Série "Alias"
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Re: Série "Alias"
Fini la saison 2 d'Alias ! Je suis resté scotché devant chaque épisode. Ca file, ça fuse, ça rebondit, ça twiste, et pourtant tout est d'une remarquable cohérence. Les derniers épisodes sont juste énormes. Pas forcément du côté action, (quoique le duel Allison-Sydney est assez époustouflant !) mais du côté des retournements et d'un suspense à fleur de peau. Après un début poussif, la série a vite retrouvé ses marques et nous offre un festival d'aventures massivement improbable mais dans l'univers d'Alias tout est possible. Les dernières secondes m'ont littéralement sonné, J.J.Abrams veille toujours à repartir le spectateur encore plus groggy à la fin d'un épisode qu'au début. Pour ma part, c'est du grand spectacle, grâce à des scénarios carburant à l'adrénaline non diluée. Deux saisons, et Alias s'impose déjà comme une référence en matière de série d'espionnage moderne. Pourvu que ça dure !
Classement de la saison 2 :
1. Ennemie intime (The Enemy Walks In) : **
2. Confiance aveugle (Trust Me) : **
3. Code secret (Cipher) : ***
4. Eaux troubles (Dead Drop) : ***
5. Nouvelle génération (The Indicator) : **
6. Haute trahison (Salvation) : *
7. Dangereuse alliance (The Counteragent) : ***
8. Double jeu - 1re partie (Passage - Part 1) : ***
9. Double jeu - 2e partie (Passage - Part 2) : ****
10. Désigné coupable (The Abduction) : ****
11. Sables mouvants (A Higher Echelon) : ****
12. Maître-chanteur (The Getaway) : ****
13. Phase un (Phase One) : ****
14. Trompe-l'œil (Double Agent) : ****
15. Electron libre (A Free Agent) : ***
16. Jugement dernier (Firebomb) : **
17. Talon d'Achille (A Dark Turn) : ***
18. Trio infernal (Truth Takes Time) : ****
19. Roulette russe (Endgame) : ****
20. 48 heures (Countdown) : ****
21. Faux amis (Second Double) : ****
22. Risque maximum (The Telling) : ***
Moyenne : 3.18/4.
Classement de la saison 2 :
1. Ennemie intime (The Enemy Walks In) : **
2. Confiance aveugle (Trust Me) : **
3. Code secret (Cipher) : ***
4. Eaux troubles (Dead Drop) : ***
5. Nouvelle génération (The Indicator) : **
6. Haute trahison (Salvation) : *
7. Dangereuse alliance (The Counteragent) : ***
8. Double jeu - 1re partie (Passage - Part 1) : ***
9. Double jeu - 2e partie (Passage - Part 2) : ****
10. Désigné coupable (The Abduction) : ****
11. Sables mouvants (A Higher Echelon) : ****
12. Maître-chanteur (The Getaway) : ****
13. Phase un (Phase One) : ****
14. Trompe-l'œil (Double Agent) : ****
15. Electron libre (A Free Agent) : ***
16. Jugement dernier (Firebomb) : **
17. Talon d'Achille (A Dark Turn) : ***
18. Trio infernal (Truth Takes Time) : ****
19. Roulette russe (Endgame) : ****
20. 48 heures (Countdown) : ****
21. Faux amis (Second Double) : ****
22. Risque maximum (The Telling) : ***
Moyenne : 3.18/4.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Alias"
Belle contradiction en accord avec la série.Dearesttara a écrit:Ca file, ça fuse, ça rebondit, ça twiste, et pourtant tout est d'une remarquable cohérence. Après un début poussif, la série a vite retrouvé ses marques et nous offre un festival d'aventures massivement improbable mais dans l'univers d'Alias tout est possible.
Même si je n'ai pas vu tous les épisodes, je lis les chroniques de Patricks et dans l'ensemble, je suis d'accord avec lui.
C'est sans logique dans le but de laisser scotcher le gogo derrière son écran. Avec un peu de recul, on s'aperçoit qu'il n'y a en fait que du vent.
Dans 40 ans, cette série n'aura certainement pas assez de fans pour faire ce que je suis en train de faire pour Les Brigades du Tigre...
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
Bien essayé denis, mais c'est plus simple que ça. Les péripéties de l'univers d'Alias ne pourraient jamais arriver dans la réalité pas seulement à cause des éléments fantastiques, mais aussi parce que cette symphonie d'agents doubles (voire d'agents septuples avec Irina), de trahisons, de révélations, de coups tordus, de mystères... est tellement chargée que ce serait improbable que tout cela arrive. Improbable mais pas impossible logiquement. Il y'a une logique réelle dans cet enchaînement de péripéties, le tout reste cohérent en dépit des contorsions de la série pour rebondir sans cesse. Mais bon, ça sert d'avoir une dizaine de scénaristes à portée de main, Abrams n'aurait jamais pu faire ça tout seul. Dire que ce n'est que du vent, c'est ne pas accepter que l'univers d'Alias soit un univers fantasmé, un monde où tout ce qui est improbable peut arriver. Là, c'est uniquement une question de ralliement à la vision des auteurs.
Les seuls points négatifs que je noterais serait l'interprétation pas toujours très bonne de Jennifer Garner (sans aller jusqu'à utiliser les termes de Patricks), quelques personnages secondaires sacrifiés (Francie, même après qu'elle soit devenue Allison, ou Will), et le plus gros pour moi : des chansons pendant les plages de repos somptueusement niaises durant les moments de "repos" de la série. Mais ça, c'est typiquement américain...
A Patricks : non, je ne suis pas indulgent avec la série, je suis enthousiasmé !
Les seuls points négatifs que je noterais serait l'interprétation pas toujours très bonne de Jennifer Garner (sans aller jusqu'à utiliser les termes de Patricks), quelques personnages secondaires sacrifiés (Francie, même après qu'elle soit devenue Allison, ou Will), et le plus gros pour moi : des chansons pendant les plages de repos somptueusement niaises durant les moments de "repos" de la série. Mais ça, c'est typiquement américain...
A Patricks : non, je ne suis pas indulgent avec la série, je suis enthousiasmé !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Alias"
Dearesttara a écrit:
PATRICKS : 02.20 – 48 heures (Countdown)
"Immense erreur de montage, peu compréhensible dans une production américaine. A la fin de l’épisode précédent, Diane Dixon dit « je vais voir les enfants » et dépasse la voiture de son mari pour aller dans une autre. Dixon ouvre la portière de sa voiture, piégée, mais rappelé par Vaughn et Sydney, en claquant la portière, la voiture explose, tuant sa femme. Or, dans le présent épisode, la scène nous est montrée de façon différente. Dixon est devant sa voiture mais n’a pas ouvert la portière. On voit alors le sosie de Fran actionner un explosif télécommandé et la voiture de Dixon saute tuant Diane. En fait les deux séquences constituent un contresens. Sloane voulait tuer Dixon et non sa femme, mais dans la version 2, la fausse Fran tue volontairement Diane. Soit réalisateurs et scénaristes s’en fichent, soit ils ont besoin de vacances."
Il est courant, Patricks, que dans des flashbacks, on coupe quelques secondes de quelques scènes pour en venir à l'essentiel. Il n'y a en fait pas de contresens : A la fin du 2x19, Diane entre dans la voiture piégée, elle se met à rouler, et celle-ci explose bientôt. Dans le flashback du 2x20, on a coupé quelques secondes : celles où Dixon ouvre la portière de la seconde voiture (la sienne, non piégée), puis revient vers Vaughn et Sydney. Mais sinon, la scène est identique. Quant à Sloane, c'est évident qu'il voulait tuer Diane et non Dixon : tu as tué ma femme, je tue la tienne. Vengeance plus fielleuse et cruelle que de tuer directement Dixon : comme ça, il souffre d'être veuf comme Sloane. Et quand on connaît le machiavélisme de Sloane, ce n'est pas étonnant de sa part.
Complètement. Aucune erreur de montage : juste la même scène reprise de façon éludée où suivant les points de vues des différents personnages.
Pour Sloane, il n'y a jamais eu aucune ambiguïté quant à ses intentions : comme dit Dear, il voulait atteindre Dixon en tuant sa femme, comme le fit celui-ci accidentellement en tuant la sienne.
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Alias"
Bah, ce n'est pas une tentative de quelque sorte, c'est mon verdict !Dearesttara a écrit:Bien essayé denis, mais c'est plus simple que ça.
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
Suite a lecture de ce thread, j'ai repris la série, j'en suis a la fin de saison 3.
Les lèvres collagènées de Jennifer Garner occupent l'écran au point qu'on fait plus attention a rien d'autre. On ne voit plus qu'elles.
Les lèvres collagènées de Jennifer Garner occupent l'écran au point qu'on fait plus attention a rien d'autre. On ne voit plus qu'elles.
davidf- Invité Spécial
- Age : 59
Localisation : 78
Date d'inscription : 08/10/2005
Re: Série "Alias"
davidf a écrit:Les lèvres collagènées de Jennifer Garner occupent l'écran au point qu'on fait plus attention a rien d'autre. On ne voit plus qu'elles.
Excellent !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Alias"
Fini la saison 3. Cette série est vraiment passionnante ! Bon, elle est un peu inférieure aux deux précédentes saisons, et manque parfois de nerf. Toutefois, on s'ennuie pas avec ces jeux perpétuels de manipulations et de double jeu, atteignant un niveau purement démentiel dans les quatre-cinq derniers épisodes. C'est bien simple, PRESQUE TOUS les personnages jouent des doubles jeux, même Sydney dans une certaine mesure au cours d'une séquence mémorable. Impossible de se fier à qui que ce soit : à peine convaincu du côté d'un personnage, paf il vire à 180°. J'adore cette manipulation du spectateur à chaque seconde, on a du mal à garder un repère solide ! La quête de Rambaldi prend des tours de plus en plus improbables et hénaurmes. Seul regret : l'absence totale de Lena Olin/Irina Derevko durant la saison, mais il y'a fort à parier qu'on la verra dans les saisons ultérieures. David Anders est régalant en bad guy charmeur et cynique, mais la palme revient à Melissa George qui nous gratifie d'un show mémorable tout au long de la saison. Sa diablerie et sa perversité atteignent des sommets de plus en plus éclatants. Quant à Sloane, il est niveau méchant de séries télé à jeu égal avec des calibres du genre du Fumeur ! Pourtant, quelques parcelles d'humanité se trouvent en lui comme en témoigne l'affaire du "Passager", et cela la rend encore plus fascinant !
Une saison un peu en-dessous. Mais dans l'ensemble, une narration maîtrisée, de l'action et un tempo frénétique, et surtout surtout des retournements de situation au kilomètre qui font d'Alias un modèle de la série d'espionnage moderne.
Classement de la saison 3
1. Post mortem (The Two) : **
2. Monnaie d'échange (Succession) : **
3. Arme secrète (Reunion) : ***
4. Chaînon manquant (A Missing Link) : ****
5. Black Jack (Repercussions) : ****
6. Noir et blanc (The Nemesis) : ***
7. Sans issue (Prelude) : ***
8. Volte-face (Breaking Point) : ****
9. Salle 47 (Conscious) : ***
10. Jeux de piste (Remnants) : ***
11. Passé recomposé (Full Disclosure) : ***
12. Ennemi intérieur (Crossings) : *
13. Nid d'aigle (After Six) : ****
14. Duel masqué (Blowback) : **
15. Sueurs froides (Facade) : **** (celui-là est peut-être mon préféré de la série jusque-là)
16. Trou noir (Taken) : ***
17. Le Passager (The Frame) : ***
18. « Il Dire » (Unveiled) : ***
19. Compte à rebours (Hourglass) : ***
20. Protocole enfer (Blood Ties) : ****
21. Traque infernale (Legacy) : ****
22. Résurrection (Resurrection) : ***
Moyenne : 3.09/4
Une saison un peu en-dessous. Mais dans l'ensemble, une narration maîtrisée, de l'action et un tempo frénétique, et surtout surtout des retournements de situation au kilomètre qui font d'Alias un modèle de la série d'espionnage moderne.
Classement de la saison 3
1. Post mortem (The Two) : **
2. Monnaie d'échange (Succession) : **
3. Arme secrète (Reunion) : ***
4. Chaînon manquant (A Missing Link) : ****
5. Black Jack (Repercussions) : ****
6. Noir et blanc (The Nemesis) : ***
7. Sans issue (Prelude) : ***
8. Volte-face (Breaking Point) : ****
9. Salle 47 (Conscious) : ***
10. Jeux de piste (Remnants) : ***
11. Passé recomposé (Full Disclosure) : ***
12. Ennemi intérieur (Crossings) : *
13. Nid d'aigle (After Six) : ****
14. Duel masqué (Blowback) : **
15. Sueurs froides (Facade) : **** (celui-là est peut-être mon préféré de la série jusque-là)
16. Trou noir (Taken) : ***
17. Le Passager (The Frame) : ***
18. « Il Dire » (Unveiled) : ***
19. Compte à rebours (Hourglass) : ***
20. Protocole enfer (Blood Ties) : ****
21. Traque infernale (Legacy) : ****
22. Résurrection (Resurrection) : ***
Moyenne : 3.09/4
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Alias"
Pas d'inquiétudes, on retrouve bien Irina dans les 2 saisons suivantes.
Cetp65- Prince(sse)
- Age : 32
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 01/08/2010
Re: Série "Alias"
Me voilà rassuré !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Alias"
En partie à cause de vous je suis allé jusqu'au bout de la série. Je continue a préférer l'atmosphère dark de La Femme Nikita. Au moins quand les gens meurent dans cette série, c'est pour de bon.
Dernière édition par davidf le Mer 10 Juil 2013 - 20:03, édité 1 fois
davidf- Invité Spécial
- Age : 59
Localisation : 78
Date d'inscription : 08/10/2005
Re: Série "Alias"
Ah mais dans Alias aussi les gens meurent pour de bon. Faut juste les tuer trois fois au lieu d'une, c'est tout.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Alias"
Bah, petit bras la Syd. Buffy a été tuée deux fois, blessée mortellement à diverses reprises, et Celle Dont Le Nom Seul Suscite La Terreur est toujours sur le ring. C'est ça, la classe.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Alias"
Apparition remarquée de Michael Vartan dans deux épisodes d'Ally McBeal. Il joue le rôle de Jonathan, un des innombrables hommes dont l'héroïne a un coup de coeur. L'ennui c'est que dans la même semaine, elle a rencardé un autre homme qui n'est autre que... le père de Jonathan ! Quand la vérité éclate, on rit aux éclats. Vartan est comme dans Alias : assez fade. Il est vrai que le personnage n'est pas développé. La VF lui va pas du tout, contrairement à Alias (ce n'est pas la même voix).
L'apparition de Michael :
... Et la réaction d'Ally/Calista !
L'apparition de Michael :
... Et la réaction d'Ally/Calista !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Alias"
03-19 – Compte à rebours (Hourglass)
Résumé
Bien qu’il sache que Lauren trahit, Vaughn doit continuer à faire comme si de rien n’était afin que la CIA rattrape son retard sur le Covenant concernant « le passager ». En Inde, Vaughn et Sydney doivent sauver Conrad kidnappé par Sark qui détient des secrets concernant le passager. Quant à Sloane, l'heure de son exécution approche.
La critique
Nous nageons toujours dans les eaux de l’invraisemblable. Echappant à toute cohérence, « Alias » est une série qui tourne en roue libre. La participation de bons comédiens comme Peggy Lipton, Ron Rifkin et David Carradine s’avère être du plâtre sur une jambe de bois. L’apparition de nouveaux personnages (maintenant une sœur à Sydney) rend encore plus complexe la compréhension de l’intrigue. Avec presque la distance d’une décennie sur cet épisode, on se rend compte de la vanité et de la médiocrité d’une série surestimée. Les personnages sont autant de pantins qui gesticulent devant un téléspectateur qui ne s’intéresse qu’aux scènes d’action. On a le sentiment que les comédiens eux-mêmes n’y croient plus et assurent le minimum syndical. Le niveau des comédiens a été nivelé par le bas, c'est-à-dire au stade de Jennifer Gardner.
Aux claviers, un bon compositeur, Michael Giacchino qui signera plus tard le reboot de « Star Trek » et a commencé sa carrière en mettant en musique le jeu vidéo « Medal of honor », est la piètre consolation de l’auditeur. Et encore, la partition de Giacchino est souvent gâchée par des chansons rock à deux sous dignes de « Alerte à Malibu ».
On peut être à peu près certain qu’ Alias ne franchirait pas le cap de la saison 1 aujourd’hui. Bénéficiant de l’engouement pour le Da Vinci Code, le show a fait illusion mais a mal vieilli. Michael Vartan réussit l’exploit d’être plus médiocre comédien que Jennifer Gardner, ce qui n’était pas facile à faire.
C’est le genre de programme aussitôt vu aussitôt oublié. Le suspense ne peut prendre dans la mesure où l’on sait qu’un personnage comme Sloane ne peut être exécuté (c’est le suspense du jour).
« Alias » étant un feuilleton et non une série, il est difficile d’espérer une quelconque amélioration. Ron Rifkin a l’air d’y croire encore. Fort heureusement pour le comédien, il a trouvé d’autres bons rôles par la suite. La scène de l’exécution ne parvient pas à nous faire bondir de notre fauteuil. Petite consolation, « Alias » nous permettra de mieux apprécier d’autres séries. Il suffira de se souvenir de la profondeur abyssale du script.
L’absence d’émotion à l’écran est totale, alors que ce n’était pas le but de la production.
Résumé
Bien qu’il sache que Lauren trahit, Vaughn doit continuer à faire comme si de rien n’était afin que la CIA rattrape son retard sur le Covenant concernant « le passager ». En Inde, Vaughn et Sydney doivent sauver Conrad kidnappé par Sark qui détient des secrets concernant le passager. Quant à Sloane, l'heure de son exécution approche.
La critique
Nous nageons toujours dans les eaux de l’invraisemblable. Echappant à toute cohérence, « Alias » est une série qui tourne en roue libre. La participation de bons comédiens comme Peggy Lipton, Ron Rifkin et David Carradine s’avère être du plâtre sur une jambe de bois. L’apparition de nouveaux personnages (maintenant une sœur à Sydney) rend encore plus complexe la compréhension de l’intrigue. Avec presque la distance d’une décennie sur cet épisode, on se rend compte de la vanité et de la médiocrité d’une série surestimée. Les personnages sont autant de pantins qui gesticulent devant un téléspectateur qui ne s’intéresse qu’aux scènes d’action. On a le sentiment que les comédiens eux-mêmes n’y croient plus et assurent le minimum syndical. Le niveau des comédiens a été nivelé par le bas, c'est-à-dire au stade de Jennifer Gardner.
Aux claviers, un bon compositeur, Michael Giacchino qui signera plus tard le reboot de « Star Trek » et a commencé sa carrière en mettant en musique le jeu vidéo « Medal of honor », est la piètre consolation de l’auditeur. Et encore, la partition de Giacchino est souvent gâchée par des chansons rock à deux sous dignes de « Alerte à Malibu ».
On peut être à peu près certain qu’ Alias ne franchirait pas le cap de la saison 1 aujourd’hui. Bénéficiant de l’engouement pour le Da Vinci Code, le show a fait illusion mais a mal vieilli. Michael Vartan réussit l’exploit d’être plus médiocre comédien que Jennifer Gardner, ce qui n’était pas facile à faire.
C’est le genre de programme aussitôt vu aussitôt oublié. Le suspense ne peut prendre dans la mesure où l’on sait qu’un personnage comme Sloane ne peut être exécuté (c’est le suspense du jour).
« Alias » étant un feuilleton et non une série, il est difficile d’espérer une quelconque amélioration. Ron Rifkin a l’air d’y croire encore. Fort heureusement pour le comédien, il a trouvé d’autres bons rôles par la suite. La scène de l’exécution ne parvient pas à nous faire bondir de notre fauteuil. Petite consolation, « Alias » nous permettra de mieux apprécier d’autres séries. Il suffira de se souvenir de la profondeur abyssale du script.
L’absence d’émotion à l’écran est totale, alors que ce n’était pas le but de la production.
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
Je trouve Michael Vartan assez fade en effet. Aussi, je suis resté stupéfié lorsqu'il nous a fait un excellent numéro d'acteur dans Cryo 5 (saison 4). Comme quoi, nul n'est jamais totalement mauvais.
La saison 4 renouera quelque peu avec le style de la saison 1 : on retrouve Sydney et Cie faisant des missions plus ou moins indépendantes qui évoquent celles qu'elle faisait pour le SD6. On peut espérer que tu te montreras plus généreux, même si je doute que Mia Maestro te convainque.
Sinon, inutile de te dire qu'autant tes critiques sont bien écrites, autant je les trouve totalement injustes pour une série qui carbure à l'adrénaline pure avec autant de constance et de conviction depuis son pilote. Enfin, encore une fois, c'est la manière dont on regarde la série.
P.S : Jennifer Garner a reçu un Emmy award (traduction : l'oscar de la meilleure actrice dans une série) pour sa prestation dans Alias.
La saison 4 renouera quelque peu avec le style de la saison 1 : on retrouve Sydney et Cie faisant des missions plus ou moins indépendantes qui évoquent celles qu'elle faisait pour le SD6. On peut espérer que tu te montreras plus généreux, même si je doute que Mia Maestro te convainque.
Sinon, inutile de te dire qu'autant tes critiques sont bien écrites, autant je les trouve totalement injustes pour une série qui carbure à l'adrénaline pure avec autant de constance et de conviction depuis son pilote. Enfin, encore une fois, c'est la manière dont on regarde la série.
P.S : Jennifer Garner a reçu un Emmy award (traduction : l'oscar de la meilleure actrice dans une série) pour sa prestation dans Alias.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Alias"
Patricks, pourquoi tu n'essaierais pas l'autre série de JJAbrams : "Fringe" ?
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Alias"
A l'exception de Felicity, comédie estudiantine (faut bien commencer quelque part !), les séries de JJ Abrams utilisent des thèmes similaires : rythme infernal, rebondissements massifs, arrière-texte plus ou moins mystique, SF à haute dose, et surtout, un goût prononcé pour les mystères à la résolution sans cesse différées... le mélange riche voire trop riche de ces ingrédients à fini par dégoûter Patricks d'Alias. Je crains qu'il en aille de même s'il s'attaque à Fringe ou Lost. Alors finalement, je crois que Patricks aurait plus de chances avec Felicity !
N'oublions pas cependant que ses séries sont davantage un travail d'équipe. Comme il le dit lui-même, il doit sa réussite à un staff brillant, dont il est le chef d'orchestre. Il n'est pas anodin qu'il se considère comme réalisateur et producteur avant d'être scénariste.
N'oublions pas cependant que ses séries sont davantage un travail d'équipe. Comme il le dit lui-même, il doit sa réussite à un staff brillant, dont il est le chef d'orchestre. Il n'est pas anodin qu'il se considère comme réalisateur et producteur avant d'être scénariste.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Alias"
Je viens de lire la critique de Patricks et j'étais en train de reprendre les points sur lesquels j'étais d'accord. Et puis, j'ai fait l'inverse : relever ceux sur lesquels je ne suis pas d'accord, car ça va plus vite. Je partage entièrement cette dernière critique, j'aurais pu l'écrire dans les mêmes termes, à la virgule près. Sauf un point :
On peut être à peu près certain qu’Alias ne franchirait pas le cap de la saison 1 aujourd’hui.
Je pense que c'est le contraire. La qualité générale des séries baisse tellement que la saison 1, acceptable, pourrait encore engendrer une suite.
C'est le style actuel : on ne réfléchit pas et on est rivé à l'action. Peu importe les incohérences; de toute façon, cinq minutes après avoir éteint son poste, on ne se souviendra même plus de ce qu'on a vu...Pathétique.
Bon courage, si tu vas jusqu'au bout, car devant une telle calamité, j'ai refuse de perdre mon temps. Je préfère encore me rediffuser une bonne série vintage qui ne m'a jamais déçu !
On peut être à peu près certain qu’Alias ne franchirait pas le cap de la saison 1 aujourd’hui.
Je pense que c'est le contraire. La qualité générale des séries baisse tellement que la saison 1, acceptable, pourrait encore engendrer une suite.
C'est le style actuel : on ne réfléchit pas et on est rivé à l'action. Peu importe les incohérences; de toute façon, cinq minutes après avoir éteint son poste, on ne se souviendra même plus de ce qu'on a vu...Pathétique.
Bon courage, si tu vas jusqu'au bout, car devant une telle calamité, j'ai refuse de perdre mon temps. Je préfère encore me rediffuser une bonne série vintage qui ne m'a jamais déçu !
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
03-20 – Protocole enfer (Blood ties)
Résumé
L’exécution de Sloane était un simulacre : Jack Bristow lui a donné dans du vin un contrepoison à l’injection létale. Arvin Sloane explique que le passager est une prophétie de Rambaldi, il s’agit d’une personne qui pourra transmettre un message qui sera la « clef de l’objectif ultime ». Sloane veut protéger sa fille que le Covenant veut retrouver. Lauren va être piégée en croyant avoir le champ libre, pensant Sloane mort. Vaughn apprend une « autre vérité » sur la mort de son père. Vaughn tombe dans les mains de Sark qui le torture.
La critique
Lorsque Sloane jette au sol une fiole d’un produit improbable, « Alias » bascule de l’espionnage à la science-fiction. A force de révélations qui infirment ce que le téléspectateur sait déjà, on est perdus. On est tombés dans le piège du « Caméléon », et d’une partie de la série « X Files » lors des ultimes saisons (rappelez vous Samantha Mulder, la sœur de Fox, enlevée, morte, pas morte, morte). Plus que jamais, « Alias » colle au « Da Vinci Code ». L’aspect sensationnel, les révélations spectaculaires, ne durent qu’un temps. Sydney sans Vaughn continue ses improbables missions impossibles à la Jim Phelps sauce 2000. Melissa George joue bien la scène d’une sous Irina soit disant sensible devant les souffrances de son « mari ». On a, vis de vis de Sydney, aucune crainte : elle parle toutes les langues ce qui lui permet de duper les tortionnaires des quatre coins de la planète, elle a déjà été en Corée du nord, là voilà dans une prison de femmes en Tchétchénie, mais au fond, rien de grave ne peut lui arriver, elle est indestructible comme un personnage de dessin animé. Personne n’est vraiment en danger, parce que dans le monde d’Alias, les morts reviennent en bonne santé parmi les vivants. C’est de la bande dessinée qui nous est vendue en guise de série d’espionnage. L’arrivée de la « sœur » de Sydney n’est même pas une surprise. Le seul à ne pas s’ennuyer semble être Marshall Flinkman avec ses vannes à deux balles.
La nouvelle venue, Mia Maestro qui est Nadia, la sœur de Sydney entre avec aisance dans la série et ce pour 31 épisodes. On a oublié Bradley Cooper, l’apparition sans lendemain de Roger Moore, l’incursion de Quentin Tarentino. « Alias » est la seule série où d’une saison à l’autre, vous oubliez ce qui s’est passé mais cela n’a pas au fond grande importance tant le script vous plonge dans l’instant présent immédiat. Quant à Arvin Sloane, à force de passer du « gentil » (mais salaud) au salaud intégral, il perd en crédibilité et Ron Rifkin, malgré son talent, ne peut faire des miracles face aux incohérences d’un script qui semble écrit sur un bord de nappe de table.
Les infos supplémentaires
Richard Roundtree, né en 1942, qui joue Brill, est bien sûr le célèbre détective John Shaft.
Résumé
L’exécution de Sloane était un simulacre : Jack Bristow lui a donné dans du vin un contrepoison à l’injection létale. Arvin Sloane explique que le passager est une prophétie de Rambaldi, il s’agit d’une personne qui pourra transmettre un message qui sera la « clef de l’objectif ultime ». Sloane veut protéger sa fille que le Covenant veut retrouver. Lauren va être piégée en croyant avoir le champ libre, pensant Sloane mort. Vaughn apprend une « autre vérité » sur la mort de son père. Vaughn tombe dans les mains de Sark qui le torture.
La critique
Lorsque Sloane jette au sol une fiole d’un produit improbable, « Alias » bascule de l’espionnage à la science-fiction. A force de révélations qui infirment ce que le téléspectateur sait déjà, on est perdus. On est tombés dans le piège du « Caméléon », et d’une partie de la série « X Files » lors des ultimes saisons (rappelez vous Samantha Mulder, la sœur de Fox, enlevée, morte, pas morte, morte). Plus que jamais, « Alias » colle au « Da Vinci Code ». L’aspect sensationnel, les révélations spectaculaires, ne durent qu’un temps. Sydney sans Vaughn continue ses improbables missions impossibles à la Jim Phelps sauce 2000. Melissa George joue bien la scène d’une sous Irina soit disant sensible devant les souffrances de son « mari ». On a, vis de vis de Sydney, aucune crainte : elle parle toutes les langues ce qui lui permet de duper les tortionnaires des quatre coins de la planète, elle a déjà été en Corée du nord, là voilà dans une prison de femmes en Tchétchénie, mais au fond, rien de grave ne peut lui arriver, elle est indestructible comme un personnage de dessin animé. Personne n’est vraiment en danger, parce que dans le monde d’Alias, les morts reviennent en bonne santé parmi les vivants. C’est de la bande dessinée qui nous est vendue en guise de série d’espionnage. L’arrivée de la « sœur » de Sydney n’est même pas une surprise. Le seul à ne pas s’ennuyer semble être Marshall Flinkman avec ses vannes à deux balles.
La nouvelle venue, Mia Maestro qui est Nadia, la sœur de Sydney entre avec aisance dans la série et ce pour 31 épisodes. On a oublié Bradley Cooper, l’apparition sans lendemain de Roger Moore, l’incursion de Quentin Tarentino. « Alias » est la seule série où d’une saison à l’autre, vous oubliez ce qui s’est passé mais cela n’a pas au fond grande importance tant le script vous plonge dans l’instant présent immédiat. Quant à Arvin Sloane, à force de passer du « gentil » (mais salaud) au salaud intégral, il perd en crédibilité et Ron Rifkin, malgré son talent, ne peut faire des miracles face aux incohérences d’un script qui semble écrit sur un bord de nappe de table.
Les infos supplémentaires
Richard Roundtree, né en 1942, qui joue Brill, est bien sûr le célèbre détective John Shaft.
Dernière édition par Patricks le Lun 5 Aoû 2013 - 21:04, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
Je te rassure Patricks, à la fin de la saison 3, un personnage va mourir, et DEFINITIVEMENT !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Alias"
Attention, nous ne sommes pas dans un film de Romero quand même.Patricks a écrit: Personne n’est vraiment en danger, parce que dans le monde d’Alias, les morts reviennent en bonne santé parmi les vivants
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Alias"
un script qui semble écrit sur un bord de nappe de table. Une expression à conserver.
- Spoiler:
- En effet, Dear, mais ce n'est pas celle-là qu'on aurait voulu voir disparaitre, c'est l'autre !
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
JJ Abrams est au cinéma un bon réalisateur, tout au moins un bon faiseur hollywoodien.
Il a réalisé l'excellent "Mission impossible 3 " (souvent considéré comme le meilleur de la franchise), "Super 8", bel hommage aux films fantastiques des 80s et à Spielberg, et le très interessant reboot de "Star Trek".
Je n'ai pas vu sa suite mais il a bénéficié d'une bonne critique.
Il a réalisé l'excellent "Mission impossible 3 " (souvent considéré comme le meilleur de la franchise), "Super 8", bel hommage aux films fantastiques des 80s et à Spielberg, et le très interessant reboot de "Star Trek".
Je n'ai pas vu sa suite mais il a bénéficié d'une bonne critique.
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Alias"
03-21 – La traque infernale (Legacy)
Résumé
Sark et Lauren sont en fuite. Droguée par Sloane, Nadia écrit des textes dans une langue inconnue. Avec un mouchard, Sydney et Michael doivent récupérer l’elixir de Rambaldi que détient Sloane. Ils sont braqués par une armée mais sauvés par Katya Derevko. Sark et Lauren proposent à Sloane de s’associer, il a le passager, ils ont l’elixir.
La critique
On peine à terminer cette saison. Même Ron Rifkin d’ordinaire majestueux commence à devenir ennuyeux. Le personnage de la sœur de Sydney est un peu arrivé comme un cheveu sur la soupe, c’est « le personnage de trop ». L’ambiance est artificielle et on a parfois l’impression d’être en train de lire un album de Tintin. Isabella Rosselini avait sûrement un arriéré d’impôt à payer pour participer à cette série à bout de souffle. Il y a trop de retournements de situations pour que l’on puisse suivre l’action. Les scènes de torture de Sloane sur sa fille Nadia ne nous émeuvent pas. « Alias » est un feuilleton qui semble tourner en boucle. La série est de plus en plus bavarde et les comédiens semblent prendre au sérieux ce que le téléspectateur trouve empesé. « Le dentiste », un des personnages les plus déments de la série, réapparaît comme un sphynx. On se souviendra que le docteur Zhang Lee avait arraché des dents à Sydney, alors qu’il tremble ici comme une mauviette capturée par sa victime et Vaughn. Mais ce dernier n’aura pas la charité de Sydney avec l’affreux bonhomme. Jennifer Garner est égale à elle-même, avec son jeu monolithique. En bikini, bien qu’elle ne soit pas une beauté question visage, elle donne envie de passer un bon quart d’heure en privé avec elle (on passerait bien plus de temps avec Melissa George !), mais cela ne suffit pas pour en faire une actrice. Il y a tellement d’évènements au fil des saisons de « Alias » qu’on a presque oublié que Marshall lui aussi a eu affaire au dentiste.
Dans « Alias », les gentils passent leur temps à faire des marchés avec les méchants en leur proposant des réductions de peine pour capturer d’autres méchants. Mia Maestro a parfois des faux airs de Penelope Cruz du pauvre. On envie tout de même Jack Bristow de son "rapprochement diplomatique" avec la belle Katya, mieux conservée que sa soeur.
Résumé
Sark et Lauren sont en fuite. Droguée par Sloane, Nadia écrit des textes dans une langue inconnue. Avec un mouchard, Sydney et Michael doivent récupérer l’elixir de Rambaldi que détient Sloane. Ils sont braqués par une armée mais sauvés par Katya Derevko. Sark et Lauren proposent à Sloane de s’associer, il a le passager, ils ont l’elixir.
La critique
On peine à terminer cette saison. Même Ron Rifkin d’ordinaire majestueux commence à devenir ennuyeux. Le personnage de la sœur de Sydney est un peu arrivé comme un cheveu sur la soupe, c’est « le personnage de trop ». L’ambiance est artificielle et on a parfois l’impression d’être en train de lire un album de Tintin. Isabella Rosselini avait sûrement un arriéré d’impôt à payer pour participer à cette série à bout de souffle. Il y a trop de retournements de situations pour que l’on puisse suivre l’action. Les scènes de torture de Sloane sur sa fille Nadia ne nous émeuvent pas. « Alias » est un feuilleton qui semble tourner en boucle. La série est de plus en plus bavarde et les comédiens semblent prendre au sérieux ce que le téléspectateur trouve empesé. « Le dentiste », un des personnages les plus déments de la série, réapparaît comme un sphynx. On se souviendra que le docteur Zhang Lee avait arraché des dents à Sydney, alors qu’il tremble ici comme une mauviette capturée par sa victime et Vaughn. Mais ce dernier n’aura pas la charité de Sydney avec l’affreux bonhomme. Jennifer Garner est égale à elle-même, avec son jeu monolithique. En bikini, bien qu’elle ne soit pas une beauté question visage, elle donne envie de passer un bon quart d’heure en privé avec elle (on passerait bien plus de temps avec Melissa George !), mais cela ne suffit pas pour en faire une actrice. Il y a tellement d’évènements au fil des saisons de « Alias » qu’on a presque oublié que Marshall lui aussi a eu affaire au dentiste.
Dans « Alias », les gentils passent leur temps à faire des marchés avec les méchants en leur proposant des réductions de peine pour capturer d’autres méchants. Mia Maestro a parfois des faux airs de Penelope Cruz du pauvre. On envie tout de même Jack Bristow de son "rapprochement diplomatique" avec la belle Katya, mieux conservée que sa soeur.
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
03-22 – Objectif ultime (Resurrection)
Résumé
Dixon veut qu’on résolve vite l’équation Rambaldi. Déguisée avec un masque de Sydney, Lauren dérobe l’équation sur un ordinateur et sème des bombes à retardement au QG de la CIA que Sark à distance actionne. Sark est fait prisonnier mais Lauren s’échappe. Sydney se retrouve accusée suite à la duperie de Lauren. A peine emprisonné, Sark se met à vouloir « négocier » avec Vaughn. Ce dernier capture son épouse et la torture mais quelqu’un le poignarde.
La critique
Hommage ou plagiat, on a recours ici au masque, vieil astuce de « Mission Impossible ». Dans les derniers épisodes de saison, on peut tout envisager : les acteurs peuvent ne pas renégocier leur contrat et leur personnage meurt. Ici, on a l’impression que la production chercher à durcir le fade Vaughn, qui après avoir torturé le dentiste dans l’épisode précédent, s’affaire sur Sark. Le gentil devient ici aussi sadique que ses bourreaux. La photographie est sombre avec la pluie et à l’image des états d’âme de Vaughn. Sans crier au génie, l’épisode réévalue un peu à la hausse le niveau de la série. Sydney n’apprécie pas le nouveau Vaughn et en impute la faute à son père. Ce conflit père fille avait été laissé en plan en cours de route comme tant de choses dans la série. Voyant sa dernière heure arriver, Lauren est moins convaincante et rusée qu’Irina. Pour tenir en haleine le téléspectateur, nous allons avoir droit à un coup de théâtre toutes les cinq minutes. Vaughn et Marshall se retrouvent aux portes de la mort. Combien de pronostics vitaux vont être engagés pour faire grimper l’audience ? La transposition du passé de Jack Bristow sur les évènements récents devient quelque peu lassante. « La femme est la seconde erreur de Dieu » de Nietzsche sert ici de code, mais la première erreur de J J Abrams est d’avoir engagé Jennifer Garner. Le script n’est pas un chef d’œuvre, mais on l’aurait mieux digéré avec une bombasse. On change de camp comme de chemise et les gentils de l’épisode d’avant deviennent ou redeviennent des méchants. Ici, une fille semble aimer un père qui vient de la torturer, une autre se rend compte que sa victoire sur sa rivale va être brisée par une vengeance d’outre tombe consistant en une révélation terrifiante et au lieu de retrouver la paix, elle fond en larmes. Sortie de scène regrettable d’un des meilleurs personnages de la série, mais prévisible. La saison 3 se termine encore sur un cliffhanger. Les talents d’Isabella Rossellini, Melissa George, Mia Maestro et Ron Rifkin donnent une qualité à cet épisode qui lui permet de renouer avec les deux melons : Jennifer Garner et Michael Vartan, eux, n’y sont pour rien.
Les infos supplémentaires
« Sark a craqué, c’est cela ? » demande Sydney à Vaughn, moment d’humour involontaire quand on voit l’épisode.
Résumé
Dixon veut qu’on résolve vite l’équation Rambaldi. Déguisée avec un masque de Sydney, Lauren dérobe l’équation sur un ordinateur et sème des bombes à retardement au QG de la CIA que Sark à distance actionne. Sark est fait prisonnier mais Lauren s’échappe. Sydney se retrouve accusée suite à la duperie de Lauren. A peine emprisonné, Sark se met à vouloir « négocier » avec Vaughn. Ce dernier capture son épouse et la torture mais quelqu’un le poignarde.
La critique
Hommage ou plagiat, on a recours ici au masque, vieil astuce de « Mission Impossible ». Dans les derniers épisodes de saison, on peut tout envisager : les acteurs peuvent ne pas renégocier leur contrat et leur personnage meurt. Ici, on a l’impression que la production chercher à durcir le fade Vaughn, qui après avoir torturé le dentiste dans l’épisode précédent, s’affaire sur Sark. Le gentil devient ici aussi sadique que ses bourreaux. La photographie est sombre avec la pluie et à l’image des états d’âme de Vaughn. Sans crier au génie, l’épisode réévalue un peu à la hausse le niveau de la série. Sydney n’apprécie pas le nouveau Vaughn et en impute la faute à son père. Ce conflit père fille avait été laissé en plan en cours de route comme tant de choses dans la série. Voyant sa dernière heure arriver, Lauren est moins convaincante et rusée qu’Irina. Pour tenir en haleine le téléspectateur, nous allons avoir droit à un coup de théâtre toutes les cinq minutes. Vaughn et Marshall se retrouvent aux portes de la mort. Combien de pronostics vitaux vont être engagés pour faire grimper l’audience ? La transposition du passé de Jack Bristow sur les évènements récents devient quelque peu lassante. « La femme est la seconde erreur de Dieu » de Nietzsche sert ici de code, mais la première erreur de J J Abrams est d’avoir engagé Jennifer Garner. Le script n’est pas un chef d’œuvre, mais on l’aurait mieux digéré avec une bombasse. On change de camp comme de chemise et les gentils de l’épisode d’avant deviennent ou redeviennent des méchants. Ici, une fille semble aimer un père qui vient de la torturer, une autre se rend compte que sa victoire sur sa rivale va être brisée par une vengeance d’outre tombe consistant en une révélation terrifiante et au lieu de retrouver la paix, elle fond en larmes. Sortie de scène regrettable d’un des meilleurs personnages de la série, mais prévisible. La saison 3 se termine encore sur un cliffhanger. Les talents d’Isabella Rossellini, Melissa George, Mia Maestro et Ron Rifkin donnent une qualité à cet épisode qui lui permet de renouer avec les deux melons : Jennifer Garner et Michael Vartan, eux, n’y sont pour rien.
Les infos supplémentaires
« Sark a craqué, c’est cela ? » demande Sydney à Vaughn, moment d’humour involontaire quand on voit l’épisode.
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
04-01- Jeux d’espions 1ère partie (Authorized Personnel Only - Part 1)
Résumé
Six mois après la mort de Lauren, Sydney et Vaughn démissionnent de la CIA. Sydney, Vaughn, Jack Bristow et Dixon travaillent désormais pour un département secret du service : l’APO (Authorized Personnel Only) Le chef de l’APO, au grand effroi de Sydney, n’est autre que… Arvin Sloane. L’APO est une sorte de SD6 de la CIA. Sentimentalement, Vaughn et Sydney sont séparés. La jeune femme ne veut pas renouer leur liaison.
La critique
Jennifer Garner s’est trompée de carrière. Au lieu de vouloir être comédienne, ce qui est hautement au-dessus de ses capacités, elle aurait dû faire des films érotiques. Physiquement, elle est plus jolie que Brigitte Lahaie ou La Cicciolina, est égale de Clara Morgane. Elle n’attire l’œil que lorsqu’elle est en sous vêtements. Le reste du temps, elle est transparente et insignifiante. Voilà une belle vocation ratée. Après la sombre et sanglante fin de la saison 3, la saison 4 débute par Sydney en lingerie féminine devant un vieux vicelard. Quant à Michael Vartan, il se prend pour un boxeur. Il assouvit sa rage d’avoir tué sa femme. Si Garner avait une vocation toute tracée dans le porno, Vartan a lui aussi raté son destin : il est la parfaite gravure de mode pour romans photos ou pour jouer aux côtés de Victor/Eric Braeden dans « Les feux de l’amour ».
Grosse déception : Bradley Cooper n’est pas de retour après une saison d’absence dans le rôle de Tippin.
La bonne surprise, c’est Ron Rifkin en chef de l’APO. Il retrouve cet aspect racé et seigneur qu’il avait partiellement perdu dans la saison 3. Il est de nouveau le tréteau qui porte à lui seul tout l’édifice. Carl Lumbly (Dixon) a un jeu limité, Victor Garber, le père de Sydney, conserve son jeu monolithique.
Dans une longue scène où elle doit attirer l’attention d’un homme, Jennifer Garner excelle dans son personnage de garce d’une façon bigrement convaincante au point d’en devenir inquiétante.mais Clara Morgane en lieu et place n’aurait pas mieux ou pire. Sauf que Clara dans la scène d’amour avec Vaughn n’aurait pas gardé son tricot de peau bleu !
Cet épisode nous laisse sur notre faim quant à plusieurs questions restées à suspens à la fin de la saison 3. Le Covenant existe-t-il toujours ? Katya Derevko/Isabella Rossellini a-t-elle survécu à la fléchette qu’elle a reçu dans le cou ?
Les deux héros ne parviennent pas à plomber la série. Tout de même, avec une actrice belle ET intelligente comme Gillian Anderson pour ne citer qu’elle, la série aurait une autre allure. Dans les scènes de dialogues entre Ron Rifkin et Jennifer Garner, c’est un désastre. Rifkin est un comédien. Garner non. Et le jour où sa jeunesse s’enfuiera et où il ne lui restera plus ce semblant de sex appeal, elle sera au chômage. Son talent n’existe que lorsqu’elle est en lingerie sexy.
Les infos supplémentaires
Rick Yune qui incarne Tamazaki était Zao dans le James Bond « Meurs un autre jour ».
La scène où Vaughn se bat avec un géant dans le train évoque l’affrontement entre Bond et Requin dans « L’espion qui m’aimait ».
Résumé
Six mois après la mort de Lauren, Sydney et Vaughn démissionnent de la CIA. Sydney, Vaughn, Jack Bristow et Dixon travaillent désormais pour un département secret du service : l’APO (Authorized Personnel Only) Le chef de l’APO, au grand effroi de Sydney, n’est autre que… Arvin Sloane. L’APO est une sorte de SD6 de la CIA. Sentimentalement, Vaughn et Sydney sont séparés. La jeune femme ne veut pas renouer leur liaison.
La critique
Jennifer Garner s’est trompée de carrière. Au lieu de vouloir être comédienne, ce qui est hautement au-dessus de ses capacités, elle aurait dû faire des films érotiques. Physiquement, elle est plus jolie que Brigitte Lahaie ou La Cicciolina, est égale de Clara Morgane. Elle n’attire l’œil que lorsqu’elle est en sous vêtements. Le reste du temps, elle est transparente et insignifiante. Voilà une belle vocation ratée. Après la sombre et sanglante fin de la saison 3, la saison 4 débute par Sydney en lingerie féminine devant un vieux vicelard. Quant à Michael Vartan, il se prend pour un boxeur. Il assouvit sa rage d’avoir tué sa femme. Si Garner avait une vocation toute tracée dans le porno, Vartan a lui aussi raté son destin : il est la parfaite gravure de mode pour romans photos ou pour jouer aux côtés de Victor/Eric Braeden dans « Les feux de l’amour ».
Grosse déception : Bradley Cooper n’est pas de retour après une saison d’absence dans le rôle de Tippin.
La bonne surprise, c’est Ron Rifkin en chef de l’APO. Il retrouve cet aspect racé et seigneur qu’il avait partiellement perdu dans la saison 3. Il est de nouveau le tréteau qui porte à lui seul tout l’édifice. Carl Lumbly (Dixon) a un jeu limité, Victor Garber, le père de Sydney, conserve son jeu monolithique.
Dans une longue scène où elle doit attirer l’attention d’un homme, Jennifer Garner excelle dans son personnage de garce d’une façon bigrement convaincante au point d’en devenir inquiétante.mais Clara Morgane en lieu et place n’aurait pas mieux ou pire. Sauf que Clara dans la scène d’amour avec Vaughn n’aurait pas gardé son tricot de peau bleu !
Cet épisode nous laisse sur notre faim quant à plusieurs questions restées à suspens à la fin de la saison 3. Le Covenant existe-t-il toujours ? Katya Derevko/Isabella Rossellini a-t-elle survécu à la fléchette qu’elle a reçu dans le cou ?
Les deux héros ne parviennent pas à plomber la série. Tout de même, avec une actrice belle ET intelligente comme Gillian Anderson pour ne citer qu’elle, la série aurait une autre allure. Dans les scènes de dialogues entre Ron Rifkin et Jennifer Garner, c’est un désastre. Rifkin est un comédien. Garner non. Et le jour où sa jeunesse s’enfuiera et où il ne lui restera plus ce semblant de sex appeal, elle sera au chômage. Son talent n’existe que lorsqu’elle est en lingerie sexy.
Les infos supplémentaires
Rick Yune qui incarne Tamazaki était Zao dans le James Bond « Meurs un autre jour ».
La scène où Vaughn se bat avec un géant dans le train évoque l’affrontement entre Bond et Requin dans « L’espion qui m’aimait ».
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
Clara Morgane, juste pour le plaisir des yeux :
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
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