Série et films "X-Files" Partie 2
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
Candice n'en a rien à cirer du passé de Skinner, et elle tient à ce que cela se sache.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
Les X-Files seront de retour le 28 février, après les si palpitants JO d'hiver
Estuaire44- Empereur
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
Kitten (***)
Centrer un épisode sur un personnage « secondaire » particulièrement attachant ou précieux pour sa série se révèle souvent une bonne idée. De prime abord cela apparaît particulièrement pertinent pour l’importante composante des X-Files que représente Walter Skinner, d’autant que ce dernier aura singulièrement été peu servi dans ce domaine par le passé.
Outre l’amusant Jeux de menteurs d’Au Cœur du complot, tout juste pourra-t-on pointer comme épisode lui tant dédié La Visite, concernant l’échec de sa vie amoureuse, avec, à un degré moindre, Nids d’abeille pour l’ambigüité récurrente du personnage. On apprécie donc vivement que Kitten s’en vienne réparer une injustice, autant envers le protecteur des Affaires non classées (rendant tout simplement la série possible) qu’envers le très apprécié Mitch Pileggi.
C’est d’autant plus vrai que l’opus tombe à pic en cette saison 11 ayant replacé le Directeur adjoint bien davantage dans la partie que la précédente, où sa présence relevait de l’anecdote. De même la période actuelle lui restitue une agréable ambivalence vis-à-vis de l’Homme à la Cigarette. Et c’est bien là que réside le principal mérite de Kitten : outre ses éléments biographiques, nous révéler la véritable personnalité de Skinner quant à son rapport avec un gouvernement manipulateur et ses propres choix moraux, faisant ainsi écho aux évènements actuels.
Le moment crucial survient quand Skinner parvient à nous convaincre quant à ses motivations concernant les accusations portées contre ses frères d’arme. Le récit se montre dès lors aussi rassurant que révélateur quand à son jeu actuel, répondant à la méfiance de Mulder mais aussi à celle du spectateur.
L’épisode bénéficie aussi de l’agréable mise en scène de Carol Banker, celle-ci maîtrisent visiblement les codes d’une série dans laquelle elle est loin d’être une nouvelle venue. Succédant aux entrevues en parking si chères à Darin Morgan, nous renouons ainsi avec une autre icône visuelle des X-Files : les grandes forêts de Colombie britannique, talentueusement mises en valeur, dans leur beauté, comme dans leur faculté à abriter l’épouvante.
La réalisatrice nous propose d’autres effets réussis, comme un photographie bien à la manière de la période classique de la série, l’inquiétante apparition des monstres, le basculement dans la folie que représente la découverte du corps pendu à l’arbre ou l’ambiance claustrophobe souterraine. A côté d’un Mitch Pileggi dominant évidemment son sujet, Haley Joel Osment effectue par ailleurs une prestation convaincante allant au-delà du simple effet de curiosité.
Malheureusement le succès de Kitten se voit grevé par plusieurs maladresses parfois gênantes. Son approche historique demeure ainsi assez décevante, avec des excursions dans le passé finalement assez limitées. Quitte à opter pour la reconstitution historique, on aurait préféré l’impact supplémentaire qu’aurait apporté une immersion totale dans la guerre du Viêt Nam, à l’image des enquêtes jadis narrées à Mulder par les Arthur Dales (Compagnons de route, Le Grand Jour).
Le choix d’en revenir à ce conflit en 2018 et tant d’années après Insomnies, déjà consacré au sujet, marque inégalement un certain surplace, alors que des séries contemporaines comme Homeland ou l’excellent The Punisher de Marvel (parfait cas d’école sur l’usage de la violence dans une série télé) ont su actualiser le thème du syndrome post traumatique militaire. A tout prendre, plutôt qu’un revival Rambo, il aurait peut-être été plus judicieux de se centrer sur une période voyant Skinner supervisant déjà les Affaires non classées, mais avant l’arrivée de Mulder et Scully, cela aurait apporté une continuité supplémentaire aux X-Files.
L’intrigue demeure également très prévisible. Jouer sur la possibilité que Skinner pouvait être un assassin devenait fatalement inopérant avec un personnage aussi apprécié et institué. Chapeau Melon et Bottes de Cuir avait jadis connu la même mésaventure avec, déjà, le supérieur des héros, Mère Grand n’étant évidemment pas un traitre dans L'homme au sommet. Dès lors la solution de l’énigme devient évidente puisqu’il ne reste plus que Davey (un résultat déjà annoncé sans trop de finesse par l’un des personnages secondaires mettant en garde Mulder et Scully).
Dès lors la révélation de Davey sous le costume tombe clairement à plat, cela se voit autant venir que la conclusion toujours similaire d’un épisode de Scooby-Doo (je voulais me venger et j’y serais parvenu sans ces deux chenapans !). D’un point de vue davantage anecdotique, pour un amateur de l’Univers DC, comme avoue l’être votre serviteur, ce fameux gaz jaune, bon, c’est tout simplement l’arme phobique de Crane l’Epouvantail, à Gotham City. On préfèrera ici l’approche initiale plus originale et troublante de Mauvais Sang. Alvin Kersh ne constituait pas non plus le personnage dont on espérait le plus le retour.
Au total Kitten demeure un épisode remplissant sa mission et tombant à point nommé pour Skinner, mais sans tout à fait rivaliser avec les grands centrics de la période classique des X-Files, comme L'Homme à la cigarette, ou Les Bandits solitaires et Brelan d'as pour le regretté Trio.
Très intéressante interview de Mitch à propos de cet épisode
http://tvline.com/2018/02/07/the-x-files-recap-season-11-episode-6-skinner-vietnam-mitch-pileggi-interview/
Centrer un épisode sur un personnage « secondaire » particulièrement attachant ou précieux pour sa série se révèle souvent une bonne idée. De prime abord cela apparaît particulièrement pertinent pour l’importante composante des X-Files que représente Walter Skinner, d’autant que ce dernier aura singulièrement été peu servi dans ce domaine par le passé.
Outre l’amusant Jeux de menteurs d’Au Cœur du complot, tout juste pourra-t-on pointer comme épisode lui tant dédié La Visite, concernant l’échec de sa vie amoureuse, avec, à un degré moindre, Nids d’abeille pour l’ambigüité récurrente du personnage. On apprécie donc vivement que Kitten s’en vienne réparer une injustice, autant envers le protecteur des Affaires non classées (rendant tout simplement la série possible) qu’envers le très apprécié Mitch Pileggi.
C’est d’autant plus vrai que l’opus tombe à pic en cette saison 11 ayant replacé le Directeur adjoint bien davantage dans la partie que la précédente, où sa présence relevait de l’anecdote. De même la période actuelle lui restitue une agréable ambivalence vis-à-vis de l’Homme à la Cigarette. Et c’est bien là que réside le principal mérite de Kitten : outre ses éléments biographiques, nous révéler la véritable personnalité de Skinner quant à son rapport avec un gouvernement manipulateur et ses propres choix moraux, faisant ainsi écho aux évènements actuels.
Le moment crucial survient quand Skinner parvient à nous convaincre quant à ses motivations concernant les accusations portées contre ses frères d’arme. Le récit se montre dès lors aussi rassurant que révélateur quand à son jeu actuel, répondant à la méfiance de Mulder mais aussi à celle du spectateur.
L’épisode bénéficie aussi de l’agréable mise en scène de Carol Banker, celle-ci maîtrisent visiblement les codes d’une série dans laquelle elle est loin d’être une nouvelle venue. Succédant aux entrevues en parking si chères à Darin Morgan, nous renouons ainsi avec une autre icône visuelle des X-Files : les grandes forêts de Colombie britannique, talentueusement mises en valeur, dans leur beauté, comme dans leur faculté à abriter l’épouvante.
La réalisatrice nous propose d’autres effets réussis, comme un photographie bien à la manière de la période classique de la série, l’inquiétante apparition des monstres, le basculement dans la folie que représente la découverte du corps pendu à l’arbre ou l’ambiance claustrophobe souterraine. A côté d’un Mitch Pileggi dominant évidemment son sujet, Haley Joel Osment effectue par ailleurs une prestation convaincante allant au-delà du simple effet de curiosité.
Malheureusement le succès de Kitten se voit grevé par plusieurs maladresses parfois gênantes. Son approche historique demeure ainsi assez décevante, avec des excursions dans le passé finalement assez limitées. Quitte à opter pour la reconstitution historique, on aurait préféré l’impact supplémentaire qu’aurait apporté une immersion totale dans la guerre du Viêt Nam, à l’image des enquêtes jadis narrées à Mulder par les Arthur Dales (Compagnons de route, Le Grand Jour).
Le choix d’en revenir à ce conflit en 2018 et tant d’années après Insomnies, déjà consacré au sujet, marque inégalement un certain surplace, alors que des séries contemporaines comme Homeland ou l’excellent The Punisher de Marvel (parfait cas d’école sur l’usage de la violence dans une série télé) ont su actualiser le thème du syndrome post traumatique militaire. A tout prendre, plutôt qu’un revival Rambo, il aurait peut-être été plus judicieux de se centrer sur une période voyant Skinner supervisant déjà les Affaires non classées, mais avant l’arrivée de Mulder et Scully, cela aurait apporté une continuité supplémentaire aux X-Files.
L’intrigue demeure également très prévisible. Jouer sur la possibilité que Skinner pouvait être un assassin devenait fatalement inopérant avec un personnage aussi apprécié et institué. Chapeau Melon et Bottes de Cuir avait jadis connu la même mésaventure avec, déjà, le supérieur des héros, Mère Grand n’étant évidemment pas un traitre dans L'homme au sommet. Dès lors la solution de l’énigme devient évidente puisqu’il ne reste plus que Davey (un résultat déjà annoncé sans trop de finesse par l’un des personnages secondaires mettant en garde Mulder et Scully).
Dès lors la révélation de Davey sous le costume tombe clairement à plat, cela se voit autant venir que la conclusion toujours similaire d’un épisode de Scooby-Doo (je voulais me venger et j’y serais parvenu sans ces deux chenapans !). D’un point de vue davantage anecdotique, pour un amateur de l’Univers DC, comme avoue l’être votre serviteur, ce fameux gaz jaune, bon, c’est tout simplement l’arme phobique de Crane l’Epouvantail, à Gotham City. On préfèrera ici l’approche initiale plus originale et troublante de Mauvais Sang. Alvin Kersh ne constituait pas non plus le personnage dont on espérait le plus le retour.
Au total Kitten demeure un épisode remplissant sa mission et tombant à point nommé pour Skinner, mais sans tout à fait rivaliser avec les grands centrics de la période classique des X-Files, comme L'Homme à la cigarette, ou Les Bandits solitaires et Brelan d'as pour le regretté Trio.
Très intéressante interview de Mitch à propos de cet épisode
http://tvline.com/2018/02/07/the-x-files-recap-season-11-episode-6-skinner-vietnam-mitch-pileggi-interview/
Estuaire44- Empereur
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
James Pickens Jr. reprend le rôle du Directeur Alvin Kersh, une première depuis la conclusion de la saison 9, en 2002. Il est depuis devenu une figure régulière de Grey’s Anatomy, en tant que Dr. Richard Webber.
Cory Rempel, qui joue Skinner jeune, est le neveu de Mitch Pileggi.
Le deuxième prénom de Walter Skinner est Sergei. Cela avait déjà été révélé lors de l'épisode la Visite (3.21).
L’habituel The truth is out there est une nouvelle fois modifié, devenant A war is never over.
L’épisode circonvient à l’habitude établie depuis la saison 10 d’un même auteur et metteur en scène par épisode. Mais Chris Carter joue toujours la carte de collaborateurs de longue date.
L’auteur Gabe Rotter, également romancier, a ainsi débuté sa carrière télévisuelle avec les X-Files, en tant que scénariste assistant sur l’ensemble de la saison 9. Il a également produit The After, pilote d’une série de Chris Carter finalement non retenue par Amazon (2014).
La réalisatrice Carol Banker a été la scripte en titre de la série depuis la saison 6. Elle avait déjà réalisé l’épisode d’Au Cœur du Complot, un autre centric, cette fois dédié à Ringo Langly. Elle joue également Carol dans All Things, le mémorable épisode de Gillian Anderson.
Haley Joel Osment (Kitten / Davey) fut un enfant star (Sixième Sens, A.I. Intelligence artificielle). Arès un léger ralentissement durant les années 2000, sa carrière connaît un regain durant les années 2010,Silicon Valley, Future Man). Il est également un acteur de voix, pour jeux vidéo et dessins animés. Très motivé par le rôle de Davey, il enregistre un essai qui convainquit Chris Carter et Carol Banker, sceptiques dans un premier temps.
Les Punji Sticks, dont on découvre différents modèles en cours d’épisode, sont des pièges à base de pointes de bambou très effilées (trous de loup, mâchoires maniques…). Ils sont restés l’un des symboles de la Guerre du Viêt Nam, durant laquelle ils furent massivement utilisés par le Viêt Cong, car aisément fabriqués et dissimulés dans la jungle. Les bambous étaient parfois placés selon des angles particulièrement dangereux pour les victimes, associés à des embûches, renforcés de fil barbelé, voire empoisonnés, etc. Les Punji Sticks ont généré un stress permanent qui a souvent eu un rôle notable dans les syndromes post traumatiques liés à cette guerre.
Cory Rempel, qui joue Skinner jeune, est le neveu de Mitch Pileggi.
Le deuxième prénom de Walter Skinner est Sergei. Cela avait déjà été révélé lors de l'épisode la Visite (3.21).
L’habituel The truth is out there est une nouvelle fois modifié, devenant A war is never over.
L’épisode circonvient à l’habitude établie depuis la saison 10 d’un même auteur et metteur en scène par épisode. Mais Chris Carter joue toujours la carte de collaborateurs de longue date.
L’auteur Gabe Rotter, également romancier, a ainsi débuté sa carrière télévisuelle avec les X-Files, en tant que scénariste assistant sur l’ensemble de la saison 9. Il a également produit The After, pilote d’une série de Chris Carter finalement non retenue par Amazon (2014).
La réalisatrice Carol Banker a été la scripte en titre de la série depuis la saison 6. Elle avait déjà réalisé l’épisode d’Au Cœur du Complot, un autre centric, cette fois dédié à Ringo Langly. Elle joue également Carol dans All Things, le mémorable épisode de Gillian Anderson.
Haley Joel Osment (Kitten / Davey) fut un enfant star (Sixième Sens, A.I. Intelligence artificielle). Arès un léger ralentissement durant les années 2000, sa carrière connaît un regain durant les années 2010,Silicon Valley, Future Man). Il est également un acteur de voix, pour jeux vidéo et dessins animés. Très motivé par le rôle de Davey, il enregistre un essai qui convainquit Chris Carter et Carol Banker, sceptiques dans un premier temps.
Les Punji Sticks, dont on découvre différents modèles en cours d’épisode, sont des pièges à base de pointes de bambou très effilées (trous de loup, mâchoires maniques…). Ils sont restés l’un des symboles de la Guerre du Viêt Nam, durant laquelle ils furent massivement utilisés par le Viêt Cong, car aisément fabriqués et dissimulés dans la jungle. Les bambous étaient parfois placés selon des angles particulièrement dangereux pour les victimes, associés à des embûches, renforcés de fil barbelé, voire empoisonnés, etc. Les Punji Sticks ont généré un stress permanent qui a souvent eu un rôle notable dans les syndromes post traumatiques liés à cette guerre.
Dernière édition par Estuaire44 le Ven 9 Fév 2018 - 11:56, édité 1 fois
Estuaire44- Empereur
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
Estuaire44 a écrit:Le deuxième prénom de Walter Skinner est Sergei.
En réalité, cette information est connue depuis Avatar (3.21). Sinon, brillantes critiques très enthousiastes pour cette saison 11 !
Je la regarderai sans doute lorsque le dernier épisode sera diffusé, j'avoue qu'attendre un épisode d'une semaine à l'autre éveille en moi des sentiments de frustration tels que leur cristallisation passerait l'énergie d'une régénération du Docteur pour une flammèche de briquet exhalant son dernier souffle de butane.
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
Merci, je vais compléter !
j'aie bien retrouver ces sensations de l'épisode par semaine, cela participe à retrouve l'ambiance de la grande époque ! Je regarde tard le soir d'ailleurs.
j'aie bien retrouver ces sensations de l'épisode par semaine, cela participe à retrouve l'ambiance de la grande époque ! Je regarde tard le soir d'ailleurs.
Estuaire44- Empereur
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Estuaire44- Empereur
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Estuaire44- Empereur
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
Oui, mais encore ???
Bon, la perruque longue est visiblement tombée au champ d'honneur...
Bon, la perruque longue est visiblement tombée au champ d'honneur...
Estuaire44- Empereur
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
Cette bande annonce je la vénère. Elle est tellement réussie. A savoir que cet épisode comporte très peu de dialogues et ne sera centré que sur Mulder et Scully. Ecrit par Kristen Cloke et Shannon Hamblin.
Lala- Duc(hesse)
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
Lala a écrit:Ecrit par Kristen Cloke et Shannon Hamblin.
D'après une histoire de Glen Morgan. Ca a l'air prometteur en effet.
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
Le traitement est sympa, mais ce que montre la bande annonce ressemble pas mal à un remake de Clic mortel (transposé dans les années Black Mirror). Ce serait dommage de commettre un doublon alors qu'il ne reste plus qu'une poignée d'épisodes.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
Pour la St-Valentin, Candice nous révèle sa sélection de moments Mulder & Scully pas assez remémorés à son goût.
Estuaire44- Empereur
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Estuaire44- Empereur
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
Rediffusion de la saison 10 sur M6 début Mars. La saison 11 devrait logiquement suivre d'assez près.
http://lvei.net/2018/02/14/m6-lundi-5-mars-saison-10-rediff/
http://lvei.net/2018/02/14/m6-lundi-5-mars-saison-10-rediff/
Estuaire44- Empereur
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
La convention des 25 ans, le 03 mars à Chicago
http://lvei.net/2018/02/21/convention-x-files-3-mars-a-chicago/
http://lvei.net/2018/02/21/convention-x-files-3-mars-a-chicago/
Estuaire44- Empereur
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
Le planning photos
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
Candice termine Fowley
Estuaire44- Empereur
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
Hommage passionné à M & S
https://decider.com/2018/02/14/the-x-files-scully-mulder-romance-best-couple/
https://decider.com/2018/02/14/the-x-files-scully-mulder-romance-best-couple/
Estuaire44- Empereur
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
Une sélection des meilleurs épisodes de la série, tout à fait rigoureuse et sans parti-pris aucun (aucun)
https://www.shortlist.com/entertainment/tv/x-files-best-ever-episode/346496
https://www.shortlist.com/entertainment/tv/x-files-best-ever-episode/346496
Estuaire44- Empereur
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
Petit clin d'oeil : la soucoupe de l'Art perdu et celle des Envahisseurs
Estuaire44- Empereur
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
Prochain épisode :
Estuaire44- Empereur
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
L'affiche de la convention du 03 mars
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série et films "X-Files" Partie 2
J'espérais détester l'épisode avec les bidules qui font bip pour enfin pondre une critique vacharde. Eh bien non, c'est encore tout bon. Cela devient lassant.
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série et films "X-Files" Partie 2
J'ai beaucoup aimé cet épisode. Par contre j'aimerai savoir d'où vient ce soulèvement des machines et surtout d'où sortent tous ces robots ? Sont-ils conduit par l'Intelligence Artificielle évoquée au départ ? Ou alors de l'organisme qui l'a créé ?
Un épisode sans dialogue, juste le minimum, qu'est-ce que ça peut être reposant. Et peu importe si au départ Mulder et Scully ne communiquent pas et qu'ils semblent attendre. C'est la vie. Au quotidien, parfois on n'a rien à se dire et c'est pas dramatique non plus.
J'aime beaucoup le Mulder qui attend son opératrice, il s'ennuie, fait des choses stupides. Un peu comme nous quand personne nous voit.
Maintenant, arrêtons-nous un instant et admirons la maison de Scully. Ce qui est sûr c'est qu'après cet épisode j'ai commencé à rêvasser devant les annonces de PAP. Sa maison est absolument sublime. Mais c'est vraiment son salaire de médecin qui lui a permis de payer cette baraque ? Et puis enfin on nous montre une Scully qui prend son désir en main avec cette apparition d'un sex toy (que l'on appellera Pinky).
J'ai vraiment aimé tous ces moments de quotidienneté et d'énervement dans leur chez soi respectif.
L'électronique fait un peu trop partie de nos vies (mis à part Pinky parce que lui c'est normal) et les scénaristes le montrent bien en animalisant ces drôles d'objets. L'aspirateur parcourant la maison avec Scully derrière ressemble aux animaux lorsqu'ils découvrent leur nouveau territoire. et bien sûr il y a ces drôles de robot à 4 pattes.
Bon et la scène de fin...hein...bon... . Scully n'a plus Pinky mais elle a toujours Mulder et le fait bien savoir.
Par contre, est-ce que Mulder a réussi à récupérer sa carte ? Comment va-t-il faire dans les prochains épisodes ? Et pourquoi ne fait-il pas opposition tout de suite ? C'est une fiction me direz-vous.
Sinon BEST PLACEMENT DE PRODUIT EVER
https://i.servimg.com/u/f62/13/29/30/03/captur18.jpg
Un épisode sans dialogue, juste le minimum, qu'est-ce que ça peut être reposant. Et peu importe si au départ Mulder et Scully ne communiquent pas et qu'ils semblent attendre. C'est la vie. Au quotidien, parfois on n'a rien à se dire et c'est pas dramatique non plus.
J'aime beaucoup le Mulder qui attend son opératrice, il s'ennuie, fait des choses stupides. Un peu comme nous quand personne nous voit.
Maintenant, arrêtons-nous un instant et admirons la maison de Scully. Ce qui est sûr c'est qu'après cet épisode j'ai commencé à rêvasser devant les annonces de PAP. Sa maison est absolument sublime. Mais c'est vraiment son salaire de médecin qui lui a permis de payer cette baraque ? Et puis enfin on nous montre une Scully qui prend son désir en main avec cette apparition d'un sex toy (que l'on appellera Pinky).
J'ai vraiment aimé tous ces moments de quotidienneté et d'énervement dans leur chez soi respectif.
L'électronique fait un peu trop partie de nos vies (mis à part Pinky parce que lui c'est normal) et les scénaristes le montrent bien en animalisant ces drôles d'objets. L'aspirateur parcourant la maison avec Scully derrière ressemble aux animaux lorsqu'ils découvrent leur nouveau territoire. et bien sûr il y a ces drôles de robot à 4 pattes.
Bon et la scène de fin...hein...bon... . Scully n'a plus Pinky mais elle a toujours Mulder et le fait bien savoir.
Par contre, est-ce que Mulder a réussi à récupérer sa carte ? Comment va-t-il faire dans les prochains épisodes ? Et pourquoi ne fait-il pas opposition tout de suite ? C'est une fiction me direz-vous.
Sinon BEST PLACEMENT DE PRODUIT EVER
https://i.servimg.com/u/f62/13/29/30/03/captur18.jpg
Lala- Duc(hesse)
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
J'espère pour Scully que le bon placement du produit n'aura pas été que publicitaire.
L'avis de Candice :
L'avis de Candice :
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série et films "X-Files" Partie 2
Les IS de l'épisode :
L’épisode comporte à peine une vingtaine de lignes de dialogue. Mulder et Scully sont les seuls humains à y apparaître, hormis quelques fugitives apparitions.
En Base 64, langage de codification informatique, le titre original signifie Followers (partisans ou disciples). Le restaurant asiatique où mangent Mulder et Scully se nomme Forowa, ce qui est également la traduction de Followers.
L’accroche post générique, VGhlIFRydXRoIGlzIE91dCBUaGVyZQ, est également la traduction en Base 64 du traditionnel The Truth is out there.
Vue sur le paquet livré par drone, l’adresse de Scully est 1213 37th Place, Bethesda, Maryland 20880. Bethesda est une banlieue aisée de Washington, Assez logiquement concernant Scully, elle se caractérise aussi par la présence de nombreux hôpitaux et instituts de pointe en recherche médicale.
On y trouve ainsi l’hôpital naval militaire où fut autopsié Kennedy, après avoir été abattu par un tireur officiellement solitaire. Le Bethesda Naval Hospital figure dans plusieurs épisodes des X-Files des années 90 (Shadows, Lazarus, Dod Kalm), ainsi que dans le film Fight the Future.
L’ordinateur de la maison indique à Scully qu’elle doit penser à acheter un gâteau d’anniversaire pour Skinner. Dans la culture geek un gâteau est synonyme d’intelligence artificielle maléfique depuis le jeu vidéo portal (2007). L’IA létale GlaDOS y tentait d’influencer l’héroïne (également enfermée) avec des promesses de gâteau. Le Gâteau est un Mensonge est devenue la phrase référence de ce jeu culte.
http://www.recettes-de-geek.fr/gateau-de-portal/
Le nom ZUMEZ9000 et la lumière rouge des yeux des machines évoquent le fameux HAL-9000 du film 2001 Odyssée de l’Espace.
La coscénariste Kristen Cloke est l’épouse de Glen Morgan, réalisateur de l’épisode. Egalement actrice, elle a notamment joué Mélissa, protagoniste de l’épisode Le Pré où je suis mort (4-05) ainsi que Lara Means, l’alliée de Frank Black en saison 2 de MillenniuM. Elle effectue ici un caméo dans le rôle de Wendy.
La coscénariste Shannon Hamblin est l’assistante de Glen Morgan sur Lore (Mythes et croyances), son actuelle série d’épouvante. Morgan est le showrunner de cette série à mi-chemin entre documentaire et fiction, produite par Amazon.
La série apparaissant à la télévision de Mulder est L’homme qui valait trois milliards (1974-1978). Dans la ligne de l’épisode, son protagoniste est un homme bionique, son corps comportant plusieurs prothèses électroniques surpuissantes.
La chanson entendue est Teach Your Children, de Crosby, Stills, Nash & Young (1969).
Scully a changé de coiffure (et Gillian Anderson de perruque) : elle arbore désormais une coupe courte, pour la première fois depuis la saison 8
This Man, le visage figurant inexplicablement dans de nombreux rêves selon une légende urbaine, apparaît une nouvelle fois cette saison. On l’aperçoit sur un panneau mural, dans l’appartement de Scully.
Le mot de passe de l’alarme de Scully est Queequeg, soit le nom de son chien ayant jadis rencontré un crocodile. Kristen Cloke a indiqué dans une interview que Chris Carter et Darin Morgan adoraient les chiens. Elle ignore ce qu’il advenu de Dagoo.
Sur le réfrigérateur de Scully, on voit que celle-ci a un rendez-vous programmé avec un certain Scott. Kristen Cloke a indiqué avoir inséré ce clin d’œil à l’un des responsables des effets spéciaux de l’épisode.
L’épisode comporte à peine une vingtaine de lignes de dialogue. Mulder et Scully sont les seuls humains à y apparaître, hormis quelques fugitives apparitions.
En Base 64, langage de codification informatique, le titre original signifie Followers (partisans ou disciples). Le restaurant asiatique où mangent Mulder et Scully se nomme Forowa, ce qui est également la traduction de Followers.
L’accroche post générique, VGhlIFRydXRoIGlzIE91dCBUaGVyZQ, est également la traduction en Base 64 du traditionnel The Truth is out there.
Vue sur le paquet livré par drone, l’adresse de Scully est 1213 37th Place, Bethesda, Maryland 20880. Bethesda est une banlieue aisée de Washington, Assez logiquement concernant Scully, elle se caractérise aussi par la présence de nombreux hôpitaux et instituts de pointe en recherche médicale.
On y trouve ainsi l’hôpital naval militaire où fut autopsié Kennedy, après avoir été abattu par un tireur officiellement solitaire. Le Bethesda Naval Hospital figure dans plusieurs épisodes des X-Files des années 90 (Shadows, Lazarus, Dod Kalm), ainsi que dans le film Fight the Future.
L’ordinateur de la maison indique à Scully qu’elle doit penser à acheter un gâteau d’anniversaire pour Skinner. Dans la culture geek un gâteau est synonyme d’intelligence artificielle maléfique depuis le jeu vidéo portal (2007). L’IA létale GlaDOS y tentait d’influencer l’héroïne (également enfermée) avec des promesses de gâteau. Le Gâteau est un Mensonge est devenue la phrase référence de ce jeu culte.
http://www.recettes-de-geek.fr/gateau-de-portal/
Le nom ZUMEZ9000 et la lumière rouge des yeux des machines évoquent le fameux HAL-9000 du film 2001 Odyssée de l’Espace.
La coscénariste Kristen Cloke est l’épouse de Glen Morgan, réalisateur de l’épisode. Egalement actrice, elle a notamment joué Mélissa, protagoniste de l’épisode Le Pré où je suis mort (4-05) ainsi que Lara Means, l’alliée de Frank Black en saison 2 de MillenniuM. Elle effectue ici un caméo dans le rôle de Wendy.
La coscénariste Shannon Hamblin est l’assistante de Glen Morgan sur Lore (Mythes et croyances), son actuelle série d’épouvante. Morgan est le showrunner de cette série à mi-chemin entre documentaire et fiction, produite par Amazon.
La série apparaissant à la télévision de Mulder est L’homme qui valait trois milliards (1974-1978). Dans la ligne de l’épisode, son protagoniste est un homme bionique, son corps comportant plusieurs prothèses électroniques surpuissantes.
La chanson entendue est Teach Your Children, de Crosby, Stills, Nash & Young (1969).
Scully a changé de coiffure (et Gillian Anderson de perruque) : elle arbore désormais une coupe courte, pour la première fois depuis la saison 8
This Man, le visage figurant inexplicablement dans de nombreux rêves selon une légende urbaine, apparaît une nouvelle fois cette saison. On l’aperçoit sur un panneau mural, dans l’appartement de Scully.
Le mot de passe de l’alarme de Scully est Queequeg, soit le nom de son chien ayant jadis rencontré un crocodile. Kristen Cloke a indiqué dans une interview que Chris Carter et Darin Morgan adoraient les chiens. Elle ignore ce qu’il advenu de Dagoo.
Sur le réfrigérateur de Scully, on voit que celle-ci a un rendez-vous programmé avec un certain Scott. Kristen Cloke a indiqué avoir inséré ce clin d’œil à l’un des responsables des effets spéciaux de l’épisode.
Dernière édition par Estuaire44 le Ven 2 Mar 2018 - 14:04, édité 1 fois
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série et films "X-Files" Partie 2
Queequeg est également le nom d'un personnage de l'excellent roman Moby Dick. C'est un cannibale tatoué également harponneur et qui devient l'ami du narrateur.
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série et films "X-Files" Partie 2
Oui, c'est également inséré dans la série, Moby Dick est le roman préféré de Scully, et elle s'en est inspirée pour nommer son chien. Son père lui lisait Moby Dick quand elle était enfant.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série et films "X-Files" Partie 2
Rm9sbG93ZXJz (****)
L’épisode se situe astucieusement à l’intersection de deux fils rouges des X-Files. Ainsi l’ensemble de la série peut se lire comme une petite histoire de l’évolution des technologies (téléphonie, informatique, hardware comme software, etc.) au cours de cette décennie absolument charnière que composèrent les années 90. Concernant cette fois la saison 11, de manière encore plus prononcée que lors de la précédente, les X-Files s’interrogent sur leur signification et leur pertinence dans les années 2010. Cette idée s’est retrouvée à travers le parcours personnel de ses protagonistes, aussi bien que par un étonnant abord du phénomène culturel et politique des Fake News (encore merci à l’inépuisable Darin Morgan).
Mais c’est bien à travers des retrouvailles avec cette thématique technologique de longue date que le débat se poursuit à travers Rm9sbG93ZXJz. Le duo d’auteures utilise en effet avec acuité le regard de Mulder et Scully, demeurés fondamentalement des personnages des Nineties, pour pointer du doigt les dangers de la totale immersion des nouvelles technologies dans nos vies. Non seulement nous en devenons totalement dépendants, mais elles nous déshumanisent en nous transformant insidieusement en un élément de leur processus, jusqu’à devenir hostiles quand une rébellion, même minime, se manifeste. En définitive on retrouve ici un procédé bien connu des scénaristes, consistant à faire découvrir un univers via un regard extérieur, mais déployé ici avec efficacité et tonus.
On pourrait certes reprocher à l’opus de former un doublon avec le déjà très Cyber This (11-02). De fait on y renoue avec une similaire tonalité à la Black Mirror. Après des connexions avec l’opus Black Museum de cette anthologie (4-06) lors de This, on en retrouve ici de semblables avec Metalhead (4-05), épisode également quasi silencieux, à l’héroïne pareillement isolée et confrontée à un robot canin, ressemblant quelque peu à ceux de Rm9sbG93ZXJz. Mais ce dernier va réussir à affirmer sa spécificité vis-à-vis de This.
En effet, l’histoire de This relevait de la pure Science-fiction, tandis que les technologies ici décrites s’inscrivent déjà peu ou prou dans notre quotidien, ou sont en passe de l’être, donc s’inscrivent davantage sur le registre de l’Anticipation. De plus, le conspirationnisme classique de This (convenant idéalement à un épisode invoquant les Mânes des Bandits solitaires) n’est plus de mise. On ne trouve ici pas tant de tireur de ficelles ultime qu’un système révélant sa vraie nature en sombrant dans la folie. On retrouve de fait un paradigme semblable à celui de la géniale conclusion du Prisonnier, où le Numéro 6 se voyait moins confronté au Numéro 1 qu’au Chaos émergeant d’une démence systémique. Pour Mulder et Scully il va falloir parvenir à s’échapper d’un Village technologique contemporain et globalisé.
Les différentes technologies auxquelles ils vont se trouver confrontés au cours de cette étrange nuit paraissent idéalement choisies pour brosser un panorama de notre quotidien, immédiat ou en devenir : domotique, téléphonie, GPS, drones, voitures sans chauffeurs, langage par images… La modernité du récit s’affirme comme totale, mais également audacieuse. Incidemment j’ai en effet apprécié que plusieurs des pratiques montrées du doigt (drones de livraison, immixtions dans nos habitudes de consommation) concernent directement Amazon, firme ayant financé Lore, la dernière série de Glen Morgan (ici metteur en scène), à laquelle ont également participé les deux auteures. Bel esprit, qu’auraient apprécié les Bandits solitaires.
Certes l’odyssée passe par quelques biais d’écriture, demeurant heureusement secondaires. Pourquoi Mulder et Scully se retrouvent-ils les seuls clients du restaurant ? Comment Scully s’est-elle offerte une telle demeure ? Pourquoi Mulder et Scully semblent-ils tomber de l’arbre face à ces technologies, alors qu’ils sont censés avoir vécu le long hiatus entre les années 1990 et 2010 ? Autant de questions (et quelques autres) que l’on oublie soigneusement de se poser, tant nous sommes emportés par le rythme d’un récit particulièrement mouvemente, dosant idéalement menaces et humour. Rm9sbG93ZXJz s’impose à cet égard comme le plus épique des épisodes de la saison 11 à ce jour.
En effet le recours au silence ne se limite pas à un simple exercice de style passablement surréaliste. Les très douées scénaristes que sont Shannon Hamblin et Kristen Cloke veillent en effet à retrouver la tonalité des antiques films muets, aux intrigues peu développées mais formidables par leurs entrain et le rythme échevelé de leurs gags et péripéties. Pour pleinement apprécier Rm9sbG93ZXJz, il faut se laisser emporter et le savourer à l’instar d’un vieil épisode d’Histoires sans paroles (oui, j’ai des tempes grisonnantes). La dimension muette et l’évocation de technologies aliénantes n’est d’ailleurs pas sans évoquer, toutes proportions gardées. Les Temps modernes de Chaplin.
La principale faiblesse de Rm9sbG93ZXJz demeure sans doute que sa mise en scène ne saurait rivaliser avec le chef d’œuvre d’une qualité tout cinématographique que constituait le pareillement quasi muet Un Silence de Mort de Joss Whedon (Buffy contre les Vampires, 4-10). Mais, s’il n’est pas Whedon, Morgan parvient néanmoins à suffisamment meubler le silence, par des péripéties filmées avec dynamisme et un usage pertinent des couleurs et des effets spéciaux. Il s’était d’ailleurs déjà prêté avec succès à l’exercice lors de l’épisode Qui pilote les oiseaux ? de Space 2063 (1-13), ce qui participe à une satisfaisante impression de maîtrise.
Le metteur en scène peut également compter sur les particulièrement expressifs Gillian Anderson et Dave Duchovny, visiblement mobilisés par ce défi d’un épisode muet… Et ultra shipper, jusqu’à un ultime parfait emploi du silence, lors de cette main dans la main qui dit tout. La complicité du duo et de ses interprètes fait encore une fois merveille dans ce récit que les auteures prennent un malin plaisir à agrémenter de clins d’œil au passé, comme la référence à Queequeg, à l’appartement proverbialement négligé de Mulder ou à une certaine batte de baseball. Ces dames vont jusqu’à élargir l’abord des technologies à une rose possession de Scully n’étant pas sans évoquer la solitude dans laquelle l’a si longtemps confinée son Croisé de compagnon. Son Private Massager, en quel sorte, assez logiquement quand on a été jadis comparée à un Android.
Ce plaisir nostalgique concernera également les amateurs de Chapeau melon et Bottes de cuir, puisque la domotique infernale dans laquelle est enfermée Scully n’est pas évoquer de loin L’Héritage diabolique de Mrs Peel. Cet appartement ultra moderne fait d’ailleurs également écho à celui de Cathy Gale, qui surprenait tant Steed. On remarque d’ailleurs que cette saison 11 accorde une importance inédite aux logements des protagonistes, à l’instar des Avengers, une jolie façon de boucler la boucle avec ce qui représenta naguère l’une des inspirations initiales de Chris Carter. Rm9sbG93ZXJz constitue décidément un épisode aussi irrésistible que complet.
L’épisode se situe astucieusement à l’intersection de deux fils rouges des X-Files. Ainsi l’ensemble de la série peut se lire comme une petite histoire de l’évolution des technologies (téléphonie, informatique, hardware comme software, etc.) au cours de cette décennie absolument charnière que composèrent les années 90. Concernant cette fois la saison 11, de manière encore plus prononcée que lors de la précédente, les X-Files s’interrogent sur leur signification et leur pertinence dans les années 2010. Cette idée s’est retrouvée à travers le parcours personnel de ses protagonistes, aussi bien que par un étonnant abord du phénomène culturel et politique des Fake News (encore merci à l’inépuisable Darin Morgan).
Mais c’est bien à travers des retrouvailles avec cette thématique technologique de longue date que le débat se poursuit à travers Rm9sbG93ZXJz. Le duo d’auteures utilise en effet avec acuité le regard de Mulder et Scully, demeurés fondamentalement des personnages des Nineties, pour pointer du doigt les dangers de la totale immersion des nouvelles technologies dans nos vies. Non seulement nous en devenons totalement dépendants, mais elles nous déshumanisent en nous transformant insidieusement en un élément de leur processus, jusqu’à devenir hostiles quand une rébellion, même minime, se manifeste. En définitive on retrouve ici un procédé bien connu des scénaristes, consistant à faire découvrir un univers via un regard extérieur, mais déployé ici avec efficacité et tonus.
On pourrait certes reprocher à l’opus de former un doublon avec le déjà très Cyber This (11-02). De fait on y renoue avec une similaire tonalité à la Black Mirror. Après des connexions avec l’opus Black Museum de cette anthologie (4-06) lors de This, on en retrouve ici de semblables avec Metalhead (4-05), épisode également quasi silencieux, à l’héroïne pareillement isolée et confrontée à un robot canin, ressemblant quelque peu à ceux de Rm9sbG93ZXJz. Mais ce dernier va réussir à affirmer sa spécificité vis-à-vis de This.
En effet, l’histoire de This relevait de la pure Science-fiction, tandis que les technologies ici décrites s’inscrivent déjà peu ou prou dans notre quotidien, ou sont en passe de l’être, donc s’inscrivent davantage sur le registre de l’Anticipation. De plus, le conspirationnisme classique de This (convenant idéalement à un épisode invoquant les Mânes des Bandits solitaires) n’est plus de mise. On ne trouve ici pas tant de tireur de ficelles ultime qu’un système révélant sa vraie nature en sombrant dans la folie. On retrouve de fait un paradigme semblable à celui de la géniale conclusion du Prisonnier, où le Numéro 6 se voyait moins confronté au Numéro 1 qu’au Chaos émergeant d’une démence systémique. Pour Mulder et Scully il va falloir parvenir à s’échapper d’un Village technologique contemporain et globalisé.
Les différentes technologies auxquelles ils vont se trouver confrontés au cours de cette étrange nuit paraissent idéalement choisies pour brosser un panorama de notre quotidien, immédiat ou en devenir : domotique, téléphonie, GPS, drones, voitures sans chauffeurs, langage par images… La modernité du récit s’affirme comme totale, mais également audacieuse. Incidemment j’ai en effet apprécié que plusieurs des pratiques montrées du doigt (drones de livraison, immixtions dans nos habitudes de consommation) concernent directement Amazon, firme ayant financé Lore, la dernière série de Glen Morgan (ici metteur en scène), à laquelle ont également participé les deux auteures. Bel esprit, qu’auraient apprécié les Bandits solitaires.
Certes l’odyssée passe par quelques biais d’écriture, demeurant heureusement secondaires. Pourquoi Mulder et Scully se retrouvent-ils les seuls clients du restaurant ? Comment Scully s’est-elle offerte une telle demeure ? Pourquoi Mulder et Scully semblent-ils tomber de l’arbre face à ces technologies, alors qu’ils sont censés avoir vécu le long hiatus entre les années 1990 et 2010 ? Autant de questions (et quelques autres) que l’on oublie soigneusement de se poser, tant nous sommes emportés par le rythme d’un récit particulièrement mouvemente, dosant idéalement menaces et humour. Rm9sbG93ZXJz s’impose à cet égard comme le plus épique des épisodes de la saison 11 à ce jour.
En effet le recours au silence ne se limite pas à un simple exercice de style passablement surréaliste. Les très douées scénaristes que sont Shannon Hamblin et Kristen Cloke veillent en effet à retrouver la tonalité des antiques films muets, aux intrigues peu développées mais formidables par leurs entrain et le rythme échevelé de leurs gags et péripéties. Pour pleinement apprécier Rm9sbG93ZXJz, il faut se laisser emporter et le savourer à l’instar d’un vieil épisode d’Histoires sans paroles (oui, j’ai des tempes grisonnantes). La dimension muette et l’évocation de technologies aliénantes n’est d’ailleurs pas sans évoquer, toutes proportions gardées. Les Temps modernes de Chaplin.
La principale faiblesse de Rm9sbG93ZXJz demeure sans doute que sa mise en scène ne saurait rivaliser avec le chef d’œuvre d’une qualité tout cinématographique que constituait le pareillement quasi muet Un Silence de Mort de Joss Whedon (Buffy contre les Vampires, 4-10). Mais, s’il n’est pas Whedon, Morgan parvient néanmoins à suffisamment meubler le silence, par des péripéties filmées avec dynamisme et un usage pertinent des couleurs et des effets spéciaux. Il s’était d’ailleurs déjà prêté avec succès à l’exercice lors de l’épisode Qui pilote les oiseaux ? de Space 2063 (1-13), ce qui participe à une satisfaisante impression de maîtrise.
Le metteur en scène peut également compter sur les particulièrement expressifs Gillian Anderson et Dave Duchovny, visiblement mobilisés par ce défi d’un épisode muet… Et ultra shipper, jusqu’à un ultime parfait emploi du silence, lors de cette main dans la main qui dit tout. La complicité du duo et de ses interprètes fait encore une fois merveille dans ce récit que les auteures prennent un malin plaisir à agrémenter de clins d’œil au passé, comme la référence à Queequeg, à l’appartement proverbialement négligé de Mulder ou à une certaine batte de baseball. Ces dames vont jusqu’à élargir l’abord des technologies à une rose possession de Scully n’étant pas sans évoquer la solitude dans laquelle l’a si longtemps confinée son Croisé de compagnon. Son Private Massager, en quel sorte, assez logiquement quand on a été jadis comparée à un Android.
Ce plaisir nostalgique concernera également les amateurs de Chapeau melon et Bottes de cuir, puisque la domotique infernale dans laquelle est enfermée Scully n’est pas évoquer de loin L’Héritage diabolique de Mrs Peel. Cet appartement ultra moderne fait d’ailleurs également écho à celui de Cathy Gale, qui surprenait tant Steed. On remarque d’ailleurs que cette saison 11 accorde une importance inédite aux logements des protagonistes, à l’instar des Avengers, une jolie façon de boucler la boucle avec ce qui représenta naguère l’une des inspirations initiales de Chris Carter. Rm9sbG93ZXJz constitue décidément un épisode aussi irrésistible que complet.
Estuaire44- Empereur
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Estuaire44- Empereur
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