Série "The L Word"
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CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: Les SÉRIES TÉLÉ, FILMS, ACTEURS, ACTRICES & autres Artistes :: Les Séries Télé
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Re: Série "The L Word"
Alors les deux derniers,je n'ai pas vu les voir hier soir mais je m'en rappelle très bien
Tonya:espece de tueuse de chat !RIP Monsieur Pissou
Bette et Candace:la scène dans la prison!!Cette scène est à mettre au même niveau que la scène du tatouage dans Never Again.Comment faire une scène de sexe réussit,sans rien montrer.
Ce que j'aime bien c'est que Bette est beaucoup plus fragile pendant cette période.
Le deuxième
Shane se prend une belle gamelle,elle qui voulait aimer se fait rejeter de tous les côtés et perd la chance d'avoir un salon de coiffure.La scène entre Shane et Cherry est admirablement bien jouée,très triste surtout.En tout cas merci à Rosanna Arquette d'être passée,ils sont doués chez les Arquette
La rupture:Tina envoie bouler Bette,mais celle ci se jette sur la blonde et de nouveau c'est elle qui la maitrise,comme toujours,ça m'a fait mal pour cette pauvre Tina,surtout qu'elle fait ça avec aucune douceur,au début,la pauvre Tina étouffe.La belle brune peut bien lui dire tous les "je t'aime" Tina en a marre(et je la comprend) et paf prend ça dans ta tronche Bette.
Alors que pour ces deux femmes il est question de supériorité pour Kit et Yvan c'est un rapport d'égal à égal,j'aime beaucoup la scène de danse dans le garage,c'était très joli.Et cette douceur rentre en opposition avec la violence entre Bette et Tina.
Jenny et Tim haaaa ces deux là sont compliqués mais passionnants.Alors que Jenny arrive à l'oublier petit à petit celui-ci n'y arrive pas trop,il a mal.Quand il la voit avec Robin il ne dit rien mais quand c'est l'autre type alors là il rale,il se sent trahi.
Mais je retiens surtout une chose:le message de Marina à Jenny ba oui mais bon fallait quand même se manifester avant,je maudit les scénaristes sur ce coup.
Tonya:espece de tueuse de chat !RIP Monsieur Pissou
Bette et Candace:la scène dans la prison!!Cette scène est à mettre au même niveau que la scène du tatouage dans Never Again.Comment faire une scène de sexe réussit,sans rien montrer.
Ce que j'aime bien c'est que Bette est beaucoup plus fragile pendant cette période.
Le deuxième
Shane se prend une belle gamelle,elle qui voulait aimer se fait rejeter de tous les côtés et perd la chance d'avoir un salon de coiffure.La scène entre Shane et Cherry est admirablement bien jouée,très triste surtout.En tout cas merci à Rosanna Arquette d'être passée,ils sont doués chez les Arquette
La rupture:Tina envoie bouler Bette,mais celle ci se jette sur la blonde et de nouveau c'est elle qui la maitrise,comme toujours,ça m'a fait mal pour cette pauvre Tina,surtout qu'elle fait ça avec aucune douceur,au début,la pauvre Tina étouffe.La belle brune peut bien lui dire tous les "je t'aime" Tina en a marre(et je la comprend) et paf prend ça dans ta tronche Bette.
Alors que pour ces deux femmes il est question de supériorité pour Kit et Yvan c'est un rapport d'égal à égal,j'aime beaucoup la scène de danse dans le garage,c'était très joli.Et cette douceur rentre en opposition avec la violence entre Bette et Tina.
Jenny et Tim haaaa ces deux là sont compliqués mais passionnants.Alors que Jenny arrive à l'oublier petit à petit celui-ci n'y arrive pas trop,il a mal.Quand il la voit avec Robin il ne dit rien mais quand c'est l'autre type alors là il rale,il se sent trahi.
Mais je retiens surtout une chose:le message de Marina à Jenny ba oui mais bon fallait quand même se manifester avant,je maudit les scénaristes sur ce coup.
Lala- Duc(hesse)
- Date d'inscription : 05/10/2005
Re: Série "The L Word"
Le premier épisode de la soirée apparaît en demi-teinte, avec des tronçons assez inégaux, en volume comme en intérêt. Bette achève doucement mais sûrement de s’imposer comme le principal personnage d’une première saison pourtant très chorale. En cela elle agglomère à son histoire presque toutes les autres héroïnes à travers « la mère de toutes les batailles » contre les partisans aussi ridicules qu’insupportables de Fae Buckley, puis la brève excursion dans les geôles du comté de Los Angeles (sans doute les mêmes dont à bénéficié Hanky en début de deuxième saison de Californication, la série évaporée). Toute cette longue séquence se voit narrée avec un ton tragi-comique parfait, où l’humour toujours aussi réjouissant n’entrave pas la virulence de la dénonciation de l’intolérance. La (légère) satire des films de prisons se montre également divertissante, avec notamment quelques clichés divertissants et une musique à la « O’Brother », l’excellente comédie des frères Coen.
Comme souvent The L Word parvient à trouver le temps de placer quelques scènes pour chacune de ces personnages, Alice Dana, Shane ont ainsi droit à de savoureuses réparties illustrant efficacement leur personnalité. Mais c’est encore une fois bette qui focalise le récit avec un destin facétieux s’ingéniant à la rapprocher de Candace tout au long de l’épisode, malgré tous ses efforts (et certes elle paie de sa personne) pour résister à l’attraction fatale. Bette donne l’impression de glisser au fond d’un gouffre et de tenter de se raccrocher à toutes les racines qui se présentent. L’ensemble parait assez poignant d’autant que l’intensité des scènes avec Candace(remarquable comédienne, une de plus), notamment en cellule, font craindre une issue particulièrement périlleuse en fin de saison. On sent venir le cliffhanger de la mort qui tue…
A côté de ce mainstream les autres segments du récit ne peuvent que paraître au mieux périphériques, d’autant que la réussite ne parait pas toujours au rendez-vous. L’épisode comporte la dimension « exotique » coutumière avec des Drag Kings aux numéros musicaux assez troublants. Kit débute d’ailleurs une relation avec l’une d’entre elles, aussi solide que très attachante au naturel, on est un peu désarçonné au début mais l’ensemble fonctionne très bien (et puis du coup on est débarrassé du rappeur, alors…). Jenny continue encore et toujours à se chercher, ce qui nous apporte des scènes individuellement réussies mais trop patchwork, partant un peu trop dans tous les sens : dîner de dépôt de bilan avec Tim, rendez-vous avec la blonde de Palm Springs, rencontre masculine à l’océanarium de LA où elle cherche l’inspiration (scènes visuellement superbes, très Grand Bleu, dommage que Rosanna ne soit pas là), confrontation avec les copains passablement lourds de Tim qui a le bon goût d’être gêné… le pauvret l’a encore dans la peau alors que la belle est déjà passée à autre chose. Pathétique. Toutes ces différentes scènes papillonnent un tantinet, l’émiettement reste un danger récurrent pour la série.
Plus intéressant, Marina qui s’interroge toujours plus et qui en bonne prédatrice s’empresse de draguer la nouvelle relation de Jen… Marina, toujours aussi incandescente reste vraiment une énigme captivante, elle manquera vraiment à la série. A noter que j’ai du visionne l’épisode en VO et que la sublime et polyglotte Karina Lombard s’essaie au Français, langage de l’amour, durant son grand numéro de séduction. « la persistance est la mère de tous les succès » déclare-t-elle au lieu de la « persévérance », bah, on lui pardonne… Par contre ce qui ne fonctionne pas du tout c’est l’imbroglio mère fille dans lequel se contorsionne Shane, tout cela ressemble de plus en plus à du mauvais mélo au vague relent de Boulevard mal inspiré.
Cap sur le dernier épisode de la saison !!!
Comme souvent The L Word parvient à trouver le temps de placer quelques scènes pour chacune de ces personnages, Alice Dana, Shane ont ainsi droit à de savoureuses réparties illustrant efficacement leur personnalité. Mais c’est encore une fois bette qui focalise le récit avec un destin facétieux s’ingéniant à la rapprocher de Candace tout au long de l’épisode, malgré tous ses efforts (et certes elle paie de sa personne) pour résister à l’attraction fatale. Bette donne l’impression de glisser au fond d’un gouffre et de tenter de se raccrocher à toutes les racines qui se présentent. L’ensemble parait assez poignant d’autant que l’intensité des scènes avec Candace(remarquable comédienne, une de plus), notamment en cellule, font craindre une issue particulièrement périlleuse en fin de saison. On sent venir le cliffhanger de la mort qui tue…
A côté de ce mainstream les autres segments du récit ne peuvent que paraître au mieux périphériques, d’autant que la réussite ne parait pas toujours au rendez-vous. L’épisode comporte la dimension « exotique » coutumière avec des Drag Kings aux numéros musicaux assez troublants. Kit débute d’ailleurs une relation avec l’une d’entre elles, aussi solide que très attachante au naturel, on est un peu désarçonné au début mais l’ensemble fonctionne très bien (et puis du coup on est débarrassé du rappeur, alors…). Jenny continue encore et toujours à se chercher, ce qui nous apporte des scènes individuellement réussies mais trop patchwork, partant un peu trop dans tous les sens : dîner de dépôt de bilan avec Tim, rendez-vous avec la blonde de Palm Springs, rencontre masculine à l’océanarium de LA où elle cherche l’inspiration (scènes visuellement superbes, très Grand Bleu, dommage que Rosanna ne soit pas là), confrontation avec les copains passablement lourds de Tim qui a le bon goût d’être gêné… le pauvret l’a encore dans la peau alors que la belle est déjà passée à autre chose. Pathétique. Toutes ces différentes scènes papillonnent un tantinet, l’émiettement reste un danger récurrent pour la série.
Plus intéressant, Marina qui s’interroge toujours plus et qui en bonne prédatrice s’empresse de draguer la nouvelle relation de Jen… Marina, toujours aussi incandescente reste vraiment une énigme captivante, elle manquera vraiment à la série. A noter que j’ai du visionne l’épisode en VO et que la sublime et polyglotte Karina Lombard s’essaie au Français, langage de l’amour, durant son grand numéro de séduction. « la persistance est la mère de tous les succès » déclare-t-elle au lieu de la « persévérance », bah, on lui pardonne… Par contre ce qui ne fonctionne pas du tout c’est l’imbroglio mère fille dans lequel se contorsionne Shane, tout cela ressemble de plus en plus à du mauvais mélo au vague relent de Boulevard mal inspiré.
Cap sur le dernier épisode de la saison !!!
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "The L Word"
Estuaire?T'es encore vivant ou bien l'épisode t'as mis KO?
Lala- Duc(hesse)
- Age : 38
Localisation : Paris
Date d'inscription : 05/10/2005
Re: Série "The L Word"
Ah mais, ah mais, on me harcèle !
En fait je l’ai vu deux fois et des brouettes… Les joies de la VO non ST, pour comprendre faut s’accrocher !
Une vallée de cendres, c’est un peu dans ce genre de paysage de mort que débouche la jusque là globalement amusante saison 1. A cette occasion l’épisode a été judicieusement rallongé ce qui permet enfin de prendre un peu son temps, à point nommé car on se situe à une croisée des chemins de la série. On se croirait dans Requiem, une conclusion irréprochable, mais alors vraiment, l’ambiance n’est pas au carnaval.
Justement depuis les X-files on sait bien que les moments clés se déroulent toujours dans un parking et c’est bien là que Bette finit par basculer. Le passage se fait avec simplicité et immédiateté, comme si elle se rendait finalement à une simple évidence, c’est très habile ? Par suite, passée l’euphorie passagère, la pauvre vit un vrai cauchemar, la gentillesse et la candeur touchante de Tina ne faisant que raviver sans cesse le remords qui la taraude (admirable scène de la douche). On peut se demander si Bette, plus ou moins inconsciemment ne fait pas exprès d’être découverte, pour sortir du piège, tant l’aveu parait impossible. Evidemment comme à chaque fois depuis la début de la série, Jennifer Beals se montre exceptionnelle mais la grande surprise provient de Laurel Holloman, toujours très juste mais tout de même légèrement en retrait jusqu’ici par rapport à sa partenaire (j’ai mis un temps fou à reconnaître la Justine Cooper de Angel). Elle éclate lors de la scène paroxystique de la confrontation entre les deux femmes, tout à fait inédite en terme de violence, hormis peut être le débat télévisé avec la douce Faé. Le téléspectateur prend un très grand coup de point dans l’estomac, tant les deux actrices se livrent totalement et se montrent absolument bouleversantes.
Même si le fil ne semble pas tout à fait rompu, c’est un des axes majeurs de l’univers de la série depuis son commencement qui se lézarde, l’effet en résulte absolument considérable. Un ultime raffinement se voit apporté par la scène finale, Tina, totalement bouleversée, commençant à écrire le nom de Candace sur la fameuse Toile d’Alice. Ce symbole de l’aspect le plus ludique et pétillant de The L Word se mue ainsi désormais en expression de la plus vive souffrance que l’on puisse y trouver. Une altération profonde en parfaite résonance avec celle du récit, fournissant une conclusion aussi parfaite qu’éprouvante à la saison. La saison 2 sera sans doute celle de la difficile et incertaine reconstruction du couple.
La noirceur terminale de l’histoire se renforce également par l’absence d’éléments humoristique ou simplement optimiste chez les autres personnages. Shane voit le sol se dérober sous ses pieds, professionnellement et sentimentalement. Si Kate Moennig et Rosanna Arquette interprètent admirablement la rupture de leur personnage (c’est un peu moins le cas pour Clea), on en peut s’empêcher de trouver tout cela un peu artificiel, tant l’histoire ayant décollé rapidement avant de s’effondrer de même. Le talent des comédiennes permet cependant de maintenir l’intérêt de l’ensemble. La seule scène authentiquement drôle de l’épisode se teint d’humour noir (la veillée funèbre de Monsieur Pissou) et la révélation commune de leur amour ne suscite pour l’instant guère d’allégresse entre Alice et Dana ! C’est également leur univers qui se trouve bouleversé, tandis que l’épisode clôture aussi efficacement la saison qu’il introduit la suivante. En tout cas Leisha Hailey prouve qu’elle a su imposer son personnage, qui paraissait quelque peu secondaire durant la première partie de la saison. Ici Alice est pratiquement invisible (hormis deux scènes cruciales mais essentiellement émotionnelles) et l’absence humour se ressent avec une force particulière. Elle est bien devenue elle aussi absolument nécessaire à The L Word.
Si l’histoire de Kit et « Ivan » (sauf erreur sur le prénom) parait aussi improbable que décrite avec une grande justesse de ton, le seul élément positif du récit provient véritablement de là où on l’attendait le moins, c'est-à-dire du personnage chaotique par excellence que constitue Jenny. Celle-ci achève de tirer un trait sur Tim l’évanescent et d’assumer sa bisexualité, y compris avec quelqu’un d’aussi parfaitement insignifiant que le type de l’océonarium (scène de jalousie de Tim encore une fois pathétique). Elle résiste finalement fort bien à la vanne un peu minable de Tim au vernissage ainsi qu’au coup de poignard autrement vicieux et affûté que lui décoche également Marina, genre Liaisons dangereuse de Choderlos de Laclos. Alors que la partie de Monopoly apparaît comme un moment de convivialité et de sérénité alors que les tempêtes se déclenchent par ailleurs, le message de Marina montre autant de souffrance que de regret. Malgré son charisme et son intelligence, la page semble aussi bien tournée sur elle que sur Tim, il parait malheureusement logique que la saison 2 se déroule sans eux. Dans un superbe parallèle, le couple si uni entre bette et Tina connaît pour le moins de forte turbulence, tandis que Jenny, chahutée tout du long, accède à une certaine paix (bon,o imagine que cela ne va pas virer non plus à l’immobilisme)&, un jolie inversion des postures.
Si l’écriture de l’intrigue, les dialogues et les éblouissantes comédiennes représentent bien les atouts maîtres de The l Word cette conclusion parfaitement réussie rappelle qu’il ne faut pas négliger pour autant une savoureuse bande-son mais aussi une mise en scène des plus efficaces. Cette dernière permet ici de profiter de l’étonnante collection rassemblée par bette (avis personnels des plus contrastés, à mes yeux cela va vraiment du formidable au nul), tandis qu’elle soutient le jeu des actrices notamment lors de la déchirure entre Bette et Tina ou de la scène complice entre Yvan et Kit (oui, dans un parking). Seul (petit) regret que la fête très huppée donnée pour l’ouverture de l’exposition n’ait pas donné lieu à une satire aussi amusante que lors de la soirée de bienfaisance de Californication mais l’auteur a préféré se concentrer sur les personnages et leurs sentiments, on peut le comprendre.
Ainsi s’achève la saison 1 de TLW, dans la noirceur mais aussi l’ouverture sur des potentialités toujours captivantes. Hormis quelques rares et inévitables trous d’air la série aura maintenu jusqu’au bout son étonnante qualité d’écriture, entre gestion d’un nombre élevé de personnages drame et comédie. Maintenir l’intérêt avec quasi exclusivement du relationnel et fort peu d’enjeu par ailleurs (merci Faé, oui, oui) tenait initialement de la gageure, du moins à mes yeux mais le pari a été finalement tenu. Ce fut notamment le cas grâce à des comédiennes visiblement passionnées par leur rôle et se livrant totalement (guest très réussis également, revoir l’épatante Rosanna Arquette fut un authentique plaisir).
Bon, on ne se rafait pas, donc deux réserves tout de même. Si la série a eu l’habilité de renoncer à un aspect revendicatif et politique trop démonstratif, le fait qu’absolument toutes les dames présentées soient magnifiques, spirituelles, attachantes (Marina et Francesca sont plus ambivalentes mais bon) finit par donner comme un léger sentiment de procédé artificiel. Mais après tout pourquoi demander à The L Word plus de véracité qu’à une autre série ? Et puis entre le psy escroc, les copains très lourds de Tim, Tim lui même (no comment), le manager goujat de Dana, le père réac de Bette et Kit, l’actionnaire s’opposant à Bette, le flic sorti de la Quatrième Dimension etc. les mâles hétéros dégustent tout de même, tandis que les gays sont globalement décrits comme de gentils neu-neus (m^me l’homme lesbien est pénible, à force). Mais bon, cela reste léger, le plus souvent amusant, et un peu d’humour n’a jamais fait de mal à personne.
En espérant que la chaîne continue sa livraison hebdomadaire de deux épisodes, disons donc au revoir à l’indicatif électro de la sa série :
Et bienvenue au nouveau générique, si glamour. Euh…
En fait je l’ai vu deux fois et des brouettes… Les joies de la VO non ST, pour comprendre faut s’accrocher !
Une vallée de cendres, c’est un peu dans ce genre de paysage de mort que débouche la jusque là globalement amusante saison 1. A cette occasion l’épisode a été judicieusement rallongé ce qui permet enfin de prendre un peu son temps, à point nommé car on se situe à une croisée des chemins de la série. On se croirait dans Requiem, une conclusion irréprochable, mais alors vraiment, l’ambiance n’est pas au carnaval.
Justement depuis les X-files on sait bien que les moments clés se déroulent toujours dans un parking et c’est bien là que Bette finit par basculer. Le passage se fait avec simplicité et immédiateté, comme si elle se rendait finalement à une simple évidence, c’est très habile ? Par suite, passée l’euphorie passagère, la pauvre vit un vrai cauchemar, la gentillesse et la candeur touchante de Tina ne faisant que raviver sans cesse le remords qui la taraude (admirable scène de la douche). On peut se demander si Bette, plus ou moins inconsciemment ne fait pas exprès d’être découverte, pour sortir du piège, tant l’aveu parait impossible. Evidemment comme à chaque fois depuis la début de la série, Jennifer Beals se montre exceptionnelle mais la grande surprise provient de Laurel Holloman, toujours très juste mais tout de même légèrement en retrait jusqu’ici par rapport à sa partenaire (j’ai mis un temps fou à reconnaître la Justine Cooper de Angel). Elle éclate lors de la scène paroxystique de la confrontation entre les deux femmes, tout à fait inédite en terme de violence, hormis peut être le débat télévisé avec la douce Faé. Le téléspectateur prend un très grand coup de point dans l’estomac, tant les deux actrices se livrent totalement et se montrent absolument bouleversantes.
Même si le fil ne semble pas tout à fait rompu, c’est un des axes majeurs de l’univers de la série depuis son commencement qui se lézarde, l’effet en résulte absolument considérable. Un ultime raffinement se voit apporté par la scène finale, Tina, totalement bouleversée, commençant à écrire le nom de Candace sur la fameuse Toile d’Alice. Ce symbole de l’aspect le plus ludique et pétillant de The L Word se mue ainsi désormais en expression de la plus vive souffrance que l’on puisse y trouver. Une altération profonde en parfaite résonance avec celle du récit, fournissant une conclusion aussi parfaite qu’éprouvante à la saison. La saison 2 sera sans doute celle de la difficile et incertaine reconstruction du couple.
La noirceur terminale de l’histoire se renforce également par l’absence d’éléments humoristique ou simplement optimiste chez les autres personnages. Shane voit le sol se dérober sous ses pieds, professionnellement et sentimentalement. Si Kate Moennig et Rosanna Arquette interprètent admirablement la rupture de leur personnage (c’est un peu moins le cas pour Clea), on en peut s’empêcher de trouver tout cela un peu artificiel, tant l’histoire ayant décollé rapidement avant de s’effondrer de même. Le talent des comédiennes permet cependant de maintenir l’intérêt de l’ensemble. La seule scène authentiquement drôle de l’épisode se teint d’humour noir (la veillée funèbre de Monsieur Pissou) et la révélation commune de leur amour ne suscite pour l’instant guère d’allégresse entre Alice et Dana ! C’est également leur univers qui se trouve bouleversé, tandis que l’épisode clôture aussi efficacement la saison qu’il introduit la suivante. En tout cas Leisha Hailey prouve qu’elle a su imposer son personnage, qui paraissait quelque peu secondaire durant la première partie de la saison. Ici Alice est pratiquement invisible (hormis deux scènes cruciales mais essentiellement émotionnelles) et l’absence humour se ressent avec une force particulière. Elle est bien devenue elle aussi absolument nécessaire à The L Word.
Si l’histoire de Kit et « Ivan » (sauf erreur sur le prénom) parait aussi improbable que décrite avec une grande justesse de ton, le seul élément positif du récit provient véritablement de là où on l’attendait le moins, c'est-à-dire du personnage chaotique par excellence que constitue Jenny. Celle-ci achève de tirer un trait sur Tim l’évanescent et d’assumer sa bisexualité, y compris avec quelqu’un d’aussi parfaitement insignifiant que le type de l’océonarium (scène de jalousie de Tim encore une fois pathétique). Elle résiste finalement fort bien à la vanne un peu minable de Tim au vernissage ainsi qu’au coup de poignard autrement vicieux et affûté que lui décoche également Marina, genre Liaisons dangereuse de Choderlos de Laclos. Alors que la partie de Monopoly apparaît comme un moment de convivialité et de sérénité alors que les tempêtes se déclenchent par ailleurs, le message de Marina montre autant de souffrance que de regret. Malgré son charisme et son intelligence, la page semble aussi bien tournée sur elle que sur Tim, il parait malheureusement logique que la saison 2 se déroule sans eux. Dans un superbe parallèle, le couple si uni entre bette et Tina connaît pour le moins de forte turbulence, tandis que Jenny, chahutée tout du long, accède à une certaine paix (bon,o imagine que cela ne va pas virer non plus à l’immobilisme)&, un jolie inversion des postures.
Si l’écriture de l’intrigue, les dialogues et les éblouissantes comédiennes représentent bien les atouts maîtres de The l Word cette conclusion parfaitement réussie rappelle qu’il ne faut pas négliger pour autant une savoureuse bande-son mais aussi une mise en scène des plus efficaces. Cette dernière permet ici de profiter de l’étonnante collection rassemblée par bette (avis personnels des plus contrastés, à mes yeux cela va vraiment du formidable au nul), tandis qu’elle soutient le jeu des actrices notamment lors de la déchirure entre Bette et Tina ou de la scène complice entre Yvan et Kit (oui, dans un parking). Seul (petit) regret que la fête très huppée donnée pour l’ouverture de l’exposition n’ait pas donné lieu à une satire aussi amusante que lors de la soirée de bienfaisance de Californication mais l’auteur a préféré se concentrer sur les personnages et leurs sentiments, on peut le comprendre.
Ainsi s’achève la saison 1 de TLW, dans la noirceur mais aussi l’ouverture sur des potentialités toujours captivantes. Hormis quelques rares et inévitables trous d’air la série aura maintenu jusqu’au bout son étonnante qualité d’écriture, entre gestion d’un nombre élevé de personnages drame et comédie. Maintenir l’intérêt avec quasi exclusivement du relationnel et fort peu d’enjeu par ailleurs (merci Faé, oui, oui) tenait initialement de la gageure, du moins à mes yeux mais le pari a été finalement tenu. Ce fut notamment le cas grâce à des comédiennes visiblement passionnées par leur rôle et se livrant totalement (guest très réussis également, revoir l’épatante Rosanna Arquette fut un authentique plaisir).
Bon, on ne se rafait pas, donc deux réserves tout de même. Si la série a eu l’habilité de renoncer à un aspect revendicatif et politique trop démonstratif, le fait qu’absolument toutes les dames présentées soient magnifiques, spirituelles, attachantes (Marina et Francesca sont plus ambivalentes mais bon) finit par donner comme un léger sentiment de procédé artificiel. Mais après tout pourquoi demander à The L Word plus de véracité qu’à une autre série ? Et puis entre le psy escroc, les copains très lourds de Tim, Tim lui même (no comment), le manager goujat de Dana, le père réac de Bette et Kit, l’actionnaire s’opposant à Bette, le flic sorti de la Quatrième Dimension etc. les mâles hétéros dégustent tout de même, tandis que les gays sont globalement décrits comme de gentils neu-neus (m^me l’homme lesbien est pénible, à force). Mais bon, cela reste léger, le plus souvent amusant, et un peu d’humour n’a jamais fait de mal à personne.
En espérant que la chaîne continue sa livraison hebdomadaire de deux épisodes, disons donc au revoir à l’indicatif électro de la sa série :
Et bienvenue au nouveau générique, si glamour. Euh…
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "The L Word"
Nouveau rôle en vue pour Jennifer Beals, qui interpétera la chef de la police de Chicago, menant une luute acharnée contre le crime (Ridealong). Cela devrait changer du gotha artistique de Los Angeles !
http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18593240.html
http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18593240.html
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "The L Word"
Une amusante revue des troupes (la saison 2 semble apparemment prendre une saveur hispanique avec l'entrée en scène de Carmen de la Pica Morales, olé !)
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "The L Word"
Mwahaha
Déjà comment elle chante la chanson c'est excellent,d'une voix toute douce
"Everybody loves Shane" Totalement d'accord
Puis la fille qui a fait cette vidéo a des gout que j'approuve totalement:Marina,Lara et Carmen
Enfin bref c'était marrant.
Déjà comment elle chante la chanson c'est excellent,d'une voix toute douce
"Everybody loves Shane" Totalement d'accord
Puis la fille qui a fait cette vidéo a des gout que j'approuve totalement:Marina,Lara et Carmen
Enfin bref c'était marrant.
Lala- Duc(hesse)
- Age : 38
Localisation : Paris
Date d'inscription : 05/10/2005
Re: Série "The L Word"
Oui, là je dois dire que j'ai bien rigolé ! Elle en fait deux autres sur les périodes ultérieures de la série, je ne les ai pas regardées pour ne pas trop découvrir.
A noter plein d'autres vidéos déjantées et très fun (et passablement vertes...)
A noter plein d'autres vidéos déjantées et très fun (et passablement vertes...)
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "The L Word"
La saison 2 arrive!La saison 2 arrive!
Bette pas bien,Bette au fond du gouffre,ça va être magnifique.
Bette pas bien,Bette au fond du gouffre,ça va être magnifique.
Lala- Duc(hesse)
- Age : 38
Localisation : Paris
Date d'inscription : 05/10/2005
Re: Série "The L Word"
Ah, moi je reste pro Bette même si elle a eu tout faux, na !
là je suis un peu inquiet car en fait, là, tout de suite, maintenant, on a une rediff du dernier épisode de la saison 1... Bon, il est grandiose, mais bon.
A propos une interiew intéressante de Jenny Beals intervenue en 2004, pile à ce moment. Histoire de conclure la saison 1...
http://www.univers-l.com/the_l-word_interview_jennifer_beals.htm
là je suis un peu inquiet car en fait, là, tout de suite, maintenant, on a une rediff du dernier épisode de la saison 1... Bon, il est grandiose, mais bon.
A propos une interiew intéressante de Jenny Beals intervenue en 2004, pile à ce moment. Histoire de conclure la saison 1...
http://www.univers-l.com/the_l-word_interview_jennifer_beals.htm
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "The L Word"
Ha mais je peux te comprendre,la rediff de la saison 1 m'a permise de mieux l'apprécierEstuaire44 a écrit:Ah, moi je reste pro Bette même si elle a eu tout faux, na !
Quand je dis que ça va être magnifique,je parle de son jeu d'actrice.C'est comme pour GA,quand je vois son personnage qui est en mauvaise posture,ça me fait un bien fou,je sais que je vais en prendre plein les mirettes.
Merci pour l'interview
Bon croisons les doigts pour avoir au moins le premier épisode de la saison 2.
Déjà qu'on n'aura rien la semaine prochaine.
Lala- Duc(hesse)
- Age : 38
Localisation : Paris
Date d'inscription : 05/10/2005
Re: Série "The L Word"
Oui, les deux excellentes actrices vont pouvoir développer un registre différent, on s’en régale d’avance !
Le dossier L Word de ce ce site est particulièrement fourni et intéressant :
http://www.univers-l.com/the_l-word_accueil.htm
Bah, tintin donc pour la saison 2, c’est frustrant. Deux loupés pour une saison de 13 épisodes c’est beaucoup trop. Je pense que je vais finir par m’acheter le coffret un de ces jours.
Pour être honnête revoir l’épisode en VF n’a pas été totalement superfétatoire. Son impact est tel qu’il demeure inaltéré à la seconde lecture. L’effacement de la barrière de la langue, que l’on ressent tout de même toujours plus ou moins, permet de mieux apprécier les scènes coups de poing comme la confrontation atroce entre Bette et Tina. Et j’ai beaucoup mieux saisi les adieux entre Shane et Cherie, là aussi c’est profondément sombre et amer. Comparer les deux versions illustre à quel point la VF a été réussie, les voix françaises sont le plus souvent parfaites. C’est particulièrement frappant pour Jenny, alors qu’elle n’est franchement pas facile à doubler.
Le dossier L Word de ce ce site est particulièrement fourni et intéressant :
http://www.univers-l.com/the_l-word_accueil.htm
Bah, tintin donc pour la saison 2, c’est frustrant. Deux loupés pour une saison de 13 épisodes c’est beaucoup trop. Je pense que je vais finir par m’acheter le coffret un de ces jours.
Pour être honnête revoir l’épisode en VF n’a pas été totalement superfétatoire. Son impact est tel qu’il demeure inaltéré à la seconde lecture. L’effacement de la barrière de la langue, que l’on ressent tout de même toujours plus ou moins, permet de mieux apprécier les scènes coups de poing comme la confrontation atroce entre Bette et Tina. Et j’ai beaucoup mieux saisi les adieux entre Shane et Cherie, là aussi c’est profondément sombre et amer. Comparer les deux versions illustre à quel point la VF a été réussie, les voix françaises sont le plus souvent parfaites. C’est particulièrement frappant pour Jenny, alors qu’elle n’est franchement pas facile à doubler.
Allez des trailers de la saison 2, pour patienter
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "The L Word"
Interview très récente de Kate Moenning (sur deux pages)
http://www.toutelatele.com/article.php3?id_article=24145
http://www.toutelatele.com/article.php3?id_article=24145
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "The L Word"
La bande annonce de "The real L Word". Bof, une télé réalité parmi tant d'autres. je crains un bide qui coule les chances d'avoir un film. En tout cas pas moyen d'avoir "The Real X-Files" !
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "The L Word"
Elles sont certe canons mais bon...on veut le film,on veut le film!
Lala- Duc(hesse)
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Re: Série "The L Word"
C'est le pari de Chaiken à mon avis : si l'émission est un hit cela boostera le film, mais c'est à double tranchant...
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "The L Word"
A compter du 29 avril, à raison de trois épisodes par soirée, Lie to me débarque su M6. Juste après la conclusion de The L Word (2009) Jennifer Beals y apparaît dans quatre épisodes, centrés sur la fin de la première saison et le début de la deuxième : 1.10, 1.13, 2.01 et 2.02.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "The L Word"
Bon pas non plus de saison 2 la semaine prochaine
Estuaire je crois que tu vas devoir compter sur les DVD
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Lala- Duc(hesse)
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Re: Série "The L Word"
Si la diffusion est DCD...
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "The L Word"
Mon amie la tirelire a atteint la clairière au bout du sentier : j'ai commandé le coffret des 5 premières saisons. Bonne nouvelle la 6 sera bientôt disponible.
http://www.dvdseries.net/news-1320-Le-L-Word-de-la-fin-!.html
http://www.dvdseries.net/news-1320-Le-L-Word-de-la-fin-!.html
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "The L Word"
2.1 Libido (Life, Loss, Leaving)
La saison deux débute joliment par un résumé très efficace de la précédente, suivi du générique, encore plus superbe vu dans de bonnes conditions. Apparemment un gap de quelque semaines s'étend entre les deux épisodes, ce qui se traduit subtilement par quelques évolutions capillaires, positives ou négatives. La plus trash demeure, de manière surprenante, celle de Tim, sa tignasse immonde achevant de lui donner un air assez marrant de kobold (looser un jour, looser toujours).
The L Word a habituellement le talent de tisser ses divers fils narratifs autour d'épisodes à thèmes et c'est fort logiquement que celui du jour s'avère la séparation, au moment où de nombreux personnages de la saison 1 tirent leur révérence. Disons-le, on n'est pas toujours convaincu par la manière dont ces départs s'effectuent. La tentative de suicide d'une Marina totalement escamotée ne semble pas cadrer avec sa forte personnalité, même pour l'amour contrarié avec Jen. Son évacuation ressemble fort à une urgence mal plâtrée, sans doute pour des causes relatives à la production. En l'état Marina et Karina Lombard laissent un grand vide, même si une case est libérée permettant à Kit de développer son personnage au delà de la relation avec sa soeur. Dommage ! (idem pour Francesca, annihilée)
Le départ du petit copain de Jenny semble aussi bien soudain et un peu contradictoire, d'un coup il n'accepte plus la sexualité de sa compagne, qu'il accuse d'être lesbienne alors même que la spécificité de jenny est son ambivalence ambiguë et flottante. Cela signifie-t-il qu'elle aurait totalement viré de bord ? Auquel cas un tel tournant narratif aurait mérité plus qu'une discussion assez faiblarde au milieu des cageots de légumes. Enfin, passons, le gars était assez falot de toutes manières. On espère que la belle histoire, originale par son aspect platonique, de Kit et Yvan ne se concluera pas sur cet incident passablement sordide et téléphoné. Ce serait vraiment du gâchis d'autant qu'elle nous vaut encore de très beaux moments, notamment motorisés. Excellente idée de situer Pam Grier avec des véhicules de la grande époque de la Blaxpoitation (et avec Zébra 3 !!!) cela fait tout de suite 70's à mort, c'est très fun (le revival 70's ou 80's reste une amusante spécificité de TLW).
Il reste caractéristique que le personnage réussissant le sa sortie demeure le pauvre Tim, assez digne et émouvante même si le gaillard étant toujours déboussolé et amoureux de Jenny. Très jolie scène également avec Bette, nous rappelant la sympathie existant entre elle et Tim, finalement insuffisamment exploitée au cours de la précédente saison. Sic transit mundi, on souhaite tout de même bonne chance à Timouchet, un gars sympa, loyal et droit.
Si l'on reste donc assez circonspect sur le volet « départ » l'épisode demeure néanmoins excellent grâce à deux éléments.
D'abord, a contrario, par une arrivée, elle totalement réussie et hautement enthousiasmante, celle de Carmen. On craque instantanément et massivement pour le personnage, splendide mais aussi et surtout particulièrement attachant. Le numéro d'actrice de la sublime Sarah Shahi, à l'unisson de ses collègues, est formidable, avec d'entrée une confondante humanité de son personnage, avec à la clef une passionnante comparaison avec ce qu'elle accomplit dans Life. On pourrait craindre qu'elle ne soit là que pour illustrer le retour de Shane à ses éphémères amours, après la triste parenthèse Cherrie, mais fort heureusement le générique est là pour confirmer que Carmen va s'enraciner. Donc une recrue gold pour la série, y compris si elle fait se sentir un peu vieux (dès qu'elle parle musique je ne comprend rien, mais alors, rien).
Outre cette recrue de choix, l'épisode rassure par le maintien de l'intérêt des personnalités des héroïnes, fondamental pour celui de la série toute entière. Toutes sont toujours aussi passionnantes et l'on ne ressent aucun déclin à l'orée de la saison 2. Jenny est toujours dans ses déphasages littéraires, on ne s'en lasse pas. Shane, Alice et Dana continuent à nous divertir par des dialogues et des situations vraiment drôles, on rit franchement. Shane redevient la sniper décomplexée que l'on appréciait. Dans les Avengers on s'amuse des records de Steed pour ouvrir des ménottes, on pourra faire pareil ici pour les « conclusions » de Shane. On reste un peu surpris de voir Dana rester collée à la pénible Tanya (une horreur), mais cela autorise des situations pétillantes avec Alice, alors... L'électrique Alice est très en forme, on en tombe régulièrement de sa chaise. Le coup du tricot est génial, cela renforce l'aspect commère assez jouissif du personnage. On regrette juste sa scène un peu langue de vipère avec Bette, la pauvre n'a pas besoin de ça.
Autre réconfortante continuité avec la saison 1, les scènes les plus fortes, éprouvantes, de l'épisode sont à mettre au crédit de l'histoire de Tina/Bette. Queen Bette traverse une mauvaise passe (whisky, humeur épouvantable au boulot, sinistrose globale, autocritique publique). C'est nouveau et intéressant à suivre,avec une Jennifer Beals toujours incroyable, elle nous épate vraiment en permanence. C'est caractéristique de voir Bette, revenue de sa dépendance sexuelle, gérer l'affaire comme un dossier ou une défense argumentée (et au passage en virant assez cavalièrement Candace...). Cela ne fonctionne pas tant Tina est enracinée dans sa colère, d'où des affrontements toujours impeccablement filmés et interprétés, c'est vraiment très fort. Dans une série télé on connaît plusieurs types de gestion quand une comédienne devient enceinte : les subterfuges autant que possible suivis d'un retrait temporaire (école X-Files) où des tenues gazeuses glamour en diable et une doublure aux moments « délicats » (école Secret Diary). Ici on intègre pleinement la grossesse à l'histoire. C'est parfois délicat, avec personne qui ne s'en rend compte (???) et ce manteau (hideux) parfaitement incongru sous le soleil de L.A.. On a envie de rester indulgent, le point d'interrogation apporté à l'intrigue demeure prometteur. L'histoire de Tina et bette sait se renouveler tout en demeurant le moteur principal de la série et en nous valant toujours des scènes en or massif (on n'est pas près d'oublier le cri déchirant de Bette).
Le thème de la séparation se voit parachevé par le triste regard échangé entre Bette et Jenny, au terme d'un épisode lançant excellemment la saison deux et riche en promesses. Les départs un peu expédiés se voient largement compensés par une formidable arrivée et le maintien du ton particulier de la série, entre humour et drame, tout un discours captivant sur les différentes facettes de l'amour, ses joies et sa terrible violence. On ajoutera que la mise en scène demeure un modèle d'efficacité, avec une surexposition lumineuse toujours aussi « californienne » mais surtout un authentique talent pour dynamiser les dialogues et une qualité d'image exceptionnelle (visiblement la série bénéficie de moyen accrus après le succès de la saison 1). La bande son reste également particulièrement succulente et variée, avec notamment un amusant clin d'oeil au générique. Notre ami le placement de produit est lui aussi de retour. On boit beaucoup d'eau à West Hollywood : E..., San P...et P...vous remercient. TLW reste TLW, c'est une bonne nouvelle finalement.
La saison deux débute joliment par un résumé très efficace de la précédente, suivi du générique, encore plus superbe vu dans de bonnes conditions. Apparemment un gap de quelque semaines s'étend entre les deux épisodes, ce qui se traduit subtilement par quelques évolutions capillaires, positives ou négatives. La plus trash demeure, de manière surprenante, celle de Tim, sa tignasse immonde achevant de lui donner un air assez marrant de kobold (looser un jour, looser toujours).
The L Word a habituellement le talent de tisser ses divers fils narratifs autour d'épisodes à thèmes et c'est fort logiquement que celui du jour s'avère la séparation, au moment où de nombreux personnages de la saison 1 tirent leur révérence. Disons-le, on n'est pas toujours convaincu par la manière dont ces départs s'effectuent. La tentative de suicide d'une Marina totalement escamotée ne semble pas cadrer avec sa forte personnalité, même pour l'amour contrarié avec Jen. Son évacuation ressemble fort à une urgence mal plâtrée, sans doute pour des causes relatives à la production. En l'état Marina et Karina Lombard laissent un grand vide, même si une case est libérée permettant à Kit de développer son personnage au delà de la relation avec sa soeur. Dommage ! (idem pour Francesca, annihilée)
Le départ du petit copain de Jenny semble aussi bien soudain et un peu contradictoire, d'un coup il n'accepte plus la sexualité de sa compagne, qu'il accuse d'être lesbienne alors même que la spécificité de jenny est son ambivalence ambiguë et flottante. Cela signifie-t-il qu'elle aurait totalement viré de bord ? Auquel cas un tel tournant narratif aurait mérité plus qu'une discussion assez faiblarde au milieu des cageots de légumes. Enfin, passons, le gars était assez falot de toutes manières. On espère que la belle histoire, originale par son aspect platonique, de Kit et Yvan ne se concluera pas sur cet incident passablement sordide et téléphoné. Ce serait vraiment du gâchis d'autant qu'elle nous vaut encore de très beaux moments, notamment motorisés. Excellente idée de situer Pam Grier avec des véhicules de la grande époque de la Blaxpoitation (et avec Zébra 3 !!!) cela fait tout de suite 70's à mort, c'est très fun (le revival 70's ou 80's reste une amusante spécificité de TLW).
Il reste caractéristique que le personnage réussissant le sa sortie demeure le pauvre Tim, assez digne et émouvante même si le gaillard étant toujours déboussolé et amoureux de Jenny. Très jolie scène également avec Bette, nous rappelant la sympathie existant entre elle et Tim, finalement insuffisamment exploitée au cours de la précédente saison. Sic transit mundi, on souhaite tout de même bonne chance à Timouchet, un gars sympa, loyal et droit.
Si l'on reste donc assez circonspect sur le volet « départ » l'épisode demeure néanmoins excellent grâce à deux éléments.
D'abord, a contrario, par une arrivée, elle totalement réussie et hautement enthousiasmante, celle de Carmen. On craque instantanément et massivement pour le personnage, splendide mais aussi et surtout particulièrement attachant. Le numéro d'actrice de la sublime Sarah Shahi, à l'unisson de ses collègues, est formidable, avec d'entrée une confondante humanité de son personnage, avec à la clef une passionnante comparaison avec ce qu'elle accomplit dans Life. On pourrait craindre qu'elle ne soit là que pour illustrer le retour de Shane à ses éphémères amours, après la triste parenthèse Cherrie, mais fort heureusement le générique est là pour confirmer que Carmen va s'enraciner. Donc une recrue gold pour la série, y compris si elle fait se sentir un peu vieux (dès qu'elle parle musique je ne comprend rien, mais alors, rien).
Outre cette recrue de choix, l'épisode rassure par le maintien de l'intérêt des personnalités des héroïnes, fondamental pour celui de la série toute entière. Toutes sont toujours aussi passionnantes et l'on ne ressent aucun déclin à l'orée de la saison 2. Jenny est toujours dans ses déphasages littéraires, on ne s'en lasse pas. Shane, Alice et Dana continuent à nous divertir par des dialogues et des situations vraiment drôles, on rit franchement. Shane redevient la sniper décomplexée que l'on appréciait. Dans les Avengers on s'amuse des records de Steed pour ouvrir des ménottes, on pourra faire pareil ici pour les « conclusions » de Shane. On reste un peu surpris de voir Dana rester collée à la pénible Tanya (une horreur), mais cela autorise des situations pétillantes avec Alice, alors... L'électrique Alice est très en forme, on en tombe régulièrement de sa chaise. Le coup du tricot est génial, cela renforce l'aspect commère assez jouissif du personnage. On regrette juste sa scène un peu langue de vipère avec Bette, la pauvre n'a pas besoin de ça.
Autre réconfortante continuité avec la saison 1, les scènes les plus fortes, éprouvantes, de l'épisode sont à mettre au crédit de l'histoire de Tina/Bette. Queen Bette traverse une mauvaise passe (whisky, humeur épouvantable au boulot, sinistrose globale, autocritique publique). C'est nouveau et intéressant à suivre,avec une Jennifer Beals toujours incroyable, elle nous épate vraiment en permanence. C'est caractéristique de voir Bette, revenue de sa dépendance sexuelle, gérer l'affaire comme un dossier ou une défense argumentée (et au passage en virant assez cavalièrement Candace...). Cela ne fonctionne pas tant Tina est enracinée dans sa colère, d'où des affrontements toujours impeccablement filmés et interprétés, c'est vraiment très fort. Dans une série télé on connaît plusieurs types de gestion quand une comédienne devient enceinte : les subterfuges autant que possible suivis d'un retrait temporaire (école X-Files) où des tenues gazeuses glamour en diable et une doublure aux moments « délicats » (école Secret Diary). Ici on intègre pleinement la grossesse à l'histoire. C'est parfois délicat, avec personne qui ne s'en rend compte (???) et ce manteau (hideux) parfaitement incongru sous le soleil de L.A.. On a envie de rester indulgent, le point d'interrogation apporté à l'intrigue demeure prometteur. L'histoire de Tina et bette sait se renouveler tout en demeurant le moteur principal de la série et en nous valant toujours des scènes en or massif (on n'est pas près d'oublier le cri déchirant de Bette).
Le thème de la séparation se voit parachevé par le triste regard échangé entre Bette et Jenny, au terme d'un épisode lançant excellemment la saison deux et riche en promesses. Les départs un peu expédiés se voient largement compensés par une formidable arrivée et le maintien du ton particulier de la série, entre humour et drame, tout un discours captivant sur les différentes facettes de l'amour, ses joies et sa terrible violence. On ajoutera que la mise en scène demeure un modèle d'efficacité, avec une surexposition lumineuse toujours aussi « californienne » mais surtout un authentique talent pour dynamiser les dialogues et une qualité d'image exceptionnelle (visiblement la série bénéficie de moyen accrus après le succès de la saison 1). La bande son reste également particulièrement succulente et variée, avec notamment un amusant clin d'oeil au générique. Notre ami le placement de produit est lui aussi de retour. On boit beaucoup d'eau à West Hollywood : E..., San P...et P...vous remercient. TLW reste TLW, c'est une bonne nouvelle finalement.
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "The L Word"
Ouai mais qu'est-ce qu'elle est beeeeellllleeuu C'est une bombasse avec un coeur gros comme ça,du caractère,de l'humour et des failles.Très loin de la bombasse cruche.Estuaire44 a écrit:Donc une recrue gold pour la série, y compris si elle fait se sentir un peu vieux (dès qu'elle parle musique je ne comprend rien, mais alors, rien).
p'tite Carmen
Alice et son tricot " les hommes devraient coudre et les femmes dominer le monde" et en regardant son tricot "ça fera un parfait godemichet"
Et puis oui le cri de Bette lorsque Tina revient pour prendre ses affaires,c'est...overcrying.Son cri "Tina" c'est "pardonnes moi","revient faut qu'on se parle pourquoi tu ne m'écoutes pas,t'es chiante",oui parce que même en pleine crise,envers Tina,Bette reste Bette c'est à dire dominante,il n'y a qu'à voir la scène de rupture de la saison 1 où Bette tente de faire celle qui calme les choses mais Tina réussit à prendre le pouvoir à la fin de cette scène.Et là Tina part avec ses affaires et laisse Bette en pleurt car malgrès ce drole de jeu de pouvoir elle l'aimait.Et moi je dis que cette rupture elle la meilleur chose qui soit arrivée dans leur relation.Là les rapports sont à peu près égaux et ça laisse du temps à Tina pour s'émanciper et prendre le pouvoir sur ses propres choix.
Lala- Duc(hesse)
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Re: Série "The L Word"
Oui, dans ses scènes avec Alice ou Tina, Bette a une manière de s'excuser et de souffrir tout en s'attachant à conserver les commandes qui n'appartient qu'à elle. C'est juste royal. Maintenant si Tina attend que Bette soit complètement brisée pour revenir, c'est tout de même cruel je trouve. On peut se poser la question tant Tina a gagné en dureté, c'est impressionnant !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "The L Word"
La caméra explore le temps : interview de Jennifer Beals réalisée lors du lancement de la saison 2. On y apprend notamment qu'à l'origine elle pouvait opter pour interpréter Bette ou Tina et qu'elle a choisi la cheftaine car celle-ci était la plus disfonctionnelle des deux (bien joué, je ne la vois pas du tout en Tina). Sinon elle précise que Bette va souffrir le martyr tout au long de la saison à venir.
Par ailleurs il est indiqué qu'à l'issue de la saison 1 une grande majorité des amateurs de la série a trouvé Jenny (le personnage) très ennuyeuse. Psycho Jen paie sans doute pour sa psychologie tourmentée mais aussi pour sa relative marginalité face au groupe. Enfin Jennifer Beals (diplômée de Yale) poursuit des études très poussées de Sanscrit...
L'articlePar ailleurs il est indiqué qu'à l'issue de la saison 1 une grande majorité des amateurs de la série a trouvé Jenny (le personnage) très ennuyeuse. Psycho Jen paie sans doute pour sa psychologie tourmentée mais aussi pour sa relative marginalité face au groupe. Enfin Jennifer Beals (diplômée de Yale) poursuit des études très poussées de Sanscrit...
Retour en 2010, un deuxième teaser de The Real L Word vient de sortir
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "The L Word"
Jennifer Beals et Dave Duchovny ont étudié ensemble à Yale (ça c'est un fait) et plusieurs sources sur le Net rapportent qu'elle aurait été un temps envisagée pour interpréter Dana Scully lors de la préparation des X-Files. Or elle aurait décliné la proposition du fait de souvenirs d'un Dave jugé trop entreprenant (décidément). Pas vraiment de regret car de toutes manières on n'imagine pas quelqu'un d'autre que Gillian Anderson en Scully mais Jenny B aurait été une sacrée Diana Fowley (qui n'est pas parfois sans évoquer Bette Porter, en mode « evil »).
http://www.evene.fr/celebre/biographie/jennifer-beals-18472.php
La vérité est ailleurs...
Ayant passé avec succès le casting pour jouer le rôle de Dana Scully dans 'X-Files', Jennifer Beals préfère abandonner lorsqu'elle apprend que c'est David Duchovny qui jouera Fox Mulder. Il se murmure qu'elle aurait fait ce choix pour éviter d'avoir à côtoyer son ancien camarade de classe à Yale jugé trop entreprenant. Mystère...
http://www.movietome.com/people/63339/jennifer-beals/trivia.html
(About David Duchovny)
Jennifer: He used to follow me around and ask me for dates, she says. I used to say, A) I don't know who you are. And B) I'm living with someone, so I think that's a problem. And then I go to this acting class in New York and who's in it? David 'the stalker' Duchovny! she laughs. I shouldn't call him a stalker. Then he and I became scene partners, and then we became friends! He's a very funny guy!
http://www.evene.fr/celebre/biographie/jennifer-beals-18472.php
La vérité est ailleurs...
Ayant passé avec succès le casting pour jouer le rôle de Dana Scully dans 'X-Files', Jennifer Beals préfère abandonner lorsqu'elle apprend que c'est David Duchovny qui jouera Fox Mulder. Il se murmure qu'elle aurait fait ce choix pour éviter d'avoir à côtoyer son ancien camarade de classe à Yale jugé trop entreprenant. Mystère...
http://www.movietome.com/people/63339/jennifer-beals/trivia.html
(About David Duchovny)
Jennifer: He used to follow me around and ask me for dates, she says. I used to say, A) I don't know who you are. And B) I'm living with someone, so I think that's a problem. And then I go to this acting class in New York and who's in it? David 'the stalker' Duchovny! she laughs. I shouldn't call him a stalker. Then he and I became scene partners, and then we became friends! He's a very funny guy!
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "The L Word"
2.02 Luxure (Lap Dance)
Aïe, marée basse après l’excellent épisode précédent. Sans être mauvais celui-ci comporte tout de même de nombreux éléments ne fonctionnant pas. On est rassuré de constater que la série conserve ses scènes d’avant générique (qui nous ont valu de grands moments la saison passée) mais ici on a le doit à la figure classique de la mariée plaquée devant l’autel et de toutes façons on ne se passionne pas vraiment pour le personnage de Robin, trop gentillette et lisse depuis le début, même si parfaitement interprétée. Enfin elle s’en va, une de plus sur une liste impressionnante. Ceci dit j’adore la musique Katmandou 70’s, je raffole vraiment du côté vintage 70/80 de la série, tombant toujours juste ;
Et après le générique retentit une stridente sirène d’alarme, on ouvre des yeux écarquillés, tout vire au rouge : attention, The L Word vire à… la série judiciaire ! Damned, l’un des deux genres les plus lourdingues qui soient à de rares exceptions près, même si l’avocate (et sa déco très connotée !) valent le coup d’oeil, ainsi que sa discussion brut de décoffrage avec Tina. On se croirait par moments dans Ally McBeal, une des exceptions précédemment citées. Ceci dit si la confrontation Tina/Bette (primordiale, cruciale) vire aux intrigues de prétoire on court à la catastrophe.
TLW rate en partie le départ d’Yvan, alors que l’on ne s’explique pas que ce qui reste un malheureux concours de circonstances prennent une telle proportion. Il est très possible que cela puisse s’expliquer par la psychologie du personnage et son parcours, mais il faudrait un minimum d’explications, au moins un dialogue avec Kit. Ce silence ressemble tout de m^me à une facilité des plus frustrantes pour les spectateurs s’étant attachés à cette figure originale et attachante. Une éviction en forme de gâchis. Même si la porte reste ouverte à un retour éventuel Sinon Pam Grier au volant d’une Gran Torino, on ns ‘en lasse pas, Ploixtation à donf ! Très amusant les forêts bien connues de Vancouver sous le pseudo soleil, d’autant que la cabane d’Yvan ressemble trait pour trait à celle du Patriarche du Groupe MillenniuM. On s’attend presque à voir Frank Black surgir du bois. Voici qui nous sommes !
Apparition de Sandra Bernhard, grande spécialiste des rôles humoristiques C’est une bonne nouvelle mais la scène de fac avec jenny en plein régression petite fille modèle ne fonctionne pas du tout. C’est froid empesé, sans piment. A suivre mais la série semble se demander quoi faire de Jenny : il n’est guère vraisemblable qu’avec ses soucis de logement et d’argent elle reparte en fac payante, d’autant qu’elle n’a rien à apprendre. Pour un épisode placé sous le signe de la quête de l’autonomie ce n’est guère convaincant.
On se régale toujours de ses projections littéraires, quelque part entre Lynch et le cinéma expérimental, mais il va falloir que Jen trouve un vrai point d’appui pour ne pas s’isoler et perdre en intérêt. Lui faire rencontrer un autre communauté n’est pas inintéressant (on compare les deux groupes, l’un plus assagi et serein mais aussi plus terne et atone que l’autre) mais ce ‘est qu’un pis aller ; c’est en s’enracinant (enfin !) dans le « Clan » que le personnage de Jenny peut vraiment se développer (à l’image de Kit achetant le Planet). Heureusement cette voie s’arrête là.
Même si fort heureusement on trouve toujours des scènes parfaitement divertissantes (le délire autour du café, les filles déboussolées sans le Planet) on trouve Alice moins hilarante et plus vipérine qu’à l’accoutumée, notamment dans son espèce de hargne vengeresse envers la pauvre Bette. Par ailleurs Tonya a fait son temps, on s’ennuie un peut avec elle maintenant, on a fait le tour du sujet. C’est assez enrageant de voir autant de personnages formidables disparaître et elle rester dans le show. J’échangerai trois barils de Tonya contre un de Marina. Et puis en a envie de voir Alice et Dana arrêter de tourner autour du pot maintenant. La relation Shane et Carmen reste bien le vrai rayon de soleil de ce début de saison (tiens, Shane commence à s’acheter une conduite), même s’il nous faut subir le groupe totalement sans saveur ni consistance des The Organ. On va finir par regretter Snoop Machin, quelle purge. Le reste de la bande son est très relevé, les génériques de fin sont notamment tojours de superbes morceaux
La meilleure nouvelle de l’épisode reste encore que Bette Porter est toujours sur le ring. On apprécie qu’elle soit toujours vaillante notamment face à Alice (aux motivations passablemnt douteuses) et n’hésite pas à moucher joliment celle-ci (tiens Candace a été écrite sur la Toile finalement…). De même que de la voir toujours tenter de reprendre en main le devenir de Tina, notamment via le logement. Bon, Bette ne comprend rien au problème, reste toujours incapable de se remettre en question mais son côté battante est assez revigorant. C’est Mama Bette, tout de même. Tina est toujours adorable (et très touchante lors du strip avec la pseudo Bette) on aime qu’elle n’affirme pas à son avocate vouloir rompre définitivement avec Bette, quelque part on progresse (un tout petit peu). Mais cette histoire de grossesse invisible avec le manteau d’espion de la guerre froide cédant la place à un poncho genre Clint Eastwood cela devient vraiment ridicule, et en plus l’avocate qui s’en rend compte en deux minutes…
La scène la plus émotionnellement forte de l’épisode est encore une fois due à Bette quand elle constate au restaurant que le reste du clan a pris partie contre elle et la traite désormais en étrangère, pour ne pas dire en paria. Il est caractéristique de constater que la seule qui se précipite pour lui parler est Shane, toujours aussi belle âme, plus généreuse ici qu’Alice et consorts. Jenny Beals est toujours incroyable dans le registre de l’émotion y compris dans la très belle scène de fin. Ce beau moment d’amitié apporte un véritable espoir après cet épisode peu relevé ? Que Shane devienne la coloc de Jenny règle sans doute le problème d’intégration de celle ci à la série et ouvre d’intéressantes perspectives… Et puis conclure sur une bette amusée qui retrouve enfin le sourire (cela faisait bien longtemps), cela fait bien plaisir
Sinon nouveau guest de choc avec le numéro totalement hallucinant de Derek de Lint, le leader de Poltergeist, série fantastique au long cours des années 90. Il pastiche ici joyeusement son personnage fétiche de bellâtre et en fait des caisses de manière irrésistible. Sacrée Marina, même absente elle continue à décocher des missiles et à bien cacher son jeu.
Aïe, marée basse après l’excellent épisode précédent. Sans être mauvais celui-ci comporte tout de même de nombreux éléments ne fonctionnant pas. On est rassuré de constater que la série conserve ses scènes d’avant générique (qui nous ont valu de grands moments la saison passée) mais ici on a le doit à la figure classique de la mariée plaquée devant l’autel et de toutes façons on ne se passionne pas vraiment pour le personnage de Robin, trop gentillette et lisse depuis le début, même si parfaitement interprétée. Enfin elle s’en va, une de plus sur une liste impressionnante. Ceci dit j’adore la musique Katmandou 70’s, je raffole vraiment du côté vintage 70/80 de la série, tombant toujours juste ;
Et après le générique retentit une stridente sirène d’alarme, on ouvre des yeux écarquillés, tout vire au rouge : attention, The L Word vire à… la série judiciaire ! Damned, l’un des deux genres les plus lourdingues qui soient à de rares exceptions près, même si l’avocate (et sa déco très connotée !) valent le coup d’oeil, ainsi que sa discussion brut de décoffrage avec Tina. On se croirait par moments dans Ally McBeal, une des exceptions précédemment citées. Ceci dit si la confrontation Tina/Bette (primordiale, cruciale) vire aux intrigues de prétoire on court à la catastrophe.
TLW rate en partie le départ d’Yvan, alors que l’on ne s’explique pas que ce qui reste un malheureux concours de circonstances prennent une telle proportion. Il est très possible que cela puisse s’expliquer par la psychologie du personnage et son parcours, mais il faudrait un minimum d’explications, au moins un dialogue avec Kit. Ce silence ressemble tout de m^me à une facilité des plus frustrantes pour les spectateurs s’étant attachés à cette figure originale et attachante. Une éviction en forme de gâchis. Même si la porte reste ouverte à un retour éventuel Sinon Pam Grier au volant d’une Gran Torino, on ns ‘en lasse pas, Ploixtation à donf ! Très amusant les forêts bien connues de Vancouver sous le pseudo soleil, d’autant que la cabane d’Yvan ressemble trait pour trait à celle du Patriarche du Groupe MillenniuM. On s’attend presque à voir Frank Black surgir du bois. Voici qui nous sommes !
Apparition de Sandra Bernhard, grande spécialiste des rôles humoristiques C’est une bonne nouvelle mais la scène de fac avec jenny en plein régression petite fille modèle ne fonctionne pas du tout. C’est froid empesé, sans piment. A suivre mais la série semble se demander quoi faire de Jenny : il n’est guère vraisemblable qu’avec ses soucis de logement et d’argent elle reparte en fac payante, d’autant qu’elle n’a rien à apprendre. Pour un épisode placé sous le signe de la quête de l’autonomie ce n’est guère convaincant.
On se régale toujours de ses projections littéraires, quelque part entre Lynch et le cinéma expérimental, mais il va falloir que Jen trouve un vrai point d’appui pour ne pas s’isoler et perdre en intérêt. Lui faire rencontrer un autre communauté n’est pas inintéressant (on compare les deux groupes, l’un plus assagi et serein mais aussi plus terne et atone que l’autre) mais ce ‘est qu’un pis aller ; c’est en s’enracinant (enfin !) dans le « Clan » que le personnage de Jenny peut vraiment se développer (à l’image de Kit achetant le Planet). Heureusement cette voie s’arrête là.
Même si fort heureusement on trouve toujours des scènes parfaitement divertissantes (le délire autour du café, les filles déboussolées sans le Planet) on trouve Alice moins hilarante et plus vipérine qu’à l’accoutumée, notamment dans son espèce de hargne vengeresse envers la pauvre Bette. Par ailleurs Tonya a fait son temps, on s’ennuie un peut avec elle maintenant, on a fait le tour du sujet. C’est assez enrageant de voir autant de personnages formidables disparaître et elle rester dans le show. J’échangerai trois barils de Tonya contre un de Marina. Et puis en a envie de voir Alice et Dana arrêter de tourner autour du pot maintenant. La relation Shane et Carmen reste bien le vrai rayon de soleil de ce début de saison (tiens, Shane commence à s’acheter une conduite), même s’il nous faut subir le groupe totalement sans saveur ni consistance des The Organ. On va finir par regretter Snoop Machin, quelle purge. Le reste de la bande son est très relevé, les génériques de fin sont notamment tojours de superbes morceaux
La meilleure nouvelle de l’épisode reste encore que Bette Porter est toujours sur le ring. On apprécie qu’elle soit toujours vaillante notamment face à Alice (aux motivations passablemnt douteuses) et n’hésite pas à moucher joliment celle-ci (tiens Candace a été écrite sur la Toile finalement…). De même que de la voir toujours tenter de reprendre en main le devenir de Tina, notamment via le logement. Bon, Bette ne comprend rien au problème, reste toujours incapable de se remettre en question mais son côté battante est assez revigorant. C’est Mama Bette, tout de même. Tina est toujours adorable (et très touchante lors du strip avec la pseudo Bette) on aime qu’elle n’affirme pas à son avocate vouloir rompre définitivement avec Bette, quelque part on progresse (un tout petit peu). Mais cette histoire de grossesse invisible avec le manteau d’espion de la guerre froide cédant la place à un poncho genre Clint Eastwood cela devient vraiment ridicule, et en plus l’avocate qui s’en rend compte en deux minutes…
La scène la plus émotionnellement forte de l’épisode est encore une fois due à Bette quand elle constate au restaurant que le reste du clan a pris partie contre elle et la traite désormais en étrangère, pour ne pas dire en paria. Il est caractéristique de constater que la seule qui se précipite pour lui parler est Shane, toujours aussi belle âme, plus généreuse ici qu’Alice et consorts. Jenny Beals est toujours incroyable dans le registre de l’émotion y compris dans la très belle scène de fin. Ce beau moment d’amitié apporte un véritable espoir après cet épisode peu relevé ? Que Shane devienne la coloc de Jenny règle sans doute le problème d’intégration de celle ci à la série et ouvre d’intéressantes perspectives… Et puis conclure sur une bette amusée qui retrouve enfin le sourire (cela faisait bien longtemps), cela fait bien plaisir
Sinon nouveau guest de choc avec le numéro totalement hallucinant de Derek de Lint, le leader de Poltergeist, série fantastique au long cours des années 90. Il pastiche ici joyeusement son personnage fétiche de bellâtre et en fait des caisses de manière irrésistible. Sacrée Marina, même absente elle continue à décocher des missiles et à bien cacher son jeu.
Dernière édition par Estuaire44 le Ven 30 Avr 2010 - 9:40, édité 1 fois
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "The L Word"
Haaaaaaaannnnnnnnnn tu n'aimes pas Brother de The Organ?!
J'ai eu un coup de foudre pour cette chanson et puis contrairement à Snoop Dog,on ne les voit qu'une fois.
La scène entre Bette et Tina chez l'avocate fait vraiment mal au coeur,Tina blessée et Bette dévastée.Celle-ci essaie de recoller les morceaux mais ça ne marche pas.Et oui Bette ne se remet toujours pas en question,en même temps J.Beals est parfaite dans ce role de femme qui part à la dérive mais bon je hais la façon dont elle a de penser que tout peut remarcher comme ça.Elle parle mal à Tina,elle la cocufie joliement et après elle pense que ça va repartir?Elle m'enneeeeeeeeerrrrrrve autant que je l'admire
Tonya oui lourdingue et le p'tit jeu entre Alice et Dana va durer un p'tit moment (par contre là où ça va être très drole c'est la scène avec les menottes).
Jenny t'inquiète pas,ils vont savoir quoi en faire.On va retrouver la Jenny torturée et angoissante qu'on aime tant.Mais je suis d'accord avec toi Robin est pas tellement intéressante.
J'ai eu un coup de foudre pour cette chanson et puis contrairement à Snoop Dog,on ne les voit qu'une fois.
La scène entre Bette et Tina chez l'avocate fait vraiment mal au coeur,Tina blessée et Bette dévastée.Celle-ci essaie de recoller les morceaux mais ça ne marche pas.Et oui Bette ne se remet toujours pas en question,en même temps J.Beals est parfaite dans ce role de femme qui part à la dérive mais bon je hais la façon dont elle a de penser que tout peut remarcher comme ça.Elle parle mal à Tina,elle la cocufie joliement et après elle pense que ça va repartir?Elle m'enneeeeeeeeerrrrrrve autant que je l'admire
Tonya oui lourdingue et le p'tit jeu entre Alice et Dana va durer un p'tit moment (par contre là où ça va être très drole c'est la scène avec les menottes).
Jenny t'inquiète pas,ils vont savoir quoi en faire.On va retrouver la Jenny torturée et angoissante qu'on aime tant.Mais je suis d'accord avec toi Robin est pas tellement intéressante.
Lala- Duc(hesse)
- Age : 38
Localisation : Paris
Date d'inscription : 05/10/2005
Re: Série "The L Word"
Ah bon, c'est un groupe réputé The Organ (pas vocal)? Je ne connais pas du tout.
Disons que quand on a pratiqué (jadis...) des groupes comme The Cure, en découvrir une version passée à l'eau tiède, jusqu'aux poses des musiciennes, n'enthousiasme pas vraiment. Mais il ne s'agit que d'un seul morceau, le reste de leur production est peut-être plus tonique. Je réécouterai.
Ah non, la scène avocate/Bette/Tina cela doit être dans l'épisode suivant, ici on a juste Tina venue en consultation. Disons que c'est très prometteur pour la suite !
Disons que quand on a pratiqué (jadis...) des groupes comme The Cure, en découvrir une version passée à l'eau tiède, jusqu'aux poses des musiciennes, n'enthousiasme pas vraiment. Mais il ne s'agit que d'un seul morceau, le reste de leur production est peut-être plus tonique. Je réécouterai.
Ah non, la scène avocate/Bette/Tina cela doit être dans l'épisode suivant, ici on a juste Tina venue en consultation. Disons que c'est très prometteur pour la suite !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "The L Word"
2.03 Lâcheté (Loneliest Number)
Ah, telle la bourse d'Athènes la série repart franchement à la hausse, avec, de manière très caractéristique, un épisode dominé par les deux personnages mis en exergue depuis le début de cette saison, Alice et Queen Bette.
L’épisode reste en effet l’occasion d’un vrai Alice’s show. Et ce dès la scène d’introduction, avec un rêve à son image : électrique et haut en couleur, moins transgressif que ceux de Hank Moody mais peut être plus tonique. On rit beaucoup, de même que lors de nombreuses scènes où son babil acidulé et son esprit aiguisé font merveille : les conseils à Kit, l’accompagnement de Tina dans sa nouvelle résidence, (sacrée Alice, éplorée d’avoir enfin son appartement libéré…), et bien entendu le maintien du statu quo avec Dana. C’est bien grâce à Alice avant tout que cette situation tout de même immobile continue à divertir, Dana se situant en retrait. Et puis elle finit par se rabibocher avec Bette après une brouille passablement vénéneuse, ouf ! On regrette juste de la voir décréter que le jazz ne va intéresser personne à « Gay Town », c’est dommage de renforcer ainsi la réputation de cette superbe musique prétendument réservée à une minorité d’élus. Mais l’épisode se rattrape grâce à un superbe morceau final, Motown jusqu’au blanc des yeux. Un régal.
Toutefois c’est encore et toujours Bette qui conserve les rênes du récit. Après la confrontation effectivement aussi intense et formidable qu’éprouvante avec Tina et son avocate (qu’on déteste très vite), le drame se noue : pour la toute première fois Bette perçoit que la séparation avec Tina pourrait bien devenir définitive et là c’est vraiment le sol qui se dérobe sous ses pieds, avec une violence assourdissante. Bette, encore si combative dans l’épisode précédente, va s’effondrer sous nos yeux tout a long de l’épisode, dans un processus décrit avec une précision clinique redoutable. L’épisode saisit le spectateur à la gorge et ne le lâche plus, au contraire il serre toujours plusfort. Bette se réfugie d’abord dans la rage et l’hyper agressivité avec le Très Beau puis ses charmants amis du conseil (belle brochette). Cela pourrait présenter un côté amusant avec une Bette flamboyante dans son ire (Jack Bauer c’est de la bibine à côté) et sa manière bien a elle d’être classieuse et vulgaire en même temps, mais en fait ce n'est pas drole du tout. Elle disjoncte totalement et continue sa descente aux enfers en arrivant ensuite à l’étage Sue Ellen.
Bon, les filles ne s’en rendent sans doute pas compte, mais se réunir comme ça chez Jenny, à côté de chez Bette et ignorer celle-ci totalement, alors que Tina n’est même pas là, c’est purement abominable. C’était si inimaginable d’aller frapper à sa porte et de prendre de ses nouvelles ? Quelque part cela achève Bette qui, à force de chagrin amer et d’alcool, s’en vient boire le calice jusqu’à la lie dans une vraie scène de déchéance. Le mot est fort mais c’est comme cela que l’on ressent et l’horrible embarras de l’assistance (à part Tonya, bien entendu) est aussi le notre. On va dire que les copines ne s’étaient pas rendu compte à quelle point Bette la lionne était détruite, d’ailleurs elles sauvent un peu le coup en la ramenant (n’empêche c’est la première fois que je suis en colère contre l’ensemble du groupe). Le coup de grâce vient avec l’affaire du mail de Candace (qui ne doit pas rigoler de son côté non plus), jusqu’à déboucher jusqu’à un suicide fanstasmé assez glaçant. Le dégradé tout au long de l’épisode est mené de main de maître, mais là on n’en peut plus. D’accord Bette a fauté, tout ça, mais là c’est trop. Il faut vraiment qu’elle trouve une porte de sortie au prochain épisode, pour elle, mais aussi pour nous ! On l’a dit 20 fois, on va le dire une fois de plus, ce que tire Jennifer Beals de son personnage est extraordinaire, on aura rarement vu d’équivalent dans une autre série télé. (GA dans Memento Mori, Never Again et autres)
Bon, on va chipoter. Le focus du récit est tellement placé sur Alice et encore davantage Bette que l’on ne dispose plus que d’une vision partielle des relations. Pour Tina ce n’est pas franchement gênant, même si l’on s’attarde nettement moins sur elle, parce que l’on comprend très bien ce qu’elle ressent, la souffrance amère de la trahison (homo ou hétéro c’est pareil) et puis on se régale tellement avec Jenny B…. Par contre la relation Alice /Dana est surtout explicitée du point de vue de la première et là c’est dommage car on ne comprend pas très bien ce qui se passe dans la tête de Dana, totalement subjuguée par cette perverse narcissique de Tonya(et vénale en plus). Elle se secoue un peu ici mais demeure dans les filets de Tonya. Pourquoi ?. Alice lui dit que l’autre lui a lavé le cerveau, oui mais comment, par quel biais ? Qu’est ce qui fait au fond que Dana s’accroche tellement à Tonya et continue à refuser Alice ? on n’en sait rien, il y a ici une zone d’ombre assez gênante. 15%, mince!!!
A côté de Tina/Bette qui ne veut pas mourir et de Alice/Dana qui ne veut pas naître, il reste peu d’espace pour les autres personnages, mais l’épisode parachève son succès en parvenant à ne sacrifier personne. Depuis la fin de la parenthèse Fae Buckley, la série a renoncé à son seul aspect autre que relationnel ainsi qu'à son seul véritable personnage antagoniste (bon, d’accord, « méchante »), un grand vide. Il est donc plus que jamais nécessaire de renouveler l’intérêt et la crédibilité de ces diverses relations pour éviter de basculer dans l’artificialité et le manque de substance. TLW n’avance que sur un seul pied. Or les scénaristes relancent superbement la mécanique en développant deux embrouilles croquignolettes. D’une part il est à peu près évident que l’avocate a des visées autres que professionnelles sur Tina, ce qui prouve qu’elle a aussi mal compris Tina que Bette quand elle estime que celle-ci joue la comédie. Et puis surtout il y une espèce de triangle amoureux bien tordu qui commence à se dessiner entre Jen, Carmen et Shane, qui promet du lourd. La série trouve encore de choses nouvelles et prometteuses à raconter. Sur six saisons cela reste à voir.
Déjà Shane « take it easy » qui est chez elle chez Jenny en 2 min 30, c’est excellent (et pas moyen de se fâcher avec ça, c’est la magie de Shane) et les agacements mi figue mi raisin de Carmen (marrante et toute mimi dans son trip DJ) valent aussi le coup d’œil. Sur un registre plus gave la discussion entre les deux est l’occasion d’évoquer une nouvelle fois, après la rencontre avec le copain gay durant la saison 1, un passé notamment familial visiblement très douloureux chez Shane, sur laquelle elle fait un blocage complet. Carmen, si positive, si sensible, apparaît justement comme celle qui pourrait lui permettre de dépasser cela. On espère que Shane saura saisir cette chance, les jeux sont extrêmement ouverts. Le triomphe de Kit fait aussi bien plaisir,avec des guests musicales lesbiennes totalement inconnues ( de moi !) mais qui se débrouillent bien.
Allez, deux trois choses que l’on a pas aimé, sinon ce n’est pas marrant, mais cela reste anecdotique. D’abord je n’aime pas du tout le nouveau Planet, j'appréciais le côté tranquille, ensoleillé et intimiste du précédent, propice aux discussions, limite cafétéria (onéreuse). Ici on a une boite branchée de plus, point barre. Pas grave. Sinon c’est Alice, toujours mise en avant, qui a droit à la grande scène de la révélation de la grossesse de Tina. D’abord celle-ci ne peut pas ignorer qu’ainsi c’est la moitié de LA qui peut être au courant demain, dont Bette. C’est Alice tout de même. Et puis le motus operanti est tellement ridicule. Tina (qui a vécu des semaines chez Alice) se lève, soulève son pull et là c’est la révélation, Alice qui tombe des nues…. C’est du niveau de la série Superman où il suffit à Clark de mettre ses lunettes en portant le costume pour que Lois ouvre les yeux sur ce qui les crevait.
Le plus génant demeure cette histoire toujours aussi inutile et creuse de Jenny à la fac : les dialogues sont consternants de convention, les présupposés littéraires ineptes, rien ne passe entre la prof et elle (quel contraste avec la visite incandescente de son prof précédent durant la saison 1), le tout est filmé sous une lumière glaciale etc. D’accord Mia est géniale mais on préfère qu’elle le soit dans quelque chose qui en vaut la chandelle. Ilene Chaiken doit avoir son idée pour se lancer là dedans, mais pour l’instant cela produit uniquement un bruit blanc, heureusement bref, au cours de l’épisode. Heureusement la psycho vision du jour est géniale (bienvenue dans la Quatrième Dimension) et le vieux plan que concocte Carmen avec Jenny nous rassure.
Finalement un excellent épisode (quels dialogues !) avec un guest très bref mais qu’un fan des séries SF ne peut laisser passer : Gary Jones,le fidèle Sergent Harriman, aux manettes de la Porte des Etoiles durant tout Stargate (SG1 et SGA). Bonne surprise !
Ah, telle la bourse d'Athènes la série repart franchement à la hausse, avec, de manière très caractéristique, un épisode dominé par les deux personnages mis en exergue depuis le début de cette saison, Alice et Queen Bette.
L’épisode reste en effet l’occasion d’un vrai Alice’s show. Et ce dès la scène d’introduction, avec un rêve à son image : électrique et haut en couleur, moins transgressif que ceux de Hank Moody mais peut être plus tonique. On rit beaucoup, de même que lors de nombreuses scènes où son babil acidulé et son esprit aiguisé font merveille : les conseils à Kit, l’accompagnement de Tina dans sa nouvelle résidence, (sacrée Alice, éplorée d’avoir enfin son appartement libéré…), et bien entendu le maintien du statu quo avec Dana. C’est bien grâce à Alice avant tout que cette situation tout de même immobile continue à divertir, Dana se situant en retrait. Et puis elle finit par se rabibocher avec Bette après une brouille passablement vénéneuse, ouf ! On regrette juste de la voir décréter que le jazz ne va intéresser personne à « Gay Town », c’est dommage de renforcer ainsi la réputation de cette superbe musique prétendument réservée à une minorité d’élus. Mais l’épisode se rattrape grâce à un superbe morceau final, Motown jusqu’au blanc des yeux. Un régal.
Toutefois c’est encore et toujours Bette qui conserve les rênes du récit. Après la confrontation effectivement aussi intense et formidable qu’éprouvante avec Tina et son avocate (qu’on déteste très vite), le drame se noue : pour la toute première fois Bette perçoit que la séparation avec Tina pourrait bien devenir définitive et là c’est vraiment le sol qui se dérobe sous ses pieds, avec une violence assourdissante. Bette, encore si combative dans l’épisode précédente, va s’effondrer sous nos yeux tout a long de l’épisode, dans un processus décrit avec une précision clinique redoutable. L’épisode saisit le spectateur à la gorge et ne le lâche plus, au contraire il serre toujours plusfort. Bette se réfugie d’abord dans la rage et l’hyper agressivité avec le Très Beau puis ses charmants amis du conseil (belle brochette). Cela pourrait présenter un côté amusant avec une Bette flamboyante dans son ire (Jack Bauer c’est de la bibine à côté) et sa manière bien a elle d’être classieuse et vulgaire en même temps, mais en fait ce n'est pas drole du tout. Elle disjoncte totalement et continue sa descente aux enfers en arrivant ensuite à l’étage Sue Ellen.
Bon, les filles ne s’en rendent sans doute pas compte, mais se réunir comme ça chez Jenny, à côté de chez Bette et ignorer celle-ci totalement, alors que Tina n’est même pas là, c’est purement abominable. C’était si inimaginable d’aller frapper à sa porte et de prendre de ses nouvelles ? Quelque part cela achève Bette qui, à force de chagrin amer et d’alcool, s’en vient boire le calice jusqu’à la lie dans une vraie scène de déchéance. Le mot est fort mais c’est comme cela que l’on ressent et l’horrible embarras de l’assistance (à part Tonya, bien entendu) est aussi le notre. On va dire que les copines ne s’étaient pas rendu compte à quelle point Bette la lionne était détruite, d’ailleurs elles sauvent un peu le coup en la ramenant (n’empêche c’est la première fois que je suis en colère contre l’ensemble du groupe). Le coup de grâce vient avec l’affaire du mail de Candace (qui ne doit pas rigoler de son côté non plus), jusqu’à déboucher jusqu’à un suicide fanstasmé assez glaçant. Le dégradé tout au long de l’épisode est mené de main de maître, mais là on n’en peut plus. D’accord Bette a fauté, tout ça, mais là c’est trop. Il faut vraiment qu’elle trouve une porte de sortie au prochain épisode, pour elle, mais aussi pour nous ! On l’a dit 20 fois, on va le dire une fois de plus, ce que tire Jennifer Beals de son personnage est extraordinaire, on aura rarement vu d’équivalent dans une autre série télé. (GA dans Memento Mori, Never Again et autres)
Bon, on va chipoter. Le focus du récit est tellement placé sur Alice et encore davantage Bette que l’on ne dispose plus que d’une vision partielle des relations. Pour Tina ce n’est pas franchement gênant, même si l’on s’attarde nettement moins sur elle, parce que l’on comprend très bien ce qu’elle ressent, la souffrance amère de la trahison (homo ou hétéro c’est pareil) et puis on se régale tellement avec Jenny B…. Par contre la relation Alice /Dana est surtout explicitée du point de vue de la première et là c’est dommage car on ne comprend pas très bien ce qui se passe dans la tête de Dana, totalement subjuguée par cette perverse narcissique de Tonya(et vénale en plus). Elle se secoue un peu ici mais demeure dans les filets de Tonya. Pourquoi ?. Alice lui dit que l’autre lui a lavé le cerveau, oui mais comment, par quel biais ? Qu’est ce qui fait au fond que Dana s’accroche tellement à Tonya et continue à refuser Alice ? on n’en sait rien, il y a ici une zone d’ombre assez gênante. 15%, mince!!!
A côté de Tina/Bette qui ne veut pas mourir et de Alice/Dana qui ne veut pas naître, il reste peu d’espace pour les autres personnages, mais l’épisode parachève son succès en parvenant à ne sacrifier personne. Depuis la fin de la parenthèse Fae Buckley, la série a renoncé à son seul aspect autre que relationnel ainsi qu'à son seul véritable personnage antagoniste (bon, d’accord, « méchante »), un grand vide. Il est donc plus que jamais nécessaire de renouveler l’intérêt et la crédibilité de ces diverses relations pour éviter de basculer dans l’artificialité et le manque de substance. TLW n’avance que sur un seul pied. Or les scénaristes relancent superbement la mécanique en développant deux embrouilles croquignolettes. D’une part il est à peu près évident que l’avocate a des visées autres que professionnelles sur Tina, ce qui prouve qu’elle a aussi mal compris Tina que Bette quand elle estime que celle-ci joue la comédie. Et puis surtout il y une espèce de triangle amoureux bien tordu qui commence à se dessiner entre Jen, Carmen et Shane, qui promet du lourd. La série trouve encore de choses nouvelles et prometteuses à raconter. Sur six saisons cela reste à voir.
Déjà Shane « take it easy » qui est chez elle chez Jenny en 2 min 30, c’est excellent (et pas moyen de se fâcher avec ça, c’est la magie de Shane) et les agacements mi figue mi raisin de Carmen (marrante et toute mimi dans son trip DJ) valent aussi le coup d’œil. Sur un registre plus gave la discussion entre les deux est l’occasion d’évoquer une nouvelle fois, après la rencontre avec le copain gay durant la saison 1, un passé notamment familial visiblement très douloureux chez Shane, sur laquelle elle fait un blocage complet. Carmen, si positive, si sensible, apparaît justement comme celle qui pourrait lui permettre de dépasser cela. On espère que Shane saura saisir cette chance, les jeux sont extrêmement ouverts. Le triomphe de Kit fait aussi bien plaisir,avec des guests musicales lesbiennes totalement inconnues ( de moi !) mais qui se débrouillent bien.
Allez, deux trois choses que l’on a pas aimé, sinon ce n’est pas marrant, mais cela reste anecdotique. D’abord je n’aime pas du tout le nouveau Planet, j'appréciais le côté tranquille, ensoleillé et intimiste du précédent, propice aux discussions, limite cafétéria (onéreuse). Ici on a une boite branchée de plus, point barre. Pas grave. Sinon c’est Alice, toujours mise en avant, qui a droit à la grande scène de la révélation de la grossesse de Tina. D’abord celle-ci ne peut pas ignorer qu’ainsi c’est la moitié de LA qui peut être au courant demain, dont Bette. C’est Alice tout de même. Et puis le motus operanti est tellement ridicule. Tina (qui a vécu des semaines chez Alice) se lève, soulève son pull et là c’est la révélation, Alice qui tombe des nues…. C’est du niveau de la série Superman où il suffit à Clark de mettre ses lunettes en portant le costume pour que Lois ouvre les yeux sur ce qui les crevait.
Le plus génant demeure cette histoire toujours aussi inutile et creuse de Jenny à la fac : les dialogues sont consternants de convention, les présupposés littéraires ineptes, rien ne passe entre la prof et elle (quel contraste avec la visite incandescente de son prof précédent durant la saison 1), le tout est filmé sous une lumière glaciale etc. D’accord Mia est géniale mais on préfère qu’elle le soit dans quelque chose qui en vaut la chandelle. Ilene Chaiken doit avoir son idée pour se lancer là dedans, mais pour l’instant cela produit uniquement un bruit blanc, heureusement bref, au cours de l’épisode. Heureusement la psycho vision du jour est géniale (bienvenue dans la Quatrième Dimension) et le vieux plan que concocte Carmen avec Jenny nous rassure.
Finalement un excellent épisode (quels dialogues !) avec un guest très bref mais qu’un fan des séries SF ne peut laisser passer : Gary Jones,le fidèle Sergent Harriman, aux manettes de la Porte des Etoiles durant tout Stargate (SG1 et SGA). Bonne surprise !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "The L Word"
j'aimerai comprendre comment tu arrives à pondre 1500 mots sur un seul épisode..?
Philo- Fondateur
- Age : 72
Localisation : Paris
Date d'inscription : 01/10/2005
Re: Série "The L Word"
C'est la passion Philo,la passion.Je l'ai bien formé notre Estuaire.
"Game called too hot"
Le groupe que tu ne connais pas,c'est Betty,le même groupe qui chante la chanson du générique.Et d'ailleurs tu vas revoir la violoniste dans un autre épisode de la saison 2 qui se passe encore sur un bateau et c'est encore complètement déjanté.
Oui la révélation de la grossesse est ridicule,ça m'avait gêné moi aussi.Par contre j'aime la Alice surexitée après la nouvelle.
Alice:Shane,j'ai un truc énorme à te dire
Shane:quoi
Alice:mais je ne peux pas c'est un secret
Shane:bon dans ce cas ne me le dis pas
Alice:mais faut que je le dise
Shane:dis le
Alice:mais je ne peux paaaas
Estuaire,est-ce qu'il y a un certain Mark qui est arrivé?Et de qui tu parles en évoquant le "Très Beau"?
Et sinon,oui Bette qui part à la dérive dans la piscine c'est énorme émotionnellement.
Pour ce qui est de Tonya.Si Dana ne réagit pas et hésite à former un couple officiel avec Alice c'est que Tonya,dû à son métier,attachée de presse,est très organisée.Elle manage un peu la vie de Dana.Avant son arrivée,c'était le grand bazar:rupture avec Lara,confrontation avec ses parents.Et puis dans quelqeus épisodes,Tonya va réussir à les réconcilier.Alors certe,elle est ennuyeuse,gonflonte,une envie de la tarter à chaque épisode MAIS elle apporte une certain ordre chez Dana,enfin de façon officielle vu que la joueuse de tennis complique sa vie sentimentale avec Alice.
"Game called too hot"
Le groupe que tu ne connais pas,c'est Betty,le même groupe qui chante la chanson du générique.Et d'ailleurs tu vas revoir la violoniste dans un autre épisode de la saison 2 qui se passe encore sur un bateau et c'est encore complètement déjanté.
Oui la révélation de la grossesse est ridicule,ça m'avait gêné moi aussi.Par contre j'aime la Alice surexitée après la nouvelle.
Alice:Shane,j'ai un truc énorme à te dire
Shane:quoi
Alice:mais je ne peux pas c'est un secret
Shane:bon dans ce cas ne me le dis pas
Alice:mais faut que je le dise
Shane:dis le
Alice:mais je ne peux paaaas
Estuaire,est-ce qu'il y a un certain Mark qui est arrivé?Et de qui tu parles en évoquant le "Très Beau"?
Et sinon,oui Bette qui part à la dérive dans la piscine c'est énorme émotionnellement.
Pour ce qui est de Tonya.Si Dana ne réagit pas et hésite à former un couple officiel avec Alice c'est que Tonya,dû à son métier,attachée de presse,est très organisée.Elle manage un peu la vie de Dana.Avant son arrivée,c'était le grand bazar:rupture avec Lara,confrontation avec ses parents.Et puis dans quelqeus épisodes,Tonya va réussir à les réconcilier.Alors certe,elle est ennuyeuse,gonflonte,une envie de la tarter à chaque épisode MAIS elle apporte une certain ordre chez Dana,enfin de façon officielle vu que la joueuse de tennis complique sa vie sentimentale avec Alice.
Lala- Duc(hesse)
- Age : 38
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Date d'inscription : 05/10/2005
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