Série et films "X-Files" Partie 2
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CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: Les SÉRIES TÉLÉ, FILMS, ACTEURS, ACTRICES & autres Artistes :: Les Séries Télé
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
Un Top 10 des scènes horrifiques
Estuaire44- Empereur
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
Interview suisse de GA
https://www.lematin.ch/people/gillian-anderson-devenue-celebre-jeune/story/31365663
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Estuaire44- Empereur
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
IS Supplémentaires pour Plus One
Le tournage de la scène en forêt voyant Mulder et Scully examiner l’endroit où l’accident eut lieu fut perturbée par l’apparition inopinée d’un ours surprenant Gillian Anderson et David Duchovny.
Afin d’expliquer rationnellement le phénomène en cours, Scully évoque une psychose suicidaire de masse. Des épidémies de suicide mimétique ont été analysées durant les années 80 par le psychosociologue américain David Philipps. Ce dernier a démontré une corrélation statistique entre l’évocation d’un suicide dans les médias et une hausse du taux de suicide parmi la population touchée. Ce phénomène est dénommé l’effet Werther. En 1874 Goethe publie Les souffrances du jeune Werther, roman dont le protagoniste se suicide par désespoir amoureux. Ce succès littéraire provoqua une mode voyant de jeunes Allemands pareillement se suicider, ce qui entraîna une interdiction du livre dans plusieurs villes d’Europe et sa mise à l’index par l’Église. L’OMS a depuis édicté un guide pratique destiné aux journalistes, pour limiter ces effets d’écho.
Scully évoque également le syndrome de Gastaut-Geschwind, rencontré chez quelques personnes souffrant d'épilepsie de l'hippocampe, dans le lobe temporal du cerveau. Cela se traduit par une perte de mémoire et de contact au réel, ainsi qu’une modification de la personnalité s’accroissant au fil du temps. Théorisée durant les années 70 par Norman Geschwind, neurologue comportemental controversé, cette évolution comporte plusieurs étapes, dont l’hypergraphie. Il s’agit d’un désir compulsif d’écrire et de dessiner, dont le jeu du pendu mis en scène par l’épisode se rapproche.
Le tournage de la scène en forêt voyant Mulder et Scully examiner l’endroit où l’accident eut lieu fut perturbée par l’apparition inopinée d’un ours surprenant Gillian Anderson et David Duchovny.
Afin d’expliquer rationnellement le phénomène en cours, Scully évoque une psychose suicidaire de masse. Des épidémies de suicide mimétique ont été analysées durant les années 80 par le psychosociologue américain David Philipps. Ce dernier a démontré une corrélation statistique entre l’évocation d’un suicide dans les médias et une hausse du taux de suicide parmi la population touchée. Ce phénomène est dénommé l’effet Werther. En 1874 Goethe publie Les souffrances du jeune Werther, roman dont le protagoniste se suicide par désespoir amoureux. Ce succès littéraire provoqua une mode voyant de jeunes Allemands pareillement se suicider, ce qui entraîna une interdiction du livre dans plusieurs villes d’Europe et sa mise à l’index par l’Église. L’OMS a depuis édicté un guide pratique destiné aux journalistes, pour limiter ces effets d’écho.
Scully évoque également le syndrome de Gastaut-Geschwind, rencontré chez quelques personnes souffrant d'épilepsie de l'hippocampe, dans le lobe temporal du cerveau. Cela se traduit par une perte de mémoire et de contact au réel, ainsi qu’une modification de la personnalité s’accroissant au fil du temps. Théorisée durant les années 70 par Norman Geschwind, neurologue comportemental controversé, cette évolution comporte plusieurs étapes, dont l’hypergraphie. Il s’agit d’un désir compulsif d’écrire et de dessiner, dont le jeu du pendu mis en scène par l’épisode se rapproche.
Estuaire44- Empereur
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Estuaire44- Empereur
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
Teaser pour le Darin 2018
Estuaire44- Empereur
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
Trailer de mi-saison (déjà ! )
Estuaire44- Empereur
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
La dernière scène 😍😍😍
Lala- Duc(hesse)
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
Episode super méta !!!
Estuaire44- Empereur
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
Scully et le véritable père de William, une très belle et muy caiiente histoire d'amour : tel sera le sujet de la série dérivée des X-Files
Soir de tournage : Darin Morgan rentre chez lui. Demains sera un autre jour.
Ceci n'est pas un univers parallèle
Merci à Darin pour avoir restauré la crédibilité des X-Files
Soir de tournage : Darin Morgan rentre chez lui. Demains sera un autre jour.
Ceci n'est pas un univers parallèle
Merci à Darin pour avoir restauré la crédibilité des X-Files
Estuaire44- Empereur
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
The Lost Art of Forehead Sweat (****)
Grâce à The Lost Art of Forehead Sweat, Darin Morgan nous offre le Saint Graal ultime des amateurs des séries relevant du Fantastique ou de la Science-fiction : un épisode liant les deux sommets du genre que constituent La Quatrième Dimension et Les X-Files. En saison 10, avec le déjà excellent Mulder and Scully Meet the Were-Monster, l’auteur avait déjà procédé de même, de manière certes moins explicite. Il y développait un conte moral et philosophique typique de nombreuses histoires de Rod Serling, tandis qu’ici il s’adonne avec bonheur aux jeux autour de la notion de réalité, davantage propres à Richard Matheson, second grand auteur de cette anthologie.
Ceci peut donner, à première vue, une impression de moindre résonnance ou profondeur, mais l’exercice demeure impressionnant de maîtrise. Il en va ainsi des multiples références à La Quatrième Dimension, insérés au fil du récit ou de cette formidable scène pré générique pastichant l’un des épisodes du programme de Serling les plus annonciateurs des X-Files, Y a-t-il un Martien dans la salle ?, entremêlant Aliens et paranoïa. Dans un effet visuel fort réussi, The Lost Art of Forehead Sweat s’achève également par une montée vers un ciel nocturne étoilé, tout comme chaque épisode de La Quatrième Dimension, lors de la rituelle conclusion de Rod Serling.
De plus le jeu autour des notions de réel et de vérité se montre fort distrayant, comme si souvent chez cet auteur suprêmement divertissant et brillant qu’est Darin Morgan. L’introduction de Reggie constitue une belle audace narrative et permet un effet joyeusement déstabilisateur de vertigineux reboot total des X-Files. L’effet semble ici plus abouti que ce tenta de manière davantage expéditive Steven Moffat autour de Clara Oswald dans Doctor Who, avec une insertion assez similaire du personnage dans le passé du Docteur, lors de Le Nom du Docteur.
Les dialogues entre Reggie, Mulder et Scully, au sein de ce huis-clos à la fois très à la X-Files et à La Quatrième Dimension que constitue les confrontations en parking pétillent d’intelligence et d’humour, notamment quand chacun cherche une explication à une situation apparemment incompréhensible, une situation évoquant Cinq personnages en quête d’une sortie, autre classique de la série des années 60. Mais toutes les scènes brillent de ce sens de absurde finement maîtrisé caractérisant les dialogues écrits par Morgan.
On retrouve également la griffe de cet auteur si original et particulier dans l’ultime pied de nez à la réalité représenté par l’intervention de Skinner, ou dans le portrait en définitive très sympathique de Reggie. Comme toujours si incisif envers Mulder, Morgan se montre également une nouvelle fois tendre envers son héros du jour : de nouveau il rit avec lui, mais jamais de lui. La profusion des vrais-faux flash-backs et des révélations rend également le récit très tonique.
Toutefois Darin Morgan ne se contente pas de cette ludique virtuosité et, en définitive, prolonge son scénario via un regard critique sur un le monde contemporain des années Trump. Ce n’est certes pas original dans les séries actuelles, à Hollywood comme à Vancouver, et d’ailleurs Carter y avait déjà sacrifié lors de My Struggle III cette saison.
Mais Morgan va au-delà des références au duel en cours entre Maison Blanche et FBI, ou de l’excellente vanne sur le fabuleux mur construit par les Aliens pour se prémunir des Terriens, pas encore fait, mais bien en construction, c’est officiel (la facture sera-t-elle présentée à l’ONU ?). Il installe toute une critique d’une époque encore plus à la dérive que durant les années 90, quand les X-Files opposaient Vérité et mensonge organisé. Désormais les deux notions se confondent en toute impunité à travers le phénomène des Fake News, un panorama pour le moins glaçant.
En tant que réalisateur, Darin Morgan manifeste la même audacieuse et inépuisable inventivité qu’à l’écriture. L’insertion de Reggie au sein d’emblématiques scènes passées de la série produit un effet joyeusement déstabilisant et parfaitement dosé. Plusieurs passges se caractérisent par une belle inventivité visuelle, comme un Mulder enfant éminemment spécial, la reconstitution parfaite de l’atmosphère Twilight Zone lors de la séquence introductive, les hallucinantes statues de Vancouver (l’une des rares fois où les X-Files assument d’être tournés dans cette ville), où la recréation d’un extra-terrestre à soucoupe caractéristique des années 50-60, que l’on peut également retrouver dans le Comment servir l’Homme de Serling.
La direction d’acteur se montre également à la hauteur les artistes invités, Brian Huskey en Reggie ou Stuart Margolin en Dr.They, méchant grand train, se régalent manifestement et une vraie complicité se crée directement avec le duo vedette. Comme de coutume David Duchovny et Gillian Anderson apparaissent s’amuser particulièrement lors de cette minisérie au sein de la série que représentent les épisodes de Darin Morgan, sans doute par ce qu’ils leur permettent de s’adonner à une comédie aussi facétieuse qu’intelligente et que la relation entre Mudler et Scully s’y voit régulièrement mise en valeur.
De fait, à travers The Lost Art of Forehead Sweat, l’auteur perpétue ce tango très particulier entamé avec les X-Files (et MilenniuM), voici bien longtemps. Il continue à s’y moquer joyeusement des héros, de Mulder encore bien davantage que de Scully, mais aussi à pointer les faiblesses du programme. Quand Reggie déclare Move along, Sugar boobs. This is the X-Files, no women allowed, sans avoir l’air d’y toucher Morgan relaie une récente polémique sur la teneur exclusivement masculine des scénaristes de la série. Si Scully exprime sa préférence pour la version « classique » des épisodes passés, Morgan laisse le spectateur être juge quant à savoir si la version Reggie ne serait pas meilleure. Une partie du public pourra ainsi se demander si, en tant qu’ultime X-Files, la rencontre avec l’Alien ne s’affirme pas en définitive plus amusante et pertinente que l’interminable procès linéaire de The Truth.
A travers Mulder terrassé par le Livre de la Vérité ultime, l’auteur pointe également un bug de base de la série, la découverte de la vérité signifierait sa fin. On l’y affirme comme valeur ultime, mais c’est en vérité le mystère qui la dissimule que l’on aime. Morgan interroge aussi le sens de la quête de Mulder à l’époque des Fake News, et donc la pertinence des X-Files dans les années 2010. Davantage encore, il interpelle aussi la Vérité comme étant relative et dépendant de l’Oeil de l’Observateur, comme déjà jadis dans Le Seigneur du Magma.
L’observateur taquin pourra également se demander si, à travers le tonitruant reboot de la série qu’il introduit ici, Darin Morgan ne pastiche pas celui entrepris par Chris Carter dans My Struggle III, à propos de la Mythologie. On pourra dire ce que l’on voudra de Chris Carter, mais combien de showrunners auront permis à l’un de leurs auteurs de se montrer aussi librement irrévérencieux envers le programme ?
En définitive, l’ultime intérêt de The Lost Art of Forehead Sweat reste de former le guide de lecture des X-Files selon Darin Morgan : une Mythologie ne présentant plus guère de sens, une primauté réaffirmée de la relation entre Mulder et Scully et une ode à cette liberté de l’imagination qu’autorisent le Fantastique et la Science-fiction. L’épisode aurait sans doute constitué une parfaite et originale conclusion à une série dont il constitue l’un des meilleurs opus. Il confirme également ce que l’on savait déjà : Darin Morgan aurait certainement formé un merveilleux auteur pour La Quatrième Dimension. A l’heure où une relance de cette fabuleuse anthologie est annoncée, l’on ne saurait d’ailleurs trop conseiller son embauche !
Grâce à The Lost Art of Forehead Sweat, Darin Morgan nous offre le Saint Graal ultime des amateurs des séries relevant du Fantastique ou de la Science-fiction : un épisode liant les deux sommets du genre que constituent La Quatrième Dimension et Les X-Files. En saison 10, avec le déjà excellent Mulder and Scully Meet the Were-Monster, l’auteur avait déjà procédé de même, de manière certes moins explicite. Il y développait un conte moral et philosophique typique de nombreuses histoires de Rod Serling, tandis qu’ici il s’adonne avec bonheur aux jeux autour de la notion de réalité, davantage propres à Richard Matheson, second grand auteur de cette anthologie.
Ceci peut donner, à première vue, une impression de moindre résonnance ou profondeur, mais l’exercice demeure impressionnant de maîtrise. Il en va ainsi des multiples références à La Quatrième Dimension, insérés au fil du récit ou de cette formidable scène pré générique pastichant l’un des épisodes du programme de Serling les plus annonciateurs des X-Files, Y a-t-il un Martien dans la salle ?, entremêlant Aliens et paranoïa. Dans un effet visuel fort réussi, The Lost Art of Forehead Sweat s’achève également par une montée vers un ciel nocturne étoilé, tout comme chaque épisode de La Quatrième Dimension, lors de la rituelle conclusion de Rod Serling.
De plus le jeu autour des notions de réel et de vérité se montre fort distrayant, comme si souvent chez cet auteur suprêmement divertissant et brillant qu’est Darin Morgan. L’introduction de Reggie constitue une belle audace narrative et permet un effet joyeusement déstabilisateur de vertigineux reboot total des X-Files. L’effet semble ici plus abouti que ce tenta de manière davantage expéditive Steven Moffat autour de Clara Oswald dans Doctor Who, avec une insertion assez similaire du personnage dans le passé du Docteur, lors de Le Nom du Docteur.
Les dialogues entre Reggie, Mulder et Scully, au sein de ce huis-clos à la fois très à la X-Files et à La Quatrième Dimension que constitue les confrontations en parking pétillent d’intelligence et d’humour, notamment quand chacun cherche une explication à une situation apparemment incompréhensible, une situation évoquant Cinq personnages en quête d’une sortie, autre classique de la série des années 60. Mais toutes les scènes brillent de ce sens de absurde finement maîtrisé caractérisant les dialogues écrits par Morgan.
On retrouve également la griffe de cet auteur si original et particulier dans l’ultime pied de nez à la réalité représenté par l’intervention de Skinner, ou dans le portrait en définitive très sympathique de Reggie. Comme toujours si incisif envers Mulder, Morgan se montre également une nouvelle fois tendre envers son héros du jour : de nouveau il rit avec lui, mais jamais de lui. La profusion des vrais-faux flash-backs et des révélations rend également le récit très tonique.
Toutefois Darin Morgan ne se contente pas de cette ludique virtuosité et, en définitive, prolonge son scénario via un regard critique sur un le monde contemporain des années Trump. Ce n’est certes pas original dans les séries actuelles, à Hollywood comme à Vancouver, et d’ailleurs Carter y avait déjà sacrifié lors de My Struggle III cette saison.
Mais Morgan va au-delà des références au duel en cours entre Maison Blanche et FBI, ou de l’excellente vanne sur le fabuleux mur construit par les Aliens pour se prémunir des Terriens, pas encore fait, mais bien en construction, c’est officiel (la facture sera-t-elle présentée à l’ONU ?). Il installe toute une critique d’une époque encore plus à la dérive que durant les années 90, quand les X-Files opposaient Vérité et mensonge organisé. Désormais les deux notions se confondent en toute impunité à travers le phénomène des Fake News, un panorama pour le moins glaçant.
En tant que réalisateur, Darin Morgan manifeste la même audacieuse et inépuisable inventivité qu’à l’écriture. L’insertion de Reggie au sein d’emblématiques scènes passées de la série produit un effet joyeusement déstabilisant et parfaitement dosé. Plusieurs passges se caractérisent par une belle inventivité visuelle, comme un Mulder enfant éminemment spécial, la reconstitution parfaite de l’atmosphère Twilight Zone lors de la séquence introductive, les hallucinantes statues de Vancouver (l’une des rares fois où les X-Files assument d’être tournés dans cette ville), où la recréation d’un extra-terrestre à soucoupe caractéristique des années 50-60, que l’on peut également retrouver dans le Comment servir l’Homme de Serling.
La direction d’acteur se montre également à la hauteur les artistes invités, Brian Huskey en Reggie ou Stuart Margolin en Dr.They, méchant grand train, se régalent manifestement et une vraie complicité se crée directement avec le duo vedette. Comme de coutume David Duchovny et Gillian Anderson apparaissent s’amuser particulièrement lors de cette minisérie au sein de la série que représentent les épisodes de Darin Morgan, sans doute par ce qu’ils leur permettent de s’adonner à une comédie aussi facétieuse qu’intelligente et que la relation entre Mudler et Scully s’y voit régulièrement mise en valeur.
De fait, à travers The Lost Art of Forehead Sweat, l’auteur perpétue ce tango très particulier entamé avec les X-Files (et MilenniuM), voici bien longtemps. Il continue à s’y moquer joyeusement des héros, de Mulder encore bien davantage que de Scully, mais aussi à pointer les faiblesses du programme. Quand Reggie déclare Move along, Sugar boobs. This is the X-Files, no women allowed, sans avoir l’air d’y toucher Morgan relaie une récente polémique sur la teneur exclusivement masculine des scénaristes de la série. Si Scully exprime sa préférence pour la version « classique » des épisodes passés, Morgan laisse le spectateur être juge quant à savoir si la version Reggie ne serait pas meilleure. Une partie du public pourra ainsi se demander si, en tant qu’ultime X-Files, la rencontre avec l’Alien ne s’affirme pas en définitive plus amusante et pertinente que l’interminable procès linéaire de The Truth.
A travers Mulder terrassé par le Livre de la Vérité ultime, l’auteur pointe également un bug de base de la série, la découverte de la vérité signifierait sa fin. On l’y affirme comme valeur ultime, mais c’est en vérité le mystère qui la dissimule que l’on aime. Morgan interroge aussi le sens de la quête de Mulder à l’époque des Fake News, et donc la pertinence des X-Files dans les années 2010. Davantage encore, il interpelle aussi la Vérité comme étant relative et dépendant de l’Oeil de l’Observateur, comme déjà jadis dans Le Seigneur du Magma.
L’observateur taquin pourra également se demander si, à travers le tonitruant reboot de la série qu’il introduit ici, Darin Morgan ne pastiche pas celui entrepris par Chris Carter dans My Struggle III, à propos de la Mythologie. On pourra dire ce que l’on voudra de Chris Carter, mais combien de showrunners auront permis à l’un de leurs auteurs de se montrer aussi librement irrévérencieux envers le programme ?
En définitive, l’ultime intérêt de The Lost Art of Forehead Sweat reste de former le guide de lecture des X-Files selon Darin Morgan : une Mythologie ne présentant plus guère de sens, une primauté réaffirmée de la relation entre Mulder et Scully et une ode à cette liberté de l’imagination qu’autorisent le Fantastique et la Science-fiction. L’épisode aurait sans doute constitué une parfaite et originale conclusion à une série dont il constitue l’un des meilleurs opus. Il confirme également ce que l’on savait déjà : Darin Morgan aurait certainement formé un merveilleux auteur pour La Quatrième Dimension. A l’heure où une relance de cette fabuleuse anthologie est annoncée, l’on ne saurait d’ailleurs trop conseiller son embauche !
Estuaire44- Empereur
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
Candice a bien aimé, même si elle estime que ce n'est pas le meilleur de Darin, par manque de consistance
Estuaire44- Empereur
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
Les IS de l'épisode :
L’Alien vu en fin d’épisode arbore une cape similaire à celle d’Elvis Presley, un clin d’œil à la légende urbaine qui voudrait que ce dernier soit un extra-terrestre.
Le bruit fait par l’Alien avant de remonter dans sa soucoupe imite l’un de ceux enregistrés dans le Voyager Holden Record, soit le disque des sondes Voyager 1 et 2, destiné à présenter la Terre.
Les timbres de Grenade représentant OVNIs et Aliens existent réellement. En décembre 1977, à l’ONU, le Premier ministre de la Grenade, sir Eric Gairy, dut renoncer à sa proposition de création d’une agence internationale de recherche d’une vie extra-terrestre. Afin de poursuivre ce débat refusé aux Nations-Unies, il décréta que 1978 serait « l’Année des OVNIS » à la Grenade et les timbres furent émis à cette occasion.
L’épisode fait référence au faux souvenir, phénomène psychologique voyant un individu se souvenir d’un évènement ou d’un fait n’étant en fait jamais survenu. Observé dès les origines de la psychanalyse, il fait l’objet d’études systémiques depuis les années 70 et a pu conduire à remettre en cause des témoignages judiciaires. La question de l’introduction de faux souvenirs, notamment par hypnose, demeure controversée.
Reprise par l’épisode, l’expression « effet Mandela »désigne l’existence de faux souvenirs collectifs. En 2010 il a été observé que des milliers de Sud-Africains étaient persuadés que Nelson Mandela était mort en détention durant les années 80, alors que cela n’est survenu qu’en 2013. D’autres faux souvenirs collectifs connus sont cités dans l’épisode, comme de nombreuses personnes croyant dur comme fer avoir vu un film intitulé Shazam durant les années 90, avec le comédien Sinbad. Cette production n’a en fait jamais existé et a possiblement été confondue avec le film Kazaam (1996). L’hypothèse d’échos d’univers parallèles a bien été soulevée par certains commentateurs, tout comme le fait ici Mulder.
Mulder pense que son épisode préféré de La Quatrième Dimension s’intitule The Lost Martian, mais celui-ci n’existe pas. Toutefois l’extrait présenté en guise de séquence pré-générique indique clairement qu’il s’agit en fait de Y a-t-il un Martien dans la salle (Will the Real Martian Please Stand Up ?, 2-28).
Lors de sa première discussion avec Reggie, Mulder évoque Rod Serling et conclut en déclarant Submitted for your approval. Cette phrase est souvent citée comme un leitmotiv de Serling durant ses présentations de La Quatrième Dimension, mais il s’agit là aussi d’une distorsion de la mémoire, car il ne l’a en fait employé que pour 3 épisodes (sur 156) : Cavender Is Coming (3-36), In Praise of Pip (5-01) et A Kind of a Stopwatch (5-04).
En début d’épisode, Reggie est vu en train de manger des graines de tournesol, alors que celles-ci sont bien entendu normalement associées à Mulder.
Lors de la conversation téléphonique avec Scully en début d’épisode, on voit qu’un X est formé par des rubans adhésifs sur la fenêtre de l’appartement de Mulder. Durant les X-Files des années 90, il alertait ainsi M. X, l’une de se sources, qu’il rencontrait souvent dans un parking souterrain (déjà).
Lors du montage montrant Reggie travailler pour diverses agences gouvernementales, il est vu en train de dormir à la Securities and Exchange Commission. Ce gendarme de Wall Street est en effet réputé peu regardant sur les activités des marchés financiers américains, comme l’ont démontré la spéculation et les bulles financières s’y déroulant.
Le employés de l’asile d’aliénés reproduisent la posture et le costume traditionnels de Rod Serling durant ses présentations. Leur ambulance évoque très clairement celle de SOS Fantômes dans le film culte de 1984.
Le nom de l’asile y est indiqué comme étant Spotnitz Sanatorium, un clin d’œil à Frank Spotnitz, le bras droit de Chris Carter durant les X-Files des années 90. Cet hôpital psychiatrique est aperçu dans l’introduction d’un deux épisodes écrits par Darin Morgan pour MillenniuM, Le Jugement dernier (Jose Chung's Doomsday Defense, 2-09).
Les scènes où Reggie a été rajouté par incrustation vidéo sont tirées des épisodes suivants : Nous ne sommes pas seuls (pilote de la série), Le retour de Tooms (1-21), Voyance par procuration (3-04, écrit par Darin Morgan), La Meute (4-02), La Queue du diable (4-20, on y voit Darin Morgan dans le rôle d’Eddie) et Les Bandits solitaires (5-03).
Les étranges statues souriantes à côté desquelles se déroule la rencontre entre Mulder et le Dr. They se trouvent dans Manton Park, à Vancouver. Installé en 2009 et intitulé A-maze-ing Laughter, cet ensemble représente son auteur dans diverses postures, l’artiste chinois Yue Minjun. Il se compose en tout de quatorze statues en bronze de trois mètres de haut et pesant près de 250 kg chacune.
L’Alien vu en fin d’épisode arbore une cape similaire à celle d’Elvis Presley, un clin d’œil à la légende urbaine qui voudrait que ce dernier soit un extra-terrestre.
Le bruit fait par l’Alien avant de remonter dans sa soucoupe imite l’un de ceux enregistrés dans le Voyager Holden Record, soit le disque des sondes Voyager 1 et 2, destiné à présenter la Terre.
Les timbres de Grenade représentant OVNIs et Aliens existent réellement. En décembre 1977, à l’ONU, le Premier ministre de la Grenade, sir Eric Gairy, dut renoncer à sa proposition de création d’une agence internationale de recherche d’une vie extra-terrestre. Afin de poursuivre ce débat refusé aux Nations-Unies, il décréta que 1978 serait « l’Année des OVNIS » à la Grenade et les timbres furent émis à cette occasion.
L’épisode fait référence au faux souvenir, phénomène psychologique voyant un individu se souvenir d’un évènement ou d’un fait n’étant en fait jamais survenu. Observé dès les origines de la psychanalyse, il fait l’objet d’études systémiques depuis les années 70 et a pu conduire à remettre en cause des témoignages judiciaires. La question de l’introduction de faux souvenirs, notamment par hypnose, demeure controversée.
Reprise par l’épisode, l’expression « effet Mandela »désigne l’existence de faux souvenirs collectifs. En 2010 il a été observé que des milliers de Sud-Africains étaient persuadés que Nelson Mandela était mort en détention durant les années 80, alors que cela n’est survenu qu’en 2013. D’autres faux souvenirs collectifs connus sont cités dans l’épisode, comme de nombreuses personnes croyant dur comme fer avoir vu un film intitulé Shazam durant les années 90, avec le comédien Sinbad. Cette production n’a en fait jamais existé et a possiblement été confondue avec le film Kazaam (1996). L’hypothèse d’échos d’univers parallèles a bien été soulevée par certains commentateurs, tout comme le fait ici Mulder.
Mulder pense que son épisode préféré de La Quatrième Dimension s’intitule The Lost Martian, mais celui-ci n’existe pas. Toutefois l’extrait présenté en guise de séquence pré-générique indique clairement qu’il s’agit en fait de Y a-t-il un Martien dans la salle (Will the Real Martian Please Stand Up ?, 2-28).
Lors de sa première discussion avec Reggie, Mulder évoque Rod Serling et conclut en déclarant Submitted for your approval. Cette phrase est souvent citée comme un leitmotiv de Serling durant ses présentations de La Quatrième Dimension, mais il s’agit là aussi d’une distorsion de la mémoire, car il ne l’a en fait employé que pour 3 épisodes (sur 156) : Cavender Is Coming (3-36), In Praise of Pip (5-01) et A Kind of a Stopwatch (5-04).
En début d’épisode, Reggie est vu en train de manger des graines de tournesol, alors que celles-ci sont bien entendu normalement associées à Mulder.
Lors de la conversation téléphonique avec Scully en début d’épisode, on voit qu’un X est formé par des rubans adhésifs sur la fenêtre de l’appartement de Mulder. Durant les X-Files des années 90, il alertait ainsi M. X, l’une de se sources, qu’il rencontrait souvent dans un parking souterrain (déjà).
Lors du montage montrant Reggie travailler pour diverses agences gouvernementales, il est vu en train de dormir à la Securities and Exchange Commission. Ce gendarme de Wall Street est en effet réputé peu regardant sur les activités des marchés financiers américains, comme l’ont démontré la spéculation et les bulles financières s’y déroulant.
Le employés de l’asile d’aliénés reproduisent la posture et le costume traditionnels de Rod Serling durant ses présentations. Leur ambulance évoque très clairement celle de SOS Fantômes dans le film culte de 1984.
Le nom de l’asile y est indiqué comme étant Spotnitz Sanatorium, un clin d’œil à Frank Spotnitz, le bras droit de Chris Carter durant les X-Files des années 90. Cet hôpital psychiatrique est aperçu dans l’introduction d’un deux épisodes écrits par Darin Morgan pour MillenniuM, Le Jugement dernier (Jose Chung's Doomsday Defense, 2-09).
Les scènes où Reggie a été rajouté par incrustation vidéo sont tirées des épisodes suivants : Nous ne sommes pas seuls (pilote de la série), Le retour de Tooms (1-21), Voyance par procuration (3-04, écrit par Darin Morgan), La Meute (4-02), La Queue du diable (4-20, on y voit Darin Morgan dans le rôle d’Eddie) et Les Bandits solitaires (5-03).
Les étranges statues souriantes à côté desquelles se déroule la rencontre entre Mulder et le Dr. They se trouvent dans Manton Park, à Vancouver. Installé en 2009 et intitulé A-maze-ing Laughter, cet ensemble représente son auteur dans diverses postures, l’artiste chinois Yue Minjun. Il se compose en tout de quatorze statues en bronze de trois mètres de haut et pesant près de 250 kg chacune.
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
Les principaux auteurs classés selon la moyenne de leurs épisodes sur IMDB (source : LVEI)
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
Deux semaines sans épisodes, durant les JO d'hiver
En attendant, la prochaine fois :
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
Candice toujours fidèle
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
Bon, ben les carottes sont cuites...
http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18670565.html
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
Ghouli (***, meilleur épisode William de toute la série)
Là où la période classique de la série nous proposait un double épisode mythologique à mi-saison, la période actuelle nous en propose un seul, de plus entremêlé avec un stand-alone. Soit l’équivalent, autant qu’il est possible, dans la présente configuration. Cette sorte de retour au bon vieux temps se voit pleinement intégrée par Wong, auteur de nombre des meilleurs loners des X-Files.
Lors de l’ouverture de Ghouli ce dernier aspect s’avère d’ailleurs particulièrement soigné, avec un agréable mystère horrifique impeccablement narré par un auteur sachant renouer avec les sensations de jadis. La mémorable scène d’ouverture installe un mystère horrifique de bon aloi, avec une astucieuse idée provoquant le drame, à défaut d’être tout à fait originale. Ainsi une bataille entre Wonder Woman et Superman est suscitée de manière très similaire dans l’épisode Paradise Lost du dessin animé Justice League.
Dans la meilleure tradition de X-Files, l’intrigue paranormale s’appuie sur le phénomène des légendes urbaines, aussi bien que les traditions ésotériques, comme ici l’évocation des rêves prophétiques d’Edgar Cayce (ce qui nous vaut un amusant échange de piques entre croyant et sceptique, au bon goût de madeleine). Tout ceci s’en vient enrichir un récit de plus porté par l’habile mise en scène d’un Wong ayant visiblement potassé son Kim Manners. Sa caméra met ainsi superbement en valeur l’étonnant et propice site du Chiméra et se montre toujours agréablement fluide par la suite.
L’épisode atteint toutefois sa pleine dimension avec le twist particulièrement efficace que constitue le rebond mythologique de la révélation de William. Il faut rendre ici hommage au au talent et au professionnalisme d’un Wong sachant gérer au mieux un cahier des charges incroyable ment chargé : d’une part traiter le retour de l’enfant prodige, évènement ayant fait phosphoré depuis des années l’ensemble des Philes (et pas seulement les amateurs–trices de fanfics) mais aussi concomitamment développer en récit structuré la masse de révélations suscitée par Chris Carter lors de My Struggle III.
Le grand atout de Ghuli demeure que Wong y parvient pour l’essentiel. La rencontre entre Scully et William crée une véritable émotion, dépourvue de pathos ou de ton ronflant. L’épure requise par le temps imparti au volet loner se montre d’ailleurs précieuse à cet égard,. L’histoire sit apporter nombre de réponses, tout en ménageant suffisamment d’interrogations pour My Struggle IV. William s’insère avec naturel dans le volet purement conspirationniste, avec ses Hommes en noir et un Fumeur trônant comme naguère dans le bureau d’un Skinner plaisamment ambivalent (ce qui nous ramène quasiment au début des X-Files).
Là encore on avance tout en laissant suffisamment de matière au final de saison (ou de série…). C’est notamment le cas de la véritable identité du père de William, sans doute pour ne pas empiéter sur le jardin du Boss, se peut aussi par cette question n’intéresse pas plus que cela Wong au sein d’un épisode très centré sur la maternité. Ce sujet autorise un magnifique récital de Gillian Anderson, particulièrement inspirée sur le registre de la souffrance intime, mais aussi lors du lumineux espoir final. A côté de sa partenaire derechef formidable, on apprécie également beaucoup la prestation plus en retenue de Duchovny.
Alors que son personnage se voit cantonné au périphérique (les vannes, les théories, la conspiration), sans en faire trop l’acteur sait parfaitement nous faire sentir que pour Mulder il ne s’agit plus du tout d’un X-File ordinaire dès lors que Scully y est personnellement impliquée. Mulder prend sur lui pour avant demeurer un soutien pour Scully, on peut préférer cela à la psychose de My Struggle III. La relation entre Mulder et Scully irrigue ainsi un épisode également caractérisé par une distribution de qualité. Autour du jeune et talentueux Miles Robbins, on reconnaît ainsi François Chau, le Dr. Chang de Lost ou Louis Ferreira, le Colonel Young de Stargate Universe.
Ghuli souffre certes de quelques défauts. A son corps défendant il fait ainsi quelque peu doublon avec la saison actuelle de Supernatural, tant il existe de similitudes antre William et Jack (nature hybride du Nephilim, fils du Big Bad ultime de sa série, à la personnalité et aux pouvoirs questionnés, héros amicalement à sa recherche, etc.). On peut de aussi tiquer sur certains points de détail, comme Scully ne s’étonnant pas du retour des pouvoirs de William malgré la piqure de magnétite jadis administrée par Spender.
Mais le point le plus embarrassant demeure à quel point le volet Monstre de la Semaine se voit sacrifié en fin d’épisode. Tout expliquer par une blague d’adolescents expédiée en une ligne de dialogue résulte assez piteux. D’ailleurs le mélo entre William et ses deux copines compose clairement l’aspect le plus faible de l’opus, on sent d’emblée que Wong n’y est pas à son affaire. Du coup le mélo en hôpital est in fine de retour, on le chasse par la porte, il revient par la fenêtre.
Malgré cela, Ghouli sait trouver un équilibre très pertinent, instituant William en variable clé d’une équation restant toutefois à résoudre par Mulder et Scully. Action, paranormal, conspirationnisme, force du duo protagoniste… Wong sait retrouver et affirmer l’ensemble des qualités traditionnelles de la série. Il complète ainsi harmonieusement Darin Morgan, qui venait précédemment de plutôt questionner les X-Files, en renouant de son côté avec la veine des épisodes décalés et philosophico-humoristiques. Un intéressant dialogue et un panorama complet du programme, décidément cette saison 11 fait bonne figure arrivée à mi-parcours.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
Les IS :
Le tag habitue de la série est une nouvelle fois modifié. Il devient ici You See What I Want You To See.
Le site créé en canular par William à propos de Ghouli a réellement été mis en ligne par la production (https://ghouli.net/). On y trouve des clins d’œil à l’épisode ainsi que des dessins du monstre, mais aussi des éléments sur le parcours de William (en langue anglaise).
Né en 1992, l’acteur Miles Robbins a 25ans lors du tournage de l’épisode. Il est plus âgé que son personnage William, né en 2001 et qui devrait donc avoir 16 ou 17 ans.
L’Opération Crossroads, soit l’hybridation des ADN terrestre et alien, porte le même nom que le programme de tests d’explosions nucléaires effectué dans l'atoll de Bikini au cours de l'été 1946.
Le ferry Chiméra, où se déroule la séquence pré générique est en réalité le Queen of Sydney. Ce bateau fut en service de 1960 à 2000, reliant le continent et l’Île de Vancouver (à ne pas confondre avec la ville) Il est actuellement en attente de renflouement dans un cimetière marin, près de la ville de Mission, en Colombie britannique.
Le tournage de l’actuelle saison 13 de Supernatural a également mis a profit cette opportunité, puis qu’il apparaît dans deux épisodes The Bad Place et Wayward Sisters (13-09 et 13-10). C’est là que les frères Winchesters sont précipités dans une dimension infernale puis que leurs amies et alliées, les Wayward Sisters, partent à leur rescousse.
Mulder fait allusion aux rêves prophétiques d’Edgar Cayce (1877-1945). Ce mystique américain se fit connaître pour de telles prédictions, survenues durant des transes hypnotiques publiques, évidemment contestées. Egalement l’auteur d’une œuvre volumineuse autour de l’Atlantide, de la spiritualité, de l’astrologie, etc. il est aujourd’hui considéré comme l’un des inspirateurs du New Age.
Lors de sa vision initiale, Scully est un stade intermédiaire entre veille et sommeil. Son hallucination semble indiquer qu’il s’agit de l’état hypnagogique, ou première phase du sommeil. En effet c’est durant cette étape d’endormissement que surviennent souvent les hallucinations chez les personnes y étant sujettes.
De plus on y observe des paralysies du sommeil similaires à celle vécue par Scully. Le sujet en semi-conscience a alors encore accès à ses cinq sens, mais son corps est déjà paralysé comme il le sera en phase de sommeil paradoxal Ces sensations sont brèves et souvent associées à la sensation d'une présence toute proche. Wong a indiqué que le passage lui a été inspiré par une paralysie du sommeil lui étant arrivée lors d’un tournage à Mexico. Son ressenti d’une présence dans la pièce avait alors été très intense.
Le tag habitue de la série est une nouvelle fois modifié. Il devient ici You See What I Want You To See.
Le site créé en canular par William à propos de Ghouli a réellement été mis en ligne par la production (https://ghouli.net/). On y trouve des clins d’œil à l’épisode ainsi que des dessins du monstre, mais aussi des éléments sur le parcours de William (en langue anglaise).
Né en 1992, l’acteur Miles Robbins a 25ans lors du tournage de l’épisode. Il est plus âgé que son personnage William, né en 2001 et qui devrait donc avoir 16 ou 17 ans.
L’Opération Crossroads, soit l’hybridation des ADN terrestre et alien, porte le même nom que le programme de tests d’explosions nucléaires effectué dans l'atoll de Bikini au cours de l'été 1946.
Le ferry Chiméra, où se déroule la séquence pré générique est en réalité le Queen of Sydney. Ce bateau fut en service de 1960 à 2000, reliant le continent et l’Île de Vancouver (à ne pas confondre avec la ville) Il est actuellement en attente de renflouement dans un cimetière marin, près de la ville de Mission, en Colombie britannique.
Le tournage de l’actuelle saison 13 de Supernatural a également mis a profit cette opportunité, puis qu’il apparaît dans deux épisodes The Bad Place et Wayward Sisters (13-09 et 13-10). C’est là que les frères Winchesters sont précipités dans une dimension infernale puis que leurs amies et alliées, les Wayward Sisters, partent à leur rescousse.
Mulder fait allusion aux rêves prophétiques d’Edgar Cayce (1877-1945). Ce mystique américain se fit connaître pour de telles prédictions, survenues durant des transes hypnotiques publiques, évidemment contestées. Egalement l’auteur d’une œuvre volumineuse autour de l’Atlantide, de la spiritualité, de l’astrologie, etc. il est aujourd’hui considéré comme l’un des inspirateurs du New Age.
Lors de sa vision initiale, Scully est un stade intermédiaire entre veille et sommeil. Son hallucination semble indiquer qu’il s’agit de l’état hypnagogique, ou première phase du sommeil. En effet c’est durant cette étape d’endormissement que surviennent souvent les hallucinations chez les personnes y étant sujettes.
De plus on y observe des paralysies du sommeil similaires à celle vécue par Scully. Le sujet en semi-conscience a alors encore accès à ses cinq sens, mais son corps est déjà paralysé comme il le sera en phase de sommeil paradoxal Ces sensations sont brèves et souvent associées à la sensation d'une présence toute proche. Wong a indiqué que le passage lui a été inspiré par une paralysie du sommeil lui étant arrivée lors d’un tournage à Mexico. Son ressenti d’une présence dans la pièce avait alors été très intense.
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
J'avais un peu peur pour celui là: n'étant pas fan de l'arc William, je craignais un épisode plein de pathos et finalement ils ont plutôt bien géré cette rencontre. Le fait que William rencontre enfin sa mère sous une autre identité est plutôt bien trouvé et évite des moments très gênants qui n'auraient pas eu leur place dans la série.
Quant à Miles Robbins:
1-C'est fou ce qu'il ressemble à son père. Les mêmes yeux, le même nez, la même bouche.
2-Finalement il n'a rien d'un mini Jared Leto.
3-Il est plutôt bon. Il fait un William un peu fuyant et pas forcément sympa. Cependant vers la fin, il découvre le sens des responsabilités (notamment avec ses deux copines). Et franchement j'apprécie cette mini évolution. On voit un type qui découvre des pouvoirs et qui s'en amuse et s'aperçoit qu'il y a des conséquences. On n'est pas dans le William parfait, super gentil blablabla. Juste un ado ordinaire.
La scène Mulder/Skinner sur le ferry. Mon dieu la lumière qu'elle est belle coeur. On voit également le bouclier de Mulder se fissurer au détours d'une phrase "C'est trop tard". Tout est trop tard pour lui. Il a manqué le début de sa vie. J'apprécie le Mulder stoïque pour aider Scully à avancer dans cette enquête émotionnelle. Mais j'aime bien quand on s'attarde également sur le Mulder sensible. On l'a vu avec l'arc Samantha et j'aimerai qu'on le voit un peu plus avec l'arc William.
Sinon on est d'accord que le projet Crossroad a été pratiqué sur Scully durant En Ami ?
Pour l'instant cette saison 11 est un bon cru.Et je crois même que l'épisode Darin Morgan est un de mes préférés de la série.
Quant à Miles Robbins:
1-C'est fou ce qu'il ressemble à son père. Les mêmes yeux, le même nez, la même bouche.
2-Finalement il n'a rien d'un mini Jared Leto.
3-Il est plutôt bon. Il fait un William un peu fuyant et pas forcément sympa. Cependant vers la fin, il découvre le sens des responsabilités (notamment avec ses deux copines). Et franchement j'apprécie cette mini évolution. On voit un type qui découvre des pouvoirs et qui s'en amuse et s'aperçoit qu'il y a des conséquences. On n'est pas dans le William parfait, super gentil blablabla. Juste un ado ordinaire.
La scène Mulder/Skinner sur le ferry. Mon dieu la lumière qu'elle est belle coeur. On voit également le bouclier de Mulder se fissurer au détours d'une phrase "C'est trop tard". Tout est trop tard pour lui. Il a manqué le début de sa vie. J'apprécie le Mulder stoïque pour aider Scully à avancer dans cette enquête émotionnelle. Mais j'aime bien quand on s'attarde également sur le Mulder sensible. On l'a vu avec l'arc Samantha et j'aimerai qu'on le voit un peu plus avec l'arc William.
Sinon on est d'accord que le projet Crossroad a été pratiqué sur Scully durant En Ami ?
Pour l'instant cette saison 11 est un bon cru.Et je crois même que l'épisode Darin Morgan est un de mes préférés de la série.
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
Pour En Ami, a priori oui, mais ce serait bien que MS IV tranche une bonne fois sur ce que CSM a dit à Skinner.
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
Interview de Chris Carter, qui y croira jusqu'au bout
http://www.digitalspy.com/tv/the-x-files/interviews/a849103/x-files-chris-carter-season-11-gillian-anderson/
http://www.digitalspy.com/tv/the-x-files/interviews/a849103/x-files-chris-carter-season-11-gillian-anderson/
Estuaire44- Empereur
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
Candice n'en a rien à cirer du passé de Skinner, et elle tient à ce que cela se sache.
Estuaire44- Empereur
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