Série "Alias"
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Re: Série "Alias"
Patricks a écrit:Avec Jennifer Garner, le spectateur mâle en a pour son argent. Son regard exprime l’innocence de l’enfant incrédule, Et son corps inspire le désir,
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
Touche pas à mon poste !
Estuaire44- Empereur
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Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Alias"
01-06 – Véritable identité (Reckoning)
Résumé
Bouleversée par la mort des quatre agents de la CIA dans l’usine, Sydney Bristow voudrait avouer la vérité à Dixon. Vaughn l’en dissuade. Sydney découvre une nouvelle thèse sur le décès de sa mère. Sa mère serait morte parce que le FBI surveillait son père. Les choses s’arrangent entre Francie et Charlie : son secret est qu’il veut devenir chanteur ! Le SD6 découvre qu’il a été piraté. Pour trouver qui en est à l’origine, Sydney doit se faire interner dans une clinique psychiatrique en Roumanie.
La critique
A la différence des séries d’espionnage comme « Mission Impossible », « Alias » est autant centrée sur la vie privée de l’héroïne, ses amis, qu’à ses missions. Par exemple, une bonne partie de l’épisode est consacrée à la réconciliation entre Francie et Charlie. Nous avons ainsi l’impression permanente d’hésiter entre deux univers : celui de « Beverly Hills » ou « Melrose Place », et celui de « James Bond ».
Sydney attache autant d’importance à sa quête personnelle sur ce qui est arrivé à sa mère qu’à sa mission.
Au fond, J J Abrams a conscience que la série ne durerait pas longtemps s’il se contentait des missions express de Sydney aux destinations improbables et aux combats vite répétitifs. Il choisit donc de toucher plusieurs publics : celui des séries ados, celui des séries d’action, celui des intrigues poupée russe (comme « X Files » et surtout « Le Caméléon »).
La relation de Sydney avec son père est un fil rouge je t’aime/moi non plus qui à ce stade de la saison reste intéressante. En multipliant les intrigues, « Alias » permet donc au téléspectateur de se fidéliser à d’autres histoires parallèles : l’enquête de Will Tippin, la quête de Sydney sur sa mère et son passé, les raisons de sa mort, les amours de la meilleure amie Francie.
Notons que la série joue la carte de l’économie, puisque lorsque nous voyons Los Angeles, nous avons droit à des extérieurs, tandis que les scènes à Londres et Bucarest ne proposent que des intérieurs. En 2001 (époque de diffusion), le téléspectateur le plus naïf ne se fait pas prendre. Le principe ITC où les séries faisaient le tour de monde dans les studios d’Elstree a fait son temps.
Jennifer Garner porte sur ses épaules la série en maintenant l’équilibre sentiments/action. On apprécie de la voir ici convaincante en jeune femme psychotique internée après avoir joué la femme d’un milliardaire amateur de peintures. Elle laisse cependant Bradley Cooper partager la vedette avec elle. Toutes les scènes du beau journaliste en font un héros charismatique gendre idéal, au physique de chanteur de charme pour demoiselles boutonneuses. On s’étonnera d’ailleurs que le SD6 ne se soucie pas outre mesure de l’enquête de son personnage, Will Tippin.
En dehors des deux atouts charme constitués par Jennifer et Bradley, la série montrerait des lacunes, avec le peu de charisme de Michael Vartan, le jeu répétitif de Kevin Weisman qui devient lassant et pas drôle en gaffeur auprès du serpent Arvin Sloane. Le talent de Ron Rifkin dépend de la latitude que le metteur en scène lui laisse dans la longueur de ses scènes. Dans cet épisode, on le voit trop peu pour que son talent soit mis en lumière.
Les scénaristes condensent ici des morceaux d’histoires vues çà et là. Par exemple, Sydney évoluant sur un gros tuyau qui la brûle rappelle une scène non filmée du roman de Ian Fleming « Dr No », dans laquelle l’agent 007 subissait des brûlures en devant évoluer dans un tunnel à Crab Key, tandis que les subterfuges pour infiltrer la galerie de peinture et l’hôpital psychiatrique doivent tout à la série « Mission Impossible ».
Ce patchwork ne sombre jamais dans le plagiat, et représente plutôt un recyclage de l’univers des espions improbables restés dans l’inconscient collectif (loin d’un John Le Carré). Dans l’épisode, le réalisateur Daniel Attias ne laisse pas le public souffler une seconde ni réfléchir en multipliant les écheveaux des intrigues, comme la Kate Jones témoin crucial retrouvée et perdue par Tippin. « Alias » aurait eu plus de mal à convaincre sur un format long (70 ou 90 mn).
Les infos supplémentaires
Au tout début de l’épisode, lorsque Sydney fait le résumé de ce qui lui a été arrivé, nous voyons les différents personnages qu’elle évoque sous forme de photos en noir et blanc sur des dossiers.
Michael Vaughn révèle à Sydney que son père est mort quand il avait huit ans, il était un agent de la CIA.
Kate Jones s’appelle en réalité Eloise Kurtz et est interprétée par Lori Heuring.
Il faut attendre la 41e minute de l’épisode sur 42 pour voir un combat de Sydney
Premier épisode dans lequel la couverture de Sydney la conduit à s’enlaidir.
Lors de la scène des funérailles des quatre agents morts dans l’explosion de l’usine, on entend l’hymne finlandais.
Résumé
Bouleversée par la mort des quatre agents de la CIA dans l’usine, Sydney Bristow voudrait avouer la vérité à Dixon. Vaughn l’en dissuade. Sydney découvre une nouvelle thèse sur le décès de sa mère. Sa mère serait morte parce que le FBI surveillait son père. Les choses s’arrangent entre Francie et Charlie : son secret est qu’il veut devenir chanteur ! Le SD6 découvre qu’il a été piraté. Pour trouver qui en est à l’origine, Sydney doit se faire interner dans une clinique psychiatrique en Roumanie.
La critique
A la différence des séries d’espionnage comme « Mission Impossible », « Alias » est autant centrée sur la vie privée de l’héroïne, ses amis, qu’à ses missions. Par exemple, une bonne partie de l’épisode est consacrée à la réconciliation entre Francie et Charlie. Nous avons ainsi l’impression permanente d’hésiter entre deux univers : celui de « Beverly Hills » ou « Melrose Place », et celui de « James Bond ».
Sydney attache autant d’importance à sa quête personnelle sur ce qui est arrivé à sa mère qu’à sa mission.
Au fond, J J Abrams a conscience que la série ne durerait pas longtemps s’il se contentait des missions express de Sydney aux destinations improbables et aux combats vite répétitifs. Il choisit donc de toucher plusieurs publics : celui des séries ados, celui des séries d’action, celui des intrigues poupée russe (comme « X Files » et surtout « Le Caméléon »).
La relation de Sydney avec son père est un fil rouge je t’aime/moi non plus qui à ce stade de la saison reste intéressante. En multipliant les intrigues, « Alias » permet donc au téléspectateur de se fidéliser à d’autres histoires parallèles : l’enquête de Will Tippin, la quête de Sydney sur sa mère et son passé, les raisons de sa mort, les amours de la meilleure amie Francie.
Notons que la série joue la carte de l’économie, puisque lorsque nous voyons Los Angeles, nous avons droit à des extérieurs, tandis que les scènes à Londres et Bucarest ne proposent que des intérieurs. En 2001 (époque de diffusion), le téléspectateur le plus naïf ne se fait pas prendre. Le principe ITC où les séries faisaient le tour de monde dans les studios d’Elstree a fait son temps.
Jennifer Garner porte sur ses épaules la série en maintenant l’équilibre sentiments/action. On apprécie de la voir ici convaincante en jeune femme psychotique internée après avoir joué la femme d’un milliardaire amateur de peintures. Elle laisse cependant Bradley Cooper partager la vedette avec elle. Toutes les scènes du beau journaliste en font un héros charismatique gendre idéal, au physique de chanteur de charme pour demoiselles boutonneuses. On s’étonnera d’ailleurs que le SD6 ne se soucie pas outre mesure de l’enquête de son personnage, Will Tippin.
En dehors des deux atouts charme constitués par Jennifer et Bradley, la série montrerait des lacunes, avec le peu de charisme de Michael Vartan, le jeu répétitif de Kevin Weisman qui devient lassant et pas drôle en gaffeur auprès du serpent Arvin Sloane. Le talent de Ron Rifkin dépend de la latitude que le metteur en scène lui laisse dans la longueur de ses scènes. Dans cet épisode, on le voit trop peu pour que son talent soit mis en lumière.
Les scénaristes condensent ici des morceaux d’histoires vues çà et là. Par exemple, Sydney évoluant sur un gros tuyau qui la brûle rappelle une scène non filmée du roman de Ian Fleming « Dr No », dans laquelle l’agent 007 subissait des brûlures en devant évoluer dans un tunnel à Crab Key, tandis que les subterfuges pour infiltrer la galerie de peinture et l’hôpital psychiatrique doivent tout à la série « Mission Impossible ».
Ce patchwork ne sombre jamais dans le plagiat, et représente plutôt un recyclage de l’univers des espions improbables restés dans l’inconscient collectif (loin d’un John Le Carré). Dans l’épisode, le réalisateur Daniel Attias ne laisse pas le public souffler une seconde ni réfléchir en multipliant les écheveaux des intrigues, comme la Kate Jones témoin crucial retrouvée et perdue par Tippin. « Alias » aurait eu plus de mal à convaincre sur un format long (70 ou 90 mn).
Les infos supplémentaires
Au tout début de l’épisode, lorsque Sydney fait le résumé de ce qui lui a été arrivé, nous voyons les différents personnages qu’elle évoque sous forme de photos en noir et blanc sur des dossiers.
Michael Vaughn révèle à Sydney que son père est mort quand il avait huit ans, il était un agent de la CIA.
Kate Jones s’appelle en réalité Eloise Kurtz et est interprétée par Lori Heuring.
Il faut attendre la 41e minute de l’épisode sur 42 pour voir un combat de Sydney
Premier épisode dans lequel la couverture de Sydney la conduit à s’enlaidir.
Lors de la scène des funérailles des quatre agents morts dans l’explosion de l’usine, on entend l’hymne finlandais.
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
Très bonne initiative que de chroniquer cette excellente série mi-espionnage/mi-SF. Je trouve moi aussi que les premières saisons sont les meilleures, mais après avoir récemment revu l'intégralité de la série, je trouve qu'elle reste très divertissante, même dans ses dernières saisons (malgré une énorme baisse de qualité dans les premiers épisodes de la saison 4).
Et je trouve Jennifer Garner très convaincante !!!
Et je trouve Jennifer Garner très convaincante !!!
Cetp65- Prince(sse)
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Re: Série "Alias"
Jennifer Garner aux Oscars, où elle a pu assister au triomphe de son compagnon, Ben Affleck. Elle était évidemment très émue quand il l'a remerciée depuis la tribune.
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Re: Série "Alias"
Interview podcast de Melissa George
http://blog.slate.fr/tetes-de-series/2013/02/24/melissa-george-en-interview/
http://blog.slate.fr/tetes-de-series/2013/02/24/melissa-george-en-interview/
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Re: Série "Alias"
01-07 – Le ciel jaune (Color blind)
Résumé
Prisonnière du KD russe en Roumanie dans un asile de fous, Sydney doit gagner la confiance de Michael Sheppard et le faire parler. Pendant ce temps, Eloise Kurtz est retrouvée morte. Will Tippin perd la principale informatrice de son enquête. Sheppard est l’homme qui a tué (en étant « télécommandé ») le fiancé de Sydney. Elle cache au SD6 qu’il a survécu. A Oxford, Sydney doit récupérer un artefact de Rambaldi. Une voix annonce à Sloane qu'il y a plusieurs taupes chez lui.
La critique
Un très bon épisode avec des combats de plus en plus crédibles, même si les scénaristes manquent d’imagination en nous ressortant les vieux clichés rebattus sur les pays de l’Est (Ici dans l’ère post-soviétique, en Roumanie). Nous ne sommes plus pendant la guerre froide, et plus personne ne croit à ces images d'épinal avariées et non réalistes.
Jennifer Garner est une excellente comédienne, passant du personnage de Lara Croft/Fantômette à celui de la jeune femme désespérée par la mort de son fiancé Danny. La face à face entre Sydney et l’assassin de Danny restera un grand moment de la série. La grandeur de « Alias » est de savoir faire une pause émotion réaliste et touchante au milieu des combats et des explosions.
La mythologie Milo Rambaldi refait surface. La confrontation entre Arvin Sloane le serpent à sonnettes et l’héroïne devient un jeu du chat et de la souris graduel et l’on tremble pour Sydney. Dans ce monde glauque, Francie et Charlie sont des bouffées de fraîcheur.
On adhère moins aux scènes entre Sydney et son père, qui n’arrête pas de mentir, de se disculper d’une accusation d’avoir collaboré avec le KGB en 1977, et d’avoir provoqué la mort de sa mère. Il faut dire que Victor Garber a moins de talent que Ron Rifkin. On se demande si présenter deux « méchants » récurrents est une si bonne idée. Le père est un peu de trop.
Si l’on fait un premier bilan au bout de sept épisodes, deux comédiens se détachent de la distribution : Jennifer Garner et Ron Rifkin. Le personnage de Flinkman ne fait plus rire personne et se retrouve complètement affadi. Il est grotesque face à Sloane, auquel Ron Rifkin apporte une épaisseur certaine. Jennifer Garner réussit un sans faute, prenant un air ingénu dans une scène où elle est toute vêtue de cuir. Elle est une bombe sexuelle qui s’ignore dans la peau de la candide héroïne. Avec parfois des aspects troubles (SM, cuir).
Face à ces deux acteurs magistraux, il est difficile d’exister, et Michael Vartan ne parvient jamais à gagner une once de crédibilité. Cela depuis le début et cela devient pathétique.
Les infos supplémentaires
Le serveur du restaurant est joué par James Hong (Né en 1929) qui a participé à cinq épisodes de « Hawaii Police d’état ».
Nous assistons au meurtre de Danny Hetch, d’un coup de révolver à bout portant, par Sheppard programmé, dans ses souvenirs en noir et blanc.
Sydney, bien que toujours amoureuse de son défunt fiancé, est jalouse de voir Will Tippin avec sa petite amie Jenny.
L’épisode se déroule pendant Thanksgiving.
Charlie demande à Francie de l’épouser. Elle accepte.
Premier épisode sans Dixon.
Les scénaristes font de Vaughn un cœur à prendre (pour Sydney ?). Il a rompu avec sa petite amie Alice.
Premier épisode qui se suffit à lui-même et ne se termine pas en cliffhanger. « Alias » devient ici une série et plus un feuilleton.
Résumé
Prisonnière du KD russe en Roumanie dans un asile de fous, Sydney doit gagner la confiance de Michael Sheppard et le faire parler. Pendant ce temps, Eloise Kurtz est retrouvée morte. Will Tippin perd la principale informatrice de son enquête. Sheppard est l’homme qui a tué (en étant « télécommandé ») le fiancé de Sydney. Elle cache au SD6 qu’il a survécu. A Oxford, Sydney doit récupérer un artefact de Rambaldi. Une voix annonce à Sloane qu'il y a plusieurs taupes chez lui.
La critique
Un très bon épisode avec des combats de plus en plus crédibles, même si les scénaristes manquent d’imagination en nous ressortant les vieux clichés rebattus sur les pays de l’Est (Ici dans l’ère post-soviétique, en Roumanie). Nous ne sommes plus pendant la guerre froide, et plus personne ne croit à ces images d'épinal avariées et non réalistes.
Jennifer Garner est une excellente comédienne, passant du personnage de Lara Croft/Fantômette à celui de la jeune femme désespérée par la mort de son fiancé Danny. La face à face entre Sydney et l’assassin de Danny restera un grand moment de la série. La grandeur de « Alias » est de savoir faire une pause émotion réaliste et touchante au milieu des combats et des explosions.
La mythologie Milo Rambaldi refait surface. La confrontation entre Arvin Sloane le serpent à sonnettes et l’héroïne devient un jeu du chat et de la souris graduel et l’on tremble pour Sydney. Dans ce monde glauque, Francie et Charlie sont des bouffées de fraîcheur.
On adhère moins aux scènes entre Sydney et son père, qui n’arrête pas de mentir, de se disculper d’une accusation d’avoir collaboré avec le KGB en 1977, et d’avoir provoqué la mort de sa mère. Il faut dire que Victor Garber a moins de talent que Ron Rifkin. On se demande si présenter deux « méchants » récurrents est une si bonne idée. Le père est un peu de trop.
Si l’on fait un premier bilan au bout de sept épisodes, deux comédiens se détachent de la distribution : Jennifer Garner et Ron Rifkin. Le personnage de Flinkman ne fait plus rire personne et se retrouve complètement affadi. Il est grotesque face à Sloane, auquel Ron Rifkin apporte une épaisseur certaine. Jennifer Garner réussit un sans faute, prenant un air ingénu dans une scène où elle est toute vêtue de cuir. Elle est une bombe sexuelle qui s’ignore dans la peau de la candide héroïne. Avec parfois des aspects troubles (SM, cuir).
Face à ces deux acteurs magistraux, il est difficile d’exister, et Michael Vartan ne parvient jamais à gagner une once de crédibilité. Cela depuis le début et cela devient pathétique.
Les infos supplémentaires
Le serveur du restaurant est joué par James Hong (Né en 1929) qui a participé à cinq épisodes de « Hawaii Police d’état ».
Nous assistons au meurtre de Danny Hetch, d’un coup de révolver à bout portant, par Sheppard programmé, dans ses souvenirs en noir et blanc.
Sydney, bien que toujours amoureuse de son défunt fiancé, est jalouse de voir Will Tippin avec sa petite amie Jenny.
L’épisode se déroule pendant Thanksgiving.
Charlie demande à Francie de l’épouser. Elle accepte.
Premier épisode sans Dixon.
Les scénaristes font de Vaughn un cœur à prendre (pour Sydney ?). Il a rompu avec sa petite amie Alice.
Premier épisode qui se suffit à lui-même et ne se termine pas en cliffhanger. « Alias » devient ici une série et plus un feuilleton.
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
Ce passage dans un asile en 'Roumanie' est pour moi le meilleur de la saison.Patricks a écrit:La face à face entre Sydney et l’assassin de Danny restera un grand moment de la série. La grandeur de « Alias » est de savoir faire une pause émotion réaliste et touchante au milieu des combats et des explosions.
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
Oui, pour moi aussi.
séribibi- Roi (Reine)
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Re: Série "Alias"
Estuaire44 a écrit:Jennifer Garner aux Oscars, où elle a pu assister au triomphe de son compagnon, Ben Affleck. Elle était évidemment très émue quand il l'a remerciée depuis la tribune.
Il en a de la chance ce Ben Affleck, j'espère pour lui qu'il saura la garder, pas comme Michael Vartan.
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
Michael et Sylvie Vartan sont de la même famille.
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
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Re: Série "Alias"
01-08 – Sale temps (Time will tell)
Résumé
Sydney récupère à Oxford au nez de sa concurrente Anna Espinosa une horloge conçue par un collaborateur de Milo Rambaldi, Donato. Will Tippin est sur la liste noire des témoins trop gênants de Sloane. La mission de Sydney est de faire réparer la pendule de Donato. Sloane a des doutes sur la loyauté de Sydney et de son père. Sydney s’entraîne avec Vaughn pour tromper le détecteur de mensonges du SD6. Tippin renonce à son enquête par égard pour Sydney. En Argentine, grâce à l’horloge et l’artefact trouvé en Espagne, Sydney trouve dans une grotte le journal de Rambaldi.
La critique
Après un épisode de transition qui donnait l’impression qu’Alias devenait une série, l’aspect feuilleton repart de plus belle. Confrontée à Anna Espinosa (Gina Torres, peu gâtée par la nature, on pourrait trouver une actrice plus jolie), Sydney vit mille dangers. On la croit morte avoir reçue deux balles ou être tombée dans une grotte.
Dans cet opus, l’aspect « vie familiale » (Francie la bonne copine, Charlie…) est peu présent au profit de la double enquête de Sydney sur les secrets de Rambaldi et de Tippin sur la mort de Danny. Délaissé le temps d’un épisode, Dixon revient. Par contre, l’étau se referme sur Sydney, Sloane étant persuadé qu’elle est la taupe.
Encore une fois, Jennifer Garner et Ron Rifkin écrasent le reste de la distribution. Sydney est une souris prise au piège par un chat. Des intrigues secondaires (la mère de Sidney espionne du KGB) viennent compliquer le scénario. Toutefois, on s’étonne que l’héroïne pour regarder en filigrane le livre de sa mère approche une bougie du papier au lieu d’une torche électrique.
La mythologie prend de plus en plus d’importance dans la série, rappelant « Indiana Jones » avec les souterrains secrets, le « Da Vinci Code » avec la course aux symboles, ce qui nous permet de sortir du canevas série d’espionnage pour aborder le fantastique. L’idée de l’immortalité est avancée subtilement dans cet épisode.
J J Abrams ne donne au téléspectateur que la matière à attendre l’épisode suivant avec impatience. Il n’y a pas ici de « Loners » (épisodes isolés avec une intrigue indépendante), et donc le téléspectateur doit tout voir et dans l’ordre.
La tactique deJ J Abrams à sa faiblesse : une fois vue, a-t-on envie de revoir « Alias » comme on le fait pour « The X Files » ou « Médium » ? En tout cas, la série est construite comme « Lost, les disparus », son autre création. Poupées russes en séries.
La garde-robe de Sydney lui permet de passer d’exploratrice de grottes en Argentine ou de femme du monde en robe du soir à Oxford. On ne se lasse pas tant on est sous le charme de la comédienne. Jennifer Garner fait passer une émotion qui fait défaut à ses consoeurs de « Tomb raider » (Lara Croft) ou « Resident Evil » (Alice).
Quelques artifices du scénario sont parfois un peu gros : pourquoi Sydney portait-elle un gilet pare-balles en Argentine ? Comment peut-elle échapper à la mort de façon aussi providentielle lorsqu’un vieux bonhomme (soit disant immortel) se lève au moment où le tueur à la solde d’Anna Espinosa appuie sur la gâchette?
Mais la mayonnaise prend toujours, il faut dire que Ron Rifkin et Jennifer Garner, par leur talent, font passer bien des invraisemblances à la trappe.
Les infos supplémentaires
Nous apprenons un élément essentiel sur la mythologie : en Tunisie, avant de se reprendre et de parler de sa mère, l’horloger qui répare pour Sydney le précieux objet lui dit que Milo Rambaldi ne lui a jamais parlé du secret de l’horloge. Peu auparavant, il a mentionné que Rambaldi pouvait prolonger la vie.
Sydney porte toujours l’alliance de Danny.
Vaughn propose à Sydney de quitter le SD6 et de vivre cachée dans le cadre des opérations « protection de témoins ».
Résumé
Sydney récupère à Oxford au nez de sa concurrente Anna Espinosa une horloge conçue par un collaborateur de Milo Rambaldi, Donato. Will Tippin est sur la liste noire des témoins trop gênants de Sloane. La mission de Sydney est de faire réparer la pendule de Donato. Sloane a des doutes sur la loyauté de Sydney et de son père. Sydney s’entraîne avec Vaughn pour tromper le détecteur de mensonges du SD6. Tippin renonce à son enquête par égard pour Sydney. En Argentine, grâce à l’horloge et l’artefact trouvé en Espagne, Sydney trouve dans une grotte le journal de Rambaldi.
La critique
Après un épisode de transition qui donnait l’impression qu’Alias devenait une série, l’aspect feuilleton repart de plus belle. Confrontée à Anna Espinosa (Gina Torres, peu gâtée par la nature, on pourrait trouver une actrice plus jolie), Sydney vit mille dangers. On la croit morte avoir reçue deux balles ou être tombée dans une grotte.
Dans cet opus, l’aspect « vie familiale » (Francie la bonne copine, Charlie…) est peu présent au profit de la double enquête de Sydney sur les secrets de Rambaldi et de Tippin sur la mort de Danny. Délaissé le temps d’un épisode, Dixon revient. Par contre, l’étau se referme sur Sydney, Sloane étant persuadé qu’elle est la taupe.
Encore une fois, Jennifer Garner et Ron Rifkin écrasent le reste de la distribution. Sydney est une souris prise au piège par un chat. Des intrigues secondaires (la mère de Sidney espionne du KGB) viennent compliquer le scénario. Toutefois, on s’étonne que l’héroïne pour regarder en filigrane le livre de sa mère approche une bougie du papier au lieu d’une torche électrique.
La mythologie prend de plus en plus d’importance dans la série, rappelant « Indiana Jones » avec les souterrains secrets, le « Da Vinci Code » avec la course aux symboles, ce qui nous permet de sortir du canevas série d’espionnage pour aborder le fantastique. L’idée de l’immortalité est avancée subtilement dans cet épisode.
J J Abrams ne donne au téléspectateur que la matière à attendre l’épisode suivant avec impatience. Il n’y a pas ici de « Loners » (épisodes isolés avec une intrigue indépendante), et donc le téléspectateur doit tout voir et dans l’ordre.
La tactique deJ J Abrams à sa faiblesse : une fois vue, a-t-on envie de revoir « Alias » comme on le fait pour « The X Files » ou « Médium » ? En tout cas, la série est construite comme « Lost, les disparus », son autre création. Poupées russes en séries.
La garde-robe de Sydney lui permet de passer d’exploratrice de grottes en Argentine ou de femme du monde en robe du soir à Oxford. On ne se lasse pas tant on est sous le charme de la comédienne. Jennifer Garner fait passer une émotion qui fait défaut à ses consoeurs de « Tomb raider » (Lara Croft) ou « Resident Evil » (Alice).
Quelques artifices du scénario sont parfois un peu gros : pourquoi Sydney portait-elle un gilet pare-balles en Argentine ? Comment peut-elle échapper à la mort de façon aussi providentielle lorsqu’un vieux bonhomme (soit disant immortel) se lève au moment où le tueur à la solde d’Anna Espinosa appuie sur la gâchette?
Mais la mayonnaise prend toujours, il faut dire que Ron Rifkin et Jennifer Garner, par leur talent, font passer bien des invraisemblances à la trappe.
Les infos supplémentaires
Nous apprenons un élément essentiel sur la mythologie : en Tunisie, avant de se reprendre et de parler de sa mère, l’horloger qui répare pour Sydney le précieux objet lui dit que Milo Rambaldi ne lui a jamais parlé du secret de l’horloge. Peu auparavant, il a mentionné que Rambaldi pouvait prolonger la vie.
Sydney porte toujours l’alliance de Danny.
Vaughn propose à Sydney de quitter le SD6 et de vivre cachée dans le cadre des opérations « protection de témoins ».
Dernière édition par Patricks le Jeu 14 Mar 2013 - 18:18, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
Espinosa signifie "épineuse" en Espagnol, effectivement qui s'y frotte s'y pique !
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Alias"
Une des meilleurs méchantes de la série (la number one étant Lauren)
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Re: Série "Alias"
01-09- Méa culpa (Mea culpa)
Résumé
Sydney se retrouve avec Dixon grièvement blessé en Argentine. Dreyer révèle à Sloane que Sydney est la taupe et a triché à ses tests trop parfaits. Le chef du SD6 décide de la faire exécuter en Toscane. Will Tippin reprend son enquête sur la mort de Danny et progresse. Jack intervient pour sauver sa fille.
La critique
Etrange échange entre quatre yeux entre Sloane et Sydney. Il dit avoir assisté au mariage de ses parents, l’avoir connue bébé. Juste après, il ordonne son assassinat, qui s’avèrera un leurre.
Jennifer Garner n’a jamais été aussi sexy (pour employer un terme pudique). Epaules nues, robe noire transparente, bottes de cuir. Si elle avait été actrice dans les années 70 (elle est née en 72), elle aurait été la Lynda Day George de son époque.
Si Ron Rifkin est lui aussi majestueux, le duo d’acteurs Michael Vartan/Victor Garber est en comparaison calamiteux. La différence de qualité des comédiens est ici évidente, il y a un fossé entre l’insignifiance d’un Vartan et le charisme de Rifkin.
Tobin Bell dans le rôle de Dreyer est en concurrence avec Rifkin. Avant même de parler, leurs visages sont très expressifs. Ils relèvent le niveau de Vartan et Garber. Les méchants dans « Alias » sont étudiés et présentés de façon soigneuse autant sinon mieux que les gentils. Il faut avouer que Francie et Charlie sont des personnages nettement moins bien creusés, plus proches de l’univers des sitcoms ou des séries ados.
Les missions de Sydney ressemblent à des parcours TGV. Le téléspectateur n’a pas le temps de comprendre l’intrigue. Etrangement, on se moque du sort de Dixon dont il est fait grand cas dans cet opus. Ce sont davantage Will Tippin dont l’enquête met la vie en danger, et l’acharnement de Dreyer à prouver à Sloane que Sydney est une taupe. Un opus qui se termine à nouveau par un cliffhanger, Sydney étant enlevée dans un garage souterrain sur l’ordre du chef du SD6.
La série rappelle souvent les dédales des intrigues tortueuses de « X Files » et surtout « Le Caméléon ». Les scénaristes nous donnent une réponse pour nous lancer tout de suite après trois questions. Le syndrome Lost/Abrams qui certes captive mais sur la durée n’est pas inépuisable. Cela sera beaucoup reproché à « Alias » à partir de la saison 3.
En 42 minutes, non seulement il y a plusieurs intrigues mais beaucoup trop de personnages, par conséquent seuls quelques acteurs arrivent à sortir du lot. Notons que certains fils rouges sont parfois négligés (les devoirs que doit rendre Sydney à ses professeurs, la mythologie qui est parfois présente, parfois mise de côté).
« Alias » renoue avec le genre feuilleton qui faisait la saveur des « serial » , moyens métrages projetés dans les cinémas pendant la première moitié du 20e siècle (« Judex », « Tarzan », « Flash Gordon »). La série se différencie ainsi de l’avalanche de séries copiées sur X Files composées d’histoires indépendantes.
Les infos supplémentaires
C’est la première fois (en dehors de la mort de Danny) que l’entourage de Sydney (Francie, Will) est confronté à la violence, et voit la jeune femme blessée.
Le portable de Will Tippin nous paraît aujourd’hui bien désuet : c’est un « première génération » assez volumineux avec « antenne ». Cela « date » la série.
On retrouve à nouveau Miguel Sandovan (« Médium »).
Nous découvrons Diane, l’épouse de Dixon.
Depuis plusieurs épisodes, nous ne voyons plus Charlie, le fiancé de Francie.
Résumé
Sydney se retrouve avec Dixon grièvement blessé en Argentine. Dreyer révèle à Sloane que Sydney est la taupe et a triché à ses tests trop parfaits. Le chef du SD6 décide de la faire exécuter en Toscane. Will Tippin reprend son enquête sur la mort de Danny et progresse. Jack intervient pour sauver sa fille.
La critique
Etrange échange entre quatre yeux entre Sloane et Sydney. Il dit avoir assisté au mariage de ses parents, l’avoir connue bébé. Juste après, il ordonne son assassinat, qui s’avèrera un leurre.
Jennifer Garner n’a jamais été aussi sexy (pour employer un terme pudique). Epaules nues, robe noire transparente, bottes de cuir. Si elle avait été actrice dans les années 70 (elle est née en 72), elle aurait été la Lynda Day George de son époque.
Si Ron Rifkin est lui aussi majestueux, le duo d’acteurs Michael Vartan/Victor Garber est en comparaison calamiteux. La différence de qualité des comédiens est ici évidente, il y a un fossé entre l’insignifiance d’un Vartan et le charisme de Rifkin.
Tobin Bell dans le rôle de Dreyer est en concurrence avec Rifkin. Avant même de parler, leurs visages sont très expressifs. Ils relèvent le niveau de Vartan et Garber. Les méchants dans « Alias » sont étudiés et présentés de façon soigneuse autant sinon mieux que les gentils. Il faut avouer que Francie et Charlie sont des personnages nettement moins bien creusés, plus proches de l’univers des sitcoms ou des séries ados.
Les missions de Sydney ressemblent à des parcours TGV. Le téléspectateur n’a pas le temps de comprendre l’intrigue. Etrangement, on se moque du sort de Dixon dont il est fait grand cas dans cet opus. Ce sont davantage Will Tippin dont l’enquête met la vie en danger, et l’acharnement de Dreyer à prouver à Sloane que Sydney est une taupe. Un opus qui se termine à nouveau par un cliffhanger, Sydney étant enlevée dans un garage souterrain sur l’ordre du chef du SD6.
La série rappelle souvent les dédales des intrigues tortueuses de « X Files » et surtout « Le Caméléon ». Les scénaristes nous donnent une réponse pour nous lancer tout de suite après trois questions. Le syndrome Lost/Abrams qui certes captive mais sur la durée n’est pas inépuisable. Cela sera beaucoup reproché à « Alias » à partir de la saison 3.
En 42 minutes, non seulement il y a plusieurs intrigues mais beaucoup trop de personnages, par conséquent seuls quelques acteurs arrivent à sortir du lot. Notons que certains fils rouges sont parfois négligés (les devoirs que doit rendre Sydney à ses professeurs, la mythologie qui est parfois présente, parfois mise de côté).
« Alias » renoue avec le genre feuilleton qui faisait la saveur des « serial » , moyens métrages projetés dans les cinémas pendant la première moitié du 20e siècle (« Judex », « Tarzan », « Flash Gordon »). La série se différencie ainsi de l’avalanche de séries copiées sur X Files composées d’histoires indépendantes.
Les infos supplémentaires
C’est la première fois (en dehors de la mort de Danny) que l’entourage de Sydney (Francie, Will) est confronté à la violence, et voit la jeune femme blessée.
Le portable de Will Tippin nous paraît aujourd’hui bien désuet : c’est un « première génération » assez volumineux avec « antenne ». Cela « date » la série.
On retrouve à nouveau Miguel Sandovan (« Médium »).
Nous découvrons Diane, l’épouse de Dixon.
Depuis plusieurs épisodes, nous ne voyons plus Charlie, le fiancé de Francie.
Dernière édition par Patricks le Mer 13 Mar 2013 - 15:52, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
Tous les épisodes sont à quatre melons. Pas de hiérarchie malgré les défauts soulignés ça et là ? La dernière photo montre que Jennifer Garner est sexy...
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
Il y aura des mauvaises notes plus la série va avancer en saisons. Mais la 1 est quand même très bonne.
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
L'énigme Rambaldi va prendre de plus en plus de place.
"La prophétie" se rapproche, épisode assez misérable.
"La prophétie" se rapproche, épisode assez misérable.
Dernière édition par séribibi le Dim 3 Mar 2013 - 15:19, édité 1 fois
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Alias"
Ah non, mois c'est le Question-Réponse que j'ai trouvé extrêmement faible (et inutile) malgré l'importante révélation finale.
J'aime bcp l'histoire de Rambaldi.
Sinon, pour moi, il n'y a que du bon dans les 3 premières saisons.
J'aime bcp l'histoire de Rambaldi.
Sinon, pour moi, il n'y a que du bon dans les 3 premières saisons.
Cetp65- Prince(sse)
- Age : 32
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 01/08/2010
Re: Série "Alias"
Je suis d'accord avec Séribibi, cela doit être l’épisode 16 ou 17 de la première saison. J'ai jeté l'éponge au huitième round de la seconde. Je me contenterai de best-of de la troisième saison avec la mmm méga méchante mignonne. Pas de regret d'avoir arrêté lorsque j'ai lu la conclusion de l'ultime épisode....
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
01-10 - In extrémis (Spirit)
Résumé
Au moment où elle va être torturée et exécutée, Sloane change son fusil d’épaule et accuse Russek (Miguel Sandoval) d’avoir trahi et envoyé une transmission à la CIA depuis Genève. Michael Vaughn commence à essayer de séduire Sydney en lui offrant un cadeau, un cadre pour photos où elle en mettra une de sa mère. Le SD6 recherche toujours Ineni Hassan. Sloane envoie Sydney sur une île au large du Kenya sur sa piste. Will Tippin découvre l’existence du SD6. A Cuba, où il veut piéger Hassan, Jack Bristow tombe dans un piège dont il ne pourra sortir…qu’en tuant sa fille prisonnière.
La critique
Jennifer Garner en bikini est la huitième merveille du monde. Peu sensuelle « au naturel » lorsqu’elle fréquente ses amis Francie et Tippin (Charlie n’a toujours pas réapparu), elle devient au kenya, malgré une perruque blonde qui n’était pas indispensable, un agent en forme et en formes. Cette immense sex appeal qui apparaît/disparaît montre bien la dualité entre la vie secrète et publique de Sydney. Elle n’est cependant jamais vulgaire, très loin des Pamela Anderson et autres bimbos, rappelant plutôt les bikinis des années soixante de Lynda Day pas encore George dans « Mannix » et « Cannon ». Sydney reste en bikini durant toute la séquence au Kenya, d'abord en maillot deux pièces, puis vêtue d'un paréo en guise de jupe.
Miguel Sandoval disparaît de la série au sens propre. Nous assistons dans cette série TGV à un monologue de Sloane sur l’obscurité et la morale (ou l’absence de) du monde des espions. C’est assez inhabituel dans la série pour être souligné. Cela permet à Ron Rifkin de faire un beau numéro d’acteur car il n’est jamais ennuyeux. Il nous semble presque que son personnage, pendant quelques instants, tombe le masque en évoquant sa vie privée passée.
La reconstitution de Cuba est particulièrement réussie, alors que l’équipe n’a pas été y tourner. Bien plus que le Kenya qui ici n’est vue qu’au travers d’un palace de luxe de bord de mer pour touristes.
Une fois de plus, Garner et Rifkin remportent la mise et laissent peu de place aux autres comédiens : malgré le nombre de scènes qui lui sont consacrées, Victor Garber ne parvient pas à en profiter pour tirer son épingle du jeu.
En Will Tippin intrépide, Bradley Cooper rafle le reste et les autres comédiens sont sacrifiés et ne servent qu’à passer les plats. Francie/Merrin Duggey est de plus en plus inexistante. Michael Vartan depuis le début était un cas desespéré. Kevin Weisman ne fait plus rire personne et d’ailleurs son temps de présence à l’écran a été considérablement réduit.
On reste inquiet et en plein effroi devant les dangers encourus non par les agents héros (on sait très bien que Sydney ne va pas mourir) mais par l’enquête solitaire et insensée de Tippin auprès d’un homme dont la femme a été assassinée, et qu’il va voir en prison, David McNeil, et son avocat Stoller. On ressent là l’individu fragile face aux secrets d’états et aux forces de l’obscurité. Bradley Cooper nous fait croire à l’insouciance et à l'extrême fragilité de son personnage.
Les infos supplémentaires
Pour une fois, Jack Bristow sauve sa fille en sacrifiant Russek, un « innocent » (Si cela existe au SD6).
L’épisode se déroule pendant Noël.
Will Tippin découvre que le SD6 a fait assassiner la femme d’un ingénieur informatique, Mc Neal.
Sydney est jalouse de Jenny, la petite amie de Tippin.
Nous en apprenons un peu plus sur le passé de Sloane dans cet épisode, et sur les raisons qui ont fait le monstre qu’il est devenu.
Ken Olin (Mc Neal) faisait partie de l’équipe de « Hill Street Blues/Capitaine Furillo ».
Scott Paulin (l’avocat Stoller) était le capitaine Johnson dans « Jag » et on le revoit depuis dans un rôle récurrent dans « Castle ».
Résumé
Au moment où elle va être torturée et exécutée, Sloane change son fusil d’épaule et accuse Russek (Miguel Sandoval) d’avoir trahi et envoyé une transmission à la CIA depuis Genève. Michael Vaughn commence à essayer de séduire Sydney en lui offrant un cadeau, un cadre pour photos où elle en mettra une de sa mère. Le SD6 recherche toujours Ineni Hassan. Sloane envoie Sydney sur une île au large du Kenya sur sa piste. Will Tippin découvre l’existence du SD6. A Cuba, où il veut piéger Hassan, Jack Bristow tombe dans un piège dont il ne pourra sortir…qu’en tuant sa fille prisonnière.
La critique
Jennifer Garner en bikini est la huitième merveille du monde. Peu sensuelle « au naturel » lorsqu’elle fréquente ses amis Francie et Tippin (Charlie n’a toujours pas réapparu), elle devient au kenya, malgré une perruque blonde qui n’était pas indispensable, un agent en forme et en formes. Cette immense sex appeal qui apparaît/disparaît montre bien la dualité entre la vie secrète et publique de Sydney. Elle n’est cependant jamais vulgaire, très loin des Pamela Anderson et autres bimbos, rappelant plutôt les bikinis des années soixante de Lynda Day pas encore George dans « Mannix » et « Cannon ». Sydney reste en bikini durant toute la séquence au Kenya, d'abord en maillot deux pièces, puis vêtue d'un paréo en guise de jupe.
Miguel Sandoval disparaît de la série au sens propre. Nous assistons dans cette série TGV à un monologue de Sloane sur l’obscurité et la morale (ou l’absence de) du monde des espions. C’est assez inhabituel dans la série pour être souligné. Cela permet à Ron Rifkin de faire un beau numéro d’acteur car il n’est jamais ennuyeux. Il nous semble presque que son personnage, pendant quelques instants, tombe le masque en évoquant sa vie privée passée.
La reconstitution de Cuba est particulièrement réussie, alors que l’équipe n’a pas été y tourner. Bien plus que le Kenya qui ici n’est vue qu’au travers d’un palace de luxe de bord de mer pour touristes.
Une fois de plus, Garner et Rifkin remportent la mise et laissent peu de place aux autres comédiens : malgré le nombre de scènes qui lui sont consacrées, Victor Garber ne parvient pas à en profiter pour tirer son épingle du jeu.
En Will Tippin intrépide, Bradley Cooper rafle le reste et les autres comédiens sont sacrifiés et ne servent qu’à passer les plats. Francie/Merrin Duggey est de plus en plus inexistante. Michael Vartan depuis le début était un cas desespéré. Kevin Weisman ne fait plus rire personne et d’ailleurs son temps de présence à l’écran a été considérablement réduit.
On reste inquiet et en plein effroi devant les dangers encourus non par les agents héros (on sait très bien que Sydney ne va pas mourir) mais par l’enquête solitaire et insensée de Tippin auprès d’un homme dont la femme a été assassinée, et qu’il va voir en prison, David McNeil, et son avocat Stoller. On ressent là l’individu fragile face aux secrets d’états et aux forces de l’obscurité. Bradley Cooper nous fait croire à l’insouciance et à l'extrême fragilité de son personnage.
Les infos supplémentaires
Pour une fois, Jack Bristow sauve sa fille en sacrifiant Russek, un « innocent » (Si cela existe au SD6).
L’épisode se déroule pendant Noël.
Will Tippin découvre que le SD6 a fait assassiner la femme d’un ingénieur informatique, Mc Neal.
Sydney est jalouse de Jenny, la petite amie de Tippin.
Nous en apprenons un peu plus sur le passé de Sloane dans cet épisode, et sur les raisons qui ont fait le monstre qu’il est devenu.
Ken Olin (Mc Neal) faisait partie de l’équipe de « Hill Street Blues/Capitaine Furillo ».
Scott Paulin (l’avocat Stoller) était le capitaine Johnson dans « Jag » et on le revoit depuis dans un rôle récurrent dans « Castle ».
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
01-11 – Zône d’ombre (The Confession)
Résumé
Après qu’Hassan ait voulu obliger Jack Bristow de tuer sa fille, l’homme renverse la situation et kidnappe le terroriste. Il est livré à la CIA et laissé pour mort vis-à-vis du SD6. Minos Sakkoulos, le successeur de Hassan va entraîner Sydney sur une mission à Athènes… Vaughn révèle à Sydney que le livre qu’elle lui a confié prouve que son père était un exécuteur du KGB. Hassan avoue que son stock d’armes est caché en Crète.
La critique
Avec cet épisode, « Alias » enregistre une baisse de forme, due à de trop grandes parlottes entre père et fille, Vaughn et Sydney, Vaughn et Hassan. La série ne nous avait pas habitué à ce genre de lenteurs. Après le cliffhanger qui termine le précédent opus et le début de celui-ci, la folle course initiée depuis le pilote semble se freiner. Et puis, un comble, même la tenue de Sydney n’est pas sexy lorsqu’elle se rend dans la boîte de luxe de Sakkoulos.
Les discussions entre Hassan et Vaughn sont répétitives. Notons qu’en dehors d’une brève visite à Tippin, toute la galerie des personnages secondaires (de la vie privée de Sydney) est absente. La mythologie de Rambaldi aussi.
D’autre part, la façon dont Hassan fait chanter la CIA alors qu’il est leur prisonnier est totalement dénuée de crédibilité scénaristique (même dans l’univers de « Alias »).
Avec « Zône d’ombre, on se rend compte de la fragilité de la série, qui jusque là nous empêchait de réfléchir. Même Sloane, l’alter-égo en importance de Sydney, est ici sacrifié à quelques apparitions insignifiantes, son personnage restant effacé au profit du père.
La série recycle des choses vues ailleurs : par exemple, la reconnaissance optique dont se sert Dixon est exactement la même que celle de Jack Petacci dans le Bond non officiel « Jamais plus jamais ». Beaucoup de scènes rappellent les meilleurs moments de « Mission Impossible ». Sauf qu’ici, on ne demande pas à Sydney si elle accepte la mission !
Les infos supplémentaires
Vaughn révèle à Sydney que son père William Vaughn a été assassiné par Jack il y a 25 ans.
Le cliffhanger cette-fois ne consiste pas en une scène d’action mais une révélation liée à l’information de la ligne plus haut.
James Handy, qui incarne Devlin, le chef de la CIA, est une figure familière de la télévision. Il tenait le rôle du policier Lou Hadleman, adversaire de Bailey/Robert Davi dans « Profiler » et qui persécutait la fille rebelle de ce dernier.
Résumé
Après qu’Hassan ait voulu obliger Jack Bristow de tuer sa fille, l’homme renverse la situation et kidnappe le terroriste. Il est livré à la CIA et laissé pour mort vis-à-vis du SD6. Minos Sakkoulos, le successeur de Hassan va entraîner Sydney sur une mission à Athènes… Vaughn révèle à Sydney que le livre qu’elle lui a confié prouve que son père était un exécuteur du KGB. Hassan avoue que son stock d’armes est caché en Crète.
La critique
Avec cet épisode, « Alias » enregistre une baisse de forme, due à de trop grandes parlottes entre père et fille, Vaughn et Sydney, Vaughn et Hassan. La série ne nous avait pas habitué à ce genre de lenteurs. Après le cliffhanger qui termine le précédent opus et le début de celui-ci, la folle course initiée depuis le pilote semble se freiner. Et puis, un comble, même la tenue de Sydney n’est pas sexy lorsqu’elle se rend dans la boîte de luxe de Sakkoulos.
Les discussions entre Hassan et Vaughn sont répétitives. Notons qu’en dehors d’une brève visite à Tippin, toute la galerie des personnages secondaires (de la vie privée de Sydney) est absente. La mythologie de Rambaldi aussi.
D’autre part, la façon dont Hassan fait chanter la CIA alors qu’il est leur prisonnier est totalement dénuée de crédibilité scénaristique (même dans l’univers de « Alias »).
Avec « Zône d’ombre, on se rend compte de la fragilité de la série, qui jusque là nous empêchait de réfléchir. Même Sloane, l’alter-égo en importance de Sydney, est ici sacrifié à quelques apparitions insignifiantes, son personnage restant effacé au profit du père.
La série recycle des choses vues ailleurs : par exemple, la reconnaissance optique dont se sert Dixon est exactement la même que celle de Jack Petacci dans le Bond non officiel « Jamais plus jamais ». Beaucoup de scènes rappellent les meilleurs moments de « Mission Impossible ». Sauf qu’ici, on ne demande pas à Sydney si elle accepte la mission !
Les infos supplémentaires
Vaughn révèle à Sydney que son père William Vaughn a été assassiné par Jack il y a 25 ans.
Le cliffhanger cette-fois ne consiste pas en une scène d’action mais une révélation liée à l’information de la ligne plus haut.
James Handy, qui incarne Devlin, le chef de la CIA, est une figure familière de la télévision. Il tenait le rôle du policier Lou Hadleman, adversaire de Bailey/Robert Davi dans « Profiler » et qui persécutait la fille rebelle de ce dernier.
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
01-12 – Jeux dangereux/1ere partie (The Box/Part 1)
Résumé
Sydney décide de quitter le SD6 après avoir appris que sa mère était un agent russe. C’est alors qu’une prise d’otages à lieu aux locaux du crédit dauphine, QG du SD6. Un ex-agent, Mc Kenas Cole (Quentin Tarentino), qui travaille pour « Le Monsieur », veut faire ouvrir le coffre fort personnel de Sloane.
La critique
Bénéficier de la présence pulp fiction de Quentin Tarentino amène certes de l’audience à « Alias », mais était-elle nécessaire ? On a le sentiment que le metteur en scène apporte son univers avec lui plutôt que de contribuer à l’édifice de la série. Dans cette première partie, il nous conduit à voir en huis clos une prise d’otage comme on en a vu des tonnes, et Sydney en est réduite à jouer dans les faux plafonds du building.
Toutes les scènes impliquant Michael Vaughn dans son conflit interne à la CIA avec ses collègues sont vite ennuyeuses. Trop de protagonistes qui se disputent l’attention du chef Devlin, une psy qui brille par son inutilité, donnent envie au spectateur de passer à autre chose. Mais les minutes consacrées à ces intrigues s’éternisent.
Même l’enquête de Tippin malgré l’arrivée de la fille de McNeil n’avance pas, l’ami de Sydney ayant décidé de renoncer à élucider la mort de Danny Hecht. L’effet paranoïa qui nous avait tant saisi se dissipe un peu avant de rebondir avec la clé d’une consigne.
S’il y a de l’action, l’épisode est quand même très bavard. On abreuve le téléspectateur d’informations plus ou moins nécessaires, par exemple la mort du père de Vaughn, le passé de la mère de Sydney, ou celui de Cole. Tarentino est déjanté à souhait, mais il ne nous étonne guère. A trop vouloir manger à tous les rateliers, « Alias » au lieu d’une bombe accouche d’un pétard mouillé. Jack Bender filme dans une semi-obscurité lassante et inhabituelle pour la série qui nous porte d’habitude, même artificiellement, à la lumière des quatre coins du globe.
Jennifer Garner en est réduite à jouer les agents de « Mission Impossible » pour faire descendre et remonter un fil aimanté. On se croirait dans un film de cambrioleurs, de rats d’hôtel ou dans la série « Opération vol ».
Reste la confrontation Tarentino/Ron Rifkin. Elle ne manque pas de piment. Mais Sloane ne semble jamais vraiment en danger. Au poste où il est, chef du SD6, on se doute qu’il est un dur à cuire et les scènes de torture sont moins impressionnantes que le dentiste dans le pilote. On s’attendait à ce que Cole sorte de sa boîte des pinces, des tenailles et autres instruments de bricolage, qu’il crève les yeux ou arrache les dents de Sloane. Le premier segment de ce double épisode ralentit le rythme feuilletonnesque que nous avons eu jusqu’ici.
Les infos supplémentaires
Acteur-réalisateur controversé pour la violence de ses films, Quentin Tarentino (1963) a signé notamment « Jackie Brown », « Pulp fiction », « Kill Bill », « Reservoir Dogs », « Inglourious Basterds », « Django Unchained » .En 1997, Tarentino a tenté de réaliser un James Bond, « Casino Royale » avec Pierce Brosnan et Uma Thurman, mais n’a pu obtenir les droits du roman. Dans « Alias », il reviendra dans les épisodes 03-11 « Passé recomposé » et 03-13 « Nid d’aigle ».
L’ex-agent Cole n’a plus revu Sloane depuis cinq ans. Après avoir fait sauter un pipeline pour le SD6, il a été capturé par les russes en 1996.
Nous découvrons « le salon de conversation » (chambre des tortures) du SD6.
La fille de McNeil, Kelly (Agnès Bruckner) contacte Tipppin.
Agnes Bruckner a joué dans trois séries des rôles récurrents : « Amour gloire et beauté » (il faut bien débuter un jour) !), « 24 heures chrono » et « Private Practice ».
Toni, la maîtresse asiatique de Cole, qui participe à la prise d’otage, est interprétée par Jennifer Tung, une sous Michelle Yeoh, cantonnée la plupart du temps à des apparitions sans lendemain dans des petits rôles à la télévision (« Le Caméléon », « Charmed », « Les Experts Miami ») ou au cinéma (« Star Trek Insurrection », « Contagion »).
01.13 – Jeux dangereux/2e partie (The Box/Part 2)
Résumé
Sydney doit désamorcer la charge explosive qui va détruire le bâtiment du SD6. La CIA doit intervenir de façon discrète afin de sauver les Bristow père et fille et de savoir et de récupérer ce qui se cache dans le coffre de Sloane.
La critique
Baisse de régime dans cette seconde partie un peu longuette et sans surprises véritables.
On attend une confrontation Sydney/Cole. Elle se fait attendre (rien dans le premier quart d’heure), mais l’on retrouve par contre avec plaisir les personnages de la vie privée de Sydney : Francie et Tippin, même si Francie est reléguée à un simple rôle de confidente (Il n’est plus question de son mariage avec Charlie).
La déception est grande de ne pas avoir d’affrontement entre la Michelle Yeoh du pauvre et Sydney, Toni étant une improbable collègue de 007 (le SIS, secret intelligence service), que Cole tuera sans raison dans un accès de folie. Avec une clé de consigne, Tippin retrouve le rapport d’autopsie de la femme de McNeil. Pour le reste, on ne pointera pas de l’index ( !) Sloane qui sacrifie son doigt pour désactiver la bombe.
La mythologie revient avec un flacon dont l’ivresse sera réservée à Vaughn et à la CIA qui la récupèrent. Les combats Cole/Sydney en deux manches sont bons, mais identiques à ce que l’on voit habituellement dans la série. Le scénario hautement improbable qui voit Sydney sauver Sloane, l’homme qu’elle est censée détester le plus au monde, n'est pas vraiment convaincant, c'était l'occasion ou jamais de le voir mourir.
Fallait-il faire un épisode en deux parties si l’on tient compte des nombreuses et inutiles scènes de Sydney dans la structure du bâtiment ? « Jeux dangereux » laisse le temps au spectateur de tout comprendre quand la série jusqu’ici le bousculait avec deux à trois destinations et identités de Sydney par opus. La fin ouverte avec un Cole capturé vivant permettra un retour du personnage.
Reste le nouveau méchant « Le Monsieur » dont on ne sait pas grand-chose à la fin du double épisode. Point négatif : Sydney en tenue de mécano si elle fait jouer ses muscles et brille dans les combats n’est jamais féminine ni sexy, un des atouts de la série. L’aspect glamour est complètement absent ici.
Le rapprochement amoureux Sydney/Vaughn est cependant évident même s’il reste latent. En dehors de nous avoir montré un SD6 vulnérable, l’incursion Tarentinesque n’aura pas fait avancer l’intrigue.
Les infos supplémentaires
Tippin dit que Francie et … Sydney ont une vie normale, alors que lui est sur une enquête sur une affaire dangereuse.
Résumé
Sydney décide de quitter le SD6 après avoir appris que sa mère était un agent russe. C’est alors qu’une prise d’otages à lieu aux locaux du crédit dauphine, QG du SD6. Un ex-agent, Mc Kenas Cole (Quentin Tarentino), qui travaille pour « Le Monsieur », veut faire ouvrir le coffre fort personnel de Sloane.
La critique
Bénéficier de la présence pulp fiction de Quentin Tarentino amène certes de l’audience à « Alias », mais était-elle nécessaire ? On a le sentiment que le metteur en scène apporte son univers avec lui plutôt que de contribuer à l’édifice de la série. Dans cette première partie, il nous conduit à voir en huis clos une prise d’otage comme on en a vu des tonnes, et Sydney en est réduite à jouer dans les faux plafonds du building.
Toutes les scènes impliquant Michael Vaughn dans son conflit interne à la CIA avec ses collègues sont vite ennuyeuses. Trop de protagonistes qui se disputent l’attention du chef Devlin, une psy qui brille par son inutilité, donnent envie au spectateur de passer à autre chose. Mais les minutes consacrées à ces intrigues s’éternisent.
Même l’enquête de Tippin malgré l’arrivée de la fille de McNeil n’avance pas, l’ami de Sydney ayant décidé de renoncer à élucider la mort de Danny Hecht. L’effet paranoïa qui nous avait tant saisi se dissipe un peu avant de rebondir avec la clé d’une consigne.
S’il y a de l’action, l’épisode est quand même très bavard. On abreuve le téléspectateur d’informations plus ou moins nécessaires, par exemple la mort du père de Vaughn, le passé de la mère de Sydney, ou celui de Cole. Tarentino est déjanté à souhait, mais il ne nous étonne guère. A trop vouloir manger à tous les rateliers, « Alias » au lieu d’une bombe accouche d’un pétard mouillé. Jack Bender filme dans une semi-obscurité lassante et inhabituelle pour la série qui nous porte d’habitude, même artificiellement, à la lumière des quatre coins du globe.
Jennifer Garner en est réduite à jouer les agents de « Mission Impossible » pour faire descendre et remonter un fil aimanté. On se croirait dans un film de cambrioleurs, de rats d’hôtel ou dans la série « Opération vol ».
Reste la confrontation Tarentino/Ron Rifkin. Elle ne manque pas de piment. Mais Sloane ne semble jamais vraiment en danger. Au poste où il est, chef du SD6, on se doute qu’il est un dur à cuire et les scènes de torture sont moins impressionnantes que le dentiste dans le pilote. On s’attendait à ce que Cole sorte de sa boîte des pinces, des tenailles et autres instruments de bricolage, qu’il crève les yeux ou arrache les dents de Sloane. Le premier segment de ce double épisode ralentit le rythme feuilletonnesque que nous avons eu jusqu’ici.
Les infos supplémentaires
Acteur-réalisateur controversé pour la violence de ses films, Quentin Tarentino (1963) a signé notamment « Jackie Brown », « Pulp fiction », « Kill Bill », « Reservoir Dogs », « Inglourious Basterds », « Django Unchained » .En 1997, Tarentino a tenté de réaliser un James Bond, « Casino Royale » avec Pierce Brosnan et Uma Thurman, mais n’a pu obtenir les droits du roman. Dans « Alias », il reviendra dans les épisodes 03-11 « Passé recomposé » et 03-13 « Nid d’aigle ».
L’ex-agent Cole n’a plus revu Sloane depuis cinq ans. Après avoir fait sauter un pipeline pour le SD6, il a été capturé par les russes en 1996.
Nous découvrons « le salon de conversation » (chambre des tortures) du SD6.
La fille de McNeil, Kelly (Agnès Bruckner) contacte Tipppin.
Agnes Bruckner a joué dans trois séries des rôles récurrents : « Amour gloire et beauté » (il faut bien débuter un jour) !), « 24 heures chrono » et « Private Practice ».
Toni, la maîtresse asiatique de Cole, qui participe à la prise d’otage, est interprétée par Jennifer Tung, une sous Michelle Yeoh, cantonnée la plupart du temps à des apparitions sans lendemain dans des petits rôles à la télévision (« Le Caméléon », « Charmed », « Les Experts Miami ») ou au cinéma (« Star Trek Insurrection », « Contagion »).
01.13 – Jeux dangereux/2e partie (The Box/Part 2)
Résumé
Sydney doit désamorcer la charge explosive qui va détruire le bâtiment du SD6. La CIA doit intervenir de façon discrète afin de sauver les Bristow père et fille et de savoir et de récupérer ce qui se cache dans le coffre de Sloane.
La critique
Baisse de régime dans cette seconde partie un peu longuette et sans surprises véritables.
On attend une confrontation Sydney/Cole. Elle se fait attendre (rien dans le premier quart d’heure), mais l’on retrouve par contre avec plaisir les personnages de la vie privée de Sydney : Francie et Tippin, même si Francie est reléguée à un simple rôle de confidente (Il n’est plus question de son mariage avec Charlie).
La déception est grande de ne pas avoir d’affrontement entre la Michelle Yeoh du pauvre et Sydney, Toni étant une improbable collègue de 007 (le SIS, secret intelligence service), que Cole tuera sans raison dans un accès de folie. Avec une clé de consigne, Tippin retrouve le rapport d’autopsie de la femme de McNeil. Pour le reste, on ne pointera pas de l’index ( !) Sloane qui sacrifie son doigt pour désactiver la bombe.
La mythologie revient avec un flacon dont l’ivresse sera réservée à Vaughn et à la CIA qui la récupèrent. Les combats Cole/Sydney en deux manches sont bons, mais identiques à ce que l’on voit habituellement dans la série. Le scénario hautement improbable qui voit Sydney sauver Sloane, l’homme qu’elle est censée détester le plus au monde, n'est pas vraiment convaincant, c'était l'occasion ou jamais de le voir mourir.
Fallait-il faire un épisode en deux parties si l’on tient compte des nombreuses et inutiles scènes de Sydney dans la structure du bâtiment ? « Jeux dangereux » laisse le temps au spectateur de tout comprendre quand la série jusqu’ici le bousculait avec deux à trois destinations et identités de Sydney par opus. La fin ouverte avec un Cole capturé vivant permettra un retour du personnage.
Reste le nouveau méchant « Le Monsieur » dont on ne sait pas grand-chose à la fin du double épisode. Point négatif : Sydney en tenue de mécano si elle fait jouer ses muscles et brille dans les combats n’est jamais féminine ni sexy, un des atouts de la série. L’aspect glamour est complètement absent ici.
Le rapprochement amoureux Sydney/Vaughn est cependant évident même s’il reste latent. En dehors de nous avoir montré un SD6 vulnérable, l’incursion Tarentinesque n’aura pas fait avancer l’intrigue.
Les infos supplémentaires
Tippin dit que Francie et … Sydney ont une vie normale, alors que lui est sur une enquête sur une affaire dangereuse.
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
Pas du tout d'accord. J'adore ce double épisode, et Tarantino est véritablement génial dans son rôle !!!
Cetp65- Prince(sse)
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Date d'inscription : 01/08/2010
Re: Série "Alias"
Ah, oui. Un des meilleurs de cette première saison.Cetp65 a écrit:Pas du tout d'accord. J'adore ce double épisode, et Tarantino est véritablement génial dans son rôle !!!
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
De toute façon, Tarantino est trop fort dans les rôles de salauds ignobles (je pense à son apparition dans Planète Terreur)
Cetp65- Prince(sse)
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Date d'inscription : 01/08/2010
Re: Série "Alias"
Vu il y a un mois pile.denis a écrit:Il y a un double épisode avec Quentin Tarantino, The Box : excellent !
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
01-14 – Poker menteur (The coup)
Résumé
Sydney et Dixon sont envoyés à Las Vegas dans un casino sur la piste d’un agent du KD. Sydney se trouve face à son amie Francie et à son boy friend Charlie dont elle a découvert l’infidélité. Elle parviendra à écarter l’homme volage de son amie. Puis c’est sa première confrontation, en Russie, avec le mystérieux Sark.
La critique
On regrettera de voir Dixon dans un déguisement ridicule et improbable. Les intrigues foisonnent (Tippin et McNeal/Sydney et son professeur/Sydney et Sloane/Sydney et le passé trouble de sa mère...). Pour la première fois, la vie privée et professionnelle de Sydney se mélangent. Elle rencontre son amie Francie dans le casino de Las Vegas, tandis qu’une idylle se dessine avec Vaughn. Notons tout de même un souci de continuité feuilletonnesque : la blessure à la joue de Jack Bristow à Cuba par exemple est toujours là. Le doigt de Sloane va guérir. On rappelle au téléspectateur ces détails afin qu’il comprenne qu’ « Alias » est un univers qui se construit petit à petit. La mythologie Rambaldi (parfois abandonnée) est plus que jamais présente en fil rouge.
Les scènes entre Francie et Sydney semblent sorties de « Beverly Hills ». Celles en Russie où Sydney échappe miraculeusement aux balles de mitraillages appuyés d’un James Bond , les missions sont « impossibles » et les cliffhanger sont de retour.
Sark interprété par David Anders est une grosse erreur de casting : trop jeune, trop minet, il n’est pas du tout un méchant à la hauteur. Jennifer Garner ayant plus de scènes à jouer que Ron Rifkin, c’est elle qui tire son épingle du jeu en cette mi-saison. Face à son professeur d’université, elle ressemble à une sage petite étudiante, face à Francie à la meilleure amie modèle, tandis qu’en mission, elle compose un personnage digne de Lara Croft. Passer par autant de registres différents tout en restant crédible est une belle prouesse.
Les infos supplémentaires
Une semaine s’est produite depuis l’attaque du SD6 par Cole.
Depuis « Alias », David Anders a joué dans trois séries des rôles récurrents : « Heroes », « 24 heures chrono » et « Vampire diaries ».
Sark travaille pour « Le monsieur » qui sonne de façon un peu idiote en VO. Ceux qui ont vu la série savent l’importance du personnage qui se cache derrière.
Résumé
Sydney et Dixon sont envoyés à Las Vegas dans un casino sur la piste d’un agent du KD. Sydney se trouve face à son amie Francie et à son boy friend Charlie dont elle a découvert l’infidélité. Elle parviendra à écarter l’homme volage de son amie. Puis c’est sa première confrontation, en Russie, avec le mystérieux Sark.
La critique
On regrettera de voir Dixon dans un déguisement ridicule et improbable. Les intrigues foisonnent (Tippin et McNeal/Sydney et son professeur/Sydney et Sloane/Sydney et le passé trouble de sa mère...). Pour la première fois, la vie privée et professionnelle de Sydney se mélangent. Elle rencontre son amie Francie dans le casino de Las Vegas, tandis qu’une idylle se dessine avec Vaughn. Notons tout de même un souci de continuité feuilletonnesque : la blessure à la joue de Jack Bristow à Cuba par exemple est toujours là. Le doigt de Sloane va guérir. On rappelle au téléspectateur ces détails afin qu’il comprenne qu’ « Alias » est un univers qui se construit petit à petit. La mythologie Rambaldi (parfois abandonnée) est plus que jamais présente en fil rouge.
Les scènes entre Francie et Sydney semblent sorties de « Beverly Hills ». Celles en Russie où Sydney échappe miraculeusement aux balles de mitraillages appuyés d’un James Bond , les missions sont « impossibles » et les cliffhanger sont de retour.
Sark interprété par David Anders est une grosse erreur de casting : trop jeune, trop minet, il n’est pas du tout un méchant à la hauteur. Jennifer Garner ayant plus de scènes à jouer que Ron Rifkin, c’est elle qui tire son épingle du jeu en cette mi-saison. Face à son professeur d’université, elle ressemble à une sage petite étudiante, face à Francie à la meilleure amie modèle, tandis qu’en mission, elle compose un personnage digne de Lara Croft. Passer par autant de registres différents tout en restant crédible est une belle prouesse.
Les infos supplémentaires
Une semaine s’est produite depuis l’attaque du SD6 par Cole.
Depuis « Alias », David Anders a joué dans trois séries des rôles récurrents : « Heroes », « 24 heures chrono » et « Vampire diaries ».
Sark travaille pour « Le monsieur » qui sonne de façon un peu idiote en VO. Ceux qui ont vu la série savent l’importance du personnage qui se cache derrière.
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