Série "The L Word"
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Re: Série "The L Word"
Je ne suis pas une rpo de l'anglais mais si j'ai bien compris Kit ne connait pas encore le principe du texto?Mwahahaha son what? a text message?
Lala- Duc(hesse)
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Re: Série "The L Word"
Oui, cela doit être son côté 70's...
Et pas qu'à moitié, le soir venu, au Planet, elle n'est toujours au courant de rien et toute l'histoire lui tombe dessus d'un coup !
Et pas qu'à moitié, le soir venu, au Planet, elle n'est toujours au courant de rien et toute l'histoire lui tombe dessus d'un coup !
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "The L Word"
Très belle intervew récente de Laurel Holloman, qui se consacre désormais davantage à la peinture qu'à sa carrière d'actrice.
http://www.afterellen.com/people/2010/8/laurel-holloman?page=0%2C0
Ses peintures sont visibles ici :
http://www.laurelhollomanstudio.net/
J'ai toujours du mal avec l'art contemporain, mais j'aime bien ls couleurs.
http://www.afterellen.com/people/2010/8/laurel-holloman?page=0%2C0
Ses peintures sont visibles ici :
http://www.laurelhollomanstudio.net/
J'ai toujours du mal avec l'art contemporain, mais j'aime bien ls couleurs.
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "The L Word"
La passionnante émission spéciale sur la série, diffusée juste avant l'ultime épisode et scandaleusemnt absente des suppléments du coffret DVD.
https://www.youtube.com/watch?v=lSd9RFEoHH0&feature=related
https://www.youtube.com/watch?v=J_1ErNFKmnc&feature=related
https://www.youtube.com/watch?v=47U7sZrHkGw&feature=related
https://www.youtube.com/watch?v=5Fa_cUdDsZ8&feature=related
https://www.youtube.com/watch?v=kA39UJJCwFk&feature=related
https://www.youtube.com/watch?v=JiG70AuomH0&feature=related
https://www.youtube.com/watch?v=lSd9RFEoHH0&feature=related
https://www.youtube.com/watch?v=J_1ErNFKmnc&feature=related
https://www.youtube.com/watch?v=47U7sZrHkGw&feature=related
https://www.youtube.com/watch?v=5Fa_cUdDsZ8&feature=related
https://www.youtube.com/watch?v=kA39UJJCwFk&feature=related
https://www.youtube.com/watch?v=JiG70AuomH0&feature=related
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "The L Word"
6-04) La Livreuse (Leaving Los Angeles, LLL)
The L Word, The Return ! Après deux épisodes passés en apesanteur, la série renoue enfin avec ses fondamentaux, avec des scènes finement dialoguées et mises en cènes, dont plusieurs se montrent émotionnellement très forte. On retrouve ce cocktail finement dosé d’humour et de sentiment si crucial pour le succès de la série et, plus important encore les personnages retrouvent leur crédibilité, et donc leur intérêt. Sans être exceptionnel Leaving Las Vegas se situe dans une très bonne moyenne, ce qui s’avère très réconfortant, la série a donc encore des choses à nous raconter.
Même au sein de ces retrouvailles, il nous faut passer sous les fourches caudines de la Traque des Suspectes. Cette fois c'est Max la vedette du jour, avec toujours la même incrédulité consternée de notre part. Après que la Jenny version saison 6, toujours plus mauvaise, ait cruellement raillé ses formes féminines à venir, simplement pour la faire souffrir, on a droit au désormais traditionnel gros plan sur un visage hostile accompagné d'une menace. En mode (à peine) voilé, l'épisode suggère également que les flux d'hormones liées à la grossesse rendent Max très irritable et sujet à l'irrationnel. Heureusement que l'on regarde The L Word sinon non crierait au cliché sexiste... Bien plus prenante apparaît l'histoire de Max et de Tom en elle même, il s'agit vraiment de ce que cette saison a raconté de plus fort jusqu'à présent. Leaving Los Angeles décrit avec force et sentiment le combat désespéré de ce couple pour s'adapter à ce coup du sort, tellement contradictoire à sa nature. Le récit apparaît âpre et réaliste, aux antipodes de la rigolade crétine de LMFAO !. L'inexorable délitement s'opérant chez Tom se voit parfaitement exprimé et quand, assez inévitablement, Tom s'enfuit on ne lui en veut pas totalement , il aura vraiment essayé mis vraiment, il ne peut faire face. Il n'en demeure pas moins que la vison de Max totalement abasourdi et comme paniqué s'avère totalement bouleversante, avec une Daniela Sea une nouvelle fois formidable. A l'heure des bilans la sous-exploitation chronique de Max apparaît comme l'une des rares vraies faiblesses de la série.
Le petit déjeuner emblématique du Planet, toujours écrit avec fluidité et interprété avec talent, permet enfin d'introduire de nouvelles intrigues, en dehors du gribouille policier. Alice et Tasha ont retrouvé toute leur complicité mais voici qu'elles se mettent dans l'idée de caser Héléna, aux prises avec le retour de flammes de Dylan, avec leur nouvelle amie Jamie. Si la tentative tourne court (avec une absence de communication bien restituée), la péripétie apparaît surtout comme l'occasion pour les auteures d'installer un habile mécanisme. En effet, chacune de son côtés, Al et Tash semblent comme flasher sur la charmante et enthousiaste Jamie (qui elle paraît avoir un penchant pour Tasha). C'est astucieux, après qu'il ait franchi tant d'écueils, susciter une rivalité dans ce couple apparaît vraiment diabolique; Bien sûr cela reste diffus et léger, encore inséré dans la comédie, mais un drame potentiel se fait jour, apportant un vrai suspense pour la seconde partie de saison. De plus l'idée qu'elles lancent d'un marathon de danse annonce sans l'un de ces épisodes spéciaux que l'on adore. De son côté Héléna renoue finalement (oh surprise) avec Dylan, mais ce segment nous intéresse beaucoup moins, du fait du manque persistent de substance et de caractérisation de Dylan. Par contre Rachel Shelley est toujours aussi marrante et attractive, tandis que l'épisode trouve enfin une explication élégante pour les disparitions intermittentes des enfants d'Héléna.
D'une manière tout aussi concluante, Leaving Los Angeles institue une sourde menace similaire au sein de l'aura toujours si positive et lumineuse de Tina/Bette. En effet Kelly apparaît au Planet, et son entretien avec Bette, se concluant par leur partenariat au sein d'une galerie d'art, s'avère un vraie perle, pour la complicité des comédiennes (Elizabeth Berkeley est instantanément parfaitement à l'aise dans son rôle), pour ce dialogue finement ciselé développant tout un subtext autour du terme « partenaires », mais aussi pour quelques à-côtés comme le sourire entendu d'une Alice humant bien l'embrouille ou la tête de Tina, qui est juste à voir. S'en suit une autre très belle scène, entre jalousie et tendresse, au sein du couple. Où y retrouve comme un écho inversé de Tina annonçant rudement son embauche par Héléna, en début de saison 3, mais en nettement moins dramatique et violent. C'est avant tout l'amour qui prédomine (notamment avec l'adorable Angelica), d'autant que, si ce ton dual entre comédie sentimentale et vrai péril apparaît très réussi, on en peut pas croire à une apocalypse en toute fin de série. Incidemment, l’on apprend qu’à Yale, Bette a été l’assistante d’une certaine Scully… On comprend mieux pourquoi certaine relation a été longue à débuter.
Par la suite Tina et Bette, que l'épisode a décidément l'excellente idée de mettre en avant, partent dans l'Amérique profonde a la découverte de la future maman de l'enfant à adopter. Le choc des cultures s’exprime avec conviction mais l’on retient surtout le portrait bouleversant de Marci, cette future mère, interprétée avec fougue par la jeune et talentueuse Katharine Isabelle (Lisa dans l'épisode Shizogeny des X-Files) et prête à passer par-dessus tous les préjugés pour assurer le meilleur avenir possible à son enfant. Son intervention de la chambre de Bette et Tina nous faut une scène particulièrement enthousiasmante, où l’on retrouve le meilleur militantisme de The L Word, positif et conservant tout l’humanité de personnages non transformés en figures de propagande. Ces scènes n’hésitent d’ailleurs pas à ironiser légèrement sur l’engagement de Bette qui, plus que tout autre héroïne, aura encore manifesté cette fois-ci une palette très large d’émotions, toujours sublimées par la merveilleuse Jennifer Beals. Ce segment très riche s’achève par de sublimes plans de regards, au réveil des deux femmes. Saisons après saisons tine/bette reste bien l’arme fatale de The L Word.
Jenny la Ténébreuse franchit encore quelques degrés lors de cet épisode. Outre son comportement passablement abject envers Max, elle apporte une dimension vraiment sinistre à sa relation avec Shane. On aurait pu espérer que cette histoire serait une nouvelle planche de salut pour elle, comme à l’issue de la saison 2, mais cela n’en prend vraiment pas le chemin. Une excellente (et très féminine) idée de scénariste nous montre Jen et Shane décider de débarrasser leurs penderies des vêtements évoquant des périodes et des amours précédents. Une élégante façon de poursuivre les regards dans le rétroviseur, sans multiplier les apparitions d’anciens personnages, tout en éclairant l’état d’esprit des filles. Jenny n’éprouve aucune difficulté pour jeter les vêtements « Tim » mais veut conserver les « Marina », ça on avait saisi, mais surtout ne veut se séparer d’aucun vêtement de marque.A l’inverse elle veut absolument faire le vide dans la garde rode de Shane, y compris pour Chérie (voir Shane céder pour elle est assez triste) et Carmen.
Si Shane refuse de capituler là-dessus, on retient principalement que Jen veut totalement vampiriser sa partenaire, d’une manière réellement psychotique. Sa manière de s’inviter lors d’une discussion entre Alice et Shane ou surtout de transformer d’office la chambre de Shane en bureau confirme qu’elle considère exclusivement celle-ci comme sa chose. Sa réaction glaciale et la pure folie que Mia insère dans son regard quand Shane se rebelle un minimum font réellement froid dans le dos. Jen a définitivement basculé et on a vraiment l’impression d’avoir devant soi la Mandy de 24h Chrono. On devine que Shane ne veut surtout pas échouer dans cette relation-ci et qu’elle a toujours beaucoup d’affection pour Jen, mais visiblement elle ne saisit pas, ou refuse de saisir, a quel point Jenny est tombée dans l’ombre. Tout comme pour Tash/Al et Tina/bette, Leaving Los Angeles parachève sa réussite en insérant ici un vrai élément de suspense, les conséquences d’une révélation et d’un rejet concomitant de Jenny par Shane pourraient avoir des conséquences incalculables.
The L Word, The Return ! Après deux épisodes passés en apesanteur, la série renoue enfin avec ses fondamentaux, avec des scènes finement dialoguées et mises en cènes, dont plusieurs se montrent émotionnellement très forte. On retrouve ce cocktail finement dosé d’humour et de sentiment si crucial pour le succès de la série et, plus important encore les personnages retrouvent leur crédibilité, et donc leur intérêt. Sans être exceptionnel Leaving Las Vegas se situe dans une très bonne moyenne, ce qui s’avère très réconfortant, la série a donc encore des choses à nous raconter.
Même au sein de ces retrouvailles, il nous faut passer sous les fourches caudines de la Traque des Suspectes. Cette fois c'est Max la vedette du jour, avec toujours la même incrédulité consternée de notre part. Après que la Jenny version saison 6, toujours plus mauvaise, ait cruellement raillé ses formes féminines à venir, simplement pour la faire souffrir, on a droit au désormais traditionnel gros plan sur un visage hostile accompagné d'une menace. En mode (à peine) voilé, l'épisode suggère également que les flux d'hormones liées à la grossesse rendent Max très irritable et sujet à l'irrationnel. Heureusement que l'on regarde The L Word sinon non crierait au cliché sexiste... Bien plus prenante apparaît l'histoire de Max et de Tom en elle même, il s'agit vraiment de ce que cette saison a raconté de plus fort jusqu'à présent. Leaving Los Angeles décrit avec force et sentiment le combat désespéré de ce couple pour s'adapter à ce coup du sort, tellement contradictoire à sa nature. Le récit apparaît âpre et réaliste, aux antipodes de la rigolade crétine de LMFAO !. L'inexorable délitement s'opérant chez Tom se voit parfaitement exprimé et quand, assez inévitablement, Tom s'enfuit on ne lui en veut pas totalement , il aura vraiment essayé mis vraiment, il ne peut faire face. Il n'en demeure pas moins que la vison de Max totalement abasourdi et comme paniqué s'avère totalement bouleversante, avec une Daniela Sea une nouvelle fois formidable. A l'heure des bilans la sous-exploitation chronique de Max apparaît comme l'une des rares vraies faiblesses de la série.
Le petit déjeuner emblématique du Planet, toujours écrit avec fluidité et interprété avec talent, permet enfin d'introduire de nouvelles intrigues, en dehors du gribouille policier. Alice et Tasha ont retrouvé toute leur complicité mais voici qu'elles se mettent dans l'idée de caser Héléna, aux prises avec le retour de flammes de Dylan, avec leur nouvelle amie Jamie. Si la tentative tourne court (avec une absence de communication bien restituée), la péripétie apparaît surtout comme l'occasion pour les auteures d'installer un habile mécanisme. En effet, chacune de son côtés, Al et Tash semblent comme flasher sur la charmante et enthousiaste Jamie (qui elle paraît avoir un penchant pour Tasha). C'est astucieux, après qu'il ait franchi tant d'écueils, susciter une rivalité dans ce couple apparaît vraiment diabolique; Bien sûr cela reste diffus et léger, encore inséré dans la comédie, mais un drame potentiel se fait jour, apportant un vrai suspense pour la seconde partie de saison. De plus l'idée qu'elles lancent d'un marathon de danse annonce sans l'un de ces épisodes spéciaux que l'on adore. De son côté Héléna renoue finalement (oh surprise) avec Dylan, mais ce segment nous intéresse beaucoup moins, du fait du manque persistent de substance et de caractérisation de Dylan. Par contre Rachel Shelley est toujours aussi marrante et attractive, tandis que l'épisode trouve enfin une explication élégante pour les disparitions intermittentes des enfants d'Héléna.
D'une manière tout aussi concluante, Leaving Los Angeles institue une sourde menace similaire au sein de l'aura toujours si positive et lumineuse de Tina/Bette. En effet Kelly apparaît au Planet, et son entretien avec Bette, se concluant par leur partenariat au sein d'une galerie d'art, s'avère un vraie perle, pour la complicité des comédiennes (Elizabeth Berkeley est instantanément parfaitement à l'aise dans son rôle), pour ce dialogue finement ciselé développant tout un subtext autour du terme « partenaires », mais aussi pour quelques à-côtés comme le sourire entendu d'une Alice humant bien l'embrouille ou la tête de Tina, qui est juste à voir. S'en suit une autre très belle scène, entre jalousie et tendresse, au sein du couple. Où y retrouve comme un écho inversé de Tina annonçant rudement son embauche par Héléna, en début de saison 3, mais en nettement moins dramatique et violent. C'est avant tout l'amour qui prédomine (notamment avec l'adorable Angelica), d'autant que, si ce ton dual entre comédie sentimentale et vrai péril apparaît très réussi, on en peut pas croire à une apocalypse en toute fin de série. Incidemment, l’on apprend qu’à Yale, Bette a été l’assistante d’une certaine Scully… On comprend mieux pourquoi certaine relation a été longue à débuter.
Par la suite Tina et Bette, que l'épisode a décidément l'excellente idée de mettre en avant, partent dans l'Amérique profonde a la découverte de la future maman de l'enfant à adopter. Le choc des cultures s’exprime avec conviction mais l’on retient surtout le portrait bouleversant de Marci, cette future mère, interprétée avec fougue par la jeune et talentueuse Katharine Isabelle (Lisa dans l'épisode Shizogeny des X-Files) et prête à passer par-dessus tous les préjugés pour assurer le meilleur avenir possible à son enfant. Son intervention de la chambre de Bette et Tina nous faut une scène particulièrement enthousiasmante, où l’on retrouve le meilleur militantisme de The L Word, positif et conservant tout l’humanité de personnages non transformés en figures de propagande. Ces scènes n’hésitent d’ailleurs pas à ironiser légèrement sur l’engagement de Bette qui, plus que tout autre héroïne, aura encore manifesté cette fois-ci une palette très large d’émotions, toujours sublimées par la merveilleuse Jennifer Beals. Ce segment très riche s’achève par de sublimes plans de regards, au réveil des deux femmes. Saisons après saisons tine/bette reste bien l’arme fatale de The L Word.
Jenny la Ténébreuse franchit encore quelques degrés lors de cet épisode. Outre son comportement passablement abject envers Max, elle apporte une dimension vraiment sinistre à sa relation avec Shane. On aurait pu espérer que cette histoire serait une nouvelle planche de salut pour elle, comme à l’issue de la saison 2, mais cela n’en prend vraiment pas le chemin. Une excellente (et très féminine) idée de scénariste nous montre Jen et Shane décider de débarrasser leurs penderies des vêtements évoquant des périodes et des amours précédents. Une élégante façon de poursuivre les regards dans le rétroviseur, sans multiplier les apparitions d’anciens personnages, tout en éclairant l’état d’esprit des filles. Jenny n’éprouve aucune difficulté pour jeter les vêtements « Tim » mais veut conserver les « Marina », ça on avait saisi, mais surtout ne veut se séparer d’aucun vêtement de marque.A l’inverse elle veut absolument faire le vide dans la garde rode de Shane, y compris pour Chérie (voir Shane céder pour elle est assez triste) et Carmen.
Si Shane refuse de capituler là-dessus, on retient principalement que Jen veut totalement vampiriser sa partenaire, d’une manière réellement psychotique. Sa manière de s’inviter lors d’une discussion entre Alice et Shane ou surtout de transformer d’office la chambre de Shane en bureau confirme qu’elle considère exclusivement celle-ci comme sa chose. Sa réaction glaciale et la pure folie que Mia insère dans son regard quand Shane se rebelle un minimum font réellement froid dans le dos. Jen a définitivement basculé et on a vraiment l’impression d’avoir devant soi la Mandy de 24h Chrono. On devine que Shane ne veut surtout pas échouer dans cette relation-ci et qu’elle a toujours beaucoup d’affection pour Jen, mais visiblement elle ne saisit pas, ou refuse de saisir, a quel point Jenny est tombée dans l’ombre. Tout comme pour Tash/Al et Tina/bette, Leaving Los Angeles parachève sa réussite en insérant ici un vrai élément de suspense, les conséquences d’une révélation et d’un rejet concomitant de Jenny par Shane pourraient avoir des conséquences incalculables.
Dana & Alice & Lara
Alice & Tasha
Sgt Marybeth Duffy
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "The L Word"
6-05) Liguées pour la Vérité (Litmus Test, LL)
Hélas, après les promesses de Leaving Los Angeles, Litmus Test renoue avec les errements de LMFAO !. On retrouve donc les situations forcées, les effets gratuits et les admirables actrices se démenant pour transformer du plomb en or, même si l’ensemble demeure plus plaisant que son modèle.
D ans la rubrique « suspecte du jour » on coche la case Alice, parce que Mia joue une Jenny faisant du Mia. Pour être plus claire, Jenny vole une idée de scénario écrite par Alice et la vend 500 000 $. Ce qui compte tenue de la brièveté des évènements, du fait qu’elle ,n’a plus d’agents et surtout de la pauvreté insigne de l’intrigue, constitue tout simplement l’une des manifestations les plus éclatantes du Monde Merveilleux de The L Word auxquelles l’on ait assisté depuis le lancement de la série. On hallucine. Même si le coup est rude et entaille réellement l’amitié entre les deux femmes (comme avec Tash, bien entendu), on ne sent pas du tout Alice se lancer dans un meurtre pour autant, cela ne fonctionne pas. Par contre Leisha rend plus prenante que de coutume le coup de sang traditionnel et l’émission de l’ineffable « Schecter is so fucking dead ! ».
Alors que Leaving Las Vegas avait semblé lancer des pistes scénaristiques intéressantes entre Bette/Tina/Kelly et Tasha/Alice/Jamie, ces histoires connaissent ici un surplace à peu près total. A contrario Litmus Test se centre totalement sur le fil narratif le moins porteur de tous, ce retour téléphoné de Dylan. Dans un mix assez improbable du gaydar collectif concernant Lara en saison 1 et du complot alambiqué de Jen envers la journaliste, les filles tendent un piège à Dylan, avec Nikki en tentatrice, pour que Héléna soit fixée. Grâce aux actrices toujours aussi épatantes et quelques à-côtés divertissants (la séance cinéma-popcorn, Jen qui exècre Nikki, les piques qu’Alice lui décoche…) la scène se laisse voir mais dure beaucoup trop longtemps. Avec une conclusion prévisible au dernier degré et la scène d’amour très quelconque, elle même allongée à plaisir, entre Héléna et Dylan, tout ce segment phagocyte totalement un épisode dont il n’aurait du constituer qu’une péripétie. On ne perçoit toujours pas ce que dégage de captivant le personnage très limité de Dylan, tandis que : Alexandra Hedison reste assurément une actrice sympathique mais bien en deçà des autres membres de la distribution. Son retour dans la série reste une énigme, on espérait mieux pour Héléna.
Aux alentours l’épisode ne peut que laisser des miettes aux autres relations. Rien de nouveau ne survient du côté de Tasha et Alice, toujours si fusionnelle avec Jamie. On remarque toutefois un intéressant petit passage documentaire quand Tina et Bette nous explique, de manière particulièrement amusante, que cette posture dite de la « troisième roue » est fréquente chez les couples lesbiens ayant besoin de se relancer, mais que cette énergie supplémentaire est potentiellement risquée. On aime bien quand The L Word nous ouvre des fenêtres, c’est malheureusement devenu plus rare depuis la saison 4. La portion imprtié à Bette/Tina paraît un peu plus consistante, avec notamment la poursuite du flirt de kelly. Que Tina déclare que tout cela n’a aucune importance car Bette sait qu’en cas de tromperie tout sera fini fait assez froid dans le dos. Pas de blagues ! Se détache également la monumentale engueulade entre Bette/Tina et Aaron, avec une Laurel Holloman toujours formidable quand elle pousse une gueulante et un ultime regard foudroyant de bette qu’on adore. Malheureusement la scène ressort assez fabriquée, avec la coïncidence tout de même massive de leur rencontre et un Aaron beaucoup trop Aaron. Finalement on retient surtout que Tina a vraiment cru au bobard pas possible de Jenny sur William, décidément, hormis Al et Tash, les amies ont encore bien du mal à percevoir la spirale dans laquelle s’est engouffrée Jen.
Mais l’élément le plus détestable de Litmus Test demeure la totale absence, une nouvelle fois , de max. on ne peut pas laisser un personnage dans une telle situation et l’épisode suivant faire comme si tout cela n’existait pas ou n’avait aucune importance. La saison sabote son axe le plus abouti et cette présence seulement intermittente de Max devient vraiment insupportable.
A Tale from The Darkside. Jenny, outre son comportement insensible et égoïste envers Alice, se montre toujours plus maladivement possessive envers Shane, jusqu’à devenir insupportable. On voit bien que dans le même temps Shane est toujours attirée vers Nikki, mais elle demeure néanmoins dans sa relation désaxée avec Jen. On ne peut que regretter, alors que l’on en est déjà à plus de la moitié de la saison, que Shane ne se soit pas une seule fois ouverte de ses sentiments, nous forçant à des hypothèses quant à cette persistance passablement inexplicable. On suppose que Shane demeure avant tout dans un prolongement de son amitié avec Jen, et qu’elle craint par-dessus tout de la faire souffrir, sachant à quelles extrémités celle-ci peut arriver. Son aveuglement face à la nouvelle personnalité, si négative, de Jenny devient cependant difficilement soutenable, mais si on sent une révolte poindre. On est encore une fois contrarié par le tardif sacrifice décidé par les auteures d’une belle complicité au profit d’une relation aussi tristement dysfonctionnelle, et visiblement sans avenir. La querelle à docile du couple à propos de Nikki se montre d’ailleurs plus irritante qu’aure chose.
Hélas, après les promesses de Leaving Los Angeles, Litmus Test renoue avec les errements de LMFAO !. On retrouve donc les situations forcées, les effets gratuits et les admirables actrices se démenant pour transformer du plomb en or, même si l’ensemble demeure plus plaisant que son modèle.
D ans la rubrique « suspecte du jour » on coche la case Alice, parce que Mia joue une Jenny faisant du Mia. Pour être plus claire, Jenny vole une idée de scénario écrite par Alice et la vend 500 000 $. Ce qui compte tenue de la brièveté des évènements, du fait qu’elle ,n’a plus d’agents et surtout de la pauvreté insigne de l’intrigue, constitue tout simplement l’une des manifestations les plus éclatantes du Monde Merveilleux de The L Word auxquelles l’on ait assisté depuis le lancement de la série. On hallucine. Même si le coup est rude et entaille réellement l’amitié entre les deux femmes (comme avec Tash, bien entendu), on ne sent pas du tout Alice se lancer dans un meurtre pour autant, cela ne fonctionne pas. Par contre Leisha rend plus prenante que de coutume le coup de sang traditionnel et l’émission de l’ineffable « Schecter is so fucking dead ! ».
Alors que Leaving Las Vegas avait semblé lancer des pistes scénaristiques intéressantes entre Bette/Tina/Kelly et Tasha/Alice/Jamie, ces histoires connaissent ici un surplace à peu près total. A contrario Litmus Test se centre totalement sur le fil narratif le moins porteur de tous, ce retour téléphoné de Dylan. Dans un mix assez improbable du gaydar collectif concernant Lara en saison 1 et du complot alambiqué de Jen envers la journaliste, les filles tendent un piège à Dylan, avec Nikki en tentatrice, pour que Héléna soit fixée. Grâce aux actrices toujours aussi épatantes et quelques à-côtés divertissants (la séance cinéma-popcorn, Jen qui exècre Nikki, les piques qu’Alice lui décoche…) la scène se laisse voir mais dure beaucoup trop longtemps. Avec une conclusion prévisible au dernier degré et la scène d’amour très quelconque, elle même allongée à plaisir, entre Héléna et Dylan, tout ce segment phagocyte totalement un épisode dont il n’aurait du constituer qu’une péripétie. On ne perçoit toujours pas ce que dégage de captivant le personnage très limité de Dylan, tandis que : Alexandra Hedison reste assurément une actrice sympathique mais bien en deçà des autres membres de la distribution. Son retour dans la série reste une énigme, on espérait mieux pour Héléna.
Aux alentours l’épisode ne peut que laisser des miettes aux autres relations. Rien de nouveau ne survient du côté de Tasha et Alice, toujours si fusionnelle avec Jamie. On remarque toutefois un intéressant petit passage documentaire quand Tina et Bette nous explique, de manière particulièrement amusante, que cette posture dite de la « troisième roue » est fréquente chez les couples lesbiens ayant besoin de se relancer, mais que cette énergie supplémentaire est potentiellement risquée. On aime bien quand The L Word nous ouvre des fenêtres, c’est malheureusement devenu plus rare depuis la saison 4. La portion imprtié à Bette/Tina paraît un peu plus consistante, avec notamment la poursuite du flirt de kelly. Que Tina déclare que tout cela n’a aucune importance car Bette sait qu’en cas de tromperie tout sera fini fait assez froid dans le dos. Pas de blagues ! Se détache également la monumentale engueulade entre Bette/Tina et Aaron, avec une Laurel Holloman toujours formidable quand elle pousse une gueulante et un ultime regard foudroyant de bette qu’on adore. Malheureusement la scène ressort assez fabriquée, avec la coïncidence tout de même massive de leur rencontre et un Aaron beaucoup trop Aaron. Finalement on retient surtout que Tina a vraiment cru au bobard pas possible de Jenny sur William, décidément, hormis Al et Tash, les amies ont encore bien du mal à percevoir la spirale dans laquelle s’est engouffrée Jen.
Mais l’élément le plus détestable de Litmus Test demeure la totale absence, une nouvelle fois , de max. on ne peut pas laisser un personnage dans une telle situation et l’épisode suivant faire comme si tout cela n’existait pas ou n’avait aucune importance. La saison sabote son axe le plus abouti et cette présence seulement intermittente de Max devient vraiment insupportable.
A Tale from The Darkside. Jenny, outre son comportement insensible et égoïste envers Alice, se montre toujours plus maladivement possessive envers Shane, jusqu’à devenir insupportable. On voit bien que dans le même temps Shane est toujours attirée vers Nikki, mais elle demeure néanmoins dans sa relation désaxée avec Jen. On ne peut que regretter, alors que l’on en est déjà à plus de la moitié de la saison, que Shane ne se soit pas une seule fois ouverte de ses sentiments, nous forçant à des hypothèses quant à cette persistance passablement inexplicable. On suppose que Shane demeure avant tout dans un prolongement de son amitié avec Jen, et qu’elle craint par-dessus tout de la faire souffrir, sachant à quelles extrémités celle-ci peut arriver. Son aveuglement face à la nouvelle personnalité, si négative, de Jenny devient cependant difficilement soutenable, mais si on sent une révolte poindre. On est encore une fois contrarié par le tardif sacrifice décidé par les auteures d’une belle complicité au profit d’une relation aussi tristement dysfonctionnelle, et visiblement sans avenir. La querelle à docile du couple à propos de Nikki se montre d’ailleurs plus irritante qu’aure chose.
Moira/Max
Hum ? Ah oui, Bette et Jodi.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "The L Word"
Sérieux?Estuaire44 a écrit:Incidemment, l’on apprend qu’à Yale, Bette a été l’assistante d’une certaine Scully… On comprend mieux pourquoi certaine relation a été longue à débuter.
Mais ils ont fait exprès les scénaristes ou ils ont choisi un nom comme ça au hasard?
Et finalement Shane elle a jeté ses vêtements "Carmen"?Ne me dis pas que oui pas Carmen.Les souvenirs "Carmen" on les met dans une petite boite près d'un autel à son effigie.
Lala- Duc(hesse)
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Re: Série "The L Word"
Ah oui, sérieux, et c'est vrai que cela fait bizarre quand ça surgit dans la conversation. Je me suis aussi demandé s'il s'agissait d'une coincidence ou d'une vanne, mystère !
https://www.youtube.com/watch?v=UYRH85_5fMI
Fort heureusement Shane a tenu bon sur les vêtemnts "Carmen", d'ailleurs au déplaisir évident de Dark Jenny. C'est l'une des très rares fois, jusqu'à présent, où elle ne se plie pas aux délires de sa compagne. On l'a échappé belle ! Pour l'anecdote on reconnaît le tee shirt rouge qu'elle portait lors de l'érrivée de Jenny et Moira.
https://www.youtube.com/watch?v=FqMBNulvwmw&feature=related
https://www.youtube.com/watch?v=UYRH85_5fMI
Fort heureusement Shane a tenu bon sur les vêtemnts "Carmen", d'ailleurs au déplaisir évident de Dark Jenny. C'est l'une des très rares fois, jusqu'à présent, où elle ne se plie pas aux délires de sa compagne. On l'a échappé belle ! Pour l'anecdote on reconnaît le tee shirt rouge qu'elle portait lors de l'érrivée de Jenny et Moira.
https://www.youtube.com/watch?v=FqMBNulvwmw&feature=related
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "The L Word"
A l'occasion de l'arrivée de la série sur la nouvelle chaîne Direct Star (ex Virgin 17) à partir du 8 Septembre 22h, The L Word ouvre le bal de la nouvelle session hors série avec une présentation et les chroniques de la saison 1 par Estuaire:
http://www.theavengers.fr/supplement/hors/thelword_saison1.htm
http://www.theavengers.fr/supplement/hors/thelword_pres.htm
http://www.theavengers.fr/supplement/hors/thelword_saison1.htm
http://www.theavengers.fr/supplement/hors/thelword_pres.htm
Invité- Invité
Re: Série "The L Word"
Plus que trois épisodes et je t'envoie le reste !
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "The L Word"
Estuaire44 a écrit:Plus que trois épisodes et je t'envoie le reste !
Merci chef!
Pour prolonger le plaisir, les saisons seront distillées au fil de cet nouvelle salve!
Invité- Invité
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "The L Word"
Et Carmen,elle ne veut pas porter la tenue de la reine des pêchés?
Lala- Duc(hesse)
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Re: Série "The L Word"
Malheureusement elle joue plutôt dans The strange case of the missing woman
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "The L Word"
6-06) Lactose phobie (Lactose Intolerant, LLL)
Cet épisode aurait pu apparaître relativement quelconque au sein d’une saison ordinaire de The L Word, mais retrouver une simple succession de scénettes écrites et réalisées correctement, même si dépourvues de temps forts, suffit à notre bonheur en cette période de disette. Le récit se décompose principalement en deux scènes de groupe, la fête de « bienvenue au bébé » organisée par Jen en l’honneur de Max et l’inauguration de la galerie d’art de Kelly et Bette.
Passage obligé, The Suspect of the Day n’est d’autre qu’Héléna, après que Jenny, très en verve, ait révélé à Dylan le fameux test de l’épisode précédent. Tout au long de l’épisode cela nous vaudra des scènes réussies où Héléna soigne son chagrin dans l’alcool, mais pour l’heure nous assistons à un retentissant I'm gonna fucking kill your girlfriend !, adressé à Shane. Un nouvel éloquent exemple de la qualité dramatique extrême de cette Traque aux Suspectes.
La fête organisée par Jenny parait de prime abord assez grotesque, entre Alice aux Pays des Merveilles (avec Max en Chapelier Fou…) Chocolaterie de Roald Dhal. Mais peut-être ce genre d’évènement appartient-il à la culture américaine, entre dehors du sens esthétique éminemment particulier de Miss Schecter. Cette longue séquence se regarde avec plaisir grâce à des dialogues bien affutés (notamment entre Alice et Jen, toujours en froid genre Sibérie ou Shane s’essayant à flirter avec Jamie malgré la surveillance de la Ténébreuse) et des actrices dont on savoure plus que jamais le jeu au moment où les ultimes épisodes de The L Word s’écoulent comme du sable dans la main. Les amateurs de Chapeau Melon et Bottes de Cuir auront de plus l’heureuse surprise de découvrir Shane arborant crânement leur couvre-chef emblématique, avec son élégance coutumière.
Il n’en reste pas moins regrettable que cette atmosphère festive et divertissante s’en vienne dénaturer le drame vécu par Max. Sans que l’impeccable Daniela Sea ait quelque chose à se reprocher, son attaque d’angoisse au milieu des costumes et du pépiement des copines, s’inscrit dans le tragi-comique. On appréciait bien davantage la force émotionnelle brute et terrible accompagnant le départ de Tom, la désynchronisation entre le fond et la forme du récit en atténue considérablement l’impact. On craint fort que l’histoire de Max, l’éternel sacrifié de cette série, ne soit phagocytée pat la trame principale organisée autour de Jenny et dévoyée à son profit. On préfère l’image, sobre et éloquente, de Max se rasant la barbe, non pas parce qu’il serait un ex agent du FBI reprenant du service, mais parce qu’il se décide à renoncer à sa quête personnelle au bénéfice de son enfant. La scène se montre réellement poignante, mais si brève, et Max ne réapparaîtra plus du tout par la suite…
L’ouverture événement de la galerie d’art de Kelly et Bette se construit en grande scène de convergence du clan, illustrant efficacement les positions des unes et des autres avant la toute dernière ligne droite. Le décor, lumineux et élégant, se montre également réussi, d’autant que l’on apprécie la plupart des œuvres présentées, ce qui n’a pas toujours été précisément le cas avec Bette… Même si l’on s’en doutait, la confirmation que James est du voyage fait bien plaisir, il aurait été triste qu’il restât sur le carreau du fait des histoires de… Disons de cœur entre la patronne et la Jodi. Et si l’association plus solide de The L Word était finalement Bette/James ? La tension sexuelle s’accroît toujours davantage au sein de Tasha/Alice/Jamie, jusqu’à en devenir palpable. Même si elle demeure relativement en retrait, cette histoire, fort bien narrée, constitue toujours un joli suspens pour la fin de saison, d’autant que Jamie devient toujours plus complice avec Tasha et qu’Alice en prend quelque peu ombrage. L’épisode a la bonne idée d’enfin remettre Tash au premier plan, avec des confidences émouvantes sur sa jeunesse. Rose Williams s’avère toujours aussi excellente. La révélation du vrai visage de Sunset fait un peu conte de fées, mais fonctionne : il est vrai que l’on n’avait pas du tout reconnu Roger Cross (X-Files, 24 Chrono) et surtout que l’on n’a rien contre un happy end sentimental pour Kit !
L’idylle entre Shane et Nikki échoue, non pas sur une abeille, mais sur une huitre pas fraiche, ce qui indique la légèreté de Nikki et surtout confirme le fait que Shane a de plus en plus envie d sortir d’une liaison de plus en plus étouffante. Astucieusement l’épisode insère également Molly, avant assez diaboliquement renforcer l’assujettissement de Shane via un dévouement en apparence sincère mais qui n’est qu’une expression maligne de la possession. Difficile de ne pas songer à certains passages du Misery de Stephen King. Cet aspect ténébreux de Jenny n’apparaît pas si mal exprimé, notamment grâce à une Mia Kirshner en état de prouesse permanente. Il résulte vraiment dommageable que cet aspect ait été plombé par l’introduction calamiteuse du crime en début du crime, avec la Traque aux Suspectes concomitante. Il aurait suffit que ce passage soit simplement supprimé, et quelques outrances atténuées de ci de là , pour qu’immédiatement cette dernière période de la série devienne nettement plus concluante.
Cette dimension apporte un final particulièrement prenant à Lactose Intolerant. Le Monde Merveilleux de The L Word frappe un grand coup, en envoyant Tina à N.Y.C. pour un projet aussi mirifique que flou, juste après qu’elle ait gravement insulté Aaron en public, ce qui est totalement incohérent, mais passons. Kelly, enivrée par le champagne et le succès profite de cette absence pour venir tenter sa chance chez Bette. Ce point d’orgue d‘un important fil narratif de la saison s’avère fort bien mis en scène, parvenant à susciter un semblant de suspens. Malgré une logique incrédulité, on ne peut s’empêcher de pousser un soupir de soulagement quand Bette fait le bon choix. Que Jen parvienne à filmer la scène sous un angle de vue compromettant reste assurément très gros (litote) mais la péripétie produit indubitablement son effet. La perspective de voir Jenny coroner son périple maléfique en dynamitant Tina/Bette introduit un final à enjeu pour la série (et son triste dénouement…). Sage est la femme connaissant ses limites et l’on se dit que Jenny se tient devant un seuil qu’il serait bien périlleux et définitif de franchir, mais, comme le discernait Héléna, l’élément chaotique de la série n’a jamais intégré cette notion…
Cet épisode aurait pu apparaître relativement quelconque au sein d’une saison ordinaire de The L Word, mais retrouver une simple succession de scénettes écrites et réalisées correctement, même si dépourvues de temps forts, suffit à notre bonheur en cette période de disette. Le récit se décompose principalement en deux scènes de groupe, la fête de « bienvenue au bébé » organisée par Jen en l’honneur de Max et l’inauguration de la galerie d’art de Kelly et Bette.
Passage obligé, The Suspect of the Day n’est d’autre qu’Héléna, après que Jenny, très en verve, ait révélé à Dylan le fameux test de l’épisode précédent. Tout au long de l’épisode cela nous vaudra des scènes réussies où Héléna soigne son chagrin dans l’alcool, mais pour l’heure nous assistons à un retentissant I'm gonna fucking kill your girlfriend !, adressé à Shane. Un nouvel éloquent exemple de la qualité dramatique extrême de cette Traque aux Suspectes.
La fête organisée par Jenny parait de prime abord assez grotesque, entre Alice aux Pays des Merveilles (avec Max en Chapelier Fou…) Chocolaterie de Roald Dhal. Mais peut-être ce genre d’évènement appartient-il à la culture américaine, entre dehors du sens esthétique éminemment particulier de Miss Schecter. Cette longue séquence se regarde avec plaisir grâce à des dialogues bien affutés (notamment entre Alice et Jen, toujours en froid genre Sibérie ou Shane s’essayant à flirter avec Jamie malgré la surveillance de la Ténébreuse) et des actrices dont on savoure plus que jamais le jeu au moment où les ultimes épisodes de The L Word s’écoulent comme du sable dans la main. Les amateurs de Chapeau Melon et Bottes de Cuir auront de plus l’heureuse surprise de découvrir Shane arborant crânement leur couvre-chef emblématique, avec son élégance coutumière.
Il n’en reste pas moins regrettable que cette atmosphère festive et divertissante s’en vienne dénaturer le drame vécu par Max. Sans que l’impeccable Daniela Sea ait quelque chose à se reprocher, son attaque d’angoisse au milieu des costumes et du pépiement des copines, s’inscrit dans le tragi-comique. On appréciait bien davantage la force émotionnelle brute et terrible accompagnant le départ de Tom, la désynchronisation entre le fond et la forme du récit en atténue considérablement l’impact. On craint fort que l’histoire de Max, l’éternel sacrifié de cette série, ne soit phagocytée pat la trame principale organisée autour de Jenny et dévoyée à son profit. On préfère l’image, sobre et éloquente, de Max se rasant la barbe, non pas parce qu’il serait un ex agent du FBI reprenant du service, mais parce qu’il se décide à renoncer à sa quête personnelle au bénéfice de son enfant. La scène se montre réellement poignante, mais si brève, et Max ne réapparaîtra plus du tout par la suite…
L’ouverture événement de la galerie d’art de Kelly et Bette se construit en grande scène de convergence du clan, illustrant efficacement les positions des unes et des autres avant la toute dernière ligne droite. Le décor, lumineux et élégant, se montre également réussi, d’autant que l’on apprécie la plupart des œuvres présentées, ce qui n’a pas toujours été précisément le cas avec Bette… Même si l’on s’en doutait, la confirmation que James est du voyage fait bien plaisir, il aurait été triste qu’il restât sur le carreau du fait des histoires de… Disons de cœur entre la patronne et la Jodi. Et si l’association plus solide de The L Word était finalement Bette/James ? La tension sexuelle s’accroît toujours davantage au sein de Tasha/Alice/Jamie, jusqu’à en devenir palpable. Même si elle demeure relativement en retrait, cette histoire, fort bien narrée, constitue toujours un joli suspens pour la fin de saison, d’autant que Jamie devient toujours plus complice avec Tasha et qu’Alice en prend quelque peu ombrage. L’épisode a la bonne idée d’enfin remettre Tash au premier plan, avec des confidences émouvantes sur sa jeunesse. Rose Williams s’avère toujours aussi excellente. La révélation du vrai visage de Sunset fait un peu conte de fées, mais fonctionne : il est vrai que l’on n’avait pas du tout reconnu Roger Cross (X-Files, 24 Chrono) et surtout que l’on n’a rien contre un happy end sentimental pour Kit !
L’idylle entre Shane et Nikki échoue, non pas sur une abeille, mais sur une huitre pas fraiche, ce qui indique la légèreté de Nikki et surtout confirme le fait que Shane a de plus en plus envie d sortir d’une liaison de plus en plus étouffante. Astucieusement l’épisode insère également Molly, avant assez diaboliquement renforcer l’assujettissement de Shane via un dévouement en apparence sincère mais qui n’est qu’une expression maligne de la possession. Difficile de ne pas songer à certains passages du Misery de Stephen King. Cet aspect ténébreux de Jenny n’apparaît pas si mal exprimé, notamment grâce à une Mia Kirshner en état de prouesse permanente. Il résulte vraiment dommageable que cet aspect ait été plombé par l’introduction calamiteuse du crime en début du crime, avec la Traque aux Suspectes concomitante. Il aurait suffit que ce passage soit simplement supprimé, et quelques outrances atténuées de ci de là , pour qu’immédiatement cette dernière période de la série devienne nettement plus concluante.
Cette dimension apporte un final particulièrement prenant à Lactose Intolerant. Le Monde Merveilleux de The L Word frappe un grand coup, en envoyant Tina à N.Y.C. pour un projet aussi mirifique que flou, juste après qu’elle ait gravement insulté Aaron en public, ce qui est totalement incohérent, mais passons. Kelly, enivrée par le champagne et le succès profite de cette absence pour venir tenter sa chance chez Bette. Ce point d’orgue d‘un important fil narratif de la saison s’avère fort bien mis en scène, parvenant à susciter un semblant de suspens. Malgré une logique incrédulité, on ne peut s’empêcher de pousser un soupir de soulagement quand Bette fait le bon choix. Que Jen parvienne à filmer la scène sous un angle de vue compromettant reste assurément très gros (litote) mais la péripétie produit indubitablement son effet. La perspective de voir Jenny coroner son périple maléfique en dynamitant Tina/Bette introduit un final à enjeu pour la série (et son triste dénouement…). Sage est la femme connaissant ses limites et l’on se dit que Jenny se tient devant un seuil qu’il serait bien périlleux et définitif de franchir, mais, comme le discernait Héléna, l’élément chaotique de la série n’a jamais intégré cette notion…
Mark
Shane
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Re: Série "The L Word"
Interview de Leisha Hailey (le 4 septembre), à propos des projets de Uh Huh Her
http://www.duluthnewstribune.com/event/article/id/178019/
http://www.duluthnewstribune.com/event/article/id/178019/
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "The L Word"
6-07) le dernier couple debout (Last Couple Standing, LL)
Le traditionnel épisode thématique éveillait les espérances coutumières, mais hélas, pour la première (et dernière) une relative déception est au rendez-vous, malgré quelques indéniables points positifs.
L’intérêt majeur de ces épisodes (Dinah Shore, Love Boat, Gay Pride, Pink Ride, match de basket, voire obsèques de Dana…) consistait à dépayser une série apparaissant parfois comme enserrée dans ses décors habituels, en projetant le groupe dans des décors et des situations originales, souvent spectaculaires. Or ici on se retrouve simplement dans une ces fêtes du Planet ou du Hit que nous avons visionné jusqu’à satiété, particulièrement au cours des récentes saisons. Même avec les concours et les costumes souvent réussis, l’effet de rupture paraît véritablement amoindri.
De plus l’épisode marque un statu quo quasi-total de l’action, les scènes s’insérant autour des morceaux de danse s’avérant souvent bavardes, ressassant des situations déjà observées ou introduisant de faibles avancées, guère concluantes.. Alice s’ouvre à Tasha de ce qu’elle ressent en la voyant si complice avec Jaimie, mais Tash botte royalement en touche et au sortir du récit on n’a guère avancé pour autant. Dylan revient auprès de Dylan, ce que l’on avait aperçu depuis des kilomètres, on se passionne toujours aussi peu pour cette histoire anodine, prévisible et cliché au dernier degré. Shane trompe Jenny pour la énième fois avec Nikki, Jenny s’en rend compte une dernière fois et tend un guet-apens cruel et psychotique à l’actrice, une énième fois. Bon. C’est toujours superbement joué, mais l’épisode ne laisse qu’à peine supposer que Shane en assez cette fois. Absolument rien de définitif ne se produit.
Et puis, bien entendu, la Traque aux Suspectes est fidèle au rendez-vous, on n’en peut plus, pitié. Le face à face entre Jenny et bette ne tient que partiellement ses promesses, même si cette dernière surpasse les répliques déjà mirifiques des copines, avec un tonitruant « Goddamn it, Jenny. Fucking you, you fucking bitch ». On s’attendait à plus d’intensité, mais l’on est surtout gêné de la voir ne pas raconter simplement l’affaire à Tina. Cela serait plus logique que de rester à la merci de Jen alors que celle-ci répond déjà la rumeur. Bette tente certes fugacement de le faire, elle en est empêchée par des interventions répétitives d’Alice, crispantes au possible dans le contexte. Le renoncement supposé de la jeune future mère introduit certes un évènement important. Mais si l'on tente de nous dorer la pilule avec l'émotion du couple ce retournement de situation paraît bien expéditif comparé aux très belles scènes de Leaving Los Angeles et se situant dans un flou bien pratique. On clôture certains dossiers de manière trop brusque, tout en faisant perdurer d autres encore et encore alors que la conclusion arrive.
Last Couple Standing peut cependant compter sur les numéros de danse des héroïnes, véritable justification de cet épisode, en plus du rappel bienvenu de la dureté sociale, en Californie comme ailleurs. Quand on connaît et apprécie quelque peu le tango, il faut bien avouer que la prestation de Shane/Jenny avoisine périlleusement le nul. On apprécie par contre vivement la belle énergie du trio Alice/Tasha/Jaimie, mais plus encore le rayonnement (et la chaleur) du cha-cha de Tina/Bette, une nouvelle fois magnifiques et incandescentes après le slow du dernier épisode de la saison précédente. Jodi excelle sur scène, mais cela n’a décidément rien à voir. Il reste dommage que ce sublime passage ait été coupé par des images globalement inutiles comme Shane et Nikki en pleine action dans les toilettes. Le meilleur de l'épisode demeure la gagne s'emparant de Bette et Alice, leur rivalité nous valant plusieurs scènes vraiment hilarantes. A l’heure du bilan, on regrette vivement l’absence d’un épisode flashback sur Bette/Alice ! On apprécie également quelques aspects secondaires, comme la romance entre « Sunset » et Kit, assez cliché mais touchante ou la cessation des hostilités entre Jodi et Bette. Grâce aux costumes on renoue une fois de plus avec ce revival 70's/80's qui nous a si souvent plu au fils des saisons. Kit et Tash sont renversantes en mode Blaxploitation.
On quitte l'épisode avec un certain effarement, tant il donne l'impression de se situer en milieu d'une saison classique, bien loin d'être l'avant dernier d'un feuilleton. L'annonce du départ prochain de Tina/Bette à New York annonce certes la conclusion, L'étendue des récits encore totalement ouverts donne le tournis et présente d'ores et déjà l'ultime épisode comme une authentique gageure.
Le traditionnel épisode thématique éveillait les espérances coutumières, mais hélas, pour la première (et dernière) une relative déception est au rendez-vous, malgré quelques indéniables points positifs.
L’intérêt majeur de ces épisodes (Dinah Shore, Love Boat, Gay Pride, Pink Ride, match de basket, voire obsèques de Dana…) consistait à dépayser une série apparaissant parfois comme enserrée dans ses décors habituels, en projetant le groupe dans des décors et des situations originales, souvent spectaculaires. Or ici on se retrouve simplement dans une ces fêtes du Planet ou du Hit que nous avons visionné jusqu’à satiété, particulièrement au cours des récentes saisons. Même avec les concours et les costumes souvent réussis, l’effet de rupture paraît véritablement amoindri.
De plus l’épisode marque un statu quo quasi-total de l’action, les scènes s’insérant autour des morceaux de danse s’avérant souvent bavardes, ressassant des situations déjà observées ou introduisant de faibles avancées, guère concluantes.. Alice s’ouvre à Tasha de ce qu’elle ressent en la voyant si complice avec Jaimie, mais Tash botte royalement en touche et au sortir du récit on n’a guère avancé pour autant. Dylan revient auprès de Dylan, ce que l’on avait aperçu depuis des kilomètres, on se passionne toujours aussi peu pour cette histoire anodine, prévisible et cliché au dernier degré. Shane trompe Jenny pour la énième fois avec Nikki, Jenny s’en rend compte une dernière fois et tend un guet-apens cruel et psychotique à l’actrice, une énième fois. Bon. C’est toujours superbement joué, mais l’épisode ne laisse qu’à peine supposer que Shane en assez cette fois. Absolument rien de définitif ne se produit.
Et puis, bien entendu, la Traque aux Suspectes est fidèle au rendez-vous, on n’en peut plus, pitié. Le face à face entre Jenny et bette ne tient que partiellement ses promesses, même si cette dernière surpasse les répliques déjà mirifiques des copines, avec un tonitruant « Goddamn it, Jenny. Fucking you, you fucking bitch ». On s’attendait à plus d’intensité, mais l’on est surtout gêné de la voir ne pas raconter simplement l’affaire à Tina. Cela serait plus logique que de rester à la merci de Jen alors que celle-ci répond déjà la rumeur. Bette tente certes fugacement de le faire, elle en est empêchée par des interventions répétitives d’Alice, crispantes au possible dans le contexte. Le renoncement supposé de la jeune future mère introduit certes un évènement important. Mais si l'on tente de nous dorer la pilule avec l'émotion du couple ce retournement de situation paraît bien expéditif comparé aux très belles scènes de Leaving Los Angeles et se situant dans un flou bien pratique. On clôture certains dossiers de manière trop brusque, tout en faisant perdurer d autres encore et encore alors que la conclusion arrive.
Last Couple Standing peut cependant compter sur les numéros de danse des héroïnes, véritable justification de cet épisode, en plus du rappel bienvenu de la dureté sociale, en Californie comme ailleurs. Quand on connaît et apprécie quelque peu le tango, il faut bien avouer que la prestation de Shane/Jenny avoisine périlleusement le nul. On apprécie par contre vivement la belle énergie du trio Alice/Tasha/Jaimie, mais plus encore le rayonnement (et la chaleur) du cha-cha de Tina/Bette, une nouvelle fois magnifiques et incandescentes après le slow du dernier épisode de la saison précédente. Jodi excelle sur scène, mais cela n’a décidément rien à voir. Il reste dommage que ce sublime passage ait été coupé par des images globalement inutiles comme Shane et Nikki en pleine action dans les toilettes. Le meilleur de l'épisode demeure la gagne s'emparant de Bette et Alice, leur rivalité nous valant plusieurs scènes vraiment hilarantes. A l’heure du bilan, on regrette vivement l’absence d’un épisode flashback sur Bette/Alice ! On apprécie également quelques aspects secondaires, comme la romance entre « Sunset » et Kit, assez cliché mais touchante ou la cessation des hostilités entre Jodi et Bette. Grâce aux costumes on renoue une fois de plus avec ce revival 70's/80's qui nous a si souvent plu au fils des saisons. Kit et Tash sont renversantes en mode Blaxploitation.
On quitte l'épisode avec un certain effarement, tant il donne l'impression de se situer en milieu d'une saison classique, bien loin d'être l'avant dernier d'un feuilleton. L'annonce du départ prochain de Tina/Bette à New York annonce certes la conclusion, L'étendue des récits encore totalement ouverts donne le tournis et présente d'ores et déjà l'ultime épisode comme une authentique gageure.
Peggy
Helena
Très belles photos de Kate Moennig
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "The L Word"
Du 30 octobre au 01 novembre, convention The L Word (et Queer as Folk) à Paris, avec "Shane" et "Héléna". Trop cher pour moi !
http://ultimartconvention.com/index.php?option=com_content&view=article&id=71&Itemid=77#programme
http://ultimartconvention.com/index.php?option=com_content&view=article&id=71&Itemid=77#programme
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "The L Word"
Pareil trop cher pour moi
Lala- Duc(hesse)
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Re: Série "The L Word"
6-08) Langue morte (Last Word, LL)
Malheureusement la malédiction Emily frappe de nouveau, car The L Word, tout comme Chapeau Melon et Bottes de Cuir, s’achève sur un épisode singulièrement en dessous.Les raisons de cette léthargie s’emparant de Last Word jusqu’à un réveil en toute fin de parcours, apparaissent de divers ordres.
On assiste ainsi au parachèvement de la l’inéquation de la formule du policier à énigmes au format de la série. Les différents interrogatoires, au poste interrompent souvent le récit sans pour autant lui apporter la moindre valeur ajoutée. Le jeu des comédiennes se voit en grande partie gâché par des gros plans trop appuyés, et puis on voit très peu Lucy Lawless (sans chakram). Dans The L Word ces passages prennent des allures de séances chez le psy bien peu crédibles, d’autant que les auteurs cèdent parfois à tentation de les utiliser pour susciter des regards en arrière globaux sur le parcours des personnages, sans rapport autre que très indirect avec Jenny. Les scénaristes semblent persuadées que la qualité d’un policier se mesure au nombre de suspects, d’où l’apparition finale passablement grotesque de Nikki, on a l’impression qu’il suffirait de secouer un palmier pour en faire tomber Kate ou Robin. Le pire demeure bien entendu la non résolution de l’énigme, en laisser le soin à une éventuelle série dérivée, au devenir incertain, s’assimile à une faute professionnelle. Cette saison 6 n’est décidément pas Twin Peaks, il s’en faut de beaucoup.
Parallèlement, de nombreuses péripéties ou attitudes sonnent faux au cours de Last Word. Héléna et Dylan se brouillent, puis se réconcilient, puis se brouillent, puis se réconcilient, quelle histoire capillotractée et ennuyeuse, avec une thématique autour de la confiance légère comme du béton armé. On est réellement soulagé quand les deux femmes se séparent définitivement grâce à un concours de circonstances totalement théâtral, aussi follement précipité que celui nous révélant Shane rencontrer Molly juste à temps pour découvrir le pot aux roses de la lettre, mais aussi des négatifs de Lez Girls ! A ce niveau les auteurs n’essaient même plus de nous raconter une histoire crédible le moins du monde, se précipitant pour boucler vaille que vaille le maximum de fils narratifs en un unique épisode. Cette accumulation d’absurdités rocambolesques confère à l’épisode une saveur de culebron sud-américain, mais, si l’on trouve sympathiques ces nanars télévisuels souvent déjantés, on espérait autre chose du final de The L Word. Plusieurs scènes tombent également à plat comme le numéro long, nombriliste et lacrymal d’Alice face à Jaimie et Tasha (Alice ennuyeuse pour la toute première fois, un comble !) ou la discussion d’Alice, vraiment peu gâtée, avec Shane, ne faisant que rabâcher des propos tenus au cours de la saison ou souligner des évidences. Passons sur les inserts publicitaires, présents jusqu’au dernier épisode.
Et pourtant, si Last Word déçoit (mais c’est si souvent le cas quand les attentes flamboient), il serait exagéré de la qualifier de naufrage complet. D’abord parce que quelques passages surnagent au dessus du marasme, principalement autour de Bette et assez tardives dans le déroulement du récit. On apprécie au plus haut point que le feuilleton ait ménagé l’espace suffisant pour que James puisse prendre congé dans les formes, lors d’une scène très réussie entre humour et émotion. La Traque aux Suspectes nous vaut, il est grand temps, une forte scène, avec le face à face tant espéré ente Bette et Jenny. L’amoureuse des Arts, personnage éminemment riche et complexe, a plusieurs fois manifesté un véritable côté obscur au cours de la série, et celui-ci jaillit ici comme ici jamais. La confrontation en résultant avec la Ténébreuse (sans les fucking etc.) apporte pour la première fois une véritable odeur de sang à cet arc, on ressent pour la première fois la potentialité d’ne meurtre avec un force étonnante, d’autant que Jennifer Beals et Mia Kirshner se montrent absolument magistrales. Outre l’exercice de style consistant à boucler l’histoire par la mort de Jen et le départ de Bette et Tina (celles avec qui nous avions pénétré dans ce petit monde), l’épisode suscite un remake fort bien tournée de l’excellente scène du pilote voyant Shane rencontrer Bette et Tina assises devant leur maison, totalement rayonnantes. On se régale, l’effet madeleine joue à plein.
Le meilleur demeure le film hommage à Tina/Bette concocté par Jen, portant à son zénith l’effet rétroviseur de la saison. Ces nombreuses apparitions de figures du passé ne se limitent toutefois pas au procédé et se révèlent toutes d’un vif intérêt. On remarque que si Tim et Angus parviennent à insérer un clin d’œil (même malicieux) à Jenny et Kit, Carmen n’a pas l’ombre du commencement d’un mot pour Shane. C’est froid… Entre autres éléments on apprécie de découvrir que Marina poursuit sa vie de Bohême, tendis que Karina Lombard nous régale encore une fois de son Français si mélodieux. Les explications d’Héléna sur son attitude de la saison 2 sonnent également très justes, tandis qu’Ivan est toujours superbe (la vente du Planet passe à l’as, mais ne chipotons pas). Celle qui accroche le plus le regard demeure sans doute Peggy, attendant de pied ferme la duo à Big Apple. On se dit que la série dérivée résidait là, bien plus que dans ce projet absurde d’Alice incarcérée pour meurtre (qui aurait envie de voir ça ?), avec Tina/bette introduites par Peggy Peabody chez les Power Lesbians of Manhattan. Avec Womanhattan on avait déjà un titre et pour les scénaristes cela aurait été du cosu main pour jouer sur les différences culturelles existant entre L.A. et N.Y.C. Seul regret de la vidéo, l’absence sans cesse perpétuée de Lara, décidément la grande exilée de la série. La bouleversante conclusion de Jenny (quelle sortie pour Mia) me semble indiquer une volonté de se victimiser et de rendre ses « amies » les plus honteuses possibles après son suicide, un coup tordu bien dans son genre cette saison. Mais on en est bien entendu réduit aux hypothèses.
Last Word ne rate pas non plus l’ultime image de la série, les filles (méconnaissant visiblement les vertus du covoiturage) arrivent au commissariat pour leur interrogatoire mais leur marche se transforme soudain en une parade des actrices, comme pour les troupes de théâtre à la fin d’une représentation. L’effet paraît très réussi, d’autant qu’il s’accompagne d’une sublime version du générique des Betty. Allez, un regret, tant qu’à faire revenir « Jenny », Erin Daniels aurait aussi dû être conviée à la fête. Quoiqu’il en soit cette conclusion rend un bel et mérité hommage à ces actrices nous ayant tant enthousiasmé tout au long d’une série captivante et souvent étonnante dans sa qualité et son audace.
Malheureusement la malédiction Emily frappe de nouveau, car The L Word, tout comme Chapeau Melon et Bottes de Cuir, s’achève sur un épisode singulièrement en dessous.Les raisons de cette léthargie s’emparant de Last Word jusqu’à un réveil en toute fin de parcours, apparaissent de divers ordres.
On assiste ainsi au parachèvement de la l’inéquation de la formule du policier à énigmes au format de la série. Les différents interrogatoires, au poste interrompent souvent le récit sans pour autant lui apporter la moindre valeur ajoutée. Le jeu des comédiennes se voit en grande partie gâché par des gros plans trop appuyés, et puis on voit très peu Lucy Lawless (sans chakram). Dans The L Word ces passages prennent des allures de séances chez le psy bien peu crédibles, d’autant que les auteurs cèdent parfois à tentation de les utiliser pour susciter des regards en arrière globaux sur le parcours des personnages, sans rapport autre que très indirect avec Jenny. Les scénaristes semblent persuadées que la qualité d’un policier se mesure au nombre de suspects, d’où l’apparition finale passablement grotesque de Nikki, on a l’impression qu’il suffirait de secouer un palmier pour en faire tomber Kate ou Robin. Le pire demeure bien entendu la non résolution de l’énigme, en laisser le soin à une éventuelle série dérivée, au devenir incertain, s’assimile à une faute professionnelle. Cette saison 6 n’est décidément pas Twin Peaks, il s’en faut de beaucoup.
Parallèlement, de nombreuses péripéties ou attitudes sonnent faux au cours de Last Word. Héléna et Dylan se brouillent, puis se réconcilient, puis se brouillent, puis se réconcilient, quelle histoire capillotractée et ennuyeuse, avec une thématique autour de la confiance légère comme du béton armé. On est réellement soulagé quand les deux femmes se séparent définitivement grâce à un concours de circonstances totalement théâtral, aussi follement précipité que celui nous révélant Shane rencontrer Molly juste à temps pour découvrir le pot aux roses de la lettre, mais aussi des négatifs de Lez Girls ! A ce niveau les auteurs n’essaient même plus de nous raconter une histoire crédible le moins du monde, se précipitant pour boucler vaille que vaille le maximum de fils narratifs en un unique épisode. Cette accumulation d’absurdités rocambolesques confère à l’épisode une saveur de culebron sud-américain, mais, si l’on trouve sympathiques ces nanars télévisuels souvent déjantés, on espérait autre chose du final de The L Word. Plusieurs scènes tombent également à plat comme le numéro long, nombriliste et lacrymal d’Alice face à Jaimie et Tasha (Alice ennuyeuse pour la toute première fois, un comble !) ou la discussion d’Alice, vraiment peu gâtée, avec Shane, ne faisant que rabâcher des propos tenus au cours de la saison ou souligner des évidences. Passons sur les inserts publicitaires, présents jusqu’au dernier épisode.
Et pourtant, si Last Word déçoit (mais c’est si souvent le cas quand les attentes flamboient), il serait exagéré de la qualifier de naufrage complet. D’abord parce que quelques passages surnagent au dessus du marasme, principalement autour de Bette et assez tardives dans le déroulement du récit. On apprécie au plus haut point que le feuilleton ait ménagé l’espace suffisant pour que James puisse prendre congé dans les formes, lors d’une scène très réussie entre humour et émotion. La Traque aux Suspectes nous vaut, il est grand temps, une forte scène, avec le face à face tant espéré ente Bette et Jenny. L’amoureuse des Arts, personnage éminemment riche et complexe, a plusieurs fois manifesté un véritable côté obscur au cours de la série, et celui-ci jaillit ici comme ici jamais. La confrontation en résultant avec la Ténébreuse (sans les fucking etc.) apporte pour la première fois une véritable odeur de sang à cet arc, on ressent pour la première fois la potentialité d’ne meurtre avec un force étonnante, d’autant que Jennifer Beals et Mia Kirshner se montrent absolument magistrales. Outre l’exercice de style consistant à boucler l’histoire par la mort de Jen et le départ de Bette et Tina (celles avec qui nous avions pénétré dans ce petit monde), l’épisode suscite un remake fort bien tournée de l’excellente scène du pilote voyant Shane rencontrer Bette et Tina assises devant leur maison, totalement rayonnantes. On se régale, l’effet madeleine joue à plein.
Le meilleur demeure le film hommage à Tina/Bette concocté par Jen, portant à son zénith l’effet rétroviseur de la saison. Ces nombreuses apparitions de figures du passé ne se limitent toutefois pas au procédé et se révèlent toutes d’un vif intérêt. On remarque que si Tim et Angus parviennent à insérer un clin d’œil (même malicieux) à Jenny et Kit, Carmen n’a pas l’ombre du commencement d’un mot pour Shane. C’est froid… Entre autres éléments on apprécie de découvrir que Marina poursuit sa vie de Bohême, tendis que Karina Lombard nous régale encore une fois de son Français si mélodieux. Les explications d’Héléna sur son attitude de la saison 2 sonnent également très justes, tandis qu’Ivan est toujours superbe (la vente du Planet passe à l’as, mais ne chipotons pas). Celle qui accroche le plus le regard demeure sans doute Peggy, attendant de pied ferme la duo à Big Apple. On se dit que la série dérivée résidait là, bien plus que dans ce projet absurde d’Alice incarcérée pour meurtre (qui aurait envie de voir ça ?), avec Tina/bette introduites par Peggy Peabody chez les Power Lesbians of Manhattan. Avec Womanhattan on avait déjà un titre et pour les scénaristes cela aurait été du cosu main pour jouer sur les différences culturelles existant entre L.A. et N.Y.C. Seul regret de la vidéo, l’absence sans cesse perpétuée de Lara, décidément la grande exilée de la série. La bouleversante conclusion de Jenny (quelle sortie pour Mia) me semble indiquer une volonté de se victimiser et de rendre ses « amies » les plus honteuses possibles après son suicide, un coup tordu bien dans son genre cette saison. Mais on en est bien entendu réduit aux hypothèses.
Last Word ne rate pas non plus l’ultime image de la série, les filles (méconnaissant visiblement les vertus du covoiturage) arrivent au commissariat pour leur interrogatoire mais leur marche se transforme soudain en une parade des actrices, comme pour les troupes de théâtre à la fin d’une représentation. L’effet paraît très réussi, d’autant qu’il s’accompagne d’une sublime version du générique des Betty. Allez, un regret, tant qu’à faire revenir « Jenny », Erin Daniels aurait aussi dû être conviée à la fête. Quoiqu’il en soit cette conclusion rend un bel et mérité hommage à ces actrices nous ayant tant enthousiasmé tout au long d’une série captivante et souvent étonnante dans sa qualité et son audace.
Betty
FINAL
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "The L Word"
Merci Estuaire pour toutes ces critiques,merci aussi pour les montages vidéos des personnages (p'tit coup de coeur pour celui de Marinaaaaa you could to see her latinaaaaaaaaaa ave mariaaaa).
Pour James,peux-tu faire un résumé rapide de sa dernière scène avec Bette ?
edit: je viens de voir la dernière scène avec toutes les filles qui marchent.Magnifique et puis l'arrivée de Mia Elle dégage quelque chose de fort et de mystérieux cette fille.J'avais vu une interview d'elle et tout le long on baigne dans quelque chose d'étrange.
Pour James,peux-tu faire un résumé rapide de sa dernière scène avec Bette ?
edit: je viens de voir la dernière scène avec toutes les filles qui marchent.Magnifique et puis l'arrivée de Mia Elle dégage quelque chose de fort et de mystérieux cette fille.J'avais vu une interview d'elle et tout le long on baigne dans quelque chose d'étrange.
Lala- Duc(hesse)
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Re: Série "The L Word"
De rien ce fut un vrai plaisir !
Et une scène non conservée, pour la route :
James participe à la préparation de la fête d’adieux chez Bette/Tina. Tina lui déclare qu’elle regrette qu’il ne vienne pas à NYC travailler avec Bette, cela lui semblerait une très bonne idée. Il répond qu’il n’a pas très envie de quitter Los Angeles et que Bette ne lui a de toutes manières pas fait de proposition (bouh...). Bette dit qu’elle se retrouve sans emploi à offrir, mais dès qu’elle en aura la possibilité elle lui fera une offre, c’est une évidence (aaaaah). Quoiqu’elle envisage de rester un moment à la maison à s’occuper d’Angelica et de leur prochain enfant pendant que Tina fera bouillir la marmite. A sa grande surprise (réelle ou plutôt feinte), tout le monde éclate de rire en entendant cela, à commencer par James.
Et une scène non conservée, pour la route :
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "The L Word"
Bravo Estuaire!
A la prochaine Gay Pride, il va vous faire une analyse sociologique de très haute volée !
A la prochaine Gay Pride, il va vous faire une analyse sociologique de très haute volée !
Invité- Invité
Re: Série "The L Word"
Surtout que l'on devrait bien réussir une nouvelle fois à tenir la réunion ce jour là. Jamais deux sans trois !
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "The L Word"
Le trailer de A Night for Dying Tigers
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "The L Word"
Last Writing : la présentation de la saison 6
La page de la série sur le site de Direct Star
Quiz amusant sur les saisons 1, 2 et 3. Les questions tournent
Outre l’usure que finit par subir la plupart des séries, cette saison 6 intègre un choix scénaristique malencontreux. En effet, Ilène Chaiken décide visiblement d’innover en orientant The L Word vers le policier à énigme cher à Agatha Christie, avec cette question s’imposant dès le prologue « qui a tué Laura Palmer, euh, Jenny Schecter ? ». Très vite l’on se rend compte que ce genre, particulièrement codifié et nécessitant absolument une mécanique scénaristique bien huilée, ne compte pas parmi les points forts des auteures de la série. Plus fondamentalement cette option paraît inopérante car, au fil des saisons le public s’est attaché à des héroïnes n’ayant rien à voir avec les figures ludiques que sont les personnages de Christie. La perspective de voir l’une d’entre elles devoir une meurtrière ne saurait enthousiasmer. De faut ce type d’histoire semble totalement en contradiction avec la série.
En dehors de cette problématique, un certain essoufflement narratif se perçoit, ainsi que quelques choix aventureux (la liaison entre Shane et Jenny, le retour de Dylan, la troisième roue de Tasha et Alice…) qui, en définitive, ne convaincront pas toujours. Toutefois The L Word continue à faire entendre sa musique et à parfois nous offrir d’intenses moments, notamment autour de Max et de Tina/Bette. Cette période développe également un regard dans le rétroviseur de la série dans son ensemble, le plus souvent astucieux et plaisant. Et les actrices demeurent bien entendu toujours aussi enthousiasmantes. Aussi maladroite, et parfois bancale, soit-elle, cette saison 6 n’est pas tout à fait celle de trop pour The L Word.
En dehors de cette problématique, un certain essoufflement narratif se perçoit, ainsi que quelques choix aventureux (la liaison entre Shane et Jenny, le retour de Dylan, la troisième roue de Tasha et Alice…) qui, en définitive, ne convaincront pas toujours. Toutefois The L Word continue à faire entendre sa musique et à parfois nous offrir d’intenses moments, notamment autour de Max et de Tina/Bette. Cette période développe également un regard dans le rétroviseur de la série dans son ensemble, le plus souvent astucieux et plaisant. Et les actrices demeurent bien entendu toujours aussi enthousiasmantes. Aussi maladroite, et parfois bancale, soit-elle, cette saison 6 n’est pas tout à fait celle de trop pour The L Word.
La page de la série sur le site de Direct Star
Quiz amusant sur les saisons 1, 2 et 3. Les questions tournent
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "The L Word"
Allons bon, le cauchemar de Tina/Bette
DEAUVILLE (Calvados), 10 sept 2010 (AFP) - Annette Bening et Julianne Moore incarnent un couple de mamans homosexuelles troublé par la réapparition du donneur de sperme géniteur de leurs enfants, dans "The kids are all right", une comédie américaine présentée vendredi en avant-première à Deauville.
Nic (Annette Bening) et Jules (Julianne Moore), qui ont eu chacune un enfant du même donneur de sperme, forment un couple uni. Devenus adolescents, leurs enfants, Joni (Mia Wasikowska) et Laser (Josh Hutcherson) décident de retrouver leur père biologique comme la loi américaine les y autorise.
Un peu surpris au début par ces marques d'intérêt, le séduisant Paul (Mark Ruffalo), qui tient un restaurant bio, va réussir à se faire adopter tant par les enfants que par leurs mères. Mais son arrivée va sérieusement bousculer l'équilibre de cette "famille lesbienne parfaite", comme la qualifient ironiquement les enfants.
Dans cette comédie drôle et grave à la fois, la réalisatrice Lisa Cholodenko dresse le portrait d'une homoparentalité banalisée où les défis sont les mêmes que pour un couple hétérosexuel. "C'est un mariage, c'est une famille qui est fondée, ce sont des enfants qui sont accompagnés dans la vie, ce sont quatre personnes qui s'aiment ou se déchirent", dit-elle.
Annette Bening qui dit avoir aimé incarner une femme "qui est comme dans la vraie vie", joue le rôle de celle qui dit "non" à Paul. "Elle dit stop, ceux qui comptent d'abord ce sont ceux qui ont élevé les enfants, il n'est pas question que la parenté biologique prenne le dessus", dit Lisa Chodolenko.
Pour faire ce film qui sortira sur les écrans français le 6 octobre, la réalisatrice s'est inspirée de sa propre expérience de femme ayant eu un enfant avec une compagne par donneur anonyme. "Il a aujourd'hui quatre ans et demi et je me suis demandé : que fera-t-il à sa majorité? Voudra-t-il connaître ce donneur?", confie-t-elle.
La 36e édition du festival du cinéma américain de Deauville, présidée par l'actrice Emmanuelle Béart et qui s'achève dimanche, fait la part belle à la famille sous ses formes les plus diverses.
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "The L Word"
Bravo Estuaire ! Je viens de lire quelques-unes de tes critiques de la saison 1, disponibles sur le site. Elles sont très bien faites, comme d'hab ! Bravo !!
J'ai malheureusement pas mal de séries sur le feu mais dès que j'aurai du temps, je te promets d'y jeter un oeil.
Tiens Estuaire, juste un détail que tu as certainement remarqué mais pas mentionné : tous les titres d'épisodes commencent par L (titres français aussi d'ailleurs !) d'où le titre de la série d'ailleurs : The L Word ou "la lettre L" !
J'ai malheureusement pas mal de séries sur le feu mais dès que j'aurai du temps, je te promets d'y jeter un oeil.
Tiens Estuaire, juste un détail que tu as certainement remarqué mais pas mentionné : tous les titres d'épisodes commencent par L (titres français aussi d'ailleurs !) d'où le titre de la série d'ailleurs : The L Word ou "la lettre L" !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "The L Word"
Oui, une petit clin d'oeil des auteures. Mais The L Word ne signifie pas "La Lettre L" mais "le mot débutant par L". Love ou Lesbian, en l'occurence, selon ce qu'en pensera le public (éventuellement Leisha...). C'est une tournure plus américaine qu'anglaise visant à désigner un mot pouvant heurter (The F Word : souvent f uck).
Estuaire44- Empereur
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Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "The L Word"
Alice n'aurait pas du accepter que Shane la coiffe (The Murmurs, ancien groupe de Leisha Hailey)
https://www.youtube.com/watch?v=t-k1fXbp-qs&feature=related
https://www.youtube.com/watch?v=I82AfD7QJ3U&feature=related
https://www.youtube.com/watch?v=t-k1fXbp-qs&feature=related
https://www.youtube.com/watch?v=I82AfD7QJ3U&feature=related
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "The L Word"
Ma foi,c'est très coloré.
Lala- Duc(hesse)
- Age : 38
Localisation : Paris
Date d'inscription : 05/10/2005
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