Série "Alias"
+6
alexandre
Dearesttara
klokloh
Estuaire44
Cetp65
séribibi
10 participants
CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: Les SÉRIES TÉLÉ, FILMS, ACTEURS, ACTRICES & autres Artistes :: Les Séries Télé
Page 2 sur 23
Page 2 sur 23 • 1, 2, 3 ... 12 ... 23
Re: Série "Alias"
Rediffusion des quatre premiers épisodes de la saison 3 (la meilleure pour moi) à 20h35 sur DirectStar.
Cetp65- Prince(sse)
- Date d'inscription : 01/08/2010
Re: Série "Alias"
Une des meilleures méchantes de la série...
Cetp65- Prince(sse)
- Age : 32
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 01/08/2010
Re: Série "Alias"
Et d'autres scènes d'actions spectaculaires.
Cetp65- Prince(sse)
- Age : 32
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 01/08/2010
Re: Série "Alias"
C'est une série qui vaut le coup d'oeil. Certains épisodes, comme le premier, sont en intégral.
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
Jennifer Garner dans ''Elektra''
Cetp65- Prince(sse)
- Age : 32
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 01/08/2010
Re: Série "Alias"
J'ai commencer à regarder cette superbe série, en début de semaine, et je suis déjà accro à la série, l'idée que le personnage principal sois un agent double est excellente !
Je suis sous le charme de la superbe Jennifer Garner alias ( ) Sidney Bristow !
Les intrigues sont très intéressantes, avec beaucoup de suspense, et surtout de superbe scènes d'actions toutes aussi spectaculaires les unes que les autres ! Comme celle-ci qui provient de l'épisode pilote :
Je regarde la suite des épisodes se soir.
Je suis sous le charme de la superbe Jennifer Garner alias ( ) Sidney Bristow !
Les intrigues sont très intéressantes, avec beaucoup de suspense, et surtout de superbe scènes d'actions toutes aussi spectaculaires les unes que les autres ! Comme celle-ci qui provient de l'épisode pilote :
Je regarde la suite des épisodes se soir.
alexandre- Duc(hesse)
- Age : 27
Localisation : Rennes (35)
Date d'inscription : 01/05/2009
Re: Série "Alias"
Les scènes d'action d' Alias sont ce qui se fait de mieux dans une série télévisée. Elles sont d'un niveau carrément cinématographique.
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Alias"
Série qui a l'air intéressante, et dont je suis passé complètement à côté, mais l'on ne peut pas passer sa vie devant la télévision.
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
La pauvre Jennifer Garner (enfin je dis pauvre j'aimerai bien avoir sa fortune ^^) n'aura pas eu la chance de se voir proposer des rôles à la hauteur de son talent au cinéma.
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Alias"
Je ne sais pourquoi je la confonds avec Jessica Alba. La carrière de Jennifer Garner n'est pas finie et elle a quand même Daredevil à son actif.
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
Ce qui me fait confondre Garner et Alba, ce sont les séries Dark Angel et Alias, je n'ai cependant vue que la première qui a duré 2 saisons.
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
La meilleure série du genre, et celle qui restera la référence ! Jennifer Garner est inoubliable, les intrigues parfaites, le suspense maîtrisé (voir la révélation choc du milieu de la saison 2), les combats époustouflants (mon préféré reste celui qui clôt la seconde saison). Les 3 premières saisons sont les meilleures, les 4 et 5 sont en dessous, mais reste de qualité.
Cetp65- Prince(sse)
- Age : 32
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 01/08/2010
Re: Série "Alias"
Interview particulièrement intéressante de la charmante Laura Blanc
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Alias"
Je souhaite chroniquer, si Steed donne son feu vert "Alias", que j'ai vu sur daylimotion.
Comme je souhaite acheter les DVD, que me conseillez vous : l'intégrale (neuve, 29 dvd) 100 euros
ou acheter les coffrets d'occasion à l'unité sur price minister ? avec les frais de port en plus.
Qu'est ce qui est le plus rentable ?
Comme je souhaite acheter les DVD, que me conseillez vous : l'intégrale (neuve, 29 dvd) 100 euros
ou acheter les coffrets d'occasion à l'unité sur price minister ? avec les frais de port en plus.
Qu'est ce qui est le plus rentable ?
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
En général, quitte à payer un peu plus cher, je préfère acheter du neuf. Je fais pas mal tourner les DVD, il faut qu'ils résistent à l'usure !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Alias"
Je viens de faire une simulation sur priceminister : si tu prends les 5 DVD en occaz, ça te coûte au prix le moins cher 70.10 euros.
Donc a priori, c'est moins cher en occaz. Après, est-ce qu'on a sorti des bonus spéciaux à l'occasion de la sortie de l'intégrale et qu'on ne retrouverait pas dans les saisons séparées ? Ca, je l'ignore... Et puis, ce que dit E44 est plein de bon sens aussi. Au choix, Patricks !
Sinon, J.J.Abrams confirme qu'il aime les femmes à forte personnalité, sa nouvelle série tournerait autour d'une... superhéroïne.
http://jjabramsprojects.blogspot.fr/
Donc a priori, c'est moins cher en occaz. Après, est-ce qu'on a sorti des bonus spéciaux à l'occasion de la sortie de l'intégrale et qu'on ne retrouverait pas dans les saisons séparées ? Ca, je l'ignore... Et puis, ce que dit E44 est plein de bon sens aussi. Au choix, Patricks !
Sinon, J.J.Abrams confirme qu'il aime les femmes à forte personnalité, sa nouvelle série tournerait autour d'une... superhéroïne.
http://jjabramsprojects.blogspot.fr/
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Alias"
JJAbrams a produit aussi "Alcatraz" qui apparemment a fait un flop et a dû s'arrêter en cours au bout de 13 épisodes.
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Alias"
Estuaire44 a écrit:En général, quitte à payer un peu plus cher, je préfère acheter du neuf. Je fais pas mal tourner les DVD, il faut qu'ils résistent à l'usure !
C'est bien vu. Je prends le coffret neuf.
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
Présentation de la série
L'actrice de séries TV Muriel Baptiste disait dans sa toute dernière interview "J'ai joué des personnages dans lesquels les gens pouvaient se reconnaître".
J J Abrams, en créant Sydney A Bristow a donné vie à un personnage dans lequel tout le monde, à un moment ou à un autre, peut se reconnaître.
Passée la première comparaison que l'on fera avec les héroïnes menant une double vie, de "Fantômette" à "Buffy", les comparaisons évidentes avec "James Bond 007"(Plutôt celui cruel des romans de Fleming et des films avec Daniel Craig), "Mission Impossible"(La série), "Des agents très spéciaux", "Le Caméléon", "Da Vinci Code", "Destination danger", "Nikita", "Lara Croft", Abbey Chase du comics "Danger girl", J J Abrams nous parle d'une famille brisée, d'une enfant ballottée d'un parent à l'autre.
Grâce au second degré nécessaire, il attire le spectateur qui serait rebuté par les scènes de torture (façon "Millennium" de Chris Carter).
En fil rouge, cette série nous montre une jeune femme qui fait ses études, connaît l'échec et le chagrin, la perte de l'être aimé, et ne sait plus à qui faire confiance.
La série commence en septembre 2001. C'est notre monde, non celui de conte de fées et de pure imagination des Bond avec Sean Connery et Roger Moore ou de Napoléon Solo, l'homme de l'UNCLE, qu'il nous est donné de voir.
La scène qui suit d'ailleurs, montre que tous, un jour ou l'autre, nous avons perdu un être aimé, et avons touché le marbre froid d'une tombe. Tout comme Sydney Bristow.
"Alias" ne nous propose pas de bons sentiments et de voyages dans le temps rassurants et réparateurs comme "Code Quantum". Au delà des aspects jeux vidéo (Lara Croft) ou héroïnes invincibles (Nikita), "Alias" est une série dans laquelle chacun peut se reconnaître, avec ses trahisons, ses apparences, ses coups du sort, ses faux semblants, ses masques qui cachent la part des ténèbres. Le coup de génie de J J Abrams est d'avoir fait une série qui touche le téléspectateur, car au fond, on a tous, un jour ou l'autre, été un peu Sydney Bristow.
L'actrice de séries TV Muriel Baptiste disait dans sa toute dernière interview "J'ai joué des personnages dans lesquels les gens pouvaient se reconnaître".
J J Abrams, en créant Sydney A Bristow a donné vie à un personnage dans lequel tout le monde, à un moment ou à un autre, peut se reconnaître.
Passée la première comparaison que l'on fera avec les héroïnes menant une double vie, de "Fantômette" à "Buffy", les comparaisons évidentes avec "James Bond 007"(Plutôt celui cruel des romans de Fleming et des films avec Daniel Craig), "Mission Impossible"(La série), "Des agents très spéciaux", "Le Caméléon", "Da Vinci Code", "Destination danger", "Nikita", "Lara Croft", Abbey Chase du comics "Danger girl", J J Abrams nous parle d'une famille brisée, d'une enfant ballottée d'un parent à l'autre.
Grâce au second degré nécessaire, il attire le spectateur qui serait rebuté par les scènes de torture (façon "Millennium" de Chris Carter).
En fil rouge, cette série nous montre une jeune femme qui fait ses études, connaît l'échec et le chagrin, la perte de l'être aimé, et ne sait plus à qui faire confiance.
La série commence en septembre 2001. C'est notre monde, non celui de conte de fées et de pure imagination des Bond avec Sean Connery et Roger Moore ou de Napoléon Solo, l'homme de l'UNCLE, qu'il nous est donné de voir.
La scène qui suit d'ailleurs, montre que tous, un jour ou l'autre, nous avons perdu un être aimé, et avons touché le marbre froid d'une tombe. Tout comme Sydney Bristow.
"Alias" ne nous propose pas de bons sentiments et de voyages dans le temps rassurants et réparateurs comme "Code Quantum". Au delà des aspects jeux vidéo (Lara Croft) ou héroïnes invincibles (Nikita), "Alias" est une série dans laquelle chacun peut se reconnaître, avec ses trahisons, ses apparences, ses coups du sort, ses faux semblants, ses masques qui cachent la part des ténèbres. Le coup de génie de J J Abrams est d'avoir fait une série qui touche le téléspectateur, car au fond, on a tous, un jour ou l'autre, été un peu Sydney Bristow.
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
Belle présentation pour une belle série.
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Alias"
01.01- Agent double (Truth be told)
Résumé
Sydney Bristow travaille pour le SD6, qu’elle croit être une branche de la CIA. Elle a été recrutée il y a sept ans. Son petit ami, interne en médecine, Danny Hecht, la demande en mariage. Elle lui avoue son vrai travail, alors qu’il croit qu’elle est une simple étudiante. Par cet aveu, elle signe son arrêt de mort. Le patron du SD6, Alvin Sloane, en accord avec le père de Sydney, fait assassiner Danny. Réintégrant l’agence pour venger son homme, elle échappe à la mort lors d’une périlleuse mission contre le docteur Zhang Lee, et feint d’accepter les règles de l’organisation. Elle a découvert que son père, Jack, est membre du SD6. Se rendant à la CIA, elle raconte son histoire et demande à être engagée. Elle découvrira alors que son père est aussi agent double à la CIA et au SD6, organisation terroriste membre de l’alliance des douze, composée de dissidents de la CIA, de lybiens et d’espions mercenaires de diverses nationalités.
La critique
Dès les premières images, on est scotchés à l’écran. Le pilote composé de flash back, laisse volontairement le téléspectateur face à plusieurs intrigues. Celle de l’assassinat de Danny, celle de la mission de Sydney en Asie (Tout au plus comprend-on qu’il est question de Taïwan et d’agents chinois). Les va et vient entre le passé et le présent nous donnent un maximum d’informations sur l’héroïne.
Sa mère est morte (du moins le croit-on dans le pilote), son père Jack est un être méprisable qui ne s’est jamais occupé d’elle, pratiquant sous le couvert d’activités aéronautiques son métier d’espion.
Sydney mène une double vie, étudiante qui est toute confuse de terminer à peine sa dissertation que le professeur veut ramasser, et jeune espionne. C’est une fille moderne, qui adopte plusieurs tenues vestimentaires, bombe sexy façon bimbo (mais intelligente) en robe du soir, clone d’une Nikita avec des cheveux rouges vivant tel un James Bond des péripéties hautement incroyables entre deux rafales de mitraillettes et un sadique dentiste (Zhang Lee) qui lui arrache ses dents, ou sage petite étudiante.
La seule certitude, c’est que Sydney représente « le bien ». Elle est la bonne copine qui appelle avec son portable une amie pour qu’elle la rappelle sur son portable et échappe à la mort. Elle se bat comme Lara Croft ou Alice de « Resident evil » et a la beauté de la tueuse de vampire Buffy Summers lorsqu’elle se livre à d’improbables combats qui semblent chorégraphiés et nous projettent loin de l’espionnage réaliste à la John Le Carré.
Si Sydney est le bien, autour d’elle, tout est tromperie, tricherie, l’univers est glauque et elle ne peut faire confiance à personne, entre un père complice d’assassinat de son fiancé, le SD6 organisation criminelle, et la CIA dont les agissements ont été révélés depuis longtemps dans des films comme « Les trois jours du Condor » ou « JFK » (des films que n’a pas vus visiblement Sydney) qui ne vaut guère mieux.
Les seuls « gentils » (mais le sont-ils vraiment) sont Marcus Dixon, l’agent black du SD6, son fiancé (mais il meurt très vite), sa copine qui veut lui raconter sa journée alors qu’elle est en pleine bagarre pour sauver sa vie, et son professeur d’université.
Le téléspectateur sait donc qu’il ne peut faire confiance à personne, sauf à Sydney. Cruche tout de même en croyant que la CIA représente « le bien ». Mais la crédulité n’a jamais été un crime.
Cette série a débuté sur la chaîne ABC le 30 septembre 2001, période charnière de l’histoire de l’humanité. J J Abrams connu alors pour la série « Felicity » a en quelque sorte imaginé la version « Fantômette contre les espions » de Felicity Porter.
Les combats sont filmés comme des chorégraphies, et l’action tous azimuts est digne des meilleurs films à suspense du cinéma. J J Abrams, le futur réalisateur de « Lost », « Mission Impossible III », « Star Trek » version 2009, nous propose ici une série novatrice pour l’époque (2001).
Il est évident qu’une telle série ne pouvait fonctionner qu’avec une bonne comédienne. Jennifer Garner (à l’époque peu connue, « Arrête moi si tu peux » et « Pearl Harbour ») se révèle le choix idéal. Moins naïve que Jennifer L ove Hewitt, plus intelligente que Pamela Anderson, égale d’une Jessica Alba ou d’une Sarah Michelle Gellar, plus jolie qu’une Milla Jovovich, elle est le choix idéal. Cette actrice est tellement lumineuse qu’on a envie d’être son ami, son mari, mais pas qu’elle soit la fille d’un soir, elle inspire trop le respect.
Son père, joué par Victor Garber, est ici infiniment moins sympathique que son rôle le lui permettait dans « Titanic ». On a envie d’être orphelin avec un père aussi machiavélique. Il égale en sadisme et en sujet de dégoût le patron du SD6, Arvin Sloane (Ron Rifkin, alors connu pour la série « Urgences »).
La série alterne moments d’émotion (le cimetière), d’actions (les nombreux combats et poursuites) mais ce pilote ne connaît aucun temps mort. Nous sommes à la croisée de plusieurs genres : l’espionnage, en tout premier lieu, le fantastique (qui sera abordé plus tardivement dans la saison), tout en étant ici plus dans un feuilleton que dans une série. On comprend dès le pilote qu’il ne faudra rater aucun épisode, que J J Abrams ne connaît pas la fin, que nous entrons dans un labyrinthe digne de la série « Le Caméléon ».
Michael Vartan, dans le rôle du gendre idéal agent de la CIA, est la grande déception de ce pilote. Il semble bien trop policé et gentil pour un agent du service secret alter-ego occidental du KGB. Son père est le frère de… Sylvie Vartan, ce qui donne déjà envie de le fuir. Marcus Dixon a autrement plus de relief incarné par Carl Lumbly (« Les évadés d’Alcatraz »), de même que la meilleure amie Francie (Merrin Dungey).
Il est difficile d’exister à l’écran dans ce pilote, quand Jennifer Garner occupe tant l’espace à elle toute seule.
Parmi les invraisemblances, le fait que Sydney se présente à la CIA demandant à voir le directeur comme au Prisunic du coin ou à la caisse d’allocations familiales et soit reçue est un monument de bêtise. Un peu comme si un loulou de banlieue demandait à rencontrer le Parrain de la Mafia en personne. Le meurtre de son ex futur mari hélas est lui bien plus crédible.
La CIA de ce pilote est un univers de bisounours que même Ethan Hawk/Tom Cruise renierait, lui qui allait en homme volant au bout d’une corde voler dans les coffres et provoquer des diarrhées à ses employés dans le « Mission Impossible » de Brian de Palma. Pour la CIA, le KGB ou la DGSE, la fin justifie les moyens et les morts d’innocents ne comptent pas. Ici, elle est présentée sous un jour trop flatteur.
Les chansons qui interviennent çà et là ne nuisent pas au rythme. Elles s’intercalent bien dans les scènes cruciales du pilote. Lorsque le générique de fin apparaît, on n’a qu’une envie : la suite, vite !
Les infos supplémentaires
Le personnage de Sydney Bristow serait né en 1974. En 2001, elle travaille depuis sept ans pour le SD6 , qu’elle a donc rejoint en 1994, à seulement vingt ans.
Dès la mise en chantier de la série, il fut annoncé que Roger Moore (déjà en retraite en 2001) y apparaîtrait. Sa participation se limitera à l’épisode 01-16 « La Prophétie ».
J J Abrams a composé le thème musical du générique.
Le campus universitaire que l’on voit est celui de l’UCLA Westwood à Los Angeles.
Résumé
Sydney Bristow travaille pour le SD6, qu’elle croit être une branche de la CIA. Elle a été recrutée il y a sept ans. Son petit ami, interne en médecine, Danny Hecht, la demande en mariage. Elle lui avoue son vrai travail, alors qu’il croit qu’elle est une simple étudiante. Par cet aveu, elle signe son arrêt de mort. Le patron du SD6, Alvin Sloane, en accord avec le père de Sydney, fait assassiner Danny. Réintégrant l’agence pour venger son homme, elle échappe à la mort lors d’une périlleuse mission contre le docteur Zhang Lee, et feint d’accepter les règles de l’organisation. Elle a découvert que son père, Jack, est membre du SD6. Se rendant à la CIA, elle raconte son histoire et demande à être engagée. Elle découvrira alors que son père est aussi agent double à la CIA et au SD6, organisation terroriste membre de l’alliance des douze, composée de dissidents de la CIA, de lybiens et d’espions mercenaires de diverses nationalités.
La critique
Dès les premières images, on est scotchés à l’écran. Le pilote composé de flash back, laisse volontairement le téléspectateur face à plusieurs intrigues. Celle de l’assassinat de Danny, celle de la mission de Sydney en Asie (Tout au plus comprend-on qu’il est question de Taïwan et d’agents chinois). Les va et vient entre le passé et le présent nous donnent un maximum d’informations sur l’héroïne.
Sa mère est morte (du moins le croit-on dans le pilote), son père Jack est un être méprisable qui ne s’est jamais occupé d’elle, pratiquant sous le couvert d’activités aéronautiques son métier d’espion.
Sydney mène une double vie, étudiante qui est toute confuse de terminer à peine sa dissertation que le professeur veut ramasser, et jeune espionne. C’est une fille moderne, qui adopte plusieurs tenues vestimentaires, bombe sexy façon bimbo (mais intelligente) en robe du soir, clone d’une Nikita avec des cheveux rouges vivant tel un James Bond des péripéties hautement incroyables entre deux rafales de mitraillettes et un sadique dentiste (Zhang Lee) qui lui arrache ses dents, ou sage petite étudiante.
La seule certitude, c’est que Sydney représente « le bien ». Elle est la bonne copine qui appelle avec son portable une amie pour qu’elle la rappelle sur son portable et échappe à la mort. Elle se bat comme Lara Croft ou Alice de « Resident evil » et a la beauté de la tueuse de vampire Buffy Summers lorsqu’elle se livre à d’improbables combats qui semblent chorégraphiés et nous projettent loin de l’espionnage réaliste à la John Le Carré.
Si Sydney est le bien, autour d’elle, tout est tromperie, tricherie, l’univers est glauque et elle ne peut faire confiance à personne, entre un père complice d’assassinat de son fiancé, le SD6 organisation criminelle, et la CIA dont les agissements ont été révélés depuis longtemps dans des films comme « Les trois jours du Condor » ou « JFK » (des films que n’a pas vus visiblement Sydney) qui ne vaut guère mieux.
Les seuls « gentils » (mais le sont-ils vraiment) sont Marcus Dixon, l’agent black du SD6, son fiancé (mais il meurt très vite), sa copine qui veut lui raconter sa journée alors qu’elle est en pleine bagarre pour sauver sa vie, et son professeur d’université.
Le téléspectateur sait donc qu’il ne peut faire confiance à personne, sauf à Sydney. Cruche tout de même en croyant que la CIA représente « le bien ». Mais la crédulité n’a jamais été un crime.
Cette série a débuté sur la chaîne ABC le 30 septembre 2001, période charnière de l’histoire de l’humanité. J J Abrams connu alors pour la série « Felicity » a en quelque sorte imaginé la version « Fantômette contre les espions » de Felicity Porter.
Les combats sont filmés comme des chorégraphies, et l’action tous azimuts est digne des meilleurs films à suspense du cinéma. J J Abrams, le futur réalisateur de « Lost », « Mission Impossible III », « Star Trek » version 2009, nous propose ici une série novatrice pour l’époque (2001).
Il est évident qu’une telle série ne pouvait fonctionner qu’avec une bonne comédienne. Jennifer Garner (à l’époque peu connue, « Arrête moi si tu peux » et « Pearl Harbour ») se révèle le choix idéal. Moins naïve que Jennifer L ove Hewitt, plus intelligente que Pamela Anderson, égale d’une Jessica Alba ou d’une Sarah Michelle Gellar, plus jolie qu’une Milla Jovovich, elle est le choix idéal. Cette actrice est tellement lumineuse qu’on a envie d’être son ami, son mari, mais pas qu’elle soit la fille d’un soir, elle inspire trop le respect.
Son père, joué par Victor Garber, est ici infiniment moins sympathique que son rôle le lui permettait dans « Titanic ». On a envie d’être orphelin avec un père aussi machiavélique. Il égale en sadisme et en sujet de dégoût le patron du SD6, Arvin Sloane (Ron Rifkin, alors connu pour la série « Urgences »).
La série alterne moments d’émotion (le cimetière), d’actions (les nombreux combats et poursuites) mais ce pilote ne connaît aucun temps mort. Nous sommes à la croisée de plusieurs genres : l’espionnage, en tout premier lieu, le fantastique (qui sera abordé plus tardivement dans la saison), tout en étant ici plus dans un feuilleton que dans une série. On comprend dès le pilote qu’il ne faudra rater aucun épisode, que J J Abrams ne connaît pas la fin, que nous entrons dans un labyrinthe digne de la série « Le Caméléon ».
Michael Vartan, dans le rôle du gendre idéal agent de la CIA, est la grande déception de ce pilote. Il semble bien trop policé et gentil pour un agent du service secret alter-ego occidental du KGB. Son père est le frère de… Sylvie Vartan, ce qui donne déjà envie de le fuir. Marcus Dixon a autrement plus de relief incarné par Carl Lumbly (« Les évadés d’Alcatraz »), de même que la meilleure amie Francie (Merrin Dungey).
Il est difficile d’exister à l’écran dans ce pilote, quand Jennifer Garner occupe tant l’espace à elle toute seule.
Parmi les invraisemblances, le fait que Sydney se présente à la CIA demandant à voir le directeur comme au Prisunic du coin ou à la caisse d’allocations familiales et soit reçue est un monument de bêtise. Un peu comme si un loulou de banlieue demandait à rencontrer le Parrain de la Mafia en personne. Le meurtre de son ex futur mari hélas est lui bien plus crédible.
La CIA de ce pilote est un univers de bisounours que même Ethan Hawk/Tom Cruise renierait, lui qui allait en homme volant au bout d’une corde voler dans les coffres et provoquer des diarrhées à ses employés dans le « Mission Impossible » de Brian de Palma. Pour la CIA, le KGB ou la DGSE, la fin justifie les moyens et les morts d’innocents ne comptent pas. Ici, elle est présentée sous un jour trop flatteur.
Les chansons qui interviennent çà et là ne nuisent pas au rythme. Elles s’intercalent bien dans les scènes cruciales du pilote. Lorsque le générique de fin apparaît, on n’a qu’une envie : la suite, vite !
Les infos supplémentaires
Le personnage de Sydney Bristow serait né en 1974. En 2001, elle travaille depuis sept ans pour le SD6 , qu’elle a donc rejoint en 1994, à seulement vingt ans.
Dès la mise en chantier de la série, il fut annoncé que Roger Moore (déjà en retraite en 2001) y apparaîtrait. Sa participation se limitera à l’épisode 01-16 « La Prophétie ».
J J Abrams a composé le thème musical du générique.
Le campus universitaire que l’on voit est celui de l’UCLA Westwood à Los Angeles.
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
Si c'est la Pamela Anderson d' "Alerte à Malibu" ou "V.I.P.", ça n'est pas difficile.Patricks a écrit: , plus intelligente que Pamela Anderson[/url]
Trés bonne critique, pour un bon épisode (même si ça n'est pas mon préféré), un peu plus long en durée que la normale (comme beaucoup de pilotes).
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Alias"
Beau travail Patricks ! Les pilotes, c'est ce qu'il y'a de plus dur à chroniquer sans doute, mais c'est du tout bon !
Jennifer Garner est vraiment sublime !
Jennifer Garner est vraiment sublime !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Alias"
Roger Moore évoque son passage dans la série dans ses mémoires (Amicalement vôtre) :
En 2001, à Ardmore, un cadre de Disney me proposa de tourner dans Alias, qui était, je l’appris plus tard, l’une des séries les plus populaires du moment. Je reçus de nombreux scénarios et J.J. Abrams le créateur et réalisateur des épisodes, me téléphona personnellement. Nous discutâmes de plusieurs personnages et il fut finalement convenu que je ferais une apparition en gust star dans le rôle d’Edward Pool, un personnage similaire au M des James Bond. Je tournai plusieurs séquences qui m’amusèrent beaucoup, à Los Angeles. Abrams décida alors que mon personnage serait récurrent dans la saison suivante et j’acceptai initialement de poursuivre le rôle. Néanmoins, le salaire étant nettement inférieur à ce que j’avais touché la première fois, je refusai poliment.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Alias"
Je pense que les aventures de Sydney Bristow ne sont pas censées, au contraire, arriver aux communs des mortels. Ses aventures sont un peu comme une bande dessinée pour moi.Patricks a écrit:J J Abrams, en créant Sydney A Bristow a donné vie à un personnage dans lequel tout le monde, à un moment ou à un autre, peut se reconnaître. "Alias" est une série dans laquelle chacun peut se reconnaître, avec ses trahisons, ses apparences, ses coups du sort, ses faux semblants, ses masques qui cachent la part des ténèbres. Le coup de génie de J J Abrams est d'avoir fait une série qui touche le téléspectateur, car au fond, on a tous, un jour ou l'autre, été un peu Sydney Bristow.
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
Ne pas confondre "Elle fonce, Alias", avec Alphonse Allais.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Alias"
01-02 – Opération tonnerre six (So it begins)
Résumé
Durant la guerre froide, les soviétiques ont caché une bombe nucléaire dans un cimetière en Virginie. En mission à Paris, puis à Moscou, Sydney Bristow doit empêcher l’achat de cette bombe dont la localisation se trouve sur deux disquettes par le soudanais Ineni Hassan. Marcus Dixon prend l’identité d’Hassan pour empêcher la transaction. Tout en livrant l’information à la vraie CIA, Sydney permet au SD6 de récupérer la bombe, mais cette organisation la vend à Hassan au Caire. En voulant la récupérer, elle désamorce l’engin mais se retrouve avec un révolver sur la tempe.
La critique
Cet épisode nous prouve que nous sommes dans un feuilleton, puisqu’il se termine par un cliffhanger. Première constatation, Jennifer Garner joue deux personnages : Sydney la femme, inconsolable de la mort de son fiancé, et dont on trouve la spontanéité lorsqu’elle gifle son père au courant du meurtre. Mais elle est aussi une bombe, à la fois sexy (elle change de tenues plus vite que Miss France un soir d’élection, et certaines robes moulées et décolletées sont à tomber raide) et à la fois indestructible, comme un Bruce Lee au féminin. Son côté sexy évoque Lynda Carter en short moulant dans « Wonder woman », ses aptitudes physiques tant dans les combats que pour désamorcer les bombes rappellent James Bond et Lara Croft.
L’approche de cet épisode rappelle beaucoup « Mission Impossible », avec l’objectif de duper l’adversaire par des déguisements (en bonne, en bimbo, en nikba lors de la scène en Egypte). On regrettera la multiplication des personnages qu’il faut assimiler en 42 minutes chrono. Le maladroit et un peu gaffeur Marshall Flinkman du SD6 (Kevin Weisman), le journaliste Will Tippin (Bradley Cooper) meilleur ami de Sydney qui continue l’enquête sur la mort de Danny, la plantureuse Jenny (Sarah Sashi) journaliste amoureuse de Will, Francie la meilleure copine et son petit ami, etc…
Les décors qui passent de la tour Eiffel à Moscou, de l’Egypte à une raffinerie de pétrole, nous donnent aussi le tournis. En fait, on veut empêcher le téléspectateur de trop réfléchir. Il faut voir plusieurs fois l’épisode pour saisir toutes les nuances de l’intrigue. En multipliant les personnages, tout le monde ne tire pas son épingle du jeu. On retient le lâche père, peu crédible dans la scène où il prétend avoir essayé de sauver le fiancé Danny, bien plus convaincant en père odieux qui ne mérite pas que sa fille s’excuse pour la légitime gifle donnée. Et Alvin Sloane le patron criminel du SD6.
Toujours convaincante, qu’elle soit maquillée en bonne avec des lunettes pour récupérer l’argent des russes ou en train de se livrer à des combats improbables, Jennifer Garner nous captive et attire notre sympathie constante et jamais distraite. Face à elle, les autres comédiens doivent galérer pour exister : Michael Vartan est transparent, et Ron Rifkin/Sloane le diable et Victor Garber/Jack le père indigne sont les deux seuls que Jennifer laisse retenir au téléspectateur. On se fiche du meilleur ami et de ses regrets à faire pleurer Sydney en réouvrant l’enquête sur la mort de Danny. En revanche, les scènes d’humour à l’intérieur du SD6 parviennent à nous décrisper puisque cet endroit est celui sans qui Danny serait toujours vivant. A ce titre, Dixon en Hassan et Marshall en version maladroite du « Q » des 007 sont indispensables.
Jennifer Garner a d’autant plus de magnétisme et de présence qu’elle affiche le moins souvent sa puissance et son pouvoir de séduction, son visage exprimant une jeune femme accablée par le chagrin, une fille comme les autres. Hors des exploits, bombes désamorcées et scènes de combats, elle n’a jamais l’air auto-satisfaite d’un 007 et tel Jarod le caméléon, elle change de tenue et d’emploi à la vitesse de l’éclair, ne nous laissant pas le temps de dire ouf. En deux épisodes seulement, alliant des atouts physiques indéniables (ah ces T shirt moulants !) et un visage candide, elle entre au panthéon des héroïnes de séries les plus sexy de l’histoire de la télévision. Elle est aux côtés de Wonder Woman, Xéna la guerrière, Emma Peel, Jill Munroe, - Jennifer Garner c’est un peu trois drôles de dames concentrée en une – Buffy Summers, Harriett Makepiece, Super Jaimie Sommers, Tara King, Purdey, une icône télévisuelle inoubliable. « Alias » donne envie avec ses fins en point d’interrogation de voir la suite et de ne surtout pas la rater.
Les infos supplémentaires
Sydney découvre que le soir du meurtre de Danny, son père avait pris des billets d’avion destination Singapour pour sauver Danny et sa fille.
Nous apprenons que Sydney connaît le journaliste Will Tippin depuis trois ans.
La bombe cachée dans le cimetière rappelle le fameux épisode de « Chapeau melon et bottes de cuir » : « Les fossoyeurs » (The gravediggers).
Sarah Shahi (Jenny) née en 1980 a joué dans « Les Soprano » et « The L World ».
Bradley Cooper (1975) qui incarne Will Tippin sera ensuite Aidan Stone dans « Nip /Tuck »
Résumé
Durant la guerre froide, les soviétiques ont caché une bombe nucléaire dans un cimetière en Virginie. En mission à Paris, puis à Moscou, Sydney Bristow doit empêcher l’achat de cette bombe dont la localisation se trouve sur deux disquettes par le soudanais Ineni Hassan. Marcus Dixon prend l’identité d’Hassan pour empêcher la transaction. Tout en livrant l’information à la vraie CIA, Sydney permet au SD6 de récupérer la bombe, mais cette organisation la vend à Hassan au Caire. En voulant la récupérer, elle désamorce l’engin mais se retrouve avec un révolver sur la tempe.
La critique
Cet épisode nous prouve que nous sommes dans un feuilleton, puisqu’il se termine par un cliffhanger. Première constatation, Jennifer Garner joue deux personnages : Sydney la femme, inconsolable de la mort de son fiancé, et dont on trouve la spontanéité lorsqu’elle gifle son père au courant du meurtre. Mais elle est aussi une bombe, à la fois sexy (elle change de tenues plus vite que Miss France un soir d’élection, et certaines robes moulées et décolletées sont à tomber raide) et à la fois indestructible, comme un Bruce Lee au féminin. Son côté sexy évoque Lynda Carter en short moulant dans « Wonder woman », ses aptitudes physiques tant dans les combats que pour désamorcer les bombes rappellent James Bond et Lara Croft.
L’approche de cet épisode rappelle beaucoup « Mission Impossible », avec l’objectif de duper l’adversaire par des déguisements (en bonne, en bimbo, en nikba lors de la scène en Egypte). On regrettera la multiplication des personnages qu’il faut assimiler en 42 minutes chrono. Le maladroit et un peu gaffeur Marshall Flinkman du SD6 (Kevin Weisman), le journaliste Will Tippin (Bradley Cooper) meilleur ami de Sydney qui continue l’enquête sur la mort de Danny, la plantureuse Jenny (Sarah Sashi) journaliste amoureuse de Will, Francie la meilleure copine et son petit ami, etc…
Les décors qui passent de la tour Eiffel à Moscou, de l’Egypte à une raffinerie de pétrole, nous donnent aussi le tournis. En fait, on veut empêcher le téléspectateur de trop réfléchir. Il faut voir plusieurs fois l’épisode pour saisir toutes les nuances de l’intrigue. En multipliant les personnages, tout le monde ne tire pas son épingle du jeu. On retient le lâche père, peu crédible dans la scène où il prétend avoir essayé de sauver le fiancé Danny, bien plus convaincant en père odieux qui ne mérite pas que sa fille s’excuse pour la légitime gifle donnée. Et Alvin Sloane le patron criminel du SD6.
Toujours convaincante, qu’elle soit maquillée en bonne avec des lunettes pour récupérer l’argent des russes ou en train de se livrer à des combats improbables, Jennifer Garner nous captive et attire notre sympathie constante et jamais distraite. Face à elle, les autres comédiens doivent galérer pour exister : Michael Vartan est transparent, et Ron Rifkin/Sloane le diable et Victor Garber/Jack le père indigne sont les deux seuls que Jennifer laisse retenir au téléspectateur. On se fiche du meilleur ami et de ses regrets à faire pleurer Sydney en réouvrant l’enquête sur la mort de Danny. En revanche, les scènes d’humour à l’intérieur du SD6 parviennent à nous décrisper puisque cet endroit est celui sans qui Danny serait toujours vivant. A ce titre, Dixon en Hassan et Marshall en version maladroite du « Q » des 007 sont indispensables.
Jennifer Garner a d’autant plus de magnétisme et de présence qu’elle affiche le moins souvent sa puissance et son pouvoir de séduction, son visage exprimant une jeune femme accablée par le chagrin, une fille comme les autres. Hors des exploits, bombes désamorcées et scènes de combats, elle n’a jamais l’air auto-satisfaite d’un 007 et tel Jarod le caméléon, elle change de tenue et d’emploi à la vitesse de l’éclair, ne nous laissant pas le temps de dire ouf. En deux épisodes seulement, alliant des atouts physiques indéniables (ah ces T shirt moulants !) et un visage candide, elle entre au panthéon des héroïnes de séries les plus sexy de l’histoire de la télévision. Elle est aux côtés de Wonder Woman, Xéna la guerrière, Emma Peel, Jill Munroe, - Jennifer Garner c’est un peu trois drôles de dames concentrée en une – Buffy Summers, Harriett Makepiece, Super Jaimie Sommers, Tara King, Purdey, une icône télévisuelle inoubliable. « Alias » donne envie avec ses fins en point d’interrogation de voir la suite et de ne surtout pas la rater.
Les infos supplémentaires
Sydney découvre que le soir du meurtre de Danny, son père avait pris des billets d’avion destination Singapour pour sauver Danny et sa fille.
Nous apprenons que Sydney connaît le journaliste Will Tippin depuis trois ans.
La bombe cachée dans le cimetière rappelle le fameux épisode de « Chapeau melon et bottes de cuir » : « Les fossoyeurs » (The gravediggers).
Sarah Shahi (Jenny) née en 1980 a joué dans « Les Soprano » et « The L World ».
Bradley Cooper (1975) qui incarne Will Tippin sera ensuite Aidan Stone dans « Nip /Tuck »
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
Patricks a écrit:En deux épisodes seulement, alliant des atouts physiques indéniables (ah ces T shirt moulants !) et un visage candide, elle entre au panthéon des héroïnes de séries les plus sexy de l’histoire de la télévision. Elle est aux côtés de Wonder Woman, Xéna la guerrière, Emma Peel, Jill Munroe, - Jennifer Garner c’est un peu trois drôles de dames concentrée en une – Buffy Summers, Harriett Makepiece, Super Jaimie Sommers, Tara King, Purdey, une icône télévisuelle inoubliable. « Alias » donne envie avec ses fins en point d’interrogation de voir la suite et de ne surtout pas la rater.
J’ai trouvé la série sur la toile (en tout cas, les premières saisons) et je la revoie en essayant de devancer tes critiques. Jusqu’à l’épisode 7 pour l’instant. C’est un feuilleton car le cliffhanger est souvent présent en fin d’épisode, ce qui nous fait embrayer directement sur le suivant pour connaître la suite. On s’enfile ça comme un hamburger, comme 24h Chrono. On ne déguste pas, on avale. Il y a une pause à la fin du 7, heureusement. Honnêtement, ce n’est pas le jeu d’acteur qui marque mais les scènes d’action et la musique entrainante. Je ne me souvenais pas de l’intrigue (à part bien évidemment le déclencheur du pilote et certains passages comme dans les geôles roumaines) mais par contre les combats sont mémorables. En fait, un best-of des scènes est suffisant à la revoyure, car il y a des passages interminables avec sa colocataire et son boyfriend (le passage où il chante est d’un ch…). Des séquences qu’on peut carrément zapper….Néanmoins, mon impression de bande-dessinée de 2001 est toujours là. Les situations sont souvent abracadabrantes et font penser à une BD. Parmi les personnages, j’apprécie Arvin Sloane et le journaliste Will. Marshall m’horripile et Vaughn est transparent. Jennifer Garner est élancée et a une silhouette impressionnante, car, de près, elle n’est pas jolie. C’est peut-être ses oreilles qui me font dire cela et lorsqu’elle est séduisante, elle est généralement déguisée, maquillée et perruquée…Loin d’égaler Diana Rigg, au temps de sa splendeur, et Glynis Barber. J’attends avec impatience la Blonde….
Sinon, je dois dire qu’à la fin d’un épisode, je suis incapable de dire ce qui s’est passé d’important !
En tout cas, je te lis sur ce coup, Patricks….
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
Plutôt d’accord avec Denis, même avis en un peu plus atténué sur les critiques. Outre son aspect féministe, Alias vaut surtout par sa mise en scène, lors des scènes d’action et d’infiltration. Le reste est surtout là pour assurer le lien. La narration va progressivement perdre en efficacité au fil des saisons, tandis que l’impact des moments forts perdurera. C’est cet aspect effectivement de Comics que je retiens aussi avant tout, ce qui n’est d’ailleurs nullement dépréciatif. La distribution est correcte, sans plus, clairement dominée par l’interprète d’Arvin Sloane, fascinant personnage par ailleurs. Plus réussi est le méchant, plus réussi sera le film, disait Hitchcock. Effectivement Alias doit immensément à l’ami Arvin, également à Stark, ou à l’effectivement sublime et perverse Lauren Reed (Melissa George sera fabuleuse de bout en bout), ainsi que quelques autres antagonistes tous plus pittoresques les uns que les autres. Un atout maître.
Alias tombe par contre dans un piège qu’a su éviter Buffy contre les Vampires, à savoir trop dégager le terrain autour de son héroïne pour lui permettre de s’imposer plus facilement comme focus du récit. Tous les alliés et intimes de Sydney sont quasi transparents, à des degrés divers, ce qui pénalise lourdement les passages entre pics d’adrénaline. Rien à vois avec les compères de la Tueuse de Vampires, hauts en couleurs et à la captivante écriture. Le père de Sydney s’en sort un peu mieux, mais là encore surtout grâce à sa relation personnelle avec Arvin. Garner est convaincante dans son rôle, c’est le principal. Il s’agit clairement d’une actrice plus portée à la performance physique qu’aux rôles de composition, mais cela convient parfaitement à ce type de série (il faut se nommer Sarah Michelle Gellar pour réussir conjointement sur les deux tableaux). Elle est aussi étonnamment charismatique, plus que jolie, ce qui convient également à cette vision modernisée de l’espionne, loin du traditionnel éculé d’une Mata Hari.
Alias tombe par contre dans un piège qu’a su éviter Buffy contre les Vampires, à savoir trop dégager le terrain autour de son héroïne pour lui permettre de s’imposer plus facilement comme focus du récit. Tous les alliés et intimes de Sydney sont quasi transparents, à des degrés divers, ce qui pénalise lourdement les passages entre pics d’adrénaline. Rien à vois avec les compères de la Tueuse de Vampires, hauts en couleurs et à la captivante écriture. Le père de Sydney s’en sort un peu mieux, mais là encore surtout grâce à sa relation personnelle avec Arvin. Garner est convaincante dans son rôle, c’est le principal. Il s’agit clairement d’une actrice plus portée à la performance physique qu’aux rôles de composition, mais cela convient parfaitement à ce type de série (il faut se nommer Sarah Michelle Gellar pour réussir conjointement sur les deux tableaux). Elle est aussi étonnamment charismatique, plus que jolie, ce qui convient également à cette vision modernisée de l’espionne, loin du traditionnel éculé d’une Mata Hari.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Alias"
Oui, son personnage et sa prestation sont exceptionnels.Estuaire44 a écrit: (Melissa George sera fabuleuse de bout en bout
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Alias"
Elle éclipsait même pour moi Jennifer Garner, faut attendre la saison 3 néanmoins pour la revoir...séribibi a écrit:Oui, son personnage et sa prestation sont exceptionnels.Estuaire44 a écrit: (Melissa George sera fabuleuse de bout en bout
Invité- Invité
Page 2 sur 23 • 1, 2, 3 ... 12 ... 23
Sujets similaires
» Série "Opération Danger" (Alias Smith and Jones)
» Séries western
» Série : "Enterprise" avec Scott Bakula
» Série "Au-delà du réel" - la série d'origine
» Série "Zoo"
» Séries western
» Série : "Enterprise" avec Scott Bakula
» Série "Au-delà du réel" - la série d'origine
» Série "Zoo"
CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: Les SÉRIES TÉLÉ, FILMS, ACTEURS, ACTRICES & autres Artistes :: Les Séries Télé
Page 2 sur 23
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum