Série "Alias"
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Cetp65
séribibi
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CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: Les SÉRIES TÉLÉ, FILMS, ACTEURS, ACTRICES & autres Artistes :: Les Séries Télé
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Re: Série "Alias"
Je me méfie de l'audience d'une série, pour moi ça n'est pas systématiquement gage de qualité ; à ce rythme, "Les feux de l'amour", "Amour gloire et beauté" et "Hélène et les garçons" seraient des chefs-d'oeuvres télévisuels.
La saison 4 d'Alias est de qualité aussi.
La saison 4 d'Alias est de qualité aussi.
séribibi- Roi (Reine)
- Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Alias"
Je disais simplement que le Superbowl draine chaque année plus de 100 millions de spectateurs en Amérique. C'est une excellente opération pour les chaînes qui le diffusent (ABC, FOX, CBS en alternance) car elles savent que l'épisode de série télé qui le suit sera très regardé, une bonne partie du public restant devant la chaîne après la finale. Diffuser à ce moment-là un épisode aussi crucial et réussi semble-t-il que Phase One ne pouvait qu'être bénéfique à l'audience de la série.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Alias"
C'est surtout le rebondissement final de Phase Un qui est exceptionnel (j'avoue que ça m'avais vraiment scotchée).
Cetp65- Prince(sse)
- Age : 32
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 01/08/2010
Re: Série "Alias"
02-03- Code secret (Cipher)
Résumé
Sydney rencontre à nouveau sa mère Irina/Laura qui lui parle d’une boîte à musique construite par Rambaldi que Sark recherche. La caméra récupérée en Finlande n’est qu’un prototype, il faut récupérer l’original. Sous hypnose, Will Tippin est interrogé par Vaughn. Sydney et Dixon partent en mission en Sibérie chercher la boîte de Rambaldi.
La critique
Après avoir longtemps copié James Bond, « Alias » ici s’inspire des comics « Batman » et « Superman ». La scène où Sydney à bord d’une luge gadget se faufile sous une fusée sur le point de décoller relève plus de Clark Kent ou de Bruce Wayne que d’un agent secret. On doit donc conjuguer l’invraisemblable et le réalisme. Mais à force de faire le grand écart, « Alias » perd toute crédibilité. Les scènes « familiales » entre Irina et sa fille, puis son mari ne parviennent jamais à nous émouvoir. Même le personnage de Sloane est mis à mal avec son chagrin de veuf. Parmi les situations les plus incongrues, le recrutement de Tippin au FBI, lequel Tippin est désormais affranchi de la vérité sur la double vie de Sydney. Mais aussi le grand cas qui est fait d’une espionne russe dont on se demande bien pourquoi les hommes de Langley ne l’envoient pas directement à la chambre à gaz.
Les comédiens n’ont plus que des rôles de pantins à défendre : Jennifer Garner semble évoluer dans « Smallville », Ron Rifkin peine à présent à trouver ses marques devant le script gruyère qu’on lui propose. Lena Olin n’est pas une méchante à la hauteur et ses tentatives de montrer sa fibre maternelle sont aussi vaines que les grandes déclarations de Victor Garber. Que reste-t-il comme attrait pour le téléspectateur lambda ? Des scènes d’action improbables, des cliffhanger dont on sait que l’héroïne réchappera (sinon il n’y aurait plus d’Alias). La double vie de Sydney était l’atout de cette série mais dans la mesure où tout le monde devient agent secret, y compris Tippin, on se retrouve devant une consternante série pour ados pas exigeants.
Le téléspectateur a le sentiment d’avoir été pris pour un gogo. Que reste-t-il des promesses du pilote de la saison 1 ? L’humanité de Sydney est mise à mal, avec le générique de la VF où elle ne parle plus, il n’est quasiment plus question d’ailleurs de sa vengeance du fiancé Danny Hecht contre le SD6. La série continue de tourner à vide, sans scénario convaincant, sans un arc solide qui permettrait de donner quelque émotion et crédibilité à l’ensemble. « Alias » est devenu une bande dessinée sans âme, et l’on s’interroge sur la façon dont producteurs et scénaristes peuvent sauver l’entreprise du naufrage total.
La seule personne dupe des aventures de Sydney reste Fran, personnage secondaire aussi inexistante que Dixon et Flinkman. Ressusciter la mère n’aura pas été une bonne idée.
Les infos supplémentaires
Les cinq premières minutes de l’épisode sont en fait un résumé et des séquences déjà vues, ce qui réduit encore la durée de chaque opus durant 41 minutes 50 secondes.
Première rencontre entre Vaughn et Tippin.
Résumé
Sydney rencontre à nouveau sa mère Irina/Laura qui lui parle d’une boîte à musique construite par Rambaldi que Sark recherche. La caméra récupérée en Finlande n’est qu’un prototype, il faut récupérer l’original. Sous hypnose, Will Tippin est interrogé par Vaughn. Sydney et Dixon partent en mission en Sibérie chercher la boîte de Rambaldi.
La critique
Après avoir longtemps copié James Bond, « Alias » ici s’inspire des comics « Batman » et « Superman ». La scène où Sydney à bord d’une luge gadget se faufile sous une fusée sur le point de décoller relève plus de Clark Kent ou de Bruce Wayne que d’un agent secret. On doit donc conjuguer l’invraisemblable et le réalisme. Mais à force de faire le grand écart, « Alias » perd toute crédibilité. Les scènes « familiales » entre Irina et sa fille, puis son mari ne parviennent jamais à nous émouvoir. Même le personnage de Sloane est mis à mal avec son chagrin de veuf. Parmi les situations les plus incongrues, le recrutement de Tippin au FBI, lequel Tippin est désormais affranchi de la vérité sur la double vie de Sydney. Mais aussi le grand cas qui est fait d’une espionne russe dont on se demande bien pourquoi les hommes de Langley ne l’envoient pas directement à la chambre à gaz.
Les comédiens n’ont plus que des rôles de pantins à défendre : Jennifer Garner semble évoluer dans « Smallville », Ron Rifkin peine à présent à trouver ses marques devant le script gruyère qu’on lui propose. Lena Olin n’est pas une méchante à la hauteur et ses tentatives de montrer sa fibre maternelle sont aussi vaines que les grandes déclarations de Victor Garber. Que reste-t-il comme attrait pour le téléspectateur lambda ? Des scènes d’action improbables, des cliffhanger dont on sait que l’héroïne réchappera (sinon il n’y aurait plus d’Alias). La double vie de Sydney était l’atout de cette série mais dans la mesure où tout le monde devient agent secret, y compris Tippin, on se retrouve devant une consternante série pour ados pas exigeants.
Le téléspectateur a le sentiment d’avoir été pris pour un gogo. Que reste-t-il des promesses du pilote de la saison 1 ? L’humanité de Sydney est mise à mal, avec le générique de la VF où elle ne parle plus, il n’est quasiment plus question d’ailleurs de sa vengeance du fiancé Danny Hecht contre le SD6. La série continue de tourner à vide, sans scénario convaincant, sans un arc solide qui permettrait de donner quelque émotion et crédibilité à l’ensemble. « Alias » est devenu une bande dessinée sans âme, et l’on s’interroge sur la façon dont producteurs et scénaristes peuvent sauver l’entreprise du naufrage total.
La seule personne dupe des aventures de Sydney reste Fran, personnage secondaire aussi inexistante que Dixon et Flinkman. Ressusciter la mère n’aura pas été une bonne idée.
Les infos supplémentaires
Les cinq premières minutes de l’épisode sont en fait un résumé et des séquences déjà vues, ce qui réduit encore la durée de chaque opus durant 41 minutes 50 secondes.
Première rencontre entre Vaughn et Tippin.
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
Visionné le pilote d'Alias : malgré un temps mort un peu longuet suivant la mort de Danny, et l'invraisemblable arrivée à la CIA, c'est plein d'adrénaline, Garner est l'atout charme (la robe du soir... ), J.J.Abrams nous entraîne dans une spirale infernale d'événements et de twists finaux massifs (la SD6, le père de Sydney), mise en scène virtuose. Bon, Sydney, c'est un peu Superwoman (la cascade de la chaise... ouais, un peu limite), c'est un peu too much, mais je crois pas que le réalisme soit la marque de fabrique de la série. Alors, je fais avec !
4/4 : quelques imperfections, mais une série lancée sur les chapeaux de roue !
4/4 : quelques imperfections, mais une série lancée sur les chapeaux de roue !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Alias"
Elle est délirante je trouve cette séquence !Patricks a écrit:La scène où Sydney à bord d’une luge gadget se faufile sous une fusée sur le point de décoller relève plus de Clark Kent ou de Bruce Wayne que d’un agent secret.
Bon épisode pour ma part que "Cipher".
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Alias"
J'ai bien aimé moi aussi, mais je pense ne plus jamais être d'accord avec les critiques...
Cetp65- Prince(sse)
- Age : 32
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 01/08/2010
Re: Série "Alias"
02-04 – Eaux troubles (Dead drop)
Résumé
Voyant que sa fille noue des relations avec sa mère, Jack Bristow intervient pour qu’elle soit transférée dans une centrale pénitenciaire et ait un régime de détention plus dure. Sloane a des soupçons envers Sydney suite à la corrosion de la boîte à musique de Rambaldi. Quelqu’un téléphone à Sloane de l’hôtel Baranka en Californie, de l’ancien nid d’amour qu’il avait avec Emily. Le SD6 fait suivre Sark. On retrouve un prisonnier qu’il a torturé. Sydney est envoyée en mission en Russie.
La critique
Pour la séduction, on repassera. Mignonne et sexy dans la saison 1, Jennifer Garner en costume de jeune Rosa Klebb est aussi affreuse que son modèle. La vieille peau qui joue sa mère n’a qu’une ou deux expressions à son registre. Elle sourit bêtement, roule des yeux qui se croient malicieux, joue un jour la carte de la gentille, le lendemain de celle qui envoie sa feille à mort.
Une autre jolie fille intervient dans l’épisode pour piéger Will Tippin, une certaine Rebecca (Marisa Nichols), nouveau piège de Sloane. Mais l’actrice n’a pas le charisme de Jenny/Sarah Shahi. Deux bellâtres qui font double emploi, Michael Vartan et Bradley Cooper, se télescopent pour l’audience féminine. Quant à l’émotion, on n’y croit plus une seconde, et les larmes de Sydney à chaque trahison ne nous touchent pas. Les missions continuent de se chevaucher : Russie, Madagascar, tandis qu’un nouvel arc fantastique intéressant naît avec le fantôme d’Emily Sloane.
Les prouesses n’étonnent plus personne. Prise sous la glace, Sydney trouve un cadavre portant un fusil mitrailleur pour tirer sous l’eau. La plus grosse déception réside dans le personnage de Tippin jadis intrépide et vivant dangereusement, réduit à faire des travaux d’intérêts généraux et à participer à un groupe d’anciens toxicos. Tippin n’a désormais plus aucune consistance. Les suspenses proposés par la série ont un goût de mégot refroidi. La réalisation non-stop n’étonne plus le public, même s’il s’habitue aux intrigues confuses. On attend un renouvellement car le feuilleton s’étire en longueur.
Notons à quel point Fran devient inexistante, elle rame pour intéresser le spectateur à son histoire de restaurant. En fait, si l’on compare avec le début de la saison 1, tous les personnages de la vie « normale » de Sydney ont disparu ou perdu toute consistance. C’est bien regrettable, car les seules missions de Sydney ne suffisent plus à nous captiver, chaque histoire étant un copié collé de la précédente, recherche d’un artefact de Rambaldi, rencontre avec Sark, et bis répétita. Comble de malchance pour la série : Lena Olin n’est pas crédible un instant et plombe l’ensemble de l'édifice à chacune de ses apparitions. La prochaine mission de Sydney Bristow sera de sauver la série.
Les infos supplémentaires
Sark propose à Sydney de travailler avec lui.
Irina à Vaughn : « Comment dit-on merci à la femme qui a tué votre père ? » - On ne dit rien.
Résumé
Voyant que sa fille noue des relations avec sa mère, Jack Bristow intervient pour qu’elle soit transférée dans une centrale pénitenciaire et ait un régime de détention plus dure. Sloane a des soupçons envers Sydney suite à la corrosion de la boîte à musique de Rambaldi. Quelqu’un téléphone à Sloane de l’hôtel Baranka en Californie, de l’ancien nid d’amour qu’il avait avec Emily. Le SD6 fait suivre Sark. On retrouve un prisonnier qu’il a torturé. Sydney est envoyée en mission en Russie.
La critique
Pour la séduction, on repassera. Mignonne et sexy dans la saison 1, Jennifer Garner en costume de jeune Rosa Klebb est aussi affreuse que son modèle. La vieille peau qui joue sa mère n’a qu’une ou deux expressions à son registre. Elle sourit bêtement, roule des yeux qui se croient malicieux, joue un jour la carte de la gentille, le lendemain de celle qui envoie sa feille à mort.
Une autre jolie fille intervient dans l’épisode pour piéger Will Tippin, une certaine Rebecca (Marisa Nichols), nouveau piège de Sloane. Mais l’actrice n’a pas le charisme de Jenny/Sarah Shahi. Deux bellâtres qui font double emploi, Michael Vartan et Bradley Cooper, se télescopent pour l’audience féminine. Quant à l’émotion, on n’y croit plus une seconde, et les larmes de Sydney à chaque trahison ne nous touchent pas. Les missions continuent de se chevaucher : Russie, Madagascar, tandis qu’un nouvel arc fantastique intéressant naît avec le fantôme d’Emily Sloane.
Les prouesses n’étonnent plus personne. Prise sous la glace, Sydney trouve un cadavre portant un fusil mitrailleur pour tirer sous l’eau. La plus grosse déception réside dans le personnage de Tippin jadis intrépide et vivant dangereusement, réduit à faire des travaux d’intérêts généraux et à participer à un groupe d’anciens toxicos. Tippin n’a désormais plus aucune consistance. Les suspenses proposés par la série ont un goût de mégot refroidi. La réalisation non-stop n’étonne plus le public, même s’il s’habitue aux intrigues confuses. On attend un renouvellement car le feuilleton s’étire en longueur.
Notons à quel point Fran devient inexistante, elle rame pour intéresser le spectateur à son histoire de restaurant. En fait, si l’on compare avec le début de la saison 1, tous les personnages de la vie « normale » de Sydney ont disparu ou perdu toute consistance. C’est bien regrettable, car les seules missions de Sydney ne suffisent plus à nous captiver, chaque histoire étant un copié collé de la précédente, recherche d’un artefact de Rambaldi, rencontre avec Sark, et bis répétita. Comble de malchance pour la série : Lena Olin n’est pas crédible un instant et plombe l’ensemble de l'édifice à chacune de ses apparitions. La prochaine mission de Sydney Bristow sera de sauver la série.
Les infos supplémentaires
Sark propose à Sydney de travailler avec lui.
Irina à Vaughn : « Comment dit-on merci à la femme qui a tué votre père ? » - On ne dit rien.
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
Vu moi aussi le pilote de ce qui devient le must see du forum, alias Alias. Il remplit à la perfection son office, puisque l’on saisti d’emblée les atouts, mais aussi les faiblesses de la série. Les scènes d’action apparaissent ainsi époustouflantes et Jennifer Garner assure vraiment dans ce domaine tout en jouant correctement, hormis quelques scènes paroxystiques où elle percute le plafond lambrissé de sa compétence. Par contre, hormis les scènes introduisant Jack et Arvin (superbement écrites et interprétées), toutes celles des autres seconds rôles sont à périr d’ennui et de mièvrerie. On n’échappe ainsi pas au cliché du fiancé condamné à mort, et on devine d’entrée lors de la demande au mariage que le gaillard est condamné. Cela vaut pour tous à peu près les héros (Lois vient d’y passer), hormis pour Buffy, toujours plus futée que les autres, puisque son promis est mort avant de la rencontrer. Ah, ah, les bad guys sont rudement feintés. Le pire boulet demeure le comique pas drôle de Marshall, consternant de pesanteur. On pensera ce que l’on veut du Q de Skyfall, mais on lui conservera reconnaissance d’avoir évité cet écueil du Geek rigolo sur lequel vient se naufrager Marshall. On apprécie tout de même ses gadgets, pour leur contraste amusant entre leur aspect suranné (très Control) et leur contenu high tech se situant plus qu’en lisière de la SF cyber.
Evidemment cette faiblesse des scènes des seconds rôles est voulue et orchestrée par Abrams. Il nous souligne à quel point la vie réelle est ennuyeuse et fade, et nous entraine par conséquent à pénétrer dans l’univers profondément fantasmé d’Alias, la série revêtant dès lors de toutes couleurs. Ce mouvement, porté par la dinguerie du jeu des identités d’emprunt (plaçant déjà Sydney dans la tradition des Super héros DC) ou encore par l’accumulation absurde de rebondissements, trouve son couronnement dans l’introduction de la fascinante Sphère de Rambaldi, cette réification de la Magie. Abrams nous indique que , même au sein du monde en folie de Syd, existe un autre niveau de merveilleux, un kernel de l’imaginaire, encore à peine entrevu. Alias, c’est Inception. Quel superbe appel à l’aventure, au grand vent de l’imagination. On s’amuse également à admirer la maestria de la mise en scène et du montage, ainsi que l’emploi d’une bande son hyper efficace (même si lestée de quelques morceaux indigestes), de même qu’à lister les différentes sources d’inspiration, de Nikita jusqu’aux Men in Black. On n’en attendait pas moins du Seigneur du Geekland. La tradition du dentiste sadique plaira aux amateurs des Avengers, y compris de la période Cathy Gale (Mauritius Penny) Un pilote parfait, étonnant de maîtrise et de roublardise. (****)
Evidemment cette faiblesse des scènes des seconds rôles est voulue et orchestrée par Abrams. Il nous souligne à quel point la vie réelle est ennuyeuse et fade, et nous entraine par conséquent à pénétrer dans l’univers profondément fantasmé d’Alias, la série revêtant dès lors de toutes couleurs. Ce mouvement, porté par la dinguerie du jeu des identités d’emprunt (plaçant déjà Sydney dans la tradition des Super héros DC) ou encore par l’accumulation absurde de rebondissements, trouve son couronnement dans l’introduction de la fascinante Sphère de Rambaldi, cette réification de la Magie. Abrams nous indique que , même au sein du monde en folie de Syd, existe un autre niveau de merveilleux, un kernel de l’imaginaire, encore à peine entrevu. Alias, c’est Inception. Quel superbe appel à l’aventure, au grand vent de l’imagination. On s’amuse également à admirer la maestria de la mise en scène et du montage, ainsi que l’emploi d’une bande son hyper efficace (même si lestée de quelques morceaux indigestes), de même qu’à lister les différentes sources d’inspiration, de Nikita jusqu’aux Men in Black. On n’en attendait pas moins du Seigneur du Geekland. La tradition du dentiste sadique plaira aux amateurs des Avengers, y compris de la période Cathy Gale (Mauritius Penny) Un pilote parfait, étonnant de maîtrise et de roublardise. (****)
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Alias"
En effet, tout le monde est d'accord pour dire que le pilote mérite un §§§§.
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
02-05 – Nouvelle génération (The indicator)
Résumé
Il s’agit d’armes de nouvelle génération mises au point par la Triade, entité adversaire du SD6. Jack Bristow a volontairement compromis son ex femme pour la faire condamner à mort, ce que Vaughn apprend. Les « armes » sont des enfants, agents dormants. Jack Bristow a laissé Sydney vivre un projet similaire avec le projet Noël.
La critique
Ici on rivalise dans le cynisme, entre Jack qui fait condamner son ex à mort, Sloane qui avoue avoir tué sa femme, Jack encore qui a envoyé sa fille faire l’expérience d’agent dormant. Arvin Sloane arrive à douter de la mort de sa femme qu’il a empoisonnée. Le comédien joue à merveille, et il est bien le seul malheureusement, là où ses collègues cachetonnent. Jennifer Garner est réduite par le script à nous servir un remake du « Caméléon ». Monolithique, Victor Garber joue comme un cochon, il ne semble pas « impliqué » quand son personnage de Jack Bristow est pris au piège de toutes parts. Jennifer Garner nous a tellement fait le coup de la sensiblerie et de l’émotion facile que la mayonnaise ne prend pas. Il ne faut pas compter sur l’insipide Michael Vartan pour sauver l’entreprise du désastre. La série n’offre aucune nouveauté par rapport à des situations similaires vues dans « Dark Angel » et « Le caméléon ». La belle machine de J J Abrams ne tourne plus à vide, elle s’est enrayée et est au point mort. Ce n’est pas la courte durée des épisodes (41.42 avec le subterfuge du résumé au début) qui arrange les choses.
Ce qui nous enchantait au début de la saison 1 (la double vie) est relégué à quelques scènes trop rapides, la perte de personnages comme Jenny, Charlie, Kate Jones la « gorge profonde » du pauvre , le professeur d’université, est préjudiciable, Merrin Dungey étant incapable à elle seule et avec le faible personnage de Fran si mal construit d’assurer la continuité de l’univers quotidien de Sydney. Will Tippin ne sert plus à rien, devenu l’ersatz de Vaughn (ou vice versa), sa survie étant due à la mise à l’écart du personnage. La saison 2 se révèle un enterrement de première classe pour la production de J J Abrams. Les réminiscences, du passé guerre froide sont téléphonées et tombent complètement à plat. Voilà une série en bien mauvaise posture.
Les infos supplémentaires
- Allusion au 11 septembre 2001 faite par Vaughn à un terroriste : il n’a plus droit à un avocat et à un procès.
Résumé
Il s’agit d’armes de nouvelle génération mises au point par la Triade, entité adversaire du SD6. Jack Bristow a volontairement compromis son ex femme pour la faire condamner à mort, ce que Vaughn apprend. Les « armes » sont des enfants, agents dormants. Jack Bristow a laissé Sydney vivre un projet similaire avec le projet Noël.
La critique
Ici on rivalise dans le cynisme, entre Jack qui fait condamner son ex à mort, Sloane qui avoue avoir tué sa femme, Jack encore qui a envoyé sa fille faire l’expérience d’agent dormant. Arvin Sloane arrive à douter de la mort de sa femme qu’il a empoisonnée. Le comédien joue à merveille, et il est bien le seul malheureusement, là où ses collègues cachetonnent. Jennifer Garner est réduite par le script à nous servir un remake du « Caméléon ». Monolithique, Victor Garber joue comme un cochon, il ne semble pas « impliqué » quand son personnage de Jack Bristow est pris au piège de toutes parts. Jennifer Garner nous a tellement fait le coup de la sensiblerie et de l’émotion facile que la mayonnaise ne prend pas. Il ne faut pas compter sur l’insipide Michael Vartan pour sauver l’entreprise du désastre. La série n’offre aucune nouveauté par rapport à des situations similaires vues dans « Dark Angel » et « Le caméléon ». La belle machine de J J Abrams ne tourne plus à vide, elle s’est enrayée et est au point mort. Ce n’est pas la courte durée des épisodes (41.42 avec le subterfuge du résumé au début) qui arrange les choses.
Ce qui nous enchantait au début de la saison 1 (la double vie) est relégué à quelques scènes trop rapides, la perte de personnages comme Jenny, Charlie, Kate Jones la « gorge profonde » du pauvre , le professeur d’université, est préjudiciable, Merrin Dungey étant incapable à elle seule et avec le faible personnage de Fran si mal construit d’assurer la continuité de l’univers quotidien de Sydney. Will Tippin ne sert plus à rien, devenu l’ersatz de Vaughn (ou vice versa), sa survie étant due à la mise à l’écart du personnage. La saison 2 se révèle un enterrement de première classe pour la production de J J Abrams. Les réminiscences, du passé guerre froide sont téléphonées et tombent complètement à plat. Voilà une série en bien mauvaise posture.
Les infos supplémentaires
- Allusion au 11 septembre 2001 faite par Vaughn à un terroriste : il n’a plus droit à un avocat et à un procès.
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
Je te suis toujours, le prochain est Salvation; cela m'étonnerait qu'il récolte un 4.
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
Plus trop d'accord avec les critiques, je dois bien l'avouer. Surtout que je ne comprends pas ce revirement d'appréciation depuis plusieurs épisodes, puisque la série use grosso-modo des mêmes ressorts dramatiques et des mêmes ficelles que par rapport à la saison précédente.
Victor Garber ne me semble pas jouer comme un cochon, ni Michael Vartan n'est insipide, enfin je ne trouve pas... Leur interprétation ne mérite pas ça selon moi (le côté monolithique qu'offre Garber sied trés bien au personnage). Et puis, il n'y a pas du tout de changement de jeu d'acteur de leur part par rapport au début.
Tu verras Patricks que certains faits te semblant sur le coup incongrus trouvent parfois une explication plus logique dans les épisodes à venir.
En ce qui concerne le professeur d'université, c'était un personnage tertiaire. Son absence ne m'avait pas dérangé du tout.
De mémoire, j'avais trouvé cet "Indicator" bien sympa (alors qu'effectivement 2 ou 3 épisodes de début de saison sont assez moyens). Il faudrait que je le revoie.
Victor Garber ne me semble pas jouer comme un cochon, ni Michael Vartan n'est insipide, enfin je ne trouve pas... Leur interprétation ne mérite pas ça selon moi (le côté monolithique qu'offre Garber sied trés bien au personnage). Et puis, il n'y a pas du tout de changement de jeu d'acteur de leur part par rapport au début.
Tu verras Patricks que certains faits te semblant sur le coup incongrus trouvent parfois une explication plus logique dans les épisodes à venir.
En ce qui concerne le professeur d'université, c'était un personnage tertiaire. Son absence ne m'avait pas dérangé du tout.
De mémoire, j'avais trouvé cet "Indicator" bien sympa (alors qu'effectivement 2 ou 3 épisodes de début de saison sont assez moyens). Il faudrait que je le revoie.
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Alias"
02-06 – Haute trahison (Salvation)
Résumé
Will Tippin demande du travail à Vaughn. L’exécution de la mère de Sydney est décidée. Arvin Sloane voit le fantôme de sa femme dans une rue et fait ouvrir son cercueil. Contaminés par un virus à Taipei, Sydney et Vaughn sont mis en quarantaine.
La critique
Désormais, il faut compter avec le seul bon comédien de la série, Ron Rifkin, pour trouver quelque intérêt à « Alias ». Les pleurnicheries de Sydney/Jennifer Garner ont atteint l’overdose, et on se demande pourquoi les scénaristes n’ont pas fait mourir « avec les honneurs » le personnage de Tippin au lieu de maintenir le contrat de Bradley Cooper pour servir ici de gravure de mode et illustrer un personnage totalement inutile. Si l’on se réjouit d’être débarrassé de Lena Olin, la joie sera de courte durée. « Alias » pousse tout de même loin la duperie et les faux semblants, tant on pensait qu’Arvin Sloane avait simulé la mort de sa femme. Est-ce encore une mascarade ? Seuls les scénaristes de la série pourront nous répondre en temps et en heure. On notera l’absence de l’épisode de Fran/Merrin Dungey dont tout le monde se moque. Les échanges verbeux entre Bristow père et fille tournent vite à l’ennui mortel, il faut parfois se persuader que l’on est dans une série d’espionnage et non dans un soap opera. Les coups de théâtre sont la condition nécessaire pour maintenir l’intérêt du téléspectateur, et nous vivons une surenchère permanente de ceux-ci au mépris de toute crédibilité. Jennifer Garner a définitivement perdu toute aura, et l’on ne voit plus que ses défauts. Elle se révèle une piètre comédienne, éloignée des tenues affriolantes des missions des premiers épisodes. Faisant fi de toute crédibilité lors de l’enlèvement d’un sénateur, les scénaristes Roberto Orci et Alex Kurtzman-Counter nous infligent des aléas de script tellement aberrants que l’on peine à croire aux images qui nous sont présentées. Désormais dans « Alias », tout est possible, du point de vue écriture, mais pour le reste la qualité a été perdue en route depuis belle lurette. Rifkin fait ce qu’il peut, mais son jeu pertinent est noyé dans la guimauve ambiante Garner/Vartan/Garber. Où est le suspense dans tout cela, quand toutes les limites du script ont été dépassées ? Seul l’arc Emily Sloane parvient à nous sortir de notre torpeur. La scène montrant Sydney et son père en harmonie idéale sous les yeux de l’ennemi dans des identités d’emprunt est flagrante de l’accumulation de faux semblants et de poncifs amassés ici. Bonne nouvelle : ayant touché le fond du fond, « Alias » ne peut que remonter.
Les infos supplémentaires
Plusieurs références sont faites de façon implicites à l’épisode « 57 minutes », dernier opus de la première saison.
Résumé
Will Tippin demande du travail à Vaughn. L’exécution de la mère de Sydney est décidée. Arvin Sloane voit le fantôme de sa femme dans une rue et fait ouvrir son cercueil. Contaminés par un virus à Taipei, Sydney et Vaughn sont mis en quarantaine.
La critique
Désormais, il faut compter avec le seul bon comédien de la série, Ron Rifkin, pour trouver quelque intérêt à « Alias ». Les pleurnicheries de Sydney/Jennifer Garner ont atteint l’overdose, et on se demande pourquoi les scénaristes n’ont pas fait mourir « avec les honneurs » le personnage de Tippin au lieu de maintenir le contrat de Bradley Cooper pour servir ici de gravure de mode et illustrer un personnage totalement inutile. Si l’on se réjouit d’être débarrassé de Lena Olin, la joie sera de courte durée. « Alias » pousse tout de même loin la duperie et les faux semblants, tant on pensait qu’Arvin Sloane avait simulé la mort de sa femme. Est-ce encore une mascarade ? Seuls les scénaristes de la série pourront nous répondre en temps et en heure. On notera l’absence de l’épisode de Fran/Merrin Dungey dont tout le monde se moque. Les échanges verbeux entre Bristow père et fille tournent vite à l’ennui mortel, il faut parfois se persuader que l’on est dans une série d’espionnage et non dans un soap opera. Les coups de théâtre sont la condition nécessaire pour maintenir l’intérêt du téléspectateur, et nous vivons une surenchère permanente de ceux-ci au mépris de toute crédibilité. Jennifer Garner a définitivement perdu toute aura, et l’on ne voit plus que ses défauts. Elle se révèle une piètre comédienne, éloignée des tenues affriolantes des missions des premiers épisodes. Faisant fi de toute crédibilité lors de l’enlèvement d’un sénateur, les scénaristes Roberto Orci et Alex Kurtzman-Counter nous infligent des aléas de script tellement aberrants que l’on peine à croire aux images qui nous sont présentées. Désormais dans « Alias », tout est possible, du point de vue écriture, mais pour le reste la qualité a été perdue en route depuis belle lurette. Rifkin fait ce qu’il peut, mais son jeu pertinent est noyé dans la guimauve ambiante Garner/Vartan/Garber. Où est le suspense dans tout cela, quand toutes les limites du script ont été dépassées ? Seul l’arc Emily Sloane parvient à nous sortir de notre torpeur. La scène montrant Sydney et son père en harmonie idéale sous les yeux de l’ennemi dans des identités d’emprunt est flagrante de l’accumulation de faux semblants et de poncifs amassés ici. Bonne nouvelle : ayant touché le fond du fond, « Alias » ne peut que remonter.
Les infos supplémentaires
Plusieurs références sont faites de façon implicites à l’épisode « 57 minutes », dernier opus de la première saison.
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
J'aime beaucoup "Haute trahison", pour moi l'un des moments forts de cette saison ; pas mal de passages intenses dans ce segment : la mission à Taipen, l'exhumation, etc.. sans parler de l'étonnant cliffhanger.
séribibi- Roi (Reine)
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Re: Série "Alias"
J'avais noté pour Salvation (2.06) : un épisode qui donne l'impression de perdre son temps. Deux scènes intéressantes seulement (avec Sloane à chaque fois). En fait, il y a beaucoup trop de scènes avec Jennifer Garner, qui n'est ni très jolie, ni très bonne actrice, ce qui fait de longs passages ennuyeux, surtout qu'elle est très souvent accompagnée de Vaughn/Vartan...
Les deux scènes : Sloane croit voir sa femme dans la rue et la suit jusqu'à dans une église - Sous une pluie diluvienne, Sloane fait ouvrir le cercueil de sa femme qui est vide.
Je vois que Patricks en arrive aux mêmes conclusions que j'avais relevées il y a quelques semaines.
Jennifer Garner a définitivement perdu toute aura, et l’on ne voit plus que ses défauts. Elle se révèle une piètre comédienne, éloignée des tenues affriolantes des missions des premiers épisodes.
Tout à fait, mais cela je l'avais remarqué assez tôt. L'habit ne fait pas le moine si j'ose dire.
Les deux scènes : Sloane croit voir sa femme dans la rue et la suit jusqu'à dans une église - Sous une pluie diluvienne, Sloane fait ouvrir le cercueil de sa femme qui est vide.
Je vois que Patricks en arrive aux mêmes conclusions que j'avais relevées il y a quelques semaines.
Jennifer Garner a définitivement perdu toute aura, et l’on ne voit plus que ses défauts. Elle se révèle une piètre comédienne, éloignée des tenues affriolantes des missions des premiers épisodes.
Tout à fait, mais cela je l'avais remarqué assez tôt. L'habit ne fait pas le moine si j'ose dire.
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
Si je comprends bien, les qualités de comédienne de Jennifer Garner sont relatives à ses tenues vestimentaires.Patricks a écrit: Jennifer Garner a définitivement perdu toute aura, et l’on ne voit plus que ses défauts. Elle se révèle une piètre comédienne, éloignée des tenues affriolantes des missions des premiers épisodes
séribibi- Roi (Reine)
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Re: Série "Alias"
Disons que les tenues affriolantes font que l'on se concentre pas des masses sur l'analyse du jeu de la comédienne. S'il n'y a plus ce paravent...
Cependant, les défauts du jeu de Jennifer Garner sont visibles dès le début. Je viens de voir le 2e épisode (HAH, ce cliffhanger !!!) que j'ai adoré par ailleurs ; et dans les scènes d'émotion, rien à faire, son jeu se coince, et c'est flagrant. Sauf quand Sydney est face à son père et qu'elle apprend qu'il a essayé de sauver Danny ; là, je la trouve un peu plus convaincante. Mais dans l'ensemble, le registre émotion ne semble pas être sa spécialité. Ron Rifkin, Victor Garber, et même Bradley Cooper sont meilleurs. Rifkin, surtout, il me fait couler des sueurs froides à chaque fois que je le vois...
Mais bon, est-ce qu'on demande aux femmes jouant des rôles "d'action" de faire des rôles de composition ? Tout comme les James Bond girls, c'est pas la priorité (même si c'est un plus qui est toujours apprécié). Sydney est une espionne de choc, et du moment que les épisodes ne s'appesantissent pas trop sur ce genre de scènes, ça me va.
Au fait, la combinaison bleue du 2e épisode... WAOUH !!!!
Cependant, les défauts du jeu de Jennifer Garner sont visibles dès le début. Je viens de voir le 2e épisode (HAH, ce cliffhanger !!!) que j'ai adoré par ailleurs ; et dans les scènes d'émotion, rien à faire, son jeu se coince, et c'est flagrant. Sauf quand Sydney est face à son père et qu'elle apprend qu'il a essayé de sauver Danny ; là, je la trouve un peu plus convaincante. Mais dans l'ensemble, le registre émotion ne semble pas être sa spécialité. Ron Rifkin, Victor Garber, et même Bradley Cooper sont meilleurs. Rifkin, surtout, il me fait couler des sueurs froides à chaque fois que je le vois...
Mais bon, est-ce qu'on demande aux femmes jouant des rôles "d'action" de faire des rôles de composition ? Tout comme les James Bond girls, c'est pas la priorité (même si c'est un plus qui est toujours apprécié). Sydney est une espionne de choc, et du moment que les épisodes ne s'appesantissent pas trop sur ce genre de scènes, ça me va.
Au fait, la combinaison bleue du 2e épisode... WAOUH !!!!
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Alias"
Pas mal de séries vintage ont des jeux d'acteurs ridicules si on regarde ça aujourd'hui d'un oeil objectif (le monofacial William Shatner dans "Star Trek" par ex, "thierry la Fronde", "Le Saint", "Aux frontières du possible", "L'homme qui tombe à pic"...), dont "Alias" n'a certainement pas à rougir de la comparaison, et se situerait même plutôt dans le haut du panier à ce propos.
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Alias"
02-07- Dangereuse alliance (The counteragent)
Résumé
Vaughn est infecté par le virus de Rambaldi. Il demande à Irina de lui procurer l’antidote. Sydney devra le récupérer dans un ancien complexe nucléaire soviétique en Estonie. Faite prisonnière par Sark, elle doit lui livrer Arvin Sloane en échange de l’antidote.
La critique
S’il ne faut plus rien espérer du côté de Jennifer Garner, même pas un peu de sex appeal lors d’une scène de décontamination où elle apparait plus ou moins nue mais pas davantage qu’Ursula Andress dans une séquence similaire de « Dr No », Ron Rifkin continue à dominer sans mal une distribution exsangue. Ici, il a plusieurs scènes à jouer, et nous montre différentes facettes de son talent. Tortionnaire d’un comparse d’Irina, manœuvré par Sydney et par Sark, menacé par l’Alliance, son personnage de Sloane se révèle plus complexe que l’on pouvait croire. Ainsi, Sloane se confie à une masseuse japonaise (en l’occurrence Sydney déguisée en geisha et hideuse) et exprime son dégoût d’avoir dû tuer un homme. Plus talentueux que ses collègues acteurs, Rifkin sait montrer une facette sympathique de son personnage de s alaud intégral, le rendant humain. Certes, il faut supporter l’insupportable Vaughn et ses histoires d’amour à deux sous, entre Sydney et son ex qui n’est plus son ex, Alice (Vous avez dit « Les feux de l’amour » ?). Jennifer Garner a atteint un seuil de médiocrité tel qu’elle rate toutes ses scènes, dont la plus ridicule restera sa transformation aussi improbable en japonaise que celle de Sean Connery vers la fin de « On ne vit que deux fois ». Terry O’Quinn aurait le talent potentiel pour relever le niveau ambiant et ne pas laisser tout le poids de l’épisode à Rifkin, mais son personnage d’agent Kendall reste malheureusement très secondaire (Il prendra sa revanche chez J J Abrams dans « Lost »). Nous avons toutefois quelque espoir que la série sorte de l’enlisement constaté par l’intrigue érodée avec le partenariat Sark/Sloane.
Celui qui fait peine à voir, c’est Bradley Cooper. Son personnage inutile, tant intéressant dans la saison 1, n’apporte plus rien à l’intrigue. Il fallait tuer Will Tippin ou prolonger à l’infini le fil rouge de son enquête. Le cas de David Anders est plus complexe : il est trop beau gosse et trop jeune pour être pertinent en Sark. Le personnage est d’ailleurs, parmi la foison de méchants, celui qui est le moins bien construit. Anders réussit quand même, ce qui n’est pas trop difficile, à surpasser Michael Vartan absolument mièvre et sans profondeur. Lena Olin a trop peu de scènes à jouer pour être efficiente. Il ne fallait pas faire de ce personnage une prisonnière réduite à assener des banalités à sa fille ou à Vaughn.
J J Abrams peut-il sauver « Alias » ? Il semble s’appuyer sur les aspects fantastiques de l’intrigue, tout d’abord le filon Rambaldi, mais aussi la potentielle résurrection d’Emily. On ne peut que constater que cette seconde saison est loin de combler les attentes que son créateur a généré avec la première.
Les infos supplémentaires
Michael Vaughn annonce à Sydney qu’il a renoué avec son ex, Alice (Petra Wright)
Résumé
Vaughn est infecté par le virus de Rambaldi. Il demande à Irina de lui procurer l’antidote. Sydney devra le récupérer dans un ancien complexe nucléaire soviétique en Estonie. Faite prisonnière par Sark, elle doit lui livrer Arvin Sloane en échange de l’antidote.
La critique
S’il ne faut plus rien espérer du côté de Jennifer Garner, même pas un peu de sex appeal lors d’une scène de décontamination où elle apparait plus ou moins nue mais pas davantage qu’Ursula Andress dans une séquence similaire de « Dr No », Ron Rifkin continue à dominer sans mal une distribution exsangue. Ici, il a plusieurs scènes à jouer, et nous montre différentes facettes de son talent. Tortionnaire d’un comparse d’Irina, manœuvré par Sydney et par Sark, menacé par l’Alliance, son personnage de Sloane se révèle plus complexe que l’on pouvait croire. Ainsi, Sloane se confie à une masseuse japonaise (en l’occurrence Sydney déguisée en geisha et hideuse) et exprime son dégoût d’avoir dû tuer un homme. Plus talentueux que ses collègues acteurs, Rifkin sait montrer une facette sympathique de son personnage de s alaud intégral, le rendant humain. Certes, il faut supporter l’insupportable Vaughn et ses histoires d’amour à deux sous, entre Sydney et son ex qui n’est plus son ex, Alice (Vous avez dit « Les feux de l’amour » ?). Jennifer Garner a atteint un seuil de médiocrité tel qu’elle rate toutes ses scènes, dont la plus ridicule restera sa transformation aussi improbable en japonaise que celle de Sean Connery vers la fin de « On ne vit que deux fois ». Terry O’Quinn aurait le talent potentiel pour relever le niveau ambiant et ne pas laisser tout le poids de l’épisode à Rifkin, mais son personnage d’agent Kendall reste malheureusement très secondaire (Il prendra sa revanche chez J J Abrams dans « Lost »). Nous avons toutefois quelque espoir que la série sorte de l’enlisement constaté par l’intrigue érodée avec le partenariat Sark/Sloane.
Celui qui fait peine à voir, c’est Bradley Cooper. Son personnage inutile, tant intéressant dans la saison 1, n’apporte plus rien à l’intrigue. Il fallait tuer Will Tippin ou prolonger à l’infini le fil rouge de son enquête. Le cas de David Anders est plus complexe : il est trop beau gosse et trop jeune pour être pertinent en Sark. Le personnage est d’ailleurs, parmi la foison de méchants, celui qui est le moins bien construit. Anders réussit quand même, ce qui n’est pas trop difficile, à surpasser Michael Vartan absolument mièvre et sans profondeur. Lena Olin a trop peu de scènes à jouer pour être efficiente. Il ne fallait pas faire de ce personnage une prisonnière réduite à assener des banalités à sa fille ou à Vaughn.
J J Abrams peut-il sauver « Alias » ? Il semble s’appuyer sur les aspects fantastiques de l’intrigue, tout d’abord le filon Rambaldi, mais aussi la potentielle résurrection d’Emily. On ne peut que constater que cette seconde saison est loin de combler les attentes que son créateur a généré avec la première.
Les infos supplémentaires
Michael Vaughn annonce à Sydney qu’il a renoué avec son ex, Alice (Petra Wright)
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Re: Série "Alias"
02-08- Double jeu, première partie (Passage, part 1)
Résumé
Irina Derevko demande à sa fille d’être libérée pour 48h. En effet, Sloane envoie Sydney en Ouzbékistan sur les traces d’un terroriste, Sokolov. Quelqu’un fait chanter Sloane en prétendant détenir Emily , menace de le révéler à l’Alliance et lui envoie le doigt de la dame . Sydney en mission est obligée de jouer les casques bleus entre ses deux géniteurs.
La critique
C’est l’épisode dans lequel la famille Bristow se reconstitue le temps d’un stratagème. « Alias » devient un rubik’s cube. Lorsque l’on croit savoir quelque chose, un autre élément vient l’infirmer. Plus personne à vrai dire ne comprend plus rien à Alias depuis longtemps. Les ennemis d’un jour sont les alliés de demain. Les agents doubles, triples sont tellement légion (quand ils n’agissent pas en fait pour leur propre compte) que l’on ne sait plus qui travaille pour qui. L’épisode proposant moins de scènes avec Ron Rifkin, la qualité baisse aussitôt. L’aspect ludique de « Alias » est noyé dans le foisonnement d’intrigues qui prennent le téléspectateur pour un imbécile. On ne peut pas reprocher à la série d’être invraisemblable, « Smallville » l’est aussi, mais ici les scénaristes transgressent toutes les règles et le résultat final n’est même pas un spectacle agréable.
Présenter Irina Derevko comme une victime de la persécution de Jack Bristow est sans cesse contrecarré par les crimes passés (et à venir ?) de la dame et relève de l’absence de toute logique. Les parents de Sydney sont aussi noirs l’un que l’autre, ayant sans doute autant de sang sur les mains chacun. Cette réunion de famille au Cachemire tourne donc vite à la farce pas drôle. Will Tippin est un personnage mal écrit par les scénaristes : un simple journaliste qui en sait plus que le FBI par ses découvertes et ses déductions. La scène nous montrant une mendiante indigène faisant son rapport aux adversaires (un vague front de libération du peuple) aurait tendance à faire tomber « Alias » dans la parodie. En somme, le niveau ici ne s’élève pas plus haut qu’un jeu vidéo. On sait d’avance que plus le piège est grand, plus invraisemblable sera la façon d’y échapper des « gentils ». L’intérêt pour le feuilleton a atteint le stade de l’encéphalogramme plat. L’embêtant, c’est que l’on se dit que l’on n’est pas assuré à ce producteurs et scénaristes nous proposent encore pire.
Les infos supplémentaires
Il y a maintenant deux mois qu’Irina s’est livrée à la CIA.
Résumé
Irina Derevko demande à sa fille d’être libérée pour 48h. En effet, Sloane envoie Sydney en Ouzbékistan sur les traces d’un terroriste, Sokolov. Quelqu’un fait chanter Sloane en prétendant détenir Emily , menace de le révéler à l’Alliance et lui envoie le doigt de la dame . Sydney en mission est obligée de jouer les casques bleus entre ses deux géniteurs.
La critique
C’est l’épisode dans lequel la famille Bristow se reconstitue le temps d’un stratagème. « Alias » devient un rubik’s cube. Lorsque l’on croit savoir quelque chose, un autre élément vient l’infirmer. Plus personne à vrai dire ne comprend plus rien à Alias depuis longtemps. Les ennemis d’un jour sont les alliés de demain. Les agents doubles, triples sont tellement légion (quand ils n’agissent pas en fait pour leur propre compte) que l’on ne sait plus qui travaille pour qui. L’épisode proposant moins de scènes avec Ron Rifkin, la qualité baisse aussitôt. L’aspect ludique de « Alias » est noyé dans le foisonnement d’intrigues qui prennent le téléspectateur pour un imbécile. On ne peut pas reprocher à la série d’être invraisemblable, « Smallville » l’est aussi, mais ici les scénaristes transgressent toutes les règles et le résultat final n’est même pas un spectacle agréable.
Présenter Irina Derevko comme une victime de la persécution de Jack Bristow est sans cesse contrecarré par les crimes passés (et à venir ?) de la dame et relève de l’absence de toute logique. Les parents de Sydney sont aussi noirs l’un que l’autre, ayant sans doute autant de sang sur les mains chacun. Cette réunion de famille au Cachemire tourne donc vite à la farce pas drôle. Will Tippin est un personnage mal écrit par les scénaristes : un simple journaliste qui en sait plus que le FBI par ses découvertes et ses déductions. La scène nous montrant une mendiante indigène faisant son rapport aux adversaires (un vague front de libération du peuple) aurait tendance à faire tomber « Alias » dans la parodie. En somme, le niveau ici ne s’élève pas plus haut qu’un jeu vidéo. On sait d’avance que plus le piège est grand, plus invraisemblable sera la façon d’y échapper des « gentils ». L’intérêt pour le feuilleton a atteint le stade de l’encéphalogramme plat. L’embêtant, c’est que l’on se dit que l’on n’est pas assuré à ce producteurs et scénaristes nous proposent encore pire.
Les infos supplémentaires
Il y a maintenant deux mois qu’Irina s’est livrée à la CIA.
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
02-09- Double jeu, deuxième partie (Passage, part 2)
Résumé
Sur le terrain, Irina profite de sa connaissance du terrain pour prendre la direction des opérations. Sloane est victime d’un maître chanteur mais révèle tout à l’Alliance. Vaughn est envoyé en mission officieuse sur le terrain. Sydney et son père tombent dans un piège tendu par Irina qui rejoint son amant. Mais est-encore une feinte ? Les hindous lancent une attaque contre les pakistanais. On trouve une fleur de Rambaldi qui vit depuis 600 ans, possible piste pour la vie éternelle.
La critique
Bonne surprise dans cet épisode où Lena Olin nous fait marcher. Sortie de sa prison, la comédienne peut nous offrir quelques beaux retournements de situation (repentance, trahison, on ne sait plus quoi penser). Pour une fois, Victor Garber est à la hauteur et les souvenirs communs du couple Bristow constituent un beau moment de tendresse dans une série de brutes. Les scènes où Irina trahit à nouveau permettent quelques coups d’éclats, insuffisants toutefois pour sortir sur la longueur la série de sa routine. Jennifer Garner elle ne bénéficie pas de ces scènes pleines de brio entre ses « parents » tant elle se contente d’un registre gnan gnan et d’émotion facile. Arvin Sloane n’est pas au bout de ses surprises, et Rifkin lui apporte toujours l’épaisseur nécessaire pour rendre son personnage plausible aux milieux des rebondissements les plus contrastés.
Il est tout de même dommage que J J Abrams n’ait pas choisi de faire plus simple, « Alias » n’étant pas la première série d’action et d’espionnage de l’histoire télévisuelle. La mythologie Rambaldi insuffle un côté surnaturel qui n’est pas désagréable. Mais les retrouvailles mère fille avec en fond sonore des chansons poussives sont assez difficiles à supporter. Les dernières images où Merrin Dungey n’a même pas un dialogue à déclamer montrent à quel point son personnage est devenu négligeable. On ne répètera jamais assez que Flinkman est une vraie torture pour le téléspectateur tant ce personnage est idiot et inutile. Dixon passe en pertes et profits comme acolyte de Sydney et en est réduit à de simples apparitions.
Les infos supplémentaires
Nous découvrons l’homme du KGB qui a envoyé Irina épouser Jack Bristow.
Résumé
Sur le terrain, Irina profite de sa connaissance du terrain pour prendre la direction des opérations. Sloane est victime d’un maître chanteur mais révèle tout à l’Alliance. Vaughn est envoyé en mission officieuse sur le terrain. Sydney et son père tombent dans un piège tendu par Irina qui rejoint son amant. Mais est-encore une feinte ? Les hindous lancent une attaque contre les pakistanais. On trouve une fleur de Rambaldi qui vit depuis 600 ans, possible piste pour la vie éternelle.
La critique
Bonne surprise dans cet épisode où Lena Olin nous fait marcher. Sortie de sa prison, la comédienne peut nous offrir quelques beaux retournements de situation (repentance, trahison, on ne sait plus quoi penser). Pour une fois, Victor Garber est à la hauteur et les souvenirs communs du couple Bristow constituent un beau moment de tendresse dans une série de brutes. Les scènes où Irina trahit à nouveau permettent quelques coups d’éclats, insuffisants toutefois pour sortir sur la longueur la série de sa routine. Jennifer Garner elle ne bénéficie pas de ces scènes pleines de brio entre ses « parents » tant elle se contente d’un registre gnan gnan et d’émotion facile. Arvin Sloane n’est pas au bout de ses surprises, et Rifkin lui apporte toujours l’épaisseur nécessaire pour rendre son personnage plausible aux milieux des rebondissements les plus contrastés.
Il est tout de même dommage que J J Abrams n’ait pas choisi de faire plus simple, « Alias » n’étant pas la première série d’action et d’espionnage de l’histoire télévisuelle. La mythologie Rambaldi insuffle un côté surnaturel qui n’est pas désagréable. Mais les retrouvailles mère fille avec en fond sonore des chansons poussives sont assez difficiles à supporter. Les dernières images où Merrin Dungey n’a même pas un dialogue à déclamer montrent à quel point son personnage est devenu négligeable. On ne répètera jamais assez que Flinkman est une vraie torture pour le téléspectateur tant ce personnage est idiot et inutile. Dixon passe en pertes et profits comme acolyte de Sydney et en est réduit à de simples apparitions.
Les infos supplémentaires
Nous découvrons l’homme du KGB qui a envoyé Irina épouser Jack Bristow.
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
Oui, ce "Double-jeu" part 2 est un des moments forts de cette saison.
Personnellement, j'aime bien Flinkman.
Personnellement, j'aime bien Flinkman.
séribibi- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Alias"
Moi aussi.
Cetp65- Prince(sse)
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Re: Série "Alias"
02-10 – Désigné coupable (The abduction)
Résumé
L’association Sloane-Sark bat déjà de l’aile. L’échec de la mission au Cachemire a fait douter Sloane de la loyauté de Sark. Will passe des tests pour entrer à la CIA. Les conditions de détention d’Irina sont adoucies. Ariana Kane vient enquêter sur le chantage concernant la réapparition d’Emily.
La critique
Avec l’arrivée de Faye Dunaway, Ron Rifkin doit se sentir moins seul comme « bon comédien » dans la série qui n’en compte guère (Un Terry O’Quinn au rôle très limité). Malheureusement, l’épisode nous entraîne d’emblée sur une scène digne de « Beverly Hills » où Sydney et Tippin rencontrent Vaughn et Alice. Sourires embarrassés, échanges plein de niaiseries et de guimauve. Autre idée saugrenue de l’épisode, envoyer en mission Flinkman, Kevin Weisman étant hautement ridicule. Malgré la présence de Faye Dunaway, la série ne décolle pas de sa médiocrité. Certes, la comédienne joue de façon convaincante le personnage qu’on lui confie, et ses scènes avec Ron Rifkin sont un vrai régal. Mais un Kevin Weisman cartoonesque et une Jennifer Garner omniprésente sans jamais renouer avec le charme qu’elle dégageait dans la saison 1 contrebalancent le talent. Les scènes entre Irina, sa fille et son « mari » tombent dans le mélodrame et sonnent particulièrement faux.
S’agissant de Marshall, on nous inflige tous les poncifs possibles, de la peur en avion à la couardise du quidam plongé dans une aventure dangereuse où il ne sera jamais à la hauteur. Nous avons vu ce genre de scènes mille fois ailleurs. Et surtout, ici, cela ne fait jamais rire mais agace. Notons tout de même que le suspense revient et que des voies de traverses sont prises dans une intrigue linéaire. On s’en réjouit, vu la morosité et l’ennui qui s’installaient. Mais le temps de présence à l’écran de Faye Dunaway n’est pas suffisant pour redorer le blason d’Alias. Dommage.
Les infos supplémentaires
Sydney raconte sa mission à Tippin, alors que de pareilles révélations ont provoqué la mort de Danny.
Arrivée de Faye Dunaway dans le rôle d’Ariana Kane.
Première incursion sur le terrain de Marshall Flinkman.
Retour du « dentiste ».
Résumé
L’association Sloane-Sark bat déjà de l’aile. L’échec de la mission au Cachemire a fait douter Sloane de la loyauté de Sark. Will passe des tests pour entrer à la CIA. Les conditions de détention d’Irina sont adoucies. Ariana Kane vient enquêter sur le chantage concernant la réapparition d’Emily.
La critique
Avec l’arrivée de Faye Dunaway, Ron Rifkin doit se sentir moins seul comme « bon comédien » dans la série qui n’en compte guère (Un Terry O’Quinn au rôle très limité). Malheureusement, l’épisode nous entraîne d’emblée sur une scène digne de « Beverly Hills » où Sydney et Tippin rencontrent Vaughn et Alice. Sourires embarrassés, échanges plein de niaiseries et de guimauve. Autre idée saugrenue de l’épisode, envoyer en mission Flinkman, Kevin Weisman étant hautement ridicule. Malgré la présence de Faye Dunaway, la série ne décolle pas de sa médiocrité. Certes, la comédienne joue de façon convaincante le personnage qu’on lui confie, et ses scènes avec Ron Rifkin sont un vrai régal. Mais un Kevin Weisman cartoonesque et une Jennifer Garner omniprésente sans jamais renouer avec le charme qu’elle dégageait dans la saison 1 contrebalancent le talent. Les scènes entre Irina, sa fille et son « mari » tombent dans le mélodrame et sonnent particulièrement faux.
S’agissant de Marshall, on nous inflige tous les poncifs possibles, de la peur en avion à la couardise du quidam plongé dans une aventure dangereuse où il ne sera jamais à la hauteur. Nous avons vu ce genre de scènes mille fois ailleurs. Et surtout, ici, cela ne fait jamais rire mais agace. Notons tout de même que le suspense revient et que des voies de traverses sont prises dans une intrigue linéaire. On s’en réjouit, vu la morosité et l’ennui qui s’installaient. Mais le temps de présence à l’écran de Faye Dunaway n’est pas suffisant pour redorer le blason d’Alias. Dommage.
Les infos supplémentaires
Sydney raconte sa mission à Tippin, alors que de pareilles révélations ont provoqué la mort de Danny.
Arrivée de Faye Dunaway dans le rôle d’Ariana Kane.
Première incursion sur le terrain de Marshall Flinkman.
Retour du « dentiste ».
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
02-11 – Sables mouvants (A Higher echelon)
Résumé
Marshall est entre les mains du « dentiste ». Sydney se rend au Vietnam et à Mexico pour protéger le réseau « échelon ». Ariana Kane soupçonne Jack et pense qu’il s’agit d’un traître au SD6. Jack Bristow est obligé de fuir le SD6 et perd la confiance de Sloane.
La critique
On nage toujours dans l’invraisemblance, le comble étant la CIA qui donne ses commandes à Irina. Chacun continue de changer de masque à chaque instant, le plus étonnant et improbable étant Marshall devenant un héros. Passée la bonne surprise de voir arriver dans la série Faye Dunaway, force est de constater qu’Alias retombe dans ses mauvaises habitudes. Si Terry O’Quinn peut ici défendre quelques bonnes scènes surveillant Irina devant l’ordinateur de la CIA, il faut supporter nombre de comédiens approximatifs poursuivre leur jeu dans une intrigue de série pour ados, avec seulement Ron Rifkin pour sauver les meubles. Ses scènes ici sont moins nombreuses, et sacrifiées au profit d’une importance exagérée portée à Michael Vartan, Bradley Cooper et Kevin Weisman. Notons que Dixon enfin est revenu au niveau d’importance dont il bénéficiait dans les premiers épisodes de la saison 1. Le feuilleton « Alias » ne surprend plus personne. Les rebondissements sont devenus des passages obligés, mais les scénarii se ressemblent tous laissant chaque fois une marge de manœuvre pour rattraper les incohérences des cliffhanger. La rédemption d’Irina atteint les sommets du ridicule. Nous retrouvons ici la morale américaine très manicheïste. En coulisses, des histoires d’amour dignes de « Melrose Place » ou « Beverly Hills » nous montrent la pauvre Sydney aux prises avec les déceptions, les espoirs, Fran servant bien malgré elle de commère pour informer Tippin lui aussi amoureux transis. On se demande combien de temps cet édifice va pouvoir tourner à vide encore, l’arc Rambaldi étant selon les épisodes sollicité ou négligé. Les combats n’étonnent plus personne et deviennent des redites, en fait une simple marque de fabrique de la série. Sydney parle toutes les langues, le bulgare, le vietnamien, laissant dans ce domaine même 007 très distancé. C’est de la bande dessinée mâtinée de soap opera et d’action frôlant souvent l’ennui. Série surestimée, « Alias » a peu de chances de rester dans les annales. Produit de consommation immédiate, sans aucune ambition pour s’ancrer dans la durée, elle lasse vite le téléspectateur. Même avec des guest stars comme Faye Dunaway.
Les infos supplémentaires
Le dentiste se déplace désormais en fauteuil roulant.
Résumé
Marshall est entre les mains du « dentiste ». Sydney se rend au Vietnam et à Mexico pour protéger le réseau « échelon ». Ariana Kane soupçonne Jack et pense qu’il s’agit d’un traître au SD6. Jack Bristow est obligé de fuir le SD6 et perd la confiance de Sloane.
La critique
On nage toujours dans l’invraisemblance, le comble étant la CIA qui donne ses commandes à Irina. Chacun continue de changer de masque à chaque instant, le plus étonnant et improbable étant Marshall devenant un héros. Passée la bonne surprise de voir arriver dans la série Faye Dunaway, force est de constater qu’Alias retombe dans ses mauvaises habitudes. Si Terry O’Quinn peut ici défendre quelques bonnes scènes surveillant Irina devant l’ordinateur de la CIA, il faut supporter nombre de comédiens approximatifs poursuivre leur jeu dans une intrigue de série pour ados, avec seulement Ron Rifkin pour sauver les meubles. Ses scènes ici sont moins nombreuses, et sacrifiées au profit d’une importance exagérée portée à Michael Vartan, Bradley Cooper et Kevin Weisman. Notons que Dixon enfin est revenu au niveau d’importance dont il bénéficiait dans les premiers épisodes de la saison 1. Le feuilleton « Alias » ne surprend plus personne. Les rebondissements sont devenus des passages obligés, mais les scénarii se ressemblent tous laissant chaque fois une marge de manœuvre pour rattraper les incohérences des cliffhanger. La rédemption d’Irina atteint les sommets du ridicule. Nous retrouvons ici la morale américaine très manicheïste. En coulisses, des histoires d’amour dignes de « Melrose Place » ou « Beverly Hills » nous montrent la pauvre Sydney aux prises avec les déceptions, les espoirs, Fran servant bien malgré elle de commère pour informer Tippin lui aussi amoureux transis. On se demande combien de temps cet édifice va pouvoir tourner à vide encore, l’arc Rambaldi étant selon les épisodes sollicité ou négligé. Les combats n’étonnent plus personne et deviennent des redites, en fait une simple marque de fabrique de la série. Sydney parle toutes les langues, le bulgare, le vietnamien, laissant dans ce domaine même 007 très distancé. C’est de la bande dessinée mâtinée de soap opera et d’action frôlant souvent l’ennui. Série surestimée, « Alias » a peu de chances de rester dans les annales. Produit de consommation immédiate, sans aucune ambition pour s’ancrer dans la durée, elle lasse vite le téléspectateur. Même avec des guest stars comme Faye Dunaway.
Les infos supplémentaires
Le dentiste se déplace désormais en fauteuil roulant.
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
C'est une définition qui s'applique à un grand nombre de séries américaines contemporaines dont 24heures Chrono.Patricks a écrit:Nous retrouvons ici la morale américaine très manicheïste. C’est de la bande dessinée mâtinée de soap opera et d’action frôlant souvent l’ennui. Produit de consommation immédiate, sans aucune ambition pour s’ancrer dans la durée, elle lasse vite le téléspectateur.
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
24h chrono est une série assez peu manichéenne je trouve ; les notions de bien et de mal ne sont pas trop définies, surtout par rapport à ses personnages (à commencer par Jack bauer, qui dés la saison 2 commencera à user d'actes répréhensibles au nom du "bien") totalement ambigüs.
Les questionnements du genre "peut-on torturer pour endiguer le mal" ou encore "peut-on sacrifier une vie pour en sauver des millions" ne cessent finalement d'être posées en filligrane aux spectateurs et le mettent constamment à mal.
Les questionnements du genre "peut-on torturer pour endiguer le mal" ou encore "peut-on sacrifier une vie pour en sauver des millions" ne cessent finalement d'être posées en filligrane aux spectateurs et le mettent constamment à mal.
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Alias"
Tout à fait, le manichéisme n'est présent que dans les premiers temps de 24h chrono, série qui ne cesse de gagner ensuite en interrogation morale et en analyse critique. C'est une donnée essentielle de son succès. Cela culmine en saison 7, se déroulant à Washington et constituant une vraie mise en abîme de ce qu'est devenue l'Amérique face aux idéaux des Fondateurs
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Alias"
Dans les deux séries, l'image américaine est louée. Dans les deux séries, les intrigues se succèdent et sont aussitôt vues, aussitôt oubliées; produit de consommation immédiate (j'avais à l'époque comparé la vision qu'on avait de ces séries à la 'dégustation' d'un Big Mac), dans les deux séries, les intrigues font penser à des BD sans souci de réalisme, dans les deux séries, la surenchère finit par ennuyer. Pour les deux séries, une fois vue, on n'a aucune envie de la repasser...
Invité- Invité
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