Série "Amicalement vôtre"
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Re: Série "Amicalement vôtre"
Mes notes:
Premier contact ****
le coureur de dot ***
Minuit moins huit kilomètres *
On a droit de mettre cinq pour "la danseuse" et "Une rancune tenace" ?
Premier contact ****
le coureur de dot ***
Minuit moins huit kilomètres *
On a droit de mettre cinq pour "la danseuse" et "Une rancune tenace" ?
Invité- Invité
Re: Série "Amicalement vôtre"
En dépit de plusieurs diffusions je n'ai pas grand souvenir du "coureur de dot";par contre les 2 autres épisodes m'ont beaucoup plu,le 1er par sa présentation sympa des héros,le 2ème par ses dialogues épatants (à la fin dans la grange,et chez l'aristo transalpin) et son coté road-movie.
C'est vrai que la ficelle du faux mafioso est un peu grosse,mais Danny et Brett ne sont que des amateurs en matière de police contrairement à Steed.
Vivement la suite des analyses avec les excellents "Ozerov","Un ami d'enfance" et le tordant "petit coin tranquille"!
C'est vrai que la ficelle du faux mafioso est un peu grosse,mais Danny et Brett ne sont que des amateurs en matière de police contrairement à Steed.
Vivement la suite des analyses avec les excellents "Ozerov","Un ami d'enfance" et le tordant "petit coin tranquille"!
Nicolas- Marquis(e)
- Age : 60
Localisation : Romilly sur Seine (10)
Date d'inscription : 10/03/2010
Re: Série "Amicalement vôtre"
Un ami d’enfance (Angie… Angie, 1-04, )
Diffusion : 19 novembre 1971 (ORTF 05 mai 1973)
Scénario : Milton S. Gelman (1919-1990), écrivain californien, travailla pour de nombreuses séries américaines (Des Agents Très Spéciaux, Bonanza, Perry Mason…). Si cet épisode constitue le seul qu’il conçut directement pour Amicalement Vôtre, il participa à la supervision de l’écriture des sept premiers opus produits, ceux tournés en France et en Italie.
Réalisation : Val Guest (1911-2006) mena avec succès une double carrière d’auteur et de metteur en scène. Au cinéma il réalisa ou écrivit de nombreux films de Science-fiction des années 50 aux 70, notamment pour la Hammer (The Day the Earth Caught Fire, 1961) et participa à la première version de Casino Royale (1967). Il travailla également beaucoup pour la télévision, dans de très nombreuses séries britanniques. Epoux de l’actrice Yolande Nolan, il fit paraître ses mémoires en 2001, So You Want to be in Pictures. Il écrivit également le scénario de l’épisode Les pièces d’or et réalisa Minuit moins huit kilomètres.
Distribution
Laurence Naismith (Juge Fulton), Larry Storch (Angie), Lionel Murton (Ben), Kirsten Lindholm (Marissa), John Alderson (Kyle Sandor), Anna Brett (employée de la banque), Rose Alba (Madame La Gata)
Résumé
A Cannes, Lord Sinclair sauve la vie de Kyle Sandor, au cours d’une tentative de meurtre à laquelle la belle Marissa prête son concours. Sandor, témoin clé contre la Mafia, désire assister à un festival de cinéma comique, avant de se rendre devant la justice. Le Juge Fulton, bien introduit dans les milieux bancaires, utilise l’argument financier pour enjoindre aux Persuaders de veiller sur Sandor. Or, dans le même temps Danny rencontre par hasard Angie, un ami d’enfance du Bronx, perdu de vue depuis longtemps. Or il apparaît que Marissa est sa fiancée ! Fulton et Sinclair tentent de convaincre Danny qu’Angie est un tueur à gages mais celui-ci refuse de les croire. Angie finit pas droguer Danny pour avoir les mains libres, puis tente une nouvelle fois d’assassiner Sandor. Une nouvelle fois contrecarré par Sinclair, il prend alors al fuite mais laisse Danny le rattraper. Au cours de la confrontation Il est abattu par Ben, bras droit félon de Sandor, qui était en fait l’instigateur du complot. Ce dernier est ensuite mis hors d’état de nuire par les Persuaders réconciliés.
Commentaire
L'ouverture semble de prime abord assez conventionnelle, bien davantage que la troublante introduction de Five Miles to Midnight. Toutefois elle éveille rapidement comme une sensation de déjà-vu : l'évidence du décor studio, le raccord abrupt avec le passage en extérieur et Roger Moore en unique héros bondissant : on se croirait réellement devant Le Saint, au point que l'on croit entendre une version différente du dialogue « Je me porte garant de Monsieur Simon Templar ! » « Ah désolé, je n'avais pas reconnu le fameux Simon Templar... le Saint ! ». Une assimilation aussi tranchée s'avère passablement maladroite et augure mal de l'épisode. Or Un ami d’enfance va effectivement porter à un paroxysme aux lisières du ridicule l'une des principales caractéristiques du héros de Leslie Charteris : la faculté de survenir toujours pile au bon endroit, au bon moment. Lord Sinclair arrive pile au bon moment pour contrer l'attentat, mais aussi pile au bon moment au cinéma quand partMarissa, ce qui lui met à puce à l'oreille, puis pile au moment où Angie va tirer, puis pile au moment ou cela tourne au vinaigre pour Angie et Danny sur le Mont Chauve. Félicitations au scénariste pour sa puissance créatrice. On ne regarde plus Amicalement vôtre, mais L'Homme qui tombe à pic.
Fort heureusement, l’impression mitigée laissée par cette si peu saillante introduction s’estompe grâce à la splendeur des images de Cannes. Amusants, comme avec les sémillantes starlettes de l’époque, ou visuellement superbes, avec de somptueux panoramas sur les palaces ou les paysages naturels, ces passages reconstituent à merveille l’effervescence du Cannes d’alors. On apprécie vivement le côté délicieusement daté de la discothèque psychédélique ou encore la découverte de la Promenade des Anglais (ou de l'Anglais et de l'Américain ici). Angie… Angie constitue, avec le pilote, l’opus exploitant le mieux le tournage sur la Riviera. Mais l’intérêt de la mise en scène de Val Guest ne se limite pas à cet aspect déjà fort réjouissant. En effet sa caméra se montre volontiers alerte et ambitieuse, multipliant les judicieux changements de plans et n’hésitant pas devant quelques audaces comme l’emploi pertinent du ralenti puis de la vue subjective lors de l’évanouissement de Danny. L’emploi de la caméra sur l’épaule s’avère également une excellente idée. S’il demeure indéniablement irréprochable sur la forme, sur le fond Un ami d’enfance fait hélas entendre une toute autre chanson.
En effet on s’avoue guère convaincu par l’idée même de l’introduction d’Angie. On avance souvent que cet épisode permet de mieux percevoir les antécédents de Danny. Mais ceux-ci se sont vus déjà parfaitement évoqués par le juge et sans cesse rappellés par les dialogues des héros. Ici, tout ce que l’on apprend de plus c’est que l’ami d’enfance de Wilde a mal tourné, ce qui n’influera en rien sur la perception que nous aurons par la suite de ce dernier, ni sur ses attitudes. S’il n’apporte rien de bien concret, Angie véhicule par contre un suspense mort-né à propos de savoir s’il est ou non le tueur. Bien entendu tout le monde découvre instantanément le pot aux roses. Le récit tente assez inutilement de développer un petit suspense là-dessus, mais cela tourne court. Ce qui en prend la relève s’apparente aux trémolos du mélodrame, avec quelques effets des plus appuyés, comme ces souvenirs larmoyants ou ces scénettes de flash back en noir et blanc (forcément en noir et blanc), désarmantes de naïveté. De fait l’intrigue demeure en tous points minimalistes l’espace du récit étant dévoré par la répétition lassante et verbeuse de la sempiternelle posture du juge et de Sinclair accusant Angie et Danny refusant de les croire. A un moment Danny enjoint à Brett d’arrêter de se répéter car il devient fatiguant, et le spectateur d’approuver chaleureusement, voire vigoureusement.
Voir un épisode répéter à satiété une partition destinée à faire pleurer dans les chaumières s’avérerait déjà navrant, mais l’apparition d’Angie vient également altérer le principal moteur d’Amicalement vôtre, la relation entre Danny et Brett. Le nombre de savoureuses réparties et de piques amusantes subit ici une décrue des plus marquées, tandis que les scènes entre les deux protagonistes revêtent des allures d’un dépit amoureux ayant pu susciter quelques commentaires ambivalents quant à la vraie nature de leur amitié. Sans aller jusque là l’on ne peut que remarquer une double redite vis-à-vis de Five Miles to Midnight : non seulement les deux thèmes sont proches (protéger un témoin contre le crime organisé) mais également le dysfonctionnement du duo vedette. Cependant dans l’épisode précédent Sinclair n’était que momentanément absent, tandis qu’ici le dévoiement s’installe dans la majeure partie du récit. Certes quelques passages divertissants surnagent encore, comme la rencontre avec le juge ou la déambulation sur la Promenade des Anglais, mais leur excellence ne fait qu’aviver les regrets quant à leur rareté. On trouve également un superbe humour involontaire, avec Lord Sinclair insistant pour que Danny ne se rende pas au rendez-vous avec Angie, arguant de l’urgence de leur mission. Or il prend manifestement le temps d’entièrement se changer pour quelques minutes de billard !
Et il vrai qu’en dehors du caractère inopérant de son socle scénaristique, Un ami d’enfance multiplie les maladresses. Devant la faiblesse létale du scénario les auteurs se doivent de meubler, ce que l’on comprend, mais ils y vont tout de même à la truelle avec cette histoire jaillie de nulle part entre Sinclair et les truands du port, artificiellement plaquée sur une intrigue à laquelle elle demeure totalement exogène. Encore une péripétie dans le style du Saint, jusqu’au moindre détail, au cours de laquelle on retrouve cependant ces voyages temporels auxquels les Persuaders nous ont habitué, avec le village espagnol ou la campagne italienne. Ici, en passant la porte, Lord Sinclair se retrouve transporté dans un film français des années 30, dans ce troquet borgne on l’on s’attend sans cesse à voir jaillir Pépé le Moko (ou Rod Serling).
On apprécie aussi qu’après avoir été totalement identifiée lors de la première tentative de meurtre Mélissa n’éprouve aucune espèce de difficulté à pénétrer dans le cinéma, visiblement l’information circule mal. On ne comprend pas l’intérêt d’avoir mis un révolver dans son sac, puisqu’apparemment aucune fouille n’est organisée ou, s’il y en avait une, il aurait du être découvert. Le joyau de l’épisode demeure cependant sa confrontation finale. Elle bénéficie d’un superbe cadre naturel et permet de découvrir une autre facette du talent de Tony Curtis, même si ce n’est pas sur ce registre qu’on le préfère. Mais l’outrance des postures et la pesante théâtralité des dialogues la sabotent totalement, l’assimilant à une telenovela sud-américaine. Angie en train de ramper, agonisant, vers « la liberté », il faut le voir pour le croire.
Un ami d’enfance n’a également pas la main heureuse avec ses personnages secondaires. Sandor est incarné avec chaleur et conviction par John Alderson mais demeure une silhouette. Ben est tellement caricatural comme félon que l’on devine bien entendu là aussi tout de suite de quoi il en retourne. Lionel Murton défend fort bien son personnage mais peine à apparaître redoutable durant le combat conclusif.
Mais, encore une fois, la Palme de Plomb revient à Angie, interprété avec énergie mais aussi un jeu démonstratif dépourvu de toute finesse par Larry Storch, ami de Tony Curtis ici guère dans son emploi. Le personnage paraît assez incohérent, en définitive il semble vouloir alternativement s’enfuir, se confronter à Danny, voire se faire tuer par lui plutôt que d’aller en prison. Il change ainsi plusieurs fois de discours au cours de la scène de fin. Et que penser d’un tueur professionnel en panique dès que cela barde et s’enfuyant comme un bleu en découvrant son dos à l’adversaire ? Le personnage n’apparait décidément que superficiellement écrit, ne se hissant pas au-dessus du prétexte.
Angie... Angie doit en définitive beaucoup à l’évanescente et trouble Mélissa, bénéficiant de la lumineuse beauté et de la présence de Kirsten Lindholm ainsi que d’un silence renforçant son aura mystérieuse tout en résolvant les problèmes de doublage ! La Persuaders Girl de la Semaine annonce les inoubliables Mandy de 24h ou Lauren Reed d’Alias, entre autres figures. On regrette d’autant plus vivement que les conventions du temps, mais aussi de la série elle-même, l’empêchent de prendre pleinement part à l’action. Elle traverse comme un rayon de soleil méphitique cet opus mineur, qui démontre par ailleurs que composer un épisode décalé au sein d’une série ne constitue pas une infaillible martingale.
Détails
Angie... Angie recueille la plus faible note accordée à un épisode d'Amicalement vôtre par les utilisateurs d'IMDB, avec 6,1 sur 10. Le meilleur résultat est enregistré par A death in the Family, avec 8,1.
Le pistolet dont se sait Danny avant de poursuivre Angie est un Beretta 94 mm semi automatique. Angie déclare disposer d’un six-coups, ce qui donne effectivement un léger avantage à Wilde puisque ce type de Beretta utilise un chargeur à sept coups. Le même revolver sera régulièrement réutilisé au cours du tournage de la série.
Lord Sinclair ignore ce qu’est un brugnon. Ce type de pêche sans duvet est pourtant connu en Europe depuis le premier siècle avant Jésus Christ, arrivé depuis la Chine. De plus l’Anglais Charles Darwin s’est servi de la spécificité du brugnon vis-à-vis des autres pêches comme d’un important argument dans sa théorie de sélection naturelle des espèces. Il est vrai que le brugnon n’est pas présent en Angleterre mais dans les pays de l’Europe méridionale.
Pour la première fois Danny utilise l’expression « Ton Altesse », celle-ci va devenir indissociable de la série.
Entant que tenancière du Chat Noir, madame La gata porte fort logiquement sonn nom puis que gato signifie « chat » en Espagnol.
La boite de nuit devant laquelle Danny rencontre Angie se situe à Juan les Pins, avenue Gallice (source : Avengersland).
Le port où Lord Sinclair se rend est le Quai des deux Emmanuel, à Nice. Ce nom commémore deux souverains de la Maison de Savoie qui œuvrèrent pour le commerce maritime de Nice.
La confrontation finale entre Angie et Danny se déroule sur le Mont Chauve, près de Nice. Les bâtiments sont ceux d'une prison désaffectée.
La « Banque du Var » où se rend Danny se trouve à Cannes, rue Philippe Amoretti.
La superbe avenue maritime où Brett et Danny discutent de la tentative d'assassinat de Kyle Sandor est la Promenade des Anglais, à Nice. Brett et Danny y croisent la jeune femme blonde pareillement découverte de dos dans le pilote, lors d’un passage repris dans le générique. Non créditée au générique, elle conserve son mystère.
L'hôtel de Danny est le Grand Hôtel, à Cannes. Angie réside à l'Hôtel Gray d'Albion, également situé à Cannes. Danny est mieux logé son place bénéficiant de cinq étoiles, tandis que celui d'Angie n'en a que quatre !
La scène du tir au pigeon a été tournée sur le Boulevard du Casino, derrière le Casino de Monte Carlo.
La voiture d'Angie est une Renault Caravelle 1100 S. Également commercialisée sous le nom de « Floride » selon les pays, cette version, lointaine dérivée de la Dauphine, fut commercialisée à partir de 1966 (les premières version remontent à 1958). Elle comporte plusieurs innovations marquantes à l'époque, comme un compteur de tours, un moteur très puissant (58 chevaux), des feux de position rectangulaires ou un vase d'expansion en verre. La production s'acheva en 1968, la Caravelle atteignant 117 118 exemplaires.
En se rendant à la banque, Danny rencontre une charmante conductrice de VélosoleX, soit l’un de ces symboles français dont raffolent les séries anglaises . Ce vélomoteur, fabriqué de 1946 à 1988, dépassa les sept millions d’exemplaires. Différentes versions en e ont existé, celle aperçue dans l’épisode est celle ayant connu le plus de succès, le S3800,au noir emblématique même si d’autres teintes existent. Lancé en 1966 et pouvant se conduire sans permis, la modicité de son prix et sa praticité en expliquent le succès fulgurant. En 2010 le VélosoleX est relance via les vélos électriques.
La scène d’ouverture se déroule au Palm Beach, alors le prestigieux casino de Cannes. Inauguré en 1929 sur les ruines d’un fort militaire, le casino comprend un restaurant, une piscine d’eau de mer, un hammam, cent cabines de bains, une salle de fêtes et des salons de jeux. Durant l’entre deux-guerres il devient un rendez-vous obligé pour la jet-set internationale, notamment réputé pour ses fastueuses fêtes costumées. Durant la guerre il redevient temporairement un bastion militaire défendant l’accès au port. En 1962 Henri Verneuil y tourne Mélodie en sous-sol. Le casino contient 5 tables de Stud-Poker, 8 tables de Black Jack et 6 tables de roulette anglaise. Il est également fameux pour la vue offerte dur les Îles de Lérins.
Acteurs – Actrices
Larry Storch (1923), fréquenta la même école primaire new yorkaise que Don Adams, dont il resta un proche. Lui aussi est surtout connu aux Etats-Unis pour ses rôles comiques, ainsi que pour ses nombreuses voix de personnages de dessin-animé. Outre plusieurs comédies sur grand écran (Des ennuis à la pelle, avec Tony Curtis, 1962), il participa à de nombreuses séries, dont Max la Menace, Columbo, Mannix, CHIP’S, L’Île Fantastique, I Dream of Jennie, Love Boat etc. Egalement un populaire artiste de stand-up, il apparut régulièrement dans les émissions de variété des chaînes américaines.
Lionel Murton (1915-2006), Canadien d’origine anglaise, connut une belle carrière dans les séries britanniques, où il se spécialisa dans les personnages nord-américains : Destination Danger, L’Homme à la valise, L’Aventurier… Il fut également très présent au cinéma, dans des rôles de militaires ou de policiers.
Rose Alba (1920-2006) connut une carrière relativement modeste mais figure dans la célèbre ouverture d’Opération Tonnerre (1965). Elle y incarne Madame Boitier, avant que celle-ci ne se révèle être en fait Jacques Boitier lui même, assassin du SPECTRE prétendument décédé (joué alors par Bob Simmons).
Kirsten Lindholm (1943), d’origine danoise, se fit connaître par ses voluptueuses apparitions dans les films de vampires quelque peu érotiques développés tardivement par la Hammer (The Vampire Lovers, 1970 ; Lust for a Vampire, 1971 ; Les sévices de Dracula, 1971). Elle participe également à UFO mais son apparition dans Amicalement vôtre constitue malheureusement le dernier rôle de sa courte carrière. En 1972 elle épouse son professeur de yoga et tous deux passent les années 70 au sein de diverses communautés hippies américaines. Retirés à Hawaï, ils se consacrent depuis 30 ans au yoga et aux médecines alternatives et holistiques. « Elandra », comme elle se désigne désormais, a écrit plusieurs ouvrages sur le sujet et a ouvert une chaîne d’ateliers de méditation.
Malheureusement non crédité au générique, l’on reconnaît Alan Chuntz, (1927-2009), qui fut un cascadeur intervenant régulièrement comme doublure dans les séries de l’époque (notamment Dr Who), avec plusieurs épisodes de Chapeau Melon à son actif. Ici il interprète le garde du corps abattu par Angie au cinéma, avec au préalable une spectaculaire chute dans l’escalier !
Diffusion : 19 novembre 1971 (ORTF 05 mai 1973)
Scénario : Milton S. Gelman (1919-1990), écrivain californien, travailla pour de nombreuses séries américaines (Des Agents Très Spéciaux, Bonanza, Perry Mason…). Si cet épisode constitue le seul qu’il conçut directement pour Amicalement Vôtre, il participa à la supervision de l’écriture des sept premiers opus produits, ceux tournés en France et en Italie.
Réalisation : Val Guest (1911-2006) mena avec succès une double carrière d’auteur et de metteur en scène. Au cinéma il réalisa ou écrivit de nombreux films de Science-fiction des années 50 aux 70, notamment pour la Hammer (The Day the Earth Caught Fire, 1961) et participa à la première version de Casino Royale (1967). Il travailla également beaucoup pour la télévision, dans de très nombreuses séries britanniques. Epoux de l’actrice Yolande Nolan, il fit paraître ses mémoires en 2001, So You Want to be in Pictures. Il écrivit également le scénario de l’épisode Les pièces d’or et réalisa Minuit moins huit kilomètres.
Distribution
Laurence Naismith (Juge Fulton), Larry Storch (Angie), Lionel Murton (Ben), Kirsten Lindholm (Marissa), John Alderson (Kyle Sandor), Anna Brett (employée de la banque), Rose Alba (Madame La Gata)
Résumé
A Cannes, Lord Sinclair sauve la vie de Kyle Sandor, au cours d’une tentative de meurtre à laquelle la belle Marissa prête son concours. Sandor, témoin clé contre la Mafia, désire assister à un festival de cinéma comique, avant de se rendre devant la justice. Le Juge Fulton, bien introduit dans les milieux bancaires, utilise l’argument financier pour enjoindre aux Persuaders de veiller sur Sandor. Or, dans le même temps Danny rencontre par hasard Angie, un ami d’enfance du Bronx, perdu de vue depuis longtemps. Or il apparaît que Marissa est sa fiancée ! Fulton et Sinclair tentent de convaincre Danny qu’Angie est un tueur à gages mais celui-ci refuse de les croire. Angie finit pas droguer Danny pour avoir les mains libres, puis tente une nouvelle fois d’assassiner Sandor. Une nouvelle fois contrecarré par Sinclair, il prend alors al fuite mais laisse Danny le rattraper. Au cours de la confrontation Il est abattu par Ben, bras droit félon de Sandor, qui était en fait l’instigateur du complot. Ce dernier est ensuite mis hors d’état de nuire par les Persuaders réconciliés.
Commentaire
L'ouverture semble de prime abord assez conventionnelle, bien davantage que la troublante introduction de Five Miles to Midnight. Toutefois elle éveille rapidement comme une sensation de déjà-vu : l'évidence du décor studio, le raccord abrupt avec le passage en extérieur et Roger Moore en unique héros bondissant : on se croirait réellement devant Le Saint, au point que l'on croit entendre une version différente du dialogue « Je me porte garant de Monsieur Simon Templar ! » « Ah désolé, je n'avais pas reconnu le fameux Simon Templar... le Saint ! ». Une assimilation aussi tranchée s'avère passablement maladroite et augure mal de l'épisode. Or Un ami d’enfance va effectivement porter à un paroxysme aux lisières du ridicule l'une des principales caractéristiques du héros de Leslie Charteris : la faculté de survenir toujours pile au bon endroit, au bon moment. Lord Sinclair arrive pile au bon moment pour contrer l'attentat, mais aussi pile au bon moment au cinéma quand partMarissa, ce qui lui met à puce à l'oreille, puis pile au moment où Angie va tirer, puis pile au moment ou cela tourne au vinaigre pour Angie et Danny sur le Mont Chauve. Félicitations au scénariste pour sa puissance créatrice. On ne regarde plus Amicalement vôtre, mais L'Homme qui tombe à pic.
Fort heureusement, l’impression mitigée laissée par cette si peu saillante introduction s’estompe grâce à la splendeur des images de Cannes. Amusants, comme avec les sémillantes starlettes de l’époque, ou visuellement superbes, avec de somptueux panoramas sur les palaces ou les paysages naturels, ces passages reconstituent à merveille l’effervescence du Cannes d’alors. On apprécie vivement le côté délicieusement daté de la discothèque psychédélique ou encore la découverte de la Promenade des Anglais (ou de l'Anglais et de l'Américain ici). Angie… Angie constitue, avec le pilote, l’opus exploitant le mieux le tournage sur la Riviera. Mais l’intérêt de la mise en scène de Val Guest ne se limite pas à cet aspect déjà fort réjouissant. En effet sa caméra se montre volontiers alerte et ambitieuse, multipliant les judicieux changements de plans et n’hésitant pas devant quelques audaces comme l’emploi pertinent du ralenti puis de la vue subjective lors de l’évanouissement de Danny. L’emploi de la caméra sur l’épaule s’avère également une excellente idée. S’il demeure indéniablement irréprochable sur la forme, sur le fond Un ami d’enfance fait hélas entendre une toute autre chanson.
En effet on s’avoue guère convaincu par l’idée même de l’introduction d’Angie. On avance souvent que cet épisode permet de mieux percevoir les antécédents de Danny. Mais ceux-ci se sont vus déjà parfaitement évoqués par le juge et sans cesse rappellés par les dialogues des héros. Ici, tout ce que l’on apprend de plus c’est que l’ami d’enfance de Wilde a mal tourné, ce qui n’influera en rien sur la perception que nous aurons par la suite de ce dernier, ni sur ses attitudes. S’il n’apporte rien de bien concret, Angie véhicule par contre un suspense mort-né à propos de savoir s’il est ou non le tueur. Bien entendu tout le monde découvre instantanément le pot aux roses. Le récit tente assez inutilement de développer un petit suspense là-dessus, mais cela tourne court. Ce qui en prend la relève s’apparente aux trémolos du mélodrame, avec quelques effets des plus appuyés, comme ces souvenirs larmoyants ou ces scénettes de flash back en noir et blanc (forcément en noir et blanc), désarmantes de naïveté. De fait l’intrigue demeure en tous points minimalistes l’espace du récit étant dévoré par la répétition lassante et verbeuse de la sempiternelle posture du juge et de Sinclair accusant Angie et Danny refusant de les croire. A un moment Danny enjoint à Brett d’arrêter de se répéter car il devient fatiguant, et le spectateur d’approuver chaleureusement, voire vigoureusement.
Voir un épisode répéter à satiété une partition destinée à faire pleurer dans les chaumières s’avérerait déjà navrant, mais l’apparition d’Angie vient également altérer le principal moteur d’Amicalement vôtre, la relation entre Danny et Brett. Le nombre de savoureuses réparties et de piques amusantes subit ici une décrue des plus marquées, tandis que les scènes entre les deux protagonistes revêtent des allures d’un dépit amoureux ayant pu susciter quelques commentaires ambivalents quant à la vraie nature de leur amitié. Sans aller jusque là l’on ne peut que remarquer une double redite vis-à-vis de Five Miles to Midnight : non seulement les deux thèmes sont proches (protéger un témoin contre le crime organisé) mais également le dysfonctionnement du duo vedette. Cependant dans l’épisode précédent Sinclair n’était que momentanément absent, tandis qu’ici le dévoiement s’installe dans la majeure partie du récit. Certes quelques passages divertissants surnagent encore, comme la rencontre avec le juge ou la déambulation sur la Promenade des Anglais, mais leur excellence ne fait qu’aviver les regrets quant à leur rareté. On trouve également un superbe humour involontaire, avec Lord Sinclair insistant pour que Danny ne se rende pas au rendez-vous avec Angie, arguant de l’urgence de leur mission. Or il prend manifestement le temps d’entièrement se changer pour quelques minutes de billard !
Et il vrai qu’en dehors du caractère inopérant de son socle scénaristique, Un ami d’enfance multiplie les maladresses. Devant la faiblesse létale du scénario les auteurs se doivent de meubler, ce que l’on comprend, mais ils y vont tout de même à la truelle avec cette histoire jaillie de nulle part entre Sinclair et les truands du port, artificiellement plaquée sur une intrigue à laquelle elle demeure totalement exogène. Encore une péripétie dans le style du Saint, jusqu’au moindre détail, au cours de laquelle on retrouve cependant ces voyages temporels auxquels les Persuaders nous ont habitué, avec le village espagnol ou la campagne italienne. Ici, en passant la porte, Lord Sinclair se retrouve transporté dans un film français des années 30, dans ce troquet borgne on l’on s’attend sans cesse à voir jaillir Pépé le Moko (ou Rod Serling).
On apprécie aussi qu’après avoir été totalement identifiée lors de la première tentative de meurtre Mélissa n’éprouve aucune espèce de difficulté à pénétrer dans le cinéma, visiblement l’information circule mal. On ne comprend pas l’intérêt d’avoir mis un révolver dans son sac, puisqu’apparemment aucune fouille n’est organisée ou, s’il y en avait une, il aurait du être découvert. Le joyau de l’épisode demeure cependant sa confrontation finale. Elle bénéficie d’un superbe cadre naturel et permet de découvrir une autre facette du talent de Tony Curtis, même si ce n’est pas sur ce registre qu’on le préfère. Mais l’outrance des postures et la pesante théâtralité des dialogues la sabotent totalement, l’assimilant à une telenovela sud-américaine. Angie en train de ramper, agonisant, vers « la liberté », il faut le voir pour le croire.
Un ami d’enfance n’a également pas la main heureuse avec ses personnages secondaires. Sandor est incarné avec chaleur et conviction par John Alderson mais demeure une silhouette. Ben est tellement caricatural comme félon que l’on devine bien entendu là aussi tout de suite de quoi il en retourne. Lionel Murton défend fort bien son personnage mais peine à apparaître redoutable durant le combat conclusif.
Mais, encore une fois, la Palme de Plomb revient à Angie, interprété avec énergie mais aussi un jeu démonstratif dépourvu de toute finesse par Larry Storch, ami de Tony Curtis ici guère dans son emploi. Le personnage paraît assez incohérent, en définitive il semble vouloir alternativement s’enfuir, se confronter à Danny, voire se faire tuer par lui plutôt que d’aller en prison. Il change ainsi plusieurs fois de discours au cours de la scène de fin. Et que penser d’un tueur professionnel en panique dès que cela barde et s’enfuyant comme un bleu en découvrant son dos à l’adversaire ? Le personnage n’apparait décidément que superficiellement écrit, ne se hissant pas au-dessus du prétexte.
Angie... Angie doit en définitive beaucoup à l’évanescente et trouble Mélissa, bénéficiant de la lumineuse beauté et de la présence de Kirsten Lindholm ainsi que d’un silence renforçant son aura mystérieuse tout en résolvant les problèmes de doublage ! La Persuaders Girl de la Semaine annonce les inoubliables Mandy de 24h ou Lauren Reed d’Alias, entre autres figures. On regrette d’autant plus vivement que les conventions du temps, mais aussi de la série elle-même, l’empêchent de prendre pleinement part à l’action. Elle traverse comme un rayon de soleil méphitique cet opus mineur, qui démontre par ailleurs que composer un épisode décalé au sein d’une série ne constitue pas une infaillible martingale.
Détails
Angie... Angie recueille la plus faible note accordée à un épisode d'Amicalement vôtre par les utilisateurs d'IMDB, avec 6,1 sur 10. Le meilleur résultat est enregistré par A death in the Family, avec 8,1.
Le pistolet dont se sait Danny avant de poursuivre Angie est un Beretta 94 mm semi automatique. Angie déclare disposer d’un six-coups, ce qui donne effectivement un léger avantage à Wilde puisque ce type de Beretta utilise un chargeur à sept coups. Le même revolver sera régulièrement réutilisé au cours du tournage de la série.
Lord Sinclair ignore ce qu’est un brugnon. Ce type de pêche sans duvet est pourtant connu en Europe depuis le premier siècle avant Jésus Christ, arrivé depuis la Chine. De plus l’Anglais Charles Darwin s’est servi de la spécificité du brugnon vis-à-vis des autres pêches comme d’un important argument dans sa théorie de sélection naturelle des espèces. Il est vrai que le brugnon n’est pas présent en Angleterre mais dans les pays de l’Europe méridionale.
Pour la première fois Danny utilise l’expression « Ton Altesse », celle-ci va devenir indissociable de la série.
Entant que tenancière du Chat Noir, madame La gata porte fort logiquement sonn nom puis que gato signifie « chat » en Espagnol.
La boite de nuit devant laquelle Danny rencontre Angie se situe à Juan les Pins, avenue Gallice (source : Avengersland).
Le port où Lord Sinclair se rend est le Quai des deux Emmanuel, à Nice. Ce nom commémore deux souverains de la Maison de Savoie qui œuvrèrent pour le commerce maritime de Nice.
La confrontation finale entre Angie et Danny se déroule sur le Mont Chauve, près de Nice. Les bâtiments sont ceux d'une prison désaffectée.
La « Banque du Var » où se rend Danny se trouve à Cannes, rue Philippe Amoretti.
La superbe avenue maritime où Brett et Danny discutent de la tentative d'assassinat de Kyle Sandor est la Promenade des Anglais, à Nice. Brett et Danny y croisent la jeune femme blonde pareillement découverte de dos dans le pilote, lors d’un passage repris dans le générique. Non créditée au générique, elle conserve son mystère.
L'hôtel de Danny est le Grand Hôtel, à Cannes. Angie réside à l'Hôtel Gray d'Albion, également situé à Cannes. Danny est mieux logé son place bénéficiant de cinq étoiles, tandis que celui d'Angie n'en a que quatre !
La scène du tir au pigeon a été tournée sur le Boulevard du Casino, derrière le Casino de Monte Carlo.
La voiture d'Angie est une Renault Caravelle 1100 S. Également commercialisée sous le nom de « Floride » selon les pays, cette version, lointaine dérivée de la Dauphine, fut commercialisée à partir de 1966 (les premières version remontent à 1958). Elle comporte plusieurs innovations marquantes à l'époque, comme un compteur de tours, un moteur très puissant (58 chevaux), des feux de position rectangulaires ou un vase d'expansion en verre. La production s'acheva en 1968, la Caravelle atteignant 117 118 exemplaires.
En se rendant à la banque, Danny rencontre une charmante conductrice de VélosoleX, soit l’un de ces symboles français dont raffolent les séries anglaises . Ce vélomoteur, fabriqué de 1946 à 1988, dépassa les sept millions d’exemplaires. Différentes versions en e ont existé, celle aperçue dans l’épisode est celle ayant connu le plus de succès, le S3800,au noir emblématique même si d’autres teintes existent. Lancé en 1966 et pouvant se conduire sans permis, la modicité de son prix et sa praticité en expliquent le succès fulgurant. En 2010 le VélosoleX est relance via les vélos électriques.
La scène d’ouverture se déroule au Palm Beach, alors le prestigieux casino de Cannes. Inauguré en 1929 sur les ruines d’un fort militaire, le casino comprend un restaurant, une piscine d’eau de mer, un hammam, cent cabines de bains, une salle de fêtes et des salons de jeux. Durant l’entre deux-guerres il devient un rendez-vous obligé pour la jet-set internationale, notamment réputé pour ses fastueuses fêtes costumées. Durant la guerre il redevient temporairement un bastion militaire défendant l’accès au port. En 1962 Henri Verneuil y tourne Mélodie en sous-sol. Le casino contient 5 tables de Stud-Poker, 8 tables de Black Jack et 6 tables de roulette anglaise. Il est également fameux pour la vue offerte dur les Îles de Lérins.
Acteurs – Actrices
Larry Storch (1923), fréquenta la même école primaire new yorkaise que Don Adams, dont il resta un proche. Lui aussi est surtout connu aux Etats-Unis pour ses rôles comiques, ainsi que pour ses nombreuses voix de personnages de dessin-animé. Outre plusieurs comédies sur grand écran (Des ennuis à la pelle, avec Tony Curtis, 1962), il participa à de nombreuses séries, dont Max la Menace, Columbo, Mannix, CHIP’S, L’Île Fantastique, I Dream of Jennie, Love Boat etc. Egalement un populaire artiste de stand-up, il apparut régulièrement dans les émissions de variété des chaînes américaines.
Lionel Murton (1915-2006), Canadien d’origine anglaise, connut une belle carrière dans les séries britanniques, où il se spécialisa dans les personnages nord-américains : Destination Danger, L’Homme à la valise, L’Aventurier… Il fut également très présent au cinéma, dans des rôles de militaires ou de policiers.
Rose Alba (1920-2006) connut une carrière relativement modeste mais figure dans la célèbre ouverture d’Opération Tonnerre (1965). Elle y incarne Madame Boitier, avant que celle-ci ne se révèle être en fait Jacques Boitier lui même, assassin du SPECTRE prétendument décédé (joué alors par Bob Simmons).
Kirsten Lindholm (1943), d’origine danoise, se fit connaître par ses voluptueuses apparitions dans les films de vampires quelque peu érotiques développés tardivement par la Hammer (The Vampire Lovers, 1970 ; Lust for a Vampire, 1971 ; Les sévices de Dracula, 1971). Elle participe également à UFO mais son apparition dans Amicalement vôtre constitue malheureusement le dernier rôle de sa courte carrière. En 1972 elle épouse son professeur de yoga et tous deux passent les années 70 au sein de diverses communautés hippies américaines. Retirés à Hawaï, ils se consacrent depuis 30 ans au yoga et aux médecines alternatives et holistiques. « Elandra », comme elle se désigne désormais, a écrit plusieurs ouvrages sur le sujet et a ouvert une chaîne d’ateliers de méditation.
Malheureusement non crédité au générique, l’on reconnaît Alan Chuntz, (1927-2009), qui fut un cascadeur intervenant régulièrement comme doublure dans les séries de l’époque (notamment Dr Who), avec plusieurs épisodes de Chapeau Melon à son actif. Ici il interprète le garde du corps abattu par Angie au cinéma, avec au préalable une spectaculaire chute dans l’escalier !
Dernière édition par Estuaire44 le Ven 15 Oct 2010 - 22:19, édité 5 fois
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Amicalement vôtre"
Si je ne peux qu'admirer ton courage de te lancer dans une analyse aussi détaillée à une heure aussi tardive je dois dire que j'ai personnellement un bon souvenir de cet épisode,plus sérieux qu'à l'habitude et qui me parait émouvant plus que larmoyant;si les effets sont un peu faciles (noir et blanc pour les flash-backs,personnage rampant sans succès vers la liberté...)je trouve qu'ils donnent un aspect "ciné classique" à l'épisode.
La dernière photo (Linda) a accéléré mon réveil!!!
La dernière photo (Linda) a accéléré mon réveil!!!
Nicolas- Marquis(e)
- Age : 60
Localisation : Romilly sur Seine (10)
Date d'inscription : 10/03/2010
Re: Série "Amicalement vôtre"
Bah, on est au moins deux car j'adhère pas du tout au commentaire.Nicolas Bouland a écrit: je dois dire que j'ai personnellement un bon souvenir de cet épisode,plus sérieux qu'à l'habitude et qui me parait émouvant plus que larmoyant;si les effets sont un peu faciles (noir et blanc pour les flash-backs,personnage rampant sans succès vers la liberté...)je trouve qu'ils donnent un aspect "ciné classique" à l'épisode.
§§§§.
Le meilleur épisode tourné hors Grande-Bretagne (après l’aventure ‘parisienne’) et un des top five de la série. Dès la scène pré-générique, tout y est ; musique superbe, suspense et Marissa, la ravissante blonde s…. et énigmatique qui ouvre la porte-fenêtre (très belle actrice danoise qui n’a plus tourné depuis !). L’histoire se passe à Cannes et dans les alentours et les deux compères sont dans leur élément. Danny retrouve un ami d’enfance et l’opposition entre Brett et Danny sur la nostalgie du passé est intéressante ; Brett : ‘Tout passe, tout change, les amis d’enfance aussi’ ; Danny : ‘Il est tout ce qui me reste, le seul vestige de ce que la vie a été pour moi.’ Une excellente histoire qui fait connaître le passé tumultueux de Danny et sa sensibilité qui l’empêche de voir en cet ami un tueur redoutable accomplissant son dernier contrat. J’aime particulièrement la muette Marissa et sa superbe Caravelle blanche, le discours patriote de Brett à la table de billards (‘Vous nous avez tout volé : jeux, colonies, langue’), la musique (rythmée ou mélodieuse symbolisant la nostalgie), Danny drogué par le cocktail et le final sur le Mont Chauve ! Bref, à voir et à revoir mais on peut s’interroger sur l’hilarité des films bulgares !
Dans le prochain, il y a six têtes 'Avengers'...
Invité- Invité
Re: Série "Amicalement vôtre"
Dont Annette André et Melissa Stribling...
Si ce n'est pas du teaser, ça !
Si ce n'est pas du teaser, ça !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Amicalement vôtre"
Estuaire44 a écrit:
Fort heureusement, l’impression mitigée laissée par cette si peu saillante introduction s’estompe grâce à la splendeur des images de Cannes. Amusants, comme avec les sémillantes starlettes de l’époque, ou visuellement superbes, avec de somptueux panoramas sur les palaces ou les paysages naturels, ces passages reconstituent à merveille l’effervescence du Cannes d’alors. On apprécie vivement le côté délicieusement daté de la discothèque psychédélique ou encore la découverte de la fameuse Promenades des Anglais (ou de l’Anglais et de l’Américain, ici).La Promenade des Anglais est à Nice, pas à Cannes ?
Invité- Invité
Re: Série "Amicalement vôtre"
Oui, j'ai lu que la scène y avait été tout de même été tournée. Mais le passage manque de clarté là dessus, c'est vrai !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Amicalement vôtre"
Erreur corrigée, le boulevard maritime se nomme bien "Promenade" mais se situe à Cannes
Cannes Promenade
THE PERSUADERS!:Angie... Angie
Used with great effect, Danny and Brett stroll along the Promenade discussing the attempted murder of union boss Kyle Sandor (John Alderson). Brett is later seen driving along the Promenade road to the cinema and goes by the Negresco Hotel.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Amicalement vôtre"
En tout cas, l'hôtel Negresco, que je vois dans le passage en anglais, est bien à Nice, lui. Il est justement sur la Promenade des Anglais. Je ne suis allé qu'une seule fois dans ce coin, en 1988, et on le voit de loin.
Invité- Invité
Re: Série "Amicalement vôtre"
Oui, c'est ce qui me semblait aussi, d'autant que la plupart des autres extérieurs de l'épisode se situent à Nice (affrontement finale, scène du port). Je viens de comparer le passage en question avec des photos de la promenade des Anglais et cela y ressemble trait pour trait. Il y aurait donc une erreur sur Avengerland, qui situe bien cela à Cannes. On y trouve par ailleurs une section "Promenade des Anglais", mais avec d'autres séries référencées qu'Amicalement vôtre.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Amicalement vôtre"
Je n'aurais pas mieux dit! Curieux comme nous pouvons diverger sur l'appréciation des épisodes Avengers et nous rejoindre totalement sur les Persuaders.denis a écrit:Le meilleur épisode tourné hors Grande-Bretagne (après l’aventure ‘parisienne’) et un des top five de la série. Dès la scène pré-générique, tout y est ; musique superbe, suspense et Marissa, la ravissante blonde s…. et énigmatique qui ouvre la porte-fenêtre (très belle actrice danoise qui n’a plus tourné depuis !). L’histoire se passe à Cannes et dans les alentours et les deux compères sont dans leur élément. Danny retrouve un ami d’enfance et l’opposition entre Brett et Danny sur la nostalgie du passé est intéressante ; Brett : ‘Tout passe, tout change, les amis d’enfance aussi’ ; Danny : ‘Il est tout ce qui me reste, le seul vestige de ce que la vie a été pour moi.’ Une excellente histoire qui fait connaître le passé tumultueux de Danny et sa sensibilité qui l’empêche de voir en cet ami un tueur redoutable accomplissant son dernier contrat. J’aime particulièrement la muette Marissa et sa superbe Caravelle blanche, le discours patriote de Brett à la table de billards (‘Vous nous avez tout volé : jeux, colonies, langue’), la musique (rythmée ou mélodieuse symbolisant la nostalgie), Danny drogué par le cocktail et le final sur le Mont Chauve ! Bref, à voir et à revoir mais on peut s’interroger sur l’hilarité des films bulgares !
Au delà de l'aspect ami d'enfance-passé de Danny, d'ailleurs très intéressant, 3 éléments majeurs font de cet épisode le sommet de la saison, je l'ai même mis dans mon top 10 d'épisodes toutes séries confondues:
1) la musique: dès la séquence prégénérique, cette musique parfaitement rythmée colle le téléspectateur à l'écran, on la retrouvera à plusieurs reprises au cours de l'épisode, surtout lors des scènes de transition, lorsque Marissa conduit en voiture par exemple. Dommage que cette musique n'ait pas été réutilisée plus souvent, on ne la retrouve que dans "Liza Zorakin". J'aime également beaucoup la musique lente lorsque Daniel est drogué.
2) Marissa, la blonde énigmatique et muette. Muette pour le téléspectateur seulement puisqu'elle a vraisemblablement fini par parler à Brett, sans quoi il n'aurait pu retrouver Danny. Dès la séquence pré-générique, je suis tombé sous son charme. Au delà même de sa beauté, c'est son allure étrange, et surtout la tête qu'elle fait, à la fois sensuelle, cynique et ironique, qui me fascine. Ah! Son éternel petit sourire ironique... Dommage qu'on n'ait pas revu cette actrice par la suite.
3) La réalisation inspirée, notamment l'originalité du traitement de la scène où Danny est drogué, remarquable avec la musique qui ralentit, les voix qui deviennent étranges, on nous fait éprouver ce que Daniel ressent. La scène finale, le combat dans les collines est aussi bien filmé avec ces inserts de Daniel enfant entre les coups de feu.
Pas de surprise, on s'attendait à ce commentaire d'Estuaire, tout comme lui ne sera pas surpris du désaccord de la plupart des intervenants avec ledit commentaire.
Je dois reconnaître aussi, même si les épisodes tournés en Angleterre sont souvent très réussis, que les premiers épisodes de la saison, ceux tournés sur la Côte d'Azur ou dans des pays chauds, ont un charme particulier. L'ambiance estivale et ensoleillée sied parfaitement à l'univers de luxe des 2 héros, qu'on imagine plus sous le soleil de la Méditerranée, voire sous la neige de Suisse ou de Suède dans des stations de sport d'hiver huppées que dans la froide et pluvieuse Angleterre.
phildlm- Duc(hesse)
- Age : 58
Localisation : Auvergne, entre Clermont et Lyon
Date d'inscription : 19/08/2007
Re: Série "Amicalement vôtre"
Bon, au moins Kirsten Lindholm aura fait l'unanimité !
Pour ses fans, son apparition pour le moins raccourcie dans The Vampire Lovers, en 1970.
Pour ses fans, son apparition pour le moins raccourcie dans The Vampire Lovers, en 1970.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Amicalement vôtre"
J'avais un excellent souvenir de cet épisode que j'adorais étant gamin. Le thème du "copain" qu'on retrouve plus tard est facile pour ça.
Lorsque je l'ai revu, j'ai eu un avis plus mitigé.
C'est bien mais quand-même un peu naïf.
Peut-être que je l'ai trop vu aussi...
Lorsque je l'ai revu, j'ai eu un avis plus mitigé.
C'est bien mais quand-même un peu naïf.
Peut-être que je l'ai trop vu aussi...
Re: Série "Amicalement vôtre"
Je viens de voir L'héritage D'ozerov pour la premiére fois ! Et franchement J'ADORE ...
Un des meilleurs épisodes de la série
A voir et à revoir
Un des meilleurs épisodes de la série
A voir et à revoir
alexandre- Duc(hesse)
- Age : 27
Localisation : Rennes (35)
Date d'inscription : 01/05/2009
Re: Série "Amicalement vôtre"
C'est pour bientôt pour moi. J'en suis au 10ème (viens de voir Un enchainement de circonstances). Plus simple pour moi qu'Estuaire car je revois l'épisode en prenant seulement quelques notes que je tape. L'héritage ne m'avait pas laissé un bon souvenir mais je ne l'ai pas vu depuis une quinzaine d'années.alexandre a écrit:Je viens de voir L'héritage D'ozerov pour la premiére fois ! Et franchement J'ADORE ...
Un des meilleurs épisodes de la série
Invité- Invité
Re: Série "Amicalement vôtre"
Bon anniversaire à Roger Moore, qui vient de fêter ses 83 ans, le 14 octobre !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Amicalement vôtre"
Bon Anniversaire à mon deuxiéme acteur préféré
alexandre- Duc(hesse)
- Age : 27
Localisation : Rennes (35)
Date d'inscription : 01/05/2009
Re: Série "Amicalement vôtre"
Phil DLM a écrit:1) la musique: dès la séquence prégénérique, cette musique parfaitement rythmée colle le téléspectateur à l'écran, on la retrouvera à plusieurs reprises au cours de l'épisode, surtout lors des scènes de transition, lorsque Marissa conduit en voiture par exemple. Dommage que cette musique n'ait pas été réutilisée plus souvent, on ne la retrouve que dans "Liza Zorakin".
Une partie du morceau est également repris dans "La danseuse"
Steph600- Chevalier
- Age : 52
Localisation : Caen
Date d'inscription : 19/06/2009
Re: Série "Amicalement vôtre"
Bon annif Roger !!
4 étoiles bien sûr pour "Un ami d'enfance"
Un épisode qui a une valeur toute particulière pour moi : ce fut le dernier épisode diffusé et vu dans "La une est à vous" (le 4 janv 1975), le jour de la dernière (si l'on peut dire) de l'émission (en fait elle réapparaîtra la semaine suivante sous le titre "Samedi est à vous"). La série ne réapparaîtra plus sur la grille des programmes de l'émission ensuite...
Une valeur doublement nostalgique donc, accentuée par le côté dramatique de l'histoire.
Un des plus beaux épisodes, la prestation de Larry Storch y est pour beaucoup, et toute l'ambiguïté du personnage (gros dur qui devient "enfant" au contact de Danny, comme par exemple lors du final, où il demande, apeuré, que celui-ci le protège de Ben qui veut le tuer) est ici superbement mise en valeur.
L'épisode recèle de magnifiques moments, comme par exemple encore lors de ce final où Angie, agonisant, fait face, allongé à terre, aux montagnes embrumées, aux terres de la liberté, qu'il n'atteindra finalement jamais.
Ou bien encore la séquence "au ralenti" où Danny est drogué, avec ce famaux thème musical déjà utilisé (curieusement d'ailleurs) dans une séquence pourtant anecdotique de "La danseuse" (Brett qui interroge un passant).
Un des 4 épisodes dont l'action se déroule sur la Côte d'Azur, apportant là aussi un plus indéniable.
Une réserve quant à moi par rapport au personnage de Marissa, que je trouve, pour le coup, trop silencieuse, et ce qui aurait dû apporter une aura de mystère par rapport à son personnage, fini par énerver plus qu'autre chose : les sourires figés et son inexpressivité finissent par lasser...
Quoiqu'il en soit, un magnifique épisode, et un des tous meilleurs de la série !
4 étoiles bien sûr pour "Un ami d'enfance"
Un épisode qui a une valeur toute particulière pour moi : ce fut le dernier épisode diffusé et vu dans "La une est à vous" (le 4 janv 1975), le jour de la dernière (si l'on peut dire) de l'émission (en fait elle réapparaîtra la semaine suivante sous le titre "Samedi est à vous"). La série ne réapparaîtra plus sur la grille des programmes de l'émission ensuite...
Une valeur doublement nostalgique donc, accentuée par le côté dramatique de l'histoire.
Un des plus beaux épisodes, la prestation de Larry Storch y est pour beaucoup, et toute l'ambiguïté du personnage (gros dur qui devient "enfant" au contact de Danny, comme par exemple lors du final, où il demande, apeuré, que celui-ci le protège de Ben qui veut le tuer) est ici superbement mise en valeur.
L'épisode recèle de magnifiques moments, comme par exemple encore lors de ce final où Angie, agonisant, fait face, allongé à terre, aux montagnes embrumées, aux terres de la liberté, qu'il n'atteindra finalement jamais.
Ou bien encore la séquence "au ralenti" où Danny est drogué, avec ce famaux thème musical déjà utilisé (curieusement d'ailleurs) dans une séquence pourtant anecdotique de "La danseuse" (Brett qui interroge un passant).
Un des 4 épisodes dont l'action se déroule sur la Côte d'Azur, apportant là aussi un plus indéniable.
Une réserve quant à moi par rapport au personnage de Marissa, que je trouve, pour le coup, trop silencieuse, et ce qui aurait dû apporter une aura de mystère par rapport à son personnage, fini par énerver plus qu'autre chose : les sourires figés et son inexpressivité finissent par lasser...
Quoiqu'il en soit, un magnifique épisode, et un des tous meilleurs de la série !
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Amicalement vôtre"
Pour la première fois, Danny n'est pas venu à l'anniversaire du Lord. Ce doit être un peu triste pour l'English mais bon, que cela ne l'empêche pas de souffler ses 83 ans ! Joyeux anniversaire Sir Roger Moore qui est 007, Simon Templar et tant d'autres rôles aussi marquants pour toujours !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Amicalement vôtre"
Je viens de regardé l'épisode "Des Secrets plein la tête" J'adore ...il est génial
J'adore Chivers il trop drôle ...J'aime beaucoup la scène ou il ouvre la porte de l'éditeur Un réplique que j'adore :
Danny : "Vous allez pas ouvrir la porte avec un curdent ? "
Chivers : " Non non , J'ai mangé un sandwich ou saussison " XD
La bagarre dans la chambre de Félix entre Brett et le Russe et vraiment Génial plain d'action
J'adore Chivers il trop drôle ...J'aime beaucoup la scène ou il ouvre la porte de l'éditeur Un réplique que j'adore :
Danny : "Vous allez pas ouvrir la porte avec un curdent ? "
Chivers : " Non non , J'ai mangé un sandwich ou saussison " XD
La bagarre dans la chambre de Félix entre Brett et le Russe et vraiment Génial plain d'action
alexandre- Duc(hesse)
- Age : 27
Localisation : Rennes (35)
Date d'inscription : 01/05/2009
Re: Série "Amicalement vôtre"
La Danseuse (Powerswitch, 1-05, )
Diffusion : 15 octobre 1971 (ORTF 08 novembre 1972)
Scénario : John Kruse écrivit 14 épisodes du saint et travailla également sur d’autres séries, comme Amicalement vôtre, Les Professionnels, Poigne de Fer et Séduction…
Réalisation : Basil Dearden (1911-1971) fut un metteur en scène réputé, comptant à son actif de grandes productions comme Khartoum (1966) ou The Assassination Bureau, avec Diana Rigg (1969). Il bénéficiait de toute la confiance de Roger Moore, avec lequel il venait de tourner l’ambitieux thriller The Man Who Haunted Himself, en 1970. Également réalisateur des épisodes La Danseuse et Le Coureur de Dot, il décéda peu de temps avant la diffusion de la série, d’un accident de la route. Il était l’époux de Melissa Stribling, qui participa à La Danseuse mais aussi à Chapeau Melon.
Distribution
Laurence Naismith (juge Fulton), Annette Andre (Pekoe Raine), Terence Alexander (Matthew Crane), Melissa Stribling (Lisa Koestler), John Phillips (Lanning Koestler/Morgan Alcott), Lionel Blair (Quinn Travis), Paul Whitsun-Jones (Inspecteur Blanchard), Les Crawford (Ravel), Vicki Woolf (employée de l’agence)
Résumé
Lors d’une séance de ski nautique, les Persuaders découvrant le corps flottant d’une jeune femme. Piqués par le manque d’intérêt d’une police française conseillée en sous-main par le juge Fulton, ils décident de mener eux-mêmes l’enquête lorsqu’ils rencontrent Pikoe, l’une des amies de la disparue. Ils découvrent que la victime a été assassinée après avoir revu un ancien amant, Lanning Koestler, milliardaire en relation d’affaires avec Danny. En s’introduisant dans le domicile de Kroestler, ils vont découvrir que celui-ci est en fait décédé. Pour détourner l’héritage son épouse et son secrétaire l’ont remplacé par un sosie comédien. La jeune femme a été tuée pour avoir découvert le complot. Après avoir été capturés les Persuaders et Pekoe parviennent à s’enfuir mais il s’agissait d’un piège : les freins de leur voiture ont été sectionnés et l’équipe ne doit sa survie qu’au talent de conducteur de Danny. Après une ultime confrontation ils parviennent à s’enfuir et à prévenir la police, qui arrête les conspirateurs.
Commentaire
Le prologue ensoleillé et nautique de La Danseuse synthétise à merveille l’art de vivre et l’ambiance si estivaux des ces épisodes tournés sur le Côte d’Azur, ainsi que la perpétuelle, même si amicale, compétition existant entre les Persuaders. Les comédiens y insufflent également beaucoup d’humour, relayés une nouvelle fois par l’entraînante mélodie de Ken Thorne Les images apparaissent superbes et l’on comprend sans peine que ce passage ait été retenu lors de l’élaboration du générique de la série. Par contraste, ce ton joyeux renforce également la surprise macabre de la découverte du corps, même si la jeune femme respire à l’évidence la santé.
La bonne impression suscitée par l’épisode se poursuit avec la particulièrement réussie entrée en scène du juge Fulton. Paul Whitsun-Jones réalise une excellente prestation en policier borné et cynique et on y croit d’autant plus que les séries anglaises n’ont guère l’habitude magnifier les personnages français… Après le départ des Persuaders et de Pekoe la surprise de l’apparition du bon juge continue donc une vraie surprise, aussi théâtrale soit-elle. Laurence Naismith apporte toujours la même saveur à son personnage et l’on écoute comme on boit comme du petit lait la description à la fois réaliste et malicieuse des deux protagonistes. L’on ne pourra que regretter son absence ultérieure, même si celle-ci n’est pas illogique en soit compte tenu des circonstances. De plus cette façon de manipuler ses collaborateurs ne sera pas sans évoquer certaines attitudes de Steed aux amateurs des Avengers !
La véritable entrée en matière du récit marque une nouveauté bienvenue dans la série, car l’histoire va dès lors prendre la forme d’une énigme à résoudre. Jusqu’ici le décor se voyait totalement planté dès l’origine, la présence d’un éventuel retournement de situation final n’y changeant pas grand-chose. Ici nos héros vont véritablement découvrir les tribulations d’une enquête à mener, apportant une dynamique inédite à la série. Pour y parvenir, les deux Persuaders n’hésitent pas à se séparer, avec un résultat ambivalent : cette situation permet de relativement complexifier l’intrigue et de lui donner du corps, mais l’on sait bien que nos héros créeront souvent moins d’étincelles et d’humour s’ils sont séparés. De la bonne gestion et de l’optimisation scénaristique de ces deux contraintes d’écritures antagonistes dépendra en bonne partie le succès de ce type de scénario.
Ici, cette contradiction apparaît globalement surmontée. Certes, dans un premier temps, la balade de Brett et Pekoe ressort un peu trop lisse Avec des situations s’enchainant trop facilement, sinon artificiellement, l’ensemble manque quelque peu de tonus. Mais ce segment s’entend à exploiter quelques uns des atouts d’Amicalement vôtre, comme ces superbes paysages méridionaux parfaitement mis en valeur par la caméra de Basil Dearden ou cette pétillante French Touch dont on ne se lasse décidément pas, comme lors de la divertissante palabre entre Brett et le mécanicien. Par ailleurs le duo Sinclair/Pekoe ne manque pas d’un charme certain, notamment grâce à une visible complicité entre Roger Moore et Annette Andre, et leur promenade se suit ans déplaisir aucun.
John Kruse a également la judicieuse idée de ne pas prolonger par d’inutiles développements le segment de Danny, et tant pis s’il trouve quasi miraculeusement cette photo. Si l’espace narratif ainsi dégagé permet de développer la seconde partie de l’histoire (où nous découvrirons ce dernier en tant qu’homme d’affaires), l’auteur n’oublie pas non plus de nous divertir par la découverte de cette boîte de nuit psychédélique si irrésistiblement de son époque. Le ballet de nymphettes séduit, à défaut d’une chorégraphie réellement élaborée, et accompagne fort bien la musique une nouvelle fois agréable et finement ciselée de Ken Thorne. Lionel Blair cabotine à l’excès dans son incarnation d’un ancêtre des ineffables Bruno Vandelli ou Kamel Ouali. Il devient cependant gouleyant à force d’être mauvais et excessif, dans la meilleure tradition du Nanar.
Même si nous privant temporairement de l’électricité propre aux scènes communes des Persuaders, la séparation ne prive donc pas La Danseuse d’intérêt, loin s’en faut. Elle occasionne un grand moment de comédie, dans la veine du vaudeville lors de la rencontre des deux héros, parfaitement minutée. Cette seconde partie de l’intrigue, qui, il est vrai, survient presque trop tardivement, va d’ailleurs permettre à l’épisode d’atteindre toute sa dimension. L’on retrouve avec plaisir les nombreuses piques échangées entre les héros (excellentes vannes du perroquet où du Lord refusant d’entrer par la porte de service), d’autant que ces échanges se déroulent dans un décor une nouvelle fois magnifique, alliant richesse et bon goût. Les raccords avec la sublime résidence s’effectuent également correctement. Le scénario laisse découvrir intelligemment les indices, permettant au spectateur de participer à l’enquête, voire de parvenir à la solution avant même nos héros. Cet aspect ludique apparaît fort bien agencé, d’autant que s’y greffe un intérêt supplémentaire pour les amateurs des Avengers. En effet ceux-ci éprouveront le plaisir d’y reconnaître, sous une tournure gagnant en efficacité, l’argument de Mort d’un Grand Danois et d’Un petit déjeuner trop lourd. A l’absence du milliardaire décédé de mort naturelle, le cupide entourage ajoute ici le raffinement du double, ce qui reste d’ailleurs un thème très Chapeau Melon !
La pure action pourrait sembler la parente pauvre de cet épisode, d’autant que la capture des comploteurs se déroule hors écran et que la tentative d’évasion faisant long feu (dans tous les sens du terme) relève essentiellement comme une comédie. On observe d’ailleurs que Lord Sinclair s’en sortait nettement mieux avec ses palans dans Un ami d’enfance que Danny avec son cocktail Molotov… La décontraction souriante et permanente de nos héros nous indique bien que les enjeux ne sont pas aussi dramatiques qu’ils le paraissent. Mais La Danseuse va en partie combler ce manque par sa nerveuse scène automobile finale, spectaculaire et occasionnant un véritable suspense. Le judicieux emploi de la caméra subjective tire le meilleur pari du paysage montagneux et des acrobatiques virages. On oubliera volontiers que la lande galloise n’a rien à voir ni de près ni de loin avec la végétation méditerranéenne ! Une nouvelle fois Tony Curtis paie de sa personne lors de l’ultime mano a mano final, tout comme Roger Moore lors de la première poursuite de Ravel. Cette implication physique des acteurs constituera l’un des grands atouts d’Amicalement vôtre.
La réussite de cet épisode, solide à défaut d’être exceptionnel, se trouve parachevée par l’éclatante qualité de sa distribution. Au-delà de l’évident plaisir de retrouver un nombre particulièrement conséquent d’artistes ayant participé à The Avengers, Powerswitch représente un éloquent exemple de la volonté des producteurs de faire appel à des comédiens chevronnés et compétents, sécurisant l’effort financier consenti.
Même si leurs rôles demeurent un tantinet schématiques Terence Alexander et Paul Whitsun-Jones réalisent ici une brillante démonstration de leur métier et de leur talent, parvenant à doter leur personnage d’une présence supplémentaire à ce que leurs dialogues pouvaient offrir. On distinguera toutefois particulièrement John Phillips, restituant magnifiquement la double facette de son personnage, sûre d’elle et péremptoire d’un côté, hésitante et apeurée de l’autre. IL n’hésite pas à sur-jouer l’acteur interprétant lui même un personnage, c’est astucieux. Lisa Koestler compose une méchante grand train, aussi classieuse que dépourvue de morale. On apprécie au plus haut point son alliance suave d’excellente éducation et de perfidie raffinée, tout cela est très britannique, pour le coup. Melissa Stribling excelle décidément dans les rôles de criminelles dominatrices, Mrs Kroestler en impose à es partenaires masculins et retrouve, de manière certes plus feutrée, de nombreux accents de la terrible Claire Summers de L’école des traîtres.
Encore auréolée du récent grand succès de Randall and Hopkirk (Deceased) (1969-1970), la charmante et très douée Annette Andre bénéficie ici d’une grande exposition et apporte immensément à l’épisode. Même si les codes de la série la cantonne, hélas, dans le suivisme coutumier des personnages féminins (quelle tristesse de la découvrir rester dan la voiture quand Sinclair se lance dans l’action), Pekoe forme un duo particulièrement réussi et complémentaire avec Sinclair. Annette André va sans cesse insuffler une palpable émotion au récit, que cela relève du drame ou de la comédie, contribuant ainsi puissamment à parer àtout aspect schématique ou artificiel au récit. C’est d’autant plus vrai que ses talents de comédiennes dépassent clairement ce que ses collègues féminines ont pu démontrer jusqu’ici. On ne trouve que l’énigmatique sourire de Kirsten Lindholm pour lui disputer jusqu’ici le titre de meilleure Persuaders Girl.
Brisons le suspense, cette compétition tournera court lors de l’entrée en lice de la merveilleuse Catherine Schell, mais Annette Andre nous aura offert d’ici là une ultime spectaculaire apparition, lors d’un tag par ailleurs trop prévisible. Et démontrant que la danse ne figure pas parmi les innombrables talents de Roger Moore !
Détails
Le générique reprendra deux passages de cet épisode : Wilde décryptant la comptabilité des sociétés Koestler et les Persuaders faisant du ski nautique.
On note une nouvelle excellente prestation en langue française de Roger Moore.
La route montagneuse où Danny doit faire appel à tous ses talents de pilote se situe au Pays de Galles, dans le Gwynedd, au dessus du Val de Ffestiniog. (Source : Avengersland). Le site culmine à près de 1700 m et abrite l’un des plus importants barrages producteurs d’électricité du Royaume-Uni. Il a servi à plusieurs reprises pour des scènes de voitures similaires, notamment dans Le Saint et L’Homme à la Valise.
Les scènes de ski nautique et de la découverte du corps ont été tournées près de La Napoule, entre Cannes et Nice. Les nombreux ports et marinas de cette commune en font les des plus importants rendez-vous pour les navires de plaisance, sur la Côte d’Azur.
La chambre de Pekoe s’orne de deux posters indiquant bien l’ambiance française, en représentant Alain Delon et Johnny Halliday. De même les pompes à essence de l’agence de location de voitures s’ornent d’un spectaculaire panneau publicitaire Peugeot.
Danny est le devenu le courtier de Brett. Celui-ci remarque que son ami rencontre un plus grand succès avec ses propres actions qu’avec celles qu’il lui fait acheter !
L’oncle de Danny travaillait dans la contrebande d’alcool : a-t-il croisé Eliott Ness ?
Les Koestler possèdent une Jaguar 420 G et une Ford Mustang. La Jaguar 420 G introduisit les quatre phares caractéristiques des Jaguars modernes et fut l’un des tous premiers véhicules dotés de roues à suspension indépendante, ce qui lui autorise une tenue de route des plus performantes. Elle fut produite de 1961 à 1970, de pair avec un modèle très similaire, la Mark X. La voiture était d’une ampleur inhabituelle m pour la marque, car visant à pénétrer le marché américain (ce qui la destinant à apparaître dans Amicalement vôtre…)
La Ford Mustang, lancée en 1964, fit au contraire sensation pour sa légèreté et sa ligne fine, en rupture avec les modèles américains de son époque. Il s’avère donc assez logique que Ravel ne soit pas parvenu à pousser la Jaguar. La Ford Mustang pèse 1,1 tonne, tandis que la Jaguar 420 G enregistre 800 kilos supplémentaires. La Ford Mustang visait la jeunesse issue du Baby Boom et ses diverses versions connurent un succès foudroyant. La voiture fut produite à 276 683 exemplaires, jusqu’en 1973.
Acteurs – Actrices
Terence Alexander (1923-2009) fut un visage familier de la télévision et du cinéma britanniques. Il est principalement remémoré pour le rôle récurrent de Charlie Hungerford dans Bergerac (1981-1991), mais participe à bon nombre d’autres séries : Le Baron, Les Champions, Dr Who, Mission Casse-cou… Alexander demeure particulièrement apprécié par les amateurs des Avengers pour avoir tenu pas moins de quatre rôles souvent marquants. Il apparaît ainsi dans Voyage sans retour, Meurtres distingués, Amour quand tu nous tiens et Les anges de la Mort. Des années 60 aux 90, il fut également la voix attitrée d’innombrables bandes annonces et publicités.
John Phillips se distingua durant la Seconde Guerre Mondiale, ce ui lui valut la Military Cross. Il participa à bon nombre de films (Le village des damnés, 1960) séries anglaises des années 60 et 70. Il tint notamment le rôle récurrent du Surintendant Robins dans Z Cars (1962-1978). Il incarna le Major Nesbitt dans Le tigre caché. John Phillips fut également un acteur shakespearien très présent au West End, notamment à l’Old Vic.
Melissa Stribling (1927-1992) a joué dans trois épisodes des Avengers : Hunt the man down L’école des traîtres et Les anges de la mort. Elle a participé à plusieurs séries des années 60 et 70 (Benny Hill, Crossroads..). Au cinéma, son film le plus connu est Le Cauchemar de Dracula, où elle fait face à deux illustres invités des Avengers, Peter Cushing et Christopher Lee, mais aussi à Michel Cough, le futur Dr Amstrong, père des cybernautes.
Lionel blair, acteur et danseur de claquettes, fut surtout un populaire présentateur de plusieurs jeux télévisés (Give Us A Clue). Durant les années 2000 il participe à diverses émissions de téléréalité, dont la Ferme des Célébrités anglaise en 2005.
Paul Whitsun-Jones (1923-1974), acteur gallois, a tourné dans quatre épisodes des Avengers : Le Retour du Traître, Lavage de cerveau, Avec vue imprenable et Brouillard. Ses apparitions dans The Avengers résument parfaitement sa carrière. Il a surtout tourné pour la télévision dans les séries Ivanhoé, Le Saint (quatre épisodes), Département S, Jason King, Dr Who... Il connut également une belle carrière au théâtre. Il est décédé suite à une crise d'appendicite.
Annette André (1939) participe également à deux épisodes des Avengers : La Mandragore et Le château de cartes. Née en Australie, elle a débuté sa carrière en 1960 et a participé à de nombreuses séries : Le Baron, Le Prisonnier, Le Saint (cinq épisodes), Le Baron, Le Retour du Saint (avec Ian Hendry). Elle demeure principalement connue pour son rôle récurrent de la veuve Jeannie Hopkirk, dans les très populaires Randall and Hopkirk (Deceased) (1969-1970). Également chanteuse et danseuse, elle est apparue dans plusieurs spectacles musicaux, dont Vanity Fair, au West End.
Les (Leslie) Crawford, décédé en 2006, fut un cascadeur réputé, notamment pour plusieurs James Bond où il fut, notamment, la doublure de Roger Moore. Il intervint aussi régulièrement comme acteur, généralement pour de fugitives apparitions. Les Crawford participa de la sorte à huit épisodes du Saint mais aussi à deux de Chapeau Melon, Meurtres à épisodes et Un petit déjeuner trop lourd.
Dernière édition par Estuaire44 le Dim 17 Oct 2010 - 18:15, édité 1 fois
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Amicalement vôtre"
Seulement 3 C'est mon épisode préféré
alexandre- Duc(hesse)
- Age : 27
Localisation : Rennes (35)
Date d'inscription : 01/05/2009
Re: Série "Amicalement vôtre"
Je mets 3 étoiles aussi, pour cet épisode (le 2ème ou 3ème que j'ai découvert) trés caractéristique de l'univers persuaders, mais dont le petit défaut est son relatif manque d'action.
Je me mettrais une appréciation plus détaillée sous peu.
Je me mettrais une appréciation plus détaillée sous peu.
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Amicalement vôtre"
Trois §§§ comme Estuaire. Un petit avantage pour Estuaire pour l'instant (15/13)
Un épisode qu’on ne se lasse pas de revoir même si l’intrigue n’a pas l’effet escompté à la rediffusion. Une histoire en deux parties ; la découverte de la noyée et la balade dans l’arrière pays niçois puis le huis-clos dans la superbe demeure. La petite présence du vieux rusé de juge Fulton est sympathique et j’apprécie l’ingéniosité du scénario qui fait que les deux héros se retrouvent dans la propriété par des chemins différents. L’intrigue est subtile car la mort apparemment accidentelle d’une danseuse mène à la découverte d’un sosie dans la haute finance ; à noter d’ailleurs que les titres français et VO n’ont pas les mêmes critères. Beaucoup d’images du générique apparaissent dans l’épisode ; le ski nautique et Danny dans le bureau. Brett et Danny à la recherche d’indices dans le bureau de Koestler est d’ailleurs ma séquence préférée ; il y a des échanges savoureux entre les deux compères et la vérité se fait jour grâce à la découverte des vidéos alors que Brett cherchait …des verres ! La phrase de l’épisode pour Danny dans les locaux de la police : ‘Mes relations avec son pays se limitent à certains whiskeys et au bacon.’ J’aime moins le personnage de Pekoo Rayne, aux dialogues peu inspirés avec une voix (française) désagréable (c’est cela de donner la parole aux blondes alors que dans l’épisode précédent…) et le final conventionnel. Sinon, les amateurs des Avengers auront reconnu les nombreux visages familiers, pas moins de six…
Dans le prochain, plus flop que top pour ma part, il y a l'ex du Prince Charles !
Un épisode qu’on ne se lasse pas de revoir même si l’intrigue n’a pas l’effet escompté à la rediffusion. Une histoire en deux parties ; la découverte de la noyée et la balade dans l’arrière pays niçois puis le huis-clos dans la superbe demeure. La petite présence du vieux rusé de juge Fulton est sympathique et j’apprécie l’ingéniosité du scénario qui fait que les deux héros se retrouvent dans la propriété par des chemins différents. L’intrigue est subtile car la mort apparemment accidentelle d’une danseuse mène à la découverte d’un sosie dans la haute finance ; à noter d’ailleurs que les titres français et VO n’ont pas les mêmes critères. Beaucoup d’images du générique apparaissent dans l’épisode ; le ski nautique et Danny dans le bureau. Brett et Danny à la recherche d’indices dans le bureau de Koestler est d’ailleurs ma séquence préférée ; il y a des échanges savoureux entre les deux compères et la vérité se fait jour grâce à la découverte des vidéos alors que Brett cherchait …des verres ! La phrase de l’épisode pour Danny dans les locaux de la police : ‘Mes relations avec son pays se limitent à certains whiskeys et au bacon.’ J’aime moins le personnage de Pekoo Rayne, aux dialogues peu inspirés avec une voix (française) désagréable (c’est cela de donner la parole aux blondes alors que dans l’épisode précédent…) et le final conventionnel. Sinon, les amateurs des Avengers auront reconnu les nombreux visages familiers, pas moins de six…
Dans le prochain, plus flop que top pour ma part, il y a l'ex du Prince Charles !
Invité- Invité
Re: Série "Amicalement vôtre"
denis a écrit:Dans le prochain, plus flop que top pour ma part, il y a l'ex du Prince Charles !
Susan George ????? la femme de feu Simon Mac Corkindale
leeloo- Comte(sse)
- Age : 60
Localisation : LE TARDIS
Date d'inscription : 20/11/2007
Re: Série "Amicalement vôtre"
Episode très, très lent pendant la première demi-heure. Mais si on ne s'est pas endormi au départ, la suite est de plus en plus intéressante et offre un spectacle de bon niveau, cependant un peu au dessous de la moyenne de la série.denis a écrit:. L'héritage ne m'avait pas laissé un bon souvenir mais je ne l'ai pas vu depuis une quinzaine d'années.[/color][/font]
phildlm- Duc(hesse)
- Age : 58
Localisation : Auvergne, entre Clermont et Lyon
Date d'inscription : 19/08/2007
Re: Série "Amicalement vôtre"
Yes, indeed !leeloo a écrit:denis a écrit:Dans le prochain, plus flop que top pour ma part, il y a l'ex du Prince Charles !
Susan George ????? la femme de feu Simon Mac Corkindale
http://www.imdb.com/name/nm0001265/bio
Invité- Invité
Re: Série "Amicalement vôtre"
Tout comme Séribibi, Denis et Estuaire, 3 melons pour "la danseuse", en effet très typique de la série, intéressant, aurait pu atteindre les 4 melons avec plus d'action et un final plus réussi.
phildlm- Duc(hesse)
- Age : 58
Localisation : Auvergne, entre Clermont et Lyon
Date d'inscription : 19/08/2007
Re: Série "Amicalement vôtre"
J'ai revu il y a peu "Minuit moins 8 kilomètres" et je reste sur mon appréciation 1ère : 1 étoile pour cet épisode peu reluisant.
Le scénario est en fait un canevas-pretexte faisant fi de toute cohérence, et est là pour remplir les 50 minutes.
Même le coup de théatre final fait superficiel et résonne comme un pétard mouillé (la diversion est un thème qui a été usé jusqu'à la corde dans les fictions !!).
La réalisation de Val Guest est molle et datée (notemment les séquences de poursuites ou en voitures), bien loin de celles, modernes et stylisées, d'épisodes comme "Premier contact", "Un ami d'enfance", "Regrets éternels", et bien d'autres encore...
En outre, une fois n'est pas coutume, je trouve que Tony Curtis surjoue horriblement dans cet épisode, notemment lors de ses chamailleries avec le "faux" Rocco, où lors de ses mimiques insupportables avec Joan Collins/Sidonie dans la camionnette, lorsque celle-ci le prend en photos.
Par ailleurs, le stoïcisme de l'épouse infidèle de Gino est inexplicable, étant le sort qui l'attend (et qui s'abattra sur elle qques secondes plus tard), et dont elle est parfaitement consciente...
Les temps morts s'accumulent malgré toute la bonne volonté des auteurs de nous offrir une virée touristique en Italie...
Un épisode trés atypique, ne bénéficiant même pas (ou si peu) des thèmes musicaux habituels à la série.
Le scénario est en fait un canevas-pretexte faisant fi de toute cohérence, et est là pour remplir les 50 minutes.
Même le coup de théatre final fait superficiel et résonne comme un pétard mouillé (la diversion est un thème qui a été usé jusqu'à la corde dans les fictions !!).
La réalisation de Val Guest est molle et datée (notemment les séquences de poursuites ou en voitures), bien loin de celles, modernes et stylisées, d'épisodes comme "Premier contact", "Un ami d'enfance", "Regrets éternels", et bien d'autres encore...
En outre, une fois n'est pas coutume, je trouve que Tony Curtis surjoue horriblement dans cet épisode, notemment lors de ses chamailleries avec le "faux" Rocco, où lors de ses mimiques insupportables avec Joan Collins/Sidonie dans la camionnette, lorsque celle-ci le prend en photos.
Par ailleurs, le stoïcisme de l'épouse infidèle de Gino est inexplicable, étant le sort qui l'attend (et qui s'abattra sur elle qques secondes plus tard), et dont elle est parfaitement consciente...
Les temps morts s'accumulent malgré toute la bonne volonté des auteurs de nous offrir une virée touristique en Italie...
Un épisode trés atypique, ne bénéficiant même pas (ou si peu) des thèmes musicaux habituels à la série.
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
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