Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
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Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
Merci JASON. Sans être en PDF, la totalité des épisodes est sur le site classée par saison.
21 Asylum – L’asile. §§§§
Plusieurs décès inexpliqués ont eu lieu dans un asile et Keller devient patient paranoïaque dans la clinique sous le nom de Steve Anderson.
Cet excellent épisode de cette fin de troisième saison est important à plus d’un titre. Le scénario soulève l’épineuse question de l’euthanasie, toujours d’actualité, et le thème de l’épisode a sûrement un rapport avec la suite de la carrière de Michael Douglas. L’histoire est servie par une distribution exemplaire et le suspens est maintenu par la traditionnelle fausse piste. Le témoin d’un meurtre s’éclipse d’un groupe de patients lors d’une visite organisée et se confie à Keller mais, peu après, il est retrouvé pendu dans sa chambre. Pendant que Keller est interné et essaie de faire la connaissance de Susan, une amie du défunt (excellente prestation sans parole de Belinda Montgomery), Mike Stone enquête sur trois morts suspectes. L’ambiance glauque des hôpitaux psychiatriques transpire dans tout l’épisode par l’accumulation de personnages et de scènes inquiétants comme Robert et la radio. Le coupable avoue finalement avoir agi par soucis d’humanité vu l’état des malades (They were dead anyway) puisqu’il reversait tout l’argent récolté par les familles à l’institut. Michael Douglas est remarquable dans ce rôle de parano (la scène de l’admission est très convaincante) et la séquence forte de l’épisode, le final, est la crise de paranoïa de Keller qui, sous l’effet de la drogue, déambule sur les toits au mépris du danger encouru. Just between you and me…You’re crazy !
- Lieu de tournage : l’aquarium Steinhart à l’académie des sciences de Californie de Golden Gate Park.
- Michael Douglas quitta la série pour produire le film Vol au-dessus d’un nid de coucou (avec Jack Nicholson). Le thème du film, l’infiltration d’un asile, a plusieurs similitudes avec cet épisode.
- James Olson (1930), le docteur Rabb directeur de la clinique, est le tueur de prostituées dans The First Day of Forever, saison 1. Habitué des séries, il a disparu des écrans au début des années 90.
- Belinda Montgomery (1950) est l’étudiante manipulée par un numismate dans A Collection of Eagles, saison 1. Elle a un rôle récurrent dans la série L’homme de l’Atlantide.
- Le docteur Lenny Murchison, psychiatre consultant de SFPD, a un rôle plus important qu’à l’accoutumée vu les circonstances.
21 Asylum – L’asile. §§§§
Plusieurs décès inexpliqués ont eu lieu dans un asile et Keller devient patient paranoïaque dans la clinique sous le nom de Steve Anderson.
Cet excellent épisode de cette fin de troisième saison est important à plus d’un titre. Le scénario soulève l’épineuse question de l’euthanasie, toujours d’actualité, et le thème de l’épisode a sûrement un rapport avec la suite de la carrière de Michael Douglas. L’histoire est servie par une distribution exemplaire et le suspens est maintenu par la traditionnelle fausse piste. Le témoin d’un meurtre s’éclipse d’un groupe de patients lors d’une visite organisée et se confie à Keller mais, peu après, il est retrouvé pendu dans sa chambre. Pendant que Keller est interné et essaie de faire la connaissance de Susan, une amie du défunt (excellente prestation sans parole de Belinda Montgomery), Mike Stone enquête sur trois morts suspectes. L’ambiance glauque des hôpitaux psychiatriques transpire dans tout l’épisode par l’accumulation de personnages et de scènes inquiétants comme Robert et la radio. Le coupable avoue finalement avoir agi par soucis d’humanité vu l’état des malades (They were dead anyway) puisqu’il reversait tout l’argent récolté par les familles à l’institut. Michael Douglas est remarquable dans ce rôle de parano (la scène de l’admission est très convaincante) et la séquence forte de l’épisode, le final, est la crise de paranoïa de Keller qui, sous l’effet de la drogue, déambule sur les toits au mépris du danger encouru. Just between you and me…You’re crazy !
- Lieu de tournage : l’aquarium Steinhart à l’académie des sciences de Californie de Golden Gate Park.
- Michael Douglas quitta la série pour produire le film Vol au-dessus d’un nid de coucou (avec Jack Nicholson). Le thème du film, l’infiltration d’un asile, a plusieurs similitudes avec cet épisode.
- James Olson (1930), le docteur Rabb directeur de la clinique, est le tueur de prostituées dans The First Day of Forever, saison 1. Habitué des séries, il a disparu des écrans au début des années 90.
- Belinda Montgomery (1950) est l’étudiante manipulée par un numismate dans A Collection of Eagles, saison 1. Elle a un rôle récurrent dans la série L’homme de l’Atlantide.
- Le docteur Lenny Murchison, psychiatre consultant de SFPD, a un rôle plus important qu’à l’accoutumée vu les circonstances.
Invité- Invité
Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
N'hésite pas à donner ton avis. Les avis différents sur un épisode, c'est toujours intéressant.Jason.K a écrit:ps felicitation pour le travail sur la serie chaque fiche d'episode est un plaisir a lire (pas toujours d'accord mais c'est normal) ton travail meriterait un dossier pdf.. a telecharger..
Je n'ai pas l'avant-dernier de la saison. Si quelqu'un l'a en VO ou français et qui peux me faire une copie.
22 Labyrinth – Le labyrinthe.
Un boxeur, qui ne veut pas concourir, balance par la fenêtre un membre de la mafia venu lui demander des comptes puis il se réfugie dans une chambre où séjourne un couple adultère. La police et les truands sont à la recherche du boxeur.
Un épisode qui propose une vaste chasse à l'homme dans un grand hôtel de San Francisco, qui est un véritable labyrinthe.
- Lieu de tournage : l’hôtel Mark Hopkins.
http://www.ichotelsgroup.com/h/d/ic/1/fr/hd/sfoha;jsessionid=HQ11RWFHVSEJECTGWA2SJ0QKM0YBCIY4?_requestid=150519
Invité- Invité
Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
23 Solitaire – Le solitaire. §§§
Keller est blessé et Stone doit faire équipe avec un policier des narcotiques très individualiste pour briser une filière de la drogue.
La saison s’achève sur une bonne note avec cet épisode qui voit se confronter deux policiers au look et méthodes totalement opposés, Mike Stone de l’homicide et Al Wozynsky des narcotiques ; le premier rétribue ses indics et le second reproche au lieutenant d’être connu par la moitié de la ville depuis 23 ans et d’avoir éventé sa couverture ! L’intérêt de l’histoire réside dans la méfiance envers Wozynsky et l’incertitude est palpable jusqu’au final, qui n’est, malheureusement, pas à la hauteur du reste de l’épisode. Keller est blessé à la jambe lors de la fusillade de la scène d’introduction et il a un rôle plus effacé que d’ordinaire. Convalescent, il se déplace ensuite avec une canne et enquête sur ce nouveau partenaire de Stone superbement interprété par Tony Lo Bianco. Keller ne récolte que des points positifs mais Stone n’a pas confiance en ce policier au look hippie qui agit toujours en solo et il le soupçonne même de jouer double-jeu avec le parrain local. Plusieurs autres scènes sont intéressantes à commencer par Stone qui arpente l’entrepôt après la fusillade (sur une musique martiale), tâte le pouls des deux morts et trouve Keller, blessé ; Stone rendant visite à Keller sur son lit d’hôpital, la mort du dealer par overdose, la visite d’Al à son père, la fausse engueulade Stone/Keller et l’épilogue sont également des moments captivants. Wozynsky, qui fait inévitablement penser à Serpico, se comporte en marginal et il va jusqu’à proposer son insigne au parrain afin de le piéger. Stone découvre des explications à ses doutes (un peu tiré par les cheveux néanmoins) et il décide alors de laisser Wozynsky agir seul comme il en a l’habitude… Your face has been hanging up too long; half the city knows you!
- Tony Lo Bianco (1936) a souvent joué des rôles de truands ou de policiers. Il a participé à des classiques du genre, French Connection, Serpico, Police Puissance 7. Il est passé de l’autre côté de la caméra pour la série Police Story où il joue également le rôle de Tony Calabrese dans 5 épisodes.
- David Moody, Dobie, est un des terroristes preneurs d’otages dans Flags of Terror de cette même saison.
- Une phrase entendue dans presque tous les épisodes : ‘Inspector 8.1 to Headquarters. We respond to…’
- L’épilogue est ‘politiquement incorrect’ : Stone arrête Al, déguisé en baba-cool (on ne le reconnaît pas), et il lui dit : ‘You with your long hair and dirty clothes’ et il lui botte les fesses pour le faire entrer dans la voiture.
- Cet épisode est le dernier des sept réalisés par Seymour Robbie.
- Une des plus grosses bévues de la production : Keller téléphone à Alice, la secrétaire du bureau des narcotiques, pour obtenir les rapports de Wozynsky mais aucune prise ne relie le téléphone au mur ; on aperçoit nettement, au début et à la fin de la conversation, la base du téléphone d’où devrait partir le cordon.
- Dans l’épilogue, Keller se gare sur le trottoir pour bloquer le ‘dealer’ mais, au plan suivant, la voiture est garée impeccablement le long du trottoir.
Fin de la troisième saison. Début de la quatrième la semaine prochaine.
Keller est blessé et Stone doit faire équipe avec un policier des narcotiques très individualiste pour briser une filière de la drogue.
La saison s’achève sur une bonne note avec cet épisode qui voit se confronter deux policiers au look et méthodes totalement opposés, Mike Stone de l’homicide et Al Wozynsky des narcotiques ; le premier rétribue ses indics et le second reproche au lieutenant d’être connu par la moitié de la ville depuis 23 ans et d’avoir éventé sa couverture ! L’intérêt de l’histoire réside dans la méfiance envers Wozynsky et l’incertitude est palpable jusqu’au final, qui n’est, malheureusement, pas à la hauteur du reste de l’épisode. Keller est blessé à la jambe lors de la fusillade de la scène d’introduction et il a un rôle plus effacé que d’ordinaire. Convalescent, il se déplace ensuite avec une canne et enquête sur ce nouveau partenaire de Stone superbement interprété par Tony Lo Bianco. Keller ne récolte que des points positifs mais Stone n’a pas confiance en ce policier au look hippie qui agit toujours en solo et il le soupçonne même de jouer double-jeu avec le parrain local. Plusieurs autres scènes sont intéressantes à commencer par Stone qui arpente l’entrepôt après la fusillade (sur une musique martiale), tâte le pouls des deux morts et trouve Keller, blessé ; Stone rendant visite à Keller sur son lit d’hôpital, la mort du dealer par overdose, la visite d’Al à son père, la fausse engueulade Stone/Keller et l’épilogue sont également des moments captivants. Wozynsky, qui fait inévitablement penser à Serpico, se comporte en marginal et il va jusqu’à proposer son insigne au parrain afin de le piéger. Stone découvre des explications à ses doutes (un peu tiré par les cheveux néanmoins) et il décide alors de laisser Wozynsky agir seul comme il en a l’habitude… Your face has been hanging up too long; half the city knows you!
- Tony Lo Bianco (1936) a souvent joué des rôles de truands ou de policiers. Il a participé à des classiques du genre, French Connection, Serpico, Police Puissance 7. Il est passé de l’autre côté de la caméra pour la série Police Story où il joue également le rôle de Tony Calabrese dans 5 épisodes.
- David Moody, Dobie, est un des terroristes preneurs d’otages dans Flags of Terror de cette même saison.
- Une phrase entendue dans presque tous les épisodes : ‘Inspector 8.1 to Headquarters. We respond to…’
- L’épilogue est ‘politiquement incorrect’ : Stone arrête Al, déguisé en baba-cool (on ne le reconnaît pas), et il lui dit : ‘You with your long hair and dirty clothes’ et il lui botte les fesses pour le faire entrer dans la voiture.
- Cet épisode est le dernier des sept réalisés par Seymour Robbie.
- Une des plus grosses bévues de la production : Keller téléphone à Alice, la secrétaire du bureau des narcotiques, pour obtenir les rapports de Wozynsky mais aucune prise ne relie le téléphone au mur ; on aperçoit nettement, au début et à la fin de la conversation, la base du téléphone d’où devrait partir le cordon.
- Dans l’épilogue, Keller se gare sur le trottoir pour bloquer le ‘dealer’ mais, au plan suivant, la voiture est garée impeccablement le long du trottoir.
Fin de la troisième saison. Début de la quatrième la semaine prochaine.
Invité- Invité
C'est parti pour la quatrième saison!
4/ 01 Poisoned Snow - La neige empoisonnée. §§§
Lors d’une opération, une inspectrice des narcotiques est tuée. Son collègue, et fiancé, se lance dans une vengeance aveugle qui aura des conséquences dramatiques.
La quatrième saison débute comme la troisième s’était terminée : par une affaire de drogue et la présence de policiers des narcotiques. Après quelques minutes un peu molles, cet épisode devient au fil des ‘acts’ un drame poignant qui a pour principal acteur l’inspecteur Turner (excellent Gulager) avec lequel on ne peut que compatir. Après la mort de sa maitresse, Turner est brisé et met tout en œuvre pour assouvir sa vengeance et retrouver le meurtrier. Lors de l’enquête, il commet l’irréparable en empoissonnant de la drogue d’un revendeur avec de la mort-aux-rats ce qui entraine rapidement le décès de nombreux drogués de la ville. Stone semble, pour une fois, impuissant et on le voit taper du poing de rage (‘We’ve got to find that poison’). L’épisode a deux scènes fortes qui sont à mettre en parallèle. Turner est d’abord au chevet du meurtrier de sa fiancée, qui n’a pas pu faire tester sa drogue, et il lui murmure de joie à l’oreille : ‘I got you, pang !’. Quelques minutes plus tard, Turner est à l’hôpital car son fils est à l’agonie après avoir absorbé de la drogue empoisonnée. Le policier est alors déchu et il doit faire face à la réalité sous l’ire de Mike Stone. Bien qu’un peu caricatural, cet épisode, qui bénéficie d’excellents seconds rôles, met mal à l’aise le spectateur par son réalisme et l’affrontement de deux points de vue ; Turner considère les drogués comme du rebut et Stone comme des personnes en perdition. Turner n’a pas soupçonné que son fils adoré, qui lui empruntait régulièrement de l’argent, pouvait être un de ces drogués et cette image forte fait réfléchir. Emprisonné, Turner a tout perdu mais sa dernière remarque sonne néanmoins juste : Poison is still on the street, you know that !
- Stone et Keller conduisent une Ford LTD Sedan 1975 cette saison. Le modèle Galaxie 500 a été abandonné après 1974. (source : TV.com)
- Lieux de tournage : la première image de la saison est pour la Transamerica Pyramid, figure emblématique de San Francisco achevée en 1972. Dans les films et séries récents, il y a une autre tour juste à côté, la Montgomery Washington Tower. Terminée en 1983, elle n’apparaît évidement pas dans la série. La free clinic de l’épisode se trouve dans le quartier Potrero (source : TV.com)
- Clu Gulager (1928), l’inspecteur George Turner, est Vincent ‘Mad Dog’ Coll dans l’épisode du même nom des Incorruptibles, saison 1. Il est connu pour la série Le virginien dans laquelle il joua dans 103 épisodes.
- Janis Hansen (1940), Maggie la femme flic tuée, était une ‘Playboy bunny’…
- Albert Popwell (1926-1999), Nappy le dealer, a joué dans quatre films Dirty Harry avec, à chaque fois, un rôle différent ! Il est le pilleur de banque blessé auquel Harry délivre son célèbre speech (Dirty Harry), un maquereau sadique mais trucidé lors d’un contrôle policier (Magnum Force), un militant Black Power (The Enforcer) et le coéquipier d’Harry (Sudden Impact).
- La musique du générique a quelques variantes comme à chaque saison.
- Une réplique ‘machiste’ de Stone: ‘They shouldn’t give women that kind of work. It’s too dangerous.’
- Les free clinics, sorte de cliniques sociales, sont apparues aux USA à la fin des années 60. Dans l’épisode, vu le poison mortel qui circule, il est proposé aux drogués d’y faire tester leur drogue avant de s’en servir.
Lors d’une opération, une inspectrice des narcotiques est tuée. Son collègue, et fiancé, se lance dans une vengeance aveugle qui aura des conséquences dramatiques.
La quatrième saison débute comme la troisième s’était terminée : par une affaire de drogue et la présence de policiers des narcotiques. Après quelques minutes un peu molles, cet épisode devient au fil des ‘acts’ un drame poignant qui a pour principal acteur l’inspecteur Turner (excellent Gulager) avec lequel on ne peut que compatir. Après la mort de sa maitresse, Turner est brisé et met tout en œuvre pour assouvir sa vengeance et retrouver le meurtrier. Lors de l’enquête, il commet l’irréparable en empoissonnant de la drogue d’un revendeur avec de la mort-aux-rats ce qui entraine rapidement le décès de nombreux drogués de la ville. Stone semble, pour une fois, impuissant et on le voit taper du poing de rage (‘We’ve got to find that poison’). L’épisode a deux scènes fortes qui sont à mettre en parallèle. Turner est d’abord au chevet du meurtrier de sa fiancée, qui n’a pas pu faire tester sa drogue, et il lui murmure de joie à l’oreille : ‘I got you, pang !’. Quelques minutes plus tard, Turner est à l’hôpital car son fils est à l’agonie après avoir absorbé de la drogue empoisonnée. Le policier est alors déchu et il doit faire face à la réalité sous l’ire de Mike Stone. Bien qu’un peu caricatural, cet épisode, qui bénéficie d’excellents seconds rôles, met mal à l’aise le spectateur par son réalisme et l’affrontement de deux points de vue ; Turner considère les drogués comme du rebut et Stone comme des personnes en perdition. Turner n’a pas soupçonné que son fils adoré, qui lui empruntait régulièrement de l’argent, pouvait être un de ces drogués et cette image forte fait réfléchir. Emprisonné, Turner a tout perdu mais sa dernière remarque sonne néanmoins juste : Poison is still on the street, you know that !
- Stone et Keller conduisent une Ford LTD Sedan 1975 cette saison. Le modèle Galaxie 500 a été abandonné après 1974. (source : TV.com)
- Lieux de tournage : la première image de la saison est pour la Transamerica Pyramid, figure emblématique de San Francisco achevée en 1972. Dans les films et séries récents, il y a une autre tour juste à côté, la Montgomery Washington Tower. Terminée en 1983, elle n’apparaît évidement pas dans la série. La free clinic de l’épisode se trouve dans le quartier Potrero (source : TV.com)
- Clu Gulager (1928), l’inspecteur George Turner, est Vincent ‘Mad Dog’ Coll dans l’épisode du même nom des Incorruptibles, saison 1. Il est connu pour la série Le virginien dans laquelle il joua dans 103 épisodes.
- Janis Hansen (1940), Maggie la femme flic tuée, était une ‘Playboy bunny’…
- Albert Popwell (1926-1999), Nappy le dealer, a joué dans quatre films Dirty Harry avec, à chaque fois, un rôle différent ! Il est le pilleur de banque blessé auquel Harry délivre son célèbre speech (Dirty Harry), un maquereau sadique mais trucidé lors d’un contrôle policier (Magnum Force), un militant Black Power (The Enforcer) et le coéquipier d’Harry (Sudden Impact).
- La musique du générique a quelques variantes comme à chaque saison.
- Une réplique ‘machiste’ de Stone: ‘They shouldn’t give women that kind of work. It’s too dangerous.’
- Les free clinics, sorte de cliniques sociales, sont apparues aux USA à la fin des années 60. Dans l’épisode, vu le poison mortel qui circule, il est proposé aux drogués d’y faire tester leur drogue avant de s’en servir.
Invité- Invité
Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
4/ 02 The Glass Dart Board – Transparence. §§
Un sniper tire sur les occupants d’une tour récemment construite. Mike Stone mène l’enquête mais il doit composer avec le nouveau capitaine qui lui met des bâtons dans les roues.
Une excellente idée de départ mais l’épisode est finalement décevant. Si on découvre au fur et à mesure les motivations du tireur, un pauvre type qu’on a exproprié, l’enquête fait du surplace au détriment des élucubrations du nouveau capitaine incompétent, Jacob Keely, sûrement le personnage vedette le moins intéressant de la série jusqu’à présent. Il est évident que cette omniprésence sert à masquer la faiblesse du scénario et il est fort heureux qu’il soit promu à la fin de l’épisode, un tel personnage étant à même de torpiller une série. La longue scène ennuyeuse du briefing, où Keely expose les avantages de l’informatique (on en était aux balbutiements en 1975), est du véritable remplissage. Il y a quelques moments intéressants ; la surprise au premier tir, le seul mortel, le fait que le tireur change de position à chaque attaque et qu’il va même avoir Stone en ligne de mire et la tentative de remise de la rançon. L’enquête est plate et les policiers croiseront finalement la liste d’acheteurs de fusils et celle des auteurs de lettres de menaces envoyées au moment de la construction de cette tour de 35 étages. Le final est conséquent ; Keller blesse l’individu, trahi par son chien, qui allait tirer du toit de son hôtel. Le tireur, interprété par Lou Frizzell, est le meilleur personnage de cette histoire. Complètement coupé de la réalité, il roule en vieille Lincoln noire et il ne fait pas du tout penser à Scorpio de Dirty Harry mais plutôt au type de Falling Down. Traumatisé, il est seul, n’a qu’un petit chien comme compagnie et ce n’est finalement pas l’argent qui le motive mais la perte de son bien. I’m the one who has been doing the shooting.
- Lieu de tournage : le centre Embarcadero (précisé lors du générique de fin).
- Lou Frizzell (1920-1979), le tireur, a déjà joué dans le pilote et The Victims, saison 2.
- Joel Fabiani (1936), le directeur du projet de construction, est le détective véreux dans Most Feared in the Jungle, saison 2. Il est surtout connu pour son rôle de Stuart Sullivan dans la série Département S.
- Keller demande à Stone s’il n’a pas de regret de ne pas avoir pris le poste de capitaine (séquence d’ouverture) et, lors de la dernière scène, Mike Stone fait une moue dubitative en parcourant du regard le bureau de capitaine.
- Les nouvelles technologies, prônées par Keely, sont tournées en dérision. Ainsi, le suspect appréhendé grâce au P.E.R.T, un programme informatique, sera relâché. L’enregistrement de la voix confirmera que cette personne n’est pas celle recherchée.
- Building under siege est le titre du journal San Francisco Dispatch. Ce journal n’existe pas.
Un sniper tire sur les occupants d’une tour récemment construite. Mike Stone mène l’enquête mais il doit composer avec le nouveau capitaine qui lui met des bâtons dans les roues.
Une excellente idée de départ mais l’épisode est finalement décevant. Si on découvre au fur et à mesure les motivations du tireur, un pauvre type qu’on a exproprié, l’enquête fait du surplace au détriment des élucubrations du nouveau capitaine incompétent, Jacob Keely, sûrement le personnage vedette le moins intéressant de la série jusqu’à présent. Il est évident que cette omniprésence sert à masquer la faiblesse du scénario et il est fort heureux qu’il soit promu à la fin de l’épisode, un tel personnage étant à même de torpiller une série. La longue scène ennuyeuse du briefing, où Keely expose les avantages de l’informatique (on en était aux balbutiements en 1975), est du véritable remplissage. Il y a quelques moments intéressants ; la surprise au premier tir, le seul mortel, le fait que le tireur change de position à chaque attaque et qu’il va même avoir Stone en ligne de mire et la tentative de remise de la rançon. L’enquête est plate et les policiers croiseront finalement la liste d’acheteurs de fusils et celle des auteurs de lettres de menaces envoyées au moment de la construction de cette tour de 35 étages. Le final est conséquent ; Keller blesse l’individu, trahi par son chien, qui allait tirer du toit de son hôtel. Le tireur, interprété par Lou Frizzell, est le meilleur personnage de cette histoire. Complètement coupé de la réalité, il roule en vieille Lincoln noire et il ne fait pas du tout penser à Scorpio de Dirty Harry mais plutôt au type de Falling Down. Traumatisé, il est seul, n’a qu’un petit chien comme compagnie et ce n’est finalement pas l’argent qui le motive mais la perte de son bien. I’m the one who has been doing the shooting.
- Lieu de tournage : le centre Embarcadero (précisé lors du générique de fin).
- Lou Frizzell (1920-1979), le tireur, a déjà joué dans le pilote et The Victims, saison 2.
- Joel Fabiani (1936), le directeur du projet de construction, est le détective véreux dans Most Feared in the Jungle, saison 2. Il est surtout connu pour son rôle de Stuart Sullivan dans la série Département S.
- Keller demande à Stone s’il n’a pas de regret de ne pas avoir pris le poste de capitaine (séquence d’ouverture) et, lors de la dernière scène, Mike Stone fait une moue dubitative en parcourant du regard le bureau de capitaine.
- Les nouvelles technologies, prônées par Keely, sont tournées en dérision. Ainsi, le suspect appréhendé grâce au P.E.R.T, un programme informatique, sera relâché. L’enregistrement de la voix confirmera que cette personne n’est pas celle recherchée.
- Building under siege est le titre du journal San Francisco Dispatch. Ce journal n’existe pas.
Invité- Invité
Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
3 No Place to Hide – La cachette impossible. §§§§
Des gangs font régner la terreur en prison et obligent certains détenus à faire passer de la drogue au parloir par l’intermédiaire de leurs femmes.
Virgil W. Vogel nous offre, une fois de plus, un très bon épisode qui dépeint l’influence tentaculaire des gangs aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur d’une prison. A travers l’exemple de deux couples, cette histoire montre l’impuissance de la police et du personnel pénitencier à endiguer un fléau déjà très présent aux USA dans les années 70 (le meurtre à la prison et les dialogues au parloir sont significatifs). O’Brien et King sont deux prisonniers sans histoire mais, isolés, ils subissent la loi des gangs et doivent demander à leur femme de passer des boulettes de drogue au parloir. Devant un refus, la première sera abattue dans une laverie par un tueur à la solde du gang (première scène de l’épisode) tandis que la seconde, excellente interprétation de Stefanie Powers, jouera le jeu jusqu’au moment où, témoin d’un meurtre, sa vie sera en danger. L’épisode est nerveux, sans temps mort avec d’excellents dialogues et des seconds rôles très convaincants mais l’abondance de personnages futiles apporte une certaine confusion à l’intrigue. L’assassinat d’une ménagère par un tueur à gages n’ayant aucun sens, Stone oriente l’enquête vers le mari, emprisonné, et va découvrir la loi des gangs dans la jungle carcérale. L’indic de Keller donnera quelques noms et les policiers chercheront le tueur qui agit de l’extérieur. Les confrontations entre ce tueur, Constantine, et Rita King, la femme du détenu, sont les plus intenses et le final dans la maison est un classique du genre. Stone fera libérer le mari de Rita et donner une nouvelle identité au couple en échange de témoignages. We don’t run this prison; we just keep them behind the walls.
- A noter l’interrogatoire classique que fait Stone au témoin du meurtre de Jennifer O’Brien (taille, couleur des cheveux, race). On en voit malheureusement trop peu dans les séries actuelles…
- Le tueur Constantine dit à Rita King : ‘not a bad looking for a girl’ ce qui laisse penser que les femmes n’intéressent pas l’individu.
- Stefanie Powers (1942), Rita King, est la vedette des séries Annie, Agent Très Spécial et Pour l’Amour du Risque. Elle est une escorte-girl persécutée par un psychopathe dans Tower Beyond Tragedy, saison 1.
- Todd Martin (1927), le chef de gang Carl Metzger, a joué dans trois autres épisodes ; Going Home (saison 2), The Twenty-Five Caliber Plague (saison 3) et Once a Con (saison 5).
- Keller situe l’apparition des gangs en 1968, après les Civil Rights Movement.
- Keller reprend, en changeant sa voix, une citation du Parrain dans l’épilogue : ‘She made us an offer we couldn’t refuse !’
- Un peu d’humour lorsqu’un policier demande à Stone ce qu’il doit faire de la lessive de la femme assassinée : ‘What should I do with the laundry? It’s just finished washing.’
- Comme trop souvent, le titre français est ridicule et ne reflète pas l’épisode.
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Des gangs font régner la terreur en prison et obligent certains détenus à faire passer de la drogue au parloir par l’intermédiaire de leurs femmes.
Virgil W. Vogel nous offre, une fois de plus, un très bon épisode qui dépeint l’influence tentaculaire des gangs aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur d’une prison. A travers l’exemple de deux couples, cette histoire montre l’impuissance de la police et du personnel pénitencier à endiguer un fléau déjà très présent aux USA dans les années 70 (le meurtre à la prison et les dialogues au parloir sont significatifs). O’Brien et King sont deux prisonniers sans histoire mais, isolés, ils subissent la loi des gangs et doivent demander à leur femme de passer des boulettes de drogue au parloir. Devant un refus, la première sera abattue dans une laverie par un tueur à la solde du gang (première scène de l’épisode) tandis que la seconde, excellente interprétation de Stefanie Powers, jouera le jeu jusqu’au moment où, témoin d’un meurtre, sa vie sera en danger. L’épisode est nerveux, sans temps mort avec d’excellents dialogues et des seconds rôles très convaincants mais l’abondance de personnages futiles apporte une certaine confusion à l’intrigue. L’assassinat d’une ménagère par un tueur à gages n’ayant aucun sens, Stone oriente l’enquête vers le mari, emprisonné, et va découvrir la loi des gangs dans la jungle carcérale. L’indic de Keller donnera quelques noms et les policiers chercheront le tueur qui agit de l’extérieur. Les confrontations entre ce tueur, Constantine, et Rita King, la femme du détenu, sont les plus intenses et le final dans la maison est un classique du genre. Stone fera libérer le mari de Rita et donner une nouvelle identité au couple en échange de témoignages. We don’t run this prison; we just keep them behind the walls.
- A noter l’interrogatoire classique que fait Stone au témoin du meurtre de Jennifer O’Brien (taille, couleur des cheveux, race). On en voit malheureusement trop peu dans les séries actuelles…
- Le tueur Constantine dit à Rita King : ‘not a bad looking for a girl’ ce qui laisse penser que les femmes n’intéressent pas l’individu.
- Stefanie Powers (1942), Rita King, est la vedette des séries Annie, Agent Très Spécial et Pour l’Amour du Risque. Elle est une escorte-girl persécutée par un psychopathe dans Tower Beyond Tragedy, saison 1.
- Todd Martin (1927), le chef de gang Carl Metzger, a joué dans trois autres épisodes ; Going Home (saison 2), The Twenty-Five Caliber Plague (saison 3) et Once a Con (saison 5).
- Keller situe l’apparition des gangs en 1968, après les Civil Rights Movement.
- Keller reprend, en changeant sa voix, une citation du Parrain dans l’épilogue : ‘She made us an offer we couldn’t refuse !’
- Un peu d’humour lorsqu’un policier demande à Stone ce qu’il doit faire de la lessive de la femme assassinée : ‘What should I do with the laundry? It’s just finished washing.’
- Comme trop souvent, le titre français est ridicule et ne reflète pas l’épisode.
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Dernière édition par denis le Dim 5 Sep 2010 - 21:00, édité 1 fois
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Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
4 Men Will Die – Les hommes mourront. §§
Une amie de Jeannie Stone tue un de ses violeurs et elle est accusée de meurtre. Jeannie se tourne vers une association d’anciennes femmes violées tandis que Mike Stone et Steve Keller doivent prouver que l’autre individu est un violeur récidiviste.
Ce drame de la société souligne les incohérences du système judiciaire américain où une femme violée est accusée de meurtre après avoir abattu un de ses agresseurs qui tentait d’abuser d’elle de nouveau. Le complice, bien que reconnu par la victime, est relâché faute de preuves ; la pauvre femme s’étant lavée ! Malgré la présence de Darleen Carr, la fille de Stone, synonyme d’excellents épisodes, on a ici un sentiment de ‘déjà vu’. L’aventure bénéficie d’une pléiade de jolies filles (après tout, qui voudrait d’un thon ?) mais elle est constituée de clichés – la justice limitée, le mouvement féministe, le criminel remis en liberté, la femme bafouée et accusée tente de se suicider. On assiste néanmoins à une différence de points de vue intéressante entre la fille et le père ; Jeannie trouve du réconfort auprès d’une association dirigée par la juriste Catherine Wyatt, interprétée par Vera Miles, la vedette de l’épisode. Tandis que Jeannie et l’association harcèlent le violeur (le message ‘this man is a rapist’), Stone et Keller découvrent, grâce à son tatouage, que l’individu a violé et tué une autre jeune femme. Le piège final de Wyatt est peu probable et l’épisode, bien que constituant un excellent plaidoyer, reste moyen dans son déroulement, principalement à cause de stéréotypes et de l’enquête policière très sommaire. Some men will die but maybe a few more women will live.
- Lieux de tournage : The Cannery (scène d’ouverture), China Basin Building (Jeannie poursuivie par le violeur)
- Stone à Keller au sujet de sa fille (dans l’épilogue): ‘She’s not a girl anymore. She’s a woman’.
- Vera Miles (1929) a débuté véritablement sa carrière en 1956 sous la direction de John Ford et d’Alfred Hitchcock qui l’avait décrite comme sa nouvelle Grace Kelly.
- Cinquième des onze apparitions de Darleen Carr dans le rôle de Jeannie Stone, la fille du lieutenant.
- Michael Parks (1940), le violeur, a joué dans de nombreux films de Quentin Tarantino.
- Anitra Ford (1942), la serveuse témoin/victime, a débuté sa carrière comme modèle dans les années 60. Elle a tourné dans des séries US comme Mannix (où elle joue un top modèle), Banacek, Baretta, Starsky & Hutch. Elle ne tourne plus depuis la fin des années 70 ; elle est poète et une photographe reconnue qui a ses expositions à Santa Barbara.
Une amie de Jeannie Stone tue un de ses violeurs et elle est accusée de meurtre. Jeannie se tourne vers une association d’anciennes femmes violées tandis que Mike Stone et Steve Keller doivent prouver que l’autre individu est un violeur récidiviste.
Ce drame de la société souligne les incohérences du système judiciaire américain où une femme violée est accusée de meurtre après avoir abattu un de ses agresseurs qui tentait d’abuser d’elle de nouveau. Le complice, bien que reconnu par la victime, est relâché faute de preuves ; la pauvre femme s’étant lavée ! Malgré la présence de Darleen Carr, la fille de Stone, synonyme d’excellents épisodes, on a ici un sentiment de ‘déjà vu’. L’aventure bénéficie d’une pléiade de jolies filles (après tout, qui voudrait d’un thon ?) mais elle est constituée de clichés – la justice limitée, le mouvement féministe, le criminel remis en liberté, la femme bafouée et accusée tente de se suicider. On assiste néanmoins à une différence de points de vue intéressante entre la fille et le père ; Jeannie trouve du réconfort auprès d’une association dirigée par la juriste Catherine Wyatt, interprétée par Vera Miles, la vedette de l’épisode. Tandis que Jeannie et l’association harcèlent le violeur (le message ‘this man is a rapist’), Stone et Keller découvrent, grâce à son tatouage, que l’individu a violé et tué une autre jeune femme. Le piège final de Wyatt est peu probable et l’épisode, bien que constituant un excellent plaidoyer, reste moyen dans son déroulement, principalement à cause de stéréotypes et de l’enquête policière très sommaire. Some men will die but maybe a few more women will live.
- Lieux de tournage : The Cannery (scène d’ouverture), China Basin Building (Jeannie poursuivie par le violeur)
- Stone à Keller au sujet de sa fille (dans l’épilogue): ‘She’s not a girl anymore. She’s a woman’.
- Vera Miles (1929) a débuté véritablement sa carrière en 1956 sous la direction de John Ford et d’Alfred Hitchcock qui l’avait décrite comme sa nouvelle Grace Kelly.
- Cinquième des onze apparitions de Darleen Carr dans le rôle de Jeannie Stone, la fille du lieutenant.
- Michael Parks (1940), le violeur, a joué dans de nombreux films de Quentin Tarantino.
- Anitra Ford (1942), la serveuse témoin/victime, a débuté sa carrière comme modèle dans les années 60. Elle a tourné dans des séries US comme Mannix (où elle joue un top modèle), Banacek, Baretta, Starsky & Hutch. Elle ne tourne plus depuis la fin des années 70 ; elle est poète et une photographe reconnue qui a ses expositions à Santa Barbara.
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Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
Je n'ai malheureusement pas l'épisode suivant. C'est un des trois qui me manque de la période Michael Douglas. Dommage car l'histoire est cocasse et de circonstance...
5 School of Fear – L’école de la peur.
Pour répondre à l’assassinat d’un enseignant, un professeur d’histoire à la retraite prend ses anciens élèves en otages et il leur fait cours dans une école désaffectée.
- Mike Stone et Steve Keller enquêtent dans une affaire d’enlèvements d’étudiants. Le jeune inspecteur, infiltré, est kidnappé à son tour.
- Maurice Evans (1901-1989), l’enseignant à la retraite, était un acteur britannique de théâtre classique, considéré comme un des plus grands interprètes des pièces de Shakespeare. Il devint citoyen américain en 1941. Il est le père d’Elizabeth Montgomery dans Ma sorcière bien aimée.
5 School of Fear – L’école de la peur.
Pour répondre à l’assassinat d’un enseignant, un professeur d’histoire à la retraite prend ses anciens élèves en otages et il leur fait cours dans une école désaffectée.
- Mike Stone et Steve Keller enquêtent dans une affaire d’enlèvements d’étudiants. Le jeune inspecteur, infiltré, est kidnappé à son tour.
- Maurice Evans (1901-1989), l’enseignant à la retraite, était un acteur britannique de théâtre classique, considéré comme un des plus grands interprètes des pièces de Shakespeare. Il devint citoyen américain en 1941. Il est le père d’Elizabeth Montgomery dans Ma sorcière bien aimée.
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Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
denis a écrit:
Pour répondre à l’assassinat d’un enseignant, un professeur d’histoire à la retraite prend ses anciens élèves en otages et il leur fait cours dans une école désaffectée.
Je suis sur que tu lui aurais mis 4 étoiles à celui-ci!!!
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Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
On dirait un peu La journée de la jupe.
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Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
En effet, S3, j'aurais bien mis quatre melons à un épisode avec un tel thème !
6 Deadly Silence – Silence mortel. §§§§
Stone et Keller interviennent sur un braquage et le lieutenant est renversé par un van lors de la fusillade. Il s’aperçoit qu’il a perdu l’usage de son oreille droite tandis que la jeune épouse d’un des voyous abattu veut se venger en le tuant.
Un très bon épisode centralisé sur Mike Stone, LE personnage de cette histoire. Par les diverses attitudes et répliques, cocasses ou sérieuses, Karl Malden montre tous ses talents d’acteur et personnifie encore un peu plus ce lieutenant de police de San Francisco ; il faut le voir bougonner alors qu’il est obligé de quitter l’hôpital en chaise roulante ! Alors qu’ils discutent de la petite fête d’anniversaire, Stone et Keller interceptent, dans une fusillade mouvementée, trois malfrats cagoulés qui viennent de dévaliser une boutique de spiritueux. Un acte apparemment banal qui va s’avérer lourd de conséquences. Stone manque d’être écrasé par les fuyards et, à sa sortie de l’hôpital, il se rend compte qu’il n’entend plus correctement et ce handicap l’oblige à prendre du repos. La scène de l’interception du conducteur du van, dans laquelle Keller sauve Stone malentendant, est excellente. C’est ensuite l’occasion de voir le policier en civil (mais toujours avec son chapeau) argumenter avec sa fille Jeannie dans des échanges caustiques. L’opération, non sans risques, est inévitable et la rencontre de Stone avec ce policier aux archives, qui a subi le même sort, n’est pas banale (‘We’ll find a desk for you here’). Parallèlement, un truand a été blessé mortellement et sa jeune épouse, mariée depuis une semaine, et membre du commando cagoulé, veut se venger de Stone et elle enlève Jeannie pour l’attirer dans un piège. Comme pressenti, tout finira bien, sans brutalité, car Jodi tire très mal et elle n’a pas l’envergure d’une tueuse bien qu’elle ait descendu le propriétaire du magasin. Malgré son opiniâtreté (elle se déguise en infirmière, arme à la main, et elle se rend dans les bureaux de la police pour approcher Stone), la jolie blonde est la ‘méchante’ la plus agréable de la série et Stone se montre grand seigneur en la consolant dans la scène finale (après l’avoir prise pour une promeneuse égarée quelques instants plus tôt). Le contraire aurait été surprenant pour cet épisode qui est, avant tout, un savoureux one-man-show de Karl Malden auquel s’est greffé un trio de bandits un peu particulier. I took a snooze for a couple of hours. Now, I want to go home.
- Lieux de tournage : Potrero (promenade de Stone) et le Presidio (séquence finale) ; le ‘gun emplacement’ est un endroit où des armes étaient entreposées. Le Presidio était une base de l’armée au début du XXème siècle avant d’être un parc.
- Sixième des onze apparitions de Darleen Carr dans le rôle de Jeannie Stone, la fille du lieutenant.
- Meredith Baxter (1947), Jodi Dixon, a joué dans 5 épisodes de Cold Case dans le rôle d’Ellen Rush. Elle a fait son coming-out en 2009 (quel gâchis !).
- 16ième épisode (sur 29) réalisé par Virgil W. Vogel.
- Juste avant la fusillade, Stone demande à Keller de s’arrêter à une boutique réputée pour son bon salami en vue de fêter son anniversaire.
- Sonoma Liquor Company est toujours au 65 6th Street comme indiqué dans l’épisode.
- Keller doit faire équipe avec l’inspecteur Tanner pendant l’absence de Stone. 17ième apparition (sur 32) de Reuben Collins dans le rôle. Souvent silencieux, parfois absent du générique, il est, cette fois-ci, plus bavard et actif. C’est le seul rôle marquant de cet acteur.
- Stone compare sa fille à sa femme décédée : ‘Beautiful like your mother but a pest’
- 2.17 est le code pour ‘shooting’; 2.11 doit être pour ‘braquage en cours’!
6 Deadly Silence – Silence mortel. §§§§
Stone et Keller interviennent sur un braquage et le lieutenant est renversé par un van lors de la fusillade. Il s’aperçoit qu’il a perdu l’usage de son oreille droite tandis que la jeune épouse d’un des voyous abattu veut se venger en le tuant.
Un très bon épisode centralisé sur Mike Stone, LE personnage de cette histoire. Par les diverses attitudes et répliques, cocasses ou sérieuses, Karl Malden montre tous ses talents d’acteur et personnifie encore un peu plus ce lieutenant de police de San Francisco ; il faut le voir bougonner alors qu’il est obligé de quitter l’hôpital en chaise roulante ! Alors qu’ils discutent de la petite fête d’anniversaire, Stone et Keller interceptent, dans une fusillade mouvementée, trois malfrats cagoulés qui viennent de dévaliser une boutique de spiritueux. Un acte apparemment banal qui va s’avérer lourd de conséquences. Stone manque d’être écrasé par les fuyards et, à sa sortie de l’hôpital, il se rend compte qu’il n’entend plus correctement et ce handicap l’oblige à prendre du repos. La scène de l’interception du conducteur du van, dans laquelle Keller sauve Stone malentendant, est excellente. C’est ensuite l’occasion de voir le policier en civil (mais toujours avec son chapeau) argumenter avec sa fille Jeannie dans des échanges caustiques. L’opération, non sans risques, est inévitable et la rencontre de Stone avec ce policier aux archives, qui a subi le même sort, n’est pas banale (‘We’ll find a desk for you here’). Parallèlement, un truand a été blessé mortellement et sa jeune épouse, mariée depuis une semaine, et membre du commando cagoulé, veut se venger de Stone et elle enlève Jeannie pour l’attirer dans un piège. Comme pressenti, tout finira bien, sans brutalité, car Jodi tire très mal et elle n’a pas l’envergure d’une tueuse bien qu’elle ait descendu le propriétaire du magasin. Malgré son opiniâtreté (elle se déguise en infirmière, arme à la main, et elle se rend dans les bureaux de la police pour approcher Stone), la jolie blonde est la ‘méchante’ la plus agréable de la série et Stone se montre grand seigneur en la consolant dans la scène finale (après l’avoir prise pour une promeneuse égarée quelques instants plus tôt). Le contraire aurait été surprenant pour cet épisode qui est, avant tout, un savoureux one-man-show de Karl Malden auquel s’est greffé un trio de bandits un peu particulier. I took a snooze for a couple of hours. Now, I want to go home.
- Lieux de tournage : Potrero (promenade de Stone) et le Presidio (séquence finale) ; le ‘gun emplacement’ est un endroit où des armes étaient entreposées. Le Presidio était une base de l’armée au début du XXème siècle avant d’être un parc.
- Sixième des onze apparitions de Darleen Carr dans le rôle de Jeannie Stone, la fille du lieutenant.
- Meredith Baxter (1947), Jodi Dixon, a joué dans 5 épisodes de Cold Case dans le rôle d’Ellen Rush. Elle a fait son coming-out en 2009 (quel gâchis !).
- 16ième épisode (sur 29) réalisé par Virgil W. Vogel.
- Juste avant la fusillade, Stone demande à Keller de s’arrêter à une boutique réputée pour son bon salami en vue de fêter son anniversaire.
- Sonoma Liquor Company est toujours au 65 6th Street comme indiqué dans l’épisode.
- Keller doit faire équipe avec l’inspecteur Tanner pendant l’absence de Stone. 17ième apparition (sur 32) de Reuben Collins dans le rôle. Souvent silencieux, parfois absent du générique, il est, cette fois-ci, plus bavard et actif. C’est le seul rôle marquant de cet acteur.
- Stone compare sa fille à sa femme décédée : ‘Beautiful like your mother but a pest’
- 2.17 est le code pour ‘shooting’; 2.11 doit être pour ‘braquage en cours’!
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Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
Le "Hundred Code" de la police américaine :
http://en.wikipedia.org/wiki/Police_code
http://en.wikipedia.org/wiki/Police_code
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Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
Je ne savais pas que cela existait ! Donc, 2.11 est pour 'robbery', ca colle !
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Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
7 Murder by Proxy – Meurtre par procuration. §
Un promoteur immobilier est chargé par un consortium de faire déguerpir les habitants d’une rue par n’importe quel moyen. Le meurtre d’un imprimeur, ami de Stone, amène les deux policiers à s’intéresser à ce projet.
Un épisode bavard, lent et ennuyeux. Malgré la participation de têtes connues, dont Bradford Dillman en homme d’affaires cupide, cette enquête est surtout une étude du milieu de l’immobilier et de ses intérêts financiers. Le méchant n’est pas celui qu’on croit car le promoteur, joué par Sorrell Booke et ses faux airs de Cannon, est le véritable salopard derrière sa bonhomie. C’est heureusement la seule histoire de la série du scénariste peu inspiré que même un réalisateur de la trempe de Vogel ne peut sauver. Lors de la fin bâclée, les hommes de main du promoteur sont poursuivis par les habitants, le promoteur est appréhendé et l’homme d’affaires, arrêté pour complicité, a tout perdu ; femme, emploi et liberté. I’m asking you for your help; not as a cop, as a friend.
- Raphael Street, la rue convoitée, est fictive. Elle peut être néanmoins située dans le quartier Potrero à la lecture de l’article du journal : ‘Potrero Printer Killed’ (un imprimeur de Potrero tué).
- Stone, narquois, fait appeler Sekulovich pour boucler le fils de l’imprimeur qui vient de lui apporter des documents dérobés au promoteur… Ces documents seront très utiles à l’avancée de l’enquête. ‘Read him his rights !’
- Le complexe immobilier doit être terminé pour…2005 !
Un promoteur immobilier est chargé par un consortium de faire déguerpir les habitants d’une rue par n’importe quel moyen. Le meurtre d’un imprimeur, ami de Stone, amène les deux policiers à s’intéresser à ce projet.
Un épisode bavard, lent et ennuyeux. Malgré la participation de têtes connues, dont Bradford Dillman en homme d’affaires cupide, cette enquête est surtout une étude du milieu de l’immobilier et de ses intérêts financiers. Le méchant n’est pas celui qu’on croit car le promoteur, joué par Sorrell Booke et ses faux airs de Cannon, est le véritable salopard derrière sa bonhomie. C’est heureusement la seule histoire de la série du scénariste peu inspiré que même un réalisateur de la trempe de Vogel ne peut sauver. Lors de la fin bâclée, les hommes de main du promoteur sont poursuivis par les habitants, le promoteur est appréhendé et l’homme d’affaires, arrêté pour complicité, a tout perdu ; femme, emploi et liberté. I’m asking you for your help; not as a cop, as a friend.
- Raphael Street, la rue convoitée, est fictive. Elle peut être néanmoins située dans le quartier Potrero à la lecture de l’article du journal : ‘Potrero Printer Killed’ (un imprimeur de Potrero tué).
- Stone, narquois, fait appeler Sekulovich pour boucler le fils de l’imprimeur qui vient de lui apporter des documents dérobés au promoteur… Ces documents seront très utiles à l’avancée de l’enquête. ‘Read him his rights !’
- Le complexe immobilier doit être terminé pour…2005 !
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Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
8 Trail of Terror – Le procès de la terreur. §§§
Une jeune femme, témoin d’un homicide, se réfugie chez son père à la campagne mais la police et les assassins l’ont vite localisée. Keller doit la ramener saine et sauve à San Francisco.
Quatre matelotsveulent récupérer un butin confié à un bijoutier peu scrupuleux qui a décidé de tout garder. L’interrogatoire se passe mal et Doug assène un coup mortel à l’individu. Chien fou au tempérament incontrôlable, ce marin est magistralement interprété par James Woods, alors à ses débuts. L’argent étant introuvable, le quatuor se lance aux trousses de Nancy, qui a quitté les lieux précipitamment, convaincu qu’elle a le pognon. Par des voies différentes, les malfrats et les policiers la pistent. Keller, dépêché sur place, et la jeune femme vont se retrouver chassés dans les bois par les quatre tueurs qui veulent l’argent et éliminer toute trace de leur forfait. Malgré quelques temps morts (séquences bavardages Nancy avec son père, puis avec Keller dans la voiture), la tension ne retombe pas et la relation Nancy/Keller, menottés ensemble, est très tendue avant de devenir cordiale voire plus car il y a affinités (l’épilogue). La seconde partie, la chasse, est la plus intéressante, peut-être parce qu’elle ne répond pas aux critères de la série avec l’inspecteur Keller, traqué, blessé, sans cravate et bien loin de San Francisco. L’épisode a quelques scènes mémorables; Stone, expérimenté et malin, trouve l’argent rapidement dans l’appartement après trois vérifications (toilettes, lampadaire, cheminée), Keller se fait mordre et subtiliser son arme par la jeune femme intrépide et le policier, blessé, ruse pour éliminer un adversaire. Le couple se retrouve aux abois et le dénouement garde tout son suspens. Bien que maintes fois vue dans d’autres séries et au cinéma, cette histoire est prenante et bien ficelée. Mike Stone est en retrait mais les seconds rôles sont solides ; le matelot timbré et la fille déterminée sortent du lot mais le shérif et deux personnages excentriques ne sont pas à négliger : le bailleur de l’appartement, préoccupé par l’état du mobilier, et l’armurier, sourd comme un pot. Four sailors and a girl; it sounds like a musical!
- James Woods (1947) dans une de ses premières apparitions ; il avait joué l’année précédente dans un épisode de Kojak après que Richard Dreyfuss et Martin Sheen aient refusé le rôle. Il a souvent joué des rôles de truands au début de sa carrière très prospère.
- Greg Mullavey (1939), le frère de Doug, a joué dans deux autres épisodes de la série ; Deadline (saison 1) et Death and the Favored Few (saison 2).
- Dans l’épilogue, Stone taquine Keller car une lettre de Nancy est arrivée la veille : ‘It smells good’. Keller pense prendre un congé ce que Stone refuse : ‘Monday morning, inspector !’.
- Meg Foster (1948), Nancy aux superbes yeux bleus, fut remplacée par Sharon Gless après 6 épisodes de Cagney & Lacey. CBS ne la trouvait pas assez féminine.
- Le scénariste, Jim Byrnes, est un spécialiste des westerns. Il a écrit l’histoire d’un autre épisode de la série, The Hard Breed, saison 2, qui se passe dans le monde des cow-boys et du rodéo.
Une jeune femme, témoin d’un homicide, se réfugie chez son père à la campagne mais la police et les assassins l’ont vite localisée. Keller doit la ramener saine et sauve à San Francisco.
Quatre matelotsveulent récupérer un butin confié à un bijoutier peu scrupuleux qui a décidé de tout garder. L’interrogatoire se passe mal et Doug assène un coup mortel à l’individu. Chien fou au tempérament incontrôlable, ce marin est magistralement interprété par James Woods, alors à ses débuts. L’argent étant introuvable, le quatuor se lance aux trousses de Nancy, qui a quitté les lieux précipitamment, convaincu qu’elle a le pognon. Par des voies différentes, les malfrats et les policiers la pistent. Keller, dépêché sur place, et la jeune femme vont se retrouver chassés dans les bois par les quatre tueurs qui veulent l’argent et éliminer toute trace de leur forfait. Malgré quelques temps morts (séquences bavardages Nancy avec son père, puis avec Keller dans la voiture), la tension ne retombe pas et la relation Nancy/Keller, menottés ensemble, est très tendue avant de devenir cordiale voire plus car il y a affinités (l’épilogue). La seconde partie, la chasse, est la plus intéressante, peut-être parce qu’elle ne répond pas aux critères de la série avec l’inspecteur Keller, traqué, blessé, sans cravate et bien loin de San Francisco. L’épisode a quelques scènes mémorables; Stone, expérimenté et malin, trouve l’argent rapidement dans l’appartement après trois vérifications (toilettes, lampadaire, cheminée), Keller se fait mordre et subtiliser son arme par la jeune femme intrépide et le policier, blessé, ruse pour éliminer un adversaire. Le couple se retrouve aux abois et le dénouement garde tout son suspens. Bien que maintes fois vue dans d’autres séries et au cinéma, cette histoire est prenante et bien ficelée. Mike Stone est en retrait mais les seconds rôles sont solides ; le matelot timbré et la fille déterminée sortent du lot mais le shérif et deux personnages excentriques ne sont pas à négliger : le bailleur de l’appartement, préoccupé par l’état du mobilier, et l’armurier, sourd comme un pot. Four sailors and a girl; it sounds like a musical!
- James Woods (1947) dans une de ses premières apparitions ; il avait joué l’année précédente dans un épisode de Kojak après que Richard Dreyfuss et Martin Sheen aient refusé le rôle. Il a souvent joué des rôles de truands au début de sa carrière très prospère.
- Greg Mullavey (1939), le frère de Doug, a joué dans deux autres épisodes de la série ; Deadline (saison 1) et Death and the Favored Few (saison 2).
- Dans l’épilogue, Stone taquine Keller car une lettre de Nancy est arrivée la veille : ‘It smells good’. Keller pense prendre un congé ce que Stone refuse : ‘Monday morning, inspector !’.
- Meg Foster (1948), Nancy aux superbes yeux bleus, fut remplacée par Sharon Gless après 6 épisodes de Cagney & Lacey. CBS ne la trouvait pas assez féminine.
- Le scénariste, Jim Byrnes, est un spécialiste des westerns. Il a écrit l’histoire d’un autre épisode de la série, The Hard Breed, saison 2, qui se passe dans le monde des cow-boys et du rodéo.
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Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
9 Web of Lies – Tissu de mensonges. §§
Un représentant affabulateur fournit le portrait-robot d’un braqueur de bijouterie alors que celui-ci était cagoulé.
Pendant qu’un représentant baratine un client potentiel pour lui fourguer sa camelote, un trio de gangsters cagoulés dévalise une bijouterie et un policier est tué. Le démarcheur, Burt Morris, est un menteur compulsif et il oriente l’enquête en fournissant à Stone et Keller des indices sur le conducteur qu’il n’a, en réalité, jamais vu. Il va même jusqu’à se vanter à la télévision ce qui lui occasionnera des ennuis. Ce personnage est la vedette d’une intrigue trop mince pour tenir en haleine la durée d’un épisode même si Pat Hingle est convaincant dans ce rôle particulier de mythomane qui se rachètera en participant activement à l’arrestation du tueur. L’enquête policière n’est pas mémorable ; Keller et Stone n’ont que ce témoin fantasque jusqu’à ce qu’ils apprennent qu’un revendeur serait en contact pour acheter ces diamants et cet individu sera finalement l’indic de Stone le moment venu. Pat Hingle et Robert Walden, le truand le plus dangereux du gang de musiciens, sont de bons acteurs dans cet épisode moyen. ‘That’s him !’ ‘You’re sure?’ ‘Positive.’
- Lieux de tournage : Bay City (séquence d’ouverture à Bay City Diamond Exchange et au bar Iron Horse), Palace of Fine Arts (rencontre Paul/Prinz)
- A noter deux scènes curieuses. Une petite fille annonce par téléphone au trio que l’acheteur n’est plus intéressé par les diamants: ‘The deal is off. Richard.’, et la témoin muette qui va permettre à Stone de confondre Morris sur ses mensonges.
- Le nom du groupe de musique qui sert de couverture aux truands est : ‘Paul’s Trio’. Paul est le chef du gang.
- Howard Kunin fut nominé pour un American Cinema Editors, USA "Eddie" dans la catégorie Meilleur Montage d’Episode pour une série TV pour cet épisode.
- Pat Hingle (1924-2009) reviendra dans un épisode de la saison 5, Castle of Fear. Souvent vu dans des séries télévisées américaines de 1951 à 2001 !
- Robert Walden (1943) a joué dans deux autres épisodes de la série, Jacob’s Boy (saison 3) et A Good Cop …But (saison 5). Il est Joe Rossi dans la série Lou Grant (1977-1982).
Un représentant affabulateur fournit le portrait-robot d’un braqueur de bijouterie alors que celui-ci était cagoulé.
Pendant qu’un représentant baratine un client potentiel pour lui fourguer sa camelote, un trio de gangsters cagoulés dévalise une bijouterie et un policier est tué. Le démarcheur, Burt Morris, est un menteur compulsif et il oriente l’enquête en fournissant à Stone et Keller des indices sur le conducteur qu’il n’a, en réalité, jamais vu. Il va même jusqu’à se vanter à la télévision ce qui lui occasionnera des ennuis. Ce personnage est la vedette d’une intrigue trop mince pour tenir en haleine la durée d’un épisode même si Pat Hingle est convaincant dans ce rôle particulier de mythomane qui se rachètera en participant activement à l’arrestation du tueur. L’enquête policière n’est pas mémorable ; Keller et Stone n’ont que ce témoin fantasque jusqu’à ce qu’ils apprennent qu’un revendeur serait en contact pour acheter ces diamants et cet individu sera finalement l’indic de Stone le moment venu. Pat Hingle et Robert Walden, le truand le plus dangereux du gang de musiciens, sont de bons acteurs dans cet épisode moyen. ‘That’s him !’ ‘You’re sure?’ ‘Positive.’
- Lieux de tournage : Bay City (séquence d’ouverture à Bay City Diamond Exchange et au bar Iron Horse), Palace of Fine Arts (rencontre Paul/Prinz)
- A noter deux scènes curieuses. Une petite fille annonce par téléphone au trio que l’acheteur n’est plus intéressé par les diamants: ‘The deal is off. Richard.’, et la témoin muette qui va permettre à Stone de confondre Morris sur ses mensonges.
- Le nom du groupe de musique qui sert de couverture aux truands est : ‘Paul’s Trio’. Paul est le chef du gang.
- Howard Kunin fut nominé pour un American Cinema Editors, USA "Eddie" dans la catégorie Meilleur Montage d’Episode pour une série TV pour cet épisode.
- Pat Hingle (1924-2009) reviendra dans un épisode de la saison 5, Castle of Fear. Souvent vu dans des séries télévisées américaines de 1951 à 2001 !
- Robert Walden (1943) a joué dans deux autres épisodes de la série, Jacob’s Boy (saison 3) et A Good Cop …But (saison 5). Il est Joe Rossi dans la série Lou Grant (1977-1982).
Invité- Invité
Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
10 Dead Air – L’air mortel. §§§§
Un animateur de radio est soupçonné d’avoir assassiné deux jeunes femmes.
Un excellent suspense, dont je ne révélerai pas la conclusion, est la force de cet épisode. Terry Vine, un animateur de radio, donne des conseils conjugaux à de nombreuses admiratrices et il va même un ‘peu plus loin’ profitant de sa belle apparence ; c’est l’affreux JR, Larry Hagman, excellent, qui tient le rôle ! Lorsque, coup sur coup, sa maitresse, enceinte, et la collègue de cette dernière, maitre-chanteuse amateur, sont assassinées, Stone et Keller sont persuadés que Vine est le coupable. Larry Hagman est parfait en animateur méprisable, arrogant et cupide ; son monologue final ‘on air’ est somptueux. Vine a le mobile –maitresse enceinte, chantage- pour avoir trucidé ces deux belles filles mais, évidement, l’apparence est trompeuse et Frank, le D.J. rongé par la jalousie, semble une fausse piste plausible. Vogel met en scène une superbe séquence d’ouverture ; une émission radiophonique (voix de Hagman/Vine) accompagne une voiture rouge qui franchit le Golden Gate et elle est toujours audible lorsqu’une jeune femme descend de sa voiture, monte les escaliers et découvre sa colocataire assassinée dans l’appartement. Son cri d’horreur se fond judicieusement avec la sirène de l’ambulance. C’est finalement Stone, au grand dam d’un policier, qui débranchera la radio à son arrivée sur les lieux du crime. Quelques pans de l’histoire sont un peu superflus (Tyler et sa fille bien qu’Arlene Golonka ait une plastique irréprochable) et les fausses pistes bien nombreuses, dont les fameux appels téléphoniques, mais cet épisode ‘whodunit’ maintient le suspense jusqu’au bout. Women are my business—my only business. Why would I go around killing my stock in trade?
- Larry Hagman et Dennis Patrick (1918-2002) ont des rôles importants dans la série Dallas (J.R. Ewing et le banquier Vaughn Leland).
- Exemple de titre français stupide. Le titre VO est un jeu de mots sur ‘air’ ; ‘on air’ signifie ‘à l’antenne’ et ‘dead air’ fait référence au monologue qui va entrainer la perte de Vine. Le titre français fait penser à une intoxication quelconque. Les responsables ont dû traduire le titre sans voir l’épisode !
- Ina Balin (1937-1990), Penny la secrétaire, a joué dans le premier épisode de la seconde saison, A Wrongful Death. Elle fut impliquée dans l’évacuation d’orphelins de la ville de Saigon en 1975.
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Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
- Exemple de titre français
stupide. Le titre VO est un jeu de mots sur ‘air’ ; ‘on air’ signifie ‘à
l’antenne’ et ‘dead air’ fait référence au monologue qui va entrainer
la perte de Vine. Le titre français fait penser à une intoxication
quelconque. Les responsables ont dû traduire le titre sans voir
l’épisode !
En effet, à ce point incroyable!
Invité- Invité
Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
A noter l'épisode de la saison 1 des Avengers, "The Deadly Air", justement à propos d'un virus.
http://theavengers.fr/saison1/episodes1/the_deadly_air.htm
Meg Foster interpètera plus tard la terrible Héra dans la série Hercule.
http://theavengers.fr/saison1/episodes1/the_deadly_air.htm
Meg Foster interpètera plus tard la terrible Héra dans la série Hercule.
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Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
11 Merchants of Death - Marchands de mort. §§
Deux jeunes, qui ont volé une caisse d’armes, et un éducateur se retrouvent en plein milieu d’une guerre de gangs.
Peu de suspense et pas d’intrigue car tout est prévisible dans cet épisode sur les gangs, moins réussi que No Place to Hide sur le même thème. Griffin, un éducateur, bonne interprétation de Greg Morris, essaie de remettre dans le droit chemin de nombreux jeunes désœuvrés. Après l’assassinat d’un membre des ‘Dragons’, la guerre avec les ‘Kings’ est déclarée pour une question de territoire. Deux jeunes, plus paumés que méchants, volent une caisse de fusils d’assaut et s’attirent les convoitises de Buddy, chef des 'Kings', qui veut liquider la bande rivale. Stone et Keller sont dépassés par les évènements et Griffin sera d’un grand secours pour leur permettre d’être là quand il faut. Tout est tristement d’actualité ; la police limitée, le juge laxiste, l’éducateur impuissant (mais pas au discours angélique comme dans nos banlieues), le témoin (le garde) craintif puis tabassé et le ‘jeune’ (jeune peut-être mais voyou certainement) relâché vu son âge. I want peace in the street. I want those guns.
- Lieu de tournage : port de San Francisco.
- Lonny Chapman (1920-2007), le père d’un des deux jeunes, est apparu dans plus de 300 épisodes de séries sur 5 décennies. A son décès, Karl Malden, très âgé et ne pouvant se déplacer, a transmis une lettre de condoléances.
- Greg Morris (1933-1996) est célèbre pour son rôle de Barney Collier, un expert en électronique, dans la série Mission Impossible de 1966 à 1973 (169 épisodes) puis dans un remake à la fin des années 80 (3 épisodes). On lui diagnostiqua un cancer en 1990. Peu avant son décès, il alla voir le film adapté de la série mais il quitta la salle avant la fin : "It's an abomination."
Deux jeunes, qui ont volé une caisse d’armes, et un éducateur se retrouvent en plein milieu d’une guerre de gangs.
Peu de suspense et pas d’intrigue car tout est prévisible dans cet épisode sur les gangs, moins réussi que No Place to Hide sur le même thème. Griffin, un éducateur, bonne interprétation de Greg Morris, essaie de remettre dans le droit chemin de nombreux jeunes désœuvrés. Après l’assassinat d’un membre des ‘Dragons’, la guerre avec les ‘Kings’ est déclarée pour une question de territoire. Deux jeunes, plus paumés que méchants, volent une caisse de fusils d’assaut et s’attirent les convoitises de Buddy, chef des 'Kings', qui veut liquider la bande rivale. Stone et Keller sont dépassés par les évènements et Griffin sera d’un grand secours pour leur permettre d’être là quand il faut. Tout est tristement d’actualité ; la police limitée, le juge laxiste, l’éducateur impuissant (mais pas au discours angélique comme dans nos banlieues), le témoin (le garde) craintif puis tabassé et le ‘jeune’ (jeune peut-être mais voyou certainement) relâché vu son âge. I want peace in the street. I want those guns.
- Lieu de tournage : port de San Francisco.
- Lonny Chapman (1920-2007), le père d’un des deux jeunes, est apparu dans plus de 300 épisodes de séries sur 5 décennies. A son décès, Karl Malden, très âgé et ne pouvant se déplacer, a transmis une lettre de condoléances.
- Greg Morris (1933-1996) est célèbre pour son rôle de Barney Collier, un expert en électronique, dans la série Mission Impossible de 1966 à 1973 (169 épisodes) puis dans un remake à la fin des années 80 (3 épisodes). On lui diagnostiqua un cancer en 1990. Peu avant son décès, il alla voir le film adapté de la série mais il quitta la salle avant la fin : "It's an abomination."
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Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
12 The Cat’s Paw - La griffe du chat. §§§
L’inspecteur Irene Martin, que Mike Stone a demandé en mariage, enquête sur une série de cambriolages. Lorsque des homicides s’ajoutent aux vols, les deux policiers ont des opinions bien différentes.
Une très belle histoire qui souffre d’une fin affligeante. Les scénaristes n’ont pas eu pitié de l’âge de Karl Malden qui subit une véritable cure de jouvence en embrassant à pleine bouche sa dulcinée à la belle étoile sur les toits de Frisco et en plongeant dans la baie pour ramener un suspect. Le lieutenant Stone est prêt à se remarier, sous les taquineries savoureuses et parfois moqueuses de Keller, avec Irene Martin, qui essaie de coincer depuis plus de trois mois un cambrioleur raffiné et particulièrement agile. Tout se complique lorsqu’un meurtre est commis lors d’une effraction. Stone et Martin doivent travailler ensemble et leurs divergences vont vite mettre en péril leur avenir commun. Stone est persuadé que le cambrioleur a tué tandis que Martin, qui idolâtre sa proie, penche pour deux affaires distinctes. Keller et surtout Jeannie, présente dans seulement trois petites scènes, sont en retrait. Quelques passages intéressants sont à noter : Stone, fébrile, se brûle en préparant le diner pour sa belle sous l’œil attendri de sa fille, Stone embrasse Irene, après lui avoir demandé sa main, dans la voiture lorsque Keller les interrompt car le premier meurtre vient d’être commis. Finalement, Irene Martin identifiera le ‘cat burglar’ récidiviste, qui est chauffeur dans une agence de location de limousines, tandis que Stone démasquera la tueuse qui a profité de la vague de cambriolages pour assassiner la femme de son amant et son mari. Ces deux enquêtes, un peu tirées par les cheveux, sont intéressantes mais elles servent de prétexte à la relation de travail, souvent conflictuelle, Stone/Irene et on ne peut qu’être déçu par l’épilogue, où les deux tourtereaux, se rendant compte qu’ils ne peuvent vivre ensemble, se serrent la main et s’appellent ‘Friend’ ! Scène d’autant plus navrante qu’on ne reverra plus l’inspecteur Irene Martin et on a le sentiment que les scénaristes n’ont pas su comment finir ; une issue tragique aurait peut-être été préférable à celle-ci. How would you like to take a little stroll under the stars?
- Lieux de tournage: War Memorial Opera House (séquence d’ouverture), Washington Square Park (Stone/Martin au stand de hot-dogs), port de San Francisco, Grant Avenue (Irene et Jeannie conversent devant une boutique de robes de mariée).
- Stone évoque sa femme décédée à Jeannie en préparant le repas : ‘She’s not like your mother. But she’s…pretty special.’ Et il prépare la sauce faite pour sa femme après son mariage.
- Septième des onze apparitions de Darleen Carr dans le rôle de Jeannie Stone, la fille du lieutenant.
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Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
13 Spooks for Sale - En plein délire. §§
Stone et Keller enquêtent dans les milieux de l’espionnage où un mystérieux calepin est au centre des convoitises.
Que dire de cet épisode à l’intrigue rocambolesque et au déroulement ennuyeux ? Une longue scène de cambriolage, accompagnée d’une musique fade inhabituelle, sert d’introduction et le décès du garde d’un arrêt cardiaque va amener Stone et Keller dans le monde opaque de l’espionnage, qui ne fait décidément pas bon ménage avec la série. Un monde où, comme le souligne Stone dans l’épilogue, il n’y a ni bons, ni mauvais, ‘Just the business’. Les deux policiers sont embarqués dans une histoire d’intérêt industriel où d’anciens agents côtoient d’anciens policiers qui installent des micros illégalement. Le vol d’un calepin compromettant est au centre de l’intrigue. Keller retrouve Archie, un ancien collègue, qui, pris de remords, permettra de tendre un piège au ‘méchant’ (Charles Cioffi). Pas passionnant mais les participations d’Andrew Robinson, Archie moustachu, en ‘gentil’, bien loin de Scorpio, et de Tom Selleck, qui ne figure même pas au générique, sauvent de l’ennui. Cet épisode est réalisé par Michael Douglas himself ; en fait, c’est la seule fois qu’il passa derrière la caméra. Malgré une bonne fusillade finale, l’épisode est décevant à cause surtout de l’histoire inappropriée à une série policière. Once a gangster, always a gangster.
- Lieux de tournage : Grace Cathedral, Restaurant Sinbad’s à Pier 2 (scène avec Tom Selleck)
- Andrew Robinson (1942) est surtout connu pour son rôle de tueur infâme dans Dirty Harry en 1971. Il a joué dans un autre épisode de la série, The Cannibals (saison 5). Il a participé également à d’autres séries policières (L’homme de fer, Kojak (2 épisodes) mais surtout Star Trek ; il est Garak dans 37 épisodes.
- Charles Cioffi (1935), Dresler, le ‘méchant’ de l’épisode, a joué dans un grand nombre de séries. Il a commencé sa carrière au cinéma en 1971 dans des films policiers (Klute, Shaft) mais il fut très présent à la télévision : Madigan, Cannon, Matt Helm, Kojak, Hawaii police d’état (4 épisodes), Columbo. Il est le major Caldwell, supérieur de Webster/Robert Conrad, dans L’homme de Vienne et le lieutenant Kramer dans 3 épisodes d’Equalizer.
- Tom Selleck (1945), informaticien à la police de San Francisco, est connu pour son rôle de Magnum dans 156 épisodes de 1980 à 1988. Il a refusé une apparition dans le film adapté de la série (2011).
- En plein délire….C’est, en effet, le cas vu que les titres français de la série n’ont absolument rien à voir avec les histoires proposées…
Stone et Keller enquêtent dans les milieux de l’espionnage où un mystérieux calepin est au centre des convoitises.
Que dire de cet épisode à l’intrigue rocambolesque et au déroulement ennuyeux ? Une longue scène de cambriolage, accompagnée d’une musique fade inhabituelle, sert d’introduction et le décès du garde d’un arrêt cardiaque va amener Stone et Keller dans le monde opaque de l’espionnage, qui ne fait décidément pas bon ménage avec la série. Un monde où, comme le souligne Stone dans l’épilogue, il n’y a ni bons, ni mauvais, ‘Just the business’. Les deux policiers sont embarqués dans une histoire d’intérêt industriel où d’anciens agents côtoient d’anciens policiers qui installent des micros illégalement. Le vol d’un calepin compromettant est au centre de l’intrigue. Keller retrouve Archie, un ancien collègue, qui, pris de remords, permettra de tendre un piège au ‘méchant’ (Charles Cioffi). Pas passionnant mais les participations d’Andrew Robinson, Archie moustachu, en ‘gentil’, bien loin de Scorpio, et de Tom Selleck, qui ne figure même pas au générique, sauvent de l’ennui. Cet épisode est réalisé par Michael Douglas himself ; en fait, c’est la seule fois qu’il passa derrière la caméra. Malgré une bonne fusillade finale, l’épisode est décevant à cause surtout de l’histoire inappropriée à une série policière. Once a gangster, always a gangster.
- Lieux de tournage : Grace Cathedral, Restaurant Sinbad’s à Pier 2 (scène avec Tom Selleck)
- Andrew Robinson (1942) est surtout connu pour son rôle de tueur infâme dans Dirty Harry en 1971. Il a joué dans un autre épisode de la série, The Cannibals (saison 5). Il a participé également à d’autres séries policières (L’homme de fer, Kojak (2 épisodes) mais surtout Star Trek ; il est Garak dans 37 épisodes.
- Charles Cioffi (1935), Dresler, le ‘méchant’ de l’épisode, a joué dans un grand nombre de séries. Il a commencé sa carrière au cinéma en 1971 dans des films policiers (Klute, Shaft) mais il fut très présent à la télévision : Madigan, Cannon, Matt Helm, Kojak, Hawaii police d’état (4 épisodes), Columbo. Il est le major Caldwell, supérieur de Webster/Robert Conrad, dans L’homme de Vienne et le lieutenant Kramer dans 3 épisodes d’Equalizer.
- Tom Selleck (1945), informaticien à la police de San Francisco, est connu pour son rôle de Magnum dans 156 épisodes de 1980 à 1988. Il a refusé une apparition dans le film adapté de la série (2011).
- En plein délire….C’est, en effet, le cas vu que les titres français de la série n’ont absolument rien à voir avec les histoires proposées…
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Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
Je n'ai malheureusement pas l'épisode suivant. C'est un des trois qui me manque de la période Michael Douglas. L'histoire ressemble un peu à l'autre épisode de la saison qui me manque (School of Fear). Coïncidence ? En tout cas, frustrant pour un prof de ne pas avoir ces deux épisodes...
5 School of Fear – L’école de la peur.
Pour répondre à l’assassinat d’un enseignant, un professeur d’histoire à la retraite prend ses anciens élèves en otages et il leur fait cours dans une école désaffectée.
14 Most Likely to Succeed – Succès assuré.
Stone et Keller enquêtent sur un meurtre commis dans une école préparatoire de garçons.
Une histoire intéressante mais inquiétante ; à la suite d’une mauvaise note, un élève tue son professeur pour ne pas compromettre son entrée à Harvard et il maquille la scène pour faire croire à un cambriolage.
- Charles Aidman (1925-1993), le père du meurtrier, fut le partenaire de Robert Conrad dans quatre épisodes des Mystères de l’Ouest. Il a joué dans l’épisode The Unicorn, saison 1.
- Patricia Smith (1930), la mère du meurtrier, a joué dans deux autres épisodes ; Most Feared in the Jungle, saison 2 et River of Fear, saison 3.
- Kristoffer Tabori (1952), le meurtrier, est le fils du réalisateur Don Siegel. Il joua dans un film de son père ; Un shérif à New York avec Clint Eastwood en 1968.
5 School of Fear – L’école de la peur.
Pour répondre à l’assassinat d’un enseignant, un professeur d’histoire à la retraite prend ses anciens élèves en otages et il leur fait cours dans une école désaffectée.
14 Most Likely to Succeed – Succès assuré.
Stone et Keller enquêtent sur un meurtre commis dans une école préparatoire de garçons.
Une histoire intéressante mais inquiétante ; à la suite d’une mauvaise note, un élève tue son professeur pour ne pas compromettre son entrée à Harvard et il maquille la scène pour faire croire à un cambriolage.
- Charles Aidman (1925-1993), le père du meurtrier, fut le partenaire de Robert Conrad dans quatre épisodes des Mystères de l’Ouest. Il a joué dans l’épisode The Unicorn, saison 1.
- Patricia Smith (1930), la mère du meurtrier, a joué dans deux autres épisodes ; Most Feared in the Jungle, saison 2 et River of Fear, saison 3.
- Kristoffer Tabori (1952), le meurtrier, est le fils du réalisateur Don Siegel. Il joua dans un film de son père ; Un shérif à New York avec Clint Eastwood en 1968.
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Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
15 Police Buff – Le coup de bluff. §§§§
Un justicier, en uniforme de policier, exécute les criminels relâchés par le tribunal et propose à Stone de l’aider à nettoyer les rues de la ville.
L’histoire s’inspire directement du second volet des aventures de l’inspecteur Harry, Magnum Force, dans lequel un groupe de vigilantes essaie de convaincre Callahan de se joindre à eux. Bien que Eric Doyle soit seul dans l’épisode, il y a de nombreuses similitudes avec le film; le début se déroule sur les marches du palais de justice après un acquittement honteux, le justicier est en uniforme de policier, Stone est, comme Callahan, reconnu dans la profession et l’homme tente de le persuader du bien-fondé de son action par des appels téléphoniques. Doyle se rend finalement compte que Stone n’est pas réceptif et, comme dans Magnum Force, le policier est menacé en voiture dans un final intéressant bien que moins réussi que celui du film. Le vigilante, Doyle, est magistralement interprété par Bill Bixby, une des meilleures compositions de la série. Le justicier, paumé et solitaire, a échoué à l’examen d’entrée de la police et il travaille dans un magasin de vêtements où son patron le houspille continuellement. Il veut devenir quelqu’un et, aidé par les écoutes de son scanner, il est renseigné sur les agissements de la police. Une formidable scène retient l’attention ; Doyle a maquillé un mannequin avec un uniforme de policier et, un soir, il s’entretient avec l’effigie l’accusant de négligence puis, de rage et les larmes aux yeux, il lui retire l’uniforme l’estimant pas digne, ce qui marque le début de sa croisade. Ce monologue impressionnant fait penser à celui de Mask of Death, saison 3, où un comédien schizophrène parle à son double féminin par miroir interposé. Le scénario met en évidence, évidement, les erreurs judiciaires qui permettent à des criminels notoires de retrouver la liberté (sur ce thème, le film Dirty Harry de Don Siegel est exemplaire) mais souligne aussi que la justice expéditive n’est pas la solution. Doyle tue un criminel mais aussi un innocent, accusé injustement de viol, et cet acte est censé justifier les dires de Stone du début de l’épisode, qui veut agir ‘by the book’, et décourager les policiers qui pourraient se laisser tenter (Harris dans la première scène et il se retrouve ensuite brièvement soupçonné). Le final est original et Keller joue l’appât en petit truand relâché mais Doyle, à l’écoute, n’est pas dupe et il tente d’envoyer les voitures dans la direction opposée (la réflexion de Tanner démontre sur ce coup-là que le personnage est limité). Il y a quelques moments cocasses dans cet épisode sérieux ; Stone balance un projectile dans le dos de Keller pour attirer son attention, le lieutenant réveillé dans son lit par le téléphone à deux heures du matin et surtout l’épilogue où le psychologue a travaillé jour et nuit pour trouver le profil idéal dans la liste de recalés d’entrée. Stone préfère charitablement ne pas lui dire que son travail n’a servi à rien. Vogel réalise ici un excellent épisode qui figure incontestablement dans le top ten de la série. ‘I saw a policeman’ ‘No, what you saw was a uniform.’
- Lieux de tournage : Hall of Justice, Franklin Street et California Street (séquence finale)
- Dans l’épilogue, on se rend compte que Karl Malden est passé chez le coiffeur !
- Bill Bixby fut nominé pour un Emmy pour ce rôle.
- Bill Bixby (1934-1993) est connu pour les séries Le magicien et L’incroyable Hulk. Il a joué le rôle d’un ancien agent de la CIA devenu un tueur à gages dans Target : Red, saison 3.
- Christopher Stone (1942-1995), l’officier Todd Harris, a joué dans deux autres épisodes, The Year of the Locusts (saison 1) et Bird of Prey (saison 3) où il incarne un tueur en série. Il a commencé sa carrière dans Les bannis et il est apparu dans de nombreuses séries. Il est décédé d’un arrêt cardiaque.
- Fred Sadoff (1926-1994) a participé à une dizaine d’épisodes (parfois sans être mentionné au générique) et à toutes les saisons dans le rôle du psychiatre de la police, le docteur Lenny Murchison.
- De mieux en mieux pour le titre français…’Buff’ devient ‘bluff’ mais cela n’a rien à voir ! ‘A police buff’ est une personne dont la vie est centrée sur la police bien que cela ne soit pas son métier comme dans l’épisode : Doyle fréquente le bar de la police, connaît les codes des forces de l’ordre mais il n’est pas policier. Quel est le rapport avec ce coup de bluff ?
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Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
16 The Honorable Profession – Profession honorable. §§
Stone et Keller recherchent un médecin, témoin du braquage d’une pharmacie qui a coûté la vie à un policier. Curieusement, il a donné une fausse identité.
Cette histoire originale n’est pas très représentative de la série mais elle est intéressante à plus d’un titre, tout au moins à sa première vision. Peter Callahan (rien à voir avec Harry), un médecin fictif, est très apprécié de ses patients âgés, particulièrement d’une vieille dame dont le discours final émouvant constitue le meilleur passage de l’épisode. Ce médecin pratique sans diplôme et change d’identité pour éviter de se faire prendre (il emprunte ainsi celle d’un de ses maîtres décédé). L’étude de ce personnage est l’intérêt de l’épisode ce qui, je le reconnais, peut lasser. Fait-il plus de bien que de mal en prétendant être un médecin ? L’homme est finalement honnête, intègre et dévoué et il refuse l’arrangement proposé par le fils de la vieille dame qui veut partager l’argent de sa mère si le docteur accepte de commettre l’irréparable. Le maitre-chanteur connaitra un sort funeste providentiel pas immérité. Ainsi, l’usurpateur n’est pas le méchant d’un épisode moralisateur qui comporte d’autres passages intéressants ; le braquage de la pharmacie, la scène réaliste de l’annonce du décès du policier à l’hôpital, Stone et Keller au cimetière à la recherche d’une tombe. Are you the police ? I’m sorry he’s dead.
- Virginia Gregg (1916-1986), Martha Travis la vieille dame, a joué dans Letters from the Grave, saison 3, et Hang Tough, saison 5. Elle est la voix de la mère dans Psychose d’Hitchcock et de ses suites en 1983 et 1986.
- Shelly Novack (1944-1978), le docteur Eddie Dunne, a participé à deux autres épisodes de la série, Hall of Mirrors, saison 1, et Labyrinth, saison 3. Il est le sergent Charlie Benson dans la série Section contre-enquête (Most Wanted) avec Robert Stack, Jo Ann Harris et Hari Rhodes. Grand sportif, il décéda d’un arrêt cardiaque à 34 ans.
- Lieu de tournage : Folsom Street (braquage de la pharmacie). Cette rue est célèbre à San Francisco pour sa grande fête des fétichistes du cuir qui se déroule chaque année en septembre.
- Lors de l’arrestation, les rideaux bougent et une silhouette apparaît.
- Barney, le médecin légiste, n’apparaît pas mais Keller s’entretient avec lui au téléphone.
- Le beeper utilisé fait dater l’épisode au temps du portable. Cela permet néanmoins à Keller d’avoir une piste pour remonter au docteur.
Stone et Keller recherchent un médecin, témoin du braquage d’une pharmacie qui a coûté la vie à un policier. Curieusement, il a donné une fausse identité.
Cette histoire originale n’est pas très représentative de la série mais elle est intéressante à plus d’un titre, tout au moins à sa première vision. Peter Callahan (rien à voir avec Harry), un médecin fictif, est très apprécié de ses patients âgés, particulièrement d’une vieille dame dont le discours final émouvant constitue le meilleur passage de l’épisode. Ce médecin pratique sans diplôme et change d’identité pour éviter de se faire prendre (il emprunte ainsi celle d’un de ses maîtres décédé). L’étude de ce personnage est l’intérêt de l’épisode ce qui, je le reconnais, peut lasser. Fait-il plus de bien que de mal en prétendant être un médecin ? L’homme est finalement honnête, intègre et dévoué et il refuse l’arrangement proposé par le fils de la vieille dame qui veut partager l’argent de sa mère si le docteur accepte de commettre l’irréparable. Le maitre-chanteur connaitra un sort funeste providentiel pas immérité. Ainsi, l’usurpateur n’est pas le méchant d’un épisode moralisateur qui comporte d’autres passages intéressants ; le braquage de la pharmacie, la scène réaliste de l’annonce du décès du policier à l’hôpital, Stone et Keller au cimetière à la recherche d’une tombe. Are you the police ? I’m sorry he’s dead.
- Virginia Gregg (1916-1986), Martha Travis la vieille dame, a joué dans Letters from the Grave, saison 3, et Hang Tough, saison 5. Elle est la voix de la mère dans Psychose d’Hitchcock et de ses suites en 1983 et 1986.
- Shelly Novack (1944-1978), le docteur Eddie Dunne, a participé à deux autres épisodes de la série, Hall of Mirrors, saison 1, et Labyrinth, saison 3. Il est le sergent Charlie Benson dans la série Section contre-enquête (Most Wanted) avec Robert Stack, Jo Ann Harris et Hari Rhodes. Grand sportif, il décéda d’un arrêt cardiaque à 34 ans.
- Lieu de tournage : Folsom Street (braquage de la pharmacie). Cette rue est célèbre à San Francisco pour sa grande fête des fétichistes du cuir qui se déroule chaque année en septembre.
- Lors de l’arrestation, les rideaux bougent et une silhouette apparaît.
- Barney, le médecin légiste, n’apparaît pas mais Keller s’entretient avec lui au téléphone.
- Le beeper utilisé fait dater l’épisode au temps du portable. Cela permet néanmoins à Keller d’avoir une piste pour remonter au docteur.
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Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
Une bonne adresse à Frisco :
http://sanfrancisco.citysearch.com/profile/47479728/san_francisco_ca/sweet_jo_s_emma_peel_s_pizza_pie.html#profileTab-reviews
Si cela se trouve il y a des simili Emma à Folsom Street .
http://sanfrancisco.citysearch.com/profile/47479728/san_francisco_ca/sweet_jo_s_emma_peel_s_pizza_pie.html#profileTab-reviews
Si cela se trouve il y a des simili Emma à Folsom Street .
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Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
17 Requiem for Murder – Requiem pour un meurtre. §§§§
Qui a voulu assassiner un évêque, ami de Stone ? De retour à l’archevêché, l’homme d’église ne divulgue rien au lieutenant qui ne peut empêcher le pire.
Un épisode passionnant, pratiquement en huis-clos, tel un Agatha Christie, qui ne livre la personne incriminée qu’à la dernière minute. L’absence totale d’action et les longs dialogues ne sont pas préjudiciables à l’intrigue qui est révélée au compte-gouttes. Stone est choqué devant le corps de l’évêque Tim Farrow, inconscient et allongé sur une civière, et, une fois de plus, tout le métier de Karl Malden transpire dans cette scène. La police recherche, tout d’abord, l’auteur d’une lettre de menaces mais, rapidement, la conviction est que l’auteur du coup de feu est un membre de l’archevêché. L’enquête s’avère difficile surtout que Farrow n’a pas l’intention de révéler ses petits secrets à son ami lieutenant à sa sortie d’hôpital. L’existence d’une clé (qui réduit le champ d’investigation) et une visite féminine tardive au presbytère sont les seuls indices mais ils s’avèrent insuffisants pour empêcher l’assassinat de l’évêque. La scène du meurtre est la meilleure de l’épisode ; l’évêque est agenouillé en train de prier dans l’immense église déserte mise en valeur par la superbe musique et le jeu de caméra qui alterne entre les vitraux et les contre-plongées. Soudain, un coup de feu claque et Farrow s’effondre. Stone découvrira le lourd fardeau de l’homme d’église qui entretenait une relation avec la ravissante intendante, Ellen Simms. Il avait voulu démissionner et se ‘confesser’ à son ami policier mais le tueur ne lui en a pas laissé le temps. Stone et Keller n’ont plus qu’à trouver le coupable dans l’archevêché parmi la belle intendante rousse, le marginal Père Wilson, à qui appartenait le revolver, le Père Anthony, qui a confessé la victime, et la vieille gouvernante bigote. Une histoire pleine de suspense, à l’atmosphère pesante, qui réserve un dénouement si inattendu qu’une seconde vision est nécessaire! Did you kill the bishop? He would have disgraced my church if he had confessed to his sins.
- Lieux de tournage : la scène du cimetière (discussion Farrow/Wilson) fut filmée à la Mission Dolores fondée en 1776, l’église où l’évêque est tué est St Paul’s Church à Church Street.
- Le scénariste James Johnson Sweeney gagna un Award Edgar Allan Poe dans la catégorie Meilleur Episode de Série pour cet épisode.
- Mike Stone a de nombreuses relations dans les ordres. Il brûle un cierge après l’assassinat d’un de ses amis prêtre dans l’excellent For the Love of God (saison 2) où Peter Strauss incarne un tueur de prêtres. Ici, il récite une prière, agenouillé, après le meurtre de l’archevêque Tim Farrow. Il ne faut pas oublier que Karl Malden passa son enfance à Gary dans l’Indiana entre ses études, le basket-ball, le théâtre et… la chorale de la messe. (Mémoires, When do I start ?)
- Il y a un petit indice lors de la scène à l’hôpital….mais la quatrième page du dernier sermon écrit par Farrow est un des meilleurs retournements de situation de la série.
- Keller est le premier à suspecter qu’un prêtre pourrait avoir une ‘girlfriend’ ce qui dérange Stone et sa foi.
- Cal Bellini (1935), le Père Anthony Pedillo, est un chef de gang dans Trail of the Serpent, saison 1.
- William Windom (1923), Monsignor Frank Carruthers, au visage très connu des amateurs de séries US, est le représentant qui prend la ravissante auto-stoppeuse, ce qui va l’entrainer dans un terrible engrenage, dans 45 Minutes from Home, saison 1. Il est John Kovic, personnage ambigu acoquiné avec la mafia, dans Letters from the Grave, saison 3.
- Fionnula Flanagan (1941), Ellen Simms, est née à Dublin et elle s’est installée aux USA qu’aux débuts des années 60. Elle a joué dans Bonanza, Mannix, Shaft, Le riche et le pauvre, Kojak, Serpico, Columbo, Star Trek, Arabesque et dernièrement Nip/Tuck et Lost (7 épisodes).
- Richard Basehart (1914-1984), l’archevêque Farrow, est connu pour son rôle dans La Strada de Fellini. Il a joué dans Moby Dick et il interpréta des personnages historiques aussi variés qu’Hitler, le roi Arthur ou Willy Brandt. A la télévision, il est l’amiral Harriman Nelson dans 110 épisodes de Voyage au fond des mers (1964-1968). Vu dans L’homme de fer, Columbo, Hawaii police d’état. Il est le narrateur de la série K2000. Il est décédé d’une série de crises cardiaques juste après avoir terminé le récit de la cérémonie de clôture des J.O. de Los Angeles.
Qui a voulu assassiner un évêque, ami de Stone ? De retour à l’archevêché, l’homme d’église ne divulgue rien au lieutenant qui ne peut empêcher le pire.
Un épisode passionnant, pratiquement en huis-clos, tel un Agatha Christie, qui ne livre la personne incriminée qu’à la dernière minute. L’absence totale d’action et les longs dialogues ne sont pas préjudiciables à l’intrigue qui est révélée au compte-gouttes. Stone est choqué devant le corps de l’évêque Tim Farrow, inconscient et allongé sur une civière, et, une fois de plus, tout le métier de Karl Malden transpire dans cette scène. La police recherche, tout d’abord, l’auteur d’une lettre de menaces mais, rapidement, la conviction est que l’auteur du coup de feu est un membre de l’archevêché. L’enquête s’avère difficile surtout que Farrow n’a pas l’intention de révéler ses petits secrets à son ami lieutenant à sa sortie d’hôpital. L’existence d’une clé (qui réduit le champ d’investigation) et une visite féminine tardive au presbytère sont les seuls indices mais ils s’avèrent insuffisants pour empêcher l’assassinat de l’évêque. La scène du meurtre est la meilleure de l’épisode ; l’évêque est agenouillé en train de prier dans l’immense église déserte mise en valeur par la superbe musique et le jeu de caméra qui alterne entre les vitraux et les contre-plongées. Soudain, un coup de feu claque et Farrow s’effondre. Stone découvrira le lourd fardeau de l’homme d’église qui entretenait une relation avec la ravissante intendante, Ellen Simms. Il avait voulu démissionner et se ‘confesser’ à son ami policier mais le tueur ne lui en a pas laissé le temps. Stone et Keller n’ont plus qu’à trouver le coupable dans l’archevêché parmi la belle intendante rousse, le marginal Père Wilson, à qui appartenait le revolver, le Père Anthony, qui a confessé la victime, et la vieille gouvernante bigote. Une histoire pleine de suspense, à l’atmosphère pesante, qui réserve un dénouement si inattendu qu’une seconde vision est nécessaire! Did you kill the bishop? He would have disgraced my church if he had confessed to his sins.
- Lieux de tournage : la scène du cimetière (discussion Farrow/Wilson) fut filmée à la Mission Dolores fondée en 1776, l’église où l’évêque est tué est St Paul’s Church à Church Street.
- Le scénariste James Johnson Sweeney gagna un Award Edgar Allan Poe dans la catégorie Meilleur Episode de Série pour cet épisode.
- Mike Stone a de nombreuses relations dans les ordres. Il brûle un cierge après l’assassinat d’un de ses amis prêtre dans l’excellent For the Love of God (saison 2) où Peter Strauss incarne un tueur de prêtres. Ici, il récite une prière, agenouillé, après le meurtre de l’archevêque Tim Farrow. Il ne faut pas oublier que Karl Malden passa son enfance à Gary dans l’Indiana entre ses études, le basket-ball, le théâtre et… la chorale de la messe. (Mémoires, When do I start ?)
- Il y a un petit indice lors de la scène à l’hôpital….mais la quatrième page du dernier sermon écrit par Farrow est un des meilleurs retournements de situation de la série.
- Keller est le premier à suspecter qu’un prêtre pourrait avoir une ‘girlfriend’ ce qui dérange Stone et sa foi.
- Cal Bellini (1935), le Père Anthony Pedillo, est un chef de gang dans Trail of the Serpent, saison 1.
- William Windom (1923), Monsignor Frank Carruthers, au visage très connu des amateurs de séries US, est le représentant qui prend la ravissante auto-stoppeuse, ce qui va l’entrainer dans un terrible engrenage, dans 45 Minutes from Home, saison 1. Il est John Kovic, personnage ambigu acoquiné avec la mafia, dans Letters from the Grave, saison 3.
- Fionnula Flanagan (1941), Ellen Simms, est née à Dublin et elle s’est installée aux USA qu’aux débuts des années 60. Elle a joué dans Bonanza, Mannix, Shaft, Le riche et le pauvre, Kojak, Serpico, Columbo, Star Trek, Arabesque et dernièrement Nip/Tuck et Lost (7 épisodes).
- Richard Basehart (1914-1984), l’archevêque Farrow, est connu pour son rôle dans La Strada de Fellini. Il a joué dans Moby Dick et il interpréta des personnages historiques aussi variés qu’Hitler, le roi Arthur ou Willy Brandt. A la télévision, il est l’amiral Harriman Nelson dans 110 épisodes de Voyage au fond des mers (1964-1968). Vu dans L’homme de fer, Columbo, Hawaii police d’état. Il est le narrateur de la série K2000. Il est décédé d’une série de crises cardiaques juste après avoir terminé le récit de la cérémonie de clôture des J.O. de Los Angeles.
Invité- Invité
Bravo!
Superbe travail denis, ça m'a donné envie de revoir la série et j'ai commandé la première saison qui, je l'avoue, ne m'a pas déçu!
Invité- Invité
Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
Merci. Si mes petits avis perso peuvent donner envie de revoir la série, j'en suis ravi. Malheureusement, seules, les deux premières saisons sont sorties en DVD jusqu'à présent.Moimeme a écrit:Superbe travail denis, ça m'a donné envie de revoir la série et j'ai commandé la première saison qui, je l'avoue, ne m'a pas déçu!
Invité- Invité
Re: Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
18 Underground – Le monde interdit. §
Après la mort de son frère, un petit truand, lors d’une fusillade, un policier feint de démissionner pour démasquer les coupables en infiltrant un réseau de paris clandestins.
Un épisode sans grand intérêt qui a peu de points positifs à présenter. Mike Stone est le seul, en dehors du capitaine, à connaître le but de la démission simulée du policier Dan Segal. Steve Keller n’est pas dans la confidence et il semble trop en retrait dans l’histoire. L’intrigue est banale sans réel suspense ni scène intéressante et le personnage principal est horripilant. Dan Segal, interprété par Robert Drivas, est maniéré, nigaud et complètement inapproprié dans le rôle d’un policier infiltré. Que reste-il pour sauver de l’ennui ? La fusillade au champ de courses, la scène très drôle de la rencontre de Stone avec le toiletteur de chiens, le regard malicieux de Keller à Sunny et la présence de trois jolies femmes ; la petite amie blonde de Dan, Evie, une connaissance d’école perdue de vue (au passage, malheureusement, trop rapide) et Sunny Malone, la nunuche au caniche qui est la copine du tueur. ‘Thank you very much, doctor.’ ‘I’m not a doctor. I’m a beautician!’
- Lieu de tournage : Hyde Street (rencontre Dan/Evie devant le café Buena Vista)
- Troisième et dernier épisode réalisé par Paul Stanley (1922-2002). Il a mis en scène I Ain’t Marchin’ Anymore, et False Witness, tous les deux de la saison 3. Il a participé à beaucoup de séries dont Hawaii, police d’état où il réalisa 19 épisodes.
- Robert Drivas (1938-1986) a joué également dans le premier épisode de la troisième saison, One Last Shot où il est le suspect appréhendé. Il a joué dans Les mystères de l’Ouest, Le fugitif, Hawaii police d’état, Cannon. Il est décédé du sida.
- Jason Evers (1922-2005), Ben Rush, est un tueur dans The Set-Up, saison 1. C’est un visage familier du petit écran où il tourna souvent plusieurs épisodes d’une même série ; 3 Perry Mason, 2 Mystères de l’Ouest, 4 Mission Impossible, 5 Mannix, 4 Cannon, 3 Hawaii police d’état…
- Claudia Jennings (1949-1979), Evie, fut Playboy Playmate de l’année en 1970. Elle avait été envisagée pour remplacer Kate Jackson dans Drôles de dames mais ses quatre apparitions dans Playboy ont effrayé les producteurs. Elle trouva la mort en s’endormant au volant à l’âge de 29 ans. Elle a participé à Cannon et L’homme de fer.
- David White (1916-1990), Frank Garson, est connu pour son rôle dans Ma sorcière bien aimée de 1964 à 1972. Il a joué dans de nombreuses séries sur plus de quatre décennies dont 2 épisodes des Incorruptibles (The Dutch Schultz Story, The Rusty Heller Story.)
- Leslie Charleson (1945), la petite amie de Dan Segal, a débuté dans des publicités pour du dentifrice ce qui lui a valu d’être l’inspiration pour l’héroïne d’une bande dessinée ! Elle a joué dans le dernier épisode de la seconde saison, Death and the Favored Few. Elle est Monica Quartermaine dans General Hospital depuis…1977 !
- Robert F Simon (1908-1992) fut le capitaine Rudy Olsen dans sept épisodes de la série (de la saison 1 à 3) et il est ici le …capitaine O’Hare pour la seule et unique fois !
Après la mort de son frère, un petit truand, lors d’une fusillade, un policier feint de démissionner pour démasquer les coupables en infiltrant un réseau de paris clandestins.
Un épisode sans grand intérêt qui a peu de points positifs à présenter. Mike Stone est le seul, en dehors du capitaine, à connaître le but de la démission simulée du policier Dan Segal. Steve Keller n’est pas dans la confidence et il semble trop en retrait dans l’histoire. L’intrigue est banale sans réel suspense ni scène intéressante et le personnage principal est horripilant. Dan Segal, interprété par Robert Drivas, est maniéré, nigaud et complètement inapproprié dans le rôle d’un policier infiltré. Que reste-il pour sauver de l’ennui ? La fusillade au champ de courses, la scène très drôle de la rencontre de Stone avec le toiletteur de chiens, le regard malicieux de Keller à Sunny et la présence de trois jolies femmes ; la petite amie blonde de Dan, Evie, une connaissance d’école perdue de vue (au passage, malheureusement, trop rapide) et Sunny Malone, la nunuche au caniche qui est la copine du tueur. ‘Thank you very much, doctor.’ ‘I’m not a doctor. I’m a beautician!’
- Lieu de tournage : Hyde Street (rencontre Dan/Evie devant le café Buena Vista)
- Troisième et dernier épisode réalisé par Paul Stanley (1922-2002). Il a mis en scène I Ain’t Marchin’ Anymore, et False Witness, tous les deux de la saison 3. Il a participé à beaucoup de séries dont Hawaii, police d’état où il réalisa 19 épisodes.
- Robert Drivas (1938-1986) a joué également dans le premier épisode de la troisième saison, One Last Shot où il est le suspect appréhendé. Il a joué dans Les mystères de l’Ouest, Le fugitif, Hawaii police d’état, Cannon. Il est décédé du sida.
- Jason Evers (1922-2005), Ben Rush, est un tueur dans The Set-Up, saison 1. C’est un visage familier du petit écran où il tourna souvent plusieurs épisodes d’une même série ; 3 Perry Mason, 2 Mystères de l’Ouest, 4 Mission Impossible, 5 Mannix, 4 Cannon, 3 Hawaii police d’état…
- Claudia Jennings (1949-1979), Evie, fut Playboy Playmate de l’année en 1970. Elle avait été envisagée pour remplacer Kate Jackson dans Drôles de dames mais ses quatre apparitions dans Playboy ont effrayé les producteurs. Elle trouva la mort en s’endormant au volant à l’âge de 29 ans. Elle a participé à Cannon et L’homme de fer.
- David White (1916-1990), Frank Garson, est connu pour son rôle dans Ma sorcière bien aimée de 1964 à 1972. Il a joué dans de nombreuses séries sur plus de quatre décennies dont 2 épisodes des Incorruptibles (The Dutch Schultz Story, The Rusty Heller Story.)
- Leslie Charleson (1945), la petite amie de Dan Segal, a débuté dans des publicités pour du dentifrice ce qui lui a valu d’être l’inspiration pour l’héroïne d’une bande dessinée ! Elle a joué dans le dernier épisode de la seconde saison, Death and the Favored Few. Elle est Monica Quartermaine dans General Hospital depuis…1977 !
- Robert F Simon (1908-1992) fut le capitaine Rudy Olsen dans sept épisodes de la série (de la saison 1 à 3) et il est ici le …capitaine O’Hare pour la seule et unique fois !
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