Série "Game of Thrones"
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Re: Série "Game of Thrones"
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Réalisation : Mark Mylod
Résumé
Daenerys et Tyrion concoctent un plan pour conquérir les Sept Couronnes. Cersei prépare la riposte.
Critique
Un épisode tant qu’assez bavard, assez lent comme si toute l’action avait été concentrée dans la bataille navale finale.
Une bataille conclue un épisode qu’un duel a entamé. Duel verbal entre Daenerys, qui n’est pas née de la dernière pluie, et Varys envers qui elle a fort peu confiance. Avec courage et non sans panache, le maître espion fait face, ne nie rien, ne conteste pas mais se défend avec vigueur, avec des arguments et une profession de foi populiste surprenante. Entre la Reine « briseuse de chaînes » et le défenseur du peuple, il y a matière à coopération. Daenerys agrège d’autres curiosités : voici Melissandre qui lui dit, avec prudence toutefois - chat échaudé craint l’eau froide – qu’elle a un rôle à jouer dans l’avenir. Sans rire ? Plus intéressant, elle souhaite qu’elle prenne contact avec Jon Snow ; et Tyrion l’appuie. Le scénario essaye de nous faire croire qu’il n’y ira pas mais on notera que, dans cette scène, ce sont Sansa et Davos qui parlent ; pas Jon. Donc c’est évident qu’il y ira. Il a aussi une raison stratégique pour se rendre à Peyrdragon. L’échiquier bouge et, logiquement, le Fou aussi : Littelfinger a dressé l’oreille quand Jon a parlé d’aller voir Daenerys et il reprend ses manigances.
Une scène mérite qu’on s’y arrête : lady Olenna, pessimiste, affirme deux choses. La première, « la paix ne dure jamais », est autant un constat désabusé d’une vieille femme qui n’en a que trop vu qu’une absence d’espérance. Et surtout elle ne croit pas en une mission libératrice de Daenerys. Celle-ci est l’instrument de sa vengeance contre Cersei (et la Reine le sait) mais elle lui souffle tout de même un conseil terrible : « rester un dragon » ; sous-entendu ne tenez pas compte des conseils de Tyrion. Or, celui-ci joue un incontestable rôle modérateur auprès de Daenerys dont on a vu par le passé le penchant messianique. Le conseil de lady Olenna peut tout simplement pousser le daenerysme vers un totalitarisme.
La riposte s’organise évidemment à Port-Réal et il faut dire que le discours de Cersei est proprement apocalyptique ! Daenerys est présentée comme d’une « barbarie légendaire » (parole d’experte !) qui a « tué des nobles » (ça, c’est le pire). Plus important, son discours dénote un mépris souverain pour « les étrangers » et les Immaculés réduits à leur statut « d’eunuques ». Pur produit d’une aristocratie qui vit en vase clos, Cersei, adepte d’une diplomatie secrète, d’une sorte de « Grand Jeu » à la sauce westerienne, est non seulement incapable de comprendre les ressorts de la loyauté envers Daenerys, mais, surtout, de répondre sur le terrain proprement politique. Elle ne connaît que la force et la victoire navale d’Euron sur Yara et Theon lui donne la première manche.
Informations supplémentaires :
Bien que présente, Gwendolyne Christie n’a pas une ligne de texte.
La stratégie et la justification de Tyrion pour capturer Castral Rock, afin d’affaiblir la position de Cersei et Jaime et de montrer aux seigneurs de Westeros qu’ils ne sont pas invincibles, sont presque identiques au plan conçu par Robb Stark dans (3-9), qui n’a jamais été exécuté en raison des Noces pourpres. Cela ne s’est produit que dans la série, car dans les romans, Robb prévoyait d’abandonner sa conquête des Riverlands et de retourner dans le Nord, pour chasser les Fers-Nés.
Le titre de l’épisode fait référence à l’un des surnoms de Daenerys, qu’elle a gagné en raison du fait qu’elle est née à Peyredragon lors d’une énorme tempête, comme mentionné dans la première scène. C’est ainsi le deuxième titre (après 4-3 ) à faire référence à l’un de ses surnoms. Selon le scénariste Bryan Cogman, le titre original était « The Mad King's Daughter », un surnom utilisé par plusieurs personnages pour décrire Daenerys dans cet épisode, pour souligner le peu de respect qu’elle inspire à Westeros compte tenu de son ascendance et presque toute sa vie en exil à Essos.
Le baiser entre Ellaria Sand (Indira Varma) et Yara Greyjoy (Gemma Whelan) a été complètement improvisé selon les actrices.
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Re: Série "Game of Thrones"
Vu le tempo des événements Jon va certainement arriver très vite chez Dany, quand on regarde la carte et les distances que cela implique, on a le vertige. Le public a cautionné tout cela à l'époque car en vérité beaucoup de monde avait envie que l'on en arrive aux conclusions spectaculaires, malgré toutes les larmes de crocodile venues ensuite. C'est passé crème, mais quand une série de Fantasy plus récente, que je nommerai pas par pudeur, se livre effectivement à des chevauchées un brin express vue la carte, alors souvent les mêmes qui avaient validé le procédé dans GoT avant d'encenser son spin-off croupion se sont fait hara-kiri au couteau à huîtres. Les sentiments perdent aussi en complexité, l'avis positif de Jon sur Tyrion est d'une simplicité à la Disney (mais oui, même de la part de Jon cela devrait être plus nuancé que ça). L'union des bons gars est en marche. A coté, grâce aux actrices on apprécie plusieurs rencontres féminines (Dany -Mélisandre, Dany-Olenna), aux formules un rien lapidaires, mais bien senties. GoT aurait-elle été traité de Woke si sortie en 2023 ?
Le nom d'Essos, le contient à l'Est de Westeros, est ici entendu. C'eest arrivé très rarement au fil de la série, il ne s'agit ici que de la cinquième fois.
Pour la dernière fois, un épisode comporte deux personnages prénommés Nymeria, la louve d'Arya et la défunte Aspic. Dans les deux cas il s'agit d'une référence à la reine unificatrice de Dorne, il y a des millénaires.
Dany fait bon accueil à Mélisandre du fait de sa relation avec Kinvara, autre Haute-Prêtresse du doux R'hllor. La série demeure très vague concernant l'organisation du culte du Seigneur de Lumière et sur la place qu'y occupe Mélisandre. A sa décharge, il en va pareillement dans les romans. Bizarrement aucun des personnages connaissant le Haut-Valyrien (Grey Worm itou) ne le parle jamais ici.
Outre le passage de Mélisandre, les cheffes de faction réunies autour de Dany sont toutes des femmes (Yara Greyjoy, Ellaria Sand, Olenna Tyrell). Les hommes présents sont tous des eunuques (Varys, Grey Worm, Theon), hormis Tyrion, qui est un nain. GoT a-t-il viré woke sur le tard ? Heureusement un type viril tout plein approche en ce moment même de Peyredragon, nous voici rassurés.
Le tournage de la bataille navale nécessita sept nuits.. Gemma Whelan (Yara) fut blessée et dut conclure ses scènes plusieurs mois plus tard.
Euron n'a pas du tout le même caractère que dans les livres où il se montre ondoyant et peu courageux. Il emprunte ici beaucoup à Victarion Greyjoy, le terrible guerrier des mers et Lord Capitaine des Îles de Fer. C'est cohérent avec la direction prise par les showrunners.
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Re: Série "Game of Thrones"
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Re: Série "Game of Thrones"
https://www.francetvinfo.fr/culture/series/game-of-thrones/carice-van-houten-l-actrice-de-game-of-thrones-arretee-lors-d-une-action-pour-le-climat-aux-pays-bas_5851619.html#xtor=EPR-919-[NLculture]-20230527-[content3]
Finir mouillée pour une adepte du feu, ça la fout mal quand même !
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Re: Série "Game of Thrones"
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Re: Série "Game of Thrones"
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Scénario : David Benioff et D.B. Weiss
Réalisation : Mark Mylod
Résumé
Jon Snow rencontre Daenerys et la rencontre ne se passe pas plus mal que si c’était pire. La guerre, menée par Euron et Jaimie, sourit à Cersei qui peut prendre le temps de se venger d’Ellaria.
Critique
Deux reines à l’honneur dans cet épisode. Deux personnalités très différentes menant des politiques très différentes. Daenerys cherche à asseoir son pouvoir, légitime mais dépourvu de bases concrètes, et elle se heurte à la résistance obstinée de Jon Snow qui refuse de plier le genou devant elle. Très sèche, la première entrevue entre ces deux survivants auraient pu très mal finir mais, heureusement, Tyrion est là. Avec habileté, il va amener ces deux fortes têtes à mettre de côté le protocole pour se concentrer sur un fait concret (la demande d’extraire du verredragon) que l’un peut demander et l’autre accorder sans qu’aucun des deux n’ait abdiqué quoi que se soit ni qu’un fait établi irréversible n’ait été accompli. La politique est la continuation de la guerre par d’autres moyens.
La guerre, elle, continue et il faut reconnaître à Cersei qu’elle a de bons capitaines. Castral Roc, cible des légitimistes, leur est abandonné parce que la flotte royale l’a bien voulu et que l’armée terrestre fait plier Hautjardin. La dernière épine des Tyrell est tombée même si Olenna est certaine que Cersei ne peut que chuter. Tactiquement, c’est brillant et ça va permettre à la Couronne de se financer (belle scène de Mark Gatiss superbe en banquier, diplomate et au langage choisi). Sauf que Cersei est incapable de concevoir une politique qui permettrait de transformer ses succès militaires par nature incertains (Napoléon en sait quelque chose) en réussite politique. Laquelle est la continuation de la guerre par d’autres moyens. Sa défaite est une question de temps.
Mais le succès offre à la reine de facto l’occasion de se venger – la vengeance est la conception cerséienne de la justice ; est juste ce qui lui plaît – des Aspics. Sa froide détermination, sa cruauté effroyable font plus peur que ses armées. C’est une scène des plus dures très bien menée par Mark Mylod.
Pendant que les Grands de ce monde mènent leurs guerres, d’autres pions bougent sur l’échiquier. Bran arrive à Winterfell mais on ne peut guère trouver les retrouvailles avec Sansa comme chaleureuses malgré l’envie de la jeune femme. Laquelle subit le siège malin de Lord Baelish qui n’a pas renoncé à se placer auprès d’elle. Jorrah Mormont est sauvé par Sam et veut retourner auprès de Daenerys. A ce stade, on ne sait pas ce qui va se passer mais ces deux faits ne sauraient rester sans effets. Après tout, la Roue du Temps tourne comme elle l’entend.
Informations supplémentaires :
Cersei donne la meilleure définition de Daenerys à ce jour : plus une révolutionnaire qu’un monarque !
Première scène entre Tyrion et Jon depuis la saison 1. C’est aussi la première fois que Jon sort du Nord.
Daenerys apprend l’existence des Marcheurs Blancs pour la première fois. Dans la série dérivée House of the Dragon (2022), qui se déroule près de 150 ans plus tôt, il est révélé qu’Aegon le Conquérant, le premier roi Targaryen, avait prévu l’invasion prochaine des Marcheurs Blancs, des visions qu’il a appelées « la chanson de glace et de feu »(d’où le nom de la série de romans dont Game of Thrones a été adapté). Cette prophétie a ensuite été transmise d’un roi Targaryen à l’autre, afin qu’ils puissent se préparer à l’événement. Malheureusement, cette tradition a pris fin avec la mort du roi fou et de son futur successeur Rhaegar, et la prophétie n’a jamais été communiquée à Daenerys, c’est pourquoi elle doit être convaincue que l’armée des morts est réelle.
Jim Broabdent/Archimestre Ebrose : acteur anglais, vu au cinéma dans Les chiens de guerre (1980), Bandits, bandits (1981), Brazil (1985), Superman IV (1987), Richard III (1995), Chapeau melon et bottes de cuir (1998), Le journal de Bridget Jones (2001), Gangs of New York (2002), Bridget Jones-L’âge de raison (2004), Le monde de Narnia Chapitre 1 (2005), Hot Fuzz (2007), Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal (2008), Victoria – les jeunes années d’une reine (2009), Harry Potter et le prince de sang-mêlé (2009), Harry Potter et les reliques de la mort- deuxième partie (2011), Tarzan (2016) et à la télévision dans Birds of Prey (1982), La vipère noire (1983), Bizarre, bizarre (1988), Inspecteur Morse (1992), Pourquoi pas Evans ? (2022)
Pilou Asbaek/Euron : acteur danois, vu au cinéma dans Lucy (2014), La grande muraille (2016), Ghost in the shell (2017), Uncharted (2022) et à la télévision dans The Killing (2009), Borgen (2010-2013), The Borgias (2013).
Absence de Maisie Williams
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Re: Série "Game of Thrones"
- "This is Jon Snow. He's King in the North !"
- "At some point, I want to hear how a Night's Watch recruit became King in the North."
- "As long as you tell me how a Lannister became Hand to Daenerys Targaryen ?"
- "A long and bloody tale. To be honest, I was drunk for most of it."
Certainement l'épisode le plus fort depuis le début de la saison, d'autant qu'il comporte plusieurs scènes qui demeureront gravées dans la mémoire du public. On applaudit des deux mains l'ultime performance de Diana Rigg. Avec une grande Lena Headey, il en va pareillement pour l'effroyable vengeance de Cersei, qui confirme (une nouvelle fois), que si elle n'a pas les talents de son père, au moins elle l’égale en cruauté. Même si celle de Rywin s'exprimait le plus souvent avec une fin politique. L'autre grande réussite de l'opus, également superbement mise en scène, demeure bien sûr la rencontre entre Jon et Daenerys des Dragons. Game of Thrones pariait beaucoup sur cette convergence attendue depuis si longtemps par les fans (que de fanfics, à l'époque...), pari amplement gagné. Et ce d'autant plus que la série s'offre la belle audace d'y insérer une part d'humour, arme pouvant s'avérer à double tranchant pour un auteur, si employée à contretemps ou avec excès. Ici l'effet s'avère parfaitement dosé, on peut saluer au passage toute la gamme d'émotions qu'aura su susciter le Chevalier Oignon au fil des épisodes, quel acteur et personnage fabuleux. Et puis l'alchimie s'installe d'emblée entre les comédiens, c'est assez frappant.
Ceci-dit la litanie des titres de Dany indique aussi un état d'esprit, désormais elle a besoin de Tyrion pour descendre du Dragon mental et faire œuvre de diplomatie, ce qu'elle parvenait à faire seule, jadis. Une évolution intéressante à suivre, le complexe messianique continue à progresse chez Dany, même si le récit permet de mesurer la distance qui la sépare de Cersei. Après, tout ceci demeure assez prévisible, c'était écrit entre Jon et Dany (de même que celle-ci éclipse largement celui-là). Si l'épisode impressionne, il ne surprend jamais vraiment. La réunion entre Bran et Sansa apparaît ainsi comme une simple copie conforme de celle entre cette dernière et Jon. L'effet d'accélération s'accroît encore, avec une conquête du Bief et de Hautjardin par Jaime menée à la vitesse d'une blitzkrieg de Guderian. Cela reste absurde y compris si Tywin a appris la guerre à Jaime, quelle différence de tempo avec la guerre bien plus réaliste et détaillée menée naguère contre le Jeune Loup. Mais on avouera se laisser séduire par l'intensité dramatique des diverses confrontations.
Sophie Turner incarne ici Sansa pour la 50e fois.
Après la diffusion de l'épisode, Indira Varma confirma en avoir fini avec la série, aucune participation ne lui ayant été proposée pour la suite. Effectivement GoT s'achèvera sans qu'Ellaria réapparaisse, son destin ultime demeure inconnu. Les showrunners ont visiblement coupé court à tout l'arc de Dorne (et des Tyrell), préférant sans doute se centrer sur le conflit principal.
L’épisode montre pour la première fois Casterly Rock et Highgarden. La série aura ainsi montré toutes les capitales locales des Sept Royaumes, hormis Storm's End (Barathéon) et Sunspear (Dorne).
Les meurtrières de Joffrey (Oenna) et Myrcella (Tyene) périssent de la même manière que leur victime, que cette justice soit voulue ou immanente.
Euron se présente à cheval devant le Trône de Fer, tout comme Tywin en saison 2 après la victoire de Blackwater.
« The last King in the North was Torrhen Stark » déclare Daenerys. Ce qui est faux, puisque Robb a porté le titre, même brièvement. Jon se garde bien de la contredire, ce qui ne surprendra personne. So long, Robb.
Jaime justifie l'abandon temporaire de Castral Rock par l’épuisement de ses mines d'or. Il s'agit d'une pure invention de la série, installée en saison 4, peut-être déjà à cette fin.
Préalablement à Port-Réal, voici déjà la flotte d'Euron sur la cote ouest de Westeros. Quelle admirable célérité, il est réellement le Souverain des Mers. D'autant plus que le respect ds cartes c'est important dans les séries de Fantasy, sinon elles se font lapider en place publique.
Après le raid d'Arya chez les Frey (plus très frais), toujours aucune nouvelle d'Edmure, décidément l'homme-mystère de Westeros. Dans les romans, il était pourtant captif des Lannister à Castral Rock, après l'avoir été des Frey aux Jumeaux. Où se cache-t-il ? Carmen Sandiego est largement battue, assez logiquement puisqu’il y a déjà une Femme en rouge à Westeros.
Olenna revèle son rôle dans la mort de Joffrey, mais pas avoir été aidée par Baelish, sans doute son ultime coup de dé contre les Lannister.
Benioff et Weiss ont ensuite justifié la rapide prise de Hautjardin par une supposée faible valeur martiale des Tyrell et de leurs troupes. Quand on regarde l'Histoire de Westeros, bon, c'est une blague. Leur action à Blackwater, notamment, a été décisive en faveur de Tywin. De plus le Bief a toujours été le cœur de la Chevalerie de Westeros. On peut aussi noter que la série a beaucoup appuyé sur le côté efféminé de Loras, mais qu'il est bien dans les livres l'un des plus redoutés des Chevaliers des Sept Royaumes.
Lors du décès de Diana Rigg en 2020, l'ensemble du cast et de l'équipe de la série luia rendu hommage. Nikolaj Coster-Waldau a notamment remémoré avec beaucoup d'émotion le tournage de cette ultime scène, « une grande joie et un immense honneur ».
Dernière édition par Estuaire44 le Mer 7 Juin 2023 - 10:43, édité 1 fois
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Re: Série "Game of Thrones"
Dernière édition par Dearesttara le Mer 7 Juin 2023 - 11:59, édité 1 fois
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Re: Série "Game of Thrones"
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Re: Série "Game of Thrones"
Sur la différence entre Daenerys et Cersei, je dirais que la seconde est une réaliste cynique tandis que la première est une utopiste messianique. Dans les deux cas, c'est dangereux mais on peut négocier avec Cersei avec le rapport de force idoine. On ne peut pas parler avec quelqu'un qui affirme détenir la Vérité et lutter pour le Bien.
Comme image, j'aimerais dire que Daeneys est une Robespierre montée sur un dragon. Paradoxal pour quelqu'un qui revendique la royauté !
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Re: Série "Game of Thrones"
Bien vu pour Robespierre ! (le Culte de la Raison n'est toutefois pratiqué que par intermittence chez les Targaryen)
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Game of Thrones"
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Réalisation : Matt Shakman
Résumé
Cersei rembourse ses dettes. Arya revient chez elle. Mécontente de la tournure de la guerre, Daenerys prend les choses en main personnellement.
Critique
Un épisode à trous où de bonnes scènes voisinent avec d’autres purement occupationnelles.
L’ouverture voyant Cersei se mettre au mieux avec la Banque de Fer fait redite avec une autre d’un précédent épisode. Si on apprécie le langage diplomatique de Mark Gatiss, c’est un moment dénué d’intérêt ; tout comme le duel entre Arya et Brienne. C’est joli, agréable à regarder mais ça n’a pas le moindre intérêt. Les retrouvailles de Jon et de Theon entrent dans cette catégorie tout comme la vibrante profession de foi de Missandei affirmant qu’elle suit Daenerys parce qu’elle l’a librement choisi. Qui en doutait encore ?
Alors que la moitié de la saison est atteinte et qu’il ne reste plus que neuf épisodes pour conclure, c’est soit perdre son temps que de gaspiller autant de scènes soit meubler parce qu’il n’y a plus grand-chose à dire en attendant la bataille contre les morts. Ça risque d’être long.
Il y a tout de même beaucoup de choses intéressantes. Arya revient chez elle et les retrouvailles avec Sansa sont toute en pudeur. Elle est aussi dans la ligne de mire de Littlefinger et le sait. Comment vont évoluer ces deux personnages qui ne se sont jamais rencontrés ? Entre la punaise de Cour et la Louve multifaces, il y a matière. On note le manque de chaleur de Bran vis-à-vis de Meera malgré tout ce qu’elle a fait pour lui. L’explication qu’il lui donne tient la route mais n’est pas satisfaisante pour autant. « Tu es mort dans cette grotte », lui dit-elle avec amertume. La voyance n’excuse pas le manque de cœur.
Le cœur, Daenerys l’a bien accroché. Furieuse de l’évolution de la guerre, elle est prête à envoyer balader la plan « subtil » de Tyrion (voire le Lutin lui-même) mais, cette fois, c’est Jon qui est la voix de la raison. Se faisant chef de guerre, la Reine, dirigeant son dragon, envoie l’armée dothraki affronter l’armée royale. On passe sur le côté surréaliste de la chose (où ont débarqué les Dothraki ? Comment ont-ils pu rejoindre Jaimie ? Où se trouve la bataille ?) pour savourer une belle bataille où au feu du dragon répond le sang-froid et le courage de Jaimie et de Bronn.
Informations supplémentaires :
David Benioff et D.B. Weiss a expliqué dans le commentaire Blu-ray de The Dance of Dragons (2015) que Drogon a pu être blessé par des lances dans cet épisode parce qu’il était un dragon adolescent et que ses écailles adultes impénétrables n’étaient pas encore entrées. Comme Drogon est maintenant un dragon adulte, ses écailles repoussent les petits projectiles, c’est pourquoi les flèches et les lances n’ont aucun effet sur lui, mais il est toujours vulnérable aux grandes armes perforantes telles que le scorpion de Qyburn. Cela peut être considéré comme un écart par rapport aux romans, où les écailles d’un dragon adulte sont censées être pratiquement imperméables à tout type d’arme humaine et ne peuvent être pénétrées que par d’autres dragons. Il n’y a eu qu'un seul cas rare de projectile tuant un dragon adulte dans les livres, car il a touché son seul point vulnérable : les yeux.
Lorsque Littlefinger mentionne tout le chaos dans le monde, Bran lui répond que « Le chaos est une échelle ». Littlefinger a utilisé ce dicton à Varys dans « L’ascension » (3-6) pour expliquer que créer le chaos est un moyen de saisir le pouvoir et les opportunités. La citation énerve Littlefinger, car Bran n’aurait pas pu l’entendre l’utiliser la première fois, et il s’inquiète que Bran en ait appris davantage sur son implication dans la trahison de Ned.
Un des épisodes les plus courts de la série (47 minutes).
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Re: Série "Game of Thrones"
Copieuse insulte aux notions de logistique et d'attrition, la bataille constitue néanmoins un nouvel exploit visuel accompli par GoT. On est au spectacle avec des moments horrifique ou épiques, que Smaug et Bilbo n'auraient pas désavoué. La narration de l'affrontement est un bijou de fluidité sachant avec dextérité passer d'un point de vue à l'autre, du plan large à l'exploit individuel, le tout sans jamais édulcorer ce qui se déroule. La Guerre trouve toujours ses Héros sur la route de la Gloire : c'est l'heure pour Bronn et Jaime. Bon, le Régicide, a son moment Disney en Chevalier chargeant le Dragon (il aurait dû se méfier en voyant Aurore être copine avec le monstre), mais comme tout le monde à l'époque j'ai bondi l'enthousiasme devant la séquence. C'est cohérent avec l'évolution de Jaime et son amitié avec cet étonnant personnage qu'est Bronn a un petit côté Don Quichotte / Sncho Panza (en plus picaresque) qui séduit. Cela promet pour l'affrontement à venir contre les Marcheurs que le récit commence à profiler.
Attiré par les promesses de bataille, le public vint en masse et l'épisode devint celui de HBO ayant le plus eu d'audience lors de sa diffusion initiale, dépassant de peu le pilote de saison (10,2 millions, contre 10,1).
A ce point de la série, cinq personnages détiennent des armes en acier valyrien capables de tuer des Marcheurs : Arya, Brienne, Jaime, Samwell et Jon.
La grande quantité de souvenirs de Bran, plus qu'un esprit humain normal ne peut normalement supporter, l'a rendu émotionnellement détaché de l'humanité. Il en ira exactement de même pour Ashildr, le personnage de Maisie Williams dans Doctor Who.
Tous les Starks survivants sont désormais rassemblés à Winterfell, hormis pour Jon parti visiter une grotte avec Dany. Sacré Jon.
Les armées de Dorne ne sont plus référencées nulle part, elles sont pourtant intactes : c'est la flotte de Yara qui a été détruite par Euron, rien d'autre. Les auteurs ont purement et simplement évacué Dorne, sans la moindre explication. On boucle, les amis, on boucle.
Bronn se plaint de ne pas avoir eu le mariage lui assurant noblesse et château, lui permettant ainsi de se retirer. Soit le destin que lui ont réservé les romans, en réalité.
La bataille nécessita un mois entier de tournage, (novembre décembre 2016). Elle fut filmée à proximité de Cáceres, en Estrémadure. Le lac où s'immergent Bronn et Jaime est l'un des deux du monument naturel de Los Barruecos. Outre sa faune et sa flore, le site est connu pour ses étranges monolithes, les Canchos.
Près de 500 figurants y participèrent, après avoir reçu une formation dispensée par l'armée britannique. Vingt cascadeurs y furent simultanément incendiés sans aucun effet spécial, ce qui constitue un record encore en vigueur aujourd'hui (pas battu par House of the Dragon, donc).
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Game of Thrones"
Estuaire44 a écrit:J'adore respirer l'odeur du Feu-Dragon, le matin. . La bataille présente le mérite de dévoiler un Joueur caché : la Fédération Unie des Planètes a visiblement pris fait et cause pour Daenerys, mettant à sa disposition la technologie de Téléportation à dose massive, d'ailleurs au flagrant mépris de la Directive Première (mais on sait bien que James T. Kirk n'a jamais su dire non à une jolie blonde, heureusement que ce n'était de Picard qui était de service). Du moins, c'est après moultes réflexions l'explication la plus crédible que j'ai pu trouver à la subite apparition de toute cette armée jaillie de nulle part, bien loin de tout rivage, pile au bon endroit. Si quelqu'un a une meilleure théorie, je suis preneur.
J'ai une autre théorie pour expliquer les déplacements massifs : un portail ouvert par le Dragon Réincarné (soit Daenerys dans cette version-là !).
Les blondes posent toujours problème : ce sont elles qui se font égorger dans les films d'horreur et c'est toujours une blonde qui tombe sous les crocs du vampire. Heureusement qu'il y a des brunes pour sauver le monde !
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Re: Série "Game of Thrones"
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Game of Thrones"
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Game of Thrones"
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Réalisation : Matt Shakman
Résumé
Pendant que Jon et Sam se préoccupent de l’armée des morts, les intrigues continuent.
Critique
Guère d’avancée dans cet épisode qui poursuit les lignes dessinées auparavant (l’épisode prend directement la suite du précédent) mais donne peu de grain à moudre.
Ainsi que le souligne Tormund, la mission de Jon n’a pas donné grand-chose si ce n’est de ramener Gendry et Jorrah Mormont et de préparer un raid de l’autre côté du Mur afin de convaincre Cersei de la réalité de la menace que représente l’armée des morts. Vu le caractère paranoïaque de celle-ci, tout ce qui vient des autres que Jaimie (et encore) est mensonge, fausseté, tentative de gagner du temps. Voilà une mission pas gagnée d’avance ! Au Grand Jeu, Cersei aurait peut-être pu peser mais comme stratège – donc voir au-delà de sa personne – c’est une nullité. Rancunière, elle n’apprend rien sans rien oublier. Si Jaimie a été ébranlé par sa rencontre avec un dragon, il est estomaqué devant la désinvolture de sa sœur. Laquelle, comme autrefois les Pharaons, est enceinte de son frère. On la dira donc Philadelphe. Quant à croire à des morts qui marchent, même les mestres de la Citadelle y accordent peu de foi. Écœuré, Sam préfère jeter l’éponge.
A propos de sœur, c’est tendu entre Sansa et Arya. Ce n’est pas surprenant. Petite, elles étaient déjà différentes et la vie a accentué leurs traits respectifs. Celle qui aimait les poupées garde un respect pour la parure, l’étiquette, la politique quant le « garçon manqué » est individualiste, sobre de parure, électron libre. L’arbitre de ces différents pourrait bien être lord Baelish. Si Arya surprend des manigances de sa part, est-ce fortuit ou bien un jeu de dupes ? Face à l’habileté du vieux renard, Arya est clairement en danger.
Si les morts sont un danger encore lointain, les dragons sont une menace immédiate. Les vaincus de la bataille se soumettent d’autant plus facilement après avoir vu les Tarly père et fils finirent brûlés. Le discours qu’a tenu Daenerys posait une alternative simple : se soumettre ou mourir. La « briseuse de chaînes » refuse d’emprisonner les prisonniers donc elle les fait froidement brûler. Ce qui affole quelque peu Tyrion. Le refus de se soumettre des Tarly ne vient pas tant d’une fidélité à Cersei que du fait que Daenerys est considérée comme une étrangère. Cersei a déjà tenu un discours xénophobe mais il semblerait bien qu’elle soit au diapason de sa noblesse. « Libératrice », la Mère des Dragons vise à convaincre la population sans distinction de classe quant son adversaire se voit comme au-dessus du commun ; reine parce que noble. L’une est populiste ; l’autre aristocratique.
Informations supplémentaires :
Le titre de l’épisode fait référence à Fort-Levant, le château et port le plus à l'est du Mur où il se termine à la mer Gelée. Avec Châteaunoir au milieu du mur et la Tour Fantôme à son extrémité ouest, Fort-Levant n’est que l’un des trois châteaux de la Garde de Nuit dans les romans et est décrit comme ayant des quais, mais peut-être uniquement pour les petits navires.
Le marteau de guerre de Gendry est orné d’une tête de cerf, symbole de la maison de son défunt père Robert Baratheon. Cela semble approprié, étant donné que Gendry est la dernière personne en vie avec du sang de Baratheon.
Tyrion tente de dissuader Dickon de se sacrifier et ainsi d’anéantir la Maison Tarly. Techniquement, une maison ne s’éteindrait pas nécessairement lorsque tous les héritiers mâles éligibles sont morts ; les femmes peuvent également hériter des terres et des titres lorsqu’il n’y a pas de frère ou de cousin survivant. Dans le cas d’héritiers masculins qui ont renoncé à leurs titres en rejoignant la Garde royale ou la Garde de Nuit, le roi de Westeros peut les libérer de leur devoir afin qu’ils puissent poursuivre le nom de famille, même si cela est controversé car cela fait de cette personne un briseur de vœux. Dans ce cas, la sœur de Sam, Talla, pourrait diriger la maison Tarly (comme la maison Mormont est dirigée par Lyanna Mormont), ou Sam Tarly pourrait être libéré de son vœu de Frère de la Garde par un roi (comme Stannis a proposé de le faire à Jon dans La maison du Noir et du Blanc.
Absence de Nathalie Emmanuel
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Re: Série "Game of Thrones"
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Re: Série "Game of Thrones"
La tension entre les sœurs aussi logique et bien vue soit-elle n'a aucune chance de déboucher sur une nouvelle guerre. Surtout on se demande bien ce que Baelish fait ici, qu'a-t-il à gratter dans le Nord où il ne pourra jamais primer sur Jon, où il est entouré d'ennemies potentielles (toutes des tueuses finies, Buffy est leur BFF) et loin de ses bases du Val ? Devenir la Main de Daenerys, la puissance montante, apparaît comme un objectif bien plus dans ses cordes, d'autant que l'influence de Tyrion sur une Dany toujours plus en roue libre semble s'éclipser. "I'm not here to murder. Bend the knee and join me, or refuse and die." Dany fait assez penser à l'Empereur durant la Grande Croisade (les Primarques et la diplomatie), mais bref.
Il y aurait un coup à joue et on se prend à rêver d'un match à trois avec Varys, mais ces temps-là sont derrière nous. Outre que les Marcheurs approchent enfin du Mur (point de vue Longue Marche, Mao est largement battu), les auteurs ont la bonne idée de nous faire perdre en conjectures sur la grossesse fr Cersei : réelle, mensongère pour s'assurer de la loyauté de Jaime après une alerte, ou complètement fantasmée suite à la mort de tous ses enfants ? Cette relation toujours aussi sulfureuse, en plus de l'impayable Tyburn, permet aux Lannister de mieux résister que les Stark à l'absolu centre de gravité de la série qu'est devenue Dany, et son lien avec Jon. Allez, nouvelle baston en vue !
Joe Dempsie (Gendry) figure au générique parmi les personnages récurrents, alors qu'on ne l'avait plus vu depuis la fin de la saison 3.
On continue à ne pas savoir où s'est déroulée au juste la bataille de l'épisode précédent, celui-ci se garde bien de donner le moindre indice là-dessus, notamment lors du passage entre Jaime et Bronn.
Via divers personnages (Jaime, Tyrion), les showrunners insistent clairement sur le fait que la Maison Tyrell est désormais éteinte, rideau, c'est terminé, terminado. Pas question que le public ait des espérances sur ce sujet, on boucle. Pourtant pour qu'une lignée féodale soit éteinte , il en faut, les bouquins évoquent d'ailleurs de nombreux cousins ici totalement mis sous le boisseau.
La situation du Bief demeure du coup passablement ambiguë, de même que celle de Dorne, mais qui s'en soucie ? On va aller tataner du Zombie.
Des nobles indiquent qu'il n'y a jamais eu de Reine dans le Nord, même en 8 000 ans. Martin l'a confirmé dans une interview, tout en indiquant que les régences féminines étaient acceptées. On retrouve cette situation à l'époque des aventures de Dunk et Egg, où une succession de décès a instauré une période de gouvernance féminine à Winterfell.
L'espionne de Littlefinger est jouée par Adele Smyth-Kennedy, en réalité la doublure cascades d'Emilia Clarke et assistante-réalisatrice sur plusieurs épisodes.
Nous apprenons que c'est en fait Jon, l'héritier légitime des Sept Couronnes, oui, oui. Un nouveau coup de pouce de l'inépuisable scénario, après Mélisandre arrivant à point nommé pour sa résurrection, la venue des Dragons à point nommé contre les Zombies du froid ou les renforts déboulant à point nommé durant la Bataille des Bâtards, entre autres. On serait dans une partie de D&D que les autres Joueurs commenceraient à lapider le Maître du Donjon. Dans Warhammer Roleplay, on se lèverait tous afin de louer l'Empereur pour Ses bienfaits, car en vérité, Il protège. Parce qu'on aime bien rigoler.
Visiblement, Cersei ne se soucie absolument plus de dissimuler la nature exacte de sa relation avec son frère. Elle a franchi ce cap comme elle en a franchi d'autres dans sa dérive. Mais il lui plaît peut-être de s'afficher vivre comme une Targaryen.
Après la diffusion de l'épisode les showrunners ont indiqué que la chasse aux Zombies imaginée par l'esprit fécond de Jon était une pure invention de leur part et qu'il ne fallait pas s'attendre à ce qu'elle soit dans le roman suivant. En 2023 on ne sait plus s'il faut attendre tout court.
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Re: Série "Game of Thrones"
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Re: Série "Game of Thrones"
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Re: Série "Game of Thrones"
*
Réalisation : Alan Taylor
Résumé
De l’autre côté du Mur, Jon et ses compagnons trouvent l’armée des morts et en capturent un.
Critique
Un épisode verbeux, dénué de surprises et qui s’allonge durant 67 minutes : soit un des plus long de la série. Le réalisateur fait des prouesses pour animer tant soit peu un scénario où les dialogues s’enchaînent.
Jon et ses compagnons marchent dans des paysages enneigés et filmés de manière à susciter davantage l’effroi que l’envie de visiter. L’attaque de l’ours mort réveille le spectateur qui somnolait puisqu’il ne se passait rien jusque là ; et cette attaque prélude à celle de l’armée des morts. Ces scènes de bataille animent un peu un récit statique. L’ennui, c’est qu’il n’y aucune surprise là-dedans et comme on devine que la cavalerie va arriver in extremis, et donc qu’on ne croit pas à la mort possible des personnages sauf les secondaires qui ne sont plus là que pour ça, on n’est guère intéressé par ce qui se passe. Ceci dit, Alan Taylor (qui réalise son 7ème et dernier épisode pour la série) sait donner de la tension à la scène où les morts encerclent la compagnie. Les morts vont peut-être vite mais ils savent prendre leur temps !
Politiquement, Tyrion opère une excellente analyse basée sur son expérience et sur l’Histoire : la terreur n’engendre qu’un pouvoir fragile. Sans doute son meilleur conseil. Politique toujours, Daenerys, secouée d’avoir vu l’armée des morts, promet à Jon de les détruire. En retour, il la reconnaît comme reine. Le voyage n’aura pas été sans résultats. Reste à savoir comment le Nord prendra la chose.
Le Nord où la boussole de Winterfell s’affole. Arya se confronte à Sansa dans deux scènes très dures. S’il y a moins de comploteurs, il reste le roi des punaises de Cour : Lord Petyr Baelish qui semble réussir à avoir introduit un coin entre les deux sœurs et parvient même à éloigner Brienne. L’étau se resserre sur la Dame de Winterfell.
Informations supplémentaires :
Alors que la plupart des scènes de marche au-delà du mur ont été filmées en Islande, la séquence du lac gelé a été filmée dans une carrière de roche à Belfast, en Irlande du Nord.
Absence de Nikolaj Coster-Waldau et Lena Headey
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Re: Série "Game of Thrones"
Dearesttara a écrit:Saison 7, épisode 5 "Fort-Levant".
Merci
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Re: Série "Game of Thrones"
De l’autre côté du Mur
Tout au long de son parcours, Game of Thrones nous aura véritablement proposé du jamais vu à la télévision : des décors pharaoniques aux batailles colossales en passant par la création de tout un vaste univers peuplé de plusieurs des meilleurs comédiens de leur génération. Mais tout cela ne constituait qu'un prologue car voici qu'arrive l'authentique exploit : l’espace d'un épisode au bout du monde et de l'épouvante, Jon Snow devint épique. Incroyable, mais vrai. Le Roi affrontant la horde maléfique des Morts-Vivants à la tête d'un groupe de preux, loin de tout secours apparent, cela a fichtrement de la gueule (plus que le shérif avec son gang de pouilleux, en tout cas). Oui, le vent souffle fort dans les grandes voiles de la Fantasy, cap au Nord.
On peut reprocher à ces deux dernières saisons d'avoir privilégié la Fantasy aux intrigues politiques, mais parfois cela vaut le coup d’œil, on ne v pas le nier. Cette aimable assemblée pousse également à son paroxysme l'un des axes forts de la saison, la réunion de personnages que l'on n'a pratiquement connu jusqu'ici que séparés par des centaines de lieues. Cela apporte une force supplémentaire à la geste du Roi Jon. Tout comme bien entendu l'entrée de Daenerys dans la bataille. Le Zombie Dragon parachève l'ensemble d'autant plus qu'il s'en vient agréablement relancer ce que le public tenait largement pour acquis : Dany allait cramer les Marcheurs.
Voici la face lumineuse de l'opus, celle que l'on conserve bien sûr en mémoire. L'épisode aurait sans doute totalement se centrer sur l'aventure qui lui donne son titre, les intrigues artificielles de Winterfell font plus remplissage que jamais. Mais l'épisode n'est pas non plus exempt des faiblesses de la période, avec une nouvelle fois des déplacement absurdement rapides. Jadis Jaime et Brienne avait mis toute une saison à rallier Port-Réal depuis le Trident. Ici... Aussi bien dans le récit que dans la géographie, on galope. Dany vole aussi vite que Supergirl. Valyria -Krypton, même combat. HBO en a visiblement marre de cramer du blé. Bref, tel le Gringo de Jacques Vabre, je n'ai pas besoin d'en rajouter.
Autre problème : si le récit, après l'avoir longtemps cantonné en périphérie, instaure pleinement le Night King en Big Bad, il manque désormais de personnages à tuer. On en est là, ce qui semble incroyable vu le nombre de personnages ayant passé (et trépassé) par la série, mais pour qu'autant s'en sortent c'est bien que les cartouches s'épuisent. Les présents seront requis pour les combats et résolutions à venir, on le comprend mais cela fait presque artificiel, heureusement que le souffle épique et la splendeur visuelle sont là. Et puis avouons que butter Jorah après qu'il en ait autant baver cela aurait été cruel, on aurait cru du Martin. On sait bien que le Ser n'est pas précisément un gagnant, mais, comme le disait James Bond, parfois tuer n'est pas jouer.
L'épisode est l'un des rares de la série où Port-Réal et ses intrigues n'apparaissent pas. C'est la huitième fois que cela survient depuis le lancement de la série.
L'épisode devient le plus long de GoT jusqu'ici, avec sept minutes, mais il sera dépassé dès le suivant.
L'action semble indiquer que Thoros est parvenu à enflammer ses épées grâce à ses pouvoirs, dans les romans il utilise plus prosaïquement une once de feu grégeois.
De manière assez floue, Arya indique que Jon quitté Winterfell depuis « des semaines ». c'est l'unique indication du temps passé que nous aurons de toute la saison, qui a grandement accéléré le rythme des événements. La série devient proustienne.
Quand Jon et Jorah discutent de leurs pères, Jorah semble respecter la décision de Lord Eddard. Il se montre plus acrimonieux dans les romans quand il raconte l’événement à Daenerys : "Il m'a pris tout ce que j'aimais, au profit de quelques braconniers infestés de poux et de son précieux honneur".
Avec Visarion, c'est la première fois qu'un Dragon est vu mourir à l'écran. L’événement paraît soudain, mais il est vrai que dans le romans les Dragons n'ont jamais été confrontés à de la magie. Il est donc possible qu'ils y soient sensibles, contrairement à d'autre univers de Fantasy.
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Re: Série "Game of Thrones"
****
Scénario : David Benioff et D.B. Weiss
Réalisation : Jeremy Podeswa
Résumé
Tyrion essaye d’amener Cersei à conclure une trêve pour mener la lutte contre l’armée des morts. A Winterfell, Sansa convoque Arya devant la Cour.
Critique
Enfin, on a un épisode de valeur dans cette saison plutôt décevante. A couper dans les arcs de Dorne et de Hautjardin, on pouvait se demander si les showrunners avaient encore quelque chose à raconter. Oui, et avec l’aide de Jeremy Podeswa (déjà réalisateur de l’épisode 1), on regarde un très bon épisode.
La mise en scène est posée sans être lente ; elle souligne la gravité des situations et, en faisant ressortir les visages de la pénombre, insiste sur la singularité de chacun dans un même monde. L’ouverture avec cette ambassade est remarquable ; l’atmosphère est rendue d’autant plus lourde qu’il y a des instants de futilité. Les visages sont fermés, les regards ne se posent nulle part car la menace pourrait venir de partout. Le contraste chromatique entre le soleil de Port-Réal et l’obscurité de Winterfell, le gris-blanc de Winterfell et le bleu-noir du Mur qui s’effondre ; tout cela crée de forts contrastes qui rendent compte de fortes situations.
Politiquement, on assiste au naufrage de Cersei. Modèle de duplicité (mais aussi de sang-froid, elle ne cille pas devant le dragon et à peine devant le mort), elle promet tout ce qu’on veut mais n’a aucune intention de tenir ses promesses. Après une scène violente entre elle et Tyrion (remarquables compositions de Lena Headey, assise et de Peter Dinklage, debout), pleine de haine et de venin, on a pu croire qu’avoir vidé son sac lui avait un peu ouvert les yeux. Bravo aux scénaristes d’avoir réussi à nous faire gober ce poisson même si on se doutait qu’il y avait un loup quelque part. Ce qu’elle révèle à Jaimie choque profondément celui-ci à qui il reste de l’honneur. Il ne peut que se rendre compte de l’aveuglement criminel de sa sœur. Cette fois, saturé d’amertume, il l’abandonne.
Winterfell est un autre nœud d’intrigues où lord Baelish semble comme un poisson dans l’eau mais il a commis une lourde erreur : il a trop bien formé Sansa. La petite poupée de la saison 1 a payée de sa chair pour apprendre et, si elle apprend lentement, comme elle le confesse, elle retient. Sa stupeur quand il se fait accuser de meurtre et de trahison est un régal (bravo à Aidan Gillen) : c’est peu dire qu’il n’a pas vu venir le coup ! Avoir tenté de séparer les deux sœurs a été l’intrigue de trop : Sansa étant une tendre, c’est Arya qui rendra justice.
L’épisode trace quelques perspectives pour l’ultime saison : la libération de Yara comme horizon pour Theon qui, en bon masochiste, reçoit coups sur coups mais, cette fois, ne plie pas et gagne le respect des Fers-Nés. L’armée des morts passe le Mur (avoir un dragon, ça aide) et lance l’assaut. Quant à Bran, il assène à un Sam stupéfait le secret de la naissance de Jon. Le genre de bombe dont on a justement besoin pour compliquer la situation !
Informations supplémentaires :
Bien que présente, Nathalie Emmanuel n’a pas une ligne de texte.
L’épisode est un des plus longs de la série avec 76 minutes.
La scène de Fossedragon (sur les ruines de l’amphithéâtre de la cité romaine d’Italica, en Espagne) contient 17 personnages nommés et a pris 10 jours complets pour tourner, car non seulement les scènes de dialogue mais aussi les plans de réaction ont dû être soigneusement planifiés et filmés pour chaque personnage, à la fois à l'avant et à l'arrière-plan.
Cet épisode étant la finale de la septième saison, il s'agit de la seule saison à se terminer sans la mort d’un roi ou d’un prétendant au trône : la saison 1 avait Robert ; saison 2 : Renly ; saison 3 : Robb ; saison 4 : Joffrey ; saison 5 : Mance Rayder et Stannis ; saison 6 Balon et Tommen.
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Re: Série "Game of Thrones"
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Re: Série "Game of Thrones"
Même si la scène s’avère très brève (HBO ayant sans doute déjà beaucoup dépensé cette saison), on apprécie bien davantage la Chute du Mur. On pourrait objecter que c’était un passage obligé, le Mal remportant régulièrement un grand succès mettant en péril le Bien (ou ce qui en tient lieu…) afin de dramatiser la suite de la lutte et d’éviter le « à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire ». Dans d’autres univers, ce fut l’Ordre 66, Nírnaeth Arnoediad, l’Atrocité d'Isstvan V, la Chute de la Porte Cadienne ou encore les Harkonnen écrasant les Atreides, etc. Donc va pour le Mur, d’autant que le minutage est parfait et la « péripétie » épique à souhait, mais aussi (déjà) horrifique en diable. Le Dragon Zombie restera bien l’une des vedettes des la saison !
On reste moins emballé par la poursuite jusqu’au-boutiste de la martingale qu’auront été les réunions durant toute la saison, avec comme apothéose l’espèce d’anti Conseil d’Elrond se tenant à Fossedragon. Trop d’effet tue l’effet, la scène conserve son impact, mais celui-ci demeure moindre qu’il ne l’aurait été sans les autres réunions égrenées au fil de la saison. On s’habitue à tout, même si certaines des réunions mises en scènes valent leur pesant de cacahuètes (Euron est très Euron aujourd’hui). Le final reste également fidèle aux Téléportations gérées depuis l’Enterprise en orbite, avec le retour de Sam à Winterfell. Comme quoi les voyages forment bien la jeunesse. Finalement ce final ne comptera pas parmi les plus mémorables de la série, mais il rend bien compte des atouts et faiblesses de la saison qu’il conclue, c’est à la fois son intérêt et sa limite.
Le titre met en exergue les symboles de deux Grandes Maisons, cela avait déjà été le cas avec The Wolf and the Lion (1-05), et The Lion and the Rose (4-02). Mockingbird (4-07) fait allusion à la désormais défunte Maison Baelish.
Avec 79 minutes et 43 secondes, l’épisode demeurera le plus long de la série jusqu’à The Long Night. Il devient aussi le plus regardé de la série jusque-là.
Avec la réunion de Fossedragon, on voit Jon à Port-Réal pour la toute première fois. Les cinq personnages que les showrunners considéraient comme principaux (ceux dont les interprètes étaient les plus rémunérés) sont également réunis pour la première fois : Jon, Dany et la fratrie Lannister.
La Conférence de Fossedragon fait face à une menace universelle, mais on observe qu’aucune des différentes contrées écartées au fil du récit par les auteurs n’y a été conviée. C’était pourtant l’occasion d’avoir des nouvelles du Trident, du Val, des Terres de l’Orage, du Bief, ou encore de Dorne. Les Marcheurs seront sans doute magiquement stoppés à leur frontière, un peu comme le nuage de Tchernobyl chez nous.
Cersei proclame avoir appris auprès de son père, alors que, de manière tellement flagrante que cela en devient amusant, tout le reste de l’épisode proclame le contraire avec une succession de décisions ou de prises de paroles calamiteuses comme jamais. On entend d’ici Tywin se retourner dans sa tombe. Comment auraient réagi les Dothraki si la Montagne avait effectivement occis Dany ?
On comprend que les auteurs demeurent flou sur le pourquoi du soutien de la Banque à Cersei. Ses troupes ont montré qu’elles ne faisaient pas le poids face aux Dragons, et à Essos on est bien placé pour connaître la valeur martiale des Dothrakis. On observe le même flou à propos de quand au juste s’est mise en place la conspiration entre Sansa et Arya.
Itálica fut fondée vers 206 av par Scipion l’Africain, pour les vétérans italiens de ses Légions. Il s’agit de l’une des premières colonies romaines d’Espagne, située dans le quartier moderne de Santiponce, à 9 kilomètres au nord de Séville. Celle qui est parfois considérée comme la première vraie ville fondée par Rome en dehors de sa péninsule contient des mosaïques remarquables et un impressionnant amphithéâtre. S'y tinrent principalement des affrontements de gladiateurs.
Au centre de l’arène se trouve une grande fosse recouverte d’une structure en bois et utilisée pour les sports de gladiateurs et d’animaux sauvages. Celui-ci était le troisième plus grand de l'empire, avec 25 000 spectateurs, ce qui était inhabituel pour une ville aussi petite (8 000 habitants). Mais à l'époque, Itálica comportait des habitants puissants et une élite militaire, elle fut d’ailleurs le lieu de naissance de deux grands empereurs romains : Trajan et Hadrien (également Théodose, selon certains auteurs). Le site a demandé le statut de patrimoine mondial de l'Unesco.
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Re: Série "Game of Thrones"
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