Série "200 dollars plus les frais"
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CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: Les SÉRIES TÉLÉ, FILMS, ACTEURS, ACTRICES & autres Artistes :: Les Séries Télé
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Re: Série "200 dollars plus les frais"
03-06- La ruée vers l’or noir (Coulter city wildcat) ****
Scénario : Don Carlos Dunaway. Réalisation : Russ Mayberry.
Résumé
Rocky a acheté une concession pétrolière. Deux malabars le passent à tabac et lui arrachent une signature cédant la propriété à un autre.
La critique
Le ton de la série a complètement changé, en témoigne la scène violente du début où le père du héros manque être tué par deux grosses brutes. Le tournage en extérieurs avec une photo soignée, les moyens financiers mis à disposition évidents, le bon scénario, en font une réussite totale. Le budget semble nettement supérieur à « Cannon » ou « L’homme de fer ». Cela a permis à la série de ne pas vieillir.
Gretchen Corbett continue de monopoliser la place de « jolie fille de l’épisode » avec son rôle récurrent et ne laisse pas beaucoup d’espace à la belle Patricia Stich en serveuse de restaurant, Phyllis qui ne fait que deux apparitions. Beth se révèle presque comme le troisième personnage de la série après Rockford père et fils, et bien devant le policier Dennis Becker, absent ici, et qui est souvent utilisé comme faire valoir.
John Anderson, qui a traversé toutes les séries de l’époque, est fort convaincant en excentrique pensant que le pétrole va créer la troisième guerre mondiale, voit des terroristes partout et a construit son abri anti-atomique.
L’humour tant présent dans les premières saisons est remplacé par un suspense haletant et reste en arrière plan par petites touches. La totalité de l’histoire se situe loin de Santa Monica. Le générique ne nous indique pas où tout cela a été filmé.
« The Rockford files » a trouvé une voie médiane entre film noir et série légère des années 70 genre productions Spelling (« Drôles de dames »). On peut comprendre qu’ainsi elle ait duré six saisons, ce qui n’était pas évident en regardant la première.
J’ai passé un excellent moment. Bonne intrigue, aucun ennui. Seule la musique (harmonica) est trop envahissante et pas toujours utilisée à bon escient, par exemple pour les scènes d’action et de danger.
Les infos supplémentaires
Première des trois apparitions de Jerry Hardin (1929-) dans la série. Il fut l’indicateur Gorge Profonde dans « The X Files ». Il est ici le sympathique géologue Walter Link.
L’intrigue se passe en novembre 1976 et on le note au coût de la vie : Jim estime que son père dépense une fortune en misant 10 dollars à une loterie, et le Rocky se plaint du prix de la location d’une voiture à la journée, 23 dollars.
Scénario : Don Carlos Dunaway. Réalisation : Russ Mayberry.
Résumé
Rocky a acheté une concession pétrolière. Deux malabars le passent à tabac et lui arrachent une signature cédant la propriété à un autre.
La critique
Le ton de la série a complètement changé, en témoigne la scène violente du début où le père du héros manque être tué par deux grosses brutes. Le tournage en extérieurs avec une photo soignée, les moyens financiers mis à disposition évidents, le bon scénario, en font une réussite totale. Le budget semble nettement supérieur à « Cannon » ou « L’homme de fer ». Cela a permis à la série de ne pas vieillir.
Gretchen Corbett continue de monopoliser la place de « jolie fille de l’épisode » avec son rôle récurrent et ne laisse pas beaucoup d’espace à la belle Patricia Stich en serveuse de restaurant, Phyllis qui ne fait que deux apparitions. Beth se révèle presque comme le troisième personnage de la série après Rockford père et fils, et bien devant le policier Dennis Becker, absent ici, et qui est souvent utilisé comme faire valoir.
John Anderson, qui a traversé toutes les séries de l’époque, est fort convaincant en excentrique pensant que le pétrole va créer la troisième guerre mondiale, voit des terroristes partout et a construit son abri anti-atomique.
L’humour tant présent dans les premières saisons est remplacé par un suspense haletant et reste en arrière plan par petites touches. La totalité de l’histoire se situe loin de Santa Monica. Le générique ne nous indique pas où tout cela a été filmé.
« The Rockford files » a trouvé une voie médiane entre film noir et série légère des années 70 genre productions Spelling (« Drôles de dames »). On peut comprendre qu’ainsi elle ait duré six saisons, ce qui n’était pas évident en regardant la première.
J’ai passé un excellent moment. Bonne intrigue, aucun ennui. Seule la musique (harmonica) est trop envahissante et pas toujours utilisée à bon escient, par exemple pour les scènes d’action et de danger.
Les infos supplémentaires
Première des trois apparitions de Jerry Hardin (1929-) dans la série. Il fut l’indicateur Gorge Profonde dans « The X Files ». Il est ici le sympathique géologue Walter Link.
L’intrigue se passe en novembre 1976 et on le note au coût de la vie : Jim estime que son père dépense une fortune en misant 10 dollars à une loterie, et le Rocky se plaint du prix de la location d’une voiture à la journée, 23 dollars.
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
03-07- Faux témoignage (So help me God) **
Scénario : Juanita Bartlett. Réalisation : Jeannot Szwarc.
Résumé
Jim est convoqué comme témoin devant le grand jury dans l’affaire engagée contre un certain Frank Servino. Le voilà mis en accusation alors qu’il nie connaître le disparu. Et il se retrouve en prison !
La critique
On se croirait dans « Perry Mason ». Le premier quart d’heure se passe dans un tribunal. Ancien prisonnier amnistié, Jim sert de bouc émissaire, risquant une lourde peine. On comprend à certains gestes que Beth est toujours amoureuse de Jim.
L’enquête ne commence qu’à la 18e minute. Dès lors, l’action trépidante ne devrait plus s’interrompre. On se serait passé du calamiteux Angel martin. Malheureusement, les investigations ne durent guère et l’on retrouve tribunal et prison. Cela casse le rythme. L’opus devient très bavard. Beth prend le relais de l’extérieur pour sortir notre héros de cette galère.
Enfermé dans un pénitencier, Jim doit sauver sa peau, menacée par des sbires du syndicat qui l’envoient aux portes de la mort avec une fourchette plantée près du cœur. Sauvé au terme d’une opération de plusieurs heures, Beth et Dennis Becker nous racontent toute l’histoire en quelques minutes. La fin est bâclée. Un panneau nous annonce « L’abus du Grand Jury Fédéral décrit dans ce film est toujours reconnu comme un acte conforme à la loi ». Un épisode militant donc, mais un peu ennuyeux.
Les infos supplémentaires
Jeannot Szwarc (1939-) a réalisé « Supergirl », « Les dents de la mer 2 », « Quelque part dans le temps ».
Beth Davenport de plaint que Jim ne lui paie jamais ses honoraires.
Scénario : Juanita Bartlett. Réalisation : Jeannot Szwarc.
Résumé
Jim est convoqué comme témoin devant le grand jury dans l’affaire engagée contre un certain Frank Servino. Le voilà mis en accusation alors qu’il nie connaître le disparu. Et il se retrouve en prison !
La critique
On se croirait dans « Perry Mason ». Le premier quart d’heure se passe dans un tribunal. Ancien prisonnier amnistié, Jim sert de bouc émissaire, risquant une lourde peine. On comprend à certains gestes que Beth est toujours amoureuse de Jim.
L’enquête ne commence qu’à la 18e minute. Dès lors, l’action trépidante ne devrait plus s’interrompre. On se serait passé du calamiteux Angel martin. Malheureusement, les investigations ne durent guère et l’on retrouve tribunal et prison. Cela casse le rythme. L’opus devient très bavard. Beth prend le relais de l’extérieur pour sortir notre héros de cette galère.
Enfermé dans un pénitencier, Jim doit sauver sa peau, menacée par des sbires du syndicat qui l’envoient aux portes de la mort avec une fourchette plantée près du cœur. Sauvé au terme d’une opération de plusieurs heures, Beth et Dennis Becker nous racontent toute l’histoire en quelques minutes. La fin est bâclée. Un panneau nous annonce « L’abus du Grand Jury Fédéral décrit dans ce film est toujours reconnu comme un acte conforme à la loi ». Un épisode militant donc, mais un peu ennuyeux.
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Jeannot Szwarc (1939-) a réalisé « Supergirl », « Les dents de la mer 2 », « Quelque part dans le temps ».
Beth Davenport de plaint que Jim ne lui paie jamais ses honoraires.
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
03-08- La bande des « Rattlers » (Rattlers’ class of 63) **
Scénario : David Chase. Réalisation : Meta Rosenberg.
Résumé
Angel se marie avec la belle Regine, dont les frères sont un gang arménien, les Boyajian, qui viennent d’ailleurs perturber la cérémonie. L’un des frères de Regine a été assassiné.
La critique
Deux beautés dans l’épisode, Gretchen Corbett et Elayne Heilveil, cette dernière bénéficiant de suffisamment de scènes pour exister. Malheureusement, le personnage d’Angel sévit encore et son interprète Stuart Margolin n’a rien perdu de son cabotinage. Il s’efforce de gâcher l’épisode.
On se demande pourquoi la production et les scénaristes ont persisté avec ce pitre d’Angel. Car cet épisode hésite entre farce et drame à cause de lui. Stuart Margolin n’a tourné que 40 épisodes, c’est déjà trop comparé aux 122 existants.
Il est parfaitement incroyable qu’Angel ait pu épouser Regine, plus le genre à être une conquête de Jim que du pitre.
Elyane Heilveil permet de rehausser la qualité de l’épisode, grâce à l’authenticité dramatique de son personnage. Dans les scènes qui l’opposent à son « mari », l’actrice se situe à des lieues de Margolin. Elle lui donne presque du talent.
L’intrigue est assez confuse. Partant d’une situation très improbable, on ne pouvait attendre un chef d’œuvre.
Jim, ce qui n’est pas le cas des autres « privés » comme Mike Hammer ou Joe Mannix, continue d’une enquête à l’autre à prendre de fausses identités pour obtenir des informations. Le bagou de James Garner rend cela crédible. Il doit confondre ici un présentateur télé (également vendeur de voitures !) qui se révèle l’assassin et le chef de gang.
La fin en queue de poisson nous prend par surprise. Le générique survient alors que quelques éléments scénaristiques sont restés en suspens. Dommage.
Les infos supplémentaires
Retour de la fort belle Elayne Heilveil après l’épisode de la saison 2 « La réincarnation d’Angie ». C’est malheureusement sa dernière apparition dans la série.
Scénario : David Chase. Réalisation : Meta Rosenberg.
Résumé
Angel se marie avec la belle Regine, dont les frères sont un gang arménien, les Boyajian, qui viennent d’ailleurs perturber la cérémonie. L’un des frères de Regine a été assassiné.
La critique
Deux beautés dans l’épisode, Gretchen Corbett et Elayne Heilveil, cette dernière bénéficiant de suffisamment de scènes pour exister. Malheureusement, le personnage d’Angel sévit encore et son interprète Stuart Margolin n’a rien perdu de son cabotinage. Il s’efforce de gâcher l’épisode.
On se demande pourquoi la production et les scénaristes ont persisté avec ce pitre d’Angel. Car cet épisode hésite entre farce et drame à cause de lui. Stuart Margolin n’a tourné que 40 épisodes, c’est déjà trop comparé aux 122 existants.
Il est parfaitement incroyable qu’Angel ait pu épouser Regine, plus le genre à être une conquête de Jim que du pitre.
Elyane Heilveil permet de rehausser la qualité de l’épisode, grâce à l’authenticité dramatique de son personnage. Dans les scènes qui l’opposent à son « mari », l’actrice se situe à des lieues de Margolin. Elle lui donne presque du talent.
L’intrigue est assez confuse. Partant d’une situation très improbable, on ne pouvait attendre un chef d’œuvre.
Jim, ce qui n’est pas le cas des autres « privés » comme Mike Hammer ou Joe Mannix, continue d’une enquête à l’autre à prendre de fausses identités pour obtenir des informations. Le bagou de James Garner rend cela crédible. Il doit confondre ici un présentateur télé (également vendeur de voitures !) qui se révèle l’assassin et le chef de gang.
La fin en queue de poisson nous prend par surprise. Le générique survient alors que quelques éléments scénaristiques sont restés en suspens. Dommage.
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Retour de la fort belle Elayne Heilveil après l’épisode de la saison 2 « La réincarnation d’Angie ». C’est malheureusement sa dernière apparition dans la série.
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
03-09- Le retour au 38e parallèle (Return to the 38th parallel) ***
Scénario : Walter Dallenbach. Réalisation : Bruce Kessler.
Résumé
Jim retrouve un ancien de la guerre de Corée, Al Brennan. Il se fait passer pour son associé et accepte une enquête consistant à retrouver Linda, sœur de Marcy Brownell. Jim est obligé de s’occuper de l’affaire.
La critique
Angel est avantageusement remplacé ici par Al Brennan, incarné par Ned Beatty (Otis dans les « Superman » de 78 et 80) avec plus de subtilité que Stuart Margolin. Il apporte une touche de fantaisie bienvenue. Ned Beatty ne cabotine jamais tout en abordant le même registre.
Veronica Hamel de « Capitaine Furillo » joue aussi fort juste en garce. Ce double bonus dans la distribution laisse augurer un bon épisode.
A la première enquête se mêle une histoire de vase chinois volé au musée de New York. On comprend vite que cette partie de l’intrigue est prédominante.
Le méchant, Stabila, est incarné par un incontournable des années 70, Paul Stevens. Mais un twist en milieu d’épisode remet toutes les certitudes du spectateur en cause, alors que l’histoire semblait limpide. Brennan a une face obscure que son copain de guerre va découvrir.
Comme Banacek, notre héros se voit offrir 10% du prix du vase volé par l’assureur (petit hommage clin d’œil à la série avec George Peppard ?)
Le mélange action/intrigue est assez réussi. Les rebondissements sont nombreux sans entamer la crédibilité et la cohérence de l’ensemble. Un zeste d’humour est distillé dans l’épisode.
Un petit regret, on ne voit pas assez Veronica Hamel après un début prometteur. Entre bateaux et trains, la mise en scène en offre pour son argent au téléspectateur.
Un regret, il faut imaginer la fin. On doit se contenter d’un Stabila assommé dans le train, mais au lieu de voir son arrestation, Jim et son «associé » pour l’occasion Brennan partent à une improbable recherche de vase. Cette fin déroutante coûte la quatrième étoile à l’opus.
Les infos supplémentaires
2e apparition de Veronica Hamel après « Mauvaise affaire » (saison 2).
Nouvelle allusion à la guerre de Corée faite par Jim.
Scénario : Walter Dallenbach. Réalisation : Bruce Kessler.
Résumé
Jim retrouve un ancien de la guerre de Corée, Al Brennan. Il se fait passer pour son associé et accepte une enquête consistant à retrouver Linda, sœur de Marcy Brownell. Jim est obligé de s’occuper de l’affaire.
La critique
Angel est avantageusement remplacé ici par Al Brennan, incarné par Ned Beatty (Otis dans les « Superman » de 78 et 80) avec plus de subtilité que Stuart Margolin. Il apporte une touche de fantaisie bienvenue. Ned Beatty ne cabotine jamais tout en abordant le même registre.
Veronica Hamel de « Capitaine Furillo » joue aussi fort juste en garce. Ce double bonus dans la distribution laisse augurer un bon épisode.
A la première enquête se mêle une histoire de vase chinois volé au musée de New York. On comprend vite que cette partie de l’intrigue est prédominante.
Le méchant, Stabila, est incarné par un incontournable des années 70, Paul Stevens. Mais un twist en milieu d’épisode remet toutes les certitudes du spectateur en cause, alors que l’histoire semblait limpide. Brennan a une face obscure que son copain de guerre va découvrir.
Comme Banacek, notre héros se voit offrir 10% du prix du vase volé par l’assureur (petit hommage clin d’œil à la série avec George Peppard ?)
Le mélange action/intrigue est assez réussi. Les rebondissements sont nombreux sans entamer la crédibilité et la cohérence de l’ensemble. Un zeste d’humour est distillé dans l’épisode.
Un petit regret, on ne voit pas assez Veronica Hamel après un début prometteur. Entre bateaux et trains, la mise en scène en offre pour son argent au téléspectateur.
Un regret, il faut imaginer la fin. On doit se contenter d’un Stabila assommé dans le train, mais au lieu de voir son arrestation, Jim et son «associé » pour l’occasion Brennan partent à une improbable recherche de vase. Cette fin déroutante coûte la quatrième étoile à l’opus.
Les infos supplémentaires
2e apparition de Veronica Hamel après « Mauvaise affaire » (saison 2).
Nouvelle allusion à la guerre de Corée faite par Jim.
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
03-10- Travail à la pièce (Piece work) **
Scénario : Juanita Bartlett. Réalisation : Lawrence Doheny.
Résumé
Jim manque se tuer dans une piscine, à un endroit où un accident a déjà eu lieu, celui d’un certain Tom Barney. Il s’agit en fait d’une feinte pour savoir ce qui est arrivé.
La critique
Un complot qui débute dans une piscine, voilà qui est original. Jim ici travaille pour un assureur, celui du malheureux Tom qui s’est retrouvé en fauteuil roulant. L’accident dissimule quelque chose qui a été fomenté par une bande de gangsters.
Juanita Bartlett a conçu un scénario qui au début désoriente le téléspectateur. On ne sait vraiment pas où elle veut en venir. Les décors sont moins beaux que d’habitude, plutôt banals (une piscine, un endroit où Dennis Becker fait du sport, un hangar, beaucoup de plans nocturnes). On finit par comprendre que la trame est un trafic d’armes. On peut noter que nos bandits ne sont guère discrets lorsqu’ils testent les armes, des fusils mitrailleurs, supposant sans doute que tout le voisinage est sourd.
Pas d’acteurs notables dans le rôle des gangsters, et ceux employés dans le casting sont assez fades. Jim donne l’affaire de contrebande d’armes au sergent Dennis Becker pour lui faire obtenir le grade de lieutenant.
Le lieutenant Chapman sévit à nouveau en ennemi de Jim, mais aussi de Becker. En effet, le piège n’a pas marché, les bandits ayant déménagé tout leur matériel. Jim se retrouve en prison !
C’est un scénario à tiroirs. L’abus de scènes de nuit rend la mise en scène plate. Murray Rossner (Michael Lerner) qui travaille pour le FBI comme indicateur est le rival de Jim sur l’affaire. Cela nous vaut une belle poursuite en voiture entre les deux hommes.
L’intrigue s’étire en longueur dans le dernier quart, après la disgrâce de Becker et lorsqu’il mène l’enquête avec Jim Rockford pour se réhabiliter auprès de l’irascible lieutenant Chapman. La fin est téléphonée. Quant à l’explication de l’accident de Tom Barney, elle se révèle ne rien à voir avec le trafic d’armes.
Les infos supplémentaires
Unique apparition dans la série de la beauté de l’épisode, Deborah Landes qui incarne Lillian Rossner, l’épouse d’un indicateur, Murray.
Allusion à l’affaire du Watergate lorsque Jim reproche aux agents du FBI de placer des micros sans autorisation.
Scénario : Juanita Bartlett. Réalisation : Lawrence Doheny.
Résumé
Jim manque se tuer dans une piscine, à un endroit où un accident a déjà eu lieu, celui d’un certain Tom Barney. Il s’agit en fait d’une feinte pour savoir ce qui est arrivé.
La critique
Un complot qui débute dans une piscine, voilà qui est original. Jim ici travaille pour un assureur, celui du malheureux Tom qui s’est retrouvé en fauteuil roulant. L’accident dissimule quelque chose qui a été fomenté par une bande de gangsters.
Juanita Bartlett a conçu un scénario qui au début désoriente le téléspectateur. On ne sait vraiment pas où elle veut en venir. Les décors sont moins beaux que d’habitude, plutôt banals (une piscine, un endroit où Dennis Becker fait du sport, un hangar, beaucoup de plans nocturnes). On finit par comprendre que la trame est un trafic d’armes. On peut noter que nos bandits ne sont guère discrets lorsqu’ils testent les armes, des fusils mitrailleurs, supposant sans doute que tout le voisinage est sourd.
Pas d’acteurs notables dans le rôle des gangsters, et ceux employés dans le casting sont assez fades. Jim donne l’affaire de contrebande d’armes au sergent Dennis Becker pour lui faire obtenir le grade de lieutenant.
Le lieutenant Chapman sévit à nouveau en ennemi de Jim, mais aussi de Becker. En effet, le piège n’a pas marché, les bandits ayant déménagé tout leur matériel. Jim se retrouve en prison !
C’est un scénario à tiroirs. L’abus de scènes de nuit rend la mise en scène plate. Murray Rossner (Michael Lerner) qui travaille pour le FBI comme indicateur est le rival de Jim sur l’affaire. Cela nous vaut une belle poursuite en voiture entre les deux hommes.
L’intrigue s’étire en longueur dans le dernier quart, après la disgrâce de Becker et lorsqu’il mène l’enquête avec Jim Rockford pour se réhabiliter auprès de l’irascible lieutenant Chapman. La fin est téléphonée. Quant à l’explication de l’accident de Tom Barney, elle se révèle ne rien à voir avec le trafic d’armes.
Les infos supplémentaires
Unique apparition dans la série de la beauté de l’épisode, Deborah Landes qui incarne Lillian Rossner, l’épouse d’un indicateur, Murray.
Allusion à l’affaire du Watergate lorsque Jim reproche aux agents du FBI de placer des micros sans autorisation.
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
03-11- Le casse-pieds (The trouble with Warren) ****
Scénario : Juanita Bartlett. Réalisation : Christian I. Nyby II
Résumé
Warren Weeks, soupçonné de meurtre, demande à Jim de la protéger, sans lui dire que ses poursuivants sont des policiers. Jim les met KO, ce qui peut lui coûter sa licence de détective et lui vaut une nuit au poste. Warren est le cousin de Beth qui prend son parti.
La critique
A des lieux de son personnage démoniaque dans « Alias », Ron Rifkin est ici Warren, un looser, qui cherche de l’aide auprès de Jim Rockford. Mais étant le cousin de Beth, le privé se sent obligé d’intervenir. Pour la première fois depuis le pilote, notre héros envisage de changer d’avocat, ce qui, avouons-le, serait infiniment regrettable. On voit davantage que de coutume Gretchen Corbett, puisqu’elle est présente sans arrêt à l’image comme cousine du suspect. La belle de l’épisode, Anne Randall, qui incarne Catherine, veuve de la victime que Warren est supposé avoir tuée, en fait les frais. Si elle s’était limitée au rôle d’avocate, Beth aurait dû lui laisser plus de scènes.
Rifkin, plutôt falot ici, est loin de la composition qu’il fera dans « Alias ». La valeur attend le nombre des années.
Le scénario en béton permet de ne pas s’ennuyer une seconde. On assiste à la 23e minute à la traditionnelle poursuite en voiture, mais elle est prolongée ici par une scène de mariage où se cachent avec brio les fuyards Jim et Warren, pareils au couple de « Jeune et Innocent » d’Hitchcock dans des situations à peu près similaires. Jim n’arrête pas de fuir en changeant de véhicule (quatre voitures en quelques minutes !)
Tout le monde se moque de l’intrigue, le Mc Guffin, une histoire compliquée de contrat avec la Bolivie. C’est l’action qui prime et l’on est emporté comme dans « La mort aux trousses » sans avoir le temps de respirer. Le titre original évoque le maître du suspense (« The trouble with Harry ») et tout l’épisode est un hommage au maître.
Finalement convaincu de l’innocence du cousin de Beth dans deux crimes consécutifs, Jim se démène avec brio. Il fait plusieurs séjours en prison dans une seule aventure trépidante. « The Rockford files » offre là ce qu’elle a de meilleur et c’est l’un des meilleurs opus depuis le début de la série.
Les infos supplémentaires
Ron Rifkin (Arvin Sloane dans « Alias ») revient ici après un rôle dans me dernier épisode de la saison 1, « La prime ».
Le lieutenant Chapman avoue qu’avant d’être muté à Santa Monica, il détestait déjà Jim et est ravi de lui faire perdre sa licence.
Il se confirme au fil des épisodes que Beth Davenport/Gretchen Corbett sert de substitut à des invitées vedettes féminines potentielles.
Anne Randall (1944-) a joué au cinéma dans « Mondwest » et à la télévision dans « Cannon », « Les rues de San Francisco », « La nouvelle équipe », « Un shérif à New York », le soap opéra « Des jours et des vies », « Sam Cade », « Le magicien » avec Bill Bixby, « Switch ». Elle a arrêté sa carrière à la fin des années 70.
Scénario : Juanita Bartlett. Réalisation : Christian I. Nyby II
Résumé
Warren Weeks, soupçonné de meurtre, demande à Jim de la protéger, sans lui dire que ses poursuivants sont des policiers. Jim les met KO, ce qui peut lui coûter sa licence de détective et lui vaut une nuit au poste. Warren est le cousin de Beth qui prend son parti.
La critique
A des lieux de son personnage démoniaque dans « Alias », Ron Rifkin est ici Warren, un looser, qui cherche de l’aide auprès de Jim Rockford. Mais étant le cousin de Beth, le privé se sent obligé d’intervenir. Pour la première fois depuis le pilote, notre héros envisage de changer d’avocat, ce qui, avouons-le, serait infiniment regrettable. On voit davantage que de coutume Gretchen Corbett, puisqu’elle est présente sans arrêt à l’image comme cousine du suspect. La belle de l’épisode, Anne Randall, qui incarne Catherine, veuve de la victime que Warren est supposé avoir tuée, en fait les frais. Si elle s’était limitée au rôle d’avocate, Beth aurait dû lui laisser plus de scènes.
Rifkin, plutôt falot ici, est loin de la composition qu’il fera dans « Alias ». La valeur attend le nombre des années.
Le scénario en béton permet de ne pas s’ennuyer une seconde. On assiste à la 23e minute à la traditionnelle poursuite en voiture, mais elle est prolongée ici par une scène de mariage où se cachent avec brio les fuyards Jim et Warren, pareils au couple de « Jeune et Innocent » d’Hitchcock dans des situations à peu près similaires. Jim n’arrête pas de fuir en changeant de véhicule (quatre voitures en quelques minutes !)
Tout le monde se moque de l’intrigue, le Mc Guffin, une histoire compliquée de contrat avec la Bolivie. C’est l’action qui prime et l’on est emporté comme dans « La mort aux trousses » sans avoir le temps de respirer. Le titre original évoque le maître du suspense (« The trouble with Harry ») et tout l’épisode est un hommage au maître.
Finalement convaincu de l’innocence du cousin de Beth dans deux crimes consécutifs, Jim se démène avec brio. Il fait plusieurs séjours en prison dans une seule aventure trépidante. « The Rockford files » offre là ce qu’elle a de meilleur et c’est l’un des meilleurs opus depuis le début de la série.
Les infos supplémentaires
Ron Rifkin (Arvin Sloane dans « Alias ») revient ici après un rôle dans me dernier épisode de la saison 1, « La prime ».
Le lieutenant Chapman avoue qu’avant d’être muté à Santa Monica, il détestait déjà Jim et est ravi de lui faire perdre sa licence.
Il se confirme au fil des épisodes que Beth Davenport/Gretchen Corbett sert de substitut à des invitées vedettes féminines potentielles.
Anne Randall (1944-) a joué au cinéma dans « Mondwest » et à la télévision dans « Cannon », « Les rues de San Francisco », « La nouvelle équipe », « Un shérif à New York », le soap opéra « Des jours et des vies », « Sam Cade », « Le magicien » avec Bill Bixby, « Switch ». Elle a arrêté sa carrière à la fin des années 70.
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
03-12- Un dans chaque port (There’s one in every port) *
Scénario : Stephen J. Cannell. Réalisation : Meta Rosenberg.
Résumé
Un vieil ami de Jim, Edward J. Marks, tente d’apitoyer le privé en lui faisant croire qu’il a besoin d’une greffe de rein et n’ayant pas la sécurité sociale, il lui faut 70 000 dollars. En réalité, il s’agit d’une escroquerie faite de concert avec sa fille Christina, montée à l’insu de Jim.
La critique
Il s’agit d’une histoire d’escroquerie minable, dans laquelle trouve toute sa place le personnage d’Angel Martin. J’avoue qu’en dehors de la plastique de la belle Joan Van Ark, il est difficile de trouver un intérêt à cet épisode. Ce n’est sans doute pas un hasard si Gretchen Corbett alias Beth est absente de l’épisode, pour laisser sa place à Miss Van Ark.
Après le meilleur (« Le casse-pieds »), voici le pire. On se doute que Stuart Margolin est tout à fait à son aise dans cette intrigue. Mais le téléspectateur s’ennuie ferme.
Le but de Marks est de vendre un navire, le « Golden Star », sous pavillon libérien héritage d’une fille qui ne s’intéresse pas à l’argent et dont Christina usurpe l’identité.
Les comédiens font ce qu’ils peuvent, mais la vanité du script les prive de toute chance de sauver l’entreprise du naufrage. Jim Rockford apparaît comme un naïf berné par un ami. Le téléspectateur se lasse vite de cette intrigue où l’on parle de millions de dollars à chaque dialogue.
On échappe cependant au côté comédie saugrenue. L’ennui s’installe. Comble de malchance, on voit peu Joan Van Ark, fort présente au début et qui joue les arlésiennes ensuite. Les scènes d’action semblent là pour meubler les creux (véritables trous de gruyère) du scénario. On évite aussi et c’est tant mieux les gangsters d’opérette risibles, même si personne ne brille dans la distribution.
A l’impossible nul n’est tenu, et il était difficile de faire une réussite à partir d’un script minimaliste. Chacun pense son temps à duper l’autre dans cette enquête. Cela devient très vite lassant.
Les infos supplémentaires
Troisième apparition de Joan Van Ark après « Cherchez vous trouverez » (saison 1) et « Résurrection inattendue » (saison 2).
Scénario : Stephen J. Cannell. Réalisation : Meta Rosenberg.
Résumé
Un vieil ami de Jim, Edward J. Marks, tente d’apitoyer le privé en lui faisant croire qu’il a besoin d’une greffe de rein et n’ayant pas la sécurité sociale, il lui faut 70 000 dollars. En réalité, il s’agit d’une escroquerie faite de concert avec sa fille Christina, montée à l’insu de Jim.
La critique
Il s’agit d’une histoire d’escroquerie minable, dans laquelle trouve toute sa place le personnage d’Angel Martin. J’avoue qu’en dehors de la plastique de la belle Joan Van Ark, il est difficile de trouver un intérêt à cet épisode. Ce n’est sans doute pas un hasard si Gretchen Corbett alias Beth est absente de l’épisode, pour laisser sa place à Miss Van Ark.
Après le meilleur (« Le casse-pieds »), voici le pire. On se doute que Stuart Margolin est tout à fait à son aise dans cette intrigue. Mais le téléspectateur s’ennuie ferme.
Le but de Marks est de vendre un navire, le « Golden Star », sous pavillon libérien héritage d’une fille qui ne s’intéresse pas à l’argent et dont Christina usurpe l’identité.
Les comédiens font ce qu’ils peuvent, mais la vanité du script les prive de toute chance de sauver l’entreprise du naufrage. Jim Rockford apparaît comme un naïf berné par un ami. Le téléspectateur se lasse vite de cette intrigue où l’on parle de millions de dollars à chaque dialogue.
On échappe cependant au côté comédie saugrenue. L’ennui s’installe. Comble de malchance, on voit peu Joan Van Ark, fort présente au début et qui joue les arlésiennes ensuite. Les scènes d’action semblent là pour meubler les creux (véritables trous de gruyère) du scénario. On évite aussi et c’est tant mieux les gangsters d’opérette risibles, même si personne ne brille dans la distribution.
A l’impossible nul n’est tenu, et il était difficile de faire une réussite à partir d’un script minimaliste. Chacun pense son temps à duper l’autre dans cette enquête. Cela devient très vite lassant.
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Troisième apparition de Joan Van Ark après « Cherchez vous trouverez » (saison 1) et « Résurrection inattendue » (saison 2).
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
03-13- Machination (Sticks and stones may break your bones, but Waterbury will bury you) **
Scénario : David Chase. Réalisation : Jerry London.
Résumé
De retour d’une pêche avec son père, Jim surprend un détective privé près de sa caravane, Billy Merrihew. Il vient de perdre sa licence tout comme un autre collègue, Vern St Cloud.
La critique
C’est la première fois que je vois le comédien Simon Oakland, excellent, si mal distribué, dans un personnage absolument pas crédible une seconde, le détective Vern St Cloud. Cleavon Little en Billy est vite insupportable, cabotinant à outrance.
Quelqu’un cherche à faire perdre leurs licences de détective à plusieurs collègues de Jim, aussi mène-t-il l’enquête. On est frustrés par l’absence de toute présence féminine si ce n’est des seconds rôles sans importance limités à quelques rares apparitions.
Les rituelles poursuites en voiture sont elles bien présentes, heureusement.
Jim découvre qu’un troisième privé, Marvin Potemkin, perd sa licence. Il comprend qu’il est confronté à une véritable conspiration. L’épisode hésite entre sérieux et comédie. Un certain mystère est distillé dans l’intrigue avec ces trois détectives privés de licence, si j’ose dire. David Chase a conçu un scénario qui nous intrigue.
Au milieu de l’opus, le suspense devient intéressant avec un James Garner en forme. On retrouve un peu l’ambiance « film noir » avec la mort brutale de Marvin.
Derrière cette affaire se trouverait l’agence de détectives Waterbury qui veut réduire la concurrence. Le motif de toute l’enquête parait assez tiré par les cheveux. Il y a du travail pour tout le monde, imaginer qu’une agence veuille monopoliser l’activité de détective privé en tuant relève de l’improbable. A vouloir faire trop original et être inventif, le scénariste David Chase provoque le ratage de l’épisode. La mise en scène garde une certaine tenue et l’on évite les pitreries des mésaventures d’Angel Martin. Pour cela, l’opus mérite de ne pas récolter la note minimale. L’ennui cependant est perceptible vers la fin.
Les infos supplémentaires
Simon Oakland (1915-1983) reviendra deux fois dans le rôle de Vern St Cloud, puis dans un quatrième épisode où il incarne un autre personnage.
Scénario : David Chase. Réalisation : Jerry London.
Résumé
De retour d’une pêche avec son père, Jim surprend un détective privé près de sa caravane, Billy Merrihew. Il vient de perdre sa licence tout comme un autre collègue, Vern St Cloud.
La critique
C’est la première fois que je vois le comédien Simon Oakland, excellent, si mal distribué, dans un personnage absolument pas crédible une seconde, le détective Vern St Cloud. Cleavon Little en Billy est vite insupportable, cabotinant à outrance.
Quelqu’un cherche à faire perdre leurs licences de détective à plusieurs collègues de Jim, aussi mène-t-il l’enquête. On est frustrés par l’absence de toute présence féminine si ce n’est des seconds rôles sans importance limités à quelques rares apparitions.
Les rituelles poursuites en voiture sont elles bien présentes, heureusement.
Jim découvre qu’un troisième privé, Marvin Potemkin, perd sa licence. Il comprend qu’il est confronté à une véritable conspiration. L’épisode hésite entre sérieux et comédie. Un certain mystère est distillé dans l’intrigue avec ces trois détectives privés de licence, si j’ose dire. David Chase a conçu un scénario qui nous intrigue.
Au milieu de l’opus, le suspense devient intéressant avec un James Garner en forme. On retrouve un peu l’ambiance « film noir » avec la mort brutale de Marvin.
Derrière cette affaire se trouverait l’agence de détectives Waterbury qui veut réduire la concurrence. Le motif de toute l’enquête parait assez tiré par les cheveux. Il y a du travail pour tout le monde, imaginer qu’une agence veuille monopoliser l’activité de détective privé en tuant relève de l’improbable. A vouloir faire trop original et être inventif, le scénariste David Chase provoque le ratage de l’épisode. La mise en scène garde une certaine tenue et l’on évite les pitreries des mésaventures d’Angel Martin. Pour cela, l’opus mérite de ne pas récolter la note minimale. L’ennui cependant est perceptible vers la fin.
Les infos supplémentaires
Simon Oakland (1915-1983) reviendra deux fois dans le rôle de Vern St Cloud, puis dans un quatrième épisode où il incarne un autre personnage.
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
03-14/03-15- Le seigneur des abeilles, première et deuxième parties (The trees, the bees and T.T. Flowers, part 1 and 2) *
Scénario : Gordon Dawson. Réalisation : Jerry London.
Cet épisode est constitué de deux parties de 47 minutes.
Résumé
Les enfants de Thomas Tyler dit « T.T. Flowers », un ami de Rocky, apiculteur, le font interner pour démence. Jim met à jour une organisation qui vise à aider des enfants à dépouiller leurs parents et à profiter de l’aubaine pour des spéculations immobilières.
La critique
Cette intrigue ne méritait pas deux épisodes. On se rend compte d’ailleurs que les épisodes doubles sont rarement réussis dans la série (Rappelons- nous « Les routiers »). Un autre nous attend dans cette saison, « Une femme qui en savait trop ».
La première partie nous fait sombrer dans l’ennui en raison de scènes répétitives, voulant approfondir des thèmes que le téléspectateur a compris depuis longtemps. Le sort de l’ami de Rocky est certes peu enviable. L’intrigue nous présente des méchants caricaturaux, comme le gendre de T.T. Flowers, psychiatres, directeurs de cliniques et avocats véreux.
La présentation est faite sous forme d’un long flash-back. Cela désoriente le téléspectateur. Le script est rempli de bons sentiments et de manichéisme. La distribution ne vient en rien aider l’opus, acteurs invités vedettes peu connus, pas charismatiques et sans relief.
L’arrivée de Beth est un souffle d’air frais en fin de première partie, mais elle est trop brève. L’évasion de T.T. par Rockford père et fils met un peu de piment à l’intrigue, mais le rythme reste trop lent. Dans la clinique de tous les dangers, on joue à cache-cache comme Geneviève Bujold et ses poursuivants au Jefferson Institute dans « Coma », le suspense en moins.
Le réalisateur prend le parti pris de faire durer des scènes pour offrir un double épisode. L’effet est bien entendu catastrophique et le téléspectateur a une forte envie de zapper.
La deuxième partie commence par un long résumé de ce que nous avons vu. Si l’on amputait cela, le métrage ne serait plus celui d’un double épisode, tout au plus d’un 65 à 70 minutes au lieu de 47.
L’oraison funèbre par Rocky de son ami revient sans cesse en fil rouge depuis le début de la première partie. Quant à Gretchen Corbett, dont les apparitions sont courtes et rares, elle est lumineuse. Le siège de la maison de T.T. par les forces de police s’éternise. Le gendre du vieux, Sherman Royle, et le promoteur immobilier Muellard, deux infâmes crapules, sont des personnages mal écrits, outranciers. Les comédiens qui les incarnent font ce qu’ils peuvent, c’est perdu d’avance.
Le revirement de la fille de T.T. Cathy (Karen Machon, guère convaincante) arrive un peu comme un cheveu sur la soupe. Il a le mérite de mettre fin à l’interminable séquence de l’assaut. Le suicide mélodramatique de la fille est censé donner quelque émotion à l’édifice.
Le problème est que « Le seigneur des abeilles » aurait certainement constitué un bon épisode de 47 minutes, mais rallongé de cette manière, il est indigeste.
Jim garde une dimension humaine loin du super héros, et face à deux gorilles à la solde de Muellard, il doit la vie sauve à sa ruse.
La cascade dans la montagne où Jim doit sauver son père et T.T. d’un camion dont les freins ont été sabotés constitue un grand moment dans un faible épisode. C’est là que flash back se termine et que le téléspectateur comprend enfin.
La fin est grandiloquente et invraisemblable. « Le seigneur des abeilles » est un pensum et l’on a oublié la notion de divertissement.
Les infos supplémentaires
Gretchen Corbett quitta la série à la fin de la saison 4, officiellement pour une question de salaire. En réalité, elle fut l’objet d’un litige entre Universal qui l’avait sous contrat et les producteurs de la série. Elle revint néanmoins pour les téléfilms revival des années 90.
Scénario : Gordon Dawson. Réalisation : Jerry London.
Cet épisode est constitué de deux parties de 47 minutes.
Résumé
Les enfants de Thomas Tyler dit « T.T. Flowers », un ami de Rocky, apiculteur, le font interner pour démence. Jim met à jour une organisation qui vise à aider des enfants à dépouiller leurs parents et à profiter de l’aubaine pour des spéculations immobilières.
La critique
Cette intrigue ne méritait pas deux épisodes. On se rend compte d’ailleurs que les épisodes doubles sont rarement réussis dans la série (Rappelons- nous « Les routiers »). Un autre nous attend dans cette saison, « Une femme qui en savait trop ».
La première partie nous fait sombrer dans l’ennui en raison de scènes répétitives, voulant approfondir des thèmes que le téléspectateur a compris depuis longtemps. Le sort de l’ami de Rocky est certes peu enviable. L’intrigue nous présente des méchants caricaturaux, comme le gendre de T.T. Flowers, psychiatres, directeurs de cliniques et avocats véreux.
La présentation est faite sous forme d’un long flash-back. Cela désoriente le téléspectateur. Le script est rempli de bons sentiments et de manichéisme. La distribution ne vient en rien aider l’opus, acteurs invités vedettes peu connus, pas charismatiques et sans relief.
L’arrivée de Beth est un souffle d’air frais en fin de première partie, mais elle est trop brève. L’évasion de T.T. par Rockford père et fils met un peu de piment à l’intrigue, mais le rythme reste trop lent. Dans la clinique de tous les dangers, on joue à cache-cache comme Geneviève Bujold et ses poursuivants au Jefferson Institute dans « Coma », le suspense en moins.
Le réalisateur prend le parti pris de faire durer des scènes pour offrir un double épisode. L’effet est bien entendu catastrophique et le téléspectateur a une forte envie de zapper.
La deuxième partie commence par un long résumé de ce que nous avons vu. Si l’on amputait cela, le métrage ne serait plus celui d’un double épisode, tout au plus d’un 65 à 70 minutes au lieu de 47.
L’oraison funèbre par Rocky de son ami revient sans cesse en fil rouge depuis le début de la première partie. Quant à Gretchen Corbett, dont les apparitions sont courtes et rares, elle est lumineuse. Le siège de la maison de T.T. par les forces de police s’éternise. Le gendre du vieux, Sherman Royle, et le promoteur immobilier Muellard, deux infâmes crapules, sont des personnages mal écrits, outranciers. Les comédiens qui les incarnent font ce qu’ils peuvent, c’est perdu d’avance.
Le revirement de la fille de T.T. Cathy (Karen Machon, guère convaincante) arrive un peu comme un cheveu sur la soupe. Il a le mérite de mettre fin à l’interminable séquence de l’assaut. Le suicide mélodramatique de la fille est censé donner quelque émotion à l’édifice.
Le problème est que « Le seigneur des abeilles » aurait certainement constitué un bon épisode de 47 minutes, mais rallongé de cette manière, il est indigeste.
Jim garde une dimension humaine loin du super héros, et face à deux gorilles à la solde de Muellard, il doit la vie sauve à sa ruse.
La cascade dans la montagne où Jim doit sauver son père et T.T. d’un camion dont les freins ont été sabotés constitue un grand moment dans un faible épisode. C’est là que flash back se termine et que le téléspectateur comprend enfin.
La fin est grandiloquente et invraisemblable. « Le seigneur des abeilles » est un pensum et l’on a oublié la notion de divertissement.
Les infos supplémentaires
Gretchen Corbett quitta la série à la fin de la saison 4, officiellement pour une question de salaire. En réalité, elle fut l’objet d’un litige entre Universal qui l’avait sous contrat et les producteurs de la série. Elle revint néanmoins pour les téléfilms revival des années 90.
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
03-16- La Becker connection (The Becker connection) ***
Histoire de Chas. Flyod Johnson et Ted Harris. Adaptation : Juanita Bartlett. Réalisation : Reza Badiyi.
Résumé
C’est l’anniversaire du sergent Dennis Becker. Mais alors que ses amis ont préparé une surprise party, il se fâche. En fait, il est soupçonné d’être de mèche avec les trafiquants de narcotique. Jim décide de l’aider.
La critique
C’est la première fois que Dennis Becker est autant mis en avant. Pour le sortir du pétrin, Jim a recours à Angel. En effet, Becker a été dénoncé par un indicateur.
L’ambiance est pessimiste et noire. Becker pour survivre devient chauffeur de taxi. Gretchen Corbett est absente et aucune jolie fille ne vient égayer l’opus. Le lieutenant Chapman n’est pas pour arranger les choses, enfonçant Becker et Jim.
L’instruction contre le policier ami du héros est faite continuellement à charge. Pour une fois, Angel Martin sert à quelque chose et trouve la planche pourrie, l’indicateur Marty Golden, un comique minable. On quitte l’ambiance des séries de privés pour se croire presque dans « Kojak » ou un police procedural.
La poursuite en voiture rituelle est cette-fois nocturne. Le méchant est un certain Kasajian qui manipule des indicateurs pour lancer sur une fausse piste les policiers des narcotiques et voler de l’héroïne. En VF, Kasajian est affublé d’un accent ridicule. C’est le meilleur ami de Becker, Dolan, qui est le coupable et l’a mis dans la galère.
La résolution de l’affaire se fait un peu trop facilement, mais l’ensemble se regarde d’un trait agréablement sans aucun ennui. Joe Santos qui incarne Becker semble parfois un peu limité dans son jeu et n’en fait pas assez, là où on peut reprocher le contraire à Stuart Margolin en Angel. L’opus est plus violent que d’ordinaire (scène de l’indicateur retrouvé noyé dans sa baignoire).
Malgré ses pitreries lamentables, Stuart Margolin ne gâche pas l’épisode qui se passerait très bien de lui. Loin des histoires foireuses de magouilles et combines auxquels il se complaît, « La Becker connection » nous propose un vrai suspense policier. James Garner évite l’humour et les impostures pour jouer les justiciers. On passe un très bon moment.
Les infos supplémentaires
Reza Badiyi (1929-2011) est un réalisateur habituel des séries « Mannix », « Mission Impossible » et « Hawaii Police d’état ».
Histoire de Chas. Flyod Johnson et Ted Harris. Adaptation : Juanita Bartlett. Réalisation : Reza Badiyi.
Résumé
C’est l’anniversaire du sergent Dennis Becker. Mais alors que ses amis ont préparé une surprise party, il se fâche. En fait, il est soupçonné d’être de mèche avec les trafiquants de narcotique. Jim décide de l’aider.
La critique
C’est la première fois que Dennis Becker est autant mis en avant. Pour le sortir du pétrin, Jim a recours à Angel. En effet, Becker a été dénoncé par un indicateur.
L’ambiance est pessimiste et noire. Becker pour survivre devient chauffeur de taxi. Gretchen Corbett est absente et aucune jolie fille ne vient égayer l’opus. Le lieutenant Chapman n’est pas pour arranger les choses, enfonçant Becker et Jim.
L’instruction contre le policier ami du héros est faite continuellement à charge. Pour une fois, Angel Martin sert à quelque chose et trouve la planche pourrie, l’indicateur Marty Golden, un comique minable. On quitte l’ambiance des séries de privés pour se croire presque dans « Kojak » ou un police procedural.
La poursuite en voiture rituelle est cette-fois nocturne. Le méchant est un certain Kasajian qui manipule des indicateurs pour lancer sur une fausse piste les policiers des narcotiques et voler de l’héroïne. En VF, Kasajian est affublé d’un accent ridicule. C’est le meilleur ami de Becker, Dolan, qui est le coupable et l’a mis dans la galère.
La résolution de l’affaire se fait un peu trop facilement, mais l’ensemble se regarde d’un trait agréablement sans aucun ennui. Joe Santos qui incarne Becker semble parfois un peu limité dans son jeu et n’en fait pas assez, là où on peut reprocher le contraire à Stuart Margolin en Angel. L’opus est plus violent que d’ordinaire (scène de l’indicateur retrouvé noyé dans sa baignoire).
Malgré ses pitreries lamentables, Stuart Margolin ne gâche pas l’épisode qui se passerait très bien de lui. Loin des histoires foireuses de magouilles et combines auxquels il se complaît, « La Becker connection » nous propose un vrai suspense policier. James Garner évite l’humour et les impostures pour jouer les justiciers. On passe un très bon moment.
Les infos supplémentaires
Reza Badiyi (1929-2011) est un réalisateur habituel des séries « Mannix », « Mission Impossible » et « Hawaii Police d’état ».
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
03-17- Un mariage polonais (Just another polish wedding) *
Scénario : Stephen J. Cannell. Réalisation : William Wiard.
Résumé
Rockford présente le gorille Gandy à son confrère Aurelius. Il doit aussi mener une enquête de routine pour retrouver un héritier.
La critique
Cet opus marque le retour de deux personnages qui ne s’étaient pas rencontrés dans le même épisode. Tout le début est incroyablement bavard et le téléspectateur attend un peu d’action. Au bout de vingt minutes, il ne s’est rien passé. Gandy continue d'être une brute sans cervelle et Aurelius un baratineur façon Angel Martin.
Une fois de plus, on déplore une distribution essentiellement masculine. Une faute pour cette série qui nous a proposé Linda Evans, Lindsay Wagner ou souvent Gretchen Corbett.
Scène surréaliste : Aurelius et Gandy arrivent dans un bar de néo-nazis. Il y a un portrait d’Hitler et des brassards avec croix gammées, ce qui est d’un goût douteux. Gandy les met tous KO.
C’est la première fois dans la série que le temps d’antenne consacré au héros Jim Rockford est inférieur à des nouveaux, en l’occurrence le tandem Gandy-Aurelius. On en arrive à se demander si l’on est bien dans « 200 dollars plus les frais ».
C’est une comédie, et pas drôle. On se lasse vite du cabotinage des deux compères, se demandant pourquoi Isaac Hayes n’est pas en train de composer une musique de film au lieu de perdre son temps dans cet épisode raté.
L’intrigue nous conduit à San Diego. Garner est en adéquation avec le tandem dans le saugrenu. Les deux compères recherchent pour leur compte l’héritier, et Jim pour le sien.
L’épisode est tellement mauvais que l’on se demande comment Angel Martin a fait pour ne pas être de la partie. L’héritier se révèle être un accordéoniste engagé pour animer un mariage polonais.
Un opus ni fait ni à faire, de toute évidence le plus mauvais de la série : nul.
Les infos supplémentaires
Le personnage de Gandy Fitch, incarné par le musicien Isaac Hayes, est de retour. On l’avait vu dans la saison 2 dans « Après 20 ans ». Il reviendra encore dans un épisode de la saison 4.
Retour de Lou Gosset Jr, présent déjà dans le même rôle d’Aurelius Hayes dans « Triple jeu » (saison 2).
L’accordéoniste joue au mariage « Raindrops keep fallin’ on my head ».
Scénario : Stephen J. Cannell. Réalisation : William Wiard.
Résumé
Rockford présente le gorille Gandy à son confrère Aurelius. Il doit aussi mener une enquête de routine pour retrouver un héritier.
La critique
Cet opus marque le retour de deux personnages qui ne s’étaient pas rencontrés dans le même épisode. Tout le début est incroyablement bavard et le téléspectateur attend un peu d’action. Au bout de vingt minutes, il ne s’est rien passé. Gandy continue d'être une brute sans cervelle et Aurelius un baratineur façon Angel Martin.
Une fois de plus, on déplore une distribution essentiellement masculine. Une faute pour cette série qui nous a proposé Linda Evans, Lindsay Wagner ou souvent Gretchen Corbett.
Scène surréaliste : Aurelius et Gandy arrivent dans un bar de néo-nazis. Il y a un portrait d’Hitler et des brassards avec croix gammées, ce qui est d’un goût douteux. Gandy les met tous KO.
C’est la première fois dans la série que le temps d’antenne consacré au héros Jim Rockford est inférieur à des nouveaux, en l’occurrence le tandem Gandy-Aurelius. On en arrive à se demander si l’on est bien dans « 200 dollars plus les frais ».
C’est une comédie, et pas drôle. On se lasse vite du cabotinage des deux compères, se demandant pourquoi Isaac Hayes n’est pas en train de composer une musique de film au lieu de perdre son temps dans cet épisode raté.
L’intrigue nous conduit à San Diego. Garner est en adéquation avec le tandem dans le saugrenu. Les deux compères recherchent pour leur compte l’héritier, et Jim pour le sien.
L’épisode est tellement mauvais que l’on se demande comment Angel Martin a fait pour ne pas être de la partie. L’héritier se révèle être un accordéoniste engagé pour animer un mariage polonais.
Un opus ni fait ni à faire, de toute évidence le plus mauvais de la série : nul.
Les infos supplémentaires
Le personnage de Gandy Fitch, incarné par le musicien Isaac Hayes, est de retour. On l’avait vu dans la saison 2 dans « Après 20 ans ». Il reviendra encore dans un épisode de la saison 4.
Retour de Lou Gosset Jr, présent déjà dans le même rôle d’Aurelius Hayes dans « Triple jeu » (saison 2).
L’accordéoniste joue au mariage « Raindrops keep fallin’ on my head ».
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
03-18- Jolie mais menteuse (New life, old dragons) *
Histoire de Bernard Rollins et Leroy Robinson. Adaptation : David C. Taylor. Réalisation : Jeannot Szwarc.
Résumé
Une jeune vietnamienne veut absolument engager Jim Rockford pour qu’il retrouve son frère disparu. Elle a de l’argent, mais n’arrête pas de mentir.
La critique
Le titre français est trompeur : l’actrice n’est ni jolie ni laide, par contre il est difficile d’imaginer que les scénaristes se sont mis à trois pour élaborer une intrigue aussi confuse, répétitive, et qui lasse rapidement.
Les acteurs jouent mal, à commencer par James Callahan, moins inspiré que dans l’épisode des « Envahisseurs » : « Cauchemar ». Ici, il est mal à l’aise, emprunté, et pas crédible une seconde en ex-soldat américain corrompu qui a contribué à voler une forte somme au gouvernement de son pays en pleine guerre du Vietnam.
Face à lui, un trio de brutes qui ont kidnappé le frère de Pham (Irène Yah-Ling Sun, une actrice vue trois fois dans « Hawaii Police d’état »). Tout le monde se dispute un magot qui était à portée de mains caché dans un éléphant objet de pacotille au domicile des Hartmann (James Callahan et Kathleen Nolan).
L’épisode ne trouve jamais de cohérence. Les rebondissements sont téléphonés, les mensonges de Pham usent la patience de Jim qui à chaque fois jure qu’on ne l’y reprendra plus mais remet çà. On ne comprend pas du tout d’ailleurs à l’épilogue pourquoi le frère, Vinh, fait la tête à Rockford père et fils car il revient de loin grâce à eux.
Plusieurs questions restent en suspens : pourquoi Leslie Hartman/James Callahan décide-t-il en plein milieu de film de tuer son épouse Kathy ? Comment le trio à la recherche du magot peut-il être aussi naïf pour croire à une association avec Jim Rockford contre Hartman alors qu’il se jette dans la gueule du loup ? Mais surtout, de mensonges en mensonges, laissant Jim connaître la fureur de Dennis Becker à cause d’elle, Pham aurait lassé n’importe qui de l’aider. Il faudrait peut-être que notre héros apprenne que bon et bête commencent par la même lettre.
Les infos supplémentaires
Dennis Becker voit son commissariat faire l'objet d’une inspection surprise.
L’obsession de Rocky est de repeindre la caravane de son fils.
Histoire de Bernard Rollins et Leroy Robinson. Adaptation : David C. Taylor. Réalisation : Jeannot Szwarc.
Résumé
Une jeune vietnamienne veut absolument engager Jim Rockford pour qu’il retrouve son frère disparu. Elle a de l’argent, mais n’arrête pas de mentir.
La critique
Le titre français est trompeur : l’actrice n’est ni jolie ni laide, par contre il est difficile d’imaginer que les scénaristes se sont mis à trois pour élaborer une intrigue aussi confuse, répétitive, et qui lasse rapidement.
Les acteurs jouent mal, à commencer par James Callahan, moins inspiré que dans l’épisode des « Envahisseurs » : « Cauchemar ». Ici, il est mal à l’aise, emprunté, et pas crédible une seconde en ex-soldat américain corrompu qui a contribué à voler une forte somme au gouvernement de son pays en pleine guerre du Vietnam.
Face à lui, un trio de brutes qui ont kidnappé le frère de Pham (Irène Yah-Ling Sun, une actrice vue trois fois dans « Hawaii Police d’état »). Tout le monde se dispute un magot qui était à portée de mains caché dans un éléphant objet de pacotille au domicile des Hartmann (James Callahan et Kathleen Nolan).
L’épisode ne trouve jamais de cohérence. Les rebondissements sont téléphonés, les mensonges de Pham usent la patience de Jim qui à chaque fois jure qu’on ne l’y reprendra plus mais remet çà. On ne comprend pas du tout d’ailleurs à l’épilogue pourquoi le frère, Vinh, fait la tête à Rockford père et fils car il revient de loin grâce à eux.
Plusieurs questions restent en suspens : pourquoi Leslie Hartman/James Callahan décide-t-il en plein milieu de film de tuer son épouse Kathy ? Comment le trio à la recherche du magot peut-il être aussi naïf pour croire à une association avec Jim Rockford contre Hartman alors qu’il se jette dans la gueule du loup ? Mais surtout, de mensonges en mensonges, laissant Jim connaître la fureur de Dennis Becker à cause d’elle, Pham aurait lassé n’importe qui de l’aider. Il faudrait peut-être que notre héros apprenne que bon et bête commencent par la même lettre.
Les infos supplémentaires
Dennis Becker voit son commissariat faire l'objet d’une inspection surprise.
L’obsession de Rocky est de repeindre la caravane de son fils.
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
03-19- 20- Une femme qui en savait trop, 1ère et 2e partie (To protect and serve, part 1 and 2) ***
Scénario : David Chase. Réalisation : William Wiard.
Résumé
Jim doit retrouver la petite amie d’un avocat qui a disparu, Patsy Fossler, ignorant que son client est un mafieux. Dennis doit faire face à une prise d’otage et se retrouve responsable de la mort d’un tueur alors qu’il était en état de légitime défense. Une bonne citoyenne véritable calamité se mêle de mener les enquêtes à la place de Becker et Chapman.
La critique
Connaissant Leslie Charleson grâce à « Cannon », j’étais enthousiasmé d’avance de voir ce double épisode, car inexplicablement, les beautés sont sous-représentées dans cette saison 3, lorsque Gretchen Corbett est absente.
Le personnage truculent est féminin, Lianne, une fausse femme flic (mythomane), qui voit d’un mauvais œil le fait que Becker par amitié donne des renseignements à Jim. Quant au lieutenant Chapman, il donne toujours du fil à retordre au détective, même lorsque sournoisement, il incite son subordonné Becker à fauter et à donner des informations au privé.
Le client de notre héros se révèle un homme peu recommandable, l’avocat Michael Kelly (Jon Cypher) sur lequel les services secrets enquêtent.
On assiste à deux histoires en parallèle : les problèmes de Dennis Becker, et la recherche de Patsy/Leslie Charleson. David Chase a conçu un scénario béton. Et surtout émanent de ce double opus des personnages hauts en couleurs, comme Lianne (qui aimerait tant faire partie de la police), sorte de « groupie » de Becker qui attise la jalousie de l’épouse de ce dernier.
Dans la première partie, Dennis Becker est blanchi pour ce que l’on qualifiait au début de bavure. La mythomane Lianne sème la discorde au sein de la police avec une conviction étonnante. En « bonne citoyenne », elle s’ingère dans les enquêtes officielles (la scène où elle drague le lieutenant Chapman est surréaliste !).
Ce personnage est vraiment drôle, et permet à Joyce Van Patten de voler la vedette à Leslie Charleson. Les deux tueurs de la mafia, Anthony Boy (George Loros) et son comparse rappellent parfois le calamiteux tandem de l’épisode de « Chapeau melon et bottes de cuir : le legs ».
La deuxième partie relate la fuite de Patsy et Jim. Elle ne se justifiait pas dans la mesure où le sujet aurait pu être traité en 47 minutes. Un contraste certain s’installe entre le sérieux et dramatique de la situation (Patsy et Jim menacés de mort par la mafia et l’avocat véreux) et l’aspect comique et maladroit de l’apprentie détective Lianne. Comédie et film noir se confondent avec bonheur, mais tout au plus peut-on regretter quelques longueurs. Si l’on considère qu’il ne s’agit pas de deux parties différentes mais d’un téléfilm unitaire, l’ensemble est agréable à regarder mais pas inoubliable. Car la ficelle du personnage de Lianne finit par s’user. C’est drôle au début, mais lassant à la longue. Dans la deuxième partie, Leslie Charleson bénéficie de davantage de scènes que Joyce Van Patten. Elle aurait pu être une des « Drôles de dames », blonde et sportive.
Le titre français fait allusion au personnage de Patsy Fossler qui effectivement en sait trop, ayant surpris que son amant avocat cachait les secrets de ses clients de la Mafia. « To protect and serve » est une allusion à la « bonne citoyenne » Lianne qui en fait trop. On aurait mis quatre étoiles si la production avait choisi de faire un seul épisode au lieu de délayer le tout en deux segments. Mais la grande gagnante de l’intrigue est cette bonne citoyenne envahissante interprétée avec brio par Joyce Van Patten, dont le personnage a dû être recalée au concours d’entrée à l’académie de la police pour être si têtue.
Les infos supplémentaires
La belle Leslie Charleson (1945-) est surtout connue pour ses apparitions dans la série « Cannon » (Trois fois en guest star).
On a vu deux fois Joyce Van Patten (1934-) dans « Columbo ». Elle est apparue ensuite dans « Desperate Housewives ».
Lorsque les deux tueurs font irruption dans la caravane de Jim est surprennent Lianne qu’ils menacent et mettent groggy, elle raconte plus tard qu’ils ont voulu… la violer ! Une scène irrésistible.
Scénario : David Chase. Réalisation : William Wiard.
Résumé
Jim doit retrouver la petite amie d’un avocat qui a disparu, Patsy Fossler, ignorant que son client est un mafieux. Dennis doit faire face à une prise d’otage et se retrouve responsable de la mort d’un tueur alors qu’il était en état de légitime défense. Une bonne citoyenne véritable calamité se mêle de mener les enquêtes à la place de Becker et Chapman.
La critique
Connaissant Leslie Charleson grâce à « Cannon », j’étais enthousiasmé d’avance de voir ce double épisode, car inexplicablement, les beautés sont sous-représentées dans cette saison 3, lorsque Gretchen Corbett est absente.
Le personnage truculent est féminin, Lianne, une fausse femme flic (mythomane), qui voit d’un mauvais œil le fait que Becker par amitié donne des renseignements à Jim. Quant au lieutenant Chapman, il donne toujours du fil à retordre au détective, même lorsque sournoisement, il incite son subordonné Becker à fauter et à donner des informations au privé.
Le client de notre héros se révèle un homme peu recommandable, l’avocat Michael Kelly (Jon Cypher) sur lequel les services secrets enquêtent.
On assiste à deux histoires en parallèle : les problèmes de Dennis Becker, et la recherche de Patsy/Leslie Charleson. David Chase a conçu un scénario béton. Et surtout émanent de ce double opus des personnages hauts en couleurs, comme Lianne (qui aimerait tant faire partie de la police), sorte de « groupie » de Becker qui attise la jalousie de l’épouse de ce dernier.
Dans la première partie, Dennis Becker est blanchi pour ce que l’on qualifiait au début de bavure. La mythomane Lianne sème la discorde au sein de la police avec une conviction étonnante. En « bonne citoyenne », elle s’ingère dans les enquêtes officielles (la scène où elle drague le lieutenant Chapman est surréaliste !).
Ce personnage est vraiment drôle, et permet à Joyce Van Patten de voler la vedette à Leslie Charleson. Les deux tueurs de la mafia, Anthony Boy (George Loros) et son comparse rappellent parfois le calamiteux tandem de l’épisode de « Chapeau melon et bottes de cuir : le legs ».
La deuxième partie relate la fuite de Patsy et Jim. Elle ne se justifiait pas dans la mesure où le sujet aurait pu être traité en 47 minutes. Un contraste certain s’installe entre le sérieux et dramatique de la situation (Patsy et Jim menacés de mort par la mafia et l’avocat véreux) et l’aspect comique et maladroit de l’apprentie détective Lianne. Comédie et film noir se confondent avec bonheur, mais tout au plus peut-on regretter quelques longueurs. Si l’on considère qu’il ne s’agit pas de deux parties différentes mais d’un téléfilm unitaire, l’ensemble est agréable à regarder mais pas inoubliable. Car la ficelle du personnage de Lianne finit par s’user. C’est drôle au début, mais lassant à la longue. Dans la deuxième partie, Leslie Charleson bénéficie de davantage de scènes que Joyce Van Patten. Elle aurait pu être une des « Drôles de dames », blonde et sportive.
Le titre français fait allusion au personnage de Patsy Fossler qui effectivement en sait trop, ayant surpris que son amant avocat cachait les secrets de ses clients de la Mafia. « To protect and serve » est une allusion à la « bonne citoyenne » Lianne qui en fait trop. On aurait mis quatre étoiles si la production avait choisi de faire un seul épisode au lieu de délayer le tout en deux segments. Mais la grande gagnante de l’intrigue est cette bonne citoyenne envahissante interprétée avec brio par Joyce Van Patten, dont le personnage a dû être recalée au concours d’entrée à l’académie de la police pour être si têtue.
Les infos supplémentaires
La belle Leslie Charleson (1945-) est surtout connue pour ses apparitions dans la série « Cannon » (Trois fois en guest star).
On a vu deux fois Joyce Van Patten (1934-) dans « Columbo ». Elle est apparue ensuite dans « Desperate Housewives ».
Lorsque les deux tueurs font irruption dans la caravane de Jim est surprennent Lianne qu’ils menacent et mettent groggy, elle raconte plus tard qu’ils ont voulu… la violer ! Une scène irrésistible.
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
03-21- L’entraîneur entraîné (Crack back) ****
Scénario : Juanita Bartlett. Réalisation : Reza Badiyi.
Résumé
Jim à la demande de Beth Davenport doit défendre un joueur de football accusé d’avoir tué un homme dans une discothèque et qui selon l’avocate est innocent. C’est alors que Beth devient la proie d’un obsédé sexuel qui la traque où qu’elle se trouve pour la faire flancher.
La critique
Sans conteste le meilleur épisode depuis que la série existe. Le scénario en or, jamais vu ailleurs, nous tient en haleine jusqu’à l’épilogue. Gretchen Corbett en Beth se surpasse pour atteindre ici le niveau d’une grande comédienne.
Au début, la recherche du témoin fantôme providentiel, Doreen (Sondra Blake, ex femme de « Baretta » Robert Blake, et à ne surtout pas confondre avec Sondra Locke, l’ex-compagne de Clint Eastwood), concentre l’attention du téléspectateur. Elle refuse de témoigner qu’elle a passé la nuit avec l’accusé Davey Woodhull (Howard Mc Gillin) car mariée, en instance de divorce, elle perdrait la garde de son enfant. Une autre fausse piste est constituée par le patron de la discothèque attaquée, Gibby (Joseph Mascolo), hold-up durant lequel un des employés a été tué, et qui fait passer à tabac Jim.
A noter qu’il n’est jamais question de peine de mort, bien qu’elle existe en Californie. J’ai vu sur Wikipédia qu’il n’y avait eu aucune exécution de 1967 à 1992, en raison d’un lobby abolitionniste, mais qu’elle est maintenue. C’est le seul point faible de l’épisode, l’accusé Davey ne semble pas craindre d’être condamné à quoi que ce soit, et le comédien qui l’incarne, à vrai dire, fait « juvénile » et peu concerné.
Le suspense est à son comble lorsque Beth est menacée, recevant des colis pornographiques, découvrant une maison dont les murs sont remplis de photos d’elle prises dans son intimité, sous la douche. On craint beaucoup pour l’héroïne (qui vole complètement la vedette à Jim) lorsqu’elle se rend seule et sans arme dans cette demeure riche et isolée. Elle nous fait quelques minutes penser à Emma Peel dans « The house that Jack built ».
Les rebondissements arrivent au moment où l’on ne s’y attend pas, scotchant le téléspectateur sur son fauteuil. L’aide que peut apporter Becker est limitée par un lieutenant Chapman invisible mais qui met le holà sur les activités du sergent et son amitié envers le privé. Bien entendu, il n’est pas question de révéler le spoiler, soit l’identité du coupable qui est une véritable surprise et fait toute la qualité de cet opus inoubliable.
Si quelqu’un ne connaît pas la série et veut en voir un seul épisode, je conseillerai celui-là, bien au-dessus au niveau qualitatif du niveau habituel moyen de « The Rockford files ». Le fait de ne pas étirer l’intrigue sur deux épisodes permet de bénéficier de 47 minutes sur les charbons ardents, et confirme le fait que les épisodes doubles sont à éviter dans cette série.
Les scènes de procès ne sont jamais ennuyeuses, alternées de séquences dans l’appartement de Beth. Gretchen Corbett joue tellement juste que d’avance, son absence dans les saisons 5 et 6 pour des raisons déjà évoquées ici me paraît une énorme erreur. Elle va bien nous manquer.
La galerie des personnages est riche : Gibby est au début le méchant idéal, sorte de roi de la nuit lié à la pègre (le passage à tabac de Jim est éloquent), Doreen à peine trouvée aussitôt assassinée, l’entraîneur Preston Garnett, et enfin l’avocat général Maître Rosecrans joué par un Robert Miller Driscoll énorme aux allures de Charles Laughton dans « Le procès Paradine ». Il est difficile d’en dire plus sans dévoiler le pot aux roses.
Les infos supplémentaires
Jim Rockford dans cet épisode n’est pas armé, raison pour laquelle il laisse échapper le complice du tueur qui le prend en filature Beth et lui.
Plusieurs indices nous montrent que la liaison de Beth et Jim continue « en pointillés ».
Beth a fait appel à un autre détective privé avant Jim dans cette affaire.
Scénario : Juanita Bartlett. Réalisation : Reza Badiyi.
Résumé
Jim à la demande de Beth Davenport doit défendre un joueur de football accusé d’avoir tué un homme dans une discothèque et qui selon l’avocate est innocent. C’est alors que Beth devient la proie d’un obsédé sexuel qui la traque où qu’elle se trouve pour la faire flancher.
La critique
Sans conteste le meilleur épisode depuis que la série existe. Le scénario en or, jamais vu ailleurs, nous tient en haleine jusqu’à l’épilogue. Gretchen Corbett en Beth se surpasse pour atteindre ici le niveau d’une grande comédienne.
Au début, la recherche du témoin fantôme providentiel, Doreen (Sondra Blake, ex femme de « Baretta » Robert Blake, et à ne surtout pas confondre avec Sondra Locke, l’ex-compagne de Clint Eastwood), concentre l’attention du téléspectateur. Elle refuse de témoigner qu’elle a passé la nuit avec l’accusé Davey Woodhull (Howard Mc Gillin) car mariée, en instance de divorce, elle perdrait la garde de son enfant. Une autre fausse piste est constituée par le patron de la discothèque attaquée, Gibby (Joseph Mascolo), hold-up durant lequel un des employés a été tué, et qui fait passer à tabac Jim.
A noter qu’il n’est jamais question de peine de mort, bien qu’elle existe en Californie. J’ai vu sur Wikipédia qu’il n’y avait eu aucune exécution de 1967 à 1992, en raison d’un lobby abolitionniste, mais qu’elle est maintenue. C’est le seul point faible de l’épisode, l’accusé Davey ne semble pas craindre d’être condamné à quoi que ce soit, et le comédien qui l’incarne, à vrai dire, fait « juvénile » et peu concerné.
Le suspense est à son comble lorsque Beth est menacée, recevant des colis pornographiques, découvrant une maison dont les murs sont remplis de photos d’elle prises dans son intimité, sous la douche. On craint beaucoup pour l’héroïne (qui vole complètement la vedette à Jim) lorsqu’elle se rend seule et sans arme dans cette demeure riche et isolée. Elle nous fait quelques minutes penser à Emma Peel dans « The house that Jack built ».
Les rebondissements arrivent au moment où l’on ne s’y attend pas, scotchant le téléspectateur sur son fauteuil. L’aide que peut apporter Becker est limitée par un lieutenant Chapman invisible mais qui met le holà sur les activités du sergent et son amitié envers le privé. Bien entendu, il n’est pas question de révéler le spoiler, soit l’identité du coupable qui est une véritable surprise et fait toute la qualité de cet opus inoubliable.
Si quelqu’un ne connaît pas la série et veut en voir un seul épisode, je conseillerai celui-là, bien au-dessus au niveau qualitatif du niveau habituel moyen de « The Rockford files ». Le fait de ne pas étirer l’intrigue sur deux épisodes permet de bénéficier de 47 minutes sur les charbons ardents, et confirme le fait que les épisodes doubles sont à éviter dans cette série.
Les scènes de procès ne sont jamais ennuyeuses, alternées de séquences dans l’appartement de Beth. Gretchen Corbett joue tellement juste que d’avance, son absence dans les saisons 5 et 6 pour des raisons déjà évoquées ici me paraît une énorme erreur. Elle va bien nous manquer.
La galerie des personnages est riche : Gibby est au début le méchant idéal, sorte de roi de la nuit lié à la pègre (le passage à tabac de Jim est éloquent), Doreen à peine trouvée aussitôt assassinée, l’entraîneur Preston Garnett, et enfin l’avocat général Maître Rosecrans joué par un Robert Miller Driscoll énorme aux allures de Charles Laughton dans « Le procès Paradine ». Il est difficile d’en dire plus sans dévoiler le pot aux roses.
Les infos supplémentaires
Jim Rockford dans cet épisode n’est pas armé, raison pour laquelle il laisse échapper le complice du tueur qui le prend en filature Beth et lui.
Plusieurs indices nous montrent que la liaison de Beth et Jim continue « en pointillés ».
Beth a fait appel à un autre détective privé avant Jim dans cette affaire.
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
03-22- Agent trouble et lumière bleue (Dirty money, black light) **
Scénario : David C. Taylor. Réalisation : Stuart Margolin.
C’est « Angel » qui réalise ce dernier épisode de la saison 3.
Résumé
Rocky, en partance pour Hawaii après avoir gagné un concours, reçoit par erreur une importante somme d’argent. Il est aussitôt arrêté, ainsi qu’Angel, par les agents du FBI, car il s’agit de billets marqués.
La critique
Après la fantastique surprise qu’était « L’entraîneur entraîné », cet épisode fait un peu pâle figure pour terminer la saison.
Stuart Margolin réalise un épisode plus sérieux que ses prestations comiques en Angel. En comédien, il est insupportable de cabotinage.
Au début, on pense qu’il s’agit de l’enlèvement de Rocky, en fait, il a été arrêté par le FBI. On regrette que le personnage de l’avocate Beth soit un peu sacrifié à quelques apparitions.
L’intrigue est assez embrouillée et traîne en longueur, Rockford jouant double voire triple jeu, voulant faire libérer son père. Notons qu’il est à nouveau sans armes, et face à un usurier black, Electric Larry (Roger E. Mosley) aux méthodes maffieuses que Becker veut piéger depuis longtemps.
Pas impérissable, cette ultime enquête de la saison 3 nous permet de faire la connaissance de la nouvelle petite amie du héros.
A la différence de l’épisode précédent, l’ennui survient parfois. Entre FBI, gangsters et hommes à la solde de l’usurier Electric Larry, on y perd parfois son latin.
Pour ce dernier tout de piste, à l’exception de Chapman, tous les personnages récurrents sont présents, de Becker à Beth en passant par Angel et Rocky. Le peu de présence à l’écran d’Angel empêche l’opus de tomber dans la farce.
Les infos supplémentaires
Diana Ewing (1946-) a fait carrière entre 1968 et 1977. On l’a vue au cinéma dans « Nos plus belles années » de Sydney Pollack mais surtout à la télé : « La nouvelle équipe », « Le ranch L », « Mission Impossible », « Star Trek », « Matt Helm », « La grande vallée », « Hawkins » avec James Stewart, « Gunsmoke », « Sur la piste du crime », « Police Story » et « Harry O » (inédit en France, avec David « Le fugitif» Janssen). Elle incarne la nouvelle petite amie de Jim.
Saison 3 envoyée à Steed.
Scénario : David C. Taylor. Réalisation : Stuart Margolin.
C’est « Angel » qui réalise ce dernier épisode de la saison 3.
Résumé
Rocky, en partance pour Hawaii après avoir gagné un concours, reçoit par erreur une importante somme d’argent. Il est aussitôt arrêté, ainsi qu’Angel, par les agents du FBI, car il s’agit de billets marqués.
La critique
Après la fantastique surprise qu’était « L’entraîneur entraîné », cet épisode fait un peu pâle figure pour terminer la saison.
Stuart Margolin réalise un épisode plus sérieux que ses prestations comiques en Angel. En comédien, il est insupportable de cabotinage.
Au début, on pense qu’il s’agit de l’enlèvement de Rocky, en fait, il a été arrêté par le FBI. On regrette que le personnage de l’avocate Beth soit un peu sacrifié à quelques apparitions.
L’intrigue est assez embrouillée et traîne en longueur, Rockford jouant double voire triple jeu, voulant faire libérer son père. Notons qu’il est à nouveau sans armes, et face à un usurier black, Electric Larry (Roger E. Mosley) aux méthodes maffieuses que Becker veut piéger depuis longtemps.
Pas impérissable, cette ultime enquête de la saison 3 nous permet de faire la connaissance de la nouvelle petite amie du héros.
A la différence de l’épisode précédent, l’ennui survient parfois. Entre FBI, gangsters et hommes à la solde de l’usurier Electric Larry, on y perd parfois son latin.
Pour ce dernier tout de piste, à l’exception de Chapman, tous les personnages récurrents sont présents, de Becker à Beth en passant par Angel et Rocky. Le peu de présence à l’écran d’Angel empêche l’opus de tomber dans la farce.
Les infos supplémentaires
Diana Ewing (1946-) a fait carrière entre 1968 et 1977. On l’a vue au cinéma dans « Nos plus belles années » de Sydney Pollack mais surtout à la télé : « La nouvelle équipe », « Le ranch L », « Mission Impossible », « Star Trek », « Matt Helm », « La grande vallée », « Hawkins » avec James Stewart, « Gunsmoke », « Sur la piste du crime », « Police Story » et « Harry O » (inédit en France, avec David « Le fugitif» Janssen). Elle incarne la nouvelle petite amie de Jim.
Saison 3 envoyée à Steed.
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
Pourquoi traduire black light par lumière bleue ?
Bien, encore une saison !
Bien, encore une saison !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "200 dollars plus les frais"
Erreur de titre pour l'épisode 21 : L'entraîneur entraîné (Crack back), je le signale à Steed.
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
Moi j'ai connu des entraîneuses entraînantes, mais c'est une autre histoire.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "200 dollars plus les frais"
Curiosité : dans l'épisode 2.07 de Supernatural, le moyen utilisé par les deux frères pour se retrouver s'ils sont séparés est que l'un s'inscrive dans le 1er hôtel de la ville sous le nom de "Jim Rockford". Je pense que c'est délibéré car l'épisode lui-même est très riche en références.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
LA SAISON 4 BOF
La saison 4 est moyenne , les épisodes sont centré que sur Jim Rockford les second rôles sont moins présent
Re: Série "200 dollars plus les frais"
04-01- Rockford contre Rockford (Beamer’s last case) **
Histoire de Booker Bradshaw et Calvin Kelly. Adaptation : Stephen J. Cannell. Réalisation : Stephen J. Cannell.
Résumé
Jim Rockford, de retour de vacances aux Caraïbes, se rend compte que pendant son absence, un imposteur a pris sa place.
La critique
On trouve l’intrigue un peu simpliste et pas franchement crédible. L’agence de Jim a des problèmes financiers, et se faire passer pour lui paraît invraisemblable.
Il fait son enquête chez Monica Steele (Bibi Bresch) qui a eu une liaison avec un certain Dave Morgan. Monica a demandé à Jim de l’aider.
Bien entendu, on attend le moment où Jim va démasquer l’imposteur. Cela arrive chez son garagiste, où l’un des mécaniciens, Fred Beamer (James Whitmore Jr) est son homme. Il s’agit du paumé qui s’est fait passer pour lui, passionné par la vie des détectives.
Hésitant entre humour et sérieux, l’épisode ne trouve jamais le ton juste. Le thème de l’imposteur a été abordé dans d’autres séries (comme Amicalement vôtre) avec davantage de pertinence.
Finalement, Beamer est blessé par balles. Il veut devenir détective privé. Le policier Dennis Becker (Joe Santos) prête main forte à notre héros en le mettant sur la piste de Phil Moreno (Howard George), qui dirige une compagnie de taxis. Un autre personnage, Manny Arturis (Robert Loggia) semble mêlé à l’affaire.
Les retrouvailles avec Jim dans cette saison 4 sont quelque peu décevantes. Il a affaire à un mythomane. L’ambiance loufoque ne convient pas du tout à la série. On se croirait presque à certains moments dans Max la menace.
Un épisode vraiment mineur.
Anecdotes
Bibi Bresch (1942-1996) est prématurément décédée d’un cancer du sein. On l’a vue dans Star Trek 2, la colère de Khan.
James Whitmore Jr (1948-) est surtout connu comme réalisateur.
On regretta qu’une des jolies filles de l’épisode, nommée Brenda, ne soit pas créditée au générique.
NB: si quelqu'un peut identifier cette actrice, qui incarne Brenda, je suis preneur.
Histoire de Booker Bradshaw et Calvin Kelly. Adaptation : Stephen J. Cannell. Réalisation : Stephen J. Cannell.
Résumé
Jim Rockford, de retour de vacances aux Caraïbes, se rend compte que pendant son absence, un imposteur a pris sa place.
La critique
On trouve l’intrigue un peu simpliste et pas franchement crédible. L’agence de Jim a des problèmes financiers, et se faire passer pour lui paraît invraisemblable.
Il fait son enquête chez Monica Steele (Bibi Bresch) qui a eu une liaison avec un certain Dave Morgan. Monica a demandé à Jim de l’aider.
Bien entendu, on attend le moment où Jim va démasquer l’imposteur. Cela arrive chez son garagiste, où l’un des mécaniciens, Fred Beamer (James Whitmore Jr) est son homme. Il s’agit du paumé qui s’est fait passer pour lui, passionné par la vie des détectives.
Hésitant entre humour et sérieux, l’épisode ne trouve jamais le ton juste. Le thème de l’imposteur a été abordé dans d’autres séries (comme Amicalement vôtre) avec davantage de pertinence.
Finalement, Beamer est blessé par balles. Il veut devenir détective privé. Le policier Dennis Becker (Joe Santos) prête main forte à notre héros en le mettant sur la piste de Phil Moreno (Howard George), qui dirige une compagnie de taxis. Un autre personnage, Manny Arturis (Robert Loggia) semble mêlé à l’affaire.
Les retrouvailles avec Jim dans cette saison 4 sont quelque peu décevantes. Il a affaire à un mythomane. L’ambiance loufoque ne convient pas du tout à la série. On se croirait presque à certains moments dans Max la menace.
Un épisode vraiment mineur.
Anecdotes
Bibi Bresch (1942-1996) est prématurément décédée d’un cancer du sein. On l’a vue dans Star Trek 2, la colère de Khan.
James Whitmore Jr (1948-) est surtout connu comme réalisateur.
On regretta qu’une des jolies filles de l’épisode, nommée Brenda, ne soit pas créditée au générique.
NB: si quelqu'un peut identifier cette actrice, qui incarne Brenda, je suis preneur.
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
James Whithmore Jr, en plus d'être le fils de son père, est surtout connu pour avoir jouer un rôle récurrent dans Les têtes brûlées. ;-)
L'actrice mystérieuse me dit quelque chose mais là, impossible pour l'instant de mettre un nom sur son visage.
L'actrice mystérieuse me dit quelque chose mais là, impossible pour l'instant de mettre un nom sur son visage.
Re: Série "200 dollars plus les frais"
04-02- Un chapitre difficile (Trouble in chapter 17) **
Scénario : Juanita Bartlett. Réalisation : William Wiard.
Résumé
Jim devient le garde du corps d’une femme auteur d’un livre contre les féministes, Ann Louise Clement, promouvant la femme soumise. Celle-ci a été victime de plusieurs tentatives de meurtre.
La critique
Dans une société en pleine évolution, Ann Louise Clement (Claudette Nevins) défend l’idée de la femme soumise à son mari. Elle vient d’écrire un livre, et a demandé pour la protéger Jim. Le mari, Bud (Ed Nelson) est particulièrement jaloux.
En 1977, Ed Nelson dont les cheveux ont prématurément blanchi a pris un sacré coup de vieux depuis Peyton Place.
Jim soupçonne le mari, après la dernière tentative de meurtre contre Ann Louise. Marty (Arlene Martel), l’agent littéraire de l’auteur, est assassiné. Bud a une maîtresse, Jane Avery (Donna Baccala). Son frère, Jack (Arthur Roberts), est au courant de l’histoire.
Claudette Nevins fait un tel cabotinage que James Garner manque d’espace pour jouer.
En dehors d’Ed Nelson, les vedettes invitées ne sont pas brillantes, et l’ensemble s’en ressent. Le scénario est assez caricatural. Bud souffrirait d’impuissance d’après sa femme, pourtant il a une maîtresse. Donna Baccala est peu crédible, avec son physique de femme de tous les jours, en vamp.
Au lieu de passer du temps devant un bon polar, on s’ennuie ferme. On est plus proche du vaudeville que de la série policière.
Le réalisateur essaie de jouer la carte de l’humour, mais tout cela ne prend pas. Un épisode très moyen.
Anecdotes
Ed Nelson (1928-2014) est célèbre pour le rôle du docteur Rossi dans Peyton Place.
Scénario : Juanita Bartlett. Réalisation : William Wiard.
Résumé
Jim devient le garde du corps d’une femme auteur d’un livre contre les féministes, Ann Louise Clement, promouvant la femme soumise. Celle-ci a été victime de plusieurs tentatives de meurtre.
La critique
Dans une société en pleine évolution, Ann Louise Clement (Claudette Nevins) défend l’idée de la femme soumise à son mari. Elle vient d’écrire un livre, et a demandé pour la protéger Jim. Le mari, Bud (Ed Nelson) est particulièrement jaloux.
En 1977, Ed Nelson dont les cheveux ont prématurément blanchi a pris un sacré coup de vieux depuis Peyton Place.
Jim soupçonne le mari, après la dernière tentative de meurtre contre Ann Louise. Marty (Arlene Martel), l’agent littéraire de l’auteur, est assassiné. Bud a une maîtresse, Jane Avery (Donna Baccala). Son frère, Jack (Arthur Roberts), est au courant de l’histoire.
Claudette Nevins fait un tel cabotinage que James Garner manque d’espace pour jouer.
En dehors d’Ed Nelson, les vedettes invitées ne sont pas brillantes, et l’ensemble s’en ressent. Le scénario est assez caricatural. Bud souffrirait d’impuissance d’après sa femme, pourtant il a une maîtresse. Donna Baccala est peu crédible, avec son physique de femme de tous les jours, en vamp.
Au lieu de passer du temps devant un bon polar, on s’ennuie ferme. On est plus proche du vaudeville que de la série policière.
Le réalisateur essaie de jouer la carte de l’humour, mais tout cela ne prend pas. Un épisode très moyen.
Anecdotes
Ed Nelson (1928-2014) est célèbre pour le rôle du docteur Rossi dans Peyton Place.
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
04-03- Des gens ordinaires (The battle of Canoga Park) **
Scénario : Juanita Bartlett. Réalisation : Ivan Dixon.
Résumé
Rockford est accusé du meurtre d’un certain Robert Riddy. Il faisait partie du régiment de Corée où Jim a servi.
La critique
Retour de deux personnages récurrents de la série : le supérieur de Dennis Becker, le lieutenant Thomas Dielh (Tom Atkins) et surtout la belle avocate Beth (Gretchen Corbett).
L’épisode renoue avec le pur genre policier. L’intrigue est en lien avec le passé de Jim Rockford en Corée. Il était dans la même division, lors de la guerre, que la victime.
La piste mène aux anciens de la guerre de Corée, après un attentat commis contre la caravane de Jim avec une grenade. Le suspect est un certain Leonard Wenke, fils de la femme de ménage du père de Jim.
Dennis Becker et Jim s’intéressent à une certaine Lee Ronstadt (Adrienne Marden). Son fils serait le suspect idéal. Le père de Jim fait admettre à un certain Chalco, mêlé à l’affaire qu’il connaissait la victime.
Les apparitions de Gretchen Corbett se comptent en courtes minutes, ce que l’on déplore.
Le niveau de la série se situe un peu en dessous de Cannon. Les enquêtes du privé Jim Rockford manquent un peu de cohérence, ce petit quelque chose qui nous ferait tenir en haleine. James Garner est semi-parodique en héros, pas vraiment menaçant.
Cela dit, les méchants ici sont une bande de cinglés. La série pour autant ne prend pas le chemin d’un ton décalé. Le spectateur se retrouve quelque peu désorienté, peinant à prendre la série au sérieux, et n’étant pas convié à une comédie.
Le personnage de Lee Rondstadt ne manque pas d’être picaresque à souhait, surtout face aux policiers. Mais l’ensemble n’est pas palpitant.
Anecdotes
Retour de Gretchen Corbett dans le rôle de l’avocate Beth Davenport. Par la suite, la comédienne se fâcha avec la production, et son personnage disparaîtra.
Scénario : Juanita Bartlett. Réalisation : Ivan Dixon.
Résumé
Rockford est accusé du meurtre d’un certain Robert Riddy. Il faisait partie du régiment de Corée où Jim a servi.
La critique
Retour de deux personnages récurrents de la série : le supérieur de Dennis Becker, le lieutenant Thomas Dielh (Tom Atkins) et surtout la belle avocate Beth (Gretchen Corbett).
L’épisode renoue avec le pur genre policier. L’intrigue est en lien avec le passé de Jim Rockford en Corée. Il était dans la même division, lors de la guerre, que la victime.
La piste mène aux anciens de la guerre de Corée, après un attentat commis contre la caravane de Jim avec une grenade. Le suspect est un certain Leonard Wenke, fils de la femme de ménage du père de Jim.
Dennis Becker et Jim s’intéressent à une certaine Lee Ronstadt (Adrienne Marden). Son fils serait le suspect idéal. Le père de Jim fait admettre à un certain Chalco, mêlé à l’affaire qu’il connaissait la victime.
Les apparitions de Gretchen Corbett se comptent en courtes minutes, ce que l’on déplore.
Le niveau de la série se situe un peu en dessous de Cannon. Les enquêtes du privé Jim Rockford manquent un peu de cohérence, ce petit quelque chose qui nous ferait tenir en haleine. James Garner est semi-parodique en héros, pas vraiment menaçant.
Cela dit, les méchants ici sont une bande de cinglés. La série pour autant ne prend pas le chemin d’un ton décalé. Le spectateur se retrouve quelque peu désorienté, peinant à prendre la série au sérieux, et n’étant pas convié à une comédie.
Le personnage de Lee Rondstadt ne manque pas d’être picaresque à souhait, surtout face aux policiers. Mais l’ensemble n’est pas palpitant.
Anecdotes
Retour de Gretchen Corbett dans le rôle de l’avocate Beth Davenport. Par la suite, la comédienne se fâcha avec la production, et son personnage disparaîtra.
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
04-04- Un nouveau départ (Second chance) *
Scénario : Gordon Dawson. Réalisation : Reza Badiyi
Résumé
Gandolph Fitch demande à Jim d’investir 500 dollars dans le premier disque d’une chanteuse, Theda Best. Celle-ci ne tarde pas à être enlevée par un caïd, Shapiro.
La critique
Episode ennuyeux dès le départ. On comprend mal pourquoi Jim se laisse entraîner dans cette galère. A la 21e minute, on se laisse séduire par une belle scène de cascade automobile.
Mais le reste du temps, on se surprend à regarder sa montre. Malachi Throne en Shapiro joue les chefs de gangs dans la plus pure tradition, ici un faux monnayeur.
Est-ce pour l’avoir connue comme chanteuse mais Dionne Warwick ne semble pas être une actrice extraordinaire. Theda est la femme divorcée d’un gangster, Joe Moran (Tony Burton), qui jadis a tué un homme plus ou moins accidentellement et se retrouve en liberté surveillée.
Comme toujours, Jim est fauché. Il évolue dans une faune interlope où l’on a du mal à croire qu’il puisse chaque fois se sortir intact.
Isaac Hayes, célèbre compositeur et chanteur (Shaft) est doué pour la comédie. Mais le scénario a tendance a rendre son personnage caricatural.
L’épisode semble durer plus que 47 minutes, tant l’intrigue se traîne en longueur. La façon dont la situation est renversée est difficilement crédible.
Une déception.
Anecdotes
3e et dernière apparition d’Isaac Hayes dans le rôle de Gandolph Fitch.
Dionne Warwick (1940-) est surtout connue comme chanteuse. On l’a souvent vue en France dans les émissions de Sacha Distel.
Malachi Throne (1928-2013) était Noah Bain, le chef d’Al Mundy dans les deux premières saisons d’Opération vol.
Scénario : Gordon Dawson. Réalisation : Reza Badiyi
Résumé
Gandolph Fitch demande à Jim d’investir 500 dollars dans le premier disque d’une chanteuse, Theda Best. Celle-ci ne tarde pas à être enlevée par un caïd, Shapiro.
La critique
Episode ennuyeux dès le départ. On comprend mal pourquoi Jim se laisse entraîner dans cette galère. A la 21e minute, on se laisse séduire par une belle scène de cascade automobile.
Mais le reste du temps, on se surprend à regarder sa montre. Malachi Throne en Shapiro joue les chefs de gangs dans la plus pure tradition, ici un faux monnayeur.
Est-ce pour l’avoir connue comme chanteuse mais Dionne Warwick ne semble pas être une actrice extraordinaire. Theda est la femme divorcée d’un gangster, Joe Moran (Tony Burton), qui jadis a tué un homme plus ou moins accidentellement et se retrouve en liberté surveillée.
Comme toujours, Jim est fauché. Il évolue dans une faune interlope où l’on a du mal à croire qu’il puisse chaque fois se sortir intact.
Isaac Hayes, célèbre compositeur et chanteur (Shaft) est doué pour la comédie. Mais le scénario a tendance a rendre son personnage caricatural.
L’épisode semble durer plus que 47 minutes, tant l’intrigue se traîne en longueur. La façon dont la situation est renversée est difficilement crédible.
Une déception.
Anecdotes
3e et dernière apparition d’Isaac Hayes dans le rôle de Gandolph Fitch.
Dionne Warwick (1940-) est surtout connue comme chanteuse. On l’a souvent vue en France dans les émissions de Sacha Distel.
Malachi Throne (1928-2013) était Noah Bain, le chef d’Al Mundy dans les deux premières saisons d’Opération vol.
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Re: Série "200 dollars plus les frais"
04-05- Une histoire de fous (The dog and pony show) **
Scénario : David Chase. Réalisation : Reza Badiyi.
Résumé
A cause d’Angel qui l’a mêlé à son insu à une histoire de recel, Jim doit pour éviter la prison subir un programme de thérapie de groupe. Mary Jo, qui se sent menacée, veut engager Jim.
La critique
Ce qui rebute un peu dans cet épisode, ce sont les scènes de thérapie à répétition. Joanne Nail en Mary Jo est bien jolie, joue correctement, mais il n’y a pas de quoi s’extasier.
Jim au cours de son enquête finit par découvrir que quelqu’un veut tuer Mary Jo.
Dennis Becker oriente son ami détective vers les services de la CIA à la recherche d’un certain Joseph Bloomberg.
Cela n’est jamais passionnant. Le suspense a du mal à s’installer. James Garner et l’insupportable Stuart Margolin en Angel jouent de façon trop décontractés. Ils ne semblent pas prendre le script au sérieux.
La série veut adopter un ton décalé qu’elle ne trouve jamais. On reste quand même plus dans le style de Mannix et Cannon que dans une série humoristique assumée.
Un épisode moyen.
Anecdotes
Joanne Nail (1947-) dont la carrière n’a pas dépassé les années 80 et qui au premier coup d’œil évoque un peu Katherine Justice incarne Mary Jo, la jolie fille de l’épisode. Elle a fait une courte carrière. On a pu la voir dans Hawaii Police d’état, Les rues de San Francisco, Cagney et Lacey et un obscur long-métrage au cinéma Les loubardes.
Scénario : David Chase. Réalisation : Reza Badiyi.
Résumé
A cause d’Angel qui l’a mêlé à son insu à une histoire de recel, Jim doit pour éviter la prison subir un programme de thérapie de groupe. Mary Jo, qui se sent menacée, veut engager Jim.
La critique
Ce qui rebute un peu dans cet épisode, ce sont les scènes de thérapie à répétition. Joanne Nail en Mary Jo est bien jolie, joue correctement, mais il n’y a pas de quoi s’extasier.
Jim au cours de son enquête finit par découvrir que quelqu’un veut tuer Mary Jo.
Dennis Becker oriente son ami détective vers les services de la CIA à la recherche d’un certain Joseph Bloomberg.
Cela n’est jamais passionnant. Le suspense a du mal à s’installer. James Garner et l’insupportable Stuart Margolin en Angel jouent de façon trop décontractés. Ils ne semblent pas prendre le script au sérieux.
La série veut adopter un ton décalé qu’elle ne trouve jamais. On reste quand même plus dans le style de Mannix et Cannon que dans une série humoristique assumée.
Un épisode moyen.
Anecdotes
Joanne Nail (1947-) dont la carrière n’a pas dépassé les années 80 et qui au premier coup d’œil évoque un peu Katherine Justice incarne Mary Jo, la jolie fille de l’épisode. Elle a fait une courte carrière. On a pu la voir dans Hawaii Police d’état, Les rues de San Francisco, Cagney et Lacey et un obscur long-métrage au cinéma Les loubardes.
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Re: Série "200 dollars plus les frais"
04-06- Requiem pour une boîte à blagues (Requiem for a funny fox) *
Histoire de Burt Prelutsky. Adaptation : James S. Crocker. Réalisation : William Wiard.
Résumé
Kenny Bell, un comique, vole un sketch à un confrère, Lee Russo, qui furieux, jure de se venger. Lee Russo est un homme dangereux.
La critique
Histoire un peu tirée par les cheveux : Lee Russo (Robert Quarry) est de mèche avec la mafia, et notamment Paul Silvan (Jason Evers). Silvan, dans la mesure où pour piquer des blagues à Russo l’a espionné, a aussi des secrets compromettants. Et notamment une mallette pleine de dollars.
Dans le rôle de Kenny, Chuck McCann en fait des tonnes dans le genre comique pas drôle. On ne tarde pas à le trouver lâche et antipathique.
Lee Russo est retrouvé mort par Jim, qui est arrêté. Jim doit faire appel à Beth, et une fois de plus le lieutenant Diel veut la peau du détective.
L’atout de cet épisode est la comédienne Meredith MacRae dans le rôle de Lori, la petite amie de Russo.
Jason Evers est plutôt maladroit en jouant les homosexuels, sujet tabou à l’époque.
Tout cela est interprété sans subtilité ni émotion. Un épisode à zapper.
Anecdotes
Episode avec Beth Davenport/Gretchen Corbett.
Meredith MacRae (1944-2000) fauchée par le cancer a joué dans Magnum, L’île fantastique, avant d’arrêter sa carrière en 1993.
Histoire de Burt Prelutsky. Adaptation : James S. Crocker. Réalisation : William Wiard.
Résumé
Kenny Bell, un comique, vole un sketch à un confrère, Lee Russo, qui furieux, jure de se venger. Lee Russo est un homme dangereux.
La critique
Histoire un peu tirée par les cheveux : Lee Russo (Robert Quarry) est de mèche avec la mafia, et notamment Paul Silvan (Jason Evers). Silvan, dans la mesure où pour piquer des blagues à Russo l’a espionné, a aussi des secrets compromettants. Et notamment une mallette pleine de dollars.
Dans le rôle de Kenny, Chuck McCann en fait des tonnes dans le genre comique pas drôle. On ne tarde pas à le trouver lâche et antipathique.
Lee Russo est retrouvé mort par Jim, qui est arrêté. Jim doit faire appel à Beth, et une fois de plus le lieutenant Diel veut la peau du détective.
L’atout de cet épisode est la comédienne Meredith MacRae dans le rôle de Lori, la petite amie de Russo.
Jason Evers est plutôt maladroit en jouant les homosexuels, sujet tabou à l’époque.
Tout cela est interprété sans subtilité ni émotion. Un épisode à zapper.
Anecdotes
Episode avec Beth Davenport/Gretchen Corbett.
Meredith MacRae (1944-2000) fauchée par le cancer a joué dans Magnum, L’île fantastique, avant d’arrêter sa carrière en 1993.
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Re: Série "200 dollars plus les frais"
04-07- C’est ça ton Nirvana ! (Quickie Nirvana) *
Scénario : David Chase. Réalisation : Meta Rosenberg.
Résumé
Jim a la mauvaise idée de laisser une jeune hippie se servir de sa caravane comme adresse. Or, elle est poursuivie par son ancien patron auquel elle a volé de l’argent.
La critique
Valerie Curtin incarne ici une hippie assez caricaturale, qui se fait appeler de différents prénoms. L’enquête que mène Jim dans le milieu hippy nous replonge dans la société des années 70.
Cette quatrième saison semble marquer un net fléchissement de la qualité de la série qui dès le départ n’a jamais été un joyau.
Jim est face à une voleuse, pique assiette, à laquelle il finit par dire ses quatre vérités. Le problème est que la série manque d’intensité dramatique, hésitant entre le burlesque et le sérieux, et par conséquent le talent de James Garner tombe à plat.
Il est difficile de se passionner pour cette intrigue ni faite ni à faire. Les comédiens qui incarnent les méchants semblent embarrassés, ne sachant quel ton adopter. Garner semble se forcer parfois pour jouer l’exaspération face au personnage de la jeune hippy, pas si jeune que cela, qui ne veut pas admettre qu’elle a quarante ans.
C’est la grosse faiblesse de l’épisode. On finit par se lasser en cours de vision.
Anecdotes
Valerie Curtin (1945-) a joué au cinéma dans Alice n’est plus ici, Les hommes du Président, Transamerica Express. Elle a arrêté sa carrière en 2006.
Scénario : David Chase. Réalisation : Meta Rosenberg.
Résumé
Jim a la mauvaise idée de laisser une jeune hippie se servir de sa caravane comme adresse. Or, elle est poursuivie par son ancien patron auquel elle a volé de l’argent.
La critique
Valerie Curtin incarne ici une hippie assez caricaturale, qui se fait appeler de différents prénoms. L’enquête que mène Jim dans le milieu hippy nous replonge dans la société des années 70.
Cette quatrième saison semble marquer un net fléchissement de la qualité de la série qui dès le départ n’a jamais été un joyau.
Jim est face à une voleuse, pique assiette, à laquelle il finit par dire ses quatre vérités. Le problème est que la série manque d’intensité dramatique, hésitant entre le burlesque et le sérieux, et par conséquent le talent de James Garner tombe à plat.
Il est difficile de se passionner pour cette intrigue ni faite ni à faire. Les comédiens qui incarnent les méchants semblent embarrassés, ne sachant quel ton adopter. Garner semble se forcer parfois pour jouer l’exaspération face au personnage de la jeune hippy, pas si jeune que cela, qui ne veut pas admettre qu’elle a quarante ans.
C’est la grosse faiblesse de l’épisode. On finit par se lasser en cours de vision.
Anecdotes
Valerie Curtin (1945-) a joué au cinéma dans Alice n’est plus ici, Les hommes du Président, Transamerica Express. Elle a arrêté sa carrière en 2006.
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Re: Série "200 dollars plus les frais"
04-08- Méli mélo (Irving the explainer) *
Scénario : David Chase. Réalisation : James Coburn.
Résumé
Une femme veut faire la biographie d’un cinéaste pro-nazi mort en 1946. Elle recherche des témoins l’ayant connu. En tout premier, un certain Irving Patrick.
La critique
Jim semble accepter cette enquête pour de purs motifs alimentaires. Il est question d’un film, « Les ailes maudites », dont plusieurs personnes se disputent la paternité.
En 1977, cet épisode qui évoque l’Allemagne nazie évoque Amicalement vôtre : un drôle d’oiseau, The New Avengers : le repaire de l’aigle, mais en infiniment moins bien construit et agencé. Les images d’archives d’Adolf Hitler sont censées apporter de la crédibilité à l’intrigue.
Maurice Marsac incarne un certain chef inspecteur Jean-Marc Giono, de la sûreté nationale française, une allusion au fameux Clouseau de La panthère rose.
Cet épisode se veut décalé. On ne prend pas au sérieux l’histoire. Un assassinat récent, une affaire vieille de trente ans, une cliente qui a le même nom que Goering, une course après un tableau disparu.
On comprend que l’entreprise est un désastre au bout d’une vingtaine de minutes. La mayonnaise ne prend pas et l’épisode ne décolle jamais. Maurice Marsac est caricatural et le personnage est fort mal écrit.
Au détour d’une réplique, Becker – c’est supposé être humoristique – est pris en flagrant délit d’ignorance de l’histoire, pensant que quatorze est un nom de famille, alors qu’il s’agit du roi Louis XIV.
La cliente de Jim est la fille du cinéaste pro-nazi. Le ton est résolument à l’humour, mais le trait est trop forcé, et au lieu de s’amuser, on s’ennuie ferme.
A force de bavardages et d’explications à n’en plus finir, le spectateur regarde sa montre. James Garner semble dans son élément, en privé embarqué dans une enquête impossible et délirante.
Le titre français est approprié, un vrai méli mélo.
Anecdotes
Maurice Marsac (1915-2007) a joué dans les trois épisodes français des New Avengers.
Seule et unique réalisation du comédien James Coburn (1928-2002).
Scénario : David Chase. Réalisation : James Coburn.
Résumé
Une femme veut faire la biographie d’un cinéaste pro-nazi mort en 1946. Elle recherche des témoins l’ayant connu. En tout premier, un certain Irving Patrick.
La critique
Jim semble accepter cette enquête pour de purs motifs alimentaires. Il est question d’un film, « Les ailes maudites », dont plusieurs personnes se disputent la paternité.
En 1977, cet épisode qui évoque l’Allemagne nazie évoque Amicalement vôtre : un drôle d’oiseau, The New Avengers : le repaire de l’aigle, mais en infiniment moins bien construit et agencé. Les images d’archives d’Adolf Hitler sont censées apporter de la crédibilité à l’intrigue.
Maurice Marsac incarne un certain chef inspecteur Jean-Marc Giono, de la sûreté nationale française, une allusion au fameux Clouseau de La panthère rose.
Cet épisode se veut décalé. On ne prend pas au sérieux l’histoire. Un assassinat récent, une affaire vieille de trente ans, une cliente qui a le même nom que Goering, une course après un tableau disparu.
On comprend que l’entreprise est un désastre au bout d’une vingtaine de minutes. La mayonnaise ne prend pas et l’épisode ne décolle jamais. Maurice Marsac est caricatural et le personnage est fort mal écrit.
Au détour d’une réplique, Becker – c’est supposé être humoristique – est pris en flagrant délit d’ignorance de l’histoire, pensant que quatorze est un nom de famille, alors qu’il s’agit du roi Louis XIV.
La cliente de Jim est la fille du cinéaste pro-nazi. Le ton est résolument à l’humour, mais le trait est trop forcé, et au lieu de s’amuser, on s’ennuie ferme.
A force de bavardages et d’explications à n’en plus finir, le spectateur regarde sa montre. James Garner semble dans son élément, en privé embarqué dans une enquête impossible et délirante.
Le titre français est approprié, un vrai méli mélo.
Anecdotes
Maurice Marsac (1915-2007) a joué dans les trois épisodes français des New Avengers.
Seule et unique réalisation du comédien James Coburn (1928-2002).
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