Série "Amicalement vôtre"
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Re: Série "Amicalement vôtre"
Merci pour la coupure d'article, Patricks.
Joris- Prince(sse)
- Date d'inscription : 10/06/2006
Re: Série "Amicalement vôtre"
En 1968, Télé Poche consacrait deux pages à un seul épisode saison 5 des avengers et racontait presque tout l'épisode. Je me souviens de "Remontons le temps" avec de multiples photos. Je n'ai plus de télé poche 1968 hélas, mais de la rediff 1973 oui.
J'en mettrai un Joris.
J'en mettrai un Joris.
Invité- Invité
Re: Série "Amicalement vôtre"
2 pages pour la série dans un mag TV !!!
Grand merci en tout cas !
Je sais que l'un des rares journaux (avec programme TV) que j'ai, date de 1987 et c'est le jour pile où la France allait découvrir pour la première fois 'Living dead' (saison 5). C'est un peu maniaque, ou fou de conserver ce journal que pour ce petit détail mais je trouve que ça a quelque chose de particulier.
Grand merci en tout cas !
Je sais que l'un des rares journaux (avec programme TV) que j'ai, date de 1987 et c'est le jour pile où la France allait découvrir pour la première fois 'Living dead' (saison 5). C'est un peu maniaque, ou fou de conserver ce journal que pour ce petit détail mais je trouve que ça a quelque chose de particulier.
Joris- Prince(sse)
- Age : 34
Localisation : Metz (57)
Date d'inscription : 10/06/2006
Re: Série "Amicalement vôtre"
Je vais un nouveau classement :
1-La Danseuse
2-L'enlévement de Lisa Zorakin
3-Quelquun dans mon Genre
4-Minuit moins huit Kilométre
5-Le Lendemain Matin
6-Premier Contact
7-Un Petit Coin Tranquille
8-Une Rancune Tenace
....
1-La Danseuse
2-L'enlévement de Lisa Zorakin
3-Quelquun dans mon Genre
4-Minuit moins huit Kilométre
5-Le Lendemain Matin
6-Premier Contact
7-Un Petit Coin Tranquille
8-Une Rancune Tenace
....
alexandre- Duc(hesse)
- Age : 27
Localisation : Rennes (35)
Date d'inscription : 01/05/2009
Re: Série "Amicalement vôtre"
La typographie de ces programmes me rappelent d'excellents souvenirs.
Invité- Invité
Re: Série "Amicalement vôtre"
Et bien moi ma grande tristesse fut le 4 janvier 1975, aprés la diffusion d' "Un ami d'enfance" dans "La une est à vous", en toute fin d'émission, et Bernard Golay qui annonçait juste aprés que c'était la dernière de l'émission.
Pour moi cela voulait dire : adieu à "Amicalement vôtre", aux "Mystères de l'ouest", au "Sixième sens"... à "La une est à vous", tout simplement !! en fait je n'avais pas compris que l'émission revenait la semaine suivante sous un autre titre (même s'il est vrai qu'Amicalement vôtre ne reviendra pas).
J'associe donc tjrs, de façon trés nostalgique, ce superbe épisode d'Amicalement vôtre à ce grand moment de déception et de tristesse, d'autant plus qu'il clôturait l'émission que je croyais la dernière...
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Amicalement vôtre"
Patricks a écrit:Ils avaient été refusés par l'ORTF / Le mot de passe, un drôle d'oiseau, des secrets plein la tête
Le mot de passe (parce qu'allusion à la guerre froide)
Un drôle d'oiseau (parce qu'allusion à la Collaboration)
Des secrets plein la tête (parce qu'allusion à la guerre froide)
claude- Baron(ne)
- Age : 114
Localisation : Metz (57)
Date d'inscription : 05/10/2005
Re: Série "Amicalement vôtre"
Paris Première redifffusant les épisodes, j'ai réorganisé nos fiches VF. Je le signale puisque la VF a été particulièrement appréciée.
Voir ici: http://doublage.aceboard.fr/285451-2886-1467-0-Amicalement-votre-1971-1972.htm
Voir ici: http://doublage.aceboard.fr/285451-2886-1467-0-Amicalement-votre-1971-1972.htm
claude- Baron(ne)
- Age : 114
Localisation : Metz (57)
Date d'inscription : 05/10/2005
Re: Série "Amicalement vôtre"
Catherine Shell ce midi, dans le rôle de Kristin, "épouse" de Brett - épouse "éclair..."
Sagesse- Comte(sse)
- Age : 59
Localisation : Brest
Date d'inscription : 05/12/2009
Re: Série "Amicalement vôtre"
Même les accrocs de la VO comme moi préfèrent la VF. Dans mon cas, c'est une des deux séries que je regarde en VF. L'autre étant Les Incorruptibles.claude a écrit:Paris Première redifffusant les épisodes, j'ai réorganisé nos fiches VF. Je le signale puisque la VF a été particulièrement appréciée.
Invité- Invité
Re: Série "Amicalement vôtre"
Toujours un réel plaisir de revoir cette série que je possède comme beaucoup en DVD VF !
Que de souvenirs!
Tous les deux sont toujours vivants et j'ai serré la main de M. Moore il y a quelques années, un grand seigneur!
Que de souvenirs!
Tous les deux sont toujours vivants et j'ai serré la main de M. Moore il y a quelques années, un grand seigneur!
Invité- Invité
Re: Série "Amicalement vôtre"
Ca, c'est en effet une belle prouesse et de bons souvenirs. Félicitations !Moimeme a écrit:Tous les deux sont toujours vivants et j'ai serré la main de M. Moore il y a quelques années, un grand seigneur!
Invité- Invité
Re: Série "Amicalement vôtre"
denis a écrit:Même les accrocs de la VO comme moi préfèrent la VF.
Je ne pense pas qu'on puisse faire mieux !
On a même l'impression que la série EST française...
Re: Série "Amicalement vôtre"
C’est une série agréable et touchante, et franchement de bonne qualité.
Rappelons-le, à la base le concept est tout à fait banal, des enquêtes policière....
Rappelons-le, à la base le concept est tout à fait banal, des enquêtes policière....
Micksteed- Vicomte(sse)
- Age : 35
Localisation : 77
Date d'inscription : 24/11/2007
Re: Série "Amicalement vôtre"
Incroyable : la série est à nouveau en ventes en fascicules kiosques.
Invité- Invité
Re: Série "Amicalement vôtre"
La présentation de la série, on attaque les épisodes la semaine prochaine.
-You might want to try for a pheasant, my Lord. I'll get the guns.
- Thank you, Chivers. A good idea.
- You still shoot peasants around here, huh?
-You might want to try for a pheasant, my Lord. I'll get the guns.
- Thank you, Chivers. A good idea.
- You still shoot peasants around here, huh?
Au début des années 70, sur la Côte d’Azur, Lord Brett Sinclair, quinzième Comte de Marnock, connut une rencontre des plus explosives avec Daniel Wilde, issu du Bronx et ayant fait fortune dans le pétrole. Une homérique bagarre, officiellement causée par l’importante question de savoir si le Créole cream s’accompagne idéalement d’une ou de deux olives, va les mettre à la merci du juge à la retraite Fulton. Celui-ci a eu un coup de génie : utiliser l’énergie de ce duo explosif pour lutter contre ceux que la justice ne peut atteindre. Mais Danny et Son Altesse, devenus les meilleurs amis du monde, n’auront pas toujours besoin du juge madré pour se retrouver plongés en plein cœur de l’aventure, aux quatre coins de du Continent, comme en Angleterre.
Le titre de la série se fonde judicieusement sur la relation existant entre ses deux personnages principaux, car c’est bien là que réside sa spécificité et sa force, même si Fulton apporte une valeur ajoutée non négligeable à ses épisodes. L’antagonisme, tempéré par l’humour mais néanmoins constant, entre Sinclair et Daniel va devenir le moteur d’Amicalement vôtre et se voit fort logiquement élaboré avec un soin particulier. À ce titre il se décompose en plusieurs éléments distincts, au détonnant effet accumulatif. Tout d’abord The Persuaders ! oppose un Américain et un Britannique archétypaux. Ce choc des cultures retranscrit avec acuité cette le rapport complexe et très exclusif existant entre les Alliés, entre rivalité et union des destins. Les dialogues aussi piquants que finement ciselés en résultant crépitent en permanence. Ce procédé, à l’époque une première, fut repris dans bien d’autres séries postérieures. L’on pense bien entendu à Dempsey & Makepeace ou encore Magnum (avec l’inénarrable Higgins) et Buffy (avec Giles) mais d’autres y eurent également ponctuellement recours comme Bones ou The X-Files.
Mais les malicieux auteurs ne limitent pas le fossé existant entre Brett et Danny aux cultures nationales, mais s’avancèrent également sur le terrain social. Danny est un battant, un self made man, tandis que Lord Sinclair apparaît comme l’héritier de toute une dynastie. Les étincelles entre le parvenu et l’aristocrate crépiteront d’autant plus que leurs origines influent nettement sur leur caractère. En parfait gentleman britannique, Brett Sinclair se montre posé, raffiné, pratiquant l’humour à froid, tandis que Danny s’avère une authentique boule d’énergie, gouailleuse et extravertie. Ce duo antinomique se prête idéalement à l’écriture scénaristique et s’impose comme un inépuisable filon humoristique, tout en renouant avec la tradition du Clown Blanc et de l’Auguste.
Cette situation déjà fort prometteuse bénéficie de plus de l’épatante composition de deux grands comédiens idéalement dans leur emploi sur ce registre de la comédie légère. Ni Roger Moore ni Tony Curtis ne ménagent leur peine pour incarner avec saveur des hros dont ils ont parfaitement intégré le léger aspect parodique. Amicalement vôtre se situe d’ailleurs à un jalon de leur carrière, au moment où le premier s’apprête à revêtir le smoking de 007 (dont il donnera une version assez similaire au Saint et à Lord Sinclair) et où le second va prendre du champ avec le cinéma. La série se sublime ainsi par cette rencontre de deux interprètes au sommet de leur art mais aussi, pour le public hexagonal, par le doublage si savoureux et pittoresque de Michel Roux (Curtis) et Claude Bertrand (Moore), parfois improvisé. Ils parviennent à fondre l’esprit français à l’humour anglais, avec une totale réussite. Comme chaque médaille présente un revers, la qualité unique de ce doublage français laisse souvent au second plan la version originale, ce qui tend à laisser au bord du chemin l’excellent jeu entre les accents et les vocabulaires des deux côtés de l’Atlantique. Dans des séries plus contemporaines, William le Sanguinaire (Buffy) ou Héléna Peabody (The L Word), au pur phrasé londonien, confirment parmi d’autres à quel point ces divergences peuvent divertir. L’éclat du duo vedette fait courir en permanence le risque à la série de trop sacrifier l’intrigue au relationnel, d’autant que certaines intrigues apparaîtront parfois quelque peu conventionnelles.
Cette primauté accordée aux héros a d’ailleurs parfois fait gloser sur la nature exacte du lien les unissant. Amicalement vôtre s’inscrit dans un genre particulier le Buddy Movie, alors en pleine vogue grâce à l’immense succès de son récent prototype, Butch Cassidy et le Kid, en 1969. La relation entre Brett et Danny s’inscrit à la perfection dans les codes de ce style de production, voire même les accentue, en intégrant les différences socioculturelles, mais surtout en laissant percevoir que l’importance pris par cette amitié empêche toute liaison durable avec une femme de se mettre en place. Selon cette grille de lecture l’épisode The Morning After demeure ainsi très parlant sur le rejet d’une intrusion féminine. Dans un même ordre d’idée Angie... Angie montrera Brett réellement jaloux de la complicité existant entre Brett et Arnie, tandis que la touchante scène finale montrer les deux amis réaffirmer la solidité de leur rapport. Mais cette analyse semble bien jusqu’au-boutiste, non seulement parce que aucun élément explicite ne vient l’étayer (mais l’on connaît la prédisposition de Brian Clemens pour le subtext…), mais surtout parce que nos deux compères se montreront toujours de grands séducteurs. Un nombre imposant de starlettes de l’époque participera d’ailleurs aux 24 épisodes de la série !
Un autre vif intérêt de la série consiste en son somptueux et mythique générique. Rarement une série se sera autant assimilée à cet élément, dont la réussite paraît autant artistique que conceptuelle. La sublime musique de John Barry exprime une mélancolie à uulle autre pareille dans l’univers des séries télé. Alliée aux images, elle exprime à merveille ce sentiment ressenti devant la fuite du temps, y compris par des héros n’étant plus en leurs vertes années (Curtis est né en 1925, Moore en 1927). La mélodie indique bien cette quête de la jeunesse éternelle que sous-tend cette vite de bohême aux quatre coins de l’Europe pour nos aventuriers amateurs. Elle épouse également la nostalgie du public pour lequel Amicalement vôtre paraît indissociable des souvenirs de l’époque. Après un tel chef-d’œuvre l’on ne peut que regretter que Barry n’ait pas poursuivi plus loin sa collaboration, même si les compositions de Ken Thorne demeurent de fort bonne facture.
Avec ce qui s’affirme encore aujourd’hui comme la meilleure utilisation répertoriée de la technique du split screen, le générique nous présente avec un luxe détail inouï ces deux histoires dissemblables dont la rencontre fera tout le sel de The Persuaders !, ainsi que le quotidien plaisant des deux héros. Les photos s’avèrent excellent choisies, de même que les différents articles de presse. Le tout se voit réalisé avec un grand sens esthétique, comme l’indique déjà le choix des couleurs des dossiers, le rouge pour l’impétueux Danny et le bleu de la noblesse pour Brett. Le décor de la série nous est intégralement exposé, avec panache et raffinement. L’on ne regrettera que l’absence du juge Fulton.
Par ailleurs la série la série aura toutes chances de passionner les amateurs des Avengers, tant il s’avère captivant de suivre les convergences et divergences existant entre les deux séries. Et les passerelles apparaissent effectivement nombreuses, comme présence incontournable de Brian Clemens (mais aussi de Terry Nation, qui supervisa pareillement les scénarios de la saison 6) ou les apparitions de nombreux comédiens ayant participé à Chapeau Melon. Différentes structures narratives apparaissent également similaires, comme les tags de début et de fin, l’importance accordée aux dialogues, la convergence séparée des héros vers la résolution de l’enquête, couronnée par un affrontement final, point central de l’appartement (ici de Sinclair) comme lieu d’échanges d’informations et de dialogues humoristiques, e maintien des raccords studios à Elstree, l’importance des voitures dans l’identité des personnages (très british Aston Martin DBS pour Sinclair, pétulante Ferrari Dino 246 GT pour Danny). Tout comme Steed, Sinclair s’emploiera à parler Français de temps à autres et les récits de ses ancêtres raisonnent comme ceux des tantes de son alter ego du Ministère. Les deux séries n’éprouveront pareillement aucun remords à recourir aux clichés, comme par exemple les malhabiles agents de l’Est. On note également que les douaniers français de The Gold Napoleon se montrent aussi performants que ceux de Combustible 23.
Mais The Persuaders ! conserve sa personnalité. Les acteurs interprètent eux-mêmes les passages physiques, sans doublures. Si les aventures des deux séries s’adonnent souvent à la parodie (voir Danny être aussi souvent trompé par l’ennemi fait pendant avec le chloroforme de Tara), celles d’Amicalement vôtre paraissent tout de même nettement plus réalistes, y compris pour les scènes d’action. La série se coupe certes à peu près totalement des grands courants et évènements marquant son époque, mais demeure inscrite dans un monde se voulant réel, quoique bien circonscrit à la Jet Set et au Gotha. Cette volonté se traduit également dans la garde robe des héros, beaucoup plus de son temps que l’archétypale et intemporelle élégance de Steed. Et certaines tenues on effectivement bigrement vieilli ! Outre sa dimension internationale, confinant beaucoup moins l’action dans Mother England que les Avengers (hormis pour les voyages en studio de l’époque Cathy Gale), la grande spécificité de la présente série consiste bien entendu dans son duo intégralement masculin, une spécificité dans les grandes séries d’aventures britanniques, privilégiant les héros masculins solitaires ou les groupes comportant une présence féminine. D’autre part, si The Avengers expriment nettement moins les 60’s dans l’art de vivre ou les décors qu’Amicalement vôtre les 70’s, ils restituent parfaitement l’esprit impertinent et novateur de leur époque. Il en va différemment pour The Persuaders !, chez qui l’évocation de la société permissive de leur temps s’accompagne d’un discours plus conformiste: exaltation du consumérisme et idéalisation masculine bien plus conformes aux canons traditionnels. La série apparaît considérablement plus machiste que Chapeau Melon.
Sous la houlette de Lew Grade et de Robert S. Baker, accompagnés de valeurs sûres comme Clemens ou Nation (ou Moore lui même derrière la caméra), The Persuaders ! constitue enfin un moment pivot de l’histoire des productions anglaises. Situés en 1971 et 1972, ils constituent le chant du cygne de la prodigieuse aventure des séries d’aventure des Sixties. Inaugurée par le succès de Destination Danger, c’est progressivement toute une industrie qui s’est mise en place, avec des projets ambitieux et une inflation des coûts. Tout comme pour The Avengers, la réussite à l’exportation, en particulier vers le primordial marché américain, est devenue absolument nécessaire à la pérennité d’un projet d’envergure. Dans cette perspective, dès sa conception Amicalement vôtre désire se donner toutes les chances de percer aux Etats-Unis.
C’est ainsi que, grande première, une vedette hollywoodienne se voit engagée et accompagnée de la plus grande star télévisée anglaise. On adapte aussi le discours de la série, et il n’est pas interdit d’y discerner la cause de l’instauration d’un machisme certain et d’une ode aux plaisirs consuméristes. Certains observateurs ont pu reprocher cette approche marketing à la série, lui reprochant de ne constituer qu’un mix malin des productions de la décennie écoulée (à commencer par Le Saint, auquel serait simplement rajouté une star américaine), mis au goût du jour et jouant la carte de l’épate plus que celle de la création. C’est oublier l’originalité apportée par Fulton, Sinclair et Wilde n’étant ni des des aventuriers redresseurs de tort à la Templar, ni des agents du Ministère. Il est vrai qu’Amicalement vôtre se donne les moyens de ses ambitions et demeure sans contestation la série anglaise la plus chère de son temps (100 000 £ par épisode à l’époque, soit plus de 1 800 000 aujourd’hui). Les tournages européens en décors naturels et le grand soin apporté à la production lui apportent un cachet fastueux crevant l’écran. Conjointement à son humour et à sa malice, ainsi qu’à l’éclat du duo vedette, on y discerne la cause de son immense réussite sur le Vieux Continent. Hélas, l’aventure américaine elle, se solda par un piteux échec.
Pourtant la série fut pré vendue avec succès à ABC, mais les audiences s’étiolèrent et le réseau ne diffusa finalement que 20 épisodes sur 24. Les causes de cet insuccès paraisse de nature diverse. On a pu noter que l’humour d’Amicalement vôtre, demeurant très européen, ne coïncidait pas avec les attentes du public d’outre Atlantique, demandeur d’un comique plus universel et familial. La terrible concurrence de Mission Impossible sur CBS, diffusée comme elle le samedi soir à 22h, se vit également avancée. La relative faiblesse de plusieurs scénarios, talon d’Achille de la série, a du également compter dans la désaffection du public. D’une manière plus globale le malheur de The Persuaders ! reste néanmoins d’arriver après la bataille. En ce début des années 70, les goûts du public ont évolué et sont passés des Spies Shows au policier, et à une action délictueuse se déroulant dans un cadre et une problématique purement américains, non plus internationaux. La décennie sera celle de Kojak ou des Rues de San-Francisco, et non pas celle des virevoltants et sémillants aventuriers. Mission Impossible elle même a su prendre ce virage dans ses ultimes saisons, davantage consacrées à la lutte contre des criminels classiques. Moore et Curtis refusant une deuxième saison moins onéreuse et tournée en studio, l’aventure prit fin. Ce fracassant fiasco brisa les ailes d’ITV et le séries postérieures, comme L’Aventurier ou Poigne de Fer et Séduction, se montreront nettement plus modestes financièrement, retournant d’ailleurs au format d’une demi-heure. Les New Avengers, prolongement de la période faste, s’en sortent mieux, mais devront eux aussi vite recourir à des expédients.
Achèvement d’une belle épopée, Amicalement vôtre lui fait néanmoins honneur par son charme et son allant, la sophistication d’une mise en scène digne du cinéma, de même que par le pétillement unique d’un duo vedette que la patine du temps n’a aucunement atteint.
Le titre de la série se fonde judicieusement sur la relation existant entre ses deux personnages principaux, car c’est bien là que réside sa spécificité et sa force, même si Fulton apporte une valeur ajoutée non négligeable à ses épisodes. L’antagonisme, tempéré par l’humour mais néanmoins constant, entre Sinclair et Daniel va devenir le moteur d’Amicalement vôtre et se voit fort logiquement élaboré avec un soin particulier. À ce titre il se décompose en plusieurs éléments distincts, au détonnant effet accumulatif. Tout d’abord The Persuaders ! oppose un Américain et un Britannique archétypaux. Ce choc des cultures retranscrit avec acuité cette le rapport complexe et très exclusif existant entre les Alliés, entre rivalité et union des destins. Les dialogues aussi piquants que finement ciselés en résultant crépitent en permanence. Ce procédé, à l’époque une première, fut repris dans bien d’autres séries postérieures. L’on pense bien entendu à Dempsey & Makepeace ou encore Magnum (avec l’inénarrable Higgins) et Buffy (avec Giles) mais d’autres y eurent également ponctuellement recours comme Bones ou The X-Files.
Mais les malicieux auteurs ne limitent pas le fossé existant entre Brett et Danny aux cultures nationales, mais s’avancèrent également sur le terrain social. Danny est un battant, un self made man, tandis que Lord Sinclair apparaît comme l’héritier de toute une dynastie. Les étincelles entre le parvenu et l’aristocrate crépiteront d’autant plus que leurs origines influent nettement sur leur caractère. En parfait gentleman britannique, Brett Sinclair se montre posé, raffiné, pratiquant l’humour à froid, tandis que Danny s’avère une authentique boule d’énergie, gouailleuse et extravertie. Ce duo antinomique se prête idéalement à l’écriture scénaristique et s’impose comme un inépuisable filon humoristique, tout en renouant avec la tradition du Clown Blanc et de l’Auguste.
Cette situation déjà fort prometteuse bénéficie de plus de l’épatante composition de deux grands comédiens idéalement dans leur emploi sur ce registre de la comédie légère. Ni Roger Moore ni Tony Curtis ne ménagent leur peine pour incarner avec saveur des hros dont ils ont parfaitement intégré le léger aspect parodique. Amicalement vôtre se situe d’ailleurs à un jalon de leur carrière, au moment où le premier s’apprête à revêtir le smoking de 007 (dont il donnera une version assez similaire au Saint et à Lord Sinclair) et où le second va prendre du champ avec le cinéma. La série se sublime ainsi par cette rencontre de deux interprètes au sommet de leur art mais aussi, pour le public hexagonal, par le doublage si savoureux et pittoresque de Michel Roux (Curtis) et Claude Bertrand (Moore), parfois improvisé. Ils parviennent à fondre l’esprit français à l’humour anglais, avec une totale réussite. Comme chaque médaille présente un revers, la qualité unique de ce doublage français laisse souvent au second plan la version originale, ce qui tend à laisser au bord du chemin l’excellent jeu entre les accents et les vocabulaires des deux côtés de l’Atlantique. Dans des séries plus contemporaines, William le Sanguinaire (Buffy) ou Héléna Peabody (The L Word), au pur phrasé londonien, confirment parmi d’autres à quel point ces divergences peuvent divertir. L’éclat du duo vedette fait courir en permanence le risque à la série de trop sacrifier l’intrigue au relationnel, d’autant que certaines intrigues apparaîtront parfois quelque peu conventionnelles.
Cette primauté accordée aux héros a d’ailleurs parfois fait gloser sur la nature exacte du lien les unissant. Amicalement vôtre s’inscrit dans un genre particulier le Buddy Movie, alors en pleine vogue grâce à l’immense succès de son récent prototype, Butch Cassidy et le Kid, en 1969. La relation entre Brett et Danny s’inscrit à la perfection dans les codes de ce style de production, voire même les accentue, en intégrant les différences socioculturelles, mais surtout en laissant percevoir que l’importance pris par cette amitié empêche toute liaison durable avec une femme de se mettre en place. Selon cette grille de lecture l’épisode The Morning After demeure ainsi très parlant sur le rejet d’une intrusion féminine. Dans un même ordre d’idée Angie... Angie montrera Brett réellement jaloux de la complicité existant entre Brett et Arnie, tandis que la touchante scène finale montrer les deux amis réaffirmer la solidité de leur rapport. Mais cette analyse semble bien jusqu’au-boutiste, non seulement parce que aucun élément explicite ne vient l’étayer (mais l’on connaît la prédisposition de Brian Clemens pour le subtext…), mais surtout parce que nos deux compères se montreront toujours de grands séducteurs. Un nombre imposant de starlettes de l’époque participera d’ailleurs aux 24 épisodes de la série !
Un autre vif intérêt de la série consiste en son somptueux et mythique générique. Rarement une série se sera autant assimilée à cet élément, dont la réussite paraît autant artistique que conceptuelle. La sublime musique de John Barry exprime une mélancolie à uulle autre pareille dans l’univers des séries télé. Alliée aux images, elle exprime à merveille ce sentiment ressenti devant la fuite du temps, y compris par des héros n’étant plus en leurs vertes années (Curtis est né en 1925, Moore en 1927). La mélodie indique bien cette quête de la jeunesse éternelle que sous-tend cette vite de bohême aux quatre coins de l’Europe pour nos aventuriers amateurs. Elle épouse également la nostalgie du public pour lequel Amicalement vôtre paraît indissociable des souvenirs de l’époque. Après un tel chef-d’œuvre l’on ne peut que regretter que Barry n’ait pas poursuivi plus loin sa collaboration, même si les compositions de Ken Thorne demeurent de fort bonne facture.
Avec ce qui s’affirme encore aujourd’hui comme la meilleure utilisation répertoriée de la technique du split screen, le générique nous présente avec un luxe détail inouï ces deux histoires dissemblables dont la rencontre fera tout le sel de The Persuaders !, ainsi que le quotidien plaisant des deux héros. Les photos s’avèrent excellent choisies, de même que les différents articles de presse. Le tout se voit réalisé avec un grand sens esthétique, comme l’indique déjà le choix des couleurs des dossiers, le rouge pour l’impétueux Danny et le bleu de la noblesse pour Brett. Le décor de la série nous est intégralement exposé, avec panache et raffinement. L’on ne regrettera que l’absence du juge Fulton.
Par ailleurs la série la série aura toutes chances de passionner les amateurs des Avengers, tant il s’avère captivant de suivre les convergences et divergences existant entre les deux séries. Et les passerelles apparaissent effectivement nombreuses, comme présence incontournable de Brian Clemens (mais aussi de Terry Nation, qui supervisa pareillement les scénarios de la saison 6) ou les apparitions de nombreux comédiens ayant participé à Chapeau Melon. Différentes structures narratives apparaissent également similaires, comme les tags de début et de fin, l’importance accordée aux dialogues, la convergence séparée des héros vers la résolution de l’enquête, couronnée par un affrontement final, point central de l’appartement (ici de Sinclair) comme lieu d’échanges d’informations et de dialogues humoristiques, e maintien des raccords studios à Elstree, l’importance des voitures dans l’identité des personnages (très british Aston Martin DBS pour Sinclair, pétulante Ferrari Dino 246 GT pour Danny). Tout comme Steed, Sinclair s’emploiera à parler Français de temps à autres et les récits de ses ancêtres raisonnent comme ceux des tantes de son alter ego du Ministère. Les deux séries n’éprouveront pareillement aucun remords à recourir aux clichés, comme par exemple les malhabiles agents de l’Est. On note également que les douaniers français de The Gold Napoleon se montrent aussi performants que ceux de Combustible 23.
Mais The Persuaders ! conserve sa personnalité. Les acteurs interprètent eux-mêmes les passages physiques, sans doublures. Si les aventures des deux séries s’adonnent souvent à la parodie (voir Danny être aussi souvent trompé par l’ennemi fait pendant avec le chloroforme de Tara), celles d’Amicalement vôtre paraissent tout de même nettement plus réalistes, y compris pour les scènes d’action. La série se coupe certes à peu près totalement des grands courants et évènements marquant son époque, mais demeure inscrite dans un monde se voulant réel, quoique bien circonscrit à la Jet Set et au Gotha. Cette volonté se traduit également dans la garde robe des héros, beaucoup plus de son temps que l’archétypale et intemporelle élégance de Steed. Et certaines tenues on effectivement bigrement vieilli ! Outre sa dimension internationale, confinant beaucoup moins l’action dans Mother England que les Avengers (hormis pour les voyages en studio de l’époque Cathy Gale), la grande spécificité de la présente série consiste bien entendu dans son duo intégralement masculin, une spécificité dans les grandes séries d’aventures britanniques, privilégiant les héros masculins solitaires ou les groupes comportant une présence féminine. D’autre part, si The Avengers expriment nettement moins les 60’s dans l’art de vivre ou les décors qu’Amicalement vôtre les 70’s, ils restituent parfaitement l’esprit impertinent et novateur de leur époque. Il en va différemment pour The Persuaders !, chez qui l’évocation de la société permissive de leur temps s’accompagne d’un discours plus conformiste: exaltation du consumérisme et idéalisation masculine bien plus conformes aux canons traditionnels. La série apparaît considérablement plus machiste que Chapeau Melon.
Sous la houlette de Lew Grade et de Robert S. Baker, accompagnés de valeurs sûres comme Clemens ou Nation (ou Moore lui même derrière la caméra), The Persuaders ! constitue enfin un moment pivot de l’histoire des productions anglaises. Situés en 1971 et 1972, ils constituent le chant du cygne de la prodigieuse aventure des séries d’aventure des Sixties. Inaugurée par le succès de Destination Danger, c’est progressivement toute une industrie qui s’est mise en place, avec des projets ambitieux et une inflation des coûts. Tout comme pour The Avengers, la réussite à l’exportation, en particulier vers le primordial marché américain, est devenue absolument nécessaire à la pérennité d’un projet d’envergure. Dans cette perspective, dès sa conception Amicalement vôtre désire se donner toutes les chances de percer aux Etats-Unis.
C’est ainsi que, grande première, une vedette hollywoodienne se voit engagée et accompagnée de la plus grande star télévisée anglaise. On adapte aussi le discours de la série, et il n’est pas interdit d’y discerner la cause de l’instauration d’un machisme certain et d’une ode aux plaisirs consuméristes. Certains observateurs ont pu reprocher cette approche marketing à la série, lui reprochant de ne constituer qu’un mix malin des productions de la décennie écoulée (à commencer par Le Saint, auquel serait simplement rajouté une star américaine), mis au goût du jour et jouant la carte de l’épate plus que celle de la création. C’est oublier l’originalité apportée par Fulton, Sinclair et Wilde n’étant ni des des aventuriers redresseurs de tort à la Templar, ni des agents du Ministère. Il est vrai qu’Amicalement vôtre se donne les moyens de ses ambitions et demeure sans contestation la série anglaise la plus chère de son temps (100 000 £ par épisode à l’époque, soit plus de 1 800 000 aujourd’hui). Les tournages européens en décors naturels et le grand soin apporté à la production lui apportent un cachet fastueux crevant l’écran. Conjointement à son humour et à sa malice, ainsi qu’à l’éclat du duo vedette, on y discerne la cause de son immense réussite sur le Vieux Continent. Hélas, l’aventure américaine elle, se solda par un piteux échec.
Pourtant la série fut pré vendue avec succès à ABC, mais les audiences s’étiolèrent et le réseau ne diffusa finalement que 20 épisodes sur 24. Les causes de cet insuccès paraisse de nature diverse. On a pu noter que l’humour d’Amicalement vôtre, demeurant très européen, ne coïncidait pas avec les attentes du public d’outre Atlantique, demandeur d’un comique plus universel et familial. La terrible concurrence de Mission Impossible sur CBS, diffusée comme elle le samedi soir à 22h, se vit également avancée. La relative faiblesse de plusieurs scénarios, talon d’Achille de la série, a du également compter dans la désaffection du public. D’une manière plus globale le malheur de The Persuaders ! reste néanmoins d’arriver après la bataille. En ce début des années 70, les goûts du public ont évolué et sont passés des Spies Shows au policier, et à une action délictueuse se déroulant dans un cadre et une problématique purement américains, non plus internationaux. La décennie sera celle de Kojak ou des Rues de San-Francisco, et non pas celle des virevoltants et sémillants aventuriers. Mission Impossible elle même a su prendre ce virage dans ses ultimes saisons, davantage consacrées à la lutte contre des criminels classiques. Moore et Curtis refusant une deuxième saison moins onéreuse et tournée en studio, l’aventure prit fin. Ce fracassant fiasco brisa les ailes d’ITV et le séries postérieures, comme L’Aventurier ou Poigne de Fer et Séduction, se montreront nettement plus modestes financièrement, retournant d’ailleurs au format d’une demi-heure. Les New Avengers, prolongement de la période faste, s’en sortent mieux, mais devront eux aussi vite recourir à des expédients.
Achèvement d’une belle épopée, Amicalement vôtre lui fait néanmoins honneur par son charme et son allant, la sophistication d’une mise en scène digne du cinéma, de même que par le pétillement unique d’un duo vedette que la patine du temps n’a aucunement atteint.
Dernière édition par Estuaire44 le Mar 28 Sep 2010 - 2:04, édité 2 fois
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Amicalement vôtre"
On attendait cette série depuis longtemps ! Bravo Estuaire !! Si tes critiques sont aussi bonnes que cette fantastique présentation , on va se régaler !!!
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Amicalement vôtre"
Faut que tu mette la note de 4 a : LA DANSEUSE - L'ENLEVEMENT DE LIZA ZORAKIN - QUELQ'UN DANS MON GENRE ^^
alexandre- Duc(hesse)
- Age : 27
Localisation : Rennes (35)
Date d'inscription : 01/05/2009
Re: Série "Amicalement vôtre"
On en reparlera Alexandre mais L'enlèvement...est un des épisodes les moins réussis. Je vais essayer de re-regarder les épisodes au fur et à mesure de tes critiques. Si tu ne vas pas plus vite que deux/trois par semaine, ça devrait être bon !alexandre a écrit:Faut que tu mette la note de 4 a : LA DANSEUSE - L'ENLEVEMENT DE LIZA ZORAKIN - QUELQ'UN DANS MON GENRE ^^
Invité- Invité
Re: Série "Amicalement vôtre"
Superbe introduction,vivement la suite!
Nicolas- Marquis(e)
- Age : 60
Localisation : Romilly sur Seine (10)
Date d'inscription : 10/03/2010
Re: Série "Amicalement vôtre"
Merci !
Oui, deux-trois épisodes par semaine, ce devrait être à peu près ça.
Oui, deux-trois épisodes par semaine, ce devrait être à peu près ça.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Amicalement vôtre"
Il s'agit d'une de mes séries préférées. Certe trop courte quant au nombre d'épisodes mais c'est peut-être cela qui lui confère également une valeur un peu mythique. Je pense que les membres de notre forum et même au delà apprécient également "Amicalement vôtre". La tâche est donc ardue pour Estuaire44, cependant je suis convaincu que, fidèle à ses habitudes, il nous sortira une fois de plus des écrits de haute qualité.
Bromhead- Comte(sse)
- Age : 66
Localisation : Belgium
Date d'inscription : 02/11/2008
Re: Série "Amicalement vôtre"
Houla, un encouragement redoutable !
Merci, je tâcherai de faire de mon mieux dans cette entreprise
Merci, je tâcherai de faire de mon mieux dans cette entreprise
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Amicalement vôtre"
denis a écrit:On en reparlera Alexandre mais L'enlèvement...est un des épisodes les moins réussis. Je vais essayer de re-regarder les épisodes au fur et à mesure de tes critiques. Si tu ne vas pas plus vite que deux/trois par semaine, ça devrait être bon !alexandre a écrit:Faut que tu mette la note de 4 a : LA DANSEUSE - L'ENLEVEMENT DE LIZA ZORAKIN - QUELQ'UN DANS MON GENRE ^^
Oh non il est génial ! Mais mon préféré reste LA DANSEUSE
alexandre- Duc(hesse)
- Age : 27
Localisation : Rennes (35)
Date d'inscription : 01/05/2009
Re: Série "Amicalement vôtre"
On va voir. Suis certain que beaucoup vont pouvoir commenter les critiques d'Estuaire.
Invité- Invité
Re: Série "Amicalement vôtre"
Bromhead a écrit:Il s'agit d'une de mes séries préférées. Certe trop courte quant au nombre d'épisodes mais c'est peut-être cela qui lui confère également une valeur un peu mythique. Je pense que les membres de notre forum et même au delà apprécient également "Amicalement vôtre". La tâche est donc ardue pour Estuaire44, cependant je suis convaincu que, fidèle à ses habitudes, il nous sortira une fois de plus des écrits de haute qualité.
tout à fait Bromhead !!!! de temps en temps je regarde 2 épisodes d'un coup !!!
leeloo- Comte(sse)
- Age : 60
Localisation : LE TARDIS
Date d'inscription : 20/11/2007
Re: Série "Amicalement vôtre"
alexandre a écrit:denis a écrit:On en reparlera Alexandre mais L'enlèvement...est un des épisodes les moins réussis. Je vais essayer de re-regarder les épisodes au fur et à mesure de tes critiques. Si tu ne vas pas plus vite que deux/trois par semaine, ça devrait être bon !alexandre a écrit:Faut que tu mette la note de 4 a : LA DANSEUSE - L'ENLEVEMENT DE LIZA ZORAKIN - QUELQ'UN DANS MON GENRE ^^
Oh non il est génial ! Mais mon préféré reste LA DANSEUSE
"La danseuse" est un des tous premiers épisodes que j'ai vu (probablement le second ou le 3ème), en 1974, dans "La une est à vous"
J'avoue qu'il m'avait fait forte impression la 1ère fois ; ensuite, j'ai toujours plus ou moins raté ses rediffusions (un hasard malchanceux faisait que, chaque fois, lors de redifs, je ratais cet épisode, pour une raison ou une autre), jusqu'à ce que je le redécouvre un peu sur le tard : grande déception, si le début est prometteur, avec la découverte du cadavre (superbe prégénérique !), à partir du 2ème tiers, cela s'enlise et, dés que l'on se pénètre dans la grande demeure des Koestler, il ne se passe quasiment plus rien !!
Il reste cependant un épisode trés caractéristique de la série, avec ses réparties entre Brett et Dany, ses jolies filles, et aussi par le fait qu'il ait été, avec 2 autres épisodes, tourné sur la Côte d'Azur, ce qui lui confère un cachet trés particulier, et qui sera magnifié avec "Un ami d'enfance".
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Merci Estuaire!
Merci de nous faire partager cette vision de ces épisodes que nous aimons tant!
Série mythique, courte mais si bonne, avec un doublage français pkus que réussi!
Merci Estuaire!
Série mythique, courte mais si bonne, avec un doublage français pkus que réussi!
Merci Estuaire!
Invité- Invité
Re: Série "Amicalement vôtre"
Je n'aurais pas mieux écrit. On va enfin avoir des commentaires détaillés de cette série, cela manquait sur le site. J'attendais depuis longtemps que quelqu'un nous la traite, sachant que c'est une des rares séries dont j'ai vu tous les épisodes et donc que j'aurais pu commenter, mais j'espérais des commentaires longs et détaillés comme va nous faire Estuaire, les miens étant généralement plus concis.Dearesttara a écrit:On attendait cette série depuis longtemps ! Bravo Estuaire !! Si tes critiques sont aussi bonnes que cette fantastique présentation , on va se régaler !!!
Je suis d'accord avec Alexandre, j'aime beaucoup L'enlèvement de Liza Zorakin, comme d'ailleurs beaucoup d'épisodes. On risque de battre le record de melons. Personnellement, je ne vois aucun épisode à 1 melon dans cette série.
phildlm- Duc(hesse)
- Age : 58
Localisation : Auvergne, entre Clermont et Lyon
Date d'inscription : 19/08/2007
Re: Série "Amicalement vôtre"
Phil DLM a écrit: On risque de battre le record de melons. Personnellement, je ne vois aucun épisode à 1 melon dans cette série.
On verra qui battra le record de melons ! Pour Le Prisonnier, sur les 17 épisodes, seuls 3 à mon goût ne méritent que 2 melons ou moins. Et je ne sais même pas si je vais mettre 1 melon au moins une fois ! Donc, prudence !
Mais pour le peu que j'ai vu de cette série, j'ai le souvenir d'épisodes amusants et de grande qualité. Je devrais la revoir... j'ai surtout le souvenir du Lendemain Matin où Moore se réveille marié à la sublime Catherine Schell , et aussi un épisode où Danny achète involontairement un tableau de grande valeur ! J'étais en voyant cette scène. Est-ce que vous savez de quel épisode c'est extrait ? Moi, je m'en rappelle plus.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
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