Série "The L Word"
+7
TorriGilly
Bromhead
Sagesse
Philo
Estuaire44
Numfar
Lala
11 participants
CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: Les SÉRIES TÉLÉ, FILMS, ACTEURS, ACTRICES & autres Artistes :: Les Séries Télé
Page 5 sur 23
Page 5 sur 23 • 1, 2, 3, 4, 5, 6 ... 14 ... 23
Re: Série "The L Word"
C'est la passion Philo,la passion.Je l'ai bien formé notre Estuaire.
"Game called too hot"
Le groupe que tu ne connais pas,c'est Betty,le même groupe qui chante la chanson du générique.Et d'ailleurs tu vas revoir la violoniste dans un autre épisode de la saison 2 qui se passe encore sur un bateau et c'est encore complètement déjanté.
Oui la révélation de la grossesse est ridicule,ça m'avait gêné moi aussi.Par contre j'aime la Alice surexitée après la nouvelle.
Alice:Shane,j'ai un truc énorme à te dire
Shane:quoi
Alice:mais je ne peux pas c'est un secret
Shane:bon dans ce cas ne me le dis pas
Alice:mais faut que je le dise
Shane:dis le
Alice:mais je ne peux paaaas
Estuaire,est-ce qu'il y a un certain Mark qui est arrivé?Et de qui tu parles en évoquant le "Très Beau"?
Et sinon,oui Bette qui part à la dérive dans la piscine c'est énorme émotionnellement.
Pour ce qui est de Tonya.Si Dana ne réagit pas et hésite à former un couple officiel avec Alice c'est que Tonya,dû à son métier,attachée de presse,est très organisée.Elle manage un peu la vie de Dana.Avant son arrivée,c'était le grand bazar:rupture avec Lara,confrontation avec ses parents.Et puis dans quelqeus épisodes,Tonya va réussir à les réconcilier.Alors certe,elle est ennuyeuse,gonflonte,une envie de la tarter à chaque épisode MAIS elle apporte une certain ordre chez Dana,enfin de façon officielle vu que la joueuse de tennis complique sa vie sentimentale avec Alice.
"Game called too hot"
Le groupe que tu ne connais pas,c'est Betty,le même groupe qui chante la chanson du générique.Et d'ailleurs tu vas revoir la violoniste dans un autre épisode de la saison 2 qui se passe encore sur un bateau et c'est encore complètement déjanté.
Oui la révélation de la grossesse est ridicule,ça m'avait gêné moi aussi.Par contre j'aime la Alice surexitée après la nouvelle.
Alice:Shane,j'ai un truc énorme à te dire
Shane:quoi
Alice:mais je ne peux pas c'est un secret
Shane:bon dans ce cas ne me le dis pas
Alice:mais faut que je le dise
Shane:dis le
Alice:mais je ne peux paaaas
Estuaire,est-ce qu'il y a un certain Mark qui est arrivé?Et de qui tu parles en évoquant le "Très Beau"?
Et sinon,oui Bette qui part à la dérive dans la piscine c'est énorme émotionnellement.
Pour ce qui est de Tonya.Si Dana ne réagit pas et hésite à former un couple officiel avec Alice c'est que Tonya,dû à son métier,attachée de presse,est très organisée.Elle manage un peu la vie de Dana.Avant son arrivée,c'était le grand bazar:rupture avec Lara,confrontation avec ses parents.Et puis dans quelqeus épisodes,Tonya va réussir à les réconcilier.Alors certe,elle est ennuyeuse,gonflonte,une envie de la tarter à chaque épisode MAIS elle apporte une certain ordre chez Dana,enfin de façon officielle vu que la joueuse de tennis complique sa vie sentimentale avec Alice.
Lala- Duc(hesse)
- Date d'inscription : 05/10/2005
Re: Série "The L Word"
Lala a écrit:Je l'ai bien formé notre Estuaire.
Ja sais, je sais, il est bien formé.
Philo- Fondateur
- Age : 72
Localisation : Paris
Date d'inscription : 01/10/2005
Re: Série "The L Word"
Philo :
Bah oui, déjà j’ai été élevé à côté de la Forme Joubert, alors… (private joke 100% nazairienne, pas la peine)
Non, ce qui se passe c’est que TLW optimise ses schémas narratifs tout en conservant un tempo remarquablement élevé. Il n’y a rien d’inutile et la qualité d’écriture fait qu’elle arrive à mettre dans un seul épisode ce que d’autres dramas sentimentaux moins bons (la grande majorité) développent en quatre ou cinq. Je ne pourrais pas faire 1500 mots sur un épisode d’un sous produit comme Grey’s Anatomy par exemple. Ou peut-être que si : beurk, beurk, beurk, beurk etc.
S’il y a beaucoup à dire sur un épisode TLW, c’est qu’il y a avant de matière d’autant que la série est chorale et que chaque personnage se voit parfaitement dessiné, tout en demeurant évolutif. Bon, primus inter pares, c’est un peu Bette, ses amies, ses amours, ses emmerdes ces temps-ci mais je suis très très loin de m’en plaindre (You know you’re a real Bette Porter fan when… Bah oui)
Et puis j’adore chroniquer une série ou un film alors je me fais un peu plaisir en détaillant, c’est vrai. La série a le aussi le chic pour transformer le spectateur en commère.... Parler d'autre chose que de SF ou de paronormal cela change aussi un peu aussi (non je ne chroniquerai pas Love Boat).
Et puis de toutes façons, depuis que tu paies au mot, j’aurais bien tort de ne pas me goinfrer comme un gros porc putride.
Lala :
Ha, boulette de 2h30 du mat, je voulais dire Très Beauf et pas beau, en visant l’automobiliste percuté par Bette. La prochaine fois je relirai les 1500 mots (donc 1200, donc).
Alors non, l’Euro n’a pas encore explosé, donc pas encore de Mark. Sans doute le bellâtre à barbichette et caméra du générique ?. Depuis le départ de Tim la série est 100% féminine, ce qui, on le conçoit bien, provoque des angoisses du côté du marketing de Showtime (réduction de la cible, écrans publicitaires tout ça). Donc l’introduction d’un personnage mâle et hétéro est sans doute pour très bientôt. Va-t-il faire oublier Tim ? Suspens ! (ah, ah, ah)
Oui, Tonya a réussi à vendre le mariage aux parents de Dana, mais on se rend qu’il s’agit pour elle, au moins en partie, d’un bon business. Cela minore la performance. Oui, je conçois que cela soit soit pratique, facile pour Dana de se laisser driver par une locomotive, mais tout de même, virer joliment quelqu'un comme Lara pour se retrouver collée à une vraie sangsue, cela me scie un peu. J’accepte mieux les réticences de Dana à sauter le pas avec Alice : elles connaissent une superbe amitié qui risque d'être irrémédiablement perdue si cela tourne mal. Yé comprend. A suivre.
Ah, le groupe du générique, je n’avais pas capté en effet. Du bon son, j’aime beaucoup !
Bah oui, déjà j’ai été élevé à côté de la Forme Joubert, alors… (private joke 100% nazairienne, pas la peine)
Non, ce qui se passe c’est que TLW optimise ses schémas narratifs tout en conservant un tempo remarquablement élevé. Il n’y a rien d’inutile et la qualité d’écriture fait qu’elle arrive à mettre dans un seul épisode ce que d’autres dramas sentimentaux moins bons (la grande majorité) développent en quatre ou cinq. Je ne pourrais pas faire 1500 mots sur un épisode d’un sous produit comme Grey’s Anatomy par exemple. Ou peut-être que si : beurk, beurk, beurk, beurk etc.
S’il y a beaucoup à dire sur un épisode TLW, c’est qu’il y a avant de matière d’autant que la série est chorale et que chaque personnage se voit parfaitement dessiné, tout en demeurant évolutif. Bon, primus inter pares, c’est un peu Bette, ses amies, ses amours, ses emmerdes ces temps-ci mais je suis très très loin de m’en plaindre (You know you’re a real Bette Porter fan when… Bah oui)
Et puis j’adore chroniquer une série ou un film alors je me fais un peu plaisir en détaillant, c’est vrai. La série a le aussi le chic pour transformer le spectateur en commère.... Parler d'autre chose que de SF ou de paronormal cela change aussi un peu aussi (non je ne chroniquerai pas Love Boat).
Et puis de toutes façons, depuis que tu paies au mot, j’aurais bien tort de ne pas me goinfrer comme un gros porc putride.
Lala :
Ha, boulette de 2h30 du mat, je voulais dire Très Beauf et pas beau, en visant l’automobiliste percuté par Bette. La prochaine fois je relirai les 1500 mots (donc 1200, donc).
Alors non, l’Euro n’a pas encore explosé, donc pas encore de Mark. Sans doute le bellâtre à barbichette et caméra du générique ?. Depuis le départ de Tim la série est 100% féminine, ce qui, on le conçoit bien, provoque des angoisses du côté du marketing de Showtime (réduction de la cible, écrans publicitaires tout ça). Donc l’introduction d’un personnage mâle et hétéro est sans doute pour très bientôt. Va-t-il faire oublier Tim ? Suspens ! (ah, ah, ah)
Oui, Tonya a réussi à vendre le mariage aux parents de Dana, mais on se rend qu’il s’agit pour elle, au moins en partie, d’un bon business. Cela minore la performance. Oui, je conçois que cela soit soit pratique, facile pour Dana de se laisser driver par une locomotive, mais tout de même, virer joliment quelqu'un comme Lara pour se retrouver collée à une vraie sangsue, cela me scie un peu. J’accepte mieux les réticences de Dana à sauter le pas avec Alice : elles connaissent une superbe amitié qui risque d'être irrémédiablement perdue si cela tourne mal. Yé comprend. A suivre.
Ah, le groupe du générique, je n’avais pas capté en effet. Du bon son, j’aime beaucoup !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "The L Word"
La série passe sur June, chaîne payante... Bah, de toutes manières maintenant c'est as free as a bird.
http://www.lezappingdupaf.com/article-la-sixieme-et-ultime-saison-de-the-l-word-bientot-sur-june-49481701.html
http://www.lezappingdupaf.com/article-la-sixieme-et-ultime-saison-de-the-l-word-bientot-sur-june-49481701.html
Dernière édition par Estuaire44 le Dim 2 Mai 2010 - 13:10, édité 1 fois
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "The L Word"
Et pis,la saison 6 est mauvaise aparemment
Lala- Duc(hesse)
- Age : 38
Localisation : Paris
Date d'inscription : 05/10/2005
Re: Série "The L Word"
2.4) Locatrices (Lynch Pin)
Le lancement de l’épisode nous rassure quant au Planet. Certes la nouvelle déco parait trop ostentatoire et le fonds musical permanent gène un peu (une vraie plaie, les cafés/restaus trop sonores), mais le QG autorise toujours les discussions marrantes et dingues que l’on aime bien. Alice, qui avait trouvé idiot le jeu de questions de Tonya la fois précédente, fait ici très fort sur ce thème. Un grand éclat de rire pour lancer l’épisode, c’est parfait.
Par la suite on sort un peu frustré du voyage de Bette à New York. Certes cela nous vaut des vues très sympas même si forcément clichés, de NYC : Yellow Cabs, Central Park, Fifth avenue Empire State Building, intérieurs très haute bourgeoisie de la Côte Est etc. C’est bien fait, on varie les décors de la série, avec une petite saveur SatC qui va bien. Malheureusement l’on en demeure dans le figuratif et l’on ne ressent pas du tout l’atmosphère de la ville, si différente de LA, on reste à la surface des choses. Bon, cela aurait sans doute nécessité un épisode spécial Bette, un peu hors sujet (on ne désespère pas de découvrir Hank Moody dans « sa » ville, par contre).
Ce relatif manque d’ambiance se ressent d’autant plus que le reste de l’épisode s’immerge lui plus que d’habitude dans la Cité des Rêves. On a ainsi droit à une très belle vue des célèbres attractions de Santa Monica (vues dans Californication, y compris dans son générique, mais aussi lors de la joyeuse balade de Mulder et Scully à L.A. dans The Amazing Maleeni). Ce décor sert idéalement à une scène très vive et pimentée entre Alice et Dana, la seule de l’épisode (gérer de nombreux personnages, encore et toujours). L’hilarant défilé de zozos magnifiques comme candidats à la colloc de Shane et Jenny vaut aussi son pesant d’or, avec des figures très West Coast (la starlette mytho, le naturiste décomplexé, etc.) ;. Le summum reste l’entrée de Shane dans les coulisses des studios, un passage très réussi, renouvelant le versant professionnel du personnage tout en exploitant sa cool attitude qu’on adore. Un versant Los Angeles réussi donc, on apprécie que les filles sortent un peu de leur cocon ouaté de West Hollywood.
Bonne nouvelle, Jenny est désormais pleinement intégrée au groupe et apporte sa pierre aux sessions du Planet. A quelque chose malheur est bon, c’est aussi une conséquence du départ de Marina. Qu’elle soit momentanément débarrassée du blabla creux universitaire ne l’empêche pas de nous faire participer à ses créations littéraires hallucinée, avec une persistance de la fête foraine, un élément important des représentations fantastiques américaines ( la caravane de l’étrange, The TZ, Ray Badbury, Stephen King etc ).Le coup du tir aux pigeons est vraiment génial. Shane/Carmen/Jenny continent leur partie de poker menteur et Alice/Dana leur pas de deux mais aucun de ces aspects ne se voit ici réellement développé, car l’épisode est principalement orienté vers le développement des situations matérielles et professionnelles des personnages. Un passage obligé (mais non ennuyeux), car un récit uniquement relationnel et statique par ailleurs pourrait lasser. La seule exception demeure encore et toujours Tina/Bette.
Bette en bave décidément dans tous les domaines, y compris au boulot où elle doit ramer sérieusement pour ses subventions (avec au passage un retour passablement halluciné de la « hasbian » de la saison précédente, lestée d’un gigolo). Le moment fort reste quand, dans un passage superbement filmé tout en tonalité mélancolique, elle passe à l’acte de nouveau, avec une inconnue rencontrée dans un bar (très classe par ailleurs). On ne lui en veut pas, après l’effondrement de l’épisode dernier, cette rustine est pour elle un moyen de continuer à survivre, de soulager un peu la souffrance. On se réjouit de la voir trouver ce biais pour ne pas céder au néant. Même si on la voit triturer son alliance on ne pense pas autant qu’elle renonce à Tina. Celle-ci comme prévue reçoit les avances d’une avocate qui n’a décidément pas compris sa cliente, toute émue de revisiter ses souvenirs avec bette plus tôt que de se livrer à un inventaire comptable. Le vent qu’elle se prend fait bien plaisir, Tina n’est pas pour rprtndre le large, c’est aussi une bonne nouvelle. Alors oui, on se réjouit autant de voir Bette s’offrir du bon temps que de Tina rester seule. Injuste ? Bah, oui.
L’autre élément expliquant la relative atonie de l’évolution des sentiments amoureux demeure la part importante prise par l’introduction des deux derniers personnages réguliers de cette saison, selon le générique (à l’épisode 4 on s’en situe déjà au tiers, il est temps) : Helena Peabody et donc le beau Mark. Encore en devenir et prometteurs, ils se montrent d’emblée intéressants et, comme toujours dans TLW, excellemment interprétés.
Helena appartient sans doute au groupe des « Mighty Lesbians of Mahattan » entrevu dans SatC via Charlotte. Très chic, superbe, et intelligente, au caractère bien trempé, elle n’est pas évoquer bette elle même et d’ailleurs, en moins sympa et plus imbue d’elle-même (il faut voir comme elle prend bette de haut). Leur rencontre crépite et s, si elles ne voit visiblement pas devenir copines, on attend avec intérêt la suite du bras de fer. Avec ses gosses adoptés elle remue le couteau dans la plaie de Bette à propose de la perte du ce celui de Tina, mais on ne peut pas lui en vouloir sur ce point. A voir, on découvre simplement mais la série semble bien trouver ici du grain à moudre pour se développer. (bon, il va bien falloir qu’Héléna se déplace à LA, sinon…)
Mark apporte une nouveauté encore plus tranchée dans l’univers de la série, avec l’irruption d’un homme hétéro (et bigrement séducteur) au beau milieu de la communauté. Le choix de coloc pourrait surprendre, mais, c’est vrai, six mois d’avance cela ne refuse pas et Mark leur sort un baratin du tonnerre (et il faut bien rééquilibrer le casting de la série pour toucher le plus de public possible). Il est nettement plus L.A. que Smallville, contrairement à Tim, qui était lui plus romantique et sans doute fragile (et coincé). Avec Mark on a un peu l’impression d’un loup entrant dans la bergerie, m^me s’il reste parfaitement sympathique. Le regard « straight » qu’il va porter sur le groupe promet, souligné par son aspect caméra à « Blairwitch project ». il est déjà royalement accueilli sur ce point par une piscine nette plus « joyeuse » que dans l’épisode précédent, avec Alice, Shane et les autres, toutes pompettes et à poil. Ah, ah, ah, mon vieux Mark, je te déteste déjà.
On lui doit indirectement le seul regret de l’épisode quand il déclare à Jenny percevoir l’homosexualité féminine à la coiffure, du coup celle-ci décide de se faire couper les cheveux. C’est non seulement peu immature de la part de jenny (bon, c’est jenny, toujours en recherhe d’elle même), et puis Mia sans ses ailes de corbeaux, c’est criminel. On craint le pire.
Quelques à-côtés amusants comme le côté vintage du jour représenté par notre BB nationale, que l’on entend chanter en Français. On constate aussi que, à LA comme à NYC, absolument tous les personnages ont la même marque d’ordinateur. On ne peut guère se tromper puisque le logo est régulièrement placé au centre de l’écran. Mangez des pommes ! Plusieurs guests savoureuses (Mimi Kuzyk ! 80’s à mort), dont la formidable Camryn Manheim (The Practice) qui nous fait un show étonnant en réalisatrice irascible et speedée mais sympa dans le fond.
Au total un épisode sans doute moins émotionnellement fort que le descente aux enfers de Bette la dernière fois, mais dense et solide, achevant de planter le décor de la saison tout en démontrant que TLW a encore la faculté d’innover.
Très belle interview de Jenny B, toujous aussi classe et intelligente. j'aime bien sa manière de répondre à la journaliste qui la titille sur "l'aspect choquant de la série", courtoise mais ferme.
Le lancement de l’épisode nous rassure quant au Planet. Certes la nouvelle déco parait trop ostentatoire et le fonds musical permanent gène un peu (une vraie plaie, les cafés/restaus trop sonores), mais le QG autorise toujours les discussions marrantes et dingues que l’on aime bien. Alice, qui avait trouvé idiot le jeu de questions de Tonya la fois précédente, fait ici très fort sur ce thème. Un grand éclat de rire pour lancer l’épisode, c’est parfait.
Par la suite on sort un peu frustré du voyage de Bette à New York. Certes cela nous vaut des vues très sympas même si forcément clichés, de NYC : Yellow Cabs, Central Park, Fifth avenue Empire State Building, intérieurs très haute bourgeoisie de la Côte Est etc. C’est bien fait, on varie les décors de la série, avec une petite saveur SatC qui va bien. Malheureusement l’on en demeure dans le figuratif et l’on ne ressent pas du tout l’atmosphère de la ville, si différente de LA, on reste à la surface des choses. Bon, cela aurait sans doute nécessité un épisode spécial Bette, un peu hors sujet (on ne désespère pas de découvrir Hank Moody dans « sa » ville, par contre).
Ce relatif manque d’ambiance se ressent d’autant plus que le reste de l’épisode s’immerge lui plus que d’habitude dans la Cité des Rêves. On a ainsi droit à une très belle vue des célèbres attractions de Santa Monica (vues dans Californication, y compris dans son générique, mais aussi lors de la joyeuse balade de Mulder et Scully à L.A. dans The Amazing Maleeni). Ce décor sert idéalement à une scène très vive et pimentée entre Alice et Dana, la seule de l’épisode (gérer de nombreux personnages, encore et toujours). L’hilarant défilé de zozos magnifiques comme candidats à la colloc de Shane et Jenny vaut aussi son pesant d’or, avec des figures très West Coast (la starlette mytho, le naturiste décomplexé, etc.) ;. Le summum reste l’entrée de Shane dans les coulisses des studios, un passage très réussi, renouvelant le versant professionnel du personnage tout en exploitant sa cool attitude qu’on adore. Un versant Los Angeles réussi donc, on apprécie que les filles sortent un peu de leur cocon ouaté de West Hollywood.
Bonne nouvelle, Jenny est désormais pleinement intégrée au groupe et apporte sa pierre aux sessions du Planet. A quelque chose malheur est bon, c’est aussi une conséquence du départ de Marina. Qu’elle soit momentanément débarrassée du blabla creux universitaire ne l’empêche pas de nous faire participer à ses créations littéraires hallucinée, avec une persistance de la fête foraine, un élément important des représentations fantastiques américaines ( la caravane de l’étrange, The TZ, Ray Badbury, Stephen King etc ).Le coup du tir aux pigeons est vraiment génial. Shane/Carmen/Jenny continent leur partie de poker menteur et Alice/Dana leur pas de deux mais aucun de ces aspects ne se voit ici réellement développé, car l’épisode est principalement orienté vers le développement des situations matérielles et professionnelles des personnages. Un passage obligé (mais non ennuyeux), car un récit uniquement relationnel et statique par ailleurs pourrait lasser. La seule exception demeure encore et toujours Tina/Bette.
Bette en bave décidément dans tous les domaines, y compris au boulot où elle doit ramer sérieusement pour ses subventions (avec au passage un retour passablement halluciné de la « hasbian » de la saison précédente, lestée d’un gigolo). Le moment fort reste quand, dans un passage superbement filmé tout en tonalité mélancolique, elle passe à l’acte de nouveau, avec une inconnue rencontrée dans un bar (très classe par ailleurs). On ne lui en veut pas, après l’effondrement de l’épisode dernier, cette rustine est pour elle un moyen de continuer à survivre, de soulager un peu la souffrance. On se réjouit de la voir trouver ce biais pour ne pas céder au néant. Même si on la voit triturer son alliance on ne pense pas autant qu’elle renonce à Tina. Celle-ci comme prévue reçoit les avances d’une avocate qui n’a décidément pas compris sa cliente, toute émue de revisiter ses souvenirs avec bette plus tôt que de se livrer à un inventaire comptable. Le vent qu’elle se prend fait bien plaisir, Tina n’est pas pour rprtndre le large, c’est aussi une bonne nouvelle. Alors oui, on se réjouit autant de voir Bette s’offrir du bon temps que de Tina rester seule. Injuste ? Bah, oui.
L’autre élément expliquant la relative atonie de l’évolution des sentiments amoureux demeure la part importante prise par l’introduction des deux derniers personnages réguliers de cette saison, selon le générique (à l’épisode 4 on s’en situe déjà au tiers, il est temps) : Helena Peabody et donc le beau Mark. Encore en devenir et prometteurs, ils se montrent d’emblée intéressants et, comme toujours dans TLW, excellemment interprétés.
Helena appartient sans doute au groupe des « Mighty Lesbians of Mahattan » entrevu dans SatC via Charlotte. Très chic, superbe, et intelligente, au caractère bien trempé, elle n’est pas évoquer bette elle même et d’ailleurs, en moins sympa et plus imbue d’elle-même (il faut voir comme elle prend bette de haut). Leur rencontre crépite et s, si elles ne voit visiblement pas devenir copines, on attend avec intérêt la suite du bras de fer. Avec ses gosses adoptés elle remue le couteau dans la plaie de Bette à propose de la perte du ce celui de Tina, mais on ne peut pas lui en vouloir sur ce point. A voir, on découvre simplement mais la série semble bien trouver ici du grain à moudre pour se développer. (bon, il va bien falloir qu’Héléna se déplace à LA, sinon…)
Mark apporte une nouveauté encore plus tranchée dans l’univers de la série, avec l’irruption d’un homme hétéro (et bigrement séducteur) au beau milieu de la communauté. Le choix de coloc pourrait surprendre, mais, c’est vrai, six mois d’avance cela ne refuse pas et Mark leur sort un baratin du tonnerre (et il faut bien rééquilibrer le casting de la série pour toucher le plus de public possible). Il est nettement plus L.A. que Smallville, contrairement à Tim, qui était lui plus romantique et sans doute fragile (et coincé). Avec Mark on a un peu l’impression d’un loup entrant dans la bergerie, m^me s’il reste parfaitement sympathique. Le regard « straight » qu’il va porter sur le groupe promet, souligné par son aspect caméra à « Blairwitch project ». il est déjà royalement accueilli sur ce point par une piscine nette plus « joyeuse » que dans l’épisode précédent, avec Alice, Shane et les autres, toutes pompettes et à poil. Ah, ah, ah, mon vieux Mark, je te déteste déjà.
On lui doit indirectement le seul regret de l’épisode quand il déclare à Jenny percevoir l’homosexualité féminine à la coiffure, du coup celle-ci décide de se faire couper les cheveux. C’est non seulement peu immature de la part de jenny (bon, c’est jenny, toujours en recherhe d’elle même), et puis Mia sans ses ailes de corbeaux, c’est criminel. On craint le pire.
Quelques à-côtés amusants comme le côté vintage du jour représenté par notre BB nationale, que l’on entend chanter en Français. On constate aussi que, à LA comme à NYC, absolument tous les personnages ont la même marque d’ordinateur. On ne peut guère se tromper puisque le logo est régulièrement placé au centre de l’écran. Mangez des pommes ! Plusieurs guests savoureuses (Mimi Kuzyk ! 80’s à mort), dont la formidable Camryn Manheim (The Practice) qui nous fait un show étonnant en réalisatrice irascible et speedée mais sympa dans le fond.
Au total un épisode sans doute moins émotionnellement fort que le descente aux enfers de Bette la dernière fois, mais dense et solide, achevant de planter le décor de la saison tout en démontrant que TLW a encore la faculté d’innover.
Très belle interview de Jenny B, toujous aussi classe et intelligente. j'aime bien sa manière de répondre à la journaliste qui la titille sur "l'aspect choquant de la série", courtoise mais ferme.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "The L Word"
CYBIIIILLLLL
Sinon pour rester dans des propos très girly,je veux la même robe que Tina.
Sinon pour rester dans des propos très girly,je veux la même robe que Tina.
Lala- Duc(hesse)
- Age : 38
Localisation : Paris
Date d'inscription : 05/10/2005
Re: Série "The L Word"
Je suis vraiment fan des multiples pastilles 70's et 80's parsemées tout au long de la série (actrices, scénes flash back d'avant générique, multiples clins d'oeil culturels de toutes sortes). C'est sûr qu'avec l'arrivée de Cybill "Maddie" Shepherd ce sera comme un couronnement !
Je pense que je vais zapper les saisons 3 et 4 du coup.
Je pense que je vais zapper les saisons 3 et 4 du coup.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "The L Word"
Déjà tu zappes pas la saison 3 parce qu'elle est trop belle et que saison 13 épisode 12 c'est du grand acting et la saison 4 c'est justement l'arrivée de Cybill,ça serait idiot de rater ça.
Lala- Duc(hesse)
- Age : 38
Localisation : Paris
Date d'inscription : 05/10/2005
Re: Série "The L Word"
Copy that ! (voix de Jack Bauer)
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "The L Word"
2.05 Lacis (Labyrinth)
Donc le drame annoncé a bien eu lieu. C'est officiel, Jenny s'est engagée dans les Marines, elle passera le reste de la saison en treillis et fusil d'assaut, c'est comme ça. Passons, mais c'est juste une boucherie. Ceci-dit, l'effroi capillaire n'empoche pas une Jenny plutôt sur le haut de la vague en ce moment, d'apporter d'excellents moments à l'épisode. On apprécie beaucoup son amitié complice avec Shane, ainsi que l'empathie développée avec Bette. Camper Jen en observatrice lucide (et confidente) des autres, alors qu'elle demeure elle même passablement embrouillée, est une bonne idée, conforme à son profil d'écrivain. Grand moment : devant nos yeux écarquillés son délire littéraire consiste tout bonnement en un remake d'un des classiques absolus de La Quatrième Dimension, The Eye of the Beholder, avec des maquillages très similaires et elle m^me dans le rôle de la jeune fille. La Beauté est dans l'Oeil de l'Observateur...
Cet épisode très Jenny (toujours une bonne chose) la conduit aussi à un duel de piques et autres vannes avec Mark, lorsque celui-ci se lance dans son mirifique projet de documentaire sur le quotidien des « Adoratrices du Dieu Abricot » (sic). Le gaillard confirme à l'occasion qu'il est le vendeur du siècle, argent, bons sentiments, parallèle avec la création littéraire il fait feu de tout bois sous le regard d'une Jenny non abusée mais qui qui finit pas accepter (Shane reste plus réticente). Ils 'en découle un duel particulièrement amusant, avec des dialogues qui crépitent et une mise en scène en caméra « subjective » assez rigolote. Malheureusement cet habile procédé scénaristique se voit compromis par l'espèce de barnum à la « Big Brother » que Mark et son pote abruti. Cette piste là semble moins prometteuse : ramener mark à une posture de méchant réduit l'intérêt du personnage et ses potentialités et la situation perd aussi en originalité, devenant plus manichéenne. Léger malaise : après tout ce que Mark essaie de faire est-il si différent de The Real L Word, à l'importante différence près du consentement, bien entendu. Espérons que ce second aspect ne phagocytera pas le premier trop rapidement.
Cela faisait quelques temps que TLW nous avait privé de ces lieux venu de l'autre bout du cosmos, mais la série se rattrape ici largement avec ce qui ressemble fort à un sex shop pour Dames, ornementé de versions passablement exotiques d'un certain instrument pour lequel nous savons ,depuis le fameux tricot, qu'Alice éprouve une penchant certain. Cela nous vaut une scène très divertissante entre Alice et Dana (Tonya me tape sur le système, je n'y peux rien),avec à la clef des confiseries fantaisies valant aussi le détour. Dans cet épisode présentant jugement comme thème sous-jacent, le passage devient subitement âpre quand Alice doit une nouvelle fois se défendre de bisexualité. Bon ce débat interne à la communauté lesbienne nous passe un peu au-dessus mais cela nous vaut une nouvelle belle composition de Leisha Hailey, toujours étonnante de naturel. Par la suite Dana et Alice, à la relation particulièrement binaire (griffes/caresses) nous offrent un brûlant récital, même à l'échelle de la série. Ce passage, non dénué d'humour,s'avère impeccablement filmé mais achève de rendre non crédible la poursuite des fiançailles Dana/Tonya. Il devient plus nécessaire que jamais de sortir cette dernière de la série !
L'épisode apparaît parfaitement maîtrisé et gouleyant, mais achoppe sur l'espèce de procès en sorcellerie intenté à la pauvre Bette Porter, contre laquelle la série semble comme s'acharner. A l'unisson de la voluptueuse brune, le spectateur à des étoiles plein les yeux quand Tina rentre (temporairement) au foyer. Après tout le segment ressemble à un procédé vaguement stalinien tendant à prouver que Bette gâche tout par égocentrisme. On veut bien qu'elle prenne quelles tics dominateurs d'antan, mais en m^me temps c'est humain de vouloir, inconsciemment, retrouver les sensations du « bon vieux temps ». Par contre on ne croit pas un seul instant à la scène outrée où Bette sabote tout avec une orgueilleuse colère à propos des subventions Peabody. Alors qu’on la découvrait au bord de l’abîme encore récemment, que cela prenne le pas sur un possible retour de Tina ne tient pas la route. Le pire demeure l’auto flagellation à propos du fait qu’elle ne perçoive pas la grossesse de Tina. Mais, bon, c’est un peu le cas de tout le monde dans la série, pourquoi en faire tout un cas en ce qui la concerne.
Un passage particulièrement assassin se situe quand bette demande à Jenny si elle était au courant et l’autre répond « oui ». Ah bon, quézaco ? Aux dernières nouvelles seule Alice savait et si elle fini par manger le morceau, rien ne l’a montré jusqu’ici. Cette flèche du parthe, soulignée ensuite au Planet avec les autres filles, sent le bas procédé pour enfoncer Bette un peu plus. On attend maintenant d’en savoir plus sur Héléna, si elle se rapproche de Tina sincèrement ou juste dans le cadre d’une guerre privée avec Bette (comme le prouverait la coïncidence un peu grosse des subventions). Quoiqu’il en soit, Tina, qui clamait haut et fort sa volonté d’affranchissement, tout ça, parait bien prompte à se précipiter vers la première femme d’autorité venue, assez similaire à Bette, tout en décochant des crocs en jambe assez durs à cette dernière (vraiment jusqu’au bout elle n’aura pas voulu lui dire pour le bébé, elle la moche dès qu’il est question d’Héléna etc.). On se résout à l’inéluctable concernant sa relation avec l'hypocrite et doucereuse Héléna, mais il faut bien dire que l’on ressort de l’épisode passablement déçu par Tina.
Shane, ses aventures hollywoodiennes (même avec une rencontre très touchante avec la prostituée russe) et sa machination diabolique pour accrocher Carmen à Jenny, sans doute pour fuir une vraie liaison (jeu dangereux) demeure un peu périphérique, mais cela n'empêche pas l’épisode de demeurer dense et fécond de bout en bout. L’histoire réussit à jongler entre les trajectoires personnelles des personnages et leurs réunions toujours très réussies, comme la longue scène finale de l’enterrement de la vie de jeune fille de fille de Dana, ponctuée d’excellents dialogues (les discours) et d’une bande son encore une fois platine (merci Carmencita !) . Elle autorise aussi une superbe sortie de bette en guise de conclusion, ouf , il était temps !
Donc le drame annoncé a bien eu lieu. C'est officiel, Jenny s'est engagée dans les Marines, elle passera le reste de la saison en treillis et fusil d'assaut, c'est comme ça. Passons, mais c'est juste une boucherie. Ceci-dit, l'effroi capillaire n'empoche pas une Jenny plutôt sur le haut de la vague en ce moment, d'apporter d'excellents moments à l'épisode. On apprécie beaucoup son amitié complice avec Shane, ainsi que l'empathie développée avec Bette. Camper Jen en observatrice lucide (et confidente) des autres, alors qu'elle demeure elle même passablement embrouillée, est une bonne idée, conforme à son profil d'écrivain. Grand moment : devant nos yeux écarquillés son délire littéraire consiste tout bonnement en un remake d'un des classiques absolus de La Quatrième Dimension, The Eye of the Beholder, avec des maquillages très similaires et elle m^me dans le rôle de la jeune fille. La Beauté est dans l'Oeil de l'Observateur...
Cet épisode très Jenny (toujours une bonne chose) la conduit aussi à un duel de piques et autres vannes avec Mark, lorsque celui-ci se lance dans son mirifique projet de documentaire sur le quotidien des « Adoratrices du Dieu Abricot » (sic). Le gaillard confirme à l'occasion qu'il est le vendeur du siècle, argent, bons sentiments, parallèle avec la création littéraire il fait feu de tout bois sous le regard d'une Jenny non abusée mais qui qui finit pas accepter (Shane reste plus réticente). Ils 'en découle un duel particulièrement amusant, avec des dialogues qui crépitent et une mise en scène en caméra « subjective » assez rigolote. Malheureusement cet habile procédé scénaristique se voit compromis par l'espèce de barnum à la « Big Brother » que Mark et son pote abruti. Cette piste là semble moins prometteuse : ramener mark à une posture de méchant réduit l'intérêt du personnage et ses potentialités et la situation perd aussi en originalité, devenant plus manichéenne. Léger malaise : après tout ce que Mark essaie de faire est-il si différent de The Real L Word, à l'importante différence près du consentement, bien entendu. Espérons que ce second aspect ne phagocytera pas le premier trop rapidement.
Cela faisait quelques temps que TLW nous avait privé de ces lieux venu de l'autre bout du cosmos, mais la série se rattrape ici largement avec ce qui ressemble fort à un sex shop pour Dames, ornementé de versions passablement exotiques d'un certain instrument pour lequel nous savons ,depuis le fameux tricot, qu'Alice éprouve une penchant certain. Cela nous vaut une scène très divertissante entre Alice et Dana (Tonya me tape sur le système, je n'y peux rien),avec à la clef des confiseries fantaisies valant aussi le détour. Dans cet épisode présentant jugement comme thème sous-jacent, le passage devient subitement âpre quand Alice doit une nouvelle fois se défendre de bisexualité. Bon ce débat interne à la communauté lesbienne nous passe un peu au-dessus mais cela nous vaut une nouvelle belle composition de Leisha Hailey, toujours étonnante de naturel. Par la suite Dana et Alice, à la relation particulièrement binaire (griffes/caresses) nous offrent un brûlant récital, même à l'échelle de la série. Ce passage, non dénué d'humour,s'avère impeccablement filmé mais achève de rendre non crédible la poursuite des fiançailles Dana/Tonya. Il devient plus nécessaire que jamais de sortir cette dernière de la série !
L'épisode apparaît parfaitement maîtrisé et gouleyant, mais achoppe sur l'espèce de procès en sorcellerie intenté à la pauvre Bette Porter, contre laquelle la série semble comme s'acharner. A l'unisson de la voluptueuse brune, le spectateur à des étoiles plein les yeux quand Tina rentre (temporairement) au foyer. Après tout le segment ressemble à un procédé vaguement stalinien tendant à prouver que Bette gâche tout par égocentrisme. On veut bien qu'elle prenne quelles tics dominateurs d'antan, mais en m^me temps c'est humain de vouloir, inconsciemment, retrouver les sensations du « bon vieux temps ». Par contre on ne croit pas un seul instant à la scène outrée où Bette sabote tout avec une orgueilleuse colère à propos des subventions Peabody. Alors qu’on la découvrait au bord de l’abîme encore récemment, que cela prenne le pas sur un possible retour de Tina ne tient pas la route. Le pire demeure l’auto flagellation à propos du fait qu’elle ne perçoive pas la grossesse de Tina. Mais, bon, c’est un peu le cas de tout le monde dans la série, pourquoi en faire tout un cas en ce qui la concerne.
Un passage particulièrement assassin se situe quand bette demande à Jenny si elle était au courant et l’autre répond « oui ». Ah bon, quézaco ? Aux dernières nouvelles seule Alice savait et si elle fini par manger le morceau, rien ne l’a montré jusqu’ici. Cette flèche du parthe, soulignée ensuite au Planet avec les autres filles, sent le bas procédé pour enfoncer Bette un peu plus. On attend maintenant d’en savoir plus sur Héléna, si elle se rapproche de Tina sincèrement ou juste dans le cadre d’une guerre privée avec Bette (comme le prouverait la coïncidence un peu grosse des subventions). Quoiqu’il en soit, Tina, qui clamait haut et fort sa volonté d’affranchissement, tout ça, parait bien prompte à se précipiter vers la première femme d’autorité venue, assez similaire à Bette, tout en décochant des crocs en jambe assez durs à cette dernière (vraiment jusqu’au bout elle n’aura pas voulu lui dire pour le bébé, elle la moche dès qu’il est question d’Héléna etc.). On se résout à l’inéluctable concernant sa relation avec l'hypocrite et doucereuse Héléna, mais il faut bien dire que l’on ressort de l’épisode passablement déçu par Tina.
Shane, ses aventures hollywoodiennes (même avec une rencontre très touchante avec la prostituée russe) et sa machination diabolique pour accrocher Carmen à Jenny, sans doute pour fuir une vraie liaison (jeu dangereux) demeure un peu périphérique, mais cela n'empêche pas l’épisode de demeurer dense et fécond de bout en bout. L’histoire réussit à jongler entre les trajectoires personnelles des personnages et leurs réunions toujours très réussies, comme la longue scène finale de l’enterrement de la vie de jeune fille de fille de Dana, ponctuée d’excellents dialogues (les discours) et d’une bande son encore une fois platine (merci Carmencita !) . Elle autorise aussi une superbe sortie de bette en guise de conclusion, ouf , il était temps !
Jennifer Beals et les autres en couverture de La Dixième Muse
http://www.ladixiememuse.com/cataloguemagazine_cd1_30.html
http://www.ladixiememuse.com/cataloguemagazine_cd1_27.html
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "The L Word"
Mark va continuer son petit jeu avec son pote mais ça ne sera pas le méchant de l'histoire.En plus il va développer une belle relation avec Shane.OK il les espionne,oui ce n'est pas bien mais contrairement à son accolyte et son producteur son intéret est tout autre.
Pour la coupe de Jenny,pareil,je n'aime pas du tout!
Je n'ai pas trop de souvenir de cet épisode à part quelques petites choses
-Carmen trouve les républicains sexy...mouais
-La scène du sex shop et un baiser après
-les discours de Bette et Alice
Et c'est pas dans cet épisode que Tina conclut avec Hélèna dans une piscine?
Pour la coupe de Jenny,pareil,je n'aime pas du tout!
Je n'ai pas trop de souvenir de cet épisode à part quelques petites choses
-Carmen trouve les républicains sexy...mouais
-La scène du sex shop et un baiser après
-les discours de Bette et Alice
Et c'est pas dans cet épisode que Tina conclut avec Hélèna dans une piscine?
Lala- Duc(hesse)
- Age : 38
Localisation : Paris
Date d'inscription : 05/10/2005
Re: Série "The L Word"
Pour la piscine, nin, mais comme de toute évidence on y va tout droit, ce sera sans doute pour la prochaine fois ! Que d'évènements dans des piscines cette saison, on se croirait dans les parkings des X-Files !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "The L Word"
Rêves, quand tu nous tiens...
Philo- Fondateur
- Age : 72
Localisation : Paris
Date d'inscription : 01/10/2005
Re: Série "The L Word"
2.6 Lancinante (Lagrimas de Oro / Gold Tears)
Uné épisode situé dans une bonne moyenne, même si dépourvu de moments aussi forts que l’on a pu connaître par le passé. L’action se centre plus que jamais autour de Tina/Bette et de de Alice/Dana.
Du fait de l’attachement pour les personnages (et les interprètes) ainsi que de la qualité des dialogues, on continue tout de m^me à s’intéresser à la bombe à retardement qu’est devenue la maison de Tim, même si on en reste ici à un léger surplace. Toujours blessée par le conclusion dramatique ? Shane continue à vouloir parer à l’inéluctable en facilitant la relation Carmen/Jen. Mais l’on voit bien que ce couple reste en surface et ne produit pas autant d’étincelles que d’autres, avec une Carmen tiraillée et par contre une Jenny assez dupe. On attend le dénouement (avec forcément une perdante à la clef.) tout en regrettant que Carmen, toujours aussi adorable même quand elle raconte des idioties (notamment sur les Républicains) n’ait pas encor eu « son épisode à elle ».
En attendant le gars Mark assure le spectacle avec ses jeux de questions/réponses toujours vertes, marrantes et punchy avec ses colocs mais aussi la troupe de filles en gravitation permanente autour de Shane. On s’amuse beaucoup, d’autant que le côté ténébreux de Mark devient plus subtil qu’il n’apparaissait de prime abord, avec une volonté semblant assez sincère demeurer dans le registre du documentaire (avec des caméras planquées dans les chambres et le recours à une prostituée la démonstration reste encore bien limite). Le gaillard commence à ressentir un e certaine fascination pour Shane,… Bon courage !
Néanmoins le fil rouge de l’épisode demeure les tergiversations insensées entre une Alice totalement surexcitée (oui, encore plus que d’habitude) et une Dana plus rétive à propos de la séparation (enfin) avec Tonya, le tout sous le regard passablement effondré de « Yoda » Shane. Cela nous vaut des scènes électriques et franchement drôles (le texte de rupture mitonné par Alice est assez incroyable). A passage se distingue tout de même la scène touchante de séparation proprement dite, au ton très juste et qui éclaire à la toute fin sur les sentiments éprouvés par Dana envers la tueuse de chat (formidable Erin Daniels). On sait depuis Lara que Dana est très douée pour les ruptures, cela se confirme… Le renversement énorme apporté par Tonya est d’autant plus percutant avec une autre tennis woman correspondant visiblement davantage à sa personnalité... extravertie, on va dire. On adore la fin avec Dana et Alice KO debout et une Shane totalement hilare : la relation Dana/Tonya ne nous aura pas vraiment passionné, mais sa conclusion aura vraiment été menée de main de maître au cours de cet épisode.
Alors que les histoires des coach de Jenny et Kit continuent à n’intéresser que médiocrement (le second ayant tout de même une toute envergure que la première), les rapports Tina/Héléna/Bette évoluent, mais dans un sens tellement prévisible qu’il faut plus parler de confirmation que de réel avancement. Tina, qui ne montre pas son le meilleur visage actuellement, déçoit en échouant à sauvegarder sa liberté nouvellement acquise, se précipitant dans les bras ‘une femme dominatrice (évoquant sans doute la Bette de leur rencontre), en l’occurrence ce serpent d’Héléna Peabody. Celle-ci se montre plus imbuvale que jamis, à force de snobisme et de suffisance, et poursuit d’ailleurs sa guerre personnelle contre bette en lui introduisant un rival au sein du musée. Alice calcule parfaitement l’animal dans une scène très tonique ouvrant parfaitement l’épisode. Dana semble vouloir affermir sa décision en manifestant en agressivité parfois irritante face à Bette.
Celle-ci, exemplaire, force au contraire une nouvelle fois l’admiration. Confrontée à des vents plus contraires que jamais, elle ne cède sur rien et retrouve une belle combativité après son gros passage à vide. Autant pas conviction que pas volonté de rester d’une manière ou d’une autre dans la vie de Tina en attendant des jours meilleurs, elle a l’excellente idée de la garde conjointe du bébé (en amour comme à la guerre il faut faire feu de tout bois) tandis qu’elle n’hésite pas à opérer un raid vengeur chez son boss. C’est la Bette vaillante qu’on adore, d’autant que, à l’écoute du gourou de Kit, elle accepte enfin d’abandonner le timon à Tina, pas facile quand on connaît sa fierté naturelle et son penchant pour commander. Hélas la tentative très touchante du bouquet de fleur ne sert à rien puis que Miss Tina est en train d’embarquer pour Cythère avec Helena. Tant pis, même s’il se conclue mélancoliquement avec Bette et Tina paraissant plus éloignées que jamais, la prise de conscience et le courage de bette laissent encore de l’espoir. (et puis on arrive à la moitié de la saison, ce serait bien que le courant devienne un peu ascendant, là…)
Quelques détails amusants dans cet épisode toujours efficacement mis en scène et sa bande son parfaitement éclectique et soignée. Notre ami le retour de produit est de retour, avec une marque de jus de fruits aussi omniprésente au Planet que dans le frigo des filles (cela commence par Tropi, et cela finit par cana). Le délire littéraire du jour de Jenny, se situant dans un cirque fantasmé évoque furieusement un clip de Niagara Les flammes de l’enfer, pour ceux qui s’en souviennent). L’épisode nous fait découvrir un lieu absolument mythique de Los Angeles, avec le Château Marmont (là où Héléna et Tina concluent). Situé effectivement dans West Hollywood, ce palace accueille de puis des décennies les plus grandes stars, en tous domaines. Détail curieux, il figure dans le Quatuor de Los Angeles de James Ellroy (Le Dahlia noir, L.A. Confidential etc.) comme un point de rendez-vous pour la communauté Gay dans des années 50 des plus sinistres.
Uné épisode situé dans une bonne moyenne, même si dépourvu de moments aussi forts que l’on a pu connaître par le passé. L’action se centre plus que jamais autour de Tina/Bette et de de Alice/Dana.
Du fait de l’attachement pour les personnages (et les interprètes) ainsi que de la qualité des dialogues, on continue tout de m^me à s’intéresser à la bombe à retardement qu’est devenue la maison de Tim, même si on en reste ici à un léger surplace. Toujours blessée par le conclusion dramatique ? Shane continue à vouloir parer à l’inéluctable en facilitant la relation Carmen/Jen. Mais l’on voit bien que ce couple reste en surface et ne produit pas autant d’étincelles que d’autres, avec une Carmen tiraillée et par contre une Jenny assez dupe. On attend le dénouement (avec forcément une perdante à la clef.) tout en regrettant que Carmen, toujours aussi adorable même quand elle raconte des idioties (notamment sur les Républicains) n’ait pas encor eu « son épisode à elle ».
En attendant le gars Mark assure le spectacle avec ses jeux de questions/réponses toujours vertes, marrantes et punchy avec ses colocs mais aussi la troupe de filles en gravitation permanente autour de Shane. On s’amuse beaucoup, d’autant que le côté ténébreux de Mark devient plus subtil qu’il n’apparaissait de prime abord, avec une volonté semblant assez sincère demeurer dans le registre du documentaire (avec des caméras planquées dans les chambres et le recours à une prostituée la démonstration reste encore bien limite). Le gaillard commence à ressentir un e certaine fascination pour Shane,… Bon courage !
Néanmoins le fil rouge de l’épisode demeure les tergiversations insensées entre une Alice totalement surexcitée (oui, encore plus que d’habitude) et une Dana plus rétive à propos de la séparation (enfin) avec Tonya, le tout sous le regard passablement effondré de « Yoda » Shane. Cela nous vaut des scènes électriques et franchement drôles (le texte de rupture mitonné par Alice est assez incroyable). A passage se distingue tout de même la scène touchante de séparation proprement dite, au ton très juste et qui éclaire à la toute fin sur les sentiments éprouvés par Dana envers la tueuse de chat (formidable Erin Daniels). On sait depuis Lara que Dana est très douée pour les ruptures, cela se confirme… Le renversement énorme apporté par Tonya est d’autant plus percutant avec une autre tennis woman correspondant visiblement davantage à sa personnalité... extravertie, on va dire. On adore la fin avec Dana et Alice KO debout et une Shane totalement hilare : la relation Dana/Tonya ne nous aura pas vraiment passionné, mais sa conclusion aura vraiment été menée de main de maître au cours de cet épisode.
Alors que les histoires des coach de Jenny et Kit continuent à n’intéresser que médiocrement (le second ayant tout de même une toute envergure que la première), les rapports Tina/Héléna/Bette évoluent, mais dans un sens tellement prévisible qu’il faut plus parler de confirmation que de réel avancement. Tina, qui ne montre pas son le meilleur visage actuellement, déçoit en échouant à sauvegarder sa liberté nouvellement acquise, se précipitant dans les bras ‘une femme dominatrice (évoquant sans doute la Bette de leur rencontre), en l’occurrence ce serpent d’Héléna Peabody. Celle-ci se montre plus imbuvale que jamis, à force de snobisme et de suffisance, et poursuit d’ailleurs sa guerre personnelle contre bette en lui introduisant un rival au sein du musée. Alice calcule parfaitement l’animal dans une scène très tonique ouvrant parfaitement l’épisode. Dana semble vouloir affermir sa décision en manifestant en agressivité parfois irritante face à Bette.
Celle-ci, exemplaire, force au contraire une nouvelle fois l’admiration. Confrontée à des vents plus contraires que jamais, elle ne cède sur rien et retrouve une belle combativité après son gros passage à vide. Autant pas conviction que pas volonté de rester d’une manière ou d’une autre dans la vie de Tina en attendant des jours meilleurs, elle a l’excellente idée de la garde conjointe du bébé (en amour comme à la guerre il faut faire feu de tout bois) tandis qu’elle n’hésite pas à opérer un raid vengeur chez son boss. C’est la Bette vaillante qu’on adore, d’autant que, à l’écoute du gourou de Kit, elle accepte enfin d’abandonner le timon à Tina, pas facile quand on connaît sa fierté naturelle et son penchant pour commander. Hélas la tentative très touchante du bouquet de fleur ne sert à rien puis que Miss Tina est en train d’embarquer pour Cythère avec Helena. Tant pis, même s’il se conclue mélancoliquement avec Bette et Tina paraissant plus éloignées que jamais, la prise de conscience et le courage de bette laissent encore de l’espoir. (et puis on arrive à la moitié de la saison, ce serait bien que le courant devienne un peu ascendant, là…)
Quelques détails amusants dans cet épisode toujours efficacement mis en scène et sa bande son parfaitement éclectique et soignée. Notre ami le retour de produit est de retour, avec une marque de jus de fruits aussi omniprésente au Planet que dans le frigo des filles (cela commence par Tropi, et cela finit par cana). Le délire littéraire du jour de Jenny, se situant dans un cirque fantasmé évoque furieusement un clip de Niagara Les flammes de l’enfer, pour ceux qui s’en souviennent). L’épisode nous fait découvrir un lieu absolument mythique de Los Angeles, avec le Château Marmont (là où Héléna et Tina concluent). Situé effectivement dans West Hollywood, ce palace accueille de puis des décennies les plus grandes stars, en tous domaines. Détail curieux, il figure dans le Quatuor de Los Angeles de James Ellroy (Le Dahlia noir, L.A. Confidential etc.) comme un point de rendez-vous pour la communauté Gay dans des années 50 des plus sinistres.
Le Château Marmont
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "The L Word"
2-07) Lumineux (Luminous, LL)
Décidément, même à l’époque la plus contemporaine (celle où se Carlita se confierait à Michelle Obama), la France sera toujours la France éternelle pour nos amis Américains : le pays de l’Amour et Paris “the most romantic city in the World”. L’intro du jour, particulièrement réussie, nous convie ainsi ans un Montmartre que l’on croirait jaillit de Moulin Rouge (the movie), à l’occasion d’un nouvelle saillie littéraire de l’inépuisable jenny. Le passage ressort très amusant, mais, si d’habitude la VF de la série s’avère réellement excellent, ici il faut absolument passer à la VO pour découvrir Mia nous régalant d’un Français parfait, au léger accent irrésistible. Marina/Karina est battue sur son propre terrain. On remarquera aussi que les documentalistes de la série ont bien travaillé avec une référence à l’Hôtel Montalembert, effectivement l’un des palaces de St Germain des Prés (à deux pas du Quai Voltaire, pour les Parigots).
Malheureusement, après cette mise en bouche, l’épisode subit une très nette baisse de régime. En fait l’on se retrouve à un défaut déjà observé, la suraccumulation de scènes aussi rapides que peu pertinentes. Le récit nous fait partager une journée des filles, du réveil jusqu’à une soirée devant en représenter le point d’orgue. Si le procédé n’apparaît pas inepte en soit, force est de constater que toute cette première partie apparaît comme un prologue passablement vain. Le dialogue matinal entre Jen et Mark est amusant sans plus, idem pour Alice et Dana sur leur petit nuage, ces personnages nous ont habitué à mieux. On a droit aussi à du franchement raté, comme ces scènes de fac toujours creuses, figées et bavardes, d’autant que le second « texte » de jenny ne compte pas parmi ses meilleurs. On flirte même avec un mauvais goût assez pénalisant ; dépourvu de la verdeur humoristique de Californication. La réalisatrice mégalo déçoit un peu dans sa dimension pseudo fellinienne, la mise en scène manque du grain de folie nécessaire pour accompagner le fracassant numéro de Camryn Manheim. On se lasse et finalement Shane fait bien de mettre les voiles, décidément le gratin d’Hollywood ne lui réussit pas.
On découvre Helena et Tina de plus en plus intimes (beurk) ce qui nous vaut une scène tournée selon une esthétique de film érotique assez lourde et caricaturale (Tina admire les beaux quartiers depuis le balcon, Helena qui vient la rejoindre etc.). D’ailleurs la photographie et les tonalités pastel évoqueront passablement les films de Guy Hamilton aux amateurs (enfin, on m’a raconté, hein, je n’ai jamais vu personnellement aucun de ses films, comme on le devine bien). Le « couple » ne dégage pas grand-chose en vérité, et on a hâte de voir cette parenthèse se refermer. Quelques satisfactions annexes : voir Tina prise dans les filets d’une nouvelle femme aimant prendre les décision (elle l’a cherché, elle l’a trouvé) et surtout de constater que la basse manoeuvre d’Helena d’arrimer encore davantage Tina avec les enfants se retourne contre elle car soulignant à Tina l’importance de Bette dans la vie de la future petite. Bien joué !
Justement, Quand The L Word accuse un petit coup de mou, il lui reste toujours Bette Porter. On lui doit très clairement les meilleures scènes de cette première partie en demi teinte. Tout d’abord la confrontation polie mais glaciale (Bette sait être mordante à l’occasion) avec le pion d’Helena. Un joli match bien vipérin, avec un détail amusant : le monsieur a comme un air du Sawyer de LOST, ce qui produit un effet assez décalé. Le coup de fil au répondeur de Tina se montre tout à fait poignant, illustrant parfaitement la différence d’intensité existant entre les relations Tina/bette et Tina/Helena. Bette, qui semble avoir désormais bien remonté la pente, se permet le luxe « d’approcher » quelque peu d’une jeune artiste (Cobie Smulders, vue en tueuse manipulatrice dans l’excellent Tru Calling, ainsi que dans How I met your mother). Bette se prend un petit bec mais le passage permet d’accéder enfin à la fameuse soirée.
Celle-ci, parfaitement narrée et mise en scène permet temporairement à la série de renouer avec son meilleur niveau. Grande nouveauté, l’on trouve des passages humoristiques autour de Bette pour la première fois cette saison, avec la meute de fille la considérant comme une cible de choix. Bette, dont on sait bien qu’elle pourrait ramasser au moins autant que Shane si elle le désirait, demeure indifférente, plus de plus en plus effondrée ; Tina voit la chose, ce qui est toujours bon à prendre… Après leur gag de la révélation éventée Alice et Dana se montrent très touchantes lors d’un slow superbement rythmé On remarque qu’une soirée similaire se soit déroulée il y a pu pour Dana/Tonya ne trouble personne ; Tonya n’aura pas vraiment marqué les esprits… La soirée reste aussi l’occasion d’un basculement du récit vers Shane/Carmenet Jenny, ces deux derniers se livrant à une démonstration de disc jockey assez intense (au passage, encore une bande son soigné et éclectique)., à la grande ulcération de Shane
La suite de l’épisode retrouve les alternances de scènes précédentes, toutefois sur un tempo plus élevé. On semble vers une autre étape de al carrière d’écrivain de Jenny, qui va écrire la bio d’une vedette. Bon, cela rappelle un peu Californication ça aussi, mais tout est bon pour se débarrasser de la séquence fac idiote. On dénote surtout deux très fortes scènes avec Shane : Une âpre confrontation une Carmen toujours tiraillée (indiscutablement le duo Shane/Carmen produit plus d’étincelles que Jenny/Carmen) et une gueule de bois massive de Shane la conduisant au mauvais endroit, au mauvais moment. Et ne voici pas que le Mark, planté jusqu’ici de manière ennuyeuse devant ses écrans, vole à son secours tel le preux Lancelot du Lac. Voici qui rédime au moins en partie le personnage et qui promet un développement intéressant.
Malgré cette seconde partie en progrès comparativement à la première partie, et l’apparition toujours savoureuse de guests (la guitariste Samantha Ferris et Alyson Palmer du groupe Betty mais aussi Samantha Ferris, grande habituée des séries SF et Fantastiques) on reste tout de même avec l’impression d’un épisode peu relevé, voire terne par moments. En fait il apparaît qu’en ce mitan de la saison 2 celle-ci peine à trouver un second souffle. Tina et bette parviennent à se parler sans que les tables s’envolent, c’est encourageant pour la suite mais l’on se situe dans un entre-deux, sans les moments déchirants du début et avant (pas de blagues, hein) les joies de retrouvailles, comme en suspens. Il en va de même pour Jenny/Carmen /Shane, Carmen ne choisissant toujours pas. On éprouve un certain surplace, même si Mark se montre sous un meilleur jour. Kit a eu son Planet, Alice/Dana ont atteint leur objectif et n’apparaissent plus avoir grand-chose à raconter dans cette saison, hormis leurs scènes amusante et électriques coutumières (ce qui n’est déjà pas si mal !). Encore six épisode, il va falloir que la fusée TLW mette un second étage à feu et se décide à évoluer au-delà du nouveau boulot de Jenny…
Décidément, même à l’époque la plus contemporaine (celle où se Carlita se confierait à Michelle Obama), la France sera toujours la France éternelle pour nos amis Américains : le pays de l’Amour et Paris “the most romantic city in the World”. L’intro du jour, particulièrement réussie, nous convie ainsi ans un Montmartre que l’on croirait jaillit de Moulin Rouge (the movie), à l’occasion d’un nouvelle saillie littéraire de l’inépuisable jenny. Le passage ressort très amusant, mais, si d’habitude la VF de la série s’avère réellement excellent, ici il faut absolument passer à la VO pour découvrir Mia nous régalant d’un Français parfait, au léger accent irrésistible. Marina/Karina est battue sur son propre terrain. On remarquera aussi que les documentalistes de la série ont bien travaillé avec une référence à l’Hôtel Montalembert, effectivement l’un des palaces de St Germain des Prés (à deux pas du Quai Voltaire, pour les Parigots).
Malheureusement, après cette mise en bouche, l’épisode subit une très nette baisse de régime. En fait l’on se retrouve à un défaut déjà observé, la suraccumulation de scènes aussi rapides que peu pertinentes. Le récit nous fait partager une journée des filles, du réveil jusqu’à une soirée devant en représenter le point d’orgue. Si le procédé n’apparaît pas inepte en soit, force est de constater que toute cette première partie apparaît comme un prologue passablement vain. Le dialogue matinal entre Jen et Mark est amusant sans plus, idem pour Alice et Dana sur leur petit nuage, ces personnages nous ont habitué à mieux. On a droit aussi à du franchement raté, comme ces scènes de fac toujours creuses, figées et bavardes, d’autant que le second « texte » de jenny ne compte pas parmi ses meilleurs. On flirte même avec un mauvais goût assez pénalisant ; dépourvu de la verdeur humoristique de Californication. La réalisatrice mégalo déçoit un peu dans sa dimension pseudo fellinienne, la mise en scène manque du grain de folie nécessaire pour accompagner le fracassant numéro de Camryn Manheim. On se lasse et finalement Shane fait bien de mettre les voiles, décidément le gratin d’Hollywood ne lui réussit pas.
On découvre Helena et Tina de plus en plus intimes (beurk) ce qui nous vaut une scène tournée selon une esthétique de film érotique assez lourde et caricaturale (Tina admire les beaux quartiers depuis le balcon, Helena qui vient la rejoindre etc.). D’ailleurs la photographie et les tonalités pastel évoqueront passablement les films de Guy Hamilton aux amateurs (enfin, on m’a raconté, hein, je n’ai jamais vu personnellement aucun de ses films, comme on le devine bien). Le « couple » ne dégage pas grand-chose en vérité, et on a hâte de voir cette parenthèse se refermer. Quelques satisfactions annexes : voir Tina prise dans les filets d’une nouvelle femme aimant prendre les décision (elle l’a cherché, elle l’a trouvé) et surtout de constater que la basse manoeuvre d’Helena d’arrimer encore davantage Tina avec les enfants se retourne contre elle car soulignant à Tina l’importance de Bette dans la vie de la future petite. Bien joué !
Justement, Quand The L Word accuse un petit coup de mou, il lui reste toujours Bette Porter. On lui doit très clairement les meilleures scènes de cette première partie en demi teinte. Tout d’abord la confrontation polie mais glaciale (Bette sait être mordante à l’occasion) avec le pion d’Helena. Un joli match bien vipérin, avec un détail amusant : le monsieur a comme un air du Sawyer de LOST, ce qui produit un effet assez décalé. Le coup de fil au répondeur de Tina se montre tout à fait poignant, illustrant parfaitement la différence d’intensité existant entre les relations Tina/bette et Tina/Helena. Bette, qui semble avoir désormais bien remonté la pente, se permet le luxe « d’approcher » quelque peu d’une jeune artiste (Cobie Smulders, vue en tueuse manipulatrice dans l’excellent Tru Calling, ainsi que dans How I met your mother). Bette se prend un petit bec mais le passage permet d’accéder enfin à la fameuse soirée.
Celle-ci, parfaitement narrée et mise en scène permet temporairement à la série de renouer avec son meilleur niveau. Grande nouveauté, l’on trouve des passages humoristiques autour de Bette pour la première fois cette saison, avec la meute de fille la considérant comme une cible de choix. Bette, dont on sait bien qu’elle pourrait ramasser au moins autant que Shane si elle le désirait, demeure indifférente, plus de plus en plus effondrée ; Tina voit la chose, ce qui est toujours bon à prendre… Après leur gag de la révélation éventée Alice et Dana se montrent très touchantes lors d’un slow superbement rythmé On remarque qu’une soirée similaire se soit déroulée il y a pu pour Dana/Tonya ne trouble personne ; Tonya n’aura pas vraiment marqué les esprits… La soirée reste aussi l’occasion d’un basculement du récit vers Shane/Carmenet Jenny, ces deux derniers se livrant à une démonstration de disc jockey assez intense (au passage, encore une bande son soigné et éclectique)., à la grande ulcération de Shane
La suite de l’épisode retrouve les alternances de scènes précédentes, toutefois sur un tempo plus élevé. On semble vers une autre étape de al carrière d’écrivain de Jenny, qui va écrire la bio d’une vedette. Bon, cela rappelle un peu Californication ça aussi, mais tout est bon pour se débarrasser de la séquence fac idiote. On dénote surtout deux très fortes scènes avec Shane : Une âpre confrontation une Carmen toujours tiraillée (indiscutablement le duo Shane/Carmen produit plus d’étincelles que Jenny/Carmen) et une gueule de bois massive de Shane la conduisant au mauvais endroit, au mauvais moment. Et ne voici pas que le Mark, planté jusqu’ici de manière ennuyeuse devant ses écrans, vole à son secours tel le preux Lancelot du Lac. Voici qui rédime au moins en partie le personnage et qui promet un développement intéressant.
Malgré cette seconde partie en progrès comparativement à la première partie, et l’apparition toujours savoureuse de guests (la guitariste Samantha Ferris et Alyson Palmer du groupe Betty mais aussi Samantha Ferris, grande habituée des séries SF et Fantastiques) on reste tout de même avec l’impression d’un épisode peu relevé, voire terne par moments. En fait il apparaît qu’en ce mitan de la saison 2 celle-ci peine à trouver un second souffle. Tina et bette parviennent à se parler sans que les tables s’envolent, c’est encourageant pour la suite mais l’on se situe dans un entre-deux, sans les moments déchirants du début et avant (pas de blagues, hein) les joies de retrouvailles, comme en suspens. Il en va de même pour Jenny/Carmen /Shane, Carmen ne choisissant toujours pas. On éprouve un certain surplace, même si Mark se montre sous un meilleur jour. Kit a eu son Planet, Alice/Dana ont atteint leur objectif et n’apparaissent plus avoir grand-chose à raconter dans cette saison, hormis leurs scènes amusante et électriques coutumières (ce qui n’est déjà pas si mal !). Encore six épisode, il va falloir que la fusée TLW mette un second étage à feu et se décide à évoluer au-delà du nouveau boulot de Jenny…
Belles prestations de Jenny B au Late Late Show :
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "The L Word"
C'est quand Hélèna et Tina ont un moment intime sur la terrasse alors que les enfants sont dans une pièce juste à côté? Oui déjà cette scène bof mais l'épisode en lui meme ne m'avait pas passionné.
La seule scène valable est entre Carmen/Shane.
Pour ce qui est du couple Alice/Dana, je l'avais déjà dit au début du topic mais leur couple bouffe l'humour des deux personnages.
La seule scène valable est entre Carmen/Shane.
Pour ce qui est du couple Alice/Dana, je l'avais déjà dit au début du topic mais leur couple bouffe l'humour des deux personnages.
Lala- Duc(hesse)
- Age : 38
Localisation : Paris
Date d'inscription : 05/10/2005
Re: Série "The L Word"
Oui, c'est bien cette scène là entre Helena et Tina. Effectivement : bof. J'accroche moins à Helena qu'aux autres héroïnes et sa relation avec Tina est assez fade. On sent bien que ce n'est qu'un accident de parcours pour Tina et une fantaisie passagère pour Helena (maintenant c'est peut être le côté pro Bette qui parle).
Dana/Tonya cela me laissait sceptique mais au moins Alice dévorée de jalousie et ne pouvant pas encadrer Tonya, c'était assez marrant. Là on est très content pour des personnages que l'on aime bien, c'est beau, tout ça, mais on s'ennuie un peu en ayant l'impression de tenir la chandelle. Finalement c'était effectivement plus fun de les suivre durant leurs aventures de la saison 1, avec les bonnes vannes allant de pair.
Shane/Carmen meilleure scène dans l'émotion, mais Bette face à sa meute de groupies c'était pas mal non plus dans le registre humoristique. Episode médiore effectivement, très bavard et aux scènes marquantes bien trop rares.
La meilleure musique de l'épisode : le remix de Shirley Bassey "Where do I begin".
Dana/Tonya cela me laissait sceptique mais au moins Alice dévorée de jalousie et ne pouvant pas encadrer Tonya, c'était assez marrant. Là on est très content pour des personnages que l'on aime bien, c'est beau, tout ça, mais on s'ennuie un peu en ayant l'impression de tenir la chandelle. Finalement c'était effectivement plus fun de les suivre durant leurs aventures de la saison 1, avec les bonnes vannes allant de pair.
Shane/Carmen meilleure scène dans l'émotion, mais Bette face à sa meute de groupies c'était pas mal non plus dans le registre humoristique. Episode médiore effectivement, très bavard et aux scènes marquantes bien trop rares.
La meilleure musique de l'épisode : le remix de Shirley Bassey "Where do I begin".
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "The L Word"
Hélèna, faut attendre la saison 3 pour qu'elle prenne de l'ampleur et un peu plus d'humanité. Pour ma part,c'est l'une des mes préférées dans la saison 3.
Dernière édition par Lala le Ven 14 Mai 2010 - 15:36, édité 1 fois
Lala- Duc(hesse)
- Age : 38
Localisation : Paris
Date d'inscription : 05/10/2005
Re: Série "The L Word"
2-08) Loyauté (Loyal, LLL)
Sans compter parmi les meilleures ouvertures de la série, celle-ci amuse pour son clin d'oeil à Brokeback Mountain comme pour sa satire générale des films effectivement passablement machos des 80's, évoqués plus tard. Toutefois les blockbusters de l'époque concernaient plus l'action et la science-fiction que le Western, mais, après tout, pourquoi pas.
La suite de l'épisode manifeste un tonus retrouvé, avec des dialogues et des situations crépitant nettement plus que lors du terne opus précédent, avec également quelques scènes clef comme on aime.
Le duo Alice/Dana en ménage continue cependant à s'installer dans un bonheur idyllique peu propices aux diverses saillies humoristiques auxquelles les deux duettistes nous avaient accoutumées. Si le jeu si expressif et tonique de Leisha Hailey permet à Alice de continuer à dispenser quelques joyeux instants, du côté de Dana c'est carrément l'assommoir. De plus Alice continue à mener des activités porteuses, comme cette émission de radio laissant entrevoir de bons moments à venir (auto-confession très marrante), tandis que le tennis devient totalement inopérant. On commence un peu à désespérer quand survient l'une des bombes de l'épisode : Lara est de retour ! LE rebondissement d'enfer! Bon évidemment on trouve là une petite facilité scénaristique, il reste assez étonnant que Kit embauche quelqu'un ayant autant compté pour Dana, sans qu'à un moment ou à un autre cela ne surgisse dans la conversation. Enfin, peu apporte, outre le plaisir de retrouver ce personnage particulièrement lumineux et attachant (l'un des gros coups de coeur de la saison 1), on tient sans doute là un bon moyen d'instiller de nouveau du tonus et de l'intérêt à la relation Dana/Alice. Voir Alice se liquéfier et taire la chose à Dana se révèle déjà piquant...
Le nouvelle carrière de nègre littéraire de Jenny, ne débouche pas sur grand chose, hormis la faire sortir de la voie sans issue des pensums universitaires. On note toutefois une scène bien écrite entre elle et le comédien réac, d'autant que celui-ci est interprété par l'impeccable Tony Goldwyn. On trouve là un autre de ces clins d'oeil rétro dont la série a le secret, le méchant de Ghost, rien que ça ! Toutefois dans ce théâtre d'ombres que constitue cette maison, le plus intéressant continue à de dérouler sans Jenny. L'épisode explore avec acuité le côté sombres et les failles ravivées de Shane (y compris avec une scène très intense de confession, qui ne sera pas sans évoquer Dana Scully dans un autre univers), tandis qu'une nouvelle confrontation des plus ardente se déroule entre Shane et Carmen, au bord de la rupture avant de sauvegarder leur amitié (quel nihilisme de la part de Shane). Il faut bien avouer même leurs atermoiements paraissent plus intenses que la relation officiellement établie entre le brune Latina et Jenny, sympathique mais trop lisse. Kate Moennig et Sarah Shahi ont une manière bien à elles rendre leurs échanges particulièrement ardents même si platoniques.
Au départ passablement douteux, Mark ne cesse de marquer des points, par une conversation assez geek et pétillante autour des films de pour garçons ou filles avec Jenny mais surtout par son attirance envers Shane débouchant sur une solidarité dont cette dernière a grand besoin dans cette période difficile. La progression du personnage se voit couronnée par son invitation à la soirée improvisée chez Bette. Le gaillard, qui accède ainsi à un cénacle très fermé (non, non, on n'est pas du tout jaloux), continue néanmoins à filmer. Une épée de Damoclès qui finira bien par s'abattre... Entre amitié et voyeurisme, humour et tension interne, observateur mais aussi acteur positif de la vie de ce petit univers, Mark (joué avec entrain et naturel par Eric Lively) achève de trouver sa place et apporte sa pierre à cette saison. Conjointement à Carmen il en constitue un atout, bien davantage qu'une Helena au registre et à l'intérêt plus limités (et en plus elle n'aime par Freddy vs Jason, grave).
Autre très grand moment de l'épisode, la rencontre entre Tina et Bette au sujet de l'enfant exploite parfaitement la technique du non dit, toujours si délicate à manier. Elle n'est aucunement bordée directement, chacune des deux se défend bien d'y songer mais pourtant la réconciliation est là, elle flotte dans l'atmosphère tout au long de la conversation, impalpable mais bien présente.. Bette a bien intégré qu'il fallait cesser d'être directive avec Tina et joue à merveille sa partition, tandis que Tina évoque le fait qu'il faille se concentrer sur le bébé comme pour se convaincre celle même de ne pas parler d'autre chose. L'évidence du couple se manifeste comme jamais au cours de cette saison et Laurel Holloman comme Jennifer Beals se montrent aussi magistrales sur le registre intimiste que dans le paroxysme de l'émotion. Helena s'empresse bien entendu d'y mettre le hola. Toujours plus imbuvable elle achète toujours plus manifestement l''affection de Tina avec cette « chasse au logis » ou, sans pudeur, avec l'écharpe donnée comme en aumône à Alice (qui se garde bien de la porter). Surtout elle se montre chaque fois plus dominatrice envers Tina, mais celle-ci est beaucoup moins à la dérive désormais et retrouve comme un équilibre avec Bette. On attend la sortie de route qui achèvera d'ouvrir les yeux de Tina.
Surtout Bette ne cesse de son côté de marquer des points au cours de l'épisode, avec ce qui restera comme la « conjuration de la piscine », où l'ex d'Helena révèle avec émotion le côté vampire de celle-ci. Au cours d'un passage assez ébouriffant Bette contre l'influence grandissante de la New Yorkaise sur le musée. Elle reçoit enfin le renfort des copines qui apportent un cinglant retour de baton aux tentatives pour le moins maladroites d'Helena pour intégrer le groupe. Cette soirée improvisée, chaleureuse et solidaire, fait mesurer le chemin parcouru depuis le semi boycott de Bette. Et c'est sur un rayonnant sourire de Jenny Beals que s'achève cet épisode dense et fort bien écrit, qui restera comme celui où l'on ressent pour la première fois avec clarté que les marées du destin se sont inversées pour Tina et Bette.
La suite de l'épisode manifeste un tonus retrouvé, avec des dialogues et des situations crépitant nettement plus que lors du terne opus précédent, avec également quelques scènes clef comme on aime.
Le duo Alice/Dana en ménage continue cependant à s'installer dans un bonheur idyllique peu propices aux diverses saillies humoristiques auxquelles les deux duettistes nous avaient accoutumées. Si le jeu si expressif et tonique de Leisha Hailey permet à Alice de continuer à dispenser quelques joyeux instants, du côté de Dana c'est carrément l'assommoir. De plus Alice continue à mener des activités porteuses, comme cette émission de radio laissant entrevoir de bons moments à venir (auto-confession très marrante), tandis que le tennis devient totalement inopérant. On commence un peu à désespérer quand survient l'une des bombes de l'épisode : Lara est de retour ! LE rebondissement d'enfer! Bon évidemment on trouve là une petite facilité scénaristique, il reste assez étonnant que Kit embauche quelqu'un ayant autant compté pour Dana, sans qu'à un moment ou à un autre cela ne surgisse dans la conversation. Enfin, peu apporte, outre le plaisir de retrouver ce personnage particulièrement lumineux et attachant (l'un des gros coups de coeur de la saison 1), on tient sans doute là un bon moyen d'instiller de nouveau du tonus et de l'intérêt à la relation Dana/Alice. Voir Alice se liquéfier et taire la chose à Dana se révèle déjà piquant...
Le nouvelle carrière de nègre littéraire de Jenny, ne débouche pas sur grand chose, hormis la faire sortir de la voie sans issue des pensums universitaires. On note toutefois une scène bien écrite entre elle et le comédien réac, d'autant que celui-ci est interprété par l'impeccable Tony Goldwyn. On trouve là un autre de ces clins d'oeil rétro dont la série a le secret, le méchant de Ghost, rien que ça ! Toutefois dans ce théâtre d'ombres que constitue cette maison, le plus intéressant continue à de dérouler sans Jenny. L'épisode explore avec acuité le côté sombres et les failles ravivées de Shane (y compris avec une scène très intense de confession, qui ne sera pas sans évoquer Dana Scully dans un autre univers), tandis qu'une nouvelle confrontation des plus ardente se déroule entre Shane et Carmen, au bord de la rupture avant de sauvegarder leur amitié (quel nihilisme de la part de Shane). Il faut bien avouer même leurs atermoiements paraissent plus intenses que la relation officiellement établie entre le brune Latina et Jenny, sympathique mais trop lisse. Kate Moennig et Sarah Shahi ont une manière bien à elles rendre leurs échanges particulièrement ardents même si platoniques.
Au départ passablement douteux, Mark ne cesse de marquer des points, par une conversation assez geek et pétillante autour des films de pour garçons ou filles avec Jenny mais surtout par son attirance envers Shane débouchant sur une solidarité dont cette dernière a grand besoin dans cette période difficile. La progression du personnage se voit couronnée par son invitation à la soirée improvisée chez Bette. Le gaillard, qui accède ainsi à un cénacle très fermé (non, non, on n'est pas du tout jaloux), continue néanmoins à filmer. Une épée de Damoclès qui finira bien par s'abattre... Entre amitié et voyeurisme, humour et tension interne, observateur mais aussi acteur positif de la vie de ce petit univers, Mark (joué avec entrain et naturel par Eric Lively) achève de trouver sa place et apporte sa pierre à cette saison. Conjointement à Carmen il en constitue un atout, bien davantage qu'une Helena au registre et à l'intérêt plus limités (et en plus elle n'aime par Freddy vs Jason, grave).
Autre très grand moment de l'épisode, la rencontre entre Tina et Bette au sujet de l'enfant exploite parfaitement la technique du non dit, toujours si délicate à manier. Elle n'est aucunement bordée directement, chacune des deux se défend bien d'y songer mais pourtant la réconciliation est là, elle flotte dans l'atmosphère tout au long de la conversation, impalpable mais bien présente.. Bette a bien intégré qu'il fallait cesser d'être directive avec Tina et joue à merveille sa partition, tandis que Tina évoque le fait qu'il faille se concentrer sur le bébé comme pour se convaincre celle même de ne pas parler d'autre chose. L'évidence du couple se manifeste comme jamais au cours de cette saison et Laurel Holloman comme Jennifer Beals se montrent aussi magistrales sur le registre intimiste que dans le paroxysme de l'émotion. Helena s'empresse bien entendu d'y mettre le hola. Toujours plus imbuvable elle achète toujours plus manifestement l''affection de Tina avec cette « chasse au logis » ou, sans pudeur, avec l'écharpe donnée comme en aumône à Alice (qui se garde bien de la porter). Surtout elle se montre chaque fois plus dominatrice envers Tina, mais celle-ci est beaucoup moins à la dérive désormais et retrouve comme un équilibre avec Bette. On attend la sortie de route qui achèvera d'ouvrir les yeux de Tina.
Surtout Bette ne cesse de son côté de marquer des points au cours de l'épisode, avec ce qui restera comme la « conjuration de la piscine », où l'ex d'Helena révèle avec émotion le côté vampire de celle-ci. Au cours d'un passage assez ébouriffant Bette contre l'influence grandissante de la New Yorkaise sur le musée. Elle reçoit enfin le renfort des copines qui apportent un cinglant retour de baton aux tentatives pour le moins maladroites d'Helena pour intégrer le groupe. Cette soirée improvisée, chaleureuse et solidaire, fait mesurer le chemin parcouru depuis le semi boycott de Bette. Et c'est sur un rayonnant sourire de Jenny Beals que s'achève cet épisode dense et fort bien écrit, qui restera comme celui où l'on ressent pour la première fois avec clarté que les marées du destin se sont inversées pour Tina et Bette.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "The L Word"
2-09) Latitude (Late, Later, Latent, LLLL)
On ressort quelque peu décontenancé d’une séquence d’ouverture tout de même passablement spéciale entre Carmen et Jenny. Il n’apparaît pas certain qu’e l’introduction d’une dose de scatologie, parfois amusante dans un contexte à la Californication, speedé et égrillard, convienne réellement à The L Word, jouant plus la carte du sentiment et d’une certaine finesse y compris dans les scènes intimes. Le procédé détonne quelque peu ici, d’autant que la scène finale entre Alice, Dana et le fameux outillage y fait écho. Néanmoins, après cette réserve initiale, cet épisode va se révéler particulièrement riche.
D’abord, jouez transistors, résonnez cassettes, l’Evènement est arrivé, Bette et Tina se sont réconciliées. Enfin pas tout à fait (encore) : après l’émouvante séance échographie, l’évidence qui avait déjà conquis le reste de la planète s’en est enfin venue les visiter et les voici qui renouent charnellement. La série s’amuse à joliment titiller son public car la scène ne se dessine que très progressivement, nous laissant glisser délicieusement de l’incrédulité à l’ébahissement ravie. La scène se révèle tournée avec beaucoup de tendresse et d’émotion entre les personnages; (ainsi qu’une vraie alchimie sexuelle, disons le) Coup de chapeau à Bette qui a décidément bien compris la leçon de ses tribulations et ne cherche nullement à imposer ses vues à Tina, plus que jamais libre.
C’est ce que, malgré quelques efforts de surface l’impérieuse et indéfectiblement snob Helena ne parvient à réellement intégrer, d’où des tiraillements désormais marqués dans le couple. Le paarllèle établi entre elle et bette lors des passages se déroulant dans l’appartement paraît dévastateur pour elle. Tic-tac, tic-tac, le temps de Miss Peabody s’achève (à lire avec le carillon de 24h en fonds sonore). Grand coup de chapeau (un de plus) pour Jennifer Beals qui réalise une nouvelle étonnante performance lors de la séance chez le psy. Du désespoir absolu jusqu’au doute cruel devant la renaissance de l’espoir (et l’affranchissement de Tina : « elle n’a plus besoin de moi »), la malheureuse Bette aura vraiment vécu tout le spectre des souffrances sentimentales cette saison !
Et pourtant, cela reste assez rare pour le signaler, la scène la plus intense et aboutie de l’épisode ne relève pas de Tina/Bette. Avec une conviction et une abnégation admirables Carmen ne cesse depuis plusieurs épisodes à monter à l’assaut de la forteresse de solitude de Shane. Cela nous a déjà valu des moments marquants par le passé, mais cette fois-ci est la bonne. Shane et Carmen (toujours sublimissime) s’avouent mutuellement leur amour dans une scène écrite avec une vraie justesse de ton, évitant tout pathos pour offrir une véritable émotion. Les actrices sont une nouvelle fois parfaites, quel duo ! Evidemment, comme le chantait Julio, en amour il y a toujours un perdant : fine mouche et observatrice lucide, Carmen de mis amores exécute joliment sa relation avec Jenny, tandis qu’elle balance des phrases certes justes mais tout de même passablement cinglantes concernant cette dernière.
Et là les scénaristes se montrent redoutables (et sans pitié) en faisant exploser simultanément leurs deux bombes à retardement quand Jen assiste en différé à cette exécution après avoir enfin !) découvert le pot aux roses concernant Mark. Les deux impacts s’additionnent en une belle conflagration, et, sans être absolument imprévisible, la force dramatique du procédé demeure incontestable, avec une Mia Kirschner une nouvelle fois réellement inspirée. En prime cela laisse entrevoir un duel au soleil comme on l’aime pour le prochain épisode… A propos de prochain épisode, ayons une pensée miséricordieuse pour le gars Mark. Celui-ci vient d’être lâché par son associé et viré par son producteur, ne sera pas remis en selle par la réalisatrice plaquée par Shane, se voit contrait de faire ses besoins dans les buissons et écope d’une nouvelle coupe absolument hideuse (il faut que quelqu’un suggère gentiment à Shane de changer de boulot, ce n’est plus possible, là). Mais tout ça c’est de la roupie de sansonnet car sans qu’il le sache un gros, un très gros Scud vient de décoller et devrait lui dégringoler dessus au prochain épisode. On est très triste pour ce type dont on n’était pas du tout jaloux la dernière fois. En voilà un qui va quitter L.A. avec du goudron et des plumes…
Alors, bien entendu, tout ce qui subsiste autour de ces deux croisées des chemins paraît bien léger, parfois dérisoire. Dana et surtout Alice recherchant leur Saint-Graal dans uns ex shop féminin c’est distrayant mais déjà vu (où est passée Lara ?). L’histoire de Kit avec Gourou continue à n’intéresser que modérément et le retour avorté d’Yvan déçoit un peu. On espérait autre chose qu’une scène de jalousie tournant court… Et puis la prof de Jenny s’humanise un tantinet mais ne casse toujours pas des briques et si les confessions croisées de Jen et de la star se montrent, elles, émouvantes, elles débouchent sur un cul de sac. Par ailleurs on boit toujours les mêmes eaux et la même bière à West Hollywood… Qu’importe, l’épisode se suit avec une intensité jamais démentie et ouvre idéalement le dernier acte de la saison !
D’abord, jouez transistors, résonnez cassettes, l’Evènement est arrivé, Bette et Tina se sont réconciliées. Enfin pas tout à fait (encore) : après l’émouvante séance échographie, l’évidence qui avait déjà conquis le reste de la planète s’en est enfin venue les visiter et les voici qui renouent charnellement. La série s’amuse à joliment titiller son public car la scène ne se dessine que très progressivement, nous laissant glisser délicieusement de l’incrédulité à l’ébahissement ravie. La scène se révèle tournée avec beaucoup de tendresse et d’émotion entre les personnages; (ainsi qu’une vraie alchimie sexuelle, disons le) Coup de chapeau à Bette qui a décidément bien compris la leçon de ses tribulations et ne cherche nullement à imposer ses vues à Tina, plus que jamais libre.
C’est ce que, malgré quelques efforts de surface l’impérieuse et indéfectiblement snob Helena ne parvient à réellement intégrer, d’où des tiraillements désormais marqués dans le couple. Le paarllèle établi entre elle et bette lors des passages se déroulant dans l’appartement paraît dévastateur pour elle. Tic-tac, tic-tac, le temps de Miss Peabody s’achève (à lire avec le carillon de 24h en fonds sonore). Grand coup de chapeau (un de plus) pour Jennifer Beals qui réalise une nouvelle étonnante performance lors de la séance chez le psy. Du désespoir absolu jusqu’au doute cruel devant la renaissance de l’espoir (et l’affranchissement de Tina : « elle n’a plus besoin de moi »), la malheureuse Bette aura vraiment vécu tout le spectre des souffrances sentimentales cette saison !
Et pourtant, cela reste assez rare pour le signaler, la scène la plus intense et aboutie de l’épisode ne relève pas de Tina/Bette. Avec une conviction et une abnégation admirables Carmen ne cesse depuis plusieurs épisodes à monter à l’assaut de la forteresse de solitude de Shane. Cela nous a déjà valu des moments marquants par le passé, mais cette fois-ci est la bonne. Shane et Carmen (toujours sublimissime) s’avouent mutuellement leur amour dans une scène écrite avec une vraie justesse de ton, évitant tout pathos pour offrir une véritable émotion. Les actrices sont une nouvelle fois parfaites, quel duo ! Evidemment, comme le chantait Julio, en amour il y a toujours un perdant : fine mouche et observatrice lucide, Carmen de mis amores exécute joliment sa relation avec Jenny, tandis qu’elle balance des phrases certes justes mais tout de même passablement cinglantes concernant cette dernière.
Et là les scénaristes se montrent redoutables (et sans pitié) en faisant exploser simultanément leurs deux bombes à retardement quand Jen assiste en différé à cette exécution après avoir enfin !) découvert le pot aux roses concernant Mark. Les deux impacts s’additionnent en une belle conflagration, et, sans être absolument imprévisible, la force dramatique du procédé demeure incontestable, avec une Mia Kirschner une nouvelle fois réellement inspirée. En prime cela laisse entrevoir un duel au soleil comme on l’aime pour le prochain épisode… A propos de prochain épisode, ayons une pensée miséricordieuse pour le gars Mark. Celui-ci vient d’être lâché par son associé et viré par son producteur, ne sera pas remis en selle par la réalisatrice plaquée par Shane, se voit contrait de faire ses besoins dans les buissons et écope d’une nouvelle coupe absolument hideuse (il faut que quelqu’un suggère gentiment à Shane de changer de boulot, ce n’est plus possible, là). Mais tout ça c’est de la roupie de sansonnet car sans qu’il le sache un gros, un très gros Scud vient de décoller et devrait lui dégringoler dessus au prochain épisode. On est très triste pour ce type dont on n’était pas du tout jaloux la dernière fois. En voilà un qui va quitter L.A. avec du goudron et des plumes…
Alors, bien entendu, tout ce qui subsiste autour de ces deux croisées des chemins paraît bien léger, parfois dérisoire. Dana et surtout Alice recherchant leur Saint-Graal dans uns ex shop féminin c’est distrayant mais déjà vu (où est passée Lara ?). L’histoire de Kit avec Gourou continue à n’intéresser que modérément et le retour avorté d’Yvan déçoit un peu. On espérait autre chose qu’une scène de jalousie tournant court… Et puis la prof de Jenny s’humanise un tantinet mais ne casse toujours pas des briques et si les confessions croisées de Jen et de la star se montrent, elles, émouvantes, elles débouchent sur un cul de sac. Par ailleurs on boit toujours les mêmes eaux et la même bière à West Hollywood… Qu’importe, l’épisode se suit avec une intensité jamais démentie et ouvre idéalement le dernier acte de la saison !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "The L Word"
Oh oui oh oui la scène de la cuisine!
Dans X Files, il y avait la fameuse scène du couloir mais dans TLW il y a la désormais culte scène de la cuisine.En tant que fan du couple Shane/Carmen, je me repasse souvent cette scène. Une magnifique déclaration d'amour.
Alors oui c'est horrible pour Jenny, c'est vrai,mais cela nous vaut une scène qui vous déchire le coeur entre l'acteur et la jeune femme. Elle qui lui dit "non non il ne se passe rien" et lui qui voit bien qu'il se passe quelque chose et qui veut la prendre dans ses bras et elle prétend que c'est juste un peu de poussière et 1 seconde après elle craque dans ses bras et Jenny qui craque c'est...fort.Mais le meilleur et plus triste va venir dans l'épisode suivant. D'ailleurs Estuaire, si tu as adoré l'épisode sur le bateau de la saison 1,tu vas rafoler de celui-là.
Bette et Tina:magnifique scène et magnifique chanson.Bette la laisse décider et son "c'est vrai je peux" puis "oh mon dieu" prouvent que maintenant elle arruve à se montrer moins directive.Par contre la scène du psy nous montre que Bette ne savait pas aimer correctement avant.
edit:je viens de revoir la scène et c'est vraiment filmé avec délicatesse.Il y a une chose que j'adore surtout:Laurel Holloman étant réellement enceinte,Jennifer Beals joue son personnage ravie de retrouver pendant un moment son ex compagne tout en respectant l'état de sa collègue. Elle touche son ventre avec beaucoup de tendresse mais avec aussi énormément de pudeur.C'est très beau à voir.
Quant à Alice et Dana, elles m'ont bien fait rire.Dana qui se déguise pour rentrer dans un sex shop
Dans X Files, il y avait la fameuse scène du couloir mais dans TLW il y a la désormais culte scène de la cuisine.En tant que fan du couple Shane/Carmen, je me repasse souvent cette scène. Une magnifique déclaration d'amour.
Alors oui c'est horrible pour Jenny, c'est vrai,mais cela nous vaut une scène qui vous déchire le coeur entre l'acteur et la jeune femme. Elle qui lui dit "non non il ne se passe rien" et lui qui voit bien qu'il se passe quelque chose et qui veut la prendre dans ses bras et elle prétend que c'est juste un peu de poussière et 1 seconde après elle craque dans ses bras et Jenny qui craque c'est...fort.Mais le meilleur et plus triste va venir dans l'épisode suivant. D'ailleurs Estuaire, si tu as adoré l'épisode sur le bateau de la saison 1,tu vas rafoler de celui-là.
Bette et Tina:magnifique scène et magnifique chanson.Bette la laisse décider et son "c'est vrai je peux" puis "oh mon dieu" prouvent que maintenant elle arruve à se montrer moins directive.Par contre la scène du psy nous montre que Bette ne savait pas aimer correctement avant.
edit:je viens de revoir la scène et c'est vraiment filmé avec délicatesse.Il y a une chose que j'adore surtout:Laurel Holloman étant réellement enceinte,Jennifer Beals joue son personnage ravie de retrouver pendant un moment son ex compagne tout en respectant l'état de sa collègue. Elle touche son ventre avec beaucoup de tendresse mais avec aussi énormément de pudeur.C'est très beau à voir.
Quant à Alice et Dana, elles m'ont bien fait rire.Dana qui se déguise pour rentrer dans un sex shop
Lala- Duc(hesse)
- Age : 38
Localisation : Paris
Date d'inscription : 05/10/2005
Re: Série "The L Word"
Dans ces deux scènes les actrices mettent visiblement beaucoup d'elles mêmes dans leurs personnages, leur implication tout au long de la série reste assez étonnante.
Sinon il semblerait que Virgin 12 vienne de redémarrer une diffusion de la saison 1...
Sinon il semblerait que Virgin 12 vienne de redémarrer une diffusion de la saison 1...
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "The L Word"
Ce serait pas plutôt Virgin 17Estuaire44 a écrit:Sinon il semblerait que Virgin 12 vienne de redémarrer une diffusion de la saison 1...
En tout cas oui, premier épisode hier soir
TorriGilly- Duc(hesse)
- Age : 33
Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "The L Word"
Oui, 17 !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "The L Word"
Ha alors TorriGilly donnes-nous ton avis sur cet épisode.Fais pas attention au titre du topic,tout le monde peut participer à la discussion.
Lala- Duc(hesse)
- Age : 38
Localisation : Paris
Date d'inscription : 05/10/2005
Re: Série "The L Word"
J'ai bien aimé
On découvre des personnages qui ont chacun leur caractère. Mon préféré? Tina D'ailleurs j'adore son histoire avec Bette et le fait qu'elles veuillent un enfant.
Bon, j'ai pas tout regardé parce que j'alternais avec autre chose lol donc j'ai pas tout vu, et je ne me souviens plus trop de l'épisode Hum, oui, en fait j'ai vu les... 10 premiers épisodes [plus ou moins ] de la saison 1, y'a 1 ou 2 ans, je ne sais plus [oui, mauvaise mémoire lol]
Mais bon, très bonne série [pour ce que j'ai déjà vu]
On découvre des personnages qui ont chacun leur caractère. Mon préféré? Tina D'ailleurs j'adore son histoire avec Bette et le fait qu'elles veuillent un enfant.
Bon, j'ai pas tout regardé parce que j'alternais avec autre chose lol donc j'ai pas tout vu, et je ne me souviens plus trop de l'épisode Hum, oui, en fait j'ai vu les... 10 premiers épisodes [plus ou moins ] de la saison 1, y'a 1 ou 2 ans, je ne sais plus [oui, mauvaise mémoire lol]
Mais bon, très bonne série [pour ce que j'ai déjà vu]
TorriGilly- Duc(hesse)
- Age : 33
Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "The L Word"
2-10) La croisière s'amuse (Land Ahoy, LLLL)
Love, exciting and new. Come aboard, we're expecting you. Love, life's sweetest rewar. let it flow, it floats back to you. Love Boat soon will be making another run The Love Boat promises something for everyone Set a course for adventure, your mind on a new romance. Love won't hurt anymore, it's an open smile on a friendly shore.
YES, LOOOOOOOOOOOOOOVE ! WELCOME ABOARD, IT’S LOOOOOOOOOOOOOVE !
Depuis le début de la série les multiples références à la pop culture des années 70 et 80 nous ont vraiment ravi et parfois enthousiasmé, mais là on atteint vraiment un sommet avec cet épisode totalement La Croisière s’amuse. Cette idée d’une série reprenant les codes d’une autre s’avère souvent plus ambitieuse et divertissante que le simple cross over, on en avait d’ailleurs visionné un magistral exemple dans X-Files avec un épisode parfaitement décalé (et givré), X-Cops.
Ici on se régale pareillement avec un vrai déluge de vannes et de clins d’œil aux différents membres de l’équipage, jusqu’à de vraies discussions style geekettes à la Chuck entre les filles, toutes fans de la série (même Carmen, qui ne devait pas savoir encore marcher lors des premiers épisodes). Parce qu’enfin, qui se souvient encore de Love Boat The Next Wave, la suite calamiteuse de la série culte ? Où les documentalistes de TLW se sont déchaînées ou alors Ilene Chaiken est une vraie fan, en tout cas le résultat apparaît aussi pointu qu’excellent. Mine de rien le parallèle permet de constater à quel point le discours des séries à propos de l’amour et du sexe a évolué en une trentaine d’années !
Le summum cela reste tout de même le jeu de rôle (avec accessoire…) entre Dana/Cpt Stubing et surtout Alice en saisissante sosie de Julie. Ah, ah, ah, en fait Alice est vraiment dingue, je l’adore ! (énorme numéro de Leisha Hailey) En plus, souci du détail, le passage se voit accompagné d’une musique très 70’s, mais semblant s’intituler The Lez Boat… On éprouve un vrai plaisir à retrouver à son meilleur le couple des gag women de cette saison 2, après une période un peu en dessous. Entre l’émission de radio électrique, l’hallucinante scène de fouille des bagages ou encore les péripéties foireuses à bord, on rit franchement durant une bonne partie de l’épisode.
Au-delà du duo infernal cette croisière passablement spéciale permet de renouer avec l’atmosphère de,la fête nautique de Shane durant la saison 1, quoique un peu moins détonnante du côté drogue/alcool/orgie. Des dames de tous les âges sont présentes, avec des portraits saisis sur le vif assez touchants et dignes (comme pour le Dinah Shore l’épisode se tourne au sein d’une vraie réunion lesbienne). De nombreuses scènes amusantes sont également à mettre ici à l’actif de Land Ahoy (dont un irrésistible pastiche de la scène culte de Titanic par l’une des Betty), de même qu’un vrai défilé de guests dont Shawn Colvin (et son standard Sunny came home). Cerise sur le gâteau, pour quelqu’un ayant grandi à côté d’un grand chantier naval, l’épisode prend des allures de petit documentaire sur les paquebots, avec ici également une comparaison entre les navires contemporains et ceux du style du mythique Pacific Princess.
Outre Alce/Dana (et toujours pas Lara, donc) l’autre grande vedette de l’épisode reste Jenny, offrant tout au long de l’intrigue un récital comme seule elle sait faire. D’abord on avait imaginé bien des façons selon lesquelles elle ferait exploser la bombe sous le nez du Mark, mais le strip intégral peinturluré, non, on n’y avait pas songé. Il n’y avait sans doute que le talent si personnel de Mia Kirshner pour empêcher la scène de verser dans le ridicule et la rendre au contraire d’une force étonnante. Que cela soit effectivement pour ne pas gâcher les vacances ou, plutôt, pour se donner un peu de temps réflexion, Jen fait temporiser un mark statufié sur place (comme c’est triste).S’en suit des passages poignants où on la voit dériver sur le navire, cherchant désespérément une solution conciliant les amours et les amitiés (jusqu’à un improbable plan à trois), mais de pouvant s’empêcher d’exprimer sa souffrance par quelques émissions de fiel bien senties.
Tout cela sonne très juste jusqu’à ce que de retour, Jenny s’accepte de s’effacer par amitié pour Shan et Carmen. Par contre elle semble marquée alors qu’elle débute une espèce de trip familial assez morbide (étonnant, non ?) ce qui semble indiquer qu’après un grande partie de la saison (relativement) sur les hauteurs, elle semble de nouveau s’enfoncer dans ses marécages personnels. Inquiétant…Par contraste la bonne humeur de l’épisode permet à la violence de la révélation de la félonie de Mark de rejaillir avec encore plus de force. Kate Moennig sort le grand jeu exprimant parfaitement la trahison ressentie, avec à la clé un joli crochet du droit pour le Mark, toujours plus liquéfié. Le ton parfaitement funèbre du moment est encore souligné par l’absence totale de musique dans le générique final, une première (24h a déjà utilisé ce procédé quand meurt l’un des proches de Jack Bauer).
Cependant cette richesse narrative présente une contrepartie négative : le faible espace consacré à Tina/Bette. Or un épisode de TLW sans réellement de scène entre elles, ce n’est jamais bon. Mais en l’occurrence cela ne résulte pas si grave, après tout on a déjà souvent vu nos chouchoutes au cours de cette saison et Tina a tout de même le temps de glisser à Bette qu’elle aimerait bien sortir avec elle et surtout qu’elle n’est pas mariée à Helena (par ailleurs toujours plus manipulatrice et fausse). Ah, ah, si ce n’est pas clouer un cercueil, ça… La santé de Melvin fait craindre une évolution à la série hospitalière, mais, bon, en début de saison la parenthèse « série judiciaire » s’est finalement révélée superbe. Alors…
En définitive l’épisode paraît aussi parachevé dans ses versants joyeux ou dramatiques, et constitue vraiment l’un des pics de cette saison 2. On en profitera encore davantage en écoutant l’incroyable commentaire en VOST de Erin, Leisha et Kate, brillant, drôle et volontiers sarcastique sur la série ! Un régal d’autant qu’il se révèle une vraie mine d’infos sur Land Ahoy mais aussi sur les coulisses de la série.
Love, exciting and new. Come aboard, we're expecting you. Love, life's sweetest rewar. let it flow, it floats back to you. Love Boat soon will be making another run The Love Boat promises something for everyone Set a course for adventure, your mind on a new romance. Love won't hurt anymore, it's an open smile on a friendly shore.
YES, LOOOOOOOOOOOOOOVE ! WELCOME ABOARD, IT’S LOOOOOOOOOOOOOVE !
Depuis le début de la série les multiples références à la pop culture des années 70 et 80 nous ont vraiment ravi et parfois enthousiasmé, mais là on atteint vraiment un sommet avec cet épisode totalement La Croisière s’amuse. Cette idée d’une série reprenant les codes d’une autre s’avère souvent plus ambitieuse et divertissante que le simple cross over, on en avait d’ailleurs visionné un magistral exemple dans X-Files avec un épisode parfaitement décalé (et givré), X-Cops.
Ici on se régale pareillement avec un vrai déluge de vannes et de clins d’œil aux différents membres de l’équipage, jusqu’à de vraies discussions style geekettes à la Chuck entre les filles, toutes fans de la série (même Carmen, qui ne devait pas savoir encore marcher lors des premiers épisodes). Parce qu’enfin, qui se souvient encore de Love Boat The Next Wave, la suite calamiteuse de la série culte ? Où les documentalistes de TLW se sont déchaînées ou alors Ilene Chaiken est une vraie fan, en tout cas le résultat apparaît aussi pointu qu’excellent. Mine de rien le parallèle permet de constater à quel point le discours des séries à propos de l’amour et du sexe a évolué en une trentaine d’années !
Le summum cela reste tout de même le jeu de rôle (avec accessoire…) entre Dana/Cpt Stubing et surtout Alice en saisissante sosie de Julie. Ah, ah, ah, en fait Alice est vraiment dingue, je l’adore ! (énorme numéro de Leisha Hailey) En plus, souci du détail, le passage se voit accompagné d’une musique très 70’s, mais semblant s’intituler The Lez Boat… On éprouve un vrai plaisir à retrouver à son meilleur le couple des gag women de cette saison 2, après une période un peu en dessous. Entre l’émission de radio électrique, l’hallucinante scène de fouille des bagages ou encore les péripéties foireuses à bord, on rit franchement durant une bonne partie de l’épisode.
Au-delà du duo infernal cette croisière passablement spéciale permet de renouer avec l’atmosphère de,la fête nautique de Shane durant la saison 1, quoique un peu moins détonnante du côté drogue/alcool/orgie. Des dames de tous les âges sont présentes, avec des portraits saisis sur le vif assez touchants et dignes (comme pour le Dinah Shore l’épisode se tourne au sein d’une vraie réunion lesbienne). De nombreuses scènes amusantes sont également à mettre ici à l’actif de Land Ahoy (dont un irrésistible pastiche de la scène culte de Titanic par l’une des Betty), de même qu’un vrai défilé de guests dont Shawn Colvin (et son standard Sunny came home). Cerise sur le gâteau, pour quelqu’un ayant grandi à côté d’un grand chantier naval, l’épisode prend des allures de petit documentaire sur les paquebots, avec ici également une comparaison entre les navires contemporains et ceux du style du mythique Pacific Princess.
Outre Alce/Dana (et toujours pas Lara, donc) l’autre grande vedette de l’épisode reste Jenny, offrant tout au long de l’intrigue un récital comme seule elle sait faire. D’abord on avait imaginé bien des façons selon lesquelles elle ferait exploser la bombe sous le nez du Mark, mais le strip intégral peinturluré, non, on n’y avait pas songé. Il n’y avait sans doute que le talent si personnel de Mia Kirshner pour empêcher la scène de verser dans le ridicule et la rendre au contraire d’une force étonnante. Que cela soit effectivement pour ne pas gâcher les vacances ou, plutôt, pour se donner un peu de temps réflexion, Jen fait temporiser un mark statufié sur place (comme c’est triste).S’en suit des passages poignants où on la voit dériver sur le navire, cherchant désespérément une solution conciliant les amours et les amitiés (jusqu’à un improbable plan à trois), mais de pouvant s’empêcher d’exprimer sa souffrance par quelques émissions de fiel bien senties.
Tout cela sonne très juste jusqu’à ce que de retour, Jenny s’accepte de s’effacer par amitié pour Shan et Carmen. Par contre elle semble marquée alors qu’elle débute une espèce de trip familial assez morbide (étonnant, non ?) ce qui semble indiquer qu’après un grande partie de la saison (relativement) sur les hauteurs, elle semble de nouveau s’enfoncer dans ses marécages personnels. Inquiétant…Par contraste la bonne humeur de l’épisode permet à la violence de la révélation de la félonie de Mark de rejaillir avec encore plus de force. Kate Moennig sort le grand jeu exprimant parfaitement la trahison ressentie, avec à la clé un joli crochet du droit pour le Mark, toujours plus liquéfié. Le ton parfaitement funèbre du moment est encore souligné par l’absence totale de musique dans le générique final, une première (24h a déjà utilisé ce procédé quand meurt l’un des proches de Jack Bauer).
Cependant cette richesse narrative présente une contrepartie négative : le faible espace consacré à Tina/Bette. Or un épisode de TLW sans réellement de scène entre elles, ce n’est jamais bon. Mais en l’occurrence cela ne résulte pas si grave, après tout on a déjà souvent vu nos chouchoutes au cours de cette saison et Tina a tout de même le temps de glisser à Bette qu’elle aimerait bien sortir avec elle et surtout qu’elle n’est pas mariée à Helena (par ailleurs toujours plus manipulatrice et fausse). Ah, ah, si ce n’est pas clouer un cercueil, ça… La santé de Melvin fait craindre une évolution à la série hospitalière, mais, bon, en début de saison la parenthèse « série judiciaire » s’est finalement révélée superbe. Alors…
En définitive l’épisode paraît aussi parachevé dans ses versants joyeux ou dramatiques, et constitue vraiment l’un des pics de cette saison 2. On en profitera encore davantage en écoutant l’incroyable commentaire en VOST de Erin, Leisha et Kate, brillant, drôle et volontiers sarcastique sur la série ! Un régal d’autant qu’il se révèle une vraie mine d’infos sur Land Ahoy mais aussi sur les coulisses de la série.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "The L Word"
Alors ça,c'est mon épisode préféré.
D'abord le pré-Générique:la sexologue et son amour pour la musique,très charnel.La violonniste qui chante en français un bout du générique avec son accent anglais,c'est fondant.Toute la scène est incroyablement sensuelle,bien filmée et drole aussi.
Alice/Dana qui arrivent à faire rire même en étant en couple,leur jeux de rôle .Capitaine Stubiiiiiing,Capitaine Stubiiiing ou Julie?Vous êtes ravissante!
Ce que j'aime surtout lors de la fouille des sacs c'est la réaction des 3 autres derrières.
Jenny a un regard très fort lors de la confrontation avec Mark au début,elle est là,nue,face à lui et avec ce regard exprimant beaucoup de félure mais aussi de force.Je la trouve d'une incroyable dignité dans cette scène.
Carmen bien qu'adorable dans la série,se montre assez lache quand Jenny lui envoie des signaux gros comme une maison
Jenny:Je ne vais pas y aller
Carmen:Si viens,je veux passer un moment sympas avec ma petite amie
Jenny:C'est qui?
Carmen:toi voyons.
Je suis in love de Carmen mais là je n'ai pas du tout aimé son comportement.Et aller j'ose le dire,la descente en enfer de Jenny à la fin de la saison 2,bien que se soit à cause de ce qu'elle a vécu dans son enfance,est déclenchée vraiment à partir du moment où elle découvre cette discussion entre Shane et Carmen.Je ne dis pas que la trahison de Carmen a tout déclenché étant donné que les troubles de Jenny était là depuis le début de la saison avec ses historie littéraire à la fête forraine,mais ça n'a pas du l'aider non plus à remonter la pente.
Après Carmen n'est responsable de rien,c'est à Jenny de savoir comment réagir à ce genre de chose mais bon ça m'ennerve un petit peu.
edit:Sunny Came Home est mon coup de coeur de la BO de la saison 2
D'abord le pré-Générique:la sexologue et son amour pour la musique,très charnel.La violonniste qui chante en français un bout du générique avec son accent anglais,c'est fondant.Toute la scène est incroyablement sensuelle,bien filmée et drole aussi.
Alice/Dana qui arrivent à faire rire même en étant en couple,leur jeux de rôle .Capitaine Stubiiiiiing,Capitaine Stubiiiing ou Julie?Vous êtes ravissante!
Ce que j'aime surtout lors de la fouille des sacs c'est la réaction des 3 autres derrières.
Jenny a un regard très fort lors de la confrontation avec Mark au début,elle est là,nue,face à lui et avec ce regard exprimant beaucoup de félure mais aussi de force.Je la trouve d'une incroyable dignité dans cette scène.
Carmen bien qu'adorable dans la série,se montre assez lache quand Jenny lui envoie des signaux gros comme une maison
Jenny:Je ne vais pas y aller
Carmen:Si viens,je veux passer un moment sympas avec ma petite amie
Jenny:C'est qui?
Carmen:toi voyons.
Je suis in love de Carmen mais là je n'ai pas du tout aimé son comportement.Et aller j'ose le dire,la descente en enfer de Jenny à la fin de la saison 2,bien que se soit à cause de ce qu'elle a vécu dans son enfance,est déclenchée vraiment à partir du moment où elle découvre cette discussion entre Shane et Carmen.Je ne dis pas que la trahison de Carmen a tout déclenché étant donné que les troubles de Jenny était là depuis le début de la saison avec ses historie littéraire à la fête forraine,mais ça n'a pas du l'aider non plus à remonter la pente.
Après Carmen n'est responsable de rien,c'est à Jenny de savoir comment réagir à ce genre de chose mais bon ça m'ennerve un petit peu.
edit:Sunny Came Home est mon coup de coeur de la BO de la saison 2
Lala- Duc(hesse)
- Age : 38
Localisation : Paris
Date d'inscription : 05/10/2005
Re: Série "The L Word"
Ah, ça, la question de la responsabilité c’est compliqué, surtout que la situation est bien imbriquée… Après tout l’on pourrait dire que Carmen ne parle pas encore à Jen parce qu’elle a peur de la faire souffrir et qu’elle attend donc le meilleur moment pour cela. Tout de même Jenny elle même ordonne à mark de ne pas révéler le pot aux roses pour ne pas gâcher les vacances à Carmen ? Pourquoi la réciproque ne serait-elle pas vraie pour Carmen ?
Et puis on pourrait aussi dire que Shane, en laissant faire (voire en favorisant au début) Carmen/Jenny, tout en cohabitant avec elles et restant sourde si longtemps à sa relation si profonde avec Carmen a aussi contribué puissamment à rendre la situation impossible pour tout le monde. Et il y aussi les magouilles de Mark (que les filles ont laissé faire au début, là aussi) qui ont fait que jenny a appris la chose de la pire des manières possible, avec une violence terrible, mais sans que Carmen ne s’en doute. Les perches que Jen sont évidentes pour nous qui savons qu’elle sait, c’est moins le cas pour Carmen. (l’amour est enfant de Bohême)
Et puis aussi, il faut bien dire les choses, Jenny sait bien qu’il existe quelque chose entre Carmen et Shane, elle l’a soulevé et ensuite s’est accommodée de la chose, a laissé filer. (on pourrait rajouter que quand elle a voulu virer Robin elle n’a pas fait dans la dentelle non plus, à peine rentrées chez elle c’était réglé proprement en deux minutes). La vérité c’est que dans cette maison tout le monde avance masqué depuis trop longtemps et que personne n’a eu le courage de jouer complètement cartes sur table, parce que c’est difficile, c’est horriblement difficile quand l’amour et l’amitié s’entremêlent.
Donc, pour moi, c’est un peu la faute de tout le monde, ou de personne, c’est selon. Après tout personne n’a souhaité se retrouver dans un piège pareil. Chez Bette/Tina, au moins la responsabilité est beaucoup plus claire : tout est de la faute de Candace (je rigole).
Et puis si la rupture avec « Everyone loves a latin girl » Carmen ne lui facilite pas la vie, d’accord, notre Jenny n’a pas besoin d’aide en général pour plonger tout droit dans le spleen total. Je ne sais pas encore comment va se dérouler cette dérive dont on voit déjà les prémisses ; mais apparemment il y a déjà du drame personnel et familial profond dessous (l’holocauste est évoqué tout de même, déjà ça part mignon).
Et puis, bon, jenny a perdu une amante, elle n’a pas perdu une amie, cela m’étonnerait beaucoup que Shane et Carmen se désintéressent de ce qui va lui arriver dans les trois épisodes à venir (houla, trois épisodes, Jen a encore le temps de faire des siennes).. A un moment c’est à chacun de réagir et de s’adapter, ou non, après un gros coup dur. On ne veut pas enfoncer Jenny qu’on aime beaucoup (on en veut à sa coiffeuse par contre) mais c’est un peu ce qu’a fait Bette par exemple…
Donc à mes yeux Carmencita a sa part de responsabilité au même titre que les autres, mais lui imputer davantage, je ne crois pas.
Et puis on pourrait aussi dire que Shane, en laissant faire (voire en favorisant au début) Carmen/Jenny, tout en cohabitant avec elles et restant sourde si longtemps à sa relation si profonde avec Carmen a aussi contribué puissamment à rendre la situation impossible pour tout le monde. Et il y aussi les magouilles de Mark (que les filles ont laissé faire au début, là aussi) qui ont fait que jenny a appris la chose de la pire des manières possible, avec une violence terrible, mais sans que Carmen ne s’en doute. Les perches que Jen sont évidentes pour nous qui savons qu’elle sait, c’est moins le cas pour Carmen. (l’amour est enfant de Bohême)
Et puis aussi, il faut bien dire les choses, Jenny sait bien qu’il existe quelque chose entre Carmen et Shane, elle l’a soulevé et ensuite s’est accommodée de la chose, a laissé filer. (on pourrait rajouter que quand elle a voulu virer Robin elle n’a pas fait dans la dentelle non plus, à peine rentrées chez elle c’était réglé proprement en deux minutes). La vérité c’est que dans cette maison tout le monde avance masqué depuis trop longtemps et que personne n’a eu le courage de jouer complètement cartes sur table, parce que c’est difficile, c’est horriblement difficile quand l’amour et l’amitié s’entremêlent.
Donc, pour moi, c’est un peu la faute de tout le monde, ou de personne, c’est selon. Après tout personne n’a souhaité se retrouver dans un piège pareil. Chez Bette/Tina, au moins la responsabilité est beaucoup plus claire : tout est de la faute de Candace (je rigole).
Et puis si la rupture avec « Everyone loves a latin girl » Carmen ne lui facilite pas la vie, d’accord, notre Jenny n’a pas besoin d’aide en général pour plonger tout droit dans le spleen total. Je ne sais pas encore comment va se dérouler cette dérive dont on voit déjà les prémisses ; mais apparemment il y a déjà du drame personnel et familial profond dessous (l’holocauste est évoqué tout de même, déjà ça part mignon).
Et puis, bon, jenny a perdu une amante, elle n’a pas perdu une amie, cela m’étonnerait beaucoup que Shane et Carmen se désintéressent de ce qui va lui arriver dans les trois épisodes à venir (houla, trois épisodes, Jen a encore le temps de faire des siennes).. A un moment c’est à chacun de réagir et de s’adapter, ou non, après un gros coup dur. On ne veut pas enfoncer Jenny qu’on aime beaucoup (on en veut à sa coiffeuse par contre) mais c’est un peu ce qu’a fait Bette par exemple…
Donc à mes yeux Carmencita a sa part de responsabilité au même titre que les autres, mais lui imputer davantage, je ne crois pas.
Sinon Sunny came home je me le suis repassé quatre fois d'affilée avec le DVD, je ne l'avais pas entendu depuis très longtemps et cela n'a pas pris une ride. Mais mon coup de coeur musioal de la saison n° 1 c 'est le standard soul de Marvin Gaye, Some Kind of Wonderful, interprété par Kit et les Betty au Planet (pendant que Bette faisait glou glou dans la piscine).
Land Ahoy sera sans problème dans mon top 5 de la saison mais pour le préféré j'hésite entre les épisodes 1 et 3 (Life, Loss, Leaving ou Loneliest Number) parcen que Tina et surtout Bette y sont vraiment incroyables. Ce sera Loneliest Number, en fait, à moins d'un gros choc à venir (Helena emporté par une bourrasque dans une bouche d'égout ou piétinée par unéléphant invisible, ce genre de truc)
Land Ahoy sera sans problème dans mon top 5 de la saison mais pour le préféré j'hésite entre les épisodes 1 et 3 (Life, Loss, Leaving ou Loneliest Number) parcen que Tina et surtout Bette y sont vraiment incroyables. Ce sera Loneliest Number, en fait, à moins d'un gros choc à venir (Helena emporté par une bourrasque dans une bouche d'égout ou piétinée par unéléphant invisible, ce genre de truc)
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Page 5 sur 23 • 1, 2, 3, 4, 5, 6 ... 14 ... 23
Sujets similaires
» Série "Au-delà du réel" - la série d'origine
» Serie ''Mad Men''
» Série "H+"
» Série "The following"
» Série "Amicalement vôtre"
» Serie ''Mad Men''
» Série "H+"
» Série "The following"
» Série "Amicalement vôtre"
CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: Les SÉRIES TÉLÉ, FILMS, ACTEURS, ACTRICES & autres Artistes :: Les Séries Télé
Page 5 sur 23
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum