Série "200 dollars plus les frais"
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CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: Les SÉRIES TÉLÉ, FILMS, ACTEURS, ACTRICES & autres Artistes :: Les Séries Télé
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Re: Série "200 dollars plus les frais"
05-16- Le dindon de la farce (The Deuce) **
Scénario : Gordon Dawson. Réalisation : Bernard McEveety.
Résumé
Un conducteur ivre, George Bassett, est victime d’un complot. On provoque un accident et l’on jette sous ses roues une femme inconsciente qui trouve la mort.
La critique
Jim Rockford est juré dans un procès contre un chauffard ivre. L’homme est George Basset (Mills Watson). Jim refuse de voter coupable. Il rencontre Bonnie Pruitt (ravissante Margaret Blye), sœur de la victime. Il essaie de convaincre cette dernière que sa sœur Betsy a été assassinée et que le chauffard n’a été que le dindon de la farce.
De juré, Jim est donc passé à enquêteur et il reconstitue toute l’affaire. Il a compris le mécanisme du meurtre et la machination. Il est un peu invraisemblable cependant qu’il ait de si bonnes relations avec la sœur de la défunte, Bonnie.
Or Bonnie est une garce qui le trahit et est de mèche avec les tueurs. En ce sens, Margareth Blye joue à la perfection son personnage. Jim se retrouve kidnappé par les assassins de Betsy.
Il échappe à la mort plusieurs fois, de façon peu crédible. La piste mène à Al Corbett (Joe Maross) pour le compte de Martin Horvath (James Karen). Betsy faisait chanter Horvath, qui servait de conseiller à une bande de professionnels du vol.
Au cours de l’opus, Bonnie manipule Bassett pour qu’il reprenne le volant en état d’ébriété, ce qui fait beaucoup d’invraisemblances accumulées et empêche l’adhésion du téléspectateur. On ne demande pas du réalisme mais un minimum de cohérence.
Notons une scène de cascade impressionnante au bord d’un ravin, à couper le souffle, où Jim sauve Bassett.
C’est un épisode moyen, aussitôt vu, aussitôt oublié. On est en droit d’attendre davantage de la série.
Anecdotes
Margaret Blye (1939-2016) a joué au cinéma dans L’or se barre, Hombre, Le bagarreur, L’emprise.
Scénario : Gordon Dawson. Réalisation : Bernard McEveety.
Résumé
Un conducteur ivre, George Bassett, est victime d’un complot. On provoque un accident et l’on jette sous ses roues une femme inconsciente qui trouve la mort.
La critique
Jim Rockford est juré dans un procès contre un chauffard ivre. L’homme est George Basset (Mills Watson). Jim refuse de voter coupable. Il rencontre Bonnie Pruitt (ravissante Margaret Blye), sœur de la victime. Il essaie de convaincre cette dernière que sa sœur Betsy a été assassinée et que le chauffard n’a été que le dindon de la farce.
De juré, Jim est donc passé à enquêteur et il reconstitue toute l’affaire. Il a compris le mécanisme du meurtre et la machination. Il est un peu invraisemblable cependant qu’il ait de si bonnes relations avec la sœur de la défunte, Bonnie.
Or Bonnie est une garce qui le trahit et est de mèche avec les tueurs. En ce sens, Margareth Blye joue à la perfection son personnage. Jim se retrouve kidnappé par les assassins de Betsy.
Il échappe à la mort plusieurs fois, de façon peu crédible. La piste mène à Al Corbett (Joe Maross) pour le compte de Martin Horvath (James Karen). Betsy faisait chanter Horvath, qui servait de conseiller à une bande de professionnels du vol.
Au cours de l’opus, Bonnie manipule Bassett pour qu’il reprenne le volant en état d’ébriété, ce qui fait beaucoup d’invraisemblances accumulées et empêche l’adhésion du téléspectateur. On ne demande pas du réalisme mais un minimum de cohérence.
Notons une scène de cascade impressionnante au bord d’un ravin, à couper le souffle, où Jim sauve Bassett.
C’est un épisode moyen, aussitôt vu, aussitôt oublié. On est en droit d’attendre davantage de la série.
Anecdotes
Margaret Blye (1939-2016) a joué au cinéma dans L’or se barre, Hombre, Le bagarreur, L’emprise.
Dernière édition par Patricks le Dim 29 Jan 2017 - 18:28, édité 1 fois
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Re: Série "200 dollars plus les frais"
05-17- L’homme qui voyait des crocodiles (The man who saw the alligators) *
Episode de 90 minutes.
Scénario : David Chase. Réalisation : Corey Allen.
Résumé
Jim vient de se faire enlever ses dents de sagesse. Tony Gagglio qui sort de prison a juré de se venger de Jim qui l’a envoyé à l’ombre. Becker conseille au privé de se cacher.
La critique
George Loros incarne Tony Gagglio avec une maladresse étonnante. Un grand dadais qui peine à être menaçant. La mère du gangster est assez insupportable (Penny Santon qui semble doublée en VF par Marthe Villalonga). Tony a un frère, Richie (Joey Aresco).
Tout cela laisse mal augurer de l’épisode. Tony doit travailler pour le caïd newyorkais Minette (Joseph Sirola). Le ton est davantage à la comédie de mafiosi qu’à la vengeance, même si c’est involontaire de la part du scénariste et du réalisateur.
Syl (Luke Andrews), ancien complice de Tony, a suivi un programme de réinsertion. Sur le point de se marier, il refuse d’aider même sous la menace son ancien partenaire à tuer Jim.
Avec l’apparition d’Angel, les choses tournent au désastre. Jim subit un contrôle fiscal. Sharon Acker en Adrianna Danielli est la seule à tirer son épingle du jeu. Lorsqu’Angel est pris en otage, on laisserait bien à la place de Jim les gangsters se débarrasser de cet encombrant personnage.
Il s’agit d’un épisode de 90 minutes, ce qui aggrave la faiblesse d’un scénario que le réalisateur se voit obligé d’étirer en longueur. Le plus ennuyeux sont les scènes avec la mère de Tony, Lucia, et Richie Gagliano, on se croirait au théâtre.
Un sérieux concurrent pour le pire épisode de la série. En 48 minutes, cela aurait été supportable. Là, on se perd en bavardages, l’action est en panne.
On se réveille lors de l’affrontement final entre Jim et Tony. On a beaucoup de mal à comprendre pourquoi la production a choisi le format long pour cet opus.
Anecdotes
Sharon Acker revient dans la même saison après l’épisode 2 Faute professionnelle. Mais elle incarne un autre personnage.
Episode de 90 minutes.
Scénario : David Chase. Réalisation : Corey Allen.
Résumé
Jim vient de se faire enlever ses dents de sagesse. Tony Gagglio qui sort de prison a juré de se venger de Jim qui l’a envoyé à l’ombre. Becker conseille au privé de se cacher.
La critique
George Loros incarne Tony Gagglio avec une maladresse étonnante. Un grand dadais qui peine à être menaçant. La mère du gangster est assez insupportable (Penny Santon qui semble doublée en VF par Marthe Villalonga). Tony a un frère, Richie (Joey Aresco).
Tout cela laisse mal augurer de l’épisode. Tony doit travailler pour le caïd newyorkais Minette (Joseph Sirola). Le ton est davantage à la comédie de mafiosi qu’à la vengeance, même si c’est involontaire de la part du scénariste et du réalisateur.
Syl (Luke Andrews), ancien complice de Tony, a suivi un programme de réinsertion. Sur le point de se marier, il refuse d’aider même sous la menace son ancien partenaire à tuer Jim.
Avec l’apparition d’Angel, les choses tournent au désastre. Jim subit un contrôle fiscal. Sharon Acker en Adrianna Danielli est la seule à tirer son épingle du jeu. Lorsqu’Angel est pris en otage, on laisserait bien à la place de Jim les gangsters se débarrasser de cet encombrant personnage.
Il s’agit d’un épisode de 90 minutes, ce qui aggrave la faiblesse d’un scénario que le réalisateur se voit obligé d’étirer en longueur. Le plus ennuyeux sont les scènes avec la mère de Tony, Lucia, et Richie Gagliano, on se croirait au théâtre.
Un sérieux concurrent pour le pire épisode de la série. En 48 minutes, cela aurait été supportable. Là, on se perd en bavardages, l’action est en panne.
On se réveille lors de l’affrontement final entre Jim et Tony. On a beaucoup de mal à comprendre pourquoi la production a choisi le format long pour cet opus.
Anecdotes
Sharon Acker revient dans la même saison après l’épisode 2 Faute professionnelle. Mais elle incarne un autre personnage.
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Re: Série "200 dollars plus les frais"
05-18- Le retour de Black Shadow (The return of the Black Shadow) ****
Scénario : Stephen J. Cannell. Réalisation : William Wiard.
Résumé
Un gang de motards, des anges de l’enfer, attaquent Jim et la sœur d’un ami à lui. La fille est violée par vingt motards. Le frère, John Cooper, est ivre de vengeance.
La critique
Episode très violent pour la série. Le viol de Gail Cooper (Laurie Jefferson) est sans doute ce que nous avons connu de plus dur depuis le début de la série. Le thème du viol collectif, qui rend fou la victime, est traumatisant.
Le réalisateur a choisi non une bimbo pour ce rôle mais une femme au physique assez ordinaire. Le frère de la victime a lui-même été ange de l’enfer jadis.
Dans le rôle de John Cooper (Bo Hopkins), nous retrouvons un personnage vu déjà trois fois dans la série.
Le méchant est incarné avec un talent indéniable par Paul Koslo en Willie, véritable sauvage. Ce diable a connu des gens de la haute bourgeoisie qui furent ses complices dans ses turpitudes et menacent de le liquider. Ils veulent qu’il quitte la ville, n’hésitant pas à lui flanquer une balle dans la jambe.
La particularité de cet épisode est de faire la part belle à Bo Hopkins au détriment d’un James Garner beaucoup moins présent à l’image que d’habitude.
Cooper s’introduit dans la bande de Willie. La tension monte lentement mais sûrement. Un peu trop lentement quand même car à la quarantième minute, la vengeance n’a pas commencé. On s’attend à un déferlement de violence dans les dernières minutes.
Episode atypique, avec un Jim remis sur pied dans le dernier quart de l’intrigue, et effectivement les images sont d’une extrême violence. Alors que l’on s’attendait à un bain de sang, Dennis Becker et ses voitures de police viennent cueillir les anges de l’enfer. Un affrontement terrible n’aurait pas été compris par le public de la série.
Superbes prestations d’acteurs de Laurie Jefferson et Bo Hopkins.
Anecdotes
C’est la dernière apparition de Bo Hopkins dans la série.
Laurie Jefferson ( ?-) qui n’est pas l’invitée féminine habituelle de la série n’a fait qu’une courte carrière (sept rôles) dont Bienvenue Mr Chance.
Scénario : Stephen J. Cannell. Réalisation : William Wiard.
Résumé
Un gang de motards, des anges de l’enfer, attaquent Jim et la sœur d’un ami à lui. La fille est violée par vingt motards. Le frère, John Cooper, est ivre de vengeance.
La critique
Episode très violent pour la série. Le viol de Gail Cooper (Laurie Jefferson) est sans doute ce que nous avons connu de plus dur depuis le début de la série. Le thème du viol collectif, qui rend fou la victime, est traumatisant.
Le réalisateur a choisi non une bimbo pour ce rôle mais une femme au physique assez ordinaire. Le frère de la victime a lui-même été ange de l’enfer jadis.
Dans le rôle de John Cooper (Bo Hopkins), nous retrouvons un personnage vu déjà trois fois dans la série.
Le méchant est incarné avec un talent indéniable par Paul Koslo en Willie, véritable sauvage. Ce diable a connu des gens de la haute bourgeoisie qui furent ses complices dans ses turpitudes et menacent de le liquider. Ils veulent qu’il quitte la ville, n’hésitant pas à lui flanquer une balle dans la jambe.
La particularité de cet épisode est de faire la part belle à Bo Hopkins au détriment d’un James Garner beaucoup moins présent à l’image que d’habitude.
Cooper s’introduit dans la bande de Willie. La tension monte lentement mais sûrement. Un peu trop lentement quand même car à la quarantième minute, la vengeance n’a pas commencé. On s’attend à un déferlement de violence dans les dernières minutes.
Episode atypique, avec un Jim remis sur pied dans le dernier quart de l’intrigue, et effectivement les images sont d’une extrême violence. Alors que l’on s’attendait à un bain de sang, Dennis Becker et ses voitures de police viennent cueillir les anges de l’enfer. Un affrontement terrible n’aurait pas été compris par le public de la série.
Superbes prestations d’acteurs de Laurie Jefferson et Bo Hopkins.
Anecdotes
C’est la dernière apparition de Bo Hopkins dans la série.
Laurie Jefferson ( ?-) qui n’est pas l’invitée féminine habituelle de la série n’a fait qu’une courte carrière (sept rôles) dont Bienvenue Mr Chance.
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Re: Série "200 dollars plus les frais"
05-19- Des blue jeans très différents (A material difference) *
Scénario : Rogers Turrentine. Réalisation : William Wiard.
Résumé
Angel Martin s’est mis dans de gros ennuis. Deux faux missionnaires d’une église indéfinie ont menacé Jim. Sous le nom de Jones, Angel a escroqué des gens en répondant à une annonce dans « Mercenaires Internationaux ». Il s’est fait passer pour un tueur pour toucher le gain sans passer ensuite à l’action.
La critique
Rarement, Stuart Margolin aura été aussi ridicule dans son personnage d’Angel, escroc à la petite semaine. Le ton ici est à la comédie burlesque, mais recherchant à tenir en haleine malgré tout le téléspectateur avec un suspense indéniable. Cette combinaison va donner, la décennie suivante, Magnum.
La production semble vouloir innover en écornant l’image du privé pur et dur façon Mike Hammer, Joe Mannix et Frank Cannon, qu’elle jugent passés de mode, n’hésitant à mêler Angel à une intrigue d’espionnage, qui n’est plus le domaine de la série policière.
Le résultat est mitigé. Angel a été engagé pour tuer un certain Louis Kramer. L’humour trop omniprésent, avec l’image de looser du tandem Rockford et Angel, ruine tous les effets d’une tension qui ne s’installe jamais.
Becker s’oppose aux manières inquisitrices des agents secrets de la marine. Ils prennent Angel très au sérieux. Dans ce contexte, en Becker et Chapman, les comédiens Joe Santos et James Luisi qui jouent au premier degré, sans céder à l’humour, jurent avec le reste de la distribution.
Kramer étant mort, Angel veut toucher le pactole en mettant le fait à son actif, mais avec sa couardise habituelle. Lorsqu’il tente de revenir à un ton plus solennel, James Garner n’est jamais crédible.
Les méchants recherchent ici une formule secrète qu’avait volée Kramer. Les faux missionnaires tombent sur une réserve de jeans chez Rocky, le père du héros. Au début de l’épisode, nous assistons à une projection avec un film super 8 que font des agents soviétiques surveillant Angel. Le tandem semble des enfants mêlés à un jeu de grandes personnes.
Les jeans sont associés à l’intrigue car Louis Kramer était un teinturier. Tout cela est incorporé à un scénario bancal auquel on n’adhère pas. Dans la deuxième partie de l’épisode, Angel et Jim accentuent l’aspect comédie en faisant mine d’enquêter sur un trafic de bibles, pistant les deux faux missionnaires.
Très américain, cet opus qui met en valeur les églises parallèles semblera bien obscur au spectateur français. Les frères Leonard (Rod Browning) et Bert (David Tress) ressemblent plus à des tueurs à gage qu’à des prêtres.
En 1979, nous sommes encore en pleine guerre froide. La découverte d’un local de radio clandestine du KGB fait partie du décor. L’épisode est ancré dans l’espionnage humoristique et ne relève plus du domaine du détective privé Jim. La scène éludée de torture chez un dentiste par les russes repousse encore plus Angel dans son registre de petit escroc qui tremble à la moindre menace. Il n’y a vraiment pas grand-chose à sauver de ce désastre. James Garner et Stuart Margolin s’appliquent et semblent même jouer avec plaisir cette intrigue loufoque en démasquant un Louis Kramer bel et bien toujours en vie. Le spectateur, lui, a décroché depuis longtemps.
On est sidérés d’apprendre que la formule de Kramer consistait à la fabrication de faux blue jeans. Le charme féminin est représenté par la belle Cynthia Night qui incarne la réceptionniste du laboratoire « Bronckbusters Corp ». On aurait aimé la voir davantage, car l’opus manque bigrement de belles comédiennes.
Anecdotes
Les soviétiques considèrent le jean comme le symbole de la décadence occidentale.
Nous apprenons que le vrai nom d’Angel est Evelyn Angel Martin.
Cynthia Night ( ?/) qui incarne la réceptionniste a joué au cinéma dans Killer’s delight (1978) et H.O.T.S (1979), œuvres qui n’ont pas traversé l’Atlantique.
Scénario : Rogers Turrentine. Réalisation : William Wiard.
Résumé
Angel Martin s’est mis dans de gros ennuis. Deux faux missionnaires d’une église indéfinie ont menacé Jim. Sous le nom de Jones, Angel a escroqué des gens en répondant à une annonce dans « Mercenaires Internationaux ». Il s’est fait passer pour un tueur pour toucher le gain sans passer ensuite à l’action.
La critique
Rarement, Stuart Margolin aura été aussi ridicule dans son personnage d’Angel, escroc à la petite semaine. Le ton ici est à la comédie burlesque, mais recherchant à tenir en haleine malgré tout le téléspectateur avec un suspense indéniable. Cette combinaison va donner, la décennie suivante, Magnum.
La production semble vouloir innover en écornant l’image du privé pur et dur façon Mike Hammer, Joe Mannix et Frank Cannon, qu’elle jugent passés de mode, n’hésitant à mêler Angel à une intrigue d’espionnage, qui n’est plus le domaine de la série policière.
Le résultat est mitigé. Angel a été engagé pour tuer un certain Louis Kramer. L’humour trop omniprésent, avec l’image de looser du tandem Rockford et Angel, ruine tous les effets d’une tension qui ne s’installe jamais.
Becker s’oppose aux manières inquisitrices des agents secrets de la marine. Ils prennent Angel très au sérieux. Dans ce contexte, en Becker et Chapman, les comédiens Joe Santos et James Luisi qui jouent au premier degré, sans céder à l’humour, jurent avec le reste de la distribution.
Kramer étant mort, Angel veut toucher le pactole en mettant le fait à son actif, mais avec sa couardise habituelle. Lorsqu’il tente de revenir à un ton plus solennel, James Garner n’est jamais crédible.
Les méchants recherchent ici une formule secrète qu’avait volée Kramer. Les faux missionnaires tombent sur une réserve de jeans chez Rocky, le père du héros. Au début de l’épisode, nous assistons à une projection avec un film super 8 que font des agents soviétiques surveillant Angel. Le tandem semble des enfants mêlés à un jeu de grandes personnes.
Les jeans sont associés à l’intrigue car Louis Kramer était un teinturier. Tout cela est incorporé à un scénario bancal auquel on n’adhère pas. Dans la deuxième partie de l’épisode, Angel et Jim accentuent l’aspect comédie en faisant mine d’enquêter sur un trafic de bibles, pistant les deux faux missionnaires.
Très américain, cet opus qui met en valeur les églises parallèles semblera bien obscur au spectateur français. Les frères Leonard (Rod Browning) et Bert (David Tress) ressemblent plus à des tueurs à gage qu’à des prêtres.
En 1979, nous sommes encore en pleine guerre froide. La découverte d’un local de radio clandestine du KGB fait partie du décor. L’épisode est ancré dans l’espionnage humoristique et ne relève plus du domaine du détective privé Jim. La scène éludée de torture chez un dentiste par les russes repousse encore plus Angel dans son registre de petit escroc qui tremble à la moindre menace. Il n’y a vraiment pas grand-chose à sauver de ce désastre. James Garner et Stuart Margolin s’appliquent et semblent même jouer avec plaisir cette intrigue loufoque en démasquant un Louis Kramer bel et bien toujours en vie. Le spectateur, lui, a décroché depuis longtemps.
On est sidérés d’apprendre que la formule de Kramer consistait à la fabrication de faux blue jeans. Le charme féminin est représenté par la belle Cynthia Night qui incarne la réceptionniste du laboratoire « Bronckbusters Corp ». On aurait aimé la voir davantage, car l’opus manque bigrement de belles comédiennes.
Anecdotes
Les soviétiques considèrent le jean comme le symbole de la décadence occidentale.
Nous apprenons que le vrai nom d’Angel est Evelyn Angel Martin.
Cynthia Night ( ?/) qui incarne la réceptionniste a joué au cinéma dans Killer’s delight (1978) et H.O.T.S (1979), œuvres qui n’ont pas traversé l’Atlantique.
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Re: Série "200 dollars plus les frais"
05-20- La malédiction du pharaon, 1ere partie (Never send a boy king to do a man’s job : part 1) **
Scénario : Juanita Bartlett. Réalisation : William Wiard.
Résumé
Un homme d’affaires corrompu oblige le père du jeune Richie à vendre son imprimerie pour seulement 40000 dollars. Richie demande de l’aide à Jim qui refuse. Il décide de se venger en montant un vaste canular.
La critique
On retrouve un personnage du 21e episode de la saison 4, Richie Brockelman (Dennis Dugan), La maison de l’avenue Willis. Plutôt que d’en faire un personnage récurrent comme Angel ou Beth Davenport, la production imagina un spin off qui fit long feu (cinq épisodes !).
On le voit comme un lointain jeune héritier du héros, sorte de Jim Rockford adolescent.
Son père est interprété par l’excellent Harold Gould qui incarne ici une victime, lui qui fut le cruel Vashon dans Hawaii Police d’état pendant quatre épisodes.
Robert Webber joue les méchants comme souvent. On découvre en vamp l’australienne Trisha Noble qui incarne Odette Lependieu (Lependu dans la VF, on se demande pourquoi).
Cette-fois, l’intrigue nécessitait deux parties, ce n’est pas une histoire étirée en longueur. Dans cette première partie est mise en place la supercherie pour faire tomber Harold Jack Coombs (Robert Webber), le temps d’une longue audition comme pour un film ou une pièce de théâtre.
Jim et Richie organisent une fausse vente aux enchères pour piéger Coombs.
Déguisé en texan bouseux, James Garner se livre à un grand numéro d’acteur qui relève plus du théâtre de boulevard que de la série policière, face à un Robert Webber qui, contexte oblige, perd l’aspect menaçant de son rôle de Coombs.
Comme comédien, Dennis Dugan semble assez limité. Il peine à faire croire à son rôle de Richie mêlé à une intrigue sur une exposition que monte Jim à partir du trésor de Toutankhamon.
Dans cette première partie, le canular est finalisé.
Anecdotes
Jim est censé bien connaître Odette mais il n’a jamais été question d’elle dans la série. Ils ont eu un flirt il y a huit ans.
Dennis Dugan (1946-) est connue pour Richie Brockelman, private eye, spin off de 200 dollars plus les frais (1978) inédit en France et qui fut annulé au bout de cinq épisodes. Au cinéma, il a joué dans Happy Gilmore (1996), Big Daddy (1999) et Rien que pour vos cheveux (2008). Il a arrêté sa carrière en 2013.
Trisha Noble (1944-) a tourné jusqu’en 2005. Cette australienne a commencé par des séries britanniques (Destination danger, Callan). Dans les années 70, on la retrouve dans Columbo, L’île fantastique, Madame Columbo, La croisière s’amuse, et la décennie suivante Pour l’amour du risque, Hooker, Matt Houston. Elle a fait une longue pause de 1986 à 2000 et terminé sa carrière dans Star Wars : la revanche des Sith.
Scénario : Juanita Bartlett. Réalisation : William Wiard.
Résumé
Un homme d’affaires corrompu oblige le père du jeune Richie à vendre son imprimerie pour seulement 40000 dollars. Richie demande de l’aide à Jim qui refuse. Il décide de se venger en montant un vaste canular.
La critique
On retrouve un personnage du 21e episode de la saison 4, Richie Brockelman (Dennis Dugan), La maison de l’avenue Willis. Plutôt que d’en faire un personnage récurrent comme Angel ou Beth Davenport, la production imagina un spin off qui fit long feu (cinq épisodes !).
On le voit comme un lointain jeune héritier du héros, sorte de Jim Rockford adolescent.
Son père est interprété par l’excellent Harold Gould qui incarne ici une victime, lui qui fut le cruel Vashon dans Hawaii Police d’état pendant quatre épisodes.
Robert Webber joue les méchants comme souvent. On découvre en vamp l’australienne Trisha Noble qui incarne Odette Lependieu (Lependu dans la VF, on se demande pourquoi).
Cette-fois, l’intrigue nécessitait deux parties, ce n’est pas une histoire étirée en longueur. Dans cette première partie est mise en place la supercherie pour faire tomber Harold Jack Coombs (Robert Webber), le temps d’une longue audition comme pour un film ou une pièce de théâtre.
Jim et Richie organisent une fausse vente aux enchères pour piéger Coombs.
Déguisé en texan bouseux, James Garner se livre à un grand numéro d’acteur qui relève plus du théâtre de boulevard que de la série policière, face à un Robert Webber qui, contexte oblige, perd l’aspect menaçant de son rôle de Coombs.
Comme comédien, Dennis Dugan semble assez limité. Il peine à faire croire à son rôle de Richie mêlé à une intrigue sur une exposition que monte Jim à partir du trésor de Toutankhamon.
Dans cette première partie, le canular est finalisé.
Anecdotes
Jim est censé bien connaître Odette mais il n’a jamais été question d’elle dans la série. Ils ont eu un flirt il y a huit ans.
Dennis Dugan (1946-) est connue pour Richie Brockelman, private eye, spin off de 200 dollars plus les frais (1978) inédit en France et qui fut annulé au bout de cinq épisodes. Au cinéma, il a joué dans Happy Gilmore (1996), Big Daddy (1999) et Rien que pour vos cheveux (2008). Il a arrêté sa carrière en 2013.
Trisha Noble (1944-) a tourné jusqu’en 2005. Cette australienne a commencé par des séries britanniques (Destination danger, Callan). Dans les années 70, on la retrouve dans Columbo, L’île fantastique, Madame Columbo, La croisière s’amuse, et la décennie suivante Pour l’amour du risque, Hooker, Matt Houston. Elle a fait une longue pause de 1986 à 2000 et terminé sa carrière dans Star Wars : la revanche des Sith.
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Re: Série "200 dollars plus les frais"
05-21- La malédiction du pharaon, 2e partie (Never send a boy king to do a man’s job : part 2) **
Scénario : Juanita Bartlett. Réalisation : William Wiard
Résumé
Richie se fait passer pour le conservateur d’une exposition d’art egyptienne. Tout ceci pour venger son père et prendre Coombs.
La critique
Dans cette seconde partie, les choses semblent trop faciles pour Jim et Richie. Coombs est réputé être un gangster implacable, or il se laisse duper par Jim en texan, Jimmy Joe Maker, en liaison avec un certain Robert Wendkos (Todd Martin).
Tout a tendance à s’embrouiller : l’exposition d’art égyptienne (Trisha Noble peine à nous faire croire qu’elle est attachée culturelle égyptienne avec son type très américain) semble un peu plaquée sur l’intrigue de façon artificielle.
Robert Webber, dans son jeu, nous paraît parfois emprunté. Trisha Noble en Mina Scadafi/Odette séduit Coombs et devient sa maîtresse. Mais on a un peu de mal à croire à la farce.
Au milieu de cette intrigue burlesque, James Garner laisse passer quelque sentiment. Il semble vraiment jaloux de Coombs/Robert Webber. Il s’en ouvre à Richie de façon détournée. Jim feint d’étrangler Wendkos, ce qui épate trop facilement le gangster.
Richie est un peu éclipsé dans cette deuxième partie. On apprend qu’il a 14 ans.
La réapparition d’Angel voulant effrayer avec la malédiction du pharaon ne convainc pas. On se croit au théâtre et pas dans une série policière.
Lorsque Coombs se met à croire à la malédiction et à avoir peur, Robert Webber doit se surpasser pour rendre son personnage crédible.
La fin semble un peu téléphonée. Coombs est terrorisé et fait un chèque de 450 000 dollars pour sauver sa peau. Harold Gould fait sa réapparition pour la scène finale.
Jim se comporte un peu en collégien amoureux avec Odette. La victoire contre Coombs trop facile donne à cet opus une note maximale de deux melons.
Anecdotes
Cet épisode rappelle les théories sur les morts bizarres de ceux qui en 1922 ont trouvé le tombeau de Toutankhamon.
Scénario : Juanita Bartlett. Réalisation : William Wiard
Résumé
Richie se fait passer pour le conservateur d’une exposition d’art egyptienne. Tout ceci pour venger son père et prendre Coombs.
La critique
Dans cette seconde partie, les choses semblent trop faciles pour Jim et Richie. Coombs est réputé être un gangster implacable, or il se laisse duper par Jim en texan, Jimmy Joe Maker, en liaison avec un certain Robert Wendkos (Todd Martin).
Tout a tendance à s’embrouiller : l’exposition d’art égyptienne (Trisha Noble peine à nous faire croire qu’elle est attachée culturelle égyptienne avec son type très américain) semble un peu plaquée sur l’intrigue de façon artificielle.
Robert Webber, dans son jeu, nous paraît parfois emprunté. Trisha Noble en Mina Scadafi/Odette séduit Coombs et devient sa maîtresse. Mais on a un peu de mal à croire à la farce.
Au milieu de cette intrigue burlesque, James Garner laisse passer quelque sentiment. Il semble vraiment jaloux de Coombs/Robert Webber. Il s’en ouvre à Richie de façon détournée. Jim feint d’étrangler Wendkos, ce qui épate trop facilement le gangster.
Richie est un peu éclipsé dans cette deuxième partie. On apprend qu’il a 14 ans.
La réapparition d’Angel voulant effrayer avec la malédiction du pharaon ne convainc pas. On se croit au théâtre et pas dans une série policière.
Lorsque Coombs se met à croire à la malédiction et à avoir peur, Robert Webber doit se surpasser pour rendre son personnage crédible.
La fin semble un peu téléphonée. Coombs est terrorisé et fait un chèque de 450 000 dollars pour sauver sa peau. Harold Gould fait sa réapparition pour la scène finale.
Jim se comporte un peu en collégien amoureux avec Odette. La victoire contre Coombs trop facile donne à cet opus une note maximale de deux melons.
Anecdotes
Cet épisode rappelle les théories sur les morts bizarres de ceux qui en 1922 ont trouvé le tombeau de Toutankhamon.
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Re: Série "200 dollars plus les frais"
05-22- Le mort vivant (A different drummer) ****
Scénario : Rudolph Borchert. Réalisation : Reza S. Badiyi.
Résumé
Jim est blessé. On le retrouve dans une voiture, percutée par deux ivrognes. A l’hôpital, il assiste à d’étranges agissements d’un médecin.
La critique
Cette avant-dernière saison se termine avec un épisode sombre. Diffusé en avril 1979 aux Etats-Unis, il reprend le thème du trafic d’organes, abordé l’année précédente dans Morts suspectes (Coma) de Michael Crichton.
On s’éloigne nettement du ton habituel burlesque. Rockford assiste à une autopsie dont le supposé cadavre est toujours vivant. Il est décidé à résoudre l’affaire.
Il décide de mener une enquête sur la fondation « Extension de la vie », un peu l’alter-ego du Jefferson Institute dans Coma.
Très vite, il gêne et est victime d’un attentat. L’ambiance de l’opus est grave et dramatique. Ce style convient mieux à la série.
Le suspect est le docteur Yost (John Considine). Le comédien est particulièrement convaincant dans ce rôle sinistre. On est loin des pitreries d’Angel.
Ce qui brouille la piste est le duo Casey (Dave Cass) et Dumas (Carmen Argenziano), les deux ivrognes qui ont causé l’accident. Ils tentent de tuer Jim alors qu’il fouille le bureau du docteur Yost.
Le père de Jim est indigné des soupçons que ce dernier a envers Yost. Tout en enquêtant, Jim fait ami ami avec le médecin qui aime le sport. Ils se voient lors de moments de détente pour en faire.
Jesse Welles fait sa troisième apparition dans la série, dans un rôle différent. Elle incarne l’assistante du docteur, Sorel. Mais ici, on la trouve mal à l’aise et peu impliquée.
Quelqu’un sabote la voiture de Jim qui échappe à la mort, la scène avec les freins sabotés rappelle La mort aux trousses.
Se faisant passer pour un ami ancien militaire de Yost, Jim continue des investigations en allant voir Lucy et Evan Grange qui ont élevé le médecin.
Evan Grange dresse un portrait à faire trembler de Yost. Il aurait incendié la maison de sa mère et provoqué sa mort. Sociopathe, psychopathe, Yost est un coupable trop évident. Jim trouve une foule de témoins.
Le privé se confie à Becker. L’épisode est une sorte de plagiat de Coma. Mais ici, le trafiquant d’organes est un dangereux maniaque. John Considine est effrayant à souhait en médecin diabolique.
Le suspense est roi. Notre héros réussit à terrasser le monstre. L’épilogue prend tout son temps pour bien expliquer et ne laisser aucune zône d’ombre, alors que souvent les fins sont bâclées.
Longtemps après la vision de l’épisode, John Considine hante la mémoire du téléspectateur avec ce docteur Yost diabolique.
Anecdotes
John Considine (1935-) a joué au cinéma dans Un mariage, Femme de rêve, Sauvez Willy 2.
Scénario : Rudolph Borchert. Réalisation : Reza S. Badiyi.
Résumé
Jim est blessé. On le retrouve dans une voiture, percutée par deux ivrognes. A l’hôpital, il assiste à d’étranges agissements d’un médecin.
La critique
Cette avant-dernière saison se termine avec un épisode sombre. Diffusé en avril 1979 aux Etats-Unis, il reprend le thème du trafic d’organes, abordé l’année précédente dans Morts suspectes (Coma) de Michael Crichton.
On s’éloigne nettement du ton habituel burlesque. Rockford assiste à une autopsie dont le supposé cadavre est toujours vivant. Il est décidé à résoudre l’affaire.
Il décide de mener une enquête sur la fondation « Extension de la vie », un peu l’alter-ego du Jefferson Institute dans Coma.
Très vite, il gêne et est victime d’un attentat. L’ambiance de l’opus est grave et dramatique. Ce style convient mieux à la série.
Le suspect est le docteur Yost (John Considine). Le comédien est particulièrement convaincant dans ce rôle sinistre. On est loin des pitreries d’Angel.
Ce qui brouille la piste est le duo Casey (Dave Cass) et Dumas (Carmen Argenziano), les deux ivrognes qui ont causé l’accident. Ils tentent de tuer Jim alors qu’il fouille le bureau du docteur Yost.
Le père de Jim est indigné des soupçons que ce dernier a envers Yost. Tout en enquêtant, Jim fait ami ami avec le médecin qui aime le sport. Ils se voient lors de moments de détente pour en faire.
Jesse Welles fait sa troisième apparition dans la série, dans un rôle différent. Elle incarne l’assistante du docteur, Sorel. Mais ici, on la trouve mal à l’aise et peu impliquée.
Quelqu’un sabote la voiture de Jim qui échappe à la mort, la scène avec les freins sabotés rappelle La mort aux trousses.
Se faisant passer pour un ami ancien militaire de Yost, Jim continue des investigations en allant voir Lucy et Evan Grange qui ont élevé le médecin.
Evan Grange dresse un portrait à faire trembler de Yost. Il aurait incendié la maison de sa mère et provoqué sa mort. Sociopathe, psychopathe, Yost est un coupable trop évident. Jim trouve une foule de témoins.
Le privé se confie à Becker. L’épisode est une sorte de plagiat de Coma. Mais ici, le trafiquant d’organes est un dangereux maniaque. John Considine est effrayant à souhait en médecin diabolique.
Le suspense est roi. Notre héros réussit à terrasser le monstre. L’épilogue prend tout son temps pour bien expliquer et ne laisser aucune zône d’ombre, alors que souvent les fins sont bâclées.
Longtemps après la vision de l’épisode, John Considine hante la mémoire du téléspectateur avec ce docteur Yost diabolique.
Anecdotes
John Considine (1935-) a joué au cinéma dans Un mariage, Femme de rêve, Sauvez Willy 2.
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
06-01- De l’or en barre (Paradise cove) *
Scénario et réalisation : Stephen J. Cannell.
Résumé
Jim est menacé d’expulsion suite à une plainte déposée par un certain Calloway. Il se retrouve vigile de la copropriété où il a installé sa caravane.
La critique
Sixième et dernière saison, annulée à mi parcours au bout de 12 épisodes par NBC en raison des blessures répétées au genou et au dos de James Garner, malade également d’un ulcère. Une autre explication réside dans le fait que la série coûtait chère et n’était plus rentable, NBC et Universal ayant perdu plusieurs millions de dollars, l’audience s’effritant.
Le premier épisode de cette ultime saison est plutôt médiocre. Mariette Hartley n’a aucun charme, même si c’est une bonne actrice.
Carl Calloway (Leif Erickson) fait une chasse au trésor. Il recherche des lingots d’or cachés dans le sable cinquante ans auparavant. A la fin de l’épisode, on apprend qu’il est policier en retraite, et était chargé du vol des lingots.
L’histoire n’est guère passionnante. Calloway a cherché cet or, mais s’est fait doubler par un bandit, Roscoe Ragland (Peter Brocco), qui croupit dans un hôpital après avoir perdu la raison. L’épisode multiplie les scènes de cascade automobile.
Calloway était un contrebandier d’alcool dans les années 30. Jim lui tend un piège avec un faux marché, acceptant de déménager sa caravane. On regrette l’abus de scènes nocturnes pour une série se déroulant sur les plages de Malibu. Les cascades sont là pour meubler les trous de gruyère du scénario.
On ne croit pas une seconde au couple Althea Morgan (Mariette Hartley)-Jim Rockford.
Une saison qui commence bien mal. L’insupportable Angel est réduit à la portion congrue, chose que l'on ne regrettera pas.
Anecdotes
Mariette Hartley (1940-) a joué dans Pas de printemps pour Marnie.
Leif Erickson (1911-1986) est la vedette de Chaparral.
Scénario et réalisation : Stephen J. Cannell.
Résumé
Jim est menacé d’expulsion suite à une plainte déposée par un certain Calloway. Il se retrouve vigile de la copropriété où il a installé sa caravane.
La critique
Sixième et dernière saison, annulée à mi parcours au bout de 12 épisodes par NBC en raison des blessures répétées au genou et au dos de James Garner, malade également d’un ulcère. Une autre explication réside dans le fait que la série coûtait chère et n’était plus rentable, NBC et Universal ayant perdu plusieurs millions de dollars, l’audience s’effritant.
Le premier épisode de cette ultime saison est plutôt médiocre. Mariette Hartley n’a aucun charme, même si c’est une bonne actrice.
Carl Calloway (Leif Erickson) fait une chasse au trésor. Il recherche des lingots d’or cachés dans le sable cinquante ans auparavant. A la fin de l’épisode, on apprend qu’il est policier en retraite, et était chargé du vol des lingots.
L’histoire n’est guère passionnante. Calloway a cherché cet or, mais s’est fait doubler par un bandit, Roscoe Ragland (Peter Brocco), qui croupit dans un hôpital après avoir perdu la raison. L’épisode multiplie les scènes de cascade automobile.
Calloway était un contrebandier d’alcool dans les années 30. Jim lui tend un piège avec un faux marché, acceptant de déménager sa caravane. On regrette l’abus de scènes nocturnes pour une série se déroulant sur les plages de Malibu. Les cascades sont là pour meubler les trous de gruyère du scénario.
On ne croit pas une seconde au couple Althea Morgan (Mariette Hartley)-Jim Rockford.
Une saison qui commence bien mal. L’insupportable Angel est réduit à la portion congrue, chose que l'on ne regrettera pas.
Anecdotes
Mariette Hartley (1940-) a joué dans Pas de printemps pour Marnie.
Leif Erickson (1911-1986) est la vedette de Chaparral.
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
06-02- A chacun sa couronne, 1ere partie (Lions, tigers, monkeys and dogs, Part 1) **
Scénario : Juanita Bartlett. Réalisation : William Wiard.
Résumé
Jim Rockford à l’occasion d’un incident lors d’une réservation dans un restaurant chic fait la connaissance de Kendall Warren, l’amie d’une princesse.
La critique
Les épisodes en deux parties de la série ne sont généralement pas des chefs d’œuvre. Mais ici, la présence de la grande star Lauren Bacall constitue l’évènement.
Passé la surprise, on constate que le scénario de Juanita Bartlett est bien faible. Dispute pour une place au restaurant, bal masqué sur un yacht, minauderies. Tout cela n’est pas à la hauteur de la star Lauren Bacall.
Cette dernière incarne Kendall Warren, l’amie d’une princesse, Irene Rachevsky (Dana Wynter). Jim fait la cour à Kendall après avoir vite oublié Linda Hassler, sa petite amie du moment.
On retrouve dans une distribution très longue Ed Nelson de Peyton Place dans le rôle d’un personnage louche et riche, Blake Sternlight. Kendall est victime de tentatives de meurtres, et la princesse s’inquiète pour elle, n’hésitant pas à faire appel à Jim.
Lauren Bacall est une femme ruinée, réduite à faire de la représentation, à mettre en relation des gens de la haute société les uns avec les autres.
A la suite d’un incident sur le yacht, Jim recherche qui a loué une robe de moine, et s’adresse à Donna Soderling.
Rockford est accusé par un témoin pour le mort accidentelle de Richard Soderling (Charlie Picerni).
Comme toujours, le lieutenant Chapman veut mettre sous les verrous Rockford.
Malgré Lauren Bacall, on s’ennuie un peu, et l’on se demande ce que va nous réserver la seconde partie.
Anecdotes
Lauren Bacall (1924-2014) est célèbre pour Le grand sommeil, Key Largo, Le port de l’angoisse, Les passagers de la nuit. Elle a fait très peu de télévision : Dr Kildare, Chicago Hope : la vie à tout prix.
Corinne Camacho (sous le nom de Corinne Michaels) revient après avoir joué dans les saisons 1 et 4 dans d’autres rôles.
Dana Wynter (1931-2011) fait sa seule et unique apparition dans la série.
Melody Thomas Scott (1956-) incarne Nikki depuis 1981 dans Les feux de l’amour, série à laquelle elle se consacre exclusivement.
Julie Parrish (1940-2003) a joué dans Docteur Jekyll et Mister Love.
Scénario : Juanita Bartlett. Réalisation : William Wiard.
Résumé
Jim Rockford à l’occasion d’un incident lors d’une réservation dans un restaurant chic fait la connaissance de Kendall Warren, l’amie d’une princesse.
La critique
Les épisodes en deux parties de la série ne sont généralement pas des chefs d’œuvre. Mais ici, la présence de la grande star Lauren Bacall constitue l’évènement.
Passé la surprise, on constate que le scénario de Juanita Bartlett est bien faible. Dispute pour une place au restaurant, bal masqué sur un yacht, minauderies. Tout cela n’est pas à la hauteur de la star Lauren Bacall.
Cette dernière incarne Kendall Warren, l’amie d’une princesse, Irene Rachevsky (Dana Wynter). Jim fait la cour à Kendall après avoir vite oublié Linda Hassler, sa petite amie du moment.
On retrouve dans une distribution très longue Ed Nelson de Peyton Place dans le rôle d’un personnage louche et riche, Blake Sternlight. Kendall est victime de tentatives de meurtres, et la princesse s’inquiète pour elle, n’hésitant pas à faire appel à Jim.
Lauren Bacall est une femme ruinée, réduite à faire de la représentation, à mettre en relation des gens de la haute société les uns avec les autres.
A la suite d’un incident sur le yacht, Jim recherche qui a loué une robe de moine, et s’adresse à Donna Soderling.
Rockford est accusé par un témoin pour le mort accidentelle de Richard Soderling (Charlie Picerni).
Comme toujours, le lieutenant Chapman veut mettre sous les verrous Rockford.
Malgré Lauren Bacall, on s’ennuie un peu, et l’on se demande ce que va nous réserver la seconde partie.
Anecdotes
Lauren Bacall (1924-2014) est célèbre pour Le grand sommeil, Key Largo, Le port de l’angoisse, Les passagers de la nuit. Elle a fait très peu de télévision : Dr Kildare, Chicago Hope : la vie à tout prix.
Corinne Camacho (sous le nom de Corinne Michaels) revient après avoir joué dans les saisons 1 et 4 dans d’autres rôles.
Dana Wynter (1931-2011) fait sa seule et unique apparition dans la série.
Melody Thomas Scott (1956-) incarne Nikki depuis 1981 dans Les feux de l’amour, série à laquelle elle se consacre exclusivement.
Julie Parrish (1940-2003) a joué dans Docteur Jekyll et Mister Love.
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
06-03- A chacun sa couronne, 2e partie (Lions, tigers, monkeys and dogs, Part 2) **
Scénario : Juanita Bartlett. Réalisation : William Wiard.
Résumé
Continuant son enquête pour savoir qui veut tuer Kendall, Jim Rockford trouve comme coupable la dernière personne à laquelle il aurait pensé.
La critique
A l’enterrement de Richard Soderling, Jim rencontre le gangster Tommy Minette (Manette en VO).
Ce dernier l’invite à un rendez-vous où Jim se rend avec un ami, Martel (Leo Gordon), lequel est grièvement blessé.
L’enquête de Jim continue dans le milieu de la pègre. Kendall se révèle une femme débrouillarde, fauchée mais qui sait toujours trouver des combines. Lauren Bacall est une bonne partenaire pour James Garner. Elle met du cœur à l’ouvrage, alors que le script est difficile à défendre.
Dans la première moitié de cette seconde partie, Dana Wynter joue les arlésiennes.
Menacée de mort, Kendall est sous la protection de Jim qui flirte avec elle. Le père, Rocky, voit cette romance d’un bon œil, Kendall lui rappelant sa femme, la mère de Jim.
C’est la princesse Irene qui tente de tuer son amie Kendall. On perd du temps avec les pitreries d’Angel Martin, le comédien Stuart Margolin cabotinant comme jamais.
Gus Fairfield (Michael Lombard) accuse Irene de l’avoir engagé pour tuer Kendall. Gus n’est pas cru par la police. Irene demande à son amant Freddie Danzig (Christopher Thomas) de tuer son amie.
Dana Wynter joue vraiment bien. Dans un genre différent de Lauren Bacall bien sûr. Mais le scénario ne convainc pas. La production s’est sans doute dit qu’en engageant une grande vedette du cinéma, le public n’y verrait que du feu, mais l’ennui s’installe.
C’est la saison de trop, le cœur n’y est plus. La série légère des années 70 a vécu.
Anecdotes
Kendall raconte à Jim que le patron du restaurant divise ses clients entre les qualifiant de quatre catégories : lions, tigres, macaques et chiens.
Scénario : Juanita Bartlett. Réalisation : William Wiard.
Résumé
Continuant son enquête pour savoir qui veut tuer Kendall, Jim Rockford trouve comme coupable la dernière personne à laquelle il aurait pensé.
La critique
A l’enterrement de Richard Soderling, Jim rencontre le gangster Tommy Minette (Manette en VO).
Ce dernier l’invite à un rendez-vous où Jim se rend avec un ami, Martel (Leo Gordon), lequel est grièvement blessé.
L’enquête de Jim continue dans le milieu de la pègre. Kendall se révèle une femme débrouillarde, fauchée mais qui sait toujours trouver des combines. Lauren Bacall est une bonne partenaire pour James Garner. Elle met du cœur à l’ouvrage, alors que le script est difficile à défendre.
Dans la première moitié de cette seconde partie, Dana Wynter joue les arlésiennes.
Menacée de mort, Kendall est sous la protection de Jim qui flirte avec elle. Le père, Rocky, voit cette romance d’un bon œil, Kendall lui rappelant sa femme, la mère de Jim.
C’est la princesse Irene qui tente de tuer son amie Kendall. On perd du temps avec les pitreries d’Angel Martin, le comédien Stuart Margolin cabotinant comme jamais.
Gus Fairfield (Michael Lombard) accuse Irene de l’avoir engagé pour tuer Kendall. Gus n’est pas cru par la police. Irene demande à son amant Freddie Danzig (Christopher Thomas) de tuer son amie.
Dana Wynter joue vraiment bien. Dans un genre différent de Lauren Bacall bien sûr. Mais le scénario ne convainc pas. La production s’est sans doute dit qu’en engageant une grande vedette du cinéma, le public n’y verrait que du feu, mais l’ennui s’installe.
C’est la saison de trop, le cœur n’y est plus. La série légère des années 70 a vécu.
Anecdotes
Kendall raconte à Jim que le patron du restaurant divise ses clients entre les qualifiant de quatre catégories : lions, tigres, macaques et chiens.
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
06-04- Le rock’n’roll a la vie dure, 1ere partie (Only rock’n’roll will never die, part 1) **
Scénario : David Chase. Réalisation : William Wiard.
Résumé
L’associé d’un chanteur de rock, un certain Brian Charles a disparu. Le chanteur, Tim Richie, engage Jim pour le retrouver. Le fameux Brian est un toxicomane. Chez Tim, Jim rencontre une ravissante journaliste, Whitney Cox.
La critique
A nouveau un épisode en deux parties. Le monde du rock est présenté de façon caricaturale, comme c’est souvent le cas dans les séries policières.
La regrettée Marcia Strassman assure la partie charme. Dans cette enquête, Jim retrouve un vieux copain, Eddie Lo Presti (George Loros). Il travaille pour le chanteur.
A nouveau, Jim utilise les déguisements. Il se fait passer pour un chanteur de country texan. L’aspect comédie reprend le dessus par rapport au suspense.
On remarque dans cette première partie que le rythme est assez lent. A l’intrigue principale se mêle une histoire de procès.
Diane Bjornstrom (Leigh Christian) traîne le chanteur devant les tribunaux, tandis que Jim découvre que le disparu, Brian, est mêlé à la pègre.
Whitney propose à Jim une association pour mener l’enquête. La journaliste a plusieurs prétendants, Eddie Lo Presti, Honoré Florio (Alan Chappuis) et Tim. Beaucoup trop de bavardages et peu d’action dans cette première partie.
Il semble que l’on aurait pu condenser tout en un épisode. On se perd en confidences. Cela casse le rythme.
Anecdotes
Marcia Strassman (1948-2014) a joué dans Chéri, j’ai retréci les gosses, Chéri, j’ai agrandi le bébé, L’homme de fer, La croisière s’amuse, L’île fantastique, Magnum, Arabesque, Histoires fantastiques, Alerte à Malibu.
Leigh Christian (1945-) a participé à Nanou, fils de la jungle, Superflics en jupons, Butterfly au cinéma, et à la télévision dans Hooker, Rick Hunter, L’homme qui tombe à pic, L’homme qui valait trois milliards, Starsky et Hutch, Cannon, Hawaii Police d’état. Elle ne tourne plus depuis 1987.
Scénario : David Chase. Réalisation : William Wiard.
Résumé
L’associé d’un chanteur de rock, un certain Brian Charles a disparu. Le chanteur, Tim Richie, engage Jim pour le retrouver. Le fameux Brian est un toxicomane. Chez Tim, Jim rencontre une ravissante journaliste, Whitney Cox.
La critique
A nouveau un épisode en deux parties. Le monde du rock est présenté de façon caricaturale, comme c’est souvent le cas dans les séries policières.
La regrettée Marcia Strassman assure la partie charme. Dans cette enquête, Jim retrouve un vieux copain, Eddie Lo Presti (George Loros). Il travaille pour le chanteur.
A nouveau, Jim utilise les déguisements. Il se fait passer pour un chanteur de country texan. L’aspect comédie reprend le dessus par rapport au suspense.
On remarque dans cette première partie que le rythme est assez lent. A l’intrigue principale se mêle une histoire de procès.
Diane Bjornstrom (Leigh Christian) traîne le chanteur devant les tribunaux, tandis que Jim découvre que le disparu, Brian, est mêlé à la pègre.
Whitney propose à Jim une association pour mener l’enquête. La journaliste a plusieurs prétendants, Eddie Lo Presti, Honoré Florio (Alan Chappuis) et Tim. Beaucoup trop de bavardages et peu d’action dans cette première partie.
Il semble que l’on aurait pu condenser tout en un épisode. On se perd en confidences. Cela casse le rythme.
Anecdotes
Marcia Strassman (1948-2014) a joué dans Chéri, j’ai retréci les gosses, Chéri, j’ai agrandi le bébé, L’homme de fer, La croisière s’amuse, L’île fantastique, Magnum, Arabesque, Histoires fantastiques, Alerte à Malibu.
Leigh Christian (1945-) a participé à Nanou, fils de la jungle, Superflics en jupons, Butterfly au cinéma, et à la télévision dans Hooker, Rick Hunter, L’homme qui tombe à pic, L’homme qui valait trois milliards, Starsky et Hutch, Cannon, Hawaii Police d’état. Elle ne tourne plus depuis 1987.
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
06-05- Le rock’n’roll a la vie dure, 2e partie (Only rock’n’roll will never die, part 2) *
Scénario : David Chase. Réalisation : William Wiard.
Résumé
Jim échappe à une tentative de meurtre, parce-que Whitney a continué trop en avant son enquête.
La critique
Cette seconde partie est carrément ennuyeuse, preuve que tout aurait pu être relaté en un seul épisode.
Mettant la police dans l’affaire, un certain Bernie Seldon (Stanley Brock), producteur devient le suspect de la disparition de Brian Charles.
Jim, Eddie et la journaliste Whitney mènent l’enquête parallèlement à la police, en amateurs. Ils découvrent, dans la propriété de Seldon, le cadavre de Brian Charles enterré.
L’enquête n’avance pas. Le chanteur Tim Richie se lance dans de longues palabres sans fin sur le rock avec notre héros. On comprend que ceci est destiné à « meubler » pour atteindre les 47 minutes de cette seconde partie.
Les grands chanteurs de rock sont évoqués, comme Elvis Presley, Chuck Berry ou Jerry Lee Lewis. Tim Richie pleure sur son sort, et Jim joue les psychanalystes de bazar. On regarde sa montre, d’autant que la comédienne Marcia Strassman n’est guère mise en valeur. C’est le dernier épisode en deux parties que la série nous propose.
James Garner ne semble pas en forme. « Vous feriez un merveilleux psychiatre » lui lance Tim. Nous sommes très loin d’une série d’action et d’une enquête de détective privé.
Ensuite, bavardages encore entre Rockford père et fils. La disparition de la journaliste Whitney Cox relance un peu l’épisode. Il est difficile de sortir le téléspectateur de sa somnolence.
Les méchants se révèlent deux producteurs minables, les Florio, Alain et Honoré, sans aucune envergure.
L’amoureux transis Eddie de la journaliste Whitney Cox nous paraît pitoyable.
Nous avons droit en épilogue aux confessions amoureuses de Whitney à Jim. Bref, un épisode longuet et sans grand intérêt.
Anecdotes
Kristoffer Tabori (1952-) après avoir été invité vedette de nombreuses séries comme Cannon, Les rues de San Francisco, L’homme qui tombe à pic, Arabesque, prête aujourd’hui sa voix à des jeux vidéo sur Star Wars.
Scénario : David Chase. Réalisation : William Wiard.
Résumé
Jim échappe à une tentative de meurtre, parce-que Whitney a continué trop en avant son enquête.
La critique
Cette seconde partie est carrément ennuyeuse, preuve que tout aurait pu être relaté en un seul épisode.
Mettant la police dans l’affaire, un certain Bernie Seldon (Stanley Brock), producteur devient le suspect de la disparition de Brian Charles.
Jim, Eddie et la journaliste Whitney mènent l’enquête parallèlement à la police, en amateurs. Ils découvrent, dans la propriété de Seldon, le cadavre de Brian Charles enterré.
L’enquête n’avance pas. Le chanteur Tim Richie se lance dans de longues palabres sans fin sur le rock avec notre héros. On comprend que ceci est destiné à « meubler » pour atteindre les 47 minutes de cette seconde partie.
Les grands chanteurs de rock sont évoqués, comme Elvis Presley, Chuck Berry ou Jerry Lee Lewis. Tim Richie pleure sur son sort, et Jim joue les psychanalystes de bazar. On regarde sa montre, d’autant que la comédienne Marcia Strassman n’est guère mise en valeur. C’est le dernier épisode en deux parties que la série nous propose.
James Garner ne semble pas en forme. « Vous feriez un merveilleux psychiatre » lui lance Tim. Nous sommes très loin d’une série d’action et d’une enquête de détective privé.
Ensuite, bavardages encore entre Rockford père et fils. La disparition de la journaliste Whitney Cox relance un peu l’épisode. Il est difficile de sortir le téléspectateur de sa somnolence.
Les méchants se révèlent deux producteurs minables, les Florio, Alain et Honoré, sans aucune envergure.
L’amoureux transis Eddie de la journaliste Whitney Cox nous paraît pitoyable.
Nous avons droit en épilogue aux confessions amoureuses de Whitney à Jim. Bref, un épisode longuet et sans grand intérêt.
Anecdotes
Kristoffer Tabori (1952-) après avoir été invité vedette de nombreuses séries comme Cannon, Les rues de San Francisco, L’homme qui tombe à pic, Arabesque, prête aujourd’hui sa voix à des jeux vidéo sur Star Wars.
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
06-06- Le groupe des vainqueurs (Love is the word) ***
Scénario : David Chase. Réalisation : John Patterson.
Résumé
Jim Rockford retrouve Megan Dougherty qui est fiancée. Lorsque l’homme disparaît, malgré sa jalousie, il accepte de s’occuper de l’affaire.
La critique
Cet épisode nous permet de retrouver Kathryn Harrold dans le rôle de la psychiatre aveugle Megan Dougherty vue dans la saison 4 dans l’épisode Le regard des ténèbres.
Nul doute que si la série avait continué, le personnage serait devenu récurrent en remplacement de Beth Davenport l’avocate.
Megan a un fiancé, Jeffrey Smith (Anthony Herrera). Jim est jaloux, même s’il dit à la jeune femme qu’elle peut faire ce qu’elle veut.
Jim et Megan ne s’étaient rien promis, tout en restant amants lorsque l’envie leur prend. Mais elle veut des enfants, et trouve Jim trop instable pour être père.
Kathryn Harrold est aussi convaincante que dans la saison 5. De toute évidence, Jim est encore amoureux, et se retrouve jaloux que la dulcinée ait fait appel à un autre détective privé pour retrouver Jeffrey qui vient de disparaître.
Jeffrey a dans la vie un gros problème : son frère Randy (David-James Carroll).
Kathryn a une rivale de charme dans cet opus avec Betty Kennedy, qui incarne Patty, la petite amie de Randy.
Jim se met courageusement à la tâche pour retrouver Jeffrey. Ce dernier, avec son frère Randy, a investi dans une discothèque pour danseurs patineurs.
C’est cette piste que suit Jim, après les accusations d’escroquerie d’un certain Kenny Spector (Richard Cox) qui a investi de l’argent dans l’affaire de la discothèque. Jeffrey semble en fuite tandis que l’un de ses associés Barry est assassiné par la bande de Keoloha. Jeffrey réapparaît alors.
Il épouse Megan. Deux très jolies filles et bonnes actrices, une intrigue à suspense, la série après quelques faux pas retrouve un bon niveau.
Toute l’épilogue est une suite romantique, chose inhabituelle dans la série.
Anecdotes
Betty Kennedy ( ?/) a joué dans Chips, L’île fantastique, Lou Grant, Remington Steele avant d’arrêter sa carrière en 1989.
Scénario : David Chase. Réalisation : John Patterson.
Résumé
Jim Rockford retrouve Megan Dougherty qui est fiancée. Lorsque l’homme disparaît, malgré sa jalousie, il accepte de s’occuper de l’affaire.
La critique
Cet épisode nous permet de retrouver Kathryn Harrold dans le rôle de la psychiatre aveugle Megan Dougherty vue dans la saison 4 dans l’épisode Le regard des ténèbres.
Nul doute que si la série avait continué, le personnage serait devenu récurrent en remplacement de Beth Davenport l’avocate.
Megan a un fiancé, Jeffrey Smith (Anthony Herrera). Jim est jaloux, même s’il dit à la jeune femme qu’elle peut faire ce qu’elle veut.
Jim et Megan ne s’étaient rien promis, tout en restant amants lorsque l’envie leur prend. Mais elle veut des enfants, et trouve Jim trop instable pour être père.
Kathryn Harrold est aussi convaincante que dans la saison 5. De toute évidence, Jim est encore amoureux, et se retrouve jaloux que la dulcinée ait fait appel à un autre détective privé pour retrouver Jeffrey qui vient de disparaître.
Jeffrey a dans la vie un gros problème : son frère Randy (David-James Carroll).
Kathryn a une rivale de charme dans cet opus avec Betty Kennedy, qui incarne Patty, la petite amie de Randy.
Jim se met courageusement à la tâche pour retrouver Jeffrey. Ce dernier, avec son frère Randy, a investi dans une discothèque pour danseurs patineurs.
C’est cette piste que suit Jim, après les accusations d’escroquerie d’un certain Kenny Spector (Richard Cox) qui a investi de l’argent dans l’affaire de la discothèque. Jeffrey semble en fuite tandis que l’un de ses associés Barry est assassiné par la bande de Keoloha. Jeffrey réapparaît alors.
Il épouse Megan. Deux très jolies filles et bonnes actrices, une intrigue à suspense, la série après quelques faux pas retrouve un bon niveau.
Toute l’épilogue est une suite romantique, chose inhabituelle dans la série.
Anecdotes
Betty Kennedy ( ?/) a joué dans Chips, L’île fantastique, Lou Grant, Remington Steele avant d’arrêter sa carrière en 1989.
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
06-07- Mort d’un sénateur (Nice guys finish dead) ****
Scénario : Stephen J. Cannell. Réalisation : John Patterson.
Résumé
Jim Rockford est nominé pour un prix de détective privé. A cette réception, des évènements inattendus vont se produire.
La critique
Episode typique de la décennie 70. Tom Selleck, qui fait sa deuxième apparition dans la série, hésite alors entre Indiana Jones et Magnum. La femme est caractérisée par une bombe sexuelle jouée par Erica Hagen, type de bimbo qui n’est plus du tout admis aujourd’hui dans les séries.
La présence de Tom Selleck est ironique car beaucoup estiment que Magnum s’est inspiré de 200 dollars plus les frais.
Nous sommes ici dans le comique assumé. La légèreté sied à l’intrigue, et l’on se croit parfois dans Amicalement vôtre. Cela aurait pu être une aventure de Danny Wilde et Lord Sinclair.
Brandy Alexander, la plantureuse hypnotiseuse, est incarnée par Erica Hagen.
Jim doit venir au secours d’un ami, Freddie Beamer (James Whitmore Jr) accusé du meurtre d’un sénateur. L’histoire a peu d’importance, la réalisation domine. On retrouve Larry Manetti des Têtes brûlées et Simon Oakland.
Je n’ai jamais aimé la série Magnum, mais il faut reconnaître que Tom Selleck a beaucoup de prestance. Plus qu’un James Garner qui semble parfois fatigué.
Pour innocenter Freddie, on le soumet au pendule d’une femme hypnotiseur. « Regardez le pendule voulez-vous, et pas ma poitrine ». Voilà qui donne le ton de l’opus.
On s’amuse, ne se prend pas la tête, Selleck et Garner semblent prendre beaucoup de plaisir à jouer.
Autant Jim que Freddie aimeraient sortir avec Brandy, mais celle-ci n’a d’yeux que pour Lance White.
Finalement, la mort du sénateur est due à Larry St Cloud (Larry Manetti) qui a fait tuer l’homme politique par un chauffeur de bus jaloux (le politicien avait une aventure avec sa femme). Larry St Cloud avait imaginé des gadgets attentant à la vie privée qu’une nouvelle législation allait interdire.
On rit tellement que l’on prend l’intrigue au second degré.
Anecdotes
L’épisode nous gâte avec la présence d’Erica Hagen. Née en 1946, elle fut la partenaire de Clint Eastwood dans Le canardeur. Elle a joué dans Banacek, Soleil vert, Sergent Anderson, Mannix, Baretta, La dernière folie de Mel Brooks, Wonder woman, Kojak, Chips. Son rôle dans la série 200 dollars plus les frais fut le dernier de sa carrière.
Deuxième apparition de la série, après la saison 5, de Tom Selleck en Lance White.
Jim est appelé James Kott Rockford.
Scénario : Stephen J. Cannell. Réalisation : John Patterson.
Résumé
Jim Rockford est nominé pour un prix de détective privé. A cette réception, des évènements inattendus vont se produire.
La critique
Episode typique de la décennie 70. Tom Selleck, qui fait sa deuxième apparition dans la série, hésite alors entre Indiana Jones et Magnum. La femme est caractérisée par une bombe sexuelle jouée par Erica Hagen, type de bimbo qui n’est plus du tout admis aujourd’hui dans les séries.
La présence de Tom Selleck est ironique car beaucoup estiment que Magnum s’est inspiré de 200 dollars plus les frais.
Nous sommes ici dans le comique assumé. La légèreté sied à l’intrigue, et l’on se croit parfois dans Amicalement vôtre. Cela aurait pu être une aventure de Danny Wilde et Lord Sinclair.
Brandy Alexander, la plantureuse hypnotiseuse, est incarnée par Erica Hagen.
Jim doit venir au secours d’un ami, Freddie Beamer (James Whitmore Jr) accusé du meurtre d’un sénateur. L’histoire a peu d’importance, la réalisation domine. On retrouve Larry Manetti des Têtes brûlées et Simon Oakland.
Je n’ai jamais aimé la série Magnum, mais il faut reconnaître que Tom Selleck a beaucoup de prestance. Plus qu’un James Garner qui semble parfois fatigué.
Pour innocenter Freddie, on le soumet au pendule d’une femme hypnotiseur. « Regardez le pendule voulez-vous, et pas ma poitrine ». Voilà qui donne le ton de l’opus.
On s’amuse, ne se prend pas la tête, Selleck et Garner semblent prendre beaucoup de plaisir à jouer.
Autant Jim que Freddie aimeraient sortir avec Brandy, mais celle-ci n’a d’yeux que pour Lance White.
Finalement, la mort du sénateur est due à Larry St Cloud (Larry Manetti) qui a fait tuer l’homme politique par un chauffeur de bus jaloux (le politicien avait une aventure avec sa femme). Larry St Cloud avait imaginé des gadgets attentant à la vie privée qu’une nouvelle législation allait interdire.
On rit tellement que l’on prend l’intrigue au second degré.
Anecdotes
L’épisode nous gâte avec la présence d’Erica Hagen. Née en 1946, elle fut la partenaire de Clint Eastwood dans Le canardeur. Elle a joué dans Banacek, Soleil vert, Sergent Anderson, Mannix, Baretta, La dernière folie de Mel Brooks, Wonder woman, Kojak, Chips. Son rôle dans la série 200 dollars plus les frais fut le dernier de sa carrière.
Deuxième apparition de la série, après la saison 5, de Tom Selleck en Lance White.
Jim est appelé James Kott Rockford.
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
06-08- La fièvre d’Hawaii (The Hawaian headeache) ***
Scénario : Stephen J. Cannell. Réalisation : William Wiard.
Résumé
Les Rockford père et fils gagnent un voyage pour Hawaii. En réalité, c’est un piège pour que Jim travaille pour les services secrets. Il est aussi accusé de meurtre.
La critique
On continue dans la veine du comique. Difficile de prendre au sérieux cette histoire d’espionnage. Jim, enlevé à peine arrivé à Hawaii, doit travailler pour le colonel John Smith (Ken Swofford).
Jim se retrouve en possession d’une mallette comme Danny Wilde dans Amicalement vôtre : un enchaînement de circonstances.
Plus qu’un véritable scénario, nous assistons à une succession échevelée d’évènements plus rocambolesques les uns que les autres. Rocky, le père, tente de profiter du séjour, tandis que son fils ne sait comment se tirer d’une délicate affaire d’espionnage où il a été mêlé malgré lui.
Même si notre héros est supposé être une véritable cible et en danger permanent, on a du mal à prendre l’histoire au sérieux. Pas d’actrices dans cet opus où elles sont remplacées par les vahinés.
Lors de l’arrestation finale, Jim qui a peur de laisser sa peau dans l’aventure se révèle, aux côtés du colonel, être un véritable couard. Mais il passera pour un héros. L’opus est en fait une succession de quiproquos. On se croit parfois au théâtre.
Anecdotes
Ken Swofford (1933-) a joué dans Annie, Le mystère Andromède, Thelma et Louise.
Scénario : Stephen J. Cannell. Réalisation : William Wiard.
Résumé
Les Rockford père et fils gagnent un voyage pour Hawaii. En réalité, c’est un piège pour que Jim travaille pour les services secrets. Il est aussi accusé de meurtre.
La critique
On continue dans la veine du comique. Difficile de prendre au sérieux cette histoire d’espionnage. Jim, enlevé à peine arrivé à Hawaii, doit travailler pour le colonel John Smith (Ken Swofford).
Jim se retrouve en possession d’une mallette comme Danny Wilde dans Amicalement vôtre : un enchaînement de circonstances.
Plus qu’un véritable scénario, nous assistons à une succession échevelée d’évènements plus rocambolesques les uns que les autres. Rocky, le père, tente de profiter du séjour, tandis que son fils ne sait comment se tirer d’une délicate affaire d’espionnage où il a été mêlé malgré lui.
Même si notre héros est supposé être une véritable cible et en danger permanent, on a du mal à prendre l’histoire au sérieux. Pas d’actrices dans cet opus où elles sont remplacées par les vahinés.
Lors de l’arrestation finale, Jim qui a peur de laisser sa peau dans l’aventure se révèle, aux côtés du colonel, être un véritable couard. Mais il passera pour un héros. L’opus est en fait une succession de quiproquos. On se croit parfois au théâtre.
Anecdotes
Ken Swofford (1933-) a joué dans Annie, Le mystère Andromède, Thelma et Louise.
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
06-09- Coup de cœur (No fault affair) *
Scénario : Juanita Bartlett. Réalisation : Corey Allen.
Résumé
Rita Capkovic vient demander de l’aide à Jim. Elle a voulu travailler dans un salon de coiffure avec un faux certificat. Peu après, elle est battue par un proxénète, Al Haluska, qui veut l’obliger à retomber dans la prostitution.
La critique
Rita Moreno, pour son 3e épisode dans la série, devient assez agaçante. Sa popularité aux Etats-Unis depuis West Side Story explique que la production la redemande, mais on peut être mitigé surtout lorsque cette série accueille des Gretchen Corbett ou Erica Hagen.
Le fait qu’elle soit une prostituée, qui serait très bien passé dans un western comme Le Virginien, constitue un handicap au lieu d’un atout et nous met mal à l’aise.
Elle est accueillie au sein de la famille au sens large, les Becker et les Rockford. Rita est amoureuse de Jim et veut des enfants. Elle a été une « indic » de Becker.
En 1979, Rita Moreno avait 48 ans et son personnage désirant avoir des enfants n’est pas crédible. Elle provoque plus l’embarras que le comique.
James Garner, dans certaines scènes, en arrive à être franchement ridicule. Ce qui nous faisait rire dans d’autres épisodes tombe ici à plat.
Jerry Douglas en proxénète Al Haluska est odieux à souhait. Alors que Rita voudrait que Jim la protège, ce dernier retrouve sa maîtresse Linda Hasley (que l’on a vu dans l’épisode A chacun sa couronne, 1ere partie). Il aimerait être tranquille et l’autre vient tout perturber.
Avec Angel Martin, un piège est tendu à Haluska contre la volonté de Rita qui a peur qu’il tue Jim. En fait, Haluska manque les tuer tous les deux.
On ne croit pas au couple Rita-Jim une seconde lorsque chacun d’eux s’avoue son amour. Un épisode qui en devient presque gênant.
Anecdotes
Retour de deux personnages : Rita Capkovic (Rita Moreno) et Linda Hassler (Corinne Camacho).
Scénario : Juanita Bartlett. Réalisation : Corey Allen.
Résumé
Rita Capkovic vient demander de l’aide à Jim. Elle a voulu travailler dans un salon de coiffure avec un faux certificat. Peu après, elle est battue par un proxénète, Al Haluska, qui veut l’obliger à retomber dans la prostitution.
La critique
Rita Moreno, pour son 3e épisode dans la série, devient assez agaçante. Sa popularité aux Etats-Unis depuis West Side Story explique que la production la redemande, mais on peut être mitigé surtout lorsque cette série accueille des Gretchen Corbett ou Erica Hagen.
Le fait qu’elle soit une prostituée, qui serait très bien passé dans un western comme Le Virginien, constitue un handicap au lieu d’un atout et nous met mal à l’aise.
Elle est accueillie au sein de la famille au sens large, les Becker et les Rockford. Rita est amoureuse de Jim et veut des enfants. Elle a été une « indic » de Becker.
En 1979, Rita Moreno avait 48 ans et son personnage désirant avoir des enfants n’est pas crédible. Elle provoque plus l’embarras que le comique.
James Garner, dans certaines scènes, en arrive à être franchement ridicule. Ce qui nous faisait rire dans d’autres épisodes tombe ici à plat.
Jerry Douglas en proxénète Al Haluska est odieux à souhait. Alors que Rita voudrait que Jim la protège, ce dernier retrouve sa maîtresse Linda Hasley (que l’on a vu dans l’épisode A chacun sa couronne, 1ere partie). Il aimerait être tranquille et l’autre vient tout perturber.
Avec Angel Martin, un piège est tendu à Haluska contre la volonté de Rita qui a peur qu’il tue Jim. En fait, Haluska manque les tuer tous les deux.
On ne croit pas au couple Rita-Jim une seconde lorsque chacun d’eux s’avoue son amour. Un épisode qui en devient presque gênant.
Anecdotes
Retour de deux personnages : Rita Capkovic (Rita Moreno) et Linda Hassler (Corinne Camacho).
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Re: Série "200 dollars plus les frais"
06-10- Surveillez le facteur (The big cheese) *
Scénario : Shel Willens. Réalisation : Joseph Pevney.
Résumé
Dans une gare, deux hommes attendent le porteur d’un paquet. Ils le tuent. Un autre homme a récupéré l’objet et l’a envoyé par la poste à Jim Rockford. C’est, Eddie Hellinger, un ami du détective et il est assassiné lui aussi. Jim est kidnappé.
La critique
Chuck Ryan (Alan Manson) est un mafioso du syndicat de la boucherie. Il a envoyé les deux tueurs à la gare. D’un épisode à l’autre, on change de registre, et celui là est loin de nous faire rire.
Certes, l’ambiance polar est l’une des figures de la série. Rockford fait figure de lâche devant les deux assassins, dans la scène de la caravane où ceux-ci attendent le colis.
Le ton de l’épisode est sombre. Jim retrouve le paquet au centre de tri postal. Le facteur ne veut rien savoir de donner le paquet adressé à un certain « Rockfield » et non « Rockford ». John Rockfield (Jimmy Weldon) ramène le colis à la poste. Peu après, le facteur est sauvagement agressé par les deux tueurs en voiture. Sans trouver le précieux paquet.
Vers la 26e minute, on retrouve un peu les numéros de comédie de James Garner. Dans le même opus, on passe d’un ton à l’autre. La première victime, Arnold Maw, était le comptable de Chuck Ryan.
Le paquet d’Eddie, censé contenir un livre comptable, recèle un fromage suédois !
L’épisode est tristounet, et l’on finit par s’ennuyer réellement. La poursuite finale dans la gare tente de redonner du souffle à l’opus, mais c’est un peu trop tard.
Le happy end est un peu forcé. Même si les méchants sont punis, on reste devant un goût d’inachevé.
Pas de charme féminin dans l’intrigue, c’est un agent du ministère des finances, Sally, alias Constance Towers née en 1933, qui est la seule actrice au programme. L’actrice est assez froide et fade, jouant son rôle sans passion.
Anecdotes
Alan Manson (1918-2002) qui incarne Chuck Ryan a joué dans L’associé du diable, Les Doors, et a participé à six épisodes de Kojak.
Scénario : Shel Willens. Réalisation : Joseph Pevney.
Résumé
Dans une gare, deux hommes attendent le porteur d’un paquet. Ils le tuent. Un autre homme a récupéré l’objet et l’a envoyé par la poste à Jim Rockford. C’est, Eddie Hellinger, un ami du détective et il est assassiné lui aussi. Jim est kidnappé.
La critique
Chuck Ryan (Alan Manson) est un mafioso du syndicat de la boucherie. Il a envoyé les deux tueurs à la gare. D’un épisode à l’autre, on change de registre, et celui là est loin de nous faire rire.
Certes, l’ambiance polar est l’une des figures de la série. Rockford fait figure de lâche devant les deux assassins, dans la scène de la caravane où ceux-ci attendent le colis.
Le ton de l’épisode est sombre. Jim retrouve le paquet au centre de tri postal. Le facteur ne veut rien savoir de donner le paquet adressé à un certain « Rockfield » et non « Rockford ». John Rockfield (Jimmy Weldon) ramène le colis à la poste. Peu après, le facteur est sauvagement agressé par les deux tueurs en voiture. Sans trouver le précieux paquet.
Vers la 26e minute, on retrouve un peu les numéros de comédie de James Garner. Dans le même opus, on passe d’un ton à l’autre. La première victime, Arnold Maw, était le comptable de Chuck Ryan.
Le paquet d’Eddie, censé contenir un livre comptable, recèle un fromage suédois !
L’épisode est tristounet, et l’on finit par s’ennuyer réellement. La poursuite finale dans la gare tente de redonner du souffle à l’opus, mais c’est un peu trop tard.
Le happy end est un peu forcé. Même si les méchants sont punis, on reste devant un goût d’inachevé.
Pas de charme féminin dans l’intrigue, c’est un agent du ministère des finances, Sally, alias Constance Towers née en 1933, qui est la seule actrice au programme. L’actrice est assez froide et fade, jouant son rôle sans passion.
Anecdotes
Alan Manson (1918-2002) qui incarne Chuck Ryan a joué dans L’associé du diable, Les Doors, et a participé à six épisodes de Kojak.
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Re: Série "200 dollars plus les frais"
06-11- Il y a toujours un début (Just a coupla guys) *
Scénario : David Chase. Réalisation : Ivan Dixon.
Résumé
A Newark, dans le New Jersey, Jim se fait voler sa montre et sa voiture de location en sortant de l’aéroport.
La critique
Deux jeunes minables, Eugene et Mickey, veulent absolument se faire remarquer par un ex mafioso, Lombard. Ce dernier s’est converti à la religion et ne veut plus entendre parler de crime. On ne voit pas le rapport avec les ennuis de Jim Rockford à Newark.
On est loin du soleil et du ciel bleu de Malibu. L’épisode est terne comme le ciel. Il est fait allusion à des évènements du passé, une ancienne affaire, que nous n’avons jamais vu dans la série.
Jim a accepté de venir protéger Lombard (Gilbert Green) sans savoir de qui il s’agissait. C’est sa fille qui l’a engagé, Renee (Lisa Bowman). Lombard est devenu une sorte d’illuminé. Il ne voit plus que par la religion et Dieu. Il est devenu évangéliste.
Il y a de longues séquences sans Jim, et l’opus est ennuyeux au possible. Le tandem Eugene-Mickey est insupportable. Les deux jeunes minables se jettent dans la gueule du loup en voulant rendre service.
Rarement, un épisode a été aussi décousu. Les histoires religieuses (Lombard rend visite à un évêque après le kidnapping de Renee).
Episode trop américain, avec l’importance sociétale de la religion. Le scénariste David Chase court après l’inspiration. Le but de l’histoire est de faire enterrer religieusement un truand non repenti dont on conserve le cadavre dans la glace.
Lombard a été remplacé par Tony Martine (Antony Ponzini). Le comédien n’est guère crédible dans le rôle.
Intrigue embrouillée et peu passionnante, rien à sauver de cet opus.
Anecdotes
Simon Oakland, au sein d’une même saison, revient dans un autre rôle. Le fait est assez rare pour être signalé, il jouait dans l’épisode 7 Mort d’un sénateur. Généralement, à moins d’interpréter le même personnage, une guest star ne figure qu’une fois par saison toutes séries confondues.
Scénario : David Chase. Réalisation : Ivan Dixon.
Résumé
A Newark, dans le New Jersey, Jim se fait voler sa montre et sa voiture de location en sortant de l’aéroport.
La critique
Deux jeunes minables, Eugene et Mickey, veulent absolument se faire remarquer par un ex mafioso, Lombard. Ce dernier s’est converti à la religion et ne veut plus entendre parler de crime. On ne voit pas le rapport avec les ennuis de Jim Rockford à Newark.
On est loin du soleil et du ciel bleu de Malibu. L’épisode est terne comme le ciel. Il est fait allusion à des évènements du passé, une ancienne affaire, que nous n’avons jamais vu dans la série.
Jim a accepté de venir protéger Lombard (Gilbert Green) sans savoir de qui il s’agissait. C’est sa fille qui l’a engagé, Renee (Lisa Bowman). Lombard est devenu une sorte d’illuminé. Il ne voit plus que par la religion et Dieu. Il est devenu évangéliste.
Il y a de longues séquences sans Jim, et l’opus est ennuyeux au possible. Le tandem Eugene-Mickey est insupportable. Les deux jeunes minables se jettent dans la gueule du loup en voulant rendre service.
Rarement, un épisode a été aussi décousu. Les histoires religieuses (Lombard rend visite à un évêque après le kidnapping de Renee).
Episode trop américain, avec l’importance sociétale de la religion. Le scénariste David Chase court après l’inspiration. Le but de l’histoire est de faire enterrer religieusement un truand non repenti dont on conserve le cadavre dans la glace.
Lombard a été remplacé par Tony Martine (Antony Ponzini). Le comédien n’est guère crédible dans le rôle.
Intrigue embrouillée et peu passionnante, rien à sauver de cet opus.
Anecdotes
Simon Oakland, au sein d’une même saison, revient dans un autre rôle. Le fait est assez rare pour être signalé, il jouait dans l’épisode 7 Mort d’un sénateur. Généralement, à moins d’interpréter le même personnage, une guest star ne figure qu’une fois par saison toutes séries confondues.
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Re: Série "200 dollars plus les frais"
06-12- L’embrouille (Deadlock in Parma) *
Histoire de Donald L. Gold et Lester Wm. Berke. Adaptation : Donald L. Gold, Lester Wm. Berke et Rudoph Borchert. Réalisation : Winrich Kolbe.
Résumé
Jim Rockford joue les touristes. Il est en train de pêcher quand une journaliste vient le déranger.
La critique
Cette histoire de site qui doit être classé protégé fait se terminer bien mal l’aventure de 200 dollars plus les frais. On comprend que les audiences étaient en baisse et que le couperet de l’annulation à mi-saison était inéluctable.
Encore une fois loin de Malibu, cette intrigue, à vouloir faire original, tombe dans l’ennui. L’épisode fut programmé le 10 janvier 1980. Un peu comme si la légèreté et l’insouciance des années 70 prenaient fin.
On retrouve dans la distribution Joseph Sirola (Pendez-les haut et court) et Jerry Hardin (Gorge profonde dans The X Files).
La série n’est jamais si réussie que lorsqu’elle mêle comédie, jolies filles, cascades et insouciance. Ici, c’est la suite directe de l’épisode précédent puisque on dit à Jim qu’il vient de Newark. Une histoire dramatique, sombre, qui ne convient pas du tout à James Garner.
On ressent l’absence de comédiennes comme Gretchen Corbett ou Lindsay Wagner qui enchantaient les premières saisons.
Ce final se prend terriblement au sérieux. D’une manière générale, à part l’épisode Mort d’un sénateur, la saison 6 est la moins bonne de la série. Il manque à peu près tous les ingrédients qui font apprécier le programme, et ce qui ne devait pas être le dernier épisode (L’annulation fut inattendue) ne fait pas exception. C’est bien décevant. De plus, pour ses adieux, il n’y a ni Rocky, ni Dennis Becker.
Anecdotes
Furieux de l’annulation de la série, James Garner entreprit une procédure qui dura dix ans contre Universal. Garner gagna mais la série ne revint pas avant 1994 sous forme de téléfilms (huit jusqu’en 1999) mais sans Noah Beery Jr, mort le 1er novembre 1994. L’édition de ces DVD ne semble pas prévue par l’éditeur Elephant Films. Gretchen Corbett fut de retour dans les trois derniers téléfims, entre 1996 et 1999 dans le rôle de Beth Davenport.
James Garner a pris sa retraite en 2006 et est mort le 19 juillet 2014.
En 2010, une tentative de remake de la série, avec Delmot Mulroney, échoua. Je n’ai même pas trouvé trace de diffusion américaine de l’unique épisode tourné, un pilote.
Histoire de Donald L. Gold et Lester Wm. Berke. Adaptation : Donald L. Gold, Lester Wm. Berke et Rudoph Borchert. Réalisation : Winrich Kolbe.
Résumé
Jim Rockford joue les touristes. Il est en train de pêcher quand une journaliste vient le déranger.
La critique
Cette histoire de site qui doit être classé protégé fait se terminer bien mal l’aventure de 200 dollars plus les frais. On comprend que les audiences étaient en baisse et que le couperet de l’annulation à mi-saison était inéluctable.
Encore une fois loin de Malibu, cette intrigue, à vouloir faire original, tombe dans l’ennui. L’épisode fut programmé le 10 janvier 1980. Un peu comme si la légèreté et l’insouciance des années 70 prenaient fin.
On retrouve dans la distribution Joseph Sirola (Pendez-les haut et court) et Jerry Hardin (Gorge profonde dans The X Files).
La série n’est jamais si réussie que lorsqu’elle mêle comédie, jolies filles, cascades et insouciance. Ici, c’est la suite directe de l’épisode précédent puisque on dit à Jim qu’il vient de Newark. Une histoire dramatique, sombre, qui ne convient pas du tout à James Garner.
On ressent l’absence de comédiennes comme Gretchen Corbett ou Lindsay Wagner qui enchantaient les premières saisons.
Ce final se prend terriblement au sérieux. D’une manière générale, à part l’épisode Mort d’un sénateur, la saison 6 est la moins bonne de la série. Il manque à peu près tous les ingrédients qui font apprécier le programme, et ce qui ne devait pas être le dernier épisode (L’annulation fut inattendue) ne fait pas exception. C’est bien décevant. De plus, pour ses adieux, il n’y a ni Rocky, ni Dennis Becker.
Anecdotes
Furieux de l’annulation de la série, James Garner entreprit une procédure qui dura dix ans contre Universal. Garner gagna mais la série ne revint pas avant 1994 sous forme de téléfilms (huit jusqu’en 1999) mais sans Noah Beery Jr, mort le 1er novembre 1994. L’édition de ces DVD ne semble pas prévue par l’éditeur Elephant Films. Gretchen Corbett fut de retour dans les trois derniers téléfims, entre 1996 et 1999 dans le rôle de Beth Davenport.
James Garner a pris sa retraite en 2006 et est mort le 19 juillet 2014.
En 2010, une tentative de remake de la série, avec Delmot Mulroney, échoua. Je n’ai même pas trouvé trace de diffusion américaine de l’unique épisode tourné, un pilote.
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