Série "Alias"
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Re: Série "Alias"
Elle éclipsait même pour moi Jennifer Garner, faut attendre la saison 3 néanmoins pour la revoir...séribibi a écrit:Oui, son personnage et sa prestation sont exceptionnels.Estuaire44 a écrit: (Melissa George sera fabuleuse de bout en bout
Invité- Invité
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Alias"
Oui, il est bien cet épisode.
séribibi- Roi (Reine)
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Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Alias"
01-03 – Meilleures ennemies (Parity)
Résumé
Ayant réchappé de sa mission au Caire, Sydney Bristow doit récupérer à Madrid le code numérique d’un savant visionnaire, Milo Rambaldi, (1444-1496). Mais un agent russe, Anna Espinosa, que Sydney a jadis affrontée, est aussi sur l’affaire. Michael Vaughn digère mal de ne plus s’occuper de Sydney au sein de la CIA. Pendant ce temps, Will Tippin continue l’enquête sur l’assassinat de Danny et pense avoir trouvé une piste avec les radars qui pourraient avoir filmé le meurtrier.
La critique
La scène du début, dans laquelle Sydney affronte un de ses professeurs à qui elle n’a pas rendu un devoir, et affirme l’importance des études pour elle, nous fait irrésistiblement penser à « Fantômette ». La double vie de la super-héroïne, dont le quotidien est aux antipodes avec les aventures incroyables dans lesquelles elle est entraînée. On regrette que le montage soit si rapide, condensant en 42 minutes autant d’éléments narratifs. La vie d’étudiante de Sydney n’est pas assez fouillée et construite, mais sa vie privée réussit quand même à transparaître à travers les rapports difficiles avec son père indigne.
Au sein du SD6, l’humour et les gaffes de Marshall Flinman contrebalancent la noirceur constante d’Arvin Sloane. La façon dont Sydney se sort du piège en Egypte nous montre que désormais, l’agent secret se sortira de toutes les situations, même les plus désespérées. La confrontation entre le réalisme (chagrin de la perte de Danny, émotion lorsqu’elle envoie son meilleur ami chercher ses affaires tant elle est encore affectée) et l’incroyable (les missions pour le double compte du SD6 et de la CIA) constitue un contraste saisissant.
Avec une autre actrice, la mayonnaise ne prendrait pas, et toute la série sombrerait dans le ridicule. Concrètement, si l’on mettait Peta Wilson/Nikita à la place de Jennifer Garner, il n’y aurait plus de série. La dualité élève d’université sage et sainte nitouche/espionne bombe sexy allumeuse nécessite une comédienne qui sache doser la part des deux personnalités. Il fallait un immense talent et un physique hors du commun pour être crédible. Jennifer Garner est la comédienne de la situation.
On regrettera que le format 42 minutes oblige de traiter l’aspect « Mission Impossible » à cent à l’heure au détriment de la profondeur des intrigues. La série est construite comme « Smallville ». L’adolescent Clark Kent/l’extra terrestre Kal-El, soit une vie sociale, une vie secrète. L’aspect espionnage devient un mélange de « Mission Impossible » mâtinée du « Da Vinci Code » (avec le fil rouge Milo Rambaldi) et de « Buffy contre les vampires » (pour les combats chorégraphiés »).
Le plus intéressant dans « Alias », c’est l’aspect réaliste, par exemple l’enquête de Tippin le journaliste sur la mort de Danny, le père Jack est plus détestable au quotidien (voir la façon dont il repousse l’affection de sa fille lorsqu’elle va le voir à son bureau) qu’en agent double où il est moins convaincant. Alors si l’on expédie vite faite les missions improbables, cela laissera davantage de temps à la vie personnelle de Sydney.
Et la scène du baiser entre Sydney et Will Tippin est tellement profonde (Retour à la vie de Sydney dont on sait que la vie et la libido ne s’arrêteront pas avec la mort de son fiancé Danny Hecht), tellement bouleversante d’authenticité que lorsque nous passons au plan suivant, le père et Sloane semblent des pantins artificiels sans consistance sortis de la série « Des Agents très spéciaux » (L’UNCLE, le TRUSH). Le fait que Sydney, au cœur de l’action, cherche à rassurer Francine sur le fait que son petit ami Charlie ne la trompe pas, nous montre l’aspect irréaliste de ses missions d’espionne. Idem lorsque la rivale espionne Anna Espinosa lui parle de la mort de Danny, alors que la russo-cubaine est en mission et devrait penser à des objectifs cruciaux.
Au fond, est-il un instant sérieux et envisageable qu’en seulement sept ans au SD6, Sydney Bristow ait appris des techniques de combat qui l’a rendent invincible à la manière d’un héros de Comics ?
Les infos supplémentaires
C’est le 18 juin que Danny a été tué. Tippin découvre que tous les radars étant débranchés ce jour là autour du domicile de la victime, il s’agit d’un complot.
Anna Espinosa est une rivale déjà connue de Sydney. Avant l’affrontement, elle lui fait un clin d’œil. Son personnage reviendra régulièrement dans la série.
Sydney demande à son père si sa mère connaissait ses activités, il répond qu’elle savait qu’il travaillait pour la CIA et qu’elle est morte dans un accident.
Gina Torres (née en 1969) qui incarne Anna Espinosa a tenu des rôles de personnages récurrents dans les séries « Hercule », « Angel » et « 24h Chrono ».
Sydney obtient une promotion pour l'agent Michael Vaughn, détestant l'agent Lambert (Mark Rolston) qui le remplace en raison de son machisme. Il s'adresse à elle comme à une "nana", et dans une scène précédente déclare: "Si elle dit oui, je ne dis pas non". Pas très professionnel (mais on le comprend, réaction humaine!)
Résumé
Ayant réchappé de sa mission au Caire, Sydney Bristow doit récupérer à Madrid le code numérique d’un savant visionnaire, Milo Rambaldi, (1444-1496). Mais un agent russe, Anna Espinosa, que Sydney a jadis affrontée, est aussi sur l’affaire. Michael Vaughn digère mal de ne plus s’occuper de Sydney au sein de la CIA. Pendant ce temps, Will Tippin continue l’enquête sur l’assassinat de Danny et pense avoir trouvé une piste avec les radars qui pourraient avoir filmé le meurtrier.
La critique
La scène du début, dans laquelle Sydney affronte un de ses professeurs à qui elle n’a pas rendu un devoir, et affirme l’importance des études pour elle, nous fait irrésistiblement penser à « Fantômette ». La double vie de la super-héroïne, dont le quotidien est aux antipodes avec les aventures incroyables dans lesquelles elle est entraînée. On regrette que le montage soit si rapide, condensant en 42 minutes autant d’éléments narratifs. La vie d’étudiante de Sydney n’est pas assez fouillée et construite, mais sa vie privée réussit quand même à transparaître à travers les rapports difficiles avec son père indigne.
Au sein du SD6, l’humour et les gaffes de Marshall Flinman contrebalancent la noirceur constante d’Arvin Sloane. La façon dont Sydney se sort du piège en Egypte nous montre que désormais, l’agent secret se sortira de toutes les situations, même les plus désespérées. La confrontation entre le réalisme (chagrin de la perte de Danny, émotion lorsqu’elle envoie son meilleur ami chercher ses affaires tant elle est encore affectée) et l’incroyable (les missions pour le double compte du SD6 et de la CIA) constitue un contraste saisissant.
Avec une autre actrice, la mayonnaise ne prendrait pas, et toute la série sombrerait dans le ridicule. Concrètement, si l’on mettait Peta Wilson/Nikita à la place de Jennifer Garner, il n’y aurait plus de série. La dualité élève d’université sage et sainte nitouche/espionne bombe sexy allumeuse nécessite une comédienne qui sache doser la part des deux personnalités. Il fallait un immense talent et un physique hors du commun pour être crédible. Jennifer Garner est la comédienne de la situation.
On regrettera que le format 42 minutes oblige de traiter l’aspect « Mission Impossible » à cent à l’heure au détriment de la profondeur des intrigues. La série est construite comme « Smallville ». L’adolescent Clark Kent/l’extra terrestre Kal-El, soit une vie sociale, une vie secrète. L’aspect espionnage devient un mélange de « Mission Impossible » mâtinée du « Da Vinci Code » (avec le fil rouge Milo Rambaldi) et de « Buffy contre les vampires » (pour les combats chorégraphiés »).
Le plus intéressant dans « Alias », c’est l’aspect réaliste, par exemple l’enquête de Tippin le journaliste sur la mort de Danny, le père Jack est plus détestable au quotidien (voir la façon dont il repousse l’affection de sa fille lorsqu’elle va le voir à son bureau) qu’en agent double où il est moins convaincant. Alors si l’on expédie vite faite les missions improbables, cela laissera davantage de temps à la vie personnelle de Sydney.
Et la scène du baiser entre Sydney et Will Tippin est tellement profonde (Retour à la vie de Sydney dont on sait que la vie et la libido ne s’arrêteront pas avec la mort de son fiancé Danny Hecht), tellement bouleversante d’authenticité que lorsque nous passons au plan suivant, le père et Sloane semblent des pantins artificiels sans consistance sortis de la série « Des Agents très spéciaux » (L’UNCLE, le TRUSH). Le fait que Sydney, au cœur de l’action, cherche à rassurer Francine sur le fait que son petit ami Charlie ne la trompe pas, nous montre l’aspect irréaliste de ses missions d’espionne. Idem lorsque la rivale espionne Anna Espinosa lui parle de la mort de Danny, alors que la russo-cubaine est en mission et devrait penser à des objectifs cruciaux.
Au fond, est-il un instant sérieux et envisageable qu’en seulement sept ans au SD6, Sydney Bristow ait appris des techniques de combat qui l’a rendent invincible à la manière d’un héros de Comics ?
Les infos supplémentaires
C’est le 18 juin que Danny a été tué. Tippin découvre que tous les radars étant débranchés ce jour là autour du domicile de la victime, il s’agit d’un complot.
Anna Espinosa est une rivale déjà connue de Sydney. Avant l’affrontement, elle lui fait un clin d’œil. Son personnage reviendra régulièrement dans la série.
Sydney demande à son père si sa mère connaissait ses activités, il répond qu’elle savait qu’il travaillait pour la CIA et qu’elle est morte dans un accident.
Gina Torres (née en 1969) qui incarne Anna Espinosa a tenu des rôles de personnages récurrents dans les séries « Hercule », « Angel » et « 24h Chrono ».
Sydney obtient une promotion pour l'agent Michael Vaughn, détestant l'agent Lambert (Mark Rolston) qui le remplace en raison de son machisme. Il s'adresse à elle comme à une "nana", et dans une scène précédente déclare: "Si elle dit oui, je ne dis pas non". Pas très professionnel (mais on le comprend, réaction humaine!)
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
Dans The Prophecy (1X16), Roger Moore faire quatre apparitions dans le rôle d'un méchant méchant. Il n'a plus, à 70 ans, ce haussement de sourcils qui était sa marque de fabrique...Bon, heureusement néanmoins qu'il est là car l'épisode n'est pas folichon...
Ça se répète, ça se répété cette série...Et paf, un imprévu au moment où on ne s'y attend pas.
Ça se répète, ça se répété cette série...Et paf, un imprévu au moment où on ne s'y attend pas.
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
The prophecy est l'épisode le plus mou de la saison.
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Alias"
C'est du JJAbrams tout craché, il a de bonnes idées de départ mais ne peut s'empêcher de mettre par dessus ses délires mystiques, et dans "Alias", série d'espionnage, il faut reconnaître que c'est totalement à côté de la plaque.
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Alias"
Quant à 1X17, Q & A, c'est un épisode dispensable car ce n'est qu'une succession et un résumé des seize épisodes précédents...
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
Il faudrait que je le revoie.
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Alias"
séribibi a écrit:Il faudrait que je le revoie.
- Spoiler:
- Il se termine par l'accident de voiture où elle respire grâce à l'air dans les pneus.
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
Ah oui !
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Alias"
Terminé la première saison à l’instant. On est pris dans l’engrenage et forcé d’enchainer épisode sur épisode. Il y a des passages longuets mais la fin est prenante et les scènes d’action excellentes, mais il y a des invraisemblances et des délires difficiles à gober. Surtout, des questions restent sans réponse et on termine sur un énorme cliffhanger. Le dentiste asiatique est un des pires salopards de série que j’ai vu !
A noter : Joseph Ruskin est un membre d’Alliance (épisode 1X21 Rendez-vous)….un acteur né en 1924 qui joua dans 6 épisodes des Incorruptibles !
http://www.imdb.fr/name/nm0750826/
A noter : Joseph Ruskin est un membre d’Alliance (épisode 1X21 Rendez-vous)….un acteur né en 1924 qui joua dans 6 épisodes des Incorruptibles !
http://www.imdb.fr/name/nm0750826/
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
Les séries de JJAbrams sont souvent calquées sur le même modèle : des 1ers épisodes indépendants puis, trés vite, la série devient "feuilletonnante", puis : développement d'une mythologie...
Enfin, chaque épisode, qui répond souvent à une construction similaire, finit sur un cliffhanger assez étonnant.
A partir du premier tiers de la saison 1 : il est indispensable de suivre tous les épisodes sinon on ne peut plus rien comprendre.
Le dernier épisode de la saison 1 est superbe.
Enfin, chaque épisode, qui répond souvent à une construction similaire, finit sur un cliffhanger assez étonnant.
A partir du premier tiers de la saison 1 : il est indispensable de suivre tous les épisodes sinon on ne peut plus rien comprendre.
Le dernier épisode de la saison 1 est superbe.
Dernière édition par séribibi le Sam 16 Fév 2013 - 15:00, édité 1 fois
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Alias"
Pour tout voir aussi vite, j'ai systématiquement zappé le petit résumé d'1'30" et les deux génériques. Je reprocherai au dernier épisode de la saison 1 de ne pas boucler une histoire, comme le fait la série 24h Chrono. Là, paf, on reste dans l’expectative. Heureusement, que la série n'est pas contemporaine et ...que la seconde saison est aussi sur la toile !
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
L'actrice suédoise Lena Olin a plus de classe dans le rôle de la mère que Jennifer Garner dans celui de la fille malgré les 17 ans d'écart...
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
Lena, je l'avais découverte dans "L'insoutenable légèreté de l'être", de Philip Kaufman
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Alias"
Après 5 épisodes de la seconde saison…
On s’habitue au schéma des épisodes, assez répétitif ; plus à l’aise dans les scènes d’action que de bavardages. Parfois alambiqué, souvent peu plausible mais toujours prenant. Parfois, aussi choquant comme les enfants assemblant des armes dans The Indicator.
Pour les personnages, c’est très hétéroclite.
Sydney est centrale, bien entendu. Ni canon, ni laide, Jennifer Garner est parfaite dans son rôle. A-t-elle été doublée pour les nombreuses scènes de combat ?
Arvin Sloane, salopard N1 ; parfait
Jack Bristow, salopard N2 ; également très bon
Michael Vaughn s’étoffe au fur et à mesure et Will Tippin, même en retrait, est intéressant.
Du coté des insupportables ; Flinkman : je le zappe systématiquement, je ne supporte sa diction et ses mimiques. Francie, mélange de Michelle Obama et Nafissatou Diallo n’est pas non plus top.
Et puis il y a les transparents et on est surpris de les voir dans tant d’épisodes comme Dixon, le bon St Bernard, ou l’indestructible Sark. Quant au docteur Barnett, ses scènes ne sont que du remplissage.
Malgré quelques bonnes interprétations (Ron Rifkin, Lena Olin), le niveau de jeu des acteurs est loin de valoir celui de séries d’antan comme – pour ne citer que les deux dernières que j’ai chroniquées – Kojak et L’homme à la valise. Des acteurs comme Telly Savalas ou Richard Bradford ont un jeu consistant qui laisse 90% des acteurs de séries actuelles bien pâlots. On table sur l’action pour compenser de nos jours…
Copy that.
On s’habitue au schéma des épisodes, assez répétitif ; plus à l’aise dans les scènes d’action que de bavardages. Parfois alambiqué, souvent peu plausible mais toujours prenant. Parfois, aussi choquant comme les enfants assemblant des armes dans The Indicator.
Pour les personnages, c’est très hétéroclite.
Sydney est centrale, bien entendu. Ni canon, ni laide, Jennifer Garner est parfaite dans son rôle. A-t-elle été doublée pour les nombreuses scènes de combat ?
Arvin Sloane, salopard N1 ; parfait
Jack Bristow, salopard N2 ; également très bon
Michael Vaughn s’étoffe au fur et à mesure et Will Tippin, même en retrait, est intéressant.
Du coté des insupportables ; Flinkman : je le zappe systématiquement, je ne supporte sa diction et ses mimiques. Francie, mélange de Michelle Obama et Nafissatou Diallo n’est pas non plus top.
Et puis il y a les transparents et on est surpris de les voir dans tant d’épisodes comme Dixon, le bon St Bernard, ou l’indestructible Sark. Quant au docteur Barnett, ses scènes ne sont que du remplissage.
Malgré quelques bonnes interprétations (Ron Rifkin, Lena Olin), le niveau de jeu des acteurs est loin de valoir celui de séries d’antan comme – pour ne citer que les deux dernières que j’ai chroniquées – Kojak et L’homme à la valise. Des acteurs comme Telly Savalas ou Richard Bradford ont un jeu consistant qui laisse 90% des acteurs de séries actuelles bien pâlots. On table sur l’action pour compenser de nos jours…
Copy that.
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
01-04 – Cœur brisé (A broken heart)
Résumé
Sydney essaie de se rapprocher de son père et l’invite à dîner, tandis que Francie accuse son petit ami Charlie de la tromper. Trois destinations pour l’agent Sydney dans cet épisode : dans une église espagnole à Malaga, pour récupérer un artefact de 500 ans, au Maroc pour contrer un terroriste franco-libanais, et à Sao Paulo pour sauver un prix Edgar de la paix.
La critique
Série atypique : Pour un épisode de 42 minutes, le générique intervient à la 8e minute, et les crédits à la 10e minute.
Baisse de régime dans ce quatrième épisode dûe à une overdose de lieux de mission (trois) et à une foule d’informations, dont beaucoup se révèlent anecdotiques. Ainsi, la mort de l’agent du SD6 Mokhtar (Faran Tahir) vieux complice de Sydney. Elle ne peut vu le timing de l’épisode s’appesantir à la fois sur sa perte et sur la façon dont son père la repousse.
Deux cœurs brisés dans cet épisode : Francie qui s’estime trahie par Charlie (Sydney, on le devine entre les lignes, pense que Charlie a peut-être une double vie semblable à la sienne sans tromper son amie), et l’héroïne qu’un père abject repousse. On la voit se confier à l’agent Michael Vaughn.
Le téléspectateur attentif remarquera que l’on ne part jamais d’Hollywood. En effet, les scènes censées se dérouler en Espagne, au Maroc et au Brésil sont filmées entièrement en intérieurs.
En accumulant à cent à l’heure les missions de Sydney condensées dans une partie des 42 minutes, ce sont les scènes de sa vie personnelle que l’on retient. Son désespoir lorsque son père lui fait faux bond à un repas, au moment même où Francie quitte la table de son amoureux Charlie qui ne lui donne pas d’explications suffisantes face à sa jalousie.
A noter la fusillade et la combat dans une église entre Anna Espinosa et Sydney, surprenante pour une production américaine, pays où l’on trouve des bibles dans les chambres d’hôtel et où le président invoque souvent Dieu.
Trop de personnages empêchent chacun des acteurs de tirer son épingle du jeu. Bradley Cooper parvient à faire exister son personnage de Tippin, amoureux de Sydney, journaliste menant sa propre enquête sur la mort de Danny Hetch. A l’inverse, Carl Lumbly en Marcus Dixon se contente de passer les plats lors des missions de Sydney. Son personnage d’agent sympathique (au SD6) fait double emploi avec l’agent de la CIA Michael Vaughn (Michael Vartan).
L’actrice Jennifer Garner curieusement est infiniment plus attirante au naturel que maquillée en femme du monde dans ses missions. A ce stade de la série, les hommes que Sydney attire (Tippin, Michael Vaughn) la courtisent lorsqu’elle se trouve « au naturel » et non en mission. La collaboratrice de Tippin, Jenny (Sarah Shahi) est ainsi moins mise en valeur que Sydney, alors qu’elle a un physique avantageux.
Hors des scènes de missions, le chef opérateur éclaire le visage de Jennifer Garner et insiste avec sa lumière sur la couleur laiteuse de la peau de l’actrice, à l’inverse d’un bronzage de rigueur chez les héroïnes américaines.
Le grand perdant de l’épisode est Ron Rifkin dont le personnage de Sloane ne fait que des apparitions pour commander mais n’a pas de scènes à lui.
Abondance de biens nuit : la série aurait gagné à n’avoir qu’un lieu de mission par épisode, comme « Mission Impossible » ou « Le Saint ». Notons qu’à ce stade de la saison, les scénaristes hésitent entre développer l’aspect mystique (Les artefacts de Milo Rambaldi) et l’aspect purement espionnage.
Les infos supplémentaires
Miguel Sandoval (qui joue Anthony Russek) est Devalos, le supérieur de Patricia Arquette dans 130 épisodes de « Médium ».
Sydney fait allusion à une mission en Corse deux ans avant où un gorille lui a cassé le bras. Elle le met cette-fois KO.
Lors d’une séance d’hypnose, le père de Sydney revoit son épouse Laura (Arabella Holzbog). Dans ce dernier rôle, Lena Holin la remplacera.
Second baiser entre Sydney et Will Tippin, mais la jeune fille montre davantage d’intérêt pour Michael Vaughn, se réjouissant qu’il ne soit pas marié et se soit disputé avec son amie.
Un épisode qui accumule trop de scènes d’intérieurs et met moins en valeur la plastique de l’héroïne que dans les précédents opus.
Résumé
Sydney essaie de se rapprocher de son père et l’invite à dîner, tandis que Francie accuse son petit ami Charlie de la tromper. Trois destinations pour l’agent Sydney dans cet épisode : dans une église espagnole à Malaga, pour récupérer un artefact de 500 ans, au Maroc pour contrer un terroriste franco-libanais, et à Sao Paulo pour sauver un prix Edgar de la paix.
La critique
Série atypique : Pour un épisode de 42 minutes, le générique intervient à la 8e minute, et les crédits à la 10e minute.
Baisse de régime dans ce quatrième épisode dûe à une overdose de lieux de mission (trois) et à une foule d’informations, dont beaucoup se révèlent anecdotiques. Ainsi, la mort de l’agent du SD6 Mokhtar (Faran Tahir) vieux complice de Sydney. Elle ne peut vu le timing de l’épisode s’appesantir à la fois sur sa perte et sur la façon dont son père la repousse.
Deux cœurs brisés dans cet épisode : Francie qui s’estime trahie par Charlie (Sydney, on le devine entre les lignes, pense que Charlie a peut-être une double vie semblable à la sienne sans tromper son amie), et l’héroïne qu’un père abject repousse. On la voit se confier à l’agent Michael Vaughn.
Le téléspectateur attentif remarquera que l’on ne part jamais d’Hollywood. En effet, les scènes censées se dérouler en Espagne, au Maroc et au Brésil sont filmées entièrement en intérieurs.
En accumulant à cent à l’heure les missions de Sydney condensées dans une partie des 42 minutes, ce sont les scènes de sa vie personnelle que l’on retient. Son désespoir lorsque son père lui fait faux bond à un repas, au moment même où Francie quitte la table de son amoureux Charlie qui ne lui donne pas d’explications suffisantes face à sa jalousie.
A noter la fusillade et la combat dans une église entre Anna Espinosa et Sydney, surprenante pour une production américaine, pays où l’on trouve des bibles dans les chambres d’hôtel et où le président invoque souvent Dieu.
Trop de personnages empêchent chacun des acteurs de tirer son épingle du jeu. Bradley Cooper parvient à faire exister son personnage de Tippin, amoureux de Sydney, journaliste menant sa propre enquête sur la mort de Danny Hetch. A l’inverse, Carl Lumbly en Marcus Dixon se contente de passer les plats lors des missions de Sydney. Son personnage d’agent sympathique (au SD6) fait double emploi avec l’agent de la CIA Michael Vaughn (Michael Vartan).
L’actrice Jennifer Garner curieusement est infiniment plus attirante au naturel que maquillée en femme du monde dans ses missions. A ce stade de la série, les hommes que Sydney attire (Tippin, Michael Vaughn) la courtisent lorsqu’elle se trouve « au naturel » et non en mission. La collaboratrice de Tippin, Jenny (Sarah Shahi) est ainsi moins mise en valeur que Sydney, alors qu’elle a un physique avantageux.
Hors des scènes de missions, le chef opérateur éclaire le visage de Jennifer Garner et insiste avec sa lumière sur la couleur laiteuse de la peau de l’actrice, à l’inverse d’un bronzage de rigueur chez les héroïnes américaines.
Le grand perdant de l’épisode est Ron Rifkin dont le personnage de Sloane ne fait que des apparitions pour commander mais n’a pas de scènes à lui.
Abondance de biens nuit : la série aurait gagné à n’avoir qu’un lieu de mission par épisode, comme « Mission Impossible » ou « Le Saint ». Notons qu’à ce stade de la saison, les scénaristes hésitent entre développer l’aspect mystique (Les artefacts de Milo Rambaldi) et l’aspect purement espionnage.
Les infos supplémentaires
Miguel Sandoval (qui joue Anthony Russek) est Devalos, le supérieur de Patricia Arquette dans 130 épisodes de « Médium ».
Sydney fait allusion à une mission en Corse deux ans avant où un gorille lui a cassé le bras. Elle le met cette-fois KO.
Lors d’une séance d’hypnose, le père de Sydney revoit son épouse Laura (Arabella Holzbog). Dans ce dernier rôle, Lena Holin la remplacera.
Second baiser entre Sydney et Will Tippin, mais la jeune fille montre davantage d’intérêt pour Michael Vaughn, se réjouissant qu’il ne soit pas marié et se soit disputé avec son amie.
Un épisode qui accumule trop de scènes d’intérieurs et met moins en valeur la plastique de l’héroïne que dans les précédents opus.
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
Salvation (2.06) est un épisode qui donne l'impression de perdre son temps. Deux scènes intéressantes seulement (avec Sloane à chaque fois). En fait, il y a beaucoup trop de scènes avec Jennifer Garner, qui n'est ni très jolie, ni très bonne actrice, ce qui fait de longs passages ennuyeux, surtout qu'elle est très souvent accompagnée de Vaughn/Vartan...
Les deux scènes :
Les deux scènes :
- Spoiler:
- Sloane croit voir sa femme dans la rue et la suit jusqu'à dans une église - Sous une pluie diluvienne, Sloane fait ouvrir le cercueil de sa femme qui est vide
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
Denis je ne me souviens plus trop la tête qu'elle a, mais avec ce mélange je vais aller vite revoir : Francie, mélange de Michelle Obama et Nafissatou Diallo
Trés bonne critique Patricks, de mémoire un épisode qui trainait en effet en longueur avant la scène finale trés sympa (mais qui finit en cliffhanger )
Trés bonne critique Patricks, de mémoire un épisode qui trainait en effet en longueur avant la scène finale trés sympa (mais qui finit en cliffhanger )
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Alias"
séribibi a écrit:Denis je ne me souviens plus trop la tête qu'elle a, mais avec ce mélange je vais aller vite revoir : Francie, mélange de Michelle Obama et Nafissatou Diallo
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
Ah oui, je me souviens !
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Alias"
denis a écrit:
Malgré quelques bonnes interprétations (Ron Rifkin, Lena Olin), le niveau de jeu des acteurs est loin de valoir celui de séries d’antan comme – pour ne citer que les deux dernières que j’ai chroniquées – Kojak et L’homme à la valise. Des acteurs comme Telly Savalas ou Richard Bradford ont un jeu consistant qui laisse 90% des acteurs de séries actuelles bien pâlots. On table sur l’action pour compenser de nos jours…
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Alias était dans les séries prioritaires liste déterminée par les modérateurs, où ne se trouvait pas "Flipper le dauphin" que je n'ai pu faire et "Daktari" de justesse, il fallait donc choisir de préférence dans cette liste. J'avoue que j'ai hésité entre "Cannon" et "Alias" (je ferai peut être "Cannon" après, mais pour l'instant je suis bien occupé).
L'aspect "feuilleton" de "Alias" m'a plu, en le regardant comme toi sur youtube ou dailymotion avant d'acheter le coffret de 105 épisodes.
"L'homme à la valise" je pense que tu surestimes beaucoup cette série annulée au bout d'une saison, et qui n'a fait que 13 prime time en France, en termes de succès, "L'homme de fer", "Mannix", "Kojak", "Les rues de San Francisco", "Hawaii police d'état", "Les Incorruptibles, "Des agents très spéciaux", "Mission Impossible", "Destination danger" avaient quand même beaucoup plus de succès.
Que "Daktari" ou "Flipper" soient mieux que les séries comme "Alias", ok, mais "L'homme à la valise" est une petite série mineure complètement oubliée par les téléspectateurs. Quand il n'y a que 13 épisodes et puis s'en vont, ce n'est pas bon signe, c'est au niveau de "Van der Valk" avec Barry Foster (diffusée en 75), "Paul Temple" diffusée en 1976, ou encore "Regan" diffusée en 1976.
Pour moi c'est une série ratée, que le public a vite oubliée.
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
Ne t'emballe pas mon p'tit Patricks. On dirait un vrai gamin...
Alias, je n'aurais jamais acheté : tout est sur You Tube. D'ailleurs, je suis en train de la visionner. Mais si tu veux faire un parallèle entre Man in a Suitcase et Alias (moi, j'ai vu les deux), la seconde a plus de saisons mais c'est tout : le jeu d'acteurs est affligeant dans Alias comparé aux acteurs aguerris jusqu'à dans les seconds rôles de L'homme à la valise. Ne parlons pas de Kojak, car là c'est comparé l'incomparable. D'ailleurs, avant d'écrire un peu n’importe quoi, je te conseille de lire des critiques de fans et de sites spécialisés. Après la saison 3, c'est la catastrophe, parait-il.
http://www.alias-tv.com/episodes.html
Bon, sinon, L'homme à la valise est une excellente série ITC dont les sorties dans les pays anglo-saxons l'ont estimée à sa juste valeur.
Alias, je n'aurais jamais acheté : tout est sur You Tube. D'ailleurs, je suis en train de la visionner. Mais si tu veux faire un parallèle entre Man in a Suitcase et Alias (moi, j'ai vu les deux), la seconde a plus de saisons mais c'est tout : le jeu d'acteurs est affligeant dans Alias comparé aux acteurs aguerris jusqu'à dans les seconds rôles de L'homme à la valise. Ne parlons pas de Kojak, car là c'est comparé l'incomparable. D'ailleurs, avant d'écrire un peu n’importe quoi, je te conseille de lire des critiques de fans et de sites spécialisés. Après la saison 3, c'est la catastrophe, parait-il.
http://www.alias-tv.com/episodes.html
Bon, sinon, L'homme à la valise est une excellente série ITC dont les sorties dans les pays anglo-saxons l'ont estimée à sa juste valeur.
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
Ca, je l'avais zappé. Non, Alias est quant même mieux que des séries comme Daktari et Flipper, la première n'est d'ailleurs pas, à ma connaissance, sortie en DVD. Qui pourrait-elle encore intéresser même parmi des nostalgiques de vieux programmes ? Et les enfants ne regardent plus ces séries; évidemment, c'était pourtant à mon avis bien plus intéressant pour eux que les DA japonais qui inondent nos écrans.Patricks a écrit:Que "Daktari" ou "Flipper" soient mieux que les séries comme "Alias", ok, mais "L'homme à la valise" est une petite série mineure complètement oubliée par les téléspectateurs.
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
Après 24heures Chrono, interrompu après trois saisons, je jette l’éponge pour Alias, cette fois au huitième épisode de la seconde saison.
Inutile d’insister quand tous les paramètres d’intérêt s’estompent ou disparaissent dans le plaisir de suivre une série ; continuer serait une perte de temps et un entêtement pénible. J’ai néanmoins pris le temps – l’équivalent d’environ quatre épisodes – pour parcourir le net afin de connaître la fin du feuilleton et savoir si l’engouement de la série m’était passé à coté. La lecture intéressante de différentes critiques américaines et françaises m’a, au contraire, conforté dans ma décision. Je vais baliser les quelques spoilers pour ceux qui ne connaissent pas la série, mais, en tout cas, de nombreux fans ont laissé tombé en milieu de série, souvent fin de saison 2, pour revenir sur la fin et exprimer leur mécontentement quant au final.
Pour commencer, il est bon de préciser qu’Alias ne fut pas un réel succès d’audience et la série ne doit son salut qu’au fait
qu’à l’époque, ABC n’avait pas vraiment de hits et que les critiques appréciaient le show. Ce qui ressort de toutes les critiques, est qu’Alias ne restera pas dans les annales pour son succès mais la série a imposé un standard en termes d’action et de structure pour les séries d’espionnage. De plus, le personnage de Sidney Bristow était fortement iconographique, comme sorti tout droit d’une bande dessinée, tout comme l’œuvre du mystérieux Rambaldi.
L’engouement Alias s’est estompé tout simplement à cause de l’intrigue et une histoire progressivement devenue trop abracadabrantesque. C’est d’ailleurs un retournement de situation improbable et ridicule – un de plus – qui m’a fait lâcher prise. La majorité des critiques situe le climax de la série un peu plus loin que mon arrêt dans la seconde saison –
convaincu que la série repose sur le personnage d’Arvin Sloane, magistralement interprété par Ron Rifkin. Il crève l’écran et un bon méchant fait généralement une bonne série. Si Sloane serait mort –
La série devenait poussive (moins d’action déjà au début de la seconde saison) et le phénomène s’est accentué par la suite. Il était devenu souvent flagrant que tout était fait pour entretenir le suspense avec n’importe quel twist qui à sacrifier une cohésion bancale . Plus elle avance et plus elle peine à garder une forme satisfaisante. La mythologie, thème récurrent, a fait errer la série dans des domaines loin de l’espionnage traditionnel, même si souvent elle retombe sur ses pieds péniblement à la fin d’un épisode.
En conclusion, la série est bonne dans les scènes d’action, comme une page BD, avec des situations périlleuse et improbables. Le lecteur sait que Sydney Bristow - quelque soit le danger - finira par s’en sortir, mais on regarde et on reste scotché par des combats bien chorégraphiés et une musique d’accompagnement intéressante. Mais cet attrait cache des rebondissements de scénario grotesques voire ridicules. Un divertissement sympathique et innovateur au début, avec de bons moments, mais le manque d’inspiration des scénaristes fait que la série plonge souvent dans le n’importe quoi, ce qui sonnera son glas. Le ridicule touche le fond lors de la quatrième saison d’après mon bilan, et certains fans avouent avoir eu du mal à la terminer !
Plus les révélations tombent, plus les producteurs doivent se creuser la tête pour en trouver d'autres encore plus rocambolesques, ce qui provoque une escalade dans le sensationnel et au fur et à mesure dans le presque n'importe quoi avec des situations grotesques et un traitement affligeant. A force d'enchaîner les retournements de situations, l'histoire perd en crédibilité.
Si l’action diminue et que l’intrigue devient lourdingue, il ne reste que le jeu des acteurs pour sauver une série. Lorsque ce dernier n’est pas satisfaisant, ce qui est le cas pour Alias – à l’exception de Rifkin – il faut passer à autre-chose.
Je reprends en final le commentaire qui sort en majorité :
En bref : si vous n'avez rien à faire et que vous n'avez pas envie de vous prendre la tête, je recommande fortement les deux premières saisons. Si le temps a encore du souffle, achevez-le avec le reste et pleurez sur le sort d'une série qui aurait pu être franchement bonne et dont on se tire un goût bittersweet sous la langue. Regardez les saisons 1 et 2, si ce n'est pas déjà fait, et considérez que la série s'arrête là.
Je n’ai fait qu’anticiper de quelques épisodes !
Inutile d’insister quand tous les paramètres d’intérêt s’estompent ou disparaissent dans le plaisir de suivre une série ; continuer serait une perte de temps et un entêtement pénible. J’ai néanmoins pris le temps – l’équivalent d’environ quatre épisodes – pour parcourir le net afin de connaître la fin du feuilleton et savoir si l’engouement de la série m’était passé à coté. La lecture intéressante de différentes critiques américaines et françaises m’a, au contraire, conforté dans ma décision. Je vais baliser les quelques spoilers pour ceux qui ne connaissent pas la série, mais, en tout cas, de nombreux fans ont laissé tombé en milieu de série, souvent fin de saison 2, pour revenir sur la fin et exprimer leur mécontentement quant au final.
Pour commencer, il est bon de préciser qu’Alias ne fut pas un réel succès d’audience et la série ne doit son salut qu’au fait
qu’à l’époque, ABC n’avait pas vraiment de hits et que les critiques appréciaient le show. Ce qui ressort de toutes les critiques, est qu’Alias ne restera pas dans les annales pour son succès mais la série a imposé un standard en termes d’action et de structure pour les séries d’espionnage. De plus, le personnage de Sidney Bristow était fortement iconographique, comme sorti tout droit d’une bande dessinée, tout comme l’œuvre du mystérieux Rambaldi.
L’engouement Alias s’est estompé tout simplement à cause de l’intrigue et une histoire progressivement devenue trop abracadabrantesque. C’est d’ailleurs un retournement de situation improbable et ridicule – un de plus – qui m’a fait lâcher prise. La majorité des critiques situe le climax de la série un peu plus loin que mon arrêt dans la seconde saison –
- Spoiler:
- la destruction du SD-6
convaincu que la série repose sur le personnage d’Arvin Sloane, magistralement interprété par Ron Rifkin. Il crève l’écran et un bon méchant fait généralement une bonne série. Si Sloane serait mort –
- Spoiler:
- l’idée a dû être envisagée vu le scénario de Counteragent, septième de la S2
La série devenait poussive (moins d’action déjà au début de la seconde saison) et le phénomène s’est accentué par la suite. Il était devenu souvent flagrant que tout était fait pour entretenir le suspense avec n’importe quel twist qui à sacrifier une cohésion bancale . Plus elle avance et plus elle peine à garder une forme satisfaisante. La mythologie, thème récurrent, a fait errer la série dans des domaines loin de l’espionnage traditionnel, même si souvent elle retombe sur ses pieds péniblement à la fin d’un épisode.
En conclusion, la série est bonne dans les scènes d’action, comme une page BD, avec des situations périlleuse et improbables. Le lecteur sait que Sydney Bristow - quelque soit le danger - finira par s’en sortir, mais on regarde et on reste scotché par des combats bien chorégraphiés et une musique d’accompagnement intéressante. Mais cet attrait cache des rebondissements de scénario grotesques voire ridicules. Un divertissement sympathique et innovateur au début, avec de bons moments, mais le manque d’inspiration des scénaristes fait que la série plonge souvent dans le n’importe quoi, ce qui sonnera son glas. Le ridicule touche le fond lors de la quatrième saison d’après mon bilan, et certains fans avouent avoir eu du mal à la terminer !
Plus les révélations tombent, plus les producteurs doivent se creuser la tête pour en trouver d'autres encore plus rocambolesques, ce qui provoque une escalade dans le sensationnel et au fur et à mesure dans le presque n'importe quoi avec des situations grotesques et un traitement affligeant. A force d'enchaîner les retournements de situations, l'histoire perd en crédibilité.
Si l’action diminue et que l’intrigue devient lourdingue, il ne reste que le jeu des acteurs pour sauver une série. Lorsque ce dernier n’est pas satisfaisant, ce qui est le cas pour Alias – à l’exception de Rifkin – il faut passer à autre-chose.
Je reprends en final le commentaire qui sort en majorité :
En bref : si vous n'avez rien à faire et que vous n'avez pas envie de vous prendre la tête, je recommande fortement les deux premières saisons. Si le temps a encore du souffle, achevez-le avec le reste et pleurez sur le sort d'une série qui aurait pu être franchement bonne et dont on se tire un goût bittersweet sous la langue. Regardez les saisons 1 et 2, si ce n'est pas déjà fait, et considérez que la série s'arrête là.
Je n’ai fait qu’anticiper de quelques épisodes !
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
05-01 – Copies conformes (Doppleganger)
Résumé
Sydney Bristow et Dixon réussissent à ôter lors d’une fuite en ambulance l’explosif inséré dans le corps du prix Edgar de la paix. Et à envoyer la bombe sur ceux qui l’y ont mise. Puis, le SD6 confie une nouvelle mission : faire échapper de Berlin un savant du nom de Schiller. Ce dernier connait le lieu où se trouve une usine ultra-secrète avec un virus qu’il a créé. Mais le vrai Schiller se retrouve avec Michael Vaughn à la CIA, tandis qu’un agent de cette organisation leurre Sloane. Sydney réalise aussi que l’enquête que mène Will Tippin sur la mort de Danny le met en danger. Francie est également, pour d’autres raisons, contre cette enquête qui ne ramènera pas le fiancé de son amie. Alvin Sloane suite à la mission de Berlin commence à avoir des soupçons sur Sydney. Dixon la prévient.
La critique
Le générique de début intervient à 12 minutes du début pour une durée de 42 ! En fait, et c’est un cas unique dans l’univers des séries, la conclusion d’un épisode est diffusée dans le suivant.
Après une baisse de forme (mais une baisse de forme dans « Alias », c’est tomber à trois melons !), la série repart de plus belle sur les rails d’un mélange de « Mission Impossible » mixé avec « Buffy contre les vampires ». La force de la série, ce sont ses personnages attachants (ou moins) qui rivalisent pour tirer la couverture à eux.
Honneur à Ron Rifkin, dont le Sloane ici ressemble à un serpent à sonnettes. Son rôle d’un épisode à l’autre le rend inégal. Toutefois, à ce stade de la série, il se démarque nettement de Jack/Victor Garber, peu convaincant en père au point que l’on se demande pourquoi Sydney est tellement en quête de lui.
Par contre, la co-existence de Sloane avec le gaffeur Flinkman est hautement improbable, et même dérangeante dans la mesure où le comédien Kevin Weisman fait perdre de la crédibilité à l’histoire. Comment imaginer un clown à côté d’un serpent ?
« Alias », bien sûr, ne serait rien sans Jennifer Garner. Le dernier plan de l’épisode, où son visage montre la détresse qu’elle éprouve face à la mort d’innocents ou de supposés tels (Les gens de la CIA ne sont pas des agneaux) qui ont explosé dans l’usine, montre toute l’étendue de sa palette de comédienne. Et c’est dans la tragédie qu’elle est le plus convaincante. On s’étonnera que son maquillage soit disant destiné à l’embellir dans la scène à Berlin la rende en fait affreuse. Le téléspectateur la préfèrera « au naturel » où elle est infiniment plus rayonnante. Ou en tenue complète cuir dans la scène d'action finale.
Les meilleurs amis (Francie et Will Tippin) parviennent à exister entre deux scènes de combats et d’explosion. Sans eux, la série serait une sorte de condensé des James Bond high tech façon Pierce Brosnan, avec moult effets pyrotechniques et une absence totale d’émotion.
Il est difficile pour le spectateur de retenir les intrigues, en raison de leur rapidité (Ici deux histoires dans un épisode). Rapidité au sens propre, comme Sydney courant dans les souterrains de l’usine, et figuré, comme les Macguffins changeant toutes les 30 minutes environ.
L’enquête de Will Tippin commence à tourner en rond, mais il ne se rend pas compte qu’il est à deux doigts de se brûler les ailes. Sa perspicacité face à la fausse maîtresse du regretté fiancé devient aussi grande que son espérance de vie mincit.
Avec Jennifer Garner, le spectateur mâle en a pour son argent. Son regard exprime l’innocence de l’enfant incrédule, tant face à son père (bien que l'on saisisse mal son amour et ses sentiments envers un tel géniteur) que face au mal absolu incarné par Sloane ici soupçonneux. Et son corps inspire le désir, au point que l’on comprend mal ce géant qui jadis l’affronta en Corse voulant la jeter au feu. On aurait mieux compris qu’il ait d’autres vilaines intentions que la morale réprouve à l'égard de l'espionne adversaire.
Le public féminin a droit à une gravure de mode en guise de héros (Michael Vartan) transparent et insignifiant depuis le début, mais trouve en Bradley Cooper l’alter ego de Jennifer Garner. Beau gosse, bon acteur, look étudiant attardé, mal rasé, il est parfaitement attachant avec ses lunettes rondes et son incrédulité devant une enquête qui le dépasse.
Les infos supplémentaires
Dans cet épisode, il n'est plus question de Milo Rambaldi et de l'aspect mythologie liée à ce dernier.
Sydney et Dixon font allusion à d’anciennes missions que l’on ne verra jamais dans la série : ainsi, Dixon, à la fin de l’épisode, mentionne une mission au Pérou qui a mal tourné.
La comédienne qui joue le rôle de Kate Jones n’est pas créditée au générique.
Kate Jones, la soi-disant maitresse de Danny Hecht, est d’après son numéro de sécurité sociale morte…en 1973.
Les amateurs du film culte « Midnight Express » d’Alan Parker (1978) reconnaîtront en Norbert Weisser (Schiller) le personnage d’Erich (Le comédien a certes beaucoup vieilli).
Cet épisode se passe pendant la fête d’Halloween, durant laquelle Francie espère reconquérir son petit ami Charlie.
Résumé
Sydney Bristow et Dixon réussissent à ôter lors d’une fuite en ambulance l’explosif inséré dans le corps du prix Edgar de la paix. Et à envoyer la bombe sur ceux qui l’y ont mise. Puis, le SD6 confie une nouvelle mission : faire échapper de Berlin un savant du nom de Schiller. Ce dernier connait le lieu où se trouve une usine ultra-secrète avec un virus qu’il a créé. Mais le vrai Schiller se retrouve avec Michael Vaughn à la CIA, tandis qu’un agent de cette organisation leurre Sloane. Sydney réalise aussi que l’enquête que mène Will Tippin sur la mort de Danny le met en danger. Francie est également, pour d’autres raisons, contre cette enquête qui ne ramènera pas le fiancé de son amie. Alvin Sloane suite à la mission de Berlin commence à avoir des soupçons sur Sydney. Dixon la prévient.
La critique
Le générique de début intervient à 12 minutes du début pour une durée de 42 ! En fait, et c’est un cas unique dans l’univers des séries, la conclusion d’un épisode est diffusée dans le suivant.
Après une baisse de forme (mais une baisse de forme dans « Alias », c’est tomber à trois melons !), la série repart de plus belle sur les rails d’un mélange de « Mission Impossible » mixé avec « Buffy contre les vampires ». La force de la série, ce sont ses personnages attachants (ou moins) qui rivalisent pour tirer la couverture à eux.
Honneur à Ron Rifkin, dont le Sloane ici ressemble à un serpent à sonnettes. Son rôle d’un épisode à l’autre le rend inégal. Toutefois, à ce stade de la série, il se démarque nettement de Jack/Victor Garber, peu convaincant en père au point que l’on se demande pourquoi Sydney est tellement en quête de lui.
Par contre, la co-existence de Sloane avec le gaffeur Flinkman est hautement improbable, et même dérangeante dans la mesure où le comédien Kevin Weisman fait perdre de la crédibilité à l’histoire. Comment imaginer un clown à côté d’un serpent ?
« Alias », bien sûr, ne serait rien sans Jennifer Garner. Le dernier plan de l’épisode, où son visage montre la détresse qu’elle éprouve face à la mort d’innocents ou de supposés tels (Les gens de la CIA ne sont pas des agneaux) qui ont explosé dans l’usine, montre toute l’étendue de sa palette de comédienne. Et c’est dans la tragédie qu’elle est le plus convaincante. On s’étonnera que son maquillage soit disant destiné à l’embellir dans la scène à Berlin la rende en fait affreuse. Le téléspectateur la préfèrera « au naturel » où elle est infiniment plus rayonnante. Ou en tenue complète cuir dans la scène d'action finale.
Les meilleurs amis (Francie et Will Tippin) parviennent à exister entre deux scènes de combats et d’explosion. Sans eux, la série serait une sorte de condensé des James Bond high tech façon Pierce Brosnan, avec moult effets pyrotechniques et une absence totale d’émotion.
Il est difficile pour le spectateur de retenir les intrigues, en raison de leur rapidité (Ici deux histoires dans un épisode). Rapidité au sens propre, comme Sydney courant dans les souterrains de l’usine, et figuré, comme les Macguffins changeant toutes les 30 minutes environ.
L’enquête de Will Tippin commence à tourner en rond, mais il ne se rend pas compte qu’il est à deux doigts de se brûler les ailes. Sa perspicacité face à la fausse maîtresse du regretté fiancé devient aussi grande que son espérance de vie mincit.
Avec Jennifer Garner, le spectateur mâle en a pour son argent. Son regard exprime l’innocence de l’enfant incrédule, tant face à son père (bien que l'on saisisse mal son amour et ses sentiments envers un tel géniteur) que face au mal absolu incarné par Sloane ici soupçonneux. Et son corps inspire le désir, au point que l’on comprend mal ce géant qui jadis l’affronta en Corse voulant la jeter au feu. On aurait mieux compris qu’il ait d’autres vilaines intentions que la morale réprouve à l'égard de l'espionne adversaire.
Le public féminin a droit à une gravure de mode en guise de héros (Michael Vartan) transparent et insignifiant depuis le début, mais trouve en Bradley Cooper l’alter ego de Jennifer Garner. Beau gosse, bon acteur, look étudiant attardé, mal rasé, il est parfaitement attachant avec ses lunettes rondes et son incrédulité devant une enquête qui le dépasse.
Les infos supplémentaires
Dans cet épisode, il n'est plus question de Milo Rambaldi et de l'aspect mythologie liée à ce dernier.
Sydney et Dixon font allusion à d’anciennes missions que l’on ne verra jamais dans la série : ainsi, Dixon, à la fin de l’épisode, mentionne une mission au Pérou qui a mal tourné.
La comédienne qui joue le rôle de Kate Jones n’est pas créditée au générique.
Kate Jones, la soi-disant maitresse de Danny Hecht, est d’après son numéro de sécurité sociale morte…en 1973.
Les amateurs du film culte « Midnight Express » d’Alan Parker (1978) reconnaîtront en Norbert Weisser (Schiller) le personnage d’Erich (Le comédien a certes beaucoup vieilli).
Cet épisode se passe pendant la fête d’Halloween, durant laquelle Francie espère reconquérir son petit ami Charlie.
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
Patricks a écrit:Avec Jennifer Garner, le spectateur mâle en a pour son argent. Son regard exprime l’innocence de l’enfant incrédule, Et son corps inspire le désir,
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