Série "Hercule Poirot"
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Re: Série "Hercule Poirot"
Ah, content que l'adaptation semble avoir respecté les atouts de l'originale ! J'ai beaucoup d'affection pour cette nouvelle qui m'a appris beaucoup sur la séduction. Agatha Christie, la 1re Pick-Up Artist ?
Dearesttara- Roi (Reine)
- Date d'inscription : 08/02/2010
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Re: Série "Hercule Poirot"
A Douvres, l'épouse d'un riche banquier est sur le point d'embarquer pour l'Afrique du Sud avec son amant, afin de débuter une nouvelle vie. Toutefois, elle apprend que la société de son mari s'est effondrée en Bourse et que ce dernier est accusé de malversations. Par devoir, elle décide de le rejoindre et de le soutenir dans l'épreuve, mais elle n'a pas encore mesuré toute l'abjection du vil et méprisable individu.
Houlala, ce pur mélodrame que représente Magnolia Blossom est le premier vrai trou d'air de l'anthologie, du moins en ce qui me concerne. Les amateurs de littérature amoureuse apprécieront sans doute ce portrait certes sensible d'une femme écartelée entre impératif moral, devoir conjugal et soif de liberté. L'interprétation apparaît de qualité, idem pour la production, même si The Agatha Christie Hour renoue ici avec les épisodes tournés intégralement en intérieur. La reconstitution de Douvres en studio est aussi triste que celle de Portsmouth précédemment et, oui, les bruitages de mouettes sont bien de retour. Gaston serait en terrain connu. Pour le reste l'action tient en peu de choses et sert surtout à justifier des dialogues interminables où la dame expose ses états d'âme, avec quelques écarts encore plus ennuyeux lorsqu'il s'agit d'expliciter les combinaisons financières frauduleuses du mari. Ce qui n'a qu'un unique intérêt : justifier un dernier acte sombrant pour le coup dans le mélodrame absolu (mais moins involontairement amusant qu'une Telenovela mexicaine).
Tout résulte beaucoup plus daté et empesé que les Whodunits où encore les joyeuses aventures au bon goût de RomCom écrites par Agatha. Ceci-dit, l'opus demeure une vraie curiosité : jusqu'ici je regrettais plutôt des épisodes trop longs, ici c'est le contraire qui se produit. Je ne doute pas que la nouvelle originelle ou un film auraient permis de davantage développer caractères et péripéties, évitant comme ici d'aller trop vite pour réellement imprimer. On éviterait ainsi de ne mettre en place que des clichés et des personnages superficiels, comme l'amant uniformément parfait gentleman et le mari canaille pourrie jusqu'à la moelle des os. L'épouse échappe à cette critique mais ses états émotionnels se succèdent trop rapidement pour ne pas devenir superficiels. On apprécie la brêve apparition d'une Alexandra Bastedo au look totalement différent de celui des Champions. On devine qu'il s'agit d'une maîtresse du mari, mais là aussi elle fait que passer. Écrite en 1926, cette nouvelle s'explique sans doute par la douloureuse actualité d'Agatha Christie, dont elle se fait partiellement l'écho, mais la transposition à l'écran passe très mal. (*)
Houlala, ce pur mélodrame que représente Magnolia Blossom est le premier vrai trou d'air de l'anthologie, du moins en ce qui me concerne. Les amateurs de littérature amoureuse apprécieront sans doute ce portrait certes sensible d'une femme écartelée entre impératif moral, devoir conjugal et soif de liberté. L'interprétation apparaît de qualité, idem pour la production, même si The Agatha Christie Hour renoue ici avec les épisodes tournés intégralement en intérieur. La reconstitution de Douvres en studio est aussi triste que celle de Portsmouth précédemment et, oui, les bruitages de mouettes sont bien de retour. Gaston serait en terrain connu. Pour le reste l'action tient en peu de choses et sert surtout à justifier des dialogues interminables où la dame expose ses états d'âme, avec quelques écarts encore plus ennuyeux lorsqu'il s'agit d'expliciter les combinaisons financières frauduleuses du mari. Ce qui n'a qu'un unique intérêt : justifier un dernier acte sombrant pour le coup dans le mélodrame absolu (mais moins involontairement amusant qu'une Telenovela mexicaine).
Tout résulte beaucoup plus daté et empesé que les Whodunits où encore les joyeuses aventures au bon goût de RomCom écrites par Agatha. Ceci-dit, l'opus demeure une vraie curiosité : jusqu'ici je regrettais plutôt des épisodes trop longs, ici c'est le contraire qui se produit. Je ne doute pas que la nouvelle originelle ou un film auraient permis de davantage développer caractères et péripéties, évitant comme ici d'aller trop vite pour réellement imprimer. On éviterait ainsi de ne mettre en place que des clichés et des personnages superficiels, comme l'amant uniformément parfait gentleman et le mari canaille pourrie jusqu'à la moelle des os. L'épouse échappe à cette critique mais ses états émotionnels se succèdent trop rapidement pour ne pas devenir superficiels. On apprécie la brêve apparition d'une Alexandra Bastedo au look totalement différent de celui des Champions. On devine qu'il s'agit d'une maîtresse du mari, mais là aussi elle fait que passer. Écrite en 1926, cette nouvelle s'explique sans doute par la douloureuse actualité d'Agatha Christie, dont elle se fait partiellement l'écho, mais la transposition à l'écran passe très mal. (*)
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Hercule Poirot"
Un étudiant en droit s'essaie au golf durant ses vacances, mais, chaque jour à la même heure, son parcours se voit perturbé par le cri désincarné d'une femme appelant au secours, car on l'assassine. L'affaire est d'autant plus troublante que le jeune homme semble être le seul à entendre l'appel, comme le lui confirme une charmante demoiselle française vivant à proximité du golf.
The Mystery of the Blue Jar est associé à un bon souvenir pour votre serviteur, car il s'agit de l'une des trop rares fois où j'ai élucidé toute l'affaire avant la révélation du pot aux roses, lors d'une lecture désormais bien lointaine (pour être honnête, le mystère était assez limpide). D'où un souvenir demeuré précis, mais qui ne m'a certes pas gâché le plaisir des retrouvailles. En effet ce récit typique d'une déconstruction d'un phénomène supposé fantastique (en clair : du Scoobidoo) demeure fort plaisant. Porté par ce mélange d'humour un tantinet cynique et de romantisme caractéristique des récits légers d'Agatha Christie, il s'insère idéalement dans le cadre de l'anthologie (la conclusion est adoucie pour le jeune héros). La longue mise en place de la situation tire toutefois un peu à la ligne et résulte assez bavarde, mais le charme du jeune duo agit et la mise en scène, certes académique, bénéfice de davantage de moyens à l'accoutumée.
Les nombreux beaux paysages, notamment au golf, les décors de pubs et manoirs ou encore les costumes instaurent une anglicité plaisante à l’œil. Visuellement il s'agit de l'opus ayant le moins vieilli jusqu'ici, même si, bien entendu, on reste loin d'un Downton Abbey. Les comédiens s'avèrent excellents, avec notamment Derek Francis apportant une forte personnalité à l'oncle, tout comme il le fit pour le Néron de Doctor Who, chez Les Romains. On aurait apprécié découvrir Isabelle Spade (admirée sur scène à Paris) en langue anglaise, mais la VF systématisée de Prime nous en empêche, dommage. Comme amusement supplémentaire, l'histoire égratigne deux passions de sir Conan Doyle, le spiritisme mais aussi le golf, (c'est aussi sur un parcours que lui et la Reine du Crime se confrontent dans Agatha and the Truth of Murder), L'autrice assaisonne d'ailleurs Sherlock Holmes à sa façon dans Murder on the Links, il n'y a pas de hasard. Au total, un opus fort divertissant, merci au Vase bleu et à son Mystère. (****)
The Mystery of the Blue Jar est associé à un bon souvenir pour votre serviteur, car il s'agit de l'une des trop rares fois où j'ai élucidé toute l'affaire avant la révélation du pot aux roses, lors d'une lecture désormais bien lointaine (pour être honnête, le mystère était assez limpide). D'où un souvenir demeuré précis, mais qui ne m'a certes pas gâché le plaisir des retrouvailles. En effet ce récit typique d'une déconstruction d'un phénomène supposé fantastique (en clair : du Scoobidoo) demeure fort plaisant. Porté par ce mélange d'humour un tantinet cynique et de romantisme caractéristique des récits légers d'Agatha Christie, il s'insère idéalement dans le cadre de l'anthologie (la conclusion est adoucie pour le jeune héros). La longue mise en place de la situation tire toutefois un peu à la ligne et résulte assez bavarde, mais le charme du jeune duo agit et la mise en scène, certes académique, bénéfice de davantage de moyens à l'accoutumée.
Les nombreux beaux paysages, notamment au golf, les décors de pubs et manoirs ou encore les costumes instaurent une anglicité plaisante à l’œil. Visuellement il s'agit de l'opus ayant le moins vieilli jusqu'ici, même si, bien entendu, on reste loin d'un Downton Abbey. Les comédiens s'avèrent excellents, avec notamment Derek Francis apportant une forte personnalité à l'oncle, tout comme il le fit pour le Néron de Doctor Who, chez Les Romains. On aurait apprécié découvrir Isabelle Spade (admirée sur scène à Paris) en langue anglaise, mais la VF systématisée de Prime nous en empêche, dommage. Comme amusement supplémentaire, l'histoire égratigne deux passions de sir Conan Doyle, le spiritisme mais aussi le golf, (c'est aussi sur un parcours que lui et la Reine du Crime se confrontent dans Agatha and the Truth of Murder), L'autrice assaisonne d'ailleurs Sherlock Holmes à sa façon dans Murder on the Links, il n'y a pas de hasard. Au total, un opus fort divertissant, merci au Vase bleu et à son Mystère. (****)
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Hercule Poirot"
Dermot West accompagne son oncle, un riche psychanalyste, quand celui-ci participe à une séance de spiritisme chez des amis, Jack and Claire Trent, dont il est secrètement amoureux. Quand l'oncle est assassiné, tout accuse son neveu et héritier, qui va devoir identifier le véritable coupable pour se disculper. Mais Dermot a un atout, le « Signal rouge », un pouvoir de prémonition du danger.
Retour au Fantastique, et donc à une ambiance des plus sombres chez Agatha Christie, avec The Red Signal. L'épisode contient d'ailleurs le seul meurtre classique de l'anthologie, même s'il se distingue des Whodunits coutumiers de l'autrice en optant plutôt pour le Thriller. L'intrigue sait se jouer du format long et retrouver l'intensité de la nouvelle originelle, en accordant au moins une scène forme aux différents thèmes présents, dont l'accumulation ne paraît jamais outrancière : le spiritisme, ici traité dans une optique divergeant totalement de l'opus précédent, le Sixième Sens, l'hérédité de la folie, présence tangible du Subconscient, les psychopathes sachant parfaitement se rendre indiscernables... Un vrai récital ténébreux au sein du Fog londonien, auquel ne manque même pas la référence à la Campagne de Mésopotamie, un épisode de la grande Guerre souvent méconnu en France, l'affrontement contre l'Empire Ottoman s'y arrêtant souvent aux Dardanelles.
Porté par une excellente distribution, des dialogues suggestifs et une élégante mise en scène apportant de l'intensité à cette succession de huis clos, The Red Signal avait potentiellement de quoi s'imposer comme meilleur épisode de l'anthologie. De quoi particulièrement regretter que la scène du crime se soit autorisé la révélation du genre de l'assassin, ce qui, par élimination parmi le public de la fatidique séance de spiritisme, le désigne presque immédiatement. Reste à résoudre la question du mobile et son formidable twist, mais c'est très dommageable. On regrettera aussi que le trucage du Sixième Sens accuse son âge (une image figée et rougie) ou que la résolution repose sur une auto(confession providentielle, même si dans la logique du personnage, ou une arrivée inexpliquée de la police. Par ailleurs le destin dernier de l'assassin se voit modifié, du moins dans son modus operandi, sans doute pour plus de sensationnalisme à l'écran. Le récit n'en demeure pas moins longtemps captivant. (***)
Retour au Fantastique, et donc à une ambiance des plus sombres chez Agatha Christie, avec The Red Signal. L'épisode contient d'ailleurs le seul meurtre classique de l'anthologie, même s'il se distingue des Whodunits coutumiers de l'autrice en optant plutôt pour le Thriller. L'intrigue sait se jouer du format long et retrouver l'intensité de la nouvelle originelle, en accordant au moins une scène forme aux différents thèmes présents, dont l'accumulation ne paraît jamais outrancière : le spiritisme, ici traité dans une optique divergeant totalement de l'opus précédent, le Sixième Sens, l'hérédité de la folie, présence tangible du Subconscient, les psychopathes sachant parfaitement se rendre indiscernables... Un vrai récital ténébreux au sein du Fog londonien, auquel ne manque même pas la référence à la Campagne de Mésopotamie, un épisode de la grande Guerre souvent méconnu en France, l'affrontement contre l'Empire Ottoman s'y arrêtant souvent aux Dardanelles.
Porté par une excellente distribution, des dialogues suggestifs et une élégante mise en scène apportant de l'intensité à cette succession de huis clos, The Red Signal avait potentiellement de quoi s'imposer comme meilleur épisode de l'anthologie. De quoi particulièrement regretter que la scène du crime se soit autorisé la révélation du genre de l'assassin, ce qui, par élimination parmi le public de la fatidique séance de spiritisme, le désigne presque immédiatement. Reste à résoudre la question du mobile et son formidable twist, mais c'est très dommageable. On regrettera aussi que le trucage du Sixième Sens accuse son âge (une image figée et rougie) ou que la résolution repose sur une auto(confession providentielle, même si dans la logique du personnage, ou une arrivée inexpliquée de la police. Par ailleurs le destin dernier de l'assassin se voit modifié, du moins dans son modus operandi, sans doute pour plus de sensationnalisme à l'écran. Le récit n'en demeure pas moins longtemps captivant. (***)
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Hercule Poirot"
Jeune femme indépendante, Jane a bien du mal à trouver un emploi et a de grands soucis d'argent Tout ceci change quand elle tombe sur une petite annonce recherchant quelqu'un lui ressemblant trait pour trait. Elle devient la doublure de la Grade Duchesse d'Ostravie, devant assister à une œuvre de charité durant laquelle elle risque d'être enlevée. Un emploi dangereux, mais rémunérateur. Mais Nigel, voisin et amoureux secret de Jane, soupçonne qu'il y a anguille sous roche.
Jane in Search of a Job ressemble beaucoup au Mystère du Vase bleu, entremêlant pareillement arnaque improbable, comédie romantique et aventures permettant à deux jeunes gens de trouver l'âme sœur. Le tout se montre charmant et divertissante, d'autant qu'ici également la production bénéficie de moyens accrus et de superbes extérieurs très anglais. Les dialogues se montrent souvent amusants, avec se mélange d'humour et de cynisme que l'on apprécie dans cette anthologie. Jane a de l'énergie et compose un idéal de liberté féminine sans doute en pointe sur son temps (célibat et indépendance professionnelle), la nouvelle ayant été publiée en 1924. A peine quatre ans plus tard, bien loin de là, quatre jeunes femmes célibataires deviendront standardistes dans la compagnie de téléphone de Madrid, mais ceci est une autre histoire.
Malheureusement la réussite apparaît moindre qu'avec le Vase. L'élément surnaturel manque à l'appel, d'où un pétillement moindre, mais aussi une arnaque plus transparente et prévisible. L' histoire devenant du coup encore moins substantielle, les scènes de dialogues et d'exposition se multiplient par conséquent encore davantage en guise de remplissage. Par ailleurs la bonne idée de prendre une femme comme héroïne atteint vite ses limites : malgré toute sa bravoure et son astuce, Jane ne participe en rien à la résolution de l'affaire Elle demeure essentiellement la dupe des escrocs et tout repose en définitive sur le seul Nigel. Il demeure décevant de découvrir les bonnes intentions du début en définitive déboucher sur un cas classique de Damoiselle en détresse... et sur un probable mariage. L'interprétation se montre heureusement dynamique et l'on souhaite volontiers bonne chance à la vaillante Jane, attachant souvenir que nous laissera l'anthologie.(***)
Jane in Search of a Job ressemble beaucoup au Mystère du Vase bleu, entremêlant pareillement arnaque improbable, comédie romantique et aventures permettant à deux jeunes gens de trouver l'âme sœur. Le tout se montre charmant et divertissante, d'autant qu'ici également la production bénéficie de moyens accrus et de superbes extérieurs très anglais. Les dialogues se montrent souvent amusants, avec se mélange d'humour et de cynisme que l'on apprécie dans cette anthologie. Jane a de l'énergie et compose un idéal de liberté féminine sans doute en pointe sur son temps (célibat et indépendance professionnelle), la nouvelle ayant été publiée en 1924. A peine quatre ans plus tard, bien loin de là, quatre jeunes femmes célibataires deviendront standardistes dans la compagnie de téléphone de Madrid, mais ceci est une autre histoire.
Malheureusement la réussite apparaît moindre qu'avec le Vase. L'élément surnaturel manque à l'appel, d'où un pétillement moindre, mais aussi une arnaque plus transparente et prévisible. L' histoire devenant du coup encore moins substantielle, les scènes de dialogues et d'exposition se multiplient par conséquent encore davantage en guise de remplissage. Par ailleurs la bonne idée de prendre une femme comme héroïne atteint vite ses limites : malgré toute sa bravoure et son astuce, Jane ne participe en rien à la résolution de l'affaire Elle demeure essentiellement la dupe des escrocs et tout repose en définitive sur le seul Nigel. Il demeure décevant de découvrir les bonnes intentions du début en définitive déboucher sur un cas classique de Damoiselle en détresse... et sur un probable mariage. L'interprétation se montre heureusement dynamique et l'on souhaite volontiers bonne chance à la vaillante Jane, attachant souvenir que nous laissera l'anthologie.(***)
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Hercule Poirot"
Edward se sent écrasé par sa fiancée Maud, à l'esprit très terre à terre et volontiers près de ses sous. Quand il gagne une forte somme à un concours, il s'achète en secret une magnifique voiture de sport. Ayant soif de liberté, il part alors en vadrouille dans la campagne, la veille de Noël. Suite à une méprise, il va connaître une formidable aventure aux côtés de la très belle Lady Noreen, voleuse de bijoux elle aussi par ennui. Cette étrange et merveilleuse nuit va transformer sa vie à jamais.
The Manhood of Edward Robinson (aka « Ma nuit loin de chez Maud ») conclue idéalement une anthologie dont il exprime la quintessence : l'Aventure et la part du rêve pour enchanter le quotidien, mais en sachant garder les pieds sur terre. Edward et Lady Noreen ont le même ennemi, qui est aussi le vrai méchant récurrent de The Agatha Christie Hour : l'écrasant ennui d'une vie ordinaire. L'espace d'une nuit, ils s'accordent un rêve (Faisons un rêve, dirait Sacha Guitry) avant de trouver leur rivage. Ils ne se perdent pas dans l'illusion, mais se servent de l'expérience pour faire face au prosaïque des jours avec une énergie renouvelée. Se perdre dans les contrées du rêve serait comme un écho aux épisodes fantastiques, tous irrémédiablement tragiques quand la retour vers le réel devient impossible. Ils sont la face obscure de l'anthologie. Howard revient chez sa Maud mais sait désormais apprécier ce que la vie lui apporte et s'affirmer face aux inévitables tracas. Une morale très à la Agatha Christie, autrice très moderne par certains côtés, mais demeurant attachée à certaines traditions, à commencer par le mariage. Il y a comme un parfum de La Quatrième Dimension dans cet opus qui, sans jamais virer au pur Fantastique, fait vivre une rencontre particulière à ses protagonistes et s'avère en définitive une fable morale.
L'épisode exprime derechef une vraie fidélité à l'œuvre d'Agatha, en se moquant gentiment d 'un certain infantilisme de la virilité. Là encore on retrouve ce mélange de féminisme et de tradition, car si, ici comme dans presque tous les épisodes, la situation est résolue par un homme, ce sont bien les femmes qui apportent sa vie au récit, et son énergie. On renoue aussi avec l'aspect très léger des intrigues de The Agatha Christie Hour, car il s'agit sans doute de l'opus où se développent le moins d'enjeux. Même le vol est factice, Agatha inventant ici le Jeu de Rôles en Grandeur Nature. Le summum de l'action réside dans le tango endiablé des deux protagonistes, comme pinacle du rêve avant le retour vers le réel, le flux puis le reflux. La magie opère grâce aussi à une très belle distribution, animée par une formidable Cherie Lunghi, des années avant Secret- Diary. On y reconnaît un très jeune Ruper Everett, mais aussi le regretté Patrick Newell, en hôte bienveillant de la jeunesse. Ainsi s'achève The Agatha Christie Hour, anthologie buissonnière des écrits précoces d'Agatha Christie, dont on aura découvert avec plaisir le charme bien réel, malgré une mise en scène accusant parfois son âge. (****)
The Manhood of Edward Robinson (aka « Ma nuit loin de chez Maud ») conclue idéalement une anthologie dont il exprime la quintessence : l'Aventure et la part du rêve pour enchanter le quotidien, mais en sachant garder les pieds sur terre. Edward et Lady Noreen ont le même ennemi, qui est aussi le vrai méchant récurrent de The Agatha Christie Hour : l'écrasant ennui d'une vie ordinaire. L'espace d'une nuit, ils s'accordent un rêve (Faisons un rêve, dirait Sacha Guitry) avant de trouver leur rivage. Ils ne se perdent pas dans l'illusion, mais se servent de l'expérience pour faire face au prosaïque des jours avec une énergie renouvelée. Se perdre dans les contrées du rêve serait comme un écho aux épisodes fantastiques, tous irrémédiablement tragiques quand la retour vers le réel devient impossible. Ils sont la face obscure de l'anthologie. Howard revient chez sa Maud mais sait désormais apprécier ce que la vie lui apporte et s'affirmer face aux inévitables tracas. Une morale très à la Agatha Christie, autrice très moderne par certains côtés, mais demeurant attachée à certaines traditions, à commencer par le mariage. Il y a comme un parfum de La Quatrième Dimension dans cet opus qui, sans jamais virer au pur Fantastique, fait vivre une rencontre particulière à ses protagonistes et s'avère en définitive une fable morale.
L'épisode exprime derechef une vraie fidélité à l'œuvre d'Agatha, en se moquant gentiment d 'un certain infantilisme de la virilité. Là encore on retrouve ce mélange de féminisme et de tradition, car si, ici comme dans presque tous les épisodes, la situation est résolue par un homme, ce sont bien les femmes qui apportent sa vie au récit, et son énergie. On renoue aussi avec l'aspect très léger des intrigues de The Agatha Christie Hour, car il s'agit sans doute de l'opus où se développent le moins d'enjeux. Même le vol est factice, Agatha inventant ici le Jeu de Rôles en Grandeur Nature. Le summum de l'action réside dans le tango endiablé des deux protagonistes, comme pinacle du rêve avant le retour vers le réel, le flux puis le reflux. La magie opère grâce aussi à une très belle distribution, animée par une formidable Cherie Lunghi, des années avant Secret- Diary. On y reconnaît un très jeune Ruper Everett, mais aussi le regretté Patrick Newell, en hôte bienveillant de la jeunesse. Ainsi s'achève The Agatha Christie Hour, anthologie buissonnière des écrits précoces d'Agatha Christie, dont on aura découvert avec plaisir le charme bien réel, malgré une mise en scène accusant parfois son âge. (****)
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
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Re: Série "Hercule Poirot"
Je ne savais pas que l'anthologie se terminait par l'une de mes nouvelles préférées d'Agatha, j'en suis que plus content d'entendre la réussite de l'adaptation. Merci pour la chronique, Estuaire !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
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Re: Série "Hercule Poirot"
Agatha and the Curse of Ishtar m'a semblé en retrit vis-à-vis du premier volet de la trilogie « La reine du crime présente ». Simple variation autoour du voyage effectivement réalisé par Agatha en Irak en 1930, le téléfilm perd en originalité puisqu'il ne croise plus deux événements distincts. Le désormais inévitable message des représentations (pillage de l'Irak, machisme, racisme...) se voit inséré avec moins de subtilité, pour tout dire cela pèse es tonnes. Si elle se sort bien de l'exercice, Lyndsey Marshal ne fait clairement pas oublier sa devancière, on avoue ne pas comprendre la raison de ce changement de tête d'affiche, l'écart entre les actions des deux opus (deux années) ne justifiant pas un dispositif à la The Crown, où chaque actrice correspondait à un âge différent de la Reine. .
L'affaire demeure néanmoins plaisante, avec une énigme plutôt bien construite, avec des indices insérés au bon moment et toute une gamme de motivations possibles. Le récit a la bonne idée de ne jamais jouer la carte de la Malédiction, un type de Fantastique très daté aujourd'hui. Évidemment tout ceci ne rivalise pas avec Murder in Mesopotamia, mais en a-t-il jamais été question ? Au moins ont-ils eu le soin d'insérer le couple Woolley. On apprécie des localisations extérieures plus fréquentes que précédemment. Malte ne crée pas tout à fait l'illusion de la Mésoppotamie Mais le meilleur argument de Mésopotamie, mais ses paysages sont superbes. Mais le meilleur argument de la Malédiction d'Ishtar demeure en définitive son humour. Quitte à mettre en place des dialogues et situations très verts, parfois anachroniques, de nombreuses scènes divertissent franchement Agatha s'en souviendra, de l'Irak romantique. Un bon divertissement, quoique moins ambitieux que The Truth of Murder. (***)
L'affaire demeure néanmoins plaisante, avec une énigme plutôt bien construite, avec des indices insérés au bon moment et toute une gamme de motivations possibles. Le récit a la bonne idée de ne jamais jouer la carte de la Malédiction, un type de Fantastique très daté aujourd'hui. Évidemment tout ceci ne rivalise pas avec Murder in Mesopotamia, mais en a-t-il jamais été question ? Au moins ont-ils eu le soin d'insérer le couple Woolley. On apprécie des localisations extérieures plus fréquentes que précédemment. Malte ne crée pas tout à fait l'illusion de la Mésoppotamie Mais le meilleur argument de Mésopotamie, mais ses paysages sont superbes. Mais le meilleur argument de la Malédiction d'Ishtar demeure en définitive son humour. Quitte à mettre en place des dialogues et situations très verts, parfois anachroniques, de nombreuses scènes divertissent franchement Agatha s'en souviendra, de l'Irak romantique. Un bon divertissement, quoique moins ambitieux que The Truth of Murder. (***)
Dernière édition par Estuaire44 le Mer 19 Mai 2021 - 17:45, édité 1 fois
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Hercule Poirot"
Et pourtant la maison n'est pas biscornue !
https://www.sudouest.fr/culture/litterature/voulez-vous-acheter-la-maison-d-agatha-christie-2619228.php
https://www.sudouest.fr/culture/litterature/voulez-vous-acheter-la-maison-d-agatha-christie-2619228.php
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Hercule Poirot"
Pour ma part, j'ai beaucoup aimé "La malédiction d'Ishtar" et, comme je n'ai pas vu le premier volet, je n'ai pas été troublé par le changement de casting ; ce qui m'a permis d'entrer plus vite dans le film.
Je partage entièrement l'avis d'Estuaire. Mon côté "fleur bleu" appréciant la survenue de "Max Mallowan" et je me suis demandé comment le scénario allait les mettre ensemble, quand et qui ferait le premier pas. Je n'ai pas été déçu sur ce plan. Quelque part, le "modèle holmésien" demeure prégnant puisque c'est en binôme que Max et Agatha vont résoudre l'énigme.
Très bon divertissement en effet ! (****)
Je partage entièrement l'avis d'Estuaire. Mon côté "fleur bleu" appréciant la survenue de "Max Mallowan" et je me suis demandé comment le scénario allait les mettre ensemble, quand et qui ferait le premier pas. Je n'ai pas été déçu sur ce plan. Quelque part, le "modèle holmésien" demeure prégnant puisque c'est en binôme que Max et Agatha vont résoudre l'énigme.
Très bon divertissement en effet ! (****)
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "Hercule Poirot"
Leur rencontre et leur relation ont une dynamique de RomCom très bien vue, je trouve. Agatha aussi a eu droit à son Aventure, finalement !
Pour le côté holmésien j'ai adoré le gag d'Agatha s'essayant à résoudre l'affaire par une expérience de chimie amusante, sur les conseils de Conan Doyle, c'était très drôle.
Il me semble que le premier volet est toujours disponible en replay.
Pour le côté holmésien j'ai adoré le gag d'Agatha s'essayant à résoudre l'affaire par une expérience de chimie amusante, sur les conseils de Conan Doyle, c'était très drôle.
Il me semble que le premier volet est toujours disponible en replay.
Estuaire44- Empereur
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Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Hercule Poirot"
Bonne nouvelle si on ne peut pas s'offrir l'Orient Express : le Train bleu est de retour. Pour visiter la Riviera, cette autre moitié de la France pour nos amis Anglo-saxons..
https://www.lesechos.fr/industrie-services/tourisme-transport/le-train-de-nuit-paris-nice-reprend-du-service-avec-castex-en-passager-1316626
https://www.lesechos.fr/industrie-services/tourisme-transport/le-train-de-nuit-paris-nice-reprend-du-service-avec-castex-en-passager-1316626
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Hercule Poirot"
La conclusion finalement non conservée de The Unicorn and the Wasp, l'épisode Agatha Christie de Doctor Who. Finalement RTD a conservé les principales idées de la scène, mais sans l'apparition d'Agatha vieillie. On a simplement un dialogue entre Donna et Ten.
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Hercule Poirot"
Agatha and the Midnight Murders souffre d'un grand défaut : l'évidence de l'assassin. Cela m'a semblé limpide dès le départ et les évènements n'ont fait que confirmer mon opinion, jusqu'au twist final qui, du coup, fait singulièrement pschitt. A cette (considérable) considérable exception près, le téléfilm se montre réussi, confirmant une grande variété d'ambiance au sein de la trilogie. ici le récit sait de nouveau se baser sur un évènement réel de la vie d'Agatha, l'écriture des décennies en avance du manuscrit de Curtain, avec une narration sous forme énigme. Tout en permettant de réaliser des économies (le budget est clairement en baisse !), le huis clos d'une cave sous le Blitz permet un déroulé quasi horrifique, meurtre après meurtre. On s'inspire clairement de And Then There Were None, avec un crescendo réussi.
Outre une mise en scène sachant tirer parti de sa dimension de théâtre filmé et de la règle des trois unités, le succès tient à un bon sens du tempo et à un vrai soin apporté à la peinture psychologique des personnages. Quelques clins d'oeil à l’œuvre d'Agatha Christie se voient bien entendu également insérés (y compris son hostilité foncière à l'impôt), à côté de celui dédié à Conan Doyle, rituel de la trilogie oblige. Le Juge Ti n'est pas oublié au passage, avec la référence à l'usage de la torture présente dans les romans de Robert van Gulik. Davantage que dans le volet mésopotamien, l'excellente distribution se voit dominée par l'interprète d'Agatha Christie. La parfaite Helen Baxendale, qui fut Emiiy, la British Invasion subie par Rachel dans Friends, a en effet participé au Curtain de Suchet. Le volet espionnage résulte assez cliché, mais c'est après tout, ce n'est pas le côté le plus réussi de l'oeuvre d'Agatha ! (***)
Outre une mise en scène sachant tirer parti de sa dimension de théâtre filmé et de la règle des trois unités, le succès tient à un bon sens du tempo et à un vrai soin apporté à la peinture psychologique des personnages. Quelques clins d'oeil à l’œuvre d'Agatha Christie se voient bien entendu également insérés (y compris son hostilité foncière à l'impôt), à côté de celui dédié à Conan Doyle, rituel de la trilogie oblige. Le Juge Ti n'est pas oublié au passage, avec la référence à l'usage de la torture présente dans les romans de Robert van Gulik. Davantage que dans le volet mésopotamien, l'excellente distribution se voit dominée par l'interprète d'Agatha Christie. La parfaite Helen Baxendale, qui fut Emiiy, la British Invasion subie par Rachel dans Friends, a en effet participé au Curtain de Suchet. Le volet espionnage résulte assez cliché, mais c'est après tout, ce n'est pas le côté le plus réussi de l'oeuvre d'Agatha ! (***)
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Hercule Poirot"
L'adaptation française de And Then There Were None enfin diffusée en clair, mais en plein cœur du mois d'août. Une nouvelle programmation surréaliste pour la télé française, mais la curiosité surnage. Ce sera forcément à comparer avec la récente version de la BBC (avec Charles Dance ), mais les Français ne partent pas battus pour autant, ils ont leurs propres cartes à jouer.
https://www.ozap.com/actu/-ils-etaient-dix-la-serie-debarque-enfin-sur-m6-a-partir-du-mardi-17-aout/606963
https://www.ozap.com/actu/-ils-etaient-dix-la-serie-debarque-enfin-sur-m6-a-partir-du-mardi-17-aout/606963
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Re: Série "Hercule Poirot"
La bande annonce de "Ils étaient dix", ce soir sur M6. Cela fait très "Le dernier des Sept" dans Chapeau melon !
Estuaire44- Empereur
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Camarade Totoff- Prince(sse)
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Re: Série "Hercule Poirot"
"Ils étaient dix" a tenu toutes ses promesses : j'ai effectivement tenu dix minutes.
https://www.ozap.com/actu/audiences-quel-bilan-pour-la-mini-serie-ils-etaient-dix-sur-m6/608037
https://www.ozap.com/actu/audiences-quel-bilan-pour-la-mini-serie-ils-etaient-dix-sur-m6/608037
Estuaire44- Empereur
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Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Hercule Poirot"
Ah, c'était si désastreux que ça ? Sur une échelle de La Tour Sombre à 10, ça se situe où ?
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série "Hercule Poirot"
Vulgarité globale de l'interprétation, des dialogues, de la mise en scène... Pas tout à fait la Tour Sombre, mais Ça est envisageable !
Estuaire44- Empereur
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Dearesttara aime ce message
Re: Série "Hercule Poirot"
Retour prochain des Petits Meurtres sans Agatha Christie.
https://www.ozap.com/actu/-les-petits-meurtres-d-agatha-christie-la-suite-de-la-saison-3-des-le-vendredi-10-decembre/610524
https://www.ozap.com/actu/-les-petits-meurtres-d-agatha-christie-la-suite-de-la-saison-3-des-le-vendredi-10-decembre/610524
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Hercule Poirot"
Je leur laisserai une nouvelle chance car je suis un être exquis (et faible).
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Re: Série "Hercule Poirot"
Sans doute que moi aussi...
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Hercule Poirot"
C'est bouclé pour mon Noël des séries 2021, pour cette année c'est l'intégrale des saisons 1 et 2 des Petits Meurtres. Je me réjouis de retrouver le fin trio l'année prochaine, et dans l'ordre, mais aussi le duo originel, que je ne connais encore que bien partiellement. Voilà, en 2022 je suivrai au moins une série française, c'est officiel.
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Hercule Poirot"
Même Poirot n'a pas résolu cette énigme :
https://www.francetvinfo.fr/culture/livres/agatha-christie-sa-disparition-une-derniere-enigme_4870079.html#xtor=EPR-919-[NLculture]-20211205-[content10]
https://www.francetvinfo.fr/culture/livres/agatha-christie-sa-disparition-une-derniere-enigme_4870079.html#xtor=EPR-919-[NLculture]-20211205-[content10]
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Re: Série "Hercule Poirot"
Sa vie et son œuvre, généreusement peuplée de femmes trompées et de maris volages assassinés.
Je n'ai pas fait de calcul précis, mais il me semble bien que les motifs crapuleux (argent, espionnage) sont largement plus fréquents que les passionnels chez Agatha Christie, même si ces derniers existent également.
Je n'ai pas fait de calcul précis, mais il me semble bien que les motifs crapuleux (argent, espionnage) sont largement plus fréquents que les passionnels chez Agatha Christie, même si ces derniers existent également.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Hercule Poirot"
Estuaire44 a écrit:Sa vie et son œuvre, généreusement peuplée de femmes trompées et de maris volages assassinés.
Je n'ai pas fait de calcul précis, mais il me semble bien que les motifs crapuleux (argent, espionnage) sont largement plus fréquents que les passionnels chez Agatha Christie, même si ces derniers existent également.
Je suis d'accord.
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Re: Série "Hercule Poirot"
Le Vallon ce soir dans Les Petits Meurtres, sauf revirement cela devrait être le dernier épisode basé sur un roman d'Agatha Christie. Au moins on termine en beauté.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Hercule Poirot"
Bande annonce de Mort sur le Nil, l'ensemble est enseveli sous un choix musical incongru mais le visuel n'est pas dépourvu d'attrait
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Hercule Poirot"
Entièrement d'accord. C'est plus convainquant que "Le crime de l'Orient-Express". Ce n'est pas exclu que je me laisse tenter.
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Re: Série "Hercule Poirot"
"no comment"
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Camarade Totoff aime ce message
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