Série "Supernatural"
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Re: Série "Supernatural"
En attente du Paradis (Captives, 9-14, ***)
Résumé :
A la demande du fantôme de Kevin (empêché d’entrer au Paradis par Metatron), Sam et Dean interviennent pour libérer sa mère Linda. Celle-ci était retenue par des Démons aux ordres de Crowley. Kevin et sa mère vont pouvoir vivre ensemble. Castiel tue l’Ange Barthélémy en légitime défense et se voit rejoint par plusieurs de ses fidèles, désormais privés de chef.
Critique :
Cet épisode d’adieu à la famille Chan s’adresse bien évidemment avant tout aux fans de cette attachante famille, il est vrai très nombreux au sein du public de la série. Il est vrai que la destinée de Linda Tran constituait une béance scénaristique majeure, qu’il convenait de combler. Les retrouvailles entre mère et fils s’avèrent très émouvants, d’autant que chacun des deux personnages conserve ses qualités de cœur. Toutefois, si l’on comprend aisément le désir de happy ending, denrée finalement très rare dans Supernatural, on perçoit également trop aisément les ficelles employées à cette fin. Mme Chan se débarrasse bien aisément du Démon et on glisse volontiers sur le risque qu’à terme Kévin puisse devenir un esprits vengeur. Après tout c’est bien ce qui est advenu à Bobby !
L’union régnant au sein de la famille Chan sert évidemment à souligner en écho la brouille constituant à subsister entre Sam et Dean, un mélo devant décidément un second fil rouge de cette deuxième partie de saison, alors même que l’on préférerait replonger dans le vaste conflit en cours. Au moins, contrairement au précédent, l’épisode ouvre-t-il une fenêtre sur ces avènements, grâce à l’intrigue secondaire dédiée à Castiel (toujours séparé des Winchesters, nous avons bien deux arcs disjoints). Si la victoire obtenue sur Barthélémy semble un tantinet rapide, elle demeure sans doute logique et débouche sur une saisissante confirmation du besoin atavique des Anges d’avoir un maître. Un élément en définitive plus inquiétant que la perpétuelle foire d’empoigne des Enfers.
Anecdotes :
Au Bunker, Dean écoute Lonely Is the Night, de Billy Squier.
Dean et Sam se font passer pour les Agents Nicks et McVie, en référence à Stevie Nicks et Christine McVie, les chanteuses du groupe anglais Fleetwood Mac.
Kévin est censé être un fantôme, mais a néanmoins une ombre.
Après Les Mains de la miséricorde (9-06), l’épisode est le deuxième écrit pour Supernatural par Richard Berens. Il va devenir un auteur régulier du programme, créditant 21 épisodes à ce jour (saison 14). Il va progressivement gravir les échelons, passant à la supervision des scénarios jusqu’à devenir coproducteur exécutif en saison 13. En 2018, il écrit l’épisode de lancement de Wayward Sisters, série dérivée dont il aurait dû devenir le showrunner, mais le projet ne fut finalement pas retenu par le diffuseur.
Résumé :
A la demande du fantôme de Kevin (empêché d’entrer au Paradis par Metatron), Sam et Dean interviennent pour libérer sa mère Linda. Celle-ci était retenue par des Démons aux ordres de Crowley. Kevin et sa mère vont pouvoir vivre ensemble. Castiel tue l’Ange Barthélémy en légitime défense et se voit rejoint par plusieurs de ses fidèles, désormais privés de chef.
Critique :
Cet épisode d’adieu à la famille Chan s’adresse bien évidemment avant tout aux fans de cette attachante famille, il est vrai très nombreux au sein du public de la série. Il est vrai que la destinée de Linda Tran constituait une béance scénaristique majeure, qu’il convenait de combler. Les retrouvailles entre mère et fils s’avèrent très émouvants, d’autant que chacun des deux personnages conserve ses qualités de cœur. Toutefois, si l’on comprend aisément le désir de happy ending, denrée finalement très rare dans Supernatural, on perçoit également trop aisément les ficelles employées à cette fin. Mme Chan se débarrasse bien aisément du Démon et on glisse volontiers sur le risque qu’à terme Kévin puisse devenir un esprits vengeur. Après tout c’est bien ce qui est advenu à Bobby !
L’union régnant au sein de la famille Chan sert évidemment à souligner en écho la brouille constituant à subsister entre Sam et Dean, un mélo devant décidément un second fil rouge de cette deuxième partie de saison, alors même que l’on préférerait replonger dans le vaste conflit en cours. Au moins, contrairement au précédent, l’épisode ouvre-t-il une fenêtre sur ces avènements, grâce à l’intrigue secondaire dédiée à Castiel (toujours séparé des Winchesters, nous avons bien deux arcs disjoints). Si la victoire obtenue sur Barthélémy semble un tantinet rapide, elle demeure sans doute logique et débouche sur une saisissante confirmation du besoin atavique des Anges d’avoir un maître. Un élément en définitive plus inquiétant que la perpétuelle foire d’empoigne des Enfers.
Anecdotes :
Au Bunker, Dean écoute Lonely Is the Night, de Billy Squier.
Dean et Sam se font passer pour les Agents Nicks et McVie, en référence à Stevie Nicks et Christine McVie, les chanteuses du groupe anglais Fleetwood Mac.
Kévin est censé être un fantôme, mais a néanmoins une ombre.
Après Les Mains de la miséricorde (9-06), l’épisode est le deuxième écrit pour Supernatural par Richard Berens. Il va devenir un auteur régulier du programme, créditant 21 épisodes à ce jour (saison 14). Il va progressivement gravir les échelons, passant à la supervision des scénarios jusqu’à devenir coproducteur exécutif en saison 13. En 2018, il écrit l’épisode de lancement de Wayward Sisters, série dérivée dont il aurait dû devenir le showrunner, mais le projet ne fut finalement pas retenu par le diffuseur.
Estuaire44- Empereur
- Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Façon Scooby-Doo (Thinman, 9-15, *)
Résumé :
Quand le Thinman, une légende urbaine, semble faire de vraies victimes. Sam et Dean interviennent. Ils trouvent une nouvelle fois les Ghostfacers sur leur chemin, désormais réduits à Harry et Ed. Ce dernier avoue avoir inventé le Thinman pour que Harry ne renonce pas au Surnaturel. La créature sert en fait de couverture à des tueurs psychopathes.
Critique :
Dès que l’on aperçoit les Ghostfacers (ou moins leur noyau dur), on se dit que l’on va avoir droit à un épisode bien drôle et déjanté, leur marque de fabrique. Cela tomberait d’ailleurs à pic à ce moment de la saison. Eh bien non, pas du tout, car Supernatural a l’idée pour une fois fois néfaste de se situer derechef dans le sillon des X-Files. La série sacrifie les Facers tout comme naguère Chris Carter le perpétra avec leurs devanciers des Bandits Solitaires (N’abandonnez jamais, 9-15). Certes Harry et Ed survivent, mais ils sont bel et bien morts aux yeux du programme, puisqu’ils ne reviendront jamais dans une série pratiquant aussi largement le retour de personnages. Par ailleurs leur scission à l’âcre goût amer de la trahison, là où les Bandits étaient demeurés soudés jusqu’au bout. On aurait pu envisager tant d’autres portes de sortie davantage gratifiantes pour le sympathique duo, comme par exemple devenir des Chasseurs à part entière.
Mais ce qui irrite le plus demeure le fait que le duo se voit en définitive sacrifié pour servir d’énième miroir au malaise persistant entre les deux frères, là aussi pour cause de mensonge. Soit exactement la même technique de narration que lors de épisodes précédents, l’impression de répétition s’ajoutant à la maladresse consistant à habiller Ed à la manière de Dean, et Harry à celle de Sam. On a connu Supernatural plus subtil. Par ailleurs le récit constitue une fade resucée de Scream, le fait que les antagonistes soient humains ne suscite pas cette fois une horreur particulière dans la série. Le seul moment réellement marquant de l’opus reste quand Dean abat aussi froidement l’un des tueurs. Contrairement à Buffy, les Chasseurs n’ont pas d’interdit concernant les humains : dès lors que ceux-ci fricotent avec les Ténèbres, ils sont sur la liste. Mais ce n’est justement pas le cas ici et l’on ressent bien que quelque chose ne tourne plus très rond chez Dean Winchester. Pour le reste, un épisode amèrement décevant.
Anecdotes :
Avant que Casey ne soit tuée, on entend This House Is a Hotel, de The Wind and the Wave.
Désormais séparés, les Ghostfacers ne sont ensuite plus réapparus dans la série (actuellement en saison 14). Il étaient présents dans Supernatural dès sa première saison, (A force de volonté, 1-17)
La scénariste Jenny Klein effectue un caméo en fin d’épisode, apparaissant fugitivement dans le hall de l’hôtel.
Il s’agit du troisième épisode de la série dans lequel les antagonistes sont de simples êtres humains, après Les Chasseurs (1-15) et Entre les murs (4-11).
Résumé :
Quand le Thinman, une légende urbaine, semble faire de vraies victimes. Sam et Dean interviennent. Ils trouvent une nouvelle fois les Ghostfacers sur leur chemin, désormais réduits à Harry et Ed. Ce dernier avoue avoir inventé le Thinman pour que Harry ne renonce pas au Surnaturel. La créature sert en fait de couverture à des tueurs psychopathes.
Critique :
Dès que l’on aperçoit les Ghostfacers (ou moins leur noyau dur), on se dit que l’on va avoir droit à un épisode bien drôle et déjanté, leur marque de fabrique. Cela tomberait d’ailleurs à pic à ce moment de la saison. Eh bien non, pas du tout, car Supernatural a l’idée pour une fois fois néfaste de se situer derechef dans le sillon des X-Files. La série sacrifie les Facers tout comme naguère Chris Carter le perpétra avec leurs devanciers des Bandits Solitaires (N’abandonnez jamais, 9-15). Certes Harry et Ed survivent, mais ils sont bel et bien morts aux yeux du programme, puisqu’ils ne reviendront jamais dans une série pratiquant aussi largement le retour de personnages. Par ailleurs leur scission à l’âcre goût amer de la trahison, là où les Bandits étaient demeurés soudés jusqu’au bout. On aurait pu envisager tant d’autres portes de sortie davantage gratifiantes pour le sympathique duo, comme par exemple devenir des Chasseurs à part entière.
Mais ce qui irrite le plus demeure le fait que le duo se voit en définitive sacrifié pour servir d’énième miroir au malaise persistant entre les deux frères, là aussi pour cause de mensonge. Soit exactement la même technique de narration que lors de épisodes précédents, l’impression de répétition s’ajoutant à la maladresse consistant à habiller Ed à la manière de Dean, et Harry à celle de Sam. On a connu Supernatural plus subtil. Par ailleurs le récit constitue une fade resucée de Scream, le fait que les antagonistes soient humains ne suscite pas cette fois une horreur particulière dans la série. Le seul moment réellement marquant de l’opus reste quand Dean abat aussi froidement l’un des tueurs. Contrairement à Buffy, les Chasseurs n’ont pas d’interdit concernant les humains : dès lors que ceux-ci fricotent avec les Ténèbres, ils sont sur la liste. Mais ce n’est justement pas le cas ici et l’on ressent bien que quelque chose ne tourne plus très rond chez Dean Winchester. Pour le reste, un épisode amèrement décevant.
Anecdotes :
Avant que Casey ne soit tuée, on entend This House Is a Hotel, de The Wind and the Wave.
Désormais séparés, les Ghostfacers ne sont ensuite plus réapparus dans la série (actuellement en saison 14). Il étaient présents dans Supernatural dès sa première saison, (A force de volonté, 1-17)
La scénariste Jenny Klein effectue un caméo en fin d’épisode, apparaissant fugitivement dans le hall de l’hôtel.
Il s’agit du troisième épisode de la série dans lequel les antagonistes sont de simples êtres humains, après Les Chasseurs (1-15) et Entre les murs (4-11).
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Blade Runners (Blade Runners, 9-16, ***)
Résumé :
Sam et Dean refont équipe avec Crowley pour retrouver la Première Lame. Ils sont en compétition avec Magnus, un collectionneur d’objets et créatures ésotériques, qui enlèvent Dean. Libéré par Crowley, Dean tue Magnus avec la Première Lame. Crowley s’empare l’arme, et déclare au Winchester qu’il la leur rendra quand ils auront retrouvé Abaddon.
Critique :
La quête de la Première lame se poursuit, avec à la clef quelques péripéties évoquant quelque peu de le film de casse. L’ensemble demeure distrayant mais l’épisode n’optimise pas tout à fait ses points forts. Ainsi consacre-t-il sans doute trop de temps aux seuls préparatifs de l’action ainsi qu’au portrait de Magnus. Certes savoureusement interprété par Kavan Smith (Stargate Atlantis), Magnus reste demeure avant tout un méchant générique dans la tradition des Musées des Horreurs. Sa dimension d’Homme de Lettres ayant sombré dans le Côté Obscur s’exprime avant tout par son repaire, qui résulte comme la parfaite antithèse du Bunker. Là où celui-ci brille par sa simplicité monacale mise au service de l’efficacité, l’opulent domaine de Magnus exprime à merveille sa démesure et sa voracité de collectionneur.
Toutefois ce beau décor, nouvel exploit des artistes de la série, se voit réellement filmé à satiété, ce qui finit par prélever du temps à l’autre grand atout de l’épisode : la place impartie à Crowley. Fort heureusement le conflit entre frères est par contre relativement mis en sourdine, ce qui permet au Roi de l’Enfer de dynamiser le récit par une nouvelle performance de Mark Sheppard, rendant une nouvelle fois délectable sa récente alliance avec Sam et Dean. Décidément Crowley aura été, au moins passagèrement, le détenteur de la plupart des artefacts majeurs de la série. On se régale, de quoi presque oublier la non présence de la rousse Abaddon. Quoique sympathique et plutôt bien troussée, la prestation de Snooki en Démon des Carrefours demeure assez anecdotique, elle ne fera pas d’ombre à Paris Hilton.
Anecdotes :
Quand Crowley tue Lola, on entend Heroin, de The Velvet Underground.
Le film que Crowley regarde en ayant la larme à l’œil est Casablanca (1942).
La demeure de Magnus est le même décor ayant servi à représenter la prétendue résidence de Jared Padalecki dans The French Mistake (6.15).
Le Démon des Carrefours est interprété par Nicole Polizzi, dite « Snooki », vedette de la télé-réalité américaine (Jersey Shore), à la réputation effectivement sulfureuse.
Résumé :
Sam et Dean refont équipe avec Crowley pour retrouver la Première Lame. Ils sont en compétition avec Magnus, un collectionneur d’objets et créatures ésotériques, qui enlèvent Dean. Libéré par Crowley, Dean tue Magnus avec la Première Lame. Crowley s’empare l’arme, et déclare au Winchester qu’il la leur rendra quand ils auront retrouvé Abaddon.
Critique :
La quête de la Première lame se poursuit, avec à la clef quelques péripéties évoquant quelque peu de le film de casse. L’ensemble demeure distrayant mais l’épisode n’optimise pas tout à fait ses points forts. Ainsi consacre-t-il sans doute trop de temps aux seuls préparatifs de l’action ainsi qu’au portrait de Magnus. Certes savoureusement interprété par Kavan Smith (Stargate Atlantis), Magnus reste demeure avant tout un méchant générique dans la tradition des Musées des Horreurs. Sa dimension d’Homme de Lettres ayant sombré dans le Côté Obscur s’exprime avant tout par son repaire, qui résulte comme la parfaite antithèse du Bunker. Là où celui-ci brille par sa simplicité monacale mise au service de l’efficacité, l’opulent domaine de Magnus exprime à merveille sa démesure et sa voracité de collectionneur.
Toutefois ce beau décor, nouvel exploit des artistes de la série, se voit réellement filmé à satiété, ce qui finit par prélever du temps à l’autre grand atout de l’épisode : la place impartie à Crowley. Fort heureusement le conflit entre frères est par contre relativement mis en sourdine, ce qui permet au Roi de l’Enfer de dynamiser le récit par une nouvelle performance de Mark Sheppard, rendant une nouvelle fois délectable sa récente alliance avec Sam et Dean. Décidément Crowley aura été, au moins passagèrement, le détenteur de la plupart des artefacts majeurs de la série. On se régale, de quoi presque oublier la non présence de la rousse Abaddon. Quoique sympathique et plutôt bien troussée, la prestation de Snooki en Démon des Carrefours demeure assez anecdotique, elle ne fera pas d’ombre à Paris Hilton.
Anecdotes :
Quand Crowley tue Lola, on entend Heroin, de The Velvet Underground.
Le film que Crowley regarde en ayant la larme à l’œil est Casablanca (1942).
La demeure de Magnus est le même décor ayant servi à représenter la prétendue résidence de Jared Padalecki dans The French Mistake (6.15).
Le Démon des Carrefours est interprété par Nicole Polizzi, dite « Snooki », vedette de la télé-réalité américaine (Jersey Shore), à la réputation effectivement sulfureuse.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Supernatural"
Le Couvent des âmes (Mother's Little Helper, 9-17, ****)
Résumé :
Sam découvre un couvent où Abaddon volait les âmes des mortels en 1958, jusqu’à ce qu’intervienne Henry Winchester. Il tue le Démon poursuivant cette sinistre activité. Du coup Sam est désormais autant persuadé que Dean de la nécessité de tuer Abaddon. Pendant ce temps Dean s’inquiète des conséquences de la Marque et en discute avec Crowley.
Critique :
Certes, on regrettera que cette rencontre avec Abaddon le Fléau ne s’effectue en définitive que par procuration, via les flashbacks ouvrant sur les prémices de la confrontation avec Henry Winchester vécue lors de l’épisode Abaddon (8-12). Même si l’on comprend bien qqu’un voyage dans le passé de Sam aurait altéré la causalité, les confrontations directes avec ce formidable antagoniste restent trop rares pour que l’on ne ressente pas de la frustration. Il n’en demeure pas moins que la reconstitution d’époque s’avère soignée et qu’il est plaisant de retrouver Henry, même fugacement. L’épopée des diverses ramifications de la famille Winchester apparaît décidément inépuisable ! Le récit au sein du couvent suscite également une réelle épouvante, la tonalité de cette partie de l’épisode résulte d’ailleurs particulièrement sombre (efficace mise en scène de Misha Collins). Les religieuses rencontrées sont croquées avec soin et Alaina Huffman assume parfaitement son double rôle.
Mais l’opus atteint toute sa dimension avec son deuxième volet autour des étonnants dialogues entre un Dean angoissé par la progressive emprise de la Marque de Caïn et un Crowley toujours expert es manipulations. Jensen Ackles et Mark Sheppard se sont bien trouvés et savent donner toute sa saveur à cette nouvelle étape du parcours de leurs personnages. On aime également que la parcelle de sincérité chez Crowley ne le prive point de toujours tisser sa toile, poussant Dean à se ressaisir pour s’en prendre directement à Abaddon, pour qu’au moins son sacrifice ne soit pas vain. Le récit établit ainsi une belle convergence avec un Sam lui aussi motivé, par l’écho personnel que trouve en lui les menées d’Abaddon, puisqu’il a éprouvé la privation d’âme en saison 6. un parfait terreau pour la réconciliation des deux frères, avis de tempête pour notre rousse prédatrice en cette fin de saison qui se profile.
Anecdotes :
Quand Crowley parle avec Dean au bar, on entend You're No Good, de Linda Ronstadt.
Le titre original reprend celui d’une chanson des Stones, figurant dans leur album Aftermath (1966). L’expression Mother's Little Helper désigne en fait le Valium, sédatif alors très populaire chez les femmes.
Sœur Julia Wilkinson est nommée en clin d’œil à Jules Wilkinson, responsable administratif du tournage.
L’épisode reste le seul à ce jour (saison 14) à avoir été réalisé par Misha Collins pour Supernatural.
Résumé :
Sam découvre un couvent où Abaddon volait les âmes des mortels en 1958, jusqu’à ce qu’intervienne Henry Winchester. Il tue le Démon poursuivant cette sinistre activité. Du coup Sam est désormais autant persuadé que Dean de la nécessité de tuer Abaddon. Pendant ce temps Dean s’inquiète des conséquences de la Marque et en discute avec Crowley.
Critique :
Certes, on regrettera que cette rencontre avec Abaddon le Fléau ne s’effectue en définitive que par procuration, via les flashbacks ouvrant sur les prémices de la confrontation avec Henry Winchester vécue lors de l’épisode Abaddon (8-12). Même si l’on comprend bien qqu’un voyage dans le passé de Sam aurait altéré la causalité, les confrontations directes avec ce formidable antagoniste restent trop rares pour que l’on ne ressente pas de la frustration. Il n’en demeure pas moins que la reconstitution d’époque s’avère soignée et qu’il est plaisant de retrouver Henry, même fugacement. L’épopée des diverses ramifications de la famille Winchester apparaît décidément inépuisable ! Le récit au sein du couvent suscite également une réelle épouvante, la tonalité de cette partie de l’épisode résulte d’ailleurs particulièrement sombre (efficace mise en scène de Misha Collins). Les religieuses rencontrées sont croquées avec soin et Alaina Huffman assume parfaitement son double rôle.
Mais l’opus atteint toute sa dimension avec son deuxième volet autour des étonnants dialogues entre un Dean angoissé par la progressive emprise de la Marque de Caïn et un Crowley toujours expert es manipulations. Jensen Ackles et Mark Sheppard se sont bien trouvés et savent donner toute sa saveur à cette nouvelle étape du parcours de leurs personnages. On aime également que la parcelle de sincérité chez Crowley ne le prive point de toujours tisser sa toile, poussant Dean à se ressaisir pour s’en prendre directement à Abaddon, pour qu’au moins son sacrifice ne soit pas vain. Le récit établit ainsi une belle convergence avec un Sam lui aussi motivé, par l’écho personnel que trouve en lui les menées d’Abaddon, puisqu’il a éprouvé la privation d’âme en saison 6. un parfait terreau pour la réconciliation des deux frères, avis de tempête pour notre rousse prédatrice en cette fin de saison qui se profile.
Anecdotes :
Quand Crowley parle avec Dean au bar, on entend You're No Good, de Linda Ronstadt.
Le titre original reprend celui d’une chanson des Stones, figurant dans leur album Aftermath (1966). L’expression Mother's Little Helper désigne en fait le Valium, sédatif alors très populaire chez les femmes.
Sœur Julia Wilkinson est nommée en clin d’œil à Jules Wilkinson, responsable administratif du tournage.
L’épisode reste le seul à ce jour (saison 14) à avoir été réalisé par Misha Collins pour Supernatural.
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Le Héros de l'histoire (Meta Fiction, 9-18, ****)
Résumé :
Castiel prend la tête des opposants à Metatron mais il se rend compte que le Scribe de Dieu perçoit le conflit angélique comme une histoire dont il serait le héros. Metatron n’hésite d’ailleurs pas à nous questionner sur ce qui fait une bonne histoire. Il libère facilement Gadreel, capturé par les Winchester. Dean semble toujours plus sous l’influence de la Marque de Caïn.
Critique :
Alors que se profilait un classique affrontement de fin de saison, voici que Supernatural nous propose l’un de ses épisodes les plus ambitieux. Certes Meta Fiction ne tient pas tout à fait les promesses de son titre original, en ce sens qu’il résulte en définitive moins méta que de purs OVNIS tels The French Mistake ou Fan Fiction. Ici le récit demeure davantage enchâsse dans la trame de la saison, le côté méta concernant surtout le discours (la master class) que nous délivre Métatron à travers le Quatrième Mur.
Dans sa forme, ce brillant discours autour de l’art de raconter une histoire) n’est pas non plus sans évoquer le mémorable Storyteller de Buffy (7-16). On y trouve la même idée que tout méchant est le héros de sa propre histoire, mais les deux opus divergent de par la nature éminemment singulière du Scribe de Dieu. La narration par Métatron s’avère très riche et prenante, recouvrant l’ensemble des évènements en cours et élevant Castiel au rang d’Archi vilain. Les scénaristes nous parlent avec bonheur de leur métier, mais cela n’empèche ni l’action (Dean contre Gadreel) ou l’insolite du retour (ou pas) de Gabriel.
Métatron se voit encore sublimé par la superbe performance d’un Curtis Amstrong au sommet de son art. Mais au-delà de ce savoureux exercice de style, l’épisode compose un saisissant portrait de ce sincère passionné de littérature aussi bien que de Pop Culture. Métatron s’affirme décidément comme l’un des meilleurs antagonistes de la série et l’une des plus grandes réussites de l’ère Jeremy Carver. Le récit rejoint d’ailleurs la tonalité biblique de l’épisode parce qu’il révèle de Métatron en tant que scénariste.
Le Scribe s’inscrit ainsi dans la tradition d’auteurs la conclusion - l’Eschaton ici – prime sur les péripéties intermédiaires (le combat des Winchester, qu’il méprise). Sa conviction que l’histoire qu’il raconte devient la réalité rejoint également la notion du Verbe divin. En fait Métatron se construit en néo Dieu face à Celui dont l’absence perdure, de même que le crépuscule des Archanges (hormis l’un d’entre eux, mais bon…). Insidieusement se pose la question de savoir si, en dépit de la perversité narcissique du Scribe, il ne vaut pas mieux que le tumulte engloutissant progressivement la création. Métatron ou le chaos ?
Anecdotes :
On entend Escort Service de David Mann & Emanuel Kallin, durant la diffusion de Casa Erotica 14. Durant le montage final, on entend The Sun Ain't Gonna Shine Anymore, de Frankie Valli.
Gabriel apparaît ici pour la première fois depuis la saison 5 et son apparent décès. La question de la mort ou de la survie effective de Gabriel ne sera toutefois tranchée que lors de l’épisode Longue vie au Roi (13.13).
Métatron communique à Castiel toutes ses connaissances en matière de livres, films et séries télé. C’est la fin d’un gag récurrent, car par la suite Castiel comprendra enfin les nombreuses et diverses références à la Pop Culture faites au cours de Supernatural.
Résumé :
Castiel prend la tête des opposants à Metatron mais il se rend compte que le Scribe de Dieu perçoit le conflit angélique comme une histoire dont il serait le héros. Metatron n’hésite d’ailleurs pas à nous questionner sur ce qui fait une bonne histoire. Il libère facilement Gadreel, capturé par les Winchester. Dean semble toujours plus sous l’influence de la Marque de Caïn.
Critique :
Alors que se profilait un classique affrontement de fin de saison, voici que Supernatural nous propose l’un de ses épisodes les plus ambitieux. Certes Meta Fiction ne tient pas tout à fait les promesses de son titre original, en ce sens qu’il résulte en définitive moins méta que de purs OVNIS tels The French Mistake ou Fan Fiction. Ici le récit demeure davantage enchâsse dans la trame de la saison, le côté méta concernant surtout le discours (la master class) que nous délivre Métatron à travers le Quatrième Mur.
Dans sa forme, ce brillant discours autour de l’art de raconter une histoire) n’est pas non plus sans évoquer le mémorable Storyteller de Buffy (7-16). On y trouve la même idée que tout méchant est le héros de sa propre histoire, mais les deux opus divergent de par la nature éminemment singulière du Scribe de Dieu. La narration par Métatron s’avère très riche et prenante, recouvrant l’ensemble des évènements en cours et élevant Castiel au rang d’Archi vilain. Les scénaristes nous parlent avec bonheur de leur métier, mais cela n’empèche ni l’action (Dean contre Gadreel) ou l’insolite du retour (ou pas) de Gabriel.
Métatron se voit encore sublimé par la superbe performance d’un Curtis Amstrong au sommet de son art. Mais au-delà de ce savoureux exercice de style, l’épisode compose un saisissant portrait de ce sincère passionné de littérature aussi bien que de Pop Culture. Métatron s’affirme décidément comme l’un des meilleurs antagonistes de la série et l’une des plus grandes réussites de l’ère Jeremy Carver. Le récit rejoint d’ailleurs la tonalité biblique de l’épisode parce qu’il révèle de Métatron en tant que scénariste.
Le Scribe s’inscrit ainsi dans la tradition d’auteurs la conclusion - l’Eschaton ici – prime sur les péripéties intermédiaires (le combat des Winchester, qu’il méprise). Sa conviction que l’histoire qu’il raconte devient la réalité rejoint également la notion du Verbe divin. En fait Métatron se construit en néo Dieu face à Celui dont l’absence perdure, de même que le crépuscule des Archanges (hormis l’un d’entre eux, mais bon…). Insidieusement se pose la question de savoir si, en dépit de la perversité narcissique du Scribe, il ne vaut pas mieux que le tumulte engloutissant progressivement la création. Métatron ou le chaos ?
Anecdotes :
On entend Escort Service de David Mann & Emanuel Kallin, durant la diffusion de Casa Erotica 14. Durant le montage final, on entend The Sun Ain't Gonna Shine Anymore, de Frankie Valli.
Gabriel apparaît ici pour la première fois depuis la saison 5 et son apparent décès. La question de la mort ou de la survie effective de Gabriel ne sera toutefois tranchée que lors de l’épisode Longue vie au Roi (13.13).
Métatron communique à Castiel toutes ses connaissances en matière de livres, films et séries télé. C’est la fin d’un gag récurrent, car par la suite Castiel comprendra enfin les nombreuses et diverses références à la Pop Culture faites au cours de Supernatural.
Estuaire44- Empereur
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Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Curtis Armstrong a dû goûter l'exercice car il avait été aussi le narrateur non fiable de l'épisode L'impossible amour de Clair de Lune (4.13) : lors d'une passe difficile avec Agnès, Bert imagine deux parodies de films (dont celui de Casablanca) où il est le héros (voix off incluse)... qui se fait larguer par Agnès, vue tantôt comme une vierge effarouchée, tantôt comme une glaciale castratrice ! Il est clair que Metatron doit avoir un peu plus de confiance en lui que l'adorable inspecteur de l'Agence Blue Moon (mais Castiel en vierge effarouchée, je crois que c'est déjà arrivé, non ?).
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Supernatural"
Bien vu pour Clair de Lune, ce sera une IS de plus !
Ah oui, pour Castiel il y a notamment la scène où Dean l'emmène dans un endroit dédié aux rencontres tarifées et où notre Ange perd visiblement ses moyens face à la bien nommée Chastity (Free To Be You and Me, 5-03)
Ah oui, pour Castiel il y a notamment la scène où Dean l'emmène dans un endroit dédié aux rencontres tarifées et où notre Ange perd visiblement ses moyens face à la bien nommée Chastity (Free To Be You and Me, 5-03)
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Le Bal des Vampires (Alex Annie Alexis Ann, 9-19, ***)
Résumé :
Le Shérif Jody Mills alerte les Winchester quand elle découvre la jeune Alex. Celle-ci s’est échappée d’un clan vampirique l’ayant gardé prisonnière durant 8 ans. Elle servait à attirer des victimes et les Vampires s’en prennent de nouveau à elle. Sam et Dean parviennent à trouver le clan mais auront besoin de leurs alliées pour le vaincre.
Critique :
Une Chasse aux Vampires, autant dire que l’épisode semblait voué à braconner sur des terres déjà mantes fois exploitées par la série. Mais la jeune Alex et l’intervention de Jody vont sensiblement modifier la donne. Le rôle d’appât joué par Alex au sein du Clan vampirique paraît initialement pour le moins sinistre, d’autant qu’il évoquera le souvenir de terribles faits divers dans notre réalité (comme l’affaire du « Trio diabolique », en 1984). Auteur talentueux, Richard Berens s’entend à faire perdurer aussi longtemps que possible l’ambiguïté autour de la véritable personnalité de la jeune femme. Une question qui est tout sauf abstraite ou morale, car d’ordinaire les Frères Winchester ne tergiversèrent guère à procéder concernant les collaborateurs humains des Ténèbres. Et Dean subit toujours davantage l’emprise de la Marque de Caïn…
L’épisode trouve un second souffle grâce à Jody, qui va prendre Alex sous son aile de manière très émouvante un rapport mère-fille s’établissant pour ces deux femmes entre qui les souffrances vécues battissent un pont. Les deux actrices sont fabuleuses et il est intéressant de voir Berens établir les fondations de ce qui aurait du devenir Wayward Sisters, avec lui en showrunner. L’auteur accompagne efficacement les nouveautés de l’ère Carver, avec des personnages féminins forts et non destinés au trépas (Rowena et Amara vont bientôt frapper à la porte), mais aussi des monstres moins manichéens. Ainsi le Clan manifeste-t-il un certain attachement atavique envers Alex, jusqu’à instaurer un choix qu’Alex doit faire entre Jody et la Mère des Vampires.
A sa manière, l’épisode redore ainsi le blason des vampires au sein de Supernatural. On regrettera toutefois un certain biais dans la présentation d’Alex, car quand on la découvre intervenir en tant qu’appât, la victime est une parfaite ordure alors que cela n’a pas forcément toujours été le cas au cours de toutes ces années. Par ailleurs la plus-value du récit concerne essentiellement Alex et Jody, pour Dean et Sam, il demeure avant tout une Chasse basique. Déjà des sous-fifres dans le Monde selon Métatron, ils se voient de nouveau mis au second plan. Il ne faudrait pas que le duo vedette soit négligé par un showrunner ayant à cœur d’ouvrir de nouvelles voies.
Anecdotes :
Durant le flash-back autour d’Alex, on entend If You Wanna Get to Heaven, de The Ozark Mountain Daredevils.
Le titre original est un jeu de mots sur de titre d’un film psychologique à suspense ayant connu un grand succès en 2011, Martha Marcy May Marlene. Le titre français fait lui référence au célèbre film de Roman Polanski (1967).
Sam et Dean ont pris Wilson et Fisher comme pseudonymes, soit le nom de membres du groupe rock Heart.
Jouée par la jeune Katherine Ramdeen, Alexis Jones effectue ici sa première apparition. Elle va participer à quatre épisodes de la série à ce jour (saison 14) et était appelée à devenir l’une des Wayvards Sisters, série dérivée féminine finalement abandonnée en 2018. Vegan proclamée, Katherine Ramdeen est également une activiste de la cause animalière.
Résumé :
Le Shérif Jody Mills alerte les Winchester quand elle découvre la jeune Alex. Celle-ci s’est échappée d’un clan vampirique l’ayant gardé prisonnière durant 8 ans. Elle servait à attirer des victimes et les Vampires s’en prennent de nouveau à elle. Sam et Dean parviennent à trouver le clan mais auront besoin de leurs alliées pour le vaincre.
Critique :
Une Chasse aux Vampires, autant dire que l’épisode semblait voué à braconner sur des terres déjà mantes fois exploitées par la série. Mais la jeune Alex et l’intervention de Jody vont sensiblement modifier la donne. Le rôle d’appât joué par Alex au sein du Clan vampirique paraît initialement pour le moins sinistre, d’autant qu’il évoquera le souvenir de terribles faits divers dans notre réalité (comme l’affaire du « Trio diabolique », en 1984). Auteur talentueux, Richard Berens s’entend à faire perdurer aussi longtemps que possible l’ambiguïté autour de la véritable personnalité de la jeune femme. Une question qui est tout sauf abstraite ou morale, car d’ordinaire les Frères Winchester ne tergiversèrent guère à procéder concernant les collaborateurs humains des Ténèbres. Et Dean subit toujours davantage l’emprise de la Marque de Caïn…
L’épisode trouve un second souffle grâce à Jody, qui va prendre Alex sous son aile de manière très émouvante un rapport mère-fille s’établissant pour ces deux femmes entre qui les souffrances vécues battissent un pont. Les deux actrices sont fabuleuses et il est intéressant de voir Berens établir les fondations de ce qui aurait du devenir Wayward Sisters, avec lui en showrunner. L’auteur accompagne efficacement les nouveautés de l’ère Carver, avec des personnages féminins forts et non destinés au trépas (Rowena et Amara vont bientôt frapper à la porte), mais aussi des monstres moins manichéens. Ainsi le Clan manifeste-t-il un certain attachement atavique envers Alex, jusqu’à instaurer un choix qu’Alex doit faire entre Jody et la Mère des Vampires.
A sa manière, l’épisode redore ainsi le blason des vampires au sein de Supernatural. On regrettera toutefois un certain biais dans la présentation d’Alex, car quand on la découvre intervenir en tant qu’appât, la victime est une parfaite ordure alors que cela n’a pas forcément toujours été le cas au cours de toutes ces années. Par ailleurs la plus-value du récit concerne essentiellement Alex et Jody, pour Dean et Sam, il demeure avant tout une Chasse basique. Déjà des sous-fifres dans le Monde selon Métatron, ils se voient de nouveau mis au second plan. Il ne faudrait pas que le duo vedette soit négligé par un showrunner ayant à cœur d’ouvrir de nouvelles voies.
Anecdotes :
Durant le flash-back autour d’Alex, on entend If You Wanna Get to Heaven, de The Ozark Mountain Daredevils.
Le titre original est un jeu de mots sur de titre d’un film psychologique à suspense ayant connu un grand succès en 2011, Martha Marcy May Marlene. Le titre français fait lui référence au célèbre film de Roman Polanski (1967).
Sam et Dean ont pris Wilson et Fisher comme pseudonymes, soit le nom de membres du groupe rock Heart.
Jouée par la jeune Katherine Ramdeen, Alexis Jones effectue ici sa première apparition. Elle va participer à quatre épisodes de la série à ce jour (saison 14) et était appelée à devenir l’une des Wayvards Sisters, série dérivée féminine finalement abandonnée en 2018. Vegan proclamée, Katherine Ramdeen est également une activiste de la cause animalière.
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
La Guerre des Monstres (Bloodlines, 9-20, *)
Résumé :
Sam et Dean viennent en aide à Ennis, homme menant une vendetta contre les cinq Familles de monstres régentant le Monde des Ténèbres à Chicago. Ils vont particulièrement se confronter à deux de ces clans, ceux des Changeurs de forme et des Loups-garous. Ce conflit va avoir des conséquences politiques au sein des dirigeants des Cinq Familles. Après le départ des Winchester, Ennis demeure à Chicago en tant que Chasseur.
Critique :
Backdoor pilote destiné à lancer une série dérivée du même, Bloodlines va parvenir à cocher à peu près toutes les mauvaises cases. Créer une série dérivée constitue un exercice toujours délicat : il faut susciter une nouveauté justifiant l’existence du nouveau programme, tout en conservant le ressenti de se trouver toujours dans le même univers. Des franchises comme Doctor Who, Stargate ou Star Trek ont toutefois régulièrement réussi l’exercice de style, mais Supernatural va ici connaître l’échec.
Ainsi Ennis, le protagoniste de la nouvelle série n’a pas été mis en place lors d’aventures précédentes avec les Winchester, il ne dispose donc que de cet unique épisode pour acquérir les faveurs d’un public par ailleurs farouchement attaché à Sam et Dean. Le manque total d’imagination de son écriture (une copie conforme du parcours de Sam) n’aide pas, pas plus que le manque de charisme de l’interprète. Les Winchesters ne font finalement que passer dans l’épisode et, même si Métatron et Abaddon obligent, il reste très gênant de les voir décamper aussi vite alors qu’un conflit est sur le point d’éclater, menaçant également les Humains. Décidément ci de simples silhouettes, Sam et Dean ne sont guère à la fête en ce moment.
Surtout, Bloodlines n’a vraiment guère à voir avec l’Univers Supernatural. Inséré dans Chicago, le Fantastique à base de monstres de Bloodlines relève de la Fantasy urbaine, ce qui n’a jamais été le cas pour Supernatural, dont les épisodes se déroulent touours dans l’Amérique profonde et rurale, celle du terroir et des folklores. Bloodlines propose également des créatures organisées en clans mafieux puissants et hiérarchisés. Or, on n’a jamais vu cela dans Supernatural, où les monstres (et les Dieux païens) sont, soit solitaires, soit organisés en très petits groupes. Les Alphas sont des figures légendaires, pas des leaders, et Eve a fait long feu.
Par ailleurs la Fantasy urbaine de l’épisode apparaît sommaire, et moins prenante que des séries comme Kindred (à San Francisco) voire même The Originals (à la Nouvelle-Orléans), sans même parler d’un Jeu de Rôles comme Le Monde des Ténèbres. Elle accumule les clichés, comme les princes de deux clans antagonistes tombant amoureux, ou des personnages de soap opera, semblant davantage relever de Dynasty (ne pas manquer l’inénarrable cheffe des Changeurs de Formes, l’Alexis locale). Le ton Supernatural s’y voit aussi considérablement édulcoré aussi bien musicalement (on passe du Classic Rock à de l’Électro sucrée et contemporaine une souffrance) que dans les effets horrifiques. Ainsi les transformations des Changeurs de Formes, naguère longues et copieusement gores, deviennent ici imdiates et proprettes, abracadabra.
Non mais, attendez. Des monstres devenus plus mignons, de la musique sirupeuse, des clans, des amours impossibles et larmoyants… Bloodlines ne serait tout de même pas en train de passer de Supernatural à Twilight ? Cela ne pouvait pas durer.
Anecdotes :
Quand Ennis et Tamara entrent dans le restaurant, on entend Somehow, de Caught a Ghost.
Sam et Dean se font cette fois passer pour les Agents Bonham et Peart, soit deux célèbres batteurs : John Bonham (Led Zeppelin) et Neil Peart (Rush).
Trois des cinq Clans de Chicago sont ici aperçus : Changeurs de formes, Loup-garous et Djinns. Le quatrième (les Goules) est seulement cité, le cinquième demeure inconnu.
Bloodlines était destiné à servir de point de départ à une série drivée du même nom. Nettement plus urbaine que Supernatural, elle aurait raconté les rivalités entre clans de monstres de Chicago, mais le projet ne fut finalement pas retenu. L’épisode et sa Fantasy urbaine ne rencontrèrent pas leur public et l’opus demeure à ce jour (saison 14) le plus mal noté de Supernatural sur IMDB, avec un score de 6,1.
Le choix d’un total de cinq Clans n’est pas un hasard, il fait écho aux célèbres Cinq Familles ayant régné sur la mafia de New York et de l’Est des USA. Malgré leurs conflits, les familles Gambino, Bonanno, Colombo, Lucchese et Genovese ont régenté leur territoire depuis la partition organisée avant guerre par Lucky Luciano. Elles sont passées dans la culture populaire à travers films et séries. Dans Les Soprano, Tony est ainsi le lieutenant pour le New Jersey de l’une des Cinq Familles, les Lupertazzi. Présentées comme la plus puissante des Cinq, il s’agirait en réalité des Genovese.
Résumé :
Sam et Dean viennent en aide à Ennis, homme menant une vendetta contre les cinq Familles de monstres régentant le Monde des Ténèbres à Chicago. Ils vont particulièrement se confronter à deux de ces clans, ceux des Changeurs de forme et des Loups-garous. Ce conflit va avoir des conséquences politiques au sein des dirigeants des Cinq Familles. Après le départ des Winchester, Ennis demeure à Chicago en tant que Chasseur.
Critique :
Backdoor pilote destiné à lancer une série dérivée du même, Bloodlines va parvenir à cocher à peu près toutes les mauvaises cases. Créer une série dérivée constitue un exercice toujours délicat : il faut susciter une nouveauté justifiant l’existence du nouveau programme, tout en conservant le ressenti de se trouver toujours dans le même univers. Des franchises comme Doctor Who, Stargate ou Star Trek ont toutefois régulièrement réussi l’exercice de style, mais Supernatural va ici connaître l’échec.
Ainsi Ennis, le protagoniste de la nouvelle série n’a pas été mis en place lors d’aventures précédentes avec les Winchester, il ne dispose donc que de cet unique épisode pour acquérir les faveurs d’un public par ailleurs farouchement attaché à Sam et Dean. Le manque total d’imagination de son écriture (une copie conforme du parcours de Sam) n’aide pas, pas plus que le manque de charisme de l’interprète. Les Winchesters ne font finalement que passer dans l’épisode et, même si Métatron et Abaddon obligent, il reste très gênant de les voir décamper aussi vite alors qu’un conflit est sur le point d’éclater, menaçant également les Humains. Décidément ci de simples silhouettes, Sam et Dean ne sont guère à la fête en ce moment.
Surtout, Bloodlines n’a vraiment guère à voir avec l’Univers Supernatural. Inséré dans Chicago, le Fantastique à base de monstres de Bloodlines relève de la Fantasy urbaine, ce qui n’a jamais été le cas pour Supernatural, dont les épisodes se déroulent touours dans l’Amérique profonde et rurale, celle du terroir et des folklores. Bloodlines propose également des créatures organisées en clans mafieux puissants et hiérarchisés. Or, on n’a jamais vu cela dans Supernatural, où les monstres (et les Dieux païens) sont, soit solitaires, soit organisés en très petits groupes. Les Alphas sont des figures légendaires, pas des leaders, et Eve a fait long feu.
Par ailleurs la Fantasy urbaine de l’épisode apparaît sommaire, et moins prenante que des séries comme Kindred (à San Francisco) voire même The Originals (à la Nouvelle-Orléans), sans même parler d’un Jeu de Rôles comme Le Monde des Ténèbres. Elle accumule les clichés, comme les princes de deux clans antagonistes tombant amoureux, ou des personnages de soap opera, semblant davantage relever de Dynasty (ne pas manquer l’inénarrable cheffe des Changeurs de Formes, l’Alexis locale). Le ton Supernatural s’y voit aussi considérablement édulcoré aussi bien musicalement (on passe du Classic Rock à de l’Électro sucrée et contemporaine une souffrance) que dans les effets horrifiques. Ainsi les transformations des Changeurs de Formes, naguère longues et copieusement gores, deviennent ici imdiates et proprettes, abracadabra.
Non mais, attendez. Des monstres devenus plus mignons, de la musique sirupeuse, des clans, des amours impossibles et larmoyants… Bloodlines ne serait tout de même pas en train de passer de Supernatural à Twilight ? Cela ne pouvait pas durer.
Anecdotes :
Quand Ennis et Tamara entrent dans le restaurant, on entend Somehow, de Caught a Ghost.
Sam et Dean se font cette fois passer pour les Agents Bonham et Peart, soit deux célèbres batteurs : John Bonham (Led Zeppelin) et Neil Peart (Rush).
Trois des cinq Clans de Chicago sont ici aperçus : Changeurs de formes, Loup-garous et Djinns. Le quatrième (les Goules) est seulement cité, le cinquième demeure inconnu.
Bloodlines était destiné à servir de point de départ à une série drivée du même nom. Nettement plus urbaine que Supernatural, elle aurait raconté les rivalités entre clans de monstres de Chicago, mais le projet ne fut finalement pas retenu. L’épisode et sa Fantasy urbaine ne rencontrèrent pas leur public et l’opus demeure à ce jour (saison 14) le plus mal noté de Supernatural sur IMDB, avec un score de 6,1.
Le choix d’un total de cinq Clans n’est pas un hasard, il fait écho aux célèbres Cinq Familles ayant régné sur la mafia de New York et de l’Est des USA. Malgré leurs conflits, les familles Gambino, Bonanno, Colombo, Lucchese et Genovese ont régenté leur territoire depuis la partition organisée avant guerre par Lucky Luciano. Elles sont passées dans la culture populaire à travers films et séries. Dans Les Soprano, Tony est ainsi le lieutenant pour le New Jersey de l’une des Cinq Familles, les Lupertazzi. Présentées comme la plus puissante des Cinq, il s’agirait en réalité des Genovese.
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Décidément, Supernatural ne porte pas chance à ses dérivées souhaitées ! Je trouve que c'est une maladie des chaînes de toujours vouloir lancer des séries dérivées contre toute vraisemblance parfois.
Est-ce que Supernatural est diffusée par CBS, parce que ce Network est un champion des séries dérivées ! Trois pour les Experts, deux pour NCIS, 2 pour Esprits criminels (deux échecs sanglants dans ce dernier cas) et j'en oublie certainement.
Est-ce que Supernatural est diffusée par CBS, parce que ce Network est un champion des séries dérivées ! Trois pour les Experts, deux pour NCIS, 2 pour Esprits criminels (deux échecs sanglants dans ce dernier cas) et j'en oublie certainement.
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "Supernatural"
Supernatural est diffusée sur The CW qui est une copropriété de la Warner et de CBS. Et il s'agit aussi d'un champion en séries dérivées, Vampire Diaries en a déjà deux, Riverdale vient d'annoncer la sienne, et puis bien entendu il y a la cas de l'Arrowverse, où Arrow a déjà donné naissance à Legends of Tomorrow et The Flash, en attendant Batwoman, et auquel Supergirl a aussi été agrégé en provenance de CBS. ll faut s'accrocher dans la CBS Family !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
La Nouvelle Reine (King of the Damned, 9-21, ***)
Résumé :
Castiel découvre que Metatron dispose d’une entrée secrète au Paradis et qu’il assemble une armée. Il négocie avec Gadreel pour que celui-ci le rejoigne. Un ultime affrontement a lieu entre Abaddon et Crowley, secrètement allié aux Winchester. Protégé par la Marque de Caïn et détenteur de la Première Lame, Dean parvient à tuer Abaddon, mais son ultra violence semble toujours plus irrépressible.
Critique :
Avec la chute d’Abaddon, La Nouvelle Reine clôt le volet infernal du grand conflit narré cette saison, nous révélant de la sorte que le grand final se centrera exclusivement sur la Guerre du Paradis. Ce choix peut se comprendre, cette partie de l’histoire permettra de regrouper tous les protagonistes du Clan Winchester, puisque Castiel s’y est exclusivement dédié. De plus, à tout prendre, Métatron reste sans doute un adversaire plus riche qu’Abaddon le Fléau . Cela rendra également la tâche plus aisée à des scénaristes n’ayant plus qu’un seul front à gérer.Peut-être est-ce le choix de la sagesse (sage est l’homme qui connaît ses limites), mais l’on reste malgré tout nostalgique d’une immense conflagration finale et globale, nous électrisant par son rythme déchaîné.
D’autre part cette sortie quelque peu précioptée de la flamboyante démone (Alaina Huffman incroyable de bout en bout) ravive notre regret d’une trop rare présence et de l’absence de toute rencontre avec Métatron. Mais du moins le dernier tour du piste du Fléau s’avère-t-il à la hauteur de nos attentes, entre une nouveau récital de cruauté débridée quand el torture le fils de Crowley, on un épique combat final contre Dean. Celui-ci s’offre d’ailleurs le luxe d’appeler la Première Lame tel un Jedi s’ouvrant à la Force : Supernaural et ses références ! Le fait que Dean soit en train de perdre son humanité jette une ombre astucieuse sur le dernier combat à venir, tandis qu’a contrario, Crowley confirme sa (relative) nouvelle sensibilité en étant prêt à capituler pour sauver son fils. Un joli effet de bascule qui promet beaucoup pour la saison prochaine.
Anecdotes :
Quand les Anges boivent a bar, on entend You, Me and a Bottle of Whiskey, de The Temporary Thing. On entend la Sonate pour Piano N° 11 in A Major, Rondo Alla Turca, de Mozart, quand Crowley reçoit l’appel de Dean.
L’identifiant de Crowley sur le téléphone de Dean est (logiquement) 666.
Abaddon quitte ici la série, après avoir été tuée par Dean. Elle ne sera pas ressuscitée par la suite.
Résumé :
Castiel découvre que Metatron dispose d’une entrée secrète au Paradis et qu’il assemble une armée. Il négocie avec Gadreel pour que celui-ci le rejoigne. Un ultime affrontement a lieu entre Abaddon et Crowley, secrètement allié aux Winchester. Protégé par la Marque de Caïn et détenteur de la Première Lame, Dean parvient à tuer Abaddon, mais son ultra violence semble toujours plus irrépressible.
Critique :
Avec la chute d’Abaddon, La Nouvelle Reine clôt le volet infernal du grand conflit narré cette saison, nous révélant de la sorte que le grand final se centrera exclusivement sur la Guerre du Paradis. Ce choix peut se comprendre, cette partie de l’histoire permettra de regrouper tous les protagonistes du Clan Winchester, puisque Castiel s’y est exclusivement dédié. De plus, à tout prendre, Métatron reste sans doute un adversaire plus riche qu’Abaddon le Fléau . Cela rendra également la tâche plus aisée à des scénaristes n’ayant plus qu’un seul front à gérer.Peut-être est-ce le choix de la sagesse (sage est l’homme qui connaît ses limites), mais l’on reste malgré tout nostalgique d’une immense conflagration finale et globale, nous électrisant par son rythme déchaîné.
D’autre part cette sortie quelque peu précioptée de la flamboyante démone (Alaina Huffman incroyable de bout en bout) ravive notre regret d’une trop rare présence et de l’absence de toute rencontre avec Métatron. Mais du moins le dernier tour du piste du Fléau s’avère-t-il à la hauteur de nos attentes, entre une nouveau récital de cruauté débridée quand el torture le fils de Crowley, on un épique combat final contre Dean. Celui-ci s’offre d’ailleurs le luxe d’appeler la Première Lame tel un Jedi s’ouvrant à la Force : Supernaural et ses références ! Le fait que Dean soit en train de perdre son humanité jette une ombre astucieuse sur le dernier combat à venir, tandis qu’a contrario, Crowley confirme sa (relative) nouvelle sensibilité en étant prêt à capituler pour sauver son fils. Un joli effet de bascule qui promet beaucoup pour la saison prochaine.
Anecdotes :
Quand les Anges boivent a bar, on entend You, Me and a Bottle of Whiskey, de The Temporary Thing. On entend la Sonate pour Piano N° 11 in A Major, Rondo Alla Turca, de Mozart, quand Crowley reçoit l’appel de Dean.
L’identifiant de Crowley sur le téléphone de Dean est (logiquement) 666.
Abaddon quitte ici la série, après avoir été tuée par Dean. Elle ne sera pas ressuscitée par la suite.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Gros moment d'émotion ce soir. C'est officiel : Supernatural s'arrêtera à la saison 15. On ne sait pas encore si c'est une décision de la CW ou des acteurs. Jared Padalecki a posté sur son compte twitter une petite vidéo où lui, Jensen et Misha (très silencieux, et il faut vraiment que ce soit important pour qu'il la boucle ainsi) annoncent la nouvelle. Et on sent une vraie émotion : https://twitter.com/jarpad/status/1109190627634434049
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Supernatural"
Pas vraiment de chagrin en ce qui me concerne, plutôt de la gratitude et tout plein de bons souvenirs. Quinze années cela reste un parcours exceptionnel, que personne ne prévoyait au départ et surtout pas moi. Après, la période est décidément aux fins de parcours (Arrow, Daredevil, Jessica Jones, etc.), mais le vrai regret reste l'absence de Wayward Sisters pour prendre la relève, alors que cette série semblait bien avoir tout pour elle. Maintenant reste à espérer une saison finale à la hauteur, parce que l'actuelle... Déjà, évacuer Jack le Boulet dès la présente saison ce serait bien. Bon si SMG et Duchovny pouvaient venir faire un petit tour ce serait chouette. Effectivement Misha a l'air KO debout !
Un petit mot du Créateur :
https://twitter.com/therealKripke/status/1109211060618358784
Et même d'Abaddon !
https://twitter.com/AlainaHuffman/status/1109249169389019137
Un petit mot du Créateur :
https://twitter.com/therealKripke/status/1109211060618358784
Et même d'Abaddon !
https://twitter.com/AlainaHuffman/status/1109249169389019137
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Mais non, la vie continue...
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Jeu de dames (Stairway to Heaven, 9-22, **)
Résumé :
Malgré les ordres de Castiel, des Anges de sa faction devenus fanatiques commettent des attentats suicides. La Faucheuse Tessa en fait également partie, elle s’empale sur la Première Lame lors d’une entrevue avec Dean. Décrédibilisé, Castiel est abandonné par ses partisans, or c’est Metatron qui a fanatisé les terroristes, en se faisant passer pour lui. Scandalisé, Gadreel rejoint Castiel et Sam, qui doivent neutraliser Dean pour l’empêcher de le tuer.
Critique :
Stairway to Heaven se positionne en préambule au grand final, soit une posture bien connue dans le déroulement classique d'une série d'aventures. Dépourvu de souffle et de réelles surprises, l'épisode échoue malheureusement à remplir l'objectif attendu de cet exercice de style : accroître les enjeux dramatiques et électriser le récit afin de catapulter le spectateur vers le dénouement. D'entrée il subit le choix préalable d'en finir avec le versant démoniaque du conflit, qui conduit mécaniquement à se centrer désormais sur le seul enjeu du Paradis, avec comme prolongement très prévisible de contourner sa clôture par Métatron. Le seul autre sujet demeure l'emprise toujours plus marquée de la Marque sur Caïn sur Dean, mais ce thème se voit minoré par le choix en définitive fait par les témoins de demeurer simple spectateurs. Ils s'inquiètent mais ne se mobilisent pas, cela en devient assez artificiel.
Les quelques tentatives d'agrémenter le fil narratif ne parviennent guère à rehausser le niveau, même si au moins elles évitent à l'opus de sombrer dans l'ennui. Évidemment dès que Tessa apparaît on devine qu'elle va mourir, il s'avère décevant de sacrifier un personnage aussi apprécié depuis bien longtemps simplement pour pimenter une intrigue et sans réelle justification. Imaginer que les Faucheurs soient à ce point perturbés par la fermeture du Paradis lisse sceptique, car tout ceci intervient en aval de leur intervention (et quid de la Mort ?). Transformer les Anges en pathétiques auteurs d'attentats suicides revient à pousser singulièrement loin leur déchéance, jusqu'à atteindre Métatron lui-même. Passer du démiurge préalablement décrit à ce tour de passe-passe malin mais digne d'un Changeur de Formes signifie un rude atterrissage. Le retournement de Gadreel reste sans doute l'élément le plus porteur, mais tout ceci est bien soudain.
Anecdotes :
Quand Castiel et Sam arrivent au seuil du Paradis, on entend Cheek to Cheek, de Fred Astaire (du film Top Hat, 1935).
Le titre original reprend celui du plus grand tube de Led Zeppelin (1971), le groupe le plus référencé tout au long de Supernatural.
Castiel désigne Sam et Dean comme étant les Agents Spears et Aguilera. Une référence amusée à Britney Spears et Cristina Aguilera.
L’épisode marque le départ de Tessa, la sympathique Faucheuse présente dans la série depuis la saison 2. Tessa est très clairement inspirée du personnage de La Mort dans The Sandman, le roman graphique de Neil Gaiman.
Résumé :
Malgré les ordres de Castiel, des Anges de sa faction devenus fanatiques commettent des attentats suicides. La Faucheuse Tessa en fait également partie, elle s’empale sur la Première Lame lors d’une entrevue avec Dean. Décrédibilisé, Castiel est abandonné par ses partisans, or c’est Metatron qui a fanatisé les terroristes, en se faisant passer pour lui. Scandalisé, Gadreel rejoint Castiel et Sam, qui doivent neutraliser Dean pour l’empêcher de le tuer.
Critique :
Stairway to Heaven se positionne en préambule au grand final, soit une posture bien connue dans le déroulement classique d'une série d'aventures. Dépourvu de souffle et de réelles surprises, l'épisode échoue malheureusement à remplir l'objectif attendu de cet exercice de style : accroître les enjeux dramatiques et électriser le récit afin de catapulter le spectateur vers le dénouement. D'entrée il subit le choix préalable d'en finir avec le versant démoniaque du conflit, qui conduit mécaniquement à se centrer désormais sur le seul enjeu du Paradis, avec comme prolongement très prévisible de contourner sa clôture par Métatron. Le seul autre sujet demeure l'emprise toujours plus marquée de la Marque sur Caïn sur Dean, mais ce thème se voit minoré par le choix en définitive fait par les témoins de demeurer simple spectateurs. Ils s'inquiètent mais ne se mobilisent pas, cela en devient assez artificiel.
Les quelques tentatives d'agrémenter le fil narratif ne parviennent guère à rehausser le niveau, même si au moins elles évitent à l'opus de sombrer dans l'ennui. Évidemment dès que Tessa apparaît on devine qu'elle va mourir, il s'avère décevant de sacrifier un personnage aussi apprécié depuis bien longtemps simplement pour pimenter une intrigue et sans réelle justification. Imaginer que les Faucheurs soient à ce point perturbés par la fermeture du Paradis lisse sceptique, car tout ceci intervient en aval de leur intervention (et quid de la Mort ?). Transformer les Anges en pathétiques auteurs d'attentats suicides revient à pousser singulièrement loin leur déchéance, jusqu'à atteindre Métatron lui-même. Passer du démiurge préalablement décrit à ce tour de passe-passe malin mais digne d'un Changeur de Formes signifie un rude atterrissage. Le retournement de Gadreel reste sans doute l'élément le plus porteur, mais tout ceci est bien soudain.
Anecdotes :
Quand Castiel et Sam arrivent au seuil du Paradis, on entend Cheek to Cheek, de Fred Astaire (du film Top Hat, 1935).
Le titre original reprend celui du plus grand tube de Led Zeppelin (1971), le groupe le plus référencé tout au long de Supernatural.
Castiel désigne Sam et Dean comme étant les Agents Spears et Aguilera. Une référence amusée à Britney Spears et Cristina Aguilera.
L’épisode marque le départ de Tessa, la sympathique Faucheuse présente dans la série depuis la saison 2. Tessa est très clairement inspirée du personnage de La Mort dans The Sandman, le roman graphique de Neil Gaiman.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Supernatural"
Bel article dans Variety
https://variety.com/2019/tv/columns/supernatural-season-15-goodbye-journalism-career-column-1203170725/
La saison 15 et dernière devrait comporter 20 épisodes. Sauf erreur de ma part, le compteur s'arrêtera donc sur un total de 327 épisodes. Pas mal !
https://variety.com/2019/tv/columns/supernatural-season-15-goodbye-journalism-career-column-1203170725/
La saison 15 et dernière devrait comporter 20 épisodes. Sauf erreur de ma part, le compteur s'arrêtera donc sur un total de 327 épisodes. Pas mal !
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Supernatural"
Le Faiseur de Miracles (Do You Believe in Miracles ?, 9-23, ****)
Résumé :
Gadreel et Castiel décident de s’infiltrer au Paradis, afin de détruire la Tablette angélique, source du pouvoir de Métatron. De son côté, Sam affronte directement le Scribe de Dieu, rejoint par Dean avec l’aide de Crowley. Grâce au sacrifice de Gadreel, la tablette est détruite et Metatron, redevenu un Ange quelconque, est enfermé après que Castiel ait révélé son imposture. Dean succombe à ses blessures, mais la Marque de Caïn le transforme alors en Démon.
Critique :
L'action débute dans la continuité immédiate de Jeu de Dames, ce qui permet à ce véritable double épisode de plus que largement compenser les faiblesses de sa première partie. Ainsi le rythme des péripéties devient plus prenant, et l'ensemble davantage tonique. Le récit sait en particulier parfaitement exploiter le profil psychologique des personnages tel que dépeint au cours de la saison. Gadreel a ainsi droit à une sortie en majesté, via son sacrifice, même si la marche vers celui-ci aura été bien tardive. Curtis Amstrong brille toujours dans l'expression du mégalomane complexe divin de Métatron tandis que toute son expérience humaine influe Castiel au moment de choisir s'il s'empare ou non du pouvoir suprême. On aime en particulier qu'entre les deux Anges la victoire revienne en définitive au meilleur conteur d'histoire.
Mais ce final de saison reste avant celui des surprises. En effet il s'inscrit dans le vent de nouveautés apporté par cette saison avec la survie du Big Bad, Castiel épargnant Métatron, ce qui promet déjà beaucoup par la suite. L'Ange Hannah, alliée indocile de Castiel survit également, ce qui contredit agréablement une certaine malédiction des personnages féminins dans cette série. Mais c'est bien entendu le choc final de la transformation de Dean en Démon qui apporte tout son impact à l'épisode. Outre la sidération du moment, la machination révélée de Crowley se savoure intensément, de même que la possible perspective d'un affrontement entre frères (l'héritage de Caïn). De quoi rebattre toutes les cartes et attendre impatiemment la saison suivante,mais aussi ouvrir des espaces à Sam, qui reste le sacrifié de ce final particulièrement relevé. Mais n'est-ce pas quelque eu le cas au sein même de la fratrie ?
Anecdotes :
Comme le veut la tradition, on entend Carry On Wayward Son, de Kansas, durant l’ultime séquence récapitulative The Road So Far de la saison.
Caractéristiquement, Métatron avait dissimulé la tablette angélique sous sa machine à écrire.
Gadreel quitte définitivement la série, après son sacrifice permettant de vaincre Metatron.
Winning a People's Choice Award. Not quite the real deal now, is it ? ironise Metatron. Le fort soutien de ses fans a valu à Supernatural de souvent remporter cette distinction, désignée par les votes du public.
La transformation de Dean en Démon avait été prophétisée lors de l'épisode Les Reines de Sabbat (3.09). Le processus de conversion d'Humain à Démon s'y voyait également révélé.
Fin de la saison 9 (encore 6 du coup !).
Résumé :
Gadreel et Castiel décident de s’infiltrer au Paradis, afin de détruire la Tablette angélique, source du pouvoir de Métatron. De son côté, Sam affronte directement le Scribe de Dieu, rejoint par Dean avec l’aide de Crowley. Grâce au sacrifice de Gadreel, la tablette est détruite et Metatron, redevenu un Ange quelconque, est enfermé après que Castiel ait révélé son imposture. Dean succombe à ses blessures, mais la Marque de Caïn le transforme alors en Démon.
Critique :
L'action débute dans la continuité immédiate de Jeu de Dames, ce qui permet à ce véritable double épisode de plus que largement compenser les faiblesses de sa première partie. Ainsi le rythme des péripéties devient plus prenant, et l'ensemble davantage tonique. Le récit sait en particulier parfaitement exploiter le profil psychologique des personnages tel que dépeint au cours de la saison. Gadreel a ainsi droit à une sortie en majesté, via son sacrifice, même si la marche vers celui-ci aura été bien tardive. Curtis Amstrong brille toujours dans l'expression du mégalomane complexe divin de Métatron tandis que toute son expérience humaine influe Castiel au moment de choisir s'il s'empare ou non du pouvoir suprême. On aime en particulier qu'entre les deux Anges la victoire revienne en définitive au meilleur conteur d'histoire.
Mais ce final de saison reste avant celui des surprises. En effet il s'inscrit dans le vent de nouveautés apporté par cette saison avec la survie du Big Bad, Castiel épargnant Métatron, ce qui promet déjà beaucoup par la suite. L'Ange Hannah, alliée indocile de Castiel survit également, ce qui contredit agréablement une certaine malédiction des personnages féminins dans cette série. Mais c'est bien entendu le choc final de la transformation de Dean en Démon qui apporte tout son impact à l'épisode. Outre la sidération du moment, la machination révélée de Crowley se savoure intensément, de même que la possible perspective d'un affrontement entre frères (l'héritage de Caïn). De quoi rebattre toutes les cartes et attendre impatiemment la saison suivante,mais aussi ouvrir des espaces à Sam, qui reste le sacrifié de ce final particulièrement relevé. Mais n'est-ce pas quelque eu le cas au sein même de la fratrie ?
Anecdotes :
Comme le veut la tradition, on entend Carry On Wayward Son, de Kansas, durant l’ultime séquence récapitulative The Road So Far de la saison.
Caractéristiquement, Métatron avait dissimulé la tablette angélique sous sa machine à écrire.
Gadreel quitte définitivement la série, après son sacrifice permettant de vaincre Metatron.
Winning a People's Choice Award. Not quite the real deal now, is it ? ironise Metatron. Le fort soutien de ses fans a valu à Supernatural de souvent remporter cette distinction, désignée par les votes du public.
La transformation de Dean en Démon avait été prophétisée lors de l'épisode Les Reines de Sabbat (3.09). Le processus de conversion d'Humain à Démon s'y voyait également révélé.
Fin de la saison 9 (encore 6 du coup !).
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Re: Série "Supernatural"
Argh, on va finir par y aller de la larmichette, en fait
https://twitter.com/JDMorgan/status/1110592453562773504
https://twitter.com/JDMorgan/status/1110592453562773504
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Re: Série "Supernatural"
Misha Collins s'est fendu d'un petit mot aux fans
https://twitter.com/mishacollins/status/1111678573008478208
https://twitter.com/mishacollins/status/1111678573008478208
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Re: Série "Supernatural"
Une bouleversante révélation de Misha Collins : Sam et Dean ne seront plus là lors de la dernière saison de SPN. Le duo protagoniste sera en effet composé de Castiel et Gabriel. Mais il n'était pas mort (de nouveau) celui-là ? Mais qu'est-ce que tout ceci veut dire ?
https://twitter.com/mishacollins/status/1112770636454100992
https://twitter.com/mishacollins/status/1112770636454100992
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Re: Série "Supernatural"
Bizarrement, je serais pas contre !
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série "Supernatural"
Nouvel épisode consacré aux malheurs de Jack, tourmenté par le Destin, mais si bon et si beau. Je n'en peux plus.
Crise existentielle également chez Misha Collins
https://twitter.com/mishacollins/status/1113999257374154752
Crise existentielle également chez Misha Collins
https://twitter.com/mishacollins/status/1113999257374154752
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Re: Série "Supernatural"
La saison 14 retrouve des couleurs sur son tronçon final, les épisodes regagnent en intensité et nous proposent de belles péripéties. On arrive enfin à faire quelque chose du Jack. Et à ma grande surprise, Lucifer est encore peu ou prou dans la partie. Allez, encore deux épisodes pour sauver définitivement l'affaire, c'est encore possible.
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Re: Série "Supernatural"
Dixième saison (2014-2015)
La Vie rêvée des Anges (Black, 10-01, **)
Résumé :
Depuis six semaines Crowley et Dean-le-Démon écument les bars à karaoké, tandis que le premier se sert du second pour abattre les derniers fidèles de la défunte Abaddon. Sam est sur le point de les rattraper, quand il est kidnappé par Cole Trenton, lui aussi à la recherche de Dean. Ce dernier se désintéresse du sort de Sam. Castiel et Hannah traquent deux Anges en rupture de ban, car désireux de vivre librement parmi les Humains.
Critique :
Cette saison 10, qui ne restera pas comme la plus mémorable de l’ère Jeremy Carver, débute par un pilote en demi-teinte, caractérisé par un manque d’intensité et des occasions seulement à demi saisies. Si on apprécie le lien désormais installé entre Castiel et Hannah, leur simili road-trip en quête des Anges objecteurs de conscience laisse dubitatif. Avec Hannah on renoue pleinement avec l’Ange militant qu’illustrait Castiel à ses débuts dans la série, ce qui laisse largement de côté le mouvement pour le libre arbitre au sein du Paradis mis en avant lors de la chute de Métatron (pourquoi est-il si crucial que tous les Anges rentrent au bercail ?). Le récit ne se donne pas la peine de réellement justifier ce revirement, tandis que la narration des évènements au Paradis par Hannah reproduit la propension de la saison précédente à seulement évoquer par ouï-dire ce versant du conflit. Pour l’heure la perspective épuisement de la Grace de Castiel n’apporte pas de gravit marquée au récit.
Si la permanente tournée des grands ducs de Dean-Démon (Deanmon) et de Crowley se montre souvent divertissante et autorise un nouveau festival de Mark Sheppard, on demeure assez confondu devant le faible parti qu’en tire en définitive la série. Deanmon ne fait qu’accentuer les diverses appétences de Dean pour les différents plaisirs de la chair, tandis que le scénario veille scrupuleusement à ne pas lui faire franchir la ligne rouge : Deanon ne tue que d’autres Démons, surtout pas des Humains innocents (contrairement à Faith chez Whedon). Il aurait été réellement audacieux, et agréablement perturbant, d’interpeller le spectateur sur la question de savoir si désormais Dean mérite réellement d’être sauvé. Au-delà de la péripétie de l’enlèvement de Sam, la survenue de Cole vaut surtout par ce qu’elle va impliquer comme vraie tentation de meurtre chez Deanmon. Pour l’heure il nous faut nous contenter du refus d’aider Sam, ainsi que de la belle interprétation de Jared, exprimant la solitude inquiète de son personnage.
Anecdotes :
Durant la séquence récapitulative The Road So Far, on entend Heartbreaker, de Pat Benatar. Les deux chansons interprétées au karaoké par Dean sont : I'm Too Sexy, de Right Said Fred et Imaginary Lover, d'Atlanta Rhythm Section.
Dean devenu démon fut rapidement surnommé Deanmon par les fans. La promotion de la saison 10 reprit ce terme dans ses spots télévisés.
Sam porte un bras en écharpe, du fait d'une blessure infligée par un démon. En réalité Jared Paladecki s'était blessé peu de temps avant le tournage. L’incident survint durant la convention italienne annuelle de Supernatural, alors que Jared réalisait une démonstration de combat avec Osric Chau. Sam va devoir demeurer ainsi durant les quatre premiers épisodes de la saison.
La photo de Cole en uniforme est une vraie photo de l'acteur Travis Aaron Wade, prise durant son engagement dans les Marines. Il y servit quatre années, avant de débuter sa carrière de comédien.
La Vie rêvée des Anges (Black, 10-01, **)
Résumé :
Depuis six semaines Crowley et Dean-le-Démon écument les bars à karaoké, tandis que le premier se sert du second pour abattre les derniers fidèles de la défunte Abaddon. Sam est sur le point de les rattraper, quand il est kidnappé par Cole Trenton, lui aussi à la recherche de Dean. Ce dernier se désintéresse du sort de Sam. Castiel et Hannah traquent deux Anges en rupture de ban, car désireux de vivre librement parmi les Humains.
Critique :
Cette saison 10, qui ne restera pas comme la plus mémorable de l’ère Jeremy Carver, débute par un pilote en demi-teinte, caractérisé par un manque d’intensité et des occasions seulement à demi saisies. Si on apprécie le lien désormais installé entre Castiel et Hannah, leur simili road-trip en quête des Anges objecteurs de conscience laisse dubitatif. Avec Hannah on renoue pleinement avec l’Ange militant qu’illustrait Castiel à ses débuts dans la série, ce qui laisse largement de côté le mouvement pour le libre arbitre au sein du Paradis mis en avant lors de la chute de Métatron (pourquoi est-il si crucial que tous les Anges rentrent au bercail ?). Le récit ne se donne pas la peine de réellement justifier ce revirement, tandis que la narration des évènements au Paradis par Hannah reproduit la propension de la saison précédente à seulement évoquer par ouï-dire ce versant du conflit. Pour l’heure la perspective épuisement de la Grace de Castiel n’apporte pas de gravit marquée au récit.
Si la permanente tournée des grands ducs de Dean-Démon (Deanmon) et de Crowley se montre souvent divertissante et autorise un nouveau festival de Mark Sheppard, on demeure assez confondu devant le faible parti qu’en tire en définitive la série. Deanmon ne fait qu’accentuer les diverses appétences de Dean pour les différents plaisirs de la chair, tandis que le scénario veille scrupuleusement à ne pas lui faire franchir la ligne rouge : Deanon ne tue que d’autres Démons, surtout pas des Humains innocents (contrairement à Faith chez Whedon). Il aurait été réellement audacieux, et agréablement perturbant, d’interpeller le spectateur sur la question de savoir si désormais Dean mérite réellement d’être sauvé. Au-delà de la péripétie de l’enlèvement de Sam, la survenue de Cole vaut surtout par ce qu’elle va impliquer comme vraie tentation de meurtre chez Deanmon. Pour l’heure il nous faut nous contenter du refus d’aider Sam, ainsi que de la belle interprétation de Jared, exprimant la solitude inquiète de son personnage.
Anecdotes :
Durant la séquence récapitulative The Road So Far, on entend Heartbreaker, de Pat Benatar. Les deux chansons interprétées au karaoké par Dean sont : I'm Too Sexy, de Right Said Fred et Imaginary Lover, d'Atlanta Rhythm Section.
Dean devenu démon fut rapidement surnommé Deanmon par les fans. La promotion de la saison 10 reprit ce terme dans ses spots télévisés.
Sam porte un bras en écharpe, du fait d'une blessure infligée par un démon. En réalité Jared Paladecki s'était blessé peu de temps avant le tournage. L’incident survint durant la convention italienne annuelle de Supernatural, alors que Jared réalisait une démonstration de combat avec Osric Chau. Sam va devoir demeurer ainsi durant les quatre premiers épisodes de la saison.
La photo de Cole en uniforme est une vraie photo de l'acteur Travis Aaron Wade, prise durant son engagement dans les Marines. Il y servit quatre années, avant de débuter sa carrière de comédien.
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Re: Série "Supernatural"
Sam et Ruby viennent de participer au Marathon de Boston, récoltant ainsi 30 000 dollars au profit d'une association aidant les jeunes filles nécessiteuses à pratiquer une activité sportive.
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Re: Série "Supernatural"
Accro à la mort (Reichenbach, 10-02, **)
Résumé :
Cole révèle à Sam qu’il désire se venger de Dean car celui-ci a tué son père des années plus tôt. Il laisse Sam s‘échapper et le suit jusqu’à Dean, qui a échappé à l’influence de Crowley. Dean triomphe de Cole mais l’épargne pour le laisser vivre dans la honte d’avoir échoué. Sam capture son frère avec l’aide de Crowley, en l’échange de la Première lame. Castiel , dont la Grace s’épuise, refuse que Métatron le sauve, malgré l’intervention d’Hannah.
Critique :
Ce deuxième opus de l’arc Deanmon confirme malheureusement que le talentueux Jeremy Carver s’est pour une fois fourvoyé avec cette histoire de Dean devenu démon. En effet Supernatural demeure structurellement incapable de faire commettre des actes irréparables à l’un de ses deux héros, mais en plus la situation ne débouche sur rien de réellement original. Le thème des Démons des carrefours a déjà été largement exploré et le récit du jour n’apporte rien de réellement neuf ou probant sur la question. M^me l’autonomie désormais acquise vis-à-vis de Crowley ne permet pas de lancer de piste scénaristique porteuse. On devine déjà que out ce ci va rapidement arriver à son terme, comme à chaque fois que Supernatural s’autorise des libertés avec sa fratrie emblématique (Cf. les précédentes séparations entre Dean et Sam, ayant toutes tournées court).
L’épisode regagne des couleurs avec son versant angélique. Évidemment l’on ne prend pas réellement au sérieux la menace d’une mort prochaine de Castiel suite à un épuisement de sa grace, mais cela entretient un certain suspense quant à ce qu’il demeurera de ses pouvoirs au terme du processus. Sa confrontation avec Métatron compose certainement la scène la plus intense de l’opus, grâce aux talents toujours si en phase de Misha Collins et Curtis Amstrong. L’intrigue permet également de parachever le portrait d’Hannaj l’un des Anges les plus attachants que la série nous ait proposé jusqu’ici. Le retour de Métatron permet d’apporter un vrai antagoniste à cette saison, tandis que Crowley se montre bien plus amical que la normale pour un Démon et que, Cole ne constitue pas un défi crédible pour les protagonistes.
Anecdotes :
Au strip club, on entend Cherry Pie, de Warrant. On l'avait déjà entendue lors du rêve érotique de Dean se déroulant pareillement dans un strip club, lors de l'épisode The Song Remains the Same (5.13).
Le titre original fait référence aux chutes de Reichenbach, en Suisse, où Sherlock Holmes se confronta à son pire ennemi, le Pr. Moriarty. Ici Cole affronte similairement Dean.
La carte de visite de Sam indique qu'il se nomme Lemmy Killmister. Il s'agit en fait du chanteur et bassiste de Motorhead.
Les quelques notes jouées par Dean au piano sont tirées de Hey, Jude. Mary s'en servait comme d'une berceuse alors qu'il était encore enfant.
Résumé :
Cole révèle à Sam qu’il désire se venger de Dean car celui-ci a tué son père des années plus tôt. Il laisse Sam s‘échapper et le suit jusqu’à Dean, qui a échappé à l’influence de Crowley. Dean triomphe de Cole mais l’épargne pour le laisser vivre dans la honte d’avoir échoué. Sam capture son frère avec l’aide de Crowley, en l’échange de la Première lame. Castiel , dont la Grace s’épuise, refuse que Métatron le sauve, malgré l’intervention d’Hannah.
Critique :
Ce deuxième opus de l’arc Deanmon confirme malheureusement que le talentueux Jeremy Carver s’est pour une fois fourvoyé avec cette histoire de Dean devenu démon. En effet Supernatural demeure structurellement incapable de faire commettre des actes irréparables à l’un de ses deux héros, mais en plus la situation ne débouche sur rien de réellement original. Le thème des Démons des carrefours a déjà été largement exploré et le récit du jour n’apporte rien de réellement neuf ou probant sur la question. M^me l’autonomie désormais acquise vis-à-vis de Crowley ne permet pas de lancer de piste scénaristique porteuse. On devine déjà que out ce ci va rapidement arriver à son terme, comme à chaque fois que Supernatural s’autorise des libertés avec sa fratrie emblématique (Cf. les précédentes séparations entre Dean et Sam, ayant toutes tournées court).
L’épisode regagne des couleurs avec son versant angélique. Évidemment l’on ne prend pas réellement au sérieux la menace d’une mort prochaine de Castiel suite à un épuisement de sa grace, mais cela entretient un certain suspense quant à ce qu’il demeurera de ses pouvoirs au terme du processus. Sa confrontation avec Métatron compose certainement la scène la plus intense de l’opus, grâce aux talents toujours si en phase de Misha Collins et Curtis Amstrong. L’intrigue permet également de parachever le portrait d’Hannaj l’un des Anges les plus attachants que la série nous ait proposé jusqu’ici. Le retour de Métatron permet d’apporter un vrai antagoniste à cette saison, tandis que Crowley se montre bien plus amical que la normale pour un Démon et que, Cole ne constitue pas un défi crédible pour les protagonistes.
Anecdotes :
Au strip club, on entend Cherry Pie, de Warrant. On l'avait déjà entendue lors du rêve érotique de Dean se déroulant pareillement dans un strip club, lors de l'épisode The Song Remains the Same (5.13).
Le titre original fait référence aux chutes de Reichenbach, en Suisse, où Sherlock Holmes se confronta à son pire ennemi, le Pr. Moriarty. Ici Cole affronte similairement Dean.
La carte de visite de Sam indique qu'il se nomme Lemmy Killmister. Il s'agit en fait du chanteur et bassiste de Motorhead.
Les quelques notes jouées par Dean au piano sont tirées de Hey, Jude. Mary s'en servait comme d'une berceuse alors qu'il était encore enfant.
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Re: Série "Supernatural"
Traitement de choc (Soul Survivor, 10-03, **)
Résumé :
Crowley sauve Castiel, très affaibli, quand celui-ci est attaqué par l’Ange Adina et il lui offre la Grâce de celle-ci. Accaparé par la gouvernance de l’Enfer, il demande en échange à Castiel de régler le cas Dean. Au bunker, Sam et Castiel allient leurs efforts afin de mener a bien un rituel retransformant Dean en humain, malgré la résistance de ce dernier. La Marque de Caïn reste néanmoins présente.
Critique :
Après à peine trois épisodes, que Jeremy Carver renonce aussi vite à l’arc Deanmon confirme bien la faiblesse de ce démarrage de saison. Certes les vraies prises de distance entre Sam et Dean n’ont jamais perduré très longtemps, mais l’on reste malgré tout loin de la trajectoire sensiblement plus longue qu’aura connu celle qui reste sans doute la meilleure de toutes, avec le Sam sans âme. L’arc RoboSam avait perduré durant toute la première moitié de la saison 6.
Mais l’épisode permet de rebooter le récit principal, sa manière ne convainc que partiellement. Le road movie d’Hannah et Dean se suit agréablement mais résulte trop déconnecté de l’intrigue du jour. Les scènes autour de Crowley semblent maladroites (les immolations des démons protestataires) ou peu convaincantes quand le Roi de l’Enfer demande à Castiel de gérer Dean. En substance, l’épisode semble nous indiquer que même Crowley trouve désormais Dean ennuyeux.
Jusqu’au bout Carver aura paru de pas savoir quoi faire de Deanmon, ou demeurer paralysé par l’impossibilité de le faire réellement basculer dans le côté obscur. Tout se passe comme si le showrunner n’avait pas réellement réfléchi à la question au-delà de la scène choc concluant la saison précédente, ce qui tonne de sa part. Outre quelques décors réussis (la salle du trône de Crowley, gothique mais pas trop) l’opus sauve néanmoins les meubles grâce à la séquence cruciale de la transformation de Dean.
Rejoignant la grande tradition des exorcismes à l’écran, elle donne lieu à un grand nuémro de Jensen Akles, aussi bien comme acteur que comme metteur en scène. Même les traditionnelles lumières oculaires surnaturelles se voient sollicitées avec talent. Sam demeure une nouvelle fois le sacrifié de ce qui demeure avant tout une confrontation entre Dean et Castiel, mais au moins Deanmon réussit sa sortie. La série va désormais pouvoir se ressourcer avec quelques Chasses indépendantes, en attendant que la Marque de Caïn, toujours présente, ne refasse parler d’elle.
Anecdotes :
La musique entendue dans la chambre de Rowena est la Sonate en sol majeurpour viole de gambe 1027, Allegro moderato, de Bach.
Le titre original reprend celui d'une chanson des Stones, présente dans leur album américain Exile on Main St. (1972).
Max Sheppard, fils de Mark, apparaît dans un caméo en tant que Démon portant les documents de Crowley. Le beau-frère et la nièce de Jensen Ackles apparaissent également brièvement en tant que Démons.
L’épisode est à ce jour (saison 14) le quatrième des cinq réalisés par Jensen Ackles.
La femme mystérieuse et létale aperçue dans l’hôtel de Tulsa est en fait Rowena, la mère de Crowley. Elle n’entrera réellement dans l’action que lors de l’épisode Rowena (10.07).
Résumé :
Crowley sauve Castiel, très affaibli, quand celui-ci est attaqué par l’Ange Adina et il lui offre la Grâce de celle-ci. Accaparé par la gouvernance de l’Enfer, il demande en échange à Castiel de régler le cas Dean. Au bunker, Sam et Castiel allient leurs efforts afin de mener a bien un rituel retransformant Dean en humain, malgré la résistance de ce dernier. La Marque de Caïn reste néanmoins présente.
Critique :
Après à peine trois épisodes, que Jeremy Carver renonce aussi vite à l’arc Deanmon confirme bien la faiblesse de ce démarrage de saison. Certes les vraies prises de distance entre Sam et Dean n’ont jamais perduré très longtemps, mais l’on reste malgré tout loin de la trajectoire sensiblement plus longue qu’aura connu celle qui reste sans doute la meilleure de toutes, avec le Sam sans âme. L’arc RoboSam avait perduré durant toute la première moitié de la saison 6.
Mais l’épisode permet de rebooter le récit principal, sa manière ne convainc que partiellement. Le road movie d’Hannah et Dean se suit agréablement mais résulte trop déconnecté de l’intrigue du jour. Les scènes autour de Crowley semblent maladroites (les immolations des démons protestataires) ou peu convaincantes quand le Roi de l’Enfer demande à Castiel de gérer Dean. En substance, l’épisode semble nous indiquer que même Crowley trouve désormais Dean ennuyeux.
Jusqu’au bout Carver aura paru de pas savoir quoi faire de Deanmon, ou demeurer paralysé par l’impossibilité de le faire réellement basculer dans le côté obscur. Tout se passe comme si le showrunner n’avait pas réellement réfléchi à la question au-delà de la scène choc concluant la saison précédente, ce qui tonne de sa part. Outre quelques décors réussis (la salle du trône de Crowley, gothique mais pas trop) l’opus sauve néanmoins les meubles grâce à la séquence cruciale de la transformation de Dean.
Rejoignant la grande tradition des exorcismes à l’écran, elle donne lieu à un grand nuémro de Jensen Akles, aussi bien comme acteur que comme metteur en scène. Même les traditionnelles lumières oculaires surnaturelles se voient sollicitées avec talent. Sam demeure une nouvelle fois le sacrifié de ce qui demeure avant tout une confrontation entre Dean et Castiel, mais au moins Deanmon réussit sa sortie. La série va désormais pouvoir se ressourcer avec quelques Chasses indépendantes, en attendant que la Marque de Caïn, toujours présente, ne refasse parler d’elle.
Anecdotes :
La musique entendue dans la chambre de Rowena est la Sonate en sol majeurpour viole de gambe 1027, Allegro moderato, de Bach.
Le titre original reprend celui d'une chanson des Stones, présente dans leur album américain Exile on Main St. (1972).
Max Sheppard, fils de Mark, apparaît dans un caméo en tant que Démon portant les documents de Crowley. Le beau-frère et la nièce de Jensen Ackles apparaissent également brièvement en tant que Démons.
L’épisode est à ce jour (saison 14) le quatrième des cinq réalisés par Jensen Ackles.
La femme mystérieuse et létale aperçue dans l’hôtel de Tulsa est en fait Rowena, la mère de Crowley. Elle n’entrera réellement dans l’action que lors de l’épisode Rowena (10.07).
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Re: Série "Supernatural"
Lune de papier (Paper Moon, 10-04, ***)
Résumé :
Sam et Dean enquêtent sur meurtres causés par un Loup-garou et suspectent Kate, qu’ils avaient précédemment épargné. Alors qu’ils s’apprêtent à procéder, ils découvrent que la coupable est en fait Tasha, la sœur de Kate. Celle-ci l’a transformé afin de la sauver après un accident de la route. Tasha est en train de créer une meute et Kate doit se résoudre à l’abattre, tandis que Sam et Dean traitent les autres Loups-garous.
Critique :
Lune de papier en revient clairement à la forme la plus ancienne et usuelle des épisodes de Supernatural, avec un récit organisé autour d’une Chasse concernant un grand classique, les Loups-garous. Un sujet particulièrement balisé, donc, sans Anges ni Démons, mais il demeure agréable d’en revenir aux classiques après la décevante expérimentation de Deanmon. On apprécie d’autant plus le spectacle que les deux actrices invitées (Brit Sheridan et Emily Tennant) apportent beaucoup de personnalité aux deux sœurs antagonistes et que le récit sait pimenter un propos toujours moins manichéen que lors des premières saisons.
En effet, même si l’on ne doute jamais véritablement de l’innocence de Kate le trouble éprouvé par les Winchester du fait de l’avoir précédemment épargnée pimente les débats. Assez prévisible en soi, l’effet miroir organisé entre les deux sœurs confrontées à la chute morale de l’une d’entre elles fait intelligemment écho à ce que viennent de vivre Sam et Dean. La relation entre les deux frères, enfin débarrassée des faux semblants et de l’incommunicabilité, permet des scène d’une touchante sincérité. Elle est à l’image de cet épisode de facture classique, mais relançant efficacement une série ainsi sortie d’une belle ornière.
Anecdotes :
Le titre original fait référence au standard de jazz qu’est It's Only a Paper Moon (1933). Si la version d’Ella Fitzgerald demeure la plus connue, la chanson a également été reprise par Nat King Cole, Bing Crosby et Rosemary Clooney, entre autres.
Au début de l'épisode, Sam et Dean se délassent à côté d'un plan d'eau. En clin d’œil, on remarque un panneau indiquant No Hunting (chasse interdite).
Kate était déjà apparue dans l'épisode Caméra au poing (8.04), où l'on découvrait sa transformation en Loup-garou.
Résumé :
Sam et Dean enquêtent sur meurtres causés par un Loup-garou et suspectent Kate, qu’ils avaient précédemment épargné. Alors qu’ils s’apprêtent à procéder, ils découvrent que la coupable est en fait Tasha, la sœur de Kate. Celle-ci l’a transformé afin de la sauver après un accident de la route. Tasha est en train de créer une meute et Kate doit se résoudre à l’abattre, tandis que Sam et Dean traitent les autres Loups-garous.
Critique :
Lune de papier en revient clairement à la forme la plus ancienne et usuelle des épisodes de Supernatural, avec un récit organisé autour d’une Chasse concernant un grand classique, les Loups-garous. Un sujet particulièrement balisé, donc, sans Anges ni Démons, mais il demeure agréable d’en revenir aux classiques après la décevante expérimentation de Deanmon. On apprécie d’autant plus le spectacle que les deux actrices invitées (Brit Sheridan et Emily Tennant) apportent beaucoup de personnalité aux deux sœurs antagonistes et que le récit sait pimenter un propos toujours moins manichéen que lors des premières saisons.
En effet, même si l’on ne doute jamais véritablement de l’innocence de Kate le trouble éprouvé par les Winchester du fait de l’avoir précédemment épargnée pimente les débats. Assez prévisible en soi, l’effet miroir organisé entre les deux sœurs confrontées à la chute morale de l’une d’entre elles fait intelligemment écho à ce que viennent de vivre Sam et Dean. La relation entre les deux frères, enfin débarrassée des faux semblants et de l’incommunicabilité, permet des scène d’une touchante sincérité. Elle est à l’image de cet épisode de facture classique, mais relançant efficacement une série ainsi sortie d’une belle ornière.
Anecdotes :
Le titre original fait référence au standard de jazz qu’est It's Only a Paper Moon (1933). Si la version d’Ella Fitzgerald demeure la plus connue, la chanson a également été reprise par Nat King Cole, Bing Crosby et Rosemary Clooney, entre autres.
Au début de l'épisode, Sam et Dean se délassent à côté d'un plan d'eau. En clin d’œil, on remarque un panneau indiquant No Hunting (chasse interdite).
Kate était déjà apparue dans l'épisode Caméra au poing (8.04), où l'on découvrait sa transformation en Loup-garou.
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Fan fiction (Fan Fiction, 10-05, ****)
Résumé :
Quand Sam et Dean enquêtent sur la disparition d’une professeure, ils ont la surprise de découvrir que ses élèves préparent un spectacle musical dédié... à Supernatural, adaptant les romans de Chuck. Alliée à un Épouvantail, la Muse Calliope a entrepris de transformer la représentation en sacrifice humain. Sam et Dean vont s’associer à leurs fans pour la vaincre, tout en permettant au spectacle d’avoir lieu.
Critique :
Un magnifique hommage, sincère mais jamais obséquieux, est ici rendu aux fans, via le méta récit introduit depuis la saison 4 par l’irruption des romans Supernatural, Chuck est toujours culte, et ce n’est pas fini. L’épisode s’avère aussi formidablement émouvant que drôle, émouvant. La difficulté était que ce type d’histoire a déjà été mis en scène à plusieurs reprises au cours de Supernatural et que par conséquent l’opus 200 ne sera pas totalement à part, on songe ainsi souvent à l’opus Les Incroyables Aventures de Sam et Dean (5.09).
Outre la spécificité musicale, très réussie, les auteurs résolvent cette contradiction en l’assumant pleinement : l’opus 200 de Supernatural n’est pas à proprement parler un épisode totalement décalé comme chez Stargate SG-1, alors que Supernatural nous en a déjà proposé plusieurs. Mais c’est un excellent épisode, narrant une Chasse illustrant subtilement les qualités épiques et psychologiques ayant permis à la série de perdurer jusqu’alors. Un bilan bien présent, mais évitant le trop démonstratif. Les auteurs évitent aussi le sirupeux en se moquant parfois gentiment des fans (les Fanfics, c’est quelque chose) : comme toujours avec Supernatural, on est en famille.
Le récit en revient également habilement aux origines, laissant de côté l’aspect biblique apparu avec Castiel, pour en revenir aux adversaires des premières saisons : créatures du folklore américain (un Épouvantail horrifique comme on aime) et Dieux Païens mégalomanes et fous, tous avides de sacrifices humains. L’élue du jour est rien moins que Calliope, Muse de l’Epopée, une divinité une nouvelle fois idéalement choisie. Bien entendu les héros font alliance avec les jeunes fans pour massacrer la dame et son allié. Un récit prenant, avec , action, bromance, humour et émotion : un régal, d’autant que toutes les jeunes actrices sont enthousiasmantes.
Anecdotes :
Hormis l'inévitable et emblématique Carry On Wayward Son, les chansons entendues lors du spectacle sont des créations originales.
Jensen et Jared n'ont découvert les chansons que lors du tournage et ce sont leurs vraies réactions qui ont été filmées. Tous deux se sont déclarés particulièrement touchés par le chœur de Carry On Wayward Son.
Il s'agit de l'épisode 200 de la série. Outre les fans fictions, il y est fait référence à d'autres activités des fans de la série, tels le cosplay, les créations artistiques et les vidéos.
Avec Faux frère (1.06) et Comme dans un rêve (2.20), Fan Fiction est l'un des trois épisodes de Supernatural où les seuls à mourir sont les monstres. Il était hors de question de s'en prendre aux fans !
Fille de Zeus et de Mnémosyne, Calliope est la Muse de la Poésie épique et de l'Éloquence : son nom signifie « belle voix ». Également mère d’Orphée, la Muse des chanteurs et des acteurs est célébrée par Homère et Ovide comme étant l’aînée de ses sœurs.
Résumé :
Quand Sam et Dean enquêtent sur la disparition d’une professeure, ils ont la surprise de découvrir que ses élèves préparent un spectacle musical dédié... à Supernatural, adaptant les romans de Chuck. Alliée à un Épouvantail, la Muse Calliope a entrepris de transformer la représentation en sacrifice humain. Sam et Dean vont s’associer à leurs fans pour la vaincre, tout en permettant au spectacle d’avoir lieu.
Critique :
Un magnifique hommage, sincère mais jamais obséquieux, est ici rendu aux fans, via le méta récit introduit depuis la saison 4 par l’irruption des romans Supernatural, Chuck est toujours culte, et ce n’est pas fini. L’épisode s’avère aussi formidablement émouvant que drôle, émouvant. La difficulté était que ce type d’histoire a déjà été mis en scène à plusieurs reprises au cours de Supernatural et que par conséquent l’opus 200 ne sera pas totalement à part, on songe ainsi souvent à l’opus Les Incroyables Aventures de Sam et Dean (5.09).
Outre la spécificité musicale, très réussie, les auteurs résolvent cette contradiction en l’assumant pleinement : l’opus 200 de Supernatural n’est pas à proprement parler un épisode totalement décalé comme chez Stargate SG-1, alors que Supernatural nous en a déjà proposé plusieurs. Mais c’est un excellent épisode, narrant une Chasse illustrant subtilement les qualités épiques et psychologiques ayant permis à la série de perdurer jusqu’alors. Un bilan bien présent, mais évitant le trop démonstratif. Les auteurs évitent aussi le sirupeux en se moquant parfois gentiment des fans (les Fanfics, c’est quelque chose) : comme toujours avec Supernatural, on est en famille.
Le récit en revient également habilement aux origines, laissant de côté l’aspect biblique apparu avec Castiel, pour en revenir aux adversaires des premières saisons : créatures du folklore américain (un Épouvantail horrifique comme on aime) et Dieux Païens mégalomanes et fous, tous avides de sacrifices humains. L’élue du jour est rien moins que Calliope, Muse de l’Epopée, une divinité une nouvelle fois idéalement choisie. Bien entendu les héros font alliance avec les jeunes fans pour massacrer la dame et son allié. Un récit prenant, avec , action, bromance, humour et émotion : un régal, d’autant que toutes les jeunes actrices sont enthousiasmantes.
Anecdotes :
Hormis l'inévitable et emblématique Carry On Wayward Son, les chansons entendues lors du spectacle sont des créations originales.
Jensen et Jared n'ont découvert les chansons que lors du tournage et ce sont leurs vraies réactions qui ont été filmées. Tous deux se sont déclarés particulièrement touchés par le chœur de Carry On Wayward Son.
Il s'agit de l'épisode 200 de la série. Outre les fans fictions, il y est fait référence à d'autres activités des fans de la série, tels le cosplay, les créations artistiques et les vidéos.
Avec Faux frère (1.06) et Comme dans un rêve (2.20), Fan Fiction est l'un des trois épisodes de Supernatural où les seuls à mourir sont les monstres. Il était hors de question de s'en prendre aux fans !
Fille de Zeus et de Mnémosyne, Calliope est la Muse de la Poésie épique et de l'Éloquence : son nom signifie « belle voix ». Également mère d’Orphée, la Muse des chanteurs et des acteurs est célébrée par Homère et Ovide comme étant l’aînée de ses sœurs.
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