Série "200 dollars plus les frais"
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Re: Série "200 dollars plus les frais"
séribibi a écrit:Très bonnes critiques, vague souvenir de l'époque de La Cinq, mais surtout de sa redif dans 13ème rue.
Merci. La série m'a été proposée par le site dans le cadre d'un partenariat avec l'éditeur du dvd. Je ne l'avais jamais vue auparavant. Pas atroce comme "Alias", moins répétitive que "Alfred Hitchcock présente" qui comportait beaucoup d'épisodes faibles, elle a le parfum de la légèreté et de l'insouciance des séries 70's. Je prends davantage de plaisir à chroniquer la nouvelle série avec Scott Bakula, mais cela fait un intermède assez reposant et agréable. Toujours dans le cadre d'un partenariat, je ferai "Le Virginien" (série que je connais mais n'ai pas revue depuis longtemps) quand j'aurais reçu les coffrets.
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
01-14- Une belle escroquerie (The big ripoff) ***
Scénario : Robert Hamner, d’après une histoire de John Thomas James. Réalisation : Vincent Mc Eveety.
Résumé
Une femme, Nancy Frazer, engage Jim pour retrouver un certain Steve Nelson. Il fut son amant et elle pense que son épouse légitime l’a tué. Mécontente des résultats de l’enquête, elle congédie le détective qui continue de s’intéresser à l’affaire cette fois pour le compte de l’assureur Moss.
La critique
On retrouve ici Jill Clayburg peu de temps avant sa carrière cinéma (« La femme libre »). Elle incarne ici un modèle qui pose habillée pour 20 dollars et nue pour 23 ! Le rôle est celui d’une fille un peu fofolle. Son personnage, Marilyn Polonski, arrive par hasard dans l’histoire. Sa bonne humeur et son entrain sont irresistibles.
Très vite, Jim tombe sur un shérif obtus, Neal (Kelly Thordsen) dont les hommesi le menacent et veulent l’obliger à quitter la ville. Notre héros a trouvé un ange gardien avec Marilyn. Et heureusement pour lui, comme il ne sait pas se battre, il prend une raclée. Il a bien besoin d’une infirmière. En fait, le shérif n’y est pour rien, c’est un propriétaire de galerie d’art, Carl Lemay (Bruce Kirby) qui est leur chef. Lemay qui travaille pour l’ex-cliente de Jim, Nancy Frazer (Nedra Deen). L’affaire a été reprise par l’assureur Moss (Norman Burton) qui compte retrouver le disparu.
Les rebondissements sont fréquents, avec un scénario fouillé. Il y a de nombreux personnages, tous justifiés. On passe d’une disparition à une escroquerie à l’assurance. Le père de Jim arrive pour l’épilogue. On passe un bon moment malgré une intrigue compliquée. Le script égratine au passage le snobisme qui fait acheter 2000 dollars des tableaux d’art primitif. Les comédiens sont tous excellents et bien dans leurs personnages. La conclusion montre que l’intrigue a été bien huilée et a respecté une parfaite logique.
Un bon épisode.
Les infos supplémentaires
Jill Clayburg (1944-2010) fut au cinéma la vedette de « La femme libre » (1978) de Paul Mazursky et « Le sourire aux larmes » avec Peter Falk (1976) exploité en salles en Europe mais qui est un téléfilm aux USA sous le titre « Griffin and Phoenix ».
Dernier rôle de la jolie Nedra Deen (1937-1975) foudroyée jeune par une hémorragie cérébrale et qui incarne ici la cliente de Jim, Nancy Frazer.
Suzanne Sommers (1946-) est la vedette de la série « Notre belle famille ». Elle ne tourne plus depuis 1999. Elle incarne ici Ginny Nelson.
Dans le rôle de Moss, on retrouve Norman Burton, le Félix Leiter du James Bond « Les diamants sont éternels ».
On a vu Kelly Thordsen dans « Quatre bassets pour un danois » (1966) et « Le fantôme de Barbe Noire » (1968).
Bruce Kirby (1928-) est le sergent Kramer dans de nombreux épisodes de « Columbo » première période.
Scénario : Robert Hamner, d’après une histoire de John Thomas James. Réalisation : Vincent Mc Eveety.
Résumé
Une femme, Nancy Frazer, engage Jim pour retrouver un certain Steve Nelson. Il fut son amant et elle pense que son épouse légitime l’a tué. Mécontente des résultats de l’enquête, elle congédie le détective qui continue de s’intéresser à l’affaire cette fois pour le compte de l’assureur Moss.
La critique
On retrouve ici Jill Clayburg peu de temps avant sa carrière cinéma (« La femme libre »). Elle incarne ici un modèle qui pose habillée pour 20 dollars et nue pour 23 ! Le rôle est celui d’une fille un peu fofolle. Son personnage, Marilyn Polonski, arrive par hasard dans l’histoire. Sa bonne humeur et son entrain sont irresistibles.
Très vite, Jim tombe sur un shérif obtus, Neal (Kelly Thordsen) dont les hommesi le menacent et veulent l’obliger à quitter la ville. Notre héros a trouvé un ange gardien avec Marilyn. Et heureusement pour lui, comme il ne sait pas se battre, il prend une raclée. Il a bien besoin d’une infirmière. En fait, le shérif n’y est pour rien, c’est un propriétaire de galerie d’art, Carl Lemay (Bruce Kirby) qui est leur chef. Lemay qui travaille pour l’ex-cliente de Jim, Nancy Frazer (Nedra Deen). L’affaire a été reprise par l’assureur Moss (Norman Burton) qui compte retrouver le disparu.
Les rebondissements sont fréquents, avec un scénario fouillé. Il y a de nombreux personnages, tous justifiés. On passe d’une disparition à une escroquerie à l’assurance. Le père de Jim arrive pour l’épilogue. On passe un bon moment malgré une intrigue compliquée. Le script égratine au passage le snobisme qui fait acheter 2000 dollars des tableaux d’art primitif. Les comédiens sont tous excellents et bien dans leurs personnages. La conclusion montre que l’intrigue a été bien huilée et a respecté une parfaite logique.
Un bon épisode.
Les infos supplémentaires
Jill Clayburg (1944-2010) fut au cinéma la vedette de « La femme libre » (1978) de Paul Mazursky et « Le sourire aux larmes » avec Peter Falk (1976) exploité en salles en Europe mais qui est un téléfilm aux USA sous le titre « Griffin and Phoenix ».
Dernier rôle de la jolie Nedra Deen (1937-1975) foudroyée jeune par une hémorragie cérébrale et qui incarne ici la cliente de Jim, Nancy Frazer.
Suzanne Sommers (1946-) est la vedette de la série « Notre belle famille ». Elle ne tourne plus depuis 1999. Elle incarne ici Ginny Nelson.
Dans le rôle de Moss, on retrouve Norman Burton, le Félix Leiter du James Bond « Les diamants sont éternels ».
On a vu Kelly Thordsen dans « Quatre bassets pour un danois » (1966) et « Le fantôme de Barbe Noire » (1968).
Bruce Kirby (1928-) est le sergent Kramer dans de nombreux épisodes de « Columbo » première période.
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
01-15- Pertes et profits 1ere partie (Profit and loss, part 1 : Profit) **
Scénario : Stephen J. Cannell, d’après une histoire de John Thomas James. Réalisation : Lawrence Doheny.
Résumé
Un programmateur informatique, Alec Morris, vient engager Jim mais à peine a-t-il franchi le seuil de la caravane que deux hommes arrivent, kidnappent le client et assomment le privé. Son épouse Helen vient le trouver. Jim dépose plainte à la police, mais le couple Morris dément le connaître et il est inculpé de fausse déclaration.
La critique
Très bon scénario, mais pas adapté à la série et à son héros. On regrette d’emblée que Gretchen Corbett en avocate Betty ne fasse que des passages éclair. Jim est cette-fois confronté à une grande société, Fiscal dynamics Incorporated (FDI), et à une affaire qui le dépasse. Après avoir eu un premier client, terrifié, Alec Morris (John Carter), qui se désiste, la veuve d’un homme qui pense que la société a tué son mari, Doris Parker (Sharon Spelman) engage Jim.
Depuis le début de la série, Jim affronte son adversaire le plus dangereux avec cette société de courtage. Le seul accroc est que le privé n’ayant pas l’envergure nécessaire, on se demande bien pourquoi il est mêlé à une affaire qui nécessiterait carrément James Bond.
Leon Fielder (Ned Beatty) à la tête de l’entreprise est un méchant qui rappelle en effet Goldfinger. Très vite, deux morts étranges semblent être associées à ses activités. Notre détective proche de l’amateurisme n’est pas crédible une seconde dans cette grande machinerie. On ne comprend pas pourquoi Fielder ne le fait pas abattre par ses hommes. Ces incohérences font que cette première partie est assez bancale, et surtout peu aidée par une distribution loin d’être brillante. Seul Nead Beatty en émerge. Les jolies filles de Californie par contre sont au rayon des abonnés absents. Sharon Spelman n’a aucun charme, aucune grâce, en femme- pilote de course, Doris. Dans cet opus, Jim ne fait qu’aller et venir sans vraiment donner un sens à sa démarche, son enquête piétine, et il n’est jamais à la hauteur de la tâche. On a le sentiment que ce script a été écrit pour une autre série et ensuite artificiellement collé à « 200 dollars plus les frais ». Un épisode à passer presque en « pertes et profits ».
Les infos supplémentaires
4e apparition de Gretchen Corbett.
Sharon Spelman (1942-) a joué dans « Le blob » (1988). On l’a vue dans « Quincy », « Les deux font la paire », « La loi de Los Angeles » et « Lou Grant ». Elle ne tourne plus depuis 1996.
Ned Beatty (1937-) qui incarne le chef de la Fiscal Dynamics Incorporated, est surtout connu pour le « Superman » de Richard Donner (1978).
Scénario : Stephen J. Cannell, d’après une histoire de John Thomas James. Réalisation : Lawrence Doheny.
Résumé
Un programmateur informatique, Alec Morris, vient engager Jim mais à peine a-t-il franchi le seuil de la caravane que deux hommes arrivent, kidnappent le client et assomment le privé. Son épouse Helen vient le trouver. Jim dépose plainte à la police, mais le couple Morris dément le connaître et il est inculpé de fausse déclaration.
La critique
Très bon scénario, mais pas adapté à la série et à son héros. On regrette d’emblée que Gretchen Corbett en avocate Betty ne fasse que des passages éclair. Jim est cette-fois confronté à une grande société, Fiscal dynamics Incorporated (FDI), et à une affaire qui le dépasse. Après avoir eu un premier client, terrifié, Alec Morris (John Carter), qui se désiste, la veuve d’un homme qui pense que la société a tué son mari, Doris Parker (Sharon Spelman) engage Jim.
Depuis le début de la série, Jim affronte son adversaire le plus dangereux avec cette société de courtage. Le seul accroc est que le privé n’ayant pas l’envergure nécessaire, on se demande bien pourquoi il est mêlé à une affaire qui nécessiterait carrément James Bond.
Leon Fielder (Ned Beatty) à la tête de l’entreprise est un méchant qui rappelle en effet Goldfinger. Très vite, deux morts étranges semblent être associées à ses activités. Notre détective proche de l’amateurisme n’est pas crédible une seconde dans cette grande machinerie. On ne comprend pas pourquoi Fielder ne le fait pas abattre par ses hommes. Ces incohérences font que cette première partie est assez bancale, et surtout peu aidée par une distribution loin d’être brillante. Seul Nead Beatty en émerge. Les jolies filles de Californie par contre sont au rayon des abonnés absents. Sharon Spelman n’a aucun charme, aucune grâce, en femme- pilote de course, Doris. Dans cet opus, Jim ne fait qu’aller et venir sans vraiment donner un sens à sa démarche, son enquête piétine, et il n’est jamais à la hauteur de la tâche. On a le sentiment que ce script a été écrit pour une autre série et ensuite artificiellement collé à « 200 dollars plus les frais ». Un épisode à passer presque en « pertes et profits ».
Les infos supplémentaires
4e apparition de Gretchen Corbett.
Sharon Spelman (1942-) a joué dans « Le blob » (1988). On l’a vue dans « Quincy », « Les deux font la paire », « La loi de Los Angeles » et « Lou Grant ». Elle ne tourne plus depuis 1996.
Ned Beatty (1937-) qui incarne le chef de la Fiscal Dynamics Incorporated, est surtout connu pour le « Superman » de Richard Donner (1978).
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
01-16- Pertes et profits, 2e partie (Profit and loss, part 2 : Loss) *
Scénario : Stephen J. Cannell, d’après une histoire de John Thomas James. Réalisation : Lawrence Doheny
Résumé
Devant l’insistance de sa cliente Doris Parker, Jim cambriole le siège de la FDI à la recherche de preuves. Mais l’alarme se déclenche et avec Doris, il doit prendre la fuite.
La critique
On perd six précieuses minutes sur 48 en extraits de la première partie. Les scénaristes tirent à la ligne au lieu d’avoir tout condensé en un épisode. Toutefois, le fait que Doris soit pilote de course nous vaut une belle scène de poursuite spectaculaire. Jim pense être sur la piste de faux certificats de bourse, car un petit imprimeur a été assassiné. Les scènes déjà présentes dans la première partie du broyeur en panne dans la caravane deviennent lassantes. Si c’est censé être de l’humour, c’est pesant. Lorsque Jim se rend dans la société pour y rencontrer un agent boursier, on trouve la série très datée avec les énormes ordinateurs de l’époque.
FDI s’avère être une immense escroquerie. Les histoires de bourse et de spéculations deviennent vite ennuyeuses. A force de lâcheté, Jim devient un héros un peu lassant. L’abus de scènes nocturnes par le réalisateur ne ranime pas l’intérêt. Même James Garner a l’air de s’ennuyer. C’est l’arrivée du tueur Kurt (Albert Paulsen) qui nous tire de notre torpeur. On ne demande pourtant pas la lune, du soleil, quelques jolies filles, des poursuites en voiture, des enquêtes pas compliquées. Notons l’absurdité de situations comme Jim drogué et pris au piège par Kurt qui se contente une nouvelle fois de simples menaces au lieu de le liquider, tout cela pour meubler et faire durer l’intrigue. Pendant ce temps, Rocky, le père de Jim, s’acharne à réparer le broyeur de la caravane. Bref, cette idée de double épisode est mauvaise. Les choses prennent une tournure grotesque quand Rockford s’attaque à Leon Fielder chez lui, un peu comme si Max la menace allait prendre en otage Wo Fat ou Al Capone. On a connu Stephen J. Cannell plus inspiré. Noah Beery ne fait que passer les plats et en père du héros n’a pas grand-chose à jouer. En dehors de la présence de Doris dans la scène de fuite du début, c’est une histoire d’hommes sans aucune actrice venant pointer le bout de sa jolie frimousse. Autre énormité : le chef Fielder agit tout seul, où est passée son armée de gardes du corps ? Le téléspectateur s’ennuie et n’en a pas pour son argent. Pour tenter de nous consoler, nous avons droit à une minute de Gretchen Corbett à la fin. Elle est belle, mais ce n’est pas suffisant.
Les infos supplémentaires
On retrouve avec plaisir le spécialiste des rôles de gangsters Albert Paulsen (1925-2004), un habitué de « Hawaii police d’état » qui a aussi joué au cinéma dans « Le flic ricanant ».
Scénario : Stephen J. Cannell, d’après une histoire de John Thomas James. Réalisation : Lawrence Doheny
Résumé
Devant l’insistance de sa cliente Doris Parker, Jim cambriole le siège de la FDI à la recherche de preuves. Mais l’alarme se déclenche et avec Doris, il doit prendre la fuite.
La critique
On perd six précieuses minutes sur 48 en extraits de la première partie. Les scénaristes tirent à la ligne au lieu d’avoir tout condensé en un épisode. Toutefois, le fait que Doris soit pilote de course nous vaut une belle scène de poursuite spectaculaire. Jim pense être sur la piste de faux certificats de bourse, car un petit imprimeur a été assassiné. Les scènes déjà présentes dans la première partie du broyeur en panne dans la caravane deviennent lassantes. Si c’est censé être de l’humour, c’est pesant. Lorsque Jim se rend dans la société pour y rencontrer un agent boursier, on trouve la série très datée avec les énormes ordinateurs de l’époque.
FDI s’avère être une immense escroquerie. Les histoires de bourse et de spéculations deviennent vite ennuyeuses. A force de lâcheté, Jim devient un héros un peu lassant. L’abus de scènes nocturnes par le réalisateur ne ranime pas l’intérêt. Même James Garner a l’air de s’ennuyer. C’est l’arrivée du tueur Kurt (Albert Paulsen) qui nous tire de notre torpeur. On ne demande pourtant pas la lune, du soleil, quelques jolies filles, des poursuites en voiture, des enquêtes pas compliquées. Notons l’absurdité de situations comme Jim drogué et pris au piège par Kurt qui se contente une nouvelle fois de simples menaces au lieu de le liquider, tout cela pour meubler et faire durer l’intrigue. Pendant ce temps, Rocky, le père de Jim, s’acharne à réparer le broyeur de la caravane. Bref, cette idée de double épisode est mauvaise. Les choses prennent une tournure grotesque quand Rockford s’attaque à Leon Fielder chez lui, un peu comme si Max la menace allait prendre en otage Wo Fat ou Al Capone. On a connu Stephen J. Cannell plus inspiré. Noah Beery ne fait que passer les plats et en père du héros n’a pas grand-chose à jouer. En dehors de la présence de Doris dans la scène de fuite du début, c’est une histoire d’hommes sans aucune actrice venant pointer le bout de sa jolie frimousse. Autre énormité : le chef Fielder agit tout seul, où est passée son armée de gardes du corps ? Le téléspectateur s’ennuie et n’en a pas pour son argent. Pour tenter de nous consoler, nous avons droit à une minute de Gretchen Corbett à la fin. Elle est belle, mais ce n’est pas suffisant.
Les infos supplémentaires
On retrouve avec plaisir le spécialiste des rôles de gangsters Albert Paulsen (1925-2004), un habitué de « Hawaii police d’état » qui a aussi joué au cinéma dans « Le flic ricanant ».
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
01-17- Souffler n’est pas jouer (Counter gambit) ****
Scénario : Juanita Bartlett et Howard Berk. Réalisation : Jackie Cooper.
Résumé
Jim Rockford est engagé par un prisonnier, Moss Williams, qui veut retrouver sa petite amie subitement disparue. L’avocat du détenu insiste pour que le détective accepte l’affaire. Jim n’en a pas envie car jadis, Moss a failli le tuer. Il finit par dire oui à condition de traiter avec l’avocat.
La critique
Cette-fois, notre détective a affaire à un client dangereux. L’homme, Moss (Eddie Fontaine) ne respecte pas sa parole et à peine sorti de prison braque un pistolet sur Jim. Il recherche sa petite amie Maria Heller qui est désormais avec son copain Harry Crown (Burr DeBenning). En fait, Jim comprend que Moss recherche un bijou volé par Maria, un collier de perles assuré pour un quart de million de dollars.
En plus de Moss, Rockford est engagé par l’assureur du collier ! Soit deux clients pour la même enquête. Ce ne sont pas les scrupules qui étouffent notre héros. Maria a pris l’identité de Valérie Thomas et fait des portraits. Eddie Fontaine et Burr DeBenning ont les têtes de l’emploi en truands. La moralité du détective est ici à la fois de « doubler » les deux clients en empochant une double récompense, mais aussi en devenant l’amant de la belle Maria/Valérie (Mary Frann). On est très loin des « purs » privés comme Matt Helm, Joe Mannix et Frank Cannon !
Avec un magnétophone à cassette qu’il dissimulera dans le coffre de sa bien aimée, Jim espère décrypter la combinaison et ramener le collier à l’assureur. Tout au long de la série, le privé poursuit sa relation amitié/rivalité avec le policier Dennis Becker (Joe Santos, comédien assez fade).
A vouloir courir trop de lièvres à la fois (bandits, assureurs), Jim va avoir une bien mauvaise surprise. Il se retrouve accusé de vol et risque bien retourner en prison. Ce retour de bâton a été bien cherché cependant. L’assureur Burch (Emmet Walsh) est de mêche avec les truands et fait porter le chapeau à Jim.
Mary Frann n’est jamais crédible dans son rôle qu’elle semble ne pas prendre au sérieux. Stuart Margolin incarne un joallier expert, Angel Martin, ami de Jim, qui va tenter de le tirer d’affaire. Pour une fois qu’il veut transgresser la loi, Rockford est bien puni. Cela ne l’empêche pas de servir de son ami Angel qui risque sa peau dans l’affaire sans le savoir. Nous ne sommes vraiment pas fier de notre héros pour une fois pas « looser » mais passé du côté obscur de la force, ou du moins ayant manigancé de gagner le collier de perles au détriment de tout le monde. Le réalisateur ne laisse pas une seconde de répit au téléspectateur. Sans bagarres ni poursuites en voitures, nous avons une intrigue non stop. Un Jim Rockford amoral et cynique nous change de sa malchance habituelle et de sa maladresse. L’opus est une réussite totale, sans doute en raison des audaces du scénario.
Les infos supplémentaires
Stuart Margolin (1940-) a joué dans « Un justicier dans la ville », « Les moissons du ciel », « De l’or pour les braves ».
Mary Frann (1943-1998) est une actrice de télévision : on l’a vue dans « Max la menace », « Les mystères de l’ouest », « Bonanza », « Hawaii Police d’état », « Cannon », « L’incroyable Hulk », « Mike Hammer ». Elle est morte d’une crise cardiaque le 23 septembre 1998.
Eddie Fontaine (1927-1992) est apparu dans les séries « Les mystères de l’ouest », « L’homme de fer », « Kojak », « La planète des singes », « Baretta », « Sergent Anderson », « L’homme qui valait trois milliards », « Police story », « Starsky et Hutch », « Les jours heureux ».
Emmet Walsh (1935-) est un acteur de cinéma : « Blade Runner », « Le mariage de mon meilleur ami », « Sang pour sang », « Wild Wild West » avec Will Smith.
Burr DeBenning (1936-2003) a commencé sa carrière dans le premier épisode que nous ayons vu en France de « Match contre la vie » : « Une petite injustice ». On l’a vu ensuite dans « Cimarron », « Les bannis », « Les règles du jeu », « Le virginien », « Bonanza », « Un shérif à New York », « Sam Cade », « L’homme de fer », « Cannon », « Kojak », « Columbo », « Le justicier » avec Ken Howard, « Les rues de San Francisco », « Matt Helm », « Police story », « Switch », « Starsky et Hutch », « L’homme de l’Atlantide », « Wonder Woman », « La petite maison dans la prairie », « Hawaii Police d’état », « Pour l’amour du risque », « Chips », « Magnum », « Simon et Simon », « Côte Ouest », « Quincy », « L’homme qui tombe à pic », « Mike Hammer ». Il fait partie de ces visages familiers sur lesquels les français ne mettent pas un nom mais reconnaissent immédiatement.
Pour les jeunes générations, cette série permet de voir des technologies disparues comme les cassettes audio, fréquentes pour les enregistrements que fait Jim à partir de lecteurs/enregistreurs portables.
Moment très insolite : Jim donne rendez vous à Maria dans une salle de cinéma porno !
Scénario : Juanita Bartlett et Howard Berk. Réalisation : Jackie Cooper.
Résumé
Jim Rockford est engagé par un prisonnier, Moss Williams, qui veut retrouver sa petite amie subitement disparue. L’avocat du détenu insiste pour que le détective accepte l’affaire. Jim n’en a pas envie car jadis, Moss a failli le tuer. Il finit par dire oui à condition de traiter avec l’avocat.
La critique
Cette-fois, notre détective a affaire à un client dangereux. L’homme, Moss (Eddie Fontaine) ne respecte pas sa parole et à peine sorti de prison braque un pistolet sur Jim. Il recherche sa petite amie Maria Heller qui est désormais avec son copain Harry Crown (Burr DeBenning). En fait, Jim comprend que Moss recherche un bijou volé par Maria, un collier de perles assuré pour un quart de million de dollars.
En plus de Moss, Rockford est engagé par l’assureur du collier ! Soit deux clients pour la même enquête. Ce ne sont pas les scrupules qui étouffent notre héros. Maria a pris l’identité de Valérie Thomas et fait des portraits. Eddie Fontaine et Burr DeBenning ont les têtes de l’emploi en truands. La moralité du détective est ici à la fois de « doubler » les deux clients en empochant une double récompense, mais aussi en devenant l’amant de la belle Maria/Valérie (Mary Frann). On est très loin des « purs » privés comme Matt Helm, Joe Mannix et Frank Cannon !
Avec un magnétophone à cassette qu’il dissimulera dans le coffre de sa bien aimée, Jim espère décrypter la combinaison et ramener le collier à l’assureur. Tout au long de la série, le privé poursuit sa relation amitié/rivalité avec le policier Dennis Becker (Joe Santos, comédien assez fade).
A vouloir courir trop de lièvres à la fois (bandits, assureurs), Jim va avoir une bien mauvaise surprise. Il se retrouve accusé de vol et risque bien retourner en prison. Ce retour de bâton a été bien cherché cependant. L’assureur Burch (Emmet Walsh) est de mêche avec les truands et fait porter le chapeau à Jim.
Mary Frann n’est jamais crédible dans son rôle qu’elle semble ne pas prendre au sérieux. Stuart Margolin incarne un joallier expert, Angel Martin, ami de Jim, qui va tenter de le tirer d’affaire. Pour une fois qu’il veut transgresser la loi, Rockford est bien puni. Cela ne l’empêche pas de servir de son ami Angel qui risque sa peau dans l’affaire sans le savoir. Nous ne sommes vraiment pas fier de notre héros pour une fois pas « looser » mais passé du côté obscur de la force, ou du moins ayant manigancé de gagner le collier de perles au détriment de tout le monde. Le réalisateur ne laisse pas une seconde de répit au téléspectateur. Sans bagarres ni poursuites en voitures, nous avons une intrigue non stop. Un Jim Rockford amoral et cynique nous change de sa malchance habituelle et de sa maladresse. L’opus est une réussite totale, sans doute en raison des audaces du scénario.
Les infos supplémentaires
Stuart Margolin (1940-) a joué dans « Un justicier dans la ville », « Les moissons du ciel », « De l’or pour les braves ».
Mary Frann (1943-1998) est une actrice de télévision : on l’a vue dans « Max la menace », « Les mystères de l’ouest », « Bonanza », « Hawaii Police d’état », « Cannon », « L’incroyable Hulk », « Mike Hammer ». Elle est morte d’une crise cardiaque le 23 septembre 1998.
Eddie Fontaine (1927-1992) est apparu dans les séries « Les mystères de l’ouest », « L’homme de fer », « Kojak », « La planète des singes », « Baretta », « Sergent Anderson », « L’homme qui valait trois milliards », « Police story », « Starsky et Hutch », « Les jours heureux ».
Emmet Walsh (1935-) est un acteur de cinéma : « Blade Runner », « Le mariage de mon meilleur ami », « Sang pour sang », « Wild Wild West » avec Will Smith.
Burr DeBenning (1936-2003) a commencé sa carrière dans le premier épisode que nous ayons vu en France de « Match contre la vie » : « Une petite injustice ». On l’a vu ensuite dans « Cimarron », « Les bannis », « Les règles du jeu », « Le virginien », « Bonanza », « Un shérif à New York », « Sam Cade », « L’homme de fer », « Cannon », « Kojak », « Columbo », « Le justicier » avec Ken Howard, « Les rues de San Francisco », « Matt Helm », « Police story », « Switch », « Starsky et Hutch », « L’homme de l’Atlantide », « Wonder Woman », « La petite maison dans la prairie », « Hawaii Police d’état », « Pour l’amour du risque », « Chips », « Magnum », « Simon et Simon », « Côte Ouest », « Quincy », « L’homme qui tombe à pic », « Mike Hammer ». Il fait partie de ces visages familiers sur lesquels les français ne mettent pas un nom mais reconnaissent immédiatement.
Pour les jeunes générations, cette série permet de voir des technologies disparues comme les cassettes audio, fréquentes pour les enregistrements que fait Jim à partir de lecteurs/enregistreurs portables.
Moment très insolite : Jim donne rendez vous à Maria dans une salle de cinéma porno !
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
Counter gambit (contre-gambit en français) est un terme échiquéen. Il arrive souvent que dans une partie d'échecs - surtout au début - on sacrifie un pion pour accélérer le développement de ses pièces, ce qu'on appelle le gambit. Dans certains cas, l'adversaire répond non en prenant le pion mais en proposant à son tour de sacrifier un de ses pions dans le même but - le contre-gambit. Puisque c'est le titre de l'épisode, est-ce qu'on peut le relier à son intrigue ?
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série "200 dollars plus les frais"
Oui. Mais je ne peux en dire plus sinon je dévoile toute l'histoire.
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
01-18- Rocky règle ses comptes (The four pound brick) **
Scénario : Leigh Brackett et Juanita Bartlett, d’après une histoire de Leigh Brackett. Réalisation : Lawrence Doheny.
Résumé
Le fils de Kate Banning, amie du père de Jim, policier, est tué. Dave Banning est mort dans un accident qui maquille un crime. Jim refusant de travailler pour rien, son père l’engage en le payant. Mais Dave aurait été un ripou.
La critique
On continue dans le Jim Rockford cynique qui refuse de travailler pour rien, même pour une amie de son père. Le père se trouve dans l’obligation d’engager le fils car la mère de la victime ne peut pas payer. On voit très peu la jolie fiancée du défunt, Laura, mais vu son statut de permanente sur TF1 dans « Les feux de l’amour », on n’est pas plus intéressé. Laura dit que cela ne sert à rien de pleurer et veut oublier Dave. On se demande franchement si elle a aimé son fiancé. Ce qui est un peu anachronique, c’est que Dave Banning venait de s’engager dans la police à 30 ans après avoir été un militaire des « Marine Corps ».
C’est l’épisode de Rocky, qui tient un rôle majeur ici. Kate Banning est un peu un béguin de jeunesse pour lui-même s’il était un ami de son mari. Bien entendu, on comprend très vite que Dave Banning n’est pas mort d’un accident. Jim est obligé de mentir à cause de son père et de se faire passer pour un camionneur qui a pris la suite de l’affaire familiale devant Kate. Toutefois, les choses sérieuses commencent et le paternel est mis à l’abri. L’équipier du mort, le sergent Wilson (Paul Carr), semble avoir été de mèche avec des truands.
On apprécie le retour de Stuart Margolin en Angel, qui ici est chargé par Jim de l’aider dans l’enquête délicate sur les arcanes de la police et de ses planches pourries. Le comédien est sympathique et le rôle drôle (voir la scène où il se fait prendre dans un restaurant en train de voler les couverts). A la différence d’autres épisodes, on devine un peu trop vite la solution de l’énigme.
Les poursuites en voiture nocturnes ne sont pas une bonne idée car on ne voit pas grand-chose. L’introduction de l’opus a pris trop de temps, et il n’en reste pas assez en 48 minutes pour développer une intrigue fouillée. Edith Atwater en Kate Banning en fait trop, et son jeu tombe dans la sensiblerie. Tom Atkins revient dans le rôle de Niel, supérieur de Becker. Il est toujours aussi hostile et méchant envers Jim, et n’accepte pas que ce dernier veuille mettre à jour une corruption dans son service et salir la réputation d’un policier mort. L’affaire implique beaucoup de rendez vous de nuit entre truands et policiers véreux, chose qui à l’écran devient à la longue un peu désagréable. Les climats nocturnes peuvent être mis en valeur par un réalisateur, mais ce n’est pas le cas de Lawrence Doheny ici qui rate à peu près tous les plans. Lorsque l’affaire s’avère être un trafic de drogue, nous en sommes à huit minutes de la fin, et il aurait fallu creuser bien avant le script. On se sent frustrés. L’épilogue se veut comique, mais les effets tombent à plat. Tout est téléphoné et le téléspectateur devine les (mauvaises) surprises de Jim d’avance quant au paiement de ses 200 dollars plus les frais. Un épisode mineur, plombé par une trop longue mise en route.
Les infos supplémentaires
Retour de Stuart Margolin vu dans l’épisode précédent dans le même rôle.
Jess Walton (1949-), la jolie fille de l’épisode, a malheureusement gâché son talent en tournant depuis des années et encore à ce jour dans « Les feux de l’amour ».
Scénario : Leigh Brackett et Juanita Bartlett, d’après une histoire de Leigh Brackett. Réalisation : Lawrence Doheny.
Résumé
Le fils de Kate Banning, amie du père de Jim, policier, est tué. Dave Banning est mort dans un accident qui maquille un crime. Jim refusant de travailler pour rien, son père l’engage en le payant. Mais Dave aurait été un ripou.
La critique
On continue dans le Jim Rockford cynique qui refuse de travailler pour rien, même pour une amie de son père. Le père se trouve dans l’obligation d’engager le fils car la mère de la victime ne peut pas payer. On voit très peu la jolie fiancée du défunt, Laura, mais vu son statut de permanente sur TF1 dans « Les feux de l’amour », on n’est pas plus intéressé. Laura dit que cela ne sert à rien de pleurer et veut oublier Dave. On se demande franchement si elle a aimé son fiancé. Ce qui est un peu anachronique, c’est que Dave Banning venait de s’engager dans la police à 30 ans après avoir été un militaire des « Marine Corps ».
C’est l’épisode de Rocky, qui tient un rôle majeur ici. Kate Banning est un peu un béguin de jeunesse pour lui-même s’il était un ami de son mari. Bien entendu, on comprend très vite que Dave Banning n’est pas mort d’un accident. Jim est obligé de mentir à cause de son père et de se faire passer pour un camionneur qui a pris la suite de l’affaire familiale devant Kate. Toutefois, les choses sérieuses commencent et le paternel est mis à l’abri. L’équipier du mort, le sergent Wilson (Paul Carr), semble avoir été de mèche avec des truands.
On apprécie le retour de Stuart Margolin en Angel, qui ici est chargé par Jim de l’aider dans l’enquête délicate sur les arcanes de la police et de ses planches pourries. Le comédien est sympathique et le rôle drôle (voir la scène où il se fait prendre dans un restaurant en train de voler les couverts). A la différence d’autres épisodes, on devine un peu trop vite la solution de l’énigme.
Les poursuites en voiture nocturnes ne sont pas une bonne idée car on ne voit pas grand-chose. L’introduction de l’opus a pris trop de temps, et il n’en reste pas assez en 48 minutes pour développer une intrigue fouillée. Edith Atwater en Kate Banning en fait trop, et son jeu tombe dans la sensiblerie. Tom Atkins revient dans le rôle de Niel, supérieur de Becker. Il est toujours aussi hostile et méchant envers Jim, et n’accepte pas que ce dernier veuille mettre à jour une corruption dans son service et salir la réputation d’un policier mort. L’affaire implique beaucoup de rendez vous de nuit entre truands et policiers véreux, chose qui à l’écran devient à la longue un peu désagréable. Les climats nocturnes peuvent être mis en valeur par un réalisateur, mais ce n’est pas le cas de Lawrence Doheny ici qui rate à peu près tous les plans. Lorsque l’affaire s’avère être un trafic de drogue, nous en sommes à huit minutes de la fin, et il aurait fallu creuser bien avant le script. On se sent frustrés. L’épilogue se veut comique, mais les effets tombent à plat. Tout est téléphoné et le téléspectateur devine les (mauvaises) surprises de Jim d’avance quant au paiement de ses 200 dollars plus les frais. Un épisode mineur, plombé par une trop longue mise en route.
Les infos supplémentaires
Retour de Stuart Margolin vu dans l’épisode précédent dans le même rôle.
Jess Walton (1949-), la jolie fille de l’épisode, a malheureusement gâché son talent en tournant depuis des années et encore à ce jour dans « Les feux de l’amour ».
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
01-19- Claire (Id) ***
Scénario : Edward J. Lasko et Stephen J. Cannell. Réalisation : William Wiard.
Résumé
Il y a trois ans, Jim a failli se marier avec Claire Prescott. Elle l’a quitté. Elle a des ennuis aujourd’hui, on veut la tuer. Elle engage Jim mais il se montre assez froid et veut la traiter comme une cliente habituelle.
La critique
Linda Evans était à tomber à la renverse à l’époque, loin de son personnage caricatural de « Dynastie » ou de gamine dans « La grande vallée ». En Claire Prescott, elle est sexy et glamour, et l’on comprend mal que Rockford la reçoive presque avec dégoût, sentiment qui cache de la rancœur. Pourtant, lorsqu’elle lui demande s’il est toujours fâché, il répond par la négative. Mais n’a guère envie de se charger de son cas alors que sa vie est en jeu. Cela révèle un aspect de Jim Rockford peu attirant. Il sait être antipathique et dur, par rapport à ses collègues privés de la télé américaine de l’époque. Claire aurait dû aller voir Mannix. Mais pire que Jim, Dennis Becker, le policier « ami » qui vend notre héros à peine celui-ci lui a-t-il demandé de l’aide. Avec de tels copains, on n’a pas besoin d’ennemis. Ici, Tom Atkins est remplacé par Jackie Cooper en capitaine Highland, aussi hostile.
Jim doit retrouver un certain Charles Manning pour le compte de Claire. Il s’agit d’un policier en mission délicate. Il sera vite tué sans qu’un acteur ait eu le temps de l’incarner.
Lance LeGault semble faire toujours le même numéro (le tueur qui poursuit Geneviève Bujold dans la morgue dans « Coma ») et a les expressions que l’on connaît par cœur quand on l’a vu une fois, soit un air vicieux et sadique. On reprochera à l’épisode d’avoir Linda Evans à son générique et de nous la montrer fort peu de temps. Elle prend trop cher de la minute ? Ne faisant que des apparitions au début, puis de temps en temps au fil de l’intrigue, c’est un véritable gâchis. Le personnage de Claire, au lieu d’évoluer dans l’histoire, ne sert qu’à être un objet de rancœur pour Jim qui ressasse sans arrêt son flirt avec elle.
L’intrigue actuelle et le passé se rejoignent lors d’une confession de Claire qui explique pourquoi elle a rompu. La ficelle est un peu grosse et l’on tombe dans la mièvrerie. C’est bien dommage. Vers la quarantième minute, on ne donne pas cher du sort de Claire et cela sent le mélodrame. On se gardera de révéler la fin, surtout que la série a des spectateurs potentiels faciles avec la sortie du DVD en France contrairement à beaucoup de séries anciennes rares chroniquées ici.
Les infos supplémentaires
Linda Evans (1942-) a joué dans les séries « La grande vallée », « Hunter » avec James Franciscus (Ne pas confondre avec la série « Rick Hunter »), « Dynastie » et a été vedette invitée dans les années 70 de nombreuses séries dont « Banacek », « La croisière s’amuse » et « Mannix ».
Lance Le Gault (1935-2012) fut le tueur Vince d’Ambrosio qui persécute Geneviève Bujold dans « Morts suspectes » (1978). Il est crédité au générique de cet épisode comme « W. L. LeGault ».
Jackie Cooper (1922-2011) fut un enfant star dans « Le champion » en 1931 avec Wallace Beery. Il est aussi connu pour quatre Superman avec Christopher Reeve dans le rôle de Perry White. Il est un des réalisateurs de la présente série.
Scénario : Edward J. Lasko et Stephen J. Cannell. Réalisation : William Wiard.
Résumé
Il y a trois ans, Jim a failli se marier avec Claire Prescott. Elle l’a quitté. Elle a des ennuis aujourd’hui, on veut la tuer. Elle engage Jim mais il se montre assez froid et veut la traiter comme une cliente habituelle.
La critique
Linda Evans était à tomber à la renverse à l’époque, loin de son personnage caricatural de « Dynastie » ou de gamine dans « La grande vallée ». En Claire Prescott, elle est sexy et glamour, et l’on comprend mal que Rockford la reçoive presque avec dégoût, sentiment qui cache de la rancœur. Pourtant, lorsqu’elle lui demande s’il est toujours fâché, il répond par la négative. Mais n’a guère envie de se charger de son cas alors que sa vie est en jeu. Cela révèle un aspect de Jim Rockford peu attirant. Il sait être antipathique et dur, par rapport à ses collègues privés de la télé américaine de l’époque. Claire aurait dû aller voir Mannix. Mais pire que Jim, Dennis Becker, le policier « ami » qui vend notre héros à peine celui-ci lui a-t-il demandé de l’aide. Avec de tels copains, on n’a pas besoin d’ennemis. Ici, Tom Atkins est remplacé par Jackie Cooper en capitaine Highland, aussi hostile.
Jim doit retrouver un certain Charles Manning pour le compte de Claire. Il s’agit d’un policier en mission délicate. Il sera vite tué sans qu’un acteur ait eu le temps de l’incarner.
Lance LeGault semble faire toujours le même numéro (le tueur qui poursuit Geneviève Bujold dans la morgue dans « Coma ») et a les expressions que l’on connaît par cœur quand on l’a vu une fois, soit un air vicieux et sadique. On reprochera à l’épisode d’avoir Linda Evans à son générique et de nous la montrer fort peu de temps. Elle prend trop cher de la minute ? Ne faisant que des apparitions au début, puis de temps en temps au fil de l’intrigue, c’est un véritable gâchis. Le personnage de Claire, au lieu d’évoluer dans l’histoire, ne sert qu’à être un objet de rancœur pour Jim qui ressasse sans arrêt son flirt avec elle.
L’intrigue actuelle et le passé se rejoignent lors d’une confession de Claire qui explique pourquoi elle a rompu. La ficelle est un peu grosse et l’on tombe dans la mièvrerie. C’est bien dommage. Vers la quarantième minute, on ne donne pas cher du sort de Claire et cela sent le mélodrame. On se gardera de révéler la fin, surtout que la série a des spectateurs potentiels faciles avec la sortie du DVD en France contrairement à beaucoup de séries anciennes rares chroniquées ici.
Les infos supplémentaires
Linda Evans (1942-) a joué dans les séries « La grande vallée », « Hunter » avec James Franciscus (Ne pas confondre avec la série « Rick Hunter »), « Dynastie » et a été vedette invitée dans les années 70 de nombreuses séries dont « Banacek », « La croisière s’amuse » et « Mannix ».
Lance Le Gault (1935-2012) fut le tueur Vince d’Ambrosio qui persécute Geneviève Bujold dans « Morts suspectes » (1978). Il est crédité au générique de cet épisode comme « W. L. LeGault ».
Jackie Cooper (1922-2011) fut un enfant star dans « Le champion » en 1931 avec Wallace Beery. Il est aussi connu pour quatre Superman avec Christopher Reeve dans le rôle de Perry White. Il est un des réalisateurs de la présente série.
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
01-20- Cauchemar d’une nuit d’été (Sleight of hand) ****
Scénario : Stephen J. Cannell et Jo Swerling Jr, d’après le roman « Thin air » d’Howard Browne. Réalisation : William Wiard.
Résumé
Jim revient d’un week end enchanteur à San Francisco avec Karen Mills, jeune divorcée et sa petite fille. Il est amoureux et ils se fréquentent depuis six mois. Mais à deux heures du matin, Karen disparaît.
La critique
Episode atypique. James Garner a un jeu très différent de d’habitude. Nous avons ici un thriller palpitant, dans lequel la petite amie de Jim disparaît. Il ne faut pas perdre une minute pour comprendre l’intrigue. L’épisode repose sur les trous de mémoire et les effets qu’ils peuvent avoir sur le cours des choses. Le téléspectateur est totalement perdu car Jim se souvient d’une ancienne affaire où il a trouvé le cadavre d’une jolie fille sur la plage, et le passé et le présent semblent se conjuguer.
Rentrant d’un week end à San Francisco, Jim raccompagne la femme divorcée qu’il fréquente depuis six mois, Karen Mills (Pat Delany) et la fille de cette dernière, Julie. Mais à peine a-t-il couché Julie que Jim constate la disparition de Karen, qui a laissé son sac et ses clefs de voiture. Une autre femme, ressemblant vaguement à Karen, Diana Lewis (superbe Lara Parker), a quitté en bus la maison et Jim pense que c’est la bonne piste, d’autant plus que la petite fille, Julie, affirme que sa mère n’était pas eux quand ils sont rentrés, après avoir fait une étape dans un motel, le Buena Vista. Pour compliquer les choses, il y a le cadavre d’un voisin devant la maison de Karen et le supérieur de Dennis Becker, Diel, a lancé un mandat d’arrêt contre notre héros.
Jim Rockford réussit à retrouver dans un hôtel Diana Lewis, qui lui fait une offre que peu de mâles refuseraient, mais trop amoureux de Karen, il la décline. Un homme arrive sur ces entrefaites, un tueur à gages, Michael Cordeen (Allan Miller) que Jim prend pour le petit ami jaloux de Diana.
Coïncidence étrange, Cordeen travaille au motel Buena Vista et lui révèle que c’est Diana et non Karen qui est rentrée avec lui à Malibu, Karen ayant malheureusement été au mauvais endroit et au mauvais moment. Les pièces du puzzle se mettent progressivement en place, mais on reste dans l’ignorance jusqu’aux dernières secondes sur le sort de Karen. Quant au voisin, il est oublié en route, personne ne nous explique pourquoi il a été tué. L’Amérique entière recherchait ce jour-là un caïd de la mafia, Vince Minette (Howard Curtis), en partance pour l’étranger. Le loup qu’un agneau ne devait surtout pas apercevoir.
C’est une histoire bouleversante, permettant à Garner de nous montrer une facette de son talent jusque là absente dans la série. La révélation du jour est la belle Lara Parker, belle à damner un saint, et qui joue fort bien. Il n’y a pas comme d’habitude le client, les problèmes de paiement des 200 dollars, mais cet intermède est un joyau télévisuel, où des questions restent sans réponses. C’est incontestablement le meilleur épisode de la saison à cette étape avancée de l’étude (il reste deux opus). A découvrir de toute urgence et ce même s’il n’est pas du tout représentatif de la série.
Les infos supplémentaires
Lara Parker (1938-) qui tourne toujours, a commencé sa carrière en 1967. Elle joue d’abord dans une célèbre série inédite en France, « Dark Shadows » (269 épisodes de 1967 à 1971). On la voit ensuite dans « Kung Fu », « L’homme qui valait trois milliards », « Sergent Anderson », le téléfilm « Terreur sur le Queen Mary » avec Robert Stack. On la retrouve ensuite dans « Los Angeles, années 30 », « Kojak », « L’incroyable Hulk », « Switch » avec Robert Wagner, « Baretta », « Quincy », deux épisodes des dernières vagues de « Hawaii Police d’état », « Mme Columbo », « L’homme qui tombe à pic », « Manimal », « Remington Steele » avant de faire une longue pause dans sa carrière, arrêtant de tourner en 1990. Depuis 2012, elle a repris le chemin des studios. Au cinéma, elle est une hôtesse dans « 747 en péril ». Elle fait beaucoup plus jeune que sa partenaire de cet épisode, Pat Delany.
Pat Delany (1957-) également connue comme Pat Delaney a arrêté sa carrière en 2004. Parmi ses rôles, « La grande vallée », « L’homme de fer », « Le sixième sens » avec Gary Collins, « Mannix », « Les rues de San Francisco », « Les Robinson suisses », « Drôles de dames », « Falcon Crest », « Simon et Simon », « Supercopter », « Arabesque » et « Beverly Hills ».
Scénario : Stephen J. Cannell et Jo Swerling Jr, d’après le roman « Thin air » d’Howard Browne. Réalisation : William Wiard.
Résumé
Jim revient d’un week end enchanteur à San Francisco avec Karen Mills, jeune divorcée et sa petite fille. Il est amoureux et ils se fréquentent depuis six mois. Mais à deux heures du matin, Karen disparaît.
La critique
Episode atypique. James Garner a un jeu très différent de d’habitude. Nous avons ici un thriller palpitant, dans lequel la petite amie de Jim disparaît. Il ne faut pas perdre une minute pour comprendre l’intrigue. L’épisode repose sur les trous de mémoire et les effets qu’ils peuvent avoir sur le cours des choses. Le téléspectateur est totalement perdu car Jim se souvient d’une ancienne affaire où il a trouvé le cadavre d’une jolie fille sur la plage, et le passé et le présent semblent se conjuguer.
Rentrant d’un week end à San Francisco, Jim raccompagne la femme divorcée qu’il fréquente depuis six mois, Karen Mills (Pat Delany) et la fille de cette dernière, Julie. Mais à peine a-t-il couché Julie que Jim constate la disparition de Karen, qui a laissé son sac et ses clefs de voiture. Une autre femme, ressemblant vaguement à Karen, Diana Lewis (superbe Lara Parker), a quitté en bus la maison et Jim pense que c’est la bonne piste, d’autant plus que la petite fille, Julie, affirme que sa mère n’était pas eux quand ils sont rentrés, après avoir fait une étape dans un motel, le Buena Vista. Pour compliquer les choses, il y a le cadavre d’un voisin devant la maison de Karen et le supérieur de Dennis Becker, Diel, a lancé un mandat d’arrêt contre notre héros.
Jim Rockford réussit à retrouver dans un hôtel Diana Lewis, qui lui fait une offre que peu de mâles refuseraient, mais trop amoureux de Karen, il la décline. Un homme arrive sur ces entrefaites, un tueur à gages, Michael Cordeen (Allan Miller) que Jim prend pour le petit ami jaloux de Diana.
Coïncidence étrange, Cordeen travaille au motel Buena Vista et lui révèle que c’est Diana et non Karen qui est rentrée avec lui à Malibu, Karen ayant malheureusement été au mauvais endroit et au mauvais moment. Les pièces du puzzle se mettent progressivement en place, mais on reste dans l’ignorance jusqu’aux dernières secondes sur le sort de Karen. Quant au voisin, il est oublié en route, personne ne nous explique pourquoi il a été tué. L’Amérique entière recherchait ce jour-là un caïd de la mafia, Vince Minette (Howard Curtis), en partance pour l’étranger. Le loup qu’un agneau ne devait surtout pas apercevoir.
C’est une histoire bouleversante, permettant à Garner de nous montrer une facette de son talent jusque là absente dans la série. La révélation du jour est la belle Lara Parker, belle à damner un saint, et qui joue fort bien. Il n’y a pas comme d’habitude le client, les problèmes de paiement des 200 dollars, mais cet intermède est un joyau télévisuel, où des questions restent sans réponses. C’est incontestablement le meilleur épisode de la saison à cette étape avancée de l’étude (il reste deux opus). A découvrir de toute urgence et ce même s’il n’est pas du tout représentatif de la série.
Les infos supplémentaires
Lara Parker (1938-) qui tourne toujours, a commencé sa carrière en 1967. Elle joue d’abord dans une célèbre série inédite en France, « Dark Shadows » (269 épisodes de 1967 à 1971). On la voit ensuite dans « Kung Fu », « L’homme qui valait trois milliards », « Sergent Anderson », le téléfilm « Terreur sur le Queen Mary » avec Robert Stack. On la retrouve ensuite dans « Los Angeles, années 30 », « Kojak », « L’incroyable Hulk », « Switch » avec Robert Wagner, « Baretta », « Quincy », deux épisodes des dernières vagues de « Hawaii Police d’état », « Mme Columbo », « L’homme qui tombe à pic », « Manimal », « Remington Steele » avant de faire une longue pause dans sa carrière, arrêtant de tourner en 1990. Depuis 2012, elle a repris le chemin des studios. Au cinéma, elle est une hôtesse dans « 747 en péril ». Elle fait beaucoup plus jeune que sa partenaire de cet épisode, Pat Delany.
Pat Delany (1957-) également connue comme Pat Delaney a arrêté sa carrière en 2004. Parmi ses rôles, « La grande vallée », « L’homme de fer », « Le sixième sens » avec Gary Collins, « Mannix », « Les rues de San Francisco », « Les Robinson suisses », « Drôles de dames », « Falcon Crest », « Simon et Simon », « Supercopter », « Arabesque » et « Beverly Hills ».
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
01-21- Un simple accident (Just by accident) ***
Scénario : Charles Sailor et Eric Kaldor. Réalisation : Jerry London.
Résumé
Le fils d’une amie de Jim, champion de stock-car, est tué dans un accident de la route provoqué. Il venait de prendre une assurance vie de 200 000 dollars.
La critique
Il est fait allusion à des vacances que Jim vient de prendre avec Rocky son père, comme à la fin de « Cauchemar d’une nuit d’été ». Mais Jim partant souvent avec son père, c’est peut être un hasard. On ne comprend pas comment Jim, qui appartient à un milieu modeste (camionneurs) peut être un ami personnel d’une femme de la grande bourgeoisie, Louise Hartmann (Neva Patterson), mère de la victime Billy Jo. Au point qu’au début, lui qui est toujours fauché, ne veut pas la faire payer ! Billy Jo avait plusieurs identités, d’après des cartes d’identité que Jim a trouvé. Sans le savoir, Rockford mène une enquête plus dangereuse qu’il le croit.
C’est l’assureur véreux Matthew Springfield (Fred Sadoff) qui commandite les « accidents », et en fait arriver un au détective par l’intermédiaire d’un de ses hommes, Duane (Steven Keats). Il a aussi une secrétaire redoutable, Vivian (Susan Keller), qui feint d’aider pour mieux trahir. Comme Jim Rockford a d’autres épisodes et saisons à tourner, on se doute qu’il réchappe par miracle d’une chute dans un ravin. Le suspense est constant. L’investigation avait commencé de façon plus paisible auprès de la belle Jeannie (E. J. Peaker), la petite amie de la victime.
C’est une bonne histoire, palpitante, mystérieuse, et bien interprétée. Le téléspectateur se demande pourquoi Jim se passionne pour les actes d’état civil de personnes mortes dans les années 40. En fait, il met à jour de fausses identités. Un grand moment de comique involontaire est la visite du détective à l’état civil où une « fonctionnaire » ou assimilée travaille avec un enthousiasme à faire frémir. Mais l’humour reste tout de même au second plan. Trafic d’identités, courses de stock car, cet opus palpitant nous tient en haleine jusqu’à la dernière scène.
Les infos supplémentaires
Neva Patterson (1920-2010) a joué au cinéma dans « Les hommes du président » et à la télévision dans « V ».
Steven Keats (1945-1994) a tourné dans « La force du destin », « Un justicier dans la ville » et « Black Sunday ».
On a vu Fred Sadoff (1926-1994) dans « L’aventure du Poseïdon » et « Papillon ».
E.J. Peaker (1944-) a débuté en 1964. On l’a vu dans « Hello Dolly » (1969), « Sam Cade », « Sergent Anderson », « Les rues de San Francisco », « L’homme qui valait trois milliards », « Quincy », « Wonder Woman », « Drôles de dames », « Rick Hunter inspecteur choc ». Elle a arrêté de tourné en 1993.
Susan Keller ( ?) est essentiellement connue pour son rôle dans « Dallas » ancienne version, celui de News Anchor.
Scénario : Charles Sailor et Eric Kaldor. Réalisation : Jerry London.
Résumé
Le fils d’une amie de Jim, champion de stock-car, est tué dans un accident de la route provoqué. Il venait de prendre une assurance vie de 200 000 dollars.
La critique
Il est fait allusion à des vacances que Jim vient de prendre avec Rocky son père, comme à la fin de « Cauchemar d’une nuit d’été ». Mais Jim partant souvent avec son père, c’est peut être un hasard. On ne comprend pas comment Jim, qui appartient à un milieu modeste (camionneurs) peut être un ami personnel d’une femme de la grande bourgeoisie, Louise Hartmann (Neva Patterson), mère de la victime Billy Jo. Au point qu’au début, lui qui est toujours fauché, ne veut pas la faire payer ! Billy Jo avait plusieurs identités, d’après des cartes d’identité que Jim a trouvé. Sans le savoir, Rockford mène une enquête plus dangereuse qu’il le croit.
C’est l’assureur véreux Matthew Springfield (Fred Sadoff) qui commandite les « accidents », et en fait arriver un au détective par l’intermédiaire d’un de ses hommes, Duane (Steven Keats). Il a aussi une secrétaire redoutable, Vivian (Susan Keller), qui feint d’aider pour mieux trahir. Comme Jim Rockford a d’autres épisodes et saisons à tourner, on se doute qu’il réchappe par miracle d’une chute dans un ravin. Le suspense est constant. L’investigation avait commencé de façon plus paisible auprès de la belle Jeannie (E. J. Peaker), la petite amie de la victime.
C’est une bonne histoire, palpitante, mystérieuse, et bien interprétée. Le téléspectateur se demande pourquoi Jim se passionne pour les actes d’état civil de personnes mortes dans les années 40. En fait, il met à jour de fausses identités. Un grand moment de comique involontaire est la visite du détective à l’état civil où une « fonctionnaire » ou assimilée travaille avec un enthousiasme à faire frémir. Mais l’humour reste tout de même au second plan. Trafic d’identités, courses de stock car, cet opus palpitant nous tient en haleine jusqu’à la dernière scène.
Les infos supplémentaires
Neva Patterson (1920-2010) a joué au cinéma dans « Les hommes du président » et à la télévision dans « V ».
Steven Keats (1945-1994) a tourné dans « La force du destin », « Un justicier dans la ville » et « Black Sunday ».
On a vu Fred Sadoff (1926-1994) dans « L’aventure du Poseïdon » et « Papillon ».
E.J. Peaker (1944-) a débuté en 1964. On l’a vu dans « Hello Dolly » (1969), « Sam Cade », « Sergent Anderson », « Les rues de San Francisco », « L’homme qui valait trois milliards », « Quincy », « Wonder Woman », « Drôles de dames », « Rick Hunter inspecteur choc ». Elle a arrêté de tourné en 1993.
Susan Keller ( ?) est essentiellement connue pour son rôle dans « Dallas » ancienne version, celui de News Anchor.
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
Bon goût, Patricks !Patricks a écrit:01-20- Cauchemar d’une nuit d’été (Sleight of hand) ****
Lara Parker (1938-) qui tourne toujours, a commencé sa carrière en 1967. Elle joue d’abord dans une célèbre série inédite en France, « Dark Shadows » (269 épisodes de 1967 à 1971). On la voit ensuite dans « Kung Fu », « L’homme qui valait trois milliards », « Sergent Anderson », le téléfilm « Terreur sur le Queen Mary » avec Robert Stack. On la retrouve ensuite dans « Los Angeles, années 30 », « Kojak », « L’incroyable Hulk », « Switch » avec Robert Wagner, « Baretta », « Quincy », deux épisodes des dernières vagues de « Hawaii Police d’état », « Mme Columbo », « L’homme qui tombe à pic », « Manimal », « Remington Steele » avant de faire une longue pause dans sa carrière, arrêtant de tourner en 1990. Depuis 2012, elle a repris le chemin des studios. Au cinéma, elle est une hôtesse dans « 747 en péril ». Elle fait beaucoup plus jeune que sa partenaire de cet épisode, Pat Delany.
Quelques photos supplémentaires de Lara Parker qui pour moi décroche haut la main le titre de plus belle actrice de la série (malgré Lindsay Wagner, Linda Evans)
Le nom me disait quelque chose et en reprenant mes fiches Kojak, elle a en effet joué dans deux épisodes. Dans Dark Sunday, elle assiste à la première sucette du lieutenant : Theo Kojak reçoit la jolie Maria, la petite amie du tueur, dans son bureau et il remplace la cigarette par une sucette qu'il prend d'un tiroir. Dans l'excellent Out of the Shadows, elle est la femme d'un psychopathe.
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
Il y a vraiment des jolies filles dans cette série, quatre (pour moi) sont au-dessus du lot:
Lara Parker
Lindsay Wagner
Linda Evans
Gretchen Corbett (l'avocate, qui reviendra dans les autres saisons)
Lara Parker
Lindsay Wagner
Linda Evans
Gretchen Corbett (l'avocate, qui reviendra dans les autres saisons)
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
01-22- La prime (Roudabout) **
Scénario : Mitch Lindemann et Edward J. Lasko, d’après une histoire de Mitch Lindemann. Réalisation : Lou Antonio.
Résumé
Jim est engagé par un assureur pour retrouver la bénéficiaire d’une prime d’assurance vie. C’est une apprentie chanteuse qui est concernée, mais elle est sous la coupe d'un gang qui blanchit de l'argent. Jim se fait voler la somme.
La critique
La saison 1 se termine sans éclat avec un opus mineur. Une banale histoire de blanchissement d’argent sale, d’escroquerie à l’assurance. Ron Rifkin, jeune et difficile à reconnaître, y est le méchant, mais sans avoir l’envergure qu’il avait dans « Alias ». Cependant, il est aussi cruel, les cheveux déjà clairsemés mais dans une coupe typiquement 70’s. Il se fait passer pour l’imprésario de l’héritière, pseudo chanteuse.
La réalisation de Lou Antonio, à Las Vegas, est un tournage à l’économie, sans doute fait en studios, les plans ne nous laissent pas d’illusions, et sans aucun effet. Beaucoup de scènes d’intérieurs.
On comprend dès le début que l’histoire ne va nous scotcher devant le petit écran. D’ailleurs, on note que Jim se démène peu par rapport à d’habitude. On remarque que le père de Jim est absent de nombreux épisodes, ce qui est encore le cas ici. On regrette beaucoup que l’avocate Betty Davenport n’intervienne plus (elle reviendra dans les autres saisons). Peu d’action et beaucoup de parlottes dans cet opus qui évite de justesse la note minimale. Trop de scènes d’intérieurs aussi. Le client du jour est tatillon sur les notes de frais et Jim a intérêt à garder ses justificatifs.
La sœur de la défunte est furieuse que la prime soit versée à sa nièce et exige 10 000 dollars pour indiquer à Jim où la jeune fille vit, elle qui est partie à quinze ans sans jamais revoir sa mère.
La protagoniste féminine a peu d’envergure, et la fin (que je ne révèlerai pas) est hautement improbable. Elle roule (à Las Vegas) dans une Coccinelle verte. Il faut supporter les numéros chantés pas crédibles une seconde (Nancy est censée être une chanteuse), ce qui sert surtout à « meubler ». Puis, le kidnapping s’éternise. Nous avons droit à une belle poursuite en voiture sur un chantier qui rehausse le niveau.
« 200 dollars plus les frais » se sera montré une série sans prise de tête et méritait tout à fait d’être renouvelée pour une deuxième saison (chronique à venir). L’épisode se termine sur un fou rire.
Les infos supplémentaires
Jesse Welles, qui incarne Nancy, n’est pas très connue. A la télé : « Un shérif à New York », « Kojak », « Switch », « Serpico », « Hooker », la série « Fame », « Rick Hunter inspecteur choc ». Plus de nouvelles depuis 1988.
Ron Rifkin (1939-) est célèbre pour avoir été Arvin Sloane dans « Alias ».
Mills Watson (1940-) a joué dans « Papillon » et « Cujo » d’après Stephen King.
Saison 1 envoyée à Steed. A suivre...
Scénario : Mitch Lindemann et Edward J. Lasko, d’après une histoire de Mitch Lindemann. Réalisation : Lou Antonio.
Résumé
Jim est engagé par un assureur pour retrouver la bénéficiaire d’une prime d’assurance vie. C’est une apprentie chanteuse qui est concernée, mais elle est sous la coupe d'un gang qui blanchit de l'argent. Jim se fait voler la somme.
La critique
La saison 1 se termine sans éclat avec un opus mineur. Une banale histoire de blanchissement d’argent sale, d’escroquerie à l’assurance. Ron Rifkin, jeune et difficile à reconnaître, y est le méchant, mais sans avoir l’envergure qu’il avait dans « Alias ». Cependant, il est aussi cruel, les cheveux déjà clairsemés mais dans une coupe typiquement 70’s. Il se fait passer pour l’imprésario de l’héritière, pseudo chanteuse.
La réalisation de Lou Antonio, à Las Vegas, est un tournage à l’économie, sans doute fait en studios, les plans ne nous laissent pas d’illusions, et sans aucun effet. Beaucoup de scènes d’intérieurs.
On comprend dès le début que l’histoire ne va nous scotcher devant le petit écran. D’ailleurs, on note que Jim se démène peu par rapport à d’habitude. On remarque que le père de Jim est absent de nombreux épisodes, ce qui est encore le cas ici. On regrette beaucoup que l’avocate Betty Davenport n’intervienne plus (elle reviendra dans les autres saisons). Peu d’action et beaucoup de parlottes dans cet opus qui évite de justesse la note minimale. Trop de scènes d’intérieurs aussi. Le client du jour est tatillon sur les notes de frais et Jim a intérêt à garder ses justificatifs.
La sœur de la défunte est furieuse que la prime soit versée à sa nièce et exige 10 000 dollars pour indiquer à Jim où la jeune fille vit, elle qui est partie à quinze ans sans jamais revoir sa mère.
La protagoniste féminine a peu d’envergure, et la fin (que je ne révèlerai pas) est hautement improbable. Elle roule (à Las Vegas) dans une Coccinelle verte. Il faut supporter les numéros chantés pas crédibles une seconde (Nancy est censée être une chanteuse), ce qui sert surtout à « meubler ». Puis, le kidnapping s’éternise. Nous avons droit à une belle poursuite en voiture sur un chantier qui rehausse le niveau.
« 200 dollars plus les frais » se sera montré une série sans prise de tête et méritait tout à fait d’être renouvelée pour une deuxième saison (chronique à venir). L’épisode se termine sur un fou rire.
Les infos supplémentaires
Jesse Welles, qui incarne Nancy, n’est pas très connue. A la télé : « Un shérif à New York », « Kojak », « Switch », « Serpico », « Hooker », la série « Fame », « Rick Hunter inspecteur choc ». Plus de nouvelles depuis 1988.
Ron Rifkin (1939-) est célèbre pour avoir été Arvin Sloane dans « Alias ».
Mills Watson (1940-) a joué dans « Papillon » et « Cujo » d’après Stephen King.
Saison 1 envoyée à Steed. A suivre...
Dernière édition par Patricks le Lun 16 Jan 2017 - 19:04, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
Quelle vitesse, Patricks ! Ron Rifkin était plutôt beau garçon à l'époque. Cela dit, dans Alias, il avait plus de 60 ans, et je trouve qu'il vieillit très bien.
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série "200 dollars plus les frais"
Inquiétant. Sur ce site assez exhaustif, dans le planning des sorties 2015 http://www.dvdseries.net/planning.html
il n'est pas annoncé, pour le moment, de parution de la saison 2 de "200 dollars plus les frais", alors que d'autres saison de séries en cours d'éditions du même éditeur ont leur dates annoncées (Banacek, l'homme de fer). Pourtant, la sortie du coffret saison 1 a bénéficié de beaucoup de pub. C'est une série qui attire les nostalgiques de la Cinq et ne devrait avoir subi l'effet "mévente" connu par exemple par "Baretta".
il n'est pas annoncé, pour le moment, de parution de la saison 2 de "200 dollars plus les frais", alors que d'autres saison de séries en cours d'éditions du même éditeur ont leur dates annoncées (Banacek, l'homme de fer). Pourtant, la sortie du coffret saison 1 a bénéficié de beaucoup de pub. C'est une série qui attire les nostalgiques de la Cinq et ne devrait avoir subi l'effet "mévente" connu par exemple par "Baretta".
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
Peut-être que le public imagine que "200 dollars plus les frais" est le prix du DVD. Comme c'est écrit dessus.
Estuaire44- Empereur
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Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "200 dollars plus les frais"
La présentation et la saison 1 pour 200 Dollars plus les frais par Patrick sont en ligne!
http://theavengers.fr/index.php/hors-serie/annees-1970/200-dollars-plus-les-frais-1974-1980
http://theavengers.fr/index.php/hors-serie/annees-1970/200-dollars-plus-les-frais-1974-1980
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
J'ai remarqué qu'il y avait un problème sur toutes les 3e photos d'épisode 18 qui sont en fait celles de la 1re photo de l'épisode 19 dans les récentes séries chroniquées : si tu regardes la chronique d'Angel : systématiquement, la 3e photo d'épisode 18 est identique à la 1re photo d'épisode 19. Ça doit venir d'un problème de programmation, et il y a fort à parier que ce sera la même chose pour les saisons suivantes du Virginien et des Rockford Files. Sauf si S3 parvient à corriger l'erreur.
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "200 dollars plus les frais"
Corrigé, quelles autres séries et saisons ont cette erreur Dear?
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
Apparemment, j'ai grossi le trait : en fait, ce sont seulement les saisons 2,3,4, et 5 d'Angel qui ont cette erreur. L'erreur doit se produire lorsqu'on met 3 images ou plus par épisode.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "200 dollars plus les frais"
Reçu la saison 2, on va donc retrouver mes chroniques, en alternance avec "Les routes du Paradis", "NCIS Nouvelle Orléans" et "L'homme de fer".
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
Bravo, quatre séries de front, c'est rare !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "200 dollars plus les frais"
02-01- La compagnie Ironwood (The Aaron Ironwood school of success) **
Scénario : Stephen J. Cannell. Réalisation : Lou Antonio.
Résumé
Jim Rockford échappe à un enlèvement. Son père aimerait que Jim se laisse engager par un ami d’enfance, Aaron Ironwood, dont la réussite est exemplaire. Pourtant, les affaires de cet homme sont loin d’être limpides.
La critique
Episode sur le thème des amis d’enfance. Ironwood est victime d’un chantage ayant trompé sa femme avec une prostituée. Dans le rôle de l’ami d’enfance, James Hampton n’a pas le physique de l’emploi, il fait un peu lourdaud. On l’imagine mal en milliardaire self made man. Il s’avère vite être un escroc et un looser, ayant le FBI aux trousses.
La série ne se prend pas au sérieux. Elle a la légèreté des productions des années 70. On le remarque dans les rapports entre père et fils Rockford, comme dans la première saison, le paternel ne désespère pas de faire renoncer à la carrière de détective privé de son rejeton pour qu’il devienne camionneur.
James Garner réussit à conserver son sérieux teinté de nonchalance dans une intrigue peu sérieuse et assez fantaisiste. La séquence où Jim vole une coccinelle d’un vendeur de pizza est un peu pesante car elle sert de prétexte à un gag étiré de façon superficielle.
L’ambiance est bon enfant, dans un ton bien moins sérieux que « Cannon » et « Mannix ». En avocate Beth Davenport, Gretchen Corbett, actrice récurrente, ne fait qu’une apparition et l’épisode manque un peu de jolies filles même si le soleil et le sable sont au rendez-vous.
On a souvent le sentiment d’être dans une production d’Aaron Spelling (« Drôles de dames ») et l’on ne note aucune différence avec la saison 1. Très vite, on se rend compte que les choses sont plus compliquées qu’il ne paraît. Mais aucune noirceur dans l’intrigue.
Seul gros bémol : dans le contexte, quelques filles en bikini n’auraient pas été de trop, dans une distribution trop masculine. Jim Rockford se montre peu crédible en homme d’affaires ayant racheté la compagnie à son ami, alors que la Mafia la convoite. Les souvenirs d’enfance des deux larrons sont omniprésents et l’on comprend qu’Ironwood a toujours floué Jim.
On passe un bon moment sans prise de tête, mais les amateurs de séries policières « sérieuses » comme « Kojak », « L’homme de fer » ou « Hawaii Police d’état » seront déçus. On est proche ici de toute la galerie des séries légères des années 70. Pour situer l’ambiance, on pourrait comparer cette approche du genre « séries de détectives » à des productions d’autres catégories comme « La croisière s’amuse », « L’homme qui valait trois milliards » ou encore « L’île fantastique ». On ne prend jamais l’intrigue au sérieux. Quant aux représentants de la Mafia, ce sont des bandits d'opérette.
Les infos supplémentaires
James Hampton (1936-) a notamment joué au cinéma dans « Le syndrome chinois ».
Scénario : Stephen J. Cannell. Réalisation : Lou Antonio.
Résumé
Jim Rockford échappe à un enlèvement. Son père aimerait que Jim se laisse engager par un ami d’enfance, Aaron Ironwood, dont la réussite est exemplaire. Pourtant, les affaires de cet homme sont loin d’être limpides.
La critique
Episode sur le thème des amis d’enfance. Ironwood est victime d’un chantage ayant trompé sa femme avec une prostituée. Dans le rôle de l’ami d’enfance, James Hampton n’a pas le physique de l’emploi, il fait un peu lourdaud. On l’imagine mal en milliardaire self made man. Il s’avère vite être un escroc et un looser, ayant le FBI aux trousses.
La série ne se prend pas au sérieux. Elle a la légèreté des productions des années 70. On le remarque dans les rapports entre père et fils Rockford, comme dans la première saison, le paternel ne désespère pas de faire renoncer à la carrière de détective privé de son rejeton pour qu’il devienne camionneur.
James Garner réussit à conserver son sérieux teinté de nonchalance dans une intrigue peu sérieuse et assez fantaisiste. La séquence où Jim vole une coccinelle d’un vendeur de pizza est un peu pesante car elle sert de prétexte à un gag étiré de façon superficielle.
L’ambiance est bon enfant, dans un ton bien moins sérieux que « Cannon » et « Mannix ». En avocate Beth Davenport, Gretchen Corbett, actrice récurrente, ne fait qu’une apparition et l’épisode manque un peu de jolies filles même si le soleil et le sable sont au rendez-vous.
On a souvent le sentiment d’être dans une production d’Aaron Spelling (« Drôles de dames ») et l’on ne note aucune différence avec la saison 1. Très vite, on se rend compte que les choses sont plus compliquées qu’il ne paraît. Mais aucune noirceur dans l’intrigue.
Seul gros bémol : dans le contexte, quelques filles en bikini n’auraient pas été de trop, dans une distribution trop masculine. Jim Rockford se montre peu crédible en homme d’affaires ayant racheté la compagnie à son ami, alors que la Mafia la convoite. Les souvenirs d’enfance des deux larrons sont omniprésents et l’on comprend qu’Ironwood a toujours floué Jim.
On passe un bon moment sans prise de tête, mais les amateurs de séries policières « sérieuses » comme « Kojak », « L’homme de fer » ou « Hawaii Police d’état » seront déçus. On est proche ici de toute la galerie des séries légères des années 70. Pour situer l’ambiance, on pourrait comparer cette approche du genre « séries de détectives » à des productions d’autres catégories comme « La croisière s’amuse », « L’homme qui valait trois milliards » ou encore « L’île fantastique ». On ne prend jamais l’intrigue au sérieux. Quant aux représentants de la Mafia, ce sont des bandits d'opérette.
Les infos supplémentaires
James Hampton (1936-) a notamment joué au cinéma dans « Le syndrome chinois ».
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
02-02- Le roi du pétrole (The Farnsworth stratagem) ***
Scénario : Juanita Bartlett. Réalisation : Lawrence Doheny.
Résumé
L’ami de Jim, le policier Dennis Becker, s’est fait escroquer, croyant acheter un hôtel, il se retrouve propriétaire de la seule réception. Une belle inconnue, Audrey Wyatt, également victime de l’arnaque, engage Jim.
La critique
Dans cette série à l’ambiance légère genre « Drôles de dames », on ne nous promet pas la lune, mais au moins y trouve-t-on son compte. James Garner promène sa nonchalance sans trop s’impliquer, mais le personnage ne le requiert pas. Jim Rockford, as de la combine, va en monter une contre celui qui a escroqué son ami. Il se fait passer pour un milliardaire du pétrole.
On se régale avec la beauté des images (piscines, Linda Evans en bikini, décors ensoleillés), tout est ici prétexte à insouciance et l’on ne prend jamais la série au sérieux. Avec un autre comédien que James Garner, la mayonnaise ne prendrait pas. Mais il est très à l’aise dans le rôle. Gretchen Corbett depuis le pilote de la saison 1 fait des apparitions en pointillé en avocat Beth Davenport. Dans une scène, elle l’embrasse sur la bouche ce qui laisse supposer plus qu’une amitié. Noah Beery Jr. en père de Jim cabotine en ouvrier zélé. Rockford se révèle plus roué que l’arnaqueur Simon Lyod (Paul Jenkins).
Oubliant tout réalisme, « 200 dollars plus les frais » joue à fond la carte de l’amusement. Pour la seconde fois, le héros affronte une Mafia qui n’a rien de menaçante. Jim bluffe tellement que lorsqu’il dit la vérité, les autres ne le croient pas et veulent acheter une fausse concession pétrolière.
Pour être appréciée, cette série relaxante ne doit pas être prise au sérieux. Les situations cocasses et les quiproquos s’accumulent. Linda Evans dans le rôle d’une garce jouant un double jeu n’est pas très convaincante. Elle est plus ici une belle plante qu’une comédienne. Son talent réside dans sa plastique qu’elle expose lors de plusieurs scènes de piscine.
Les infos supplémentaires
Le personnage de Linda Evans s’appelle « Wyatt » en VO et « White » en VF.
Paul Jenkins (1938-2013) a joué dans « Chinatown », « Network, main basse sur la TV » et a tourné jusqu’à sa mort (« Cold case »).
Scénario : Juanita Bartlett. Réalisation : Lawrence Doheny.
Résumé
L’ami de Jim, le policier Dennis Becker, s’est fait escroquer, croyant acheter un hôtel, il se retrouve propriétaire de la seule réception. Une belle inconnue, Audrey Wyatt, également victime de l’arnaque, engage Jim.
La critique
Dans cette série à l’ambiance légère genre « Drôles de dames », on ne nous promet pas la lune, mais au moins y trouve-t-on son compte. James Garner promène sa nonchalance sans trop s’impliquer, mais le personnage ne le requiert pas. Jim Rockford, as de la combine, va en monter une contre celui qui a escroqué son ami. Il se fait passer pour un milliardaire du pétrole.
On se régale avec la beauté des images (piscines, Linda Evans en bikini, décors ensoleillés), tout est ici prétexte à insouciance et l’on ne prend jamais la série au sérieux. Avec un autre comédien que James Garner, la mayonnaise ne prendrait pas. Mais il est très à l’aise dans le rôle. Gretchen Corbett depuis le pilote de la saison 1 fait des apparitions en pointillé en avocat Beth Davenport. Dans une scène, elle l’embrasse sur la bouche ce qui laisse supposer plus qu’une amitié. Noah Beery Jr. en père de Jim cabotine en ouvrier zélé. Rockford se révèle plus roué que l’arnaqueur Simon Lyod (Paul Jenkins).
Oubliant tout réalisme, « 200 dollars plus les frais » joue à fond la carte de l’amusement. Pour la seconde fois, le héros affronte une Mafia qui n’a rien de menaçante. Jim bluffe tellement que lorsqu’il dit la vérité, les autres ne le croient pas et veulent acheter une fausse concession pétrolière.
Pour être appréciée, cette série relaxante ne doit pas être prise au sérieux. Les situations cocasses et les quiproquos s’accumulent. Linda Evans dans le rôle d’une garce jouant un double jeu n’est pas très convaincante. Elle est plus ici une belle plante qu’une comédienne. Son talent réside dans sa plastique qu’elle expose lors de plusieurs scènes de piscine.
Les infos supplémentaires
Le personnage de Linda Evans s’appelle « Wyatt » en VO et « White » en VF.
Paul Jenkins (1938-2013) a joué dans « Chinatown », « Network, main basse sur la TV » et a tourné jusqu’à sa mort (« Cold case »).
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