Série "The L Word"
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Re: Série "The L Word"
Mauvaise nouvelle : Sarah Shahi vient de confirmer qu'elle n'a pas participé au sequel : https://twitter.com/sarahshahi/status/1187130299357908992
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série "The L Word"
Dearesttara a écrit:Mauvaise nouvelle : Sarah Shahi vient de confirmer qu'elle n'a pas participé au sequel : https://twitter.com/sarahshahi/status/1187130299357908992
Bonne nouvelle : cela veut peut-être dire qu'on la reverra dans The Rookie !
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
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Re: Série "The L Word"
Dommage, pas de happy end pour Sharmen. Mais j'espère que l'on aura malgré tout des nouvelles de Carmen. Pour les fans de Sarah Shahi (mais qui ne l'est pas ?), je recommande Life, série policière avec un duo vedette assez original.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
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Re: Série "The L Word"
Affiche promo
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
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Estuaire44- Empereur
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Re: Série "The L Word"
Excellent article ! S'il peut y avoir le même genre de papier pour la sexualité gay, je serais preneur.
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "The L Word"
Excellent article ! S'il peut y avoir le même genre de papier pour la sexualité hétéro, je serais preneur.
Philo- Fondateur
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Date d'inscription : 01/10/2005
Re: Série "The L Word"
L'article compare justement les sexualités lesbiennes et hétéros, donc la sexualité hétéro est déjà incluse dans l'article.
Dearesttara- Roi (Reine)
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Estuaire44- Empereur
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Estuaire44- Empereur
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Re: Série "The L Word"
Red Carpet !
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "The L Word"
Un podcast avec la showrunneuse Marja-Lewis Ryan, à propos de l'évolution de la représentation des lesbiennes dans les séries télé
https://www.hollywoodreporter.com/live-feed/hollywood-remixed-l-word-generation-q-boss-lesbians-tv-1259473
https://www.hollywoodreporter.com/live-feed/hollywood-remixed-l-word-generation-q-boss-lesbians-tv-1259473
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "The L Word"
Magnifique tribune de Jenny B.
https://www.hollywoodreporter.com/live-feed/jennifer-beals-explains-why-world-needs-l-word-again-guest-column-1259388
Et c'est très bien, car il ne pourrait rien arriver de pire à TLW que de de venir un nouveau Twilight Zone à la sauce PC.
https://www.hollywoodreporter.com/live-feed/jennifer-beals-explains-why-world-needs-l-word-again-guest-column-1259388
When you see the "other" in the center of the story, there's a shift of awareness. But we don't just tell stories to move the political needle; we tell stories to entertain one another and to open hearts.
Et c'est très bien, car il ne pourrait rien arriver de pire à TLW que de de venir un nouveau Twilight Zone à la sauce PC.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "The L Word"
Épisode 1 vu.
Je me demandais comment j'allais accueillir leur retour le fameux jour J. Est-ce que j'allais retrouver mes héroïnes telles que je les avais aimé ? Comment seront les nouvelles ?
Et bien poir l'instant ce retour me plaît. Par contre il y a certaines choses avec lesquelles il faut s'habituer. Alice et Shane avaient une situation financière proche de celle de Madame Toutlemonde. L'une avait un petit appart' où trônait sur son mur sa fameuse toile. L'autre vivait en coloc dans une maison. Donc les voir à présent vivre de façon très aisé ça fait bizarre. Il faut bien qu'elles évoluent mais ce qui me plaisait chez elle c'était l'aspect plus réaliste et commun de leur condition de vie que celle de Bette. Dans la serie on avait différentes meufs qui avaient des différents niveau de vie et ça c'était réaliste. Enfin bref il faut s'habituer. Comme il faut s'habituer à voir Alice dans une relation avec une femme ayant déjà des enfants, elle qui avait tant de mal à évoluer dans un espace avec eux. Et s'habituer à ne plus voir Tasha
Là où je la retrouve beaucoup plus c'est quand elle est sur son plateau de télévision durant l'enregistrement de son émission. Elle s'y montre drôle, pipelette et à l'affût du moindre scoop.
Shane reste Shane, serial fuckeuse. Par contre elle semble avoir de plus en plus de mal avec la solitude. Les grandes maisons vides c'est pas pour elle. Quant à son interprète elle n'a rien de son aura.
L'arc qui s'annonce le plus intéressant est celui de Bette. De plus sa storyline relie les anciens personnages et les nouveaux. Bette rentre en politique et veut devenir Maire de Los Angeles. Comment elle gère ce nouveau challenge en tant que femme et en tant que lesbienne. La serie a toujours été politique mais elle prend une tournure plus frontale avec la vie professionnelle de Bette. Et au passage j'ai adoré sa réplique sur son refus de se taire. Qu'en tant que femme elle ne le souhaitait plus. Malgré son botox, Jennifer Beals reste hallucinante de justesse et d'expressivité.
Et pour mener à bien sa campagne il lui faut des donateurs. Et c'est là qu'arrive Dani Nunez à l'arc prometteur. Fille du patron d'une grande entreprise pharmaceutique pas très clean dont elle est la directrice de communication. Comment arrive-t-elle à trouver sa place dans un milieu qui fait beaucoup de mal ? Là aussi on est dans la politique. Elle peut très bien se dire que tout ceci n'est que du travail et mettre l'éthique de côté mais jusqu'à quel point elle cautionne en mettant de la distance ? Qu'est ce que l'on doit accepter ? Je regrette juste que sa décision arrive trop tôt. On aurait pu voir son éveil envore sur 2-3 episodes. Mais ne pas oublier le père qui peut travailler à la faire revenir dans son entreprise. Et que va donner sa collaboration avec Bette durant cette campagne ? Immense coup de coeur pour son interprète Adrienne Mandi. Quant à son jeu durant la demande en mariage auprès de Sophie, sa compagne( et assistante d'Alice) ça m'a mis plein de frissons
Sophie: hyper énergique. En même temps elle travaille avec Alice :)
La première scène de la série donne le ton: Dani et Sophie en plein ébats amoureux et surtour on montre enfin des règles. Et ce n'est pas vu de façon écoeurante ou autre. C'est même montré de façon légère et banal. Ça arrive durant un rapport sexuel donc le ton reste enjoué.
Pour Finley et Micah, j'attends de voir. Et ouf Angelica n'est pas une énième Dawn.
Pour le générique, notre chanson favorite a disparu
Je me demandais comment j'allais accueillir leur retour le fameux jour J. Est-ce que j'allais retrouver mes héroïnes telles que je les avais aimé ? Comment seront les nouvelles ?
Et bien poir l'instant ce retour me plaît. Par contre il y a certaines choses avec lesquelles il faut s'habituer. Alice et Shane avaient une situation financière proche de celle de Madame Toutlemonde. L'une avait un petit appart' où trônait sur son mur sa fameuse toile. L'autre vivait en coloc dans une maison. Donc les voir à présent vivre de façon très aisé ça fait bizarre. Il faut bien qu'elles évoluent mais ce qui me plaisait chez elle c'était l'aspect plus réaliste et commun de leur condition de vie que celle de Bette. Dans la serie on avait différentes meufs qui avaient des différents niveau de vie et ça c'était réaliste. Enfin bref il faut s'habituer. Comme il faut s'habituer à voir Alice dans une relation avec une femme ayant déjà des enfants, elle qui avait tant de mal à évoluer dans un espace avec eux. Et s'habituer à ne plus voir Tasha
Là où je la retrouve beaucoup plus c'est quand elle est sur son plateau de télévision durant l'enregistrement de son émission. Elle s'y montre drôle, pipelette et à l'affût du moindre scoop.
Shane reste Shane, serial fuckeuse. Par contre elle semble avoir de plus en plus de mal avec la solitude. Les grandes maisons vides c'est pas pour elle. Quant à son interprète elle n'a rien de son aura.
L'arc qui s'annonce le plus intéressant est celui de Bette. De plus sa storyline relie les anciens personnages et les nouveaux. Bette rentre en politique et veut devenir Maire de Los Angeles. Comment elle gère ce nouveau challenge en tant que femme et en tant que lesbienne. La serie a toujours été politique mais elle prend une tournure plus frontale avec la vie professionnelle de Bette. Et au passage j'ai adoré sa réplique sur son refus de se taire. Qu'en tant que femme elle ne le souhaitait plus. Malgré son botox, Jennifer Beals reste hallucinante de justesse et d'expressivité.
Et pour mener à bien sa campagne il lui faut des donateurs. Et c'est là qu'arrive Dani Nunez à l'arc prometteur. Fille du patron d'une grande entreprise pharmaceutique pas très clean dont elle est la directrice de communication. Comment arrive-t-elle à trouver sa place dans un milieu qui fait beaucoup de mal ? Là aussi on est dans la politique. Elle peut très bien se dire que tout ceci n'est que du travail et mettre l'éthique de côté mais jusqu'à quel point elle cautionne en mettant de la distance ? Qu'est ce que l'on doit accepter ? Je regrette juste que sa décision arrive trop tôt. On aurait pu voir son éveil envore sur 2-3 episodes. Mais ne pas oublier le père qui peut travailler à la faire revenir dans son entreprise. Et que va donner sa collaboration avec Bette durant cette campagne ? Immense coup de coeur pour son interprète Adrienne Mandi. Quant à son jeu durant la demande en mariage auprès de Sophie, sa compagne( et assistante d'Alice) ça m'a mis plein de frissons
Sophie: hyper énergique. En même temps elle travaille avec Alice :)
La première scène de la série donne le ton: Dani et Sophie en plein ébats amoureux et surtour on montre enfin des règles. Et ce n'est pas vu de façon écoeurante ou autre. C'est même montré de façon légère et banal. Ça arrive durant un rapport sexuel donc le ton reste enjoué.
Pour Finley et Micah, j'attends de voir. Et ouf Angelica n'est pas une énième Dawn.
Pour le générique, notre chanson favorite a disparu
Lala- Duc(hesse)
- Age : 38
Localisation : Paris
Date d'inscription : 05/10/2005
Re: Série "The L Word"
Pas encore réussi à trouver la série, je vais sans doute attendre la sortie du DVD !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "The L Word"
Bon, c'est reparti pour les réactions à chaud...
Vu Let's Do It Again (merci Lala) et je dois dire que je suis assez mi-figue, mi-raisin; Effectivement la disparition du générique iconique m'a contrarié, d'autant qu'il n'est remplacé par rien (ou si peu). TLWGQ rejoint ici l'un des aspects énervants de nombre de séries modernes, c'est sans doute une question de génération, mais perso j'aime bien un vrai générique. Idem pour saturer nombre de scènes par de la musique persistante, cela n'apporte rien, je trouve. D'une manière globale la bande son m'a généralement moins enthousiasmé que dans TLW, mais il est vrai que j'ai vieilli de dix ans entre les deux séries (la bande son de TLW est aussi fastueuse que celle de Californication).
La représentation du quartier, de la ville et des divers endroits (beaucoup aimé la cafétéria en jardins suspendus de Babylone, même s'il n'y aura qu'un seul Planet) m'a davantage convaincu, même si la beauté m’a semblé parfois glacée. Clairement, la nouvelle série se veut entièrement contemporaine, et non adornée d’éléments culturels 70’s ou 80’s comme jadis, et c’est son droit, TLWGQ est conçue pour la jeunesse d’aujourd’hui, par pour les vieux croûtons comme votre serviteur. Ok, Boomer !
Au niveau de la question inévitablement centrale des représentations, là aussi j’éprouve un sentiment mêlé. J’apprécie que la série se fasse l'écho d’une meilleure intégration sociale des lesbiennes en n'éprouvant pas cette fois le besoin d’avoir recours à un couple hétéro pour accompagner le grand public dans la découverte de cet univers. On passe directement aux personnages lesbiens et c’est très bien ainsi (mais on n’oubliera pas Marina et Jenny ), de même que l’on aime que Bette puisse se revendiquer comme lesbienne dans la compétition électorale, au lieu d’avoir à justifier ses choix d’exposition au musée ou se confronter à des extrémistes religieux. Le personnage trans est également autrement plus intégré au corpus de la série que dans TLW, cette promesse est tenue.
Par contre le reste m’a semblé plus discutable. Socialement, on est encore plus chez les happy fews que dans TLW, cela en devient caricatural jusqu’au ridicule. La coloc des nouvelles se situe dans un petit paradis improbable et les anciennes vivent dans des villas simplement démentielles, que dans Californication, Stu serait à peu près le seul à pouvoir s’offrir. C’est dingue et en plus c’est contre-productif car on sait bien qu’à partir d’un certain milieu social, d’un certain revenu, il n’y a plus de minorités genrées ou culturelles, mais simplement des gens de bonne compagnie. (je vais dire nouvelles et anciennes pour distinguer les deux groupes, c’est plus simple)
Idem pour les ethnies : on trouve effectivement dans TLWGQ nettement plus de personnages hispaniques ou noirs (pour les asiatiques, faut voir, comme d‘hab), c’est très positif, mais cela reste avant tout cosmétique. Car on ne sent jamais ce que culturellement cela implique, les personnages demeurant, pour l’essentiel, tout à fait interchangeables avec des WASP. Concernant la communauté hispanique, que je connais, j’avais nettement plus ressenti cette dimension culturelle dans la famille de Carmencita ou le Barrio de Papi, avec des pour et des contre, que dans tout ce qui est montré ici. Idem pour les Blacks, TLWGQ n’est pas partie pour être Au Fil des Jours (une sitcom tellement plus humaniste et généreuse que Friends) ou Blackish ou Dear White People. Je vais le dire crûment : concernant Dani, clairement la plus développée des nouvelles, quand on est riche, on est riche avant d’être hispanique et la série ne fait pas l’effort d’intégrer de vrais éléments culturels. Ouvrir aux prolos, c’est bien aussi.
Sinon, malgré le changement de showrunneuse, TLWGQ reste essentiellement du TLW, c’est son intérêt, mais aussi sa limite. Si on a aimé l’ancienne série, on aimera sans doute la nouvelle, même avec des réserves. On y retrouve le cocktail de romances L, portées par d’excellentes actrices, aussi bien chez les nouvelles que les anciennes. Évidemment on s’attache avant tout aux anciennes , mais je ne ferai pas de procès à des nouvelles n’ayant eu que quelques minutes chacune pour s’installer. TLW avait aussi eu le même problème, les nouveaux couples nous marquaient moins que Tibette ou les histoires entre copines de longue date. On va leur laisser le temps de s’installer. J’aime beaucoup Dani, tellement profilée en Bette Next Gen que cela devient amusant. Leur convergence en fin d’épisode fait totalement sens de ce point de vue, même si, là aussi, culturellement, je suis désolé, pour une Hispanique tourner ainsi le dos à sa famille est autrement plus difficile que cela. Adrienne Mandi est géniale, pour moi elle est la révélation de la série. Grace à elle la scène de demande en mariage émeut, même si assez cliché en soi, je ne vais pas le nier. On leur souhaite tout le bonheur du monde.
Effectivement la fille de Bette n’est pas une ado tête à claques de plus, tant mieux, et la confrontation avec sa mère reste l’une des plus dures et fortes de l’opus. Ca s’envoie des missiles bien ajustés pour faire mal, un régal. Concernant Tina, on a recours au poncif de la conversation téléphonique, mais je ne vois pas ce qui aurait pu être tenté d’autre. J’aurais malgré tout donné cher pour découvrir la réaction de Tina devant la révélation de la nouvelle coucherie de Bette, just saying. J’aurais bien aimé avoir des nouvelles de beaucoup d’autres anciennes, mais je comprends que la nouvelle série, qui ne dispose que d’une poignée d’épisodes, préfère aller de l’avant. Idem, je passe sur le fait qu’autant de membres de la coloc soient connectées aux anciennes, là aussi il faut aller vite.
Surtout Jennifer Beals est toujours aussi radieuse, aussi belle, aussi charismatique, aussi magique. Chaque instant de chacune de ses scènes compose un plaisir sans mélange. Une heureuse rencontre, en vérité. Installer Bette au cour de TLWGQ constituait une évidence que j’approuve sans réserve. Le côté très PC de sa campagne est très américain en soi, version Dem, de même que l’interview de complaisance, très émotionnelle (pas grave que la journaliste soit une copine si c’est dit, ça aussi c’est très US). J’aime qu’une série américaine soit américaine, et je trouve enfin ici un élément réellement culturel Et puis l’on se doute bien que, concernant une élection municipale, son programme doit aussi avoir un côté concret, après tout même mon ami le Maire de Sunnydale se préoccupait de l’état des égouts, entre deux sacrifices humains aux Sombres Puissances. Bref, j’aime Bette, hier comme aujourd’hui.
Alice a droit également à une belle exposition, d’autant que Leisha se glisse dans le rôle comme si TLW datait d’hier.. J’ai pleinement retrouvé mon Alice, même si sa rédaction emprunte pas mal aux clichés des RomComs. Son interview de Bette reste pour moi le moment fort de l’épisode, de toutes manières Bette /Alice est toujours un ticket gagnant, mention spéciale à l’évocation du mémorable commando du panneau publicitaire (TLW, 4-12), souvenirs, souvenirs. J’ai par contre trouvé que Shane était assez la sacrifiée de l’épisode, mais son histoire sera sans doute abordée ultérieurement. Bon, perso j’ai toujours été Tibette, mais je pense que les fans de Sharmen se sentiront insultés en découvrant qu’elle a fini par épouser quelqu’un. M'enfin, qui pourrait être mieux que Carmen ? (***)
L'épisode du panneau publicitaire
Bon, il n'y plus qu'à espérer que Bette ne remette pas le couvert... Pas gagné.
Vu Let's Do It Again (merci Lala) et je dois dire que je suis assez mi-figue, mi-raisin; Effectivement la disparition du générique iconique m'a contrarié, d'autant qu'il n'est remplacé par rien (ou si peu). TLWGQ rejoint ici l'un des aspects énervants de nombre de séries modernes, c'est sans doute une question de génération, mais perso j'aime bien un vrai générique. Idem pour saturer nombre de scènes par de la musique persistante, cela n'apporte rien, je trouve. D'une manière globale la bande son m'a généralement moins enthousiasmé que dans TLW, mais il est vrai que j'ai vieilli de dix ans entre les deux séries (la bande son de TLW est aussi fastueuse que celle de Californication).
La représentation du quartier, de la ville et des divers endroits (beaucoup aimé la cafétéria en jardins suspendus de Babylone, même s'il n'y aura qu'un seul Planet) m'a davantage convaincu, même si la beauté m’a semblé parfois glacée. Clairement, la nouvelle série se veut entièrement contemporaine, et non adornée d’éléments culturels 70’s ou 80’s comme jadis, et c’est son droit, TLWGQ est conçue pour la jeunesse d’aujourd’hui, par pour les vieux croûtons comme votre serviteur. Ok, Boomer !
Au niveau de la question inévitablement centrale des représentations, là aussi j’éprouve un sentiment mêlé. J’apprécie que la série se fasse l'écho d’une meilleure intégration sociale des lesbiennes en n'éprouvant pas cette fois le besoin d’avoir recours à un couple hétéro pour accompagner le grand public dans la découverte de cet univers. On passe directement aux personnages lesbiens et c’est très bien ainsi (mais on n’oubliera pas Marina et Jenny ), de même que l’on aime que Bette puisse se revendiquer comme lesbienne dans la compétition électorale, au lieu d’avoir à justifier ses choix d’exposition au musée ou se confronter à des extrémistes religieux. Le personnage trans est également autrement plus intégré au corpus de la série que dans TLW, cette promesse est tenue.
Par contre le reste m’a semblé plus discutable. Socialement, on est encore plus chez les happy fews que dans TLW, cela en devient caricatural jusqu’au ridicule. La coloc des nouvelles se situe dans un petit paradis improbable et les anciennes vivent dans des villas simplement démentielles, que dans Californication, Stu serait à peu près le seul à pouvoir s’offrir. C’est dingue et en plus c’est contre-productif car on sait bien qu’à partir d’un certain milieu social, d’un certain revenu, il n’y a plus de minorités genrées ou culturelles, mais simplement des gens de bonne compagnie. (je vais dire nouvelles et anciennes pour distinguer les deux groupes, c’est plus simple)
Idem pour les ethnies : on trouve effectivement dans TLWGQ nettement plus de personnages hispaniques ou noirs (pour les asiatiques, faut voir, comme d‘hab), c’est très positif, mais cela reste avant tout cosmétique. Car on ne sent jamais ce que culturellement cela implique, les personnages demeurant, pour l’essentiel, tout à fait interchangeables avec des WASP. Concernant la communauté hispanique, que je connais, j’avais nettement plus ressenti cette dimension culturelle dans la famille de Carmencita ou le Barrio de Papi, avec des pour et des contre, que dans tout ce qui est montré ici. Idem pour les Blacks, TLWGQ n’est pas partie pour être Au Fil des Jours (une sitcom tellement plus humaniste et généreuse que Friends) ou Blackish ou Dear White People. Je vais le dire crûment : concernant Dani, clairement la plus développée des nouvelles, quand on est riche, on est riche avant d’être hispanique et la série ne fait pas l’effort d’intégrer de vrais éléments culturels. Ouvrir aux prolos, c’est bien aussi.
Sinon, malgré le changement de showrunneuse, TLWGQ reste essentiellement du TLW, c’est son intérêt, mais aussi sa limite. Si on a aimé l’ancienne série, on aimera sans doute la nouvelle, même avec des réserves. On y retrouve le cocktail de romances L, portées par d’excellentes actrices, aussi bien chez les nouvelles que les anciennes. Évidemment on s’attache avant tout aux anciennes , mais je ne ferai pas de procès à des nouvelles n’ayant eu que quelques minutes chacune pour s’installer. TLW avait aussi eu le même problème, les nouveaux couples nous marquaient moins que Tibette ou les histoires entre copines de longue date. On va leur laisser le temps de s’installer. J’aime beaucoup Dani, tellement profilée en Bette Next Gen que cela devient amusant. Leur convergence en fin d’épisode fait totalement sens de ce point de vue, même si, là aussi, culturellement, je suis désolé, pour une Hispanique tourner ainsi le dos à sa famille est autrement plus difficile que cela. Adrienne Mandi est géniale, pour moi elle est la révélation de la série. Grace à elle la scène de demande en mariage émeut, même si assez cliché en soi, je ne vais pas le nier. On leur souhaite tout le bonheur du monde.
Effectivement la fille de Bette n’est pas une ado tête à claques de plus, tant mieux, et la confrontation avec sa mère reste l’une des plus dures et fortes de l’opus. Ca s’envoie des missiles bien ajustés pour faire mal, un régal. Concernant Tina, on a recours au poncif de la conversation téléphonique, mais je ne vois pas ce qui aurait pu être tenté d’autre. J’aurais malgré tout donné cher pour découvrir la réaction de Tina devant la révélation de la nouvelle coucherie de Bette, just saying. J’aurais bien aimé avoir des nouvelles de beaucoup d’autres anciennes, mais je comprends que la nouvelle série, qui ne dispose que d’une poignée d’épisodes, préfère aller de l’avant. Idem, je passe sur le fait qu’autant de membres de la coloc soient connectées aux anciennes, là aussi il faut aller vite.
Surtout Jennifer Beals est toujours aussi radieuse, aussi belle, aussi charismatique, aussi magique. Chaque instant de chacune de ses scènes compose un plaisir sans mélange. Une heureuse rencontre, en vérité. Installer Bette au cour de TLWGQ constituait une évidence que j’approuve sans réserve. Le côté très PC de sa campagne est très américain en soi, version Dem, de même que l’interview de complaisance, très émotionnelle (pas grave que la journaliste soit une copine si c’est dit, ça aussi c’est très US). J’aime qu’une série américaine soit américaine, et je trouve enfin ici un élément réellement culturel Et puis l’on se doute bien que, concernant une élection municipale, son programme doit aussi avoir un côté concret, après tout même mon ami le Maire de Sunnydale se préoccupait de l’état des égouts, entre deux sacrifices humains aux Sombres Puissances. Bref, j’aime Bette, hier comme aujourd’hui.
Alice a droit également à une belle exposition, d’autant que Leisha se glisse dans le rôle comme si TLW datait d’hier.. J’ai pleinement retrouvé mon Alice, même si sa rédaction emprunte pas mal aux clichés des RomComs. Son interview de Bette reste pour moi le moment fort de l’épisode, de toutes manières Bette /Alice est toujours un ticket gagnant, mention spéciale à l’évocation du mémorable commando du panneau publicitaire (TLW, 4-12), souvenirs, souvenirs. J’ai par contre trouvé que Shane était assez la sacrifiée de l’épisode, mais son histoire sera sans doute abordée ultérieurement. Bon, perso j’ai toujours été Tibette, mais je pense que les fans de Sharmen se sentiront insultés en découvrant qu’elle a fini par épouser quelqu’un. M'enfin, qui pourrait être mieux que Carmen ? (***)
L'épisode du panneau publicitaire
Bon, il n'y plus qu'à espérer que Bette ne remette pas le couvert... Pas gagné.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "The L Word"
Le retour des critiques à chaud d'Estuaire pour The L Word, c'est génial, merci !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "The L Word"
Merci ! Bon, là c'était le pilote et la découverte de la nouvelle série, je ne sais pas si j'aurais autant à dire concernant les suivants !
Le générique un temps réalisé pour la saison 1 de TLW et finalement non retenu. Évidemment The Chart manque à TLWGQ, mais je vois bien Alice en refaire une en conclusion de la saison, simple hypothèse..
Le générique un temps réalisé pour la saison 1 de TLW et finalement non retenu. Évidemment The Chart manque à TLWGQ, mais je vois bien Alice en refaire une en conclusion de la saison, simple hypothèse..
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "The L Word"
Vu Less is More, épisode confirmant que, malgré toute la com de Showtime comme quoi TLWGQ serait super novatrice, tout ça, hé bien cette série c’est du TLW pur sucre, les discussions, les relations amoureuses, Los Angeles… La série dérivée rejoint pleinement son initiatrice, d’ailleurs globalement avec talent. La mise en scène que j’avais trouvé sophistiquée, mais assez froide, lors du pilote rejoint totalement l’ambiance TLW, avec des plans moins larges, davantage resserrés sur les personnages. Avec quelques belles réussites, telles le plan final voyant Bette et Felicity contempler le Downtown Los Angeles, tout comme Woody Allen et Diane Keaton pour le Pont de Queensboro, dans Manhattan. Un bel effet. La seule à apporter des éléments novateurs dans cette nouvelle décennie reste Dani, décidément en pointe chez les nouvellesc.L’interprétation demeure toujours remarquable.
J’ai aussi trouvé que l’épisode s’employait efficacement à parer aux faiblesses du pilote. Si on regrette toujours l’absence d’un vrai générique, la scène d’ouverture est très réussie, avec un grand éclat de rire grâce à Alice dans ce qui, aurait pu être un drama total. La narration a l’habilité d’aller au-delà du gag, en le mettant plus tard en perspective lors de la belle scène de conciliation. Alice apporte une nouvelle fois beaucoup au récit, aussi bien pour l’humour que pour l’émotion. Un sans fautes jusqu’ici. Sans faire de miracles la bande son s’améliore quelque peu et j’ai mon premier vrai coup de cœur pour la très belle chanson de la party, Ojos de Sol, du groupe mexicain féminin Y la Bamba, que je recommande chaleureusement (calorosamente). Il est appréciable que la série s’efforce enfin d’insuffler quelques éléments culturels (un peu clichés, mais bon) autour de Sophie, même si TLWGQ éprouvera de la difficulté à développer autant de personnages et d’univers culturels différents. C’est une difficulté inhérente à vouloir être aussi inclusif que possible, même si évidemment la démarche reste positive.
On retrouve aussi un bar, soit un lieu emblématique de TLW, aussi bien que Californication, J’ai beaucoup aimé celui-ci, mais aussi le très attachant couple de la barmaid et de la serveuse, avec une empathie immédiate. Au passage on apprend que les bars lesbiens de LA ont tous fermé, on aurait aimé que la série nous en dise un peu plus là-dessus, sociologiquement c’est très intéressant et révélateur. Le bar aussi le mérite de donner quelque chose à exprimer à Shane (visiblement toujours une légende vivante dans la nuit de Los Angeles), parce qu’on a franchement du mal à s’intéresser à son divorce. On ne connaît ni l’autre partie, ni rien de l’histoire, tout ceci reste en apesanteur. Le trio Shane -Tess -Lena promet son lot d’embrouilles à venir, tant mieux. Les nouvelles commencent à s’installer et nous à faire connaissance. Je les apprécie davantage, malgré tout je trouve que la série a un peu de mal à faire exister Sarah autrement qu’en comic relief pas toujours efficace, malgré la belle rencontre avec Rebecca. Bon, visiblement on lui prépare un pathos médical, super, le médical réussit à TLW, c’est bien connu.
Sans parti pris aucun (ou alors un peu) je trouve malgré tout que c’est de nouveau le duo Bette / Dani qui enlève la mise, avec des scènes forts réussis, comme le bouleversant dialogue avec la jeune femme (il fallait bien Jenny B. pour que cela ne sombre pas dans le PC christique) ou le dialogue sur les vieux dossiers de Bette. Un passage au bon goût de Madeleine de Proust (Bette ne dit pas tout à propos de la case Prison, mais bref). Cela permet d’un peu remplir le blanc du hiatus entre les deux séries, même si l’on ne répond pas à la question clef du pourquoi de la rupture avec Tina. Bon, en même temps les ruptures font partie de Tibette, on le sait depuis longtemps. Après le dialogue passe rapidement sur le suicide de Jenny (oui, toute une saison pour en arriver là). On pense ce que ‘lon veut du personnage, mais Jenny aura été un élément central de TLW, on aurait plus expliciter son acte un peu plus.
Un problème malgré tout, dans TLWGQ, selon moi. TLW avait su apporter une part d’ombre à la plupart de ses protagonistes. Bette impérieuse et égocentrique avec une Tina qu’elle a longtemps ne pas su aimer, Shane plaquant Carmen à peu près au pire moment, Carmen faisant un outing pour le moins maladroit envers sa mère, Alice faisant un outing forcé, Jenny, bon, Jenny, etc. C’était réaliste et dramatiquement fort, les personnages progressaient en triomphant de leurs démons (surtout toi, Bette, oui, oui). Alors que dans TLWGQ, pour le moment du moins, absolument toutes les femmes sont sympas et 100 % positives, on nous fait Galadriel massif, un peu comme à bord du TARDIS ces derniers temps. Parallèlement, je dirais même concomitamment, les quatre mecs hétéros et blancs que l’on croise sont tous critiquables ou hypocrites à des degrés divers. Là aussi TLW avait su être plus subtile, notamment avec Tim. Cela ne suffit pas à gâcher la fête, mais c’est dommage.
Sinon, c’est moi, ou l’interprète du père de Dani jouait une liaision de Nadia dans Boulevard du Palais ? (****)
Bette la SJW à Dani : "j'ai passé une nuit en prison, suite à un mouvement de revendication sociale".
Dans TLW :
J’ai aussi trouvé que l’épisode s’employait efficacement à parer aux faiblesses du pilote. Si on regrette toujours l’absence d’un vrai générique, la scène d’ouverture est très réussie, avec un grand éclat de rire grâce à Alice dans ce qui, aurait pu être un drama total. La narration a l’habilité d’aller au-delà du gag, en le mettant plus tard en perspective lors de la belle scène de conciliation. Alice apporte une nouvelle fois beaucoup au récit, aussi bien pour l’humour que pour l’émotion. Un sans fautes jusqu’ici. Sans faire de miracles la bande son s’améliore quelque peu et j’ai mon premier vrai coup de cœur pour la très belle chanson de la party, Ojos de Sol, du groupe mexicain féminin Y la Bamba, que je recommande chaleureusement (calorosamente). Il est appréciable que la série s’efforce enfin d’insuffler quelques éléments culturels (un peu clichés, mais bon) autour de Sophie, même si TLWGQ éprouvera de la difficulté à développer autant de personnages et d’univers culturels différents. C’est une difficulté inhérente à vouloir être aussi inclusif que possible, même si évidemment la démarche reste positive.
On retrouve aussi un bar, soit un lieu emblématique de TLW, aussi bien que Californication, J’ai beaucoup aimé celui-ci, mais aussi le très attachant couple de la barmaid et de la serveuse, avec une empathie immédiate. Au passage on apprend que les bars lesbiens de LA ont tous fermé, on aurait aimé que la série nous en dise un peu plus là-dessus, sociologiquement c’est très intéressant et révélateur. Le bar aussi le mérite de donner quelque chose à exprimer à Shane (visiblement toujours une légende vivante dans la nuit de Los Angeles), parce qu’on a franchement du mal à s’intéresser à son divorce. On ne connaît ni l’autre partie, ni rien de l’histoire, tout ceci reste en apesanteur. Le trio Shane -Tess -Lena promet son lot d’embrouilles à venir, tant mieux. Les nouvelles commencent à s’installer et nous à faire connaissance. Je les apprécie davantage, malgré tout je trouve que la série a un peu de mal à faire exister Sarah autrement qu’en comic relief pas toujours efficace, malgré la belle rencontre avec Rebecca. Bon, visiblement on lui prépare un pathos médical, super, le médical réussit à TLW, c’est bien connu.
Sans parti pris aucun (ou alors un peu) je trouve malgré tout que c’est de nouveau le duo Bette / Dani qui enlève la mise, avec des scènes forts réussis, comme le bouleversant dialogue avec la jeune femme (il fallait bien Jenny B. pour que cela ne sombre pas dans le PC christique) ou le dialogue sur les vieux dossiers de Bette. Un passage au bon goût de Madeleine de Proust (Bette ne dit pas tout à propos de la case Prison, mais bref). Cela permet d’un peu remplir le blanc du hiatus entre les deux séries, même si l’on ne répond pas à la question clef du pourquoi de la rupture avec Tina. Bon, en même temps les ruptures font partie de Tibette, on le sait depuis longtemps. Après le dialogue passe rapidement sur le suicide de Jenny (oui, toute une saison pour en arriver là). On pense ce que ‘lon veut du personnage, mais Jenny aura été un élément central de TLW, on aurait plus expliciter son acte un peu plus.
Un problème malgré tout, dans TLWGQ, selon moi. TLW avait su apporter une part d’ombre à la plupart de ses protagonistes. Bette impérieuse et égocentrique avec une Tina qu’elle a longtemps ne pas su aimer, Shane plaquant Carmen à peu près au pire moment, Carmen faisant un outing pour le moins maladroit envers sa mère, Alice faisant un outing forcé, Jenny, bon, Jenny, etc. C’était réaliste et dramatiquement fort, les personnages progressaient en triomphant de leurs démons (surtout toi, Bette, oui, oui). Alors que dans TLWGQ, pour le moment du moins, absolument toutes les femmes sont sympas et 100 % positives, on nous fait Galadriel massif, un peu comme à bord du TARDIS ces derniers temps. Parallèlement, je dirais même concomitamment, les quatre mecs hétéros et blancs que l’on croise sont tous critiquables ou hypocrites à des degrés divers. Là aussi TLW avait su être plus subtile, notamment avec Tim. Cela ne suffit pas à gâcher la fête, mais c’est dommage.
Sinon, c’est moi, ou l’interprète du père de Dani jouait une liaision de Nadia dans Boulevard du Palais ? (****)
Bette la SJW à Dani : "j'ai passé une nuit en prison, suite à un mouvement de revendication sociale".
Dans TLW :
Estuaire44- Empereur
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Estuaire44- Empereur
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Re: Série "The L Word"
C'est marrant parce que l'épisode 2 m'a moins interpellé que le 1er. J'aimerai voir Finley également en autre chose que réservoir à gag. J'aimerai la voir dans d'autres situations que du bricolage. Par contre j'ai revu Olivia Thirlby et ça c'est chouette.
J'aurai aimé un jeu plus nuancé pour Dani annonçant à son père qu'elle démissionne. Là on a l'impression qu'elle ne craint aucunement sa réaction.
J'ai pas forcément aimé une grande partie de l'épisode car pour moi la réaction de Sophie n'est pas cohérente avec ce que l'on a vu précédemment. C'est elle en premier qui semblait hyper partante pour épouser Dani. Là elle nous fait une crise qui dure beaucoup trop longtemps à mon goût.
Pour Alice je m'attache pas du tout aux scènes avec sa compagne. On a eu tellement de couples emblématiques (ze veux revoir Tasha ) que celui-ci parait fade. J'ai nettement préféré ses scènes avec l'ex.
Par contre TLWGQ réussi là où TLW avait échoué: parler de la transidentité avec beaucoup plus de brio de part le personnage de Micah. La petite scène dans la piscine était très jolie, émouvante et pleine de promesse.
Estuaire tu as l'oeil en effet Carlos Leal (acteur d'origine suisse né à Lausanne comme Anne Richard) a bien joué dans Boulevard du Palais en interprétant Philippe, un compagnon de Nadia.
J'aurai aimé un jeu plus nuancé pour Dani annonçant à son père qu'elle démissionne. Là on a l'impression qu'elle ne craint aucunement sa réaction.
J'ai pas forcément aimé une grande partie de l'épisode car pour moi la réaction de Sophie n'est pas cohérente avec ce que l'on a vu précédemment. C'est elle en premier qui semblait hyper partante pour épouser Dani. Là elle nous fait une crise qui dure beaucoup trop longtemps à mon goût.
Pour Alice je m'attache pas du tout aux scènes avec sa compagne. On a eu tellement de couples emblématiques (ze veux revoir Tasha ) que celui-ci parait fade. J'ai nettement préféré ses scènes avec l'ex.
Par contre TLWGQ réussi là où TLW avait échoué: parler de la transidentité avec beaucoup plus de brio de part le personnage de Micah. La petite scène dans la piscine était très jolie, émouvante et pleine de promesse.
Estuaire tu as l'oeil en effet Carlos Leal (acteur d'origine suisse né à Lausanne comme Anne Richard) a bien joué dans Boulevard du Palais en interprétant Philippe, un compagnon de Nadia.
Lala- Duc(hesse)
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Re: Série "The L Word"
Concernant Dani et son père, je suis d’accord mais cela ne m’a pas dérangé parce qu’en fait cela se fond dans mon incrédulité globale concernant les choix de la Bette Next Gen. Au début du pilote Bette traite le père de Dani de dealer, à mots à peine couverts. Il se trouve que je connais plusieurs Espagnoles ou Hispaniques, il n’y en pas une seule parmi elles qui ensuite irait bosser pour celle qui vient d’insulter leur famille, c’est simplement inenvisageable. Que Bette ait raison ou non n’a aucune importance. L’épisode n°2 ne fait que rajouter une couche là-dessus, je préfère honnêtement me centrer sur les épatantes scènes entre Dani et Bette, qui, à mon avis, forment pour l’instant le cœur de la série (en toute impartialité, bien sûr).
Alors les scènes entre Alice et Nat sont sans doute moins hautes en couleur que celles avec l’ex ou le gamin, mais j’aime bien ce couple. Je le trouve fort parce que cohérent : chaque partenaire apporte à l’autre ce qui manque. La psy apporte une rigueur analytique à Alice, et celle-ci à l’inverse un grain de folie (ou d’humanité) qui enjolive son existence. Je crois beaucoup dans ce genre de couples complémentaires, je pense logique que, quelques années après TLW, Alice se soit mise avec quelqu’un comme Nat, cela peut devenir une belle aventure. Évidemment personne ne remplacera Tasha ou Dana, je suis bien d’accord, mais avec les années qui viennent, on se pose. Il este dommage que l’on ait aucune nouvelle des Tasha ou de beaucoup d’autres, une scène de discussion Skype ou téléphonique en split screen me semblait jouable. Avec Tasha il y a la circonstance aggravante qu’elle est peut-être morte en mission, j’espère que l’on ne verra pas son « fantôme » à elle aussi. Ze veux revoir Héléna.
La longueur de la brouille entre Dani et Sophie ne m’a pas dérangée, je la trouve logique. Malgré toutes ses qualités bien réelles, Dani est née avec une cuillère d’argent dans la bouche, elle n’a aussi qu’à me désirer pour devenir la dircom de Bette Porter. Sophie vient d’un milieu social plus défavorisé, on sent bien son côté Rastignac et qu’elle a une vraie ambition de réussite dans l’émission d’Alice (sans être la traîtresse de TLW, of course). Je me trompe peut-être que la véritable raison de sa colère est la jalousie et le ressentiment de classe, une difficulté bien plus fréquente qu’on ne le croit dans les couples non mixtes socialement. Je me trompe peut-être dans mon analyse, mais j’ai aimé l’enracinement (bon, sur un unique épisode) de cette brouille car j’y ai vu l’unique pointe d’aspérité sociale existant dans TLWGQ.
Oui, j’ai aimé toutes les scènes de Micha, au restaurant ou dans la piscine, elles étaient touchantes et sonnaient justes, une vraie réussite pour TLWGQ. J’ai été un peu surpris de le voir se dire qu’il aurait dû inviter son copain à la party, alors que cela n’aurait dérangé personne s’il l’avait rejoint pour lui proposer de prendre une coupe. Pas grave !
Hum, vision d’une rencontre entre Bette et Rovère… Le choc des mondes !
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "The L Word"
Les beaux sites de TLWGQ. Là-dessus la série s'en sort mieux que ce que j'anticipais, même si je reste nostalgique de West Hollywood. TLW aura aussi un sacré guide de voyage.
https://www.latimes.com/entertainment-arts/tv/story/2019-12-22/the-l-word-generation-q-west-hollywood-silver-lake
https://www.latimes.com/entertainment-arts/tv/story/2019-12-22/the-l-word-generation-q-west-hollywood-silver-lake
Estuaire44- Empereur
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Estuaire44- Empereur
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Re: Série "The L Word"
J'ai adoré lire ces critiques de la nouvelle série. Merci pour ces moments !
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "The L Word"
Lost Love présente comme intérêt de finalement davantage mettre en avant différents visages de l’amitié féminine que les relations amoureuses, alors qu’il y avait tout un atavisme dans TLW poussant à opérer le contraire (on se souvient notamment de l’amitié entre Shane et Jenny sacrifiée juste pour installer une liaison de plus sur la poignée d’épisodes qui restait). Ce beau sujet apporte une thématique à l’opus, tout en lui autorisant une variété d’expression ; amitié de longue date, plus récente, ou retrouvailles entre ex longtemps brouillées. Merci à Alice l’apprentie sorcière de continuer à nous faire autant rire, Mickey dans Fantasia c’était de la gnognotte à côté. Ce registre permet aussi aux actrices d’exprimer quelque peu différemment leur talent.
Évidemment le sentiment amoureux a une intensité particulière, aussi il manque peut-être à l’opus d’avoir sa scène particulièrement détachée, mais le récit demeure plaisant et prenant, également filmé avec sensibilité. Même si elle a été le bourreau des Françaises (never forget, never forgive), on apprécie aussi le guesting de Megan Rapinoe, sans doute la,personnalité lesbienne numéro 1 de 2019. avec un peu de cynisme, on pourrait noter que cela accentue le côté Who's Who lesbien des seconds rôles de TLWGQ, mais la séquence fonctionne du tonnerre, à la fois militante sans lourdeur, mais aussi très complice et amusante. L'émission d'Alice pourrait bien devenir le Bronze de la série, un prétexte à de nombreux guests. A quand Ellen dans TLWGQ ?
Mais l'épisode confirme aussi certaines faiblesses de la série. Je pense que les scénaristes tentent de jouer le suspense autour de la mystérieuse épouse de Shane et je trouve que cela ne fonctionne pas du tout ; Aucune progression dramatique n’est installée sur le sujet, qui demeure largement dans les limbes, peut-être du fait que, concernant Shane, le thème du mariage est barré par le souvenir de l’abandon de Carmen. Ceet aspect là n’est pas du tout géré jusqu’ici. Je trouve aussi que TLWGQ continue à se chercher autour de Finley, c’est un peu comme si on avait recruté l’actrice, effectivement excellente, et que l’on tente ensuite construire le personnage d’épisode en épisode. On agrège des éléments disparates (la bricolo, la marrante, l’alcoolique, la religieuse), qui ont de la peine, pour l’instant à bâtir une personnalité cohérente.
J’aime beaucoup Sophie, mais elle ne me semble pas avoir d‘histoire à elle, elle n’existe qu’à travers son mariage avec Dani. Mais au moins ce mariage demeure intéressant car il continue à former l’un des rares espaces où le thème des classes sociales est abordé, dans les deux séries. Concernant celle-ci il y a un problème de cohérence ; dans les épisodes précédents on l’avait vue n’en avoir à peu près rien à cirer de ce que ressentait son père, ici il devient soudainement très important qu’il adhère et participe au mariage, bizarre.
Ce qui l’a le plus énervé est que la faute de la séparation entre Tina et Bette soit intégralement mise sur le compte de Tina. Je sais bien que les absents ont toujours tort, mais là ça frisait l’inélégance. C’est très expédié et cela n’explique pas non plus pourquoi c’est Bette qui a la garde de leur fille, alors que l’on avait vu que Tina avait des droits légaux entant que mère biologique et qu’elle était naguère prête à se battre. Elle plaqué tout le monde, en fait ? Un peu de naïveté aussi autour des écoles publiques, évidemment que dans les beaux quartiers de Silver Lake où habite Bette, elles vont être formidables, es.t-ce qu’elle mettrait sa fille dans une école publique de Watts ou Boyle Heights ? Voir la série Vida (Starz) pour la vie dans le Barrio. Bette a aussi pas mal de temps à consacrer à ses copines en pleine campagne électorale, mais ça, c‘est magie de The L Word. (***)
Évidemment le sentiment amoureux a une intensité particulière, aussi il manque peut-être à l’opus d’avoir sa scène particulièrement détachée, mais le récit demeure plaisant et prenant, également filmé avec sensibilité. Même si elle a été le bourreau des Françaises (never forget, never forgive), on apprécie aussi le guesting de Megan Rapinoe, sans doute la,personnalité lesbienne numéro 1 de 2019. avec un peu de cynisme, on pourrait noter que cela accentue le côté Who's Who lesbien des seconds rôles de TLWGQ, mais la séquence fonctionne du tonnerre, à la fois militante sans lourdeur, mais aussi très complice et amusante. L'émission d'Alice pourrait bien devenir le Bronze de la série, un prétexte à de nombreux guests. A quand Ellen dans TLWGQ ?
Mais l'épisode confirme aussi certaines faiblesses de la série. Je pense que les scénaristes tentent de jouer le suspense autour de la mystérieuse épouse de Shane et je trouve que cela ne fonctionne pas du tout ; Aucune progression dramatique n’est installée sur le sujet, qui demeure largement dans les limbes, peut-être du fait que, concernant Shane, le thème du mariage est barré par le souvenir de l’abandon de Carmen. Ceet aspect là n’est pas du tout géré jusqu’ici. Je trouve aussi que TLWGQ continue à se chercher autour de Finley, c’est un peu comme si on avait recruté l’actrice, effectivement excellente, et que l’on tente ensuite construire le personnage d’épisode en épisode. On agrège des éléments disparates (la bricolo, la marrante, l’alcoolique, la religieuse), qui ont de la peine, pour l’instant à bâtir une personnalité cohérente.
J’aime beaucoup Sophie, mais elle ne me semble pas avoir d‘histoire à elle, elle n’existe qu’à travers son mariage avec Dani. Mais au moins ce mariage demeure intéressant car il continue à former l’un des rares espaces où le thème des classes sociales est abordé, dans les deux séries. Concernant celle-ci il y a un problème de cohérence ; dans les épisodes précédents on l’avait vue n’en avoir à peu près rien à cirer de ce que ressentait son père, ici il devient soudainement très important qu’il adhère et participe au mariage, bizarre.
Ce qui l’a le plus énervé est que la faute de la séparation entre Tina et Bette soit intégralement mise sur le compte de Tina. Je sais bien que les absents ont toujours tort, mais là ça frisait l’inélégance. C’est très expédié et cela n’explique pas non plus pourquoi c’est Bette qui a la garde de leur fille, alors que l’on avait vu que Tina avait des droits légaux entant que mère biologique et qu’elle était naguère prête à se battre. Elle plaqué tout le monde, en fait ? Un peu de naïveté aussi autour des écoles publiques, évidemment que dans les beaux quartiers de Silver Lake où habite Bette, elles vont être formidables, es.t-ce qu’elle mettrait sa fille dans une école publique de Watts ou Boyle Heights ? Voir la série Vida (Starz) pour la vie dans le Barrio. Bette a aussi pas mal de temps à consacrer à ses copines en pleine campagne électorale, mais ça, c‘est magie de The L Word. (***)
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "The L Word"
Première faiblesse pour TLWGQ avec LA Times, épisode ayant ses moments forts (la party, le revival), mais aussi un nombre non négligeables de scènes maladroites. On reste étonné de voir l’adversaire de Bette, présenté au préalable comme un pro de la com, perdre tout ses moyens quand Alice lui demande s’il est féministe. Dans une émission comme celle d’Alice, il est absurde que cette question n’ait pas été anticipée et préparée avec son staff. Concernant le représentant de la chaîne, le récit sous-entend clairement que cela se passe difficilement parce qu’ils ‘agit d’un homme vraisemblablement hétéro. Mais, que cela soit pour les séries ou les émissions de flux, une production donne toujours lieu à des tensions entre créateurs et diffuseurs, c’est le système économique qui veut cela, bien plus que les perspectives personnelles. Je ne suis pas du tout certain que cela se passerait forcément harmonieusement s’il s’agissait d’une femme.
A côté de ça Bette continue a passer une bonne partie de ses journées et de ses soirées avec ses copines, plus la saison avance et moins on ressent l’ambiance et la frénésie d’une campagne électorale (quel contraste avec House of Cards!). Les vues progressistes de Bette justifiaient pleinement son choix d’entrer en politique, il n’était pas nécessaire du tout d’y ajouter du mélo à gros grain avec le rebondissement de télénovela de la mort par overdose de Kit. Surtout pour montrer Bette se défoncer dès la scène suivante au marocco. Dani se montre détestable envers Felicity, alors même que celle-ci a les moyens faire exploser la campagne de Bette à tout moment. La rupture obtenue, c’est pas mal un pari risqué, je trouve ?
Le côté Revival de l’épisode st très réussi ( Dana, l’insertion bien agencée de photos promo de TLW, évocation du temps qui passe), mais TMWCQ s’avère en réalité sans pitié pour les absentes : où elles ont purement et simplement disparu (Helena, Tasha, Carmen…) ou alors le panorama est plus que morose, Jenny se suicide, Kit fait une overdose, Tina plaque tout… L’ambiance est d’un coup mois chaleureuse. La fête est un moment sympa, qui permet en outre d’accélérer plusieurs intrigues personnelles. Le problème est que ce que l’on voit est très prévisible (mention spéciale à l’apparition de la femme de Shane) ou alors très lourd (Finley chez la prêtre). Sophie continue à ne pas vraiment d’avoir d’histoire à elle et à n’exister qu’à travers les autres personnages, c’est dommage. Heureusement les actrices assurent toujours. (**)
A côté de ça Bette continue a passer une bonne partie de ses journées et de ses soirées avec ses copines, plus la saison avance et moins on ressent l’ambiance et la frénésie d’une campagne électorale (quel contraste avec House of Cards!). Les vues progressistes de Bette justifiaient pleinement son choix d’entrer en politique, il n’était pas nécessaire du tout d’y ajouter du mélo à gros grain avec le rebondissement de télénovela de la mort par overdose de Kit. Surtout pour montrer Bette se défoncer dès la scène suivante au marocco. Dani se montre détestable envers Felicity, alors même que celle-ci a les moyens faire exploser la campagne de Bette à tout moment. La rupture obtenue, c’est pas mal un pari risqué, je trouve ?
Le côté Revival de l’épisode st très réussi ( Dana, l’insertion bien agencée de photos promo de TLW, évocation du temps qui passe), mais TMWCQ s’avère en réalité sans pitié pour les absentes : où elles ont purement et simplement disparu (Helena, Tasha, Carmen…) ou alors le panorama est plus que morose, Jenny se suicide, Kit fait une overdose, Tina plaque tout… L’ambiance est d’un coup mois chaleureuse. La fête est un moment sympa, qui permet en outre d’accélérer plusieurs intrigues personnelles. Le problème est que ce que l’on voit est très prévisible (mention spéciale à l’apparition de la femme de Shane) ou alors très lourd (Finley chez la prêtre). Sophie continue à ne pas vraiment d’avoir d’histoire à elle et à n’exister qu’à travers les autres personnages, c’est dommage. Heureusement les actrices assurent toujours. (**)
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "The L Word"
Ben aimé Labels, à mes yeux sans doute le meilleur épisode depuis le pilote. Évidemment il nous faut faire ici le deuil de la campagne électorale de Bette, TLWGQ ne se donnant même plus la peine de faire semblant. Tout se résume à la liaison de Bette ou aux soucis familiaux de Dani, plus rien d’autre n’est développé à par ça. Pour créer l’effet de la scène finale, on nous montre une candidate à la mairie de L.A. dépourvue d’un minimum de service de sécurité, dans les USA de 2020. Personne n’y croit. TLWGQ partage la même faiblesse que TLW : elle échoue dès lors que le récit s’éloigne du cœur du savoir-faire des autrices. Mais au moins la série sait ici réduire le récit politique au minimum, au lieu de laisser toute une saison être phagocytée par un Whodunit inepte, comme jadis.
Une fois cet aspect passé par pertes et profits, on peut déguster de nombreuses scènes émotionnellement fortes et sonnant plus juste, à mon avis, que lors de l’opus précédent. La compagne de Shane est une bonne surprise, on évite d’en faite une méchante tout en exploitant à merveille la différence d’âge entre les deux partenaires. Il est logique que Shane perçoive la réalité d’une maternité avec davantage de réalisme que sa compagne. Quand l’enfant paraît tout change dans votre vie, il est illusoire de vouloir compartimenter. J’ai eu un peu de mal avec la confrontation en public entre Dani et son père, elle mène la conversation d’à peu près la pire manière possible, tout comme jadis le outing de Carmen. Mais l’impact émotionnel est là, Arienne Mandi est une formidable actrice. Sophie devrait comprendre que Dani a besoin de digérer l’événement seule, mais qu’elle perçoive cela avant tout comme un trophée à célébrer est cohérent avec l’approche sociale du personnage.
Je suis généralement assez sceptique sur le polyamour et les ménages à trois. Je pense qu’en amour il est difficile de partager et que dans un trio il y a souvent au moins un personne qui se sacrifie et accepte la situation plus par peur de perdre l’être aimé que par réelle adhésion. Mais le trio d’Alice est si positif et amusant (légèrement surréaliste aussi) que l’on adhère sans réserve. Les actrices sont du tonnerre là aussi. Là aussi l’aspect professionnel d’Alice est aux abonnés absents, nous sommes bien dans TLW, voilà. La romance de Micah se montre toujours aussi sensible et charmante, j’aime bien également. Jusqu’à la scène finale très drama, Bette est avant tout là au service d’autres personnages et cela est bien ainsi, elle ne va non plus annexer toute la série. Et cet épisode nous nous vaut les premières scènes de Finley m’ayant réellement touché. Je regrette apr contre que l’alcoolisme soit malgré tout montré ici comme avant tout quelque chose de festif et relaxant (un peu comme la coke dans Californication, parfois), mais la série aura peut-être l’occasion de se rattraper. Bon, deux mecs hétéro, deux gâcheurs d’ambiance, là dessus TLWGQ a décidément fait ses choix. (****)
Une fois cet aspect passé par pertes et profits, on peut déguster de nombreuses scènes émotionnellement fortes et sonnant plus juste, à mon avis, que lors de l’opus précédent. La compagne de Shane est une bonne surprise, on évite d’en faite une méchante tout en exploitant à merveille la différence d’âge entre les deux partenaires. Il est logique que Shane perçoive la réalité d’une maternité avec davantage de réalisme que sa compagne. Quand l’enfant paraît tout change dans votre vie, il est illusoire de vouloir compartimenter. J’ai eu un peu de mal avec la confrontation en public entre Dani et son père, elle mène la conversation d’à peu près la pire manière possible, tout comme jadis le outing de Carmen. Mais l’impact émotionnel est là, Arienne Mandi est une formidable actrice. Sophie devrait comprendre que Dani a besoin de digérer l’événement seule, mais qu’elle perçoive cela avant tout comme un trophée à célébrer est cohérent avec l’approche sociale du personnage.
Je suis généralement assez sceptique sur le polyamour et les ménages à trois. Je pense qu’en amour il est difficile de partager et que dans un trio il y a souvent au moins un personne qui se sacrifie et accepte la situation plus par peur de perdre l’être aimé que par réelle adhésion. Mais le trio d’Alice est si positif et amusant (légèrement surréaliste aussi) que l’on adhère sans réserve. Les actrices sont du tonnerre là aussi. Là aussi l’aspect professionnel d’Alice est aux abonnés absents, nous sommes bien dans TLW, voilà. La romance de Micah se montre toujours aussi sensible et charmante, j’aime bien également. Jusqu’à la scène finale très drama, Bette est avant tout là au service d’autres personnages et cela est bien ainsi, elle ne va non plus annexer toute la série. Et cet épisode nous nous vaut les premières scènes de Finley m’ayant réellement touché. Je regrette apr contre que l’alcoolisme soit malgré tout montré ici comme avant tout quelque chose de festif et relaxant (un peu comme la coke dans Californication, parfois), mais la série aura peut-être l’occasion de se rattraper. Bon, deux mecs hétéro, deux gâcheurs d’ambiance, là dessus TLWGQ a décidément fait ses choix. (****)
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "The L Word"
Plus que des pubs et des pourriels, je mets en pause pour TLWGQ. Je continuerai quand le DVD sortira.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "The L Word"
Je connais quelques sites de streaming avec un très petit nombre (voire aucune) pub. Si ça t'intéresse.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
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