Série "Amicalement vôtre"
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Re: Série "Amicalement vôtre"
J'ai revu il y a peu "Minuit moins 8 kilomètres" et je reste sur mon appréciation 1ère : 1 étoile pour cet épisode peu reluisant.
Le scénario est en fait un canevas-pretexte faisant fi de toute cohérence, et est là pour remplir les 50 minutes.
Même le coup de théatre final fait superficiel et résonne comme un pétard mouillé (la diversion est un thème qui a été usé jusqu'à la corde dans les fictions !!).
La réalisation de Val Guest est molle et datée (notemment les séquences de poursuites ou en voitures), bien loin de celles, modernes et stylisées, d'épisodes comme "Premier contact", "Un ami d'enfance", "Regrets éternels", et bien d'autres encore...
En outre, une fois n'est pas coutume, je trouve que Tony Curtis surjoue horriblement dans cet épisode, notemment lors de ses chamailleries avec le "faux" Rocco, où lors de ses mimiques insupportables avec Joan Collins/Sidonie dans la camionnette, lorsque celle-ci le prend en photos.
Par ailleurs, le stoïcisme de l'épouse infidèle de Gino est inexplicable, étant le sort qui l'attend (et qui s'abattra sur elle qques secondes plus tard), et dont elle est parfaitement consciente...
Les temps morts s'accumulent malgré toute la bonne volonté des auteurs de nous offrir une virée touristique en Italie...
Un épisode trés atypique, ne bénéficiant même pas (ou si peu) des thèmes musicaux habituels à la série.
Le scénario est en fait un canevas-pretexte faisant fi de toute cohérence, et est là pour remplir les 50 minutes.
Même le coup de théatre final fait superficiel et résonne comme un pétard mouillé (la diversion est un thème qui a été usé jusqu'à la corde dans les fictions !!).
La réalisation de Val Guest est molle et datée (notemment les séquences de poursuites ou en voitures), bien loin de celles, modernes et stylisées, d'épisodes comme "Premier contact", "Un ami d'enfance", "Regrets éternels", et bien d'autres encore...
En outre, une fois n'est pas coutume, je trouve que Tony Curtis surjoue horriblement dans cet épisode, notemment lors de ses chamailleries avec le "faux" Rocco, où lors de ses mimiques insupportables avec Joan Collins/Sidonie dans la camionnette, lorsque celle-ci le prend en photos.
Par ailleurs, le stoïcisme de l'épouse infidèle de Gino est inexplicable, étant le sort qui l'attend (et qui s'abattra sur elle qques secondes plus tard), et dont elle est parfaitement consciente...
Les temps morts s'accumulent malgré toute la bonne volonté des auteurs de nous offrir une virée touristique en Italie...
Un épisode trés atypique, ne bénéficiant même pas (ou si peu) des thèmes musicaux habituels à la série.
séribibi- Roi (Reine)
- Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Amicalement vôtre"
Malgré que j’ai mis §§§ à cet épisode, je rejoins certaines de tes constatations.
D’ailleurs, cette série que je plaçais à égaliter avec The Avengers pendant très longtemps a bien baissé dans mon classement. Néanmoins, je préfère Minuit moins huit kilomètres à d’autres épisodes que j’ai revu ces derniers temps comme Les pièces d’or, Un enchainement de circonstances ou Un rôle en or.
D’ailleurs, cette série que je plaçais à égaliter avec The Avengers pendant très longtemps a bien baissé dans mon classement. Néanmoins, je préfère Minuit moins huit kilomètres à d’autres épisodes que j’ai revu ces derniers temps comme Les pièces d’or, Un enchainement de circonstances ou Un rôle en or.
Invité- Invité
Re: Série "Amicalement vôtre"
Les Pièces d’Or (The Gold Napoleons, 1-06, )
Diffusion : 24 septembre 1971 (ORTF 18 octobre 1972)
Scénario : Val Guest (1911-2006) mena avec succès une double carrière d’auteur et de metteur en scène. Au cinéma il réalisa ou écrivit de nombreux films de Science-fiction des années 50 aux 70, notamment pour la Hammer (The Day the Earth Caught Fire, 1961) et participa à la première version de Casino Royale (1967). Il travailla également beaucoup pour la télévision, dans de très nombreuses séries britanniques. Epoux de l’actrice Yolande Nolan, il fit paraître ses mémoires en 2001, So You Want to be in Pictures. Il réalisa par ailleurs Minuit moins huit kilomètres et Un ami d’enfance.
Réalisation : Roy Ward Baker (1916-2010) fut un important metteur en scène britannique. Au cinéma il réalisa notamment A Night to Remember, avec Honor Blackman, qui lui valut un Golden Globe en 1958. Durant les années 50 il exerça à Hollywood, dirigeant ainsi Marilyn Monroe dans Troublez-moi ce soir (1952). Durant les années 60 il se consacra à la télévision anglaise, participant à nombreuses séries de l’époque. Il tourne ainsi 8 épisodes pour The Avengers et 18 pour Le Saint. Par la suite Roy Word Baker devint également un réalisateur régulier pour les films d’horreur de l’Amicus et de la Hammer. Il dirige quatre épisodes d’Amicalement vôtre : Les Pièces d’Or, L’Héritage Ozerov, Quelqu’un dans mon genre et Des secrets plein la tête.
DistributionLaurence Naismith (Juge Fulton), Susan George (Michelle Devigne), Alfred Marks (Pullicino), Harold Goldblatt (Maurice Devine), Michael McStay (Vernier), Hugh Manning (le chef de la police), Balbina (l’infirmière), Hugo de Vernier (l’infirmier) Jean Driant (le douanier français)
Résumé
S’apprêtant à embarquer pour Londres à l’aéroport de Nice, Danny converse avec la charmante Michelle Devigne. Soudain celle-ci tombe, blessée par un tireur embusqué que les Persuaders ne parviennent pas à rattraper. Lord Sinclair et le juge Fulton croient initialement que Danny était la cible de l’attentat, mais il s’avère que Michelle est la nièce d’un bijoutier fondant de faux Napoléons, au profit d’une bande criminelle voulant blanchir son or. Après l’avoir découvert la jeune femme voulait quitter son oncle, et les complices de ce dernier, craignant qu’elle ne parle, ont tenté de l’abattre. Danny et Brett tentent d’infiltrer le réseau quand le chef maffieux, Pullicino, tue le bijoutier, le croyant complice des Persuaders. Il décide alors d’effacer toute trace en faisant assassiner la jeune femme, puis de faire passer l’or en Suisse. Les Persuaders vont parvenir à sauver Michelle puis à s’emparer de l’or convoyé dans un camion, avant de confondre Pullicino devant la police.
Commentaire
L’introduction de l’épisode séduit de prime abord. Elle conjugue habilement charme, humour et action, tout en tirant le meilleur parti du site de l’aéroport Nice-Côte d’Azur. La profondeur de champ des pistes se met au service de la mise en scène, de même que la proximité immédiate de la Méditerranée. Les délicieusement datés éléments de design des aménagements intérieurs ne sont pas oubliés et , au total, Roy Ward Baker réalise ici un excellent travail. On pourra néanmoins estimer que le déploiement aéroterrestre de nos amis en fait un peu trop, notamment pour Lord Sinclair en pilote d’hélicoptère improvisé. Néanmoins on savoure une atmosphère pré James Bond, avec un Roger Moore évoluant entre essaim de sémillantes jeunes femmes et rocambolesques péripéties.
Hélas la suite de l’épisode va continuellement s’inscrire dans cette légèreté, ne se donnant la peine de développer un faible scénario que comme lien entre des scènes d’action ou d’humour à l’inégal succès, ou comme support à l’indéniable glamour de Susan George. L’introduction du superbe Napoléons Or reste la seule originalité de ce récit se résumant par ailleurs à quelques figures de styles maintes fois vues par ailleurs. Non seulement les diverses péripéties demeurent élémentaires et cousues de fil blanc, mais le ici peu inspiré Val Guest nous inflige également de pénibles redites. Le Juge, Danny et Brett y vont en effet chacun de leur exposé et commentaires sur cette machination dignes des Pieds Nickelés n’en méritant pas autant.
Le récit n’évite pas non plus certaines naïvetés comme la mort de Devigne, providentielle pour débloquer le scénario, de plus survenue lors du poncif absolu du choc accidentel à la tête, ou alors les Persuaders mettant un temps hallucinant à comprendre la pauvre astuce de la pellicule de bronze recouvrant l’or. Avoir voulu instiller une doute quant à l’objectif réel de la tentative de meurtre se déroulant à l’aéroport apparaît astucieux mais tourne court, car le fait que la cible soit Michelle relève dès le premier instant de l’évidence la plus absolue.
On aurait pu considérer plus favorablement cette coquille vide scénaristique si les scènes se voulant trépidantes qu’elle justifie s’étaient montrées à la hauteur. Mais cela ne s’avère vrai que ponctuellement. Les spectaculaires cascades de Danny sur le toit de l’usine s’imposent ainsi aisément comme la scène la plus forte de The Gold Napoleon, impeccablement filmée par Roy Ward Baker. Tony Curtis manifeste ici la souplesse et la hardiesse d’un jeune homme au summum de des capacités, alors que la cinquantaine commence à se profiler à l’horizon. Cette performance haletante dure quelque peu mais cela ne constitue en rien un défaut, tant l’on est bluffé par la performance réalisée sans aucune doublure par l’artiste. Pour le reste, on déchante. Les scènes automobiles profitent certes de la ligne et de la puissance de la Dino Ferrari de Danny, confrontée à la Mercedes Benz des bandits mais demeurent tout de même des plus sommaires.
Comme par contre elles se révèlent relativement copieuses, on subit de plein fouet le fléau renouvelé des vues de conducteur réalisées en studio. C’est particulièrement le cas pour Danny pilotant la moto, ce qui achève de saboter la scène. L’épisode commet également l’erreur de trop mêler la comédie aux scènes de bagarre, notamment lors de la fuite hors de l’hôpital ou l’arraisonnement du camion. Si l’on goute fort l’humour de la série, on apprécie également des scènes d’affrontement un minimum crédibles. Le succès d’Amicalement vôtre dépend de l’équilibre harmonieux de ses différents atouts, il convient donc de ne pas trop s’appuyer sur l’un d’entre eux, au détriment des autres. Or ici on renonce également à une tonique confrontation finale, au profit d’une scène à la drôlerie quelque peu démonstrative.
Les pièces d’or montrent effectivement une forte inclinaison vers la comédie. Le succès plus affirmé qu’il rencontre en ce domaine lui évite d’éviter la vacuité et de demeurer plaisant par moments. Nos héros continuent à se titiller pour notre plus grand bonheur, avec un feu d’artifice de piques souvent très drôles, notamment lors de la discussion à la sortie de l’aéroport ou dans le camion. On rit souvent de bon cœur, notamment grâce à deux performances d’interprétation très différentes. Tony Curtis, assez en vedette dans cet opus, réalise un nouveau grand numéro lors de son infiltration dans la fonderie multipliant les postures aux lisières de l’absurde, sur un ton joyeux évoquant parfois Blake Edwards ou Billy Wilder. L’acteur se montre parfait sur ce registre, comme toujours. A l’opposé on peine à qualifier la Kolossale prestation de Roger Moore dans sa caricature d’Allemand. D’une part cela ressort tout de même en roue libre et sans nuances, Sir Roger se rapprochant parfois périlleusement de Papa Schultz dans sa manière d’en faire des tonnes. Mais, à force d’exagération, cette histoire d’or du Reich, refaisant surface des années après Goldfinger, finit par virer totalement à la farce et par provoquer l’hilarité, tout comme l’improbable numéro islandais de Steed dans Les Sorciers.
Entre une Mercedes clairement surpassée à tous niveaux par la Ferrari et cette peu flatteuse peinture, l’épisode ne vise pas vraiment la popularité outre Rhin, mais que l’on se rassure, les français ne sont pas négligés pour autant. Entre proverbial béret et lecture du Figaro par Lord Sinclair (mais bizarrement apéritif au Martini), les traditionnels éléments culturels ne manquent pas à l’appel. Mais le couronnement de l’épisode sur point (et de l’ensemble de la série itou) consiste dans la rencontre, en français dans le texte, entre Sinclair et ce brave gabelou, sympathique mais plus crédule qu’enfant de six ans. Ce genre de piques très « Entente cordiale » ne date pas d’hier, puisque les douaniers français se voyaient également joliment assaisonnés dans Combustible 23, une décennie auparavant. Un passage déjà aussi amusant que caricatural. Après avoir réaffirmé la suprématie anglo-saxonne sur les Latins (l’un des fils rouges de leur épopée sur la Côte d’Azur) les Persuaders s’apprêtent désormais à franchir le Channel avec le sentiment du devoir accompli, après une étape obligée dans la Ville Lumière.
La dernière faiblesse, mais non la moindre, de The Gold Napoléon, réside dans le manque de cachet de ses personnages secondaires. Le juge, dépourvu de sa dimension manipulatrice, n’accomplit pas ici sa prestation la plus mémorable, même si le courant passe toujours parfaitement entre Naismith et ses partenaires, ce qui apporte derechef une vrai saveur aux scènes de l’ancien magistrat. Par contre Pullicino souffre d’un vrai manque de dimension et de tranchant. On peine à discerner en lui un criminel aussi important que décrit par le juge, tant il subit continuellement l’action. Alfred Marks paraît également assez quelconque dans son interprétation du personnage. En fait Pullicino subit lui aussi la tendance de l’épisode à privilégier la comédie, ce qui limite sa dimension. Ses deux acolytes demeurent à peu près transparents, de même que Devigne et le responsable de la police.
The Gold Napoleon constitue un bel exemple de la tendance qu’a toujours montré Susan George d’incarner des personnages légers et humoristiques dans les séries télévisées, et de consacrer au cinéma ses drôles dramatiques souvent troublants. Elle apporte l’éclat de sa grande beauté à Michelle, ainsi qu’une indéniable vitalité, tandis que le duo formé avec Curtis fonctionne fort joliment. Elle ne force cependant pas réellement son talent (d’autant que la version française la dote d’une voix horripilante) et Michelle n’échappe pas à la malédiction des Persuaders Girls puisqu’elle aussi se retrouve quasi constamment à la remorque de ses partenaires masculins, même si elle se trouve au cœur de l’histoire. On lui doit cependant une conclusion enlevée (dans tous les sens du terme) au joyeux tag venant achever l’épisode dans la bonne humeur.
Détails
La scène où Brett et Danny manquent d’être renversés par la Mercedes a été tournée à Villefranche sur Mer, sur le Quai de l’Amiral Ponchardier (source : Avengersland). Cette appellation rend hommage à Pierre Ponchardier (1909-1961), grande figure de la Résistance et de la Marine Nationale.
Lors de la préparation de l’interception du camion, Lord Sinclair évoque une nouvelle autoroute. C’est en effet en 1969 que fut inauguré le dernier tronçon de l’A8, reliant Roquebrune à la frontière italienne. L’A8, partant d’Aix, parcourt la Provence d’Ouest en Est, avant de desservir la Riviera à partir de Cannes. Durant la saison estivale, son trafic devient l’un des plus élevés de France, égalant celui du périphérique parisien.
Après le pilote de la série, et son prologue dans Le Saint, c’est la troisième fois que nous découvrons l’aéroport de Nice L’activité aérienne s’y pratique dès 1910, à l’occasion des aventureux meetings aériens de l’époque, mais aussi pour le service postal à destination de la Corse. En 1945, Air France y ouvre une ligne vers Paris et l’aéroport va connaître une explosion de son activité en relation avec le développement du tourisme sur la Côte d’Azur. De 1964 à 1972, la fréquentation double, passant de un à deux millions de passagers. La plupart des compagnies étrangères y sont désormais présentes. Aujourd’hui il est le troisième aéroport français den nombre de passagers, seulement dépassé par ceux de l’Île de France. Les atterrissages y sont réputés, car son emplacement et ses pistes en bord de mer autorisent un magnifique survol des divers sites de la Riviera.
L’Aston Martin de Lord Sinclair circule devant le Casino de Monte Carlo. Celui-ci fut bâti en 1865 par François Blanc, le fondateur de la Société des Bains de Mer de Monaco, contrôlé par la Principauté. Le succès de cet établissement, l’un des joyaux de l’architecture Belle Epoque, conçu par Charles Garnier, permit à la Principauté d’abolir les impôts. Il lança également une spéculation foncière colossale, vrai fondement de la richesse de Monaco. Le casino servit également de décor à GoldenEye (1995), lors de la mémorable partie de baccara entre 007 et Xenia Onatopp.
On aperçoit la Ferrari de Danny passer sur le Viaduc d'Èze. Cet ouvrage surplombe les 80 mètres de profondeur du Ravin de Gaffinel, et fut édifié au début des années de 1911 à 1914.
La poursuite de Danny par la Mercedes de Pullicino se déroule dans la forêt de Burnham Beeches, aperçue à de fréquentes occasions dans les diverses séries anglaises, dont Chapeau Melon.
La pièce d’or vue durant l épisode est en réalité authentique, un choix pour le moins onéreux mais la production désirait un grand réalisme sur ce point.
Pullicino dispose d’une Mercedes Benz 200, soit le modèle développé avec succès par Mercedes de1961 à 1968. Elle fut appréciée notamment pour sa puissance et son confort, et fut en tout fabriquée à 628,282 exemplaires. La Mercedes fut pionnière dans plusieurs domaines, tels l’exécution de crash tests ou l’emploi du moteur Diesel chez les voitures de particuliers.
La voiture utilisée par Danny dans la scène d’ouverture est Austin Mini Moke. Construite à Birmingham, la « Mini » fut une petite voiture anglaise très populaire durant les années 60, notamment auprès des femmes, même si sa production s'est prolongée de 1959 à 2000. Cette voiture, devenue une véritable icône des Sixties anglaises, était très innovante pour l'époque (moteur compact, suspensions révolutionnaires...) et bénéficia également de vastes campagnes de publicité modernes. Elle fut produite en tout à 5,3 millions d'exemplaires. BMW, désormais propriétaire de la marque, a lancé de nouveaux modèles, Mini 2 (2001) et Mini 3 (2006), toujours avec réussite. Alice en utilise une dans The L Word.
Une variation à succès de la Mini fut l’Austin Mini Moke, se rapprochant de la jeep. Elle apparaît dans de nombreux films et séries dont les fameux taxis du Village (Le Prisonnier) et plusieurs James Bond. Mère-grand en utilise une particulièrement spectaculaire dans Brouillard, Mrs Peel et Steed une nettement plus classique dans Dans sept jours le déluge. Mrs Gale en découvre une autre en réparation chez le garagiste de Le retour du traître.
Susanne George ne se déplaça pas à l’aéroport de Nice. La scène pré-générique fut tournée avec une doublure, l’image de l’actrice étant ultérieurement incrustée sur la vidéo, dans un effet bref mis assez visible.
Nouvelles prouesses en français de Roger Moore, lors de la discussion avec le pittoresque douanier « Ma vieille grand-mère, elle a 100 ans aujourd’hui, hein. C’est fantastique ! A tout à l’heure ! ».
La Napoléon Or est une pièce de 20 Francs-Or, contenant 5,8 grammes d’Or, créée par le Consul Napoléon en 1803. Elle présente en effigie le profil du futur Empereur et fut d’un emploi courant jusqu’à la fin de la Grande Guerre (et de l’Etalon Or). On l’a surnommé « l’Euro avant l’Euro » car, sous l’inspiration de la France, plusieurs autres pays Européens créèrent des pièces de multiples de 20 de leur monnaie nationale, à la valeur Or identique. Par extension, le nom de « Napoléon » recouvre toutes les pièces françaises à la valeur Or similaire, aux effigies évoluant avec les chefs de l’Etat. Le terme de Louis d’Or s’applique pareillement aux diverses monnaies antérieures, sous l’Ancien Régime. Côté jusqu’en 2004 à la Bourse de Paris, le Napoléon s’estime désormais par des sociétés spécialisées. Le Napoléon Or vu dans l’épisode est l’édition dite « Napoléon III à tête laurée », tirée à 85 344 950 exemplaires, entre 1861 et 1870.
Acteurs – Actrices
L’acteur français Jean Driant incarna des compatriotes dans plusieurs productions anglaises des années 50 à 70. Il apparut ainsi comme militaire, aviateur, mécanicien, portier d’hôtel, gendarme, employé de bureau…
Hugo de Vernier (1912) est bien un acteur anglais, comme son nom ne l’indique pas. Il est apparu dans Destination Danger, The Avengers, The Troubleshooters etc.
Alfred Marks (1921-1996) fut un spécialiste réputé de la comédie, principalement au théâtre. Il eut sa propre émission humoristique sur ITV, de 1956 à 1961 : The Alfred Marks Time et présenta de nombreux autres programmes.
Hugh Manning (1920-2004) a joué dans trois épisodes de Chapeau Melon : Le jeu s’arrête au 13, Le dernier des sept et Haute tension. Figure régulière ses séries anglaises, il reste principalement connu pour son rôle du Révérend Hinton, qu’il interpréta dans Emmerdale de 1977 à 1989. Il fut à élu deux reprises à la présidence d’Equity, le grand syndicat britannique des comédiens.
Susan George (1950) partage sa carrière entre cinéma (Les chiens de paille, 1971 ; Larry le dingue, Mary la garce, 1974) et la télévision, où elle participe à Cluedo, Eastenders, tales of the Unexpected… Au début des années 70, elle eut une liaison avec le Prince Charles, qui l’invita à la fête donnée pour son trentième anniversaire. Elle fut l’épouse de Simon MacCorkindale de 1984 à 2010, date de la disparition de celui-ci. Ils dirigeaient un important haras de Pur Sangs arabes.
Diffusion : 24 septembre 1971 (ORTF 18 octobre 1972)
Scénario : Val Guest (1911-2006) mena avec succès une double carrière d’auteur et de metteur en scène. Au cinéma il réalisa ou écrivit de nombreux films de Science-fiction des années 50 aux 70, notamment pour la Hammer (The Day the Earth Caught Fire, 1961) et participa à la première version de Casino Royale (1967). Il travailla également beaucoup pour la télévision, dans de très nombreuses séries britanniques. Epoux de l’actrice Yolande Nolan, il fit paraître ses mémoires en 2001, So You Want to be in Pictures. Il réalisa par ailleurs Minuit moins huit kilomètres et Un ami d’enfance.
Réalisation : Roy Ward Baker (1916-2010) fut un important metteur en scène britannique. Au cinéma il réalisa notamment A Night to Remember, avec Honor Blackman, qui lui valut un Golden Globe en 1958. Durant les années 50 il exerça à Hollywood, dirigeant ainsi Marilyn Monroe dans Troublez-moi ce soir (1952). Durant les années 60 il se consacra à la télévision anglaise, participant à nombreuses séries de l’époque. Il tourne ainsi 8 épisodes pour The Avengers et 18 pour Le Saint. Par la suite Roy Word Baker devint également un réalisateur régulier pour les films d’horreur de l’Amicus et de la Hammer. Il dirige quatre épisodes d’Amicalement vôtre : Les Pièces d’Or, L’Héritage Ozerov, Quelqu’un dans mon genre et Des secrets plein la tête.
DistributionLaurence Naismith (Juge Fulton), Susan George (Michelle Devigne), Alfred Marks (Pullicino), Harold Goldblatt (Maurice Devine), Michael McStay (Vernier), Hugh Manning (le chef de la police), Balbina (l’infirmière), Hugo de Vernier (l’infirmier) Jean Driant (le douanier français)
Résumé
S’apprêtant à embarquer pour Londres à l’aéroport de Nice, Danny converse avec la charmante Michelle Devigne. Soudain celle-ci tombe, blessée par un tireur embusqué que les Persuaders ne parviennent pas à rattraper. Lord Sinclair et le juge Fulton croient initialement que Danny était la cible de l’attentat, mais il s’avère que Michelle est la nièce d’un bijoutier fondant de faux Napoléons, au profit d’une bande criminelle voulant blanchir son or. Après l’avoir découvert la jeune femme voulait quitter son oncle, et les complices de ce dernier, craignant qu’elle ne parle, ont tenté de l’abattre. Danny et Brett tentent d’infiltrer le réseau quand le chef maffieux, Pullicino, tue le bijoutier, le croyant complice des Persuaders. Il décide alors d’effacer toute trace en faisant assassiner la jeune femme, puis de faire passer l’or en Suisse. Les Persuaders vont parvenir à sauver Michelle puis à s’emparer de l’or convoyé dans un camion, avant de confondre Pullicino devant la police.
Commentaire
L’introduction de l’épisode séduit de prime abord. Elle conjugue habilement charme, humour et action, tout en tirant le meilleur parti du site de l’aéroport Nice-Côte d’Azur. La profondeur de champ des pistes se met au service de la mise en scène, de même que la proximité immédiate de la Méditerranée. Les délicieusement datés éléments de design des aménagements intérieurs ne sont pas oubliés et , au total, Roy Ward Baker réalise ici un excellent travail. On pourra néanmoins estimer que le déploiement aéroterrestre de nos amis en fait un peu trop, notamment pour Lord Sinclair en pilote d’hélicoptère improvisé. Néanmoins on savoure une atmosphère pré James Bond, avec un Roger Moore évoluant entre essaim de sémillantes jeunes femmes et rocambolesques péripéties.
Hélas la suite de l’épisode va continuellement s’inscrire dans cette légèreté, ne se donnant la peine de développer un faible scénario que comme lien entre des scènes d’action ou d’humour à l’inégal succès, ou comme support à l’indéniable glamour de Susan George. L’introduction du superbe Napoléons Or reste la seule originalité de ce récit se résumant par ailleurs à quelques figures de styles maintes fois vues par ailleurs. Non seulement les diverses péripéties demeurent élémentaires et cousues de fil blanc, mais le ici peu inspiré Val Guest nous inflige également de pénibles redites. Le Juge, Danny et Brett y vont en effet chacun de leur exposé et commentaires sur cette machination dignes des Pieds Nickelés n’en méritant pas autant.
Le récit n’évite pas non plus certaines naïvetés comme la mort de Devigne, providentielle pour débloquer le scénario, de plus survenue lors du poncif absolu du choc accidentel à la tête, ou alors les Persuaders mettant un temps hallucinant à comprendre la pauvre astuce de la pellicule de bronze recouvrant l’or. Avoir voulu instiller une doute quant à l’objectif réel de la tentative de meurtre se déroulant à l’aéroport apparaît astucieux mais tourne court, car le fait que la cible soit Michelle relève dès le premier instant de l’évidence la plus absolue.
On aurait pu considérer plus favorablement cette coquille vide scénaristique si les scènes se voulant trépidantes qu’elle justifie s’étaient montrées à la hauteur. Mais cela ne s’avère vrai que ponctuellement. Les spectaculaires cascades de Danny sur le toit de l’usine s’imposent ainsi aisément comme la scène la plus forte de The Gold Napoleon, impeccablement filmée par Roy Ward Baker. Tony Curtis manifeste ici la souplesse et la hardiesse d’un jeune homme au summum de des capacités, alors que la cinquantaine commence à se profiler à l’horizon. Cette performance haletante dure quelque peu mais cela ne constitue en rien un défaut, tant l’on est bluffé par la performance réalisée sans aucune doublure par l’artiste. Pour le reste, on déchante. Les scènes automobiles profitent certes de la ligne et de la puissance de la Dino Ferrari de Danny, confrontée à la Mercedes Benz des bandits mais demeurent tout de même des plus sommaires.
Comme par contre elles se révèlent relativement copieuses, on subit de plein fouet le fléau renouvelé des vues de conducteur réalisées en studio. C’est particulièrement le cas pour Danny pilotant la moto, ce qui achève de saboter la scène. L’épisode commet également l’erreur de trop mêler la comédie aux scènes de bagarre, notamment lors de la fuite hors de l’hôpital ou l’arraisonnement du camion. Si l’on goute fort l’humour de la série, on apprécie également des scènes d’affrontement un minimum crédibles. Le succès d’Amicalement vôtre dépend de l’équilibre harmonieux de ses différents atouts, il convient donc de ne pas trop s’appuyer sur l’un d’entre eux, au détriment des autres. Or ici on renonce également à une tonique confrontation finale, au profit d’une scène à la drôlerie quelque peu démonstrative.
Les pièces d’or montrent effectivement une forte inclinaison vers la comédie. Le succès plus affirmé qu’il rencontre en ce domaine lui évite d’éviter la vacuité et de demeurer plaisant par moments. Nos héros continuent à se titiller pour notre plus grand bonheur, avec un feu d’artifice de piques souvent très drôles, notamment lors de la discussion à la sortie de l’aéroport ou dans le camion. On rit souvent de bon cœur, notamment grâce à deux performances d’interprétation très différentes. Tony Curtis, assez en vedette dans cet opus, réalise un nouveau grand numéro lors de son infiltration dans la fonderie multipliant les postures aux lisières de l’absurde, sur un ton joyeux évoquant parfois Blake Edwards ou Billy Wilder. L’acteur se montre parfait sur ce registre, comme toujours. A l’opposé on peine à qualifier la Kolossale prestation de Roger Moore dans sa caricature d’Allemand. D’une part cela ressort tout de même en roue libre et sans nuances, Sir Roger se rapprochant parfois périlleusement de Papa Schultz dans sa manière d’en faire des tonnes. Mais, à force d’exagération, cette histoire d’or du Reich, refaisant surface des années après Goldfinger, finit par virer totalement à la farce et par provoquer l’hilarité, tout comme l’improbable numéro islandais de Steed dans Les Sorciers.
Entre une Mercedes clairement surpassée à tous niveaux par la Ferrari et cette peu flatteuse peinture, l’épisode ne vise pas vraiment la popularité outre Rhin, mais que l’on se rassure, les français ne sont pas négligés pour autant. Entre proverbial béret et lecture du Figaro par Lord Sinclair (mais bizarrement apéritif au Martini), les traditionnels éléments culturels ne manquent pas à l’appel. Mais le couronnement de l’épisode sur point (et de l’ensemble de la série itou) consiste dans la rencontre, en français dans le texte, entre Sinclair et ce brave gabelou, sympathique mais plus crédule qu’enfant de six ans. Ce genre de piques très « Entente cordiale » ne date pas d’hier, puisque les douaniers français se voyaient également joliment assaisonnés dans Combustible 23, une décennie auparavant. Un passage déjà aussi amusant que caricatural. Après avoir réaffirmé la suprématie anglo-saxonne sur les Latins (l’un des fils rouges de leur épopée sur la Côte d’Azur) les Persuaders s’apprêtent désormais à franchir le Channel avec le sentiment du devoir accompli, après une étape obligée dans la Ville Lumière.
La dernière faiblesse, mais non la moindre, de The Gold Napoléon, réside dans le manque de cachet de ses personnages secondaires. Le juge, dépourvu de sa dimension manipulatrice, n’accomplit pas ici sa prestation la plus mémorable, même si le courant passe toujours parfaitement entre Naismith et ses partenaires, ce qui apporte derechef une vrai saveur aux scènes de l’ancien magistrat. Par contre Pullicino souffre d’un vrai manque de dimension et de tranchant. On peine à discerner en lui un criminel aussi important que décrit par le juge, tant il subit continuellement l’action. Alfred Marks paraît également assez quelconque dans son interprétation du personnage. En fait Pullicino subit lui aussi la tendance de l’épisode à privilégier la comédie, ce qui limite sa dimension. Ses deux acolytes demeurent à peu près transparents, de même que Devigne et le responsable de la police.
The Gold Napoleon constitue un bel exemple de la tendance qu’a toujours montré Susan George d’incarner des personnages légers et humoristiques dans les séries télévisées, et de consacrer au cinéma ses drôles dramatiques souvent troublants. Elle apporte l’éclat de sa grande beauté à Michelle, ainsi qu’une indéniable vitalité, tandis que le duo formé avec Curtis fonctionne fort joliment. Elle ne force cependant pas réellement son talent (d’autant que la version française la dote d’une voix horripilante) et Michelle n’échappe pas à la malédiction des Persuaders Girls puisqu’elle aussi se retrouve quasi constamment à la remorque de ses partenaires masculins, même si elle se trouve au cœur de l’histoire. On lui doit cependant une conclusion enlevée (dans tous les sens du terme) au joyeux tag venant achever l’épisode dans la bonne humeur.
Détails
La scène où Brett et Danny manquent d’être renversés par la Mercedes a été tournée à Villefranche sur Mer, sur le Quai de l’Amiral Ponchardier (source : Avengersland). Cette appellation rend hommage à Pierre Ponchardier (1909-1961), grande figure de la Résistance et de la Marine Nationale.
Lors de la préparation de l’interception du camion, Lord Sinclair évoque une nouvelle autoroute. C’est en effet en 1969 que fut inauguré le dernier tronçon de l’A8, reliant Roquebrune à la frontière italienne. L’A8, partant d’Aix, parcourt la Provence d’Ouest en Est, avant de desservir la Riviera à partir de Cannes. Durant la saison estivale, son trafic devient l’un des plus élevés de France, égalant celui du périphérique parisien.
Après le pilote de la série, et son prologue dans Le Saint, c’est la troisième fois que nous découvrons l’aéroport de Nice L’activité aérienne s’y pratique dès 1910, à l’occasion des aventureux meetings aériens de l’époque, mais aussi pour le service postal à destination de la Corse. En 1945, Air France y ouvre une ligne vers Paris et l’aéroport va connaître une explosion de son activité en relation avec le développement du tourisme sur la Côte d’Azur. De 1964 à 1972, la fréquentation double, passant de un à deux millions de passagers. La plupart des compagnies étrangères y sont désormais présentes. Aujourd’hui il est le troisième aéroport français den nombre de passagers, seulement dépassé par ceux de l’Île de France. Les atterrissages y sont réputés, car son emplacement et ses pistes en bord de mer autorisent un magnifique survol des divers sites de la Riviera.
L’Aston Martin de Lord Sinclair circule devant le Casino de Monte Carlo. Celui-ci fut bâti en 1865 par François Blanc, le fondateur de la Société des Bains de Mer de Monaco, contrôlé par la Principauté. Le succès de cet établissement, l’un des joyaux de l’architecture Belle Epoque, conçu par Charles Garnier, permit à la Principauté d’abolir les impôts. Il lança également une spéculation foncière colossale, vrai fondement de la richesse de Monaco. Le casino servit également de décor à GoldenEye (1995), lors de la mémorable partie de baccara entre 007 et Xenia Onatopp.
On aperçoit la Ferrari de Danny passer sur le Viaduc d'Èze. Cet ouvrage surplombe les 80 mètres de profondeur du Ravin de Gaffinel, et fut édifié au début des années de 1911 à 1914.
La poursuite de Danny par la Mercedes de Pullicino se déroule dans la forêt de Burnham Beeches, aperçue à de fréquentes occasions dans les diverses séries anglaises, dont Chapeau Melon.
La pièce d’or vue durant l épisode est en réalité authentique, un choix pour le moins onéreux mais la production désirait un grand réalisme sur ce point.
Pullicino dispose d’une Mercedes Benz 200, soit le modèle développé avec succès par Mercedes de1961 à 1968. Elle fut appréciée notamment pour sa puissance et son confort, et fut en tout fabriquée à 628,282 exemplaires. La Mercedes fut pionnière dans plusieurs domaines, tels l’exécution de crash tests ou l’emploi du moteur Diesel chez les voitures de particuliers.
La voiture utilisée par Danny dans la scène d’ouverture est Austin Mini Moke. Construite à Birmingham, la « Mini » fut une petite voiture anglaise très populaire durant les années 60, notamment auprès des femmes, même si sa production s'est prolongée de 1959 à 2000. Cette voiture, devenue une véritable icône des Sixties anglaises, était très innovante pour l'époque (moteur compact, suspensions révolutionnaires...) et bénéficia également de vastes campagnes de publicité modernes. Elle fut produite en tout à 5,3 millions d'exemplaires. BMW, désormais propriétaire de la marque, a lancé de nouveaux modèles, Mini 2 (2001) et Mini 3 (2006), toujours avec réussite. Alice en utilise une dans The L Word.
Une variation à succès de la Mini fut l’Austin Mini Moke, se rapprochant de la jeep. Elle apparaît dans de nombreux films et séries dont les fameux taxis du Village (Le Prisonnier) et plusieurs James Bond. Mère-grand en utilise une particulièrement spectaculaire dans Brouillard, Mrs Peel et Steed une nettement plus classique dans Dans sept jours le déluge. Mrs Gale en découvre une autre en réparation chez le garagiste de Le retour du traître.
Susanne George ne se déplaça pas à l’aéroport de Nice. La scène pré-générique fut tournée avec une doublure, l’image de l’actrice étant ultérieurement incrustée sur la vidéo, dans un effet bref mis assez visible.
Nouvelles prouesses en français de Roger Moore, lors de la discussion avec le pittoresque douanier « Ma vieille grand-mère, elle a 100 ans aujourd’hui, hein. C’est fantastique ! A tout à l’heure ! ».
La Napoléon Or est une pièce de 20 Francs-Or, contenant 5,8 grammes d’Or, créée par le Consul Napoléon en 1803. Elle présente en effigie le profil du futur Empereur et fut d’un emploi courant jusqu’à la fin de la Grande Guerre (et de l’Etalon Or). On l’a surnommé « l’Euro avant l’Euro » car, sous l’inspiration de la France, plusieurs autres pays Européens créèrent des pièces de multiples de 20 de leur monnaie nationale, à la valeur Or identique. Par extension, le nom de « Napoléon » recouvre toutes les pièces françaises à la valeur Or similaire, aux effigies évoluant avec les chefs de l’Etat. Le terme de Louis d’Or s’applique pareillement aux diverses monnaies antérieures, sous l’Ancien Régime. Côté jusqu’en 2004 à la Bourse de Paris, le Napoléon s’estime désormais par des sociétés spécialisées. Le Napoléon Or vu dans l’épisode est l’édition dite « Napoléon III à tête laurée », tirée à 85 344 950 exemplaires, entre 1861 et 1870.
Acteurs – Actrices
L’acteur français Jean Driant incarna des compatriotes dans plusieurs productions anglaises des années 50 à 70. Il apparut ainsi comme militaire, aviateur, mécanicien, portier d’hôtel, gendarme, employé de bureau…
Hugo de Vernier (1912) est bien un acteur anglais, comme son nom ne l’indique pas. Il est apparu dans Destination Danger, The Avengers, The Troubleshooters etc.
Alfred Marks (1921-1996) fut un spécialiste réputé de la comédie, principalement au théâtre. Il eut sa propre émission humoristique sur ITV, de 1956 à 1961 : The Alfred Marks Time et présenta de nombreux autres programmes.
Hugh Manning (1920-2004) a joué dans trois épisodes de Chapeau Melon : Le jeu s’arrête au 13, Le dernier des sept et Haute tension. Figure régulière ses séries anglaises, il reste principalement connu pour son rôle du Révérend Hinton, qu’il interpréta dans Emmerdale de 1977 à 1989. Il fut à élu deux reprises à la présidence d’Equity, le grand syndicat britannique des comédiens.
Susan George (1950) partage sa carrière entre cinéma (Les chiens de paille, 1971 ; Larry le dingue, Mary la garce, 1974) et la télévision, où elle participe à Cluedo, Eastenders, tales of the Unexpected… Au début des années 70, elle eut une liaison avec le Prince Charles, qui l’invita à la fête donnée pour son trentième anniversaire. Elle fut l’épouse de Simon MacCorkindale de 1984 à 2010, date de la disparition de celui-ci. Ils dirigeaient un important haras de Pur Sangs arabes.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Amicalement vôtre"
Ouiii ! Je me rappelle de cette scène, une des rares que j'ai retenues, elle m'avait fait crouler de rire à l'époque !
Eh, viens par ici Tom Pouce !, le colosse s'approche... et il lui f... la portière dans la tronche !
Alors, c'est cet épisode ? Il m'avait laissé de bons souvenirs.
Eh, viens par ici Tom Pouce !, le colosse s'approche... et il lui f... la portière dans la tronche !
Alors, c'est cet épisode ? Il m'avait laissé de bons souvenirs.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Amicalement vôtre"
Tony Curtis manifeste ici la souplesse et la hardiesse d’un jeune homme au summum de des capacités, alors que la cinquantaine commence à se profiler à l’horizon. Cette performance haletante dure quelque peu mais cela ne constitue en rien un défaut, tant l’on est bluffé par la performance réalisée sans aucune doublure par l’artiste.
Regarde bien, je suis persuadé qu'il ne fait pas toute la scène; début et fin seulement, d'ailleurs, il y a un raccord avec le camion quand il faut !
6 Les pièces d’or (The Gold Napoleon). §
Celui-là m’a toujours ennuyé et c’est toujours le cas…Le seul point positif est l’intrusion de Danny Wilde dans l’entrepôt et l’enlèvement de l’hôpital de Michelle Devigne dans la foulée (et encore, c’est plombé par la doublure apparente de Tony Curtis et les plans studio derrière la moto !). Roy Ward Baker, disparu il y a quelques jours, dirige cet épisode qui est soporifique la plupart du temps. Vingt premières minutes bavardes pour se demander qui est la cible (Danny ou la fille ?), pas de second rôle convaincant -Pullicino rime avec Polichinelle et une troisième blonde consécutive qui ne vaut pas les précédentes, Brett ridicule en allemand, pas d’échange ciselé mais des gags douteux (‘ma grand-mère a 100 ans’, ‘viens par ici, Tom Pouce) et une fin ridicule. A noter que Wilde est assez ignare ne reconnaissant pas Napoléon III (‘Cet homme avec une petite barbiche’), ‘Dummkopt’ (en VF) signifie ‘abruti’ et que Susan George, qui est une des prostituées dans l’excellent Jack the Ripper avec Sir Michael Caine, était une sacrée coquine et elle fut même une des conquêtes du Prince Charles à la fin des années 70…
Le prochain, c'est l'épisode 'parisien' : somptueux avant que le duo ne rentre au bercail. Et J’aime Brett dire qu’il a oublié son fusil pour la jungle banlieusarde : tristement d’actualité !
Regarde bien, je suis persuadé qu'il ne fait pas toute la scène; début et fin seulement, d'ailleurs, il y a un raccord avec le camion quand il faut !
6 Les pièces d’or (The Gold Napoleon). §
Celui-là m’a toujours ennuyé et c’est toujours le cas…Le seul point positif est l’intrusion de Danny Wilde dans l’entrepôt et l’enlèvement de l’hôpital de Michelle Devigne dans la foulée (et encore, c’est plombé par la doublure apparente de Tony Curtis et les plans studio derrière la moto !). Roy Ward Baker, disparu il y a quelques jours, dirige cet épisode qui est soporifique la plupart du temps. Vingt premières minutes bavardes pour se demander qui est la cible (Danny ou la fille ?), pas de second rôle convaincant -Pullicino rime avec Polichinelle et une troisième blonde consécutive qui ne vaut pas les précédentes, Brett ridicule en allemand, pas d’échange ciselé mais des gags douteux (‘ma grand-mère a 100 ans’, ‘viens par ici, Tom Pouce) et une fin ridicule. A noter que Wilde est assez ignare ne reconnaissant pas Napoléon III (‘Cet homme avec une petite barbiche’), ‘Dummkopt’ (en VF) signifie ‘abruti’ et que Susan George, qui est une des prostituées dans l’excellent Jack the Ripper avec Sir Michael Caine, était une sacrée coquine et elle fut même une des conquêtes du Prince Charles à la fin des années 70…
Le prochain, c'est l'épisode 'parisien' : somptueux avant que le duo ne rentre au bercail. Et J’aime Brett dire qu’il a oublié son fusil pour la jungle banlieusarde : tristement d’actualité !
Invité- Invité
Re: Série "Amicalement vôtre"
Episode distrayant mais relativement secondaire à l'aune de la série...
Mais il y a Susan George qui m'a marquée dans ma jeunesse dans "les chiens de paille" assez hot par moments et "Mandingo" version perverse de "Gone with the Wind"...
Elle est mieux que Camilla (ceci pour Charles...)
On peut effectivement se demander pourquoi un financier aussi avisé que Danny ne reconnait pas S.M Napoléon III Empereur des Français,détail qui m'avait choqué car j'avais déjà pour ce souverain une sympathie particulière!
Mais il y a Susan George qui m'a marquée dans ma jeunesse dans "les chiens de paille" assez hot par moments et "Mandingo" version perverse de "Gone with the Wind"...
Elle est mieux que Camilla (ceci pour Charles...)
On peut effectivement se demander pourquoi un financier aussi avisé que Danny ne reconnait pas S.M Napoléon III Empereur des Français,détail qui m'avait choqué car j'avais déjà pour ce souverain une sympathie particulière!
Nicolas- Marquis(e)
- Age : 60
Localisation : Romilly sur Seine (10)
Date d'inscription : 10/03/2010
Re: Série "Amicalement vôtre"
denis a écrit:cette série que je plaçais à égaliter avec The Avengers pendant très longtemps a bien baissé dans mon classement.
Je rejoins également ton opinion.
Il y'a encore 25 ans, cette série représentait à mes yeux l'un des must du petit écran avec les notes inoubliables de son générique et ses répliques qui fusent entre les deux acteurs.
A cette époque, Amicalement Vôtre était diffusé de façon raisonnable. Après un ultime passage sur Antenne 2 de Avril à Septembre 1986, la série débarqua un beau jour sur la 5 le Lundi 29 Août 1988. Cette date fatidique allait marquer le commencement d'une multitude de rediffusions exagérées qui contribuèrent malheureusement à ternir considérablement l'éclat de la série. Diffusion quotidienne avec rediffusion de l'épisode du jour dans le courant de la nuit, ce rythme effréné dura plusieurs années avant que la série ne s'installe un beau jour sur M6 le Samedi 04 Avril 1992. Diffusion hebdomadaire ininterrompue jusqu'au début des années 2000, ce fut ensuite au tour de Serie Club et Paris Première (entre autres) de reprendre le flambeau.
Aujourd'hui, on ne peut que constater que la série supporte difficilement le poids des années avec son interprétation datée, ses bgms sans saveur, ses scénarios soporifiques et ses séquences "d'action" mollassonnes et grotesques. Autant dire que d'arriver à regarder un épisode en entier relève du parcours du combattant.
Le seul attrait réside, peut-être, entre l'alchimie qui unit les deux héros.
Il y'a aussi le générique de John Barry qui, avec son découpage visuel autobiographique du duo principal, reste près de quarante ans après un modèle du genre.
Steph600- Chevalier
- Age : 52
Localisation : Caen
Date d'inscription : 19/06/2009
Re: Série "Amicalement vôtre"
Je rejoins l'opinion générale, Les pièces d'or est même l'épisode que j'aime le moins de toute la série.
Tout comme Denis, j'adore l'épisode suivant, le parisien Un drôle d'oiseau.
Et tout comme Nicolas Bouland, j'ai de la sympathie pour Napoleon III, même si je ne suis pas choqué que Wilde ne le reconnaisse pas. Les américains font peu de cas des Français, donc rien d'étonnant à ce qu'ils ne connaissent pas un chef d'Etat français du XIXème siècle. Et combien de nos compatriotes reconnaîtraient un président américain de XIXèm
Tout comme Denis, j'adore l'épisode suivant, le parisien Un drôle d'oiseau.
Et tout comme Nicolas Bouland, j'ai de la sympathie pour Napoleon III, même si je ne suis pas choqué que Wilde ne le reconnaisse pas. Les américains font peu de cas des Français, donc rien d'étonnant à ce qu'ils ne connaissent pas un chef d'Etat français du XIXème siècle. Et combien de nos compatriotes reconnaîtraient un président américain de XIXèm
phildlm- Duc(hesse)
- Age : 58
Localisation : Auvergne, entre Clermont et Lyon
Date d'inscription : 19/08/2007
Re: Série "Amicalement vôtre"
Même si la série n'est plus dans mon top five, elle est toujours dans mon top ten. Je n'ai pas revu la série depuis longtemps, zappant les redifs et je trouve encore du plaisir à la revoir sans pour cela que cela soit un parcours du combattant, loin de là.Steph600 a écrit:denis a écrit:cette série que je plaçais à égaliter avec The Avengers pendant très longtemps a bien baissé dans mon classement.
Je rejoins également ton opinion.
Il y'a encore 25 ans, cette série représentait à mes yeux l'un des must du petit écran avec les notes inoubliables de son générique et ses répliques qui fusent entre les deux acteurs.
Aujourd'hui, on ne peut que constater que la série supporte difficilement le poids des années avec son interprétation datée, ses bgms sans saveur, ses scénarios soporifiques et ses séquences "d'action" mollassonnes et grotesques. Autant dire que d'arriver à regarder un épisode en entier relève du parcours du combattant.
Je viens de revoir les deux tiers de la série (16 sur 24) et j'ai mis quatre chapeaux à 3 épisodes; d'autres (5) en ont trois pour certaines scènes d'anthologie car la série n'est pas à revoir pour les intrigues mais pour ces scènes qu'on se souvient parfaitement mais qu'on ne sait plus de quels épisodes elles proviennent !
Invité- Invité
Re: Série "Amicalement vôtre"
Dans l’article Eternellement notre de Télé7jours.
Roger Moore : ‘Je suis sous le choc. Je savais que Tony n’allait pas bien, mais on n’imagine jamais qu’un ami puisse disparaître un jour.’
Tony Curtis disait au sujet de la série : ‘Le ton était trop pince-sans-rire et n’était pas assez violent pour le public américain de l’époque.’
Roger Moore : ‘Je suis sous le choc. Je savais que Tony n’allait pas bien, mais on n’imagine jamais qu’un ami puisse disparaître un jour.’
Tony Curtis disait au sujet de la série : ‘Le ton était trop pince-sans-rire et n’était pas assez violent pour le public américain de l’époque.’
Invité- Invité
Re: Série "Amicalement vôtre"
J'ai un bon souvenir moi, des "Pièces d'or", bourré d'action et plein d'humour.
Je lui aurait mis un 3 étoiles.
Mais c'est vrai aussi que ça fait pas mal de temps que je ne l'ai revu (comme beaucoup d'épisodes d'Amicalement Vôtre).
Je lui aurait mis un 3 étoiles.
Mais c'est vrai aussi que ça fait pas mal de temps que je ne l'ai revu (comme beaucoup d'épisodes d'Amicalement Vôtre).
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Amicalement vôtre"
Un drôle d’oiseau (The Old, The New and The Deadly, 1-07, )
Diffusion : 12 novembre 1971 (Antenne 2 : 29 octobre 1977)
Scénario : Brian Clemens
Réalisation : Leslie Norman (1911-1993) exerça différents métiers de cinéma, lors d’une carrière débutée durant les années 30 et s’étendant sur près d’un demi-siècle.: assistant réalisateur, monteur, scénariste, metteur en scène… Il demeure l’un des principaux réalisateurs de séries britanniques. Leslie Norman dirige ainsi sept épisodes d’Amicalement vôtre et 21 du Saint, mais exerce également pour Jason King, Gideon’s Way, Les Champions, Randall & Hopkirk (deceased)… Il réalise deux épisodes des Avengers, Haute Tension et Bizarre.
Distribution
Anna Gaël (Suzanne Villeigne Wager), Derren Nesbitt (Groski), Kenneth J. Warren (Verner), Juliet Harmer (Prue) Patrick Troughton (Comte Clément Marceau), Gary Cockrell (Frank Wager), Jasmina Hilton (Serena), Frederik Jaeger (Siegfried Luther)
Résumé
Les Persuaders ont pris leurs quartiers au Plaza Athénée, où Danny rencontre une amie, Suzanne, récemment mariée, et Brett retrouve Prune, une piquante demoiselle de sa connaissance. Tout va pour le mieux dans le meilleur des modes quand, par une hasard fortuit, Danny est photographié tenant la reproduction d’u aigle nazi. Ceci éveille l’attention du Comte marceau, passionnément désireux d(entrer en possession de l’objet. Il va dépêcher plusieurs tueurs pour éliminer Danny, dont son chauffeur et homme de main, Verner. L’oiseau contient en fait une preuve de la traîtrise du Comte en 1940, dont fut accusé le propre père de Suzanne. Son actuel détenteur tente de vendre l’aigle à la jeune femme mais est repéré par le nouvel allié du Comte, le mielleux Groski , qui l’abat et s’empare du trophée. Les Persuaders finissent par démêler l’intrigue, puis s’infiltrent dans le château de Comte. Après avoir vaincu Verner et Groski, ils triomphent du Comte, que la nostalgie du Reich a empêché de détruire l’objet compromettant.
Commentaire
Les Persuaders achèvent leur périple continental par un séjour parisien particulièrement divertissant et mouvementé. Cet épisode relevé bénéficie en effet d'un scénario manifestant une nouvelle fois le talent de conteur de Brian Clemens, ainsi que son penchant pour jouer de mauvais tours à ses personnages, au grand plaisir des téléspectateurs.
L'intrigue va en effet jouer habilement de divers ressorts, aucun des effets suscités ne portant ombrage aux autres, mais au contraire formant un ensemble harmonieux et dynamique. On discerne comme une saveur hitchcockienne à plonger ainsi Danny dans des périls auxquels il ne comprend goutte, à la faveur d'un malicieux clin d'oeil du destin. Mais aucun stress chez nos héros, dont rien ne vient entacher l'allant au cours des péripéties guillerettes se déroulant dans l'emblématique Plaza Athénée. Cette longue séquence où les Persuaders subissent sans vraiment comprendre constitue de fait un pari audacieux mais réussi pour le, scénariste, permettant d'exploiter au mieux le potentiel des comédiens vedettes, des personnages et de leur relation, soit le véritable moteur de la série. On s'amuse beaucoup, grâce à un véritable crépitement de bons mots et de d'échanges de plaisanteries acidulées (excellente histoire de l’aïeul Sinclair), les pétillants dialogues représentant d'ailleurs l'un des atouts de Un drôle d’oiseau. Refusant intelligemment de les lancer dans une enquête classique, Clemens les emploie judicieusement pour recréer cet art de vivre évoquant si agréablement les Avengers. La présence de la clé de l'énigme à l'étage au-dessus, que les Persuaders ne finiront par découvrir que tardivement et par un nouveau concours de circonstances, ajoute à la joyeuse ambiance cette amicale ironie que la série décerne souvent à son duo protagoniste.
Le talent de scénariste de Brian Clemens se discerne également dans l'optique de pure vaudeville qu'il retient pour déployer sa comédie, un choix convenant idéalement à Paris et au Plaza Athénée, tout comme le Giallo de l'ouverture de Minuit moins huit kilomètres évoquait avec pertinence l'Italie des années 70. Clemens en emploie tous les ressorts avec brio : quiproquos, claquements de porte, gags visuels et cocu jaloux (virtuels) se succèdent à un rythme endiablé. Ne manque même pas à l'appel le traditionnel personnage secondaire féminin passablement déluré, en la personne de la délicieuse Prune. L'ensemble rivalise avec les meilleurs textes du genre, tout en conférant à l'épisode comme une saveur nostalgique de Au théâtre ce soir, où Michel Roux, très à son affaire ici, fit justement merveille. On éprouve cependant un léger regret devant une connexion finalement réalisée avec une certaine désinvolture entre les Persuaders et la partie adverse. Cette survenue du spécialiste des Rolls-Royce connu de Lord Sinclair semble tout de même bien providentielle... Le personnage n'apparaît d'ailleurs même pas à l'écran, confirmant ainsi son statut de simple rouage utilitaire de l'intrigue. C'est d'autant plus dommage qu'il y avait ici matière à nous régaler d'un excellent Excentrique, comme ceux que Brian Clemens s'entend si bien à insérer dans une histoire, mais l'époque en est sans doute malheureusement passée.
La mise en scène alerte et enlevée de Leslie Norman participe pleinement à la réussite de l'épisode. Tout en appuyant efficacement le jeu des comédiens, elle accompagne avec diligence et parfait minutage l'option vaudevillesque retenue par Clemens. La caméra saute prestement d'un personnage à l'autre, choisit des angles souvent astucieux et tire le meilleur partie de l'excellent décor de l'hôtel. Norman nous offre également des scènes d'action réussies et toniques, ce qui n'a pas toujours été le cas depuis le début de la série. Le combat entre Lord Sinclair et Luther (méconnaissable Frederick Jaeger), puis entre Danny et Verner apparaissent fort réussis, avec un humour finement dosé, enrichissant la scène sans la dénaturer. La série ne développe pas de chorégraphie sophistiquée hors sujets, mais les comédiens manifestent une belle énergie durant ces moments de bravoure pour la plupart convaincants. Le décor de la discothèque paraît lui aussi croquignolet, avec un mélange d'éléments morbides et psychédéliques évoquant le futur Baiser de Midas. Le seul véritable bémol provenant de la mise en scène concerne la pauvreté des vues parisiennes. Hormis quelques plans assez quelconques au sein de rues anodines, même si caractéristiques, la tournage dans la Capitale ne donne lieu qu'à de brefs aperçus des Champs Elysées ou de l'Hippodrome de Longchamp. On ne trouve ici rien de comparable à la fastueuse promenade romaine de Brett dans Minuit moins huit kilomètres et les New Avengers accompliront bien davantage sur ce point lors de leur excursion parisienne (idem pour le City of Death du Docteur, en 1979).
Comme il sied à une aventure se déroulant In The Most Romantic City In The World, Un drôle d’oiseau peut compter sur tout un aréopage de charmantes jeunes femmes, à l’intérêt cependant éminemment variable. En effet Suzanne pousse tout de même au paroxysme l’inclination des Persuaders girls à se placer au centre de l’intrigue, tout en demeurant essentiellement inertes. Le jeune mariée n’ose même pas faire appel au héros et devra à une providentielle de recevoir leur concours. Pour le reste elle apparaît réellement comme la parente pauvre de l’intrigue, se contentant de scènes répétitives et schématiques, où elle n’apporte d’ailleurs pas grand-chose. Le charme évanescent d’Anna Gael agit, mais l’actrice ne semble guère impliquée dans son rôle, se promenant d’apparition en apparition. Bien plus pétillante apparaît la tonique et conquérante Prune (curieuse adaptation française de Prue) dont les séances de rentre-dedans émoustillé avec Lord Sinclair manifestent une paillardise à la fois élégante et cynique des plus réjouissantes. Les deux acolytes s’harmonisent à merveille, de même que Roger Moore et l’excellente Juliet Harmer. Outre de jolies silhouettes dans le hall du Plaza Athénée ou la discothèque de Montmartre, on n’aura garde d’oublier le beau minois de Serena, la brune complice de Groski, très piquante elle aussi.
Alors qu’Amicalement vôtre avait jusqu’ici pâti d’adversaires manquant régulièrement d’envergure, Un drôle d’oiseau nous vaut une galerie de portraits des plus jouissives. En tueur précieux et volubile, Derren Nesbitt se montre absolument épatant, renforçant cette impression de joyeuse fantaisie laissée par cet épisode, qui comporte finalement bien un Excentrique ! Clemens conserve néanmoins toujours une balance parfaitement équilibrée entre humour et crédibilité de l’opposition, le duo Verner-Marceau rendant celle-ci réellement redoutable. En exécuteur dévoué à son maître, le toujours formidable Kenneth J. Warren impressionne par sa solidité et sa sobriété l’isolant clairement du reste de l’épisode. Sa composition se rapproche bien davantage du gangster d’Intercrime que du bouillonnant Z.Z. de Caméra meurtre, un choix judicieux empêchant le récit d’ailler trop loin dans la facétie. Mais celui qui accroche le plus le regard demeure en définitive le Comte lui même, encore plus retranché de l’action (il n’a aucun contact avec les héros, hormis à la toute dernière minute). Après Roger Delgado, c’est avec grand plaisir que l’on découvre une nouvelle figure majeure de Doctor Who en la personne de ce grand comédien que fut Patrick Troughton. Il nous délivre ici une nouvelle superbe composition, grâce à ce saisissant portrait d’un homme maudit, à la fois fasciné et hanté par son passé, mais encore debout. Grâce à ce récital, il apporte toute une dimension supplémentaire à l’épisode.
Ainsi s’achèvent les tribulations continentales des Persuader et la première partie de la série.. Nos héros vont désormais vivre leurs aventures principalement sur le sol anglais, tandis que Lord Sinclair va reprendre possession de son appartement londonien, après son escapade en bonne compagnie sur la Riviera.
Détails
En sortant de la douche Tony Curtis répond au téléphone qu’aucune Madame Schwartz n’habite là. Il s’agit d’un clin d’œil, son vrai nom étant Bernard Schwartz.
Seul Roger Moore se rendit à Paris, les fugitives apparitions de Danny en extérieur sont en fait l’œuvre d’une doublure.
Lord Sinclair, et quelques autres personnages, lit à plusieurs reprises Le Parisien. Ce grand quotidien régional de l'Île de France, également publié au plan national sous l'appellation de « Aujourd'hui en France », s'intitule alors Le Parisien Libéré, car fondé par la Résistance au cours de la libération de la Capitale. Il conserve ce nom jusqu'en 1984, où il devient simplement Le Parisien.
Différents sites apparaissent au cours de l’épisode : Les Champs Elysées, les rue de Boccador, Marcadet et Emile Duployé, la Tour Eiffel et l’Hippodrome de Longchamp (source : Avengersland)
Danny réside à l’hôtel Plaza Athénée, au 25 Avenue Montaigne. Construit en 1911, le Plaza Athénée compte parmi les palaces parisiens les plus réputés (également grâce au restaurant Alain Ducasse). Plusieurs de ses suites offrent de magnifiques vues sur la tour Eiffel (évoquées par Lord Sinclair), utilisées à maintes reprises au grand et au petit écran, notamment dans les épisodes parisiens de la fin de Sex and the City (2004). Reliant la Place de l’Alma aux Champs-Elysées, l’Avenue Montaigne représente l’un des endroits les plus huppés de Paris, entièrement dédié au commerce de grand luxe et à quelques édifices prestigieux comme le Théâtre des Champs-Elysées. On y trouve les boutiques de la plupart des grands couturiers parisiens.
Le Comte possède une Rolls-Royce 20/25 H.P. Produite de 1929 à 1937 à 3 827 exemplaires, son persistant succès s’explique par le bond en avant qu’elle représente sur les performances des voitures de luxe similaires de l’époque (cylindrée, vitesse maximale, boite de vitesse…). Seuls le châssis et le moteur étaient fabriqués par Rolls-Royce, le client commandant une carrosserie personnalisée auprès des plus prestigieux carrossiers anglais. L’emblématique Rolls-Royce 20/25 H.P apparaît dans de nombreux films et séries, dont Indiana Jones et la Dernière Croisade (1989), où elle est offerte par les Nazis au Sultan en échange de sa collaboration.
Les vues parisiennes donnent l’occasion de découvrir plusieurs voitures françaises de l’époque : Renault Dauphine, Simca 1000 et 1301, Peugeot 403 et 404…
Acteurs – Actrices
Anna Gaël (1943), actrice française d’origine hongroise (Anna Abigail Gyarmathy de son vrai nom), incarna de nombreuses jeunes femmes passablement délurées, au cours des années 60 et 70 (Benjamin ou les mémoires d’un puceau, 1969 ; Ces messieurs de la famille, 1967). En 1969 elle épousa le richissime et excentrique Lord Alexander Thynn, septième Marquis de Bath, connu pour sa vie amoureuse particulièrement libre et sa passion pour le Kâma-Sûtra. Ayant progressivement mis fin à sa carrière, Anna Gaël devient à partir de la seconde partie années 70 une reporter de guerre respectée, notamment pour ses reportages réalisés en Irlande du Nord. Elle est également l’auteure de plusieurs romans.
Derren Nesbitt (1935) a connu une belle carrière au cinéma (Quand les aigles attaquent, 1968), souvent dans des rôles de méchant. En outre il participe régulièrement aux séries télévisées : L’homme invisible, le Prisonnier, UFO, Le Saint…
Kenneth J. Warren (1929-1973) a joué dans quatre épisodes des Avengers : Le trapéziste Inter-crime, Les petits miracles et Caméra meurtre. D’origine australienne, il mène une double carrière, sur les planches et devant la caméra. Il s’y spécialise dans les rôles de criminels à la forte présence. Venu tenter sa chance à Londres à la fin des années 50, il connaît très vite le succès au cinéma (A high wind in Jamaica, 1965) et participe aux séries les plus prestigieuses (Z Cars, Destination Danger, Le Saint, Le Baron…).
Patrick Troughton (1920-1987) demeure dans les mémoires comme le deuxième interprète du Docteur, de 1966 à 1969. Durant la guerre 39/45, il se distingua dans la Royal Navy et acheva le conflit avec le grande de Commandeur. Grand acteur de théâtre il apparaît également dans Adamant Adamant Lives !, Le Saint, Doomwatch, Softly Softly, Z cars… Il décède d’un infarctus au cours d’une convention américaine de fans de Doctor Who.
Juliet Harmer (1943) incarnera à nouveau Prue dans L’un et l’autre. Dans Un voyage sans retour, elle joue Jill Manson, la fausse directrice d’école. Si elle participe à d’autres séries (Destination Danger, Jason King, Department S…), elle reste avant tout remémorée pour le rôle récurrent de Georgina Jones dans Adam Adamant Lives ! (1966-1967), série conçue par la BBC comme réplique aux Avengers.
Frederick Jaeger (1928-2004) incarnera Benson dans Les Cybernautes et Le retour des cybernautes. Jaeger est né à Berlin et émigra en Angleterre en 1939. Il est apparu dans de nombreuses séries comme Département S, Paul Temple, Amicalement Vôtre, Le Retour du Saint, Les Professionnels, Dr Who (trois rôles)… l
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Amicalement vôtre"
Episode diffusé sur le tard en France.
Souvenir trop vague, il faudra que je le revoie
Souvenir trop vague, il faudra que je le revoie
séribibi- Roi (Reine)
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Re: Série "Amicalement vôtre"
Il mérite bien 4 étoiles. Malgré qu'il ne fasse pas partie de mes épisodes préféré. J'aime particulièrement l'histoire de raconte Brett à Dany.
Pour Derren Nesbitt, il incarne le Numéro 2 blond dans l'épisode "L'enterrement". Pour Patrick Troughton c'est bien exact, il est décédé lors d'une conventions américaine. Sont médecin lui avait conseillé de ne pas y aller. Il décéda après avoir commander son petit déjeuner à son hôtel. Ce qui est marrant (façon de parler) c'est que c'est Patrick Troughton qui instauras la règle des trois années. en effets, il ne voulait pas être coincé dans le rôle du Docteur pour le reste de sa carrière d'acteurs, est décida de partir après trois années. Il conseilleras la même chose à Peter Davison (5e Docteur - 1981/1984). Malgré cela, il renprendras le rôle trois fois de suite pour les histoires anniversaires, "The Three Doctors" avec Jon Pertwee (3e Docteur - /) et William Hatnell (1er Docteur - 1963/1966; ce fût par ailleurs sa dernière apparitions avant de décédé deux ans plus tard), "The Five Doctors" aux cotés d974Jon pertwee (3e Docteur - 1970/1-) et Peter Davison (5e Docteur - 1981/1984), dans "The Two Doctors" avec Colin Baker (6e Docteur - 1984/1986) et finalement dans "Dimensions in Time" avec tout les docteurs encore en vie à cette époque, excepté Tom Baker, qui ne fait qu'une courte apparition dans une séquence pré-enregistré.
Pour Derren Nesbitt, il incarne le Numéro 2 blond dans l'épisode "L'enterrement". Pour Patrick Troughton c'est bien exact, il est décédé lors d'une conventions américaine. Sont médecin lui avait conseillé de ne pas y aller. Il décéda après avoir commander son petit déjeuner à son hôtel. Ce qui est marrant (façon de parler) c'est que c'est Patrick Troughton qui instauras la règle des trois années. en effets, il ne voulait pas être coincé dans le rôle du Docteur pour le reste de sa carrière d'acteurs, est décida de partir après trois années. Il conseilleras la même chose à Peter Davison (5e Docteur - 1981/1984). Malgré cela, il renprendras le rôle trois fois de suite pour les histoires anniversaires, "The Three Doctors" avec Jon Pertwee (3e Docteur - /) et William Hatnell (1er Docteur - 1963/1966; ce fût par ailleurs sa dernière apparitions avant de décédé deux ans plus tard), "The Five Doctors" aux cotés d974Jon pertwee (3e Docteur - 1970/1-) et Peter Davison (5e Docteur - 1981/1984), dans "The Two Doctors" avec Colin Baker (6e Docteur - 1984/1986) et finalement dans "Dimensions in Time" avec tout les docteurs encore en vie à cette époque, excepté Tom Baker, qui ne fait qu'une courte apparition dans une séquence pré-enregistré.
Re: Série "Amicalement vôtre"
Estuaire44 a écrit:
Un drôle d’oiseau (The Old, The New and The Deadly, 1-07
Excellent épisode.
Sauf erreur y apparaît pour la première fois le personnage du "jardinier" que j'adore !
Pas de mention ? (ou je l'ai loupé... ou je me goure complètement...)
Re: Série "Amicalement vôtre"
Tout à fait, un personnage très savoureux. Mais le "fermier" apparaît en fait dans le prochain épisode, Take Seven, le, premier à se dérouler en Angleterre. J'en mettrai la chronique ce soir ou demain
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Amicalement vôtre"
[justify]Sept millions de Livres (Take Seven, 1-08, )
Diffusion : 01 octobre 1971 (ORTF 06 décembre 1972)
Scénario : Terry Nation
Réalisation : Sidney Hayers (1921-2000) tourna quelques classiques du cinéma d’épouvante (Night of the Eagle, 1962) mais se fit surtout connaître comme réalisateur de séries télé : Magnum, Agence Tous Risques, Alerte à Malibu, K 2000, Supercopter, Agence Acapulco… Il réalise huit épisodes de chapeau melon et quatre épisodes des New Avenger, mais aussi un autre d’Amicalement vôtre, Regrets Eternels. Il met également en scène de nombreux téléfilms, dont Mr Jerico, avec Patrick Macnee (1969).
Distribution
Laurence Naismith (Juge Fulton), Sinead Cusack (Jenny Lindley), Christian Roberts (Mark Lindley), Sue Lloyd (Maggie Trenton), Victor Platt (Le Fermier), Garfield Morgan (Peter Hayward), Richard Hurndall (David Conron), Veronica Hurst (Secrétaire de Conron), Julie Crosthwait (Mandy), Colin Vancao (Le major).
Résumé
A Londres, le juge Fulton demande une nouvelle fois de l’aide à Brett et Danny. Jenny la fille d’amis décédés a hérité de leur importante fortune, estimé à sept millions de livres. Or voici que son frère Mark, longtemps porté disparu, ressurgit et s’empare de l’héritage par testament. Malgré une décision de justice, le juge estime qu’ils ‘agit d’un imposteur d’autant que Jenny, qui continue à contester le verdict, a été victime d’une tentative d’assassinat. Il demande à ses partenaires de démontrer l’escroquerie, ce qu’ils acceptent après avoir assisté à un nouvel attentat. Au cours de leurs recherches ils sont aidés par Conron, le juriste de la famille, persuadé du bon droit de Jenny, ainsi que par le Fermier, pittoresque informateur de Lord Sinclair. Après plusieurs péripéties ils découvrent que l’usurpatrice d’identité est en fait Jenny, et que c’était elle qui avait organisé les attaques pour faire croire à la culpabilité de Mark. Les Persuaders interviennent finalement à temps pour empêcher le meurtre de Mark par Jenny et son associé Hayward.
Commentaire
Take Seven marque l'arrivée des Persuaders en Angleterre, où se déroulera désormais l'essentiel de leurs aventures. Cette ambiance britannique, à la quelle les amateurs des Avengers ne peuvent qu'être sensibles, demeure d'ailleurs l'un des atouts d'un épisode jouant pleinement cette carte. On assiste ainsi à une véritable floraison d'éléments culturels, le plus souvent introduits avec fluidité dans le récit : superbe panorama de l'emblématique Cathédrale St-Paul (le Café Rouge ne sera inauguré qu'en 1989...), pimpants Routemasters et Black cabs, scènes se déroulant dans des sites londoniens caractéristiques tels Hyde Park ou Queen Anne's Gate... On apprécie particulièrement la courte balade des Persuaders dans le quartier si délicieusement anglais des Inns of Court, où l'on aperçoit même, en arrière fond, un barrister en costume. Toute une atmosphère ! Hors de Londres, on renoue également avec la campagne britannique et ses demeures typiques, un régal. La traversée du Channel signifie également des adieux au soleil éclatant de la Côte d'Azur, la luminosité naturelle a d'ailleurs bien changé... L'exacerbation du caractère anglais de la série conduit également à un renforcement des piques et railleries culturelles entre Persuaders. Cela suscite de nombreuses scènes hilarantes, dont Lord Sinclair apparaissant en majesté et subissant les quolibets amusés de son ami reste le plus bel exemple.
L'articulation de l'intrigue de Take Seven manifeste également une belle efficacité, avec une pertinente utilisation à tiroirs du thème de l'imposture. La tonalité générale évoque avec légèreté Agatha Christie, la Reine du Crime ayant également eu recours avec succès à cette figure de style classique (Cat Among The Pigeons, Third Girl...). Cet aspect s'harmonise parfaitement avec l'ambiance anglaise et nous vaut une chute étonnante, dans la meilleure tradition du genre. Tels des Poirot en herbe, nos héros s'essaient au jeu de la déduction et des hypothèses, leurs discussions sur ce point rendant l'épisode très ludique. Contrairement au Belge, les Persuaders doivent cependant attendre d'avoir sous les yeux une preuve des plus explicites pour réellement comprendre ce qui se passe. On apprécie cette volonté régulièrement exprimée par Amicalement vôtre de ne pas transformer ses protagonistes en infaillibles héros, ce qui accroît leur spécificité et la sympathie qu'ils dégagent. De plus le scénario dévoile avec un parfait minutage ses divers rebondissements et révélations, empêchant tout temps mort de s'instaurer. Deux bémols toutefois. L'insistance et la régularité avec lesquelles Jenny se manifeste lors des conversations téléphoniques agira infailliblement comme un chiffon rouge auprès des amateurs de policiers à énigme. Et puis l'intrigue se cantonne tout de même dans un flou assez facile en ce qui concerne la partie de chasse tragique et l'explication de la disparition prolongée de Mark.
Le scénario de Terry Nation n'hésite pas non plus à multiplier les personnages secondaires. Cette pratique se montre parfois préjudiciable, car artificielle ou menant à un émiettement du récit. Il' n'en va pas de la sorte ici, où chacun d'entre eux, à défaut de toujours développer une véritable incidence sur l'histoire, suscite des scènes parfaitement divertissantes, enrichissant considérablement Take Seven, sans en alourdir le rythme.
Le Juge voit son intervention plus réduite qu'à l'accoutumée, se contentant de mettre le pied à l'étrier à nos héros mais sa séquence reste très savoureuse par les mimiques de Tony Curtis qu'elle autorise (et son imitation pour le moins improbable de Groucho Marx). Laurence Naismith continue également à défendre son personnage avec un énergie communicative. L'espace dégagé par son départ permet à quelques attachantes personnalités de s'exprimer. La blonde, sculpturale et muette Mandy (une lointaine cousine de Rhonda ?) produit son effet et nous vaut une amusante conclusion. Maggie paraît à peu près superfétatoire dans le récit, mais Sue Lloyd compose à l'évidence une précieuse guest star pour la série, et son duo avec Tony Curtis fonctionne à merveille sur le registre de la comédie chère à l'acteur. Tout à l'inverse Conron constitue un rouage essentiel du scénario, par son action (d'autant que c'est bien lui qui réalise le vrai travail d'enquête...) mais aussi par les doutes qu'il suscite. Richard Hurndall interprète solidement le juriste. Si Hayward n'a que peu de mots exprimer, le tallent si suggestif de Garfield Morgan, bien connu des amateurs des Avengers, parvient à lui conférer quelques postures amusantes.
Mais le personnage secondaire le plus savoureux demeure certainement le Fermier, donnant corps, avec un humour particulièrement pétillant, à la nouvelle dimension anglaise revêtue par la série. Sa caricature du Gentleman Farmer le plus traditionnel, totalement décalée au sein du Londres contemporain, lui confère comme une aura d'authentique Excentrique. C'est néanmoins avec un esprit des plus matois qu'il fait débourser de copieuses sommes à Lord Sinclair, lors d'excellentes scènes de pure comédie. Le Fermier ne véhicule qu'un seul regret, le faible nombre de ses apparitions, seulement deux au cours de la série. Jenny s'impose comme l'autre grande figure de l'épisode, pour son rôle clé mais aussi pour l'éblouissante interprétation de Sinead Cusack. L'actrice parvient à incarner avec la même totale conviction les deux visages de cet adversaire diabolique, rompant agréablement avec les personnages féminins stéréotypés de la série. L'actrice dote également Jenny d'une intéressante dimension intime, avec une fusion des deux personnalités allant bien au-delà de l'escroquerie. Une idée extrêmement intéressante, à la lisière de l'épouvante psychologique, hélas seulement effleurée mais peut être hors sujet dans la série. Nettement plus falot apparaît son frère, notamment du fait de l'atonie du jeu de Christian Roberts, en rupture avec la distribution particulièrement relevée de Take Seven.
L'efficace réalisation de Sidney Hayers consacre le succès de cet opus. Les scènes d'action sont mise en scènes avec un vrai sens de l'image, même s'il en s'agit pas d'un élément constitutif majeur de l'épisode. Les prestations des différents excellents comédiens se vient bien mises en valeur, tandis que la musique de Ken Thorne participe toujours aussi pleinement à l'atmosphère. Si la caméra de Hayers exploite également avec brio les différents sites visités, la vedette revient néanmoins aux somptueux décors en studio. Tous portent la marque d’Harry Pottle, de la finesse de son goût et de son talent pour installer une ambiance ou révéler la personnalité de l’occupant des lieux. On apprécie ainsi l’échoppe du barbier, si typiquement anglaise et hors d’âge, entre autres. Le grand évènement reste cependant la découverte de l’appartement londonien de Lord Sinclair. Magnifique, lumineux, ses portraits et ornementations expriment à merveille la vision du monde développée par ce dernier (la splendeur de l’Empire), de même que sa passion pour l’ordre et l’élégance. Dès à présent l’endroit sert à merveille de lieux de rencontre entre les deux protagonistes, autant pour le déroulement de l’enquête que pour les excellentes scènes entre personnages, sur un modèle qui ne dépaysera pas les amateurs des Avengers… Lord Sinclair semble quelque peu mis en avant ici, assez logiquement dans cet épisode si anglais, dont la qualité augure au mieux de la nouvelle période s’ouvrant pour Amicalement vôtre.
Détails
A l’issue du tournage effectué en France et en Italie, divers changements s’effectuent dans l’équipe de production. Terry Nation va superviser seul l’écriture des scénarios, après le départ de Milton S. Gelman. De nouveaux metteurs en scène apparaissent et Harry Pottle, créateur des décors de la saison 4 des Avengers devient le responsable de ce secteur. Il va notamment concevoir le désormais décor central de la série : l’appartement londonien de Lord Sinclair.
L’appartement de Lord Sinclair se situe au 15, Queen Anne’s Gate, dans la Cité de Westminster, à deux pas de l’Abbaye. Cette urbanisation très huppée fut inaugurée en 1704, sous le règne de la Reine Anne (1665-1714), première souveraine du Royaume-Uni. Elle se situe à l’intersection de deux rues plus anciennes, d’où sa forme en L. Les résidences, en brique ocre, s’ornent de visages de satire placés au-dessus des fenêtres du rez-de-chaussée et du premier étage. Queen Anne’s Gate a conservée la même apparence qu’à l’époque du tournage de la série, la seule différence étant que les portes sont désormais peintes en vert, t non en noir.
Lord Sinclair se rend à la Chambre des Lords, dont il est membre de droit. Cette situation change en 199, avec une importante réforme de cette assemblée. Désormais les Lords héréditaires n’ont plus le droit de siéger mais de peuvent qu’élire 92 représentants de leur ordre, à titre transitoire. L’la grande majorité de la chambre se compose désormais de 603 « Pairs à vie », nommés par la Reine sur proposition du premier Ministre. Viennent s’y ajouter 26 représentants du clergé anglican. A terme les Pairs héréditaires disparaitront et une partie de la chambre sera élue.
Durant l’introduction, Mark conduit une Morris Minor 1000. Les Morris Minor, construites de 1948 à 1971, se constituaient essentiellement de voitures bon marché. Symboles de la classe modeste anglaise elles furent les premières voiture britanniques ont les ventes dépassèrent le million d’exemplaires, atteignant 1 300 000. De nombreux modèles, renforcés et customisés, continuent à circuler aujourd’hui.
Le Fermier réapparaîtra dans Un risque calculé.
La rencontre nocturne avec le Fermier se déroule dans Alexander Place, située au sud de Hyde Park, où se déroule la première réunion.
L’édifice que quittent les Persuaders après avoir rencontré l’avoué est Lincoln’s Inn Chapel, située dans les Inns of Court (effectivement le quartier des hommes de loi). L’origine de la chapelle remonte au XVème Siècle, mais elle fut constamment embellie et agrandie. Sa crypte sert de dernière résidence aux plus hauts responsables de l’Inn de Lincoln. Traditionnellemnt, sa cloche sonne chaque soir à 21h, d’autant de coups que le Trésorier, premier magistrat de l’Inn, compte d’années.
Danny, en route pour voir Juge, passe devant la Cathédrale St Paul.
L’entrée de la résidence de Lindley est en fait Heatherden Hall Gates, soit la superbe grille d’accès au bâtiment central autour duquel s’étendent les studios de Pinewood (aperçu durant l'épisode). De ce fait celle-ci apparaît dans plusieurs séries anglaises, dont les New Avengers, à trois reprises (To Catch a Rat, Medium Rare, Hostage).
Acteurs – Actrices
Sinead Cusack (1948) est une grande actrice shakespearienne irlandaise, membre de la RSC. Elle tint avec succès de nombreux grands rôles du répertoire, à Broadway comme au West End. Avec d’autres actrices elle publia en 1994 Clamorous Voices: Shakespeare's Women Today, une étude remarquée de l’interprétation moderne des personnages féminins de Shakespeare. Elle épousa Jeremy Irons en 1978.
Sue Lloyd (1939) fut danseuse et modèle avant d'être actrice. Elle a tourné dans de nombreux films et séries dont Département S, Le Saint et Crossroads (de 1975 à 1985). Elle épousa Ronald Allen, son partenaire de longue date dans Crossroads. Elle a tenu le rôle récurrent de Cordelia Winfield dans Le Baron. Sue Lloyd participe aux Avengers (Sept jours avant le Déluge) et a joué le rôle de Hannah Wild, la partenaire de Steed, dans la pièce de théâtre The Avengers et écrit son autobiographie en 1998 : It seemed like a good idea at the time.
Victor Platt (1920) a participé à de nombreuses séries anglaises des années 60 et 70, dont à deux reprises les Avengers, dans A Change of Bait et Les Fossoyeurs.
Garfield Morgan (1931-2009) est une figure régulière des séries policières britanniques, occupant des rôles récurrents dans Softly, softly, Regan et The Sweeney. Il participe également à Z Cars, Callan, Dixon of Dock green, Bad Girls etc. Dans le Monde des Avengers il incarna trois excellents personnages, le majordome de Jeux, Gibert dans Les marchands de peur et Sexton dans Noël en février.
Richard Hurndall (1910-1984), ancien de la RADA, débuta sa carrière théâtrale en 1930. Il participa également à de nombreuses dramatiques radio de la BBC, mais aussi de Radio Luxembourg. Il tourna dans à Bergerac, Blake’s 7, Public Eye, Poigne de fer et Séduction, Dr Who… Richard Hurndall joue Ferrer dans Le Legs, durant la saison 6 de Chapeau Melon.
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Dernière édition par Estuaire44 le Sam 20 Nov 2010 - 12:22, édité 2 fois
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Amicalement vôtre"
Estuaire ! Brillant et lisible comme à l'accoutumum !
Par contre, tu dis que Sidney Hayers a réalisé 4 épisodes des TNA. C'est vrai mais tu peux ajouter qu'il a réalisé 8 épisodes de la série originelle (dont Les Cybernautes) ! C'est pas rien !
Sinon, perfect !
Par contre, tu dis que Sidney Hayers a réalisé 4 épisodes des TNA. C'est vrai mais tu peux ajouter qu'il a réalisé 8 épisodes de la série originelle (dont Les Cybernautes) ! C'est pas rien !
Sinon, perfect !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Amicalement vôtre"
Ah, tiens, je pensais l'avoir mis.
Ce n'est pas plutôt 9 épisodes ?
Ce n'est pas plutôt 9 épisodes ?
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Amicalement vôtre"
Non, Imdb a fait une erreur : Le Club de l'Enfer fut réalisé par James Hill et non par Sidney Hayers comme ils le mentionnent. Mais le reste est bon !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Amicalement vôtre"
Ok, corrigé, merci !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Amicalement vôtre"
De rien !
Sinon, j'ai l'impression que Terry Nation se débrouille bien dans cette série, en tout cas mieux que les Avengers. Comme quoi, l'inspiration est vraiment variable.
Sinon, j'ai l'impression que Terry Nation se débrouille bien dans cette série, en tout cas mieux que les Avengers. Comme quoi, l'inspiration est vraiment variable.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Amicalement vôtre"
Mes petits commentaires de ces deux épisodes. Quatre pour le premier comme Estuaire. Par contre, deux pour Take Seven. Après 8 épisodes (tiers de la série), Estuaire mène 25/20...
7 Un drôle d’oiseau (The Old, the New, and the Deadly). §§§§
Un épisode prodigieux, finalement meilleur qu’Angie pour le titre du ‘Meilleur épisode hors Grande-Bretagne’. Il n’y a rien à jeter et l’ensemble permet d’unir le sérieux, l’humour et le comique sans sombrer dans le ridicule (gros problème avec la saison 6 des Avengers). Même l’intrigue, maillon faible de la série, tient la route et les secondes rôles sont tous excellents à commencer par l’excentrique Groski qui n’apparaît qu’à la moitié de l’épisode (‘quelle triste façon de voyager’). Les répliques et situations de Brett et Danny, même les plus insignifiantes, sont drôles (le paquet odorant de la tante de Danny, Paf-Paf la Gretchen, l’ancêtre russe de Brett qui ne parlait pas le français, Brett effaçant les empreintes et bien d’autres). Sinon, le vieux comte exalté et Verner sont d’authentiques affreux que rien n’arrête pour récupérer l’aigle signé du Führer. Tout tourne autour de quiproquos avec d’abord la photo de Danny avec l’aigle et surtout les deux meilleures scènes de l’épisode ; Brett s’occupe de Prune, la chaudasse au galurin, tandis que Danny doit se défaire de Verner, et la séquence de la boite de nuit avec la fouille à faire des envieux. Seul, peut-être, le couple marié est en-deçà. Il y a deux références (Schwartz, véritable nom de Curtis et ‘Saint’ pour la série de Moore). A noter pour finir la superbe Rolls et Le Parisien qui est à l’honneur. J’aime aussi Brett dire qu’il a oublié son fusil pour la jungle banlieusarde : tristement d’actualité ! Bref, un somptueux épisode ‘parisien’ avant que le duo ne rentre au bercail.
8 Sept millions de livres (Take Seven). §§
Enfin Londres ! Le premier plan de la Ferrari de Danny devant St Paul’s est superbe. C’est sûrement l’épisode que j’ai le plus souvent vu. L’histoire du frangin qui sort de sa tombe pour réclamer le magot. Malgré le retournement final connu de tous les fans, l’intrigue a mal vieilli (pas d’ADN à l’époque). Les meilleures scènes sont, comme souvent, déconnectées de l’histoire ; Danny rasant Fulton chez le barbier, Brett en tenue de lord et raillé, Wilde poltron avant d’entrer dans l’appart du tueur à Alexander Place. Sinon, il y a encore une petite blonde de service, cette fois-ci Jenny Lindley, et des répliques croustillantes sur Le Fermier ou Mandy, la bonne à tout faire. Le passage dans la ferme du Surrey est un peu longuet, l’intrigue inutilement alambiquée et le final souffre à la rediffusion. La phrase de l’épisode pour Danny devant une jeune fille avachie sur un canapé : ‘Y a de biens jolis cadavres chez vous !’. A noter que Le Fermier reviendra dans un autre épisode. Avez-vous remarqué que Wilde touille le verre de la dame (Sue Lloyd vue dans Dans Sept jours le déluge) avec son doigt ?
7 Un drôle d’oiseau (The Old, the New, and the Deadly). §§§§
Un épisode prodigieux, finalement meilleur qu’Angie pour le titre du ‘Meilleur épisode hors Grande-Bretagne’. Il n’y a rien à jeter et l’ensemble permet d’unir le sérieux, l’humour et le comique sans sombrer dans le ridicule (gros problème avec la saison 6 des Avengers). Même l’intrigue, maillon faible de la série, tient la route et les secondes rôles sont tous excellents à commencer par l’excentrique Groski qui n’apparaît qu’à la moitié de l’épisode (‘quelle triste façon de voyager’). Les répliques et situations de Brett et Danny, même les plus insignifiantes, sont drôles (le paquet odorant de la tante de Danny, Paf-Paf la Gretchen, l’ancêtre russe de Brett qui ne parlait pas le français, Brett effaçant les empreintes et bien d’autres). Sinon, le vieux comte exalté et Verner sont d’authentiques affreux que rien n’arrête pour récupérer l’aigle signé du Führer. Tout tourne autour de quiproquos avec d’abord la photo de Danny avec l’aigle et surtout les deux meilleures scènes de l’épisode ; Brett s’occupe de Prune, la chaudasse au galurin, tandis que Danny doit se défaire de Verner, et la séquence de la boite de nuit avec la fouille à faire des envieux. Seul, peut-être, le couple marié est en-deçà. Il y a deux références (Schwartz, véritable nom de Curtis et ‘Saint’ pour la série de Moore). A noter pour finir la superbe Rolls et Le Parisien qui est à l’honneur. J’aime aussi Brett dire qu’il a oublié son fusil pour la jungle banlieusarde : tristement d’actualité ! Bref, un somptueux épisode ‘parisien’ avant que le duo ne rentre au bercail.
8 Sept millions de livres (Take Seven). §§
Enfin Londres ! Le premier plan de la Ferrari de Danny devant St Paul’s est superbe. C’est sûrement l’épisode que j’ai le plus souvent vu. L’histoire du frangin qui sort de sa tombe pour réclamer le magot. Malgré le retournement final connu de tous les fans, l’intrigue a mal vieilli (pas d’ADN à l’époque). Les meilleures scènes sont, comme souvent, déconnectées de l’histoire ; Danny rasant Fulton chez le barbier, Brett en tenue de lord et raillé, Wilde poltron avant d’entrer dans l’appart du tueur à Alexander Place. Sinon, il y a encore une petite blonde de service, cette fois-ci Jenny Lindley, et des répliques croustillantes sur Le Fermier ou Mandy, la bonne à tout faire. Le passage dans la ferme du Surrey est un peu longuet, l’intrigue inutilement alambiquée et le final souffre à la rediffusion. La phrase de l’épisode pour Danny devant une jeune fille avachie sur un canapé : ‘Y a de biens jolis cadavres chez vous !’. A noter que Le Fermier reviendra dans un autre épisode. Avez-vous remarqué que Wilde touille le verre de la dame (Sue Lloyd vue dans Dans Sept jours le déluge) avec son doigt ?
Invité- Invité
Re: Série "Amicalement vôtre"
denis a écrit:
Il n’y a rien à jeter et l’ensemble permet d’unir le sérieux, l’humour et le comique sans sombrer dans le ridicule (gros problème avec la saison 6 des Avengers).
Avez-vous remarqué que Wilde touille le verre de la dame (Sue Lloyd vue dans Dans Sept jours le déluge) avec son doigt ?
Je diagnostique une fixation Taraphobique à denis, cette maladie est n'est pas encore guérie de nos jours mais il ne faut jamais désespérer !
Sinon, tu regardes trop la saison 4... le doigt dans le verre...
A te lire denis, j'ai l'impression que la multirediffusion de la série semble te l'avoir fait déprécier un peu. Me trompe-je ?
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Amicalement vôtre"
Dearesttara a écrit:Sinon, tu regardes trop la saison 4... le doigt dans le verre...
A te lire denis, j'ai l'impression que la multirediffusion de la série semble te l'avoir fait déprécier un peu. Me trompe-je ?
Rapport entre le doigt et la saison 4 ?
Je connais les épisodes pratiquement par cœur; il est donc plus facile à critiquer et comparer.
Invité- Invité
Re: Série "Amicalement vôtre"
Je pensais que tu mentionnais une devil mind ! Bon, apparemment, je me suis trompé, aurais-je l'esprit plus tordu que j'en ai l'air ?
Sinon, pour une série aussi culte, c'est bien d'avoir un second avis, on devrait faire ça plus souvent !
Sinon, pour une série aussi culte, c'est bien d'avoir un second avis, on devrait faire ça plus souvent !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Amicalement vôtre"
Non, pas de devil mind. La fille se plaint d'avoir un mal de tête suite à la soirée de la veille et Wilde lui prépare une solution et il touille le comprimé avec le doigt pour que cela se dissolve plus vite (il a le dos tourné à Sue) et hop, il tend le verre et elle boit.
Invité- Invité
Re: Série "Amicalement vôtre"
Au moins Danny a le sens de la propreté et du raffinement !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Amicalement vôtre"
Et moi je mène par 26 à 25/20.denis a écrit: Après 8 épisodes (tiers de la série), Estuaire mène 25/20...
Je suis bien d'accord avec tes commentaires. Evidemment 4 pour "Un drôle d'oiseau", le meilleur avec "Un ami d'enfance". J'ajoute que Brian Clemens a l'habitude des épisodes avec des nazis, et à chaque fois c'est une réussite tant il montre bien leur côté implacable, leur absence totale de scrupules et leur dévotion envers Hitler, qui provoque généralement leur perte. Rappelons-nous que "Le repaire de l'Aigle" est un des meilleurs TNA.
"7 millions de livres", la différence entre Estuaire et toi ou moi, c'est que nous 2 avons vu l'épisode beaucoup plus souvent. Je comprends qu'Estuaire mette 4 melons s'il ne l'a pas vu et revu, quand je l'ai découvert j'aurais mis 4 sans problème, c'était pour moi un des tous meilleurs de la série. Mais l'effet de surprise final joue moins par la suite et on finit par se lasser un peu de l'épisode, donc je le baisserais maintenant à 3, je ne peux mettre moins car ça reste une histoire de qualité.
phildlm- Duc(hesse)
- Age : 58
Localisation : Auvergne, entre Clermont et Lyon
Date d'inscription : 19/08/2007
Re: Série "Amicalement vôtre"
Tout à fait, je redécouvre la série que je n'ai pas vu depuis un nombre considérable d'années.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
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