Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
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Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
Je me souviens très bien de Ann Helm, qui était la "belle soeur "de Ben Gazzara. On la voit notamment dans "Amnèsie", "Le crime d'Alex", "Le Carnaval finit à minuit", "Les tyrans", la France n'ayant acheté que 33 sur 86 épisodes, difficile de savoir le nombre d'épisodes exacts qu'elle a tourné sauf à se fier à IMDB.
Selon les épisodes, elle s'appelle Molly Pierce ou Molly Ryder. "Run for your life" est une série/feuilleton, et la France l'a diffusée dans le désordre.
Dans la série, lorsqu'il apprend qu'il est atteint d'un mal incurable, Paul quitte sa fiancée Katie Pierce (que l'on voit en flash back dans "Amnésie" et dans "Le carnaval finit à minuit"), c'est la raison pour laquelle je mets "belle soeur" entre parenthèses. Molly revient dans la série, et son mari, Alex Ryder (joué par Bruce Dern) criblé de dettes fait croire à sa mort pour que Molly touche l'assurance.
Dans cette série, j'ai découvert très jeune (à l'été 1969) des comédiens comme Bruce Dern, Henry Silva, Fernando Lamas, Riccardo Montalban, Claudine Auger, Harold J Stone, Kim Darby...
Selon les épisodes, elle s'appelle Molly Pierce ou Molly Ryder. "Run for your life" est une série/feuilleton, et la France l'a diffusée dans le désordre.
Dans la série, lorsqu'il apprend qu'il est atteint d'un mal incurable, Paul quitte sa fiancée Katie Pierce (que l'on voit en flash back dans "Amnésie" et dans "Le carnaval finit à minuit"), c'est la raison pour laquelle je mets "belle soeur" entre parenthèses. Molly revient dans la série, et son mari, Alex Ryder (joué par Bruce Dern) criblé de dettes fait croire à sa mort pour que Molly touche l'assurance.
Dans cette série, j'ai découvert très jeune (à l'été 1969) des comédiens comme Bruce Dern, Henry Silva, Fernando Lamas, Riccardo Montalban, Claudine Auger, Harold J Stone, Kim Darby...
Invité- Invité
Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
Patricks a écrit:
Dans cette série, j'ai découvert très jeune (à l'été 1969) des comédiens comme Bruce Dern
Bruce Dern... Est-ce ce comédien qui joue le marin ivre dans Pas de Printemps pour Marnie ?
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
Oui, je l'ai vu au cinéma dans "Complot de famille" en 1976, le seul Hitchcock que j'ai vu à sa sortie en salles (j'avais 17 ans).
Je le connaissais surtout pour le rôle de Alex Ryder dans la série "Match contre la vie", où il avait participé à de nombreux épisodes : "Le pari", "Le crime d'Alex".
Je le connaissais surtout pour le rôle de Alex Ryder dans la série "Match contre la vie", où il avait participé à de nombreux épisodes : "Le pari", "Le crime d'Alex".
Invité- Invité
Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
Je n'ai, malheureusement, jamais eu l'occasion de voir un seul épisode de Match contre la vie.
Bruce Dern évoque, pour moi, son rôle au côté de Walter Matthau dans Le flic ricanant - The Laughing Policeman.
Bruce Dern évoque, pour moi, son rôle au côté de Walter Matthau dans Le flic ricanant - The Laughing Policeman.
Invité- Invité
Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
5 I Ain't Marchin' Anymore - Les déserteurs. §
Steve Keller infiltre un groupe de déserteurs de la guerre du Vietnam afin de démasquer le meurtrier d’un de ces insoumis.
Cet épisode est politique, plutôt marginal, enraciné dans son époque et, par conséquent, très difficile à évaluer. Exceptionnellement, la voix-off du générique situe l’histoire dans son contexte et l’action se déroule au printemps 74, quelques mois avant l’amnistie. L’intérêt de l’épisode est la différence d’opinion des deux policiers sur ce sujet très épineux qui divise l’Amérique (le docteur aide les déserteurs et la professeur à la retraite ne veut rien savoir). Si Keller prend cause pour les fugitifs, surtout après le sermon de Kathy, la petite amie du mort, Stone reflète la tranche conservatrice dans une scène forte où Kathy lit la lettre du défunt: I think it’s a great country. Speaking for myself, it may be the best. L’intrigue est sinon très banale ; Keller, chaussé de lunettes rondes, est infiltré dans la ferme des déserteurs et il démasquera l’assassin qui a tué pour camoufler un crime de guerre. Après hésitation, les autres fugitifs aideront le policier à maitriser le meurtrier avant de s’éclipser. Policemen didn’t get drafted, did they ?
- En septembre 1974, le président américain, Gerald Ford, offre une amnistie conditionnelle à toutes les personnes considérées comme déserteurs.Les conditions de l'amnistie sont restrictives, et ceux qui la demandent ne sont pas complètement innocentés. Ils doivent servir et prêter serment à leur pays pendant 24 mois. Les réfractaires réfugiés au Canada, comme dans cet épisode, ainsi qu'en Suède, en France et en Grande-Bretagne ont en grande majorité boycotté l'amnistie de 1974.
- Michael Burns, l’assassin, est le tueur pervers de l’épisode Act of Duty, saison 1.
- Don Stroud est le meurtrier de la serveuse dans Blockade, saison 2.
- Lieu de tournage : San Francisco City Hall (Stone s’entretient avec le membre du congrès).
Steve Keller infiltre un groupe de déserteurs de la guerre du Vietnam afin de démasquer le meurtrier d’un de ces insoumis.
Cet épisode est politique, plutôt marginal, enraciné dans son époque et, par conséquent, très difficile à évaluer. Exceptionnellement, la voix-off du générique situe l’histoire dans son contexte et l’action se déroule au printemps 74, quelques mois avant l’amnistie. L’intérêt de l’épisode est la différence d’opinion des deux policiers sur ce sujet très épineux qui divise l’Amérique (le docteur aide les déserteurs et la professeur à la retraite ne veut rien savoir). Si Keller prend cause pour les fugitifs, surtout après le sermon de Kathy, la petite amie du mort, Stone reflète la tranche conservatrice dans une scène forte où Kathy lit la lettre du défunt: I think it’s a great country. Speaking for myself, it may be the best. L’intrigue est sinon très banale ; Keller, chaussé de lunettes rondes, est infiltré dans la ferme des déserteurs et il démasquera l’assassin qui a tué pour camoufler un crime de guerre. Après hésitation, les autres fugitifs aideront le policier à maitriser le meurtrier avant de s’éclipser. Policemen didn’t get drafted, did they ?
- En septembre 1974, le président américain, Gerald Ford, offre une amnistie conditionnelle à toutes les personnes considérées comme déserteurs.Les conditions de l'amnistie sont restrictives, et ceux qui la demandent ne sont pas complètement innocentés. Ils doivent servir et prêter serment à leur pays pendant 24 mois. Les réfractaires réfugiés au Canada, comme dans cet épisode, ainsi qu'en Suède, en France et en Grande-Bretagne ont en grande majorité boycotté l'amnistie de 1974.
- Michael Burns, l’assassin, est le tueur pervers de l’épisode Act of Duty, saison 1.
- Don Stroud est le meurtrier de la serveuse dans Blockade, saison 2.
- Lieu de tournage : San Francisco City Hall (Stone s’entretient avec le membre du congrès).
Invité- Invité
Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
Un article très instructif sur The Transamerica Pyramid, le plus haut immeuble de la ville, dont le design particulier en a fait un symbole absolu. Pas une série ou un simplement un épisode se déroulant à Frisco sans qu'il n'apparaisse, comme le Parlement pour Londres ou la Tour Eiffel pour Pantruche.
http://www.sfgate.com/cgi-bin/article.cgi?f=/c/a/2004/05/29/BUGO76TPTR1.DTL
http://www.sfgate.com/cgi-bin/article.cgi?f=/c/a/2004/05/29/BUGO76TPTR1.DTL
Estuaire44- Empereur
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One Chance to Live
3-06 One Chance to Live - Une chance de vivre. §§
Une femme est persécutée par un individu qui tente de la renverser. Arrêté, l’homme est relâché, faute de preuve, mais il n’a pas abandonné son funeste projet.
Cette histoire promet beaucoup avec la première scène mais elle sombre petit à petit dans le classique. Stone doute de la véracité des propos alarmistes de Martha Howard, très solitaire, qui a déjà contacté la police à plusieurs reprises, mais elle veut cacher, en fait, sa relation avec un ministre canadien marié. Joanne Linville est peu crédible en maitresse et on se demande qui a engagé Bobby Nelson, bien dérangé, pour la trucider : le ministre qui en a marre d’une maitresse vraiment quelconque pouvant briser sa carrière ou l’épouse jalouse qui attendait un bouquet de fleurs qui n’est jamais venu. Que nenni ! Le type veut tout simplement se venger d’avoir perdu sa place chez un fleuriste ! Un scénario épais comme du papier cigarette étoffé par un copycat de L’inspecteur Harry : Bobby Nelson est relâché car il n’y a pas de preuve puis il s’arrange pour se faire rosser et faire accuser Keller. Du déjà vu et n’est pas Scorpio qui veut ! Même la fin, à l’aéroport, est bancale. Stone blesse Nelson qui allait balancer Martha dans le vide et l’individu saute. Il y a heureusement les trois acteurs connus de la série qui, sans être transcendants, font passer un bon moment. Solitude is a welcome color.
- Steven Keats, le harceleur, est un petit dealer dans Rampage, saison 2. L’acteur s’est suicidé en 1994, à l’âge de 49 ans.
- Joanne Linville, la femme traquée, a joué dans Before I Die, saison 2, et dans d’autres séries culte : Le fugitif, les envahisseurs, Star Trek, Hawaii, police d’état, Columbo. La même année que cet épisode, elle tourna dans un excellent Kojak, Dead on His Feet avec Harry Gardino.
- Edward Mulhare, le ministre, est l’excellent tueur psychopathe de Tower Beyond Tragedy avec Stephanie Powers, saison 1.
- A noter l’erreur de nombreux sites qui stipulent que c’est l’épouse qui a engagé Nelson pour tuer sa rivale. Les inconvénients du net et des pompages…
Une femme est persécutée par un individu qui tente de la renverser. Arrêté, l’homme est relâché, faute de preuve, mais il n’a pas abandonné son funeste projet.
Cette histoire promet beaucoup avec la première scène mais elle sombre petit à petit dans le classique. Stone doute de la véracité des propos alarmistes de Martha Howard, très solitaire, qui a déjà contacté la police à plusieurs reprises, mais elle veut cacher, en fait, sa relation avec un ministre canadien marié. Joanne Linville est peu crédible en maitresse et on se demande qui a engagé Bobby Nelson, bien dérangé, pour la trucider : le ministre qui en a marre d’une maitresse vraiment quelconque pouvant briser sa carrière ou l’épouse jalouse qui attendait un bouquet de fleurs qui n’est jamais venu. Que nenni ! Le type veut tout simplement se venger d’avoir perdu sa place chez un fleuriste ! Un scénario épais comme du papier cigarette étoffé par un copycat de L’inspecteur Harry : Bobby Nelson est relâché car il n’y a pas de preuve puis il s’arrange pour se faire rosser et faire accuser Keller. Du déjà vu et n’est pas Scorpio qui veut ! Même la fin, à l’aéroport, est bancale. Stone blesse Nelson qui allait balancer Martha dans le vide et l’individu saute. Il y a heureusement les trois acteurs connus de la série qui, sans être transcendants, font passer un bon moment. Solitude is a welcome color.
- Steven Keats, le harceleur, est un petit dealer dans Rampage, saison 2. L’acteur s’est suicidé en 1994, à l’âge de 49 ans.
- Joanne Linville, la femme traquée, a joué dans Before I Die, saison 2, et dans d’autres séries culte : Le fugitif, les envahisseurs, Star Trek, Hawaii, police d’état, Columbo. La même année que cet épisode, elle tourna dans un excellent Kojak, Dead on His Feet avec Harry Gardino.
- Edward Mulhare, le ministre, est l’excellent tueur psychopathe de Tower Beyond Tragedy avec Stephanie Powers, saison 1.
- A noter l’erreur de nombreux sites qui stipulent que c’est l’épouse qui a engagé Nelson pour tuer sa rivale. Les inconvénients du net et des pompages…
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Jacob's Boy
3-07 Jacob's Boy – Le fils de Jacob. §
Un clochard fait chanter un homme qui pense avoir commis un meurtre. Après la mort accidentelle du maitre-chanteur, l’individu prend la fuite de peur que son passé le rattrape.
Une histoire lente, bavarde et ennuyeuse. Stone et Keller retrouvent facilement le client de la teinturerie et les trois-quarts de l’épisode sont consacrés aux agissements de Jacob Willis dans un pénitencier vingt-cinq ans plus tôt. Dès le début, les dires du clochard à ses deux acolytes dans le bar nous apprennent que Willis est innocent. En fait, l’histoire tourne autour de Willis, homme de couleur, qui a élevé le fils de son patron et sur la relation ambiguë, plus que paternelle, qui lie les deux hommes. Le fils voue une admiration à l’homme qui l’a éduqué, plus qu’à son père ; tout est suggéré car les relations homosexuelles dans les années 70, surtout entre noirs et blancs, étaient taboues. Bref, beaucoup d’ennui, peu d’enquête, pas d’action, à part la dispute et l’arrestation des clochards, et, seuls, Brock Peters et la partition musicale sont à retenir. He took the money we got from the black guy.
- Brock Peters (1927-2005), Jacob, a fait l’éloge de Gregory Peck à ses funérailles en 2003. Il est décédé d’un cancer du pancréas en 2005.
Un clochard fait chanter un homme qui pense avoir commis un meurtre. Après la mort accidentelle du maitre-chanteur, l’individu prend la fuite de peur que son passé le rattrape.
Une histoire lente, bavarde et ennuyeuse. Stone et Keller retrouvent facilement le client de la teinturerie et les trois-quarts de l’épisode sont consacrés aux agissements de Jacob Willis dans un pénitencier vingt-cinq ans plus tôt. Dès le début, les dires du clochard à ses deux acolytes dans le bar nous apprennent que Willis est innocent. En fait, l’histoire tourne autour de Willis, homme de couleur, qui a élevé le fils de son patron et sur la relation ambiguë, plus que paternelle, qui lie les deux hommes. Le fils voue une admiration à l’homme qui l’a éduqué, plus qu’à son père ; tout est suggéré car les relations homosexuelles dans les années 70, surtout entre noirs et blancs, étaient taboues. Bref, beaucoup d’ennui, peu d’enquête, pas d’action, à part la dispute et l’arrestation des clochards, et, seuls, Brock Peters et la partition musicale sont à retenir. He took the money we got from the black guy.
- Brock Peters (1927-2005), Jacob, a fait l’éloge de Gregory Peck à ses funérailles en 2003. Il est décédé d’un cancer du pancréas en 2005.
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Flags of Terror
3-08 Flags of Terror - Les fanions de la terreur. §§
A leur arrivée au port de San Francisco, des terroristes sèment la panique et terminent leur cavale sur une péniche avec des otages dont l’inspecteur Steve Keller capturé par la femme du commando.
L’épisode démarre tambour battant avec une fusillade et la poursuite mouvementée de la camionnette rouge des terroristes par les véhicules de police. Repérés par un douanier tatillon, méticuleux comme Estuaire, les révolutionnaires ne peuvent accomplir leur volonté initiale, l’attaque d’une ambassade, mais ils veulent faire parler d’eux. Deux ans après la sinistre prise d’otages des JO de Munich, ce genre d’évènements était répandu dans les scénarios de séries et l’originalité de cette version est l’appareil- photo qui sert de détonateur à la bombe (Keller servira de négociateur avec l’appareil dans le dos). Après un premier quart d’heure tonitruant et malgré la tension palpable, l’épisode sombre ensuite dans une certaine léthargie que les acteurs, terroristes comme otages, ne peuvent briser. Il y aura la scène de diversion provoquée par Keller, très bonne séquence, pour trouver le chiffre permettant de désamorcer la bombe mais l’histoire manque de rythme dans l’ensemble et cela est dû à beaucoup trop de bavardages stériles sur la jetée et dans la péniche. Un statuquo pesant avec de bonnes phases néanmoins où Keller use de la psychologie et Stone essaye d’élaborer un plan. Le père de la jeune femme, tuée par une balle perdue, secoue le spectateur en abattant un terroriste qui menaçait Keller et il aura un rôle prépondérant dans le ‘petit’ final mais on se demande comment il a pu passer les différents barrages. Un divertissement sans grande originalité. The cunning of the criminal mind.
- Virgil W. Vogel (1919-1996), le réalisateur le plus prolifique de la série (29 participations), est le metteur en scène de cet épisode.
- La première scène se déroule à Tokyo. Il est rare que la série quitte la Californie a fortiori les USA.
- Lieux de tournage : Port de San Francisco (Pier 35), Transamerica Pyramid (qu’on aperçoit plusieurs fois lors de la poursuite), China Basin.
- Le terroriste passe à Keller ses propres menottes dans le dos et il dit au policier qu’il ira où ils iront en parodiant la chanson de Bob Dylan : ‘Going, going, gone’. La chanson est extraite de l’album Planet Waves sorti en janvier 1974, année du tournage de l’épisode.
- Un peu d’humour lorsque Mike Stone se présente ‘SFPD’. Réponse du terroriste, faisant allusion à Keller, prisonnier :’Thanks , we already get one !’ [Merci, on en a déjà un !]
A leur arrivée au port de San Francisco, des terroristes sèment la panique et terminent leur cavale sur une péniche avec des otages dont l’inspecteur Steve Keller capturé par la femme du commando.
L’épisode démarre tambour battant avec une fusillade et la poursuite mouvementée de la camionnette rouge des terroristes par les véhicules de police. Repérés par un douanier tatillon, méticuleux comme Estuaire, les révolutionnaires ne peuvent accomplir leur volonté initiale, l’attaque d’une ambassade, mais ils veulent faire parler d’eux. Deux ans après la sinistre prise d’otages des JO de Munich, ce genre d’évènements était répandu dans les scénarios de séries et l’originalité de cette version est l’appareil- photo qui sert de détonateur à la bombe (Keller servira de négociateur avec l’appareil dans le dos). Après un premier quart d’heure tonitruant et malgré la tension palpable, l’épisode sombre ensuite dans une certaine léthargie que les acteurs, terroristes comme otages, ne peuvent briser. Il y aura la scène de diversion provoquée par Keller, très bonne séquence, pour trouver le chiffre permettant de désamorcer la bombe mais l’histoire manque de rythme dans l’ensemble et cela est dû à beaucoup trop de bavardages stériles sur la jetée et dans la péniche. Un statuquo pesant avec de bonnes phases néanmoins où Keller use de la psychologie et Stone essaye d’élaborer un plan. Le père de la jeune femme, tuée par une balle perdue, secoue le spectateur en abattant un terroriste qui menaçait Keller et il aura un rôle prépondérant dans le ‘petit’ final mais on se demande comment il a pu passer les différents barrages. Un divertissement sans grande originalité. The cunning of the criminal mind.
- Virgil W. Vogel (1919-1996), le réalisateur le plus prolifique de la série (29 participations), est le metteur en scène de cet épisode.
- La première scène se déroule à Tokyo. Il est rare que la série quitte la Californie a fortiori les USA.
- Lieux de tournage : Port de San Francisco (Pier 35), Transamerica Pyramid (qu’on aperçoit plusieurs fois lors de la poursuite), China Basin.
- Le terroriste passe à Keller ses propres menottes dans le dos et il dit au policier qu’il ira où ils iront en parodiant la chanson de Bob Dylan : ‘Going, going, gone’. La chanson est extraite de l’album Planet Waves sorti en janvier 1974, année du tournage de l’épisode.
- Un peu d’humour lorsque Mike Stone se présente ‘SFPD’. Réponse du terroriste, faisant allusion à Keller, prisonnier :’Thanks , we already get one !’ [Merci, on en a déjà un !]
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Cry Help !
3-09 Cry Help ! - Appel au secours. §§§
Un jeune garçon perturbé est suspecté d’avoir tué le beau-père d’un copain. Stone et Keller vont mettre à jour un drame familial particulièrement douloureux.
Ce n’est pas la première fois que la série met en scène des enfants, surtout dans des épisodes dramatiques. C’est bien évidement encore le cas dans cette sordide histoire d’enfant battu. Stone et Keller découvrent que Paul, 13 ans, a des traces de coup sur le corps et son beau-père est suspecté mais celui-ci est tué lors d’une violente dispute avec Bonnie Harris, la mère de Paul, sous les yeux de deux enfants. Bonnie accuse l’ami de son fils, au lourd passé, de cet acte irréfléchi. Elle a déjà menti en parlant d’un manque d’équilibre pour expliquer les ecchymoses. Veut-elle couvrir son fils pour le meurtre ? On ne voit pas la scène et on entend seulement le coup de feu, le point de vue des voisins. Néanmoins, on soupçonne très tôt la vérité même si celle-ci est moche. Rapidement, Stone et Keller doutent de la culpabilité du jeune garçon et ils vont découvrir une histoire glauque. Les deux policiers trouveront le refuge des enfants et la confrontation résoudra l’affaire. Mariette Hartley est impressionnante dans ce rôle d’une mère qui bat son fils de 13 ans qu’elle pense responsable du départ de son premier mari. Elle refuse d’assumer l’assassinat et elle préfère accabler un enfant déjà traumatisé. Sa froideur est plus dérangeante que celle d’un tueur à gages et la dernière scène, lorsqu’elle tourne le dos à son fils qui l’adore, est une des plus fortes de la série. The Streets of San Francisco n’a pas que l’étiquette policière et le qualificatif série dramatique est plus adapté à ce genre d’épisodes qui souffre souvent de quelques longueurs. On oublie parfois que le thème de la série est tout ce qui se passe dans les rues de la ville. Stone répond d’ailleurs à l’éducateur, qui souligne que la rue est son bureau : ‘Private office ? I have always thought it’s mine.’
- Le réalisateur, Corey Allen, fut nominé pour un DGA (Directors Guild of America) dans la catégorie ‘Mise en scène de série dramatique’.
- Ray Daniels fut nominé pour un Emmy pour le montage de cet épisode.
- Mariette Hartley (1940), Bonnie Harris, a participé à un autre épisode de la série, Shield of Honor (S2), dans le rôle d’Andrea McCormick, policière suspectée de trahison.
http://www.imdb.com/media/rm3564935168/nm0366866
- Clint Howard (1959), Tommy, l’ami de Paul, a joué dans l’épisode The House on Hyde Street (S1) dans lequel trois gamins cambriolent la maison d’un vieil homme.
- On aperçoit plusieurs fois la reproduction de la Joconde dans l’appartement du couple.
- Stone demande au policier…Sekulovich d’amener Bonnie. C’est un clin d’œil personnel car Sekulovich est le nom serbe de Karl Malden, Mladen Sekulovich. Le personnage apparaîtra de nouveau dans l’épisode suivant et dans quelques autres aventures.
Un jeune garçon perturbé est suspecté d’avoir tué le beau-père d’un copain. Stone et Keller vont mettre à jour un drame familial particulièrement douloureux.
Ce n’est pas la première fois que la série met en scène des enfants, surtout dans des épisodes dramatiques. C’est bien évidement encore le cas dans cette sordide histoire d’enfant battu. Stone et Keller découvrent que Paul, 13 ans, a des traces de coup sur le corps et son beau-père est suspecté mais celui-ci est tué lors d’une violente dispute avec Bonnie Harris, la mère de Paul, sous les yeux de deux enfants. Bonnie accuse l’ami de son fils, au lourd passé, de cet acte irréfléchi. Elle a déjà menti en parlant d’un manque d’équilibre pour expliquer les ecchymoses. Veut-elle couvrir son fils pour le meurtre ? On ne voit pas la scène et on entend seulement le coup de feu, le point de vue des voisins. Néanmoins, on soupçonne très tôt la vérité même si celle-ci est moche. Rapidement, Stone et Keller doutent de la culpabilité du jeune garçon et ils vont découvrir une histoire glauque. Les deux policiers trouveront le refuge des enfants et la confrontation résoudra l’affaire. Mariette Hartley est impressionnante dans ce rôle d’une mère qui bat son fils de 13 ans qu’elle pense responsable du départ de son premier mari. Elle refuse d’assumer l’assassinat et elle préfère accabler un enfant déjà traumatisé. Sa froideur est plus dérangeante que celle d’un tueur à gages et la dernière scène, lorsqu’elle tourne le dos à son fils qui l’adore, est une des plus fortes de la série. The Streets of San Francisco n’a pas que l’étiquette policière et le qualificatif série dramatique est plus adapté à ce genre d’épisodes qui souffre souvent de quelques longueurs. On oublie parfois que le thème de la série est tout ce qui se passe dans les rues de la ville. Stone répond d’ailleurs à l’éducateur, qui souligne que la rue est son bureau : ‘Private office ? I have always thought it’s mine.’
- Le réalisateur, Corey Allen, fut nominé pour un DGA (Directors Guild of America) dans la catégorie ‘Mise en scène de série dramatique’.
- Ray Daniels fut nominé pour un Emmy pour le montage de cet épisode.
- Mariette Hartley (1940), Bonnie Harris, a participé à un autre épisode de la série, Shield of Honor (S2), dans le rôle d’Andrea McCormick, policière suspectée de trahison.
http://www.imdb.com/media/rm3564935168/nm0366866
- Clint Howard (1959), Tommy, l’ami de Paul, a joué dans l’épisode The House on Hyde Street (S1) dans lequel trois gamins cambriolent la maison d’un vieil homme.
- On aperçoit plusieurs fois la reproduction de la Joconde dans l’appartement du couple.
- Stone demande au policier…Sekulovich d’amener Bonnie. C’est un clin d’œil personnel car Sekulovich est le nom serbe de Karl Malden, Mladen Sekulovich. Le personnage apparaîtra de nouveau dans l’épisode suivant et dans quelques autres aventures.
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For Good or Evil
10 For Good or Evil - Pour le bien ou le mal. §§§
Stone essaie d’empêcher un jeune de tomber dans les mailles d’un gang auquel appartient déjà son frère mais, témoin d’un meurtre, il demande du travail au tueur plutôt que de le dénoncer.
Un très bon épisode qui met en évidence l’influence des gangs, véritable fléau aux USA. Hari Rhodes est grandiose en Karpa, un chef de gang cynique et manipulateur. Il agrandit son territoire en éliminant un concurrent et en essayant de faire accuser l’autre. Il a deux frères sous sa coupe et il tente, vainement, de faire assassiner le plus jeune, Paul, par l’ainé, Jimbo. Il y a un peu de suspens et on se demande même si Jimbo ne va pas passer à l’acte. Le gang est constitué pratiquement exclusivement de jeunes noirs ce qui était le cas dans les années 70 avant que les Portoricains, entre autres, ne prennent le relais. La seule exception est l’indic de Keller, Lori, la stripteaseuse, qui permet au policier de retrouver l’arme du crime mais elle a été manipulée et elle sera sacrifiée d’une overdose une fois sa mission accomplie. Mike Stone a autant le rôle d’un éducateur que d’un policier en voulant remettre Paul sur le droit chemin. La confrontation entre les deux hommes sur les toits est une scène très intéressante. Paul a reçu l’ordre de Karpa de liquider Stone, devenu gênant, mais le policier lui assène deux gifles et le jeune noir, incapable de franchir le pas, décampe arme à la main. Les deux frères sont dorénavant menacés et Paul a recours à Stone pour sauver Jimbo. Malgré un final et une fusillade un peu escamotés, cet épisode est de bonne facture et la prestation d’Hari Rhodes ne laisse pas indifférent. Say hello to your dead friends.
- Hari Rhodes (1932-1992), le chef de gang, a joué dans 7 épisodes de la série. Il est le laborantin dans plusieurs épisodes de la première saison. Il joue un repris de justice dans A String of Puppets (saison 2). Il a un rôle récurrent dans les séries Section contre enquête (Most Wanted) avec Robert Stack et Daktari.
- Au début de l’épisode, Mike Stone est entraineur de basket pour des jeunes désœuvrés. Karl Malden fut effectivement joueur de basket-ball dans sa jeunesse. Il passa son enfance à Gary dans l’Indiana entre ses études, le basket-ball, le théâtre et la chorale de la messe.
- Un peu d’humour lorsque Stone demande à Keller comment il obtient ses rendez-vous galants aussi rapidement. Le jeune policier conseille à son supérieur de changer de tailleur !
Stone essaie d’empêcher un jeune de tomber dans les mailles d’un gang auquel appartient déjà son frère mais, témoin d’un meurtre, il demande du travail au tueur plutôt que de le dénoncer.
Un très bon épisode qui met en évidence l’influence des gangs, véritable fléau aux USA. Hari Rhodes est grandiose en Karpa, un chef de gang cynique et manipulateur. Il agrandit son territoire en éliminant un concurrent et en essayant de faire accuser l’autre. Il a deux frères sous sa coupe et il tente, vainement, de faire assassiner le plus jeune, Paul, par l’ainé, Jimbo. Il y a un peu de suspens et on se demande même si Jimbo ne va pas passer à l’acte. Le gang est constitué pratiquement exclusivement de jeunes noirs ce qui était le cas dans les années 70 avant que les Portoricains, entre autres, ne prennent le relais. La seule exception est l’indic de Keller, Lori, la stripteaseuse, qui permet au policier de retrouver l’arme du crime mais elle a été manipulée et elle sera sacrifiée d’une overdose une fois sa mission accomplie. Mike Stone a autant le rôle d’un éducateur que d’un policier en voulant remettre Paul sur le droit chemin. La confrontation entre les deux hommes sur les toits est une scène très intéressante. Paul a reçu l’ordre de Karpa de liquider Stone, devenu gênant, mais le policier lui assène deux gifles et le jeune noir, incapable de franchir le pas, décampe arme à la main. Les deux frères sont dorénavant menacés et Paul a recours à Stone pour sauver Jimbo. Malgré un final et une fusillade un peu escamotés, cet épisode est de bonne facture et la prestation d’Hari Rhodes ne laisse pas indifférent. Say hello to your dead friends.
- Hari Rhodes (1932-1992), le chef de gang, a joué dans 7 épisodes de la série. Il est le laborantin dans plusieurs épisodes de la première saison. Il joue un repris de justice dans A String of Puppets (saison 2). Il a un rôle récurrent dans les séries Section contre enquête (Most Wanted) avec Robert Stack et Daktari.
- Au début de l’épisode, Mike Stone est entraineur de basket pour des jeunes désœuvrés. Karl Malden fut effectivement joueur de basket-ball dans sa jeunesse. Il passa son enfance à Gary dans l’Indiana entre ses études, le basket-ball, le théâtre et la chorale de la messe.
- Un peu d’humour lorsque Stone demande à Keller comment il obtient ses rendez-vous galants aussi rapidement. Le jeune policier conseille à son supérieur de changer de tailleur !
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Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
Que voilà un nom familier. Je parlerai longuement du regretté Hari Rhodes dans mon hors série sur "Daktari". Il est aussi le docteur Morelind, un psychiatre dans "Morts suspectes"(Coma) 1978 avec ... Michael Douglas.
Invité- Invité
Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
Pour l'anecdote, pendant très longtemps, je me suis demandé ce qu'était devenu l'un des 2 héros dont je n'avais pas mémorisé le nom, Michael Douglas.
claude- Baron(ne)
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Date d'inscription : 05/10/2005
Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
La série lui a servi de tremplin pour une grande carrière au cinéma commencée par la production de Vol au dessus d'un nid de coucou.claude a écrit:Pour l'anecdote, pendant très longtemps, je me suis demandé ce qu'était devenu l'un des 2 héros dont je n'avais pas mémorisé le nom, Michael Douglas.
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Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
11 Bird of Prey – Les oiseaux de proie. §§
Stone et Keller enquêtent dans l’armée pour retrouver un colonel qui a étranglé cinq femmes mais les deux suspects ont des alibis qui les disculpent.
Un épisode moyen et même décevant si on prend en compte que le réalisateur est Virgil W. Vogel, le plus prolifique de la série. La première scène avec les deux ombres à la fenêtre est très hitchcockienne et le témoignage du témoin pose les bases du récit : la femme a été assassinée par un militaire. Rapidement, Stone et Keller sont à la recherche d’un colonel blond de l’armée de l’air qui s’avère, en fait, être un tueur en série. La trame est bonne avec deux suspects et la présence de William Watson dans la distribution (le chef de la base) fait penser à l’entourloupe vu le nombre conséquent de rôles de méchants à son actif. Le suspens est bien gardé car on ne soupçonne pas le barman du Graf Zeppelin ; l’habit ne fait pas le moine ! Si l’histoire est plaisante, il n’en est pas de même pour le déroulement de l’épisode où l’étude des deux fausses pistes a quelques longueurs et l’infiltration de Keller en militaire est ridicule et pas crédible. D’ailleurs, on savoure son état, autant que Stone, après son passage dans l’avion de chasse : ‘The film is ready. Are you ready ?’. La longue scène finale dans les airs plombe l’épisode car le dénouement est prévisible et les nombreuses images d’archive, utilisées par toutes les séries, y compris The Avengers, lorsque l’armée est impliquée, font figure de remplissage. Une histoire intéressante mais un épisode décevant malgré une solide distribution. Inspector, that kind of women is never alone.
- Dennis Cole et Michael Douglas ont des coupes de cheveux qui rendent leur appartenance au personnel de l’armée de l’air peu crédible. (source : TV.com).
- Lieux de tournage : Travis Air Force Base à Fairfield (McClellan dans l’épisode), l’aéroport de San Carlos.
- Le personnage de Francine York est Marcea dans le générique de fin alors qu’elle est Marcia dans l’épisode. (source : TV.com).
- On apprend que Stone fut sergent dans les Marines. Quant à Keller, il est surprenant de le voir en militaire infiltré après son rôle de déserteur dans I Ain’t Marchin’ Anymore.
- En VO, une femme du bar décrit le soldat en stipulant qu’il avait une DFC ; Distinguished Flying Cross est une distinction militaire pour conduite héroïque dans l’armée de l’air américaine.
- Il est bien sûr fait référence à la guerre du Vietnam et les conditions de détention des prisonniers (vidéo du psychiatre). Cela n’est pas la première fois dans la série car cette guerre a laissé de nombreuses cicatrices dans la société américaine particulièrement dans les années 70.
- Dans la dernière scène, Stone prend le volant, fait exceptionnel, en précisant à Keller qu’un lieutenant doit conduire un capitaine (après le vol en avion de Keller) mais qu’une fois n’est pas coutume !
- Dennis Cole (1940-2009), Peter Johnson, un des deux colonels suspectés, était connu des amateurs de séries et c’est d’ailleurs après une apparition dans la série Drôles de dames qu’il épousa Jaclyn Smith, mariage qui dura trois ans. Ses nombreux problèmes d’alcool et la mort brutal de son fils ont marqué la fin de sa vie.
- William Watson (1938-1997) était le flic Dedini, collègue de Stone, dans les épisodes No badge for Benjy et surtout l’excellent Commitment (tous deux, saison 2).
- Kaz Garas (1940), le deuxième colonel suspecté, a déjà participé aux épisodes The Albatross (saison 1), Inferno (saison 2) et il sera présent dans The Canine Colar (saison 5).
- Christopher Stone (1942-1995), le barman, a joué dans deux autres épisodes, The Year of the Locusts (saison 1) et Police Buff (saison 4). Il a commencé sa carrière dans Les bannis et il est apparu dans de nombreuses séries. Il est décédé d’un arrêt cardiaque.
Stone et Keller enquêtent dans l’armée pour retrouver un colonel qui a étranglé cinq femmes mais les deux suspects ont des alibis qui les disculpent.
Un épisode moyen et même décevant si on prend en compte que le réalisateur est Virgil W. Vogel, le plus prolifique de la série. La première scène avec les deux ombres à la fenêtre est très hitchcockienne et le témoignage du témoin pose les bases du récit : la femme a été assassinée par un militaire. Rapidement, Stone et Keller sont à la recherche d’un colonel blond de l’armée de l’air qui s’avère, en fait, être un tueur en série. La trame est bonne avec deux suspects et la présence de William Watson dans la distribution (le chef de la base) fait penser à l’entourloupe vu le nombre conséquent de rôles de méchants à son actif. Le suspens est bien gardé car on ne soupçonne pas le barman du Graf Zeppelin ; l’habit ne fait pas le moine ! Si l’histoire est plaisante, il n’en est pas de même pour le déroulement de l’épisode où l’étude des deux fausses pistes a quelques longueurs et l’infiltration de Keller en militaire est ridicule et pas crédible. D’ailleurs, on savoure son état, autant que Stone, après son passage dans l’avion de chasse : ‘The film is ready. Are you ready ?’. La longue scène finale dans les airs plombe l’épisode car le dénouement est prévisible et les nombreuses images d’archive, utilisées par toutes les séries, y compris The Avengers, lorsque l’armée est impliquée, font figure de remplissage. Une histoire intéressante mais un épisode décevant malgré une solide distribution. Inspector, that kind of women is never alone.
- Dennis Cole et Michael Douglas ont des coupes de cheveux qui rendent leur appartenance au personnel de l’armée de l’air peu crédible. (source : TV.com).
- Lieux de tournage : Travis Air Force Base à Fairfield (McClellan dans l’épisode), l’aéroport de San Carlos.
- Le personnage de Francine York est Marcea dans le générique de fin alors qu’elle est Marcia dans l’épisode. (source : TV.com).
- On apprend que Stone fut sergent dans les Marines. Quant à Keller, il est surprenant de le voir en militaire infiltré après son rôle de déserteur dans I Ain’t Marchin’ Anymore.
- En VO, une femme du bar décrit le soldat en stipulant qu’il avait une DFC ; Distinguished Flying Cross est une distinction militaire pour conduite héroïque dans l’armée de l’air américaine.
- Il est bien sûr fait référence à la guerre du Vietnam et les conditions de détention des prisonniers (vidéo du psychiatre). Cela n’est pas la première fois dans la série car cette guerre a laissé de nombreuses cicatrices dans la société américaine particulièrement dans les années 70.
- Dans la dernière scène, Stone prend le volant, fait exceptionnel, en précisant à Keller qu’un lieutenant doit conduire un capitaine (après le vol en avion de Keller) mais qu’une fois n’est pas coutume !
- Dennis Cole (1940-2009), Peter Johnson, un des deux colonels suspectés, était connu des amateurs de séries et c’est d’ailleurs après une apparition dans la série Drôles de dames qu’il épousa Jaclyn Smith, mariage qui dura trois ans. Ses nombreux problèmes d’alcool et la mort brutal de son fils ont marqué la fin de sa vie.
- William Watson (1938-1997) était le flic Dedini, collègue de Stone, dans les épisodes No badge for Benjy et surtout l’excellent Commitment (tous deux, saison 2).
- Kaz Garas (1940), le deuxième colonel suspecté, a déjà participé aux épisodes The Albatross (saison 1), Inferno (saison 2) et il sera présent dans The Canine Colar (saison 5).
- Christopher Stone (1942-1995), le barman, a joué dans deux autres épisodes, The Year of the Locusts (saison 1) et Police Buff (saison 4). Il a commencé sa carrière dans Les bannis et il est apparu dans de nombreuses séries. Il est décédé d’un arrêt cardiaque.
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Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
12 License to Kill – Permis de tuer. §§§§
Un ancien collègue et ami de Mike Stone revient à San Francisco. Le lieutenant enquête justement sur un tueur soupçonné d’avoir assassiné le fils de cet homme cinq ans auparavant. Ce retour est-il une simple coïncidence ?
Cet épisode, réalisé comme le précédent par Virgil W. Vogel, est passionnant à plus d’un titre. Stone est ravi d’héberger Barney, son coéquipier pendant neuf ans, et cela permet d’avoir un aperçu du logement et des habitudes du policier. Dans l’excellente première scène, on voit Barney tirer sur un tueur qui vient apparemment d’exécuter un contrat. Le spectateur sait donc que cet homme n’est pas en paix avec lui-même comme il le dit à Stone et on vit l’histoire plutôt par l’œil de Keller, très méfiant du retour de ce vieil ami. En fait, Barney se sert de sa couverture de détective privé pour liquider les trois tueurs soupçonnés d’avoir assassiné son fils. Waco, l’homme blessé, également recherché par la police, est la troisième et dernière cible. On peut parfaitement se mettre dans la peau de Barney surtout lorsqu’il décrit son ressenti à Andrews, l’avocat véreux de Waco, avant de menacer de le balancer dans le vide. Si on met de côté les mobiles obscurs de la fusillade initiale dans le café et les indiscrétions de Stone qui vont aider Barney à pister Waco, l’épisode peut être considéré comme un des meilleurs de la saison. L’histoire alterne entre les scènes conviviales (salle de bowling, Stone accompagne Barney voir son petit-fils) et les moments plus violents (entretien Barney/Andrews) mais le clou de l’épisode est la tentative de Waco d’assassiner Barney alors qu’il se trouve chez Stone. L’épisode bénéficie d’une superbe musique comme presque toujours particulièrement lors de la scène d’ouverture et lorsque Waco prépare son piège dans l’hôtel. A noter la pointe d’humour quand le témoin décrit le second tireur comme étant assez âgé, un peu comme Stone : ‘About like you’. La scène finale est une des plus brutales et controversées de la série : Stone, meurtri par l’amitié trahie et respectueux de la loi, abat Barney qui allait tuer Waco et cet acte discutable répond à la question soulevée à la fin de la critique de Before I Die (saison 2)…He was a good cop, now he is nothing but a common killer.
- Lieux de tournage : le café Buena Vista sur Hyde Street (séquence d’ouverture). Il est réputé et il a un site avec le bruit du tramway qui passe tout près et qu’on voit dès la première image de l’épisode. Il se trouve non loin du San Francisco Maritime National Historical Park dont on aperçoit l’entrée lorsque le policier vient annoncer à Stone qu’il a perdu la piste du second tireur. L’hôtel où se déroule la scène finale est dans la célèbre Lombard Street.
http://thebuenavista.com/index1.html
- Stone propose d’héberger Barney car il vit seul ; sa fille, Jeannie, est à l’école, en fait l’université ; elle participe à 11 épisodes sous les traits de Darleen Carr. On aperçoit, pour la première fois, la femme décédée de Mike Stone. Sa photo se trouve près du téléphone.
- Lorsque Barney a mis son pardessus et chapeau à la poubelle pour ne pas se faire reconnaître, on voit furtivement un homme à l’arrière-plan faire un pas en arrière se rendant compte qu’il est dans le champ de la caméra.
- Burr DeBenning (1936-2003), Waco, le tueur, a tourné pour le cinéma et la télévision dans une centaine de rôles. Il est présent dans les grandes séries US de l’époque : L’homme de fer, Kojak, Columbo, Cannon, Matt Helm, Police Story, Switch, Starsky & Hutch, Hawaii police d’état, Magnum…
Un ancien collègue et ami de Mike Stone revient à San Francisco. Le lieutenant enquête justement sur un tueur soupçonné d’avoir assassiné le fils de cet homme cinq ans auparavant. Ce retour est-il une simple coïncidence ?
Cet épisode, réalisé comme le précédent par Virgil W. Vogel, est passionnant à plus d’un titre. Stone est ravi d’héberger Barney, son coéquipier pendant neuf ans, et cela permet d’avoir un aperçu du logement et des habitudes du policier. Dans l’excellente première scène, on voit Barney tirer sur un tueur qui vient apparemment d’exécuter un contrat. Le spectateur sait donc que cet homme n’est pas en paix avec lui-même comme il le dit à Stone et on vit l’histoire plutôt par l’œil de Keller, très méfiant du retour de ce vieil ami. En fait, Barney se sert de sa couverture de détective privé pour liquider les trois tueurs soupçonnés d’avoir assassiné son fils. Waco, l’homme blessé, également recherché par la police, est la troisième et dernière cible. On peut parfaitement se mettre dans la peau de Barney surtout lorsqu’il décrit son ressenti à Andrews, l’avocat véreux de Waco, avant de menacer de le balancer dans le vide. Si on met de côté les mobiles obscurs de la fusillade initiale dans le café et les indiscrétions de Stone qui vont aider Barney à pister Waco, l’épisode peut être considéré comme un des meilleurs de la saison. L’histoire alterne entre les scènes conviviales (salle de bowling, Stone accompagne Barney voir son petit-fils) et les moments plus violents (entretien Barney/Andrews) mais le clou de l’épisode est la tentative de Waco d’assassiner Barney alors qu’il se trouve chez Stone. L’épisode bénéficie d’une superbe musique comme presque toujours particulièrement lors de la scène d’ouverture et lorsque Waco prépare son piège dans l’hôtel. A noter la pointe d’humour quand le témoin décrit le second tireur comme étant assez âgé, un peu comme Stone : ‘About like you’. La scène finale est une des plus brutales et controversées de la série : Stone, meurtri par l’amitié trahie et respectueux de la loi, abat Barney qui allait tuer Waco et cet acte discutable répond à la question soulevée à la fin de la critique de Before I Die (saison 2)…He was a good cop, now he is nothing but a common killer.
- Lieux de tournage : le café Buena Vista sur Hyde Street (séquence d’ouverture). Il est réputé et il a un site avec le bruit du tramway qui passe tout près et qu’on voit dès la première image de l’épisode. Il se trouve non loin du San Francisco Maritime National Historical Park dont on aperçoit l’entrée lorsque le policier vient annoncer à Stone qu’il a perdu la piste du second tireur. L’hôtel où se déroule la scène finale est dans la célèbre Lombard Street.
http://thebuenavista.com/index1.html
- Stone propose d’héberger Barney car il vit seul ; sa fille, Jeannie, est à l’école, en fait l’université ; elle participe à 11 épisodes sous les traits de Darleen Carr. On aperçoit, pour la première fois, la femme décédée de Mike Stone. Sa photo se trouve près du téléphone.
- Lorsque Barney a mis son pardessus et chapeau à la poubelle pour ne pas se faire reconnaître, on voit furtivement un homme à l’arrière-plan faire un pas en arrière se rendant compte qu’il est dans le champ de la caméra.
- Burr DeBenning (1936-2003), Waco, le tueur, a tourné pour le cinéma et la télévision dans une centaine de rôles. Il est présent dans les grandes séries US de l’époque : L’homme de fer, Kojak, Columbo, Cannon, Matt Helm, Police Story, Switch, Starsky & Hutch, Hawaii police d’état, Magnum…
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Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
13 The Twenty-Five Caliber Plague – Un revolver qui voyage. §§§
En l’espace de vingt-quatre heures, un petit revolver passe de main en main et provoque des drames.
Que peuvent avoir en commun un joueur de cartes, un gangster du syndicat, un garçonnet de 10 ans et un commerçant âgé ? Avec un troisième épisode d’affilée, Virgil W. Vogel met en scène une histoire bien particulière dont le fil rouge est un petit revolver apparemment inoffensif. Achetée par un honnête citoyen dans une armurerie, l’arme est utilisée successivement par un joueur de cartes endetté pour éliminer un homme de main, par des enfants qui s’en servent comme d’un jouet et par un ouvrier de la déchetterie pour commettre un braquage. Si le décès du type du syndicat au coup-de-poing américain et le hold-up à 54 $ sont sordides, le message est sans équivoque lorsque trois jeunes garçons trouvent l’arme mortelle en jouant à la guerre. Ils vident le chargeur et entrent dans un tunnel. Quelques secondes s’écoulent avant qu’un coup de feu claque, une balle étant restée dans le canon. Cette terrible scène, filmée sur un plan, choque et pétrifie par sa dureté et son réalisme, même à la rediffusion. Keller perd une occasion de se taire en précisant aux parents que cela arrive toutes les quatre minutes aux USA. Tout gravite autour de ce revolver qui est au centre des trois histoires distinctes qui composent l’épisode. Stone et Keller mettront finalement la main dessus et arrêteront le joueur sur les toits au moment où des truands allaient le liquider. Ce drame est un plaidoyer contre les armes à feu en vente libre aux Etats-Unis. Encore une fois, l’étiquette série dramatique colle aussi bien au programme que série policière et cet épisode, mouvementé et à la tension palpable, constitue un formidable démenti aux puissants lobbies américains pro-armes à feu. It happens every four minutes in this country.
- Lee Montgomery (1961), le jeune Jeff, est le frère de l’actrice Belinda Montgomery. Après quelques films, il s’est tourné vers la composition de musiques de films.
- La compétition de tir annuelle entre policiers, à laquelle font allusion Stone et Keller au stand de tir, est mise en images dans le second volet de Dirty Harry, Magnum Force.
- La première image de l’épisode est un revolver, l’enseigne de la boutique. L’armurier donne la version officielle au client dès le début de l’épisode ce qui montre les limites des lois américaines : ‘Oh, Mr. Cooper, when you put the gun in the car, be sure to keep it in plain view, separate from the ammo—State law.’
En l’espace de vingt-quatre heures, un petit revolver passe de main en main et provoque des drames.
Que peuvent avoir en commun un joueur de cartes, un gangster du syndicat, un garçonnet de 10 ans et un commerçant âgé ? Avec un troisième épisode d’affilée, Virgil W. Vogel met en scène une histoire bien particulière dont le fil rouge est un petit revolver apparemment inoffensif. Achetée par un honnête citoyen dans une armurerie, l’arme est utilisée successivement par un joueur de cartes endetté pour éliminer un homme de main, par des enfants qui s’en servent comme d’un jouet et par un ouvrier de la déchetterie pour commettre un braquage. Si le décès du type du syndicat au coup-de-poing américain et le hold-up à 54 $ sont sordides, le message est sans équivoque lorsque trois jeunes garçons trouvent l’arme mortelle en jouant à la guerre. Ils vident le chargeur et entrent dans un tunnel. Quelques secondes s’écoulent avant qu’un coup de feu claque, une balle étant restée dans le canon. Cette terrible scène, filmée sur un plan, choque et pétrifie par sa dureté et son réalisme, même à la rediffusion. Keller perd une occasion de se taire en précisant aux parents que cela arrive toutes les quatre minutes aux USA. Tout gravite autour de ce revolver qui est au centre des trois histoires distinctes qui composent l’épisode. Stone et Keller mettront finalement la main dessus et arrêteront le joueur sur les toits au moment où des truands allaient le liquider. Ce drame est un plaidoyer contre les armes à feu en vente libre aux Etats-Unis. Encore une fois, l’étiquette série dramatique colle aussi bien au programme que série policière et cet épisode, mouvementé et à la tension palpable, constitue un formidable démenti aux puissants lobbies américains pro-armes à feu. It happens every four minutes in this country.
- Lee Montgomery (1961), le jeune Jeff, est le frère de l’actrice Belinda Montgomery. Après quelques films, il s’est tourné vers la composition de musiques de films.
- La compétition de tir annuelle entre policiers, à laquelle font allusion Stone et Keller au stand de tir, est mise en images dans le second volet de Dirty Harry, Magnum Force.
- La première image de l’épisode est un revolver, l’enseigne de la boutique. L’armurier donne la version officielle au client dès le début de l’épisode ce qui montre les limites des lois américaines : ‘Oh, Mr. Cooper, when you put the gun in the car, be sure to keep it in plain view, separate from the ammo—State law.’
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Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
14 Mister Nobody- Monsieur Personne. §§
Un cordonnier à la retraite s’accuse d’un crime pour protéger le véritable assassin, le petit-fils de son meilleur ami.
Un épisode qui a comme attrait ses deux guest stars âgées, Sam Jaffe et Luther Adler. L’intrigue est simpliste et la recherche de la boite à chaussures disparue dans une bouche d’égout fastidieuse. Alex Zubatuk, un vieil homme très apprécié dans le quartier, est témoin d’une altercation mortelle. Un jeune homme, qui transporte des fonds provenant de paris clandestins, vient de tuer accidentellement un racketeur. Alex préfère s’accuser du méfait auprès de son vieil ami Stone plutôt que de compromettre le petit-fils de Victor, un copain de la maison de retraite. Personne n’a vu la boite à chaussures bourrée de billets disparaître dans une bouche d’égout…La meilleure scène est la confrontation cocasse entre Stone et Alex dans les bureaux et le policier doit faire intervenir O’Brien, l’attorney, pour essayer d’intimider le vieil homme imperturbable qui ira jusqu’à négocier le calepin des truands dans l’épilogue. Après quelques heures de prison, Stone relâche Alex et il obtient des bribes de la solution en le suivant jusqu’aux poubelles de la rue du crime lors d’une superbe séquence. L’épisode joue sur la corde de l’amitié, une qualité essentielle dans la jungle que constituent les rues de cette métropole, mais les nombreux bavardages et le final à caractère comique font de cette aventure un épisode sans prétention. Pride is for young people, not for old people like us.
- Sam Jaffe (1891-1984), Alex Zubatuk, a commencé sa carrière sur les planches en 1918 et il tournait encore l’année de son décès ! Il participa à des films célèbres comme Gentleman’s Agreement de Kazan. Mis à l’index par la chasse aux sorcières, il disparut des studios pendant sept années. Personnellement, je retiens son rôle dans l’épisode Un honnête homme, saison 2 des Incorruptibles.
- Luther Adler (1903-1984), Victor, a souvent joué des rôles de truand. Ainsi, dans Les Incorruptibles, il est Gus Marco, trafiquant d’alcool et propriétaire d’un garage de taxis, dans Nicky et surtout Emile Bouchard, le trafiquant à la voiture blindée, dans Meurtre sous verre (tous les deux de la saison 2).
- A noter la présence du policier Sekulovich (voir épisode 9 pour l’anecdote).
- On apprend que Stone a eu son premier dollar en argent des mains d’Alex.
- La série traite déjà des personnes âgées dans l’épisode Le troisième âge se rebiffe/Winterkill (saison 2).
- En VO, Alex dit à Stone: ‘To con, Mike, what’s that, to con?’. ‘To con’ signifie escroquer en langage familier américain.
Un cordonnier à la retraite s’accuse d’un crime pour protéger le véritable assassin, le petit-fils de son meilleur ami.
Un épisode qui a comme attrait ses deux guest stars âgées, Sam Jaffe et Luther Adler. L’intrigue est simpliste et la recherche de la boite à chaussures disparue dans une bouche d’égout fastidieuse. Alex Zubatuk, un vieil homme très apprécié dans le quartier, est témoin d’une altercation mortelle. Un jeune homme, qui transporte des fonds provenant de paris clandestins, vient de tuer accidentellement un racketeur. Alex préfère s’accuser du méfait auprès de son vieil ami Stone plutôt que de compromettre le petit-fils de Victor, un copain de la maison de retraite. Personne n’a vu la boite à chaussures bourrée de billets disparaître dans une bouche d’égout…La meilleure scène est la confrontation cocasse entre Stone et Alex dans les bureaux et le policier doit faire intervenir O’Brien, l’attorney, pour essayer d’intimider le vieil homme imperturbable qui ira jusqu’à négocier le calepin des truands dans l’épilogue. Après quelques heures de prison, Stone relâche Alex et il obtient des bribes de la solution en le suivant jusqu’aux poubelles de la rue du crime lors d’une superbe séquence. L’épisode joue sur la corde de l’amitié, une qualité essentielle dans la jungle que constituent les rues de cette métropole, mais les nombreux bavardages et le final à caractère comique font de cette aventure un épisode sans prétention. Pride is for young people, not for old people like us.
- Sam Jaffe (1891-1984), Alex Zubatuk, a commencé sa carrière sur les planches en 1918 et il tournait encore l’année de son décès ! Il participa à des films célèbres comme Gentleman’s Agreement de Kazan. Mis à l’index par la chasse aux sorcières, il disparut des studios pendant sept années. Personnellement, je retiens son rôle dans l’épisode Un honnête homme, saison 2 des Incorruptibles.
- Luther Adler (1903-1984), Victor, a souvent joué des rôles de truand. Ainsi, dans Les Incorruptibles, il est Gus Marco, trafiquant d’alcool et propriétaire d’un garage de taxis, dans Nicky et surtout Emile Bouchard, le trafiquant à la voiture blindée, dans Meurtre sous verre (tous les deux de la saison 2).
- A noter la présence du policier Sekulovich (voir épisode 9 pour l’anecdote).
- On apprend que Stone a eu son premier dollar en argent des mains d’Alex.
- La série traite déjà des personnes âgées dans l’épisode Le troisième âge se rebiffe/Winterkill (saison 2).
- En VO, Alex dit à Stone: ‘To con, Mike, what’s that, to con?’. ‘To con’ signifie escroquer en langage familier américain.
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Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
15 False Witness – Faux témoins. §§§§
Un officier de police hispanique, ami de Keller, veut débarrasser son quartier d’un trafiquant d’héroïne mais cela tourne à l’affaire personnelle.
Une excellente histoire, rythmée et tragique, dans laquelle Vega, un simple officier de police, met sa vie en jeu pour nettoyer son quartier d’un gros bonnet de la drogue. Pour son avant-dernière apparition dans la série, l’attorney O’Brien rappelle les limites de la loi et pousse Vega à l’enfreindre. Rossé lors d’un traquenard, il convainc Keller de l’aider à arrêter Perez, le trafiquant, en flagrant délit dans la séquence-clé de l’épisode. Lors de la descente, Vega est gravement blessé mais il a le temps de cacher de la drogue, à l’insu de Keller, pour compromettre le truand. Keller a agi par amitié et sans l’accord de Stone mais le lieutenant expérimenté va rapidement découvrir la vérité. Le long plaidoyer de l’avocat de Perez au tribunal (excellent Malachi Throne) fustige les agissements louches de la police dans certaines circonstances (l’affaire Serpico est encore dans toutes les mémoires) mais la scène poignante où Vega décède sur son lit d’hôpital sous les yeux de son ami Keller est censée estomper l’acte hors-la-loi (‘Just open the curtains’). Keller obtient finalement l’aide de la maitresse junkie de Perez, et connaissance de Vega, pour faire tomber le trafiquant dans un piège. Un épisode très intéressant qui a pour thèmes l’amitié et les limites du pouvoir de la police, déjà soulevées dans la série à plusieurs reprises. Keller remercie d’ailleurs Stone dans l’épilogue d’avoir passé sous silence le comportement de Vega. You’ve got to prove that…and within the law.
- Mort S. Fine (1916-1991) fut le scénariste de cinq épisodes de la série. Parfois producteur (The Alfred Hitchcock Hour), il écrivit les histoires de nombreuses séries ; 6 épisodes de Kojak entre autres.
- Rafael Campos (1936-1985), Chico, tient déjà le rôle d’une racaille dans Rampage, saison 2. Il joue dans un troisième épisode, Hang Tough, saison 5.
- A Martinez (1948), l’officier Jimmy Vega, a joué dans l’épisode Hall of Mirrors (avec David Soul, saison 1) et il reviendra dans Alien Country (saison 4). D’origines mexicaine et apache, il joua dans des westerns et dans la plupart des séries américaines des années 60 et 70. Il a sorti un CD au début des années 2000.
- Carmen Zapata (1927), la mère de Vega, joue également dans Hall of Mirrors, un épisode ‘hispanique’.
- On apprend que Keller et Vega sont amis depuis très longtemps et qu’ils sont sortis de la police academy en même temps, cinq ans auparavant, en 1969. Si Keller l’a aidé pour l’examen, Vega lui a appris les règles de la rue. Drea McCormick (Shield of Honor, saison 2) était également sortie de l’école de police la même année que Keller.
- Keller se rend à l’anniversaire de la maman de Vega avec une amie en Porsche (brièvement aperçue), son véhicule personnel comme dans les saisons précédentes.
- Vega est censé décéder au Ralph K Davies Medical Center.
Un officier de police hispanique, ami de Keller, veut débarrasser son quartier d’un trafiquant d’héroïne mais cela tourne à l’affaire personnelle.
Une excellente histoire, rythmée et tragique, dans laquelle Vega, un simple officier de police, met sa vie en jeu pour nettoyer son quartier d’un gros bonnet de la drogue. Pour son avant-dernière apparition dans la série, l’attorney O’Brien rappelle les limites de la loi et pousse Vega à l’enfreindre. Rossé lors d’un traquenard, il convainc Keller de l’aider à arrêter Perez, le trafiquant, en flagrant délit dans la séquence-clé de l’épisode. Lors de la descente, Vega est gravement blessé mais il a le temps de cacher de la drogue, à l’insu de Keller, pour compromettre le truand. Keller a agi par amitié et sans l’accord de Stone mais le lieutenant expérimenté va rapidement découvrir la vérité. Le long plaidoyer de l’avocat de Perez au tribunal (excellent Malachi Throne) fustige les agissements louches de la police dans certaines circonstances (l’affaire Serpico est encore dans toutes les mémoires) mais la scène poignante où Vega décède sur son lit d’hôpital sous les yeux de son ami Keller est censée estomper l’acte hors-la-loi (‘Just open the curtains’). Keller obtient finalement l’aide de la maitresse junkie de Perez, et connaissance de Vega, pour faire tomber le trafiquant dans un piège. Un épisode très intéressant qui a pour thèmes l’amitié et les limites du pouvoir de la police, déjà soulevées dans la série à plusieurs reprises. Keller remercie d’ailleurs Stone dans l’épilogue d’avoir passé sous silence le comportement de Vega. You’ve got to prove that…and within the law.
- Mort S. Fine (1916-1991) fut le scénariste de cinq épisodes de la série. Parfois producteur (The Alfred Hitchcock Hour), il écrivit les histoires de nombreuses séries ; 6 épisodes de Kojak entre autres.
- Rafael Campos (1936-1985), Chico, tient déjà le rôle d’une racaille dans Rampage, saison 2. Il joue dans un troisième épisode, Hang Tough, saison 5.
- A Martinez (1948), l’officier Jimmy Vega, a joué dans l’épisode Hall of Mirrors (avec David Soul, saison 1) et il reviendra dans Alien Country (saison 4). D’origines mexicaine et apache, il joua dans des westerns et dans la plupart des séries américaines des années 60 et 70. Il a sorti un CD au début des années 2000.
- Carmen Zapata (1927), la mère de Vega, joue également dans Hall of Mirrors, un épisode ‘hispanique’.
- On apprend que Keller et Vega sont amis depuis très longtemps et qu’ils sont sortis de la police academy en même temps, cinq ans auparavant, en 1969. Si Keller l’a aidé pour l’examen, Vega lui a appris les règles de la rue. Drea McCormick (Shield of Honor, saison 2) était également sortie de l’école de police la même année que Keller.
- Keller se rend à l’anniversaire de la maman de Vega avec une amie en Porsche (brièvement aperçue), son véhicule personnel comme dans les saisons précédentes.
- Vega est censé décéder au Ralph K Davies Medical Center.
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Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
16 Letters from the Grave – La mort donne des nouvelles. §§§§
Lors de réparations, un squelette est découvert dans un mur d’Alcatraz. Stone et Keller vont devoir résoudre un meurtre vieux de vingt ans.
Virgil W. Vogel revient pour réaliser ce qui constitue un des temps forts de cette troisième saison. Une histoire ‘à la Cold Case’ mais avec le savoir-faire des années 70 ! Devenue site touristique, la prison d’Alcatraz a gardé dans ses murs le macchabée d’un prisonnier que tout le monde pensait noyé ou même évadé. Sa famille recevait des lettres qui le laissaient supposer et son fils, Lou Kovic Jr, homme de loi, mène l’enquête. Magistralement interprété par Peter Strauss, ses investigations le conduisent à Lugo, le parrain pour lequel son père travaillait et aurait purgé une peine de prison (‘he was doing time for you). Kovic devance les deux policiers qui refont l’enquête bâclée de 1955 et qui découvrent l’implication d’un gardien de l’époque devenu alcoolique après avoir touché une forte somme d’argent. L’épisode a de nombreux rebondissements et l’attitude équivoque du frère de la victime, l’oncle de Lou Kovic Jr, entretient le suspens. L’intrigue, bien construite, dirige inévitablement les soupçons vers le parrain, suspecté par le fils et la police, mais le meurtre du gardien (en deux fois après méprise sur la personne) et une visite à la prison de San Quentin vont mettre à jour un second coupable. Le flou sera levé sur les rôles des deux protagonistes et leur mobile lors de la filature de Keller et le final palpitant, qui se déroule à Alcatraz pour la seconde fois dans l’histoire de la série, est une superbe conclusion à cet excellent épisode. He didn’t escape; the lab says he’s been dead for twenty years.
- Peter Strauss (1947) a participé à plusieurs productions pour la télévision dont Le riche et le pauvre. Il est magistral en tueur de prêtres dans l’épisode For the Love of God, saison 2.
- William Windom (1923), au visage très connu des amateurs de séries US, est le représentant qui prend la ravissante auto-stoppeuse, ce qui va l’entrainer dans un terrible engrenage, dans 45 Minutes from Home, saison 1.
- L’île d’Alcatraz fut découverte par un officier espagnol en 1775 et elle fut nommée comme telle car elle servait de refuge aux pélicans (alcatraz en espagnol) ce qui est confirmé par la guide touristique au tout début de l’épisode. Alcatraz fut une prison fédérale de haute sécurité de 1934 à 1963. Elle sert souvent de lieu de tournage à des films et séries comme Le prisonnier d’Alcatraz (1962 avec Burt Lancaster et…Karl Malden), le final de L’inspecteur ne renonce jamais (1976, troisième volet des aventures de l’inspecteur Harry), L’évadé d’Alcatraz (avec Clint Eastwood et Patrick McGoohan, le numéro 6…dans le rôle du directeur de la prison), The Rock (1996 avec Nicolas Cage et Sean Connery) pour ne citer que les meilleurs… sans oublier l’excellent épisode Going Home de la seconde saison.
Lors de réparations, un squelette est découvert dans un mur d’Alcatraz. Stone et Keller vont devoir résoudre un meurtre vieux de vingt ans.
Virgil W. Vogel revient pour réaliser ce qui constitue un des temps forts de cette troisième saison. Une histoire ‘à la Cold Case’ mais avec le savoir-faire des années 70 ! Devenue site touristique, la prison d’Alcatraz a gardé dans ses murs le macchabée d’un prisonnier que tout le monde pensait noyé ou même évadé. Sa famille recevait des lettres qui le laissaient supposer et son fils, Lou Kovic Jr, homme de loi, mène l’enquête. Magistralement interprété par Peter Strauss, ses investigations le conduisent à Lugo, le parrain pour lequel son père travaillait et aurait purgé une peine de prison (‘he was doing time for you). Kovic devance les deux policiers qui refont l’enquête bâclée de 1955 et qui découvrent l’implication d’un gardien de l’époque devenu alcoolique après avoir touché une forte somme d’argent. L’épisode a de nombreux rebondissements et l’attitude équivoque du frère de la victime, l’oncle de Lou Kovic Jr, entretient le suspens. L’intrigue, bien construite, dirige inévitablement les soupçons vers le parrain, suspecté par le fils et la police, mais le meurtre du gardien (en deux fois après méprise sur la personne) et une visite à la prison de San Quentin vont mettre à jour un second coupable. Le flou sera levé sur les rôles des deux protagonistes et leur mobile lors de la filature de Keller et le final palpitant, qui se déroule à Alcatraz pour la seconde fois dans l’histoire de la série, est une superbe conclusion à cet excellent épisode. He didn’t escape; the lab says he’s been dead for twenty years.
- Peter Strauss (1947) a participé à plusieurs productions pour la télévision dont Le riche et le pauvre. Il est magistral en tueur de prêtres dans l’épisode For the Love of God, saison 2.
- William Windom (1923), au visage très connu des amateurs de séries US, est le représentant qui prend la ravissante auto-stoppeuse, ce qui va l’entrainer dans un terrible engrenage, dans 45 Minutes from Home, saison 1.
- L’île d’Alcatraz fut découverte par un officier espagnol en 1775 et elle fut nommée comme telle car elle servait de refuge aux pélicans (alcatraz en espagnol) ce qui est confirmé par la guide touristique au tout début de l’épisode. Alcatraz fut une prison fédérale de haute sécurité de 1934 à 1963. Elle sert souvent de lieu de tournage à des films et séries comme Le prisonnier d’Alcatraz (1962 avec Burt Lancaster et…Karl Malden), le final de L’inspecteur ne renonce jamais (1976, troisième volet des aventures de l’inspecteur Harry), L’évadé d’Alcatraz (avec Clint Eastwood et Patrick McGoohan, le numéro 6…dans le rôle du directeur de la prison), The Rock (1996 avec Nicolas Cage et Sean Connery) pour ne citer que les meilleurs… sans oublier l’excellent épisode Going Home de la seconde saison.
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Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
17 Endgame – La fin. §§§§
Dans un plan ingénieux mais risqué, Mike Stone est rétrogradé au rang de simple policier en uniforme afin d’approcher un redoutable gangster qui a des liens au sein même de la police.
Un épisode original qui marque le retour cette saison de Jeannie, la fille de Stone, toujours interprétée par la ravissante Darleen Carr. Cette aventure peut d’ailleurs s’apparenter à un épisode-réunion vu les présences, pour la dernière fois, de l’attorney O’Brien et du supérieur de Stone, Devitt. L’assassinat maquillé en suicide d’un policier ripou va faire germer dans la tête de Stone et de son chef un plan diabolique pour coincer le malfrat local et démasquer les brebis galeuses du service. Si le téléspectateur est au secret - il découvre néanmoins très tôt la vérité en même temps que Jeannie -, il n’a aucune surprise quant à l’identité des deux ripoux. La particularité de l’intrigue permet d’assister à quelques scènes inhabituelles, intéressantes et souvent cocasses : Stone est saoul au bar, Jeannie rentre dans la chambre d’hôpital et découvre Keller en pleine forme et en robe de chambre alors qu’il est soi-disant à l’article de la mort (‘Pig !’, on discerne nettement les sentiments de la jeune femme pour le policier), Jeannie ‘se venge’ de son père qui lui a caché la vérité en lui servant un steak ‘carbonisé’ mais le plus intéressant est Mike Stone en uniforme ! Cette séquence est la meilleure de l’épisode et c’est un plaisir de voir Stone arpenter les rues d’un quartier mal fréquenté, racketter les commerçants, faire embarquer deux prostituées et régler la circulation. Une gaffe de Jeannie précipitera les choses et les deux flics ripoux tenteront de nettoyer toutes les preuves de leur implication, truands et Stone compris, dans un final mouvementé. You’ll be reduced to the rank of patrolman.
- Quatrième des onze apparitions de Darleen Carr dans le rôle de Jeannie Stone, la fille du lieutenant.
- Dernière des huit apparitions de John Kerr dans le rôle de l’Attorney O’Brien. Kerr a débuté sa carrière en 1953 et il a joué dans de nombreuses séries ; il est également District Attorney dans 75 épisodes de la série Peyton Place. N’oublions pas non plus son rôle de policier dans… Emily des New Avengers !
- Richard Lawson (1947), un des deux flics corrompus, a débuté dans L’inspecteur Harry (l’homosexuel que croise Harry dans Central Park lors de la tentative de remise de rançon). Il joua ensuite de petits rôles dans les séries Kojak et Shaft avant de participer à cet épisode.
- Troisième et dernière apparition de Tim O’Connor (1927) dans le rôle du lieutenant Roy Devitt. Ses apparitions sont espacées car les deux précédentes remontent à la première saison : The Thirty-Year Pin (épisode 1) et Trail of the Serpent (épisode 21).
- Stephen Bradley est Bernie, le médecin légiste. Souvent présent au début des épisodes pour constater les décès, il est une fois sur deux omis dans la distribution.
- Paul Mantee (1931), l’homme de main, a joué dans Going Home, saison 2 et dans de nombreuses séries des années 60 et 70, surtout des westerns : L’homme à la carabine, Cimarron, Le virginien, Bonanza, Les bannis mais aussi Le fugitif, L’homme de fer, Les envahisseurs…
- Stone s’étonne que son collègue, Keller, peut avoir un tuyau d’une prostituée (Lili Marlène !) et lui donne paternellement une petite tape sur la tête.
- Le tournage a dû se faire en partie sans Michael Douglas présent en pointillés principalement au début et à la fin de l’épisode.
- On aperçoit, pour la seconde fois après License to Kill, la photo de la femme décédée de Stone.
- Il y a des points communs avec l’épisode Commitment (saison 2) dans lequel Jeannie Stone est également présente. Dans cet épisode plus noir, Stone est réellement mis à pied tandis qu’ici, son reclassement fait partie d’un plan.
- Il y a plusieurs codes de transmissions dans les voitures du SFPD ; two-seventeen est pour ‘shooting’ (fusillade) par exemple.
- Lieu de tournage : Marina (final).
Dans un plan ingénieux mais risqué, Mike Stone est rétrogradé au rang de simple policier en uniforme afin d’approcher un redoutable gangster qui a des liens au sein même de la police.
Un épisode original qui marque le retour cette saison de Jeannie, la fille de Stone, toujours interprétée par la ravissante Darleen Carr. Cette aventure peut d’ailleurs s’apparenter à un épisode-réunion vu les présences, pour la dernière fois, de l’attorney O’Brien et du supérieur de Stone, Devitt. L’assassinat maquillé en suicide d’un policier ripou va faire germer dans la tête de Stone et de son chef un plan diabolique pour coincer le malfrat local et démasquer les brebis galeuses du service. Si le téléspectateur est au secret - il découvre néanmoins très tôt la vérité en même temps que Jeannie -, il n’a aucune surprise quant à l’identité des deux ripoux. La particularité de l’intrigue permet d’assister à quelques scènes inhabituelles, intéressantes et souvent cocasses : Stone est saoul au bar, Jeannie rentre dans la chambre d’hôpital et découvre Keller en pleine forme et en robe de chambre alors qu’il est soi-disant à l’article de la mort (‘Pig !’, on discerne nettement les sentiments de la jeune femme pour le policier), Jeannie ‘se venge’ de son père qui lui a caché la vérité en lui servant un steak ‘carbonisé’ mais le plus intéressant est Mike Stone en uniforme ! Cette séquence est la meilleure de l’épisode et c’est un plaisir de voir Stone arpenter les rues d’un quartier mal fréquenté, racketter les commerçants, faire embarquer deux prostituées et régler la circulation. Une gaffe de Jeannie précipitera les choses et les deux flics ripoux tenteront de nettoyer toutes les preuves de leur implication, truands et Stone compris, dans un final mouvementé. You’ll be reduced to the rank of patrolman.
- Quatrième des onze apparitions de Darleen Carr dans le rôle de Jeannie Stone, la fille du lieutenant.
- Dernière des huit apparitions de John Kerr dans le rôle de l’Attorney O’Brien. Kerr a débuté sa carrière en 1953 et il a joué dans de nombreuses séries ; il est également District Attorney dans 75 épisodes de la série Peyton Place. N’oublions pas non plus son rôle de policier dans… Emily des New Avengers !
- Richard Lawson (1947), un des deux flics corrompus, a débuté dans L’inspecteur Harry (l’homosexuel que croise Harry dans Central Park lors de la tentative de remise de rançon). Il joua ensuite de petits rôles dans les séries Kojak et Shaft avant de participer à cet épisode.
- Troisième et dernière apparition de Tim O’Connor (1927) dans le rôle du lieutenant Roy Devitt. Ses apparitions sont espacées car les deux précédentes remontent à la première saison : The Thirty-Year Pin (épisode 1) et Trail of the Serpent (épisode 21).
- Stephen Bradley est Bernie, le médecin légiste. Souvent présent au début des épisodes pour constater les décès, il est une fois sur deux omis dans la distribution.
- Paul Mantee (1931), l’homme de main, a joué dans Going Home, saison 2 et dans de nombreuses séries des années 60 et 70, surtout des westerns : L’homme à la carabine, Cimarron, Le virginien, Bonanza, Les bannis mais aussi Le fugitif, L’homme de fer, Les envahisseurs…
- Stone s’étonne que son collègue, Keller, peut avoir un tuyau d’une prostituée (Lili Marlène !) et lui donne paternellement une petite tape sur la tête.
- Le tournage a dû se faire en partie sans Michael Douglas présent en pointillés principalement au début et à la fin de l’épisode.
- On aperçoit, pour la seconde fois après License to Kill, la photo de la femme décédée de Stone.
- Il y a des points communs avec l’épisode Commitment (saison 2) dans lequel Jeannie Stone est également présente. Dans cet épisode plus noir, Stone est réellement mis à pied tandis qu’ici, son reclassement fait partie d’un plan.
- Il y a plusieurs codes de transmissions dans les voitures du SFPD ; two-seventeen est pour ‘shooting’ (fusillade) par exemple.
- Lieu de tournage : Marina (final).
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Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
denis a écrit:- Paul Mantee (1931), l’homme de main, a joué dans Going Home, saison 2 et dans de nombreuses séries des années 60 et 70, surtout des westerns : L’homme à la carabine, Cimarron, Le virginien, Bonanza, Les bannis mais aussi Le fugitif, L’homme de fer, Les envahisseurs
Paul Mantee ne fait qu'une apparition dans l'épisode "L'ennemi" des "envahisseurs" : il est le shérif amoureux de l'infirmière Gail Fraser, qui retient prisonnier Blake (Richard Anderson), un envahisseur. Mais ce dernier a défait ses liens et s'empare de son pistolet désintégrateur au design "sèche cheveux" et lui dire dessus. Il disparaît dans un brouillard rouge, cela s'appelle une apparition éclair
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Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
Et même une disparition éclair !
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Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
Il a joué dans un paquet de séries et on reconnait sa tête au premier coup d'oeil. J'ai dû le voir la première fois dans Mannix (série que j'ai oubliée de citer sur la fiche) où il figure dans 8 épisodes.
http://www.google.fr/images?hl=fr&q=paul+mantee&rlz=1R2GCNV_fr&um=1&ie=UTF-8&source=univ&ei=q7dmTJ2JGtO4jAe-gqyqBQ&sa=X&oi=image_result_group&ct=title&resnum=1&ved=0CCkQsAQwAA
http://www.google.fr/images?hl=fr&q=paul+mantee&rlz=1R2GCNV_fr&um=1&ie=UTF-8&source=univ&ei=q7dmTJ2JGtO4jAe-gqyqBQ&sa=X&oi=image_result_group&ct=title&resnum=1&ved=0CCkQsAQwAA
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Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
Paul Mantee et Karl Malden dans l’épisode Endgame.
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Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
3/ 18 Ten Dollar Murder - Un meurtre à dix dollars. §§§
Des chauffeurs de taxis sont agressés par deux voyous mais l’affaire se complique lorsqu’un policier infiltré est assassiné. Le fils d’une collègue et amie de Stone est suspecté.
Une bonne histoire dramatique qui tient en haleine jusqu’à l’épilogue. Une femme policière, Irène Elliott, élève seule son fils, Bobby, et demande l’aide de son ami Stone qui se substitue même au père, un policier tué en service. Malgré quelques passages un peu longuets, l’épisode est bien construit et montre une femme désemparée qui se culpabilise car elle a beaucoup de mal à accepter que son fils puisse être un meurtrier. Une petite digression de tueur recherché complète en deux scènes le temps imparti pour l’épisode mais l’astuce de Keller, qui braque son arme sur le type qui décroche le téléphone à son appel, est une des plus intéressantes. On sent la complicité des deux acteurs Malden/Douglas à la vue de certains passages humoristiques qui contrastent avec la froideur du fils, insensible et calculateur, qui téléphone à sa mère en maniant le flingue de son père décédé. Le policier en civil est tué pour dix dollars mais un nom et un ticket retrouvé dans le taxi mènent Keller à l’école fréquentée par Bobby et son complice. Le jeune homme n’hésitera pas à charger un de ses camarades et à maquiller le meurtre de son comparse plus candide mais l’expertise balistique sera déterminante, la balle provenant du même calibre que l’arme du père de Bobby. Le final est terrible et la dernière scène, que je ne révèle pas sciemment, coupe le souffle. ‘Did he ever tell you why ?’ ‘No’.
- Carol Rossen (1937), la femme-flic, a débuté sa carrière dans Les Incorruptibles (The Mark of Caïn, saison 2, avec Henry Silva)
- C’est le cinquième épisode réalisé par William Hale. Il en a réalisé 11 et il est le troisième réalisateur de la série (avec Harry Falk) derrière Virgil W. Vogel (29) et Walter Grauman (12).
- Il y a un portrait de Jeannie sur le bureau de Stone et cela permet à Irène Elliott d’évoquer les problèmes qu’elle rencontre avec son fils et d’avoir une comparaison entre deux enfants élevés par des parents isolés.
- Les derniers mots du policier/chauffeur de taxi mourant sont ‘Indian buck’, en fait ‘buckle’. Jeu de mots intraduisible en français ; ‘buck’ signifiant dollar en langage familier et ‘buckle’ est une boucle de ceinture (que voit Keller au pantalon de Bobby Elliott).
- Stone et Irène Elliott vont diner ensemble dans un restaurant japonais sous les sarcasmes de Keller qui titille son collègue sur ce rendez-vous (date). La réplique est pour Stone: ‘What make you think you’re the only sex-symbol here ?’.
Des chauffeurs de taxis sont agressés par deux voyous mais l’affaire se complique lorsqu’un policier infiltré est assassiné. Le fils d’une collègue et amie de Stone est suspecté.
Une bonne histoire dramatique qui tient en haleine jusqu’à l’épilogue. Une femme policière, Irène Elliott, élève seule son fils, Bobby, et demande l’aide de son ami Stone qui se substitue même au père, un policier tué en service. Malgré quelques passages un peu longuets, l’épisode est bien construit et montre une femme désemparée qui se culpabilise car elle a beaucoup de mal à accepter que son fils puisse être un meurtrier. Une petite digression de tueur recherché complète en deux scènes le temps imparti pour l’épisode mais l’astuce de Keller, qui braque son arme sur le type qui décroche le téléphone à son appel, est une des plus intéressantes. On sent la complicité des deux acteurs Malden/Douglas à la vue de certains passages humoristiques qui contrastent avec la froideur du fils, insensible et calculateur, qui téléphone à sa mère en maniant le flingue de son père décédé. Le policier en civil est tué pour dix dollars mais un nom et un ticket retrouvé dans le taxi mènent Keller à l’école fréquentée par Bobby et son complice. Le jeune homme n’hésitera pas à charger un de ses camarades et à maquiller le meurtre de son comparse plus candide mais l’expertise balistique sera déterminante, la balle provenant du même calibre que l’arme du père de Bobby. Le final est terrible et la dernière scène, que je ne révèle pas sciemment, coupe le souffle. ‘Did he ever tell you why ?’ ‘No’.
- Carol Rossen (1937), la femme-flic, a débuté sa carrière dans Les Incorruptibles (The Mark of Caïn, saison 2, avec Henry Silva)
- C’est le cinquième épisode réalisé par William Hale. Il en a réalisé 11 et il est le troisième réalisateur de la série (avec Harry Falk) derrière Virgil W. Vogel (29) et Walter Grauman (12).
- Il y a un portrait de Jeannie sur le bureau de Stone et cela permet à Irène Elliott d’évoquer les problèmes qu’elle rencontre avec son fils et d’avoir une comparaison entre deux enfants élevés par des parents isolés.
- Les derniers mots du policier/chauffeur de taxi mourant sont ‘Indian buck’, en fait ‘buckle’. Jeu de mots intraduisible en français ; ‘buck’ signifiant dollar en langage familier et ‘buckle’ est une boucle de ceinture (que voit Keller au pantalon de Bobby Elliott).
- Stone et Irène Elliott vont diner ensemble dans un restaurant japonais sous les sarcasmes de Keller qui titille son collègue sur ce rendez-vous (date). La réplique est pour Stone: ‘What make you think you’re the only sex-symbol here ?’.
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Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
19 The Programming of Charlie Blake - La programmation. §§
Un psychiatre tue sa femme et pense avoir commis le crime parfait. Il a utilisé l’hypnose sur un de ses patients fragiles que tout accuse.
Un épisode moyen et parfois difficile à suivre. Les premières images, le meurtre d’une étudiante dans son appartement, évoquent un tueur pervers mais, rapidement, la trame de l’histoire est différente. Jessup, un psychiatre coureur de jupons, veut se débarrasser de sa femme et il manipule habilement Blake, un patient au passé trouble et au psychique fragile. L’épouse du praticien reçoit un appel, en fait enregistré par le cynique docteur, avant d’être étranglée avec la cravate de Blake. Tout accuse ce dernier, résigné, mais Keller, plus psychologue que Stone, démêlera les fils de cet imbroglio. L’épisode rappelle par certains cotés My Wildest Dream des Avengers mais Jessup n’est pas Jaeger et les séances d’hypnose sont moins traumatisantes. La planification du meurtre et l’indice de la lampe qui conduit à l’arrestation du médecin font penser à un mauvais Columbo. I want you to pretend to make a phone call.
- William Smithers (1927), le docteur Jessup, est un habitué connu des séries US et principalement pour son rôle récurrent de méchant dans Dallas (49 épisodes) mais également Star Trek, Peyton Place (56 épisodes), Les envahisseurs, Mannix, Mission Impossible, Hawaii police d’état…Près de 400 apparitions à la télévision !
- Fred Sadoff (1926-1994) a participé à une dizaine d’épisodes (parfois sans être mentionné au générique) et à toutes les saisons dans le rôle du psychiatre de la police, le docteur Lenny Murchison.
Un psychiatre tue sa femme et pense avoir commis le crime parfait. Il a utilisé l’hypnose sur un de ses patients fragiles que tout accuse.
Un épisode moyen et parfois difficile à suivre. Les premières images, le meurtre d’une étudiante dans son appartement, évoquent un tueur pervers mais, rapidement, la trame de l’histoire est différente. Jessup, un psychiatre coureur de jupons, veut se débarrasser de sa femme et il manipule habilement Blake, un patient au passé trouble et au psychique fragile. L’épouse du praticien reçoit un appel, en fait enregistré par le cynique docteur, avant d’être étranglée avec la cravate de Blake. Tout accuse ce dernier, résigné, mais Keller, plus psychologue que Stone, démêlera les fils de cet imbroglio. L’épisode rappelle par certains cotés My Wildest Dream des Avengers mais Jessup n’est pas Jaeger et les séances d’hypnose sont moins traumatisantes. La planification du meurtre et l’indice de la lampe qui conduit à l’arrestation du médecin font penser à un mauvais Columbo. I want you to pretend to make a phone call.
- William Smithers (1927), le docteur Jessup, est un habitué connu des séries US et principalement pour son rôle récurrent de méchant dans Dallas (49 épisodes) mais également Star Trek, Peyton Place (56 épisodes), Les envahisseurs, Mannix, Mission Impossible, Hawaii police d’état…Près de 400 apparitions à la télévision !
- Fred Sadoff (1926-1994) a participé à une dizaine d’épisodes (parfois sans être mentionné au générique) et à toutes les saisons dans le rôle du psychiatre de la police, le docteur Lenny Murchison.
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Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
20 River of Fear - Le plongeon de la peur. §§
Au retour du voyage de noces, un homme tue sa femme afin de récupérer le butin laissé par son premier mari mais c’est sans compter sur la détermination de la petite fille de la victime.
Un épisode de transition sans grand intérêt mais pas déplaisant à regarder. Le meurtre est le seul moment de surprise car il rompt l’ambiance idyllique du tout début. Le reste de l’épisode est axé sur la partie de cache-cache entre les deux enfants et le tueur qui veut récupérer le magot d’un cambriolage. La jeune Kim Richards crève l’écran et vole la vedette à Peter Haskell, un peu palot en faux médecin mais vrai meurtrier cupide qui se fait berner par la petite fille. Keller a des doutes sur l’impact qui a tué la femme mais l’enquête des deux policiers est rapide à l’écran et ils connaissent l’identité du tueur et ses motivations après un passage à San Quentin. Le meurtre du vieux docteur, qui a tout deviné, donne un peu de crédibilité à l’assassin mais le final est convenu. Une intrigue mince pour un épisode sans prétention dont l’action se déroule principalement hors de San Francisco. This is a pretty good motive of marriage even murder.
- Lieu de tournage : The Hyatt Regency Hotel à l’Embarcadère (début de l’épisode)
http://sanfranciscoregency.hyatt.com/hyatt/hotels/index.jsp
- On aperçoit le panneau Duncan Falls mais ces chutes se trouvent dans l’Ohio, bien loin de la Californie.
- Le titre VO fait allusion au final où Keller empêche l’embarcation des deux enfants de plonger dans les chutes. Le titre français n’est donc pas approprié à la situation.
- Peter Haskell (1934-2010) a joué dans beaucoup de séries US des années 60/70 ; Des agents très spéciaux, Le fugitif, La grande vallée, Mission impossible, Mannix, Hawaii police d’état, Cannon, Drôles de dames… Son avant-dernier rôle est dans Cold case.
- Kim Richards (1964), la petite Julie, a débuté à quelques mois dans des publicités pour des couches. Elle a réellement tourné dès 1970 et elle a joué dans d’autres séries des années 70 ; La petite maison dans la prairie, Sergent Anderson, Police Story. Elle n’a pas tourné pendant quinze ans pour élever ses quatre enfants.
- Paul Fix (1901-1983), le vieux docteur, est apparu dans plus de 300 films. Ami de John Wayne, il est surtout connu pour son rôle de shérif dans la série L’Homme à la Carabine avec Chuck Connors. Il est Wade Tillman, le retraité poseur de bombes qui symbolise les laissés-pour-compte de la société US, dans Winterkill, saison 2.
- Stephen Manley (1965), Bobby le frère de Julie, est le petit garçon adopté dans l’épisode Whose Little Boy Are You ?, saison 1.
Au retour du voyage de noces, un homme tue sa femme afin de récupérer le butin laissé par son premier mari mais c’est sans compter sur la détermination de la petite fille de la victime.
Un épisode de transition sans grand intérêt mais pas déplaisant à regarder. Le meurtre est le seul moment de surprise car il rompt l’ambiance idyllique du tout début. Le reste de l’épisode est axé sur la partie de cache-cache entre les deux enfants et le tueur qui veut récupérer le magot d’un cambriolage. La jeune Kim Richards crève l’écran et vole la vedette à Peter Haskell, un peu palot en faux médecin mais vrai meurtrier cupide qui se fait berner par la petite fille. Keller a des doutes sur l’impact qui a tué la femme mais l’enquête des deux policiers est rapide à l’écran et ils connaissent l’identité du tueur et ses motivations après un passage à San Quentin. Le meurtre du vieux docteur, qui a tout deviné, donne un peu de crédibilité à l’assassin mais le final est convenu. Une intrigue mince pour un épisode sans prétention dont l’action se déroule principalement hors de San Francisco. This is a pretty good motive of marriage even murder.
- Lieu de tournage : The Hyatt Regency Hotel à l’Embarcadère (début de l’épisode)
http://sanfranciscoregency.hyatt.com/hyatt/hotels/index.jsp
- On aperçoit le panneau Duncan Falls mais ces chutes se trouvent dans l’Ohio, bien loin de la Californie.
- Le titre VO fait allusion au final où Keller empêche l’embarcation des deux enfants de plonger dans les chutes. Le titre français n’est donc pas approprié à la situation.
- Peter Haskell (1934-2010) a joué dans beaucoup de séries US des années 60/70 ; Des agents très spéciaux, Le fugitif, La grande vallée, Mission impossible, Mannix, Hawaii police d’état, Cannon, Drôles de dames… Son avant-dernier rôle est dans Cold case.
- Kim Richards (1964), la petite Julie, a débuté à quelques mois dans des publicités pour des couches. Elle a réellement tourné dès 1970 et elle a joué dans d’autres séries des années 70 ; La petite maison dans la prairie, Sergent Anderson, Police Story. Elle n’a pas tourné pendant quinze ans pour élever ses quatre enfants.
- Paul Fix (1901-1983), le vieux docteur, est apparu dans plus de 300 films. Ami de John Wayne, il est surtout connu pour son rôle de shérif dans la série L’Homme à la Carabine avec Chuck Connors. Il est Wade Tillman, le retraité poseur de bombes qui symbolise les laissés-pour-compte de la société US, dans Winterkill, saison 2.
- Stephen Manley (1965), Bobby le frère de Julie, est le petit garçon adopté dans l’épisode Whose Little Boy Are You ?, saison 1.
Invité- Invité
Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
oui je lui souhaite....
ps felicitation pour le travail sur la serie chaque fiche d'episode est un plaisir a lire (pas toujours d'accord mais c'est normal) ton travail meriterait un dossier pdf.. a telecharger..
ps felicitation pour le travail sur la serie chaque fiche d'episode est un plaisir a lire (pas toujours d'accord mais c'est normal) ton travail meriterait un dossier pdf.. a telecharger..
Jason.K- Chevalier
- Age : 52
Localisation : PARIS
Date d'inscription : 26/10/2008
Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
Merci JASON. Sans être en PDF, la totalité des épisodes est sur le site classée par saison.
21 Asylum – L’asile. §§§§
Plusieurs décès inexpliqués ont eu lieu dans un asile et Keller devient patient paranoïaque dans la clinique sous le nom de Steve Anderson.
Cet excellent épisode de cette fin de troisième saison est important à plus d’un titre. Le scénario soulève l’épineuse question de l’euthanasie, toujours d’actualité, et le thème de l’épisode a sûrement un rapport avec la suite de la carrière de Michael Douglas. L’histoire est servie par une distribution exemplaire et le suspens est maintenu par la traditionnelle fausse piste. Le témoin d’un meurtre s’éclipse d’un groupe de patients lors d’une visite organisée et se confie à Keller mais, peu après, il est retrouvé pendu dans sa chambre. Pendant que Keller est interné et essaie de faire la connaissance de Susan, une amie du défunt (excellente prestation sans parole de Belinda Montgomery), Mike Stone enquête sur trois morts suspectes. L’ambiance glauque des hôpitaux psychiatriques transpire dans tout l’épisode par l’accumulation de personnages et de scènes inquiétants comme Robert et la radio. Le coupable avoue finalement avoir agi par soucis d’humanité vu l’état des malades (They were dead anyway) puisqu’il reversait tout l’argent récolté par les familles à l’institut. Michael Douglas est remarquable dans ce rôle de parano (la scène de l’admission est très convaincante) et la séquence forte de l’épisode, le final, est la crise de paranoïa de Keller qui, sous l’effet de la drogue, déambule sur les toits au mépris du danger encouru. Just between you and me…You’re crazy !
- Lieu de tournage : l’aquarium Steinhart à l’académie des sciences de Californie de Golden Gate Park.
- Michael Douglas quitta la série pour produire le film Vol au-dessus d’un nid de coucou (avec Jack Nicholson). Le thème du film, l’infiltration d’un asile, a plusieurs similitudes avec cet épisode.
- James Olson (1930), le docteur Rabb directeur de la clinique, est le tueur de prostituées dans The First Day of Forever, saison 1. Habitué des séries, il a disparu des écrans au début des années 90.
- Belinda Montgomery (1950) est l’étudiante manipulée par un numismate dans A Collection of Eagles, saison 1. Elle a un rôle récurrent dans la série L’homme de l’Atlantide.
- Le docteur Lenny Murchison, psychiatre consultant de SFPD, a un rôle plus important qu’à l’accoutumée vu les circonstances.
21 Asylum – L’asile. §§§§
Plusieurs décès inexpliqués ont eu lieu dans un asile et Keller devient patient paranoïaque dans la clinique sous le nom de Steve Anderson.
Cet excellent épisode de cette fin de troisième saison est important à plus d’un titre. Le scénario soulève l’épineuse question de l’euthanasie, toujours d’actualité, et le thème de l’épisode a sûrement un rapport avec la suite de la carrière de Michael Douglas. L’histoire est servie par une distribution exemplaire et le suspens est maintenu par la traditionnelle fausse piste. Le témoin d’un meurtre s’éclipse d’un groupe de patients lors d’une visite organisée et se confie à Keller mais, peu après, il est retrouvé pendu dans sa chambre. Pendant que Keller est interné et essaie de faire la connaissance de Susan, une amie du défunt (excellente prestation sans parole de Belinda Montgomery), Mike Stone enquête sur trois morts suspectes. L’ambiance glauque des hôpitaux psychiatriques transpire dans tout l’épisode par l’accumulation de personnages et de scènes inquiétants comme Robert et la radio. Le coupable avoue finalement avoir agi par soucis d’humanité vu l’état des malades (They were dead anyway) puisqu’il reversait tout l’argent récolté par les familles à l’institut. Michael Douglas est remarquable dans ce rôle de parano (la scène de l’admission est très convaincante) et la séquence forte de l’épisode, le final, est la crise de paranoïa de Keller qui, sous l’effet de la drogue, déambule sur les toits au mépris du danger encouru. Just between you and me…You’re crazy !
- Lieu de tournage : l’aquarium Steinhart à l’académie des sciences de Californie de Golden Gate Park.
- Michael Douglas quitta la série pour produire le film Vol au-dessus d’un nid de coucou (avec Jack Nicholson). Le thème du film, l’infiltration d’un asile, a plusieurs similitudes avec cet épisode.
- James Olson (1930), le docteur Rabb directeur de la clinique, est le tueur de prostituées dans The First Day of Forever, saison 1. Habitué des séries, il a disparu des écrans au début des années 90.
- Belinda Montgomery (1950) est l’étudiante manipulée par un numismate dans A Collection of Eagles, saison 1. Elle a un rôle récurrent dans la série L’homme de l’Atlantide.
- Le docteur Lenny Murchison, psychiatre consultant de SFPD, a un rôle plus important qu’à l’accoutumée vu les circonstances.
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