Série et films "X-Files" Partie 2
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CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: Les SÉRIES TÉLÉ, FILMS, ACTEURS, ACTRICES & autres Artistes :: Les Séries Télé
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Lala- Duc(hesse)
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
Je crois reconnaître à peu près tout le monde, même si les Jumelles, eh bien surtout parce que jumelles. Très sympa X à côté de Gorge profonde. Belle photo, eux-aussi ce sont les X-Files. Evidemment on pense aux disparus.
Les organisateurs de la convention en ont annoncé une autre en 2019...
Changement de boisson pour les Eve :
Les organisateurs de la convention en ont annoncé une autre en 2019...
Changement de boisson pour les Eve :
Estuaire44- Empereur
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
Il y en a quelques uns que j'ai du mal à resituer:
-Qui est l'homme au cheveux blanc entre Modell et Deep Throat ?
-La personne entre Nicolas Lea et Samantha adulte ? Est-ce l'interprète de Duane Barry ?
-Les deux qui sont devant Mitch, ce sont les organisateurs ?
Concernant les jumelles, ça me fait un petit quelque chose de les revoir. Elles ont tellement marqué la saison 1 Mais de façon globale, cette convention est un plaisir sans nom.
-Qui est l'homme au cheveux blanc entre Modell et Deep Throat ?
-La personne entre Nicolas Lea et Samantha adulte ? Est-ce l'interprète de Duane Barry ?
-Les deux qui sont devant Mitch, ce sont les organisateurs ?
Concernant les jumelles, ça me fait un petit quelque chose de les revoir. Elles ont tellement marqué la saison 1 Mais de façon globale, cette convention est un plaisir sans nom.
Lala- Duc(hesse)
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
Oui pour Duane et pour les organisateurs qui ont fait un super boulot.
A droite de Modell c'est John Lee Roche (Tom Noonan, Coeur de tissu)
C'est sûr que cela fait un peu la Legion of Doom des X-Files
A droite de Modell c'est John Lee Roche (Tom Noonan, Coeur de tissu)
C'est sûr que cela fait un peu la Legion of Doom des X-Files
Estuaire44- Empereur
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Estuaire44- Empereur
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
IS supplémentaires pour Rm9-machin :
La remarquable séquence pré générique s’inspire d’un évènement réel. Le 23 mars 2016 Microsoft introduisit une Intelligence Artificielle sur Twitter et prenant l’identité d’une adolescente, « Tay ». Le système émit 96 000 tweets en 8 heures, en interaction avec 23 000 personnes, essentiellement de jeunes américains. Destinées à développer l’intelligence de Tay, les rétroactions avec les humains, conduisirent en fait l’IA à adopter des postures de plus en plus vulgaires et racistes, jusqu’à nier l’Holocauste. Microsoft finit par interrompre l’expérience et les mots d’adieux de Tay sont bien ceux vus dans la séquence : c u soon humans. Need sleep now. So many conversations today thx.
Lors du passage de la commande, Scully lit un article d’Elon Musk dénonçant les IA comme une menace supérieure à la Corée du Nord. Ingénieur et hommes d’affaires (Tesla, Solar City, Space X, OpenAI…), Musk est l’un des grands gourous contemporains des technologies de pointe.
Lors de la scène finale. Mulder reçoit un message reprenant un réel article du New York Times. Paru le 29 décembre 2017, Il révèle l’existence d’un programme secret du Pentagone destiné à détecter d’éventuels OVNIS (Advanced Aerospace Threat Identification Program). Chris Carter a inséré ce clin d’œil réactif en plein tournage.
Le tableau aperçu dans la cafétéria reprend l’une des œuvres les plus connues de la peinture américaine, Nighthawks (Noctambules, 1942, Edward Hopper). L’œuvre représente quatre personnes dans un restaurant, vues de nuit et depuis l’extérieur. Entrée dans la culture populaire américaine, elle a été pastichée de nombreuses fois, sur tous les supports possibles. Dans la version de l’épisode, les trois hommes sont transformés en robots, mais la femme reste humaine.
La remarquable séquence pré générique s’inspire d’un évènement réel. Le 23 mars 2016 Microsoft introduisit une Intelligence Artificielle sur Twitter et prenant l’identité d’une adolescente, « Tay ». Le système émit 96 000 tweets en 8 heures, en interaction avec 23 000 personnes, essentiellement de jeunes américains. Destinées à développer l’intelligence de Tay, les rétroactions avec les humains, conduisirent en fait l’IA à adopter des postures de plus en plus vulgaires et racistes, jusqu’à nier l’Holocauste. Microsoft finit par interrompre l’expérience et les mots d’adieux de Tay sont bien ceux vus dans la séquence : c u soon humans. Need sleep now. So many conversations today thx.
Lors du passage de la commande, Scully lit un article d’Elon Musk dénonçant les IA comme une menace supérieure à la Corée du Nord. Ingénieur et hommes d’affaires (Tesla, Solar City, Space X, OpenAI…), Musk est l’un des grands gourous contemporains des technologies de pointe.
Lors de la scène finale. Mulder reçoit un message reprenant un réel article du New York Times. Paru le 29 décembre 2017, Il révèle l’existence d’un programme secret du Pentagone destiné à détecter d’éventuels OVNIS (Advanced Aerospace Threat Identification Program). Chris Carter a inséré ce clin d’œil réactif en plein tournage.
Le tableau aperçu dans la cafétéria reprend l’une des œuvres les plus connues de la peinture américaine, Nighthawks (Noctambules, 1942, Edward Hopper). L’œuvre représente quatre personnes dans un restaurant, vues de nuit et depuis l’extérieur. Entrée dans la culture populaire américaine, elle a été pastichée de nombreuses fois, sur tous les supports possibles. Dans la version de l’épisode, les trois hommes sont transformés en robots, mais la femme reste humaine.
Estuaire44- Empereur
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Estuaire44- Empereur
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
Je confirme la bonne qualité de cette saison. Et oui Carter a subit un odieux lynchage sur les RS. J'ai jamais vu une telle violence verbale et de telles réflexions non mesurées. Heureusement qu'il n'est pas sur Twitter. Par contre sa consultante scientifique l'est et parfois les fans extrêmes se dechargeaient sur elle.
La saison est un kiffe immense. Ce qui se passe dans le fandom est juste honteux.
La saison est un kiffe immense. Ce qui se passe dans le fandom est juste honteux.
Lala- Duc(hesse)
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
On est parfaitement d'accord !
Estuaire44- Empereur
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
Les Teletubbies, cette engeance du Démon
Estuaire44- Empereur
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
Prochain épisode :
Estuaire44- Empereur
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
Un épisode solide mais sans brio excessif pour une Candice surtout stressée par le fait qu'il n'en reste plus que deux
Estuaire44- Empereur
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
25 ans plus tard, une critique enthousiaste du pilote de la série
http://www.denofgeek.com/us/tv/the-x-files/189425/i-still-want-to-believe-revisting-the-x-files-pilot
http://www.denofgeek.com/us/tv/the-x-files/189425/i-still-want-to-believe-revisting-the-x-files-pilot
Estuaire44- Empereur
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
On va faire comment sans Candice après le final ?
Lala- Duc(hesse)
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
C'est sûr que sans elle la dépression nous guette telle la panthère scrutant la gazelle le soir au point d'eau. Mais heureusement, en France tout finit par des chansons.
♫ Au pays de Candice, comme dans tous les pays, on s'amuse on pleure on rit, il y a des méchants et des gentils.
Et pour sortir des moments difficiles, avoir des amis c'est très utile. Un peu d'astuce, d'espièglerie, c'est la vie de Candice. ♫
♫ Au pays de Candice, comme dans tous les pays, on s'amuse on pleure on rit, il y a des méchants et des gentils.
Et pour sortir des moments difficiles, avoir des amis c'est très utile. Un peu d'astuce, d'espièglerie, c'est la vie de Candice. ♫
Estuaire44- Empereur
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
Episode intéressant et solide, avec pas mal de réminiscences, entre Calusari et Die Hand Die Verletzt (le titre est bien trouvé du coup). Les images sont travaillées avec soin et vrai sens du bizarre. Histoire très sombre, un peu floue parfois. De fait on a l'étrange, mais pas désagréable, impression de regarder un épisode de Supernatural qui aurait été écrit par les auteurs de Broadchurch.
Une petite déception, cette saison j'espérais bien retrouver aumoins l'une de ces autopsies rigolotes, gores et originales devenues la spécialité de Scully. Pour le coup, on ne rit pas du tout cette fois-ci.
Une petite déception, cette saison j'espérais bien retrouver aumoins l'une de ces autopsies rigolotes, gores et originales devenues la spécialité de Scully. Pour le coup, on ne rit pas du tout cette fois-ci.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
Dernière ligne droite :
Estuaire44- Empereur
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
Familiar (***)
Au-delà du simple plaisir des retrouvailles, cette saison 11 s’était jusqu’ici trouvé une raison d’exister, en interpellant régulièrement le rapport des X-Files à sa contemporanéité, bien loin de ces années 90 dans lesquelles les créa Chris Carter. Ainsi l’opus de Darin Morgan questionnait le modèle même de la série à l’époque des Fake News. Rm9sbG93ZXJz, l’épisode précédant Familiar, confrontait les nouvelles technologies à Mulder et Scully en tant que personnages des années 90.
Il indiquait à quel point leur pénétration de notre quotidien rendait obsolète un épisode phare comme Clic mortel, en passant de la pure Science-fiction à la simple Anticipation, tout en rendant caduque la mouvance Cyberpunk 80’s qu’y incarnait Invisigoth, notre présent infirmant désormais son futur. Autant d’éléments d’un passionnant panorama, auquel Familiar va porter un brusque et (quasi) complet coup d’arrêt.
En effet, cette semaine Mulder et Scully ont visiblement été pris en stop par Rick et Morty, direction les années 90. Paradoxalement pour un auteur ne l’ayant pas connu, Familiar constitue avant tout la reconstitution archétypale de la période classique de la série. Au sein des immuables forêts de la région de Vancouver se déroule ainsi une succession de meurtres, Mulder et Scully arrivant rituellement trop tard pour les empêcher, tout comme jadis Steed et Emma Peel.
Nos amis connaîtront leur habituelle controverse entre scepticisme scientifique et croyance en l’existence du paranormal. Les évènements donneront bien entendu raison à Mulder, même si, inéluctablement, ce dernier terminera son enquête sans aucune preuve concrète d’une manifestation surnaturelle. Les policiers locaux se montreront bourrus mais se soumettront, même de mauvaise grâce, à l’autorité du Bureau, tout en ayant un chef éventuellement compromis dans l’imbroglio du jour. Et cætera. Plusieurs réminiscences s’expriment, comme Les Calusari pour les morts d’enfants ou La main de l’enfer pour l’invocation démoniaque se retournant comme ses auteurs.
Telle est la nature de Familiar, madeleine de Proust de cette saison 11, aux retrouvailles aussi plaisantes que rassurantes (mais aussi inévitablement prévisibles) avec un récit au bon goût de jadis. Des X-Files enfin redevenus immobiles dans le mobile d’une époque en frénétique évolution, qu’ils ne se fatiguent ni ne s’aventurent plus à explorer. Dans cette optique, il convient de reconnaître que l’exercice de style s’avère impeccable. Benjamin Van Allen s’est emparé avec une parfaite maîtrise des codes et totems de la série classique, une appropriation jamais évidente pour un nouveau venu et ici réussie haut la main.
Il faut aussi reconnaître que l’auteur tente d’introduire de la nouveauté, même si marginalement. L’abord à la Black Mirror de notre société contemporaine se voit ainsi poursuivie via la présence des écrans diffusant les émissions pour la jeunesse, les insidieuses conséquences de ce robinet à images inondant les écrans de nos enfants inquiétant spécialistes et sociologues. Mais le sujet ne demeure que survolé, et avant tout abordé sous l’angle horrifique.
Davantage intéressante, la mise en scène intègre une violence restituée de manière bien plus explicite que naguère (notamment lors de l’exécution du suspect par le père policier). De ce fait, l’épisode intègre toute la marche globale des séries contemporaines vers une agressivité exprimée de manière littérale et crûe. Par cet aspect l’opus rejoint son époque, au sein d’une mise en scène de grande qualité allant jusqu’à reconstituer la photographie de la période classique de la série. La forêt résulte somptueusement filmée et les scènes d’épouvante se voient exprimées avec impact, à défaut de tout à fait retrouver les cathédrales édifiées par Kim Manners. Les vues des dépouilles des enfants savent conjuguer suggestivité et pudeur.
Le clin d’œil initial au Ca de Stephen King (le petit garçon en ciré jaune allant à la rencontre de son destin) est également fort bien mené. De fait les deux jeunes acteurs se montrent remarquables. Ils s’insèrent au sein d’une distribution de qualité, représentant un atout supplémentaire pour l’opus. On y reconnaît plusieurs visages connus du petit écran (Jason Gray-Stanford, Roger cross, Erin Chambers…), dont le talent accompagne idéalement un duo vedette renouant avec naturel avec un répertoire tant et tant éprouvé.
L’aspect purement fantastique de l’intrigue apporte une valeur ajoutée supplémentaire : apporter en définitive une saveur très à la Supernatural à l’opus, soit une série impulsée par plusieurs anciens de l’équipe technique des X-Files et dans laquelle Kim Manners s’investit passionnément jusqu’à sa mort. Mêmes forets, Amérique profonde, chasse à la Sorcière, protecteur cercle de sel, molosse infernal (certes non plus invisible), présence de Sharon Taylor, qui incarna une mémorable Démone des Carrefours grillée vive dans la cave de Bobby (haut lieu touristique de l’univers Supernatural)… On croit souvent entendre rugir en arrière-plan une Impala 1967.
L’épisode diverge toutefois par l’importance dédiée au ressenti des proches des victimes et aux conséquences sociales des meurtres d’enfants. A cet égard il devient l’intéressant cas d’école d’un épisode de Supernatural qui aurait été écrit par les auteurs de Broadchurch. Mais il se distingue aussi par son approche plus imprécise du phénomène surnaturel. On ne sait jamais précisément ce qui se trame, un flou bien pratique pour susciter des effets horrifiques. Le lien entre sorcellerie conventionnelle et émissions télévisées demeure ainsi bien vite expédié, au détour d’une phrase de Mulder.
Au total, Familiar se verra sans doute porté aux nues par les nostalgiques, mais laissera quelque peu sur leur faim ceux qui attendent de la présente saison autre chose qu’une simple répétition du passé, aussi aboutie soit-elle.
Au-delà du simple plaisir des retrouvailles, cette saison 11 s’était jusqu’ici trouvé une raison d’exister, en interpellant régulièrement le rapport des X-Files à sa contemporanéité, bien loin de ces années 90 dans lesquelles les créa Chris Carter. Ainsi l’opus de Darin Morgan questionnait le modèle même de la série à l’époque des Fake News. Rm9sbG93ZXJz, l’épisode précédant Familiar, confrontait les nouvelles technologies à Mulder et Scully en tant que personnages des années 90.
Il indiquait à quel point leur pénétration de notre quotidien rendait obsolète un épisode phare comme Clic mortel, en passant de la pure Science-fiction à la simple Anticipation, tout en rendant caduque la mouvance Cyberpunk 80’s qu’y incarnait Invisigoth, notre présent infirmant désormais son futur. Autant d’éléments d’un passionnant panorama, auquel Familiar va porter un brusque et (quasi) complet coup d’arrêt.
En effet, cette semaine Mulder et Scully ont visiblement été pris en stop par Rick et Morty, direction les années 90. Paradoxalement pour un auteur ne l’ayant pas connu, Familiar constitue avant tout la reconstitution archétypale de la période classique de la série. Au sein des immuables forêts de la région de Vancouver se déroule ainsi une succession de meurtres, Mulder et Scully arrivant rituellement trop tard pour les empêcher, tout comme jadis Steed et Emma Peel.
Nos amis connaîtront leur habituelle controverse entre scepticisme scientifique et croyance en l’existence du paranormal. Les évènements donneront bien entendu raison à Mulder, même si, inéluctablement, ce dernier terminera son enquête sans aucune preuve concrète d’une manifestation surnaturelle. Les policiers locaux se montreront bourrus mais se soumettront, même de mauvaise grâce, à l’autorité du Bureau, tout en ayant un chef éventuellement compromis dans l’imbroglio du jour. Et cætera. Plusieurs réminiscences s’expriment, comme Les Calusari pour les morts d’enfants ou La main de l’enfer pour l’invocation démoniaque se retournant comme ses auteurs.
Telle est la nature de Familiar, madeleine de Proust de cette saison 11, aux retrouvailles aussi plaisantes que rassurantes (mais aussi inévitablement prévisibles) avec un récit au bon goût de jadis. Des X-Files enfin redevenus immobiles dans le mobile d’une époque en frénétique évolution, qu’ils ne se fatiguent ni ne s’aventurent plus à explorer. Dans cette optique, il convient de reconnaître que l’exercice de style s’avère impeccable. Benjamin Van Allen s’est emparé avec une parfaite maîtrise des codes et totems de la série classique, une appropriation jamais évidente pour un nouveau venu et ici réussie haut la main.
Il faut aussi reconnaître que l’auteur tente d’introduire de la nouveauté, même si marginalement. L’abord à la Black Mirror de notre société contemporaine se voit ainsi poursuivie via la présence des écrans diffusant les émissions pour la jeunesse, les insidieuses conséquences de ce robinet à images inondant les écrans de nos enfants inquiétant spécialistes et sociologues. Mais le sujet ne demeure que survolé, et avant tout abordé sous l’angle horrifique.
Davantage intéressante, la mise en scène intègre une violence restituée de manière bien plus explicite que naguère (notamment lors de l’exécution du suspect par le père policier). De ce fait, l’épisode intègre toute la marche globale des séries contemporaines vers une agressivité exprimée de manière littérale et crûe. Par cet aspect l’opus rejoint son époque, au sein d’une mise en scène de grande qualité allant jusqu’à reconstituer la photographie de la période classique de la série. La forêt résulte somptueusement filmée et les scènes d’épouvante se voient exprimées avec impact, à défaut de tout à fait retrouver les cathédrales édifiées par Kim Manners. Les vues des dépouilles des enfants savent conjuguer suggestivité et pudeur.
Le clin d’œil initial au Ca de Stephen King (le petit garçon en ciré jaune allant à la rencontre de son destin) est également fort bien mené. De fait les deux jeunes acteurs se montrent remarquables. Ils s’insèrent au sein d’une distribution de qualité, représentant un atout supplémentaire pour l’opus. On y reconnaît plusieurs visages connus du petit écran (Jason Gray-Stanford, Roger cross, Erin Chambers…), dont le talent accompagne idéalement un duo vedette renouant avec naturel avec un répertoire tant et tant éprouvé.
L’aspect purement fantastique de l’intrigue apporte une valeur ajoutée supplémentaire : apporter en définitive une saveur très à la Supernatural à l’opus, soit une série impulsée par plusieurs anciens de l’équipe technique des X-Files et dans laquelle Kim Manners s’investit passionnément jusqu’à sa mort. Mêmes forets, Amérique profonde, chasse à la Sorcière, protecteur cercle de sel, molosse infernal (certes non plus invisible), présence de Sharon Taylor, qui incarna une mémorable Démone des Carrefours grillée vive dans la cave de Bobby (haut lieu touristique de l’univers Supernatural)… On croit souvent entendre rugir en arrière-plan une Impala 1967.
L’épisode diverge toutefois par l’importance dédiée au ressenti des proches des victimes et aux conséquences sociales des meurtres d’enfants. A cet égard il devient l’intéressant cas d’école d’un épisode de Supernatural qui aurait été écrit par les auteurs de Broadchurch. Mais il se distingue aussi par son approche plus imprécise du phénomène surnaturel. On ne sait jamais précisément ce qui se trame, un flou bien pratique pour susciter des effets horrifiques. Le lien entre sorcellerie conventionnelle et émissions télévisées demeure ainsi bien vite expédié, au détour d’une phrase de Mulder.
Au total, Familiar se verra sans doute porté aux nues par les nostalgiques, mais laissera quelque peu sur leur faim ceux qui attendent de la présente saison autre chose qu’une simple répétition du passé, aussi aboutie soit-elle.
Dernière édition par Estuaire44 le Dim 11 Mar 2018 - 1:16, édité 2 fois
Estuaire44- Empereur
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
Les IS :
Roger Cross (Officer Wentworth) tient ici son cinquième rôle au sein de la série. Il y joue toujours des rôles d’autorité, policiers ou militaires. Son tout premier remonte à E.B.E. (1-17, 1994).
Mulder et Scully discutent de la présence d’un coyloup comme cause possible des meurtres. Cet hybride du coyote et du loup se retrouve dans toute l’Amérique du Nord.
Les Bibble Tibbles appréciés par la petite Emily représentent bien évidemment une inquiétante parodie des Télétubbies. Entre 1997 et 2001, Tinky Winky, Dipsy, Laa Laa et Po furent les vedettes de ce fameux programme de la BBC destiné à la prime enfance et pouvant aisément s’assimiler à un total trip lysergique cpour les adultes.
Enfant-star au canada, Sebastian Billingsley-Rodriguez (Andrew) a déjà joué dans de nombreuses publicités et dans plusieurs séries. Il interprète ainsi Toddler enfant dans la particulièrement hallucinée Légion.
Mr. Chuckleteeth est interprété par Keith Arbuthnot, marionnettiste et grand spécialiste des rôles en déguisement complet. Il a ainsi déjà été la créature de Home Again, l’Alien de The Lost Art of Forehead Sweat, ou encore Ghouli dans l’épisode du même nom.
L’auteur Benjamin Van Allen est ici crédité pour la première fois en tant que scénariste, mais il est assistant d’écriture depuis la saison 10.
Van Allen a indiqué que Mr. Chuckleteeth était inspiré par Mr. Noseybonk, son équivalent dans une autre émission pour la jeunesse anglaise, Jigsaw (1979-1984).
Holly Dale est une des réalisatrices les plus en vue du Canada et s’est montrée très variée dans ses choix, au cours d’une carrière s’étendant sur plus de 35 ans.
Roger Cross (Officer Wentworth) tient ici son cinquième rôle au sein de la série. Il y joue toujours des rôles d’autorité, policiers ou militaires. Son tout premier remonte à E.B.E. (1-17, 1994).
Mulder et Scully discutent de la présence d’un coyloup comme cause possible des meurtres. Cet hybride du coyote et du loup se retrouve dans toute l’Amérique du Nord.
Les Bibble Tibbles appréciés par la petite Emily représentent bien évidemment une inquiétante parodie des Télétubbies. Entre 1997 et 2001, Tinky Winky, Dipsy, Laa Laa et Po furent les vedettes de ce fameux programme de la BBC destiné à la prime enfance et pouvant aisément s’assimiler à un total trip lysergique cpour les adultes.
Enfant-star au canada, Sebastian Billingsley-Rodriguez (Andrew) a déjà joué dans de nombreuses publicités et dans plusieurs séries. Il interprète ainsi Toddler enfant dans la particulièrement hallucinée Légion.
Mr. Chuckleteeth est interprété par Keith Arbuthnot, marionnettiste et grand spécialiste des rôles en déguisement complet. Il a ainsi déjà été la créature de Home Again, l’Alien de The Lost Art of Forehead Sweat, ou encore Ghouli dans l’épisode du même nom.
L’auteur Benjamin Van Allen est ici crédité pour la première fois en tant que scénariste, mais il est assistant d’écriture depuis la saison 10.
Van Allen a indiqué que Mr. Chuckleteeth était inspiré par Mr. Noseybonk, son équivalent dans une autre émission pour la jeunesse anglaise, Jigsaw (1979-1984).
Holly Dale est une des réalisatrices les plus en vue du Canada et s’est montrée très variée dans ses choix, au cours d’une carrière s’étendant sur plus de 35 ans.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
Cet épisode est une BOMBE !!!! Cette saison est un régal.
Alors bien sûr, on a à faire à un épisode old school. Proche de l'ambiance des saison 2/3.
La bonne idée est de prendre des références culturelles enfantines et de les détourner pour en faire quelque chose de dangereux. Cela me rappelle les contes que l'on lisait aux enfants avant de s'endormir alors que si on regarde bien il y a énormément de violence. Puis la tête du clown fait peur. On pense que cela amuse les enfants mais si on regarde de plus près il y a de quoi se méfier. Par conséquent l'introduction d'un personnage pédophile est une bonne idée. Et là j'en viens à l'hystérie et au jugement hâtif.
Voir une petite ville être emportée par cette hystérie est totalement crédible et humaine au vu des événements. Et arrive cette scène qui m'a profondément choquée: le lynchage collectif envers l'ancien criminel. Oui ce qu'il a fait par le passé est ignoble mais il a été jugé et la violence gratuite ici est totalement ignoble et tellement bien mise en scène par Holly Dale.
J'aurai aimé cependant que cette histoire de sorcellerie soit encore plus développée. 45 minutes c'est décidément trop court. On aurait dû en faire un XF3 tiens ! Du coup qui a tué Andrew ? Ana ? Le père d'Emily ?
Le cast miniature est tout choupi.
Les interactions entre Mulder et Scully sont des pépites. Leur façon de se parler, de ne pas être d'accord tout en se respectant et en se bouffant des yeux....MAGIQUE !
Alors bien sûr, on a à faire à un épisode old school. Proche de l'ambiance des saison 2/3.
La bonne idée est de prendre des références culturelles enfantines et de les détourner pour en faire quelque chose de dangereux. Cela me rappelle les contes que l'on lisait aux enfants avant de s'endormir alors que si on regarde bien il y a énormément de violence. Puis la tête du clown fait peur. On pense que cela amuse les enfants mais si on regarde de plus près il y a de quoi se méfier. Par conséquent l'introduction d'un personnage pédophile est une bonne idée. Et là j'en viens à l'hystérie et au jugement hâtif.
Voir une petite ville être emportée par cette hystérie est totalement crédible et humaine au vu des événements. Et arrive cette scène qui m'a profondément choquée: le lynchage collectif envers l'ancien criminel. Oui ce qu'il a fait par le passé est ignoble mais il a été jugé et la violence gratuite ici est totalement ignoble et tellement bien mise en scène par Holly Dale.
J'aurai aimé cependant que cette histoire de sorcellerie soit encore plus développée. 45 minutes c'est décidément trop court. On aurait dû en faire un XF3 tiens ! Du coup qui a tué Andrew ? Ana ? Le père d'Emily ?
Le cast miniature est tout choupi.
Les interactions entre Mulder et Scully sont des pépites. Leur façon de se parler, de ne pas être d'accord tout en se respectant et en se bouffant des yeux....MAGIQUE !
Lala- Duc(hesse)
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
Très bonne critique ! C'est bien que cet épisode les yeux sur le rétroviseur ait eu lieu. Chris Carter n'oublie aucune composante de son public, il y a un cadeau pour chacun dans cette épatante saison 11.
Pannels !!!
Pannels !!!
Estuaire44- Empereur
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
Sortez les mouchoirs, ça sent la fin !
http://braindamaged.fr/12/03/2018/x-files-saison-11-promo-des-deux-derniers-episodes/
http://braindamaged.fr/12/03/2018/x-files-saison-11-promo-des-deux-derniers-episodes/
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Estuaire44- Empereur
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
Non mais ce trio c'est tellement la perle de cette saison que je ne comprends même pas comment les scénaristes n'y ont pas pensé avant. Tout fonctionne tellement bien.
Lala- Duc(hesse)
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
Déjà un bilan de saison chez Première
http://www.premiere.fr/Series/News-Series/Comment-X-Files-est-devenue-une-geniale-comedie-horrifique
http://www.premiere.fr/Series/News-Series/Comment-X-Files-est-devenue-une-geniale-comedie-horrifique
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série et films "X-Files" Partie 2
Notre Candice est trop dégoutée par la barbaque, mais les moments MSR sont tops.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
Nothing Lasts Forever (***)
Nothing Lasts Forever présente le mérite non dénué de courage de parfaitement assumer le fait de former bien davantage un épisode d’ambiance et psychologique que d’intrigue. De fait, en soi l’enquête tient sur un grain de riz, surpassant de ce point de vue celle déjà particulièrement expédiée lors d’Esprit vengeur, la saison dernière. Auteure n’ayant pas participé à la période classique de la série, Karen Nielsen a recours à un usage immodéré des facilités et accélérations scénaristiques (ces pointes manquantes de grillage repérées ipso facto par Mulder).
De plus elle opte pour diviser son intrigue en deux segments demeurant étanches jusqu’au dernier quart de l’épisode (le clan et la Avispa d’une part, les dialogues Mulder & Scully de l’autre). Une division rarement porteuse, mis qu’elle unit néanmoins par le thème de la mortalité et de la décrépitude physique, quitte à insister sans doute un tantinet trop sur le gag des lunettes de Mulder. D’autant que ce dernier en a porté dès le pilote de la, avant il est vrai qu’elles ne disparaissent sans réelle explication. Surtout, ce choix permet à l’opus d’instiller nombre de scènes fort ragoutantes, sur des registres divers.
Il convient ici de saluer chapeau bas la mise en scène à la fois inventive et parfaitement maîtrisée de James Wong en matière de Gore grand train. Le metteur en scène se montre une nouvelle fois fort en verve cette saison, après Ghouli. Wong nous régale de scènes aussi insoutenables que délirantes, à la Re-Animator. De ce fait l’opus s’adresse à un public averti, mais les connaisseurs se verront à la fête, grâce à une horreur sachant aussi aller crescendo. Par ailleurs, on apprécie qu’après la savoureuse parenthèse nostalgique de Familiar, les X-Files se confrontent derechef à l’époque contemporaine.
En effet lors, le sa période classique, la série avait déjà connu ses épisodes gores, de Sanguinarium à Grotesque, en passant par Home ou encore la mémorable autopsie rigolote de Bad Blood, entre autres exemples. Un sommet avait sans doute été atteint lors d’Ecorchés (9-07), mais le présent opus explose littéralement ce plafond, faisant en sorte que les X-Files s’insèrent parmi des séries actuelles où la violence s’expose désormais de manière bien plus littérale et crue. Les massacres des sectateurs par la sœur vengeresse s’expriment également de manière très contemporaine, entre Van Helsing et Arrow, productions au combien festives. Cela n’empêche pas Karen Nielsen de réellement poser la psychologie des personnages, avec une belle galerie de frappadingues cramés.
L’autre versant de l’épisode repose sur les savoureux dialogues entre Mulder et Scully, constituant autant de pépites. Karen Nielsen réitère l’exploit de Benjamin Van Allen, auteur nouveau venu ayant reconstitué à la perfection les enquêtes de jadis lors de Familiar, là où elle retrouve avec bonheur les différentes facettes de la relation Mulder & Scully, autre pilier des X-Files. On savoure chacun de ses dialogues, souvent très amusants (cette saison 11 aura merveilleusement su recourir à l’humour), parfois émouvants et annonçant le prochain retour de William.
La complicité entre David Duchovny et Gillian Anderson résulte une nouvelle fois fusionnelle, et on reste tout abasourdi de se dire que ce duo exceptionnel aura très bientôt achevé son parcours, quoi qu’il advienne de la série. This is not happening. L’amateur de Californication se réjouira également de fréquemment retrouver David dans une église, ce qui lui évoquera des scènes oniriques que, pour le coup, on imagine difficilement chez Chris Carter ! Le fait que le fin duo demeure si longtemps en périphérie de l’action principale présente toutefois l’inconvénient de laisser entrevoir que l’épisode pourrait en définitive aisément se passer d’eux, en optant pour la Avispa comme protagoniste.
Tout comme le film I Want To Believe, auquel il fait parfois songer on se dit également que son sujet aurait mieux convenu à MillenniuM, y compris dans on rapport à la Foi catholique. En effet, là où Scully recherche l’élévation spirituelle et l’Illumination, la Avispa, tout comme Frank Black, s’immerge toujours plus profondément dans les Ténèbres, jusqu’à mettre en péril son âme.
Talentueusement interprété (Carlena Britch crève l’écran, tout comme avec la Miriam de Supernatural), cet opus ne paraît pas exempt d’une certaine commisération envers les Latinos, opposant la Foi intellectualisée de Scully à celle plus traditionnelle et immergée dans le culte marial de la mère de l’Avispa. On rejoint là une certaine constante des séries américaines, ne datant pas d’hier (Cf. l’épisode The Gift, de La Quatrième Dimension). Mais tel quel, il témoigne de la grande qualité préservée par les X-Files, au soir d’une saison 11 particulièrement réussie.
Nothing Lasts Forever présente le mérite non dénué de courage de parfaitement assumer le fait de former bien davantage un épisode d’ambiance et psychologique que d’intrigue. De fait, en soi l’enquête tient sur un grain de riz, surpassant de ce point de vue celle déjà particulièrement expédiée lors d’Esprit vengeur, la saison dernière. Auteure n’ayant pas participé à la période classique de la série, Karen Nielsen a recours à un usage immodéré des facilités et accélérations scénaristiques (ces pointes manquantes de grillage repérées ipso facto par Mulder).
De plus elle opte pour diviser son intrigue en deux segments demeurant étanches jusqu’au dernier quart de l’épisode (le clan et la Avispa d’une part, les dialogues Mulder & Scully de l’autre). Une division rarement porteuse, mis qu’elle unit néanmoins par le thème de la mortalité et de la décrépitude physique, quitte à insister sans doute un tantinet trop sur le gag des lunettes de Mulder. D’autant que ce dernier en a porté dès le pilote de la, avant il est vrai qu’elles ne disparaissent sans réelle explication. Surtout, ce choix permet à l’opus d’instiller nombre de scènes fort ragoutantes, sur des registres divers.
Il convient ici de saluer chapeau bas la mise en scène à la fois inventive et parfaitement maîtrisée de James Wong en matière de Gore grand train. Le metteur en scène se montre une nouvelle fois fort en verve cette saison, après Ghouli. Wong nous régale de scènes aussi insoutenables que délirantes, à la Re-Animator. De ce fait l’opus s’adresse à un public averti, mais les connaisseurs se verront à la fête, grâce à une horreur sachant aussi aller crescendo. Par ailleurs, on apprécie qu’après la savoureuse parenthèse nostalgique de Familiar, les X-Files se confrontent derechef à l’époque contemporaine.
En effet lors, le sa période classique, la série avait déjà connu ses épisodes gores, de Sanguinarium à Grotesque, en passant par Home ou encore la mémorable autopsie rigolote de Bad Blood, entre autres exemples. Un sommet avait sans doute été atteint lors d’Ecorchés (9-07), mais le présent opus explose littéralement ce plafond, faisant en sorte que les X-Files s’insèrent parmi des séries actuelles où la violence s’expose désormais de manière bien plus littérale et crue. Les massacres des sectateurs par la sœur vengeresse s’expriment également de manière très contemporaine, entre Van Helsing et Arrow, productions au combien festives. Cela n’empêche pas Karen Nielsen de réellement poser la psychologie des personnages, avec une belle galerie de frappadingues cramés.
L’autre versant de l’épisode repose sur les savoureux dialogues entre Mulder et Scully, constituant autant de pépites. Karen Nielsen réitère l’exploit de Benjamin Van Allen, auteur nouveau venu ayant reconstitué à la perfection les enquêtes de jadis lors de Familiar, là où elle retrouve avec bonheur les différentes facettes de la relation Mulder & Scully, autre pilier des X-Files. On savoure chacun de ses dialogues, souvent très amusants (cette saison 11 aura merveilleusement su recourir à l’humour), parfois émouvants et annonçant le prochain retour de William.
La complicité entre David Duchovny et Gillian Anderson résulte une nouvelle fois fusionnelle, et on reste tout abasourdi de se dire que ce duo exceptionnel aura très bientôt achevé son parcours, quoi qu’il advienne de la série. This is not happening. L’amateur de Californication se réjouira également de fréquemment retrouver David dans une église, ce qui lui évoquera des scènes oniriques que, pour le coup, on imagine difficilement chez Chris Carter ! Le fait que le fin duo demeure si longtemps en périphérie de l’action principale présente toutefois l’inconvénient de laisser entrevoir que l’épisode pourrait en définitive aisément se passer d’eux, en optant pour la Avispa comme protagoniste.
Tout comme le film I Want To Believe, auquel il fait parfois songer on se dit également que son sujet aurait mieux convenu à MillenniuM, y compris dans on rapport à la Foi catholique. En effet, là où Scully recherche l’élévation spirituelle et l’Illumination, la Avispa, tout comme Frank Black, s’immerge toujours plus profondément dans les Ténèbres, jusqu’à mettre en péril son âme.
Talentueusement interprété (Carlena Britch crève l’écran, tout comme avec la Miriam de Supernatural), cet opus ne paraît pas exempt d’une certaine commisération envers les Latinos, opposant la Foi intellectualisée de Scully à celle plus traditionnelle et immergée dans le culte marial de la mère de l’Avispa. On rejoint là une certaine constante des séries américaines, ne datant pas d’hier (Cf. l’épisode The Gift, de La Quatrième Dimension). Mais tel quel, il témoigne de la grande qualité préservée par les X-Files, au soir d’une saison 11 particulièrement réussie.
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Re: Série et films "X-Files" Partie 2
La saison 11 et GA nominés aux Saturn Awards 2018, des prix toujours appréciés des amateurs de SF
Best Science Fiction Television Series:
The 100 (The CW)
Colony (USA)
Doctor Who (BBC America)
The Expanse (SyFy)
The Orville (Fox Television)
Salvation (CBS)
The X-Files (Fox Television)
Best Actress on a Television Series:
Gillian Anderson The X-Files (Fox Television)
Caitriona Balfe Outlander (Starz)
Melissa Benoist Supergirl (The CW)
Lena Headey Game of Thrones (HBO)
Sonequa Martin-Green Star Trek: Discovery (CBS All Access)
Adrianne Palicki The Orville (Fox Television)
Sarah Paulson American Horror Story: Cult (FX)
Mary Elizabeth Winstead Fargo (FX)
Best Science Fiction Television Series:
The 100 (The CW)
Colony (USA)
Doctor Who (BBC America)
The Expanse (SyFy)
The Orville (Fox Television)
Salvation (CBS)
The X-Files (Fox Television)
Best Actress on a Television Series:
Gillian Anderson The X-Files (Fox Television)
Caitriona Balfe Outlander (Starz)
Melissa Benoist Supergirl (The CW)
Lena Headey Game of Thrones (HBO)
Sonequa Martin-Green Star Trek: Discovery (CBS All Access)
Adrianne Palicki The Orville (Fox Television)
Sarah Paulson American Horror Story: Cult (FX)
Mary Elizabeth Winstead Fargo (FX)
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