Politique & C°

Pas mal envoyé Philo mais compare ce qui est comparable ! Pourquoi mettre d'un côté des pays dictatoriaux et une république démocratique de l'autre ? Forcément, y'a une grosse différence. Si on devait se comparer à ces pays-là, alors notre système politique ne ferait plus aucun effort (déjà qu'ils en font pas énormément...)

Il faut se dépasser soi-même, pas dépasser les autres. Reconnais quand même que les accueils que nous faisons aux émigrés sont loin d'être des modèles et qu'on peut encore améliorer ! (surtout qu'avec Hortefeux puis Besson ça a été catastrophique. Je sais qu'on ne peut pas accueillir la misère du monde mais là ils exagèrent !)

Quand à ce qu'on obtient quand on traverse illégalement la frontière française, je dirais plutôt :
-Massage du dos avec mains et matraques
-Chambre de 8 mètres carrés avec vue sur une cour de prison
-Climatisation made in Groënland en hiver et made in Sahara en été
-Et enfin, billet de retour vers le pays que vous n'auriez jamais dû quitter.

A Cynique, Cynique et demi ! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

J'avoue qu'il y a certain pays où je ne m'aventurerai pas: Le Mexique (Florence Cassez), La Thaïlande (Feu Béatrice Saubin), La Turquie (Midnight Express), La république Dominicaine (les deux jeunes femmes condamnées dont j'ai oublié le nom et qui viennent de revenir en France).
En République Populaire de Corée, il faut vraiment en avoir envie de traverser la frontière, car ce pays est très pauvre. Mais dans un Sept sur Sept ou Sept à Huit, j'avais vu deux hommes politiques français, un de droite et un communiste, y être accueillis.
Je suis d'accord avec Dearestara, Philo, il ne faut pas exagérer. Au sujet de Cuba, ce fut longtemps (et je parle enocre des années 90 pas si lointaines) un lieu de voyage des retraités de la CGT par l'agence de voyage CIT Touristra (liée à la CGT).

Quant on traverse illégalement une frontière, il faut en assumer les conséquences. Toutefois, aux Usa, dernier pays au monde où j'aimerais mettre les pieds, beaucoup de mexicains tentent de franchir la frontière et sont souvent reconduits. Pourtant, aux usa, il n'y a pas la CMU et tout ce que Philo évoque au sujet de la France.

J'aurais pu poster aussi dans "coup de gueule" ce message disant un certain ras-le-bol de cette hystérie parisienne-bobo anti-Frêche.

Il faut quand même essayer de voir les choses objectivement. Qu'est-ce qu'on reproche au président de Languedoc-Roussillon?

1) L'histoire des harkis "sous-hommes"? Cette insulte prononcée dans le feu de l'action ne visait pas les harkis en général, qui d'ailleurs constituent depuis toujours un des soutiens de Frêche, mais un petit groupe qui venait de participer à une manifestation commune UMP-FN. Les "bien-pensants" ont eux-mêmes tellement l'habitude de considérer les FN comme des sous-français qu'on se demande pourquoi ça les choque que Frêche fasse comme eux.

Rappelons qu'à 2 reprises, en 1986 et 1998, Frêche a été privé de la présidence de sa région par une alliance ouverte entre l'UDF puis UMP Jacques Blanc et le FN. Alors le traiter de "Mussolini" comme vient de le faire le ridicule agité bobo Cohn-Bendit est particulièrement indigne.

2) les "blacks" en équipe de France? Mais Frêche n'a fait que remarquer que la composition des "Bleus" n'était pas représentative de la population française. C'est ce que répète le PS depuis des années, qu'il faut de la "diversité", que les institutions ou entreprises ne sont pas représentatives de la population! Alors ça, ça ne devrait marcher que dans un sens? C'est quand même un comble qu'un serviteur loyal pendant des années de son parti à qui il a apporté un fief comme la ville de Montpellier autrefois très à droite se fasse exclure pour avoir exprimé une opinion en tous points conforme au dit parti!

3) La tête "pas catholique" de Fabius? Mais n'est-ce pas ce dernier qui a commencé à agresser Frêche en disant qu'il n'était pas sûr de voter pour lui? Pourtant, Frêche a été choisi candidat par les militants de sa région. Il n'a fait que répliquer à Fabius avec une expression très courante et inoffensive, et l'on sait très bien qu'il est un pro-israélien de longue date à l'opposé de l'antisémitisme.

Qu'on n'aime pas le langage fleuri de Frêche, qu'on soit exaspéré par son clientélisme (patent mais pas pire que celui de Defferre) ou certains de ses défauts, je comprends, mais au moins les dirigeants nationaux pourraient-ils respecter le choix des militants locaux, la moindre des choses qu'on attend de la part d"un parti qui se prétend régionaliste et décentralisateur.

En tous cas, je ne pense pas que Frêche serait soutenu par Gayssot, Codorniou, Gérard Collomb, Peillon ou Rebsamen s'il était le boutefeu extrémiste dépeint par la clique Aubry/ Cohen-Bendit. Mais bien sûr il est plus facile d'exclure les soutiens potentiels de Royal ou DSK, nombreux en Languedoc-Roussillon, que de risquer de perdre l'investiture du parti même en bourrant les urnes comme la fois précédente...

Bonne analyse ! Certes, Frêche cherche un peu trop la polémique mais il semble être un bon président de région : ce n'est pas son premier mandat et il est en tête dans les sondages. La manoeuvre d'Aubry pour l'évincer est claire : il ne faut pas entâcher l'image (bien mauvaise déjà) du PS par cette "brebis galeuse". Ce qui est grave, c'est qu'elle le prive de sa liste, or Frêche était le mieux placé dans les sondages, ainsi l'UMP se trouve en pôle position (la gauche étant trop divisée dans cette région). Conclusion : elle est prête à perdre une région uniquement pour sauvegarder une "bonne" image de son parti alors que comme dit le proverbe : les paroles s'envolent... et on en aurait plus parlé après les élections ! Mais en politique, seul l'effet, le court terme, l'instant présent compte, jamais l'avenir, alors que la politique est par essence, l'art de gouverner en se tournant vers l'avenir, un comble !

Il me semble que le PS a des principes - comme le PCF - de parti de "progrès", et qu'il vaut mieux perdre des élections que les gagner avec des casserolles comme Georges Frêche ou Maxime Gremetz qui n'honorent en rien la gauche.

Au fond, ce qu'on reproche à Frêche et Gremetz, c'est surtout leur alliance avec les chasseurs, les ennemis des écolos. Pourtant, il suffit de lire "la gloire de mon père" pour constater qu'à une certaine époque, les instits laïques de gauche représentés par le père de Pagnol n'étaient en rien opposés à la chasse (et au passage étaient farouchement patriotes).

Et aujourd'hui, la gauche dévoyée par les pseudos valeurs des verts a honte des Frêche, Gremetz ou Gérard Schivardi qui représentent les valeurs historiques de la gauche populaire et sociale aujourd'hui délaissées.

C'est un vrai clivage qui est apparu, attendons les résultats mais je pense que les électeurs du Languedoc-Roussillon et de Picardie montreront que l'ancienne gauche populaire voire populiste anti-bobo a encore de nombreux partisans.

Accepter de perdre le Languedoc au profit de l'UMP, c'est favoriser l'UMP du Languedoc traditionnellement alliée au FN. Même Cohn-Bendit en est conscient puisqu'il dit lui-même que l'UMP ne vaut pas mieux que Frêche.

"Perdre une élection plutôt que perdre son âme": expression de Noir et de Carignon, 2 types corrompus jusqu'à la moëlle, c'était l'hôpital qui se moque de la charité.

En tous cas, je suis prêt à parier que les 59 exclus seront vite réintégrés après les élections, surtout si Frêche gagne. Ce qui n'est pas sûr, malgré ce qui disent les sondages. Surtout que Couderc le maire de Béziers est très populaire.

Phil DLM a écrit:
"Perdre une élection plutôt que perdre son âme": expression de Noir et de Carignon, 2 types corrompus jusqu'à la moëlle, c'était l'hôpital qui se moque de la charité.

Si tu parles de Michel Noir, je ne suis pas d'accord : lui, il génait et on a tout fait pour le faire plonger et on l'a accusé de corruption, il fallait qu'il saute ! Et ils y ont réussi, les salauds !
D'ailleurs, le père Guy Gilbert, que j'aime beaucoup lui a rendu un hommage dans un de ses livres (je crois que c'est Un prêtre chez les loubards). Mais c'est toujours les meilleurs qui s'en vont en premier...


Quant à Carignon, tu n'as pas lu le Canard Enchaîné de la semaine dernière : Ils démontrent que c'est un modèle, un parangon de vertu dans son affaire de détournements de fond au profit du RPR (euh là, je n'ai pas bu de lait et je ne viens pas de regarder Faux Témoins, je ne m'excuse pas) [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Phil DLM a écrit:En tous cas, je suis prêt à parier que les 59 exclus seront vite réintégrés après les élections, surtout si Frêche gagne. Ce qui n'est pas sûr, malgré ce qui disent les sondages. Surtout que Couderc le maire de Béziers est très populaire.

J'espère qu'il gagnera. Cela clouera le bec de tout cet apparatchik socialiste formaté avec à sa tête l'infâme Aubry.
Que Fabius n'ait pas 'une tronche catholique', est un fait. Il suffit de se rappeler le scandale du sang contaminé où Fabius y trempait jusqu'au cou et cet incident est d'ailleurs le plus souvent mis sous le tapis. Ce guignol aurait dû être grillé de la politique (au même titre que Carignon précédemment cité).
Tiens, la dernière de Frêche justement.

Frêche: Fabius est un "faux jeton"

AFP
02/03/2010 | Mise à jour : 16:09 [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] (35)

Dans un entretien à l'hebdomadaire Voici, actuellement en kiosque,Georges Frêche déclare: "Fabius, je ne l'ai jamais aimé, il a toujours été un faux jeton. J'ai brisé sa carrière au PS lors du congrès de Rennes, il y a 25 ans (NDLR: le congrès de Rennes s'est tenu en fait en 1990). C'est pour ça qu'il me cherche toujours".

Il attaque également la première secrétaire du Parti socialiste Martine Aubry: "Elle veut se faire une stature de vierge morale, alors qu'elle est rigide". Pour lui, Martine Aubry "a une image pas mauvaise, car les gens ne la connaissent pas. En réalité, elle s'en prend à moi car elle a promis deux ou trois régions aux Verts pour en échange, asseoir sa candidature à la présidence de la République".

"Mais, même si elle va tenter encore un coup fourré, je vais me charger de sa réputation après les régionales", menace-t-il.

"En m’attaquant, Martine Aubry m’a transformée en icône. Elle m’a donné une aura nationale dont je n’aurais jamais osé rêver", juge-t-il avant d'estimer avoir "une tronche de vedette de télé" et d'assurer qu'avec "l'agitation médiatique", il est "un peu comme Brad Pitt".

Les "principes de parti de progrès" du PS et du PC qui préfèreraient perdre une élection que perdre leur âme avec des types comme Frêche ou Gremetz? Les choses sont maintenant claires: ils préfèrent "perdre leur âme" (ce n'est pas du tout mon avis mais c'est ce qu'ils disaient avant) puisque ils appellent à "battre la droite et l'extrême-droite" en Languedoc, donc en langage clair à voter Frêche, et ce bien que ce dernier n'ait nullement besoin de ce soutien pour gagner haut-la-main. A son propos, juste une petite chose: quand il dit que Mandroux est nulle, qu'en 24 ans en tant qu'adjointe elle n'a jamais eu une proposition intéressante, pourquoi pas, mais alors pourquoi l'avoir reprise sur ses listes aussi longtemps et surtout pourquoi l'avoir choisie en 2004 pour lui succéder? Ceci dit, bravo pour sa belle performance.

Curieux aussi les paroles de Cohen-Bendit qui prévoit un grand chelem. Donc il compte dans le grand chelem celui qu'il appelait il y a un mois le "Mussolini du Languedoc"?

Grand chelem: peut-être samedi pour le 15 de France, pour la gauche dimanche possible mais ça me paraît difficile en Alsace où l'UMP semble mieux placée. Pas de problème partout ailleurs.

Globalement, je partage la majeure partie des analyses de Denis. Abstention à droite, certes. Mais quand je vois aussi l'absention dans les quartiers populaires ou "sensibles", par exemple à Saint-Etienne, le quartier de Montreynaud, le plus "sensible" de la ville qui pourtant n'en manque pas, a vu un taux d'absention de 81%! Les électeurs de ces quartiers ont sans doute été dégoûtés de l'abandon des politiques malgré les promesses de Sarkozy en matière de sécurité, non tenues. Et les électeurs issus de l'immigration, qui s'étaient mobilisés en faveur de Royal, sont cette fois restés chez eux. Donc, je ne suis pas sûr qu'un regain de participation sauverait la mise de l'UMP/NC/CPNT/MPF, le total de ces 4 partis faisant un piteux 26%, alors que longtemps l'union RPR/UDF faisait dans les 40%. On mesure ainsi l'ampleur du désaveu.

Alors certes, les candidats de gauche pour la présidentielle ne sont guère convaincants, mais Sarkozy ferait bien de méditer la fable de La Fontaine Le lièvre et la tortue. Le lièvre Sarkozy, à force de batifoler à coups de nominations de personnalités de gauche à des postes clés au nom de "l'ouverture", de taxe carbone débile, de train de vie dispendieux, de vie privée de patachon, de promesses non tenues et même reniées, de népostisme, de Mitterand à la culture et de brassage de vent, va finir par se faire coiffer au poteau par la tortue PS quelle qu'elle soit.

Le mieux pour la droite serait de le mettre hors-jeu pour la prochaine présidentielle car la multiplication d'erreurs a engendré une coupure qui me paraît impossible à réparer entre 2 piliers de son électorat de 2007, le "peuple de droite" et les catégories populaires attirées par ses promesses sur le pouvoir d'achat. Je connais pas mal de gens qui pourraient voter pour Fillon ou Villepin mais plus pour Sarkozy, devenu le boulet de la droite après en avoir été la locomotive.

denis a écrit:10/11% pour ce parti garantit un garde-fou nécessaire à toute dérive des groupes de pressions bien pensantes comme SOS racisme, le Mrap, la Licra ou la LDH.

Il y a aussi les lopettes, également très bien pensantes, qui se cachent derrière leur petit doigt en disant "je ne fais pas partie des extrêmes" et qui se réjouissaient du transfert des électeurs du FN vers l'UMP.
Tout ça sans voir (ou sans vouloir voir) que ça ne modifie en rien les idées des gens. La preuve : ils y retournent apparement...

On pourra sans doute dire que j'ai une dent contre le Président de la République actuel, mais je trouve qu'il prend de plus en plus les gens (et surtout ses électeurs potentiels) pour des imbéciles (je dirais même des idiots en 4 lettres...)

Refaire le coup du projet de perpétuité réelle à 3 jours du second tour des régionales, il fallait le faire. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Décidément, c'est l'habitude de l'UMP de s'occuper de sécurité ou de laxisme judiciaire au moment des élections (surtout quand ils voient que l'opération siphonnage des voix FN tourne mal avec un siphon qui s'inverse), puis de l'oublier complètement jusqu'à l'élection suivante.

Mais ça fait bientôt 3 ans que vous avez le pouvoir absolu, M. le Président. Pas même contesté par vos ministres fantoches et députés godillots. Et sans compter les années où vous étiez un très influent ministre de l'intérieur. Au total 8 ans de pouvoir pendant lesquels vous pouviez à loisir mettre en oeuvre la perpétuité réelle pour les assassins les plus dangereux. A plusieurs reprises j'en ai parlé sur ce forum, me demandant pourquoi vous ne le faisiez pas, ce qui aurait été conforme à vos engagements électoraux (qui évidemment n'engagent que ceux qui les croient).

Et maintenant vous ressortez cette perpétuité réelle, qui dès lundi matin sera enterrée, n'en doutons pas. Il ne faut surtout pas mécontenter le corps judiciaire bien pensant.

Au fait, pourquoi cette perpétuité réelle uniquement contre les assassins de fonctionnaires? Parce que tuer quelqu'un qui travaille dans le privé, c'est moins grave???? Je suis moi-même fonctionnaire, mais quand même. Je trouve la proposition bizarre de la part de quelqu'un dont les principaux soutiens, le troupeau bêlant des essayistes libéraux, les Baverez, Marseille, Minc, De Closets et compagnie, n'arrêtent pas de pester contre les "privilèges" des fonctionnaires, évidemment responsables de tous les maux de notre société...

M. le Président, après cette n-ième bourde, je crois que dans 2 ans on pourra dire, si toutefois vous avez le toupet de vous représenter, ce que disait Mitterrand à propos de Giscard en 1981 (dont le bilan était quand même moins calamiteux que le vôtre): "il devrait partir en rasant les murs et en priant pour qu'on l'oublie le plus vite possible".

Phil DLM ! Vous avez dit tout haut ce que je pensais tout bas du roitelet actuel de la monarchie républicaine française ! Tout dans l'émotion, l'apparence, l'immédiat, la démagogie... jamais l'avenir, la réalité, la sincérité, ou même la tolérance [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] . Garniture boursouflée à l'extérieur, vide abyssal à l'intérieur. Voilà le slogan qu'on aurait si vos réformes et votre politique étaient des hamburgers !! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Bravo pour cette flèche du Parthe Phil DLM. Félicitations ! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Excellente tribune Phil! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Si Sarkozy est réélu, ce sera par défaut.

Je vois quatre candidats qui pourraient le battre:

1. Philippe De Villiers
2. Ségolène Royal
3. DSK
4. Dominique De Villepin


Atouts de De Villiers: son désintéressement et son intégrité
Faiblesses: ses finances sont au plus bas, son Mouvement Pour la France est la remorque de l'UMP pour gouffre financier, de plus beaucoup ont de lui l'image d'un ringard telle celle donnée aux guignols.

2. Ségolène : je ne vois hélas que des faiblesses, car les militants de Désirs d'avenir appelent ceux du Parti Socialiste à verser la cotisation 2010 à désirs au lieu du PS. En trichant aux élections de poste du premier secrétaire, Aubry a les manettes du parti.

3. DSK, mais cela supposerait qu'il se relance sérieusement en politique, en-a-t-il seulement envie ? Le FMI semble une trop bonne aubaine pour la quitter.

4. Dominique De Villepin. Sans doute celui que Sarkozy craint le plus, ce qui expliquerait l'acharnement judiciaire contre lui.

DSK d'accord, il a ses chances. De Villepin s'il quitte l'UMP et s'il y avait un mouvement important de la gauche en sa faveur pour contrer Sarkozy, pourquoi pas. Ségolène, au vu de la haine subie dans son propre parti, ça paraît plus dur. Son problème aussi, en cette ère de l'image, c'est son timbre de voix criard qui la dessert et la fait passer pour une idiote (rappelons que Chaban, en son temps, a perdu lui aussi en partie à cause de sa voix).

De Villiers? Certes, honnête, désintéressé. Il a fait de bonnes choses en Vendée mais il a trop l'image d'un Le Pen bis, et est trop "vieille France" pour avoir une chance. Personnellement, ce qui me gêne aussi c'est qu'au fond, le marquis Philippe le Jolis De Villiers de Saintignon appartient à la France des châteaux, il vient du royalisme et de la contre-révolution. Et moi je suis républicain. D'autre part, son état de santé (il a annoncé qu'il était atteint d'un cancer à l'oeil) devrait l'empêcher de se présenter.

Je pense que Fillon pourrait avoir ses chances. Sérieux, avec une vie privée exemplaire à l'opposé des frasques de Sarkozy, aussi provincial que Sarkozy est parisien jusque dans son attitude bobo branchée, il devrait essayer de provoquer un putsch anti-Sarko au sein de l'UMP pour l'isoler et le remplacer comme candidat de l'UMP en 2012.

Sarkozy conduit le pays dans le mur, il réussit l'exploit d'être pire que Chirac (il fallait le faire...), les électeurs de droite lui préfèrent désormais Fillon et la gauche ne peut pas le voir en peinture. Pourquoi subirait-on encore pendant 7 ans un individu aussi déconsidéré, y compris à l'étranger? On ne me fera pas croire qu'il n'y a pas moyen de s'en débarrasser en 2012.

Par contre, Aubry je n'y crois pas. Aubry accuse Frêche de ne plus être digne de la gauche, mais elle même est une amie intime d'Alain Minc. Pense-t-elle que ce chantre du néo-libéralisme et de l'idéologie politiquement correcte est un homme de gauche? Comme l'a fait justement remarquer Jacques Juillard, il y en a marre que, droite au pouvoir ou gauche au pouvoir, ce soit éternellement Alain Minc et ses idées qui détienne le pouvoir réel. En 1990, j'avais participé à une manifestation devant Matignon. On avait dû s'écarter pour laisser passer Alain Minc qui venait apporter ses conseils éclairés à son ami Rocard. Aujourd'hui, il conseille Sarkozy. Et demain, DSK ou Martine Aubry si un des ces 2 remportait la présidentielle de 2012. Ras-le-bol d'Alain Minc! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Première fois que j'entends parler d'Alain Minc...

Alain Minc : Pseudo-journaliste faisant des pseudos-analyses sur le pseudo-journal poubelle DirectSoir. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Intéressant ce que tu dis, Denis. Qu'un homme aussi averti que toi des choses publiques ne connaisse pas Alain Minc est révélateur. En effet, Alain Minc est un homme de l'ombre, conseiller ouvert ou occulte des plus hauts personnages de l'état depuis des lustres.

Alain Minc est un homme du patronat, chargé de faire prévaloir les intérêts des chefs d'entreprises et hommes d'affaires auprès d'hommes politiques de tous bords. Il cherche, et très souvent réussit, à orienter les décisions des hommes politiques dans un sens allant dans l'intérêt du grand capital. C'est lui l'artisan de la conversion libérale du PS à partir de 1983. Soutien de Mitterrand en 1981, dans le but de convertir la gauche à l'économie de marché, de Balladur en 1993, il est un adversaire résolu de Chirac. Ainsi, il soutient Balladur au 1er tour en 1995 et Jospin au second contre Chirac.

C'est le pourfendeur de tous ceux qui ne partagent pas les idées incluses dans ce qu'il appelle "le cercle de la raison". En bref: néolibéralisme, les entrepreneurs doivent être sans contraintes et, dans le cadre de la mondialisation qu'il souhaite "heureuse", gagner de plus en plus tandis que les salariés doivent accepter sans rechigner de voir leurs revenus et leurs droits sociaux être sacrifiés sous peine d'être délocalisés, c'est aussi l'apôtre du libéralisme sociétal et de l'idéologie politiquement correcte, le pourfendeur des "sécuritaires" et l'avocat zélé d"une immigration massive venue du tiers-monde afin de diminuer le "coût du travail" en France.

Très écouté aux plus haut niveau de l'état tant par la gauche que par la droite, il est à mon avis un des principaux responsables de la décrépitude actuelle, de la ruine de l'industrie française et de la situation dramatique vécue par les salariés français, en particulier les ouvriers.

Ce "libéral de gauche" est en fait un homme de la droite orléaniste la plus rétrograde infiltré au sein de la gauche pour y faire prévaloir les vieilles théories économiques éculées du libéralisme échevelé qui ont fait tant de mal au monde capitaliste, et il n'est pas le seul. On compte pas mal de pseudos hommes de "centre-gauche" en réalité à la solde du patronat le plus rétrograde: Lamy de l'OMC, un ultra-libéral infiltré au PS, Cavada qui a tombé le masque lors des dernières municipales, De Closets, Tapie, et autrefois René Bousquet et Hersant (oui, Robert Hersant a été député de l'Oise de centre-gauche, dans le groupe parlementaire de Mitterrand).

Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine, vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine...

Euh, quoi, ils l'ont aussi la Lorraine ? [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Bon, on reprend :

Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorr...L'alsace ! vous n'aurez pas l'alsace, l'alsace, l'alsaaaaaaaaaaaaaaaace!! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

C'est mauvais signe pour le PS : à chaque fois qu'ils gagnent aux régionales, ils perdent aux présidentielles et aux législatives !

Et c'est reparti pour une soirée avec cabotinage de démagogie, propos aigres-doux et coups plus ou moins bas... Devons-nous vraiment allumer notre poste ce soir ?

Merci denis ! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Moi, ce que je constate, c'est une remontée du FN.

C'était à prévoir, vu la conjoncture actuelle et les conjectures dans lesquelles s'engluent les politiques des autres partis. Ça n'encourage guère la population de constater que les conditions historiques rappellent certains noirs moments de l'Histoire...

Je n'adhère pas à tout ce que tu dis, Denis. Toutefois, il est vrai qu'un malaise latent perdure et que les politiques ne s'en préoccupent pas. On laisse trop dire et faire, c'est probable. Il y a des garde- fous à remettre en place ( ou à mettre en place ) pour la liberté et le bien- être de tous. Pas seulement d'une minorité.
Ceci dit, les adhérents convaincus du FN et les théories fascistes ne sont pas des étrangers ( sans jeu de mots ). On ne peut accepter des gens qui minimisent ou ignorent ou réfutent l'existence de certaines exactions sous prétexte que tout a été inventé... Sans parler du reste. Je peux le dire, Toulon a été une ville frontiste ( hélas... ). Crois- moi, Denis, il ne faisait pas forcément bon y être à cette époque- là. On peut être conservateur sans être extrême.

Parfois, je me dis que le bon sens est parti bien loin... [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]