Série "Alias"
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CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: Les SÉRIES TÉLÉ, FILMS, ACTEURS, ACTRICES & autres Artistes :: Les Séries Télé
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Re: Série "Alias"
Clara Morgane, juste pour le plaisir des yeux :
séribibi- Roi (Reine)
- Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Alias"
04-02- Jeux d’espions, 2e partie (Authorized personnel only, part 2)
Résumé
En Argentine, Sydney revoit Nadia. Puis elle se heurte à son père qu’elle hait désormais. Elle se confie à Vaughn. La mission de APO est désormais de retrouver Tamazaki. Marshall est recruté par l’unité de Sloane. Pour piéger Tamazaki, un vol est organisé dans un musée où se trouve un sabre qui l’attire et qu’il a déjà tenté de dérober.
La critique
Bien qu’empruntant un nouvel arc narratif, « Alias » récupère peu à peu tous les personnages récurrents (Ici Marshall puis la dernière venue Nadia). La routine reprend avec ici un vol qui rappelle Tom Cruise dans le premier « Mission Impossible ». Il n’est jamais plus fait allusion au meurtre de Danny Hecht, et Arvin Sloane deviendrait presque un personnage fréquentable si, lorsqu’il pause sa main sur l’épaule de Sydney, on ne voyait le regard haineux et effaré de l’espionne. Les scénaristes échafaudent de nouveaux secrets. Ainsi, le mystère le plus entier règne sur la mort potentielle de la mère de Sydney, Irina. En chef de l’APO, Sloane a beaucoup de scènes ce qui nous permet de nous régaler avec le meilleur atout de la série, Ron Rifkin. Que serait « Alias » sans lui ? Il a retrouvé toute sa prestance d’antan. L’épisode est un honnête suspense, ni plus ni moins. Mia Maestro devient un substitut de Melissa George, soit la jolie fille second rôle féminin après Sydney. Rick Yune est aussi cinglé que dans le Bond « Meurs un autre jour ». La bonne surprise de l’épisode, venant épauler Rifkin, c’est Mia Maestro dont le rôle devient plus important et développé. Et son charme qui n’était pas si évident à son arrivée est mis en valeur. Un peu aux dépends de la crédibilité de son personnage.
Il y a ceux qui ne sont pas encore dans la confidence de l’APO et restés à la CIA, c’est le cas du fade Eric Weiss. Quant à Irina, on nous la jure tellement morte que nous ne serions pas surpris outre mesure qu’elle réapparaisse. Lena Olin n’a pas dit son dernier mot.
A travers les saisons qui repartent à chaque fois sur de nouveaux canevas, « Alias » tente d’attirer le téléspectateur qui prend le train en route. On peut ainsi expliquer l’absence de références continues aux évènements et personnages importants des trois premières saisons. Si références il y a, elles sont sélectives et sont mises au service des nouveaux scripts.
Les infos supplémentaires
J J Abrams a réalisé une partie de l’épisode, bien que le metteur en scène principal soit Ken Olin.
Marshall a réchappé au massacre de la fin de la saison 3.
Selon Marshall, Sark est toujours prisonnier de la CIA.
Résumé
En Argentine, Sydney revoit Nadia. Puis elle se heurte à son père qu’elle hait désormais. Elle se confie à Vaughn. La mission de APO est désormais de retrouver Tamazaki. Marshall est recruté par l’unité de Sloane. Pour piéger Tamazaki, un vol est organisé dans un musée où se trouve un sabre qui l’attire et qu’il a déjà tenté de dérober.
La critique
Bien qu’empruntant un nouvel arc narratif, « Alias » récupère peu à peu tous les personnages récurrents (Ici Marshall puis la dernière venue Nadia). La routine reprend avec ici un vol qui rappelle Tom Cruise dans le premier « Mission Impossible ». Il n’est jamais plus fait allusion au meurtre de Danny Hecht, et Arvin Sloane deviendrait presque un personnage fréquentable si, lorsqu’il pause sa main sur l’épaule de Sydney, on ne voyait le regard haineux et effaré de l’espionne. Les scénaristes échafaudent de nouveaux secrets. Ainsi, le mystère le plus entier règne sur la mort potentielle de la mère de Sydney, Irina. En chef de l’APO, Sloane a beaucoup de scènes ce qui nous permet de nous régaler avec le meilleur atout de la série, Ron Rifkin. Que serait « Alias » sans lui ? Il a retrouvé toute sa prestance d’antan. L’épisode est un honnête suspense, ni plus ni moins. Mia Maestro devient un substitut de Melissa George, soit la jolie fille second rôle féminin après Sydney. Rick Yune est aussi cinglé que dans le Bond « Meurs un autre jour ». La bonne surprise de l’épisode, venant épauler Rifkin, c’est Mia Maestro dont le rôle devient plus important et développé. Et son charme qui n’était pas si évident à son arrivée est mis en valeur. Un peu aux dépends de la crédibilité de son personnage.
Il y a ceux qui ne sont pas encore dans la confidence de l’APO et restés à la CIA, c’est le cas du fade Eric Weiss. Quant à Irina, on nous la jure tellement morte que nous ne serions pas surpris outre mesure qu’elle réapparaisse. Lena Olin n’a pas dit son dernier mot.
A travers les saisons qui repartent à chaque fois sur de nouveaux canevas, « Alias » tente d’attirer le téléspectateur qui prend le train en route. On peut ainsi expliquer l’absence de références continues aux évènements et personnages importants des trois premières saisons. Si références il y a, elles sont sélectives et sont mises au service des nouveaux scripts.
Les infos supplémentaires
J J Abrams a réalisé une partie de l’épisode, bien que le metteur en scène principal soit Ken Olin.
Marshall a réchappé au massacre de la fin de la saison 3.
Selon Marshall, Sark est toujours prisonnier de la CIA.
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
La présentation et la première saison d'Alias sont en ligne!
http://www.theavengers.fr/index.php/hors-serie/annees-2000/alias-2001-2006
http://www.theavengers.fr/index.php/hors-serie/annees-2000/alias-2001-2006
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
Je continue de penser qu'il est dommageable de laisser un chroniqueur peu enthousiaste critiquer la série. La raison d'être de notre site est de faire aimer des films et des séries. Pourquoi passer notre temps à écrire sur des films et séries que nous n'aimons pas, quand on peut écrire sur des choses qu'on a envie de faire découvrir ? (Comme les Muriel Baptiste pour Patricks). Il y'a certes des saisons plus faibles que d'autres, mais là, Patricks dézingue - avec une efficacité que je ne lui dénierai pas - quasiment toute la série.
Je m'adresse à toi. Je ne comprends pas cet acharnement à vouloir persister à chroniquer cette série. Est-ce parce que tu as fait un achat dont je ne pense pas que tu le referais aujourd'hui, que tu veux à tout prix "rentabiliser" ? Ton effort est méritoire, et je me demande s'il ne serait pas plus judicieux d'exercer tes talents pour des séries qui en vaudraient mieux la peine de ton point de vue. Arrêter les frais ne serait-il pas non seulement bénéfique pour la cohérence du site (qui regorge de séries admirées par leurs chroniqueurs) mais aussi pour toi, qui a certainement autre chose à faire que de perdre son temps sur quelque chose qu'il n'aime que modérément (litote) ? Quiconque lira ta présentation et la saison 1, ne comprendra rien au changement de ton de tes critiques des saisons suivantes.
Ce qui me fait aussi grandement de la peine, est que tu as toujours été un bon chroniqueur, aux critiques très diversifiées (Suffit de voir le travail étudié et énorme sur Hawai Police d'Etat). Là, j'ai l'impression depuis la saison 2 de relire la même critique : Jenny Garner et Michael Vartan sont nuls-la série copie Mission Impossible-Les combats ne changent pas-Les scénarios sont débiles et on nous prend pour des gogos-Ron Rifkin est génial, les autres non. Point à la ligne.
Entendons-nous bien, ce n'est pas par divergence d'opinion sur la série que j'écris cet avis. D'ailleurs, si je suis rarement d'accord avec toi sur les films d'Hitchcock, tes chroniques en la matière n'en sont pas moins un travail soigné de documentation et d'organisation. Quand tu critiques Alias, je suis ennuyé car je sais déjà ce que je vais y lire, et le ton incessamment condescendant me peine autant que la série doit te peiner toi. La série est peut-être nulle à tes yeux, et je peux comprendre qu'elle puisse déplaire : les intrigues à tiroirs peuvent lasser rapidement, et on peut ne pas adhérer au casting. Je ne mets pas ta sincérité en doute, seulement le bien-fondé de ta démarche.
En bref, je te le dis Patricks, tu es infiniment plus passionnant quand tu t'attaques à des choses que tu aimes. Et si notre site doit devenir une tribune pour dézingage total de séries, qu'on me le dise, que je me porte volontaire pour Walker texas ranger, et laissons tomber les séries qui valent le coup. J'espère que tu me pardonneras ma franchise. Je le dis uniquement parce que j'aime notre site, et parce que j'aime en temps normal ce que tu écris.
P.S : Tu ne serais pas le premier à abandonner une série en cours de route. J'ai écrit les 4 premières saisons de Weeds sur mon ordinateur (et tu connais la longueur habituelle de mes critiques), et je ne ferai sans doute jamais la suite... Je suis assez frustré de voir 75 pages sur mon ordinateur que je ne publierai jamais, mais je sais que je n'ai pas d'autre solution.
Je m'adresse à toi. Je ne comprends pas cet acharnement à vouloir persister à chroniquer cette série. Est-ce parce que tu as fait un achat dont je ne pense pas que tu le referais aujourd'hui, que tu veux à tout prix "rentabiliser" ? Ton effort est méritoire, et je me demande s'il ne serait pas plus judicieux d'exercer tes talents pour des séries qui en vaudraient mieux la peine de ton point de vue. Arrêter les frais ne serait-il pas non seulement bénéfique pour la cohérence du site (qui regorge de séries admirées par leurs chroniqueurs) mais aussi pour toi, qui a certainement autre chose à faire que de perdre son temps sur quelque chose qu'il n'aime que modérément (litote) ? Quiconque lira ta présentation et la saison 1, ne comprendra rien au changement de ton de tes critiques des saisons suivantes.
Ce qui me fait aussi grandement de la peine, est que tu as toujours été un bon chroniqueur, aux critiques très diversifiées (Suffit de voir le travail étudié et énorme sur Hawai Police d'Etat). Là, j'ai l'impression depuis la saison 2 de relire la même critique : Jenny Garner et Michael Vartan sont nuls-la série copie Mission Impossible-Les combats ne changent pas-Les scénarios sont débiles et on nous prend pour des gogos-Ron Rifkin est génial, les autres non. Point à la ligne.
Entendons-nous bien, ce n'est pas par divergence d'opinion sur la série que j'écris cet avis. D'ailleurs, si je suis rarement d'accord avec toi sur les films d'Hitchcock, tes chroniques en la matière n'en sont pas moins un travail soigné de documentation et d'organisation. Quand tu critiques Alias, je suis ennuyé car je sais déjà ce que je vais y lire, et le ton incessamment condescendant me peine autant que la série doit te peiner toi. La série est peut-être nulle à tes yeux, et je peux comprendre qu'elle puisse déplaire : les intrigues à tiroirs peuvent lasser rapidement, et on peut ne pas adhérer au casting. Je ne mets pas ta sincérité en doute, seulement le bien-fondé de ta démarche.
En bref, je te le dis Patricks, tu es infiniment plus passionnant quand tu t'attaques à des choses que tu aimes. Et si notre site doit devenir une tribune pour dézingage total de séries, qu'on me le dise, que je me porte volontaire pour Walker texas ranger, et laissons tomber les séries qui valent le coup. J'espère que tu me pardonneras ma franchise. Je le dis uniquement parce que j'aime notre site, et parce que j'aime en temps normal ce que tu écris.
P.S : Tu ne serais pas le premier à abandonner une série en cours de route. J'ai écrit les 4 premières saisons de Weeds sur mon ordinateur (et tu connais la longueur habituelle de mes critiques), et je ne ferai sans doute jamais la suite... Je suis assez frustré de voir 75 pages sur mon ordinateur que je ne publierai jamais, mais je sais que je n'ai pas d'autre solution.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Alias"
La raison d'être de notre site est de faire aimer des films et des séries.
Nous ne sommes pas un site promotionnel, bien au contraire, l'idée du site est de proposer un point de vue critique sur les films et les séries, positifs ou négatifs, avec une approche encyclopédique où l'ensemble de l'oeuvre est considérée et analysée, et pas seulement une partie, avec ses hauts et ses bas. En cela le dossier de Patricks répond parfaitement à nos critères et son dossier Alias intéressera nos lecteurs. A plus forte raison que des éléments et des arguments concrets sont détaillés pour chaque analyse, pas seulement subjectifs.
Certaines saisons de séries (comme la saison 2 de Cosmos 1999 ou les derniers téléfilms de Sherlock Holmes, même les points de vue de Denis sur la saison 6 de Chapeau Melon) ou certains films (comme les premiers James Bond de Craig) ont reçu des critiques toutes aussi féroces que celles de Patricks.
Des dossiers sur Heroes ou Prison Break seraient d'intérêt pour notre site et devraient avoir une trajectoire similaire, avec une première saison réussie et ensuite une qualité nettement inférieure, même chose pour le dossier Weeds que tu évoques.
C'est par cette approche exhaustive que notre site apporte une valeur ajoutée comparativement à ce qui est disponible aujourd'hui sur le net.
Nous ne sommes pas un site promotionnel, bien au contraire, l'idée du site est de proposer un point de vue critique sur les films et les séries, positifs ou négatifs, avec une approche encyclopédique où l'ensemble de l'oeuvre est considérée et analysée, et pas seulement une partie, avec ses hauts et ses bas. En cela le dossier de Patricks répond parfaitement à nos critères et son dossier Alias intéressera nos lecteurs. A plus forte raison que des éléments et des arguments concrets sont détaillés pour chaque analyse, pas seulement subjectifs.
Certaines saisons de séries (comme la saison 2 de Cosmos 1999 ou les derniers téléfilms de Sherlock Holmes, même les points de vue de Denis sur la saison 6 de Chapeau Melon) ou certains films (comme les premiers James Bond de Craig) ont reçu des critiques toutes aussi féroces que celles de Patricks.
Des dossiers sur Heroes ou Prison Break seraient d'intérêt pour notre site et devraient avoir une trajectoire similaire, avec une première saison réussie et ensuite une qualité nettement inférieure, même chose pour le dossier Weeds que tu évoques.
C'est par cette approche exhaustive que notre site apporte une valeur ajoutée comparativement à ce qui est disponible aujourd'hui sur le net.
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
La saison 2 est en ligne!
http://theavengers.fr/index.php/hors-serie/annees-2000/alias-2001-2006/alias-saison-2
http://theavengers.fr/index.php/hors-serie/annees-2000/alias-2001-2006/alias-saison-2
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
04-03- Cruelle vérité (The awful truth)
Résumé
Sydney propose à sa sœur Nadia (dont Eric Weiss est amoureux) de vivre chez elle. Elle a envie de révéler à Nadia que leur père a tué Irina. Un ordinateur ultra-secret a été volé à la NSA par un certain Bishop pour le vendre à des terroristes allemands. Jack Bristow veut soumettre Nadia à une évaluation pour l’écarter de l’APO. En Andalousie, Sydney va tenter de séduire Bishop.
La critique
Mia Maestro apporte une indéniable plus value à la distribution. Ce n’est pas dû à son physique avantageux mais à l’aisance avec laquelle elle se coule dans son personnage. Elle écrase son partenaire Victor Garber lors des scènes de tests psychologiques et de confrontations. Elle apporte une dimension émotionnelle à son personnage que Garber n’a pas.
Notons quelques petites variations avec les habitudes de la série : aux Bahamas, Sydney se fait prendre la main dans le sac en tentant de percer le secret d’un ordinateur recelant des comptes bancaires. Jusqu’à présent, dans ce genre de scènes, elle aurait eu le temps de reprendre sa place, ici comme cliente de la banque dont le directeur a été distrait par l’équipe de l’APO. Le résultat reste le même puisqu’en avouant ce qu’elle fait, l’homme ne la croit pas tellement la chose est énorme et elle s’en tire à bon compte. La facilité avec laquelle elle s’introduit dans la forteresse de Bishop, vu les moyens énormes mis à sa disposition par l’APO, nuit assez au suspense. Dans le rôle de Bishop, Peter O’Meara a l’air bien trop gentil. Quand l’agneau devient loup, on peine à le croire. La coexistence de la CIA « officielle » de Langley (à laquelle appartient toujours Eric Weiss) et l’APO complique inutilement les scripts. Par certains côtés, l’histoire montrant Sydney demeurant dans la propriété tandis que Bishop l'y laisse libre lorsqu’il en sort rappelle Bond et Sanchez dans « Permis de tuer ». Après une longue scène d’exposition montrant la façon dont le méchant sera piégé, donnant à Sydney une couverture parfaite, un déséquilibre s’installe dans la cohésion de l’histoire et la chute est assez brutale et éludée. Remettre en fil rouge au centre de l’intrigue les rapports complexes entre Sydney et son père nécessite de nombreuses scènes, alors que la haine viscérale et justifiée de l’héroïne envers Sloane n’a pas besoin de discours. Sans l’évoquer de façon explicite, ce qui perturberait le téléspectateur qui prend le feuilleton en cours de route, la mort du fiancé de Sydney Danny Hecht n’a pas été digérée malgré les mille visages qu’aura empruntés Sloane au fil des saisons. Là où les scénaristes flanchent, c’est dans la façon assez artificielle de réunir toute la distribution au sein de l’APO. Il s’agit de reprendre les mêmes (Mia Maestro remplaçant Melissa George) et de recommencer.
Les infos supplémentaires
Native d’Argentine, Mia Maestro depuis « Alias » est devenue Carmen dans la saga « Twilight ».
Peter O’Meara (Bishop) est né en Irlande en 1969. Il a été révélé par les séries « Band of brothers » et « Peacemakers ».
A partir de cet épisode, Eric Weiss rejoint l’APO.
Résumé
Sydney propose à sa sœur Nadia (dont Eric Weiss est amoureux) de vivre chez elle. Elle a envie de révéler à Nadia que leur père a tué Irina. Un ordinateur ultra-secret a été volé à la NSA par un certain Bishop pour le vendre à des terroristes allemands. Jack Bristow veut soumettre Nadia à une évaluation pour l’écarter de l’APO. En Andalousie, Sydney va tenter de séduire Bishop.
La critique
Mia Maestro apporte une indéniable plus value à la distribution. Ce n’est pas dû à son physique avantageux mais à l’aisance avec laquelle elle se coule dans son personnage. Elle écrase son partenaire Victor Garber lors des scènes de tests psychologiques et de confrontations. Elle apporte une dimension émotionnelle à son personnage que Garber n’a pas.
Notons quelques petites variations avec les habitudes de la série : aux Bahamas, Sydney se fait prendre la main dans le sac en tentant de percer le secret d’un ordinateur recelant des comptes bancaires. Jusqu’à présent, dans ce genre de scènes, elle aurait eu le temps de reprendre sa place, ici comme cliente de la banque dont le directeur a été distrait par l’équipe de l’APO. Le résultat reste le même puisqu’en avouant ce qu’elle fait, l’homme ne la croit pas tellement la chose est énorme et elle s’en tire à bon compte. La facilité avec laquelle elle s’introduit dans la forteresse de Bishop, vu les moyens énormes mis à sa disposition par l’APO, nuit assez au suspense. Dans le rôle de Bishop, Peter O’Meara a l’air bien trop gentil. Quand l’agneau devient loup, on peine à le croire. La coexistence de la CIA « officielle » de Langley (à laquelle appartient toujours Eric Weiss) et l’APO complique inutilement les scripts. Par certains côtés, l’histoire montrant Sydney demeurant dans la propriété tandis que Bishop l'y laisse libre lorsqu’il en sort rappelle Bond et Sanchez dans « Permis de tuer ». Après une longue scène d’exposition montrant la façon dont le méchant sera piégé, donnant à Sydney une couverture parfaite, un déséquilibre s’installe dans la cohésion de l’histoire et la chute est assez brutale et éludée. Remettre en fil rouge au centre de l’intrigue les rapports complexes entre Sydney et son père nécessite de nombreuses scènes, alors que la haine viscérale et justifiée de l’héroïne envers Sloane n’a pas besoin de discours. Sans l’évoquer de façon explicite, ce qui perturberait le téléspectateur qui prend le feuilleton en cours de route, la mort du fiancé de Sydney Danny Hecht n’a pas été digérée malgré les mille visages qu’aura empruntés Sloane au fil des saisons. Là où les scénaristes flanchent, c’est dans la façon assez artificielle de réunir toute la distribution au sein de l’APO. Il s’agit de reprendre les mêmes (Mia Maestro remplaçant Melissa George) et de recommencer.
Les infos supplémentaires
Native d’Argentine, Mia Maestro depuis « Alias » est devenue Carmen dans la saga « Twilight ».
Peter O’Meara (Bishop) est né en Irlande en 1969. Il a été révélé par les séries « Band of brothers » et « Peacemakers ».
A partir de cet épisode, Eric Weiss rejoint l’APO.
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
04-04 – Cryo 5 (Ice)
Résumé
Un homme propose à l’APO une nouvelle arme, le Cryo 5, qu’il a avale comme une capsule. Mais la chose fuit dans son corps et il se « cryogénise » et explose en mille morceaux. La mission de Sydney est de partir au Montenegro pour récupérer auprès d'un certain Fintan Keene l’arme secrète.
La critique
Les intrigues de « Alias » sont parsemées de fils rouges : ici la quête de la mère par Nadia, Vaughn qui compare le fait d’avoir tué Lauren à l’histoire de Jack Bristow et Irina. Les ravages provoqués par le Cryo 5 donnent des trucages assez risibles et ratés. Cela nous prive de toute compassion envers les cobayes que le méchant utilise avec son arme. Michael Vartan en prêtre rendrait athée le plus fervent des croyants. La comédienne écossaise Kelly Macdonald, vue dans « Trainspotting » joue ici une ex-terroriste de l’IRA. Son frère est le méchant Fintan Keene (Mark Aiken). Pour les américains, le Monténégro a des relents de guerre froide et d’URSS, et les terroristes qu’ils soient irlandais ou de l’est sont identiques. Une absence de nuances qui montre que le téléspectateur américain lambda se moque de l’histoire contemporaine, surtout lorsqu’elle n’est pas américaine. Mélanger l’identité de « prêtre » de Vaughn et ses remords d’avoir tué Lauren est tiré par les cheveux. Le scénariste Jeffrey Bell n’est visiblement pas inspiré. Il ne suffit pas le comédien Mark Aiken soit irlandais pour en faire un ex-militant de l’IRA crédible. Il ressemble, ainsi que sa sœur, à un mercenaire. Après un début de saison moyen, voilà un gros ratage. Seule Mia Maestro tire son épingle du jeu. Ron Rifkin a peu de scènes à défendre, et on le regrette. Il se contente en Sloane de diriger les opérations à la façon de M dans les James Bond. Plus de nouvelles, mais c'est courant dans "Alias", de l'énigme Rambaldi.
Vaughn ayant tué Lauren pour sauver la vie de Sydney, on conçoit difficilement qu’il ait eu des remords. Lauren n’a laissé aucune chance à son mari de la prendre vivante. Aussi, tout le discours mélodramatique ici (que le scénariste croit favoriser par la couverture de « prêtre » de Vaughn) n’a pas lieu d’être. Les seuls bons moments de cet épisode ridicule dès le pré générique sont les séquences avec la photo d’Irina et le bébé, et la quête de savoir de Nadia.
Cette saison 4 connut dans un premier temps une embellie d’audience aux Etats-Unis due à une programmation sur ABC après « Lost ». Mais le public va déserter et avec un épisode comme ce « Cryo 5 » grotesque, on ne peut lui en tenir rigueur.
Les infos supplémentaires
Nadia croit désormais que l’assassin de sa mère est puni et qu’il s’agissait de Bishop (épisode précédent).
L’irlandais Mark Aiken sera Nichols dans la saison 7 de « 24h chrono ».
Outre « Trainspotting », on a vu Kelly Macdonald dans « Harry Potter et les reliques de la mort ».
Résumé
Un homme propose à l’APO une nouvelle arme, le Cryo 5, qu’il a avale comme une capsule. Mais la chose fuit dans son corps et il se « cryogénise » et explose en mille morceaux. La mission de Sydney est de partir au Montenegro pour récupérer auprès d'un certain Fintan Keene l’arme secrète.
La critique
Les intrigues de « Alias » sont parsemées de fils rouges : ici la quête de la mère par Nadia, Vaughn qui compare le fait d’avoir tué Lauren à l’histoire de Jack Bristow et Irina. Les ravages provoqués par le Cryo 5 donnent des trucages assez risibles et ratés. Cela nous prive de toute compassion envers les cobayes que le méchant utilise avec son arme. Michael Vartan en prêtre rendrait athée le plus fervent des croyants. La comédienne écossaise Kelly Macdonald, vue dans « Trainspotting » joue ici une ex-terroriste de l’IRA. Son frère est le méchant Fintan Keene (Mark Aiken). Pour les américains, le Monténégro a des relents de guerre froide et d’URSS, et les terroristes qu’ils soient irlandais ou de l’est sont identiques. Une absence de nuances qui montre que le téléspectateur américain lambda se moque de l’histoire contemporaine, surtout lorsqu’elle n’est pas américaine. Mélanger l’identité de « prêtre » de Vaughn et ses remords d’avoir tué Lauren est tiré par les cheveux. Le scénariste Jeffrey Bell n’est visiblement pas inspiré. Il ne suffit pas le comédien Mark Aiken soit irlandais pour en faire un ex-militant de l’IRA crédible. Il ressemble, ainsi que sa sœur, à un mercenaire. Après un début de saison moyen, voilà un gros ratage. Seule Mia Maestro tire son épingle du jeu. Ron Rifkin a peu de scènes à défendre, et on le regrette. Il se contente en Sloane de diriger les opérations à la façon de M dans les James Bond. Plus de nouvelles, mais c'est courant dans "Alias", de l'énigme Rambaldi.
Vaughn ayant tué Lauren pour sauver la vie de Sydney, on conçoit difficilement qu’il ait eu des remords. Lauren n’a laissé aucune chance à son mari de la prendre vivante. Aussi, tout le discours mélodramatique ici (que le scénariste croit favoriser par la couverture de « prêtre » de Vaughn) n’a pas lieu d’être. Les seuls bons moments de cet épisode ridicule dès le pré générique sont les séquences avec la photo d’Irina et le bébé, et la quête de savoir de Nadia.
Cette saison 4 connut dans un premier temps une embellie d’audience aux Etats-Unis due à une programmation sur ABC après « Lost ». Mais le public va déserter et avec un épisode comme ce « Cryo 5 » grotesque, on ne peut lui en tenir rigueur.
Les infos supplémentaires
Nadia croit désormais que l’assassin de sa mère est puni et qu’il s’agissait de Bishop (épisode précédent).
L’irlandais Mark Aiken sera Nichols dans la saison 7 de « 24h chrono ».
Outre « Trainspotting », on a vu Kelly Macdonald dans « Harry Potter et les reliques de la mort ».
Dernière édition par Patricks le Ven 30 Aoû 2013 - 19:05, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
Certes, nous ne sommes pas un site promotionnel, mais je suis personnellement d'accord avec ce que dit Dear.Steed3003 a écrit: La raison d'être de notre site est de faire aimer des films et des séries.
Nous ne sommes pas un site promotionnel, bien au contraire, l'idée du site est de proposer un point de vue critique sur les films et les séries, positifs ou négatifs, avec une approche encyclopédique où l'ensemble de l'oeuvre est considérée et analysée, et pas seulement une partie, avec ses hauts et ses bas. En cela le dossier de Patricks répond parfaitement à nos critères et son dossier Alias intéressera nos lecteurs. A plus forte raison que des éléments et des arguments concrets sont détaillés pour chaque analyse, pas seulement subjectifs.
Certaines saisons de séries (comme la saison 2 de Cosmos 1999 ou les derniers téléfilms de Sherlock Holmes, même les points de vue de Denis sur la saison 6 de Chapeau Melon) ou certains films (comme les premiers James Bond de Craig) ont reçu des critiques toutes aussi féroces que celles de Patricks.
Des dossiers sur Heroes ou Prison Break seraient d'intérêt pour notre site et devraient avoir une trajectoire similaire, avec une première saison réussie et ensuite une qualité nettement inférieure, même chose pour le dossier Weeds que tu évoques.
C'est par cette approche exhaustive que notre site apporte une valeur ajoutée comparativement à ce qui est disponible aujourd'hui sur le net.
L'exemple de "Cosmos 1999" saison 2 est un cas vraiment particulier, la saison 2 ayant fait suite au limogeage de leurs créateurs (Gerry et Sylvia Anderson), reprise par le "fossoyeur des séries", à savoir l'inénarrable Fred Feiberger. Le produit fini était tellement différent et non-conforme à l'esprit initial (et tellement médiocre) que l'on peut considérer qu'il s'agit-là d'une autre série.
Je suis d'accord sur le fait que l'on puisse trouver bien le début une série et que l'on décide de la chroniquer,.. et que l'on soit déçu ensuite.
Je suis d'accord pour montrer les qualités et défauts d'une œuvre, son pendant négatif aussi bien que positif, et de ne pas carresser dans le sens du poil de ce qui généralement dit ou pensé...
Sauf que là, comme le signale Dear, j'ai aussi eu l'impression que Patricks dézinguait la série depuis le début de la saison 2 (voire la toute fin de la 1), de façon systématique et exagérée (alors que j'avais beaucoup aimé sa critique de la saison 1), et de relire depuis plusieurs fois les mêmes genres de commentaires.=
Ce qui m'a surpris c'est ce soudain virage à 180° alors que ce qu'aimait Patricks dans les 18 premiers épisodes de la saison 1, est globalement présent à la fin de celle-ci et dans la 2.
Après, j'ai également trouvé un acharnement à démolir certains acteurs, à tel point que certains commentaires me semblaient déplacés pour une critique, et peu constructifs (comme par exemple, comparer les talents de Jennifer Garner à ceux d'une actrice porno, aux côtés de Michael Vartan... ou encore des remarques comme " Quant à Vaughn, il dit plusieurs fois « c’est sans espoir » et l’on est tout à fait d’accord avec lui : sans espoir quand on préfère un laideron à une fort jolie blonde. Jennifer Garner est d’ailleurs plus laide que d’habitude, avec une queue de cheval. La pauvre, ne l’accablons pas, elle ne sait déjà pas jouer la comédie. Michael Vartan n’est pas en reste pour la médiocrité." ,.. commentaires qui détonnent de la finesse d'écriture et d'analyste habituelle de Patricks (comme les critiques pointues et ultra-documentées sur les films d'Hitch, ou celles d'Hawaï ou des "Envahisseurs", toujours très interressantes) et ses qualités de chroniqueurs... et qui peuvent en effet faire du tort...
J'ai trouvé aussi ses critiques beaucoup accès sur le physique des gens... et une exagération à porter Ron Rifkin au nues (dire à chaque fois que c'est le seul bon acteur, qu'il est la seule raison d'être de la série, et que tous les autres sont mauvais... mouais...).
En bref voilà, en toute franchise, je trouvais une dégradation des critiques sur "Alias" depuis quelques temps, qui focalisent toujours sur les même choses. C'est juste mon impression personnelle.
Mais ne perdons pas espoir, depuis quelques épisodes (les 2 ou 3 derniers), j'ai l'impression d'un léger regain d'intérêt de Patricks pour "Alias", et de critiques plus construites.
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Alias"
04-05- Le village (Welcome to Liberty village)
Résumé
Une bombe est volée en Russie. Vaughn et Sydney doivent la récupérer, et infiltrer le réseau de voleurs. Sloane veut en savoir plus et dit à Jack Bristow de se mettre en contact avec un certain Vasilevich. Nos héros se retrouvent invités dans « le village de la liberté ».
La critique
« Alias » n’avait pas encore rendu hommage à Patrick Mc Goohan. Ici, d’emblée, l’épisode évoque « La ville fantôme/Colony Three », épisode de « Destination danger » qui préfigurait le village du numéro six. Dans cet endroit, on retrouve évidemment des anciens agents secrets. Tout est trop parfait, artificiel, des images rappellent un peu le décor « The Stepford Wives », film d’anticipation, de « The Truman Show », ou de « Bienvenue en Arcadie », épisode de la saison 6 de « X Files », plus que Portmeiron ou encore la ville fantôme dont c’est une sorte de remake libre. On ressent les sourires forcés, les menaces derrières les visages de voisins affables. Lorsque Sydney veut enquêter la nuit « au dehors », cela rappelle le Santa Mira de « Halloween 3, le sang du sorcier », ville d’un fabriquant de jouets diaboliques. L’infiltration dans un camp ennemi et la tentative de vouloir en sortir est l’archétype de nombreux récits des années 60 comme l’épisode du « Saint » : « Les mercenaires ». On reprochera cependant au chef opérateur une lumière trop sombre pendant le premier quart d’heure. Tom et Diane qui ont « invité» Sydney et Vaughn au village ne tardent pas à se montrer menaçants. Il suffit d’une petite reconnaissance de Sydney aux alentours de la maison pour éveiller les soupçons. C’est un ancien camp d’entrainement soviétique. Dès que la lumière du jour jaillit, notre intérêt est davantage présent. C’est un recyclage de nombreuses choses vues ailleurs. Le couple doit apprendre à devenir de parfaits américains comme les pensionnaires de la Midlands Academy dans l’épisode des « Envahisseurs » : « Le rideau de lierre ». Le mot « liberté » revient dans l’épisode (alors qu’il s’agit d’une prison) autant de fois que lorsque le Numéro six voulait se faire élire dans « La liberté pour tous » dans « Le Prisonnier ».. Lorsque nos tourtereaux veulent acheter une magnifique décapotable, d’autres références nous viennent en tête : « Le prix du danger » ou son remake « Running man ». Cet épisode d’Alias est un hors série comme ont pu l’être pour « Chapeau melon et bottes de cuir » les épisodes « L’héritage diabolique », « Le Joker » ou « Mademoiselle Pandora ». Drew Goddard, le scénariste, doit quand même beaucoup à Patrick Mc Goohan. L’existence d’un grand complot à l’échelle « Bondienne » qui vient se greffer vers la fin semble un peu difficile à développer dans ce format 40 minutes. Comme pour « Colony Three/La ville fantôme » avec John Drake/Mc Goohan, la chute est un peu rapide. Malgré des moyens financiers supérieurs côté production, cet épisode d’Alias n’atteint pas le charme de celui de « Destination danger ». Faute à un manque d’aspect dramatique (ici, même dans les situations critiques, nos héros ne perdent pas leur self control et leur bonne humeur). Faute aussi à des décors insuffisamment exploités. Dommage. Nous aurions aimé voir ce camp d’entrainement aux allures de ville de banlieue bourgeoise davantage, et trop de scènes de huis clos nous en privent.
Les infos supplémentaires
Rick Overton (Vasilevich) était Ralph dans « Un jour sans fin » (1993).
Résumé
Une bombe est volée en Russie. Vaughn et Sydney doivent la récupérer, et infiltrer le réseau de voleurs. Sloane veut en savoir plus et dit à Jack Bristow de se mettre en contact avec un certain Vasilevich. Nos héros se retrouvent invités dans « le village de la liberté ».
La critique
« Alias » n’avait pas encore rendu hommage à Patrick Mc Goohan. Ici, d’emblée, l’épisode évoque « La ville fantôme/Colony Three », épisode de « Destination danger » qui préfigurait le village du numéro six. Dans cet endroit, on retrouve évidemment des anciens agents secrets. Tout est trop parfait, artificiel, des images rappellent un peu le décor « The Stepford Wives », film d’anticipation, de « The Truman Show », ou de « Bienvenue en Arcadie », épisode de la saison 6 de « X Files », plus que Portmeiron ou encore la ville fantôme dont c’est une sorte de remake libre. On ressent les sourires forcés, les menaces derrières les visages de voisins affables. Lorsque Sydney veut enquêter la nuit « au dehors », cela rappelle le Santa Mira de « Halloween 3, le sang du sorcier », ville d’un fabriquant de jouets diaboliques. L’infiltration dans un camp ennemi et la tentative de vouloir en sortir est l’archétype de nombreux récits des années 60 comme l’épisode du « Saint » : « Les mercenaires ». On reprochera cependant au chef opérateur une lumière trop sombre pendant le premier quart d’heure. Tom et Diane qui ont « invité» Sydney et Vaughn au village ne tardent pas à se montrer menaçants. Il suffit d’une petite reconnaissance de Sydney aux alentours de la maison pour éveiller les soupçons. C’est un ancien camp d’entrainement soviétique. Dès que la lumière du jour jaillit, notre intérêt est davantage présent. C’est un recyclage de nombreuses choses vues ailleurs. Le couple doit apprendre à devenir de parfaits américains comme les pensionnaires de la Midlands Academy dans l’épisode des « Envahisseurs » : « Le rideau de lierre ». Le mot « liberté » revient dans l’épisode (alors qu’il s’agit d’une prison) autant de fois que lorsque le Numéro six voulait se faire élire dans « La liberté pour tous » dans « Le Prisonnier ».. Lorsque nos tourtereaux veulent acheter une magnifique décapotable, d’autres références nous viennent en tête : « Le prix du danger » ou son remake « Running man ». Cet épisode d’Alias est un hors série comme ont pu l’être pour « Chapeau melon et bottes de cuir » les épisodes « L’héritage diabolique », « Le Joker » ou « Mademoiselle Pandora ». Drew Goddard, le scénariste, doit quand même beaucoup à Patrick Mc Goohan. L’existence d’un grand complot à l’échelle « Bondienne » qui vient se greffer vers la fin semble un peu difficile à développer dans ce format 40 minutes. Comme pour « Colony Three/La ville fantôme » avec John Drake/Mc Goohan, la chute est un peu rapide. Malgré des moyens financiers supérieurs côté production, cet épisode d’Alias n’atteint pas le charme de celui de « Destination danger ». Faute à un manque d’aspect dramatique (ici, même dans les situations critiques, nos héros ne perdent pas leur self control et leur bonne humeur). Faute aussi à des décors insuffisamment exploités. Dommage. Nous aurions aimé voir ce camp d’entrainement aux allures de ville de banlieue bourgeoise davantage, et trop de scènes de huis clos nous en privent.
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Rick Overton (Vasilevich) était Ralph dans « Un jour sans fin » (1993).
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
04-06 - Confusion mentale (Nocturne)
Résumé
Suite au suicide de l’agent de la CIA Nancy Cahill, Sloane cherche à retrouver son mari à Amsterdam et à récupérer des documents secrets. La maison des Cahill est un vrai cauchemar où le mari, tel un vampire, mort au cou Sydney avant d’être abattu par Jack. Sur les murs, des graffitis de démons. Sloane réprimande Dixon qui met en doute le bien fondé de ses ordres.
La critique
Tels Mulder et Scully, Sydney et son père s’introduisent à la lumière de torches électriques chez les Cahill. Le début de l’épisode a tout d’un film d’épouvante/horreur jusqu’à la table d’autopsie où l’on voit l’intérieur d’un crâne. Le scénario de Jeff Pinkner (il a aussi travaillé sur « Profiler » et « Fringe ») est un travail d'orfèvre. Le compositeur Michael Giacchino nous propose une musique inquiétante à souhait. Une drogue doit avoir atteint les Cahill. Ceux-ci avaient rendez-vous avec un comte. Nous nageons en plein fantastique : lorsque Sydney prend sa température, elle a 44 degrés. Elle est victime d’hallucinations qui la plongent en plein film d’horreur. Le costume qu’utilise Sydney lors de la rencontre dans une discothèque gothique avec le comte évoque la Hammer. Un épisode de « Alias » qui ne ressemble pas à « Alias » et qui se révèle une bonne surprise. En fait, nous pourrions être en plein « X Files ». Voilà un « loner », un épisode que l’on peut regarder sans avoir vu le reste de la série (ou plutôt du feuilleton). Michael A Goorjan est un peu jeune pour le personnage. On se régale avec les hallucinations de Sydney qui sont autant de scènes d’épouvante pour le téléspectateur, sans que cela remette en cause l’intrigue. Le titre original, « Nocturne », est le nom de la drogue à l’origine de tout. Nous vivons l’épisode à partir de la drogue qui affecte Sydney et entrons de plein pied dans le monde du cauchemar. Segment atypique, filmé en majeure partie dans l’obscurité, « Confusion mentale » est une réussite. Nous sommes en pleine quatrième dimension. Si l’intrigue trouve une solution expresse qui nous est à peine expliquée, le diable, une fois sortis du cauchemar, nous apparaît, comme à Dixon, porter le nom d’Arvin Sloane. Une incursion fort réussie aux frontières du surnaturel.
Les infos supplémentaires
Michael A Goorjan a joué dans « Pluie d’enfer » en 1998 avec Morgan Freeman et Christian Slater.
Résumé
Suite au suicide de l’agent de la CIA Nancy Cahill, Sloane cherche à retrouver son mari à Amsterdam et à récupérer des documents secrets. La maison des Cahill est un vrai cauchemar où le mari, tel un vampire, mort au cou Sydney avant d’être abattu par Jack. Sur les murs, des graffitis de démons. Sloane réprimande Dixon qui met en doute le bien fondé de ses ordres.
La critique
Tels Mulder et Scully, Sydney et son père s’introduisent à la lumière de torches électriques chez les Cahill. Le début de l’épisode a tout d’un film d’épouvante/horreur jusqu’à la table d’autopsie où l’on voit l’intérieur d’un crâne. Le scénario de Jeff Pinkner (il a aussi travaillé sur « Profiler » et « Fringe ») est un travail d'orfèvre. Le compositeur Michael Giacchino nous propose une musique inquiétante à souhait. Une drogue doit avoir atteint les Cahill. Ceux-ci avaient rendez-vous avec un comte. Nous nageons en plein fantastique : lorsque Sydney prend sa température, elle a 44 degrés. Elle est victime d’hallucinations qui la plongent en plein film d’horreur. Le costume qu’utilise Sydney lors de la rencontre dans une discothèque gothique avec le comte évoque la Hammer. Un épisode de « Alias » qui ne ressemble pas à « Alias » et qui se révèle une bonne surprise. En fait, nous pourrions être en plein « X Files ». Voilà un « loner », un épisode que l’on peut regarder sans avoir vu le reste de la série (ou plutôt du feuilleton). Michael A Goorjan est un peu jeune pour le personnage. On se régale avec les hallucinations de Sydney qui sont autant de scènes d’épouvante pour le téléspectateur, sans que cela remette en cause l’intrigue. Le titre original, « Nocturne », est le nom de la drogue à l’origine de tout. Nous vivons l’épisode à partir de la drogue qui affecte Sydney et entrons de plein pied dans le monde du cauchemar. Segment atypique, filmé en majeure partie dans l’obscurité, « Confusion mentale » est une réussite. Nous sommes en pleine quatrième dimension. Si l’intrigue trouve une solution expresse qui nous est à peine expliquée, le diable, une fois sortis du cauchemar, nous apparaît, comme à Dixon, porter le nom d’Arvin Sloane. Une incursion fort réussie aux frontières du surnaturel.
Les infos supplémentaires
Michael A Goorjan a joué dans « Pluie d’enfer » en 1998 avec Morgan Freeman et Christian Slater.
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
4/4 à un épisode ? Diable, on n'avait plus vu ça depuis longtemps ! C'est vrai que l'épisode est excellent, mais je trouve qu'on aurait pu aller plus loin dans l'horreur. Il manque un Kim Manners pour transcender ce très bon script (malgré en effet une fin précipitée). L'épisode m'a fait penser au superbe Folie à deux des X-Files.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Alias"
Normal, Folie à deux est l'un des épisodes préférés de Patricks (très bon choix)
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Alias"
Pendant le 2 premiers tiers, la saison 4 est constituée d'histoires quasi-indépendantes, et qui peuvent se regarder en méconnaissance de ce qui a précédé, sans que cela n'en pénalise trop la vision.
Je crois que c'est JJ Abrams, qui, mécontent du résultat (et des audiences) de la saison 3, avait voulu reprendre les choses en main à sa manière.
La saison 4 est ma préférée après la 1.
Je crois que c'est JJ Abrams, qui, mécontent du résultat (et des audiences) de la saison 3, avait voulu reprendre les choses en main à sa manière.
La saison 4 est ma préférée après la 1.
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Alias"
Logique alors !
A séribibi : En effet, c'est seulement à partir de Haute voltige qu'on recommence à parler Rambaldi et Cie. Et je comprends ce que tu dis à propos de la saison 4 car les missions de l'APO font vraiment penser à celles du SD6.
Message à Patricks : je te conseille de ne pas boire de café brûlant à la fin de l'épisode Haute voltige, le cliffhanger risque de tâcher ta belle veste ! Sinon, dans cet épisode, apparition d'une James Bond girl dans le rôle d'un... agent secret très intéressée par la séduction de Vaughn ! Pour être franc, malgré la beauté de Jenny, je comprends pas pourquoi Vaughn reste indifférent...
A séribibi : En effet, c'est seulement à partir de Haute voltige qu'on recommence à parler Rambaldi et Cie. Et je comprends ce que tu dis à propos de la saison 4 car les missions de l'APO font vraiment penser à celles du SD6.
Message à Patricks : je te conseille de ne pas boire de café brûlant à la fin de l'épisode Haute voltige, le cliffhanger risque de tâcher ta belle veste ! Sinon, dans cet épisode, apparition d'une James Bond girl dans le rôle d'un... agent secret très intéressée par la séduction de Vaughn ! Pour être franc, malgré la beauté de Jenny, je comprends pas pourquoi Vaughn reste indifférent...
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Alias"
La saison 3 est en ligne!
http://theavengers.fr/index.php/hors-serie/annees-2000/alias-2001-2006/alias-saison-3
http://theavengers.fr/index.php/hors-serie/annees-2000/alias-2001-2006/alias-saison-3
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
04-07 - Thorine noire (Detente)
Résumé
Un russe, Tambor, a fabriqué de la thorine noire et l’APO doit récupérer ce dangereux produit. Sydney et Nadia s’affrontent au sujet de Sloane. Nadia y est attachée. Lors de la mission, elles désobéissent toutes deux à l’ex dirigeant du SD6. Mais Leo Orissa, un ami de Sloane, vise l’empire de Tambor.
La critique
Episode qui cherche à toucher le téléspectateur avec les rêves de Dixon au sujet de Diane, les scrupules de Sydney par rapport au fait de travailler avec Sloane. J J Abrams laisse quelques repères du passé, mais tend à faire de cette saison une sorte de renouveau d’Alias. Mia Maestro joue tellement bien qu’elle donne, en quelque sorte, du talent à Jennifer Garner. Pendant un instant, on reste rêveur en imaginant ce qu’aurait été le feuilleton avec Mia Maestro dans le rôle de Sydney. La tâche de Mia Maestro n’était pas aisée : se faire accepter dans le rôle d’un personnage important alors que la série a déjà des heures de vol. La réussite n’est pas due seulement au talent de la comédienne, car le personnage est fort bien écrit. Il est complémentaire de celui de Sydney et prend une place que Melissa George (très douée) n’a pu obtenir avec Lauren en raison du scénario. Notons que l’une des scènes est cruelle pour l’interprète de Sydney, celle où Bridget (la petite amie du méchant), Nadia et l’héroïne forment un trio. Olga Vilner (Bridget) est une bimbo qui n’a pas fait un parcours mémorable, menant une carrière en donnant sa voix au jeu vidéo « Medal of honor » et jouant dans le soap « Hôpital central ». En dépit de ces handicaps, elle joue mieux que Jennifer Garner (là, cela donne une idée assez effarante du niveau abyssal où il faut aller chercher le "talent" de cette actrice, totalement en roue libre dans les scènes de dialogue, quand elle ne se bat pas). Mais grâce à un excellent scénario, elle peut déclamer un texte vraiment efficace. Lorsque Sydney évoque Fran et Danny et le « pardon » dérisoire de Sloane, Jennifer Garner nous émeut. Le talent qui lui manque, ce sont ses partenaires qui le lui donnent, ici le magnifique Ron Rifkin, tellement odieux, un méchant qu’aurait aimé Hitchock. On donnera un prix d’excellence aux scénaristes Monica Breen et Alison Schapker. Après tant de scripts bâclés et répétitifs, voilà une histoire de haute tenue. Quant on voit Sydney face à un Sloane en col mao avec un ensemble qui évoque Blofeld sans le côté caricatural, on se dit qu’il est impossible que cela ne finisse pas mal entre ces deux là, que Sloane mérite de payer au centuple ses crimes. Mais tel le Christopher Lee en Dracula de la Hammer, Ron Rifkin a le beauté du mal, le magnétisme. Grosse erreur de distribution avec l’interprète de Tambor, un fade bad guy sans envergure en la personne du producteur-directeur de la photo et réalisateur Aengus James, qui a sagement décidé de ne pas renouveler son expérience ratée d’acteur. Voilà une preuve d’intelligence qui devrait faire méditer la vedette de la série. En dehors de Rifkin, nous avons ici un magnifique salaud avec le trafiquant russe Leo Orissa. Michael Kagan, son interprète, est terrifiant de réalisme. On comprend que « Cold case », « Desperate housewives » et « How I met your mother » aient employé ses talents. Quelle trogne ! Que Leo soit un ami de Sloane n’étonnera personne. Sauf que là où Rifkin s’approche d’un Christopher Lee, l’autre serait plutôt le monstre de Frankenstein !
Saluons aussi le réalisateur qui nous offre un plan inouï : réfugiées sous l’eau dans la mer, Sydney et Nadia voient passer le cadavre de Tambor. Un plan original et audacieux. Voilà un épisode qui ne vous donnera pas envie de boire une cannette de Redbul (boisson à la Thorine).
Mia Maestro se défend fort bien lors des scènes de combat. La distribution décidément destinée à nous éblouir propose le comédien Boris Lee Krutonog, vu dans « A la poursuite d’Octobre rouge » en homme de main du déjà excellent Michael Kagan. Bon, Nadia, on t’aime tu sais, mais tu n’étais pas obligée de sauver ta sœur dont une simple bimbo a eu raison et nous aurait permis d’assister aux funérailles, sortie honorable pour Sydney, et qui t’aurait permis de prendre le premier rôle. Je crois bien qu’on en aurait repris pour plusieurs saisons avec toi. On ne peut terminer sans adresser un immense merci à Michael Vartan qui s’est fait très discret, tout au plus quelques apparitions fugitives.
Les infos supplémentaires
Si Marshall Flinkman parle de son épouse, on ne la voit plus à l’écran.
Premier épisode depuis des lustres qui évoque le pauvre Danny Hetch, ainsi que Fran et Diane.
Arvin Sloane redevient aussi menaçant et infâme que dans les premiers épisodes de la saison 1. L’aspect « rédemption » est gommé dans cet épisode.
Résumé
Un russe, Tambor, a fabriqué de la thorine noire et l’APO doit récupérer ce dangereux produit. Sydney et Nadia s’affrontent au sujet de Sloane. Nadia y est attachée. Lors de la mission, elles désobéissent toutes deux à l’ex dirigeant du SD6. Mais Leo Orissa, un ami de Sloane, vise l’empire de Tambor.
La critique
Episode qui cherche à toucher le téléspectateur avec les rêves de Dixon au sujet de Diane, les scrupules de Sydney par rapport au fait de travailler avec Sloane. J J Abrams laisse quelques repères du passé, mais tend à faire de cette saison une sorte de renouveau d’Alias. Mia Maestro joue tellement bien qu’elle donne, en quelque sorte, du talent à Jennifer Garner. Pendant un instant, on reste rêveur en imaginant ce qu’aurait été le feuilleton avec Mia Maestro dans le rôle de Sydney. La tâche de Mia Maestro n’était pas aisée : se faire accepter dans le rôle d’un personnage important alors que la série a déjà des heures de vol. La réussite n’est pas due seulement au talent de la comédienne, car le personnage est fort bien écrit. Il est complémentaire de celui de Sydney et prend une place que Melissa George (très douée) n’a pu obtenir avec Lauren en raison du scénario. Notons que l’une des scènes est cruelle pour l’interprète de Sydney, celle où Bridget (la petite amie du méchant), Nadia et l’héroïne forment un trio. Olga Vilner (Bridget) est une bimbo qui n’a pas fait un parcours mémorable, menant une carrière en donnant sa voix au jeu vidéo « Medal of honor » et jouant dans le soap « Hôpital central ». En dépit de ces handicaps, elle joue mieux que Jennifer Garner (là, cela donne une idée assez effarante du niveau abyssal où il faut aller chercher le "talent" de cette actrice, totalement en roue libre dans les scènes de dialogue, quand elle ne se bat pas). Mais grâce à un excellent scénario, elle peut déclamer un texte vraiment efficace. Lorsque Sydney évoque Fran et Danny et le « pardon » dérisoire de Sloane, Jennifer Garner nous émeut. Le talent qui lui manque, ce sont ses partenaires qui le lui donnent, ici le magnifique Ron Rifkin, tellement odieux, un méchant qu’aurait aimé Hitchock. On donnera un prix d’excellence aux scénaristes Monica Breen et Alison Schapker. Après tant de scripts bâclés et répétitifs, voilà une histoire de haute tenue. Quant on voit Sydney face à un Sloane en col mao avec un ensemble qui évoque Blofeld sans le côté caricatural, on se dit qu’il est impossible que cela ne finisse pas mal entre ces deux là, que Sloane mérite de payer au centuple ses crimes. Mais tel le Christopher Lee en Dracula de la Hammer, Ron Rifkin a le beauté du mal, le magnétisme. Grosse erreur de distribution avec l’interprète de Tambor, un fade bad guy sans envergure en la personne du producteur-directeur de la photo et réalisateur Aengus James, qui a sagement décidé de ne pas renouveler son expérience ratée d’acteur. Voilà une preuve d’intelligence qui devrait faire méditer la vedette de la série. En dehors de Rifkin, nous avons ici un magnifique salaud avec le trafiquant russe Leo Orissa. Michael Kagan, son interprète, est terrifiant de réalisme. On comprend que « Cold case », « Desperate housewives » et « How I met your mother » aient employé ses talents. Quelle trogne ! Que Leo soit un ami de Sloane n’étonnera personne. Sauf que là où Rifkin s’approche d’un Christopher Lee, l’autre serait plutôt le monstre de Frankenstein !
Saluons aussi le réalisateur qui nous offre un plan inouï : réfugiées sous l’eau dans la mer, Sydney et Nadia voient passer le cadavre de Tambor. Un plan original et audacieux. Voilà un épisode qui ne vous donnera pas envie de boire une cannette de Redbul (boisson à la Thorine).
Mia Maestro se défend fort bien lors des scènes de combat. La distribution décidément destinée à nous éblouir propose le comédien Boris Lee Krutonog, vu dans « A la poursuite d’Octobre rouge » en homme de main du déjà excellent Michael Kagan. Bon, Nadia, on t’aime tu sais, mais tu n’étais pas obligée de sauver ta sœur dont une simple bimbo a eu raison et nous aurait permis d’assister aux funérailles, sortie honorable pour Sydney, et qui t’aurait permis de prendre le premier rôle. Je crois bien qu’on en aurait repris pour plusieurs saisons avec toi. On ne peut terminer sans adresser un immense merci à Michael Vartan qui s’est fait très discret, tout au plus quelques apparitions fugitives.
Les infos supplémentaires
Si Marshall Flinkman parle de son épouse, on ne la voit plus à l’écran.
Premier épisode depuis des lustres qui évoque le pauvre Danny Hetch, ainsi que Fran et Diane.
Arvin Sloane redevient aussi menaçant et infâme que dans les premiers épisodes de la saison 1. L’aspect « rédemption » est gommé dans cet épisode.
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
Je n'étais pas certain que tu accrochasses à Mia Maestro, mais c'est tant mieux ! Elle apporte vraiment une plus-value à cette saison qui renoue avec le style de la saison 1 (la meilleure, ça personne ne le niera).
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Alias"
04-08- Face à face (Echoes)
Résumé
Eric est amoureux de Nadia. Pour l’affaire en cours, Sydney y étant mêlée, Jack Bristow remplace Sloane. Anna Espinosa, que l’on croyait morte, refait surface. Nadia fait de terribles cauchemars où elle tue Sydney. Anna prend en otage Nadia. Sark réapparaît.
La critique
Avec ce segment, on revient à la formule feuilleton et « Cliffhanger ».
Retour d’un personnage mythique de la série, Anna Espinosa. On évoque à nouveau le secret de Rambaldi, d’abord le temps d’une confession de Nadia puis en remettant le prophète au cœur de l’intrigue. La saison 4 continue de bénéficier de bons scénarii. On se demande pourquoi J J Abrams n’y a pas pensé avant. Episode très violent où l’APO coupe des doigts et Espinosa joue avec le feu au détriment d’Anna. Au début, on se lamente de l’absence de Ron Rifkin, mais il revient très vite. De toute façon, que serait « Alias » sans lui ? Sur une musique sirupeuse et dans un décor de boutique de luxe, nous assistons à un combat fort bien chorégraphié et inattendu entre Anna et Sydney. Sark en prison dit que tous ses os se sont ressoudés, or nous l’avions laissé bien mal en point et l’on peine à croire que David Anders se présente à nous tout beau tout neuf. La CIA de bisounours du monde de Sydney commence à s’approcher de la vraie : on sectionne un doigt, on promet à un détenu de finir sa vie enfermé dans le noir. Cette série post 11 septembre prend ici des allures de Guantanamo, avec la situation de non droit dans laquelle se retrouve Sark. Sa fausse évasion est une ficelle un peu grosse, et l’on se demande s’il était bien nécessaire de faire revenir ce trop juvénile méchant au physique de minet qui serait plus à l’aise en héros de série télé pour adolescentes. Si Roger Moore se vantait avec « Le Saint » d’avoir fait le tour du monde… dans les studios d’Elstree, Jennifer Garner peut en dire autant avec « Alias ». Bruxelles, l’Afrique du Sud, l’Estonie défilent sans qu’elle y mette les pieds. Des cartons touristiques remplacent de vrais déplacements qui eux ont lieu dans les James Bond. A nouveau, félicitons les scénaristes, cette-fois André Nemec et Josh Appelbaum, qui ont construit une histoire bien structurée réservant son lot d’émotions fortes et de surprises. On retient son souffle lorsque l’affreuse Anna Espinosa va défigurer la belle Nadia (nous n’en dirons pas plus, cela relève du spoiler) et l’épisode se termine sans que l’on soit certain que cette dernière soit présente dans la suite. On espérait en Estonie un affrontement final Gina Torres (savoureusement odieuse en Espinosa) et Jennifer Garner. Pas de temps faible dans ce segment, pas de parlottes inutiles habituellement si insupportables, pas de jérémiades roucoulantes du couple vedette, et l’on en est vraiment heureux. Quatre melons encore donc, mais Jennifer Garner n’y est pour rien. A nouveau, comme dans la saison 1, nous attendons la suite avec impatience. Trois bons acteurs (Rifkin, Gina Torres des "Matrix" et de "Gossip Girl", et Mia Maestro) et de bons scénaristes et "Alias" retrouve le chemin des quatre melons.
Résumé
Eric est amoureux de Nadia. Pour l’affaire en cours, Sydney y étant mêlée, Jack Bristow remplace Sloane. Anna Espinosa, que l’on croyait morte, refait surface. Nadia fait de terribles cauchemars où elle tue Sydney. Anna prend en otage Nadia. Sark réapparaît.
La critique
Avec ce segment, on revient à la formule feuilleton et « Cliffhanger ».
Retour d’un personnage mythique de la série, Anna Espinosa. On évoque à nouveau le secret de Rambaldi, d’abord le temps d’une confession de Nadia puis en remettant le prophète au cœur de l’intrigue. La saison 4 continue de bénéficier de bons scénarii. On se demande pourquoi J J Abrams n’y a pas pensé avant. Episode très violent où l’APO coupe des doigts et Espinosa joue avec le feu au détriment d’Anna. Au début, on se lamente de l’absence de Ron Rifkin, mais il revient très vite. De toute façon, que serait « Alias » sans lui ? Sur une musique sirupeuse et dans un décor de boutique de luxe, nous assistons à un combat fort bien chorégraphié et inattendu entre Anna et Sydney. Sark en prison dit que tous ses os se sont ressoudés, or nous l’avions laissé bien mal en point et l’on peine à croire que David Anders se présente à nous tout beau tout neuf. La CIA de bisounours du monde de Sydney commence à s’approcher de la vraie : on sectionne un doigt, on promet à un détenu de finir sa vie enfermé dans le noir. Cette série post 11 septembre prend ici des allures de Guantanamo, avec la situation de non droit dans laquelle se retrouve Sark. Sa fausse évasion est une ficelle un peu grosse, et l’on se demande s’il était bien nécessaire de faire revenir ce trop juvénile méchant au physique de minet qui serait plus à l’aise en héros de série télé pour adolescentes. Si Roger Moore se vantait avec « Le Saint » d’avoir fait le tour du monde… dans les studios d’Elstree, Jennifer Garner peut en dire autant avec « Alias ». Bruxelles, l’Afrique du Sud, l’Estonie défilent sans qu’elle y mette les pieds. Des cartons touristiques remplacent de vrais déplacements qui eux ont lieu dans les James Bond. A nouveau, félicitons les scénaristes, cette-fois André Nemec et Josh Appelbaum, qui ont construit une histoire bien structurée réservant son lot d’émotions fortes et de surprises. On retient son souffle lorsque l’affreuse Anna Espinosa va défigurer la belle Nadia (nous n’en dirons pas plus, cela relève du spoiler) et l’épisode se termine sans que l’on soit certain que cette dernière soit présente dans la suite. On espérait en Estonie un affrontement final Gina Torres (savoureusement odieuse en Espinosa) et Jennifer Garner. Pas de temps faible dans ce segment, pas de parlottes inutiles habituellement si insupportables, pas de jérémiades roucoulantes du couple vedette, et l’on en est vraiment heureux. Quatre melons encore donc, mais Jennifer Garner n’y est pour rien. A nouveau, comme dans la saison 1, nous attendons la suite avec impatience. Trois bons acteurs (Rifkin, Gina Torres des "Matrix" et de "Gossip Girl", et Mia Maestro) et de bons scénaristes et "Alias" retrouve le chemin des quatre melons.
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
04-09. Dernier recours (A man of his word)
Résumé
Grièvement blessée par Anna Espinosa, Nadia Santos est dans le coma. Sloane négocie avec Sark pour que l’APO retrouve la bombe qu’Anna détient pour le compte de terroristes. Pour le prix de sa collaboration, Sark demande qu’on lui montre le cadavre de Lauren Reed et que Vaughn ouvre le cercueil!
La critique
L’effondrement de Sark en larmes devant le corps de Lauren est ridicule. C’est en déphasage total avec l’écriture du personnage. Quant à Anna Espinosa, vouloir tuer Nadia à l’hôpital dont nous ne sommes pas sûrs qu’elle s’en sortira est tout aussi idiot. Le scénariste Breen Frazier a deux idées à la suite bien saugrenues. Dans « Alias », les pires criminels comme Sloane et Sark (voire auparavant Irina) demandent pardon et s’imaginent que l’on va passer l’éponge sur le sang de leurs victimes. Sont-ils naïfs à ce point ? Jennifer Garner se voit contrainte en raison du scénario de jouer le rôle de … Melissa George. On ne tirera pas sur l’ambulance encore une fois. San’ko en chef du front révolutionnaire ressemble à un vulgaire mercenaire et la connotation « politique » n’est pas crédible une seconde, preuve que le public américain se moque totalement de la géopolitique. Les bonnes résolutions de Sark auront fait long feu lorsqu’il s’échappe et il retrouve là son « naturel » de tueur sanguinaire, mangeant à tous les rateliers. Gina Torres, plaisante à regarder dans d’autres films, nous donne vraiment envie de détester son personnage d’Anna Espinosa. La comédienne joue fort bien et très juste. Elle a beau être très sexy, son jeu fait que le téléspectateur de la série la hait Pour faire un jeu de mot, Anna est une bombe qui ici vend une bombe. C’est là le gros problème avec d’autres membres de la distribution qui ne sont pas une seconde crédibles lorsqu’ils veulent se montrer durs et impitoyables et quitter leurs masques de gentils. David Anders, lui, parvient à nous faire croire à son « Julian Sark » mais jamais à l’importance qu’il a dans le milieu du crime. Roger Wybot, qui créa la DST était un « dur » mais avait un physique d’étudiant angélique et dans ses mémoires, il raconte qu’on avait toujours du mal, pour cette raison, à le prendre au sérieux. Voilà l’erreur de casting faite par Abrams avec Anders. Lorsque la production et le réalisateur arrivent (soit-disant) à Venise, le décor fait toc, surtout si l’on compare avec l’excellente série policière allemande « Commissaire Brunetti » (Donna Leon) en production depuis 2000 et réellement tournée sur place. Ce décor de carton pâte et quelques maladresses du scénario font que l’épisode est en dessous, au niveau qualité, des précédents opus. On a envie de dire à Sydney Bristow que sa gentillesse la perdra. Qui a sa place n’aurait pas réglé son compte à Anna Espinosa au lieu de lui passer les menottes ? C’est encore son côté boy scout horripilant. On remarquera que les acheteurs successifs de la bombe, joués par Ilia Volok puis Anthony Cistaro sont loin d’avoir le charisme d’un Benito Del Toro que la production aurait pu s’offrir en guest star. En 2008, en Che Guevara, il était l’incarnation idéale de ce type de personnage. Ou Edgar Ramirez, si criant de vérité en Carlos. Dommage que l’on ait préféré deux comédiens obscurs sans charisme. Le fil rouge Rambaldi reste présent à travers les déclarations de Nadia et de Jack Bristow, un peu comme si on voulait faire une piqure de rappel au téléspectateur et raccorder cet affrontement avec Anna Espinosa à la mythologie. Malgré les réserves émises, "Dernier recours" permet à la saison 4 de se maintenir à un niveau de qualité suffisant. Pourvu que ça dure!
Résumé
Grièvement blessée par Anna Espinosa, Nadia Santos est dans le coma. Sloane négocie avec Sark pour que l’APO retrouve la bombe qu’Anna détient pour le compte de terroristes. Pour le prix de sa collaboration, Sark demande qu’on lui montre le cadavre de Lauren Reed et que Vaughn ouvre le cercueil!
La critique
L’effondrement de Sark en larmes devant le corps de Lauren est ridicule. C’est en déphasage total avec l’écriture du personnage. Quant à Anna Espinosa, vouloir tuer Nadia à l’hôpital dont nous ne sommes pas sûrs qu’elle s’en sortira est tout aussi idiot. Le scénariste Breen Frazier a deux idées à la suite bien saugrenues. Dans « Alias », les pires criminels comme Sloane et Sark (voire auparavant Irina) demandent pardon et s’imaginent que l’on va passer l’éponge sur le sang de leurs victimes. Sont-ils naïfs à ce point ? Jennifer Garner se voit contrainte en raison du scénario de jouer le rôle de … Melissa George. On ne tirera pas sur l’ambulance encore une fois. San’ko en chef du front révolutionnaire ressemble à un vulgaire mercenaire et la connotation « politique » n’est pas crédible une seconde, preuve que le public américain se moque totalement de la géopolitique. Les bonnes résolutions de Sark auront fait long feu lorsqu’il s’échappe et il retrouve là son « naturel » de tueur sanguinaire, mangeant à tous les rateliers. Gina Torres, plaisante à regarder dans d’autres films, nous donne vraiment envie de détester son personnage d’Anna Espinosa. La comédienne joue fort bien et très juste. Elle a beau être très sexy, son jeu fait que le téléspectateur de la série la hait Pour faire un jeu de mot, Anna est une bombe qui ici vend une bombe. C’est là le gros problème avec d’autres membres de la distribution qui ne sont pas une seconde crédibles lorsqu’ils veulent se montrer durs et impitoyables et quitter leurs masques de gentils. David Anders, lui, parvient à nous faire croire à son « Julian Sark » mais jamais à l’importance qu’il a dans le milieu du crime. Roger Wybot, qui créa la DST était un « dur » mais avait un physique d’étudiant angélique et dans ses mémoires, il raconte qu’on avait toujours du mal, pour cette raison, à le prendre au sérieux. Voilà l’erreur de casting faite par Abrams avec Anders. Lorsque la production et le réalisateur arrivent (soit-disant) à Venise, le décor fait toc, surtout si l’on compare avec l’excellente série policière allemande « Commissaire Brunetti » (Donna Leon) en production depuis 2000 et réellement tournée sur place. Ce décor de carton pâte et quelques maladresses du scénario font que l’épisode est en dessous, au niveau qualité, des précédents opus. On a envie de dire à Sydney Bristow que sa gentillesse la perdra. Qui a sa place n’aurait pas réglé son compte à Anna Espinosa au lieu de lui passer les menottes ? C’est encore son côté boy scout horripilant. On remarquera que les acheteurs successifs de la bombe, joués par Ilia Volok puis Anthony Cistaro sont loin d’avoir le charisme d’un Benito Del Toro que la production aurait pu s’offrir en guest star. En 2008, en Che Guevara, il était l’incarnation idéale de ce type de personnage. Ou Edgar Ramirez, si criant de vérité en Carlos. Dommage que l’on ait préféré deux comédiens obscurs sans charisme. Le fil rouge Rambaldi reste présent à travers les déclarations de Nadia et de Jack Bristow, un peu comme si on voulait faire une piqure de rappel au téléspectateur et raccorder cet affrontement avec Anna Espinosa à la mythologie. Malgré les réserves émises, "Dernier recours" permet à la saison 4 de se maintenir à un niveau de qualité suffisant. Pourvu que ça dure!
Dernière édition par Patricks le Dim 1 Sep 2013 - 11:35, édité 1 fois
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Re: Série "Alias"
04-10 Intime conviction (The index)
Résumé
Sloane a contacté à l’insu de la CIA un ancien membre de l’Alliance. Dixon le découvre. Mais sa supérieure Hayden Chase refuse d’ouvrir les yeux. Sloane maintient son opération pour récupérer un décodeur en France. Sydney et Dixon tendent un piège à Sloane.
La critique
Paris est mieux restitué ici que Venise dans le précédent épisode. Le scénario est palpitant, évoquant la trahison potentielle d’Arvin Sloane. Un jeu du chat et de la souris se met en place, avec d’un côté Dixon, Eric et Sydney et de l’autre l’ex chef du SD6. J J Abrams a décidé pour cette saison de payer au prix fort les scénaristes (ici J R Orci et Alison Schapker), chose qui faisait tant défaut dans les saisons 2 et 3. Sans de bonnes histoires, pas de série. Le réalisateur Lawrence Trilling mériterait un blâme pour filmer Jennifer Garner en décolleté sexy dans une scène avec Mia Maestro elle trop vêtue, quelle faute de goût ! Ron Rifkin continue de jouer les pères idéaux avec conviction, malgré le fait que son personnage pour aboutir à ses fins n’hésite pas à mettre en danger la vie de sa progéniture (cf l’épisode 03-21 « La traque infernale »). Sloane aura été l’incarnation humaine de Kaa, le serpent du livre de la jungle. Vaughn a la bonne idée de ne pas participer aux trois quarts de l’épisode et personne ne s’en plaindra. La scène de l’anniversaire de Nadia permet à Mia Maestro de faire un très beau numéro d’actrice. Elle sait ne pas en faire trop, ne pas tomber dans la mièvrerie. Elle a l’habileté aussi de montrer son déchirement entre son père et sa sœur.
Autre point positif : rarement le personnage de Dixon aura été aussi bien creusé et écrit. Il passe du comparse des missions de Sydney (saison 1) avec ensuite une longue phase de personnage inutile dans le décor au rôle primordial de déclencheur de la chute de Sloane. Mais le téléspectateur avisé sait que le serpent ne se fera pas prendre aussi facilement et a plus d’un tour de prestidigitateur pour une pirouette de plus qui le mettra hors de cause. Une roublardise de plus au compte d’Arvin. Quel bonheur de voir Mia Maestro prendre la place de l’héroïne. Le sauvetage périlleux de Jack est le genre de scènes qui est habituellement attribuée à Jennifer Garner. Dédoubler l’héroïne en lui donnant quelqu’un d’aussi brillant et charmant est une idée géniale. Revenons sur Angela Bassett (« Malcolm X ») qui incarnait dans le premier épisode de cette saison 4 Hayden Chase. Dans l’histoire de la trahison de Sloane, elle joue un rôle crucial, et apporte une plus value indéniable.
L’épisode se termine à nouveau par un cliffhanger au suspense indéniable. Encore un opus qui mérite largement ses quatre melons. Voilà une série qui revient de très loin après avoir touché le fonds. Notons que l’on a nettement diminué la formule des missions TGV et stéréotypées de Sydney Bristow pour rechercher des intrigues bien soignées.
Les infos supplémentaires
Nous apprenons qu’Irina a tué le père de Vaughn en 1979.
Cet épisode date du 9 mars 2005 et il est question de disquette d’ordinateur, technologie dépassée alors depuis plusieurs années par les clés USB.
Anomalie de l’accessoiriste lorsque Vaughn trouve un carnet secret destiné à son père cadeau de son oncle mourant : on commence en avril 1975, juillet 1975, février 1979, on saute au 15 avril 1990, pour qu’à la page suivante, le carnet s’achève le 21 décembre 1981. En VF, « je ne comprends pourquoi le carnet de Papa va jusqu’en 1982 alors qu’il est mort en 1979 ».
Résumé
Sloane a contacté à l’insu de la CIA un ancien membre de l’Alliance. Dixon le découvre. Mais sa supérieure Hayden Chase refuse d’ouvrir les yeux. Sloane maintient son opération pour récupérer un décodeur en France. Sydney et Dixon tendent un piège à Sloane.
La critique
Paris est mieux restitué ici que Venise dans le précédent épisode. Le scénario est palpitant, évoquant la trahison potentielle d’Arvin Sloane. Un jeu du chat et de la souris se met en place, avec d’un côté Dixon, Eric et Sydney et de l’autre l’ex chef du SD6. J J Abrams a décidé pour cette saison de payer au prix fort les scénaristes (ici J R Orci et Alison Schapker), chose qui faisait tant défaut dans les saisons 2 et 3. Sans de bonnes histoires, pas de série. Le réalisateur Lawrence Trilling mériterait un blâme pour filmer Jennifer Garner en décolleté sexy dans une scène avec Mia Maestro elle trop vêtue, quelle faute de goût ! Ron Rifkin continue de jouer les pères idéaux avec conviction, malgré le fait que son personnage pour aboutir à ses fins n’hésite pas à mettre en danger la vie de sa progéniture (cf l’épisode 03-21 « La traque infernale »). Sloane aura été l’incarnation humaine de Kaa, le serpent du livre de la jungle. Vaughn a la bonne idée de ne pas participer aux trois quarts de l’épisode et personne ne s’en plaindra. La scène de l’anniversaire de Nadia permet à Mia Maestro de faire un très beau numéro d’actrice. Elle sait ne pas en faire trop, ne pas tomber dans la mièvrerie. Elle a l’habileté aussi de montrer son déchirement entre son père et sa sœur.
Autre point positif : rarement le personnage de Dixon aura été aussi bien creusé et écrit. Il passe du comparse des missions de Sydney (saison 1) avec ensuite une longue phase de personnage inutile dans le décor au rôle primordial de déclencheur de la chute de Sloane. Mais le téléspectateur avisé sait que le serpent ne se fera pas prendre aussi facilement et a plus d’un tour de prestidigitateur pour une pirouette de plus qui le mettra hors de cause. Une roublardise de plus au compte d’Arvin. Quel bonheur de voir Mia Maestro prendre la place de l’héroïne. Le sauvetage périlleux de Jack est le genre de scènes qui est habituellement attribuée à Jennifer Garner. Dédoubler l’héroïne en lui donnant quelqu’un d’aussi brillant et charmant est une idée géniale. Revenons sur Angela Bassett (« Malcolm X ») qui incarnait dans le premier épisode de cette saison 4 Hayden Chase. Dans l’histoire de la trahison de Sloane, elle joue un rôle crucial, et apporte une plus value indéniable.
L’épisode se termine à nouveau par un cliffhanger au suspense indéniable. Encore un opus qui mérite largement ses quatre melons. Voilà une série qui revient de très loin après avoir touché le fonds. Notons que l’on a nettement diminué la formule des missions TGV et stéréotypées de Sydney Bristow pour rechercher des intrigues bien soignées.
Les infos supplémentaires
Nous apprenons qu’Irina a tué le père de Vaughn en 1979.
Cet épisode date du 9 mars 2005 et il est question de disquette d’ordinateur, technologie dépassée alors depuis plusieurs années par les clés USB.
Anomalie de l’accessoiriste lorsque Vaughn trouve un carnet secret destiné à son père cadeau de son oncle mourant : on commence en avril 1975, juillet 1975, février 1979, on saute au 15 avril 1990, pour qu’à la page suivante, le carnet s’achève le 21 décembre 1981. En VF, « je ne comprends pourquoi le carnet de Papa va jusqu’en 1982 alors qu’il est mort en 1979 ».
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Re: Série "Alias"
04-11 – Service commandé (The road home)
Résumé
En Autriche, le réseau d’un certain Korjev développe une arme secrète, un « viseur biométrique ». Vaughn pense que son père est peut être toujours en vie. Jack Bristow veut approcher Korjev qu’il connaît pour le tuer, alors que la mission a été confiée par l’APO à Dixon.
La critique
Comme dirait Sir Alfred, le viseur biométrique qui permet à un gadget sniper de tuer quelqu’un en le traçant à partir de son ADN, c’est le « MacGuffin », le truc dont tout le monde se fiche mais qui permet de lancer l’intrigue. Plus tard, il devient « concret » comme nous allons le voir. On regrette vraiment que le budget ne permette pas des déplacements et tournages sur place, l’Autriche étant photogénique. On abuse ainsi de scènes d’intérieur qui elles mêmes ne sont pas authentiques. On peut comparer les intérieurs de Venise dans l’épisode 04-09 « Dernier recours » aux intérieurs vénitiens de la série « Commissaire Brunetti » pour se rendre compte à quel point les décors de Alias sont cheap. Sydney compromet un quidam (un serveur) qu’il faut rapatrier en Amérique pour le sauver de Korjev. L’enquête de Vaughn est tout sauf palpitante. Au bout de 21 minutes, on est passé de Saltzburg à Madagascar, de San Diego en Angola mais l’intrigue piétine. Sam Hauser, le type que Sydney a compromis, nous fait penser à Danny Hetch. Celui qui découvre le monde cruel et criminel de l’espionnage.
Cet épisode comporte une séquence qui semble sortir tout droit d’un jeu vidéo : Sydney est poursuivie par l’arme biométrique, une sorte d’hélicoptère jouet télécommandé. On apprécie beaucoup les scènes de Sam/Jason Segel qui assiste au changement brutal de sa vie pour avoir osé draguer Sydney en mission. Il apporte un sel à l’histoire qui sans lui serait fade. « Service commandé » alterne des scènes « humaines » (Bristow devant tuer le mari d’une femme enceinte, Sydney contrainte d’échapper d’Autriche avec Sam) et de l’action high tech. Le dosage est bien équilibré.
Corey Stoll est beaucoup trop jeune pour incarner un ancien complice de Jack Bristow. Encore une belle erreur de casting. On va beaucoup gronder Mia Maestro qui nous a vraiment manqué, se contentant de quelques scènes, cette « privation » montre l’importance qu’elle a prise dans la série.
On ne sait pas trop où les scénaristes veulent en venir avec le père de Vaughn. Le savaient-ils eux même à ce stade d’écriture de la saison ? C’est l’une de ces intrigues à tiroirs typiques d’Alias.
Mention très bien à Jason Segel, qui a su donner de l’épaisseur à son personnage. Dommage que la production n’ait pas décidé de l’intégrer à l’équipe, il aurait été un substitut de Bradley Cooper. Enfin, peu de scènes de Ron Rifkin dans l’épisode qui malgré tout tient la route.
Les infos supplémentaires
Flinkman montre une photo de son enfant sur une vidéo.
Corey Stoll, qui incarne Korjev, a joué dans « Jason Bourne l’héritage ».
Jason Segel, l’innocent Sam, est acteur et musicien. Il est surtout connu pour son rôle dans la série « Freaks and geeks ».
Résumé
En Autriche, le réseau d’un certain Korjev développe une arme secrète, un « viseur biométrique ». Vaughn pense que son père est peut être toujours en vie. Jack Bristow veut approcher Korjev qu’il connaît pour le tuer, alors que la mission a été confiée par l’APO à Dixon.
La critique
Comme dirait Sir Alfred, le viseur biométrique qui permet à un gadget sniper de tuer quelqu’un en le traçant à partir de son ADN, c’est le « MacGuffin », le truc dont tout le monde se fiche mais qui permet de lancer l’intrigue. Plus tard, il devient « concret » comme nous allons le voir. On regrette vraiment que le budget ne permette pas des déplacements et tournages sur place, l’Autriche étant photogénique. On abuse ainsi de scènes d’intérieur qui elles mêmes ne sont pas authentiques. On peut comparer les intérieurs de Venise dans l’épisode 04-09 « Dernier recours » aux intérieurs vénitiens de la série « Commissaire Brunetti » pour se rendre compte à quel point les décors de Alias sont cheap. Sydney compromet un quidam (un serveur) qu’il faut rapatrier en Amérique pour le sauver de Korjev. L’enquête de Vaughn est tout sauf palpitante. Au bout de 21 minutes, on est passé de Saltzburg à Madagascar, de San Diego en Angola mais l’intrigue piétine. Sam Hauser, le type que Sydney a compromis, nous fait penser à Danny Hetch. Celui qui découvre le monde cruel et criminel de l’espionnage.
Cet épisode comporte une séquence qui semble sortir tout droit d’un jeu vidéo : Sydney est poursuivie par l’arme biométrique, une sorte d’hélicoptère jouet télécommandé. On apprécie beaucoup les scènes de Sam/Jason Segel qui assiste au changement brutal de sa vie pour avoir osé draguer Sydney en mission. Il apporte un sel à l’histoire qui sans lui serait fade. « Service commandé » alterne des scènes « humaines » (Bristow devant tuer le mari d’une femme enceinte, Sydney contrainte d’échapper d’Autriche avec Sam) et de l’action high tech. Le dosage est bien équilibré.
Corey Stoll est beaucoup trop jeune pour incarner un ancien complice de Jack Bristow. Encore une belle erreur de casting. On va beaucoup gronder Mia Maestro qui nous a vraiment manqué, se contentant de quelques scènes, cette « privation » montre l’importance qu’elle a prise dans la série.
On ne sait pas trop où les scénaristes veulent en venir avec le père de Vaughn. Le savaient-ils eux même à ce stade d’écriture de la saison ? C’est l’une de ces intrigues à tiroirs typiques d’Alias.
Mention très bien à Jason Segel, qui a su donner de l’épaisseur à son personnage. Dommage que la production n’ait pas décidé de l’intégrer à l’équipe, il aurait été un substitut de Bradley Cooper. Enfin, peu de scènes de Ron Rifkin dans l’épisode qui malgré tout tient la route.
Les infos supplémentaires
Flinkman montre une photo de son enfant sur une vidéo.
Corey Stoll, qui incarne Korjev, a joué dans « Jason Bourne l’héritage ».
Jason Segel, l’innocent Sam, est acteur et musicien. Il est surtout connu pour son rôle dans la série « Freaks and geeks ».
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Re: Série "Alias"
04-12. Cicatrices intérieures (The orphan)
Résumé
L’APO doit neutraliser un certain Cesar Martinez que Nadia Santos a connu durant son adolescence. Nadia, bien qu’impliquée personnellement, ne renonce pas à la mission. De nombreux flash back nous montrent l’histoire de Nadia Santos. En Biélorussie, les chercheurs ont développé un nouveau composant optique appelé verre amplificateur qui a la capacité d’augmenter la puissance d’un rayon laser. Cesar Martinez a été recruté par le groupe « la faction de Djakarta » pour acheter cette arme.
La critique
Dès le début, on comprend que cela va être un « must » de la série. Heureusement que Mia Maestro est là pour sauver la série haut la main. Parmi les bons comédiens, elle brille de toute sa splendeur. Oublions Sydney et ses perruques blondes débordantes de vulgarité pour nous concentrer sur Nadia. Dans les scènes de flash back, nous la voyons avec Sophia Vargas/Sonia Braga, la directrice de l’orphelinat. Dans l’actualité de l’histoire, elle sauve sa sœur et retrouve son complice Cesar Martinez, qu’elle a connu à la sortie de l’orphelinat. L’épisode alterne de façon subtile flash back en noir et blanc et actualité en couleurs.
L’histoire de Nadia occulte totalement l’affaire du père de Vaughn. Ainsi voit-on Nadia enfant dans un orphelinat en 1992, Nadia ado délinquante, avec toute son évolution. Nadia engagée par les pseudo services secrets argentins. Son histoire d’amour avec Roberto, un homme plus âgé qu’elle, alter ego d’Arvin Sloane. L’histoire d’un SD6 argentin nous est contée, reproduisant grosso modo l’aventure de Sydney Bristow. « Cicatrices intérieures » est un voyage entre le passé et le présent, entre le mensonge et la vérité. C’est un parallèle du passé de Sydney. Mais porté par le talent de la comédienne, la fibre dramatique en fait l’un des meilleurs épisodes de la série.
La mort de Diego, un agent avec lequel travaillait Nadia Santos, l’exécution du traître Roberto qu’elle commet en toute légitimité mais en désaccord avec Cesar, autant de drames auxquels a été confronté la jeune femme. La présence de Mia Maestro et Sonia Braga est cruelle pour le couple Vartan/Garner qui devient totalement inexistant. On soupçonnait une enfance maltraitée et douloureuse en voyant se mouvoir Nadia, en percevant sa fragilité lors des précédents épisodes. Nous avons là l’explication d’une grande partie du mystère.
La mise en scène est grandiose. Ken Olin filme l’orphelinat de nuit. L’endroit est glauque et la caméra joue avec la lumière, celle d’une lampe de poche puis le réveil lorsque Sophia arrive. L’aspect sordide est renforcé par le combat entre l’homme venu enlever une petite fille et Nadia. Puis adolescente, Nadia vole la caisse d’un commerçant avec la complicité de Cesar Martinez. Nous sommes dans un registre infiniment plus grave que les jérémiades habituelles de la boy scout. Lorsqu’ Olin filme la ruelle et le policier qui bat Nadia à terre, on atteint les sommets de la tension.
Sans révéler l’intrigue, Sophia est un personnage qui œuvre totalement dans le registre de l’ambiguité, par exemple lorsqu’elle approuve l’engagement de Nadia dans les services de Roberto et la pousse à continuer dans cette voie. Les révélations finales de l’épisode à Vaughn confirme le trouble qui s’agite autour de Sophia, même si l’intrigue est ici un peu artificiellement rattaché au père de l’agent.
Un épisode porté par deux comédiennes magnifiques, Sonia Braga et Mia Maestro. Dans la galerie des bons acteurs de la série, elles rejoignent pêle mêle Terry O’Quinn, Ron Rifkin, Melissa George (trop vite sacrifiée), Faye Dunaway, Kurt Fuller, Isabella Rossellini (parfois inégale dans « Alias »). La qualité compte et non la quantité. Les quatre melons sont ici le fruit des deux actrices cités et de Ken Olin.
Parlons de la partition musicale, car « Alias » a fait l’objet de plusieurs volumes en CD par le compositeur Michael Giacchino qui œuvre maintenant sur le reboot de « Star Trek ». Les musiques sont vraiment réussies pour une série qui n’en méritait pas tant. L’épisode recèle quelques joyaux de chansons sud américaines qui parviennent encore à alourdir le climat dramatique et trouble.
Les infos supplémentaires
Sonia Braga est une star en Amérique du Sud. Brésilienne, elle a joué dans « Donna flor et ses deux maris » (1975), « Le baiser de la femme araignée » (1985), et à la télénovela « Gabriela ».
Kevin Alejandro est Jesus Velasquez dans la série « True blood ».
Le principe de l’arme laser qui peut, depuis l’espace, découper des chars, rappelle le plan de Blofeld dans « Les diamants sont éternels ».
Nadia enfant est jouée par Gisselle Castelanos.
Résumé
L’APO doit neutraliser un certain Cesar Martinez que Nadia Santos a connu durant son adolescence. Nadia, bien qu’impliquée personnellement, ne renonce pas à la mission. De nombreux flash back nous montrent l’histoire de Nadia Santos. En Biélorussie, les chercheurs ont développé un nouveau composant optique appelé verre amplificateur qui a la capacité d’augmenter la puissance d’un rayon laser. Cesar Martinez a été recruté par le groupe « la faction de Djakarta » pour acheter cette arme.
La critique
Dès le début, on comprend que cela va être un « must » de la série. Heureusement que Mia Maestro est là pour sauver la série haut la main. Parmi les bons comédiens, elle brille de toute sa splendeur. Oublions Sydney et ses perruques blondes débordantes de vulgarité pour nous concentrer sur Nadia. Dans les scènes de flash back, nous la voyons avec Sophia Vargas/Sonia Braga, la directrice de l’orphelinat. Dans l’actualité de l’histoire, elle sauve sa sœur et retrouve son complice Cesar Martinez, qu’elle a connu à la sortie de l’orphelinat. L’épisode alterne de façon subtile flash back en noir et blanc et actualité en couleurs.
L’histoire de Nadia occulte totalement l’affaire du père de Vaughn. Ainsi voit-on Nadia enfant dans un orphelinat en 1992, Nadia ado délinquante, avec toute son évolution. Nadia engagée par les pseudo services secrets argentins. Son histoire d’amour avec Roberto, un homme plus âgé qu’elle, alter ego d’Arvin Sloane. L’histoire d’un SD6 argentin nous est contée, reproduisant grosso modo l’aventure de Sydney Bristow. « Cicatrices intérieures » est un voyage entre le passé et le présent, entre le mensonge et la vérité. C’est un parallèle du passé de Sydney. Mais porté par le talent de la comédienne, la fibre dramatique en fait l’un des meilleurs épisodes de la série.
La mort de Diego, un agent avec lequel travaillait Nadia Santos, l’exécution du traître Roberto qu’elle commet en toute légitimité mais en désaccord avec Cesar, autant de drames auxquels a été confronté la jeune femme. La présence de Mia Maestro et Sonia Braga est cruelle pour le couple Vartan/Garner qui devient totalement inexistant. On soupçonnait une enfance maltraitée et douloureuse en voyant se mouvoir Nadia, en percevant sa fragilité lors des précédents épisodes. Nous avons là l’explication d’une grande partie du mystère.
La mise en scène est grandiose. Ken Olin filme l’orphelinat de nuit. L’endroit est glauque et la caméra joue avec la lumière, celle d’une lampe de poche puis le réveil lorsque Sophia arrive. L’aspect sordide est renforcé par le combat entre l’homme venu enlever une petite fille et Nadia. Puis adolescente, Nadia vole la caisse d’un commerçant avec la complicité de Cesar Martinez. Nous sommes dans un registre infiniment plus grave que les jérémiades habituelles de la boy scout. Lorsqu’ Olin filme la ruelle et le policier qui bat Nadia à terre, on atteint les sommets de la tension.
Sans révéler l’intrigue, Sophia est un personnage qui œuvre totalement dans le registre de l’ambiguité, par exemple lorsqu’elle approuve l’engagement de Nadia dans les services de Roberto et la pousse à continuer dans cette voie. Les révélations finales de l’épisode à Vaughn confirme le trouble qui s’agite autour de Sophia, même si l’intrigue est ici un peu artificiellement rattaché au père de l’agent.
Un épisode porté par deux comédiennes magnifiques, Sonia Braga et Mia Maestro. Dans la galerie des bons acteurs de la série, elles rejoignent pêle mêle Terry O’Quinn, Ron Rifkin, Melissa George (trop vite sacrifiée), Faye Dunaway, Kurt Fuller, Isabella Rossellini (parfois inégale dans « Alias »). La qualité compte et non la quantité. Les quatre melons sont ici le fruit des deux actrices cités et de Ken Olin.
Parlons de la partition musicale, car « Alias » a fait l’objet de plusieurs volumes en CD par le compositeur Michael Giacchino qui œuvre maintenant sur le reboot de « Star Trek ». Les musiques sont vraiment réussies pour une série qui n’en méritait pas tant. L’épisode recèle quelques joyaux de chansons sud américaines qui parviennent encore à alourdir le climat dramatique et trouble.
Les infos supplémentaires
Sonia Braga est une star en Amérique du Sud. Brésilienne, elle a joué dans « Donna flor et ses deux maris » (1975), « Le baiser de la femme araignée » (1985), et à la télénovela « Gabriela ».
Kevin Alejandro est Jesus Velasquez dans la série « True blood ».
Le principe de l’arme laser qui peut, depuis l’espace, découper des chars, rappelle le plan de Blofeld dans « Les diamants sont éternels ».
Nadia enfant est jouée par Gisselle Castelanos.
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
04-13 Fantôme (Tuesday)
Où l'on passe de "Alias" à "Hélas"!
Résumé
Sydney est prise au piège lors d’une mission à La Havane et enterrée vivante. Marshall, dont le fils était malade, ne s’est pas rendu au siège de l’APO. Il est le seul à pouvoir sauver Sydney et mener la mission. En effet, tout le personnel de l’APO suite à un sabotage est prisonnier du quartier général, et la vie de Dixon exposé à un agent pathogène, est en danger. En fait, l’APO a été attaqué par du gaz sarin.
La critique
Toute l’équipe des comédiens d’Alias ayant demandé une augmentation (tous les acteurs sauf un), et J J Abrams ayant sèchement refusé, nos lascars se sont mis en grève. Ou bien toute la distribution a obtenu un congé sauf un acteur. Résultat, Jerry Lewis, pardon Kevin Weisman, ou si vous préférez Marshall Flinkman est seul aux commandes de cet épisode. Le désastre, si l’on est réfractaire à l’humour débile, est à la hauteur que l’on peut aisément imaginer. Les bons, comme les mauvais comédiens, sont sur la touche ou presque. Avec des vannes qui ne font rire que lui et une vieille commerçante, Marshall va gesticuler, bidouiller une radio, arracher des yeux à un dangereux ennemi, retrouver in extremis Sydney enterrée vivante devant le téléspectateur consterné qui se demande s’il s’est trompé de chaîne et n’est pas en train de voir un remake de « Max la menace ».
Cette-fois, la production a fait fort, puisque l’épisode est à reléguer derrière les pires roucoulades de Sydney et Vaughn. Rien n’est plus atroce qu’un comique qui ne fait pas rire, et tenir quarante minutes devant cette idiotie relève de la torture.
L’épisode n’approfondit même pas les rapports entre Marshall et sa compagne Carrie Bowman. Cela aurait été l’occasion de faire le point sur leur relation, Carrie n’étant depuis des lustres qu’évoquée. L’inégalité d’Alias se confirme, et après quelques excellents épisodes, on trébuche sur cette ânerie consternante.
Si habituellement, la crédibilité n’est pas le point fort d’Alias, cette-fois nous nageons dans l’absurde. Ainsi, devant un tueur impitoyable, Ulrich Kottor (Ulrich Thomsen), et alors même qu’il ne sait pas parler allemand (on lui souffle ce qu’il doit dire dans l’oreillette), Marshall, qui normalement n’aurait pas dû faire un pas avant d’être froidement abattu, réussit à duper son monde. C’est affligeant de bêtise et grotesque. Après le meilleur, le pire épisode d’Alias.
Il se trouvera quelques esprits forts pour dire que c’est du non sense, de l’humour au vingtième degré, que l’on peut trouver du Mel Brooks ici et là. Pourquoi pas Woody Allen en Jimmy Bond dans le pastiche bondien de 1967 « Casino Royale ». Déjà, Marshall agace dans les épisodes habituels, alors ici, que dire ? Que c’est triste à pleurer d’avoir gâcher 40 minutes de pellicule, et qu’après une série de bons épisodes, on aurait voulu saborder la saison 4 que l’on ne s’y serait pas pris autrement.
Les infos supplémentaires
Nous voyons dans cet épisode la compagne de Marshall Flinkman, Carrie (Amanda Foreman) et son enfant.
Où l'on passe de "Alias" à "Hélas"!
Résumé
Sydney est prise au piège lors d’une mission à La Havane et enterrée vivante. Marshall, dont le fils était malade, ne s’est pas rendu au siège de l’APO. Il est le seul à pouvoir sauver Sydney et mener la mission. En effet, tout le personnel de l’APO suite à un sabotage est prisonnier du quartier général, et la vie de Dixon exposé à un agent pathogène, est en danger. En fait, l’APO a été attaqué par du gaz sarin.
La critique
Toute l’équipe des comédiens d’Alias ayant demandé une augmentation (tous les acteurs sauf un), et J J Abrams ayant sèchement refusé, nos lascars se sont mis en grève. Ou bien toute la distribution a obtenu un congé sauf un acteur. Résultat, Jerry Lewis, pardon Kevin Weisman, ou si vous préférez Marshall Flinkman est seul aux commandes de cet épisode. Le désastre, si l’on est réfractaire à l’humour débile, est à la hauteur que l’on peut aisément imaginer. Les bons, comme les mauvais comédiens, sont sur la touche ou presque. Avec des vannes qui ne font rire que lui et une vieille commerçante, Marshall va gesticuler, bidouiller une radio, arracher des yeux à un dangereux ennemi, retrouver in extremis Sydney enterrée vivante devant le téléspectateur consterné qui se demande s’il s’est trompé de chaîne et n’est pas en train de voir un remake de « Max la menace ».
Cette-fois, la production a fait fort, puisque l’épisode est à reléguer derrière les pires roucoulades de Sydney et Vaughn. Rien n’est plus atroce qu’un comique qui ne fait pas rire, et tenir quarante minutes devant cette idiotie relève de la torture.
L’épisode n’approfondit même pas les rapports entre Marshall et sa compagne Carrie Bowman. Cela aurait été l’occasion de faire le point sur leur relation, Carrie n’étant depuis des lustres qu’évoquée. L’inégalité d’Alias se confirme, et après quelques excellents épisodes, on trébuche sur cette ânerie consternante.
Si habituellement, la crédibilité n’est pas le point fort d’Alias, cette-fois nous nageons dans l’absurde. Ainsi, devant un tueur impitoyable, Ulrich Kottor (Ulrich Thomsen), et alors même qu’il ne sait pas parler allemand (on lui souffle ce qu’il doit dire dans l’oreillette), Marshall, qui normalement n’aurait pas dû faire un pas avant d’être froidement abattu, réussit à duper son monde. C’est affligeant de bêtise et grotesque. Après le meilleur, le pire épisode d’Alias.
Il se trouvera quelques esprits forts pour dire que c’est du non sense, de l’humour au vingtième degré, que l’on peut trouver du Mel Brooks ici et là. Pourquoi pas Woody Allen en Jimmy Bond dans le pastiche bondien de 1967 « Casino Royale ». Déjà, Marshall agace dans les épisodes habituels, alors ici, que dire ? Que c’est triste à pleurer d’avoir gâcher 40 minutes de pellicule, et qu’après une série de bons épisodes, on aurait voulu saborder la saison 4 que l’on ne s’y serait pas pris autrement.
Les infos supplémentaires
Nous voyons dans cet épisode la compagne de Marshall Flinkman, Carrie (Amanda Foreman) et son enfant.
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
04-14 – Contre missions (Nightingale)
Résumé
Vaughn cherche la vérité sur son père. Avec Sydney, il découvre une piste qui mène à deux hommes. Bizarrement, Jack Bristow et Arvin Sloane complotent contre le couple.
La critique
L’embellie d’Alias n’aura pas duré longtemps. Nous devons subir à nouveau le couple Vartan/Garner. On retrouve les relations conflictuelles Sydney/Jack je t’aime ma fille, je ne t’aime pas mon père. Michael Vartan ayant le charisme d’une endive, nous sombrons dans une somnolence inévitable. Le double jeu de Sloane et de Jack Bristow ne suffit pas à nous réveiller. On comprend que ces deux-là ont des secrets cachés. C’est à nouveau l’atmosphère saison 2/saison 3 qui règne. Retour des missions à deux balles de la gymnaste. La vérité sur le père de Vaughn est censée nous passionner.
Soyons tout de même rationnels : il ne s’agit pas à nouveau d’un épisode atroce comme « Fantôme », mais ici le niveau ne se démarque jamais du minimum syndical de la série. C’est très bavard. Ron Rifkin et Victor Garber ne parviennent pas à nous passionner avec leur secret. Pour une fois, Rifkin, le meilleur comédien d’Alias, est ennuyeux. Un comble. Tout a un air de déjà vu. Mia Maestro est occultée. Nous n’avons pas envie d’accabler la série qui vient de nous offrir une série de belles histoires, mais nous restons frustrés. Vers la trentième minute, Sydney enfermée dans la chambre du réacteur d’une centrale nucléaire nous sort de notre torpeur. On notera que Vaughn a de drôles de façon de dire je t’aime (spoiler).
Pour la première fois, la duplicité de Vaughn et de Sydney dépassent celle d’Arvin Sloane. La belle musique de Giacchino est gâchée par un insupportable slow braillard digne d’alerte à Malibu. Limité à des apparitions homéopathiques après "fantôme", Marshall devient supportable. Un épisode mineur.
Les infos supplémentaires
Michael Kenneth Williams (Roberts) est au générique de « Infiltrés » avec Susan Sarandon (2013).
On évoque à nouveau Katya Derevko, la tante de Sydney.
Résumé
Vaughn cherche la vérité sur son père. Avec Sydney, il découvre une piste qui mène à deux hommes. Bizarrement, Jack Bristow et Arvin Sloane complotent contre le couple.
La critique
L’embellie d’Alias n’aura pas duré longtemps. Nous devons subir à nouveau le couple Vartan/Garner. On retrouve les relations conflictuelles Sydney/Jack je t’aime ma fille, je ne t’aime pas mon père. Michael Vartan ayant le charisme d’une endive, nous sombrons dans une somnolence inévitable. Le double jeu de Sloane et de Jack Bristow ne suffit pas à nous réveiller. On comprend que ces deux-là ont des secrets cachés. C’est à nouveau l’atmosphère saison 2/saison 3 qui règne. Retour des missions à deux balles de la gymnaste. La vérité sur le père de Vaughn est censée nous passionner.
Soyons tout de même rationnels : il ne s’agit pas à nouveau d’un épisode atroce comme « Fantôme », mais ici le niveau ne se démarque jamais du minimum syndical de la série. C’est très bavard. Ron Rifkin et Victor Garber ne parviennent pas à nous passionner avec leur secret. Pour une fois, Rifkin, le meilleur comédien d’Alias, est ennuyeux. Un comble. Tout a un air de déjà vu. Mia Maestro est occultée. Nous n’avons pas envie d’accabler la série qui vient de nous offrir une série de belles histoires, mais nous restons frustrés. Vers la trentième minute, Sydney enfermée dans la chambre du réacteur d’une centrale nucléaire nous sort de notre torpeur. On notera que Vaughn a de drôles de façon de dire je t’aime (spoiler).
Pour la première fois, la duplicité de Vaughn et de Sydney dépassent celle d’Arvin Sloane. La belle musique de Giacchino est gâchée par un insupportable slow braillard digne d’alerte à Malibu. Limité à des apparitions homéopathiques après "fantôme", Marshall devient supportable. Un épisode mineur.
Les infos supplémentaires
Michael Kenneth Williams (Roberts) est au générique de « Infiltrés » avec Susan Sarandon (2013).
On évoque à nouveau Katya Derevko, la tante de Sydney.
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
04-15 – Haute voltige (Pandora)
Résumé
Vaughn a disparu avec une bobine, suivant l’enquête sur son père. Il devient un paria. Il retrouve Roberts et veut toujours des informations sur son père en échange de la bobine. Katya Derevko téléphone à Nadia Santos. Vaughn est appâté par des photos de son père vivant. Katya fait des révélations à Sydney.
La critique
Un épisode qui commence par une confrontation entre Isabella Rossellini et Mia Maestro réconforte après les deux précédents opus. Marshall se fait du soucis pour le père de Sydney qui a été irradié dans l’épisode d’avant mais se fera réprimander par Sloane et par la personne concernée. L’enquête et les états d’âme de Vaughn fait baisser l’intérêt. Vaughn pour savoir la vérité est entraîné dans un vol. L’équipe de Roberts comporte une certaine Sabrina (Izabella Scorupco). Dixon est envoyé remplir une mission secrète.
Mia Maestro a vraiment beaucoup de talent. Elle apparaît et occupe immédiatement l’écran à elle seule. Quelle mauvaise idée par contre d’avoir invité la 007 girl cuvée 1995 Izabella Scorupco, que l’on ne reconnaît d’ailleurs pas. Ron Rifkin et Isabella Rossellini rivalisent avec Mia Maestro comme plus talentueux comédien de l’épisode. Cette émulation est bénéfique à la série. L’échange Nadia/Arvin Sloane nous ravit, deux bons acteurs qui se renvoient la balle comme des champions de tennis. Dans les scènes d’émotion, Mia Maestro est plus que convaincante.
Le gros point faible de l’épisode est l’aventure de Vaughn avec la bande de Roberts, qui se croise avec la mission de Dixon. Les rebondissements style Irina est morte, le père de Vaughn est vivant finissent par fatiguer. L’épisode se termine sur une image étonnante. Les comédiens sont brillants mais le scénario ne suit pas. A trop surenchérir dans les scènes chocs et nous faire entrer de plein pied dans l’incroyable, la série ne gagne rien. On regrette beaucoup l’atmosphère de « Cicatrices intérieures » qui avait orienté Alias dans une meilleure voie.
Les infos supplémentaires
Izabella Scorupco fut la première James Bond girl de Pierce Brosnan (« Goldeneye »), une des plus fades de la saga.
Résumé
Vaughn a disparu avec une bobine, suivant l’enquête sur son père. Il devient un paria. Il retrouve Roberts et veut toujours des informations sur son père en échange de la bobine. Katya Derevko téléphone à Nadia Santos. Vaughn est appâté par des photos de son père vivant. Katya fait des révélations à Sydney.
La critique
Un épisode qui commence par une confrontation entre Isabella Rossellini et Mia Maestro réconforte après les deux précédents opus. Marshall se fait du soucis pour le père de Sydney qui a été irradié dans l’épisode d’avant mais se fera réprimander par Sloane et par la personne concernée. L’enquête et les états d’âme de Vaughn fait baisser l’intérêt. Vaughn pour savoir la vérité est entraîné dans un vol. L’équipe de Roberts comporte une certaine Sabrina (Izabella Scorupco). Dixon est envoyé remplir une mission secrète.
Mia Maestro a vraiment beaucoup de talent. Elle apparaît et occupe immédiatement l’écran à elle seule. Quelle mauvaise idée par contre d’avoir invité la 007 girl cuvée 1995 Izabella Scorupco, que l’on ne reconnaît d’ailleurs pas. Ron Rifkin et Isabella Rossellini rivalisent avec Mia Maestro comme plus talentueux comédien de l’épisode. Cette émulation est bénéfique à la série. L’échange Nadia/Arvin Sloane nous ravit, deux bons acteurs qui se renvoient la balle comme des champions de tennis. Dans les scènes d’émotion, Mia Maestro est plus que convaincante.
Le gros point faible de l’épisode est l’aventure de Vaughn avec la bande de Roberts, qui se croise avec la mission de Dixon. Les rebondissements style Irina est morte, le père de Vaughn est vivant finissent par fatiguer. L’épisode se termine sur une image étonnante. Les comédiens sont brillants mais le scénario ne suit pas. A trop surenchérir dans les scènes chocs et nous faire entrer de plein pied dans l’incroyable, la série ne gagne rien. On regrette beaucoup l’atmosphère de « Cicatrices intérieures » qui avait orienté Alias dans une meilleure voie.
Les infos supplémentaires
Izabella Scorupco fut la première James Bond girl de Pierce Brosnan (« Goldeneye »), une des plus fades de la saga.
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Re: Série "Alias"
04-16- Sloane Sloane (Another Mister Sloane)
Résumé
Le chef de Roberts, un homme qui ressemble à Sloane et se fait appeler ainsi, enlève une jeune femme, le docteur Maggie Sinclair, pour travailler sur le secret de Rambaldi. Tout cela compromet le vrai Arvin Sloane.
La critique
Le faux Sloane n’est pas à la hauteur du premier. La ressemblance n’est pas évidente, moins flagrante lorsqu’il enlève ses lunettes. C’est Joel Grey qui incarne le « double ». Toutefois, le script cette fois tient la route. Un piège est tendu dans un hôtel avec un petit côté « Mission Impossible » pas désagréable. Sydney aperçoit le clone de Sloane. Le plan tourne mal. Les scènes de torture de la pauvre Maggie Sinclair sont difficiles à supporter. La mythologie Rambaldi revient au premier plan. On fait ainsi le lien avec les autres saisons. Le côté science-fiction est bien plus passionnant que les intrigues d’espionnage sur le père de Vaughn.
Les rapports père fille entre Sloane et Nadia sont creusés au travers de plusieurs échanges et dialogues percutants. Lorsque de bons comédiens parlent, ce n’est jamais bavard. L’imposteur provoque une panique dans le réseau des relations de l’original. Pas bileux ni rancunier, Dixon accepte de repartir en mission avec un Vaughn qui a bien failli le tuer dans « Haute voltige ». Devant les créations rambaldiennes de son clone, Sloane a des yeux d’enfants entré dans un magasin de confiseries sans surveillance que le vendeur aurait déserté.
A part quelques ratés comme « Fantôme », cette saison 4 a décidément le vent en poupe. La folie d’Arvin (le vrai) est plus que jamais présente en lui. Mention spéciale à Ron Rifkin dans la scène dantesque où il massacre un complice de son clone. Il est digne d’être comparé à un Hannibal Lecter/Anthony Hopkins dans ce genre de scènes. Un excellent épisode.
Les infos supplémentaires
Joel Grey est né en 1932. Il est surtout connu pour « Cabaret » (1972). Il était aussi l'ange du mal de J R Ewing dans le 356e et dernier épisode de la version originale de "Dallas".
Michelle Roberts, qui incarne Maggie Sinclair, a joué un rôle récurrent dans « Star trek la nouvelle génération ». On l’a vue aussi dans « Homicide », « 24 heures chrono », dans le remake de « Galactica » et enfin dans « True Blood ».
Pour la première fois, il est question de mariage entre Nadia et Eric.
Première mission sur le terrain de Sloane avec Sydney.
Résumé
Le chef de Roberts, un homme qui ressemble à Sloane et se fait appeler ainsi, enlève une jeune femme, le docteur Maggie Sinclair, pour travailler sur le secret de Rambaldi. Tout cela compromet le vrai Arvin Sloane.
La critique
Le faux Sloane n’est pas à la hauteur du premier. La ressemblance n’est pas évidente, moins flagrante lorsqu’il enlève ses lunettes. C’est Joel Grey qui incarne le « double ». Toutefois, le script cette fois tient la route. Un piège est tendu dans un hôtel avec un petit côté « Mission Impossible » pas désagréable. Sydney aperçoit le clone de Sloane. Le plan tourne mal. Les scènes de torture de la pauvre Maggie Sinclair sont difficiles à supporter. La mythologie Rambaldi revient au premier plan. On fait ainsi le lien avec les autres saisons. Le côté science-fiction est bien plus passionnant que les intrigues d’espionnage sur le père de Vaughn.
Les rapports père fille entre Sloane et Nadia sont creusés au travers de plusieurs échanges et dialogues percutants. Lorsque de bons comédiens parlent, ce n’est jamais bavard. L’imposteur provoque une panique dans le réseau des relations de l’original. Pas bileux ni rancunier, Dixon accepte de repartir en mission avec un Vaughn qui a bien failli le tuer dans « Haute voltige ». Devant les créations rambaldiennes de son clone, Sloane a des yeux d’enfants entré dans un magasin de confiseries sans surveillance que le vendeur aurait déserté.
A part quelques ratés comme « Fantôme », cette saison 4 a décidément le vent en poupe. La folie d’Arvin (le vrai) est plus que jamais présente en lui. Mention spéciale à Ron Rifkin dans la scène dantesque où il massacre un complice de son clone. Il est digne d’être comparé à un Hannibal Lecter/Anthony Hopkins dans ce genre de scènes. Un excellent épisode.
Les infos supplémentaires
Joel Grey est né en 1932. Il est surtout connu pour « Cabaret » (1972). Il était aussi l'ange du mal de J R Ewing dans le 356e et dernier épisode de la version originale de "Dallas".
Michelle Roberts, qui incarne Maggie Sinclair, a joué un rôle récurrent dans « Star trek la nouvelle génération ». On l’a vue aussi dans « Homicide », « 24 heures chrono », dans le remake de « Galactica » et enfin dans « True Blood ».
Pour la première fois, il est question de mariage entre Nadia et Eric.
Première mission sur le terrain de Sloane avec Sydney.
Dernière édition par Patricks le Dim 1 Sep 2013 - 20:17, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
Joel Grey était aussi l'ange du mal/la mauvaise conscience de J.R. dans le dernier double-épisode de "Dallas" (série originale).
Un épisode très original que ce "Sloane and Sloane".
Un épisode très original que ce "Sloane and Sloane".
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
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