Série "Amicalement vôtre"
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CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: Les SÉRIES TÉLÉ, FILMS, ACTEURS, ACTRICES & autres Artistes :: Les Séries Télé
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Re: Série "Amicalement vôtre"
16 Le mot de passe (Anyone Can Play). §§§
L’action de cet épisode se déroule à Brighton, charmante petite ville côtière connue pour son casino et sa jetée ressemblant à celle de Deauville. Danny Wilde est pris pour un contact lorsqu’il prononce la phrase magique et qu’il empoche le gros lot à la roulette. C’est le début d’un quiproquo savoureux dont le paroxysme se trouve dans la scène de l’hôtel ; Brett essaie de dormir alors que Danny tente de se débarrasser de deux tueurs puis fait la connaissance de Section 9 : une brune, une fois n’est pas coutume, aussi endoctrinée que ‘notre’ Olga en dix fois plus mignonne mais elle repousse les avances de Danny (‘pas de frivolités bourgeoises’). Cette séquence est une sorte de ‘déjà vu’ (voir Un drôle d’oiseau) mais c’est une succession de bons mots, de scénettes cocasses (Brett en pyjama et la coupe de champ, Danny le portant sur son dos, l’arrivée de Section 9…). Le rythme endiablé de l’épisode continue avec la bagarre sur la jetée…avec les deux policiers (‘La police, où ça ?’). Malheureusement, la suite ‘cale’ un peu : Brett en laveur de carreaux, la filature dans Brighton pour arriver au final qui fait inévitablement penser à Une petite gare désaffectée. Wilde lit Playboy et se voit confronté aux travailleurs, très bon passage contrairement à la scène d’action qui suit. Camarade Wilde discute avec un type en salopette look cgiste et le camarade de la capitale, un Steed qui veut déclencher une grève dans les chemins de fer ! La phrase de l’épisode pour Brett en réponse à Danny qui le trouve rouillé :’Toi, ça fait longtemps que tu es pourri de l’intérieur !’.
L’action de cet épisode se déroule à Brighton, charmante petite ville côtière connue pour son casino et sa jetée ressemblant à celle de Deauville. Danny Wilde est pris pour un contact lorsqu’il prononce la phrase magique et qu’il empoche le gros lot à la roulette. C’est le début d’un quiproquo savoureux dont le paroxysme se trouve dans la scène de l’hôtel ; Brett essaie de dormir alors que Danny tente de se débarrasser de deux tueurs puis fait la connaissance de Section 9 : une brune, une fois n’est pas coutume, aussi endoctrinée que ‘notre’ Olga en dix fois plus mignonne mais elle repousse les avances de Danny (‘pas de frivolités bourgeoises’). Cette séquence est une sorte de ‘déjà vu’ (voir Un drôle d’oiseau) mais c’est une succession de bons mots, de scénettes cocasses (Brett en pyjama et la coupe de champ, Danny le portant sur son dos, l’arrivée de Section 9…). Le rythme endiablé de l’épisode continue avec la bagarre sur la jetée…avec les deux policiers (‘La police, où ça ?’). Malheureusement, la suite ‘cale’ un peu : Brett en laveur de carreaux, la filature dans Brighton pour arriver au final qui fait inévitablement penser à Une petite gare désaffectée. Wilde lit Playboy et se voit confronté aux travailleurs, très bon passage contrairement à la scène d’action qui suit. Camarade Wilde discute avec un type en salopette look cgiste et le camarade de la capitale, un Steed qui veut déclencher une grève dans les chemins de fer ! La phrase de l’épisode pour Brett en réponse à Danny qui le trouve rouillé :’Toi, ça fait longtemps que tu es pourri de l’intérieur !’.
Invité- Invité
Re: Série "Amicalement vôtre"
Je suis heureux. J'ai reçu pour mon anniversaire, entre autres, le coffret DVD d'Amicalement vôtre !!! Inattendu et réjouissant. Je vais bientôt m'y jeter dessus et je vous ferai part de mon humble avis sur les épisodes.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Amicalement vôtre"
you are welcome !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Amicalement vôtre"
Là, je redeviens d'accord avec Estuaire, 4 grands melons pour "le mot de passe". Rythme trépidant, scénario consistant, un festival d'humour, le coup des policiers que Brett et Danny prennent pour des tueurs est excellent. Et le "sacerdoce" de Danny, obligé de boire du champagne et d'aller dans les hôtels de luxe, c'est une torture, une torture...
phildlm- Duc(hesse)
- Age : 58
Localisation : Auvergne, entre Clermont et Lyon
Date d'inscription : 19/08/2007
Re: Série "Amicalement vôtre"
Désolé pour le retard mais ayant reçu le coffret DVD hier soir, je ne commence ma redécouverte de la série que maintenant. Je regarde la série en VF, les voix sont si géniales !
Je viens de voir Premier contact, un modèle du genre ! Je suis d'accord avec Estuaire : le pilote est impeccablement réalisé. Le déluge de vannes et des bagarres est franchement hilarant ! L'action est bien menée. On reconnaît la patte de Brian Clemens dans ce scénario drôle, original, captivant et très bien construit ! La scène avec Fulton qui remet nos deux amis à leur place est une réussite totale. Le bémol est que l'enquête du jour est très artificielle, et que l'intervention finale de Maria est peu crédible à mon sens. C'est le cas en effet de beaucoup de pilotes qui doivent un peu sacrifier l'histoire du jour au profit de la présentation qui est ici fort impeccable !
Bref, un pilote qui remplit son contrat. Je mets 3/4 pour le moment.
Je viens de voir Premier contact, un modèle du genre ! Je suis d'accord avec Estuaire : le pilote est impeccablement réalisé. Le déluge de vannes et des bagarres est franchement hilarant ! L'action est bien menée. On reconnaît la patte de Brian Clemens dans ce scénario drôle, original, captivant et très bien construit ! La scène avec Fulton qui remet nos deux amis à leur place est une réussite totale. Le bémol est que l'enquête du jour est très artificielle, et que l'intervention finale de Maria est peu crédible à mon sens. C'est le cas en effet de beaucoup de pilotes qui doivent un peu sacrifier l'histoire du jour au profit de la présentation qui est ici fort impeccable !
Bref, un pilote qui remplit son contrat. Je mets 3/4 pour le moment.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Amicalement vôtre"
Faudra faire un tableau récapitulatif final avec cette série. Il y autant d'amateurs que pour les Avengers (même plus si on compare aux saisons Cathy Gale )
Invité- Invité
Re: Série "Amicalement vôtre"
Le Complot (The Time And The Place, 1-17, )
Diffusion : 22 octobre 1971
Scénario : Michael Pertwee (1916-1991) écrivit pour de nombreuses séries anglaises ou américaines : Le Saint, Alfred Hitchcock Présente, Armchait Theatre, Destination Danger… membre d’une grande famille de comédiens, il était ainsi le frère de Jon Pertwee, l’interprète de la troisième incarnation du Docteur.
Réalisation : Roger Moore
Distribution
Ian Hendry (Lord John Croxley), Anna Palk (Marie), Patrick O’Connell (Ryder), Robert Flemyng (Sir George), David Rees (le journaliste de télévision), Basil Dignam (le Premier Ministre), Olga Lowe (la contractuelle)
Résumé
A la campagne Danny découvre un mort, mais, dès qu’il a le dos tourné pour avertir Brett, la dépouille disparaît. En tentant de résoudre cet étrange cas du cadavre évanoui, nos amis découvrent qu’ils se trouvent dans la vaste propriété d’une connaissance de Brett, Lord Croxley. Celui-ci les accueille fort courtoisement mais plusieurs de ses déclarations intriguent nos héros, d’autant que le mort réapparaît rapidement, dans un accident de voiture simulé. Il s’agit en fait d’un journaliste politique réputé pour ses investigations affutées. Les Persuaders mènent l’enquêtent et découvrent que le reporter était sur le point de percer le secret de Lord Croxley. Celui-ci s’apprête à faire assassiner le Premier Ministre, puis à prendre le pouvoir avec l’aide d’influents complices. Les Persuaders parviennent à éviter in extremis l’attentat et reçoivent les félicitations officielles du Premier Ministre, au 10 Downing Street !
Commentaire
L’épisode réalisé par Roger Moore évite plusieurs écueils, comme trop mettre en avant son personnage (même si l’intrigue se déroule dans le milieu social de Lord Sinclair) ou composer une œuvre très personnelle, exogène à la série. Cela s’est déjà vu ailleurs, notamment dans les X-Files avec le All Things de Gillian Anderson, et l’épisode demeure au service de la série et non de l’acteur. Il n’en reste pas moins que Le Complot ne soulève guère d’enthousiasme, la faute en revenant principalement à un scénario cumulant plusieurs maladresses. Tout d’abord l’exposition se révèle beaucoup trop longue et alambiquée, un tempo lent qui se retrouvera tout au long d’un épisode passablement bavard. La révélation du complot, qui apporte enfin du piment à une histoire se mouvant jusqu’ici dans le brouillard, survient trop tardivement. Plusieurs scènes, comme la visite de Sinclair au journal du disparu, paraissent superfétatoires. Elles auraient aisément pu être remplacées par un dialogue entre les héros et manquent terriblement de cachet pour ne pas s’avoiner à du remplissage.
Hormis ceux des Persuaders eux-mêmes, les dialogues se montrent souvent empesés et se prenant passablement au sérieux. Et puis, comme rarement dans la série, on discerne un abus de cette facilité scénaristique consistant à faire toujours survenir les héros au bon endroit au bon moment, à croire qu’il s’agit de la véritable justification de ce titre original passablement à la Doctor Who. Les Persuaders tombent pile au bon moment sur l’assassinat initial, Sinclair arrive pile au bon moment pour assister à l’enlèvement de Danny, puis pour lui sauver la mise, les Persuaders arrivent derechef pile au bon moment pour écouter Lord Croxley révéler intégralement le pot aux roses, puis évidemment à la rescousse du Prmier Ministre (ou en oublie sans doute). Quelques maladresses viennent se rajouter, comme la figure de style éculée de l’encre sur le carnet de notes, ici tout à fait au premier degré. Il en va pareillement avec ses deux tueurs prétendument fanatisés et sûrs d’eux, prenant la fuite dès l’arrivée du seul Sinclair. Et ils paniquent tellement qu’ils partent dans le décor… Tout ça pour placer l’explosion d’une voiture.
Les seconds rôles ne viennent guère à la rescousse du Complot. Basil Dignam et Robert Flemyng apportent tout leur métier et leur talent à leurs personnages. Ils parviennent à tirer le meilleur parti de leurs quelques lignes de texte mais cela n’influe guère sur l’épisode. Pour les amateurs des Avengers la grande attraction demeure bien entendu la présence d’Ian Hendry. Mais il nous semble interpréter d’une manière trop lisse un personnage déjà assez fade, manquant de démure pour quelqu’un se lançant dans un projet aussi titanesque. Tout ceci mériterait davantage de panache et de fantaisie. Marie, interprétée froidement et sans éclat particulier par Anna Palk, se révèle elle aussi dépourvue de stature. Surtout on s’interroge sur so réelle utilité, puisqu’elle ne démontre quasiment aucun talent particulier durant tout le récit. A croire qu’il fallait à tout prix une demoiselle dans la distribution.
Si la mise en scène de Roger Moore se montre simplement fonctionnelle, hormis le spectaculaire accident de voiture, Le Complot conserve néanmoins certains attraits. La reconstitution de l’émission de télévision demeure une bonne idée, on retrouve d’ailleurs l’ambiance des premières minutes de Teddy Bear (avec, heureusement, une autre conclusion). L’épisode nous offre de jolis plans de la campagne angalise et surtout de nombreuses vues très agréables de Londres. Nous découvrons a d’emblématiques monuments mais aussi de charmantes rues, davantage anonymes. L’amour de Roger Moore pour sa ville transparaît à travers l’écran, avec beaucoup de sympathie. Le summum se voit atteint lors de l’impressionnant tag de fin se déroulant effectivement au 10, Downing Street! Malgré quelques jolies piques entre Persuaders, L’épisode manque l’occasion de développer une vision réellement satirique de la haute société anglaise la plus conservatrice, mais la splendeur du décor d’Harry Pottle rend éminemment regardable la scène du complot. Enfin la position du Premier Ministre, pris entre les feux croisés de la gauche et de la faction la plus réactionnaire de son parti rend assez fidèlement compte de ce que vécut à l’époque Edward Heath. Un joli clin d’œil, auquel les spectateurs de l’époque ont certainement du être sensibles.
Détails
Lord Sinclair rencontre Marie après avoir passé devant la Tour de Londres. Le Tower Bridge est alors en arrière plan. Deux sites visités lors de notre deuxième réunion à Londres !
De nombreuses rues londoniennes sont découvertes au fil de l’épisode : Little Essex Street, Whitehall, Lower Thames Street, Upper Thames Street, Fleet Street, Grove End Road, Newcourt Street etc. (source : Avengersland)
Le studio où se déroule l’émission se nomme tribune TV. Il s’agit d’un clin d’œil car, pour produire Amicalement vôtre, Roger Moore et Robert S. Baker avaient créé la société Tribune Productions.
Lors de la diffusion de l’épisode, le Premier Ministre du Royaume-Uni était le conservateur Edward Heath, qui occupa la fonction de 1970 à 1974. L’un des rares dirigeants britanniques à être un fervent partisan de la construction européenne, il fit entrer le Royaume-Uni dans le marché Commun le 1er janvier 1973. Il s’était déjà heurté au veto du général De Gaulle en 1963. Du fait de la crise économique, des difficultés sociales et de l’aggravation du conflit irlandais, il fut battu aux élections de 1974 par le travailliste Harry Wilson. Il fut ensuite évincé de la direction de son parti par l’aile libérale et eurosceptique incarnée par Margaret Thatcher
Acteurs – Actrices
Ian Hendry, biographie disponible sur le site
Anna Palk (1941-1990), ancienne de la RADA, connut une brillante carrière théâtrale. Elle tourna égalemnt dans divers films, souvent fantastiques (The Earth Dies Screaming, 1965 ; Horror of Snape Island, 1972). A la télévison elle apparaît dans les TNA (Otage), Poigne de fer et Séduction, Z Cars, The Main Chance… Anna Palk décède prématurément des suites d’un cancer.
Patrick O’Connell (1934), natif d’Irlande, appartint à la Royal Shakespeare Company. A la télévision il participe à Fraud Squad, Dixon of Dock Green, Le Saint, Doctor Who, The Professionals... Il est également connu pour ses peintures et dessins.
Robert Flemyng (1912-1995à fut un grand acteur de théâtre, se produisant avec succès au West End et à Broadway. Il apparaît également régulièrement au cinéma et à la télévision. Dans les TNA, il incarna le ministre de Pour attraper un rat, avec également Ian Hendry. S’étant particulièrement distingué durant la Guerre, qu’il acheva avec le grade de colonel, il obtint la Military Cross et fut élevé dans l’ordre de l’Empire britannique.
Basil Dignam (1905-1979) fut un rand spécialiste des rôles d’autorité : hommes politiques, militaires, policiers… Il apparaît dans Le Prisonnier, Public Eye, L’Homme à la valise, Les Champions, Z cars, Crown Court… Il incarne Hugh Rydercroft dans Un chat parmi les pigeons, des TNA.
Diffusion : 22 octobre 1971
Scénario : Michael Pertwee (1916-1991) écrivit pour de nombreuses séries anglaises ou américaines : Le Saint, Alfred Hitchcock Présente, Armchait Theatre, Destination Danger… membre d’une grande famille de comédiens, il était ainsi le frère de Jon Pertwee, l’interprète de la troisième incarnation du Docteur.
Réalisation : Roger Moore
Distribution
Ian Hendry (Lord John Croxley), Anna Palk (Marie), Patrick O’Connell (Ryder), Robert Flemyng (Sir George), David Rees (le journaliste de télévision), Basil Dignam (le Premier Ministre), Olga Lowe (la contractuelle)
Résumé
A la campagne Danny découvre un mort, mais, dès qu’il a le dos tourné pour avertir Brett, la dépouille disparaît. En tentant de résoudre cet étrange cas du cadavre évanoui, nos amis découvrent qu’ils se trouvent dans la vaste propriété d’une connaissance de Brett, Lord Croxley. Celui-ci les accueille fort courtoisement mais plusieurs de ses déclarations intriguent nos héros, d’autant que le mort réapparaît rapidement, dans un accident de voiture simulé. Il s’agit en fait d’un journaliste politique réputé pour ses investigations affutées. Les Persuaders mènent l’enquêtent et découvrent que le reporter était sur le point de percer le secret de Lord Croxley. Celui-ci s’apprête à faire assassiner le Premier Ministre, puis à prendre le pouvoir avec l’aide d’influents complices. Les Persuaders parviennent à éviter in extremis l’attentat et reçoivent les félicitations officielles du Premier Ministre, au 10 Downing Street !
Commentaire
L’épisode réalisé par Roger Moore évite plusieurs écueils, comme trop mettre en avant son personnage (même si l’intrigue se déroule dans le milieu social de Lord Sinclair) ou composer une œuvre très personnelle, exogène à la série. Cela s’est déjà vu ailleurs, notamment dans les X-Files avec le All Things de Gillian Anderson, et l’épisode demeure au service de la série et non de l’acteur. Il n’en reste pas moins que Le Complot ne soulève guère d’enthousiasme, la faute en revenant principalement à un scénario cumulant plusieurs maladresses. Tout d’abord l’exposition se révèle beaucoup trop longue et alambiquée, un tempo lent qui se retrouvera tout au long d’un épisode passablement bavard. La révélation du complot, qui apporte enfin du piment à une histoire se mouvant jusqu’ici dans le brouillard, survient trop tardivement. Plusieurs scènes, comme la visite de Sinclair au journal du disparu, paraissent superfétatoires. Elles auraient aisément pu être remplacées par un dialogue entre les héros et manquent terriblement de cachet pour ne pas s’avoiner à du remplissage.
Hormis ceux des Persuaders eux-mêmes, les dialogues se montrent souvent empesés et se prenant passablement au sérieux. Et puis, comme rarement dans la série, on discerne un abus de cette facilité scénaristique consistant à faire toujours survenir les héros au bon endroit au bon moment, à croire qu’il s’agit de la véritable justification de ce titre original passablement à la Doctor Who. Les Persuaders tombent pile au bon moment sur l’assassinat initial, Sinclair arrive pile au bon moment pour assister à l’enlèvement de Danny, puis pour lui sauver la mise, les Persuaders arrivent derechef pile au bon moment pour écouter Lord Croxley révéler intégralement le pot aux roses, puis évidemment à la rescousse du Prmier Ministre (ou en oublie sans doute). Quelques maladresses viennent se rajouter, comme la figure de style éculée de l’encre sur le carnet de notes, ici tout à fait au premier degré. Il en va pareillement avec ses deux tueurs prétendument fanatisés et sûrs d’eux, prenant la fuite dès l’arrivée du seul Sinclair. Et ils paniquent tellement qu’ils partent dans le décor… Tout ça pour placer l’explosion d’une voiture.
Les seconds rôles ne viennent guère à la rescousse du Complot. Basil Dignam et Robert Flemyng apportent tout leur métier et leur talent à leurs personnages. Ils parviennent à tirer le meilleur parti de leurs quelques lignes de texte mais cela n’influe guère sur l’épisode. Pour les amateurs des Avengers la grande attraction demeure bien entendu la présence d’Ian Hendry. Mais il nous semble interpréter d’une manière trop lisse un personnage déjà assez fade, manquant de démure pour quelqu’un se lançant dans un projet aussi titanesque. Tout ceci mériterait davantage de panache et de fantaisie. Marie, interprétée froidement et sans éclat particulier par Anna Palk, se révèle elle aussi dépourvue de stature. Surtout on s’interroge sur so réelle utilité, puisqu’elle ne démontre quasiment aucun talent particulier durant tout le récit. A croire qu’il fallait à tout prix une demoiselle dans la distribution.
Si la mise en scène de Roger Moore se montre simplement fonctionnelle, hormis le spectaculaire accident de voiture, Le Complot conserve néanmoins certains attraits. La reconstitution de l’émission de télévision demeure une bonne idée, on retrouve d’ailleurs l’ambiance des premières minutes de Teddy Bear (avec, heureusement, une autre conclusion). L’épisode nous offre de jolis plans de la campagne angalise et surtout de nombreuses vues très agréables de Londres. Nous découvrons a d’emblématiques monuments mais aussi de charmantes rues, davantage anonymes. L’amour de Roger Moore pour sa ville transparaît à travers l’écran, avec beaucoup de sympathie. Le summum se voit atteint lors de l’impressionnant tag de fin se déroulant effectivement au 10, Downing Street! Malgré quelques jolies piques entre Persuaders, L’épisode manque l’occasion de développer une vision réellement satirique de la haute société anglaise la plus conservatrice, mais la splendeur du décor d’Harry Pottle rend éminemment regardable la scène du complot. Enfin la position du Premier Ministre, pris entre les feux croisés de la gauche et de la faction la plus réactionnaire de son parti rend assez fidèlement compte de ce que vécut à l’époque Edward Heath. Un joli clin d’œil, auquel les spectateurs de l’époque ont certainement du être sensibles.
Détails
Lord Sinclair rencontre Marie après avoir passé devant la Tour de Londres. Le Tower Bridge est alors en arrière plan. Deux sites visités lors de notre deuxième réunion à Londres !
De nombreuses rues londoniennes sont découvertes au fil de l’épisode : Little Essex Street, Whitehall, Lower Thames Street, Upper Thames Street, Fleet Street, Grove End Road, Newcourt Street etc. (source : Avengersland)
Le studio où se déroule l’émission se nomme tribune TV. Il s’agit d’un clin d’œil car, pour produire Amicalement vôtre, Roger Moore et Robert S. Baker avaient créé la société Tribune Productions.
Lors de la diffusion de l’épisode, le Premier Ministre du Royaume-Uni était le conservateur Edward Heath, qui occupa la fonction de 1970 à 1974. L’un des rares dirigeants britanniques à être un fervent partisan de la construction européenne, il fit entrer le Royaume-Uni dans le marché Commun le 1er janvier 1973. Il s’était déjà heurté au veto du général De Gaulle en 1963. Du fait de la crise économique, des difficultés sociales et de l’aggravation du conflit irlandais, il fut battu aux élections de 1974 par le travailliste Harry Wilson. Il fut ensuite évincé de la direction de son parti par l’aile libérale et eurosceptique incarnée par Margaret Thatcher
Acteurs – Actrices
Ian Hendry, biographie disponible sur le site
Anna Palk (1941-1990), ancienne de la RADA, connut une brillante carrière théâtrale. Elle tourna égalemnt dans divers films, souvent fantastiques (The Earth Dies Screaming, 1965 ; Horror of Snape Island, 1972). A la télévison elle apparaît dans les TNA (Otage), Poigne de fer et Séduction, Z Cars, The Main Chance… Anna Palk décède prématurément des suites d’un cancer.
Patrick O’Connell (1934), natif d’Irlande, appartint à la Royal Shakespeare Company. A la télévision il participe à Fraud Squad, Dixon of Dock Green, Le Saint, Doctor Who, The Professionals... Il est également connu pour ses peintures et dessins.
Robert Flemyng (1912-1995à fut un grand acteur de théâtre, se produisant avec succès au West End et à Broadway. Il apparaît également régulièrement au cinéma et à la télévision. Dans les TNA, il incarna le ministre de Pour attraper un rat, avec également Ian Hendry. S’étant particulièrement distingué durant la Guerre, qu’il acheva avec le grade de colonel, il obtint la Military Cross et fut élevé dans l’ordre de l’Empire britannique.
Basil Dignam (1905-1979) fut un rand spécialiste des rôles d’autorité : hommes politiques, militaires, policiers… Il apparaît dans Le Prisonnier, Public Eye, L’Homme à la valise, Les Champions, Z cars, Crown Court… Il incarne Hugh Rydercroft dans Un chat parmi les pigeons, des TNA.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Amicalement vôtre"
Curieusement, Anna Palk ne m'a pas marquée. Encore une Persuaders girl décédée.
J'aurais mis trois melons à l'épisode, qui ménage un bon suspense. Ian Hendry est convaincant dans son rôle.
J'aurais mis trois melons à l'épisode, qui ménage un bon suspense. Ian Hendry est convaincant dans son rôle.
Invité- Invité
Re: Série "Amicalement vôtre"
J'aime beaucoup Anna Palk, j'ai été peiné quand j'ai appris dans le bouquin de Liardet qu'elle était décédée si jeune. Moi aussi j'aime bien cet épisode, j'aurais même mis 4 melons sans problème. Je crois d'ailleurs que je mets 4 à quasiment la moitié des épisodes...Patricks a écrit:Curieusement, Anna Palk ne m'a pas marquée. Encore une Persuaders girl décédée.
J'aurais mis trois melons à l'épisode, qui ménage un bon suspense. Ian Hendry est convaincant dans son rôle.
phildlm- Duc(hesse)
- Age : 58
Localisation : Auvergne, entre Clermont et Lyon
Date d'inscription : 19/08/2007
Re: Série "Amicalement vôtre"
Estuaire accélère son rythme !Estuaire44 a écrit:De nombreuses rues londoniennes sont découvertes au fil de l’épisode : Little Essex Street, Whitehall, Lower Thames Street, Upper Thames Street, Fleet Street, Grove End Road, Newcourt Street etc. (source : Avengersland)
On est passé par certains de ces lieux aussi lors de la journée de juin dernier.
17 Le complot (The Time and the Place). §§
Un épisode très inégal, réalisé par Roger Moore himself (il en mettra en scène un second), dont la séquence pré-générique est excellente. ‘Le cadavre qui pose…un lapin’. Tout commence par une très drôle réplique machiste de Wilde :’Puisqu’on parle de pouliches, regarde un peu par là !’ lorsque l’Aston Martin passe devant une jolie fille bottée en short. Le mort en question le sera une seconde fois et les deux compères vont enquêter sur les circonstances du décès de ce journaliste. L’action se passe entre la belle campagne anglaise hivernale et Londres, la capitale enfin filmée comme elle le mérite- le bus 11 en direction d’Aldwych indique que nous nous trouvons à Fleet Street, quartier de la presse, le pub Essex Head, la White Tower et Tower Bridge donnent un cachet à l’épisode (les canons ne se trouvent plus à cet endroit depuis les années 90) et, bien entendu, Downing Street aujourd’hui barrée. Sinon, à part l’entame et la carte postale, l’intérêt décline au fur et à mesure de l’avancée de l’épisode. Wilde en inspecteur Cerisier, la tentative de bruler la Ferrari et son propriétaire à l’intérieur puis l’accident des vilains servent de remplissage. La fin de l’aventure est bavarde, lente et ennuyeuse agrémentée de scène déjà vu (intrusion par effraction) et de discours politique. Le rayon de soleil du dernier quart d’heure est le : ‘arrête de mâcher ‘ de Brett sous la table ! Côté acteurs, on retrouve avec plaisir Ian Hendry en méchant et la Persuaders girl de la semaine est la jolie Anna Palk disparue trop tôt d’un cancer.
Invité- Invité
Re: Série "Amicalement vôtre"
Estuaire accélère son rythme !
Cela risque de ralentir cette semaine ! Boulot, boulot...
Cela risque de ralentir cette semaine ! Boulot, boulot...
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Amicalement vôtre"
Vu Un ami d'enfance hier, épisode plutôt moyen : trop de longueurs, et l'intrigue s'éparpille n'importe où. Je ne comprends absolument pas le comportement d'Angie et m'agace de rebondissements téléphonés. Cependant, la scène finale, la charmante blonde, Tony Curtis convaincant et la présence de l'émotion, évitant le mélo facile permettent à mon sens de sauver 2 melons. D'accord avec Estuaire donc. J'adore le tag final !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Amicalement vôtre"
Un épisode se mouvant entre mélo bon marché et absurdité, à voir pour Kirsten Lindholm.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Amicalement vôtre"
De toute façon, on est rarement d'accord denis !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Amicalement vôtre"
J'aime dans "Un ami d'enfance' lorsque Brett dit à Danny : "On ne peut jamais revenir en arrière, tout passe, tout évolue de façon irrémédiable". C'est si vrai.
Invité- Invité
Re: Série "Amicalement vôtre"
Et au moins quatre avec Liardet, le seul critique "officiel" que j'ai lu aime bien cet épisode. Et moi, j'adore...denis a écrit:On est, au moins, trois à penser le contraire.
phildlm- Duc(hesse)
- Age : 58
Localisation : Auvergne, entre Clermont et Lyon
Date d'inscription : 19/08/2007
Re: Série "Amicalement vôtre"
Je voulais m'acheter le coffret à la FNAC il y a quelques jours, mais bon 50 euros... c'est pas trop cher mais c'est cher quand mêlme surtout en ces fêtes de fin d'année
Ce sera pour la prochaine fois
Ce sera pour la prochaine fois
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Amicalement vôtre"
séribibi a écrit:Je voulais m'acheter le coffret à la FNAC il y a quelques jours, mais bon 50 euros... c'est pas trop cher mais c'est cher quand mêlme surtout en ces fêtes de fin d'année
Ce sera pour la prochaine fois
40 euros sur amazon
http://www.amazon.fr/Int%C3%A9grale-Amicalement-v%C3%B4tre-Coffret-DVD/dp/B0015DM3X8/ref=sr_1_1?s=dvd&ie=UTF8&qid=1293104226&sr=1-1
Re: Série "Amicalement vôtre"
Ah moi je l'ai pour noël Je les eu pour 35 euro sur Amazon !
alexandre- Duc(hesse)
- Age : 27
Localisation : Rennes (35)
Date d'inscription : 01/05/2009
Re: Série "Amicalement vôtre"
Mon top 10 des meilleures Persuaders girls
1. Suzan Farmer (l'un et l'autre)
2. Sinead Cusak (Sept millions de livres)
3. Catherine Schell (Le lendemain matin)
4. Joanne Dainton (Quelqu'un dans mon genre)
5. Nicola Pagett (Formule à vendre)
6. Prunela Ransome (L'héritage Ozerov)
7. Penelope Horner (Une rancune tenace)
8. Jennie Linden (Le coureur de dot)
9. Susan George (Les pièces d'or)
10. Joan Collins (Minuit moins huit kilomètres)
1. Suzan Farmer (l'un et l'autre)
2. Sinead Cusak (Sept millions de livres)
3. Catherine Schell (Le lendemain matin)
4. Joanne Dainton (Quelqu'un dans mon genre)
5. Nicola Pagett (Formule à vendre)
6. Prunela Ransome (L'héritage Ozerov)
7. Penelope Horner (Une rancune tenace)
8. Jennie Linden (Le coureur de dot)
9. Susan George (Les pièces d'or)
10. Joan Collins (Minuit moins huit kilomètres)
Invité- Invité
Re: Série "Amicalement vôtre"
Un choix intéressant, je ferai le mien quand j'aurai fini de redécouvrir la série
Estuaire44- Empereur
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Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Amicalement vôtre"
Les "Persuaders girls" m'ont moins marqué que les "Avengers girls"... Dans mon top il y aura forcément Kirsten Lindolm (Marissa de "un ami d'enfance") en tête, et très bien placées Anna Palk ("Le complot") et l'observatrice d'oiseaux de "Un petit coin tranquille". La brune de "Un rôle en or" également et bien entendu Joan Collins.
phildlm- Duc(hesse)
- Age : 58
Localisation : Auvergne, entre Clermont et Lyon
Date d'inscription : 19/08/2007
Re: Série "Amicalement vôtre"
Joan Collins que j'avais appréciée dans les Persuaders m'a terriblement déçue avec "Dynastie". Mais dans le contexte de la première diffusion, j'aimais bien le personnage de Sidonie.
Invité- Invité
Re: Série "Amicalement vôtre"
Quand on parle du loup... Je viens de voir Minuit moins huit kilomètres à l'instant !
D'accord avec la majorité : scénario un peu longuet avec rebondissements routiniers mais y'a des scènes qui valent leur pesant de cacahuètes (le comte qui présente la note, Sidonie qui flirte avec nos deux amis, l'hilarant tag final, les vannes entre Danny et Brett, l'appartement de Sidonie pas si désert que ça... mais aussi la superbe intro avec Jean Marsh.) et on a droit à de beaux paysages, à une belle musique, un joli twist final, des personnages bien croqués... 3 melons bien mérités ! Après le coup de fatigue d'Un ami d'enfance, je suis content de retrouver la série en pleine forme, Terry Nation est clairement plus à l'aise que dans Les Avengers et j'apprécie le savoir-faire de Val Guest !
Joan Collins est fantastique et très séduisante, une très bonne Persuaders girl !
D'accord avec la majorité : scénario un peu longuet avec rebondissements routiniers mais y'a des scènes qui valent leur pesant de cacahuètes (le comte qui présente la note, Sidonie qui flirte avec nos deux amis, l'hilarant tag final, les vannes entre Danny et Brett, l'appartement de Sidonie pas si désert que ça... mais aussi la superbe intro avec Jean Marsh.) et on a droit à de beaux paysages, à une belle musique, un joli twist final, des personnages bien croqués... 3 melons bien mérités ! Après le coup de fatigue d'Un ami d'enfance, je suis content de retrouver la série en pleine forme, Terry Nation est clairement plus à l'aise que dans Les Avengers et j'apprécie le savoir-faire de Val Guest !
Joan Collins est fantastique et très séduisante, une très bonne Persuaders girl !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Amicalement vôtre"
Formule à vendre (The Long Goodbye, 1-18, )
Diffusion : 10 décembre 1971
Scénario : Michael Pertwee (1916-1991) écrivit pour de nombreuses séries anglaises ou américaines : Le Saint, Alfred Hitchcock Présente, Armchait Theatre, Destination Danger… membre d’une grande famille de comédiens, il était ainsi le frère de Jon Pertwee, l’interprète de la troisième incarnation du Docteur.
Réalisation : Roger Moore
Distribution
Laurence Naismith (Juge Fulton), Leo Genn (Sir Hugo Chalmers), Nicola Pagett (Carla Wilks), Noel Willman (Theopolos), Glynn Edwards (Boris), Madeline Smith (Carla I), Anouska Hempel (Carla II), Valerie Leon (Space Queen), Deborah Moore (Petite fille).
Résumé
Au cours d’un séjour en Ecosse proposé par le juge Fulton, les Persuaders tombent sur la carcasse d’un avion et de son défunt pilote. Il s’agit de Brian Wilks, brillant inventeur venant de découvrir la formule d’un carburant synthétique. Les Persuaders la récupèrent dans l’appareil. Il a été assassiné, un explosif ayant été introduit dans l’avion. Comme l’a prévu le rusé magistrat, de nombreux appétits se font jours dès lors que la nouvelle apparaît dans lapresse. Les Persuaders font ainsi l’objet de diverses tentatives visant à s’emparer de la formule (tentative d’enlèvement, visite musclée d’agents de l’Est, propositions pécuniaires de riches industriels, voire appariation de fausses filles du disparu). La véritable héritière, Carla Wilks, fait alors son entrée en scène. Après que les Persuaders aient percé à jour l’identité de l’assassin, elle décide de détruire la formule, car « le monde n’est pas prêt ».
Commentaire
Le duo Pertwee/Moore se reconstitue, portant partiellement remède aux travers observés précédemment dans Le Complot. On entre ainsi beaucoup rapidement dans le vif de l’intrigue, après un prélude écossais rondement mené. Alors qu’ils sont perdus, nos héros tombent juste pile sur une carcasse d’avion et son défunt passager ce qui évoquera de manière amusant bien des souvenirs aux amateurs de LOST. La prévision du Juge Fulton s’avère quelque peu aventureuse, mais qu’importe, l’image de Roger Moore en kilt vaut le détour, rivalisant avec celle de Patrick Macnee dans Le fantôme du château De'Ath.
La découverte du mistigri de la formule d’un carburant synthétique relève de la mythologie des séries d’aventures de l’époque, voulant qu’un document technique aussi complexe puisse tenir sur deux feuilles de papier manuscrites. En l’occurrence il déclenche une chasse au trésor qui rappellera Le Legs aux amateurs des Avengers, l’outrance des caricatures en moins. La faiblesse de l’épisode consiste en ce qu’il ne dépassera guère le stade des entrées en lice des divers prétendants. Ceux-ci, industriels, espions ou demi-mondaines mettent d’ailleurs en œuvre l’ensemble des moyens des pression imaginables l’argent, la violence ou le charme.
Ce florilège se découvre avec plaisir tant ces diverses scène se révèlent parfaitement écrites et interprétées, mais le récit se construit davantage par leur simple accumulation que par un progrès réel de l’action, ce qui devient quel peu frustrant à la longue. Quand la vraie Carla intervient, largement plus de la moitié de l’épisode s’est écoulée et ce que l’on prend pour un rebondissement majeur devient rapidement un simple prétexte à une redite générale, hormis l’affrontement final, assez simpliste. De plus, considérée avec recul et un brin de cynisme, la conclusion donne finalement raison à l’assassin et à sa volonté de statuquo…
La caméra de Roger Moore ne déborde pas plus d’imagination créatrice que précédemment, mais demeure efficace. On retrouve avec bonheur sa propension à filmer les rues de Londres, ce qui nous vaut de nombreux plans extérieurs réussis, ici dans des quartiers volontiers contemporains. Par contre il ne se risque qu’à bien peu de scènes d’action. La participation de la petite Deborah s’avère par ailleurs des plus sympathiques. Par contre, légèrement plus que lors du Complot, le réalisateur semble favoriser l’acteur, tant Lord Sinclair, avec son flegme et son humour à froid so British, paraît mis en avant. Il prend véritablement la direction des opérations, tandis qu’il vient régulièrement à la rescousse de Danny, à qui sa naturelle impétuosité vaut sans cesse de se retrouver en mauvaise posture. Mais tout ceci demeure dans des proportions très acceptables.
De plus les personnages secondaires représentent un atout bien plus présent que lors de l’opus précédent. Les différents industriels, aux motivations factuellement différentes, mais tous mus par la même insatiable soif de profits, se révèlent d’authentiques monstres froids, de plus interprétés avec une grande justesse. Les espions soviétiques, par leur arrogance, leur brutalité et leur endoctrinement leur apportent un amusant contrepoint. L’épisode semble renvoyer dos à dos les vices des deux systèmes, relevant ainsi, tout comme Le Complot, d’une ambition politique supérieure au commun de la série. Voir Chalmers être renversé par un camion marque une jolie ironie. On retrouve avec plaisir le Juge Fulton à la manœuvre, configuration où le personnage peut donner toute sa dimension.
Mais l’atout maître de l’épisode réside dans son étonnant et affriolant défilé de starlettes de l’époque, aperçues notamment dans les productions de la Hammer. Les pétillantes Madeline Smith et Anouska Hempel nous offrent deux jolis moments de charmant amoralisme, dont le choc fournit un excellent moment de comédie. Leurs rôles leur convient à merveille et, aussi bref qu’il soit, apporte un vif surcroît d’intérêt à Formule à vendre. On retrouvera d’ailleurs Madeline Smith très intime avec Roger Moore dans Vivre et laisser mourir. On apprécie encore davantage la somptueuse Valérie Léon à bord de sa spectaculaire Space Queen Mobile, ainsi que son épatant duo avec Roger Moore, bien avant L’espion qui m’aimait. Des clins d’œil décidément très sympathiques aux futurs 007. Le fin talent et la personnalité de Nicola Pagett la situent à un niveau différent, apportant intensité et émotion à ses différentes apparitions. Après sa touchante prestation, c’est avec un goût certain que l’épisode renonce à la coutumière conclusion humoristique.
Détails
Le premier choc pétrolier ne survenant qu’en octobre 1973, l’épisode se montre prophétique à propos les difficultés d’approvisionnement en carburant et sur les nécessaires voies alternatives à développer.
La voiture fusée constitue un très bel exemple de la customisation des Austin Mini, une discipline très populaire en Grande Bretagne.
Quand la Reine de l’Espace s’inquiète de perdre son emploi, Lord Sinclair lui affirme qu’elle pourra travailler pour lui. Compte tenu de ses penchants à propos de la domesticité, découverts précédemment, on se dit qu’il ne plaisante qu’à moitié !
Devant la résidence du juge, nous découvrons Lord Sinclair aux côtés d’un fourgon estampillé AA Service. Il s’agit de The Automobile Association. Fondée en 1905, cette association, devenue compagnie privée en 1999, est la plus vaste de Grande Bretagne fournissant assistance, assurances et formations aux automobilistes. Elle s’étend à divers pays du Commonwealth et, tout comme Michelin, publie un guide de restaurants très populaire. Un peu d’insert publicitaire n’a jamais fait de mal !
Le même routemaster passe pas moins de quatre fois devant le domicile du juge, avec à chaque fois une publicité précisant « Ty-phoo : puts the T in Britain !». Il s’agit en effet d’une marque de thé très populaire en Grande Bretagne, remontant à 1903 et dont le nom provient de l’équivalent chinois pour « docteur ». Un peu d’insert publicitaire n’a jamais fait de mal ! (bis)
Tout comme dans Le Complot, également réalisé par Roger Moore, l'épisode nous fait découvrir de nombreux sites londoniens : Abercorn Place, Hamilton Terrace, Trafalgar Square, Alliotsen Road, Boundary Road, Charlbert Street, St John's Terrace, Queen's Grove, Townshend Road... (Source : Avengerland).
D’une manière amusante, l’un des meilleurs épisodes d’Au cœur du complot (Like Water for Octane) se déroule d’une manière très similaire, le carburant de synthèse se voyant cependant remplacé par... la voiture à eau ! L’invention sera pareillement détruite car « le monde n’est pas prêt ».
Acteurs – Actrices
Nicola Pagett (1945) est née en Egypte. Lors d'une représentation au théâtre de What the butler saw en 1995, son comportement anormal révéla une grave dépression qui la conduisit à l'hôpital psychiatrique. Elle en est sortie et a écrit un livre relatant cette expérience, Diamonds behind my eyes en 1998. Elle a tourné dans Destination Danger, L'Homme à la Valise, Upstairs Downstairs (série à succès outre-Manche), Regan et la mini série Anna Karenina…Sa dernière apparition à l'écran date de 1999. Dans le Monde des Avengers, elle incarne l'inoubliable Adriana de Un dangereux marché.
Leo Genn (1905-1978) débuta sa carrière théâtrale dans les années 30. Il se fit connaître au cinéma par des adaptations à succès de pièces du répertoire. Il fut proposé à l'Oscar pour son rôle de Petronius dans Quo Vadis (1951) et demeure une figure importante de la scène anglaise. Sa participation à Amicalement vôtre fut l'une de ses très rares apparitions au petit écran.
Deborah Moore (1963) réalisa ici ses débuts d'actice, avant de poursuivre sa carrière au cinéma (Chaplin, 1992) et à la télévision (Des jours et des vies, Rome, Sherlock...). Elle apparut très brièvement en hotesse d'avion dans Die Another Day (2002)
Madeline Smith (1949) débuta dans le mannequinat. Durant les années 60 et 70 elle tourna dans plusieurs comédies et productions de la Hammer, (The Vampire Lovers, 1970). Elle compte parmi les actrices les plus populaires de cette maison, notamment pour ses formes généreuses. Madeline Smith eut l’honneur de jouer la première conquête du 007 de Roger Moore, au début de Vivre et laisser mourir. Elle se retira au début des années 80.
Anouska Hempel (1941) se fait connaître dans les films de la Hammer (The Kiss of the Vampire, 1963), avant de devenir l'une des Anges de la Mort de Blofeld dans Au Service Secret de Sa Majesté (1969). Elle participe également à Department S, UFO, Cosmos 1999, Le retour du Saint... Elle fut une candidate malheureuse au rôle de Jo Grant, l'une des Faithful Companions du Docteur les plus réputées. Devenue, en 1980, Lady Weinberg par son mariage avec le richissime Sir Mark Weinberg, Anouska Hempel s'est reconvertie avec succès dans les affaires : chaîne d'hôtels et design de boutiques de luxe ou de vêtements, notamment pour la famille royale. Cette figure de la haute société londonienne est surnommée "Nounou" par ses proches.
Valerie Léon (1943) connut une carrière riche en seconds rôles et en spots publicitaires (Hai Karate). Elle apparut dans L'espion qui m'aimait (1977) et Jamais, plus jamais (1983), mais aussi The Italian Job, La malédiction de la Panthère Rose ou la série de films humoristiques Carry On. Dans No Sex, Please; We're British (1973), elle fait équipe avec Margaret Nolan, autre Persuader Girl et vedette des Carry On. Elle fit également sensation en reine égyptienne dans une production de la Hammer, Blood from the Mummy's Tomb (1971). Cette actrice particulièrement attractive incarne Betty dans George et Fred (saison 6 des Avengers)
Scénario : Michael Pertwee (1916-1991) écrivit pour de nombreuses séries anglaises ou américaines : Le Saint, Alfred Hitchcock Présente, Armchait Theatre, Destination Danger… membre d’une grande famille de comédiens, il était ainsi le frère de Jon Pertwee, l’interprète de la troisième incarnation du Docteur.
Réalisation : Roger Moore
Distribution
Laurence Naismith (Juge Fulton), Leo Genn (Sir Hugo Chalmers), Nicola Pagett (Carla Wilks), Noel Willman (Theopolos), Glynn Edwards (Boris), Madeline Smith (Carla I), Anouska Hempel (Carla II), Valerie Leon (Space Queen), Deborah Moore (Petite fille).
Résumé
Au cours d’un séjour en Ecosse proposé par le juge Fulton, les Persuaders tombent sur la carcasse d’un avion et de son défunt pilote. Il s’agit de Brian Wilks, brillant inventeur venant de découvrir la formule d’un carburant synthétique. Les Persuaders la récupèrent dans l’appareil. Il a été assassiné, un explosif ayant été introduit dans l’avion. Comme l’a prévu le rusé magistrat, de nombreux appétits se font jours dès lors que la nouvelle apparaît dans lapresse. Les Persuaders font ainsi l’objet de diverses tentatives visant à s’emparer de la formule (tentative d’enlèvement, visite musclée d’agents de l’Est, propositions pécuniaires de riches industriels, voire appariation de fausses filles du disparu). La véritable héritière, Carla Wilks, fait alors son entrée en scène. Après que les Persuaders aient percé à jour l’identité de l’assassin, elle décide de détruire la formule, car « le monde n’est pas prêt ».
Commentaire
Le duo Pertwee/Moore se reconstitue, portant partiellement remède aux travers observés précédemment dans Le Complot. On entre ainsi beaucoup rapidement dans le vif de l’intrigue, après un prélude écossais rondement mené. Alors qu’ils sont perdus, nos héros tombent juste pile sur une carcasse d’avion et son défunt passager ce qui évoquera de manière amusant bien des souvenirs aux amateurs de LOST. La prévision du Juge Fulton s’avère quelque peu aventureuse, mais qu’importe, l’image de Roger Moore en kilt vaut le détour, rivalisant avec celle de Patrick Macnee dans Le fantôme du château De'Ath.
La découverte du mistigri de la formule d’un carburant synthétique relève de la mythologie des séries d’aventures de l’époque, voulant qu’un document technique aussi complexe puisse tenir sur deux feuilles de papier manuscrites. En l’occurrence il déclenche une chasse au trésor qui rappellera Le Legs aux amateurs des Avengers, l’outrance des caricatures en moins. La faiblesse de l’épisode consiste en ce qu’il ne dépassera guère le stade des entrées en lice des divers prétendants. Ceux-ci, industriels, espions ou demi-mondaines mettent d’ailleurs en œuvre l’ensemble des moyens des pression imaginables l’argent, la violence ou le charme.
Ce florilège se découvre avec plaisir tant ces diverses scène se révèlent parfaitement écrites et interprétées, mais le récit se construit davantage par leur simple accumulation que par un progrès réel de l’action, ce qui devient quel peu frustrant à la longue. Quand la vraie Carla intervient, largement plus de la moitié de l’épisode s’est écoulée et ce que l’on prend pour un rebondissement majeur devient rapidement un simple prétexte à une redite générale, hormis l’affrontement final, assez simpliste. De plus, considérée avec recul et un brin de cynisme, la conclusion donne finalement raison à l’assassin et à sa volonté de statuquo…
La caméra de Roger Moore ne déborde pas plus d’imagination créatrice que précédemment, mais demeure efficace. On retrouve avec bonheur sa propension à filmer les rues de Londres, ce qui nous vaut de nombreux plans extérieurs réussis, ici dans des quartiers volontiers contemporains. Par contre il ne se risque qu’à bien peu de scènes d’action. La participation de la petite Deborah s’avère par ailleurs des plus sympathiques. Par contre, légèrement plus que lors du Complot, le réalisateur semble favoriser l’acteur, tant Lord Sinclair, avec son flegme et son humour à froid so British, paraît mis en avant. Il prend véritablement la direction des opérations, tandis qu’il vient régulièrement à la rescousse de Danny, à qui sa naturelle impétuosité vaut sans cesse de se retrouver en mauvaise posture. Mais tout ceci demeure dans des proportions très acceptables.
De plus les personnages secondaires représentent un atout bien plus présent que lors de l’opus précédent. Les différents industriels, aux motivations factuellement différentes, mais tous mus par la même insatiable soif de profits, se révèlent d’authentiques monstres froids, de plus interprétés avec une grande justesse. Les espions soviétiques, par leur arrogance, leur brutalité et leur endoctrinement leur apportent un amusant contrepoint. L’épisode semble renvoyer dos à dos les vices des deux systèmes, relevant ainsi, tout comme Le Complot, d’une ambition politique supérieure au commun de la série. Voir Chalmers être renversé par un camion marque une jolie ironie. On retrouve avec plaisir le Juge Fulton à la manœuvre, configuration où le personnage peut donner toute sa dimension.
Mais l’atout maître de l’épisode réside dans son étonnant et affriolant défilé de starlettes de l’époque, aperçues notamment dans les productions de la Hammer. Les pétillantes Madeline Smith et Anouska Hempel nous offrent deux jolis moments de charmant amoralisme, dont le choc fournit un excellent moment de comédie. Leurs rôles leur convient à merveille et, aussi bref qu’il soit, apporte un vif surcroît d’intérêt à Formule à vendre. On retrouvera d’ailleurs Madeline Smith très intime avec Roger Moore dans Vivre et laisser mourir. On apprécie encore davantage la somptueuse Valérie Léon à bord de sa spectaculaire Space Queen Mobile, ainsi que son épatant duo avec Roger Moore, bien avant L’espion qui m’aimait. Des clins d’œil décidément très sympathiques aux futurs 007. Le fin talent et la personnalité de Nicola Pagett la situent à un niveau différent, apportant intensité et émotion à ses différentes apparitions. Après sa touchante prestation, c’est avec un goût certain que l’épisode renonce à la coutumière conclusion humoristique.
Détails
Le premier choc pétrolier ne survenant qu’en octobre 1973, l’épisode se montre prophétique à propos les difficultés d’approvisionnement en carburant et sur les nécessaires voies alternatives à développer.
La voiture fusée constitue un très bel exemple de la customisation des Austin Mini, une discipline très populaire en Grande Bretagne.
Quand la Reine de l’Espace s’inquiète de perdre son emploi, Lord Sinclair lui affirme qu’elle pourra travailler pour lui. Compte tenu de ses penchants à propos de la domesticité, découverts précédemment, on se dit qu’il ne plaisante qu’à moitié !
Devant la résidence du juge, nous découvrons Lord Sinclair aux côtés d’un fourgon estampillé AA Service. Il s’agit de The Automobile Association. Fondée en 1905, cette association, devenue compagnie privée en 1999, est la plus vaste de Grande Bretagne fournissant assistance, assurances et formations aux automobilistes. Elle s’étend à divers pays du Commonwealth et, tout comme Michelin, publie un guide de restaurants très populaire. Un peu d’insert publicitaire n’a jamais fait de mal !
Le même routemaster passe pas moins de quatre fois devant le domicile du juge, avec à chaque fois une publicité précisant « Ty-phoo : puts the T in Britain !». Il s’agit en effet d’une marque de thé très populaire en Grande Bretagne, remontant à 1903 et dont le nom provient de l’équivalent chinois pour « docteur ». Un peu d’insert publicitaire n’a jamais fait de mal ! (bis)
Tout comme dans Le Complot, également réalisé par Roger Moore, l'épisode nous fait découvrir de nombreux sites londoniens : Abercorn Place, Hamilton Terrace, Trafalgar Square, Alliotsen Road, Boundary Road, Charlbert Street, St John's Terrace, Queen's Grove, Townshend Road... (Source : Avengerland).
D’une manière amusante, l’un des meilleurs épisodes d’Au cœur du complot (Like Water for Octane) se déroule d’une manière très similaire, le carburant de synthèse se voyant cependant remplacé par... la voiture à eau ! L’invention sera pareillement détruite car « le monde n’est pas prêt ».
Acteurs – Actrices
Nicola Pagett (1945) est née en Egypte. Lors d'une représentation au théâtre de What the butler saw en 1995, son comportement anormal révéla une grave dépression qui la conduisit à l'hôpital psychiatrique. Elle en est sortie et a écrit un livre relatant cette expérience, Diamonds behind my eyes en 1998. Elle a tourné dans Destination Danger, L'Homme à la Valise, Upstairs Downstairs (série à succès outre-Manche), Regan et la mini série Anna Karenina…Sa dernière apparition à l'écran date de 1999. Dans le Monde des Avengers, elle incarne l'inoubliable Adriana de Un dangereux marché.
Leo Genn (1905-1978) débuta sa carrière théâtrale dans les années 30. Il se fit connaître au cinéma par des adaptations à succès de pièces du répertoire. Il fut proposé à l'Oscar pour son rôle de Petronius dans Quo Vadis (1951) et demeure une figure importante de la scène anglaise. Sa participation à Amicalement vôtre fut l'une de ses très rares apparitions au petit écran.
Deborah Moore (1963) réalisa ici ses débuts d'actice, avant de poursuivre sa carrière au cinéma (Chaplin, 1992) et à la télévision (Des jours et des vies, Rome, Sherlock...). Elle apparut très brièvement en hotesse d'avion dans Die Another Day (2002)
Madeline Smith (1949) débuta dans le mannequinat. Durant les années 60 et 70 elle tourna dans plusieurs comédies et productions de la Hammer, (The Vampire Lovers, 1970). Elle compte parmi les actrices les plus populaires de cette maison, notamment pour ses formes généreuses. Madeline Smith eut l’honneur de jouer la première conquête du 007 de Roger Moore, au début de Vivre et laisser mourir. Elle se retira au début des années 80.
Anouska Hempel (1941) se fait connaître dans les films de la Hammer (The Kiss of the Vampire, 1963), avant de devenir l'une des Anges de la Mort de Blofeld dans Au Service Secret de Sa Majesté (1969). Elle participe également à Department S, UFO, Cosmos 1999, Le retour du Saint... Elle fut une candidate malheureuse au rôle de Jo Grant, l'une des Faithful Companions du Docteur les plus réputées. Devenue, en 1980, Lady Weinberg par son mariage avec le richissime Sir Mark Weinberg, Anouska Hempel s'est reconvertie avec succès dans les affaires : chaîne d'hôtels et design de boutiques de luxe ou de vêtements, notamment pour la famille royale. Cette figure de la haute société londonienne est surnommée "Nounou" par ses proches.
Valerie Léon (1943) connut une carrière riche en seconds rôles et en spots publicitaires (Hai Karate). Elle apparut dans L'espion qui m'aimait (1977) et Jamais, plus jamais (1983), mais aussi The Italian Job, La malédiction de la Panthère Rose ou la série de films humoristiques Carry On. Dans No Sex, Please; We're British (1973), elle fait équipe avec Margaret Nolan, autre Persuader Girl et vedette des Carry On. Elle fit également sensation en reine égyptienne dans une production de la Hammer, Blood from the Mummy's Tomb (1971). Cette actrice particulièrement attractive incarne Betty dans George et Fred (saison 6 des Avengers)
Dernière édition par Estuaire44 le Ven 24 Déc 2010 - 16:01, édité 1 fois
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Amicalement vôtre"
Dearesttara a écrit:Quand on parle du loup... Je viens de voir Minuit moins huit kilomètres à l'instant !
D'accord avec la majorité : scénario un peu longuet avec rebondissements routiniers mais y'a des scènes qui valent leur pesant de cacahuètes (le comte qui présente la note, Sidonie qui flirte avec nos deux amis, l'hilarant tag final, les vannes entre Danny et Brett, l'appartement de Sidonie pas si désert que ça... mais aussi la superbe intro avec Jean Marsh.) et on a droit à de beaux paysages, à une belle musique, un joli twist final, des personnages bien croqués... 3 melons bien mérités ! Après le coup de fatigue d'Un ami d'enfance, je suis content de retrouver la série en pleine forme, Terry Nation est clairement plus à l'aise que dans Les Avengers et j'apprécie le savoir-faire de Val Guest !
Joan Collins est fantastique et très séduisante, une très bonne Persuaders girl !
Je pense exactement le contraire aprés le superbe et stylisé "un ami d'enfance", on a droit, avec "Minuit moins 8 kilomètres", à un petit navet au rythme pépère, mal réalisé, et trés atypique de l'univers "Persuaders"
trés belle critique d'Estuaire, mais il faudrait que je revoie "Formule à vendre" (je ne me souviens que de la fille dans son drôle de bolide publicitaire, et vaguement du scénario)
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Amicalement vôtre"
La voiture fusée fait aussi partie des quelques souvenirs que me restaient de ma première découverte de la série, il y a fort longtemps !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Amicalement vôtre"
4 melons pour "Formule à vendre", que je revoie toujours avec plaisir. Le seul petit défaut que je pourrais formuler, si je puis dire, c'est que, en réfléchissant bien, la fin est facile à deviner. Dans une série TV, quand il y a un type de l'industrie pétrolière, c'est forcément lui le méchant...
phildlm- Duc(hesse)
- Age : 58
Localisation : Auvergne, entre Clermont et Lyon
Date d'inscription : 19/08/2007
Re: Série "Amicalement vôtre"
Je savais les ennuis de santé psychiatriques de la belle Nicola Pagett, un peu comme en France Marie Hélène Breillat. Nous avons vu en France "Upstairs downstairs" sous le titre "Maîtres et valets" d'avril à juin 1975 sur TF1. 13 épisodes seulement.
Nicola fut aussi Anna Karénine.
Comme Séribibi, j'adore "Un ami d'enfance", pas pour la blondasse muette, mais pour l'histoire et pour la performance de Larry Storch. Alors que "Minuit moins huit kilomètres" a trés vite mal vieilli, diffusé trois fois de suite (décembre 1972, avril 1974 après aujourd'hui madame sur la 2, et automne 1974 dans "La Une est à vous".
Nicola fut aussi Anna Karénine.
Comme Séribibi, j'adore "Un ami d'enfance", pas pour la blondasse muette, mais pour l'histoire et pour la performance de Larry Storch. Alors que "Minuit moins huit kilomètres" a trés vite mal vieilli, diffusé trois fois de suite (décembre 1972, avril 1974 après aujourd'hui madame sur la 2, et automne 1974 dans "La Une est à vous".
Invité- Invité
Re: Série "Amicalement vôtre"
Un petit coin tranquille (A Home Of One’s Own, 1-19, )
Diffusion : 31 décembre 1971
Scénario : Terry Nation
Réalisation : James Hill (1919-1994) a réalisé neuf épisodes des Avengers, des la saison 4 jusqu’aux New Avengers. Il a aussi travaillé pour Le Saint et Worzel Gummidge (avec Jon Pertwee), ainsi que pour plusieurs films (Le capitaine Nemo et la ville sous-marine, 1969).
Distribution
Hannah Gordon (Lucy Scott), John Ronane (Rupert Hathaway), Leon Greene (Abel Gaunt), Michael Wynne (Le policier), Talfryn Thomas (le villageois), Michael Sheard (John Walden)
Résumé
Grâce à une opportunité, Danny fait l’acquisition d’une « maison de caractère » située au cœur de l’Angleterre profonde. Il y invite Brett, qui découvre en fait une masure dans un état abominable, inhabitée de puis des années. Tandis que qu’il va s’installer à l’auberge d’un village voisin, Danny, toujours enthousiaste, débute les réparations. Mais voici que se déroulent des évènements inquiétant laissant percevoir que la maison est maudite, tandis que le nobliau local fait pression sur Danny pour qui lui cède la propriété. Pendant ce temps Brett fait la connaissance de Lucy, une prétendue photographe d’oiseaux, semblant elle aussi très intéressée par la demeure de Wilde. Après diverses péripéties il apparaît que le supposé noble dirige en fait un gang de faux monnayeurs installés dans le sous sol de la maison et que les évènements fantastiques ne servaient qu’à écarter les curieux. Lucy travaille en fait pour la police. Elle et les Persuaders finissent par triompher des bandits mais Danny n’es pas pour autant au bout de ses peines !
Commentaire
Un petit coin tranquille s’avère une vraie pépite d’humour et de suspense, en premier lieu grâce aux Persuaders eux-mêmes. Ces derniers s’avèrent très en forme, avec un Danny à l’enthousiasme quasi enfantin, refusant de se laisser atteindre par les sous-entendus de son ami nettement plus réaliste et blasé. Les dialogues crépitent comme rarement, avec ces piques d’humour à froid que s’entend si bien à décocher le Lord Anglais (« - On commence la visite, tu vas être surpris ! -Oh, plus maintenant. »). Tony Curtis étincelle véritablement sur ce registre de pure comédie à la Billy Wilder, voyant son personnage faire face avec le sourire à l’accumulation des pires catastrophes, toujours plus loin dans le déni absurde du réel. L’habile scénario de Terry Nation tire le meilleur profit des différences existant entre un Brett plus réaliste et meilleur connaisseur des psychologies locales et un Danny revivant l’épopée pionnière de la Frontière. L’auteur va d’ailleurs jusqu’à lancer un léger pastiche de Western fort distrayant, tout en évitant soigneusement de ridiculiser l’Américain : son labeur force le respect et l’on observe parallèlement que Lord Sinclair ne se montre guère véloce à aider son ami dans un chantier si salissant et , comment dire, si plébéien.
En dehors de cette parfaite mise en avant du duo vedette, l’intrigue exploite joliment un thème qui ne sera sa pas évoquer Le Mort Vivant aux amateurs des Avengers. A la différence que l’arnaque au surnaturel ne dissimule pas une gigantesque base ennemie sous-terraine, mais, réalisme accru oblige, un simple atelier de fausse monnaie ! Les différents rebondissements s’enchaînent sans ralentir, leur parfait minutage autorisant un vrai suspens jusqu’à la révélation intelligemment retardée du pot aux roses. On pourrait regretter que le récit ne détaille pas davantage de spécimens de la faune locale, mais, à tout prendre, l’on préfère nettement que cela ne grève pas le temps imparti aux protagonistes et au déroulement des évènements. Il faut savoir choisir et Nation démontre également son métier sur ce point.
L’auteur se voit relayé avec éclat par l’excellente mise en scène de James Hill, celui-ci renouant avec le sens du spectaculaire mais aussi de l’optimisation d’un décor qu’il a si souvent démontré dans Chapeau Melon. Il crée ainsi une introduction aussi forte que déroutante, s’affranchissant des canons de la série pour viser le Fantastique. Eléments gothiques, pentacle, emblématique corbeau d’Edgar Allan Poe, on retrouve ici, parfaitement synthétisée, l’esthétique des films de la Hammer ou de Roger Corman. Par les multiples gags qu’elle occasionne (cette barrière !), mais aussi son influence directe sur le récit (sous-terrain, escalier effondré, puits…), la maison occupe une place centrale. Le réalisateur de Caméra Meurtre parvient de nouveau à élever de manière enthousiasmante le décor au rang de héros à part entière de l’histoire, jusqu’à une tonitruante conclusion évoquant cette fois La Chute de la Maison Usher ! Certains à-côtés parachèvent le succès de Un petit coin tranquille, comme l’amusante superposition des rêveries de Danny sur une morose réalité, de jolis plans de la campagne anglaise ou d’efficaces scènes d’action, notamment lors du final.
En dehors des hommes de mains solidement campés par leurs interprètes, l’épisode, déjà si riche par ailleurs, ne développe véritablement que deux personnages secondaires. Rupert se montre odieux et suffisant à souhait, il représente vraiment le méchant que l’on adore jouissivement détester. Mais l’on retiendra surtout l’adorable et tonique Lucy, jouée avec beaucoup d’allant et de naturel par une Hannah Gordon s’entendant à merveille avec Roger Moore. Quoiqu’elle demeure parfaitement féminine son caractère plus affirmé qu’à l’ordinaire et sa part active prise dans l’action tranchent avec la norme des Persuaders Girls. A croire que Terry Nation et James Hill n’ont pas tout oublié de leur passage dans le Monde des Avengers !
Détails
Danny a acheté sa bicoque 25 000 dollars de 1971, chiffre que l’on peut multiplier pas 6 pour obtenir l’équivalent actuel, soit 150 000 dollars !
Comme de coutume dans la série, la forêt représentée est celle de Black Park Lake. La masure de Danny a depuis été détruite. (Source : Avengerland)
La voiture tout terrain de Danny est une Land-Rover 88 série II. Ce modèle central de la marque, dont la première version remonte à l’immédiat après guerre, est aperçu dans de nombreux films ou séries, comme Les Dieux sont tombés sur la tête ou Daktari.
Acteurs – Actrices
Hannah Gordon (1941) est une actrice écossaise connue principalement pour ses participations à Upstairs , Downstairs, Dr Who et My wife next door. Tout en apparaissant régulièrement au théâtre, elle est également animatrice de télévision et lectrice de littérature à la BBC.
John Ronane (1933) se produit toujours activement sur scène. Il a participé à Z Cars, Dixon of Dock Green, Le Saint, Department S, The Persuaders!, The Sweeney, 1990, All Creatures Great and Small, Juliet Bravo, Howards' Way … Dans Chapeau Melon, il apparut dans Le village de la mort et L’homme au sommet.
Leon Greene (1933) est un chateur d’opéra occasionnèrent acteur. Il a ainsi joué dans la série de films humoristiques Carry On.
Michael Wynne (1932) n'a fait qu'une apparition chez les Avengers (Pongo dans L’héritage diabolique), mais a tourné dans de nombreuses séries à succès : Le Saint (trois épisodes), Les Champions, L'Aventurier, Colditz, Les Mémoires de Sherlock Holmes, Wycliffe.
Talfryn Thomas (1922-1982) est un acteur gallois, connu sous le pseudo "Talf the Teeth" à cause de son physique ingrat. Il a participé à de nombreux shows radiophoniques de la BBC et à des productions tournées au pays de Galles, dont un épisode du Saint. Il a participé à Dans sept jours le déluge, et à Clowneries. Il est décédé d'un arrêt cardiaque.
Diffusion : 31 décembre 1971
Scénario : Terry Nation
Réalisation : James Hill (1919-1994) a réalisé neuf épisodes des Avengers, des la saison 4 jusqu’aux New Avengers. Il a aussi travaillé pour Le Saint et Worzel Gummidge (avec Jon Pertwee), ainsi que pour plusieurs films (Le capitaine Nemo et la ville sous-marine, 1969).
Distribution
Hannah Gordon (Lucy Scott), John Ronane (Rupert Hathaway), Leon Greene (Abel Gaunt), Michael Wynne (Le policier), Talfryn Thomas (le villageois), Michael Sheard (John Walden)
Résumé
Grâce à une opportunité, Danny fait l’acquisition d’une « maison de caractère » située au cœur de l’Angleterre profonde. Il y invite Brett, qui découvre en fait une masure dans un état abominable, inhabitée de puis des années. Tandis que qu’il va s’installer à l’auberge d’un village voisin, Danny, toujours enthousiaste, débute les réparations. Mais voici que se déroulent des évènements inquiétant laissant percevoir que la maison est maudite, tandis que le nobliau local fait pression sur Danny pour qui lui cède la propriété. Pendant ce temps Brett fait la connaissance de Lucy, une prétendue photographe d’oiseaux, semblant elle aussi très intéressée par la demeure de Wilde. Après diverses péripéties il apparaît que le supposé noble dirige en fait un gang de faux monnayeurs installés dans le sous sol de la maison et que les évènements fantastiques ne servaient qu’à écarter les curieux. Lucy travaille en fait pour la police. Elle et les Persuaders finissent par triompher des bandits mais Danny n’es pas pour autant au bout de ses peines !
Commentaire
Un petit coin tranquille s’avère une vraie pépite d’humour et de suspense, en premier lieu grâce aux Persuaders eux-mêmes. Ces derniers s’avèrent très en forme, avec un Danny à l’enthousiasme quasi enfantin, refusant de se laisser atteindre par les sous-entendus de son ami nettement plus réaliste et blasé. Les dialogues crépitent comme rarement, avec ces piques d’humour à froid que s’entend si bien à décocher le Lord Anglais (« - On commence la visite, tu vas être surpris ! -Oh, plus maintenant. »). Tony Curtis étincelle véritablement sur ce registre de pure comédie à la Billy Wilder, voyant son personnage faire face avec le sourire à l’accumulation des pires catastrophes, toujours plus loin dans le déni absurde du réel. L’habile scénario de Terry Nation tire le meilleur profit des différences existant entre un Brett plus réaliste et meilleur connaisseur des psychologies locales et un Danny revivant l’épopée pionnière de la Frontière. L’auteur va d’ailleurs jusqu’à lancer un léger pastiche de Western fort distrayant, tout en évitant soigneusement de ridiculiser l’Américain : son labeur force le respect et l’on observe parallèlement que Lord Sinclair ne se montre guère véloce à aider son ami dans un chantier si salissant et , comment dire, si plébéien.
En dehors de cette parfaite mise en avant du duo vedette, l’intrigue exploite joliment un thème qui ne sera sa pas évoquer Le Mort Vivant aux amateurs des Avengers. A la différence que l’arnaque au surnaturel ne dissimule pas une gigantesque base ennemie sous-terraine, mais, réalisme accru oblige, un simple atelier de fausse monnaie ! Les différents rebondissements s’enchaînent sans ralentir, leur parfait minutage autorisant un vrai suspens jusqu’à la révélation intelligemment retardée du pot aux roses. On pourrait regretter que le récit ne détaille pas davantage de spécimens de la faune locale, mais, à tout prendre, l’on préfère nettement que cela ne grève pas le temps imparti aux protagonistes et au déroulement des évènements. Il faut savoir choisir et Nation démontre également son métier sur ce point.
L’auteur se voit relayé avec éclat par l’excellente mise en scène de James Hill, celui-ci renouant avec le sens du spectaculaire mais aussi de l’optimisation d’un décor qu’il a si souvent démontré dans Chapeau Melon. Il crée ainsi une introduction aussi forte que déroutante, s’affranchissant des canons de la série pour viser le Fantastique. Eléments gothiques, pentacle, emblématique corbeau d’Edgar Allan Poe, on retrouve ici, parfaitement synthétisée, l’esthétique des films de la Hammer ou de Roger Corman. Par les multiples gags qu’elle occasionne (cette barrière !), mais aussi son influence directe sur le récit (sous-terrain, escalier effondré, puits…), la maison occupe une place centrale. Le réalisateur de Caméra Meurtre parvient de nouveau à élever de manière enthousiasmante le décor au rang de héros à part entière de l’histoire, jusqu’à une tonitruante conclusion évoquant cette fois La Chute de la Maison Usher ! Certains à-côtés parachèvent le succès de Un petit coin tranquille, comme l’amusante superposition des rêveries de Danny sur une morose réalité, de jolis plans de la campagne anglaise ou d’efficaces scènes d’action, notamment lors du final.
En dehors des hommes de mains solidement campés par leurs interprètes, l’épisode, déjà si riche par ailleurs, ne développe véritablement que deux personnages secondaires. Rupert se montre odieux et suffisant à souhait, il représente vraiment le méchant que l’on adore jouissivement détester. Mais l’on retiendra surtout l’adorable et tonique Lucy, jouée avec beaucoup d’allant et de naturel par une Hannah Gordon s’entendant à merveille avec Roger Moore. Quoiqu’elle demeure parfaitement féminine son caractère plus affirmé qu’à l’ordinaire et sa part active prise dans l’action tranchent avec la norme des Persuaders Girls. A croire que Terry Nation et James Hill n’ont pas tout oublié de leur passage dans le Monde des Avengers !
Détails
Danny a acheté sa bicoque 25 000 dollars de 1971, chiffre que l’on peut multiplier pas 6 pour obtenir l’équivalent actuel, soit 150 000 dollars !
Comme de coutume dans la série, la forêt représentée est celle de Black Park Lake. La masure de Danny a depuis été détruite. (Source : Avengerland)
La voiture tout terrain de Danny est une Land-Rover 88 série II. Ce modèle central de la marque, dont la première version remonte à l’immédiat après guerre, est aperçu dans de nombreux films ou séries, comme Les Dieux sont tombés sur la tête ou Daktari.
Acteurs – Actrices
Hannah Gordon (1941) est une actrice écossaise connue principalement pour ses participations à Upstairs , Downstairs, Dr Who et My wife next door. Tout en apparaissant régulièrement au théâtre, elle est également animatrice de télévision et lectrice de littérature à la BBC.
John Ronane (1933) se produit toujours activement sur scène. Il a participé à Z Cars, Dixon of Dock Green, Le Saint, Department S, The Persuaders!, The Sweeney, 1990, All Creatures Great and Small, Juliet Bravo, Howards' Way … Dans Chapeau Melon, il apparut dans Le village de la mort et L’homme au sommet.
Leon Greene (1933) est un chateur d’opéra occasionnèrent acteur. Il a ainsi joué dans la série de films humoristiques Carry On.
Michael Wynne (1932) n'a fait qu'une apparition chez les Avengers (Pongo dans L’héritage diabolique), mais a tourné dans de nombreuses séries à succès : Le Saint (trois épisodes), Les Champions, L'Aventurier, Colditz, Les Mémoires de Sherlock Holmes, Wycliffe.
Talfryn Thomas (1922-1982) est un acteur gallois, connu sous le pseudo "Talf the Teeth" à cause de son physique ingrat. Il a participé à de nombreux shows radiophoniques de la BBC et à des productions tournées au pays de Galles, dont un épisode du Saint. Il a participé à Dans sept jours le déluge, et à Clowneries. Il est décédé d'un arrêt cardiaque.
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
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