Série "Alias"
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CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: Les SÉRIES TÉLÉ, FILMS, ACTEURS, ACTRICES & autres Artistes :: Les Séries Télé
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Re: Série "Alias"
01-14 – Poker menteur (The coup)
Résumé
Sydney et Dixon sont envoyés à Las Vegas dans un casino sur la piste d’un agent du KD. Sydney se trouve face à son amie Francie et à son boy friend Charlie dont elle a découvert l’infidélité. Elle parviendra à écarter l’homme volage de son amie. Puis c’est sa première confrontation, en Russie, avec le mystérieux Sark.
La critique
On regrettera de voir Dixon dans un déguisement ridicule et improbable. Les intrigues foisonnent (Tippin et McNeal/Sydney et son professeur/Sydney et Sloane/Sydney et le passé trouble de sa mère...). Pour la première fois, la vie privée et professionnelle de Sydney se mélangent. Elle rencontre son amie Francie dans le casino de Las Vegas, tandis qu’une idylle se dessine avec Vaughn. Notons tout de même un souci de continuité feuilletonnesque : la blessure à la joue de Jack Bristow à Cuba par exemple est toujours là. Le doigt de Sloane va guérir. On rappelle au téléspectateur ces détails afin qu’il comprenne qu’ « Alias » est un univers qui se construit petit à petit. La mythologie Rambaldi (parfois abandonnée) est plus que jamais présente en fil rouge.
Les scènes entre Francie et Sydney semblent sorties de « Beverly Hills ». Celles en Russie où Sydney échappe miraculeusement aux balles de mitraillages appuyés d’un James Bond , les missions sont « impossibles » et les cliffhanger sont de retour.
Sark interprété par David Anders est une grosse erreur de casting : trop jeune, trop minet, il n’est pas du tout un méchant à la hauteur. Jennifer Garner ayant plus de scènes à jouer que Ron Rifkin, c’est elle qui tire son épingle du jeu en cette mi-saison. Face à son professeur d’université, elle ressemble à une sage petite étudiante, face à Francie à la meilleure amie modèle, tandis qu’en mission, elle compose un personnage digne de Lara Croft. Passer par autant de registres différents tout en restant crédible est une belle prouesse.
Les infos supplémentaires
Une semaine s’est produite depuis l’attaque du SD6 par Cole.
Depuis « Alias », David Anders a joué dans trois séries des rôles récurrents : « Heroes », « 24 heures chrono » et « Vampire diaries ».
Sark travaille pour « Le monsieur » qui sonne de façon un peu idiote en VO. Ceux qui ont vu la série savent l’importance du personnage qui se cache derrière.
Résumé
Sydney et Dixon sont envoyés à Las Vegas dans un casino sur la piste d’un agent du KD. Sydney se trouve face à son amie Francie et à son boy friend Charlie dont elle a découvert l’infidélité. Elle parviendra à écarter l’homme volage de son amie. Puis c’est sa première confrontation, en Russie, avec le mystérieux Sark.
La critique
On regrettera de voir Dixon dans un déguisement ridicule et improbable. Les intrigues foisonnent (Tippin et McNeal/Sydney et son professeur/Sydney et Sloane/Sydney et le passé trouble de sa mère...). Pour la première fois, la vie privée et professionnelle de Sydney se mélangent. Elle rencontre son amie Francie dans le casino de Las Vegas, tandis qu’une idylle se dessine avec Vaughn. Notons tout de même un souci de continuité feuilletonnesque : la blessure à la joue de Jack Bristow à Cuba par exemple est toujours là. Le doigt de Sloane va guérir. On rappelle au téléspectateur ces détails afin qu’il comprenne qu’ « Alias » est un univers qui se construit petit à petit. La mythologie Rambaldi (parfois abandonnée) est plus que jamais présente en fil rouge.
Les scènes entre Francie et Sydney semblent sorties de « Beverly Hills ». Celles en Russie où Sydney échappe miraculeusement aux balles de mitraillages appuyés d’un James Bond , les missions sont « impossibles » et les cliffhanger sont de retour.
Sark interprété par David Anders est une grosse erreur de casting : trop jeune, trop minet, il n’est pas du tout un méchant à la hauteur. Jennifer Garner ayant plus de scènes à jouer que Ron Rifkin, c’est elle qui tire son épingle du jeu en cette mi-saison. Face à son professeur d’université, elle ressemble à une sage petite étudiante, face à Francie à la meilleure amie modèle, tandis qu’en mission, elle compose un personnage digne de Lara Croft. Passer par autant de registres différents tout en restant crédible est une belle prouesse.
Les infos supplémentaires
Une semaine s’est produite depuis l’attaque du SD6 par Cole.
Depuis « Alias », David Anders a joué dans trois séries des rôles récurrents : « Heroes », « 24 heures chrono » et « Vampire diaries ».
Sark travaille pour « Le monsieur » qui sonne de façon un peu idiote en VO. Ceux qui ont vu la série savent l’importance du personnage qui se cache derrière.
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
"Jeux dangereux" est un des meilleurs épisodes, en effets.Cetp65 a écrit:Pas du tout d'accord. J'adore ce double épisode, et Tarantino est véritablement génial dans son rôle !!!
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Alias"
3 contre un. Quatre personnes sur ce forum - au moins- ont vu l’épisode et seul Patricks n'a pas aimé.séribibi a écrit:"Jeux dangereux" est un des meilleurs épisodes, en effets.Cetp65 a écrit:Pas du tout d'accord. J'adore ce double épisode, et Tarantino est véritablement génial dans son rôle !!!
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
01-15. Page 47 (Page 47)
Résumé
Sloane fait part à Jack Bristow de son intention de tuer Tippin. Sydney est envoyée à Tunisie pour récupérer un manuscrit de Rambaldi dont la 47e page recèle un secret important.
La critique
Indestructible comme un personnage de dessin animé, Sydney s’en sort toujours. Quand elle ne met pas KO ses adversaires avec ses techniques de combat, elle les trouble avec sa plastique qui les distrait et leur envoie des spray somnifères. Le jeu du chat et de la souris entre Tippin et le SD6 atteint ici son paroxysme. Sans le savoir, le jeune homme est à la table de ses potentiels tueurs. On se doute que son enquête est arrivée dans l’impasse où serait tout individu lambda devant une affaire de cette ampleur. Une scène ici montre l’immense différence entre la beauté et le talent : la comédienne Sarah Shahi que l’on voit au lit avec Tippin est adorable, mais l’imagine-t-on un instant dans le rôle de Sydney ?
L’arrivée de l’héroïne de « Carrie » Amy Irving en épouse cancéreuse de Sloane, Emily, n’ajoute rien à la série. D’une part, on imagine très mal une amitié Sydney-la femme du chef du SD6. Un tel homme avec un tel poste conserve normalement sa vie privée dans un secret absolu. Les scénaristes ont eu là une bien mauvaise idée, car la série baignant déjà dans l’irréalisme le plus total avec la survie perpétuelle de Sydney qui empêche une narration réaliste, il fallait compenser avec des intrigues dont la probabilité pèse dans la balance en sens inverse. Sloane ferait bien de consulter un ophtalmo où alors il fait exprès. Lorsqu’il surprend Sydney en train de le trahir (ici elle a ouvert son coffre), il accepte l’explication maladroite que lui sert sa subordonnée. S’il la protégeait, il ne s’y prendrait pas autrement. Parmi les incohérences du script de cet opus, pourquoi Sloane parle-t-il de son projet d’assassinat de Tippin déjà décidé à Jack Bristow si ce n’est pour permettre par une contorsion de l’intrigue pour permettre au personnage de survivre ? On n’y croit pas un instant.
Les touches d’humour font mouche : Jenny qui jette de sa voiture Tippin qui a eu la bien mauvaise idée de la quitter alors qu’il était dans un endroit perdu, Sloane qui demande au même journaliste quels sont ses projets d’article. La scène de la bouteille de vin à aller chercher en plein dîner nous donne l’impression d’être au théâtre dans un vaudeville. « Alias » est tout sauf sérieux, et il faut prendre cette série pour ce qu’elle est : un mélange d’espionnage et d’aventures avec une touche de fantastique mais beaucoup de second degré. « Alias » n’est jamais si bonne que lorsque la série reste dans la fiction la plus assumée.
Les infos supplémentaires
Dickson en voyant Sydney en bikini fait une allusion à « Alerte à Malibu ».
Amy Irving (1953) fut la première « Carrie » du cinéma (Brian De Palma, 1976), Chloé Grace Moretz la remplace dans le remake 2013 signé Kimbely Peirce.
Résumé
Sloane fait part à Jack Bristow de son intention de tuer Tippin. Sydney est envoyée à Tunisie pour récupérer un manuscrit de Rambaldi dont la 47e page recèle un secret important.
La critique
Indestructible comme un personnage de dessin animé, Sydney s’en sort toujours. Quand elle ne met pas KO ses adversaires avec ses techniques de combat, elle les trouble avec sa plastique qui les distrait et leur envoie des spray somnifères. Le jeu du chat et de la souris entre Tippin et le SD6 atteint ici son paroxysme. Sans le savoir, le jeune homme est à la table de ses potentiels tueurs. On se doute que son enquête est arrivée dans l’impasse où serait tout individu lambda devant une affaire de cette ampleur. Une scène ici montre l’immense différence entre la beauté et le talent : la comédienne Sarah Shahi que l’on voit au lit avec Tippin est adorable, mais l’imagine-t-on un instant dans le rôle de Sydney ?
L’arrivée de l’héroïne de « Carrie » Amy Irving en épouse cancéreuse de Sloane, Emily, n’ajoute rien à la série. D’une part, on imagine très mal une amitié Sydney-la femme du chef du SD6. Un tel homme avec un tel poste conserve normalement sa vie privée dans un secret absolu. Les scénaristes ont eu là une bien mauvaise idée, car la série baignant déjà dans l’irréalisme le plus total avec la survie perpétuelle de Sydney qui empêche une narration réaliste, il fallait compenser avec des intrigues dont la probabilité pèse dans la balance en sens inverse. Sloane ferait bien de consulter un ophtalmo où alors il fait exprès. Lorsqu’il surprend Sydney en train de le trahir (ici elle a ouvert son coffre), il accepte l’explication maladroite que lui sert sa subordonnée. S’il la protégeait, il ne s’y prendrait pas autrement. Parmi les incohérences du script de cet opus, pourquoi Sloane parle-t-il de son projet d’assassinat de Tippin déjà décidé à Jack Bristow si ce n’est pour permettre par une contorsion de l’intrigue pour permettre au personnage de survivre ? On n’y croit pas un instant.
Les touches d’humour font mouche : Jenny qui jette de sa voiture Tippin qui a eu la bien mauvaise idée de la quitter alors qu’il était dans un endroit perdu, Sloane qui demande au même journaliste quels sont ses projets d’article. La scène de la bouteille de vin à aller chercher en plein dîner nous donne l’impression d’être au théâtre dans un vaudeville. « Alias » est tout sauf sérieux, et il faut prendre cette série pour ce qu’elle est : un mélange d’espionnage et d’aventures avec une touche de fantastique mais beaucoup de second degré. « Alias » n’est jamais si bonne que lorsque la série reste dans la fiction la plus assumée.
Les infos supplémentaires
Dickson en voyant Sydney en bikini fait une allusion à « Alerte à Malibu ».
Amy Irving (1953) fut la première « Carrie » du cinéma (Brian De Palma, 1976), Chloé Grace Moretz la remplace dans le remake 2013 signé Kimbely Peirce.
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
Ah ? Je trouve au contraire qu'il a un bon jeu d'acteur Michael Vartan, dans ce rôle.Patricks a écrit:Face à ces deux acteurs magistraux, il est difficile d’exister, et Michael Vartan ne parvient jamais à gagner une once de crédibilité. Cela depuis le début et cela devient pathétique.
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Alias"
Il est pour moi aussi transparent que mon verre de lunette.séribibi a écrit:Ah ? Je trouve au contraire qu'il a un bon jeu d'acteur Michael Vartan, dans ce rôle.Patricks a écrit:Face à ces deux acteurs magistraux, il est difficile d’exister, et Michael Vartan ne parvient jamais à gagner une once de crédibilité. Cela depuis le début et cela devient pathétique.
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
Oui bon c'est sûr qu'il est un peu fade. Mais ce n'est pas catastrophique non plus...
Cetp65- Prince(sse)
- Age : 32
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 01/08/2010
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Alias"
Le prochain épisode -"La prophétie"- est un épisode, dirons-nous, trés...particulier.
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Alias"
Avant de replonger dans "Alias", je termine d'abord "Daktari", plus que six épisodes est le dossier est bouclé (89 épisodes, 4 saisons).
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
séribibi a écrit:Le prochain épisode -"La prophétie"- est un épisode, dirons-nous, trés...particulier.
Je ne comprends pas ce que tout le monde reproche à cet épisode.
Cetp65- Prince(sse)
- Age : 32
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 01/08/2010
Re: Série "Alias"
D'utiliser un fantastique de bazar... Un paranormal et un surnaturel grossiers...
Cette trame n'a aucun sens, et a dû être écrite au milieu d'un bon apéro, je pense.
- Spoiler:
- La découverte d'écrits de Rambaldi qui révèle précisemment -et 500 ans avant- en page manquante le visage de l'agent faisant justement des recherches à son propos, càd Sydney Bristow -ou de sa mère jeune- est insensée et, d'un point de vue probabilité, relève de l'impossibilité (du genre 1 de chance sur 100 milliards). C'est incohérent.
Le genre d'épisode qui décridibilise une série entière !
Le comportement de la CIA prenant trés au sérieux ce portrait ayant une vague ressemblance avec Sydney, alors qu'il pourrait représenter n'importe qui, et arrêtant Sydney pour la circonstance (qui n'a soit dit en passant encore rien fait), en se référent aux écrits de l'inventeur-prophète, est tout aussi irrationnel, et fait passer ses membres pour des agents complètement demeurés.
Cette trame n'a aucun sens, et a dû être écrite au milieu d'un bon apéro, je pense.
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Alias"
Exact. Le spoiler de Séribibi résume en effet l'impression que j'ai eue. J'ai commencé à progressivement décrocher à partir de là pour terminer définitivement au 8ème/9ème de la seconde saison.
Le fait que la CIA prenne très au sérieux ce phénomène m'avait paru d'un ridicule rarement égalé.
Le fait que la CIA prenne très au sérieux ce phénomène m'avait paru d'un ridicule rarement égalé.
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
Certes, mais elle n'a pas eu tord au final.
Cetp65- Prince(sse)
- Age : 32
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 01/08/2010
Re: Série "Alias"
Depuis les avions renifleurs ( ), plus rien ne m'étonne.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Alias"
01-16 – La prophétie (The prophecy)
Résumé
Sydney se retrouve quasiment en état d’arrestation par le DRS (département des recherches spéciales), branche de la NSA chargée des phénomènes surnaturels, qui veut lui faire passer des tests médicaux suite à une mystérieuse prophétie. Sloane pense avoir identifié « Le Monsieur » en la personne du russe Alexander Khasinau. Il demande comme un service personnel à Sydney de voir sa femme condamnée par le cancer. Edward Poole (Roger Moore), membre anglais de l’alliance des douze, pousse Sloane à soupçonner un ami de trahison. Sydney et Vaughn doivent mener une mission au Vatican à la recherche d’un secret de Rambaldi.
La critique
Roger Moore a été à partir d’un physique avantageux l’un des séducteurs de la télévision ("Invanhoé", « Le Saint », « Amicalement vôtre ») et au cinéma (« James Bond », « Gold », « Les oies sauvages ») mais lorsqu’il a tourné cet épisode, il avait 74 ans et demi. On ne peut pas lui reprocher son âge, mais dans la mesure où il a été malade (cancer) et a prématurément vieilli par rapport à Sean Connery, et n’ayant pas le talent d’un Patrick Mc Goohan, il donne ici au public une image de lui détériorée. Après avoir quasiment arrêté le métier en 1985 après « Dangereusement vôtre », il a cru bon de revenir dans des nanars comme « Ice fire and dynamite » (1991), « Le grand tournoi » (1994) ou dans cet épisode d’Alias. Il a fait la même erreur que son compère d’Amicalement vôtre Tony Curtis qui s’est rendu ridicule dans « L’homme homard venu de Mars » en 1989. Sans son physique exceptionnel qui en faisait le Cary Grant de son époque – acteur qui lui a su s’arrêter à temps – Roger Moore n’est plus que l’ombre de lui-même. Dans le rôle d’Edward Poole, il est tout simplement pathétique.
L’épisode tout entier est un désastre. On ne regarde pas « Alias » pour voir une série cérébrale, et si tel était le cas, on mettrait Helen Mirren, Meryl Streep ou n’importe quelle laideron tue-l'amour intello dans le rôle de Sydney. Nous rejoignons là le problème Roger Moore : quel est le plus grand atout de Jennifer Garner ? Sa plastique évidemment, sachant qu’elle allie sex appeal et intelligence et n’est pas une gourde bimbo. Ici, elle est toujours filmée sous l’angle le plus désagréable. Sans une dose de scènes sexy dans ses missions impossibles aux quatre coins du globe sous les déguisements les plus affriolants, elle devient une actrice quelconque.
Pour à la fois capter la mode « Da Vinci Code » et donner un petit aspect X Files avec le service des phénomènes paranormaux, on envoie Sydney à Rome au Vatican. On obtient donc un salmigondis d’éléments scénaristiques improbables et un épisode profondément ennuyeux et statique.
Le seul comédien à tirer son épingle du jeu est Ron Rifkin notamment dans la scène où il retrouve son ami le traître ou supposé tel. Le comédien qui alterne le rôle du s alopard intégral et du chef qui peut avoir des faiblesses humaines est absolument prodigieux.
L’épisode calamiteux n’est pas sauvé par les personnages secondaires (Fran et Will Tippin se contentent ici de passer les plats), ni par l’affligeant Vaughn décidemment héros insignifiant.
Les infos supplémentaires
Nous en apprenons un peu plus sur l’alliance des douze. Leur réunion ressemble à celle du SPECTRE dans « Opération tonnerre » ou des envahisseurs dans l’épisode « Action de commando ».
Arvin Sloane a été mêlé aux évènements du Chili et à la chute de Salvator Alliendé.
Résumé
Sydney se retrouve quasiment en état d’arrestation par le DRS (département des recherches spéciales), branche de la NSA chargée des phénomènes surnaturels, qui veut lui faire passer des tests médicaux suite à une mystérieuse prophétie. Sloane pense avoir identifié « Le Monsieur » en la personne du russe Alexander Khasinau. Il demande comme un service personnel à Sydney de voir sa femme condamnée par le cancer. Edward Poole (Roger Moore), membre anglais de l’alliance des douze, pousse Sloane à soupçonner un ami de trahison. Sydney et Vaughn doivent mener une mission au Vatican à la recherche d’un secret de Rambaldi.
La critique
Roger Moore a été à partir d’un physique avantageux l’un des séducteurs de la télévision ("Invanhoé", « Le Saint », « Amicalement vôtre ») et au cinéma (« James Bond », « Gold », « Les oies sauvages ») mais lorsqu’il a tourné cet épisode, il avait 74 ans et demi. On ne peut pas lui reprocher son âge, mais dans la mesure où il a été malade (cancer) et a prématurément vieilli par rapport à Sean Connery, et n’ayant pas le talent d’un Patrick Mc Goohan, il donne ici au public une image de lui détériorée. Après avoir quasiment arrêté le métier en 1985 après « Dangereusement vôtre », il a cru bon de revenir dans des nanars comme « Ice fire and dynamite » (1991), « Le grand tournoi » (1994) ou dans cet épisode d’Alias. Il a fait la même erreur que son compère d’Amicalement vôtre Tony Curtis qui s’est rendu ridicule dans « L’homme homard venu de Mars » en 1989. Sans son physique exceptionnel qui en faisait le Cary Grant de son époque – acteur qui lui a su s’arrêter à temps – Roger Moore n’est plus que l’ombre de lui-même. Dans le rôle d’Edward Poole, il est tout simplement pathétique.
L’épisode tout entier est un désastre. On ne regarde pas « Alias » pour voir une série cérébrale, et si tel était le cas, on mettrait Helen Mirren, Meryl Streep ou n’importe quelle laideron tue-l'amour intello dans le rôle de Sydney. Nous rejoignons là le problème Roger Moore : quel est le plus grand atout de Jennifer Garner ? Sa plastique évidemment, sachant qu’elle allie sex appeal et intelligence et n’est pas une gourde bimbo. Ici, elle est toujours filmée sous l’angle le plus désagréable. Sans une dose de scènes sexy dans ses missions impossibles aux quatre coins du globe sous les déguisements les plus affriolants, elle devient une actrice quelconque.
Pour à la fois capter la mode « Da Vinci Code » et donner un petit aspect X Files avec le service des phénomènes paranormaux, on envoie Sydney à Rome au Vatican. On obtient donc un salmigondis d’éléments scénaristiques improbables et un épisode profondément ennuyeux et statique.
Le seul comédien à tirer son épingle du jeu est Ron Rifkin notamment dans la scène où il retrouve son ami le traître ou supposé tel. Le comédien qui alterne le rôle du s alopard intégral et du chef qui peut avoir des faiblesses humaines est absolument prodigieux.
L’épisode calamiteux n’est pas sauvé par les personnages secondaires (Fran et Will Tippin se contentent ici de passer les plats), ni par l’affligeant Vaughn décidemment héros insignifiant.
Les infos supplémentaires
Nous en apprenons un peu plus sur l’alliance des douze. Leur réunion ressemble à celle du SPECTRE dans « Opération tonnerre » ou des envahisseurs dans l’épisode « Action de commando ».
Arvin Sloane a été mêlé aux évènements du Chili et à la chute de Salvator Alliendé.
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
Bon jugement : 1, c’est exactement ce que je mettrais. Le rôle de Roger Moore est en effet pathétique même si c’est sympathique de le revoir. Je ne savais pas pour son cancer. Les nanars- comme Curtis - ont en effet émaillé sa fin de carrière. Là, c’est un salopard, un rôle qu’il tient rarement, et c’est un bide.
Bon, par contre, la pastique de Jennifer Garner, moi, ce n’est pas du tout ‘my cup of tea’. Ca va vue de loin pour la silhouette, mais de près son visage est tartignole. Helen Mirren est bien plus jolie, au même âge, au temps par exemple du tournage de Thriller (elle joue dans le meilleur épisode de la série), pas de son interprétation de la Reine bien évidemment. Sans déguisements, Garner est quelconque. Ron Rifkin est en effet celui qui peut sauver un épisode par son interprétation, mais pour celui-ci, c’est impossible.
Bon, j’espère que cela ne va pas te décourager pour le reste car c’est là que j’ai commencé à me poser des questions sur la suite du visionnage….
Bon, par contre, la pastique de Jennifer Garner, moi, ce n’est pas du tout ‘my cup of tea’. Ca va vue de loin pour la silhouette, mais de près son visage est tartignole. Helen Mirren est bien plus jolie, au même âge, au temps par exemple du tournage de Thriller (elle joue dans le meilleur épisode de la série), pas de son interprétation de la Reine bien évidemment. Sans déguisements, Garner est quelconque. Ron Rifkin est en effet celui qui peut sauver un épisode par son interprétation, mais pour celui-ci, c’est impossible.
Bon, j’espère que cela ne va pas te décourager pour le reste car c’est là que j’ai commencé à me poser des questions sur la suite du visionnage….
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
Bon, j'ai déjà dit que j'appréciais l'épisode, donc je n'y reviendrais pas.
L’épisode tout entier est un désastre. On ne regarde pas « Alias » pour voir une série cérébrale, et si tel était le cas, on mettrait Helen Mirren, Meryl Streep ou n’importe quelle laideron tue-l'amour intello dans le rôle de Sydney. Nous rejoignons là le problème Roger Moore : quel est le plus grand atout de Jennifer Garner ? Sa plastique évidemment, sachant qu’elle allie sex appeal et intelligence et n’est pas une gourde bimbo. Ici, elle est toujours filmée sous l’angle le plus désagréable. Sans une dose de scènes sexy dans ses missions impossibles aux quatre coins du globe sous les déguisements les plus affriolants, elle devient une actrice quelconque.
Par contre, et désolé de le dire si brutalement, mais je trouve ce commentaire grossier sans raisons et sans intérêt. Outre l'insulte à deux grandes actrices que j'adore (et qui ont fait de véritables joyaux cinématographique - Jennifer Garner parait bien fadasse à côté), réduire Alias un défilé de mode partout dans le monde, ça ne rend absolument pas justice à la série.
L’épisode tout entier est un désastre. On ne regarde pas « Alias » pour voir une série cérébrale, et si tel était le cas, on mettrait Helen Mirren, Meryl Streep ou n’importe quelle laideron tue-l'amour intello dans le rôle de Sydney. Nous rejoignons là le problème Roger Moore : quel est le plus grand atout de Jennifer Garner ? Sa plastique évidemment, sachant qu’elle allie sex appeal et intelligence et n’est pas une gourde bimbo. Ici, elle est toujours filmée sous l’angle le plus désagréable. Sans une dose de scènes sexy dans ses missions impossibles aux quatre coins du globe sous les déguisements les plus affriolants, elle devient une actrice quelconque.
Par contre, et désolé de le dire si brutalement, mais je trouve ce commentaire grossier sans raisons et sans intérêt. Outre l'insulte à deux grandes actrices que j'adore (et qui ont fait de véritables joyaux cinématographique - Jennifer Garner parait bien fadasse à côté), réduire Alias un défilé de mode partout dans le monde, ça ne rend absolument pas justice à la série.
Cetp65- Prince(sse)
- Age : 32
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 01/08/2010
Re: Série "Alias"
Et pourtant, malgré son aspect BD, Alias reste par bien des aspects une série des plus cérébrales qui soit, c'est indéniable. Ne serait-ce les relations tordues entre les personnages -que l'on ne parvient jamais à cerner-, son univers parano (espionnage, complots), son ambiance...
S'il y a un acteur qui vieillit bien, c'est bien Roger Moore je trouve (au contraire de Tony Curtis dans ses dernières années ). Par contre dans l'épisode, on a en effet l'impression qu'il ne fait que passer, alors que son personnage, des plus interressants, aurait mérité d'être plus approfondi. En fait il ne fait qu'un passage de "guest star" dû à son faible temps de présence à l'écran, c'est un peu dommage.
"La prophétie" est un épisode que je n'aime pas du tout (le plus mauvais épisode, pour moi) mais c'est à cause de son improbable scénario, difficile à avaler. Les 10 dernières minutes en revanche sont pleines de surprises, de coups de théatre. Mais ce qui précède est calamiteux.
S'il y a un acteur qui vieillit bien, c'est bien Roger Moore je trouve (au contraire de Tony Curtis dans ses dernières années ). Par contre dans l'épisode, on a en effet l'impression qu'il ne fait que passer, alors que son personnage, des plus interressants, aurait mérité d'être plus approfondi. En fait il ne fait qu'un passage de "guest star" dû à son faible temps de présence à l'écran, c'est un peu dommage.
"La prophétie" est un épisode que je n'aime pas du tout (le plus mauvais épisode, pour moi) mais c'est à cause de son improbable scénario, difficile à avaler. Les 10 dernières minutes en revanche sont pleines de surprises, de coups de théatre. Mais ce qui précède est calamiteux.
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Alias"
Roger Moore devait revenir mais il a été trop gourmand ce qui a fait réfléchir les producteurs.
Séribibi, as-tu vu toute la série, jusqu'à l'ultime épisode?
Séribibi, as-tu vu toute la série, jusqu'à l'ultime épisode?
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
Je remets la citation des mémoires de Moore, dans le contexte.
En 2001, à Ardmore, un cadre de Disney me proposa de tourner dans Alias, qui était, je l’appris plus tard, l’une des séries les plus populaires du moment. Je reçus de nombreux scénarios et J.J. Abrams le créateur et réalisateur des épisodes, me téléphona personnellement. Nous discutâmes de plusieurs personnages et il fut finalement convenu que je ferais une apparition en gust star dans le rôle d’Edward Pool, un personnage similaire au M des James Bond. Je tournai plusieurs séquences qui m’amusèrent beaucoup, à Los Angeles. Abrams décida alors que mon personnage serait récurrent dans la saison suivante et j’acceptai initialement de poursuivre le rôle. Néanmoins, le salaire étant nettement inférieur à ce que j’avais touché la première fois, je refusai poliment.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Alias"
denis a écrit:Roger Moore devait revenir mais il a été trop gourmand ce qui a fait réfléchir les producteurs.
Séribibi, as-tu vu toute la série, jusqu'à l'ultime épisode?
Oui Denis, j'ai les 5 saisons en DVD chez moi (achetées il y a environ 7 ans).
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Alias"
01–17 Questions réponses (Q and A)
Résumé
Arrêtée par le FBI, Sydney qui risque de rester enfermée à vie au secret est interrogée par un trio dont l’assistant directeur Kendall. Cela risque de compromettre sa couverture au SD6. Vaughn et Jack Bristow vont donc tenter de la faire évader. Dans le même temps, l’interrogatoire est le prétexte à connaître tout ce qui s’est passé depuis le premier contact en 1994 entre l’agent et le SD6.
La critique
Quel est le point commun entre « Le fugitif » avec David Jansen et « Alias » ? Outre le fait que l'histoire des séries télévisées américaines est un éternel recommencement, le rapprochement ici est flagrant. Dans le pilote, nous prenons l’action en cours de route. Il faut attendre l’épisode 01.14 « La fille de la petite Egypte » pour que dans une longue scène de flash back, le docteur Richard Kimble raconte son histoire et que nous voyions enfin tout ce que nous avons deviné jusque là : la dispute entre Helen et Richard, le petit garçon pêcheur dans la rivière seul alibi de Kimble mais que l’on ne retrouvera pas, le manchot qui s’enfuit de la maison, le jugement, la condamnation à mort, l’évasion. Il faut attendre 14 épisodes pour voir tout cela. Et 17 dans « Alias », pour qu’à travers un interrogatoire, nous puissions découvrir en détail le recrutement de Sydney Bristow au SD6, et tout ce qui précède le premier épisode, « Agent double ». Dans cette optique, « Questions réponses » est le vrai pilote de la série.
Cet épisode qui nous présente Sydney en victime, mais ayant retrouvé son allure des beaux jours même si elle est prisonnière, permet à l’héroïne de gagner un énorme capital sympathie auprès du téléspectateur. Elle est désormais accusée de mille maux, comme jadis le docteur Kimble. La beauté de Jennifer Garner faisant le reste, elle est l’agneau innocent que le méchant FBI veut sacrifier.
Kendall, l’homme du FBI, se donne beaucoup de mal pour être l’inquisiteur menant l’interrogatoire à cette belle jeune fille dont l’innocence se lit dans les yeux et à laquelle on donnerait le bon Dieu sans confession. Terry O’Quinn est contraint de jouer les abrutis, alors que la personne en face de lui est coopérante et donne toutes les réponses aux questions qu’il pose.
L’épisode se présente comme une compilation best of de Sydney Bristow dans les tenues les plus avantageuses, alternant avec ses regards de biche apeurée innocente victime d’une justice aveugle comme le docteur Kimble. Malheureusement, O’Quinn n’a pas le talent de Barry Morse/le lieutenant Gerard. Par contre, Jennifer est infiniment plus agréable à regarder que David Jansen, Dieu ait son âme.
Il y a déjà tellement de méchants dans « Alias » que Steven Haladki/Joey Stotnick, ex agent du FBI ayant rejoint la CIA et passant son temps à horripiler Vaughn ne trouve pas sa place. Il est plus une tête à claques qu’autre chose.
Passées les images que nous n’avons jamais vues (le recrutement au SD6 avant la mort de Danny), l’épisode devient sans doute le seul clip show qui ne dégage pas l’ennui de ce procédé souvent employé en fin de saison. Nous revoyons les meilleurs combats, les meilleures cascades, les tenues de soirée les plus sexy.
« Alias », c’est Jennifer Garner, et vice-versa. La comédienne est tellement talentueuse, lumineuse, qu’elle éclipse complètement la présence du pourtant brillant (habituellement) Terry O’Quinn, réduit ici, à présenter Sydney Bristow. FBI contre CIA, on nage en pleine invraisemblance. Loin de desservir la série, elle renforce la prestation de l’héroïne et l’interprétation de Jennifer Garner.
La comédienne est belle, mais là où une autre actrice n’aurait été qu’une gravure de mode, il y a son charme. Elle en dégage tellement qu’elle rend crédible voire fait oublier le script idiot. Quel fou ce Rambaldi avec ses prédictions ! Qu’y a-t-il de plus beau sur terre qu’une jolie fille ? La femme est l’avenir de l’homme disait Aragon et Jennifer l’avenir d’Alias.
Après le clip show, nous avons droit à la plus éprouvante, la plus ahurissante des poursuites en voiture. Il n’y a pas plus de réalisme dans l’espionnage de la série que dans les Bond. On est invités à entrer de plein pied dans l’incroyable. Il y a ici des clins d’œil à des affaires célèbres (l’évasion d’O J Simpson). Une scène est ici directement pompée sur le Bond « Dangereusement vôtre », les Broccoli auraient pu porter plainte. Sydney est plus forte que la police, que le FBI, que la CIA, que la mort. Cet épisode, monté autrement, aurait été (comme « La fille de la petite Egypte » pour Kimble) le pilote idéal.
On sait tous désormais, après Roger Moore et Jennifer Garner, quoi faire pour rester en vie sous l’eau si l’on y tombe avec notre voiture.
J J Abrams a frappé très fort. Au moment où la série commençait à s’épuiser, il nous donne une révélation importante dans les dernières images. Cela relance l’intrigue comme si nous repartions à zéro. Il était temps de gommer l’ardoise.
Jadis, un critique de cinéma avait dit à propos de la comédienne Diane Keaton, l’égérie de Woody Allen : « Quand on la voit, elle rend plus heureux ». Jennifer Garner, c’est pareil. On ne sait plus si c’est le personnage ou l’actrice tant ils se confondent. On a envie de dire, de clamer, de crier : « Sydney, on t’aime ». Et comme l’avait écrit le magazine « Première » il y a longtemps à propos de "Greystoke" avec Christophe Lambert, « si on n’a pas la suite, très vite, ça va chier ».
Les infos supplémentaires
Terry O’Quinn est célèbre pour trois rôles : Watts dans « Millennium », Darius Michaud dans le film « X files, combattre le futur », et surtout Locke dans « Lost les disparus », autre série de J J Abrams.
Résumé
Arrêtée par le FBI, Sydney qui risque de rester enfermée à vie au secret est interrogée par un trio dont l’assistant directeur Kendall. Cela risque de compromettre sa couverture au SD6. Vaughn et Jack Bristow vont donc tenter de la faire évader. Dans le même temps, l’interrogatoire est le prétexte à connaître tout ce qui s’est passé depuis le premier contact en 1994 entre l’agent et le SD6.
La critique
Quel est le point commun entre « Le fugitif » avec David Jansen et « Alias » ? Outre le fait que l'histoire des séries télévisées américaines est un éternel recommencement, le rapprochement ici est flagrant. Dans le pilote, nous prenons l’action en cours de route. Il faut attendre l’épisode 01.14 « La fille de la petite Egypte » pour que dans une longue scène de flash back, le docteur Richard Kimble raconte son histoire et que nous voyions enfin tout ce que nous avons deviné jusque là : la dispute entre Helen et Richard, le petit garçon pêcheur dans la rivière seul alibi de Kimble mais que l’on ne retrouvera pas, le manchot qui s’enfuit de la maison, le jugement, la condamnation à mort, l’évasion. Il faut attendre 14 épisodes pour voir tout cela. Et 17 dans « Alias », pour qu’à travers un interrogatoire, nous puissions découvrir en détail le recrutement de Sydney Bristow au SD6, et tout ce qui précède le premier épisode, « Agent double ». Dans cette optique, « Questions réponses » est le vrai pilote de la série.
Cet épisode qui nous présente Sydney en victime, mais ayant retrouvé son allure des beaux jours même si elle est prisonnière, permet à l’héroïne de gagner un énorme capital sympathie auprès du téléspectateur. Elle est désormais accusée de mille maux, comme jadis le docteur Kimble. La beauté de Jennifer Garner faisant le reste, elle est l’agneau innocent que le méchant FBI veut sacrifier.
Kendall, l’homme du FBI, se donne beaucoup de mal pour être l’inquisiteur menant l’interrogatoire à cette belle jeune fille dont l’innocence se lit dans les yeux et à laquelle on donnerait le bon Dieu sans confession. Terry O’Quinn est contraint de jouer les abrutis, alors que la personne en face de lui est coopérante et donne toutes les réponses aux questions qu’il pose.
L’épisode se présente comme une compilation best of de Sydney Bristow dans les tenues les plus avantageuses, alternant avec ses regards de biche apeurée innocente victime d’une justice aveugle comme le docteur Kimble. Malheureusement, O’Quinn n’a pas le talent de Barry Morse/le lieutenant Gerard. Par contre, Jennifer est infiniment plus agréable à regarder que David Jansen, Dieu ait son âme.
Il y a déjà tellement de méchants dans « Alias » que Steven Haladki/Joey Stotnick, ex agent du FBI ayant rejoint la CIA et passant son temps à horripiler Vaughn ne trouve pas sa place. Il est plus une tête à claques qu’autre chose.
Passées les images que nous n’avons jamais vues (le recrutement au SD6 avant la mort de Danny), l’épisode devient sans doute le seul clip show qui ne dégage pas l’ennui de ce procédé souvent employé en fin de saison. Nous revoyons les meilleurs combats, les meilleures cascades, les tenues de soirée les plus sexy.
« Alias », c’est Jennifer Garner, et vice-versa. La comédienne est tellement talentueuse, lumineuse, qu’elle éclipse complètement la présence du pourtant brillant (habituellement) Terry O’Quinn, réduit ici, à présenter Sydney Bristow. FBI contre CIA, on nage en pleine invraisemblance. Loin de desservir la série, elle renforce la prestation de l’héroïne et l’interprétation de Jennifer Garner.
La comédienne est belle, mais là où une autre actrice n’aurait été qu’une gravure de mode, il y a son charme. Elle en dégage tellement qu’elle rend crédible voire fait oublier le script idiot. Quel fou ce Rambaldi avec ses prédictions ! Qu’y a-t-il de plus beau sur terre qu’une jolie fille ? La femme est l’avenir de l’homme disait Aragon et Jennifer l’avenir d’Alias.
Après le clip show, nous avons droit à la plus éprouvante, la plus ahurissante des poursuites en voiture. Il n’y a pas plus de réalisme dans l’espionnage de la série que dans les Bond. On est invités à entrer de plein pied dans l’incroyable. Il y a ici des clins d’œil à des affaires célèbres (l’évasion d’O J Simpson). Une scène est ici directement pompée sur le Bond « Dangereusement vôtre », les Broccoli auraient pu porter plainte. Sydney est plus forte que la police, que le FBI, que la CIA, que la mort. Cet épisode, monté autrement, aurait été (comme « La fille de la petite Egypte » pour Kimble) le pilote idéal.
On sait tous désormais, après Roger Moore et Jennifer Garner, quoi faire pour rester en vie sous l’eau si l’on y tombe avec notre voiture.
J J Abrams a frappé très fort. Au moment où la série commençait à s’épuiser, il nous donne une révélation importante dans les dernières images. Cela relance l’intrigue comme si nous repartions à zéro. Il était temps de gommer l’ardoise.
Jadis, un critique de cinéma avait dit à propos de la comédienne Diane Keaton, l’égérie de Woody Allen : « Quand on la voit, elle rend plus heureux ». Jennifer Garner, c’est pareil. On ne sait plus si c’est le personnage ou l’actrice tant ils se confondent. On a envie de dire, de clamer, de crier : « Sydney, on t’aime ». Et comme l’avait écrit le magazine « Première » il y a longtemps à propos de "Greystoke" avec Christophe Lambert, « si on n’a pas la suite, très vite, ça va chier ».
Les infos supplémentaires
Terry O’Quinn est célèbre pour trois rôles : Watts dans « Millennium », Darius Michaud dans le film « X files, combattre le futur », et surtout Locke dans « Lost les disparus », autre série de J J Abrams.
Dernière édition par Patricks le Dim 31 Mar 2013 - 14:14, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
Pourtant fort décrié, "Questions réponses" est un épisode que j'aime beaucoup, infiniment supérieur à la pauvre prophétie qui précède.
Tout d'abord il faut être clair : c'est en partie un "clip show" qui s'assume comme tel, mais un clip show de haute tenue :
Ici, réutilisation de séquences déjà vues antérieurement ou de séquences sacrifiées au montage, réexplication de ce qui s'est passé mais pour mieux familiariser les spectateurs avec ce qui a précédé et apporter une vraie genèse à la série (des séquences post 1er épisode ont été tournées pour la circonstance).
Bref : nous sommes loin d'un calamiteux "Homicides et vieilles dentelles" des Avengers : l'intro et le final sont superbes (Sydney y a une affreuse tignasse ^^), l'ensemble est bien construit et la réalisation (d'ailleurs la saison 1 restera toujours la meilleure de toutes en terme de mise-en-scène) est de qualité.
Trés bonne prestation Terry O'Quinn, toujours aussi chrismatique.
Bonne critique Patricks, et bon épisode !
Il le fallait bien aprés une "prophétie" de sinistre mémoire !
Tout d'abord il faut être clair : c'est en partie un "clip show" qui s'assume comme tel, mais un clip show de haute tenue :
Ici, réutilisation de séquences déjà vues antérieurement ou de séquences sacrifiées au montage, réexplication de ce qui s'est passé mais pour mieux familiariser les spectateurs avec ce qui a précédé et apporter une vraie genèse à la série (des séquences post 1er épisode ont été tournées pour la circonstance).
Bref : nous sommes loin d'un calamiteux "Homicides et vieilles dentelles" des Avengers : l'intro et le final sont superbes (Sydney y a une affreuse tignasse ^^), l'ensemble est bien construit et la réalisation (d'ailleurs la saison 1 restera toujours la meilleure de toutes en terme de mise-en-scène) est de qualité.
Trés bonne prestation Terry O'Quinn, toujours aussi chrismatique.
Bonne critique Patricks, et bon épisode !
Il le fallait bien aprés une "prophétie" de sinistre mémoire !
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Alias"
C'est tout l'inverse pour moi : cet épisode est, je trouve, le plus faible de la série.
Cetp65- Prince(sse)
- Age : 32
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 01/08/2010
Re: Série "Alias"
J'avais écrit : "Quant à 1X17, Q & A, c'est un épisode dispensable car ce n'est qu'une succession et un résumé des seize épisodes précédents..."Cetp65 a écrit:C'est tout l'inverse pour moi : cet épisode est, je trouve, le plus faible de la série.
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
01.18 – Point faible (Masquerade)
Résumé
La mère de Sydney serait vivante. Notre héroïne en mission retrouve un de ses ex, Noah Hicks. Sloane promet à Sydney de l’aider à retrouver sa mère. Khasinau aurait été le supérieur de Laura Bristow au KGB. Bien commode, puisque Khasinau est la cible du SD6. Sloane envoie Sydney en mission à Vienne.
La critique
Cette-fois, en début d'épisode, clin d’œil à « MI2 » avec Tom Cruise et la scène d’escalade refaite avec l'héroïne.
Pauvre Sydney ! Elle n’était déjà pas gâtée avec un père comme Jack, ne parlons pas de son agent de KGB tueuse qui lui sert de mère. On comprend mal d’ailleurs l’attachement qu’elle peut lui vouer. Arvin Sloane devient un substitut de père pour Sydney, ce qui paraît hautement incroyable pour un serpent à sonnette.
Noah Hicks est vraiment un fou : se contenter d’envoyer un mail publicitaire codé pour garder une petite amie comme Sydney. D’autre part, si Michael Vartan et Edward Atterton/Danny sont de beaux garçons plausibles comme amants de Sydney (sans parler de Bradley Cooper devenu depuis « Alias » une star dont les dames s’extasient devant la beauté), le comédien Peter Berg n’a pas un physique très avantageux. Que la belle « remette ça » avec Noah relève d’une incohérence scénaristique totale, ou nous laisse percevoir qu’elle est « en manque », ce qui n’est pas très charitable. Elle mérite bien mieux
Les scènes d’extérieurs (forêts) sont admirablement bien montées avec celles du laboratoire. On retrouve le canevas scènes de réceptions luxueuses/castagnes/évasions improbables. On nage en pleine bande dessinée. Le raccord avec l’étude psychologique des personnages est parfois ténu mais les ficelles souvent grosses résistent au choc.
Les scénaristes mettent l’accent sur la recherche de la mère. Fantôme dont l’ombre flottait sur la première partie de la saison, on comprend que la concrétisation du personnage soit le but souhaité, mais il ne faut pas le concrétiser trop vite de peur de perdre le téléspectateur en route.
Dans le monde d’Alias, tout est duplicité, faux semblants, tromperie. On ne sait jamais qui est qui, qui travaille pour qui, agents doubles, triples, ou oeuvrant pour leur compte personnel. La quintessence est atteinte avec le personnage de Sloane qui passe d’assassin froid (le fiancé de Sydney, l’ami de l’époque Alliendé) à épaule compréhensive et forte sur laquelle se reposer.
La série serait caricaturale sans les deux acteurs magnifiques que sont Jennifer Garner et Ron Rifkin, qui continuent à survoler une distribution parfois faible (Marshall/Kevin Weisman devient carrément insupportable). Rifkin a un tel magnétisme dans son hypocrisie, que l’on note souvent à l’expression rusée de son regard, qu’il vendrait des congélateurs aux esquimaux. Il est le mal dans toute sa splendeur vénéneuse, séduisant comme un Christopher Lee en comte Dracula naguère. Malheureusement, le comédien est trop souvent confiné dans l'ombre du quartier général du SD6. On aimerait que son visage prenne davantage la lumière et que le chef opérateur puisse nous le présenter sous divers profils avantageux.
Jennifer Garner nous prouve à chaque image qu’on a raison de l’aimer. A sa place, n’importe quelle beauté nunuche, se serait cassée les dents à interpréter une Lara Croft inconsistante. Elle lui donne vie et nous ensorcelle, faisant passer les invraisemblances du scénario. J J Abrams ne s’est pas trompé en choisissant avec une précision d’orfèvre ces deux comédiens sans lesquels tout l’édifice s’écroulerait. On en a la preuve lorsque l’on constate que des séries comme « Sydney Fox aventurière », portées par des acteurs insipides, sont vite passées aux poubelles de l’histoire des séries télé.
Notons que la vie étudiante de Sydney et ses échanges parfois houleux avec son professeur disparaissent, tandis que Fran et Will Tippin sont réduits à la portion congrue.
« Alias » restera une référence dans son genre. Il sera difficile pour une autre série d’aller plus loin. Depuis la fin de la série (2006), aucune ne s’y est d’ailleurs risquée.
Les infos supplémentaires
Fran découvre un billet d’avion pour Rome qui prouve que Sydney a menti et n’était pas à Seatle pour le crédit Dauphine.
La CIA oblige Jack Bristow à consulter un psychiatre.
Premier rapport amoureux de Sydney depuis la mort de Danny Hecht
Résumé
La mère de Sydney serait vivante. Notre héroïne en mission retrouve un de ses ex, Noah Hicks. Sloane promet à Sydney de l’aider à retrouver sa mère. Khasinau aurait été le supérieur de Laura Bristow au KGB. Bien commode, puisque Khasinau est la cible du SD6. Sloane envoie Sydney en mission à Vienne.
La critique
Cette-fois, en début d'épisode, clin d’œil à « MI2 » avec Tom Cruise et la scène d’escalade refaite avec l'héroïne.
Pauvre Sydney ! Elle n’était déjà pas gâtée avec un père comme Jack, ne parlons pas de son agent de KGB tueuse qui lui sert de mère. On comprend mal d’ailleurs l’attachement qu’elle peut lui vouer. Arvin Sloane devient un substitut de père pour Sydney, ce qui paraît hautement incroyable pour un serpent à sonnette.
Noah Hicks est vraiment un fou : se contenter d’envoyer un mail publicitaire codé pour garder une petite amie comme Sydney. D’autre part, si Michael Vartan et Edward Atterton/Danny sont de beaux garçons plausibles comme amants de Sydney (sans parler de Bradley Cooper devenu depuis « Alias » une star dont les dames s’extasient devant la beauté), le comédien Peter Berg n’a pas un physique très avantageux. Que la belle « remette ça » avec Noah relève d’une incohérence scénaristique totale, ou nous laisse percevoir qu’elle est « en manque », ce qui n’est pas très charitable. Elle mérite bien mieux
Les scènes d’extérieurs (forêts) sont admirablement bien montées avec celles du laboratoire. On retrouve le canevas scènes de réceptions luxueuses/castagnes/évasions improbables. On nage en pleine bande dessinée. Le raccord avec l’étude psychologique des personnages est parfois ténu mais les ficelles souvent grosses résistent au choc.
Les scénaristes mettent l’accent sur la recherche de la mère. Fantôme dont l’ombre flottait sur la première partie de la saison, on comprend que la concrétisation du personnage soit le but souhaité, mais il ne faut pas le concrétiser trop vite de peur de perdre le téléspectateur en route.
Dans le monde d’Alias, tout est duplicité, faux semblants, tromperie. On ne sait jamais qui est qui, qui travaille pour qui, agents doubles, triples, ou oeuvrant pour leur compte personnel. La quintessence est atteinte avec le personnage de Sloane qui passe d’assassin froid (le fiancé de Sydney, l’ami de l’époque Alliendé) à épaule compréhensive et forte sur laquelle se reposer.
La série serait caricaturale sans les deux acteurs magnifiques que sont Jennifer Garner et Ron Rifkin, qui continuent à survoler une distribution parfois faible (Marshall/Kevin Weisman devient carrément insupportable). Rifkin a un tel magnétisme dans son hypocrisie, que l’on note souvent à l’expression rusée de son regard, qu’il vendrait des congélateurs aux esquimaux. Il est le mal dans toute sa splendeur vénéneuse, séduisant comme un Christopher Lee en comte Dracula naguère. Malheureusement, le comédien est trop souvent confiné dans l'ombre du quartier général du SD6. On aimerait que son visage prenne davantage la lumière et que le chef opérateur puisse nous le présenter sous divers profils avantageux.
Jennifer Garner nous prouve à chaque image qu’on a raison de l’aimer. A sa place, n’importe quelle beauté nunuche, se serait cassée les dents à interpréter une Lara Croft inconsistante. Elle lui donne vie et nous ensorcelle, faisant passer les invraisemblances du scénario. J J Abrams ne s’est pas trompé en choisissant avec une précision d’orfèvre ces deux comédiens sans lesquels tout l’édifice s’écroulerait. On en a la preuve lorsque l’on constate que des séries comme « Sydney Fox aventurière », portées par des acteurs insipides, sont vite passées aux poubelles de l’histoire des séries télé.
Notons que la vie étudiante de Sydney et ses échanges parfois houleux avec son professeur disparaissent, tandis que Fran et Will Tippin sont réduits à la portion congrue.
« Alias » restera une référence dans son genre. Il sera difficile pour une autre série d’aller plus loin. Depuis la fin de la série (2006), aucune ne s’y est d’ailleurs risquée.
Les infos supplémentaires
Fran découvre un billet d’avion pour Rome qui prouve que Sydney a menti et n’était pas à Seatle pour le crédit Dauphine.
La CIA oblige Jack Bristow à consulter un psychiatre.
Premier rapport amoureux de Sydney depuis la mort de Danny Hecht
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
Sa grande rivale fut "24h chrono".Patricks a écrit:« Alias » restera une référence dans son genre. Il sera difficile pour une autre série d’aller plus loin. Depuis la fin de la série (2006), aucune ne s’y est d’ailleurs risquée.
séribibi- Roi (Reine)
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Re: Série "Alias"
Saison 1
Le bon choix :
1 - Danger immédiat
2 - Opération "Tonnerre six"
3 - Jeux dangereux (part 1+2)
4 - Zones d'ombres
5 - Sale temps
et
6 - Agent double
Choix avarié :
1 - La prophétie
2 - Point faible
3 - Face cachée
Le bon choix :
1 - Danger immédiat
2 - Opération "Tonnerre six"
3 - Jeux dangereux (part 1+2)
4 - Zones d'ombres
5 - Sale temps
et
6 - Agent double
Choix avarié :
1 - La prophétie
2 - Point faible
3 - Face cachée
séribibi- Roi (Reine)
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Re: Série "Alias"
01-19 - Face cachée (Snowman)
Résumé
Alors qu’ils font l’amour, Sydney et Noah Hicks manquent être tués par les hommes de Khasinau. Ils rapportent une vidéo montrant la mère de Sydney, Irina Derevko/Laura Bristow. Noah offre à Sydney l’occasion de fuir le SD6 avec elle. Au cours d’une enquête aux quatre coins de la planète, d’Afrique du sud en Australie, Sydney va affronter un adversaire inattendu.
La critique
« Alias » est un feuilleton, et à ce titre, il est difficile de noter bon ou mauvais les épisodes lorsque l’action est continue, suite de l’épisode d’avant et préquelle du suivant. Ici, les producteurs ont pris un film de mettons 90 minutes, ont coupé dans les bobines ou presque, de façon à rendre l’histoire impossible à déchiffrer pour le téléspectateur, tellement abreuvé d’informations et traversant le globe à toute vitesse qu’il n’a plus le temps de réfléchir. On a l’impression de traverser l’épisode comme une carte postale, sans prendre le temps de respirer. D’ailleurs, les couples dans « Alias » sont nus en train de faire l’amour et la minute (voire 30 secondes) suivante habillés, sur une improbable moto empruntée à James Bond ou à Ethan Hawk/Tom Cruise. On notera les hommages ou les « emprunts » divers, l’exfiltration des amants se passe comme celle de Claudine Auger et Sean Connery dans le final d’Opération tonnerre. La musique a très envie de ressembler à celle du James Bond theme ou de Mission Impossible. Alors, on regarde tout cela ébahi, sans avoir le temps de dire ouf, sans vraiment tout comprendre (dans cet épisode, entre Sydney et Vaughn, le nombre de destinations parcourues atteignent des records).
Dans le monde d’Alias, il faut faire fi de toute vraisemblance. Votre meilleure amie a trouvé un billet d’avion pour Rome quand vous étiez censée être à Seatle, pas d' importance, vous lui fournissez le plus improbable bobard soit des secrets sur une banque qui demande à ses employés de faire des transactions en main propre (c’est trop simple de faire des virements !) et votre meilleure copine vous croit. Ici, l’émotion a du mal à passer tellement elle est coincée entre une cascade improbable à moto, un combat avec des ustensiles de cuisine, nouvel armement de la ménagère espionne de moins de trente ans, et une scène directement pompée sur le « Mission Impossible » de Brian de Palma où suspendue au bout d’un filin, l’héroïne dérobe un secret. Dans le monde d’Alias, l’homme qui a tué votre fiancé vous assure qu’il va vous aider à retrouver votre mère.
Bien sûr, les décors exotiques ne sont que des trompe l’œil, la série sinon aurait coûté une fortune. On est vite dans les intérieurs, aux lumières tamisées, où l’on cause (peu) et l’on se bat (beaucoup). Il ne faut pas chercher ici la moindre trace de crédibilité, mais la mayonnaise prend bien. « Alias » se contente de recycler les sérials du début du XXe siècle façon High tech début du XXIe. On retrouve même la panoplie de gadgets avec ici un bâton de rouge à lèvres. Tout cela va tellement vite que l’on ne sait plus ce qui relève du SD6 ou de la CIA, à vrai dire le téléspectateur s’en fiche. J J Abrams lui donne l’occasion de le scotcher sur son fauteuil pendant 42 minutes. A une époque où notre triste production hexagonale proposait en long (surtout très long), large et verbeux les enquêtes de Navarro, Julie Lescaut et Isabelle la femme d’honneur, Abrams offrait en un Alias un condensé de vingt ou quarante enquêtes.
Si l’on marche, c’est parce que Jennifer Garner passe des larmes à la superwoman plus vite qu’un demi tour de Wonder woman, que Ron Rifkin jongle entre les protecteurs de jeunes filles et les serpents venimeux mortels le temps d’un changement de regard. On nous offre dans une semi-obscurité un homme atrocement défiguré qui donne des informations à Vaughn, mais comme « Alias » passe à une heure de grande écoute, nous ne le verrons pas trop. Quelques personnages passent complètement à la trappe comme Dixon, présent au début de la série, réduit à quelques apparitions ou Flinkman inutile et qui ne fait plus rire personne, à ce titre on se demande bien pourquoi Sloane ne lui dire une balle en plein front pour nuisance à sa réflexion. Certes, il n’y a pas un pouce de crédibilité dans cette bande dessinée mais l’on ne va bouder notre plaisir. Notons d’ailleurs que l’arc « Rambaldi » d’un épisode à l’autre disparaît pour mieux ressurgir, alternant avec la recherche de la mère de Sydney. Il serait bien fastidieux de résumer à un ami qui l’aurait raté l’épisode, tellement de ficelles narratives sont entremêlées. Un coup de théâtre final avouons le bien improbable vient ponctuer l’épisode au lieu d’un cliffhanger. Nous laissons Sydney en larmes, mais gageons que nous n’aurons pas le temps de lui tendre un mouchoir. On suppose que dans la scène qui ouvrira l'épisode suivant, elle se sera consolée, sera tombée d’avion sans parachute ou en train de faire un combat chorégraphié sur le toit d’un train dans lequel une bombe nucléaire va exploser si on ne déconnecte pas les fils.
Les infos supplémentaires
Natacha Pavlovich joue ici une Laura Bristow jeune sur des images en noir et blanc atroces à déchiffrer.
Résumé
Alors qu’ils font l’amour, Sydney et Noah Hicks manquent être tués par les hommes de Khasinau. Ils rapportent une vidéo montrant la mère de Sydney, Irina Derevko/Laura Bristow. Noah offre à Sydney l’occasion de fuir le SD6 avec elle. Au cours d’une enquête aux quatre coins de la planète, d’Afrique du sud en Australie, Sydney va affronter un adversaire inattendu.
La critique
« Alias » est un feuilleton, et à ce titre, il est difficile de noter bon ou mauvais les épisodes lorsque l’action est continue, suite de l’épisode d’avant et préquelle du suivant. Ici, les producteurs ont pris un film de mettons 90 minutes, ont coupé dans les bobines ou presque, de façon à rendre l’histoire impossible à déchiffrer pour le téléspectateur, tellement abreuvé d’informations et traversant le globe à toute vitesse qu’il n’a plus le temps de réfléchir. On a l’impression de traverser l’épisode comme une carte postale, sans prendre le temps de respirer. D’ailleurs, les couples dans « Alias » sont nus en train de faire l’amour et la minute (voire 30 secondes) suivante habillés, sur une improbable moto empruntée à James Bond ou à Ethan Hawk/Tom Cruise. On notera les hommages ou les « emprunts » divers, l’exfiltration des amants se passe comme celle de Claudine Auger et Sean Connery dans le final d’Opération tonnerre. La musique a très envie de ressembler à celle du James Bond theme ou de Mission Impossible. Alors, on regarde tout cela ébahi, sans avoir le temps de dire ouf, sans vraiment tout comprendre (dans cet épisode, entre Sydney et Vaughn, le nombre de destinations parcourues atteignent des records).
Dans le monde d’Alias, il faut faire fi de toute vraisemblance. Votre meilleure amie a trouvé un billet d’avion pour Rome quand vous étiez censée être à Seatle, pas d' importance, vous lui fournissez le plus improbable bobard soit des secrets sur une banque qui demande à ses employés de faire des transactions en main propre (c’est trop simple de faire des virements !) et votre meilleure copine vous croit. Ici, l’émotion a du mal à passer tellement elle est coincée entre une cascade improbable à moto, un combat avec des ustensiles de cuisine, nouvel armement de la ménagère espionne de moins de trente ans, et une scène directement pompée sur le « Mission Impossible » de Brian de Palma où suspendue au bout d’un filin, l’héroïne dérobe un secret. Dans le monde d’Alias, l’homme qui a tué votre fiancé vous assure qu’il va vous aider à retrouver votre mère.
Bien sûr, les décors exotiques ne sont que des trompe l’œil, la série sinon aurait coûté une fortune. On est vite dans les intérieurs, aux lumières tamisées, où l’on cause (peu) et l’on se bat (beaucoup). Il ne faut pas chercher ici la moindre trace de crédibilité, mais la mayonnaise prend bien. « Alias » se contente de recycler les sérials du début du XXe siècle façon High tech début du XXIe. On retrouve même la panoplie de gadgets avec ici un bâton de rouge à lèvres. Tout cela va tellement vite que l’on ne sait plus ce qui relève du SD6 ou de la CIA, à vrai dire le téléspectateur s’en fiche. J J Abrams lui donne l’occasion de le scotcher sur son fauteuil pendant 42 minutes. A une époque où notre triste production hexagonale proposait en long (surtout très long), large et verbeux les enquêtes de Navarro, Julie Lescaut et Isabelle la femme d’honneur, Abrams offrait en un Alias un condensé de vingt ou quarante enquêtes.
Si l’on marche, c’est parce que Jennifer Garner passe des larmes à la superwoman plus vite qu’un demi tour de Wonder woman, que Ron Rifkin jongle entre les protecteurs de jeunes filles et les serpents venimeux mortels le temps d’un changement de regard. On nous offre dans une semi-obscurité un homme atrocement défiguré qui donne des informations à Vaughn, mais comme « Alias » passe à une heure de grande écoute, nous ne le verrons pas trop. Quelques personnages passent complètement à la trappe comme Dixon, présent au début de la série, réduit à quelques apparitions ou Flinkman inutile et qui ne fait plus rire personne, à ce titre on se demande bien pourquoi Sloane ne lui dire une balle en plein front pour nuisance à sa réflexion. Certes, il n’y a pas un pouce de crédibilité dans cette bande dessinée mais l’on ne va bouder notre plaisir. Notons d’ailleurs que l’arc « Rambaldi » d’un épisode à l’autre disparaît pour mieux ressurgir, alternant avec la recherche de la mère de Sydney. Il serait bien fastidieux de résumer à un ami qui l’aurait raté l’épisode, tellement de ficelles narratives sont entremêlées. Un coup de théâtre final avouons le bien improbable vient ponctuer l’épisode au lieu d’un cliffhanger. Nous laissons Sydney en larmes, mais gageons que nous n’aurons pas le temps de lui tendre un mouchoir. On suppose que dans la scène qui ouvrira l'épisode suivant, elle se sera consolée, sera tombée d’avion sans parachute ou en train de faire un combat chorégraphié sur le toit d’un train dans lequel une bombe nucléaire va exploser si on ne déconnecte pas les fils.
Les infos supplémentaires
Natacha Pavlovich joue ici une Laura Bristow jeune sur des images en noir et blanc atroces à déchiffrer.
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