Série "Supernatural"
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Re: Série "Supernatural"
Ma chouchou Pulp Culture retourne enfin aux vidéos thématiques, thème du jour : le folklore dans Supernatural !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Supernatural"
Neuvième saison (2013-2014)
Bienvenue sur Terre (I Think I'm Gonna Like It Here, 9-01, ***)
Résumé :
Devenus humains, les Anges cherchent à se venger de Castiel. Sam est mourant suite aux événements précédents et rencontre Bobby en esprit, puis la Mort elle-même. Dean conclue un accord avec l’Ange Ezéquiel : celui-ci va secrètement s’installer dans Sam pour le guérir progressivement, tandis que lui-même se remettra de la Chute.
Critique :
A l'inverse de la saison passée, qui instaurait un hiatus de plusieurs mois, la présente opte pour le continuité immédiate de l'action. Il en découle un épisode essentiellement dédié à régler les affaires laissées pendantes : la destinée des Anges tombés du ciel et devenus humains, mais aussi Sam se trouvent aux portes de la mort suite au processus du sortilège cessé in extremis. L'abord de ces deux questions va s'avérer prenant, mais aussi imparfait.La découverte du sort des Anges s'effectue en grande partie via Castiel, ce qui autorise autant d'humour que d'émotion lorsqu'il est confronté aux contraintes d'une vie quotidienne sans pouvoirs. Misha Collins nous régale d'une nouvelle grande composition, mais avec l'ami des Winchester nous sommes en terrain connu, qui plus est particulier puisqu'il constitue sans doute l'Ange ayant la plus grande expérience de la vie sur Terre. Pour les autres, il reste frustrant de ne percevoir les conséquences de la Chute qu'essentiellement à travers leur ressentiment envers Castiel.
Le voyage intérieur de Sam compose sans doute la partie la plus forte de l'opus. Le choix astucieux de Dean pour figurer son penchant le plus combatif s'opposant à celui prêt à partir, représenté par Bobby nous vaut une narration proche d'une transe shamanique, couronné par la rencontre avec la Mort elle-même, personnage toujours aussi succulent. On apprécie que Bobby soit représenté moins en capitulard qu'animé par son réalisme coutumier et que l'épisode ait su aller aussi loin que possible pour rendre envisageable un décès d'un Sam purifié et en paix avec l'ordalie des épreuves successives. Évidemment Dean s'acharne au contraire à le sauver (difficile de ne pas songer à Kim face à Jack en fin de Jour 7 dans 24h Chrono). Le recours à l'Ange se montre astucieux, mais nous ramène aussi à une certaine routine du drama entre frères, à base de secrets et de mensonges, alors que la conclusion de la saison 8 avait semblé s'en extraire.
Anecdotes :
Durant la traditionnelle séquence récapitulative The Road So Far, on entend Who Do You Love ?, de George Thorogood and the Destroyers. Durant la scène à la laverie, on entend Spanish Serenade, de Juan Vicente Zambrano.
Le nom de l'ange Hael est un terme celtique signifiant noble et généreux.
Le titre original est celui d'une chanson de la comédie musicale Annie. Elle est interprétée par la jeune héroïne quand elle arrive chez le riche Oliver Warbucks et découvre son nouveau monde.
Bienvenue sur Terre (I Think I'm Gonna Like It Here, 9-01, ***)
Résumé :
Devenus humains, les Anges cherchent à se venger de Castiel. Sam est mourant suite aux événements précédents et rencontre Bobby en esprit, puis la Mort elle-même. Dean conclue un accord avec l’Ange Ezéquiel : celui-ci va secrètement s’installer dans Sam pour le guérir progressivement, tandis que lui-même se remettra de la Chute.
Critique :
A l'inverse de la saison passée, qui instaurait un hiatus de plusieurs mois, la présente opte pour le continuité immédiate de l'action. Il en découle un épisode essentiellement dédié à régler les affaires laissées pendantes : la destinée des Anges tombés du ciel et devenus humains, mais aussi Sam se trouvent aux portes de la mort suite au processus du sortilège cessé in extremis. L'abord de ces deux questions va s'avérer prenant, mais aussi imparfait.La découverte du sort des Anges s'effectue en grande partie via Castiel, ce qui autorise autant d'humour que d'émotion lorsqu'il est confronté aux contraintes d'une vie quotidienne sans pouvoirs. Misha Collins nous régale d'une nouvelle grande composition, mais avec l'ami des Winchester nous sommes en terrain connu, qui plus est particulier puisqu'il constitue sans doute l'Ange ayant la plus grande expérience de la vie sur Terre. Pour les autres, il reste frustrant de ne percevoir les conséquences de la Chute qu'essentiellement à travers leur ressentiment envers Castiel.
Le voyage intérieur de Sam compose sans doute la partie la plus forte de l'opus. Le choix astucieux de Dean pour figurer son penchant le plus combatif s'opposant à celui prêt à partir, représenté par Bobby nous vaut une narration proche d'une transe shamanique, couronné par la rencontre avec la Mort elle-même, personnage toujours aussi succulent. On apprécie que Bobby soit représenté moins en capitulard qu'animé par son réalisme coutumier et que l'épisode ait su aller aussi loin que possible pour rendre envisageable un décès d'un Sam purifié et en paix avec l'ordalie des épreuves successives. Évidemment Dean s'acharne au contraire à le sauver (difficile de ne pas songer à Kim face à Jack en fin de Jour 7 dans 24h Chrono). Le recours à l'Ange se montre astucieux, mais nous ramène aussi à une certaine routine du drama entre frères, à base de secrets et de mensonges, alors que la conclusion de la saison 8 avait semblé s'en extraire.
Anecdotes :
Durant la traditionnelle séquence récapitulative The Road So Far, on entend Who Do You Love ?, de George Thorogood and the Destroyers. Durant la scène à la laverie, on entend Spanish Serenade, de Juan Vicente Zambrano.
Le nom de l'ange Hael est un terme celtique signifiant noble et généreux.
Le titre original est celui d'une chanson de la comédie musicale Annie. Elle est interprétée par la jeune héroïne quand elle arrive chez le riche Oliver Warbucks et découvre son nouveau monde.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Que le diable l'emporte (Devil May Care, 9-02, ****)
Résumé :
Abaddon tend un piège aux Winchester mais est repoussé par Ezéquiel, toujours à l’insu de Sam. Sam et Dean emmènent Crowley au Bunker, afin qu’il révèle l’emplacement des Démons sur Terre. Malgré l’annonce que sa mère est toujours vivante, Kevin demeure au Bunker, pour chercher un moyen de contrer le sortilège de Metatron.
Critique :
L'épisode forme un véritable diptyque avec le pilote de saison, achevant de dresser un état des lieux global. Après les Anges, on en vient aux Démons et la situation continue à s'emberlificoter puisque, après le Paradis, voici qu'un conflit s'annonce aux Enfers. L'increvable Abaddon est en effet de retour et de manière particulièrement déchaînée, sensuelle et cruelle. L'abattage d'Alaina Huffman est toujours incroyable, d'autant que la flamboyante actrice a visiblement décidé d'y aller à fond. Elle peut d'autant plus s'y aller de bon cœur que positionner Abaddon en mal absolu permet d'enrichir le conflit avec Crowley au-delà d'une simple rivalité d'ambitions.En effet, certes relative, la partielle humanisation de Crowley porte ses fruits et le Roi des Enfers en titre suscite une certaine émotion dans son désir d'être aimé. Un beau duel s'annonce et il sera intéressant de constater si les nouveaux sentiments de Crowley s’avéreront une force ou une faiblesse.
les péripéties permettent également d'éclairer la position de Kevin, même si le suspense autour de la survie de sa mère est en bois, le personnage étant beaucoup trop populaire pour disparaître aussi subrepticement. L'apport d'Ezéquiel à Sam est également démontré, même si la situation demeure pour le moins ambiguë. Dean a toute l'ambition de la très sensuelle Abaddon, ce qui ne surprendra guère. On regrettera toutefois le manque d’épaisseur des jeunes Chasseurs, même si le côté Tueuse de Vampires à la Buffy de Tracy est assez amusant. D'autant qu'avec les pseudonymes d'Avengers revêtus par Sam & Dean, l'opus finit pas prendre une saveur à la Joss Whedon. Au total la saison se voit lancée de manière prometteuse, d'autant que, si Metatron reste absent, le Scribe de Dieu doit certainement ourdir de nouvelles fourberies.
Anecdotes :
Quand Tracy tue le Vampire, on entend Rockin' Down the Highway, de The Doobie Brothers.
Le Démon des Carrefours est interprété par Julia Shaw, qui fut notamment la mère de Jason dans Freddy vs. Jason (2003).
Pourtant nouvelle Chasseuse alliée des Winchesters, Tracy Bell ne réapparaîtra plus dans la suite de la série.
En tant que prétendu agent du FBI, le pseudonyme de Kevin est Kevin Solo, un clin d’œil à Han Solo. Sam et Dean se font passer pour les gents Stark et Banner, soit les Avengers Iron Man et Hulk.
Résumé :
Abaddon tend un piège aux Winchester mais est repoussé par Ezéquiel, toujours à l’insu de Sam. Sam et Dean emmènent Crowley au Bunker, afin qu’il révèle l’emplacement des Démons sur Terre. Malgré l’annonce que sa mère est toujours vivante, Kevin demeure au Bunker, pour chercher un moyen de contrer le sortilège de Metatron.
Critique :
L'épisode forme un véritable diptyque avec le pilote de saison, achevant de dresser un état des lieux global. Après les Anges, on en vient aux Démons et la situation continue à s'emberlificoter puisque, après le Paradis, voici qu'un conflit s'annonce aux Enfers. L'increvable Abaddon est en effet de retour et de manière particulièrement déchaînée, sensuelle et cruelle. L'abattage d'Alaina Huffman est toujours incroyable, d'autant que la flamboyante actrice a visiblement décidé d'y aller à fond. Elle peut d'autant plus s'y aller de bon cœur que positionner Abaddon en mal absolu permet d'enrichir le conflit avec Crowley au-delà d'une simple rivalité d'ambitions.En effet, certes relative, la partielle humanisation de Crowley porte ses fruits et le Roi des Enfers en titre suscite une certaine émotion dans son désir d'être aimé. Un beau duel s'annonce et il sera intéressant de constater si les nouveaux sentiments de Crowley s’avéreront une force ou une faiblesse.
les péripéties permettent également d'éclairer la position de Kevin, même si le suspense autour de la survie de sa mère est en bois, le personnage étant beaucoup trop populaire pour disparaître aussi subrepticement. L'apport d'Ezéquiel à Sam est également démontré, même si la situation demeure pour le moins ambiguë. Dean a toute l'ambition de la très sensuelle Abaddon, ce qui ne surprendra guère. On regrettera toutefois le manque d’épaisseur des jeunes Chasseurs, même si le côté Tueuse de Vampires à la Buffy de Tracy est assez amusant. D'autant qu'avec les pseudonymes d'Avengers revêtus par Sam & Dean, l'opus finit pas prendre une saveur à la Joss Whedon. Au total la saison se voit lancée de manière prometteuse, d'autant que, si Metatron reste absent, le Scribe de Dieu doit certainement ourdir de nouvelles fourberies.
Anecdotes :
Quand Tracy tue le Vampire, on entend Rockin' Down the Highway, de The Doobie Brothers.
Le Démon des Carrefours est interprété par Julia Shaw, qui fut notamment la mère de Jason dans Freddy vs. Jason (2003).
Pourtant nouvelle Chasseuse alliée des Winchesters, Tracy Bell ne réapparaîtra plus dans la suite de la série.
En tant que prétendu agent du FBI, le pseudonyme de Kevin est Kevin Solo, un clin d’œil à Han Solo. Sam et Dean se font passer pour les gents Stark et Banner, soit les Avengers Iron Man et Hulk.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Le bêtisier de cette saison 9
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
SPN s'y colle aussi, comme toutes les séries CW
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Très intéressante vidéo ! Ah ! Si j'avais du temps, je la regarderai cette série ! Heureusement que vous me la faites vivre par vos critiques !! Merci !
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "Supernatural"
Quand tout chavire... Pas été tout zému comme ça devant une série télé depuis la mort de Poirot (mince, désolé pour ce spoiler massif)
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Humain, trop humain (I'm No Angel, 9-03, ***)
Résumé :
L’Ange Barthélémy a recours à des prédicateurs pour trouver des humains acceptant de servir de Vaisseaux aux Anges. Il a également recours à une Faucheuse, afin qu’elle tende un piège à Castiel et l’assassine. Ezéquiel la tue et ressuscite Castiel, mais il refuse que celui-ci reste auprès des Winschester, ne voulant pas attirer la colère des Anges.
Critique :
Au-delà des péripéties du jour, Humain, trop humain, demeure avant tout un épisode centré sur Castiel. On ne peut que saluer l’audace de l’entreprise consistant à laisser une aussi grande place à un austère apprentissage du quotidien, au sein d’une série de trépidantes aventures fantastiques. En effet, les nombreuses scènes voyant Castiel apprendre péniblement à se conformer aux dures et prosaïques réalités de la condition humaine se montrent bouleversantes grâce à l’immense talent de Misha Collins. Tout au long des multiples et variées vicissitudes vécues par l’Ange du Jeudi, il reste toujours aussi magique de découvrir un grand comédien rencontrer éternellement le rôle de sa vie.
L’épisode va beaucoup plus loin dans la minutie et le détail de cette pénible renaissance que ce que Supernatural nous avait narré à propos d’Anna mais conserve pareillement la jouissance sexuelle comme viatique, comme l’Espérance à pu l’être au sein de la Boite de Pandore. Castiel franchit le Rubicon, une nouvelle audace pour des auteurs achevant par ailleurs de rendre cet épisode détestable pour les amateurs de Destiel. En effet l’ultime cruauté du reniement de l’Ange par Dean accordant la priorité à Sam apporte une coda achevant de manière cinglante le calvaire vécu par l’Ange.
Le reste de l’épisode apparaît toutefois plus inégal. Ezéquiel autorise de véritables twists, positifs ou négatifs, mais l’imposture organisée de concert avec Dean apparaît de plus en plus improbable au fur et à mesure qu’elle se prolonge. Malgré la plaisante satire des prêcheurs télévisuels, Barthélémy manque de dimension et ressemble trop à un doublon de Dick Roman, il ne fera pas oublier Naomi. Alors que Supernatural a su structurer son univers (contrairement à une série comme Charmed), les Faucheurs rebelles demeurent dans un flou trop pratiques (comment réagit la Mort ?).
Anecdotes :
On entend Arise My Soul, de Blaire Reinhard quand Sam et Dean regardent le révérend.
On découvre ici comment se déroule une possession angélique : de manière très similaire à celle des démons, hormis que la fumée est blanche.
Le titre original I'm No Angel reprend celui d'une des chansons constituant l'album No Angel (2001), immense succès de Dido. Un autre tube de cet album, Here with Me, est la chanson du générique de la série Roswell (1999-2002).
Résumé :
L’Ange Barthélémy a recours à des prédicateurs pour trouver des humains acceptant de servir de Vaisseaux aux Anges. Il a également recours à une Faucheuse, afin qu’elle tende un piège à Castiel et l’assassine. Ezéquiel la tue et ressuscite Castiel, mais il refuse que celui-ci reste auprès des Winschester, ne voulant pas attirer la colère des Anges.
Critique :
Au-delà des péripéties du jour, Humain, trop humain, demeure avant tout un épisode centré sur Castiel. On ne peut que saluer l’audace de l’entreprise consistant à laisser une aussi grande place à un austère apprentissage du quotidien, au sein d’une série de trépidantes aventures fantastiques. En effet, les nombreuses scènes voyant Castiel apprendre péniblement à se conformer aux dures et prosaïques réalités de la condition humaine se montrent bouleversantes grâce à l’immense talent de Misha Collins. Tout au long des multiples et variées vicissitudes vécues par l’Ange du Jeudi, il reste toujours aussi magique de découvrir un grand comédien rencontrer éternellement le rôle de sa vie.
L’épisode va beaucoup plus loin dans la minutie et le détail de cette pénible renaissance que ce que Supernatural nous avait narré à propos d’Anna mais conserve pareillement la jouissance sexuelle comme viatique, comme l’Espérance à pu l’être au sein de la Boite de Pandore. Castiel franchit le Rubicon, une nouvelle audace pour des auteurs achevant par ailleurs de rendre cet épisode détestable pour les amateurs de Destiel. En effet l’ultime cruauté du reniement de l’Ange par Dean accordant la priorité à Sam apporte une coda achevant de manière cinglante le calvaire vécu par l’Ange.
Le reste de l’épisode apparaît toutefois plus inégal. Ezéquiel autorise de véritables twists, positifs ou négatifs, mais l’imposture organisée de concert avec Dean apparaît de plus en plus improbable au fur et à mesure qu’elle se prolonge. Malgré la plaisante satire des prêcheurs télévisuels, Barthélémy manque de dimension et ressemble trop à un doublon de Dick Roman, il ne fera pas oublier Naomi. Alors que Supernatural a su structurer son univers (contrairement à une série comme Charmed), les Faucheurs rebelles demeurent dans un flou trop pratiques (comment réagit la Mort ?).
Anecdotes :
On entend Arise My Soul, de Blaire Reinhard quand Sam et Dean regardent le révérend.
On découvre ici comment se déroule une possession angélique : de manière très similaire à celle des démons, hormis que la fumée est blanche.
Le titre original I'm No Angel reprend celui d'une des chansons constituant l'album No Angel (2001), immense succès de Dido. Un autre tube de cet album, Here with Me, est la chanson du générique de la série Roswell (1999-2002).
Estuaire44- Empereur
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Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Avec un score à 9,8, Lebanon devient, pour l’heure, l’épisode le mieux noté de SPN sur IMDB, dépassant même le mythique Swan Song à 9,7. Cela va sans doute évoluer dans les jours qui viennent, mais l’épisode 300 de la série a parfaitement rempli son cahier des charges. Même trop devancée sur Internet, l’émotion des retrouvailles nous submerge purement et simplement grâce aux comédiens. Évidemment l’affaire demeure avant tout enlevée par l’immense Jeffrey Dean Morgan, avec qui l'émotion est toujours à fleur de peau, mais toute l'émotion du cast est littéralement palpable.
Le scénario se montre astucieux lassant libre cours au sentiment mais en la limitant dans la durée, ce qui évite de sombrer dans le mélodrame. On joue astucieusement la carte du paroxystique, la brièveté du retour de John permettant également d’élargir le récit à ces surprises bonnes ou mauvaises que nous réserve l’existence, au caractère profondément imprévisible de celle-ci. Une expérience partagée aussi bien par les Winchester que par les spectateurs, ce qui renforce encore l’empathie ressentie.
Les évènements justifient parfaitement cette éphémère rencontre, les auteurs ne sombrent jamais dans le travers du retour simplement pour le retour. L’intrigue secondaire tient la route, à défaut d’apparaître foncièrement originale. Elle permet également à Sam et Dean de procéder à l’une de ces mises à mort sanguinaires sans lesquelles un épisode de SPN ne saurait être tout à fait complet. Le sujet du regard porté par les habitants de Lebanon sur ces deux types aussi mystérieux qu’inquiétants dans leur Impala couleur de Nuit se montre très astucieux, il aurait sans doute mérité de se voir accorder un épisode complet.
L’épisode 300 n’oublie pas non plus de glisser quelques références au parcours ds Winchester, mais dose suffisamment les inclusions pour qu’elles ne virent pas au procédé. J’ai particulièrement apprécié de retrouver passagèrement le Castiel des premiers temps, quand il était un Ange du seigneur en mode Terminator, il est terrifiant. On mesure tout le chemin parcouru. Je regretterai simplement que John et Mary n’aient pas eu leur scène à eux, sans Sam & Dean. Mais SPN continue à répondre présent pour ses grands rendez-vous. Il demeure tellement rare de ne pas voir une attente aussi longue qu’aura signifié celle du retour de John ne pas susciter de déception in fine, bel exploit ! Bon, on se le fait, l’épisode 400 ? (****)
USA Today s'intéresse à la longévité de la série
https://eu.usatoday.com/story/life/entertainthis/2019/02/06/supernatural-300-seven-reasons-why-winchesters-never-die/2778004002/
Le scénario se montre astucieux lassant libre cours au sentiment mais en la limitant dans la durée, ce qui évite de sombrer dans le mélodrame. On joue astucieusement la carte du paroxystique, la brièveté du retour de John permettant également d’élargir le récit à ces surprises bonnes ou mauvaises que nous réserve l’existence, au caractère profondément imprévisible de celle-ci. Une expérience partagée aussi bien par les Winchester que par les spectateurs, ce qui renforce encore l’empathie ressentie.
Les évènements justifient parfaitement cette éphémère rencontre, les auteurs ne sombrent jamais dans le travers du retour simplement pour le retour. L’intrigue secondaire tient la route, à défaut d’apparaître foncièrement originale. Elle permet également à Sam et Dean de procéder à l’une de ces mises à mort sanguinaires sans lesquelles un épisode de SPN ne saurait être tout à fait complet. Le sujet du regard porté par les habitants de Lebanon sur ces deux types aussi mystérieux qu’inquiétants dans leur Impala couleur de Nuit se montre très astucieux, il aurait sans doute mérité de se voir accorder un épisode complet.
L’épisode 300 n’oublie pas non plus de glisser quelques références au parcours ds Winchester, mais dose suffisamment les inclusions pour qu’elles ne virent pas au procédé. J’ai particulièrement apprécié de retrouver passagèrement le Castiel des premiers temps, quand il était un Ange du seigneur en mode Terminator, il est terrifiant. On mesure tout le chemin parcouru. Je regretterai simplement que John et Mary n’aient pas eu leur scène à eux, sans Sam & Dean. Mais SPN continue à répondre présent pour ses grands rendez-vous. Il demeure tellement rare de ne pas voir une attente aussi longue qu’aura signifié celle du retour de John ne pas susciter de déception in fine, bel exploit ! Bon, on se le fait, l’épisode 400 ? (****)
USA Today s'intéresse à la longévité de la série
https://eu.usatoday.com/story/life/entertainthis/2019/02/06/supernatural-300-seven-reasons-why-winchesters-never-die/2778004002/
Estuaire44- Empereur
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Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Ça fait plaisir que l'attente a été couronnée de succès, l'événement était tellement attendu !
Angie s'intéresse cette fois à l'intertextualité dans Supernatural. C'est toujours aussi bon.
Angie s'intéresse cette fois à l'intertextualité dans Supernatural. C'est toujours aussi bon.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Supernatural"
A l'occasion de l'épisode 300, le pitch originel de la série (2004) a été mis en ligne par Eric Kripke.
http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18678892.html
http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18678892.html
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
La Clé d'Oz (Slumber Party, 9-04, ****)
Résumé :
Héroïne du Magicien d’Oz et Chasseuse de Démons, Dorothy parvient à capturer la Méchante Sorcière de l’Ouest en 1935. Elle l’enferme au Bunker en se sacrifiant pour sceller sa prison. Les deux femmes sont toutefois accidentellement libérées par Charlie, quand celle-ci intervient pour remettre à jour l’informatique des Winchester. Après avoir définitivement vaincu la Sorcière, Dorothée et Charlie partent ensemble à Oz.
Critique :
Le premier ressenti que laisse l’opus est un authentique saisissement devant l’audace des auteurs. Auparavant Supernatural avait déjà annexé à son univers des pans entières d’éléments culturels exogènes, et pas des moindres : mythologies et folklore, voire la Bible elle-même, à chaque fois après un processus d’adaptation. Ici on se situe au contraire dans le même horizon, la culture populaire américaine moderne dans son approche du Fantastique et dans une acception considérablement plus littérale. Toutes proportions gardées, pour la Science-fiction ce serait assez comme si les protagonistes de Stargate SG-1, autre série empruntant largement aux mythologies, franchissaient la Porte des Étoiles pour se retrouver sur Gallifrey, Trantor ou Arrakis : la sidération est totale.
Heureusement le processus se voit mené avec soin, l’épisode développant tout un continuum afin de bâtir un pont entre l’œuvre de L. Frank Baum et la série, dont tous les éléments relatifs au littéraire se voient ici mobilisés : Hommes de Lettres (l’écrivain en devient un, bien entendu), romans métas de Chuck, Métatron, Charlie etc. Ceci permet de doter le récit d’un corpus apportant un habile alibi supplémentaire à l’entreprise, au-delà de son aspect distrayant, Celui-ci répond néanmoins à l’appel, on s’amuse beaucoup devant les péripéties du jour, auxquelles la Charlie de Félicia Day apporte son allant et son naturel coutumiers.
Outre le plaisir pas si fréquent dans Supernatural de découvrir un opus centré sur des femmes, an apprécie divers à-côtés du récit, comme l’ordinateur préhistorique (les épisodes Charlie raviront toujours les geeks), l’incontournable mais jouissive, rencontre entre la Méchante Sorcière et Crowley, la même saveur dystopique se retrouvant au pays d’Oz qu’au Paradis ou encore l’adorable romance entre Charlie et Dorothy. On se régale, tout en passant outre l’absence bien pratique de Kevin, ou sur l’inventaire décidément inépuisable du Bunker, (encore un peu et on sera dans Warehouse 13). Un épisode iconoclaste et virtuose, où la série semble s’exclamer : « bienvenue au club, Dorothée ! ».
Anecdotes :
Crowley sifflote Over The Rainbow, la célèbre chanson du Magicien d'Oz. Quand Charlie et Dorothy entrent dans Oz, on entend For Those About to Rock (We Salute You) d'AC/DC.
Dorothy semble avoir une vingtaine d'années en 1935, alors que le livre fut publié en 1900. Pour expliquer ce décalage, un dialogue devait indiquer que le temps s'écoulait différemment entre l'univers réel et celui du roman, mais cela ne fut pas conservé au montage.
L'épisode se base sur le roman, mais les chaussures de Dorothy y sont rouges, comme dans le film. Dans le livre, elles sont argentées.
Les protagonistes visionnent la saison 1 de Game of Thrones au Bunker. Charlie a bien entendu lu tous les livres, Sam envisage de le faire, Dean... en aucun cas. Logique.
Outre Le Magicien d’Oz, à travers l’ordinateur, la clef et même Crowley, l’épisode fait également référence à The Master Key (1901), un autre roman de L. Frank Baum. On y voit le Démon de l’électricité révéler à un jeune garçon les potentialités de la « grande clef » du futur que représente cette énergie. Ce livre étonnant a ainsi la prémonition de la micro informatique ou de la télévision, entre autres.
Résumé :
Héroïne du Magicien d’Oz et Chasseuse de Démons, Dorothy parvient à capturer la Méchante Sorcière de l’Ouest en 1935. Elle l’enferme au Bunker en se sacrifiant pour sceller sa prison. Les deux femmes sont toutefois accidentellement libérées par Charlie, quand celle-ci intervient pour remettre à jour l’informatique des Winchester. Après avoir définitivement vaincu la Sorcière, Dorothée et Charlie partent ensemble à Oz.
Critique :
Le premier ressenti que laisse l’opus est un authentique saisissement devant l’audace des auteurs. Auparavant Supernatural avait déjà annexé à son univers des pans entières d’éléments culturels exogènes, et pas des moindres : mythologies et folklore, voire la Bible elle-même, à chaque fois après un processus d’adaptation. Ici on se situe au contraire dans le même horizon, la culture populaire américaine moderne dans son approche du Fantastique et dans une acception considérablement plus littérale. Toutes proportions gardées, pour la Science-fiction ce serait assez comme si les protagonistes de Stargate SG-1, autre série empruntant largement aux mythologies, franchissaient la Porte des Étoiles pour se retrouver sur Gallifrey, Trantor ou Arrakis : la sidération est totale.
Heureusement le processus se voit mené avec soin, l’épisode développant tout un continuum afin de bâtir un pont entre l’œuvre de L. Frank Baum et la série, dont tous les éléments relatifs au littéraire se voient ici mobilisés : Hommes de Lettres (l’écrivain en devient un, bien entendu), romans métas de Chuck, Métatron, Charlie etc. Ceci permet de doter le récit d’un corpus apportant un habile alibi supplémentaire à l’entreprise, au-delà de son aspect distrayant, Celui-ci répond néanmoins à l’appel, on s’amuse beaucoup devant les péripéties du jour, auxquelles la Charlie de Félicia Day apporte son allant et son naturel coutumiers.
Outre le plaisir pas si fréquent dans Supernatural de découvrir un opus centré sur des femmes, an apprécie divers à-côtés du récit, comme l’ordinateur préhistorique (les épisodes Charlie raviront toujours les geeks), l’incontournable mais jouissive, rencontre entre la Méchante Sorcière et Crowley, la même saveur dystopique se retrouvant au pays d’Oz qu’au Paradis ou encore l’adorable romance entre Charlie et Dorothy. On se régale, tout en passant outre l’absence bien pratique de Kevin, ou sur l’inventaire décidément inépuisable du Bunker, (encore un peu et on sera dans Warehouse 13). Un épisode iconoclaste et virtuose, où la série semble s’exclamer : « bienvenue au club, Dorothée ! ».
Anecdotes :
Crowley sifflote Over The Rainbow, la célèbre chanson du Magicien d'Oz. Quand Charlie et Dorothy entrent dans Oz, on entend For Those About to Rock (We Salute You) d'AC/DC.
Dorothy semble avoir une vingtaine d'années en 1935, alors que le livre fut publié en 1900. Pour expliquer ce décalage, un dialogue devait indiquer que le temps s'écoulait différemment entre l'univers réel et celui du roman, mais cela ne fut pas conservé au montage.
L'épisode se base sur le roman, mais les chaussures de Dorothy y sont rouges, comme dans le film. Dans le livre, elles sont argentées.
Les protagonistes visionnent la saison 1 de Game of Thrones au Bunker. Charlie a bien entendu lu tous les livres, Sam envisage de le faire, Dean... en aucun cas. Logique.
Outre Le Magicien d’Oz, à travers l’ordinateur, la clef et même Crowley, l’épisode fait également référence à The Master Key (1901), un autre roman de L. Frank Baum. On y voit le Démon de l’électricité révéler à un jeune garçon les potentialités de la « grande clef » du futur que représente cette énergie. Ce livre étonnant a ainsi la prémonition de la micro informatique ou de la télévision, entre autres.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Supernatural"
Un après-midi de chien (Dog Dean Afternoon, 9-05, ***)
Résumé :
Un chaman utilise ses pouvoirs animaliers afin de s’emparer de l’énergie vitale de ses victimes. Grâce à un sortilège, Dean peut communiquer avec le Colonel, chien de l’une des victimes ayant assisté à l’assassinat, mais il acquiert aussi des réflexes canins. Souffrant d’un cancer, le chaman va tenter de dévorer Sam, pour s’emparer de son pouvoir de guérison.
Critique :
Loin des soubresauts d’un univers de plus en plus déglingué en l’absence de son Créateur, Un après -midi de chien constitue le premier pur stand-alone de la saison. On peut déjà être cetain qu’il en demeurera largement l’un des plus drôles. Les auteurs ont en effet clairement décidé de laisser libre cours la vis comica de Jensen Ackles, dont on ne dira jamais assez à quel point il excelle sur le registre de l’humour. Même si Jared apporte également appréciable contribution, cet opus longtemps en forme de comédie animalière assume pleinement sa nature de pur récital pour Jensen. On rit beaucoup, que cela soit quand Dean est très Dean, ou quand il prend des tics de chien (la Méthode revue et corrigée).
On reconnaîtra également au scénario d’élargir son propos à la cause animale, jusqu’à interroger le rapport entre l’homme et ses animaux de compagnie. On apprécie notamment de découvrir des Vegans sympathiques et positifs dans une série nous parlant autant de l’Amérique que Supernatural. Et on éprouve bien entendu un vrai coup de cœur pour le vaillant Colonel. L’opus compose un bel exemple de l’insertion habile de thèmes sociétaux au sein d’une série d’aventures, sans ou impacter l’action ou sombrer dans le déclamatoire. Comme quoi cela demeure possible, sur The CW aussi bien que sur la BBC.
Le récit souffre néanmoins d’un peu d‘épaisseur pour tenir complètement la distance. On ressent l’impression que l’intrigue n’est parfois là que pour permettre une respiration entre deux performances de Jensen. Le Shaman résulte également à contre-temps, car donnant lieu à des scènes totalement sinistres, en rupture avec la bonne humeur jusque là installée. Si l’horreur est toujours chez elle dans Supernatural, on goûte également une unité de ton quand on s’essaie à un épisode quasi décalé. L’approche du Shamanisme, ici dépeint avec une palette particulièrement sombre, mériterait une seconde opportunité.
Anecdotes :
Quand Dean parle avec le Colonel, on entend I Want to Know What Love Is, de Foreigner.
Le titre original est un clin d’œil au film Dog Day Afternoon (Un après-midi de chien, 1975).
Le Colonel est joué par un berger allemand de deux ans, nommé Slater. Sa voix est celle d’Al Rodrigo, grand spécialiste de l’exercice, pour des dessins animés ou des jeux vidéos.
Le taxidermiste a représenté divers personnages de Game of Thrones avec des animaux empaillés. Un écureuil a ainsi l’insigne honneur de figurer la Mère des Dragons. Après celui de l’épisode précédent, il s’agit du deuxième clin d’œil de Supernatural à la série phare de HBO, cela se reproduira régulièrement par la suite.
Résumé :
Un chaman utilise ses pouvoirs animaliers afin de s’emparer de l’énergie vitale de ses victimes. Grâce à un sortilège, Dean peut communiquer avec le Colonel, chien de l’une des victimes ayant assisté à l’assassinat, mais il acquiert aussi des réflexes canins. Souffrant d’un cancer, le chaman va tenter de dévorer Sam, pour s’emparer de son pouvoir de guérison.
Critique :
Loin des soubresauts d’un univers de plus en plus déglingué en l’absence de son Créateur, Un après -midi de chien constitue le premier pur stand-alone de la saison. On peut déjà être cetain qu’il en demeurera largement l’un des plus drôles. Les auteurs ont en effet clairement décidé de laisser libre cours la vis comica de Jensen Ackles, dont on ne dira jamais assez à quel point il excelle sur le registre de l’humour. Même si Jared apporte également appréciable contribution, cet opus longtemps en forme de comédie animalière assume pleinement sa nature de pur récital pour Jensen. On rit beaucoup, que cela soit quand Dean est très Dean, ou quand il prend des tics de chien (la Méthode revue et corrigée).
On reconnaîtra également au scénario d’élargir son propos à la cause animale, jusqu’à interroger le rapport entre l’homme et ses animaux de compagnie. On apprécie notamment de découvrir des Vegans sympathiques et positifs dans une série nous parlant autant de l’Amérique que Supernatural. Et on éprouve bien entendu un vrai coup de cœur pour le vaillant Colonel. L’opus compose un bel exemple de l’insertion habile de thèmes sociétaux au sein d’une série d’aventures, sans ou impacter l’action ou sombrer dans le déclamatoire. Comme quoi cela demeure possible, sur The CW aussi bien que sur la BBC.
Le récit souffre néanmoins d’un peu d‘épaisseur pour tenir complètement la distance. On ressent l’impression que l’intrigue n’est parfois là que pour permettre une respiration entre deux performances de Jensen. Le Shaman résulte également à contre-temps, car donnant lieu à des scènes totalement sinistres, en rupture avec la bonne humeur jusque là installée. Si l’horreur est toujours chez elle dans Supernatural, on goûte également une unité de ton quand on s’essaie à un épisode quasi décalé. L’approche du Shamanisme, ici dépeint avec une palette particulièrement sombre, mériterait une seconde opportunité.
Anecdotes :
Quand Dean parle avec le Colonel, on entend I Want to Know What Love Is, de Foreigner.
Le titre original est un clin d’œil au film Dog Day Afternoon (Un après-midi de chien, 1975).
Le Colonel est joué par un berger allemand de deux ans, nommé Slater. Sa voix est celle d’Al Rodrigo, grand spécialiste de l’exercice, pour des dessins animés ou des jeux vidéos.
Le taxidermiste a représenté divers personnages de Game of Thrones avec des animaux empaillés. Un écureuil a ainsi l’insigne honneur de figurer la Mère des Dragons. Après celui de l’épisode précédent, il s’agit du deuxième clin d’œil de Supernatural à la série phare de HBO, cela se reproduira régulièrement par la suite.
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Re: Série "Supernatural"
Je note avec une certaine surprise que, dans Supernatural comme dans Once upon a time, Dorothy est lesbienne. Transmission de pensée ou c'est sous-jacent dans le roman ?
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Re: Série "Supernatural"
C'est la Dorothy de Judy Garland qui est devenue une icône gay. pour diverses raisons, comme la chanson Over the Rainbow, l'acceptation de la différence particulièrement soulignée dans le film via les amis de Dorothy, plusieurs cinéastes gay ayant indiqué la part prépondérante du film dans leur parcours personnel. Cela tient aussi à la personnalité de Judy Garland elle-même, qui vécu avec beaucoup de gays dans on entourage (dont son mari) et dont les spectacles parlaient à ce public. "Friends of Dorothy" est devenu synonyme de LGBT aux USA.
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Re: Série "Supernatural"
Les Mains de la miséricorde (Heaven Can't Wait, 9-06, **)
Résumé :
Dean et Castiel (désormais employé d’une épicerie) enquêtent sur de mystérieux cas de combustion spontanée. Castiel reconnaît l’œuvre d’un Rit Zien, un Ange abrégeant les souffrances de ses frères blessés et incurables. Crowley aide Kevin à traduire la tablette, après qu’il lui ait été permis de communiquer avec Abaddon, dont l’influence s’étend en Enfer. Mais le sortilège de Mtatron s’avère irréversible.
Critique :
L’épisode a la bonne idée de décrire en parallèle l’évolution concomitante de Crowley et Castiel vers l’Humanité, d’où un joli effet d’optique. Les excellents comédiens que sont encore et toujours acteur Misha Collins et Mark Sheppard s’emparent avec une visible gourmandise de ce nouveau répertoire et en tirent le meilleur parti. Pour autant, aussi intéressante qu’apparaisse cette double approche psychologique, il reste dommage qu’elle s’effectue au détriment du développement de l’action principale de la saison. En effet si l’on comprend que, concernant Castiel, on passe à une étape désormais plus apaisée et résignée que lors du trauma de Humain, trop humain, on ressent malgré tout un doublon partiel. L’impression de surplace se ressent d’autant plus fortement que, si l’intrigue du jour ne manque pas d’originalité, elle ne demeure que partiellement connectée aux intrigues de Métatron.
Le récit s’en sort mieux avec Crowley. Le cheminement intérieur de Castiel a en réalité début voici bien longtemps, tandis que la nouveauté reste encore ici de mise pour le Roi de l’Enfer. En tant que personnage, Crowley reçoit un précieux appui de la part de la belle et au combien diabolique Abaddon. En effet cette dernière lui sert habilement de point de repère mesurant ce qui le sépare désormais du mal absolu, tandis que leur rivalité éclatant au grand jour permet de connecter l’opus au récit principal de la période. Il n’en reste pas moins vrai qu’il devient frustrant de voir Crowley en permanence rivé à sa chaise ! Séparés et placés presque en arrière plan, les frères Winchester se mettent une nouvelle fois au service des personnages secondaires, comme pour Charlie lors du récent La Clé d'Oz ce qui pourrait devenir négatif à terme. Au total l’épisode n’est pas déplaisant, mais le fil rouge de la saison a besoin de progresser.
Anecdotes :
Believe It or Not, la berceuse chantée par Castiel, est le thème de la série Ralph Super-héros (The Greatest American Hero, 1981-1983).
Le titre original est une référence à celui du film Heaven Can Wait (Le Ciel peut attendre, 1943).
L'épisode est le sixième de la saison par ordre de diffusion, mais le septième en ordre de production.
Résumé :
Dean et Castiel (désormais employé d’une épicerie) enquêtent sur de mystérieux cas de combustion spontanée. Castiel reconnaît l’œuvre d’un Rit Zien, un Ange abrégeant les souffrances de ses frères blessés et incurables. Crowley aide Kevin à traduire la tablette, après qu’il lui ait été permis de communiquer avec Abaddon, dont l’influence s’étend en Enfer. Mais le sortilège de Mtatron s’avère irréversible.
Critique :
L’épisode a la bonne idée de décrire en parallèle l’évolution concomitante de Crowley et Castiel vers l’Humanité, d’où un joli effet d’optique. Les excellents comédiens que sont encore et toujours acteur Misha Collins et Mark Sheppard s’emparent avec une visible gourmandise de ce nouveau répertoire et en tirent le meilleur parti. Pour autant, aussi intéressante qu’apparaisse cette double approche psychologique, il reste dommage qu’elle s’effectue au détriment du développement de l’action principale de la saison. En effet si l’on comprend que, concernant Castiel, on passe à une étape désormais plus apaisée et résignée que lors du trauma de Humain, trop humain, on ressent malgré tout un doublon partiel. L’impression de surplace se ressent d’autant plus fortement que, si l’intrigue du jour ne manque pas d’originalité, elle ne demeure que partiellement connectée aux intrigues de Métatron.
Le récit s’en sort mieux avec Crowley. Le cheminement intérieur de Castiel a en réalité début voici bien longtemps, tandis que la nouveauté reste encore ici de mise pour le Roi de l’Enfer. En tant que personnage, Crowley reçoit un précieux appui de la part de la belle et au combien diabolique Abaddon. En effet cette dernière lui sert habilement de point de repère mesurant ce qui le sépare désormais du mal absolu, tandis que leur rivalité éclatant au grand jour permet de connecter l’opus au récit principal de la période. Il n’en reste pas moins vrai qu’il devient frustrant de voir Crowley en permanence rivé à sa chaise ! Séparés et placés presque en arrière plan, les frères Winchester se mettent une nouvelle fois au service des personnages secondaires, comme pour Charlie lors du récent La Clé d'Oz ce qui pourrait devenir négatif à terme. Au total l’épisode n’est pas déplaisant, mais le fil rouge de la saison a besoin de progresser.
Anecdotes :
Believe It or Not, la berceuse chantée par Castiel, est le thème de la série Ralph Super-héros (The Greatest American Hero, 1981-1983).
Le titre original est une référence à celui du film Heaven Can Wait (Le Ciel peut attendre, 1943).
L'épisode est le sixième de la saison par ordre de diffusion, mais le septième en ordre de production.
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Re: Série "Supernatural"
L'Ange Damiel nous a quitté, ou plutôt Bruno Ganz. Son personnage des Ailes du Désir a largement été une inspiration initiale pour Castiel, pour le look en pardessus, tout comme son rapprochement progressif vers l'humanité.
https://www.ozap.com/actu/l-acteur-bruno-ganz-est-mort/574853
https://www.ozap.com/actu/l-acteur-bruno-ganz-est-mort/574853
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Re: Série "Supernatural"
Mauvaise Graine (Bad Boys, 9-07, **)
Résumé :
Dean revient dans une école où il a jadis connu la jeune Robin, avant de la quitter sans explication quand John est venu le reprendre à ses côtés. Le directeur de l’école a appelé Dean à l’aide, suite à un meurtre survenu dans l’établissement. Un élève est protégé par l’esprit de sa mère défunte, mais celle-ci a progressivement sombré dans la folie.
Critique :
Outre le fait que les récits de jeunesse des frères Winchester ne représentent pas la famille d'épisodes nous passionnant le plus, Mauvaise Graine souffre d'un mauvais timing. Cette parenthèse survient en effet au moment où l'on ressent que l'intrigue principale de la saison nécessiterait une relance, dont il constitue l'antithèse absolue. Par ailleurs, si le portrait d'une école pour jeunes délinquants reste assez justement croqué, l'intrigue du jour semble malgré tout anecdotique. Le thème de l'esprit vengeur est un des plus vieux marronniers de Supernatural et ce n'est pas le twist modéré de la mère se substituant à l'adolescent qui contrecarrera une solide impression de déjà-vu. Développée entre des flash-backs guère imaginatifs, la romance entre Dean et Robin ne sort pas non plus des sentiers battus.
L'épisode vaut néanmoins par son évocation de l'amour farouche porté par Dean à John, malgré toutes les erreurs de ce dernier, toujours obnubilé par sa croisade. De ce point de vue il est en résonance avec l'épisode 300 récemment diffusé, où ce sentiment se situait au cœur du récit. Il reste ainsi particulièrement évocateur de voir Dean abandonner son premier amour et une étape en définitive heureuse de sa vie, dès que résonne l'appel du clan. Cela ne sera d'ailleurs pas sans conséquence, Dean apparaissant nettement plus cynique dans son rapport avec les femmes lors de l'épisode suivant dans sa chronologie personnelle (L'Esprit vengeur, 4-13). L'opus bénéficie d'un jeune acteur très convaincant dans le rôle du jeune Dean, mais souffre de l'absence persistante de Jeffrey Dean Morgan, qui le fait tourner partiellement à vide.
Anecdotes :
Quand Ruth est tuée, on entend l'Ave Maria de Schubert (1825), à la radio.
Le récit autour du jeune Dean prend place en 1995. L'épisode suivant dans sa chronologie, L'Esprit vengeur (4-13) se situera en novembre 1997.
Ruth est jouée par Karin Konoval, qui a également interprété la mère incestueuse de l'épisode La Meute des X-Files.
Alika Autran (Altered Carbon) joue le fantôme. Installer son maquillage nécessitait trois heures, mais aussi trois heures pour le retirer.
Résumé :
Dean revient dans une école où il a jadis connu la jeune Robin, avant de la quitter sans explication quand John est venu le reprendre à ses côtés. Le directeur de l’école a appelé Dean à l’aide, suite à un meurtre survenu dans l’établissement. Un élève est protégé par l’esprit de sa mère défunte, mais celle-ci a progressivement sombré dans la folie.
Critique :
Outre le fait que les récits de jeunesse des frères Winchester ne représentent pas la famille d'épisodes nous passionnant le plus, Mauvaise Graine souffre d'un mauvais timing. Cette parenthèse survient en effet au moment où l'on ressent que l'intrigue principale de la saison nécessiterait une relance, dont il constitue l'antithèse absolue. Par ailleurs, si le portrait d'une école pour jeunes délinquants reste assez justement croqué, l'intrigue du jour semble malgré tout anecdotique. Le thème de l'esprit vengeur est un des plus vieux marronniers de Supernatural et ce n'est pas le twist modéré de la mère se substituant à l'adolescent qui contrecarrera une solide impression de déjà-vu. Développée entre des flash-backs guère imaginatifs, la romance entre Dean et Robin ne sort pas non plus des sentiers battus.
L'épisode vaut néanmoins par son évocation de l'amour farouche porté par Dean à John, malgré toutes les erreurs de ce dernier, toujours obnubilé par sa croisade. De ce point de vue il est en résonance avec l'épisode 300 récemment diffusé, où ce sentiment se situait au cœur du récit. Il reste ainsi particulièrement évocateur de voir Dean abandonner son premier amour et une étape en définitive heureuse de sa vie, dès que résonne l'appel du clan. Cela ne sera d'ailleurs pas sans conséquence, Dean apparaissant nettement plus cynique dans son rapport avec les femmes lors de l'épisode suivant dans sa chronologie personnelle (L'Esprit vengeur, 4-13). L'opus bénéficie d'un jeune acteur très convaincant dans le rôle du jeune Dean, mais souffre de l'absence persistante de Jeffrey Dean Morgan, qui le fait tourner partiellement à vide.
Anecdotes :
Quand Ruth est tuée, on entend l'Ave Maria de Schubert (1825), à la radio.
Le récit autour du jeune Dean prend place en 1995. L'épisode suivant dans sa chronologie, L'Esprit vengeur (4-13) se situera en novembre 1997.
Ruth est jouée par Karin Konoval, qui a également interprété la mère incestueuse de l'épisode La Meute des X-Files.
Alika Autran (Altered Carbon) joue le fantôme. Installer son maquillage nécessitait trois heures, mais aussi trois heures pour le retirer.
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Re: Série "Supernatural"
Vœu de chasteté (Rock and a Hard Place, 9-08, ***)
Résumé :
Le Shérif Jody Mills demande aux Winchester d’intervenir à propos de mystérieuses disparitions. Sam et Dean découvrent que les victimes appartiennent toutes à un groupe de chasteté, au sein d’une église. Ils vont s’y intégrer afin de mener leur enquête et Dean découvre que le groupe est dirigé par l’une de ses stars du porno préférées, qui a décidé de prendre un nouveau départ ! La déesse païenne Vesta est en fait à l’œuvre.
Critique :
Outre l'ouverture en soi intéressante sur la pratique très américaine formée par les groupes de chasteté, l'épisode vaut largement vaut sa dimension humoristique. En effet placer Dean au sein d'un groupe de pures jeunes femmes permet de dérouler tout un comique plus volontiers gaulois que yankee, pour le coup. Certes tout ceci n'est guère original concernant Dean, mais cela tombe à pic pour souligner le chemin parcouru avec le jeune homme encore timide remémoré lors de l'opus précédent. Si l'on a connu des épisodes humoristiques davantage relevés au cours de Supernatural, celui-ci demeure néanmoins efficace grâce à des dialoguistes déchaînés, au contrepoint aussi décalé qu'hilarant de la pruderie de Sam, et bien entendu à l’inextinguible énergie de Jensen Ackles particulièrement à son affaire.
Cet épisode passablement grivois ( les scènes de sexe demeurent en soi assez rare au sein de la série) présente l'habileté de valoir aussi par ses femmes. Avec Vestale, Lindy Booth nous régale d'une Déesse païenne estampillée Supernatural, dans la meilleure tradition du genre. Le Jody effectue un retour apprécié, enrichissant l'approche religieuse du récit et assurant l'essentiel du boulot avec Sam, tandis que Dean s'en va baguenauder dans les champs. On apprécie que ce soit elle qui finisse par occire la Déesse. L'irrésistible Jody confirme tout le potentiel lui permettant d'être encore en saison 14 l'indéfectible alliée et amie des Winchester, là où tant d'autres personnages secondaires sont tombés au champ d'honneur. Voici une shérif que des morts vivants n’impressionneraient guère. L'intervention ambivalente d'Ezékiel permet également d'enfin annoncer du nouveau pour le fil rouge de la saison.
Anecdotes :
Le titre original reprend celui d’une chanson des Rolling Stones, issue de leur album Steel Heels (1989).
Le très écossais MacCarthy's Scottish Motel, où s’installent Sam et Dean, est un clin d’œil au réalisateur de l’épisode, Johnny MacCarthy.
Vesta (Hestia chez les Grecs) est la Déesse romaine du foyer et de la famille. Dans une société accordant une grand place aux ancêtres, cette figure importante du Panthéon romain était vénérée par un feu sacré en chaque demeure, en plus de ses temples. Son clergé, le seul demeurant permanent à l'époque, était constitué de prêtresses vierges, les Vestales.
Vesta est interprétée par Lindy Booth, notamment connue pour le rôle de Claudia dans Sydney Fox, l'aventurière et de Cassandra dans Flynn Carson et les Nouveaux Aventuriers.
Résumé :
Le Shérif Jody Mills demande aux Winchester d’intervenir à propos de mystérieuses disparitions. Sam et Dean découvrent que les victimes appartiennent toutes à un groupe de chasteté, au sein d’une église. Ils vont s’y intégrer afin de mener leur enquête et Dean découvre que le groupe est dirigé par l’une de ses stars du porno préférées, qui a décidé de prendre un nouveau départ ! La déesse païenne Vesta est en fait à l’œuvre.
Critique :
Outre l'ouverture en soi intéressante sur la pratique très américaine formée par les groupes de chasteté, l'épisode vaut largement vaut sa dimension humoristique. En effet placer Dean au sein d'un groupe de pures jeunes femmes permet de dérouler tout un comique plus volontiers gaulois que yankee, pour le coup. Certes tout ceci n'est guère original concernant Dean, mais cela tombe à pic pour souligner le chemin parcouru avec le jeune homme encore timide remémoré lors de l'opus précédent. Si l'on a connu des épisodes humoristiques davantage relevés au cours de Supernatural, celui-ci demeure néanmoins efficace grâce à des dialoguistes déchaînés, au contrepoint aussi décalé qu'hilarant de la pruderie de Sam, et bien entendu à l’inextinguible énergie de Jensen Ackles particulièrement à son affaire.
Cet épisode passablement grivois ( les scènes de sexe demeurent en soi assez rare au sein de la série) présente l'habileté de valoir aussi par ses femmes. Avec Vestale, Lindy Booth nous régale d'une Déesse païenne estampillée Supernatural, dans la meilleure tradition du genre. Le Jody effectue un retour apprécié, enrichissant l'approche religieuse du récit et assurant l'essentiel du boulot avec Sam, tandis que Dean s'en va baguenauder dans les champs. On apprécie que ce soit elle qui finisse par occire la Déesse. L'irrésistible Jody confirme tout le potentiel lui permettant d'être encore en saison 14 l'indéfectible alliée et amie des Winchester, là où tant d'autres personnages secondaires sont tombés au champ d'honneur. Voici une shérif que des morts vivants n’impressionneraient guère. L'intervention ambivalente d'Ezékiel permet également d'enfin annoncer du nouveau pour le fil rouge de la saison.
Anecdotes :
Le titre original reprend celui d’une chanson des Rolling Stones, issue de leur album Steel Heels (1989).
Le très écossais MacCarthy's Scottish Motel, où s’installent Sam et Dean, est un clin d’œil au réalisateur de l’épisode, Johnny MacCarthy.
Vesta (Hestia chez les Grecs) est la Déesse romaine du foyer et de la famille. Dans une société accordant une grand place aux ancêtres, cette figure importante du Panthéon romain était vénérée par un feu sacré en chaque demeure, en plus de ses temples. Son clergé, le seul demeurant permanent à l'époque, était constitué de prêtresses vierges, les Vestales.
Vesta est interprétée par Lindy Booth, notamment connue pour le rôle de Claudia dans Sydney Fox, l'aventurière et de Cassandra dans Flynn Carson et les Nouveaux Aventuriers.
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Re: Série "Supernatural"
La Sainte Mélodie (Holy Terror, 9-09, ****)
Résumé :
Un conflit éclate entre la faction angélique dirigée par Barthélémy et celle de l’anarchiste Malachi. Celui-ci torture Castiel pour en apprendre plus sur Metatron. Castiel s’échappe après avoir volé la Grâce du lieutenant de Malchi, ce qui lui fait partiellement retrouver ses pouvoirs. Metatron s’associe avec Ezékiel qui s’avère être en réalité Gadreel, jadis gardien du Jardin d’Eden dupé par Lucifer. Gadreel tue Kevin et s’empare des deux tablettes.
Critique :
Holy Terror ne constitue pas seulement un final de mi-saison enthousiasment et au combien dynamique, déboulant tel une avalanche sur le tonitruant cliffhanger de rigueur. Il vient en fit apporter ce que nécessitait une saison 9 semblant s’éparpiller lors d’opus épars, parfois secondaires. Les auteurs réinstallent le fil rouge de la saison au cœur des débats, avec un éclat particulier. Jusque-là essentiellement en arrière fond, la déflagration du paradis bondit au premier plan, confirmant toute la cruauté pouvant animer ces singulières entités que forment les Anges de Supernatural.
L’horreur suscitée par le conflit sait varier ses effets, se montrant aussi bien globale (la massacre des Anges) qu’individuelle, avec le drame absolu signifié par la mort du si attachant Kevin Tran. Les auteurs s’entendent à rendre l’avènement le plus douloureux possible pour le spectateur, en lui refusant la réconfort d’une éventuelle action d’éclat menée par le Prophète. Le récit sait également s’enrichir de toute une acception mystique, entre Livres de Malachie et d’Enoch (avec Gadreel, Gadriel). Les assistants en écriture ont bien travaillé !
Le maelstrom emporte également les destinées, occasionnant deux grands retours. Celui d’un Métatron toujours aussi savoureux et pourri jusqu’à la moelle des os (un pur régal), mais aussi et surtout celui de Castiel, renouant enfin, même partiellement, avec sa nature angélique. Le cliffhanger semble un tantinet moins fort concernant Sam, qui, naguère, fut aussi le Vaisseau de Lucifer, mais l’impact émotionnel perdure. Dean semble aux abois, mais l’on sait qu’il devient alors plus dangereux que jamais. Décidément, Holly Terror reste jusqu’au bout un épisode largement imprévisible, une denrée devenue rare dans cette déjà neuvième saison de Supernatural.
Anecdotes :
Diffusé le 03 décembre 2013, l’épisode est le final de mi saison. La diffusion de Supernatural va s’interrompre durant les Fêtes de fin d’année, avant de reprendre le 14 janvier 2014.
Durant la bagarre entre Anges au bar, on entend Bad Luck, de Social Distortion. Durant la conversation entre Dean et Castiel au bar, on entend Tears in My Beer, de Lionel Wendling.
Désormais maître du Paradis, Métatron annonce qu'il se fera pas désigner comme « Dieu », mais comme « X ». X est l'abréviation grecque désignant le Christ.
L'épisode voit le décès de Kevin Tran, personnage très populaire. L'acteur Osric Chau se fendit d'un message d'adieu qui émut l'ensemble du fandom. Les auteurs réussiront à ponctuellement faire réapparaître Kevin au cours des saisons ultérieures.
Résumé :
Un conflit éclate entre la faction angélique dirigée par Barthélémy et celle de l’anarchiste Malachi. Celui-ci torture Castiel pour en apprendre plus sur Metatron. Castiel s’échappe après avoir volé la Grâce du lieutenant de Malchi, ce qui lui fait partiellement retrouver ses pouvoirs. Metatron s’associe avec Ezékiel qui s’avère être en réalité Gadreel, jadis gardien du Jardin d’Eden dupé par Lucifer. Gadreel tue Kevin et s’empare des deux tablettes.
Critique :
Holy Terror ne constitue pas seulement un final de mi-saison enthousiasment et au combien dynamique, déboulant tel une avalanche sur le tonitruant cliffhanger de rigueur. Il vient en fit apporter ce que nécessitait une saison 9 semblant s’éparpiller lors d’opus épars, parfois secondaires. Les auteurs réinstallent le fil rouge de la saison au cœur des débats, avec un éclat particulier. Jusque-là essentiellement en arrière fond, la déflagration du paradis bondit au premier plan, confirmant toute la cruauté pouvant animer ces singulières entités que forment les Anges de Supernatural.
L’horreur suscitée par le conflit sait varier ses effets, se montrant aussi bien globale (la massacre des Anges) qu’individuelle, avec le drame absolu signifié par la mort du si attachant Kevin Tran. Les auteurs s’entendent à rendre l’avènement le plus douloureux possible pour le spectateur, en lui refusant la réconfort d’une éventuelle action d’éclat menée par le Prophète. Le récit sait également s’enrichir de toute une acception mystique, entre Livres de Malachie et d’Enoch (avec Gadreel, Gadriel). Les assistants en écriture ont bien travaillé !
Le maelstrom emporte également les destinées, occasionnant deux grands retours. Celui d’un Métatron toujours aussi savoureux et pourri jusqu’à la moelle des os (un pur régal), mais aussi et surtout celui de Castiel, renouant enfin, même partiellement, avec sa nature angélique. Le cliffhanger semble un tantinet moins fort concernant Sam, qui, naguère, fut aussi le Vaisseau de Lucifer, mais l’impact émotionnel perdure. Dean semble aux abois, mais l’on sait qu’il devient alors plus dangereux que jamais. Décidément, Holly Terror reste jusqu’au bout un épisode largement imprévisible, une denrée devenue rare dans cette déjà neuvième saison de Supernatural.
Anecdotes :
Diffusé le 03 décembre 2013, l’épisode est le final de mi saison. La diffusion de Supernatural va s’interrompre durant les Fêtes de fin d’année, avant de reprendre le 14 janvier 2014.
Durant la bagarre entre Anges au bar, on entend Bad Luck, de Social Distortion. Durant la conversation entre Dean et Castiel au bar, on entend Tears in My Beer, de Lionel Wendling.
Désormais maître du Paradis, Métatron annonce qu'il se fera pas désigner comme « Dieu », mais comme « X ». X est l'abréviation grecque désignant le Christ.
L'épisode voit le décès de Kevin Tran, personnage très populaire. L'acteur Osric Chau se fendit d'un message d'adieu qui émut l'ensemble du fandom. Les auteurs réussiront à ponctuellement faire réapparaître Kevin au cours des saisons ultérieures.
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Re: Série "Supernatural"
Union sacrée (Road Trip, 9-10, ****)
Résumé :
Gadreel continue à assassiner des opposants à Metatron, mais Sam parvient à l’expulser, avec l’aide de Crowley. La santé de Sam s’est suffisamment restaurée pour qu’il puisse être guéri par Castiel. Dean entreprend de retrouver et détruire Gadreel. La rivalité d’influence se poursuit entre Abaddon et Crowley au sein de l’Enfer.
Critique :
Dans la droite suite de l’opus précédent, union sacré continue à décrire avec élan le vaste tumulte s’étant emparé des différents Plans de la Création, version Supernatural. Initialement centrée sur le conflit angélique, cette deuxième partie du double épisode de mi saison a la bonne idée d’élargir le panorama sur le duel entre Abaddon et Crowley pour la domination des Enfers, ce qui accroît encore le souffle du récit. Néanmoins, au-delà des moultes péripéties ce sont bien le portraits des personnages qui nous séduisent.
On apprécie ainsi que l’exécuteur Gadreel, impeccablement interprété par Tahmoh Penikett, trouve ici un authentique second souffle, les auteurs sachant lui trouver une nouvelle utilité au-delà de la possession de Sam, désormais révolue. Le duo formé avec son maître Métatron fonctionne fort bien, difficile de ne pas songer au binôme génie du mal / tueur invincible ayant tant apporté aux films de James Bond.
Enfin libéré de sa haise, Crowley débute une lutte de pouvoir brillamment exploitée par les auteurs en confrontation entre deux personnalités que tout oppose, la flamboyante Abaddon adepte de l’action directe et notre madré Roi des Enfers, nettement plus politique et diplomate un araignée tissant patiemment sa toile. On s’amuse beaucoup, d’autant que l’alliance forgée avec les Winchester constitue un coup de maître. San que cela épuise sa verve maléfique ni ses savoureuses réparties, le Roi de l’Enfer relativement humanisé débute ici la convergence croissante avec Sam & Dean.
Cette complicité croissante n’est sans pas sans savoureusement évoquer celle de Spike envers le Scooby Gang et va permettre à Mark Sheppard d’apporter une dimension supplémentaire à son talent. Dans cet épisode sachant susciter l’émotion (le bûcher funéraire des Chasseurs attribué à Kevin, Castiel retrouvant son trench coat…), on regrettera simplement que Sam et Dean nous rejouent une énième fois la grande scène d’une séparation fatalement éphémère. Même parfaitement exécutée cette manœuvre sent le réchauffé, comme si la fratrie ne se situait désormais plus au cœur des évènements.
Anecdotes :
Durant le montage initial centré sur Dean, on entend The Famous Final Scene, de Bob Seger & The Silver Bullet Band.
The Three Amigos ride again, déclare Crowley à prpos des trois héros. Trois amigos est un western humoristique réalisé en 1986 par John Landis, avec Steve Martin.
Kevin a droit à un bûcher funéraire, la tradition pour les Chasseurs de Démons tombés au champ d'honneur.
Cecily, l'efficace assistante démoniaque de Crowley, est nommée en clin d’œil à Cecily Schaefer, elle-même assistante du showrunner Jeremy Carver. Cecily est interprétée par Brenna O'Brien, qui fut notamment la diabolique Adria de Stargate SG-1, quand elle était âgée de 12 ans.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Supernatural"
Tahmoh Penikett est abonné aux rôles de tueur puisqu'il incarne Cole Maddox, l'assassin chargé d'éliminer Castle et Beckett à la fin de la saison 4 et début de la saison 5.
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Re: Série "Supernatural"
Merci pour l'info, je vais rajouter une IS ! En plus d'un vrai talent d'acteur, il est un spécialiste de la boxe thaï, ce qui lui a fait tenir de nombreux rôles d'action : militaire, policier ou... tueur. Il est aussi l'ancien militaire devenu terroriste, antagoniste de l'épisode 200 de Criminal Minds.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Supernatural"
La Première Lame (First Born, 9-11, ****)
Résumé :
Dean et Crowley s’associent pour retrouver la Première Lame, cette épée mythique étant la seule arme pouvant détruire Abaddon. Ils remontent la piste conduisant à Caïn, qui a détruit tous les autres Chevaliers de l’Enfer, avant de vivre retiré. Dean reçoit de lui la Marque jadis apposée par Lucifer, qui permet de contrôler la Première Lame. Durant ce temps, Sam et Castiel recherchent Gadreel.
Critique :
Évidemment ou pourra reprocher à l'épisode de lancer une énième chasse à l'artefact miraculeux tombant à point nommé. Il s'agit effectivement de l'un des marronniers de Supernatural (et ce n'est pas fini), tout comme ce l'était jadis chez la Tueuse de Sunnydale. Toutefois l'épisode ne contente pas de cette figure imposée, loin s'en faut. La Lame se voit couplée à la Marque de Caïn, ce qui projette une ombre menaçante pour l'avenir de Dean. Caïn lui-même représentait une vraie prise de risque, concernant l'une des figures les plus connues de l'Ancien Testament. Pari gagné : Supernatural sait intégrer Caïn à son univers, tandis que Timothy Omundson lui apporte une vraie intensité, à mille lieues de l'hilarant Roi Richard de Galavant. La chasseuse Tara compose un personnage féminin fort et attachant, on peut regretter son départ précoce (qui rime avec atroce).
First Born a surtout l'excellente idée d'optimiser la liberté d'action désormais accordée à des protagonistes souvent enfermés dans des routines en première partie de saison. L'étonnant duo formé par un Crowley se pourléchant les babines et un Dean en ayant gros se montre particulièrement amusant. Cela renouvelle les situations et cette alliance promet promet beaucoup pour l'avenir, car l'on se doute bien que le Roi de l'Enfer et de la vanne a son propre agenda. Un peu plus en retrait, l'association entre Sam et Castiel vaut elle apporte elle aussi son lot de nouveautés. Sam a finalement peu eu affaire aux Anges jusqu'ici (même si Lucifer reste techniquement un Archange) et il est bon pour Castiel de ne pas rester collé à Dean, on pourrait finir par jaser. La réalisation de John Badham se montre de grande qualité, nous offrant notamment un spectaculaire affrontement contre les Démons.
Anecdotes :
Quand Dean et Crowley discutent, on entend Just Another Night, de Ian Hunter.
Le Caïn biblique fait ici son apparition. Il est interprété par Timothy Omundson, qui fut notamment le Roi Richard dans Galavant et Carlton Lassiter dans Psych : Enquêteur malgré lui.
Jensen Ackles effectua l'ensemble des cascades durant la bataille contre les Démons.
Le livre On the Inner Workings of Angels a été écrit par James Haggerty, l'Homme de Lettres s'étant allié à Dorothy contre la Sorcière.
La ferme du Missouri est la même que celle occupée par Zelena dans Once Upon A Time. Cette série et Supernatural sont tournées dans la même région de Vancouver et partagent plusieurs décors.
Résumé :
Dean et Crowley s’associent pour retrouver la Première Lame, cette épée mythique étant la seule arme pouvant détruire Abaddon. Ils remontent la piste conduisant à Caïn, qui a détruit tous les autres Chevaliers de l’Enfer, avant de vivre retiré. Dean reçoit de lui la Marque jadis apposée par Lucifer, qui permet de contrôler la Première Lame. Durant ce temps, Sam et Castiel recherchent Gadreel.
Critique :
Évidemment ou pourra reprocher à l'épisode de lancer une énième chasse à l'artefact miraculeux tombant à point nommé. Il s'agit effectivement de l'un des marronniers de Supernatural (et ce n'est pas fini), tout comme ce l'était jadis chez la Tueuse de Sunnydale. Toutefois l'épisode ne contente pas de cette figure imposée, loin s'en faut. La Lame se voit couplée à la Marque de Caïn, ce qui projette une ombre menaçante pour l'avenir de Dean. Caïn lui-même représentait une vraie prise de risque, concernant l'une des figures les plus connues de l'Ancien Testament. Pari gagné : Supernatural sait intégrer Caïn à son univers, tandis que Timothy Omundson lui apporte une vraie intensité, à mille lieues de l'hilarant Roi Richard de Galavant. La chasseuse Tara compose un personnage féminin fort et attachant, on peut regretter son départ précoce (qui rime avec atroce).
First Born a surtout l'excellente idée d'optimiser la liberté d'action désormais accordée à des protagonistes souvent enfermés dans des routines en première partie de saison. L'étonnant duo formé par un Crowley se pourléchant les babines et un Dean en ayant gros se montre particulièrement amusant. Cela renouvelle les situations et cette alliance promet promet beaucoup pour l'avenir, car l'on se doute bien que le Roi de l'Enfer et de la vanne a son propre agenda. Un peu plus en retrait, l'association entre Sam et Castiel vaut elle apporte elle aussi son lot de nouveautés. Sam a finalement peu eu affaire aux Anges jusqu'ici (même si Lucifer reste techniquement un Archange) et il est bon pour Castiel de ne pas rester collé à Dean, on pourrait finir par jaser. La réalisation de John Badham se montre de grande qualité, nous offrant notamment un spectaculaire affrontement contre les Démons.
Anecdotes :
Quand Dean et Crowley discutent, on entend Just Another Night, de Ian Hunter.
Le Caïn biblique fait ici son apparition. Il est interprété par Timothy Omundson, qui fut notamment le Roi Richard dans Galavant et Carlton Lassiter dans Psych : Enquêteur malgré lui.
Jensen Ackles effectua l'ensemble des cascades durant la bataille contre les Démons.
Le livre On the Inner Workings of Angels a été écrit par James Haggerty, l'Homme de Lettres s'étant allié à Dorothy contre la Sorcière.
La ferme du Missouri est la même que celle occupée par Zelena dans Once Upon A Time. Cette série et Supernatural sont tournées dans la même région de Vancouver et partagent plusieurs décors.
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Re: Série "Supernatural"
Une faim de loup (Sharp Teeth, 9-12, **)
Résumé :
Sam et Dean découvrent que leur ami Garth, un autre Chasseur de démons, vit désormais avec une Louve-garou. Garth lui-même a été mordu, mais il affirme aux Winchester que son couple ne présente aucun danger pour les Humains. Ils vivent dans une communauté de Lycanthropes vénérant Fenris. Ceux-ci croient que le Ragnarök approche et qu’ensuite les Loups-garous régneront sur les Humains.
Critique :
L’épisode nous permet de retrouver Garth personne au long cours toujours sympathique dans sa posture originale du chasseur nettement plus cool que la moyenne. Le récit permet également de combler en partie les trous subsistant dans son parcours, notamment après qu’il ait quitté Kevin. Si les Loups-Garous ont parie des créatures déjà largement explorées au fil de la série, cette Église du Ragnarök apporte une idée originale. Celle-ci aurait sans doute été beaucoup mieux exploitée avec un Dieu païen bien gratiné et sanguinaire comme on aime, au lieu d’une lénifiante resucée de Twilight se contentant de substituer les Lycanthropes aux Vampires.
A-côté du manque d’intensité de l’histoire, les Loups-garous du jour pâtissent également de maquillages nous ayant semblé inférieurs aux normes usuelles de la série (hormis une courte séquence en CGI) et d’un manque de supervision d’écriture. La situation aurait dû éveiller des réminiscences de Madison (Les Loups-Garous, 2-17), chez Sam, or celle-ci n’est jamais évoquée. On ressent d’autant plus une impression de trous d’air après le tumulte de mi-saison, que la totalité des nombreux et captivants personnages secondaires est aux abonnés absents. L’opus met bien entendu déjà fin à la séparation des deux frères, tout en s‘efforçant de prolonger le drama demeurant là aussi en deçà des ambitions créatives de la saison.
Anecdotes :
La congrégation des Loups-garous chante Bringing In the Sheaves, un populaire Gospel de 1874. Il est également entendu dans Massacre à la tronçonneuse 2 (1986).
Sam conduit une Dodge Dart Demon bleue de 1972.
Sam se fait passer pour l'Agent Perry. Joe Perry est le guitariste d'Aerosmith.
Résumé :
Sam et Dean découvrent que leur ami Garth, un autre Chasseur de démons, vit désormais avec une Louve-garou. Garth lui-même a été mordu, mais il affirme aux Winchester que son couple ne présente aucun danger pour les Humains. Ils vivent dans une communauté de Lycanthropes vénérant Fenris. Ceux-ci croient que le Ragnarök approche et qu’ensuite les Loups-garous régneront sur les Humains.
Critique :
L’épisode nous permet de retrouver Garth personne au long cours toujours sympathique dans sa posture originale du chasseur nettement plus cool que la moyenne. Le récit permet également de combler en partie les trous subsistant dans son parcours, notamment après qu’il ait quitté Kevin. Si les Loups-Garous ont parie des créatures déjà largement explorées au fil de la série, cette Église du Ragnarök apporte une idée originale. Celle-ci aurait sans doute été beaucoup mieux exploitée avec un Dieu païen bien gratiné et sanguinaire comme on aime, au lieu d’une lénifiante resucée de Twilight se contentant de substituer les Lycanthropes aux Vampires.
A-côté du manque d’intensité de l’histoire, les Loups-garous du jour pâtissent également de maquillages nous ayant semblé inférieurs aux normes usuelles de la série (hormis une courte séquence en CGI) et d’un manque de supervision d’écriture. La situation aurait dû éveiller des réminiscences de Madison (Les Loups-Garous, 2-17), chez Sam, or celle-ci n’est jamais évoquée. On ressent d’autant plus une impression de trous d’air après le tumulte de mi-saison, que la totalité des nombreux et captivants personnages secondaires est aux abonnés absents. L’opus met bien entendu déjà fin à la séparation des deux frères, tout en s‘efforçant de prolonger le drama demeurant là aussi en deçà des ambitions créatives de la saison.
Anecdotes :
La congrégation des Loups-garous chante Bringing In the Sheaves, un populaire Gospel de 1874. Il est également entendu dans Massacre à la tronçonneuse 2 (1986).
Sam conduit une Dodge Dart Demon bleue de 1972.
Sam se fait passer pour l'Agent Perry. Joe Perry est le guitariste d'Aerosmith.
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Re: Série "Supernatural"
Petit amusement : dans "Les Chevaliers du Zodiaque", partie "Asgard", un des guerriers divins (les chevaliers locaux) s'appelle Fenrir et il est le chef d'une meute de loups qui l'a recueilli quand il était enfant.
J'ai l'impression aussi que les vampires ont nettement volé la vedette à leurs "cousins" plus poilus mais tout le monde n'a pas la chance d'avoir été incarné par Christopher Lee !
J'ai l'impression aussi que les vampires ont nettement volé la vedette à leurs "cousins" plus poilus mais tout le monde n'a pas la chance d'avoir été incarné par Christopher Lee !
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Re: Série "Supernatural"
Dans l'univers de Warhammer 40K, Fenris est aussi une planète des glaces, foyer des Space Wolves. Ces guerriers d'élite de l'Imperium de l'Humanité sont très inspirés des Loups-garous, comme leurs cousins des Blood Angels le sont par les Vampires.
C'est vrai que dans la plupart des productions, les Vampires sont centraux et les Loups-Garous périphériques (Buffy, Underworld, Le Monde des Ténèbres, Ravenloft...). Et même Twilight où les Loups-Garous bodybuildés et à moitié à poil parviennent à paraître encore plus ridicules que les gentils Vampires qui brillent au soleil.
C'est vrai que dans la plupart des productions, les Vampires sont centraux et les Loups-Garous périphériques (Buffy, Underworld, Le Monde des Ténèbres, Ravenloft...). Et même Twilight où les Loups-Garous bodybuildés et à moitié à poil parviennent à paraître encore plus ridicules que les gentils Vampires qui brillent au soleil.
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Re: Série "Supernatural"
Les Pishtacos (The Purge, 9-13, ***)
Résumé :
Sam et Dean s’intéressent à des meurtres dont les victimes ont inexplicablement minci. Ils remarquent des traces de succion et suivent une piste les menant à un spa en vogue pour ses spectaculaires résultats en matière de perte de poids. L’établissement est en fait tenu par des Pishtacos, créatures péruviennes se nourrissant de graisse humaine.
Critique :
Dix-huit ans avant la diffusion de l’épisode, les X-Files s’attaquaient déjà au phénomène de la liposuccion sous un angle de récit démoniaque, à l’occasion de l’un des épisodes les plus sombres et gores de cette série (Sanguinarium, 4-06). l’amateur de ses deux séries ayant tant de choses en commun pourra ainsi s’amuser des différences de traitement apportées au même sujet, d‘autant que, pour cette fois, Supernatural s’avère moins enténébré que sa devancière. Tout en constituant une Chasse efficacement menée, l’opus résulte ainsi davantage humoristique et léger, sans pour autant verser dans la comédie. Plus lumineux également, à travers sa photographie et son traitement des décors.
Le public féminin saura apprécier à sa juste valeur un épisode où Jared arbore si longtemps un débardeur. Les personnages secondaires valent également le coup d’œil, avec l’épatante Shérif Donna entamant ici son parcours d’alliée fidèle des Winchester. Outre l’agréable ouverture sur un folklore exotique et méconnu, les Pishtacos participent pleinement à la volonté de la saison de rendre moins manichéennes les créatures rencontrées, tout en résultant moins empesés que les Loup-Garous de l’épisode précédent. Les auteurs s’ingénient également à positionner la crise entre frère et sœur en tant que miroir de celle traversée par les Winchester.
Mais c’est précisément là que le bât blesse car cette zizanie occupe une place toujours plus exagérée, tout en devenant ridicule par moments. Il en va ainsi d’un Sam s’imaginant que Dean l’a sauvé par égoïsme, ou ce dernier devenant toujours énervé par son cadet, sans raison véritable. Avec le recul, on devine que la Marque de Caïn commence à agir, mais pour l’heure on ressent surtout que la saison s’efforce d’établir un second fil rouge, bien moins prenant que le conflit au sein de la Création. C’est d’autant plus dommage que se débarrasser de ce mélo aurait permis à l’opus de s’améliorer en développant son côté satirique envers liposuccions et autres spas.
Anecdotes :
Quand la deuxième victime fait ses exercices, on entend Up Where We Belong, de Joe Cocker et Jennifer Warnes.
Sam se présente comme étant l’Agent Frehley. Ace Frehley est le guitariste de Kiss.
Le Shérif Donna Hanscum effectue ici sa première apparition, elle va devenir une alliée récurrente des frères Winchester. Son interprète Briana Buckmaster était enceinte de sept mois lors du tournage de l’épisode.
Les Pishtacos sont des monstres du folklore andin, associés à l’amincissement. La perte de graisses est en effet associée à la maladie dans cette culture amérindienne. Les Pishtacos sont des humanoïdes blanchâtres, tuant leurs victimes pour se nourrir de leur graisse frite. Les Amérindiens les auraient parfois confondus avec les Conquistadores.
Résumé :
Sam et Dean s’intéressent à des meurtres dont les victimes ont inexplicablement minci. Ils remarquent des traces de succion et suivent une piste les menant à un spa en vogue pour ses spectaculaires résultats en matière de perte de poids. L’établissement est en fait tenu par des Pishtacos, créatures péruviennes se nourrissant de graisse humaine.
Critique :
Dix-huit ans avant la diffusion de l’épisode, les X-Files s’attaquaient déjà au phénomène de la liposuccion sous un angle de récit démoniaque, à l’occasion de l’un des épisodes les plus sombres et gores de cette série (Sanguinarium, 4-06). l’amateur de ses deux séries ayant tant de choses en commun pourra ainsi s’amuser des différences de traitement apportées au même sujet, d‘autant que, pour cette fois, Supernatural s’avère moins enténébré que sa devancière. Tout en constituant une Chasse efficacement menée, l’opus résulte ainsi davantage humoristique et léger, sans pour autant verser dans la comédie. Plus lumineux également, à travers sa photographie et son traitement des décors.
Le public féminin saura apprécier à sa juste valeur un épisode où Jared arbore si longtemps un débardeur. Les personnages secondaires valent également le coup d’œil, avec l’épatante Shérif Donna entamant ici son parcours d’alliée fidèle des Winchester. Outre l’agréable ouverture sur un folklore exotique et méconnu, les Pishtacos participent pleinement à la volonté de la saison de rendre moins manichéennes les créatures rencontrées, tout en résultant moins empesés que les Loup-Garous de l’épisode précédent. Les auteurs s’ingénient également à positionner la crise entre frère et sœur en tant que miroir de celle traversée par les Winchester.
Mais c’est précisément là que le bât blesse car cette zizanie occupe une place toujours plus exagérée, tout en devenant ridicule par moments. Il en va ainsi d’un Sam s’imaginant que Dean l’a sauvé par égoïsme, ou ce dernier devenant toujours énervé par son cadet, sans raison véritable. Avec le recul, on devine que la Marque de Caïn commence à agir, mais pour l’heure on ressent surtout que la saison s’efforce d’établir un second fil rouge, bien moins prenant que le conflit au sein de la Création. C’est d’autant plus dommage que se débarrasser de ce mélo aurait permis à l’opus de s’améliorer en développant son côté satirique envers liposuccions et autres spas.
Anecdotes :
Quand la deuxième victime fait ses exercices, on entend Up Where We Belong, de Joe Cocker et Jennifer Warnes.
Sam se présente comme étant l’Agent Frehley. Ace Frehley est le guitariste de Kiss.
Le Shérif Donna Hanscum effectue ici sa première apparition, elle va devenir une alliée récurrente des frères Winchester. Son interprète Briana Buckmaster était enceinte de sept mois lors du tournage de l’épisode.
Les Pishtacos sont des monstres du folklore andin, associés à l’amincissement. La perte de graisses est en effet associée à la maladie dans cette culture amérindienne. Les Pishtacos sont des humanoïdes blanchâtres, tuant leurs victimes pour se nourrir de leur graisse frite. Les Amérindiens les auraient parfois confondus avec les Conquistadores.
Dernière édition par Estuaire44 le Lun 4 Mar 2019 - 17:06, édité 2 fois
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Supernatural"
Fenrir est aussi le prénom de Greyback, le loup-garou diabolique d'Harry Potter, un prénom décidément très connoté !
Dearesttara- Roi (Reine)
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Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Supernatural"
En attente du Paradis (Captives, 9-14, ***)
Résumé :
A la demande du fantôme de Kevin (empêché d’entrer au Paradis par Metatron), Sam et Dean interviennent pour libérer sa mère Linda. Celle-ci était retenue par des Démons aux ordres de Crowley. Kevin et sa mère vont pouvoir vivre ensemble. Castiel tue l’Ange Barthélémy en légitime défense et se voit rejoint par plusieurs de ses fidèles, désormais privés de chef.
Critique :
Cet épisode d’adieu à la famille Chan s’adresse bien évidemment avant tout aux fans de cette attachante famille, il est vrai très nombreux au sein du public de la série. Il est vrai que la destinée de Linda Tran constituait une béance scénaristique majeure, qu’il convenait de combler. Les retrouvailles entre mère et fils s’avèrent très émouvants, d’autant que chacun des deux personnages conserve ses qualités de cœur. Toutefois, si l’on comprend aisément le désir de happy ending, denrée finalement très rare dans Supernatural, on perçoit également trop aisément les ficelles employées à cette fin. Mme Chan se débarrasse bien aisément du Démon et on glisse volontiers sur le risque qu’à terme Kévin puisse devenir un esprits vengeur. Après tout c’est bien ce qui est advenu à Bobby !
L’union régnant au sein de la famille Chan sert évidemment à souligner en écho la brouille constituant à subsister entre Sam et Dean, un mélo devant décidément un second fil rouge de cette deuxième partie de saison, alors même que l’on préférerait replonger dans le vaste conflit en cours. Au moins, contrairement au précédent, l’épisode ouvre-t-il une fenêtre sur ces avènements, grâce à l’intrigue secondaire dédiée à Castiel (toujours séparé des Winchesters, nous avons bien deux arcs disjoints). Si la victoire obtenue sur Barthélémy semble un tantinet rapide, elle demeure sans doute logique et débouche sur une saisissante confirmation du besoin atavique des Anges d’avoir un maître. Un élément en définitive plus inquiétant que la perpétuelle foire d’empoigne des Enfers.
Anecdotes :
Au Bunker, Dean écoute Lonely Is the Night, de Billy Squier.
Dean et Sam se font passer pour les Agents Nicks et McVie, en référence à Stevie Nicks et Christine McVie, les chanteuses du groupe anglais Fleetwood Mac.
Kévin est censé être un fantôme, mais a néanmoins une ombre.
Après Les Mains de la miséricorde (9-06), l’épisode est le deuxième écrit pour Supernatural par Richard Berens. Il va devenir un auteur régulier du programme, créditant 21 épisodes à ce jour (saison 14). Il va progressivement gravir les échelons, passant à la supervision des scénarios jusqu’à devenir coproducteur exécutif en saison 13. En 2018, il écrit l’épisode de lancement de Wayward Sisters, série dérivée dont il aurait dû devenir le showrunner, mais le projet ne fut finalement pas retenu par le diffuseur.
Résumé :
A la demande du fantôme de Kevin (empêché d’entrer au Paradis par Metatron), Sam et Dean interviennent pour libérer sa mère Linda. Celle-ci était retenue par des Démons aux ordres de Crowley. Kevin et sa mère vont pouvoir vivre ensemble. Castiel tue l’Ange Barthélémy en légitime défense et se voit rejoint par plusieurs de ses fidèles, désormais privés de chef.
Critique :
Cet épisode d’adieu à la famille Chan s’adresse bien évidemment avant tout aux fans de cette attachante famille, il est vrai très nombreux au sein du public de la série. Il est vrai que la destinée de Linda Tran constituait une béance scénaristique majeure, qu’il convenait de combler. Les retrouvailles entre mère et fils s’avèrent très émouvants, d’autant que chacun des deux personnages conserve ses qualités de cœur. Toutefois, si l’on comprend aisément le désir de happy ending, denrée finalement très rare dans Supernatural, on perçoit également trop aisément les ficelles employées à cette fin. Mme Chan se débarrasse bien aisément du Démon et on glisse volontiers sur le risque qu’à terme Kévin puisse devenir un esprits vengeur. Après tout c’est bien ce qui est advenu à Bobby !
L’union régnant au sein de la famille Chan sert évidemment à souligner en écho la brouille constituant à subsister entre Sam et Dean, un mélo devant décidément un second fil rouge de cette deuxième partie de saison, alors même que l’on préférerait replonger dans le vaste conflit en cours. Au moins, contrairement au précédent, l’épisode ouvre-t-il une fenêtre sur ces avènements, grâce à l’intrigue secondaire dédiée à Castiel (toujours séparé des Winchesters, nous avons bien deux arcs disjoints). Si la victoire obtenue sur Barthélémy semble un tantinet rapide, elle demeure sans doute logique et débouche sur une saisissante confirmation du besoin atavique des Anges d’avoir un maître. Un élément en définitive plus inquiétant que la perpétuelle foire d’empoigne des Enfers.
Anecdotes :
Au Bunker, Dean écoute Lonely Is the Night, de Billy Squier.
Dean et Sam se font passer pour les Agents Nicks et McVie, en référence à Stevie Nicks et Christine McVie, les chanteuses du groupe anglais Fleetwood Mac.
Kévin est censé être un fantôme, mais a néanmoins une ombre.
Après Les Mains de la miséricorde (9-06), l’épisode est le deuxième écrit pour Supernatural par Richard Berens. Il va devenir un auteur régulier du programme, créditant 21 épisodes à ce jour (saison 14). Il va progressivement gravir les échelons, passant à la supervision des scénarios jusqu’à devenir coproducteur exécutif en saison 13. En 2018, il écrit l’épisode de lancement de Wayward Sisters, série dérivée dont il aurait dû devenir le showrunner, mais le projet ne fut finalement pas retenu par le diffuseur.
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