Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
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Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
21 The Hard Breed - La mauvaise graine. §§
Lors d’un rodéo, un cowboy est piétiné à mort par un taureau. La corde a été sectionnée et Stone se retrouve avec deux suspects : la femme pour l’assurance et le frère…pour la femme qui était son ex petite amie !
Un whodunnit dans le monde un peu particulier des cow-boys et du rodéo. L’enquête est confinée dans un milieu qui a des règles violentes et singulières. Après un début poussif, l’histoire s’emballe dans les vingt dernières minutes ; il y a huit minutes fastidieuses au milieu de l’épisode où les deux policiers n’apparaissent pas. Le suspens est maintenu et les pistes brouillées assez subtilement pour aboutir sur un drame de la jalousie inattendu car, finalement, extra familial. Steve Keller aura le déclic pour résoudre l’affaire. Les acteurs sont très bons car ils proviennent, pour la plupart, du monde des cow-boys et ils ont un grand nombre de westerns à leur actif. Un épisode marquant (je m’en souvenais 30 ans après l’avoir vu) malgré son peu d’action. Cela est sûrement dû à l’intrigue inhabituelle (un accident est maquillé en meurtre) et à la fin captivante dans l’enclos. Sinon, on oubliera les chemises aux couleurs criardes du cow-boy, pire que certaines vestes de Keller, et la petite amie de ce dernier sortie du Wyoming et qu’on ne reverra heureusement pas.
- Noah Beery Jr (1913-1994) commença sa carrière dès 19 ans. Il tourna dans de nombreuses séries western des années 60 et 70 dont Hondo (1967). Il est surtout connu pour la série The Rockford Files (Deux cent dollars plus les frais) avec James Garner (1974-1980).
- Sam Elliott (1944) interpréta principalement des rôles de cow-boy dans des westerns (également dans cet épisode) ; son premier rôle fut dans Butch Cassidy et le kid.
-Jim Davis (1909-1981) est resté célèbre pour son rôle dans Dallas.
- Lieu de tournage : The Cow Palace. http://www.cowpalace.com/
- Les doublures de Michael Douglas et Noah Beery sont visibles dans la scène finale.
Lors d’un rodéo, un cowboy est piétiné à mort par un taureau. La corde a été sectionnée et Stone se retrouve avec deux suspects : la femme pour l’assurance et le frère…pour la femme qui était son ex petite amie !
Un whodunnit dans le monde un peu particulier des cow-boys et du rodéo. L’enquête est confinée dans un milieu qui a des règles violentes et singulières. Après un début poussif, l’histoire s’emballe dans les vingt dernières minutes ; il y a huit minutes fastidieuses au milieu de l’épisode où les deux policiers n’apparaissent pas. Le suspens est maintenu et les pistes brouillées assez subtilement pour aboutir sur un drame de la jalousie inattendu car, finalement, extra familial. Steve Keller aura le déclic pour résoudre l’affaire. Les acteurs sont très bons car ils proviennent, pour la plupart, du monde des cow-boys et ils ont un grand nombre de westerns à leur actif. Un épisode marquant (je m’en souvenais 30 ans après l’avoir vu) malgré son peu d’action. Cela est sûrement dû à l’intrigue inhabituelle (un accident est maquillé en meurtre) et à la fin captivante dans l’enclos. Sinon, on oubliera les chemises aux couleurs criardes du cow-boy, pire que certaines vestes de Keller, et la petite amie de ce dernier sortie du Wyoming et qu’on ne reverra heureusement pas.
- Noah Beery Jr (1913-1994) commença sa carrière dès 19 ans. Il tourna dans de nombreuses séries western des années 60 et 70 dont Hondo (1967). Il est surtout connu pour la série The Rockford Files (Deux cent dollars plus les frais) avec James Garner (1974-1980).
- Sam Elliott (1944) interpréta principalement des rôles de cow-boy dans des westerns (également dans cet épisode) ; son premier rôle fut dans Butch Cassidy et le kid.
-Jim Davis (1909-1981) est resté célèbre pour son rôle dans Dallas.
- Lieu de tournage : The Cow Palace. http://www.cowpalace.com/
- Les doublures de Michael Douglas et Noah Beery sont visibles dans la scène finale.
Invité- Invité
Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
denis a écrit:Le quatrième coffret (seconde partie de la seconde saison) sorti aux USA en novembre dernier devrait arriver en France sous peu. Pas de date trouvée. Les photos des trois premiers coffrets ici. Environ quatre mois d'écart, cela devrait mettre celui-ci à août, non ?
Enfin : la sortie en France du second coffret de la saison 2 le 19 novembre prochain. Même jaquette qu'aux USA (seul, le titre est bien sûr en français) au prix de 25€.
http://www.amazon.fr/rues-san-francisco-saison/dp/B002LGX32I/ref=sr_1_1?ie=UTF8&s=dvd&qid=1253955865&sr=1-1
Les chroniques de ce coffret sont actuellement en ligne sur le forum (encore deux épisodes) et la saison 2 intégrale sera sur le site pour novembre, histoire de vous faire une petite idée.
Invité- Invité
Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
Positif rend hommage dans son dernier numéro à Karl Malden :
Invité- Invité
Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
22 Rampage - Expédition punitive. §§§
Quatre hommes deviennent justiciers pour nettoyer le quartier des revendeurs de drogues. Lors d’une de leurs descentes, un indic est assassiné et un des vigilantes, ami de Keller, a été reconnu. Sa femme subit des pressions de la part des trafiquants qui attendent une livraison.
L’épisode débute par une (trop) longue scène sans parole qui aboutit au saccage d’un bar louche et au meurtre d’un indic. La police soupçonne les quatre vigilantes (à noter, la parité noir/blanc) et elle ne démasquera le coupable que dans la dernière partie. L’enquête permet une incursion dans les boites malfamées de Frisco mais le quartier semble néanmoins calme et résidentiel comparé aux équivalents new yorkais. L’épisode soulève l’épineux problème des groupes de vigilantes à la mode dans les années 70 (le film Magnum Force est basé sur ce thème) et la confrontation entre Keller et son ami d’enfance, qui ne croit pas à l’efficacité de la police, est très forte. Le côté anti Harry de Keller est nettement mis en avant lorsqu’il déclare avoir participé avec son ami de couleur aux marches des Freedom Rights. Le politiquement correct étant absent à l’époque, la mise en scène permet au spectateur de prendre parti sans restriction pour la croisade des honorables citoyens même si Keller finit par convaincre son ami que ces méthodes ne sont pas les bonnes. Stone, plus mitigé que son jeune collègue, déclare : ‘I can understand but his way isn’t the answer.’ Si le dilemme du quatuor de justiciers, plus naïfs que méchants, occupe deux tiers de l’épisode, la meilleure scène est la séquence finale constituée de la filature entre le port et le métro sur une excellente partition et de la bagarre au couteau entre Keller et le trafiquant.
- Joe Santos (1931) effectua quelques petits boulots avant de percer au cinéma, souvent dans des rôles de bons flics d’origine hispanique. Il est le détective Becker dans 200 dollars plus les frais avec James Garner ; il a joué dernièrement dans Les Sopranos.
- Steven Keats (1945-1994), ici un petit dealer, est un poseur de bombes psychopathe dans un superbe épisode de Kojak, Therapy in Dynamite, saison 1.
- On voit nettement que des passants se sont arrêtés pour assister au tournage lorsque Stone et Keller garent leur voiture et suivent le trafiquant meurtrier dans le métro.
- Il est surprenant de voir l’affiche Le cubisme (1907-1974) dans le [censuré] Glamour Girls !
- Lieux de tournage : Miraloma Market, Pier 41 et dans le métro BART (San Francisco Bay Area Rapid Transit District) à la station Montgomery Street au milieu des usagers. C’est la seconde fois que le tournage de la série se déroule dans BART. Lors du premier épisode, Trente ans de service, la poursuite finale eut également lieu dans le métro mais il était alors désert, pratiquement un an avant l’ouverture.
Quatre hommes deviennent justiciers pour nettoyer le quartier des revendeurs de drogues. Lors d’une de leurs descentes, un indic est assassiné et un des vigilantes, ami de Keller, a été reconnu. Sa femme subit des pressions de la part des trafiquants qui attendent une livraison.
L’épisode débute par une (trop) longue scène sans parole qui aboutit au saccage d’un bar louche et au meurtre d’un indic. La police soupçonne les quatre vigilantes (à noter, la parité noir/blanc) et elle ne démasquera le coupable que dans la dernière partie. L’enquête permet une incursion dans les boites malfamées de Frisco mais le quartier semble néanmoins calme et résidentiel comparé aux équivalents new yorkais. L’épisode soulève l’épineux problème des groupes de vigilantes à la mode dans les années 70 (le film Magnum Force est basé sur ce thème) et la confrontation entre Keller et son ami d’enfance, qui ne croit pas à l’efficacité de la police, est très forte. Le côté anti Harry de Keller est nettement mis en avant lorsqu’il déclare avoir participé avec son ami de couleur aux marches des Freedom Rights. Le politiquement correct étant absent à l’époque, la mise en scène permet au spectateur de prendre parti sans restriction pour la croisade des honorables citoyens même si Keller finit par convaincre son ami que ces méthodes ne sont pas les bonnes. Stone, plus mitigé que son jeune collègue, déclare : ‘I can understand but his way isn’t the answer.’ Si le dilemme du quatuor de justiciers, plus naïfs que méchants, occupe deux tiers de l’épisode, la meilleure scène est la séquence finale constituée de la filature entre le port et le métro sur une excellente partition et de la bagarre au couteau entre Keller et le trafiquant.
- Joe Santos (1931) effectua quelques petits boulots avant de percer au cinéma, souvent dans des rôles de bons flics d’origine hispanique. Il est le détective Becker dans 200 dollars plus les frais avec James Garner ; il a joué dernièrement dans Les Sopranos.
- Steven Keats (1945-1994), ici un petit dealer, est un poseur de bombes psychopathe dans un superbe épisode de Kojak, Therapy in Dynamite, saison 1.
- On voit nettement que des passants se sont arrêtés pour assister au tournage lorsque Stone et Keller garent leur voiture et suivent le trafiquant meurtrier dans le métro.
- Il est surprenant de voir l’affiche Le cubisme (1907-1974) dans le [censuré] Glamour Girls !
- Lieux de tournage : Miraloma Market, Pier 41 et dans le métro BART (San Francisco Bay Area Rapid Transit District) à la station Montgomery Street au milieu des usagers. C’est la seconde fois que le tournage de la série se déroule dans BART. Lors du premier épisode, Trente ans de service, la poursuite finale eut également lieu dans le métro mais il était alors désert, pratiquement un an avant l’ouverture.
Invité- Invité
Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
Petit pincement car c'est le dernier épisode de la saison et le dernier disponible pour l'instant...
23 Death and the Favored Few - La mort et les élus. §§
Un journaliste, redoutable maitre chanteur, a été assassiné à son domicile. Peu de temps auparavant, la victime a été vue à une réception dans le milieu huppé. Stone et Keller enquêtent parmi les invités de cette soirée.
Un épisode très moyen clôt cette seconde saison. Stone et Keller s’aventurent dans le jet set de San Francisco où le chantage et la drogue font bon ménage. Une histoire lente mise en valeur par les seconds rôles et les nombreux échanges entre Stone et Keller. Etta Morris Randolph, interprétée magistralement par Rosemary Murphy, est l’excentrique veuve richissime, amateur de jus de tomates et suspectée de meurtre jusqu’au bout par le lieutenant Stone. Elle interpelle le duo de policiers par : ‘Come in, boys. I love policemen !’. Le majordome est l’impeccable Harold Gould, souvent vu par les amateurs de séries de l’époque. Une poursuite en voitures est l’unique scène d’action dans un épisode constitué essentiellement de dialogues. A noter l’excellent échange en route pour la villa lorsque Keller démontre à Stone qu’ils n’ont pas les mêmes sujets d’intérêt: ‘She’s never been too big in the sports page’. Deux cent vingt invités à la soirée, autant de suspects, mais la fin ne surprend pas ! L’épitaphe de Mike Stone pourrait être sa réplique à la veuve : ‘I work for all the people of the city of San Francisco’.[Je travaille pour tous les gens de la ville de San Francisco.’]
- Rosemary Murphy (1927) est née à Munich et a été élevée à Paris. Elle fut nominée trois fois pour le Broadway’s Tony Award.
- Steve Keller manque de heurter une chaise en suivant le majordome. La scène fut néanmoins conservée (9’46).
- The Favored Few est le nom du journal publié par la victime.
- Lieu de tournage : John Mclaren Park (rendez-vous de John Reed avec sa femme).
- Lors de l’épilogue, les deux policiers reçoivent une montre de valeur de la ‘lady’ Randolph et nous savons, de ce fait, les états de service exacts des deux hommes grâce à l’inscription : ‘To Mike Stone, in appreciation of 23 years of faithful service.’ Vingt trois années pour Mike
Stone et trois pour Steve Keller.
23 Death and the Favored Few - La mort et les élus. §§
Un journaliste, redoutable maitre chanteur, a été assassiné à son domicile. Peu de temps auparavant, la victime a été vue à une réception dans le milieu huppé. Stone et Keller enquêtent parmi les invités de cette soirée.
Un épisode très moyen clôt cette seconde saison. Stone et Keller s’aventurent dans le jet set de San Francisco où le chantage et la drogue font bon ménage. Une histoire lente mise en valeur par les seconds rôles et les nombreux échanges entre Stone et Keller. Etta Morris Randolph, interprétée magistralement par Rosemary Murphy, est l’excentrique veuve richissime, amateur de jus de tomates et suspectée de meurtre jusqu’au bout par le lieutenant Stone. Elle interpelle le duo de policiers par : ‘Come in, boys. I love policemen !’. Le majordome est l’impeccable Harold Gould, souvent vu par les amateurs de séries de l’époque. Une poursuite en voitures est l’unique scène d’action dans un épisode constitué essentiellement de dialogues. A noter l’excellent échange en route pour la villa lorsque Keller démontre à Stone qu’ils n’ont pas les mêmes sujets d’intérêt: ‘She’s never been too big in the sports page’. Deux cent vingt invités à la soirée, autant de suspects, mais la fin ne surprend pas ! L’épitaphe de Mike Stone pourrait être sa réplique à la veuve : ‘I work for all the people of the city of San Francisco’.[Je travaille pour tous les gens de la ville de San Francisco.’]
- Rosemary Murphy (1927) est née à Munich et a été élevée à Paris. Elle fut nominée trois fois pour le Broadway’s Tony Award.
- Steve Keller manque de heurter une chaise en suivant le majordome. La scène fut néanmoins conservée (9’46).
- The Favored Few est le nom du journal publié par la victime.
- Lieu de tournage : John Mclaren Park (rendez-vous de John Reed avec sa femme).
- Lors de l’épilogue, les deux policiers reçoivent une montre de valeur de la ‘lady’ Randolph et nous savons, de ce fait, les états de service exacts des deux hommes grâce à l’inscription : ‘To Mike Stone, in appreciation of 23 years of faithful service.’ Vingt trois années pour Mike
Stone et trois pour Steve Keller.
Invité- Invité
Bonus
Sur You tube, il y a le double épisode qui marque le début de la cinquième et dernière saison. C’est en VO, l’image n’est pas terrible mais c’est complet (en 9 parties).
Ce double épisode a une place à part dans l’histoire de la série car il marque le départ de Michael Douglas alias Steve Keller. L’inspecteur est grièvement blessé et il devient enseignant. Michael Douglas avait décidé de se consacrer à la production entre autres et se tourner vers le cinéma. Il refusera de participer au téléfilm ‘réunion’ de 1992 (mauvais télé film). Il est remplacé par Richard Hatch mais, à l’instar de Linda Thorson avec Diana Rigg pour The Avengers, ce changement plombera la série.
Un compte rendu de cet épisode bientôt.
Invité- Invité
Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
Les résumés des Rues de San Francisco sur le site Le magazine des séries sont truffés d'erreurs et de fautes d'orthographe. En fait, ils proviennent d'un certain Jérome Bonjean sur googlepages.
Bref, les saisons 3, 4 et 5 ne sont pas disponibles en DVD et je ne les ai malheureusement pas enregistrées en VHS. Elles n’existent qu’en téléchargement sur la mule et qu’en allemand, source télévision. Donc, dans une langue qui n’est pas l’originale et avec une image sûrement désastreuse…
Néanmoins, grâce aux divers sites de séries, je vais élaborer les fiches épisodes de ces trois saisons sans les voir et, par conséquent, sans critique personnelle. Simplement des résumés corrects et des infos intéressantes glanées ça et là. En attendant une éventuelle sortie DVD de ces saisons...
Bref, les saisons 3, 4 et 5 ne sont pas disponibles en DVD et je ne les ai malheureusement pas enregistrées en VHS. Elles n’existent qu’en téléchargement sur la mule et qu’en allemand, source télévision. Donc, dans une langue qui n’est pas l’originale et avec une image sûrement désastreuse…
Néanmoins, grâce aux divers sites de séries, je vais élaborer les fiches épisodes de ces trois saisons sans les voir et, par conséquent, sans critique personnelle. Simplement des résumés corrects et des infos intéressantes glanées ça et là. En attendant une éventuelle sortie DVD de ces saisons...
Invité- Invité
Lieux de tournage
Un site américain fait la part belle aux lieux de tournage de la série.
On peut lire en milieu de page...
http://www.thestreetsofsanfrancisco.net/filminglocations.php
A french fan located information on the internet about the location of Mike's house, at the address 768 De Haro Street. You can see the house in question in the season 2 episode 'Commitment':
On peut lire en milieu de page...
http://www.thestreetsofsanfrancisco.net/filminglocations.php
A french fan located information on the internet about the location of Mike's house, at the address 768 De Haro Street. You can see the house in question in the season 2 episode 'Commitment':
Invité- Invité
Episode charnière
Des similitudes avec The Avengers dans cet épisode qui est le Ne m’oubliez pas des Rues de San Francisco…Episode double visible en intégralité sur You Tube !
Saison 5
1 & 2 The Thrill Killers – Les assassins.§§
Les douze membres d’un jury sont pris en otages par un groupe d’extrémistes. Ils réclament la libération d’un couple d’assassins liés à leur cause et menacent d’exécuter leurs otages en cas de refus. Steve Keller est grièvement blessé en tentant d’appréhender une jeune femme, membre du commando.
Le premier épisode de la cinquième et ultime saison, le seul en deux parties, a une place bien à part dans la série. Il marque le départ de Michael Douglas alias l’inspecteur Steve Keller. Douglas avait, en effet, décidé d’orienter sa carrière vers le cinéma en tant qu’acteur et producteur. Dès les premières images, au tribunal, le duo est devenu un trio ; l’inspecteur Dan Robbins, interprété par Richard Hatch, assiste au procès auprès de Stone et Keller vient les rejoindre. Ce dernier a décidé de se tourner vers l’enseignement au grand dam de son collègue et ami, Mike Stone (et également de Karl Malden !).Stone déclare d’ailleurs : ‘Teacher, huh? Schoolteacher—you belong in the classroom as much as I belong in the Ballet Russe.’ [Enseignant ? tu as autant ta place dans une classe que moi dans un ballet russe.] Pas moins de quatorze acteurs, classés en ordre alphabétique, sont en ‘guest’ (comparé à quatre ou cinq pour un épisode normal) et nous avons le plaisir de revoir, entre autres, Darleen Carr dans le rôle de Jeannie, la fille de Stone. Elle a l’air plus mûr ; ce changement est sûrement dû à sa nouvelle coiffure et les cheveux courts mais elle encourage Keller à suivre sa voie sans écouter Mike, son père, qui rechigne à le laisser quitter la police. Dès le début, lors d’un diner au restaurant avec Robbins, Steve Keller confie qu’il est las d’avoir à utiliser une arme et qu’il a de plus en plus d’hésitation à s’en servir ce qui se confirme lorsqu’il est fauché dans une action apparemment anodine. La grande amitié entre Stone et Keller est magistralement illustrée dans les séquences qui suivent le drame ; le transfert à l’hôpital (Stone essayant de maintenir conscient Keller :’Damn it, hold on’) et l’attente pendant l’opération. Mike Stone est complètement déboussolé, déprimé et même en pleurs ; sa fille, Jeannie, parle à sa place à Robbins qu’elle ne connaît pas encore. Le nouvel inspecteur se remémore la discussion avec Keller sur les armes et dit à Stone, qui ne peut pas s’imaginer que son partenaire se soit fait piéger de la sorte : ‘It might make sense, she’s so innocent looking’. [Cela a un sens, elle a un air si innocent.]La suite de la séquence fait partie des temps forts de cet épisode : le médecin révèle que Keller a un trou dans le cœur et, après beaucoup d’inquiétude, les deux policiers peuvent s’échanger un clin d’œil complice dans la chambre d’hôpital. Finalement, Keller décide de quitter la police et le confie à Jeannie sur son lit de souffrance :’I’ve almost made that decision a day too late.’[J’ai presque pris cette décision un jour trop tard.]
Le réalisateur, Virgil W Vogel, le plus prolifique avec 25 épisodes, est un habitué de la série mais il ne peut pas faire de miracle avec un scénario aussi plat. Le commando, deux hommes et deux femmes, s’empare du bus et des jurés et les séquestre dans les cales d’un bateau abandonné. Le bus, et une cassette spécifiant les exigences du quatuor, est rapidement retrouvé après une brève poursuite. La libération d’un couple d’assassins contre la vie des jurés et une forte rançon est évidemment inacceptable pour les autorités. Comme dans la plupart des épisodes en deux parties de toutes séries, l’histoire pâtit des longueurs, particulièrement pendant les dialogues et les situations stériles entre les otages le plus souvent peu crédibles et résignés malgré quelques bons acteurs comme Barry Sullivan, Dick Van Patten et Joseph Wiseman. Les scènes du simulacre de vote et du tirage au sort sont longues et ennuyeuses par exemple. Le message de l’otage condamné est poignant et son exécution (un des deux membres du jury prêts à voter ‘not guilty’ !) choque et sort momentanément le spectateur de l’ennui instauré par une histoire trop conventionnelle pour un double épisode. De nombreux acteurs de la série réapparaissent comme le psychologue Murchison dans une scène sordide de psychanalyse. On a vite compris que le départ de Keller éclipse l’intrigue et on redoute même quelques minutes qu’une fin tragique soit au rendez-vous ; finalement celle-ci sera reportée au téléfilm de 1992, Back to the Streets of San Francisco. Il y a, néanmoins, quelques passages excellents liés à l’enquête comme lorsque Keller interroge le couple de tueurs bornés ; Nick, l’assassin, évoque les droits de l’homme et Keller se montre violent en donnant un coup de pied dans sa chaise ce qui provoque sa chute : ‘I’m sorry about that, Nick !’. L’obstination des individus fait même dire à leur avocat: ‘The two of you are the greatest argument for the death penalty I have ever seen.’ Stone reconnaitra finalement le bruit d’une porte en acier (ou d’une écoutille) sur la cassette audio ce qui mènera la police sur le croiseur, lieu de détention. La fin sur le bateau est franchement décevante et bâclée mais vite oubliée et sans intérêt comparée à la scène de l’épilogue où Stone et Keller se souhaitent bonne chance et se serrent la main en guise d’adieu. Keller descend la rue devant le regard triste de Stone ; un passage à mettre en parallèle avec le départ de Mrs Peel dans les Avengers. Stone rejoint alors Robbins, son nouveau partenaire, dans la voiture et lui ordonne de prendre le volant :’Just do your job and keep your mouth shut’.
Le remplacement de Michael Douglas par Richard Hatch sonnera le glas de la série. A l’instar des Avengers (Mrs Peel/Diana Rigg), le départ d’un personnage crucial, interprété par un acteur déterminant, condamnera la série à brève échéance, c'est-à-dire une saison. L’inspecteur Dan Robbins n’est pas inintéressant (c’est lui qui trouve le premier chainon en pensant à relever le kilométrage du bus ce qui délimite la zone de recherches) mais le personnage est, dans l’ensemble, terne et naïf et souffre de la comparaison avec son prédécesseur, exactement comme Tara King avec Mrs Peel.
- Le générique est légèrement différent de celui de la première saison. En fait, chaque saison a un générique et une musique qui différent de la précédente.
- Michael Douglas est en ‘special guest star’ au générique de l’épisode entre Karl Malden et Richard Hatch.
- Il y a un flash-back au début de l’épisode lors de la scène au tribunal ; la tuerie racontée par le témoin. Le procédé est rare dans la série.
- Ward Costello reprend le rôle du capitaine Devitt tenu par Tim O’Connor dans trois épisodes des premières saisons.
- Le scénario est inspiré de deux histoires connues dans les années 70 ; le massacre de Sharon Tate et de ses amis par le clan Manson et l’évocation de[/b] l’armée de libération symbionaise, mouvement terroriste américain gauchiste, responsable, entre autres, de l’enlèvement de Patricia Hearst.
- Richard Hatch (1945) est surtout connu pour ses participations à Battlestar Galactica.
- Barry Sullivan (1912-1994) a joué dans 4 autres épisodes de la série.
- Joseph Wiseman (1918-2009) est surtout connu pour son rôle de docteur No dans le premier James Bond avec Sean Connery et Ursula Andress.
- Fred Sadoff (1926-1994) est le psychologue Lenny Murchison dans 10 épisodes de la série. Il devint célèbre avec un rôle marquant dans L’aventure du Poséidon. Il est décédé du sida.
- Patricia Mattick (1951-2003) est la terroriste Marie Tannenger. Elle a joué dans de nombreuses séries US ; Columbo, L’homme de fer, Mannix, Le justicier, Cannon. Elle est décédée d’un cancer.
- Hari Rhodes (1932-1992) a joué dans 7 épisodes mais il a plusieurs rôles dans la série. Après avoir été le laborantin (3 épisodes), il fut truand (assassiné) et il est policier dans ce double épisode. Il a un rôle récurrent dans Section contre enquête (Most Wanted) avec Robert Stack. Il a joué aussi dans Daktari.
Saison 5
1 & 2 The Thrill Killers – Les assassins.§§
Les douze membres d’un jury sont pris en otages par un groupe d’extrémistes. Ils réclament la libération d’un couple d’assassins liés à leur cause et menacent d’exécuter leurs otages en cas de refus. Steve Keller est grièvement blessé en tentant d’appréhender une jeune femme, membre du commando.
Le premier épisode de la cinquième et ultime saison, le seul en deux parties, a une place bien à part dans la série. Il marque le départ de Michael Douglas alias l’inspecteur Steve Keller. Douglas avait, en effet, décidé d’orienter sa carrière vers le cinéma en tant qu’acteur et producteur. Dès les premières images, au tribunal, le duo est devenu un trio ; l’inspecteur Dan Robbins, interprété par Richard Hatch, assiste au procès auprès de Stone et Keller vient les rejoindre. Ce dernier a décidé de se tourner vers l’enseignement au grand dam de son collègue et ami, Mike Stone (et également de Karl Malden !).Stone déclare d’ailleurs : ‘Teacher, huh? Schoolteacher—you belong in the classroom as much as I belong in the Ballet Russe.’ [Enseignant ? tu as autant ta place dans une classe que moi dans un ballet russe.] Pas moins de quatorze acteurs, classés en ordre alphabétique, sont en ‘guest’ (comparé à quatre ou cinq pour un épisode normal) et nous avons le plaisir de revoir, entre autres, Darleen Carr dans le rôle de Jeannie, la fille de Stone. Elle a l’air plus mûr ; ce changement est sûrement dû à sa nouvelle coiffure et les cheveux courts mais elle encourage Keller à suivre sa voie sans écouter Mike, son père, qui rechigne à le laisser quitter la police. Dès le début, lors d’un diner au restaurant avec Robbins, Steve Keller confie qu’il est las d’avoir à utiliser une arme et qu’il a de plus en plus d’hésitation à s’en servir ce qui se confirme lorsqu’il est fauché dans une action apparemment anodine. La grande amitié entre Stone et Keller est magistralement illustrée dans les séquences qui suivent le drame ; le transfert à l’hôpital (Stone essayant de maintenir conscient Keller :’Damn it, hold on’) et l’attente pendant l’opération. Mike Stone est complètement déboussolé, déprimé et même en pleurs ; sa fille, Jeannie, parle à sa place à Robbins qu’elle ne connaît pas encore. Le nouvel inspecteur se remémore la discussion avec Keller sur les armes et dit à Stone, qui ne peut pas s’imaginer que son partenaire se soit fait piéger de la sorte : ‘It might make sense, she’s so innocent looking’. [Cela a un sens, elle a un air si innocent.]La suite de la séquence fait partie des temps forts de cet épisode : le médecin révèle que Keller a un trou dans le cœur et, après beaucoup d’inquiétude, les deux policiers peuvent s’échanger un clin d’œil complice dans la chambre d’hôpital. Finalement, Keller décide de quitter la police et le confie à Jeannie sur son lit de souffrance :’I’ve almost made that decision a day too late.’[J’ai presque pris cette décision un jour trop tard.]
Le réalisateur, Virgil W Vogel, le plus prolifique avec 25 épisodes, est un habitué de la série mais il ne peut pas faire de miracle avec un scénario aussi plat. Le commando, deux hommes et deux femmes, s’empare du bus et des jurés et les séquestre dans les cales d’un bateau abandonné. Le bus, et une cassette spécifiant les exigences du quatuor, est rapidement retrouvé après une brève poursuite. La libération d’un couple d’assassins contre la vie des jurés et une forte rançon est évidemment inacceptable pour les autorités. Comme dans la plupart des épisodes en deux parties de toutes séries, l’histoire pâtit des longueurs, particulièrement pendant les dialogues et les situations stériles entre les otages le plus souvent peu crédibles et résignés malgré quelques bons acteurs comme Barry Sullivan, Dick Van Patten et Joseph Wiseman. Les scènes du simulacre de vote et du tirage au sort sont longues et ennuyeuses par exemple. Le message de l’otage condamné est poignant et son exécution (un des deux membres du jury prêts à voter ‘not guilty’ !) choque et sort momentanément le spectateur de l’ennui instauré par une histoire trop conventionnelle pour un double épisode. De nombreux acteurs de la série réapparaissent comme le psychologue Murchison dans une scène sordide de psychanalyse. On a vite compris que le départ de Keller éclipse l’intrigue et on redoute même quelques minutes qu’une fin tragique soit au rendez-vous ; finalement celle-ci sera reportée au téléfilm de 1992, Back to the Streets of San Francisco. Il y a, néanmoins, quelques passages excellents liés à l’enquête comme lorsque Keller interroge le couple de tueurs bornés ; Nick, l’assassin, évoque les droits de l’homme et Keller se montre violent en donnant un coup de pied dans sa chaise ce qui provoque sa chute : ‘I’m sorry about that, Nick !’. L’obstination des individus fait même dire à leur avocat: ‘The two of you are the greatest argument for the death penalty I have ever seen.’ Stone reconnaitra finalement le bruit d’une porte en acier (ou d’une écoutille) sur la cassette audio ce qui mènera la police sur le croiseur, lieu de détention. La fin sur le bateau est franchement décevante et bâclée mais vite oubliée et sans intérêt comparée à la scène de l’épilogue où Stone et Keller se souhaitent bonne chance et se serrent la main en guise d’adieu. Keller descend la rue devant le regard triste de Stone ; un passage à mettre en parallèle avec le départ de Mrs Peel dans les Avengers. Stone rejoint alors Robbins, son nouveau partenaire, dans la voiture et lui ordonne de prendre le volant :’Just do your job and keep your mouth shut’.
Le remplacement de Michael Douglas par Richard Hatch sonnera le glas de la série. A l’instar des Avengers (Mrs Peel/Diana Rigg), le départ d’un personnage crucial, interprété par un acteur déterminant, condamnera la série à brève échéance, c'est-à-dire une saison. L’inspecteur Dan Robbins n’est pas inintéressant (c’est lui qui trouve le premier chainon en pensant à relever le kilométrage du bus ce qui délimite la zone de recherches) mais le personnage est, dans l’ensemble, terne et naïf et souffre de la comparaison avec son prédécesseur, exactement comme Tara King avec Mrs Peel.
- Le générique est légèrement différent de celui de la première saison. En fait, chaque saison a un générique et une musique qui différent de la précédente.
- Michael Douglas est en ‘special guest star’ au générique de l’épisode entre Karl Malden et Richard Hatch.
- Il y a un flash-back au début de l’épisode lors de la scène au tribunal ; la tuerie racontée par le témoin. Le procédé est rare dans la série.
- Ward Costello reprend le rôle du capitaine Devitt tenu par Tim O’Connor dans trois épisodes des premières saisons.
- Le scénario est inspiré de deux histoires connues dans les années 70 ; le massacre de Sharon Tate et de ses amis par le clan Manson et l’évocation de[/b] l’armée de libération symbionaise, mouvement terroriste américain gauchiste, responsable, entre autres, de l’enlèvement de Patricia Hearst.
- Richard Hatch (1945) est surtout connu pour ses participations à Battlestar Galactica.
- Barry Sullivan (1912-1994) a joué dans 4 autres épisodes de la série.
- Joseph Wiseman (1918-2009) est surtout connu pour son rôle de docteur No dans le premier James Bond avec Sean Connery et Ursula Andress.
- Fred Sadoff (1926-1994) est le psychologue Lenny Murchison dans 10 épisodes de la série. Il devint célèbre avec un rôle marquant dans L’aventure du Poséidon. Il est décédé du sida.
- Patricia Mattick (1951-2003) est la terroriste Marie Tannenger. Elle a joué dans de nombreuses séries US ; Columbo, L’homme de fer, Mannix, Le justicier, Cannon. Elle est décédée d’un cancer.
- Hari Rhodes (1932-1992) a joué dans 7 épisodes mais il a plusieurs rôles dans la série. Après avoir été le laborantin (3 épisodes), il fut truand (assassiné) et il est policier dans ce double épisode. Il a un rôle récurrent dans Section contre enquête (Most Wanted) avec Robert Stack. Il a joué aussi dans Daktari.
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Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
Keller descend la rue devant le regard triste de Stone ; un passage à mettre en parallèle avec le départ de Mrs Peel dans les Avengers. Stone rejoint alors Robbins, son nouveau partenaire, dans la voiture et lui ordonne de prendre le volant :’Just do your job and keep your mouth shut’.
C'est vrai que c'est étonnamment proche des Avengers!
j'aimerais bien voir la scène! Jusqu'au dernier conseil qui sonne pareillement (Always keep your bowler on in times of stress, and a watchful eye open for diabolical masterminds.)
Aurais-tu le lien ?
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
Environ les trois dernières minutes.
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Estuaire44- Empereur
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Interview avec Richard Hatch
Cet interview a été réalisée par le fan club allemand de la série Les rues de San Francisco. J’ai simplement retranscrit ce que l’acteur dit au sujet de la série, environ un quart de ‘interview car il est bon de savoir que Richard Hatch est surtout connu pour la série de science fiction Battlestar Galactica. Sinon, on remarque que Hatch a plus d’estime pour Michael Douglas que Karl Malden mais ce dernier lui rendait bien dans ses mémoires. Décidément, la série a bien capoté après le départ de Michael Douglas.
Karl Malden était comme un grand-père, adorable mais néanmoins sévère, très exigeant et très professionnel. Il espérait le meilleur de tout le monde et il travaillait très dur. Il était toujours prêt et bien préparé. C’est lui qui donnait le ton et il n’était pas très conciliant. Le plus dur pour moi est qu’il avait travaillé sur Les Rues de San Francisco pendant quatre ou cinq ans avec Michael Douglas, devenu presque un membre de sa famille.
Michael Douglas m’invita à déjeuner lorsqu’on tourna l’épisode de deux heures (nb, The Thrill Killers) qui fut mes débuts dans la série. C’est un type très charmant et sympathique. Il m’a vraiment aidé et je lui dois beaucoup dans le tournage de ce premier épisode. Je débutais pour la première fois dans une série ‘prime-time’ et j’étais un peu terrifié. Mais c’était une chance à saisir.
J’ai obtenu le rôle car j’avais été remarqué dans un épisode d’une autre série Quinn Martin, Cannon. J’allais refuser car je pensais que Michael et Karl étaient très biens et je ne savais pas comment j’aurais pu remplacer Michael. Je ne pensais pas non plus que c’était un rôle où je pourrais vraiment m’exprimer en tant qu’acteur. Cela me semblait être une série de guest stars et je voulais jouer des rôles plus valorisants. Quinn martin et mon agent m’ont persuadé car cela me permettrait d’avoir ensuite les rôles que je voulais. Ils me dirent aussi que la série était répartie en trois : un tiers pour les invités, un tiers pour le rôle de Karl et un tiers serait des épisodes qui s’attarderaient sur mon personnage.
Les producteurs voulaient un personnage complètement opposé de celui de Michael Douglas. Ils utilisèrent un peu de ma vie privée, un type concerné par la diététique. Il buvait du jus de carottes au lieu du café et ce fut drôle de composer avec le personnage interprété par Karl Malden car au lieu d’aller chercher du café et un hot-dog, cela donnait :’ oh, il y a un magasin diététique là-bas. Allons prendre un jus de carottes et un pain complet’. Mike Stone était sidéré par ce genre de situations. Les producteurs cherchaient à ajouter une touche d’humour et à tisser des relations entre les deux personnages.
Je me suis préparé au rôle d’un policer mais la plus grande leçon que j’ai retenue du tournage est lors d’une scène de l’arrestation d’un suspect. J’ai balancé le type par terre pour lui passer les menottes. Après trois prises, le metteur en scènes est venu vers moi et m’a dit : ‘Richard, j’ai deux mots à te dire’. Et j’ai répondu: ‘Oui, Oui, Quel est le problème?’ Il m’a répondu : ‘Bah, tu sais, on sait déjà que tu es un flic…joue l’être humain’. Il voulait dire que j’avais vu tellement de séries policières que j’avais inconsciemment enregistré des clichés sur le comportement des fonctionnaires de police. Il voulait que j’oublis tout ça et que je laisse l’être humain prendre le dessus.
Je suis arrivé sur la série à la cinquième saison et c’était vraiment difficile. Je remplaçais Michael Douglas et la série avait des problèmes à cause de la restriction de la violence à la télévision…La série était constamment déplacée sur plusieurs soirées à des plages tardives. Il y avait donc beaucoup de stress sur les plateaux à cause de tous ces changements. C’était une période difficile. J’essayais de faire de mon mieux, de surmonter ces difficultés même si j’étais terrifié à l’idée d’échouer car remplacer quelqu’un sur une série est bien plus difficile que de créer un nouveau personnage.
Karl Malden était un gentleman et un professionnel mais il n’était pas particulièrement chaleureux. Il ne m’a jamais donné des tuyaux pour le tournage car nous n’avons jamais eu l’occasion de nous connaître personnellement sur cette première année de tournage. Je le regrette mais le problème est qu’il avait des choses à faire et j’étais préoccupé par ma participation à ma première série connue. Je devais faire de nombreux voyages à Los Angeles, mon agent organisait toute sorte de réunions, d’interviews essayant de profiter de l’occasion. Pour être franc, je n’avais jamais fait ça auparavant. Je venais d’une petite hutte à Beverly Glenn sans argent ni meuble et avec des dettes…et en l’espace de cinq minutes, j’étais à San Francisco dans une demeure avec chauffeur et voiture ; je participais à une grande série TV, j’avais toute cette attention de la presse et je dois dire que c’était incroyablement prenant.
Copyright, traduction, Denis Chauvet.
Karl Malden était comme un grand-père, adorable mais néanmoins sévère, très exigeant et très professionnel. Il espérait le meilleur de tout le monde et il travaillait très dur. Il était toujours prêt et bien préparé. C’est lui qui donnait le ton et il n’était pas très conciliant. Le plus dur pour moi est qu’il avait travaillé sur Les Rues de San Francisco pendant quatre ou cinq ans avec Michael Douglas, devenu presque un membre de sa famille.
Michael Douglas m’invita à déjeuner lorsqu’on tourna l’épisode de deux heures (nb, The Thrill Killers) qui fut mes débuts dans la série. C’est un type très charmant et sympathique. Il m’a vraiment aidé et je lui dois beaucoup dans le tournage de ce premier épisode. Je débutais pour la première fois dans une série ‘prime-time’ et j’étais un peu terrifié. Mais c’était une chance à saisir.
J’ai obtenu le rôle car j’avais été remarqué dans un épisode d’une autre série Quinn Martin, Cannon. J’allais refuser car je pensais que Michael et Karl étaient très biens et je ne savais pas comment j’aurais pu remplacer Michael. Je ne pensais pas non plus que c’était un rôle où je pourrais vraiment m’exprimer en tant qu’acteur. Cela me semblait être une série de guest stars et je voulais jouer des rôles plus valorisants. Quinn martin et mon agent m’ont persuadé car cela me permettrait d’avoir ensuite les rôles que je voulais. Ils me dirent aussi que la série était répartie en trois : un tiers pour les invités, un tiers pour le rôle de Karl et un tiers serait des épisodes qui s’attarderaient sur mon personnage.
Les producteurs voulaient un personnage complètement opposé de celui de Michael Douglas. Ils utilisèrent un peu de ma vie privée, un type concerné par la diététique. Il buvait du jus de carottes au lieu du café et ce fut drôle de composer avec le personnage interprété par Karl Malden car au lieu d’aller chercher du café et un hot-dog, cela donnait :’ oh, il y a un magasin diététique là-bas. Allons prendre un jus de carottes et un pain complet’. Mike Stone était sidéré par ce genre de situations. Les producteurs cherchaient à ajouter une touche d’humour et à tisser des relations entre les deux personnages.
Je me suis préparé au rôle d’un policer mais la plus grande leçon que j’ai retenue du tournage est lors d’une scène de l’arrestation d’un suspect. J’ai balancé le type par terre pour lui passer les menottes. Après trois prises, le metteur en scènes est venu vers moi et m’a dit : ‘Richard, j’ai deux mots à te dire’. Et j’ai répondu: ‘Oui, Oui, Quel est le problème?’ Il m’a répondu : ‘Bah, tu sais, on sait déjà que tu es un flic…joue l’être humain’. Il voulait dire que j’avais vu tellement de séries policières que j’avais inconsciemment enregistré des clichés sur le comportement des fonctionnaires de police. Il voulait que j’oublis tout ça et que je laisse l’être humain prendre le dessus.
Je suis arrivé sur la série à la cinquième saison et c’était vraiment difficile. Je remplaçais Michael Douglas et la série avait des problèmes à cause de la restriction de la violence à la télévision…La série était constamment déplacée sur plusieurs soirées à des plages tardives. Il y avait donc beaucoup de stress sur les plateaux à cause de tous ces changements. C’était une période difficile. J’essayais de faire de mon mieux, de surmonter ces difficultés même si j’étais terrifié à l’idée d’échouer car remplacer quelqu’un sur une série est bien plus difficile que de créer un nouveau personnage.
Karl Malden était un gentleman et un professionnel mais il n’était pas particulièrement chaleureux. Il ne m’a jamais donné des tuyaux pour le tournage car nous n’avons jamais eu l’occasion de nous connaître personnellement sur cette première année de tournage. Je le regrette mais le problème est qu’il avait des choses à faire et j’étais préoccupé par ma participation à ma première série connue. Je devais faire de nombreux voyages à Los Angeles, mon agent organisait toute sorte de réunions, d’interviews essayant de profiter de l’occasion. Pour être franc, je n’avais jamais fait ça auparavant. Je venais d’une petite hutte à Beverly Glenn sans argent ni meuble et avec des dettes…et en l’espace de cinq minutes, j’étais à San Francisco dans une demeure avec chauffeur et voiture ; je participais à une grande série TV, j’avais toute cette attention de la presse et je dois dire que c’était incroyablement prenant.
Copyright, traduction, Denis Chauvet.
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Superbe extrait.
Cet extrait est le final du premier épisode de la série, The Thirty-Year Pin – Trente ans de service.
Pour ceux qui ne connaissent pas encore la série, ces sept minutes sont un excellent préambule car tout y est : musique, action, ville de San Francisco…
Pour ceux qui ne connaissent pas encore la série, ces sept minutes sont un excellent préambule car tout y est : musique, action, ville de San Francisco…
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Saison 3, extrait
Un extrait d’un épisode de la troisième saison, Flags of Terror/ Les fanions de la terreur. Cette saison n’est pas sortie en DVD …même aux USA.
Dans cet extrait, Steve Keller est retenu en otage.
Dans cet extrait, Steve Keller est retenu en otage.
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Back to the Streets of San Francisco
Le générique et la musique du téléfilm de 1992, Back to the Streets of San Francisco. Toujours une excellente partition, de Pat Williams comme la série. Espérons que tout soit posté sur You tube vu que ce n’est pas prêt de sortir en DVD…
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Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
Dans le Entertainment Weekly de cette semaine, il y a tout un dossier hommage aux disparus de l'année. Et Michael Douglas écrit à propos de Karl Malden :
He was my lifelong mentor, both professionally and personally. I whorshipped the man. He took me under his wing and helped me understand the whole acting process in a way that I never would have, as far as learning how to listen. You understand why he was a costar of Marlon Brando's for so many years, in movies likes On the Waterfront and A Streetcar named desire : he was a great listener. He had a phenomenal work ethic. The writers on The Streets of San Francisco would hate us beacause we would rehearse so much that we would pick up the pace. So the scripts had to be six or seven pages longer. And he had a great sense of humor - he loved a dirty joke as much as anyone I knew.
C'était le mentor de ma vie, professionnellement et personnellement. J'adorais cet homme. Il m'a pris sous son aile et m'a aidé à comprendre tout le procédé de la comédie d'une manière unique, il m'a appris jusqu'à l'importance de savoir écouter. On comprend pourquoi il a partagé l'affiche avec Marlon Brando pendant tant d'années, dans des films comme Sur les quais ou Un tramway nommé désir : il savait écouter. Il avait un professionnalisme remarquable. Les scénaristes des Rues nous détestait car nous répétions tellement que nous accélérions le rythme de la narration. Par conséquent, les scripts devaient être allongés de 6 ou 7 pages. Et il avait un grand sens de l'humour. Il adorait une blague graveleuse comme tout à chacun.
J'essaye de vous faire un scan de la page lundi.
He was my lifelong mentor, both professionally and personally. I whorshipped the man. He took me under his wing and helped me understand the whole acting process in a way that I never would have, as far as learning how to listen. You understand why he was a costar of Marlon Brando's for so many years, in movies likes On the Waterfront and A Streetcar named desire : he was a great listener. He had a phenomenal work ethic. The writers on The Streets of San Francisco would hate us beacause we would rehearse so much that we would pick up the pace. So the scripts had to be six or seven pages longer. And he had a great sense of humor - he loved a dirty joke as much as anyone I knew.
C'était le mentor de ma vie, professionnellement et personnellement. J'adorais cet homme. Il m'a pris sous son aile et m'a aidé à comprendre tout le procédé de la comédie d'une manière unique, il m'a appris jusqu'à l'importance de savoir écouter. On comprend pourquoi il a partagé l'affiche avec Marlon Brando pendant tant d'années, dans des films comme Sur les quais ou Un tramway nommé désir : il savait écouter. Il avait un professionnalisme remarquable. Les scénaristes des Rues nous détestait car nous répétions tellement que nous accélérions le rythme de la narration. Par conséquent, les scripts devaient être allongés de 6 ou 7 pages. Et il avait un grand sens de l'humour. Il adorait une blague graveleuse comme tout à chacun.
J'essaye de vous faire un scan de la page lundi.
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Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
Steed3003 a écrit:Les scénaristes des Rues nous détestait car nous répétions tellement que nous accélérions le rythme de la narration. Par conséquent, les scripts devaient être allongés de 6 ou 7 pages. Et il avait un grand sens de l'humour. Il adorait une blague graveleuse comme tout à chacun.
J'essaye de vous faire un scan de la page lundi.
Je ne connaissais pas cette anecdote. On voit à l’écran, en tout cas, que les scènes communes étaient tournées dans la bonne humeur. Ca transparait à l'écran.
Merci pour le scan.
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Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
Quelques photos de Back to the Streets of San Francisco sur le site allemand. Karl Malden en Mike Stone faisait encore bonne figure à...80 ans !
http://www.karlmalden.de/die-strassen-von-san-francisco/allerlei-über-die-serie/
Copiez la première partie du lien, un double se met automatiquement en place ici !
http://www.karlmalden.de/die-strassen-von-san-francisco/allerlei-über-die-serie/
Copiez la première partie du lien, un double se met automatiquement en place ici !
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Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
La vidéo a été retirée de You Tube Alors qu'il n'y a pas de piratage vu que cet épisode n'est pas sorti en DVD. Heureusement que j'avais pris certaines précautions...denis a écrit:
Sur You tube, il y a le double épisode qui marque le début de la cinquième et dernière saison. C’est en VO, l’image n’est pas terrible mais c’est complet (en 9 parties).
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Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
Karl Malden parle de Kirk Douglas et de la rencontre avec le fils de celui-ci, Michael, pour le tournage de la série. Karl parle de la fameuse fossette.
By the way, la vidéo complète de l'épisode en deux parties, a été remise.
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Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
Une manière originale de prolonger la découverte de San-Francisco : L'Appel de Cthulhu (AdC pour les intimes) est l'un des jeux de rôle vétérans les plus populaires et développés. Depuis 1980 AdC invite les joueurs dans de palpitantes (et angoissantes) aventures au sein de l'univers très particulier de Lovecraft. Les époques retenues recouvrent bien entendu le plus souvent les années 1890 et 1920. AdC est réputé pour la qualité de son système de jeu et de ses scénarios, mais aussi de ses guides urbains particulièrement fouillés, plantant le décor des histoires au sein de villes revues sous l'angle ésotérique et conspirationniste. Les guides de Londres (très tentant pour les amateurs de Sherlock), du Caire ou de Los Angeles, sans même parler du monde du Maître de Providence (Innsmouth, Arkham, Dunwitch etc.) comptent parmi les parutions de JDR les plus cotées (pour Paris voir plutôt Le Monde des Ténèbres et la Mascarade).
Adonc voici que le guide de San-Francisco 1920, paru en 2006, sort en VF en ce joli mois de mars. Au menu une visite détaillée de la ville à cette époque, côté historique mais aussi surnaturel, ainsi que des scénarios très aboutis. Une balade où les Investigateurs (les joueurs) enquêtent sur des meurtres étranges et abominables, au sein des sites les plus célèbres de cette ville, dont l'ambiance si particulière se voit parfaitement reconstituée. Le matériel de JDR servant toujours de matériau de base aux histoires crées par les propres joueurs, on pourra s'en servir pour écrire quelques épisodes assez décalés de The Streets of S-F...
Adonc voici que le guide de San-Francisco 1920, paru en 2006, sort en VF en ce joli mois de mars. Au menu une visite détaillée de la ville à cette époque, côté historique mais aussi surnaturel, ainsi que des scénarios très aboutis. Une balade où les Investigateurs (les joueurs) enquêtent sur des meurtres étranges et abominables, au sein des sites les plus célèbres de cette ville, dont l'ambiance si particulière se voit parfaitement reconstituée. Le matériel de JDR servant toujours de matériau de base aux histoires crées par les propres joueurs, on pourra s'en servir pour écrire quelques épisodes assez décalés de The Streets of S-F...
http://www.unificationfrance.com/spip.php?article9370
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
De la science-fiction alors car les années 20 ne sont pas les années 70 surtout à Frisco; après le tremblement de terre de 1906, tout ne devait pas être encore sur pied.Estuaire44 a écrit:Adonc voici que le guide de San-Francisco 1920, paru en 2006, sort en VF en ce joli mois de février. Le matériel de JDR servant toujours de matériau de base aux histoires crées par les propres joueurs, on pourra s'en servir pour écrire quelques épisodes assez décalés de The Streets of S-F...
http://www.unificationfrance.com/spip.php?article9370
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Les voitures de la série
La page est en allemand mais les photos, plaques d'immatriculation, années et saisons sont un langage universel...
http://www.karlmalden.de/die-strassen-von-san-francisco/cars/
On apprend que la plaque peut changer pendant le même épisode ! En fait, il existait une voiture qui servait uniquement pour les scènes d'action.
Plus surprenant, la voiture de la saison 1 réapparait lors de la cinquième et unique saison dans des plans éloignés mais Michael Douglas n'est plus dans la série. Pourtant, c'est bien sa silhouette qu'on devine en faisant des pauses sur le film !
http://www.karlmalden.de/die-strassen-von-san-francisco/cars/
On apprend que la plaque peut changer pendant le même épisode ! En fait, il existait une voiture qui servait uniquement pour les scènes d'action.
Plus surprenant, la voiture de la saison 1 réapparait lors de la cinquième et unique saison dans des plans éloignés mais Michael Douglas n'est plus dans la série. Pourtant, c'est bien sa silhouette qu'on devine en faisant des pauses sur le film !
Invité- Invité
Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
denis a écrit:Quelques photos de Back to the Streets of San Francisco sur le site allemand. Karl Malden en Mike Stone faisait encore bonne figure à...80 ans !
http://www.karlmalden.de/die-strassen-von-san-francisco/allerlei-über-die-serie/
Copiez la première partie du lien, un double se met automatiquement en place ici !
Téléfilm très triste. Au début, on pense que Mike Stone va retrouver Steve Keller (scènes où il rencontre la petite amie de Steve), puis il faut se résoudre à accepter la mort de Steve.
Invité- Invité
Images au top
Comme je l'ai souligné lors de l'élaboration du dossier sur la série, la qualité de l'image DVD est remarquable.
http://ahbon.free.fr/DVD_S41.html
http://ahbon.free.fr/DVD_S41.html
Invité- Invité
One Last Shot
3-01 One Last Shot - La dernière tentative. §§
Au cours d’une interpellation, un officier de police est tué accidentellement par son collègue ivre. Ce dernier rejette la responsabilité sur l’individu que les deux policiers tentaient d’appréhender.
Cet épisode est un drame social bien plus qu’une enquête policière comme certaines autres aventures de la seconde saison (Winterkill, Most Feared in the Jungle). Leslie Nielsen porte l’épisode sur ses épaules en étant Joe Landers, policier alcoolique, qui a abattu son coéquipier, et ami, de longue date. Il tente de ‘réparer’ son erreur en essayant de liquider le suspect, témoin de sa culpabilité, mais il se méprend et tire sur Keller, sans le toucher, dans une scène forte de l’épisode. Lors du final inattendu dans les locaux de la police, Landers, acculé, décide de tuer Stone, que son esprit embrumé par l’alcool tient pour responsable. Keller avait pourtant compris la situation avant son supérieur. L’atout de l’histoire est le personnage interprété par Leslie Nielsen, prodigieux en flic dépendant qui sombre dans la déchéance. Cet épisode, au rythme lent, met l’accent sur les ravages de l’alcoolisme et le passage où Landers se saisit d’une bouteille dans son frigidaire est significatif. Il finira avec les clochards dans un drame où tous les personnages sont convaincants ; Mel Shaffer, sa femme, son fils ainsi que le suspect, ancien membre rangé d’un gang, et sa femme enceinte interprétée par Susan Strasberg. Il n’y a pas de coupable mais seulement des victimes. It’s a disease called loneliness.
- Troisième et dernière apparition dans la série de Leslie Nielsen. Après avoir été un clochard dans Legion of the Lost, un flic condamné par une maladie dans Before I Die, il interprète ici l’officier Landers qui a abattu son collègue en état d’ivresse.
- Stone précise dans l’épilogue que 45000 personnes sont frappées par l’alcoolisme dans la ville de San Francisco et 10 millions aux USA (1974).
- Landers se retrouve devant un orchestre de L’Armée du Salut. Ce mouvement religieux international fut créé en 1865 par William Booth qui disait en autres : ‘Tant qu'il y aura un alcoolique, je me battrai’
- Stone et Keller conduisent une Ford Galaxie 500 dans cette saison.
- Pat Williams fut nominé pour un Emmy pour la musique de cet épisode. Comme à chaque saison, la partition musicale du générique est légèrement différente de la précédente.
Au cours d’une interpellation, un officier de police est tué accidentellement par son collègue ivre. Ce dernier rejette la responsabilité sur l’individu que les deux policiers tentaient d’appréhender.
Cet épisode est un drame social bien plus qu’une enquête policière comme certaines autres aventures de la seconde saison (Winterkill, Most Feared in the Jungle). Leslie Nielsen porte l’épisode sur ses épaules en étant Joe Landers, policier alcoolique, qui a abattu son coéquipier, et ami, de longue date. Il tente de ‘réparer’ son erreur en essayant de liquider le suspect, témoin de sa culpabilité, mais il se méprend et tire sur Keller, sans le toucher, dans une scène forte de l’épisode. Lors du final inattendu dans les locaux de la police, Landers, acculé, décide de tuer Stone, que son esprit embrumé par l’alcool tient pour responsable. Keller avait pourtant compris la situation avant son supérieur. L’atout de l’histoire est le personnage interprété par Leslie Nielsen, prodigieux en flic dépendant qui sombre dans la déchéance. Cet épisode, au rythme lent, met l’accent sur les ravages de l’alcoolisme et le passage où Landers se saisit d’une bouteille dans son frigidaire est significatif. Il finira avec les clochards dans un drame où tous les personnages sont convaincants ; Mel Shaffer, sa femme, son fils ainsi que le suspect, ancien membre rangé d’un gang, et sa femme enceinte interprétée par Susan Strasberg. Il n’y a pas de coupable mais seulement des victimes. It’s a disease called loneliness.
- Troisième et dernière apparition dans la série de Leslie Nielsen. Après avoir été un clochard dans Legion of the Lost, un flic condamné par une maladie dans Before I Die, il interprète ici l’officier Landers qui a abattu son collègue en état d’ivresse.
- Stone précise dans l’épilogue que 45000 personnes sont frappées par l’alcoolisme dans la ville de San Francisco et 10 millions aux USA (1974).
- Landers se retrouve devant un orchestre de L’Armée du Salut. Ce mouvement religieux international fut créé en 1865 par William Booth qui disait en autres : ‘Tant qu'il y aura un alcoolique, je me battrai’
- Stone et Keller conduisent une Ford Galaxie 500 dans cette saison.
- Pat Williams fut nominé pour un Emmy pour la musique de cet épisode. Comme à chaque saison, la partition musicale du générique est légèrement différente de la précédente.
Dernière édition par denis le Dim 4 Juil 2010 - 12:47, édité 1 fois
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The Most Deadly Species
En hommage à Karl Malden, décédé il y a un an, jour pour jour.
3-02 The Most Deadly Species - Les espèces les plus mortelles. §§§
Un parrain engage une tueuse professionnelle pour venger son fils assassiné par un rival. La femme devient la voisine de Steve Keller et elle séduit le policier afin d’obtenir les renseignements nécessaires.
Malgré quelques incohérences et un manque de scènes d’action, cet épisode fait partie des réussites de la saison. Les amateurs de séries US des années 70 reconnaitront des têtes familières : Barry Sullivan, le mafieux, James Luisi, le tueur, et Joseph Ruskin, le croquemort. Brenda Vaccaro, en tueuse à contrats, est crédible et aux antipodes de son rôle de bleue de la première saison. On peut reprocher néanmoins que l’identité de Sydney soit révélée trop tôt ce qui empêche de partager l’effet de surprise de Keller dans le final. Les acteurs convaincants donnent un cachet aux scènes-clés de l’histoire ; la visite de Stone et Keller dans l’antre de Brennan, la découverte du cercueil à double fond, la rencontre Brennan/Sydney à l’église et le final dans un décor grandiose. Le réalisateur, Virgil W. Vogel, est un habitué de la série et il est gage de qualité ; la dernière image permet de voir, pour la première fois, l’appartement de Keller du ciel ce qui souligne le désarroi du policier après cette cruelle désillusion. Par contre, le scénario a quelques ‘ratés’. Ainsi, on peut trouver la ficelle un peu grosse lorsque le témoin, récalcitrant, feuillette les avis de recherche de la police et qu’il est censé marquer une faible hésitation sur une photo ce qui donne à Stone l’identité de l’assassin. On dit que l’amour est aveugle mais Keller a une attitude désinvolte très surprenante en révélant des détails de l’enquête à Sydney dès leur premier rendez-vous ce qui permettra à la jeune femme de retrouver le tueur et de l’exécuter. Egalement bizarre qu’une tueuse professionnelle laisse des traces de rouge à lèvres sur les lieux d’un crime. Quelques imperfections qui ne gâchent pas le plaisir d’un épisode également humoristique ; la curiosité et les taquineries de Stone sont savoureuses et la scène est exquise lorsqu’il frappe à la porte de Keller et qu’il se rend compte que son coéquipier a passé la nuit chez sa voisine : ‘Cosy, side by side’. Il en profite pour essuyer paternellement la trace de rouge à lèvres sur la joue de Keller et la faire analyser subrepticement…All women don’t dream of marriage.
-Barry Sullivan a joué dans les épisodes Deadline (S1, un journaliste assassin de sa maitresse) et Inferno (S2). Il sera également un otage dans l’épisode en deux parties, The Thrill Killers.
- Brenda Vaccaro est la tueuse Sydney. Elle était une jeune officier de police traquée par un tueur en série dans Act of Duty (S1). Elle était également la petite amie de Michael Douglas…ce qui a dû faciliter la scène du baiser !
- Joseph Ruskin (1924) est un habitué des séries US. Il tourna, entre autres, dans 6 épisodes des Incorruptibles.
- Lieux de tournage : la scène d’ouverture fut filmée à Candlestick Park pendant un match entre les Giants et les New York Mets. La scène finale fut tournée au Palace of Fine Arts, Palais des Beaux-Arts qui se trouve dans le quartier de la Marina. Il s’inspire de l’architecture classique grecque et romaine.
- Lorsque Sydney s’approche de la limousine d’Albanese, la fenêtre est ouverte mais elle ne l’est plus au plan suivant.
3-02 The Most Deadly Species - Les espèces les plus mortelles. §§§
Un parrain engage une tueuse professionnelle pour venger son fils assassiné par un rival. La femme devient la voisine de Steve Keller et elle séduit le policier afin d’obtenir les renseignements nécessaires.
Malgré quelques incohérences et un manque de scènes d’action, cet épisode fait partie des réussites de la saison. Les amateurs de séries US des années 70 reconnaitront des têtes familières : Barry Sullivan, le mafieux, James Luisi, le tueur, et Joseph Ruskin, le croquemort. Brenda Vaccaro, en tueuse à contrats, est crédible et aux antipodes de son rôle de bleue de la première saison. On peut reprocher néanmoins que l’identité de Sydney soit révélée trop tôt ce qui empêche de partager l’effet de surprise de Keller dans le final. Les acteurs convaincants donnent un cachet aux scènes-clés de l’histoire ; la visite de Stone et Keller dans l’antre de Brennan, la découverte du cercueil à double fond, la rencontre Brennan/Sydney à l’église et le final dans un décor grandiose. Le réalisateur, Virgil W. Vogel, est un habitué de la série et il est gage de qualité ; la dernière image permet de voir, pour la première fois, l’appartement de Keller du ciel ce qui souligne le désarroi du policier après cette cruelle désillusion. Par contre, le scénario a quelques ‘ratés’. Ainsi, on peut trouver la ficelle un peu grosse lorsque le témoin, récalcitrant, feuillette les avis de recherche de la police et qu’il est censé marquer une faible hésitation sur une photo ce qui donne à Stone l’identité de l’assassin. On dit que l’amour est aveugle mais Keller a une attitude désinvolte très surprenante en révélant des détails de l’enquête à Sydney dès leur premier rendez-vous ce qui permettra à la jeune femme de retrouver le tueur et de l’exécuter. Egalement bizarre qu’une tueuse professionnelle laisse des traces de rouge à lèvres sur les lieux d’un crime. Quelques imperfections qui ne gâchent pas le plaisir d’un épisode également humoristique ; la curiosité et les taquineries de Stone sont savoureuses et la scène est exquise lorsqu’il frappe à la porte de Keller et qu’il se rend compte que son coéquipier a passé la nuit chez sa voisine : ‘Cosy, side by side’. Il en profite pour essuyer paternellement la trace de rouge à lèvres sur la joue de Keller et la faire analyser subrepticement…All women don’t dream of marriage.
-Barry Sullivan a joué dans les épisodes Deadline (S1, un journaliste assassin de sa maitresse) et Inferno (S2). Il sera également un otage dans l’épisode en deux parties, The Thrill Killers.
- Brenda Vaccaro est la tueuse Sydney. Elle était une jeune officier de police traquée par un tueur en série dans Act of Duty (S1). Elle était également la petite amie de Michael Douglas…ce qui a dû faciliter la scène du baiser !
- Joseph Ruskin (1924) est un habitué des séries US. Il tourna, entre autres, dans 6 épisodes des Incorruptibles.
- Lieux de tournage : la scène d’ouverture fut filmée à Candlestick Park pendant un match entre les Giants et les New York Mets. La scène finale fut tournée au Palace of Fine Arts, Palais des Beaux-Arts qui se trouve dans le quartier de la Marina. Il s’inspire de l’architecture classique grecque et romaine.
- Lorsque Sydney s’approche de la limousine d’Albanese, la fenêtre est ouverte mais elle ne l’est plus au plan suivant.
Dernière édition par denis le Dim 4 Juil 2010 - 12:48, édité 1 fois
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Mask of Death
3-04 Mask of Death - Masque de mort. §§§§
Un comédien se travestit en femme sur scène et ce rôle lui monte à la tête. Atteint d’un dédoublement de personnalité, il tue mais il ne se souvient pas de ses crimes.
Un épisode très particulier que tout fan se rappelle d’avoir vu même des décennies plus tard. L’histoire de ce comédien schizophrène à double personnalité trouve son apogée lors de la scène impressionnante où Ken Scott parle à son double féminin, Carole Marlowe, par miroir interposé. Une lutte interne entre le mal et le bien ; ‘elle’ tue mais ‘il’ ne se souvient pas. Scott se transforme en Carole Marlowe car il est subjugué par cette actrice des années 30 et, désireux de se venger de son père, un voyageur de commerce toujours absent, il tue les représentants qu'il rencontre à l’aide d’une épingle à cheveux. Il y a de nombreuses scènes intéressantes, certaines n’ont aucune incidence sur l’histoire, comme Stone et le squelette au début. D’autres sont très significatives comme la transformation soudaine de Scott en Marlowe sous les yeux horrifiés de sa petite amie, l’assassinat du chauffeur, qui a tout compris, en haut des escaliers (scène directement inspirée de Psychose) et le final angoissant où Stone et Keller pistent le criminel dans sa maison. La performance de John Davidson fait de l’ombre aux autres seconds rôles mais il faut noter la (trop) courte participation de Anne Helm en maillot de bain. Organisateur d’une soirée, son personnage, Mrs Standfield, met les policiers sur la piste du comédien en draguant ouvertement Keller sous l’œil amusé de Stone : ‘Inspector, call me sometime !’. Le groom de l’hôtel sera également prépondérant en décrivant ‘la femme’ comme un personnage sorti d’un film des années 30. Un excellent épisode qui souffre néanmoins à la rediffusion principalement à cause des trop longues scènes de cabaret. It’s like dealing with a three-headed monster.
- John Davidson reçut une critique enthousiaste unanime pour sa personnification d’une femme meurtrière.
- Harry Falk, le metteur en scène, fut nominé pour un Emmy dans sa catégorie pour cet épisode.
- Jerry Young, le monteur, fut nominé pour un Emmy dans sa catégorie pour cet épisode.
- Le personnage Carole Marlowe est une référence à Carol Channing. En effet, l’aspect physique est ressemblant et elle fut la première à chanter Diamonds are a Girl’s Best Friend. Cette chanson, reprise avec succès par Marilyn Monroe, est interprétée par Scott/Marlowe avec la voix de Craig Russell dans l’épisode. On entend également My Heart Belongs to Daddy.
- Un jeu de mots sur ‘tip’ : le maitre d’hôtel tend la main à Stone, par habitude, pour un pourboire (tip). Il vient d’évoquer Carole Marlowe, un tuyau (tip) pour les policiers !
- Lieu de tournage : l’acte 1 fut filmé au vieux Palace Hotel sur Market Street, Hotel Pierre dans l’épisode.
- Herb Edelman (1933-1996), l’impresario, a joué dans The Twenty-Four Karat Plague (S2). Il tourna dans de nombreuses séries dont, peu avant son décès, 10 épisodes d’Arabesque dans le rôle du lieutenant Gelber.
- Anne Helm (1938) est canadienne. Elle a fait plusieurs activités, de showgirl à 16 ans à décoratrice de livres pour enfants. Elle a joué aussi dans de nombreuses séries : Les incorruptibles, Le fugitif, Match contre la vie (5 épisodes), La grande vallée, Hawaii police d’état, le justicier. Elle ne tourne plus depuis 1986.
Un comédien se travestit en femme sur scène et ce rôle lui monte à la tête. Atteint d’un dédoublement de personnalité, il tue mais il ne se souvient pas de ses crimes.
Un épisode très particulier que tout fan se rappelle d’avoir vu même des décennies plus tard. L’histoire de ce comédien schizophrène à double personnalité trouve son apogée lors de la scène impressionnante où Ken Scott parle à son double féminin, Carole Marlowe, par miroir interposé. Une lutte interne entre le mal et le bien ; ‘elle’ tue mais ‘il’ ne se souvient pas. Scott se transforme en Carole Marlowe car il est subjugué par cette actrice des années 30 et, désireux de se venger de son père, un voyageur de commerce toujours absent, il tue les représentants qu'il rencontre à l’aide d’une épingle à cheveux. Il y a de nombreuses scènes intéressantes, certaines n’ont aucune incidence sur l’histoire, comme Stone et le squelette au début. D’autres sont très significatives comme la transformation soudaine de Scott en Marlowe sous les yeux horrifiés de sa petite amie, l’assassinat du chauffeur, qui a tout compris, en haut des escaliers (scène directement inspirée de Psychose) et le final angoissant où Stone et Keller pistent le criminel dans sa maison. La performance de John Davidson fait de l’ombre aux autres seconds rôles mais il faut noter la (trop) courte participation de Anne Helm en maillot de bain. Organisateur d’une soirée, son personnage, Mrs Standfield, met les policiers sur la piste du comédien en draguant ouvertement Keller sous l’œil amusé de Stone : ‘Inspector, call me sometime !’. Le groom de l’hôtel sera également prépondérant en décrivant ‘la femme’ comme un personnage sorti d’un film des années 30. Un excellent épisode qui souffre néanmoins à la rediffusion principalement à cause des trop longues scènes de cabaret. It’s like dealing with a three-headed monster.
- John Davidson reçut une critique enthousiaste unanime pour sa personnification d’une femme meurtrière.
- Harry Falk, le metteur en scène, fut nominé pour un Emmy dans sa catégorie pour cet épisode.
- Jerry Young, le monteur, fut nominé pour un Emmy dans sa catégorie pour cet épisode.
- Le personnage Carole Marlowe est une référence à Carol Channing. En effet, l’aspect physique est ressemblant et elle fut la première à chanter Diamonds are a Girl’s Best Friend. Cette chanson, reprise avec succès par Marilyn Monroe, est interprétée par Scott/Marlowe avec la voix de Craig Russell dans l’épisode. On entend également My Heart Belongs to Daddy.
- Un jeu de mots sur ‘tip’ : le maitre d’hôtel tend la main à Stone, par habitude, pour un pourboire (tip). Il vient d’évoquer Carole Marlowe, un tuyau (tip) pour les policiers !
- Lieu de tournage : l’acte 1 fut filmé au vieux Palace Hotel sur Market Street, Hotel Pierre dans l’épisode.
- Herb Edelman (1933-1996), l’impresario, a joué dans The Twenty-Four Karat Plague (S2). Il tourna dans de nombreuses séries dont, peu avant son décès, 10 épisodes d’Arabesque dans le rôle du lieutenant Gelber.
- Anne Helm (1938) est canadienne. Elle a fait plusieurs activités, de showgirl à 16 ans à décoratrice de livres pour enfants. Elle a joué aussi dans de nombreuses séries : Les incorruptibles, Le fugitif, Match contre la vie (5 épisodes), La grande vallée, Hawaii police d’état, le justicier. Elle ne tourne plus depuis 1986.
Dernière édition par denis le Ven 6 Aoû 2010 - 11:49, édité 1 fois
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Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
Je me souviens très bien de Ann Helm, qui était la "belle soeur "de Ben Gazzara. On la voit notamment dans "Amnèsie", "Le crime d'Alex", "Le Carnaval finit à minuit", "Les tyrans", la France n'ayant acheté que 33 sur 86 épisodes, difficile de savoir le nombre d'épisodes exacts qu'elle a tourné sauf à se fier à IMDB.
Selon les épisodes, elle s'appelle Molly Pierce ou Molly Ryder. "Run for your life" est une série/feuilleton, et la France l'a diffusée dans le désordre.
Dans la série, lorsqu'il apprend qu'il est atteint d'un mal incurable, Paul quitte sa fiancée Katie Pierce (que l'on voit en flash back dans "Amnésie" et dans "Le carnaval finit à minuit"), c'est la raison pour laquelle je mets "belle soeur" entre parenthèses. Molly revient dans la série, et son mari, Alex Ryder (joué par Bruce Dern) criblé de dettes fait croire à sa mort pour que Molly touche l'assurance.
Dans cette série, j'ai découvert très jeune (à l'été 1969) des comédiens comme Bruce Dern, Henry Silva, Fernando Lamas, Riccardo Montalban, Claudine Auger, Harold J Stone, Kim Darby...
Selon les épisodes, elle s'appelle Molly Pierce ou Molly Ryder. "Run for your life" est une série/feuilleton, et la France l'a diffusée dans le désordre.
Dans la série, lorsqu'il apprend qu'il est atteint d'un mal incurable, Paul quitte sa fiancée Katie Pierce (que l'on voit en flash back dans "Amnésie" et dans "Le carnaval finit à minuit"), c'est la raison pour laquelle je mets "belle soeur" entre parenthèses. Molly revient dans la série, et son mari, Alex Ryder (joué par Bruce Dern) criblé de dettes fait croire à sa mort pour que Molly touche l'assurance.
Dans cette série, j'ai découvert très jeune (à l'été 1969) des comédiens comme Bruce Dern, Henry Silva, Fernando Lamas, Riccardo Montalban, Claudine Auger, Harold J Stone, Kim Darby...
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