Série "Alias"
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CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: Les SÉRIES TÉLÉ, FILMS, ACTEURS, ACTRICES & autres Artistes :: Les Séries Télé
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Re: Série "Alias"
Dans les deux séries, l'image américaine est louée. Dans les deux séries, les intrigues se succèdent et sont aussitôt vues, aussitôt oubliées; produit de consommation immédiate (j'avais à l'époque comparé la vision qu'on avait de ces séries à la 'dégustation' d'un Big Mac), dans les deux séries, les intrigues font penser à des BD sans souci de réalisme, dans les deux séries, la surenchère finit par ennuyer. Pour les deux séries, une fois vue, on n'a aucune envie de la repasser...
Invité- Invité
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
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Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Alias"
Attention, seulement 62 à l'époque.
Mais je pense aussi qu'elle est passée par le bistori. Qu'importe, il s'agit d'une excellente actrice (son meilleur rôle étant pour moi l'Elaine du merveilleux, du génial, du chef d'oeuvre Arizona Dream !!!)
Mais je pense aussi qu'elle est passée par le bistori. Qu'importe, il s'agit d'une excellente actrice (son meilleur rôle étant pour moi l'Elaine du merveilleux, du génial, du chef d'oeuvre Arizona Dream !!!)
Cetp65- Prince(sse)
- Age : 32
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Date d'inscription : 01/08/2010
Re: Série "Alias"
Dans L'affaire Thomas Crown, elle est excellente en fruit défendu. En comptant entre autres Moore et Tarantino, je vois qu'Alias avait les moyens de se payer de prestigieuses guest stars !
Spécialiste du lifting, la Dunaway, à peu près une vingtaine dans sa carrière. Manifestement, ça paie !
Spécialiste du lifting, la Dunaway, à peu près une vingtaine dans sa carrière. Manifestement, ça paie !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Alias"
Dans Thomas Crown elle était peut-être le fruit défendu, mais là c'est à elle qu'il est désormais défendu de faire un lifting supplémentaire, sinon sa peau va s'arracher d'elle-même.
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Alias"
Dearesttara a écrit:Dans L'affaire Thomas Crown, elle est excellente en fruit défendu. En comptant entre autres Moore et Tarantino, je vois qu'Alias avait les moyens de se payer de prestigieuses guest stars !
Spécialiste du lifting, la Dunaway, à peu près une vingtaine dans sa carrière. Manifestement, ça paie !
Oui, mais je crois que les séries de JJAbrams ont toujours bénéficié d'un budget conséquent, supérieur à la majorité des séries (Lost, Fringe...).
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Alias"
Oui. D'ailleurs, le pilote de Lost est je crois à l'heure actuelle le plus cher de l'histoire de la télévision.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Alias"
Record récemment battu par le pilote de Terra Nova (2011) : 20 millions de dollars contre 14 pour celui de LOST. D'ailleurs son coût aura été rapidement fatal à cette série.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Alias"
Ah oui, mais Spielberg était le prod ! Bon, de toute façon, c'est triste à dire, mais il faut des moyens pour attirer les grands talents. Raison pour laquelle en France on a 40 ans de retard...
Bien, je suis un peu déprimé en voyant les critiques négatives de Patricks, mais c'est le prix de la sincérité et de la subjctivité... A le lire, cependant, je crois que je vais adorer la seconde saison, j'adore me perdre dans des dédales d'intrigues aussi compliquées qu'une Mythologie X-Filesienne (ou un épisode de New York unité spéciale particulièrement speed, c'est selon).
Bien, je suis un peu déprimé en voyant les critiques négatives de Patricks, mais c'est le prix de la sincérité et de la subjctivité... A le lire, cependant, je crois que je vais adorer la seconde saison, j'adore me perdre dans des dédales d'intrigues aussi compliquées qu'une Mythologie X-Filesienne (ou un épisode de New York unité spéciale particulièrement speed, c'est selon).
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Alias"
J'ai adoré les 3 premières saisons (surtout la 2 et 3 la 3 en fait ), trouvé la 4 en-dessous mais très regardable
- Spoiler:
- (surtout quand ils ont abandonné cette idée ridicule de faire désormais des loners pour repartir sur l'histoire Rambaldi)
Cetp65- Prince(sse)
- Age : 32
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 01/08/2010
Re: Série "Alias"
La bouche en canard ne trompe pas. En regardant sa filmo, L'affaire Thomas Crown est sûrement son rôle que je préfère, à égalité avec Bonnie and Clyde, Chinatown, Les yeux de Laura Mars. Que du vieux, je ne l'ai pas vue vieillir...séribibi a écrit:Dans Thomas Crown elle était peut-être le fruit défendu, mais là c'est à elle qu'il est désormais défendu de faire un lifting supplémentaire, sinon sa peau va s'arracher d'elle-même.
Sinon, pour la série, je compatis. Je me suis arrêté au huitième de la deux mais j'ai vu la plupart des épisodes de la 3 à la TV. J'avais commencé par là et j'ai voulu boucher les trous...
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
02-12 – Le maître chanteur (The getaway)
Résumé
Jack Bristow est soupçonné par l’Alliance d’avoir enlevé et tué Emily Sloane. Arvin demande à Sydney de récupérer un gyrocompas. Vaughn se voit reproché par la jeune femme de revoir Alice. Sloane a peur d’Ariana Kane et avertit Jack Bristow qu’il l’a livré. Ariana soupçonne Sydney et Dixon d’être des traîtres. Mais ses agents localisent Sydney avec Vaughn.
La critique
Enfin un bon épisode que l’on doit d’une part à un scénario plus cohérent, mais surtout à une superbe prestation de Ron Rifkin. Il est ici quasiment de toutes les scènes et a un autre panache que les héros. Il nous réserve une suprise finale dont bien entendu il n’est pas question de parler ici. On regrette de voir partir Faye Dunaway, tellement plus séduisante que la nunuche Miss Garner. Rifkin ici nous offre la séduction du diable, semblable à celle d’un Christopher Lee. Terry O’Quinn malheureusement voit son personnage réduit à de simples apparitions, alors que nous avons des overdoses du bellâtre Michael Vartan omniprésent. Alias-feuilleton nécessite impérativement d’avoir vu « La Prophétie » (01-16) puisque le personnage (tué) de Jean Briault a ici un rôle crucial dans l’intrigue.
Démon, Arvin Sloane a de bons côtés. Certes, Hitler devait être galant avec Eva Braun. Mais ici la séduction du serpent est tellement plus convaincante que celles des tourtereaux Sydney-Vaughn complètement insipides. Victor Garber malheureusement stagne dans son personnage de Jack Bristow sans grande étoffe. Notons que certaines scènes sont tout de même prévisibles : Ne jamais rendre un grand service à Arvin Sloane en lui permettant d’être à l’abri de l’Alliance, vous vous condamnez immédiatement à mort même si avec un beau sourire, il vous tend une mallette de billets verts. Avec un silencieux, il vous rendra vite muet comme une tombe.
Certes, il est le parfait s alaud. Mais le comédien lui donne une telle conviction, quand les autres se contentent de cachetonner de façon éhontée. Sydney en punk n’est pas crédible une seconde, elle reste une jeune fille de bonne famille coincée et bien sous tous rapports. Bradley Cooper est ici inexistant, avec son emploi improbable au sein de la CIA. Départ un peu trop hâtif de Faye Dunaway (elle demandait trop cher ?) tandis que nous sommes sceptiques devant la rédemption d’Irina qui n’a aucune cohérence.
Les infos supplémentaires
Petite erreur de continuité ici : le gyrocompas doit être récupéré à Berlin et c’est à Nice que Sydney se rend.
Cet épisode évoque des éléments qui se sont déroulés dans « La prophétie » (01-16).
Résumé
Jack Bristow est soupçonné par l’Alliance d’avoir enlevé et tué Emily Sloane. Arvin demande à Sydney de récupérer un gyrocompas. Vaughn se voit reproché par la jeune femme de revoir Alice. Sloane a peur d’Ariana Kane et avertit Jack Bristow qu’il l’a livré. Ariana soupçonne Sydney et Dixon d’être des traîtres. Mais ses agents localisent Sydney avec Vaughn.
La critique
Enfin un bon épisode que l’on doit d’une part à un scénario plus cohérent, mais surtout à une superbe prestation de Ron Rifkin. Il est ici quasiment de toutes les scènes et a un autre panache que les héros. Il nous réserve une suprise finale dont bien entendu il n’est pas question de parler ici. On regrette de voir partir Faye Dunaway, tellement plus séduisante que la nunuche Miss Garner. Rifkin ici nous offre la séduction du diable, semblable à celle d’un Christopher Lee. Terry O’Quinn malheureusement voit son personnage réduit à de simples apparitions, alors que nous avons des overdoses du bellâtre Michael Vartan omniprésent. Alias-feuilleton nécessite impérativement d’avoir vu « La Prophétie » (01-16) puisque le personnage (tué) de Jean Briault a ici un rôle crucial dans l’intrigue.
Démon, Arvin Sloane a de bons côtés. Certes, Hitler devait être galant avec Eva Braun. Mais ici la séduction du serpent est tellement plus convaincante que celles des tourtereaux Sydney-Vaughn complètement insipides. Victor Garber malheureusement stagne dans son personnage de Jack Bristow sans grande étoffe. Notons que certaines scènes sont tout de même prévisibles : Ne jamais rendre un grand service à Arvin Sloane en lui permettant d’être à l’abri de l’Alliance, vous vous condamnez immédiatement à mort même si avec un beau sourire, il vous tend une mallette de billets verts. Avec un silencieux, il vous rendra vite muet comme une tombe.
Certes, il est le parfait s alaud. Mais le comédien lui donne une telle conviction, quand les autres se contentent de cachetonner de façon éhontée. Sydney en punk n’est pas crédible une seconde, elle reste une jeune fille de bonne famille coincée et bien sous tous rapports. Bradley Cooper est ici inexistant, avec son emploi improbable au sein de la CIA. Départ un peu trop hâtif de Faye Dunaway (elle demandait trop cher ?) tandis que nous sommes sceptiques devant la rédemption d’Irina qui n’a aucune cohérence.
Les infos supplémentaires
Petite erreur de continuité ici : le gyrocompas doit être récupéré à Berlin et c’est à Nice que Sydney se rend.
Cet épisode évoque des éléments qui se sont déroulés dans « La prophétie » (01-16).
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
Tu devrais revoir certaines autres séries Patricks, tu comprendrais ce que "mal joué" veut dire vraiment.
Enfin une critique positive !!
Enfin une critique positive !!
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Alias"
02-13- Phase un (Phase one)
Résumé
Arvin Sloane est porté disparu. L’Alliance le remplace par Anthony Geiger. Ce dernier trouve un ordinateur, le serveur 47, contenant des informations primordiales comme le double jeu des Bristow père et fille. La CIA attaque le SD6.
La critique
Bonne idée de casser la routine établie depuis le pilote de la saison 1. « Alias », partant sur de nouvelles bases narratives, valorisant le personnage de Dixon qui devient le nouveau candide apprenant la vérité sur le SD6 , trouve un nouveau souffle. Ce changement permet de donner de l’épaisseur au personnage joué par Terry O’Quinn. Kendall n'est plus le personnage entrevu et secondaire qu'il était. Jennifer Garner est ravalée au rang de petit soldat. Carl Lumbly compose un nouveau Dixon nettement plus convaincant. Il a des scènes intéressantes à jouer et s’en tire avec les honneurs.
Rutger Hauer fait une apparition clin d’œil hommage aux films de genre, de même qu’Angus Scrimm de « Phantasm ». En un épisode, plusieurs bouleversements interviennent, avec à nouveau des emprunts bondiens à « Goldfinger » et « Moonraker » pour ce qui est des vols brutalement interrrompus et des parachutes providentiels. Peu de temps d’écran pour Ron Rifkin, le meilleur comédien d’Alias, mais nombre de nouveaux spoliers dont curieusement l’un emprunté à « Dynastie » et pas forcément très pertinent. Certains se rappelleront que durant toute une saison, Krystle Carrington/Linda Evans n’était plus celle que l’on croyait être. « Alias » est un creuset qui reconvertit tout, de James Bond à « Mission Impossible » en passant par le soap opera.
Personne ne se demande pourquoi la CIA a autant tergiversé avant de se débarrasser de l’Alliance, et il ne faut pas trop creuser le script au risque de trouver des incohérences. Notons quand même que Geiger/Hauer est moins impressionnant que le fameux « dentiste ».
Les seules fausses notes viennent de la geignarde Jennifer Garner qui sans les autres comédiens plomberait la série définitivement. Elle est hautement improbable en dominatrice sado-maso et par contre plus convaincante dans les combats habilement chorégraphiés. Ses expressions de sensiblerie nuisent à son personnage d’agent secret endurcie.
En fait, J J Abrams était contraint de changer son fusil d’épaule car la série donnait de sérieux signes de fatigue. Mais à changer toutes les règles et tous les repères, on accentue la surenchère dans l’incroyable et cette solution à ses limites. Paradoxalement, le chef opérateur pour un épisode qui fait la lumière sur le SD6 a choisi des teintes ocres et obscures. Peut être une métaphore qui nous prévient que de la destruction des centres de l’Alliance ne naît pas forcément la vérité toute nue.
Les infos supplémentaires
Avec cet épisode, nous ne retrouvons plus le générique qui depuis le deuxième épisode de la saison 1 nous résumait les motivations de Sydney.
L’épisode a été programmé aux USA suite à la finale du super bowl 2003, case horaire enviable.
Résumé
Arvin Sloane est porté disparu. L’Alliance le remplace par Anthony Geiger. Ce dernier trouve un ordinateur, le serveur 47, contenant des informations primordiales comme le double jeu des Bristow père et fille. La CIA attaque le SD6.
La critique
Bonne idée de casser la routine établie depuis le pilote de la saison 1. « Alias », partant sur de nouvelles bases narratives, valorisant le personnage de Dixon qui devient le nouveau candide apprenant la vérité sur le SD6 , trouve un nouveau souffle. Ce changement permet de donner de l’épaisseur au personnage joué par Terry O’Quinn. Kendall n'est plus le personnage entrevu et secondaire qu'il était. Jennifer Garner est ravalée au rang de petit soldat. Carl Lumbly compose un nouveau Dixon nettement plus convaincant. Il a des scènes intéressantes à jouer et s’en tire avec les honneurs.
Rutger Hauer fait une apparition clin d’œil hommage aux films de genre, de même qu’Angus Scrimm de « Phantasm ». En un épisode, plusieurs bouleversements interviennent, avec à nouveau des emprunts bondiens à « Goldfinger » et « Moonraker » pour ce qui est des vols brutalement interrrompus et des parachutes providentiels. Peu de temps d’écran pour Ron Rifkin, le meilleur comédien d’Alias, mais nombre de nouveaux spoliers dont curieusement l’un emprunté à « Dynastie » et pas forcément très pertinent. Certains se rappelleront que durant toute une saison, Krystle Carrington/Linda Evans n’était plus celle que l’on croyait être. « Alias » est un creuset qui reconvertit tout, de James Bond à « Mission Impossible » en passant par le soap opera.
Personne ne se demande pourquoi la CIA a autant tergiversé avant de se débarrasser de l’Alliance, et il ne faut pas trop creuser le script au risque de trouver des incohérences. Notons quand même que Geiger/Hauer est moins impressionnant que le fameux « dentiste ».
Les seules fausses notes viennent de la geignarde Jennifer Garner qui sans les autres comédiens plomberait la série définitivement. Elle est hautement improbable en dominatrice sado-maso et par contre plus convaincante dans les combats habilement chorégraphiés. Ses expressions de sensiblerie nuisent à son personnage d’agent secret endurcie.
En fait, J J Abrams était contraint de changer son fusil d’épaule car la série donnait de sérieux signes de fatigue. Mais à changer toutes les règles et tous les repères, on accentue la surenchère dans l’incroyable et cette solution à ses limites. Paradoxalement, le chef opérateur pour un épisode qui fait la lumière sur le SD6 a choisi des teintes ocres et obscures. Peut être une métaphore qui nous prévient que de la destruction des centres de l’Alliance ne naît pas forcément la vérité toute nue.
Les infos supplémentaires
Avec cet épisode, nous ne retrouvons plus le générique qui depuis le deuxième épisode de la saison 1 nous résumait les motivations de Sydney.
L’épisode a été programmé aux USA suite à la finale du super bowl 2003, case horaire enviable.
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
Patricks a écrit:01-08 – Sale temps (Time will tell)
Confrontée à Anna Espinosa (Gina Torres, peu gâtée par la nature, on pourrait trouver une actrice plus jolie)
Ah bon ? Je trouve Gina Torres très belle et très féminine (atouts bien mis en valeur lors de la soirée mondaine). Je viens de voir cet épisode, je vais essayer de résister à la tentation de voir la suite immédiatement (Raaah, ces cliffhangers, c'est à se flinguer !!).
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Alias"
02-14 – Trompe l’œil (Double agent)
Résumé
Arvin Sloane a rejoint sa femme Emily bien vivante et dirige désormais pour son propre compte le combat pour s’emparer du secret de Rambaldi, avec comme complice Sark. Fran a été assassinée et remplacée par un parfait sosie à la solde de Sloane. A Berlin, l’agent de la CIA Emma Wallace qui a découvert que son amant et partenaire était un double est tuée en direct à Berlin sur l’ordre de Sloane.
La critique
On peut suivre désormais la série en minorant l’importance de Sydney Bristow. La scène de l’explosion d’ Emma Wallace transformée en bombe vivante est assez poignante. On retrouve ici la cruauté du serpent Alvin Sloane. Si l’on peut regretter que la romance à l’eau de rose entre Sydney et Vaughn empiête trop sur l’intrigue et que le pseudo érotisme voulu par le réalisateur lors de la scène d'amour nous laisse de glace, Terry O’Quinn fait partie de ceux qui tirent leur épingle du jeu. Victor Garber en père de Sydney est un peu moins insupportable. Avec ses duplicatas, cet épisode évoque un peu le fameux « Chapeau melon et bottes de cuir » : « Interférences ». A la différence qu’ici, l’existence de duplicatas est vite découverte. Cette affaire sur les « doubles » permet de laisser le fil rouge Rambaldi à l’écart et de multiplier d’autres intrigues. Allégé de la confusion entre SD6 et vraie CIA, « Alias » gagne en efficacité. On ne sait plus parmi les sosies qui sont les vrais ou les faux. Cette paranoïa post 11 septembre 2001 confère de l’épaisseur à la série. Episode où bon nombre de personnages sont absents (Irina, Dixon, Tippin, Sark, Flinkman), cet opus efface l’ardoise et nous redonne une qualité perdue depuis longtemps. Grave et sanglant, sombre et dur, « Trompe l’œil » est un excellent spectacle malgré une Jennifer Garner désormais complètement dépassée. J J Abrams a le bon goût de ne pas nous imposer un clone de Sydney, une nous suffit bien. Celui de Fran se montre étonnament plus crédible que l'originale désormais défunte, en n'apparaissant dans l'histoire qu'à des moments soigneusement choisis afin d'accroître le suspense ambiant.
Les infos supplémentaires
Un an a passé depuis la mort de Danny Hecht.
C’est la cousine germaine de Maryam d’Abo, James Bond girl de « Tuer n’est pas jouer », Olivia d’Abo, qui incarne l’infortunée Emma Wallace.
Première allusion de Ben Laden dans la série. Elle est faite par Jack Bristow.
On retrouve avec surprise dans le rôle de Lennox le comédien Ethan Hawke, Todd, élève de Robin Williams dans « Le cercle des poètes disparus » qui a bien grandi.
Résumé
Arvin Sloane a rejoint sa femme Emily bien vivante et dirige désormais pour son propre compte le combat pour s’emparer du secret de Rambaldi, avec comme complice Sark. Fran a été assassinée et remplacée par un parfait sosie à la solde de Sloane. A Berlin, l’agent de la CIA Emma Wallace qui a découvert que son amant et partenaire était un double est tuée en direct à Berlin sur l’ordre de Sloane.
La critique
On peut suivre désormais la série en minorant l’importance de Sydney Bristow. La scène de l’explosion d’ Emma Wallace transformée en bombe vivante est assez poignante. On retrouve ici la cruauté du serpent Alvin Sloane. Si l’on peut regretter que la romance à l’eau de rose entre Sydney et Vaughn empiête trop sur l’intrigue et que le pseudo érotisme voulu par le réalisateur lors de la scène d'amour nous laisse de glace, Terry O’Quinn fait partie de ceux qui tirent leur épingle du jeu. Victor Garber en père de Sydney est un peu moins insupportable. Avec ses duplicatas, cet épisode évoque un peu le fameux « Chapeau melon et bottes de cuir » : « Interférences ». A la différence qu’ici, l’existence de duplicatas est vite découverte. Cette affaire sur les « doubles » permet de laisser le fil rouge Rambaldi à l’écart et de multiplier d’autres intrigues. Allégé de la confusion entre SD6 et vraie CIA, « Alias » gagne en efficacité. On ne sait plus parmi les sosies qui sont les vrais ou les faux. Cette paranoïa post 11 septembre 2001 confère de l’épaisseur à la série. Episode où bon nombre de personnages sont absents (Irina, Dixon, Tippin, Sark, Flinkman), cet opus efface l’ardoise et nous redonne une qualité perdue depuis longtemps. Grave et sanglant, sombre et dur, « Trompe l’œil » est un excellent spectacle malgré une Jennifer Garner désormais complètement dépassée. J J Abrams a le bon goût de ne pas nous imposer un clone de Sydney, une nous suffit bien. Celui de Fran se montre étonnament plus crédible que l'originale désormais défunte, en n'apparaissant dans l'histoire qu'à des moments soigneusement choisis afin d'accroître le suspense ambiant.
Les infos supplémentaires
Un an a passé depuis la mort de Danny Hecht.
C’est la cousine germaine de Maryam d’Abo, James Bond girl de « Tuer n’est pas jouer », Olivia d’Abo, qui incarne l’infortunée Emma Wallace.
Première allusion de Ben Laden dans la série. Elle est faite par Jack Bristow.
On retrouve avec surprise dans le rôle de Lennox le comédien Ethan Hawke, Todd, élève de Robin Williams dans « Le cercle des poètes disparus » qui a bien grandi.
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
ATTENTION AU SPOILER DANS TA CRITIQUE !!!!!!!!!!
Cetp65- Prince(sse)
- Age : 32
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 01/08/2010
Re: Série "Alias"
Trés bon épisode en effet que ce "Trompe l'oeil".
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Alias"
J'ai aimé énormément de séries, et ce sera encore le cas dans le futur sans doute. Mais J.J.Abrams et ses sbires sont des cracks pour vous rendre accro si ce n'est addict ! J'en suis au 15e épisode de la 1re saison, et pour la première fois, j'ai l'impression d'être littéralement drogué. Alias : une série dangereuse, on tombe très vite dedans. J'en viens presque à souhaiter une baisse de forme. Méga efficace ! Pour le moment, que des 3 ou 4/4 pour moi...
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Alias"
02-15 – Electron libre (A free agent)
Résumé
C’est la fin des études pour Sydney qui doit recevoir son diplôme. Elle veut quitter la CIA, mais Kendall lui fait du chantage : si elle part, elle ne reverra pas sa mère Irina. Le mathématicien Neil Caplan et sa famille sont enlevés par Sark sur l’ordre de Sloane qui téléphone à Sydney.
La critique
Retour en grande forme de Ron Rifkin, plus convaincant que jamais en suave méchant Arvin Sloane. Le mythe Rambaldi lui aussi revient à la charge. Ron Rifkin est vraiment un acteur d’un immense talent, parvenant à rendre captivant un personnage de s alaud intégral, le JR de l’espionnage, le comte Dracula des codes secrets. Sa présence écrase complètement une Jennifer Garner particulièrement godiche et ridicule en étudiante diplomée (alors qu’elle n’en fait plus depuis la saison 1, mais les scénaristes n’osent pas imaginer qu’elle a couché pour réussir l’examen !). Flinkman est aussi à l’aise à la CIA qu’il l’était au SD6, et ma foi, Poutine pourrait bien l’engager au FSB, le nouveau service russe qu’il continuerait à plaisanter avec ses vannes à deux balles. Carl Lumbly voit le sort de Dixon amélioré, le personnage gagnant en épaisseur. Terry O’Quinn, meilleur acteur avec Rifkin, a enfin des scènes assez conséquentes à jouer. On peut continuer à regarder la série en perdant tout intérêt pour Jennifer Garner, et c’est le gros point positif de cette saison 2. Michael Vartan reste insignifiant et son cas est aussi vain que celui de Miss Garner. Bien sûr, Sydney persiste à se sortir des missions les plus impossibles, à effectuer des combats chorégraphiés, mais il y a une telle galerie de personnages dans la série que la relève est vite prise par les bons comédiens au détriment des mauvais. « Alias » est une série dans laquelle le méchant est tellement magnifique, si bien interprété, que l’on perd notre sens moral pour admirer Sloane. Il faut dire que Rifkin n’a pas à se forcer pour jouer la comédie, il connait son métier. Michael Vartan et Jennifer Garner eux pourraient gagner leur vie comme mannequins gravures de mode. Un peu comme Danyel Gérard qui a choisi entre le chapeau et le talent de Dylan le couvre chef, Jennifer Garner a failli torpiller une série qui ne serait rien sans son némésis. Sloane nous entraîne dans la folie de Rambaldi, et c’est lui maintenant qui part en mission pour son propre compte, et se déguise tel Frégoli, certes sans les décolletés affriolants de damoiselle Sydney, mais avec un peu plus de plomb dans la cervelle. Seul bémol, David Anders en Sark n’est pas un partenaire à la hauteur de Rifkin. Héros du mal, Sloane devient désormais un alter égo de Fantômas ou d’Hannibal Lecter. Et il faut bien le dire, il réhausse le niveau de ce qui était devenu une mauvaise série pour ados.
Les infos supplémentaires
Dans cet épisode, nous apprenons que Sydney a continué ses études.
Résumé
C’est la fin des études pour Sydney qui doit recevoir son diplôme. Elle veut quitter la CIA, mais Kendall lui fait du chantage : si elle part, elle ne reverra pas sa mère Irina. Le mathématicien Neil Caplan et sa famille sont enlevés par Sark sur l’ordre de Sloane qui téléphone à Sydney.
La critique
Retour en grande forme de Ron Rifkin, plus convaincant que jamais en suave méchant Arvin Sloane. Le mythe Rambaldi lui aussi revient à la charge. Ron Rifkin est vraiment un acteur d’un immense talent, parvenant à rendre captivant un personnage de s alaud intégral, le JR de l’espionnage, le comte Dracula des codes secrets. Sa présence écrase complètement une Jennifer Garner particulièrement godiche et ridicule en étudiante diplomée (alors qu’elle n’en fait plus depuis la saison 1, mais les scénaristes n’osent pas imaginer qu’elle a couché pour réussir l’examen !). Flinkman est aussi à l’aise à la CIA qu’il l’était au SD6, et ma foi, Poutine pourrait bien l’engager au FSB, le nouveau service russe qu’il continuerait à plaisanter avec ses vannes à deux balles. Carl Lumbly voit le sort de Dixon amélioré, le personnage gagnant en épaisseur. Terry O’Quinn, meilleur acteur avec Rifkin, a enfin des scènes assez conséquentes à jouer. On peut continuer à regarder la série en perdant tout intérêt pour Jennifer Garner, et c’est le gros point positif de cette saison 2. Michael Vartan reste insignifiant et son cas est aussi vain que celui de Miss Garner. Bien sûr, Sydney persiste à se sortir des missions les plus impossibles, à effectuer des combats chorégraphiés, mais il y a une telle galerie de personnages dans la série que la relève est vite prise par les bons comédiens au détriment des mauvais. « Alias » est une série dans laquelle le méchant est tellement magnifique, si bien interprété, que l’on perd notre sens moral pour admirer Sloane. Il faut dire que Rifkin n’a pas à se forcer pour jouer la comédie, il connait son métier. Michael Vartan et Jennifer Garner eux pourraient gagner leur vie comme mannequins gravures de mode. Un peu comme Danyel Gérard qui a choisi entre le chapeau et le talent de Dylan le couvre chef, Jennifer Garner a failli torpiller une série qui ne serait rien sans son némésis. Sloane nous entraîne dans la folie de Rambaldi, et c’est lui maintenant qui part en mission pour son propre compte, et se déguise tel Frégoli, certes sans les décolletés affriolants de damoiselle Sydney, mais avec un peu plus de plomb dans la cervelle. Seul bémol, David Anders en Sark n’est pas un partenaire à la hauteur de Rifkin. Héros du mal, Sloane devient désormais un alter égo de Fantômas ou d’Hannibal Lecter. Et il faut bien le dire, il réhausse le niveau de ce qui était devenu une mauvaise série pour ados.
Les infos supplémentaires
Dans cet épisode, nous apprenons que Sydney a continué ses études.
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
Tiens, changement d'image de notation ! Ca veut tout dire...
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Alias"
Patricks qui aimait tellement Jenifer Garner, elle est devenu depuis plusieurs épisodes sa bête noire.
séribibi- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Alias"
Et j'avoue ne pas comprendre pourquoi, malgré les explications.
Car si elle n'a jamais été une grande actrice, elle s'est montrée correcte tout au long de la série.
Car si elle n'a jamais été une grande actrice, elle s'est montrée correcte tout au long de la série.
Cetp65- Prince(sse)
- Age : 32
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 01/08/2010
Re: Série "Alias"
02-16 – Jugement dernier (Firebomb)
Résumé
Sloane et Sark testent l’arme de Rambaldi. Ils s’allient avec un chef de guerre Kandahar, ami des Talibans. Un attentat terroriste est planifié à Mexico.
La critique
On continue dans la passionnante affaire Rambaldi. Cette histoire à la Da Vinci Code est ici mixée avec l’après 11 septembre 2001. Rifkin confère à son personnage une dimension apatride et internationale. Sloane n’est plus un américain lorsque le chef des Kandahar insulte les Etats Unis. Merin Dunggay devenue la tueuse Allison manque de conviction dans son interprétation. Il n’émane pas d’elle le danger vénéneux que ce duplicata de Fran devrait inspirer. O’Quinn et Rifkin continuent sans peine de voguer en tête d’une distribution faiblarde. Signe des temps ou Garner a perdu tout sex appeal, Sydney se déguise désormais en vieille femme avec voilette. L’ambiance terrorisme est ici restituée lors de scènes chocs. Il est dommage que la fade interprétation Garner/Vartan ne donne pas le ressort nécessaire à l’intrigue. Comme toujours, les meilleures scènes de l’épisode sont celle de Sloane. Il ne joue pas les déments, mais bien au contraire est d’autant plus effrayant en restant effroyablement « normal ». L’épisode ici s’emboîte parfaitement avec la tragique réalité du terrorisme islamique contemporain au tournage. Le Ben Laden local est joué par l’israelien Eli Danker, quelque peu trop policé et aux faux airs de Gérard Darmon. On reste insensible aux problèmes conjugaux de Dixon dont le retour n’était pas indispensable et donne lieu à ces fameuses scènes mielleuses sur fond chanté auxquelles Jennifer Garner nous a habitué. Les airs de boy scout ou plutôt de girl scout de Sydney Bristow sont à chaque épisode plus insupportables, heureusement contrebalancés par le talent du comédien personnifiant l’homme à la recherche du Graal. Notons que depuis quelques épisodes, Will Tippin est sacrifié à quelques plans rapidement passés à la trappe, son arrivée à la CIA étant reléguée à des contorsions du scénario bien sinueuses. Terry O’Quinn lui compose un formidable directeur Kendall. Il est parfaitement à son aise en chef devant au sein de la CIA prendre des décisions sans états d’âme. Un épisode particulièrement violent car la scène de l’attentat tranche par son réalisme avec les tortures grandguignolesques de la saison 1 façon le dentiste qui relèvent plus d’un second degré absent ici.
Les infos supplémentaires
Première allusion dans la série aux Talibans et à l’Afghanistan post 11 septembre.
Résumé
Sloane et Sark testent l’arme de Rambaldi. Ils s’allient avec un chef de guerre Kandahar, ami des Talibans. Un attentat terroriste est planifié à Mexico.
La critique
On continue dans la passionnante affaire Rambaldi. Cette histoire à la Da Vinci Code est ici mixée avec l’après 11 septembre 2001. Rifkin confère à son personnage une dimension apatride et internationale. Sloane n’est plus un américain lorsque le chef des Kandahar insulte les Etats Unis. Merin Dunggay devenue la tueuse Allison manque de conviction dans son interprétation. Il n’émane pas d’elle le danger vénéneux que ce duplicata de Fran devrait inspirer. O’Quinn et Rifkin continuent sans peine de voguer en tête d’une distribution faiblarde. Signe des temps ou Garner a perdu tout sex appeal, Sydney se déguise désormais en vieille femme avec voilette. L’ambiance terrorisme est ici restituée lors de scènes chocs. Il est dommage que la fade interprétation Garner/Vartan ne donne pas le ressort nécessaire à l’intrigue. Comme toujours, les meilleures scènes de l’épisode sont celle de Sloane. Il ne joue pas les déments, mais bien au contraire est d’autant plus effrayant en restant effroyablement « normal ». L’épisode ici s’emboîte parfaitement avec la tragique réalité du terrorisme islamique contemporain au tournage. Le Ben Laden local est joué par l’israelien Eli Danker, quelque peu trop policé et aux faux airs de Gérard Darmon. On reste insensible aux problèmes conjugaux de Dixon dont le retour n’était pas indispensable et donne lieu à ces fameuses scènes mielleuses sur fond chanté auxquelles Jennifer Garner nous a habitué. Les airs de boy scout ou plutôt de girl scout de Sydney Bristow sont à chaque épisode plus insupportables, heureusement contrebalancés par le talent du comédien personnifiant l’homme à la recherche du Graal. Notons que depuis quelques épisodes, Will Tippin est sacrifié à quelques plans rapidement passés à la trappe, son arrivée à la CIA étant reléguée à des contorsions du scénario bien sinueuses. Terry O’Quinn lui compose un formidable directeur Kendall. Il est parfaitement à son aise en chef devant au sein de la CIA prendre des décisions sans états d’âme. Un épisode particulièrement violent car la scène de l’attentat tranche par son réalisme avec les tortures grandguignolesques de la saison 1 façon le dentiste qui relèvent plus d’un second degré absent ici.
Les infos supplémentaires
Première allusion dans la série aux Talibans et à l’Afghanistan post 11 septembre.
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
02-17 – Talon d’achille (A dark turn)
Résumé
La CIA soupçonne Vaughn d’être un agent double. Sloane cherche un nouveau manuscrit de Rambaldi, et pour coincer l’homme, il faut laisser sortir Irina. Jack lui fait confiance.
La critique
Quel intérêt de faire allusion à un personnage de l’épisode 2 de la saison 1 que tout le monde a oublié ? Volonté de réaffirmer qu’Alias est un feuilleton et non une série ? Mais l’essentiel de la première saison est maintenant derrière nous, la rupture s’étant consommée avec « Phase un » qui a mis la série sur de nouveaux rails. Tout le monde comprend ce qu’Irina a derrière la tête et J J Abrams prend vraiment le téléspectateur pour un naïf. Les rapports du couple ou plutôt de l’ex couple Irina/Jack frisent presque la niaiserie de ceux de Sydney et Vaughn. D’autre part, dès que Ron Rifkin est moins présent dans un épisode, la qualité de la série baisse. Michael Vartan et Bradley Cooper faisant double emploi, leurs scènes communes ressemblent à du « remplissage » et n’apportent absolument rien à l’intrigue. Les querelles d’amoureux de Sydney et de son bellâtre sont assommantes et l’on se croirait dans « Dawson » ou autre « Beverly Hills ». On atteint même le fonds du fonds genre « Sous le soleil », c’est dire. Le pire ennemi d’Alias est devenu Jennifer Garner, prête, avec les meilleures intentions du monde, à plomber littéralement la série. Son jeu éventé , réduit à deux ou trois expressions qu’elle nous sert sans cesse nous démontre qu’elle a vite déçu les espoirs fondés sur ses qualités d’actrice. Ses limites ont été atteintes durant la saison 1. A force de brouiller les cartes d’un scénario sans cesse condamné à ouvrir des portes interdites, à trouver des mondes nouveaux comme dans un jeu vidéo, « Alias » perd le téléspectateur le plus indulgent. Ici, Ron Rifkin est quasi inexistant, et le mythe Rambaldi mal cerné, relevant plus de l’espionnage que du fantastique et de l’immortalité. Déjà mis à mal par Garner, la série prend l’eau dès que Lena Olin se voit octroyer trop de temps d’écran. Si Abrams n’était pas capable de remplir 22 fois quarante et une minutes cinquante secondes durant une saison, que n’a-t-il choisi de réduire le nombre d’opus pour maintenir la qualité à haut niveau. Terry O’Quinn fait ce qu’il peut, mais on lui a limité ses scènes à l’essentiel. « Alias » mène donc sur la longueur une qualité en dents de scie, nous procurant un vide absolu après des épisodes réussis. « Talon d’achille » est un opus qui a hélas bien mérité son titre. L’écheveau de plusieurs intrigues se croisant a souvent donné des histoires brillantes mais ici la trahison réelle de l’un et fausse de l’autre déroutent le spectateur. Enfin, Tippin est un personnage maintenu artificiellement qui non seulement n’apporte plus rien à la série, mais en accroit la faiblesse. L’impression de travail bâclé des scénaristes est vraiment frustrante. Les touches de guimauve qui heureusement n’atteignent pas Ron Rifkin et Terry O’Quinn mais qui font le bonheur de plusieurs acteurs médiocres (des scènes faciles à jouer, dignes de participants des « feux de l’amour ») sont consternantes et risquent fort de mettre à bas le bel édifice construit par J J Abrams. Il n’y a même plus de cliffhanger mais une désolation sinistre avant le générique de fin, et avouons le un coup de colère du téléspectateur que l’on a pris pour un gogo.
Les infos supplémentaires
Cet épisode fait allusion à des évènements survenus dans « Opération tonnerre six » (01-02).
Résumé
La CIA soupçonne Vaughn d’être un agent double. Sloane cherche un nouveau manuscrit de Rambaldi, et pour coincer l’homme, il faut laisser sortir Irina. Jack lui fait confiance.
La critique
Quel intérêt de faire allusion à un personnage de l’épisode 2 de la saison 1 que tout le monde a oublié ? Volonté de réaffirmer qu’Alias est un feuilleton et non une série ? Mais l’essentiel de la première saison est maintenant derrière nous, la rupture s’étant consommée avec « Phase un » qui a mis la série sur de nouveaux rails. Tout le monde comprend ce qu’Irina a derrière la tête et J J Abrams prend vraiment le téléspectateur pour un naïf. Les rapports du couple ou plutôt de l’ex couple Irina/Jack frisent presque la niaiserie de ceux de Sydney et Vaughn. D’autre part, dès que Ron Rifkin est moins présent dans un épisode, la qualité de la série baisse. Michael Vartan et Bradley Cooper faisant double emploi, leurs scènes communes ressemblent à du « remplissage » et n’apportent absolument rien à l’intrigue. Les querelles d’amoureux de Sydney et de son bellâtre sont assommantes et l’on se croirait dans « Dawson » ou autre « Beverly Hills ». On atteint même le fonds du fonds genre « Sous le soleil », c’est dire. Le pire ennemi d’Alias est devenu Jennifer Garner, prête, avec les meilleures intentions du monde, à plomber littéralement la série. Son jeu éventé , réduit à deux ou trois expressions qu’elle nous sert sans cesse nous démontre qu’elle a vite déçu les espoirs fondés sur ses qualités d’actrice. Ses limites ont été atteintes durant la saison 1. A force de brouiller les cartes d’un scénario sans cesse condamné à ouvrir des portes interdites, à trouver des mondes nouveaux comme dans un jeu vidéo, « Alias » perd le téléspectateur le plus indulgent. Ici, Ron Rifkin est quasi inexistant, et le mythe Rambaldi mal cerné, relevant plus de l’espionnage que du fantastique et de l’immortalité. Déjà mis à mal par Garner, la série prend l’eau dès que Lena Olin se voit octroyer trop de temps d’écran. Si Abrams n’était pas capable de remplir 22 fois quarante et une minutes cinquante secondes durant une saison, que n’a-t-il choisi de réduire le nombre d’opus pour maintenir la qualité à haut niveau. Terry O’Quinn fait ce qu’il peut, mais on lui a limité ses scènes à l’essentiel. « Alias » mène donc sur la longueur une qualité en dents de scie, nous procurant un vide absolu après des épisodes réussis. « Talon d’achille » est un opus qui a hélas bien mérité son titre. L’écheveau de plusieurs intrigues se croisant a souvent donné des histoires brillantes mais ici la trahison réelle de l’un et fausse de l’autre déroutent le spectateur. Enfin, Tippin est un personnage maintenu artificiellement qui non seulement n’apporte plus rien à la série, mais en accroit la faiblesse. L’impression de travail bâclé des scénaristes est vraiment frustrante. Les touches de guimauve qui heureusement n’atteignent pas Ron Rifkin et Terry O’Quinn mais qui font le bonheur de plusieurs acteurs médiocres (des scènes faciles à jouer, dignes de participants des « feux de l’amour ») sont consternantes et risquent fort de mettre à bas le bel édifice construit par J J Abrams. Il n’y a même plus de cliffhanger mais une désolation sinistre avant le générique de fin, et avouons le un coup de colère du téléspectateur que l’on a pris pour un gogo.
Les infos supplémentaires
Cet épisode fait allusion à des évènements survenus dans « Opération tonnerre six » (01-02).
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
Comparer Alias aux feux de l'amour ???!!!!! Sacrilège.
Cetp65- Prince(sse)
- Age : 32
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 01/08/2010
Re: Série "Alias"
Avec Cahuzac, on a eu la liasse plutôt que l'Alias.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Alias"
cetp, tu n'as vraiment pas l'air d'accord avec mes critiques de "Alias"
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
Pour ma part, je suis juste surpris que tu aies changé ton fusil d'épaule concernant Jennifer Garner. Quand je serais à la saison 2, je verrai si je te rejoins.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Alias"
Idem que Dear.
Disons que personnellement je ne vois aucun changement dans le jeu d'actrice de Jennifer Garner entre la 1ère et la 2ème saison, ni même concernant son personnage, égal à lui-même.
Disons que personnellement je ne vois aucun changement dans le jeu d'actrice de Jennifer Garner entre la 1ère et la 2ème saison, ni même concernant son personnage, égal à lui-même.
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
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