Série "Amicalement vôtre"
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Re: Série "Amicalement vôtre"
Tout à fait, je redécouvre la série que je n'ai pas vu depuis un nombre considérable d'années.
Estuaire44- Empereur
- Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Amicalement vôtre"
Oh la la, que vois je ! Une énorme erreur de ta part Estuaire !
Richard Hundrell à bien incarner le Docteur, mais certainement pas entre 1963 et 1966, non là il s'agit de William Hartnell, d'ailleurs la photos que tu mets en dessous est celle de William Hartnell.
William Hartnell incarna le Docteur à partir de 1963, est quitta le rôle en 1966 a cause de son age, déjà au cours de la série il montrait quelques signes de faiblesse qui, cela dit, n'affectait aucunement son jeu d'acteur. Si ce n'est quelques bafouillage. C'est en 1966, à la fin de l'histoire "The Tenth Planet" que William Hartnell cède sa place à Patrick Troughton (vus dans "Drôle d'oiseau). Le Docteur, comme tout le monde sait, à la particularité de se régénéré, est change ainsi d'apparence. La raison de cette régénération n'est pas très bien définis, le Docteur dit simplement que son corps est trop fatigué. William Hartnell ne réapparaitras dans la série qu'en 1972 à l'occasion de l'histoire anniversaire "The Three Doctors", au cotés de Patrick Troughton et de Jon Pertwee, le Troisième Docteur. William Hartnell, déjà très âgées, et aussi victime de perte de mémoire. Ces séquences seront pré-filmé est diffusé sur l'écran de contrôle du TARDIS. Cette apparition seras son dernier rôle avant d'être hospitalisé en 1974, ou il décéderas un an plus tard, le 23 avril 1975 dés suite d'un arrêt cardiaque.
En 1983, à l'occasion du 20e anniversaire de la série, la BBC décide de réunir les Docteurs encore vivants à cette époque pour une histoire "The Five Doctors". William Hartnell, malheureusement décédé, seras remplacer par Richard Hundrell pour interprété le premier Docteur. Bien qu'il s'agisse d'un bonne acteur, il n'as été choisie que d'après une coupe de cheveux similaire à celle du premier Docteur. Tom Baker seras également absent de cette histoire, mais son personnage, le 4e Docteur apparaîtras quand même dans l'épisode, grâce à des séquence d'un épisode abandonné en plein tournage, le fameux SHADA (écrit par Douglas Adams).
Richard Hundrell à bien incarner le Docteur, mais certainement pas entre 1963 et 1966, non là il s'agit de William Hartnell, d'ailleurs la photos que tu mets en dessous est celle de William Hartnell.
William Hartnell incarna le Docteur à partir de 1963, est quitta le rôle en 1966 a cause de son age, déjà au cours de la série il montrait quelques signes de faiblesse qui, cela dit, n'affectait aucunement son jeu d'acteur. Si ce n'est quelques bafouillage. C'est en 1966, à la fin de l'histoire "The Tenth Planet" que William Hartnell cède sa place à Patrick Troughton (vus dans "Drôle d'oiseau). Le Docteur, comme tout le monde sait, à la particularité de se régénéré, est change ainsi d'apparence. La raison de cette régénération n'est pas très bien définis, le Docteur dit simplement que son corps est trop fatigué. William Hartnell ne réapparaitras dans la série qu'en 1972 à l'occasion de l'histoire anniversaire "The Three Doctors", au cotés de Patrick Troughton et de Jon Pertwee, le Troisième Docteur. William Hartnell, déjà très âgées, et aussi victime de perte de mémoire. Ces séquences seront pré-filmé est diffusé sur l'écran de contrôle du TARDIS. Cette apparition seras son dernier rôle avant d'être hospitalisé en 1974, ou il décéderas un an plus tard, le 23 avril 1975 dés suite d'un arrêt cardiaque.
En 1983, à l'occasion du 20e anniversaire de la série, la BBC décide de réunir les Docteurs encore vivants à cette époque pour une histoire "The Five Doctors". William Hartnell, malheureusement décédé, seras remplacer par Richard Hundrell pour interprété le premier Docteur. Bien qu'il s'agisse d'un bonne acteur, il n'as été choisie que d'après une coupe de cheveux similaire à celle du premier Docteur. Tom Baker seras également absent de cette histoire, mais son personnage, le 4e Docteur apparaîtras quand même dans l'épisode, grâce à des séquence d'un épisode abandonné en plein tournage, le fameux SHADA (écrit par Douglas Adams).
Dernière édition par doctor222 le Mar 17 Mai 2011 - 18:03, édité 1 fois
Re: Série "Amicalement vôtre"
Merci, j'ai en effet du confondre Hartnell et Hundrell ! Pas bien ! Je vais corriger.
Après quelques gros soucis de connexion internet, je devrais reprendre la chronique de la série ce week end.
Après quelques gros soucis de connexion internet, je devrais reprendre la chronique de la série ce week end.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Amicalement vôtre"
Quelqu’un dans mon genre (Someone Like Me, 1-09, )
Diffusion : 29 0ctobre 1971 (ORTF : 2 juin 1973)
Scénario : Terry Nation
Réalisation : Roy Ward Baker (1916-2010) fut un important metteur en scène britannique. Au cinéma il réalisa notamment A Night to Remember, avec Honor Blackman, qui lui valut un Golden Globe en 1958. Durant les années 50 il exerça à Hollywood, dirigeant ainsi Marilyn Monroe dans Troublez-moi ce soir (1952). Durant les années 60 il se consacra à la télévision anglaise, participant à nombreuses séries de l’époque. Il tourne ainsi 8 épisodes pour The Avengers et 18 pour Le Saint. Par la suite Roy Word Baker devint également un réalisateur régulier pour les films d’horreur de l’Amicus et de la Hammer. Il dirige quatre épisodes d’Amicalement vôtre : Les Pièces d’Or, L’Héritage Ozerov, Quelqu’un dans mon genre et Des secrets plein la tête.
Distribution
Reginald Marsh (Docteur Fawler), Bernard Lee (Sam Milford), Jeremy Burnham (Scott Maskell), Anne de Vigier (Infirmière Crane), Joanne Dainton (Mlle Lindsay), Tony Wright (David Alton), Gerald Sim (Docteur gordon), Vivien Neves (Annabelle), Diana Terry (l’amie de Brett
Résumé
Sur une route isolé, en forêt, Lord Sinclair porte assistance à une femme appelant au secours. Il est alors assommé puis enlevé. Il se réveille dans un hôpital dont il s’aperçoit vite qu’il s’agit d’un leurre, avant de perdre connaissance à nouveau. Brette reprend alors ses esprits à proximité de son domicile, où Danny lui apprend qu’il a été absent toute une semaine. Les Persuaders soupçonnent que l’opération a permis une opération chirurgicale transformant un complice en sosie de Sinclair, dans le but atteindre l’un des proches de ce dernier, le richissime Sam Milford. Ils aperçoivent ensuite que Lord Sinclair a en fait subi un lavage de cerveau et qu’il est programmé pour assassiner son ami milliardaire. Danny parvient à empêcher l’attentat et les coupables sont alors démasqués : il s’agit de l’épouse et du secrétaire de Milford.
Commentaire
Cet épisode sans génie exploite le thème de la suggestion inconsciente, particulièrement populaire dans les séries d’aventure des années 60. Les auteurs et le public d’alors se montrent en effet particulièrement friands des péripéties rocambolesques autorisés par cette posture narrative. Les amateurs connaissent bien cela, il reste d’ailleurs bien difficile de ne pas songer à La Porte de la Mort ou à l’absolument formidable Le Visage (entre autres) tout au long de Quelqu’un dans mon genre. Malheureusement, là où ces épisodes des Avengers manifestaient inventivité et mise en scène virtuose, on ne discerne ici qu’un déroulement du récit assez mécanique et convenu. Cela se perçoit clairement dès l’introduction, prévisible au dernier degré, sans que rien ne ne vienne changer par la suite. Le public découvre le pot aux roses beaucoup trop tôt, et l’histoire ne manifeste ensuite aucun soubresaut notable. La série prête ici le flanc à la critique ayant pu lui être porté sur ses scénarios, considérés comme un mix malin des sujets usités au cours de la décennie précédente mais bien peu créatifs par ailleurs.
Pour meubler et tenter d’installer comme un début de trouble au sein de ce morne paysage, Terry Nation, ici en singulière petite forme, tente de développer une fausse piste quant à ce qui est survenu à Lord Sinclair. L’essai tourne vite court, tant cette histoire de sosie se heurte au plus élémentaire bon sens. Comment imaginer qu’une opération de chirurgie esthétique aussi lourde puisse ne laisser aucune trace à peine une semaine après avoir été pratiquée ? C’est simplement absurde, à moins d’imaginer qu’Amicalement vôtre ne basculât dans une espèce de simili Science-Fiction, ce qui ne correspond en rien à sa nature. Ici nous nous situons ni dans le Monde des Avengers, ni dans la Quatrième Dimension. Le scénario multiplie par ailleurs les maladresses flagrantes ou les désarmantes naïvetés. Nation ne se soucie pas de justifier la présence des grilles chirurgicales. Maskell s’estime prudent de revêtir un gilet pare-balles, mais se dote surtout ainsi d’une preuve matérielle à son encontre. Milford gobe instannément la version de Brett, quelle belle amitié. Le docteu, estime, sans rien savoir qu‘une prise de sang ne donnera rien, ah bon ? Tout le complot se justifie par la difficulté d’atteindre Milford et voici que Danny y parvient sans pratiquement aucun problème. Etc. Les exemples abondent du manque d’élaboration de cette histoire.
La mise en scène, passablement morne, il faut bien le dire, de Roy Ward Baker ne viendra pas à la rescousse de cet épisode défaillant. L’expérimenté metteur en scène, à l’image de son scénariste, se contente ici de passer les plats, avec une relative efficacité excluant tout brio. Quelqu’un dans mon genre paraît à peu près dépourvu de toute scène d’action digne de ce nom, à part la vague échauffourée entre Persuaders à la sortie du bar. L’ensemble demeure aussi statique que verbeux. Le pire reste sans doute l’insigne pauvreté des scènes oniriques, d’autant plus condamnable que la série bénéficie de moyens conséquents. On se situe vraiment très loin pour le coup de La Porte de la Mort et de ses passages équivalents, dignes du Dali de La Maison du Docteur Edwardes. Le tag de fin, tout à fait insignifiant, achève de grever l’épisode. On discerne également peu d’éléments culturels britanniques, a contrario du feu d’artifice de l’opus précédent.
L’épisode pèche également par ses personnages secondaires, uniformément dépourvus de cachet et d’aura, d’autant que leurs interprètes ressortent solides, sans plus. Le métier de nation de nation lui permet de percevoir cette menace, qu’il tente de parer en attribuant de petites à chacun (alcoolisme, esprit sarcastique ou vénal) mais l’on entrevoit de manière transparente le procédé et ses limites. La grande attraction de l’épisode consiste bien entendu en la présence de Bernard Lee, mais celui-ci n’apparaît qu’en toute fin de parcours, et pour un rôle vraiment minimaliste. Il s’avère certes amusant d'assister à sa rencontre avec Roger Moore, peu de temps avant que ce dernier ne revête le smoking de 007, mais la manière qu’à l’épisode de survendre l’évènement via l’insistante répétition des rêves et du tableau tient du cache misère. Les Persuaders Girls de la semaine se montrent certes charmantes, mais se cantonnent vraiment à une éphémère figuration.
Parmi les atouts de Quelqu’un dans mon genre on compte le joli panorama, mais si bref, sur Trafalgar Square mais aussi la découverte approfondie du sublime appartement londonien de Lord Sinclair, décidément l’un des chefs-d’œuvre d’Harry Pottle. Non seulement il bénéficie d’un standing supérieur à celui, déjà cosy, de John Steed, mais cet immense plateau bénéfice d’un soin réellement particulier, comme le démontre la scène se déroulant dan la cuisine. Mais le grand point fort de l’épisode meure en définitive la superbe prestation de Roger Moore. L’acteur s’émancipe de ses prestations coutumières et si bien rodées, manifestant un authentique talent de composition sur ce registre original, plus troublé qu’à l’accoutumée, qu’il vient d’explorer avec succès dans The Man Who Haunted Himself, en 1970. Hormis quelques saillies réussies Tony Curtis parait plus en retrait à l’instar de son personnage. Le trouble psychologique empêche également le duo de provoquer ses étincelles habituelles, même si quelques répliques amusantes surnagent de ci, de là au fil de cet épisode décidément en dessous.
Détails
Le facteur porte le sigle « GPO » sur sa casquette, il s’agit des initiales de General Post Office, soit la Poste anglaise.
Le déclencheur inconscient de Brett est « Sanlucar de Barrameda ». Cette ville andalouse, située sur l’embouchure du Guadalquivir, fut une importante base de départ pour les explorateurs et Conquistadors du XVIème siècle. Comme évoqué dans l’introduction de l’épisode, elle est le centre d’une région viticole. Il ne s’agit cependant pas de Porto, mais de Manzanilla, un vin lui étant spécifique. Il se boit en apéritif, comme ses cousins de la famille des vins de Jerez.
Autours de la Rolls Royce de Sam Milford, on aperçoit la National Gallery et l’église St Martin-in-the-Fields, sur Trafalgar Square. Ouverte en 1824, la National Gallery comporte une sublime collection de tableaux, anglais ou étrangers, recouvrant l’ensemble de l’histoire de l’Art du Moyen Âge au XIXème siècle. St Martin-in-the-Fields, dédiée à St Martin de Tours, est l’une des églises anglicanes les plus anciennes (XIIIème siècle). Elle est fameuse pour ses concerts, notamment baroques.
L’immeuble où travaille Sam Milford est en fait la Millbank Tower. Construite en 1964, à proximité du Palais de Westminster, elle mesure 119 mètres et comporte 33 étages (27ème édifice le plus haut de la Capitale). Elle abrite différents sièges de grandes sociétés et institutions, ainsi que les locaux du Parti Conservateur, dans un complexe attenant. C’est là que se déroulent des scènes de vandalisme, le 10 novembre 2010.
Sam Milford possède une Rolls Royce Phantom V. Construite de 1959à 1968, à 519 exemplaires, elle fut particulièrement appréciée des grands de ce monde, dont la Reine qui en acquit plusieurs. La plus célèbre demeure cependant celle de John Lennon : peinte en jaune et customisée aux couleurs du psychédélisme, elle est devenue l’une des principales icones de la contre-culture.
On trouve un exemplaire de The Guardian dans la fausse chambre d’hôpital de Lord Sinclair. Ce prestigieux journal, traditionnellement proche des Travaillistes, a été fondé en 1821. Il se pose en grand concurrent du Times, plus de centre-droit.
Acteurs – Actrices
Bernard Lee (1908-1981) demeure bien entendu l’interprète de M dans onze James Bond, de 1962 à 1979. Cette importante figure du cinéma anglais se spécialisa dans les rôles d’autorité : policiers, militaires, hommes politiques ou diplomates. Ancien de la RADA il faut également très présent au théâtre. Au petit écran, il apparaît dans Destination Danger, Les Champions, Le baron, l’Homme à la valise…
Jeremy Burham tourna dans plusieurs séries anglaises des années 60, mais demeure principalement un scénariste. Il écrivit ainsi cinq épisodes des Avengers (saison 6), série dans laquelle il tint trois rôles, dont celui du faux prêtre de The Town of No Return.
Gérald Sim (1925) a participé à toute l’aventure des Avengers, sa première apparition remontant à The radioactive man (saison 1) et la dernière au tardif Le lion et la licorne (saison 2, TNA). Entre-temps il aura participé à : Mission à Montréal (saison 2), Lavage de cerveau (saison 3), Meurtre par téléphone (saison 4) et Du bois vermoulu (saison 6) ! Beau-frère du réalisateur Richard Attenborough, il fera plus de 100 apparitions à la télévision ou au cinéma (Frenzy, Un pont trop loin, Gandhi, Jeux de guerre…).
Vivien Neves (1947-2005) fut un mannequin de nu, apparaissant également dans de nombreuses publicités pour lingerie et dans les tabloïdes britanniques. Elle reste connue pour être la première femme apparue nue dans le Times, le 17 mars 1971. Cette publicité occupant toute une page causa d’ailleurs un grand scandale et lança sa carrière. Sa participation aux Persuaders fut quasiment son seul rôle répertorié, et Vivien Neves, toujours populaire mais lassée, se retira dès 1973.
Diffusion : 29 0ctobre 1971 (ORTF : 2 juin 1973)
Scénario : Terry Nation
Réalisation : Roy Ward Baker (1916-2010) fut un important metteur en scène britannique. Au cinéma il réalisa notamment A Night to Remember, avec Honor Blackman, qui lui valut un Golden Globe en 1958. Durant les années 50 il exerça à Hollywood, dirigeant ainsi Marilyn Monroe dans Troublez-moi ce soir (1952). Durant les années 60 il se consacra à la télévision anglaise, participant à nombreuses séries de l’époque. Il tourne ainsi 8 épisodes pour The Avengers et 18 pour Le Saint. Par la suite Roy Word Baker devint également un réalisateur régulier pour les films d’horreur de l’Amicus et de la Hammer. Il dirige quatre épisodes d’Amicalement vôtre : Les Pièces d’Or, L’Héritage Ozerov, Quelqu’un dans mon genre et Des secrets plein la tête.
Distribution
Reginald Marsh (Docteur Fawler), Bernard Lee (Sam Milford), Jeremy Burnham (Scott Maskell), Anne de Vigier (Infirmière Crane), Joanne Dainton (Mlle Lindsay), Tony Wright (David Alton), Gerald Sim (Docteur gordon), Vivien Neves (Annabelle), Diana Terry (l’amie de Brett
Résumé
Sur une route isolé, en forêt, Lord Sinclair porte assistance à une femme appelant au secours. Il est alors assommé puis enlevé. Il se réveille dans un hôpital dont il s’aperçoit vite qu’il s’agit d’un leurre, avant de perdre connaissance à nouveau. Brette reprend alors ses esprits à proximité de son domicile, où Danny lui apprend qu’il a été absent toute une semaine. Les Persuaders soupçonnent que l’opération a permis une opération chirurgicale transformant un complice en sosie de Sinclair, dans le but atteindre l’un des proches de ce dernier, le richissime Sam Milford. Ils aperçoivent ensuite que Lord Sinclair a en fait subi un lavage de cerveau et qu’il est programmé pour assassiner son ami milliardaire. Danny parvient à empêcher l’attentat et les coupables sont alors démasqués : il s’agit de l’épouse et du secrétaire de Milford.
Commentaire
Cet épisode sans génie exploite le thème de la suggestion inconsciente, particulièrement populaire dans les séries d’aventure des années 60. Les auteurs et le public d’alors se montrent en effet particulièrement friands des péripéties rocambolesques autorisés par cette posture narrative. Les amateurs connaissent bien cela, il reste d’ailleurs bien difficile de ne pas songer à La Porte de la Mort ou à l’absolument formidable Le Visage (entre autres) tout au long de Quelqu’un dans mon genre. Malheureusement, là où ces épisodes des Avengers manifestaient inventivité et mise en scène virtuose, on ne discerne ici qu’un déroulement du récit assez mécanique et convenu. Cela se perçoit clairement dès l’introduction, prévisible au dernier degré, sans que rien ne ne vienne changer par la suite. Le public découvre le pot aux roses beaucoup trop tôt, et l’histoire ne manifeste ensuite aucun soubresaut notable. La série prête ici le flanc à la critique ayant pu lui être porté sur ses scénarios, considérés comme un mix malin des sujets usités au cours de la décennie précédente mais bien peu créatifs par ailleurs.
Pour meubler et tenter d’installer comme un début de trouble au sein de ce morne paysage, Terry Nation, ici en singulière petite forme, tente de développer une fausse piste quant à ce qui est survenu à Lord Sinclair. L’essai tourne vite court, tant cette histoire de sosie se heurte au plus élémentaire bon sens. Comment imaginer qu’une opération de chirurgie esthétique aussi lourde puisse ne laisser aucune trace à peine une semaine après avoir été pratiquée ? C’est simplement absurde, à moins d’imaginer qu’Amicalement vôtre ne basculât dans une espèce de simili Science-Fiction, ce qui ne correspond en rien à sa nature. Ici nous nous situons ni dans le Monde des Avengers, ni dans la Quatrième Dimension. Le scénario multiplie par ailleurs les maladresses flagrantes ou les désarmantes naïvetés. Nation ne se soucie pas de justifier la présence des grilles chirurgicales. Maskell s’estime prudent de revêtir un gilet pare-balles, mais se dote surtout ainsi d’une preuve matérielle à son encontre. Milford gobe instannément la version de Brett, quelle belle amitié. Le docteu, estime, sans rien savoir qu‘une prise de sang ne donnera rien, ah bon ? Tout le complot se justifie par la difficulté d’atteindre Milford et voici que Danny y parvient sans pratiquement aucun problème. Etc. Les exemples abondent du manque d’élaboration de cette histoire.
La mise en scène, passablement morne, il faut bien le dire, de Roy Ward Baker ne viendra pas à la rescousse de cet épisode défaillant. L’expérimenté metteur en scène, à l’image de son scénariste, se contente ici de passer les plats, avec une relative efficacité excluant tout brio. Quelqu’un dans mon genre paraît à peu près dépourvu de toute scène d’action digne de ce nom, à part la vague échauffourée entre Persuaders à la sortie du bar. L’ensemble demeure aussi statique que verbeux. Le pire reste sans doute l’insigne pauvreté des scènes oniriques, d’autant plus condamnable que la série bénéficie de moyens conséquents. On se situe vraiment très loin pour le coup de La Porte de la Mort et de ses passages équivalents, dignes du Dali de La Maison du Docteur Edwardes. Le tag de fin, tout à fait insignifiant, achève de grever l’épisode. On discerne également peu d’éléments culturels britanniques, a contrario du feu d’artifice de l’opus précédent.
L’épisode pèche également par ses personnages secondaires, uniformément dépourvus de cachet et d’aura, d’autant que leurs interprètes ressortent solides, sans plus. Le métier de nation de nation lui permet de percevoir cette menace, qu’il tente de parer en attribuant de petites à chacun (alcoolisme, esprit sarcastique ou vénal) mais l’on entrevoit de manière transparente le procédé et ses limites. La grande attraction de l’épisode consiste bien entendu en la présence de Bernard Lee, mais celui-ci n’apparaît qu’en toute fin de parcours, et pour un rôle vraiment minimaliste. Il s’avère certes amusant d'assister à sa rencontre avec Roger Moore, peu de temps avant que ce dernier ne revête le smoking de 007, mais la manière qu’à l’épisode de survendre l’évènement via l’insistante répétition des rêves et du tableau tient du cache misère. Les Persuaders Girls de la semaine se montrent certes charmantes, mais se cantonnent vraiment à une éphémère figuration.
Parmi les atouts de Quelqu’un dans mon genre on compte le joli panorama, mais si bref, sur Trafalgar Square mais aussi la découverte approfondie du sublime appartement londonien de Lord Sinclair, décidément l’un des chefs-d’œuvre d’Harry Pottle. Non seulement il bénéficie d’un standing supérieur à celui, déjà cosy, de John Steed, mais cet immense plateau bénéfice d’un soin réellement particulier, comme le démontre la scène se déroulant dan la cuisine. Mais le grand point fort de l’épisode meure en définitive la superbe prestation de Roger Moore. L’acteur s’émancipe de ses prestations coutumières et si bien rodées, manifestant un authentique talent de composition sur ce registre original, plus troublé qu’à l’accoutumée, qu’il vient d’explorer avec succès dans The Man Who Haunted Himself, en 1970. Hormis quelques saillies réussies Tony Curtis parait plus en retrait à l’instar de son personnage. Le trouble psychologique empêche également le duo de provoquer ses étincelles habituelles, même si quelques répliques amusantes surnagent de ci, de là au fil de cet épisode décidément en dessous.
Détails
Le facteur porte le sigle « GPO » sur sa casquette, il s’agit des initiales de General Post Office, soit la Poste anglaise.
Le déclencheur inconscient de Brett est « Sanlucar de Barrameda ». Cette ville andalouse, située sur l’embouchure du Guadalquivir, fut une importante base de départ pour les explorateurs et Conquistadors du XVIème siècle. Comme évoqué dans l’introduction de l’épisode, elle est le centre d’une région viticole. Il ne s’agit cependant pas de Porto, mais de Manzanilla, un vin lui étant spécifique. Il se boit en apéritif, comme ses cousins de la famille des vins de Jerez.
Autours de la Rolls Royce de Sam Milford, on aperçoit la National Gallery et l’église St Martin-in-the-Fields, sur Trafalgar Square. Ouverte en 1824, la National Gallery comporte une sublime collection de tableaux, anglais ou étrangers, recouvrant l’ensemble de l’histoire de l’Art du Moyen Âge au XIXème siècle. St Martin-in-the-Fields, dédiée à St Martin de Tours, est l’une des églises anglicanes les plus anciennes (XIIIème siècle). Elle est fameuse pour ses concerts, notamment baroques.
L’immeuble où travaille Sam Milford est en fait la Millbank Tower. Construite en 1964, à proximité du Palais de Westminster, elle mesure 119 mètres et comporte 33 étages (27ème édifice le plus haut de la Capitale). Elle abrite différents sièges de grandes sociétés et institutions, ainsi que les locaux du Parti Conservateur, dans un complexe attenant. C’est là que se déroulent des scènes de vandalisme, le 10 novembre 2010.
Sam Milford possède une Rolls Royce Phantom V. Construite de 1959à 1968, à 519 exemplaires, elle fut particulièrement appréciée des grands de ce monde, dont la Reine qui en acquit plusieurs. La plus célèbre demeure cependant celle de John Lennon : peinte en jaune et customisée aux couleurs du psychédélisme, elle est devenue l’une des principales icones de la contre-culture.
On trouve un exemplaire de The Guardian dans la fausse chambre d’hôpital de Lord Sinclair. Ce prestigieux journal, traditionnellement proche des Travaillistes, a été fondé en 1821. Il se pose en grand concurrent du Times, plus de centre-droit.
Acteurs – Actrices
Bernard Lee (1908-1981) demeure bien entendu l’interprète de M dans onze James Bond, de 1962 à 1979. Cette importante figure du cinéma anglais se spécialisa dans les rôles d’autorité : policiers, militaires, hommes politiques ou diplomates. Ancien de la RADA il faut également très présent au théâtre. Au petit écran, il apparaît dans Destination Danger, Les Champions, Le baron, l’Homme à la valise…
Jeremy Burham tourna dans plusieurs séries anglaises des années 60, mais demeure principalement un scénariste. Il écrivit ainsi cinq épisodes des Avengers (saison 6), série dans laquelle il tint trois rôles, dont celui du faux prêtre de The Town of No Return.
Gérald Sim (1925) a participé à toute l’aventure des Avengers, sa première apparition remontant à The radioactive man (saison 1) et la dernière au tardif Le lion et la licorne (saison 2, TNA). Entre-temps il aura participé à : Mission à Montréal (saison 2), Lavage de cerveau (saison 3), Meurtre par téléphone (saison 4) et Du bois vermoulu (saison 6) ! Beau-frère du réalisateur Richard Attenborough, il fera plus de 100 apparitions à la télévision ou au cinéma (Frenzy, Un pont trop loin, Gandhi, Jeux de guerre…).
Vivien Neves (1947-2005) fut un mannequin de nu, apparaissant également dans de nombreuses publicités pour lingerie et dans les tabloïdes britanniques. Elle reste connue pour être la première femme apparue nue dans le Times, le 17 mars 1971. Cette publicité occupant toute une page causa d’ailleurs un grand scandale et lança sa carrière. Sa participation aux Persuaders fut quasiment son seul rôle répertorié, et Vivien Neves, toujours populaire mais lassée, se retira dès 1973.
Dernière édition par Estuaire44 le Lun 22 Nov 2010 - 0:48, édité 1 fois
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Amicalement vôtre"
Pas un mot sur Joanne Dainton Estuaire ? Elle est une de celles dont je me rappelle le plus en Persuaders girl avec Sinéad Cusack dont tu as salué le talent et Suzan Farmer.
Comme pour "Le Prisonnier" et les critiques de Dearesttara, je trouve les textes trop longs. Je décroche vite en lisant.
Comme pour "Le Prisonnier" et les critiques de Dearesttara, je trouve les textes trop longs. Je décroche vite en lisant.
Invité- Invité
Re: Série "Amicalement vôtre"
Retour en force d'Estuaire ! Excellent ! Je crois que c'est ton premier 1/4 ?
Et encore Patricks ! On pourrait mettre 4 ou 5 critiques d'Estuaire dans une seule de mes critiques !
Ecoute, si tu veux, lorsque j'en aurai terminé, je t'enverrai de brèves mais complètes critiques, style denis ou Phil DLM sur la série, comme ça, tout le monde sera content !
Et encore Patricks ! On pourrait mettre 4 ou 5 critiques d'Estuaire dans une seule de mes critiques !
Ecoute, si tu veux, lorsque j'en aurai terminé, je t'enverrai de brèves mais complètes critiques, style denis ou Phil DLM sur la série, comme ça, tout le monde sera content !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Amicalement vôtre"
Je parcoure le topic "Persuaders". Estuaire, c'est sur TF1 et non Antenne 2 que "Un drôle d'oiseau" eut sa première diffusion, avec également "Des secrets plein la tête" et "Le mot de passe", dans le cadre de l'émission "Restez donc avec nous le samedi" présentée par Denise Fabre, Pierre Douglas et Garcimore.
Il y avait 3 inédits des persuaders, et Pierre Douglas avec son plus grand série parla (pour la totalité des épisodes) de "cette série INEDITE d'Amicalement vôtre".
En 1977, Amicalement vôtre était loin d'en être à sa première diffusion
1ere diffusion ; octobre à décembre 1972 puis avril à juin 1973, chaîne 2 ORTF.
2e diffusion : mai juin 1974 après "Aujourd'hui Madame
3e diffusion partielle : septembre 1974-janvier 1975 dans "La une est à vous"
quelques épisodes (3 en tout) furent diffusés ensuite sur Antenne 2 en juillet 1976 le dimanche
Lorsque Pierre Douglas parlait de "série inédite", certains épisodes en étaient à leur quatrième diffusion.
Mais la plus grosse bourde de l'époque fut celle de Télé 7 jours qui en 1973 dans ces critiques déclara :
LA REDACTION A AIME "Amicalement vôtre", une seconde série bien meilleure que la première. Or c'est une seule et même saison !
Il y avait 3 inédits des persuaders, et Pierre Douglas avec son plus grand série parla (pour la totalité des épisodes) de "cette série INEDITE d'Amicalement vôtre".
En 1977, Amicalement vôtre était loin d'en être à sa première diffusion
1ere diffusion ; octobre à décembre 1972 puis avril à juin 1973, chaîne 2 ORTF.
2e diffusion : mai juin 1974 après "Aujourd'hui Madame
3e diffusion partielle : septembre 1974-janvier 1975 dans "La une est à vous"
quelques épisodes (3 en tout) furent diffusés ensuite sur Antenne 2 en juillet 1976 le dimanche
Lorsque Pierre Douglas parlait de "série inédite", certains épisodes en étaient à leur quatrième diffusion.
Mais la plus grosse bourde de l'époque fut celle de Télé 7 jours qui en 1973 dans ces critiques déclara :
LA REDACTION A AIME "Amicalement vôtre", une seconde série bien meilleure que la première. Or c'est une seule et même saison !
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Re: Série "Amicalement vôtre"
Je n'ai pas trouvé grand chose de transcendant à dire sur Dainton, et puis si l'on énumère tous les interprètes ayant apparu également dans les Avengers cela va devenir roboratif. De plus je l'ai trouvé particulièrement fade dans cet épisode, où, comme d'autres personnages féminins de la série, elle n'accomplit à peu près rien sauf prendre la pose. Ne rien en dire, c'est lui rendre service. Jolie robe cela dit.
Pour les dates et les chaînes de diffusion française, je m'en tiens au bouquin de Liardet. Je n'ai pas de souvenir précis sur ce point.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Amicalement vôtre"
Après vérification, oui il s'agit du premier 1/4. Il faut dire que je me suis particulièrement ennuyé avec celui-ci : j'ai du m'y reprendre à trois fois pour le terminer !
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Amicalement vôtre"
Dearesttara a écrit:
Ecoute, si tu veux, lorsque j'en aurai terminé, je t'enverrai de brèves mais complètes critiques, style denis ou Phil DLM sur la série, comme ça, tout le monde sera content !
Avec cette série, ça va être le Guide des épisodes 4 en 1!
J'évaluerai avec Estuaire la possibilité d'ajouter les différents avis publiés au guide des épisodes final qui sera mis en ligne.
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Re: Série "Amicalement vôtre"
J'ai lu l'intégralité du sujet sur "La danseuse", qui est mon épisode préféré avec "Une rancune tenace". Rien à redire sauf que j'aurais attribué quatre melons au lieu de trois. J'ai appris beaucoup de choses sur cet épisode que j'ai maintes fois revu, notamment sur les lieux de tournage.
Estuaire, j'admets que Joanne Dainton ne retienne pas ton attention, c'est toi qui fait la critique. Par contre, il est dommage de copier une information fausse. Liardet a tort s'il parle d'Antenne 2 au lieu de TF1. Je n'ai malheureusement pas gardé mes télé poche et télé 7 jours de 1977 pour te scanner l'info (Il me faudrait un second appartement pour tout garder sinon).
Je pense que je peux photocopier à la médiathèque de Valence "le dauphiné libéré" de 1977 indiquant la chaîne TF1 programmant pour la première fois "Un drôle d'oiseau" qui fit partie des trois refusés par l'ORTF lors de l'achat initial de la série.
Estuaire, j'admets que Joanne Dainton ne retienne pas ton attention, c'est toi qui fait la critique. Par contre, il est dommage de copier une information fausse. Liardet a tort s'il parle d'Antenne 2 au lieu de TF1. Je n'ai malheureusement pas gardé mes télé poche et télé 7 jours de 1977 pour te scanner l'info (Il me faudrait un second appartement pour tout garder sinon).
Je pense que je peux photocopier à la médiathèque de Valence "le dauphiné libéré" de 1977 indiquant la chaîne TF1 programmant pour la première fois "Un drôle d'oiseau" qui fit partie des trois refusés par l'ORTF lors de l'achat initial de la série.
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Re: Série "Amicalement vôtre"
Ah, mais j'ai dit je le faisais ainsi jusqu'ici, pas que je poursuivrai de la sorte (ce n'était pas clair, effectivement). Comme il y a doute sur la date de première diffusion française, je ne la mettrai plus désormais et effacerai les précédentes.
Concernant Dainton : Sinéad tient un rôle absolument essentiel dans son épisode, participe pleinement à iune action dont elle est une protagoniste essentielle. Dainton dit en tout et pour tout cinq phrases (au jugé), ne prend aucune décision, n'a aucune d'incidence sur le récit. Elle se contente d'apparaître et obéit en tout point à son complice, le cerveau du gang. C'est factuel, les deux situations n'ont rien à voir. Elle incarne un personnage résolument secondaire sur le quel je passe, comme pour d'autres, sinon on n'en finit plus. Elle n'a pas matière ici à démontrer son talent.
Concernant Dainton : Sinéad tient un rôle absolument essentiel dans son épisode, participe pleinement à iune action dont elle est une protagoniste essentielle. Dainton dit en tout et pour tout cinq phrases (au jugé), ne prend aucune décision, n'a aucune d'incidence sur le récit. Elle se contente d'apparaître et obéit en tout point à son complice, le cerveau du gang. C'est factuel, les deux situations n'ont rien à voir. Elle incarne un personnage résolument secondaire sur le quel je passe, comme pour d'autres, sinon on n'en finit plus. Elle n'a pas matière ici à démontrer son talent.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Amicalement vôtre"
Le site "le magazine des séries " va dans mon sens
REMARQUES PREALABLES
- Le présent guide s’appuie sur la programmation des épisodes tels qu’ils furent présentés au public anglais sur la BBC. Les crédits et résumes proviennent notamment du B.I.F.I. (British Film Institute) et d'archives consultées lors de deux visites aux Studios Pinewood, en 1990 et 1991.
- On peut observer que, lors de leur diffusion initiale, les aventures de Brett Sinclair et de Danny Wilde furent habilement mélangées entre celles tournées en France, au cours de l'été 1970, et celles tournées ultérieurement en Angleterre, jusqu'en juin 1971. Ainsi, cette alternance particulière est-elle notamment remarquable en étudiant les intrigues des épisodes 18 à 24.
"Amicalement vôtre", une série comprenant une saison de 24 épisodes diffusés du 17 septembre 1971 au 25 février 1972 sur ITV.
Diffusion France :
- la série fut diffusée pour la première du 03 octobre au 13 décembre 1972 sur la 2è chaîne de l'ORTF.
- Nouvelle diffusion du 07 avril au 02 juin 1973 sur la 2è chaîne de l'ORTF.
- Rediffusion partielle du 11 juillet au 01 août 1976 sur Antenne 2.
- Rediffusion du 24 septembre au 05 novembre 1977 sur TF1.
- Rediffusion du 05 avril au 26 juillet 1986 sur Antenne 2.
- Par la suite, la série fut maintes fois rediffusée notamment par M6.
- Paris Première l'a programmée en décembre 2006 et récemment entre juillet et août 2010.
Mais il y a quand même une erreur : c'est le samedi 16 décembre 1972 (et non le 13) que le première partie de la diffusion ORTF s'est achevée, et là, j'ai le télé poche pour le prouver ! Je ne risquais pas jeter le télé poche et le télé 7 jours commençant le samedi 16 décembre 1972, puisque le 21, c'est le début de diffusion des Rois maudits!
REMARQUES PREALABLES
- Le présent guide s’appuie sur la programmation des épisodes tels qu’ils furent présentés au public anglais sur la BBC. Les crédits et résumes proviennent notamment du B.I.F.I. (British Film Institute) et d'archives consultées lors de deux visites aux Studios Pinewood, en 1990 et 1991.
- On peut observer que, lors de leur diffusion initiale, les aventures de Brett Sinclair et de Danny Wilde furent habilement mélangées entre celles tournées en France, au cours de l'été 1970, et celles tournées ultérieurement en Angleterre, jusqu'en juin 1971. Ainsi, cette alternance particulière est-elle notamment remarquable en étudiant les intrigues des épisodes 18 à 24.
"Amicalement vôtre", une série comprenant une saison de 24 épisodes diffusés du 17 septembre 1971 au 25 février 1972 sur ITV.
Diffusion France :
- la série fut diffusée pour la première du 03 octobre au 13 décembre 1972 sur la 2è chaîne de l'ORTF.
- Nouvelle diffusion du 07 avril au 02 juin 1973 sur la 2è chaîne de l'ORTF.
- Rediffusion partielle du 11 juillet au 01 août 1976 sur Antenne 2.
- Rediffusion du 24 septembre au 05 novembre 1977 sur TF1.
- Rediffusion du 05 avril au 26 juillet 1986 sur Antenne 2.
- Par la suite, la série fut maintes fois rediffusée notamment par M6.
- Paris Première l'a programmée en décembre 2006 et récemment entre juillet et août 2010.
Mais il y a quand même une erreur : c'est le samedi 16 décembre 1972 (et non le 13) que le première partie de la diffusion ORTF s'est achevée, et là, j'ai le télé poche pour le prouver ! Je ne risquais pas jeter le télé poche et le télé 7 jours commençant le samedi 16 décembre 1972, puisque le 21, c'est le début de diffusion des Rois maudits!
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Re: Série "Amicalement vôtre"
Liardet se base toujours sur la diffusion de la chaîne 2 de l'ORTF en 72. Or, pour cet épisode précis, il indique une autre date, 77, sur Antenne 2. Etrange, on peut en effet se demander pourquoi.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Amicalement vôtre"
Pourquoi ?
Parce que l'ORTF lors de l'achat de la série a refusé 3 épisodes (c'est précisé en avril 73 dans la présentation télépoche de "L'un et l'autre".
Pour les 3 restants, il a fallu attendre 1977.
Pour "des secrets plein la tête", j'ignore les raisons du refus.
"Un drôle d'oiseau" parle d'un traître français pendant l'occupation, et "Le mot de passe" est bourré d'allusions ("Camarades, camarades") au syndicat et au parti communiste.
La france de Pompidou et de De Gaulle interférait sur l'ORTF, ainsi l'épisode du Prisonnier "Le général" fut rebaptisé "Le cerveau", et à cause d'un dessin du canard enchaîné sur De Gaulle maître des compagnons de Baal, série fantastique diffusée en 1968; elle fut tricarde pour les rediffusions juequ'en 1988.
Parce que l'ORTF lors de l'achat de la série a refusé 3 épisodes (c'est précisé en avril 73 dans la présentation télépoche de "L'un et l'autre".
Pour les 3 restants, il a fallu attendre 1977.
Pour "des secrets plein la tête", j'ignore les raisons du refus.
"Un drôle d'oiseau" parle d'un traître français pendant l'occupation, et "Le mot de passe" est bourré d'allusions ("Camarades, camarades") au syndicat et au parti communiste.
La france de Pompidou et de De Gaulle interférait sur l'ORTF, ainsi l'épisode du Prisonnier "Le général" fut rebaptisé "Le cerveau", et à cause d'un dessin du canard enchaîné sur De Gaulle maître des compagnons de Baal, série fantastique diffusée en 1968; elle fut tricarde pour les rediffusions juequ'en 1988.
Invité- Invité
Re: Série "Amicalement vôtre"
Patricks a écrit:La france de Pompidou et de De Gaulle interférait sur l'ORTF, ainsi l'épisode du Prisonnier "Le général" fut rebaptisé "Le cerveau"
Je l'ai précisé sur la fiche de l'épisode. C'est rigoureusement exact ! Dès la seconde rediffusion en 1983-84, l'épisode a repris son titre original. Il valait mieux car avant, on perdait l'allusion de l'épisode précédent : à la fin de Double personnalité, Numéro 2 mentionne le Général pour voir comment Numéro 6 va réagir !
Et malheureusement, avec la réforme du roitelet, on est en train de faire un retour en arrière !
Sinon, on voit bien que la télé était de qualité à l'époque ! Si j'en crois ton post, Patricks, dès la fin d'Amicalement vôtre, on a enchaîné sur Les Rois Maudits (version originale) ! Le Rêve !!!
Dearesttara- Roi (Reine)
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Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Amicalement vôtre"
12 épisodes de Amicalement vôtre venaient d'être diffusés (un treizième, l'héritage Ozerov, fut programmé mais non diffusé en raison d'un hommage à quelqu'un qui venait de mourir - l'épisode sera diffusé en 1973.
En effet, "Amicalement vôtre" s'arrête le 16 décembre avec "Une rancune tenace", et le 21 décembre, sur la 2, comme "Les Rois maudits" avec "Le roi de fer".
Cette semaine là, toujours sur la 2, commençait une autre série culte, "Les gens de Mogador", le lundi 18 décembre.
En effet, "Amicalement vôtre" s'arrête le 16 décembre avec "Une rancune tenace", et le 21 décembre, sur la 2, comme "Les Rois maudits" avec "Le roi de fer".
Cette semaine là, toujours sur la 2, commençait une autre série culte, "Les gens de Mogador", le lundi 18 décembre.
Invité- Invité
Re: Série "Amicalement vôtre"
Il faut, en effet, se méfier des infos de Liardet. Depuis la lecture du bouquin sur Les Brigades du Tigre, j'ai beaucoup plus de recul avec cet auteur.
Sinon, j'aime bien l'épisode en question. Si Estuaire n'a pas tilté sur Joanne Dainton, moi, c'est l'autre, Vivian Neves que je ne situe même plus dans l'épisode !
9 Quelqu’un dans mon genre (Someone Like Me). §§§
Encore un épisode dont le souvenir est impérissable. Brett conditionné pour tuer son ami milliardaire que personne ne peut approcher. Le passage du lord à ‘l’hôpital’ est la partie creuse de l’histoire car rien ne s’y passe et il est ensuite envisagé qu’un double de Sinclair ait été créé. En fait, l’épisode aurait pu débuter lors du retour de Brett devant chez lui dans le superbe plan qui nous est proposé. Le meilleur passage est le combat violent alors que Brett est programmé pour donner une correction à son ami, Wilde ; rien à voir avec la gentille altercation de Premier contact. Sinon, il y a encore une méchante blonde et quelques visages connus comme Gerald Sim, Jeremy Burnham et surtout Bernard Lee (‘M’) dans le rôle de Sam Milford. Quelques réflexions à noter dont celle de Danny trouvant une peau de bête : ‘Sa famille remonte beaucoup plus loin qu’il ne le croit !’ mais moins d’humour dans cet épisode sérieux à l’intrigue singulière. On compte sur Estuaire pour essayer le coup des œufs à la prochaine réunion.
Sinon, j'aime bien l'épisode en question. Si Estuaire n'a pas tilté sur Joanne Dainton, moi, c'est l'autre, Vivian Neves que je ne situe même plus dans l'épisode !
9 Quelqu’un dans mon genre (Someone Like Me). §§§
Encore un épisode dont le souvenir est impérissable. Brett conditionné pour tuer son ami milliardaire que personne ne peut approcher. Le passage du lord à ‘l’hôpital’ est la partie creuse de l’histoire car rien ne s’y passe et il est ensuite envisagé qu’un double de Sinclair ait été créé. En fait, l’épisode aurait pu débuter lors du retour de Brett devant chez lui dans le superbe plan qui nous est proposé. Le meilleur passage est le combat violent alors que Brett est programmé pour donner une correction à son ami, Wilde ; rien à voir avec la gentille altercation de Premier contact. Sinon, il y a encore une méchante blonde et quelques visages connus comme Gerald Sim, Jeremy Burnham et surtout Bernard Lee (‘M’) dans le rôle de Sam Milford. Quelques réflexions à noter dont celle de Danny trouvant une peau de bête : ‘Sa famille remonte beaucoup plus loin qu’il ne le croit !’ mais moins d’humour dans cet épisode sérieux à l’intrigue singulière. On compte sur Estuaire pour essayer le coup des œufs à la prochaine réunion.
Invité- Invité
Re: Série "Amicalement vôtre"
Ah non, pour moi les oeufs sont pour les cocktails !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Amicalement vôtre"
denis a écrit:Les Brigades du Tigre, j'ai beaucoup plus de recul avec cet auteur.
Pour "Amicalement vôtre" avec les 3 inédits "Un drôle d'oiseau, "le mot de passe", "Des secrets plein la tête" à la rentrée 1977 sur Antenne 2, il se trompe. C'est sur TF1. J'ai un copain qui a tous les télé poche depuis le N°1, s'il faut je lui téléphone et il me photocopiera la page.
Il y a aussi au moins une erreur de date de diffusion dans son livre sur "Les envahisseurs", pour un épisode où il indique première diffusion 1987 TF1 alors que c'est l'un de ceux diffusés et rediffusés par l'ORTF.
Invité- Invité
Re: Série "Amicalement vôtre"
Estuaire44 a écrit:Ah non, pour moi les oeufs sont pour les cocktails !
Pour les cocktails, je préfère les olives (une ou deux au fait ? ).
Je me demande si denis et Estuaire auront un "desaccord total" sur un épisode (1 pour l'un et 4 pour l'autre) ? Suspense !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Amicalement vôtre"
Il reste encore pratiquement les 2/3 de la série, tout est possible !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Amicalement vôtre"
Il m'en reste quatre à voir mais malheureusement, il en manque un sur Lookiz : Un petit coin tranquille !
Invité- Invité
Re: Série "Amicalement vôtre"
denis a écrit:Il m'en reste quatre à voir mais malheureusement, il en manque un sur Lookiz : Un petit coin tranquille !
Et pas le moindre !!!
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Amicalement vôtre"
Patricks a écrit:
Pour "Amicalement vôtre" avec les 3 inédits "Un drôle d'oiseau, "le mot de passe", "Des secrets plein la tête" à la rentrée 1977 sur Antenne 2, il se trompe. C'est sur TF1. J'ai un copain qui a tous les télé poche depuis le N°1, s'il faut je lui téléphone et il me photocopiera la page.
Il y a aussi au moins une erreur de date de diffusion dans son livre sur "Les envahisseurs", pour un épisode où il indique première diffusion 1987 TF1 alors que c'est l'un de ceux diffusés et rediffusés par l'ORTF.
Je pense qu'il faudrait lui envoyer les bonnes dates pour une prochaine réédition.
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Invité- Invité
Re: Série "Amicalement vôtre"
Un enchaînement de circonstances (Chain of Events, 1-10, )
Diffusion : 26 novembre 1971
Scénario : Terry Nation
Réalisation : Peter Hunt (1925-2002) travailla comme chef monteur sur Dr. No, Goldfinger et Bons Baisers de Russie, avant que son talent ne lui vaille de réaliser Au Service Secret de Sa Majesté, en 1969. Ici il occupe ces deux fonctions.
Distribution
Suzanna Leigh (Emily Major), Peter Vaughan (Frank Schubert), George Baker (Britten), John Glyn-Jones (Docteur Hubert Rogers), Morris Perry (Beecham Benett), Neil Wilson (Agent de police).
Résumé
Les Persuaders se livrent aux joies du camping dans une forêt appartenant à la famille Sinclair. En allant pécher à la ligne, Danny tombe sur un parachutiste grièvement blessé. Ce dernier décède après l’avoir enchainé malgré lui à une valise scellée. Elle contient des documents secrets en provenance de l’Est, à la fois recherché par ses destinataires légitimes, les services secrets anglais, et par un gang dirigé par le terrible Schubert. Dès lors Danny est traqué, mais il est rejoint par Brett qui l’emmène dans une clinique de sa connaissance où ils pourront examiner aux rayons X le contenu de la mallette. Brett repart consulter un spécialiste et Danny est alors confronté à Emily, agente britannique. Il arrive à la convaincre de sa bonne foi,, puis ils parvient à triompher de Schubert. Brett revient juste à temps pour évacuer la valise qui ne contenait qu’une bombe, n’étant depuis le début un piège conçu par les services de l’Est !
Commentaire
Avec cet épisode entrainant, Amicalement vôtre renoue avec le genre ayant connu une extraordinaire fortune au cours de la décennie précédente, notamment en Grande Bretagne : le Spies Show. Cela saute aux yeux dès l’archétypal introduction, où Terry Nation démontre déjà son savoir faire en la matière. Son métier, mais guère son imagination, car tout cette scène revêtira un air de déjà vu pour les amateurs des Avengers. Des témoins dissimulés surveillant une livraison, un incident imprévu, une tentative avortée de fuite en moto… Nation se contente en fait ici de recycler le passage équivalent de Take me to your Leader, en l’adaptant au ton moins fantaisiste de la présente série. Clin d’œil ou désinvolture ?
La scène du réveil de nos deux héros, sans doute la plus divertissante de l’épisode, nous convainc bien davantage, tant chacun s’y trouve décrit de manière joyeusement caricaturale, à l’aune de sa nationalité. Avec son costume à la Davy Crockett et son feu de camp, Danny retrouve les accents du Western (l’Appel de la Forêt ?), la musique venant agréablement souligner ce pastiche. Tony Curtis se montre particulièrement à l’aise sur ce registre humoristique, son numéro muet constitue un numéro d’acteur vraiment irrésistible. On goute encore davantage la prestation de Roger Moore, impeccable dans cette expression d’un art de vivre tout aristocratique et épicurien, mais aussi empreint de la proverbiale excentricité britannique. Les amateurs de Chapeau Melon s’en féliciteront tant Lord Sinclair s’assimile ici à un John Steed apportant tout un invraisemblable service à thé lors d’un voyage en train ou savourant champagne et caviar dans une écurie, en pleine mission. On apprécie vivement que la série prenne le temps de cette désopilante respiration exploitant ainsi au mieux l’atout maître constitué par son duo vedette.
Par la suite l’action démarre brusquement, avec de plus une agréable saveur d’absurdité initiale. Un enchainement de circonstances va parvenir à maintenir un tempo élevé tout au long de son déroulement, grâce aux talents conjugués de Terry Nation et de Peter Hunt. L’idée d’un personne enchaînée à une valise (ou à autrui) ne ressort pas bouleversante d’originalité en soit, mais Nation va s’ingénier à en tirer le meilleur parti. Il parvient à multiplier les effets et à plonger le malheureux Danny dans divers mauvais, la destruction de la grille en représentant le sommet. Peter Hunt s’entend lui à hautement dynamiser la meilleure partie de l’épisode, avec Wilde en solitaire dans la forêt, grâce à son expérience du montage. Le minutage de l’action, la multiplicité et l’inventivité des placements de caméra apporte un vrai dynamisme à cette chasse à l’homme. Il filme également avec talent le splendide décor naturel représenté par la nature anglaise, réussissant divers plans parfaitement suggestifs.
La seconde partie de l’épisode, chez le médecin, parait plus convenue. L’action ne faiblit pas dramatiquement, mais se situe désormais dans un cadre moins original, voire assez convenu. Toutefois Un enchainement de circonstances a largement le temps d’auparavant bâtir sa spécificité. De plus, à la splendeur bucolique succède le talent sans renouvelé d’Harry Pottle. Avec cet intérieur très anglais, il nous offre un décor superbe et élégant, de plus finement agencé pour servir au mieux l’action. Du bel ouvrage. On regrettera cependant que les raccords entre décors intérieur et extérieur soient toujours aussi visibles, une plaie récurrente de la série, mais aussi souvent des Avengers. Le tag final, certes non totalement imprévisible, manifeste une malice communicative. On n’est pas fâché pour cette fois de voir triompher Danny dont la vaillance et la combativité auront peut être davantage marqué l’épisode que le contre-point flegmatique et élégant de Lord Brett Sinclair.
La réussite s’accompagne de personnages secondaires souvent réussis. Schubert représente un excellent méchant, Peter Vaughan parvenant à merveille à exprimer le mélange d’humour madré et de vraie cruauté constituant le sel du personnage. Son habit de Gentleman Farmer se montre également divertissant. Toutefois son intervention directe contribue également à pousser le récit vers des territoires plus balisés et explorés que le cauchemar kafkaïen initial. Les agents et responsables des services britanniques font par ailleurs pâle figure à côté de lui et se cantonnent à l’état de silhouettes. Les deux Excentriques (le médecin et l’électronicien) apportent une saveur bienvenue à l’histoire, mais leur entrée en scène s’avère confondante de naïveté. Nation ne s’embarrasse guère de subtilité avec Brette connaissant et ayant à chaque fois sous la main pile ce dont Danny a besoin. Va à la rigueur pour le premier, mais le second, c’est excessif. Danny aurait du remarquer qu’une station de métro aurait pratique pour rentrer chez soi, son ami l’y aurait conduit de ce pas.
Emily Major s’impose comme une Persuaders Girl de fort bon aloi. Elle participe plus franchement que de coutume et l’action, et se montre dangereuse au combat, tous en dégageant un vrai charme. Elle n’est d’ailleurs pas sans parfois évoquer Purdey, hormis du point de vue vestimentaire ! Suzanna Leigh apporte une vraie présence à son personnage ainsi qu’une certaine crédibilité, tandis que l’association avec Tony Curtis fonctionne parfaitement. Deux bémols toutefois. Le fait quelle soit apparentée au docteur relève de la même artillerie lourd déployée par Nation au cours de cette seconde partie, autours des deux Excentriques. Surtout aussi aguerrie qu’elle soit, et redoutable guerrière, nous la découvrons désarmée en un instant par le héros, avant de bien vite succomber à son charme, sans coup férir. Pour le coup Amicalement vôtre demeure fidèle ici à son inclination naturelle machiste. Un essai à demi transformé, donc.
Détails
La scène de l’avion se déroule à l’aérodrome de Denham, situé non loin des studios de Pinewood. Existant dès alentours de 1900. Il abrite les services aériens ambulanciers de Londres, plusieurs écoles d’aviation et de nombreux avions appartenant à des particuliers.
L’aventure se déroule dans les bois de Black Park Lake, là où fut également tournée la conclusion de Minuit moins huit kilomètres
Tony Curtis de se teint plus les cheveux, et arbore sa chevelure poivre et sel naturelle.
Clin d’œil la fausse mallette contient l’ensemble des romans de James Bond, mais Au Service Secret de sa Majesté se voit particulièrement mis en valeur, soit précisément le film réalisé par Peter Hunt !
Les locaux des services secrets se situent près du Cénotaphe, dans Whitehall. Centre de l’exécutif britannique, Whitehall est une célèbre rue de Londres, située à proximité du Parlement. Elle tire son nom de l’immense palais royal qui s’y élevait, détruit par un incendie en 1698. Les bâtiments subsistant accueillent désormais le Ministère de la Défense. Dans le langage courant, Whitehall désigne en fait le gouvernement britannique, car on y trouve ses principales institutions : résidence et cabinet du Premier ministre, l’Amirauté, le Trésor, la Horse Guard, le Foreign Office, le Ministère de la Santé, les représentations de l’Écosse et du pays de Galles, la Direction des Impôts et celle des Douanes etc. S’y élève également le Cénotaphe, le plus grand et prestigieux Monument aux morts de la Grande-Bretagne, érigé en 1919 en hommage aux soldats tombés durant la Grande Guerre. Chaque année la Reine y préside aux cérémonies du 11 Novembre.
Acteurs – Actrices
Suzanna Leigh (1945) participa aux productions de la Hammer mais connut également une carrière hollywoodienne. Elle tourna ainsi avec Tony Curtis dans Boeing Boeing, en 1965. Cette actrice éclectique participa également à deux séries françaises, Trois étoiles en Touraine (196) et Docteur Caraïbes (1973). Elle s’appelle en fait Suzanna Smyth, son nom de scène provenant de Vivien Leigh, dont elle est la filleule.
Peter Vaughan (1923) connut une fort belle carrière au théâtre, mais aussi au cinéma, où il tourna régulièrement pour Terry Gilliam (Brazil, Bandits Bandits…). Il se spécialisa par ailleurs dans les rôles de policier ou d’agent secret. Vaugham apparut dans Public Eye, Le Saint, L’Homme à la valise, Poigne de fer et Séduction… Il incarne le Dr Jaeger dans Mon rêve le plus fou.
George Baker (1931) réalisa une belle carrière au théâtre, dans les rôles du répertoire. A l’écran il incarna le Nouveau Numéro 2 rencontré du pilote du Prisonnier. Il fut considéré par Ian Fleming comme un possible interprète idéal de James Bond. Plusieurs apparitions dans la saga, il joua Sir Hilary dans Au Service Secret de Sa Majesté. Il assura également le doublage de la voix de Lazenby durant une bonne partie du film.
Morris Perry (1925), tint de très nombreux seconds rôles dans les séries anglaise des années 60 à 80. Il participe ainsi trois fois aux Avengers, durant les saison 1 et 2 (Harry dans La Baleine Tueuse).
Diffusion : 26 novembre 1971
Scénario : Terry Nation
Réalisation : Peter Hunt (1925-2002) travailla comme chef monteur sur Dr. No, Goldfinger et Bons Baisers de Russie, avant que son talent ne lui vaille de réaliser Au Service Secret de Sa Majesté, en 1969. Ici il occupe ces deux fonctions.
Distribution
Suzanna Leigh (Emily Major), Peter Vaughan (Frank Schubert), George Baker (Britten), John Glyn-Jones (Docteur Hubert Rogers), Morris Perry (Beecham Benett), Neil Wilson (Agent de police).
Résumé
Les Persuaders se livrent aux joies du camping dans une forêt appartenant à la famille Sinclair. En allant pécher à la ligne, Danny tombe sur un parachutiste grièvement blessé. Ce dernier décède après l’avoir enchainé malgré lui à une valise scellée. Elle contient des documents secrets en provenance de l’Est, à la fois recherché par ses destinataires légitimes, les services secrets anglais, et par un gang dirigé par le terrible Schubert. Dès lors Danny est traqué, mais il est rejoint par Brett qui l’emmène dans une clinique de sa connaissance où ils pourront examiner aux rayons X le contenu de la mallette. Brett repart consulter un spécialiste et Danny est alors confronté à Emily, agente britannique. Il arrive à la convaincre de sa bonne foi,, puis ils parvient à triompher de Schubert. Brett revient juste à temps pour évacuer la valise qui ne contenait qu’une bombe, n’étant depuis le début un piège conçu par les services de l’Est !
Commentaire
Avec cet épisode entrainant, Amicalement vôtre renoue avec le genre ayant connu une extraordinaire fortune au cours de la décennie précédente, notamment en Grande Bretagne : le Spies Show. Cela saute aux yeux dès l’archétypal introduction, où Terry Nation démontre déjà son savoir faire en la matière. Son métier, mais guère son imagination, car tout cette scène revêtira un air de déjà vu pour les amateurs des Avengers. Des témoins dissimulés surveillant une livraison, un incident imprévu, une tentative avortée de fuite en moto… Nation se contente en fait ici de recycler le passage équivalent de Take me to your Leader, en l’adaptant au ton moins fantaisiste de la présente série. Clin d’œil ou désinvolture ?
La scène du réveil de nos deux héros, sans doute la plus divertissante de l’épisode, nous convainc bien davantage, tant chacun s’y trouve décrit de manière joyeusement caricaturale, à l’aune de sa nationalité. Avec son costume à la Davy Crockett et son feu de camp, Danny retrouve les accents du Western (l’Appel de la Forêt ?), la musique venant agréablement souligner ce pastiche. Tony Curtis se montre particulièrement à l’aise sur ce registre humoristique, son numéro muet constitue un numéro d’acteur vraiment irrésistible. On goute encore davantage la prestation de Roger Moore, impeccable dans cette expression d’un art de vivre tout aristocratique et épicurien, mais aussi empreint de la proverbiale excentricité britannique. Les amateurs de Chapeau Melon s’en féliciteront tant Lord Sinclair s’assimile ici à un John Steed apportant tout un invraisemblable service à thé lors d’un voyage en train ou savourant champagne et caviar dans une écurie, en pleine mission. On apprécie vivement que la série prenne le temps de cette désopilante respiration exploitant ainsi au mieux l’atout maître constitué par son duo vedette.
Par la suite l’action démarre brusquement, avec de plus une agréable saveur d’absurdité initiale. Un enchainement de circonstances va parvenir à maintenir un tempo élevé tout au long de son déroulement, grâce aux talents conjugués de Terry Nation et de Peter Hunt. L’idée d’un personne enchaînée à une valise (ou à autrui) ne ressort pas bouleversante d’originalité en soit, mais Nation va s’ingénier à en tirer le meilleur parti. Il parvient à multiplier les effets et à plonger le malheureux Danny dans divers mauvais, la destruction de la grille en représentant le sommet. Peter Hunt s’entend lui à hautement dynamiser la meilleure partie de l’épisode, avec Wilde en solitaire dans la forêt, grâce à son expérience du montage. Le minutage de l’action, la multiplicité et l’inventivité des placements de caméra apporte un vrai dynamisme à cette chasse à l’homme. Il filme également avec talent le splendide décor naturel représenté par la nature anglaise, réussissant divers plans parfaitement suggestifs.
La seconde partie de l’épisode, chez le médecin, parait plus convenue. L’action ne faiblit pas dramatiquement, mais se situe désormais dans un cadre moins original, voire assez convenu. Toutefois Un enchainement de circonstances a largement le temps d’auparavant bâtir sa spécificité. De plus, à la splendeur bucolique succède le talent sans renouvelé d’Harry Pottle. Avec cet intérieur très anglais, il nous offre un décor superbe et élégant, de plus finement agencé pour servir au mieux l’action. Du bel ouvrage. On regrettera cependant que les raccords entre décors intérieur et extérieur soient toujours aussi visibles, une plaie récurrente de la série, mais aussi souvent des Avengers. Le tag final, certes non totalement imprévisible, manifeste une malice communicative. On n’est pas fâché pour cette fois de voir triompher Danny dont la vaillance et la combativité auront peut être davantage marqué l’épisode que le contre-point flegmatique et élégant de Lord Brett Sinclair.
La réussite s’accompagne de personnages secondaires souvent réussis. Schubert représente un excellent méchant, Peter Vaughan parvenant à merveille à exprimer le mélange d’humour madré et de vraie cruauté constituant le sel du personnage. Son habit de Gentleman Farmer se montre également divertissant. Toutefois son intervention directe contribue également à pousser le récit vers des territoires plus balisés et explorés que le cauchemar kafkaïen initial. Les agents et responsables des services britanniques font par ailleurs pâle figure à côté de lui et se cantonnent à l’état de silhouettes. Les deux Excentriques (le médecin et l’électronicien) apportent une saveur bienvenue à l’histoire, mais leur entrée en scène s’avère confondante de naïveté. Nation ne s’embarrasse guère de subtilité avec Brette connaissant et ayant à chaque fois sous la main pile ce dont Danny a besoin. Va à la rigueur pour le premier, mais le second, c’est excessif. Danny aurait du remarquer qu’une station de métro aurait pratique pour rentrer chez soi, son ami l’y aurait conduit de ce pas.
Emily Major s’impose comme une Persuaders Girl de fort bon aloi. Elle participe plus franchement que de coutume et l’action, et se montre dangereuse au combat, tous en dégageant un vrai charme. Elle n’est d’ailleurs pas sans parfois évoquer Purdey, hormis du point de vue vestimentaire ! Suzanna Leigh apporte une vraie présence à son personnage ainsi qu’une certaine crédibilité, tandis que l’association avec Tony Curtis fonctionne parfaitement. Deux bémols toutefois. Le fait quelle soit apparentée au docteur relève de la même artillerie lourd déployée par Nation au cours de cette seconde partie, autours des deux Excentriques. Surtout aussi aguerrie qu’elle soit, et redoutable guerrière, nous la découvrons désarmée en un instant par le héros, avant de bien vite succomber à son charme, sans coup férir. Pour le coup Amicalement vôtre demeure fidèle ici à son inclination naturelle machiste. Un essai à demi transformé, donc.
Détails
La scène de l’avion se déroule à l’aérodrome de Denham, situé non loin des studios de Pinewood. Existant dès alentours de 1900. Il abrite les services aériens ambulanciers de Londres, plusieurs écoles d’aviation et de nombreux avions appartenant à des particuliers.
L’aventure se déroule dans les bois de Black Park Lake, là où fut également tournée la conclusion de Minuit moins huit kilomètres
Tony Curtis de se teint plus les cheveux, et arbore sa chevelure poivre et sel naturelle.
Clin d’œil la fausse mallette contient l’ensemble des romans de James Bond, mais Au Service Secret de sa Majesté se voit particulièrement mis en valeur, soit précisément le film réalisé par Peter Hunt !
Les locaux des services secrets se situent près du Cénotaphe, dans Whitehall. Centre de l’exécutif britannique, Whitehall est une célèbre rue de Londres, située à proximité du Parlement. Elle tire son nom de l’immense palais royal qui s’y élevait, détruit par un incendie en 1698. Les bâtiments subsistant accueillent désormais le Ministère de la Défense. Dans le langage courant, Whitehall désigne en fait le gouvernement britannique, car on y trouve ses principales institutions : résidence et cabinet du Premier ministre, l’Amirauté, le Trésor, la Horse Guard, le Foreign Office, le Ministère de la Santé, les représentations de l’Écosse et du pays de Galles, la Direction des Impôts et celle des Douanes etc. S’y élève également le Cénotaphe, le plus grand et prestigieux Monument aux morts de la Grande-Bretagne, érigé en 1919 en hommage aux soldats tombés durant la Grande Guerre. Chaque année la Reine y préside aux cérémonies du 11 Novembre.
Acteurs – Actrices
Suzanna Leigh (1945) participa aux productions de la Hammer mais connut également une carrière hollywoodienne. Elle tourna ainsi avec Tony Curtis dans Boeing Boeing, en 1965. Cette actrice éclectique participa également à deux séries françaises, Trois étoiles en Touraine (196) et Docteur Caraïbes (1973). Elle s’appelle en fait Suzanna Smyth, son nom de scène provenant de Vivien Leigh, dont elle est la filleule.
Peter Vaughan (1923) connut une fort belle carrière au théâtre, mais aussi au cinéma, où il tourna régulièrement pour Terry Gilliam (Brazil, Bandits Bandits…). Il se spécialisa par ailleurs dans les rôles de policier ou d’agent secret. Vaugham apparut dans Public Eye, Le Saint, L’Homme à la valise, Poigne de fer et Séduction… Il incarne le Dr Jaeger dans Mon rêve le plus fou.
George Baker (1931) réalisa une belle carrière au théâtre, dans les rôles du répertoire. A l’écran il incarna le Nouveau Numéro 2 rencontré du pilote du Prisonnier. Il fut considéré par Ian Fleming comme un possible interprète idéal de James Bond. Plusieurs apparitions dans la saga, il joua Sir Hilary dans Au Service Secret de Sa Majesté. Il assura également le doublage de la voix de Lazenby durant une bonne partie du film.
Morris Perry (1925), tint de très nombreux seconds rôles dans les séries anglaise des années 60 à 80. Il participe ainsi trois fois aux Avengers, durant les saison 1 et 2 (Harry dans La Baleine Tueuse).
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Amicalement vôtre"
J'avoue que cet épisode, dès sa première diffusion en 1072, m'avait moins plu que les autres.
Tout comme "entre deux feux" non encore chroniqué. J'aurais mis comme Séribibi une meilleure note à "Un ami d'enfance", mais "Un enchaînement" me semble surnoté.
Je n'ai jamais trouvé dans le commerce l'édition de OHMSS vu dans l'épisode, roman avec la couverture de l'affiche du film.
Tout comme "entre deux feux" non encore chroniqué. J'aurais mis comme Séribibi une meilleure note à "Un ami d'enfance", mais "Un enchaînement" me semble surnoté.
Je n'ai jamais trouvé dans le commerce l'édition de OHMSS vu dans l'épisode, roman avec la couverture de l'affiche du film.
Invité- Invité
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Amicalement vôtre"
Bravo Estuaire. J'avais vu d'autres éditions anglaises mais pas celle là, quant à l'édition française 1969, elle resta sur fond blanc avec silhouette de Sean Connery (livre publié en France par Plon en 1964).
En revanche, Plon réédita en 1073 "Vivre et laisser mourir" avec l'affiche du film avec Roger Moore.
En revanche, Plon réédita en 1073 "Vivre et laisser mourir" avec l'affiche du film avec Roger Moore.
Invité- Invité
Re: Série "Amicalement vôtre"
10 Un enchainement de circonstances (Chain of Events). §§
Je n’avais pas revu celui-là depuis une bonne quinzaine d’années et je suis resté sur ma faim. L’intrigue est quelconque mais les situations et les dialogues ne relèvent pas beaucoup l’impression générale. La meilleure séquence est le réveil de Wilde puis l’apparition de ‘l’hôtel de caoutchouc’ de Brett Sinclair. Une histoire d’espionnage qui tire en longueur car il est difficile de bâtir tout un épisode sur une personne enchainée à une mallette sans passage ennuyeux. Même dans un coin retiré, la blonde de service est présente ! J’aime bien Brett qui demande à Wilde de lui ramener le Times, la scène de la douche et Peter Vaughan (The Avengers, Sherlock Holmes) dans le rôle d’un espion ennemi raffiné au nom évocateur de Schubert ! (il refile toute la collection des James Bond au service britannique !). La mallette est une bombe (ce qu’on peut deviner assez tôt) et la fin de l’épisode est conventionnelle. A noter le ‘Bonjour chez vous’ de Wilde, est-ce une référence au Prisonnier ?
Je n’avais pas revu celui-là depuis une bonne quinzaine d’années et je suis resté sur ma faim. L’intrigue est quelconque mais les situations et les dialogues ne relèvent pas beaucoup l’impression générale. La meilleure séquence est le réveil de Wilde puis l’apparition de ‘l’hôtel de caoutchouc’ de Brett Sinclair. Une histoire d’espionnage qui tire en longueur car il est difficile de bâtir tout un épisode sur une personne enchainée à une mallette sans passage ennuyeux. Même dans un coin retiré, la blonde de service est présente ! J’aime bien Brett qui demande à Wilde de lui ramener le Times, la scène de la douche et Peter Vaughan (The Avengers, Sherlock Holmes) dans le rôle d’un espion ennemi raffiné au nom évocateur de Schubert ! (il refile toute la collection des James Bond au service britannique !). La mallette est une bombe (ce qu’on peut deviner assez tôt) et la fin de l’épisode est conventionnelle. A noter le ‘Bonjour chez vous’ de Wilde, est-ce une référence au Prisonnier ?
Invité- Invité
Re: Série "Amicalement vôtre"
denis a écrit: A noter le ‘Bonjour chez vous’ de Wilde, est-ce une référence au Prisonnier ?
Tiens, pourquoi pas ? Est-ce qu'en VO, il dit bien Be seeing you ? Parce que sinon, ce ne serait qu'une coïncidence...
Dearesttara- Roi (Reine)
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Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
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