Série ''Angel''
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séribibi
Dearesttara
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CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: Les SÉRIES TÉLÉ, FILMS, ACTEURS, ACTRICES & autres Artistes :: Les Séries Télé
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Re: Série ''Angel''
- Go on, English, make your move - because it'll be your last. (they both raise their fists – and roll a pair of dice each; they're playing 'Risk') And now I rule Europe, Australia and South America! (does a dance)
- I still got Kamchakta!
La séquence introductive de Blood Money séduit d'emblée par son humour, avec le Risk le retour de l'excellente plaisanterie récurrente de la carte de visite dessinée par Cordy de manière (très) stylisée. Mais le passage confirme surtout la diabolique maîtrise de l'art du twist manifestée par cette saison 2. On croit réellement que la fraicheur et la sympathie d'Anne ont un effet positif sur un Angel momentanément redevenu lui -même, en espérant un développement en ce sens. Le couperet de la révélation d'un Angel toujours dévoyé par l'obsession de sa vendetta personnelle contre Wolfram & Hart n'en tombe qu'avec plus de retentissement. Boreanaz continue à briller par les acceptions différentes de son personnage complexe, qu'il incarne avec la même souveraine conviction. Le grand atout de cet épisode, souffrant par ailleurs de la criante absence de, Darla, réside dans la continuité du portrait d'un héros asservi par une obsession faisant rejaillir les traits les plus sombres de sa personnalité. Plusieurs scènes remarquables sont à inscrire à ce chapitre, dont celle voyant Angel prenant un plaisir manifeste à terroriser Leelah, avec de pures intonations à la Angelus. Quelque soit la personnalité de la demoiselle, un véritable malaise s'installe, avec un rare intensité dramatique .Il en va de même quand Angel embrigade Anne dans sa croisade, sous prétexte de l'acceptation d'argent à la provenance douteuse. Sa rencontre avec Anne véhicule un espoir ténu mais bienvenu, bienvenu, Angel est encore là, quelque part.
Bllod Money n'apporte pas grand chose de nouveau, car il recycle pour l'essentiel les éléments apportés lors du remarquable Redefinition, mais il l'effectue avec un indéniable talent. Le récit ne laisse pas passer l'occasion d'une satire de ce rituel très américain que sont les soirées de bienfaisance. Cela évoquera de bons souvenirs aux amateurs de Californication sur un modus operandi certes différent. Lilah et Lindsey se situent aussi dans la droit continuité de l'opus précédent, mais ils permettent au moins d'en apprendre plus les véritables visées de leur firme concernant Angel (une Apocalypse de plus, pourquoi pas). Si Lindsey continue à démontrer une densité supérieure, on avouera que Lilah, particulièrement en beauté, lui vole ici la vedette. L'ex équipe d'Angel se situe elle aussi sur le même registre humoristique que précédemment, toujours avec efficacité, même s'il est difficile de succéder à leur visite haute en couleurs du Caritas ( et de son bar bien fourni). Leur recréation laborieuse de l'agence s'avère amusante à suivre, on se situe bien au-delà d'un simple alibi justifiant leur présence à l'écran. Il aurait mieux valu capitaliser davantage sur ces éléments, plutôt que développer un démon n’apportant pas grand chose en soi. (***)
L'ancienne Chanterelle, ou Lily, a conservé le prénom d'Anne, après sa rencontre avec Buffy en début de saison 3. Angel et Anne auraient p use reconnaître, car ils se sont brièvement croisés lors de Lie To Me. Toutefois l'auteure Mere Smith a indiqué qu'Anne ne se souvenait pas d'Angel, trois années particulièrement difficiles s'étant déroulées pour elle depuis cet épisode. On peut imaginer qu'Angel la reconnaisse sans que cela l'intéresse le moins du monde, dans son état d'esprit présent. Il ne sera jamais question de Buffy lors de leurs conversations. Par la suite Angel conservera un intérêt protecteur pour l'association d'Anne.
Chanterelle déclare à Angel qu'elle pensait que les vampires étaient sympathiques, du moins jusqu'à ce qu'elle en rencontre un. Le vampire en question n'est autre que Spike, lors de l'épisode Lie To Me de Buffy contre les Vampires.
Lors de la partie de Risk, Gunn surnomme Wes "l'Anglais", pour la première fois; cela se reproduira régulièrement au fil de la série.
Well, nearly drowning me and leaving me hanging in a sewer ain't exactly Emily Post either, réplique Merl quand Angel lui reproche son impolitesse envers lui. Emily Post est une femme de lettres américaine (1872-1960), dont les ouvrages sur le savoir-vire connurent un immense succès. Son nom est devenu synonyme de bonnes manières.
Serena, I have to know. This thing with making your character gay, is that like... all about ratings? Because I don't get it,, déclare l'une des invitées à la soirée de bienfaisance. Il s'agit d'une plaisanterie en référence aux critiques subies par Whedon quand Willow devint lesbienne.
A la soirée on entend Let 'Er Rip, des Dixie Chicks.
- I still got Kamchakta!
La séquence introductive de Blood Money séduit d'emblée par son humour, avec le Risk le retour de l'excellente plaisanterie récurrente de la carte de visite dessinée par Cordy de manière (très) stylisée. Mais le passage confirme surtout la diabolique maîtrise de l'art du twist manifestée par cette saison 2. On croit réellement que la fraicheur et la sympathie d'Anne ont un effet positif sur un Angel momentanément redevenu lui -même, en espérant un développement en ce sens. Le couperet de la révélation d'un Angel toujours dévoyé par l'obsession de sa vendetta personnelle contre Wolfram & Hart n'en tombe qu'avec plus de retentissement. Boreanaz continue à briller par les acceptions différentes de son personnage complexe, qu'il incarne avec la même souveraine conviction. Le grand atout de cet épisode, souffrant par ailleurs de la criante absence de, Darla, réside dans la continuité du portrait d'un héros asservi par une obsession faisant rejaillir les traits les plus sombres de sa personnalité. Plusieurs scènes remarquables sont à inscrire à ce chapitre, dont celle voyant Angel prenant un plaisir manifeste à terroriser Leelah, avec de pures intonations à la Angelus. Quelque soit la personnalité de la demoiselle, un véritable malaise s'installe, avec un rare intensité dramatique .Il en va de même quand Angel embrigade Anne dans sa croisade, sous prétexte de l'acceptation d'argent à la provenance douteuse. Sa rencontre avec Anne véhicule un espoir ténu mais bienvenu, bienvenu, Angel est encore là, quelque part.
Bllod Money n'apporte pas grand chose de nouveau, car il recycle pour l'essentiel les éléments apportés lors du remarquable Redefinition, mais il l'effectue avec un indéniable talent. Le récit ne laisse pas passer l'occasion d'une satire de ce rituel très américain que sont les soirées de bienfaisance. Cela évoquera de bons souvenirs aux amateurs de Californication sur un modus operandi certes différent. Lilah et Lindsey se situent aussi dans la droit continuité de l'opus précédent, mais ils permettent au moins d'en apprendre plus les véritables visées de leur firme concernant Angel (une Apocalypse de plus, pourquoi pas). Si Lindsey continue à démontrer une densité supérieure, on avouera que Lilah, particulièrement en beauté, lui vole ici la vedette. L'ex équipe d'Angel se situe elle aussi sur le même registre humoristique que précédemment, toujours avec efficacité, même s'il est difficile de succéder à leur visite haute en couleurs du Caritas ( et de son bar bien fourni). Leur recréation laborieuse de l'agence s'avère amusante à suivre, on se situe bien au-delà d'un simple alibi justifiant leur présence à l'écran. Il aurait mieux valu capitaliser davantage sur ces éléments, plutôt que développer un démon n’apportant pas grand chose en soi. (***)
L'ancienne Chanterelle, ou Lily, a conservé le prénom d'Anne, après sa rencontre avec Buffy en début de saison 3. Angel et Anne auraient p use reconnaître, car ils se sont brièvement croisés lors de Lie To Me. Toutefois l'auteure Mere Smith a indiqué qu'Anne ne se souvenait pas d'Angel, trois années particulièrement difficiles s'étant déroulées pour elle depuis cet épisode. On peut imaginer qu'Angel la reconnaisse sans que cela l'intéresse le moins du monde, dans son état d'esprit présent. Il ne sera jamais question de Buffy lors de leurs conversations. Par la suite Angel conservera un intérêt protecteur pour l'association d'Anne.
Chanterelle déclare à Angel qu'elle pensait que les vampires étaient sympathiques, du moins jusqu'à ce qu'elle en rencontre un. Le vampire en question n'est autre que Spike, lors de l'épisode Lie To Me de Buffy contre les Vampires.
Lors de la partie de Risk, Gunn surnomme Wes "l'Anglais", pour la première fois; cela se reproduira régulièrement au fil de la série.
Well, nearly drowning me and leaving me hanging in a sewer ain't exactly Emily Post either, réplique Merl quand Angel lui reproche son impolitesse envers lui. Emily Post est une femme de lettres américaine (1872-1960), dont les ouvrages sur le savoir-vire connurent un immense succès. Son nom est devenu synonyme de bonnes manières.
Serena, I have to know. This thing with making your character gay, is that like... all about ratings? Because I don't get it,, déclare l'une des invitées à la soirée de bienfaisance. Il s'agit d'une plaisanterie en référence aux critiques subies par Whedon quand Willow devint lesbienne.
A la soirée on entend Let 'Er Rip, des Dixie Chicks.
Estuaire44- Empereur
- Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série ''Angel''
L’idée d’arrêter le temps n’est pas sans rappeler un épisode de La Quatrième Dimension : A kind of stopwatch (et aussi le film Click). Le récit est le point faible d'Happy Anniversary : en plus de méchants ternes et caricaturaux, l’enquête est sans allant, ne menant à rien de concret. Heureusement, l’épisode triomphe en assumant son côté buddy movie, où Angel est flanqué de l’inénarrable Hôte du Caritas. Cette paire génialement mal assortie procure des scènes toutes plus décalées les unes que les autres. Le trio Gunn-Wesley-Cordélia est toujours aussi marrant.
Angel et L’Hôte se promènent dans L.A, interrogent des témoins, font des recherches dans une bibliothèque, déjouent la catastrophe en quelques secondes, et the end ! Cette histoire lente ne décolle jamais mais voit son intérêt dans les scènes entre nos deux camarades. L’Hôte est complètement décalé dans la situation, mais loin d’être un boulet, il interroge avec acuité les témoins, met HS les méchants à coup de suraigus, et ne cesse de questionner la conscience d’Angel entre deux moments d’humour (énorme interprétation de l’hymne américain en guise de réveil-matin non demandé par Angel). Gene est un binoclard bouclé mais avec une jolie petite amie, merci aux auteurs de casser le stéréotype du nerd malchanceux en amour dix ans avant The Big Bang Theory (et Very bad cops). Mais le nice guy révèle son côté sombre et délirant quand il apprend qu’il va être largué. Sa vengeance, plus désespérée que sadique, est assez estomaquante. Ce gentil qui se force à être bourreau est interprété avec conviction par Matt Champagne. La touchante interprétation de Darby Stanchfield donne un peu de profondeur à un personnage schématique. Les monstres à côté paraissent très pâlots. On est content que L’Hôte reste avec Gene pour « sauver son âme » : il fait ce qu’Angel devrait faire, et Angel l’a bien compris. Mais, coincé dans sa noirceur, Angel n’est plus capable de retrouver le bon chemin. David Boreanaz est épatant, mais on est surtout sous le charme d’Andy Hallett. L'épisode annonce sa plus grande participation à la série.
Notre trio de largués (Le bon, la brute, et la chipie) nous arrache rires sur rires avec leurs déboires. Mention à Wesley pour son pastiche hilarant d’Hercule Poirot et gros bisous à l’adorable Virginia. La dernière réplique est dure pour Angel, mais révèle que notre trio n’est plus un faire-valoir, mais existe pour lui-même. Whedon’s touch. (***)
Angel et L’Hôte se promènent dans L.A, interrogent des témoins, font des recherches dans une bibliothèque, déjouent la catastrophe en quelques secondes, et the end ! Cette histoire lente ne décolle jamais mais voit son intérêt dans les scènes entre nos deux camarades. L’Hôte est complètement décalé dans la situation, mais loin d’être un boulet, il interroge avec acuité les témoins, met HS les méchants à coup de suraigus, et ne cesse de questionner la conscience d’Angel entre deux moments d’humour (énorme interprétation de l’hymne américain en guise de réveil-matin non demandé par Angel). Gene est un binoclard bouclé mais avec une jolie petite amie, merci aux auteurs de casser le stéréotype du nerd malchanceux en amour dix ans avant The Big Bang Theory (et Very bad cops). Mais le nice guy révèle son côté sombre et délirant quand il apprend qu’il va être largué. Sa vengeance, plus désespérée que sadique, est assez estomaquante. Ce gentil qui se force à être bourreau est interprété avec conviction par Matt Champagne. La touchante interprétation de Darby Stanchfield donne un peu de profondeur à un personnage schématique. Les monstres à côté paraissent très pâlots. On est content que L’Hôte reste avec Gene pour « sauver son âme » : il fait ce qu’Angel devrait faire, et Angel l’a bien compris. Mais, coincé dans sa noirceur, Angel n’est plus capable de retrouver le bon chemin. David Boreanaz est épatant, mais on est surtout sous le charme d’Andy Hallett. L'épisode annonce sa plus grande participation à la série.
Notre trio de largués (Le bon, la brute, et la chipie) nous arrache rires sur rires avec leurs déboires. Mention à Wesley pour son pastiche hilarant d’Hercule Poirot et gros bisous à l’adorable Virginia. La dernière réplique est dure pour Angel, mais révèle que notre trio n’est plus un faire-valoir, mais existe pour lui-même. Whedon’s touch. (***)
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série ''Angel''
Happy Anniversary s’avère un véritable petit bijou d’humour, au succès principalement basé sur l’association aussi improbable qu’explosive de l’Hôte et d’Angel. Les dialogues crépitent perpétuellement entre ce duo antagoniste au possible, dans la meilleure tradition des Buddy Movies (Holly wood n’est jamais loin dans cette série). Chaque scène est un moment d’anthologie, on avouera une préférence pour le moment de pure délire où l’Hôte demande à… Angel de remonter le moral du malheureux en proie au désespoir amoureux, on rit aux larmes. Le recit parvient joliment à allier un aspect volontiers décalé (Science-fiction et comédie) au sein de cette si sombre saison, tout en l’intégrant à l’évolution des personnages, Angel renouant ici le contact avec l’Humanité. L’Hôte confirme tout son potentiel, le sortir du Carirtas lui permettant d’éviter de virer au simple rouage scénaristique, Andy Hallett nous épate derechef, tandid que la visite des Karaokés assure l’indispensable quota de chansons.
L’aspect SF s’avère lui aussi de qualité, avec un thème de Fin du Monde bien exploité en corrélation avec celui de la stase temporelle. Greenwalt nous délivre une version optimiste de son Synchrony (X-Files), ici on prévient plutôt que l’on ne cherche à guérir ! Les amateurs de Doctor Who s’amuseront en reconnaissant la machination ourdie à l’échelle universelle par Lord Rassilon, lors de l’ultime bataille du si regretté Dixième Docteur (The End Of Time). Les lecteurs des Littératures de l’Imaginaire se plairont à confirmer que Science-Fiction et Fantastique parfois se retrouvent, puisque Gene utilise la technologie pour figer l’extase, une situation finalement très voisine de celle connue par Buffy et Riley dans Where the Wild Things Are. Les hilarantes aventures et mésaventures de l’ex Team Angel constituent désormais une vraie série dans la série, d’autant plus gouteuses ici que Wes réussit un joyeux pastiche d’Hercule Poirot (à qui profite en définitive le testament, imparable). Mais ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort et nos amis, sous nos yeux éberlués, sont bel et bien en train de parvenir à s’affranchir d’Angel. Le Dark Avenger se prépare des lendemains difficiles. (****)
Comme quoi les véritables terreurs se trouvent à Sunnydale : Gene a besoin de tout un laboratoire et d’une aide démoniaque pour figer le temps, tandis que le Warren de Buffy contre les Vampires pourra bien davantage le manipuler avec une simple puce miniaturisée de sa fabrication (Life Serial, 6-05). A Gene, génie et demi.
Le décor de la bibliothèque correspond bien davantage à un établissement public qu'à un universitaire !
Look, I like the theory of freezing time as much as the next Star Trek nerd, but... déclare Denise. Ceci fait référence à l'épisode Timescape de Star Trek: The Next Generation, voyant l'Enterprise être figée dans une singularité temporelle.
Au Caritas, Gene interprète All By Myself, d’Eric Carmen. Cette chanson de 1975 reprend l’air du Concerto pour piano nº 2 de Rachmaninov. Repris par de nombreux artistes, il s’agit d’un classique de la Power Pop, musique psychédélique en vogue durant les années 70. La version de 1996 par Céline Dion connut un immense succès.
A l’Hypérion, l'Hôte interprète The Star Spangled Banner (1780), soit l’hymne national des Etats-Unis depuis 1931.
On entend également deux chansons dans l’autre bar karaoké. Bye, Bye Love, des Everly Brothers (1957), est un standard de la Country. Greensleeves est une chanson traditionnelle anglaise, remontant au XVIème siècle. La légende veut qu’Henry VIII l’ait composée en l’honneur d’Anne Boleyn. L’Amsterdam de jacques Brel en reprend l’air, avec d’autres paroles.
Le bâtiment abritant le laboratoire de Gene est en fait le Valley Life Sciences Building de l’Université de Californie, à Berkeley.
Les démons se battent avec un Hunga Munga, cette antique arme africaine tribale avait déjà été utilisée par Buffy dans Anne.
Les scènes de voiture entre Angel et l’Hôte furent tournées à Burbank et Hollywood, sur Vine Steet.
David Greenwalt a de la suite dans les idées, dans le Synchrony des X-Files (1997), il décrivait pareillement une catastrophe devant survenir suite à une manipulation temporelle. Il avait alors été frappé par un article scientifique décrivant les manipulations du Temps rendues théoriquement possibles par la physique quantique, une idée que l’on retrouve ici.
L’aspect SF s’avère lui aussi de qualité, avec un thème de Fin du Monde bien exploité en corrélation avec celui de la stase temporelle. Greenwalt nous délivre une version optimiste de son Synchrony (X-Files), ici on prévient plutôt que l’on ne cherche à guérir ! Les amateurs de Doctor Who s’amuseront en reconnaissant la machination ourdie à l’échelle universelle par Lord Rassilon, lors de l’ultime bataille du si regretté Dixième Docteur (The End Of Time). Les lecteurs des Littératures de l’Imaginaire se plairont à confirmer que Science-Fiction et Fantastique parfois se retrouvent, puisque Gene utilise la technologie pour figer l’extase, une situation finalement très voisine de celle connue par Buffy et Riley dans Where the Wild Things Are. Les hilarantes aventures et mésaventures de l’ex Team Angel constituent désormais une vraie série dans la série, d’autant plus gouteuses ici que Wes réussit un joyeux pastiche d’Hercule Poirot (à qui profite en définitive le testament, imparable). Mais ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort et nos amis, sous nos yeux éberlués, sont bel et bien en train de parvenir à s’affranchir d’Angel. Le Dark Avenger se prépare des lendemains difficiles. (****)
Comme quoi les véritables terreurs se trouvent à Sunnydale : Gene a besoin de tout un laboratoire et d’une aide démoniaque pour figer le temps, tandis que le Warren de Buffy contre les Vampires pourra bien davantage le manipuler avec une simple puce miniaturisée de sa fabrication (Life Serial, 6-05). A Gene, génie et demi.
Le décor de la bibliothèque correspond bien davantage à un établissement public qu'à un universitaire !
Look, I like the theory of freezing time as much as the next Star Trek nerd, but... déclare Denise. Ceci fait référence à l'épisode Timescape de Star Trek: The Next Generation, voyant l'Enterprise être figée dans une singularité temporelle.
Au Caritas, Gene interprète All By Myself, d’Eric Carmen. Cette chanson de 1975 reprend l’air du Concerto pour piano nº 2 de Rachmaninov. Repris par de nombreux artistes, il s’agit d’un classique de la Power Pop, musique psychédélique en vogue durant les années 70. La version de 1996 par Céline Dion connut un immense succès.
A l’Hypérion, l'Hôte interprète The Star Spangled Banner (1780), soit l’hymne national des Etats-Unis depuis 1931.
On entend également deux chansons dans l’autre bar karaoké. Bye, Bye Love, des Everly Brothers (1957), est un standard de la Country. Greensleeves est une chanson traditionnelle anglaise, remontant au XVIème siècle. La légende veut qu’Henry VIII l’ait composée en l’honneur d’Anne Boleyn. L’Amsterdam de jacques Brel en reprend l’air, avec d’autres paroles.
Le bâtiment abritant le laboratoire de Gene est en fait le Valley Life Sciences Building de l’Université de Californie, à Berkeley.
Les démons se battent avec un Hunga Munga, cette antique arme africaine tribale avait déjà été utilisée par Buffy dans Anne.
Les scènes de voiture entre Angel et l’Hôte furent tournées à Burbank et Hollywood, sur Vine Steet.
David Greenwalt a de la suite dans les idées, dans le Synchrony des X-Files (1997), il décrivait pareillement une catastrophe devant survenir suite à une manipulation temporelle. Il avait alors été frappé par un article scientifique décrivant les manipulations du Temps rendues théoriquement possibles par la physique quantique, une idée que l’on retrouve ici.
Dernière édition par Estuaire44 le Mar 5 Aoû 2014 - 0:49, édité 1 fois
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série ''Angel''
Bravo pour le rapport avec Synchrony ! Ça m'avait échappé... et je poste sans l'avoir calculé ce message à 23h40, heure à laquelle commence l'intrigue de Synchrony !! I'm the best !
On dirait vraiment que Shawn Ryan se fait la main avec The thin dead line, avant qu’il crée The Shield et ses flics violents et ripoux. Pour le reste, cette histoire de zombies transposée chez les flics sans une once d’originalité ne convainc pas vraiment, en dépit d’un sous-texte pertinent sur l’escalade sans fin de la violence entre forces de l’ordre et malfrats. L’absence d’un méchant digne de ce nom est à relever, tandis que l’éclatement des segments Angel et Wesley-Cordy-Gunn se nuisent l’un à l’autre. Heureusement, quelques bons moments comme le siège de l’abri et la glaçante coda font que ce loner parvient à captiver de temps à autre.
Une fois l’effet de surprise passé - le policier répétant les droits Miranda pendant que lui et Angel se tabassent l’un l’autre - on se rend compte qu’il n’y a pas vraiment d’enquête. Gunn parle longuement avec les victimes et fait un p’tit tour pour faire selon les mots de Cordy elle-même « the dumbest plan ever ». On aime bien retrouver Anne, mais elle reste passive d’un bout à l’autre, Julia Lee a peu à défendre, on le regrette. Angel reste à la marge, agissant de loin. S’il est intéressant de lire dans ses yeux à quel point ses amis lui manquent, il n’agit vraiment qu’en toute fin de parcours, pour un mano a mano avec le monster-of-the-week (un humain !!), très expéditif. Kate répète son numéro de flic fatiguée et froide, Elisabeth Röhm est une grande actrice, mais son personnage tourne en rond. L’épisode décolle dans les derniers moments du 2e acte et son coup de feu brutal. Enfin, arrive le siège de la maison, bien joué, bien filmé, mais les auteurs ont l’idée peu judicieuse de faire intervenir un élément exogène destiné à donner de la tension (le dur à cuire Jackson) : c’est gratuit, inutile, et croque-temps. Comme on se doute qu’Angel sauvera tout à temps, le suspense aurait dû être compensé par de l’action, mais il n’y en aura pas, c’est bien dommage. On finit sur une bonne note avec Cordélia-Angel : le vampire est allé trop loin, et a perdu ses associés et amis. Angel retourne dans sa solitude, et continue son cheminement vers les ténèbres. (**)
On dirait vraiment que Shawn Ryan se fait la main avec The thin dead line, avant qu’il crée The Shield et ses flics violents et ripoux. Pour le reste, cette histoire de zombies transposée chez les flics sans une once d’originalité ne convainc pas vraiment, en dépit d’un sous-texte pertinent sur l’escalade sans fin de la violence entre forces de l’ordre et malfrats. L’absence d’un méchant digne de ce nom est à relever, tandis que l’éclatement des segments Angel et Wesley-Cordy-Gunn se nuisent l’un à l’autre. Heureusement, quelques bons moments comme le siège de l’abri et la glaçante coda font que ce loner parvient à captiver de temps à autre.
Une fois l’effet de surprise passé - le policier répétant les droits Miranda pendant que lui et Angel se tabassent l’un l’autre - on se rend compte qu’il n’y a pas vraiment d’enquête. Gunn parle longuement avec les victimes et fait un p’tit tour pour faire selon les mots de Cordy elle-même « the dumbest plan ever ». On aime bien retrouver Anne, mais elle reste passive d’un bout à l’autre, Julia Lee a peu à défendre, on le regrette. Angel reste à la marge, agissant de loin. S’il est intéressant de lire dans ses yeux à quel point ses amis lui manquent, il n’agit vraiment qu’en toute fin de parcours, pour un mano a mano avec le monster-of-the-week (un humain !!), très expéditif. Kate répète son numéro de flic fatiguée et froide, Elisabeth Röhm est une grande actrice, mais son personnage tourne en rond. L’épisode décolle dans les derniers moments du 2e acte et son coup de feu brutal. Enfin, arrive le siège de la maison, bien joué, bien filmé, mais les auteurs ont l’idée peu judicieuse de faire intervenir un élément exogène destiné à donner de la tension (le dur à cuire Jackson) : c’est gratuit, inutile, et croque-temps. Comme on se doute qu’Angel sauvera tout à temps, le suspense aurait dû être compensé par de l’action, mais il n’y en aura pas, c’est bien dommage. On finit sur une bonne note avec Cordélia-Angel : le vampire est allé trop loin, et a perdu ses associés et amis. Angel retourne dans sa solitude, et continue son cheminement vers les ténèbres. (**)
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série ''Angel''
Bien vu pour l'horaire ! Oui, Synchrony comme titre exact, j'ai la mémoire qui flanche !
- Hey, Gunn graduated with a major in Dumb Planning from Angel University. He sat at the feet of the master, and learned well, how to plan dumbly.
The Thin Dead Line opte pour le film de zombies, un phénomène il est vrai alors moins saturé qu'il ne l'est devenu aujourd'hui. Mais les Zombies ne prennent réellement toute leur sel que sous une acception Gore ou franchement rigolarde, soit les deux options soigneusement évitées ici. La narration, tout comme la mise en scène, demeure atone. C'est particulièrement criant lors de l'assaut final du foyer, supposé figurer l'apothéose du spectacle et filmé de manière particulièrement plate. Tout comme la dénonciation du racialisme fascisant dans Hero, la dénonciation des dérives du sécuritarisme sonnent, justes, mais sur un mode démonstratoire au possible. La présence du voyou permet toutefois d'introduire davantage de nuances. Il est regrettable que le cerveau maléfique du jour soit aussi sommairement décrit et sans réelle saveur (comme a-t-il pu monter une telle organisation ? Espère-t-il vraiment que personne ne remarque qu'il s'agit de Zombies ?).
L'épisode se montre également inégal dans son écritures des personnages.. Kate tient décidément un rôle moins fort qu'en saison. Il reste pénible de la voir agir aussi peu alors même que l'enquête se déroule dans son environnement propre. Le récit se parcelle trop, tout en demeurant longtemps peu dynamique, n'apportant que des allées et venues un brin mécanique à la situation initiale. On ne peut s’empêcher de regretter l'absence de développement autour de ce troisième œil très lovecraftien. Bien évidement on ne croit jamais un seul instant que Wes va mourir, le voir survivre indéfiniment à une aussi grave blessure tranche avec le réalisme crû et efficace de la mort de Tara, également par révolver. Reste que la césure entre Angel et ses amis se confirme, l'opus contribuant au moins de ce point de vue à dramatiser la suite de la saison. Outre la présence toujours lumineuse d' Anne, il doit d'ailleurs cet aspect ses quelques scènes marquantes, voyant l'équipe bouleversée d'apprendre une possible guérison d'Angel ou la confrontation cruelle entre ce dernier et Cordy. (**)
Le foyer dirigé par Anne semble avoir beaucoup changé d'aspect depuis l'épisode où le découvre, Blood Money.
Anne sera de retour pour l'ultime épisode de la série, Not Fade Away.
Le titre original est une référence à The Thin Red Line une célèbre péripétie de la bataille de Balaclava, durant la Guerre de Crimée (1854). Une fine ligne de fantassins écossais, à l'uniforme rouge, parvenant par son héroïsme à contrer une charge de la cavalerie russe. Exaltée par la presse d'alors, cette action est passée dans la culture populaire anglo-saxonne comme synonyme de grand courage.
- Hey, Gunn graduated with a major in Dumb Planning from Angel University. He sat at the feet of the master, and learned well, how to plan dumbly.
The Thin Dead Line opte pour le film de zombies, un phénomène il est vrai alors moins saturé qu'il ne l'est devenu aujourd'hui. Mais les Zombies ne prennent réellement toute leur sel que sous une acception Gore ou franchement rigolarde, soit les deux options soigneusement évitées ici. La narration, tout comme la mise en scène, demeure atone. C'est particulièrement criant lors de l'assaut final du foyer, supposé figurer l'apothéose du spectacle et filmé de manière particulièrement plate. Tout comme la dénonciation du racialisme fascisant dans Hero, la dénonciation des dérives du sécuritarisme sonnent, justes, mais sur un mode démonstratoire au possible. La présence du voyou permet toutefois d'introduire davantage de nuances. Il est regrettable que le cerveau maléfique du jour soit aussi sommairement décrit et sans réelle saveur (comme a-t-il pu monter une telle organisation ? Espère-t-il vraiment que personne ne remarque qu'il s'agit de Zombies ?).
L'épisode se montre également inégal dans son écritures des personnages.. Kate tient décidément un rôle moins fort qu'en saison. Il reste pénible de la voir agir aussi peu alors même que l'enquête se déroule dans son environnement propre. Le récit se parcelle trop, tout en demeurant longtemps peu dynamique, n'apportant que des allées et venues un brin mécanique à la situation initiale. On ne peut s’empêcher de regretter l'absence de développement autour de ce troisième œil très lovecraftien. Bien évidement on ne croit jamais un seul instant que Wes va mourir, le voir survivre indéfiniment à une aussi grave blessure tranche avec le réalisme crû et efficace de la mort de Tara, également par révolver. Reste que la césure entre Angel et ses amis se confirme, l'opus contribuant au moins de ce point de vue à dramatiser la suite de la saison. Outre la présence toujours lumineuse d' Anne, il doit d'ailleurs cet aspect ses quelques scènes marquantes, voyant l'équipe bouleversée d'apprendre une possible guérison d'Angel ou la confrontation cruelle entre ce dernier et Cordy. (**)
Le foyer dirigé par Anne semble avoir beaucoup changé d'aspect depuis l'épisode où le découvre, Blood Money.
Anne sera de retour pour l'ultime épisode de la série, Not Fade Away.
Le titre original est une référence à The Thin Red Line une célèbre péripétie de la bataille de Balaclava, durant la Guerre de Crimée (1854). Une fine ligne de fantassins écossais, à l'uniforme rouge, parvenant par son héroïsme à contrer une charge de la cavalerie russe. Exaltée par la presse d'alors, cette action est passée dans la culture populaire anglo-saxonne comme synonyme de grand courage.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série ''Angel''
On atteint véritablement le fond des abymes avec Reprise. Tout semble sans espoir. En plus de cette descente aux enfers (également au sens propre !), Tim Minear développe une histoire palpitante, aux multiples rebondissements, jusqu’à un final tonitruant, en passant par un twist tout droit sorti de La Quatrième Dimension, et qui transforme cette histoire en conte noir.
Le début amusant (introduction décalée avec le scénariste David Fury en adorateur, Angel tirant les vers du nez de l’Hôte), rend plus efficace le changement d’atmosphère qui suit. Le renvoi de Kate par la faute d'Angel est l’occasion pour Elisabeth Röhm de déployer tout son talent : aria di furor avec Angel, puis innocente injustement condamnée, puis effondrement lacrymal, et enfin rafale de rancoeurs et de malédictions avant qu’elle vide le flacon de médicaments. Dialogué et interprété à la perfection, Kate nous fait un grand show ténébreux. Les prometteurs débuts de Gunn-Wesley-Cordélia ne sont plus qu’illusions : clients rares quand ils ne refusent pas de payer et dissensions dans l’équipe fêlent leur alliance. Gunn joue en solo, Cordélia se précipite vers un piège mortel, et Wesley fait sauter ses points de suture en même temps que sa relation avec Virginia. La comparaison avec Angel saute aux yeux : là où ce dernier déviait de sa mission à cause d’une femme, Wesley reste fidèle à son combat, et prend la courageuse décision de rompre avec Virginia, qui lui promettait pourtant une vie de bonheur tranquille. Le sacrifice, thème éternel dans la série. Excellente performance d’Alexis Denisof. La rivalité Lilah-Lindsey est toujours aussi pétillante, la première est une vraie garce, le second toujours plus trouble par sa relation envers Darla qui le manipule.
Angel s’abîme dans les abysses. Découragé par son combat sans fin contre le mal, submergé par sa souffrance morale, il veut en finir en allant droit en Enfer et nettoyer tout ça, quitte à périr. Cette attitude kamikaze révèle qu’il a atteint le point de rupture. Flamboyant Boreanaz, qui accompagne la chute de son personnage. Le come-back de Darla réinstaure la tension narrative. On atteint le climax lors de la mémorable discussion entre Angel et feu Holland - Sam Anderson est incroyable dans cette scène - sur la nature du bien et du mal, débat électrisant et passionnant, culminant avec ce fantastique twist, 100% allégorique, et très similaire à la série Le Prisonnier. Angel, au paroxysme de la souffrance, n’a qu’un seul moyen de supprimer sa douleur : redevenir Angelus. Le cliffhanger final est un terrible retournement. En alternant plans-séquences et montage furieusement haché, James Whitmore Jr finit de rendre Reprise éprouvant. (****)
Le début amusant (introduction décalée avec le scénariste David Fury en adorateur, Angel tirant les vers du nez de l’Hôte), rend plus efficace le changement d’atmosphère qui suit. Le renvoi de Kate par la faute d'Angel est l’occasion pour Elisabeth Röhm de déployer tout son talent : aria di furor avec Angel, puis innocente injustement condamnée, puis effondrement lacrymal, et enfin rafale de rancoeurs et de malédictions avant qu’elle vide le flacon de médicaments. Dialogué et interprété à la perfection, Kate nous fait un grand show ténébreux. Les prometteurs débuts de Gunn-Wesley-Cordélia ne sont plus qu’illusions : clients rares quand ils ne refusent pas de payer et dissensions dans l’équipe fêlent leur alliance. Gunn joue en solo, Cordélia se précipite vers un piège mortel, et Wesley fait sauter ses points de suture en même temps que sa relation avec Virginia. La comparaison avec Angel saute aux yeux : là où ce dernier déviait de sa mission à cause d’une femme, Wesley reste fidèle à son combat, et prend la courageuse décision de rompre avec Virginia, qui lui promettait pourtant une vie de bonheur tranquille. Le sacrifice, thème éternel dans la série. Excellente performance d’Alexis Denisof. La rivalité Lilah-Lindsey est toujours aussi pétillante, la première est une vraie garce, le second toujours plus trouble par sa relation envers Darla qui le manipule.
Angel s’abîme dans les abysses. Découragé par son combat sans fin contre le mal, submergé par sa souffrance morale, il veut en finir en allant droit en Enfer et nettoyer tout ça, quitte à périr. Cette attitude kamikaze révèle qu’il a atteint le point de rupture. Flamboyant Boreanaz, qui accompagne la chute de son personnage. Le come-back de Darla réinstaure la tension narrative. On atteint le climax lors de la mémorable discussion entre Angel et feu Holland - Sam Anderson est incroyable dans cette scène - sur la nature du bien et du mal, débat électrisant et passionnant, culminant avec ce fantastique twist, 100% allégorique, et très similaire à la série Le Prisonnier. Angel, au paroxysme de la souffrance, n’a qu’un seul moyen de supprimer sa douleur : redevenir Angelus. Le cliffhanger final est un terrible retournement. En alternant plans-séquences et montage furieusement haché, James Whitmore Jr finit de rendre Reprise éprouvant. (****)
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série ''Angel''
Voyage pendant 9 jours (jusqu'au 15 août) en Italie pour cause de stage. Tu peux prendre ton temps, Estuaire. A bientôt !
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série ''Angel''
Bon voyage en attendant la réouverture d'Angel Investigations!
D'ici là, je vais traiter la saison 4 de Buffy.
- I dug up everything I could find on the last seventy-five year review. It's all in there. It makes the Christmas purge of Sixty-eight look like fun old times. Nearly half of mid-management was sacked. And, Lindsey, they used actual sacks.
Avec Reprise s’ouvre le double épisode concluant l’arc de Darla, du moins cette saison. Il s‘agit sans doute du sommet de la série, par l’audace du récit narrant avec une force peu commune comment le héros parvient au terme de son parcours autodestructeur et vain. Rarement une série aura amené fait chuter aussi profondément son protagoniste, au bord de l’anéantissement moral. La scène d’ouverture se montre déjà fort parlante à ce sujet, voyant Angel se mouvoir au sein de ténèbres particulièrement angoissantes, en allégorie avec son âme. Le constat est cruel, voyant Angel multiplier les exploits, pour ne parvenir à rien, voler de victoire en victoire jusqu’à la défaite finale. La remarquable coda, très à la Angel Heart, de l’insolite entretien avec un Holland toujours souverain souligne bien l’inanité de la croisade dévoyée d’Angel. L’idée du Mal comme partie intégrante de l’âme humaine complète la sombre perspective dressée en fin de première saison (il en va de même pour la cliente indélicate). C’est dans un vain combat qu’Angel aura tout perdu, à commence par lui même, tandis que résonnent les rappels de ses défaites morales, par Denver et Kate. Après une longue éclipse cette dernière retrouve tout son lustre en tant qu’expression du rapport d’Angel à l’Humanité, une connexion paraissant définitivement rompue.
Darla (fabuleusement sexy en cuir) accentue encore le désespérant constat, entièrement dévouée au Mal et se jouant d’un Lindsey n’existant plus que par son amour sans retour. Aucun espoir en vue, avec la tentative de recréation de l’agence par les anciens compagnons d’arme d’Angel virant à l’échec, après que l’aventure se soit montrée si divertissante. Dialogues, interprétation et mise en scène s’avèrent au diapason, la dimension littéraire du récit n’’empêchant pas un grand soin apporté aux aspects visuels et musicaux. L’associé principal de Wolfram & Hart n’apparait que fugitivement mais résulte effroyable. Le recours à des artefacts magiques comme portes de sortie scénaristiques demeure un l’un des marronniers de Buffy contre les Vampires (ce sera bientôt de nouveau les cas face à Glorificus). L’inutilité de l’anneau et du Gant se montre finement éloquemment ironique là-dessus, tout en affirmant l’identité d’Angel. Le panorama final, point de convergence de l’ensemble de la saison, illustre avec acuité à quel ultime désastre conduit l’obsession maladive, en définitive suicidaire, d’Angel. Seule réserve, le cliffhanger ne fonctionne pas totalement, l’émergence d’Angelus serait en contradiction avec la nature de la relation entre Angel et Darla. (****)
L'auteur et producteur David Fury réalise un caméo, en étant l'un des deux quidams devant opérer le sacrifice des chèvres, durant la séquence pré générique. Il en réalisera un autre lors de l'épisode musical de Buffy contre les Vampires, Once More With Feeling, en devenant le fameux Mustard Man. Fury aura un rôle plus étendu dans Smile Time, épisode de la saison 5 d'Angel.
Le gant métallique n’est autre que le Gant de Myneghonn, vu dans le Revelations de Buffy contre les vampires, modifié par la production.
L'épisode comporte l'unique apparition d'un des principaux associés de Wolfram & Hart, sur l'ensemble de la série. Ces puissants démons inter dimensionnels seront néanmoins davantage présents dans les saisons Comics, jusqu'à ce que Buffy parvienne à bloquer définitivement leur accès à notre monde.
Le titre original établit un lien avec Surprise, épisode de Buffy contre les Vampires particulièrement sombre, voyant Angel basculer dans les Ténèbres pour redevenir Angelus, tout comme semble l’indiquer ici le cliffhanger.
Virginia Bryce et Holland Manners apparaissent ici pour la dernière fois.
Les shamans donnent l’alerte après avoir détecté la présence d’Angel, mais , inexplicablement, ils ne perçoivent pas Darla (à moins d’instructions spéciales de Lindsey !)
Au Caritas, on entend le tube My Heart Doesn't Live Here Anymore, de Neil Diamond (1986) et celui du duo R&B Peaches & Herb,.Reunited (1978).
La musique entendue dans l'ascenseur lors de l'entretien entre Holland et Angel est Poolside, de Daniel Stein.
D'ici là, je vais traiter la saison 4 de Buffy.
- I dug up everything I could find on the last seventy-five year review. It's all in there. It makes the Christmas purge of Sixty-eight look like fun old times. Nearly half of mid-management was sacked. And, Lindsey, they used actual sacks.
Avec Reprise s’ouvre le double épisode concluant l’arc de Darla, du moins cette saison. Il s‘agit sans doute du sommet de la série, par l’audace du récit narrant avec une force peu commune comment le héros parvient au terme de son parcours autodestructeur et vain. Rarement une série aura amené fait chuter aussi profondément son protagoniste, au bord de l’anéantissement moral. La scène d’ouverture se montre déjà fort parlante à ce sujet, voyant Angel se mouvoir au sein de ténèbres particulièrement angoissantes, en allégorie avec son âme. Le constat est cruel, voyant Angel multiplier les exploits, pour ne parvenir à rien, voler de victoire en victoire jusqu’à la défaite finale. La remarquable coda, très à la Angel Heart, de l’insolite entretien avec un Holland toujours souverain souligne bien l’inanité de la croisade dévoyée d’Angel. L’idée du Mal comme partie intégrante de l’âme humaine complète la sombre perspective dressée en fin de première saison (il en va de même pour la cliente indélicate). C’est dans un vain combat qu’Angel aura tout perdu, à commence par lui même, tandis que résonnent les rappels de ses défaites morales, par Denver et Kate. Après une longue éclipse cette dernière retrouve tout son lustre en tant qu’expression du rapport d’Angel à l’Humanité, une connexion paraissant définitivement rompue.
Darla (fabuleusement sexy en cuir) accentue encore le désespérant constat, entièrement dévouée au Mal et se jouant d’un Lindsey n’existant plus que par son amour sans retour. Aucun espoir en vue, avec la tentative de recréation de l’agence par les anciens compagnons d’arme d’Angel virant à l’échec, après que l’aventure se soit montrée si divertissante. Dialogues, interprétation et mise en scène s’avèrent au diapason, la dimension littéraire du récit n’’empêchant pas un grand soin apporté aux aspects visuels et musicaux. L’associé principal de Wolfram & Hart n’apparait que fugitivement mais résulte effroyable. Le recours à des artefacts magiques comme portes de sortie scénaristiques demeure un l’un des marronniers de Buffy contre les Vampires (ce sera bientôt de nouveau les cas face à Glorificus). L’inutilité de l’anneau et du Gant se montre finement éloquemment ironique là-dessus, tout en affirmant l’identité d’Angel. Le panorama final, point de convergence de l’ensemble de la saison, illustre avec acuité à quel ultime désastre conduit l’obsession maladive, en définitive suicidaire, d’Angel. Seule réserve, le cliffhanger ne fonctionne pas totalement, l’émergence d’Angelus serait en contradiction avec la nature de la relation entre Angel et Darla. (****)
L'auteur et producteur David Fury réalise un caméo, en étant l'un des deux quidams devant opérer le sacrifice des chèvres, durant la séquence pré générique. Il en réalisera un autre lors de l'épisode musical de Buffy contre les Vampires, Once More With Feeling, en devenant le fameux Mustard Man. Fury aura un rôle plus étendu dans Smile Time, épisode de la saison 5 d'Angel.
Le gant métallique n’est autre que le Gant de Myneghonn, vu dans le Revelations de Buffy contre les vampires, modifié par la production.
L'épisode comporte l'unique apparition d'un des principaux associés de Wolfram & Hart, sur l'ensemble de la série. Ces puissants démons inter dimensionnels seront néanmoins davantage présents dans les saisons Comics, jusqu'à ce que Buffy parvienne à bloquer définitivement leur accès à notre monde.
Le titre original établit un lien avec Surprise, épisode de Buffy contre les Vampires particulièrement sombre, voyant Angel basculer dans les Ténèbres pour redevenir Angelus, tout comme semble l’indiquer ici le cliffhanger.
Virginia Bryce et Holland Manners apparaissent ici pour la dernière fois.
Les shamans donnent l’alerte après avoir détecté la présence d’Angel, mais , inexplicablement, ils ne perçoivent pas Darla (à moins d’instructions spéciales de Lindsey !)
Au Caritas, on entend le tube My Heart Doesn't Live Here Anymore, de Neil Diamond (1986) et celui du duo R&B Peaches & Herb,.Reunited (1978).
La musique entendue dans l'ascenseur lors de l'entretien entre Holland et Angel est Poolside, de Daniel Stein.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série ''Angel''
Le sommet de la série pour toi ? Eh, je pourrais bien te donner raison. Quoique j'ai cru comprendre que pour de nombreux fans, le finale de la série constituerait son meilleur épisode, une performance !
Epiphany se centre sur le retour d’Angel au bercail, et sa difficile réintégration au sein de l’équipe qu’il avait formée lui-même. Malheureusement, Minear se prend les pieds dans le tapis d’une intrigue grotesque, sans tempo ni développement. Angel rabâchant sa révélation produit une répétition un peu crispante. Heureusement, les premières et dernières scènes de l’épisode sont de petits trésors dialogués et réalisés, permettant à l’épisode de maintenir l’attention.
L’introduction frappe un grand coup où Angel finalement ne perd pas son âme. L’occasion d’un grand show de Julie Benz où sa Darla est tout d’abord joyeusement Big Bad, puis ensuite effondrée, doutant de ses performances sexuelles, puis furax, enfin totalement déprimée. A ce petit festival, David Boreanaz oppose une sobriété et une lenteur de jeu s’accordant totalement à la « révélation » d’Angel. Le sauvetage in extremis de Kate est la première étape de sa résurrection morale. Ensuite, on décroche. Malgré les visions horribles du « 3e œil », les Skilosh n’ont pas d’envergure. Ce pan de l’histoire est lâche, l’histoire suit mécaniquement son cours, ponctuée par un Angel un peu trop empressé, voire bouffon, dans ses tentatives d’apaiser tout de suite le contact avec ses ex-associés. Pas d’enquête, seulement une ballade en voiture, puis une petite bagarre et c’est tout. Toutefois, on apprécie la spectaculaire arrivée de Lindsey totalement furieux qui tabasse Angel pendant de longues minutes. Toutefois, on se demande pourquoi il laisse le pieu dans le pick-up, permettant à Angel de se relever et de reprendre l’avantage. La ficelle est voyante.
On apprécie qu’Angel ne retrouve pas la confiance de ses employés immédiatement, devant même quitter son rôle de chef. On sera plus sensible toutefois lors de sa dernière scène avec Kate, remarquable échange sur la valeur de nos actions terrestres, réponse au fatalisme d’Holland dans l’épisode précédent. L’occasion d’adieux tout en pudeur de cette flic remarquable qui a tant apporté à la première d’ère d’Angel, et qu’on ne reverra plus que dans les comics Angel : After the fall. Elisabeth Röhm quitte la série avec les honneurs. Good bye Kate ! (**)
Epiphany se centre sur le retour d’Angel au bercail, et sa difficile réintégration au sein de l’équipe qu’il avait formée lui-même. Malheureusement, Minear se prend les pieds dans le tapis d’une intrigue grotesque, sans tempo ni développement. Angel rabâchant sa révélation produit une répétition un peu crispante. Heureusement, les premières et dernières scènes de l’épisode sont de petits trésors dialogués et réalisés, permettant à l’épisode de maintenir l’attention.
L’introduction frappe un grand coup où Angel finalement ne perd pas son âme. L’occasion d’un grand show de Julie Benz où sa Darla est tout d’abord joyeusement Big Bad, puis ensuite effondrée, doutant de ses performances sexuelles, puis furax, enfin totalement déprimée. A ce petit festival, David Boreanaz oppose une sobriété et une lenteur de jeu s’accordant totalement à la « révélation » d’Angel. Le sauvetage in extremis de Kate est la première étape de sa résurrection morale. Ensuite, on décroche. Malgré les visions horribles du « 3e œil », les Skilosh n’ont pas d’envergure. Ce pan de l’histoire est lâche, l’histoire suit mécaniquement son cours, ponctuée par un Angel un peu trop empressé, voire bouffon, dans ses tentatives d’apaiser tout de suite le contact avec ses ex-associés. Pas d’enquête, seulement une ballade en voiture, puis une petite bagarre et c’est tout. Toutefois, on apprécie la spectaculaire arrivée de Lindsey totalement furieux qui tabasse Angel pendant de longues minutes. Toutefois, on se demande pourquoi il laisse le pieu dans le pick-up, permettant à Angel de se relever et de reprendre l’avantage. La ficelle est voyante.
On apprécie qu’Angel ne retrouve pas la confiance de ses employés immédiatement, devant même quitter son rôle de chef. On sera plus sensible toutefois lors de sa dernière scène avec Kate, remarquable échange sur la valeur de nos actions terrestres, réponse au fatalisme d’Holland dans l’épisode précédent. L’occasion d’adieux tout en pudeur de cette flic remarquable qui a tant apporté à la première d’ère d’Angel, et qu’on ne reverra plus que dans les comics Angel : After the fall. Elisabeth Röhm quitte la série avec les honneurs. Good bye Kate ! (**)
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série ''Angel''
Oui, le grand final sera épique !
- I don't understand. Was I...was it...not good? Well, I don't accept that. You cannot tell me that wasn't perfect. Not only have I been around for 400 years, but I used to do this professionally, and that was perfect. We'll go again.
Après le nadir atteint en fin d’opus précédent, Epiphany accompagne avec acuité le grand retournement vers davantage de légèreté qu’implique la conclusion de l’arc de Darla, du moins en saison 2. Après le ton très noir, du début d’épisode, déjà ponctué par une amusante Darla fort dépitée, l’intrigue va mener à bien un progressif dégradé vers plus de comédie. La situation s’éclaire progressivement, accompagnant le retour à la lucidité d’un Angel ayant compris dans quelle voie sans issue il s’était fourvoyé. L’intrigue des démons au troisième œil ne résulte pas d’une folle originalité, mais elle se séquence idéalement pour permettre la progressive reconstruction du groupe, tout en demeurant fort efficace. On ressent clairement le plaisir manifeste et communicatif de Boreanaz retrouvant le versant humoristique d’un Angel suant sang et eau pour recoller les morceaux.
Cette ambiance virant à l’optimisme confère davantage d’impact à l’irruption de la colère de Lindsey. L’amour trahi le conduit à enfin sortie de son calme habituel, confirmant l’ampleur de la passion ressentie pour Darla, décidément la femme fatale par excellence. Le mélange de compassion et de violence dans la réaction d’Angel définit fort bien notre protagoniste, entre ombre et lumière. Quelques étincelles d’humanité viennent d’ailleurs elles aussi accompagner cette émergence du récit, avec Darla quittant son chevaler servant sans un mot, mais du moins lui laissant ka vie, la précieuse réconciliation avec Kate ou Lilah ayant parfaitement compris le trouble jeu de Lindsey lors de l’opus précédent, mais ne dénonçant pas ce dernier. Quelques scènes d’action réussies et un Hôte toujours aussi attachant et perspicaces viennent compléter cet épisode marquant un virage au sein d’une saison devenant par la suite plus légère. (***)
Le vieux camion de Lindsey appartient à son interprète, Christian Kane. C’est avec lui qu’il vint de son Oklahoma natal tenter sa chance à Hollywood.
Tim Minear avait prévu qu’Angel exécute Darla après leur nuit de passion, mais Whedon s’y opposa, désirant conserver le personnage. Darla sera de retour en saison 3.
L’épisode marque l’ultime apparition de Kate Lockley, après s’être réconciliée avec Angel. Elisabeth Röhm fut en effet engagée pour le rôle régulier de Serena Southerlyn, dans New York, Police Judiciaire. La saison 6 Comics Angel: After the Fall nous la montre poursuivant le combat contre les forces démoniaques, sous la couverture d’un magasin d’Antiquités. Après les événements de Twilight, le LAPD réintègrera Kate et la placera à la tête du service des affaires surnaturelles, récemment créé,
Les paroles de Darla, quand elle s’aperçoit qu’Angel est demeuré lui-même, reprennent quasi mot par mot celles de Buffy, quand Angelus sa fait passer pour Angel après leur nuit d’amour.
En voiture, Wes indique à Angel qu’il faut tourner à droite, mais le virage n’est jamais intervenu.
Previously on Angel est cette fois prononcé par Charisma Carpenter, et non David Boreanaz.
Angel se place désormais sous les ordres de ses amis. Ce système va perdurer jusqu’à Forgiving (3.17), quand une nouvelle crise éclatera.
- I don't understand. Was I...was it...not good? Well, I don't accept that. You cannot tell me that wasn't perfect. Not only have I been around for 400 years, but I used to do this professionally, and that was perfect. We'll go again.
Après le nadir atteint en fin d’opus précédent, Epiphany accompagne avec acuité le grand retournement vers davantage de légèreté qu’implique la conclusion de l’arc de Darla, du moins en saison 2. Après le ton très noir, du début d’épisode, déjà ponctué par une amusante Darla fort dépitée, l’intrigue va mener à bien un progressif dégradé vers plus de comédie. La situation s’éclaire progressivement, accompagnant le retour à la lucidité d’un Angel ayant compris dans quelle voie sans issue il s’était fourvoyé. L’intrigue des démons au troisième œil ne résulte pas d’une folle originalité, mais elle se séquence idéalement pour permettre la progressive reconstruction du groupe, tout en demeurant fort efficace. On ressent clairement le plaisir manifeste et communicatif de Boreanaz retrouvant le versant humoristique d’un Angel suant sang et eau pour recoller les morceaux.
Cette ambiance virant à l’optimisme confère davantage d’impact à l’irruption de la colère de Lindsey. L’amour trahi le conduit à enfin sortie de son calme habituel, confirmant l’ampleur de la passion ressentie pour Darla, décidément la femme fatale par excellence. Le mélange de compassion et de violence dans la réaction d’Angel définit fort bien notre protagoniste, entre ombre et lumière. Quelques étincelles d’humanité viennent d’ailleurs elles aussi accompagner cette émergence du récit, avec Darla quittant son chevaler servant sans un mot, mais du moins lui laissant ka vie, la précieuse réconciliation avec Kate ou Lilah ayant parfaitement compris le trouble jeu de Lindsey lors de l’opus précédent, mais ne dénonçant pas ce dernier. Quelques scènes d’action réussies et un Hôte toujours aussi attachant et perspicaces viennent compléter cet épisode marquant un virage au sein d’une saison devenant par la suite plus légère. (***)
Le vieux camion de Lindsey appartient à son interprète, Christian Kane. C’est avec lui qu’il vint de son Oklahoma natal tenter sa chance à Hollywood.
Tim Minear avait prévu qu’Angel exécute Darla après leur nuit de passion, mais Whedon s’y opposa, désirant conserver le personnage. Darla sera de retour en saison 3.
L’épisode marque l’ultime apparition de Kate Lockley, après s’être réconciliée avec Angel. Elisabeth Röhm fut en effet engagée pour le rôle régulier de Serena Southerlyn, dans New York, Police Judiciaire. La saison 6 Comics Angel: After the Fall nous la montre poursuivant le combat contre les forces démoniaques, sous la couverture d’un magasin d’Antiquités. Après les événements de Twilight, le LAPD réintègrera Kate et la placera à la tête du service des affaires surnaturelles, récemment créé,
Les paroles de Darla, quand elle s’aperçoit qu’Angel est demeuré lui-même, reprennent quasi mot par mot celles de Buffy, quand Angelus sa fait passer pour Angel après leur nuit d’amour.
En voiture, Wes indique à Angel qu’il faut tourner à droite, mais le virage n’est jamais intervenu.
Previously on Angel est cette fois prononcé par Charisma Carpenter, et non David Boreanaz.
Angel se place désormais sous les ordres de ses amis. Ce système va perdurer jusqu’à Forgiving (3.17), quand une nouvelle crise éclatera.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série ''Angel''
Les trombes de noirceur de l’ère Darla continuent à s’éloigner au loin, permettant le plein retour de la comédie. Et pour bien enfoncer le clou, David Fury convoque dans Disharmony (excellent titre !) rien moins que l’hilarantissime Harmony ! Ce personnage, le plus comique du Buffyverse (avec Anya), apporte toute sa débilité, son humour trash, ses gaffes, sa sensualité irrésistible à un épisode souriant et décontracté auquel il ne manque qu’une enquête et un rythme digne de ce nom.
Le retour en fanfare d’Harmony, toute ravie de retrouver Queen C, va entraîner une déferlante de gags. L’humour repose sur une ravissante subtilité : Harmony cherche son but dans sa nouvelle vie, et si elle agit souvent en « méchante » c’est autant par idiotie - qu’on se rappelle ses supers plans machiavéliques supers foireux à Sunnydale - que parce qu’elle se sent perdue. Mercedes McNab joue toujours avec équilibre entre ces deux côtés. Peu redoutable bad girl, son côté Lost in translation transparaît dans ses scènes : discussions désopilantes avec Cordy, quiproquo où Cordy pense qu’elle est lesbienne - amusante tête d’ahurie de Willow à la clé - gaffes à l’agence, regards ras-la-honte quand elle doit avouer sa nouvelle nature, moulin à paroles consternantes inarrêtable, moues boudeuses, volontarisme plus touchant qu’efficace… Un Festival complet. Le Fang Gang est évidemment rapidement poussé à bout avec cet énorme boulet qui s’attache à leurs pas. On regrette pas mal de temps morts dans l’action, des gags fréquents mais aux enchaînements peu fluides.
Le scénario n’est pas inoubliable, mais le coach des vampires est un monster-of-the-week plus décalé que menaçant, ce qui est logique avec Harmony dans l’équation. L'épisode fait poindre un soupçon d'amertume dans l'égarement de la jeune femme qui cherche une stabilité, mais que sa nature vampiresque contrarie. Encore une qui cherche la rédemption. La sagesse de Cordélia, évoluant vers toujours plus d’héroïsme, est visible quand elle épargne sa traîtresse amie, et cela à deux reprises, notamment après la bataille finale. Ce n’est pas sans chagrin que nous la voyons repartir, il faudra attendre la saison 5 pour retrouver la gourde blonde que l’on aime tant. (***)
Le retour en fanfare d’Harmony, toute ravie de retrouver Queen C, va entraîner une déferlante de gags. L’humour repose sur une ravissante subtilité : Harmony cherche son but dans sa nouvelle vie, et si elle agit souvent en « méchante » c’est autant par idiotie - qu’on se rappelle ses supers plans machiavéliques supers foireux à Sunnydale - que parce qu’elle se sent perdue. Mercedes McNab joue toujours avec équilibre entre ces deux côtés. Peu redoutable bad girl, son côté Lost in translation transparaît dans ses scènes : discussions désopilantes avec Cordy, quiproquo où Cordy pense qu’elle est lesbienne - amusante tête d’ahurie de Willow à la clé - gaffes à l’agence, regards ras-la-honte quand elle doit avouer sa nouvelle nature, moulin à paroles consternantes inarrêtable, moues boudeuses, volontarisme plus touchant qu’efficace… Un Festival complet. Le Fang Gang est évidemment rapidement poussé à bout avec cet énorme boulet qui s’attache à leurs pas. On regrette pas mal de temps morts dans l’action, des gags fréquents mais aux enchaînements peu fluides.
Le scénario n’est pas inoubliable, mais le coach des vampires est un monster-of-the-week plus décalé que menaçant, ce qui est logique avec Harmony dans l’équation. L'épisode fait poindre un soupçon d'amertume dans l'égarement de la jeune femme qui cherche une stabilité, mais que sa nature vampiresque contrarie. Encore une qui cherche la rédemption. La sagesse de Cordélia, évoluant vers toujours plus d’héroïsme, est visible quand elle épargne sa traîtresse amie, et cela à deux reprises, notamment après la bataille finale. Ce n’est pas sans chagrin que nous la voyons repartir, il faudra attendre la saison 5 pour retrouver la gourde blonde que l’on aime tant. (***)
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série ''Angel''
- Hey, I'm thinking about doing another number. What do you think: 'Candle in the Wind' or 'Princess Diana Candle in the Wind' ?
- Go nuts. Do them both.
Certes, Disharmony n’attient la profondeur psychologique et l’intensité dramatique de l’arc de Darla, mais, aussi léger soit-il, il parvient à atteindre son objectif : distraire. Autant la saison 1 s’était montrée dispendieuse en coss-over avec Buffy contre les Vampires, autant la 2 aura-t-elle levé le pied, afin d’affirmer identité propre de la série. On en apprécie que davantge le vaste revival Sunnydale qu’impulse le récit : retour d’Harmony, hilarant coup de téléphone entre Willow et une Cordy derechef en configuration Queen C, Wes retrouvant ses intonations d’Observateur… On se régale. Le Charisma Show costumier de la série bénéficie pleinement d’une Mercedes McNab en résonnance et grande forme (et toujours sexy et pulpeuse en diable), les deux actrices s’entendant comme larrones en foire. Il est judicieux d’écrire un épisode intégralement à l’image d’Harmony à l’occasion de son passge express, c'est-à-dire de la densité d’une bulle de savon mais drôle et pétulant.
Dès la formidable scène pré générique, le récit entremêle habilement diverses formes d’humour : contraste entre la personnalité d’Harm et sa nature vampirique, fureur de Wesley, Angel en mode caniche pour retrouver l’amitié de Cordy, quiproquo énorme autour du lesbianisme supposé d’Harm, etc. Tous les dialogues font mouche, notamment l’inoubliable prestation de Miss Kendall au Caritas, sauvant Angel de la lanterne rouge au classement, etc. Décidément on se situe aux antipodes de Darla. L’opus réussit également une cinglante satire de la S cientologie. comprenant que l’humour caustique que le premier degré parfois lourdaud des précédents pamphlets développés par la série. On apprécie le refus d’un happy end qui aurait été absurde, que Cordy se décide à épargner celle qui fut son amie sonne également juste, elle n’est pas Angel. Fort heureusement le gag final permet malgré tout de conclure sur un nouvel éclat de rire. (***)
Cela n’est pas évoqué dans la série, mais Angel se rend à Sunnydale lors de l’épisode de Buffy contre les Vampires diffusé la même semaine, Forever, afin de réconforter Buffy après le décès de Joyce.
Harmony est décidément très rapide, non seulement elle rattrape les héros après qu’il aient quitté le Caritas, mais elle a également eu le temps de changer de vêtement : sa veste grise est subitement devenue couleur lie de vin.
Au sein d’Angel Investigations, Harm se voit davantage en secrétaire. Elle travaillera à l’accueil en saison 5, dont elle deviendra un personnage récurrent.
L’épisode constitue un cross-over avec Buffy contre les Vampires, Harmony venant de quitter Sunnydale après les évènements de Crush (6-14). La séparation dont elle parle à Cordy est celle d’avec Spike.
Renverser du café sur un clavier n’a aucune chance de provoquer un tel court circuit ou d’incendier un ordinateur. Mais avec Harm, qui sait ?
Le couple attaqué dans la voiture écoutait The Evening Comes, du groupe Study of the Lifeless.
Tout comme ngel, Alex s’était réconcilié avec Cordy en lui offrant des vêtements (la robe The Prom). Il s’agit décidément d’un épisode très Sunnydale pour notre amie.
Au Caritas, Harmony (ou Cacophony, selon l’Hôte) massacre The Way We Were, de Barbara Streisand. Elle fait partie de la bande son du film du même nom, dans laquelle Barbara Streisand interprète également le rôle principal (Sydney Pollack, 1973).Sortie en album l’année suivante, elle fut le grand succès de 1974, en tête des hits parades et couronnée de l’Oscar de meilleure chanson originale, comme du Golden Globe.
- Go nuts. Do them both.
Certes, Disharmony n’attient la profondeur psychologique et l’intensité dramatique de l’arc de Darla, mais, aussi léger soit-il, il parvient à atteindre son objectif : distraire. Autant la saison 1 s’était montrée dispendieuse en coss-over avec Buffy contre les Vampires, autant la 2 aura-t-elle levé le pied, afin d’affirmer identité propre de la série. On en apprécie que davantge le vaste revival Sunnydale qu’impulse le récit : retour d’Harmony, hilarant coup de téléphone entre Willow et une Cordy derechef en configuration Queen C, Wes retrouvant ses intonations d’Observateur… On se régale. Le Charisma Show costumier de la série bénéficie pleinement d’une Mercedes McNab en résonnance et grande forme (et toujours sexy et pulpeuse en diable), les deux actrices s’entendant comme larrones en foire. Il est judicieux d’écrire un épisode intégralement à l’image d’Harmony à l’occasion de son passge express, c'est-à-dire de la densité d’une bulle de savon mais drôle et pétulant.
Dès la formidable scène pré générique, le récit entremêle habilement diverses formes d’humour : contraste entre la personnalité d’Harm et sa nature vampirique, fureur de Wesley, Angel en mode caniche pour retrouver l’amitié de Cordy, quiproquo énorme autour du lesbianisme supposé d’Harm, etc. Tous les dialogues font mouche, notamment l’inoubliable prestation de Miss Kendall au Caritas, sauvant Angel de la lanterne rouge au classement, etc. Décidément on se situe aux antipodes de Darla. L’opus réussit également une cinglante satire de la S cientologie. comprenant que l’humour caustique que le premier degré parfois lourdaud des précédents pamphlets développés par la série. On apprécie le refus d’un happy end qui aurait été absurde, que Cordy se décide à épargner celle qui fut son amie sonne également juste, elle n’est pas Angel. Fort heureusement le gag final permet malgré tout de conclure sur un nouvel éclat de rire. (***)
Cela n’est pas évoqué dans la série, mais Angel se rend à Sunnydale lors de l’épisode de Buffy contre les Vampires diffusé la même semaine, Forever, afin de réconforter Buffy après le décès de Joyce.
Harmony est décidément très rapide, non seulement elle rattrape les héros après qu’il aient quitté le Caritas, mais elle a également eu le temps de changer de vêtement : sa veste grise est subitement devenue couleur lie de vin.
Au sein d’Angel Investigations, Harm se voit davantage en secrétaire. Elle travaillera à l’accueil en saison 5, dont elle deviendra un personnage récurrent.
L’épisode constitue un cross-over avec Buffy contre les Vampires, Harmony venant de quitter Sunnydale après les évènements de Crush (6-14). La séparation dont elle parle à Cordy est celle d’avec Spike.
Renverser du café sur un clavier n’a aucune chance de provoquer un tel court circuit ou d’incendier un ordinateur. Mais avec Harm, qui sait ?
Le couple attaqué dans la voiture écoutait The Evening Comes, du groupe Study of the Lifeless.
Tout comme ngel, Alex s’était réconcilié avec Cordy en lui offrant des vêtements (la robe The Prom). Il s’agit décidément d’un épisode très Sunnydale pour notre amie.
Au Caritas, Harmony (ou Cacophony, selon l’Hôte) massacre The Way We Were, de Barbara Streisand. Elle fait partie de la bande son du film du même nom, dans laquelle Barbara Streisand interprète également le rôle principal (Sydney Pollack, 1973).Sortie en album l’année suivante, elle fut le grand succès de 1974, en tête des hits parades et couronnée de l’Oscar de meilleure chanson originale, comme du Golden Globe.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série ''Angel''
L’amateur des X-Files pensera à l’épisode Chinga qui débute similairement. Pour le reste, le scénario minimaliste de Greenwalt pour Dead end confirme la baisse d’inspiration du staff d’écriture depuis la fin de l’arc Darla. Heureusement, l’épisode est centré sur le fascinant Lindsey, toujours en quête de son identité et de son rôle. Cette recherche, qui croise la route d’Angel, irrigue tout l’épisode, pour aboutir à un dernier acte fort et puissant. Le revers est que ce personnage, un des plus riches du Buffyverse, quitte la scène à la fin, et on ne le reverra plus avant la dernière saison.
Les auteurs tentent de créer de la tension sur la crise de Cordélia et la main de Lindsey, mais ils échouent sur les deux tableaux. Malgré tout le talent de Charisma Carpenter, surtout dans l’introduction, Cordélia se traîne ensuite dans une sorte de spleen maussade, une attitude peu encline à susciter de l’effroi ou de l’émotion. Ajoutons sa transparence totale de l’enquête, et ce pan de l’intrigue ne tient guère ses promesses. Quant à la main de Lindsey, à part écrire frénétiquement le même mot sur une feuille de papier, on ne voit vraiment pas pourquoi il s’inquiète. L’enquête piétine un bon bout de temps, meublant avec des scènes inutiles (Lindsey s’infiltrant dans le bureau de son supérieur). Heureusement, Christian Kane nous donne avant de partir une excellente leçon d’interprétation, à tel point qu’il parvient à sauver tout l’épisode : stoïcisme devant l’échéance de « vendredi » (c’est toujours l’amour à la plage avec Lilah), appréhension et colère mêlées quand il découvre la nature de sa main, fureur explosive face au sous-fifre de Wolfram & Hart… et performance vocale à tomber par terre (sur une chanson co-écrite par lui et Greenwalt). Cordélia, Gunn, et Wesley applaudissent à l’unisson devant un Angel qui ne sait plus vraiment où se mettre. Excellente réalisation de James A. Contner, qui réussit quelques beaux plans-séquences.
Le dernier acte est de loin le plus intéressant, avec l’alliance forcée de Lindsey et d’Angel pour découvrir le fin de mot de l’histoire. Entre rivalité, vannes, échange de vérités qui font mal, le duo détonnant est une nouvelle version de la série des buddy movies (L’Hôte cite d’ailleurs le fameux 48 heures). Le dénouement, baignant dans une atmosphère fantomatique et irréelle, donne les grands frissons qu’on demandait, acculant Lindsey face à une vérité qui le frappe de plein fouet. Alors quel plaisir de le voir enfin rompre avec son environnement toxique, avec sa fracassante démission du cabinet, et un dernier échange apaisé avec Angel. Lindsey lui aussi marche vers sa rédemption, lentement. On apprécie le gag final : Angel reste quand même lui-même ! (***)
Les auteurs tentent de créer de la tension sur la crise de Cordélia et la main de Lindsey, mais ils échouent sur les deux tableaux. Malgré tout le talent de Charisma Carpenter, surtout dans l’introduction, Cordélia se traîne ensuite dans une sorte de spleen maussade, une attitude peu encline à susciter de l’effroi ou de l’émotion. Ajoutons sa transparence totale de l’enquête, et ce pan de l’intrigue ne tient guère ses promesses. Quant à la main de Lindsey, à part écrire frénétiquement le même mot sur une feuille de papier, on ne voit vraiment pas pourquoi il s’inquiète. L’enquête piétine un bon bout de temps, meublant avec des scènes inutiles (Lindsey s’infiltrant dans le bureau de son supérieur). Heureusement, Christian Kane nous donne avant de partir une excellente leçon d’interprétation, à tel point qu’il parvient à sauver tout l’épisode : stoïcisme devant l’échéance de « vendredi » (c’est toujours l’amour à la plage avec Lilah), appréhension et colère mêlées quand il découvre la nature de sa main, fureur explosive face au sous-fifre de Wolfram & Hart… et performance vocale à tomber par terre (sur une chanson co-écrite par lui et Greenwalt). Cordélia, Gunn, et Wesley applaudissent à l’unisson devant un Angel qui ne sait plus vraiment où se mettre. Excellente réalisation de James A. Contner, qui réussit quelques beaux plans-séquences.
Le dernier acte est de loin le plus intéressant, avec l’alliance forcée de Lindsey et d’Angel pour découvrir le fin de mot de l’histoire. Entre rivalité, vannes, échange de vérités qui font mal, le duo détonnant est une nouvelle version de la série des buddy movies (L’Hôte cite d’ailleurs le fameux 48 heures). Le dénouement, baignant dans une atmosphère fantomatique et irréelle, donne les grands frissons qu’on demandait, acculant Lindsey face à une vérité qui le frappe de plein fouet. Alors quel plaisir de le voir enfin rompre avec son environnement toxique, avec sa fracassante démission du cabinet, et un dernier échange apaisé avec Angel. Lindsey lui aussi marche vers sa rédemption, lentement. On apprécie le gag final : Angel reste quand même lui-même ! (***)
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Re: Série ''Angel''
- You know, when I was in charge here, nobody questioned my methods, or my singing.
- You're half right.
Dead End parachève superbement le grand arc de cette deuxième saison, en concluant la trajectoire de Lindsey au sein de Wolfram & Hart. Cela aurait pu revêtir la forme d’un terne devoir imposé, mais ce passage obligé s’avère une passionnante variation autour du thème de la main maudite greffée sur un malheureux découvrant poussivement à quel point il s’agit d’un cadeau empoisonné. Un classique de l’épouvante remontant à la Main de Gloire médiévale et se retrouvant en littérature comme cinéma : La Main du Diable, Les Mains d’Orlac, La Bête à Cinq Doigts, etc. Le lien avec une chirurgie démonique nous vaut de pures scènes d’horreur aux lisières du film d’horreur, tendance Réanimator. Au-delà de ces références finement incorporées à l’univers de la série, le très riche scénario de Greenwalt achève de dessiner la figure de Lindsey, un être humain égaré sur de mauvais chemins mais n’ayant pas vendu son âme.
Christian Kane nous régale d’un ultime récital, incarnant avec sensibilité la double facette du personnage, notamment lors de la bouleversante séquence d’introduction (les séries de Whedon savent décidemment exprimer beaucoup up en silence) ou de sa mémorable démission. Les seconds rôles valent également leur pesant d’or, avec un étonnant Reed dont le caractère zen et affable s’accompagne joliment d’une cruauté glacée. Sans tout à fait atteindre l’aura d’Holland, il demeure un jouissif successeur. Lilah, aussi inféodée au Mal soit-elle, émeut de nouveau en femme aux abois. Le moment le plus fort de l’opus demeure peut-être son regard sur Linsey s’échappant de Wolfram & Hart, tandis qu’elle y demeure asservie, tant sont lourdes les chaines qu’elle s’est forgée, ce qu’elle est bien trop intelligentes pour ne pas comprendre. Désormais, elle reste seule.
On apprécie également la construction scénaristique faisant progressivement converger Lindsey et Angel évitant de rendre ce mouvement trop mécanique. Greenwalt, par la pirouette finale, évite également le piège d’une réconciliation édulcorée, un fossé demeure logiquement entre les deux antagonistes. Avec ses hilarants échangés de vannes au sein d’Angel Investigations et du Caritas, L’opus résulte d’ailleurs comme un bel exemple de l’intégration de l’humour au sein de récits dramatiques, comme si souvent chez Whedon, ne diminuant en rien l’intensité mais évitant de devenir indigeste. Les souffrances de Cordy annoncent une saison 3 déjà sombre, mais la présente, ayant rempli son contrat va désormais s’offrir des vacances au sein des royaumes de la Fantasy. (****)
Au Caritas, on remarque un panneau explicite : Eating the Clientele is strictly prohibited.
Christian Kane poursuit une double carrière d’acteur et de chanteur de Rock-Country, réalisant de nombreux concerts aux Etats-Unis. La chanson qu’il interprète ici est la première originale entendue au Caritas. Co-écrite par Christian Kane et David Greenwalt, L.A. Song figure dans l’album Angel Live Fast, Die Never, reprenant les musiques de la série (2005).
Leaving L.A. : Lindsey quitte la série, il y reviendra néanmoins en saison 5.
Nathan Reed, le supérieur de Lindsy et Lilah, ne sera plus vu par la suite, sans qu’une explication ne soit donnée. David Greenwalt a indiqué avoir espéré recruté Adrian Pasdar pour jour le ce rôle dans la lignée de Profit, mais le projet n’a pu se réaliser.
Angel songe à interpréter Stairway To Heaven, ce qui effraie Cordy. Il faut dire que ce hit des Led Zeppelin (1971) est connu pour sa longueur hors normes, avoisinant les huit minutes…
You know, back in the Fifties, we all thought life was gonna be like the Jetsons by now déclare Angel, il fait allusion à un dessin-animé d’Hanna-Barbera (1962-1963), décrivant la vie d’une famille dans le futur.
Désormais seule aux commandes de la section des projest spéciaux de Wolfram & Hart à Los Angeles, Lilah va désormais occuper une part plus importante dans la série.
Habitué du Caritas, Lindsey a l’habitude d’y commander un TNT. Il s’agit de l’abrégé de l’effectivement explosif Tonic and Tequila, composé de téquila (un tiers) et d’eau tonique (deux tiers), s citron vert. Egalement surnommé Teqtonic, ce cocktail très populaire en Californie est servi sur glace, accompagné de citron vert.
- You're half right.
Dead End parachève superbement le grand arc de cette deuxième saison, en concluant la trajectoire de Lindsey au sein de Wolfram & Hart. Cela aurait pu revêtir la forme d’un terne devoir imposé, mais ce passage obligé s’avère une passionnante variation autour du thème de la main maudite greffée sur un malheureux découvrant poussivement à quel point il s’agit d’un cadeau empoisonné. Un classique de l’épouvante remontant à la Main de Gloire médiévale et se retrouvant en littérature comme cinéma : La Main du Diable, Les Mains d’Orlac, La Bête à Cinq Doigts, etc. Le lien avec une chirurgie démonique nous vaut de pures scènes d’horreur aux lisières du film d’horreur, tendance Réanimator. Au-delà de ces références finement incorporées à l’univers de la série, le très riche scénario de Greenwalt achève de dessiner la figure de Lindsey, un être humain égaré sur de mauvais chemins mais n’ayant pas vendu son âme.
Christian Kane nous régale d’un ultime récital, incarnant avec sensibilité la double facette du personnage, notamment lors de la bouleversante séquence d’introduction (les séries de Whedon savent décidemment exprimer beaucoup up en silence) ou de sa mémorable démission. Les seconds rôles valent également leur pesant d’or, avec un étonnant Reed dont le caractère zen et affable s’accompagne joliment d’une cruauté glacée. Sans tout à fait atteindre l’aura d’Holland, il demeure un jouissif successeur. Lilah, aussi inféodée au Mal soit-elle, émeut de nouveau en femme aux abois. Le moment le plus fort de l’opus demeure peut-être son regard sur Linsey s’échappant de Wolfram & Hart, tandis qu’elle y demeure asservie, tant sont lourdes les chaines qu’elle s’est forgée, ce qu’elle est bien trop intelligentes pour ne pas comprendre. Désormais, elle reste seule.
On apprécie également la construction scénaristique faisant progressivement converger Lindsey et Angel évitant de rendre ce mouvement trop mécanique. Greenwalt, par la pirouette finale, évite également le piège d’une réconciliation édulcorée, un fossé demeure logiquement entre les deux antagonistes. Avec ses hilarants échangés de vannes au sein d’Angel Investigations et du Caritas, L’opus résulte d’ailleurs comme un bel exemple de l’intégration de l’humour au sein de récits dramatiques, comme si souvent chez Whedon, ne diminuant en rien l’intensité mais évitant de devenir indigeste. Les souffrances de Cordy annoncent une saison 3 déjà sombre, mais la présente, ayant rempli son contrat va désormais s’offrir des vacances au sein des royaumes de la Fantasy. (****)
Au Caritas, on remarque un panneau explicite : Eating the Clientele is strictly prohibited.
Christian Kane poursuit une double carrière d’acteur et de chanteur de Rock-Country, réalisant de nombreux concerts aux Etats-Unis. La chanson qu’il interprète ici est la première originale entendue au Caritas. Co-écrite par Christian Kane et David Greenwalt, L.A. Song figure dans l’album Angel Live Fast, Die Never, reprenant les musiques de la série (2005).
Leaving L.A. : Lindsey quitte la série, il y reviendra néanmoins en saison 5.
Nathan Reed, le supérieur de Lindsy et Lilah, ne sera plus vu par la suite, sans qu’une explication ne soit donnée. David Greenwalt a indiqué avoir espéré recruté Adrian Pasdar pour jour le ce rôle dans la lignée de Profit, mais le projet n’a pu se réaliser.
Angel songe à interpréter Stairway To Heaven, ce qui effraie Cordy. Il faut dire que ce hit des Led Zeppelin (1971) est connu pour sa longueur hors normes, avoisinant les huit minutes…
You know, back in the Fifties, we all thought life was gonna be like the Jetsons by now déclare Angel, il fait allusion à un dessin-animé d’Hanna-Barbera (1962-1963), décrivant la vie d’une famille dans le futur.
Désormais seule aux commandes de la section des projest spéciaux de Wolfram & Hart à Los Angeles, Lilah va désormais occuper une part plus importante dans la série.
Habitué du Caritas, Lindsey a l’habitude d’y commander un TNT. Il s’agit de l’abrégé de l’effectivement explosif Tonic and Tequila, composé de téquila (un tiers) et d’eau tonique (deux tiers), s citron vert. Egalement surnommé Teqtonic, ce cocktail très populaire en Californie est servi sur glace, accompagné de citron vert.
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Re: Série ''Angel''
Alors Lilah va donc plus être en avant ? Un mal pour un bien alors ! Je reste toujours fasciné par la sophistication des personnages dans les créations de Whedon.
La première moitié de Belonging assume son côté documentaire par une succession de scènes indépendantes retraçant quelques moments quotidiens d’Angel Investigations. Cette suite de sketches est très inégale et mollement dirigée. Quelques couleurs sont retrouvées lorsque l’enquête principale démarre, mais le long morceau de bravoure final est saboté par une réalisation trop sombre. On retient toutefois quelques scènes individuelles qui fonctionnent, ainsi qu’un cliffhanger à décrocher la mâchoire.
Il ne se passe rien ou presque pendant 28 bonnes minutes. Gunn est rapidement envoyé ailleurs, Wesley et même Angel se contentent de faire acte de présence. Seule Cordélia fait office de moteur. Elle nous amuse avec ses commentaires souvent déplacés dans l’introduction, ou apparaît spectaculairement dans sa tenue la moins habillée de la série lors du tournage du clip. Angel étonne en se montrant curieusement trop protecteur envers elle ; tiens, la verrait-il d'un autre œil ? On peut se demander d’ailleurs s’il n’y a pas du vécu derrière la tyrannie et la grossièreté du réalisateur, personnification du monde impitoyable du 7e art envers les jeunes acteurs (spécialement les jolies actrices). Pour le reste, pas d’histoire, donc un certain ennui s’installe jusqu’à ce qu’enfin, les auteurs se bougent. Première apparition de Fred, très brève, dans le flash de Cordélia. On ne soupçonne pas alors combien cette silhouette dans la vision va devenir importante dans la suite de la série.
L’Hôte (Lorne désormais) apporte sa comédie avec lui, et contribue massivement au tournant de l’épisode que constitue l’apparition délirante de son cousin, aux répliques assez chocs. On se croirait plus dans l’univers bariolé de Sabrina Spellman que dans Angel, mais le choc des cultures marche pleinement. On en apprend plus sur l’amusant Lorne tout en riant de bon cœur. Aussi, sera-t-on un peu pincé devant un final interminable, filmé dans l’ombre. Toutefois, le cliffhanger est un grand moment mi-hilarant mi-inquiétant. (**)
La première moitié de Belonging assume son côté documentaire par une succession de scènes indépendantes retraçant quelques moments quotidiens d’Angel Investigations. Cette suite de sketches est très inégale et mollement dirigée. Quelques couleurs sont retrouvées lorsque l’enquête principale démarre, mais le long morceau de bravoure final est saboté par une réalisation trop sombre. On retient toutefois quelques scènes individuelles qui fonctionnent, ainsi qu’un cliffhanger à décrocher la mâchoire.
Il ne se passe rien ou presque pendant 28 bonnes minutes. Gunn est rapidement envoyé ailleurs, Wesley et même Angel se contentent de faire acte de présence. Seule Cordélia fait office de moteur. Elle nous amuse avec ses commentaires souvent déplacés dans l’introduction, ou apparaît spectaculairement dans sa tenue la moins habillée de la série lors du tournage du clip. Angel étonne en se montrant curieusement trop protecteur envers elle ; tiens, la verrait-il d'un autre œil ? On peut se demander d’ailleurs s’il n’y a pas du vécu derrière la tyrannie et la grossièreté du réalisateur, personnification du monde impitoyable du 7e art envers les jeunes acteurs (spécialement les jolies actrices). Pour le reste, pas d’histoire, donc un certain ennui s’installe jusqu’à ce qu’enfin, les auteurs se bougent. Première apparition de Fred, très brève, dans le flash de Cordélia. On ne soupçonne pas alors combien cette silhouette dans la vision va devenir importante dans la suite de la série.
L’Hôte (Lorne désormais) apporte sa comédie avec lui, et contribue massivement au tournant de l’épisode que constitue l’apparition délirante de son cousin, aux répliques assez chocs. On se croirait plus dans l’univers bariolé de Sabrina Spellman que dans Angel, mais le choc des cultures marche pleinement. On en apprend plus sur l’amusant Lorne tout en riant de bon cœur. Aussi, sera-t-on un peu pincé devant un final interminable, filmé dans l’ombre. Toutefois, le cliffhanger est un grand moment mi-hilarant mi-inquiétant. (**)
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série ''Angel''
- I just wanted to act, that's all. For them to like me because I was good. I never wanted to feel like this.
Après en avoir fini avec son arc majeur, autour de Darla, la saison 2 entame sa fin de parcours en s'intéressant à un autre de ses personnages marquants, l'Hôte. L'idée ne semble pas mauvaise en soi, notre ami vert (mais non académique) méritant largement ce focus. Mais tronçonner une saison conduit mécaniquement à rendre mineur cet ultime et bref développement, avec ici un relatif manque de justification. L'absence d’explication à propos de l'origine de l'Hôte n’a jamais empêché ce dernier de briller. On ne ressent pas de nécessité réelle là-dessus. Le récit se montre dans un premier temps trop éclaté et dépourvu de problématique.. Les histoires personnelles des protagonistes se montrent d’intérêts très divers. Le pathos autour de Wesley et de Gunn (assez sacrifié cette saison) n'apporte rien de nouveau et se montre assez pesant, nonobstant le talent des comédiens.
La mésaventure de Cordy se montre plus touchante et approfondie, on apprécie toujours quand la série renoue avec son environnement hollywoodien. L’aspect cruel donné ici à ce monde à part sonne juste, on peut y discerner une approche complémentaire à celle des saisons tardives de Californication ou de The L Word, décidément l'Usine des Rêves n'a pas la côte dans les séries télé. L'arrivée du cousin de Lorne apporte enfin un véritable scénario, mais celui-ci se limite à une chasse au monstre de la semaine, en soi basique, même si filmée avec talent. Fred n'étant encore qu'entraperçue, le seul véritable moteur de l'opus demeure l'humour, certes hilarant, autour d'un Angel confronté aux affres de l’onéreuse vie sociale et d'un contraste absolu entre les deux cousins venus de Pyléa. Les acteurs s'en donnent à cœur joie, pour le coup on se régale vraiment. Les portails dimensionnels nous valent également un joli crossover, confirmant l'impression initiale d'un mini feuilleton distinct du corps de la saison.(**)
La jeune fille disparue à travers le portail dimensionnel, ici seulement vue en photo, est Winifred Burkle, dite Fred. Interprétée par Amy Acker, elle va bientôt devenir la nouvelle recrue d'Angel Investigations.
La publicité est tournée dans les studios Paramount, où est réalisée la série.
Nous découvrons l'origine de l'Hôte, Pyléa, ainsi que son véritable nom, Krevlorneswath du Clan Deathwok, dit Lorne.
A la différence de ses jeunes associés, Angel comprend que Lorne, associé au vert (green), ferait songer à Lorne Greene, acteur de télévision très populaire. Comme évoqué dans l'épisode, il fut notamment le Ben Cartwright de Bonanza (1959-1973), mais aussi le Commandant Adama de la première version de Battlestar Galactica (1978-1980). Canadien d'origine, Greene était devenu une figure très respectée de la communauté hollywoodienne, il repose à Culver City.
Au Caritas, Lorne interprète Superstition, de Stevie Wonder. Cet immense tube de 1972 a été repris par de nombreux artistes, mais aussi dans plusieurs bandes sons de films, notamment le The Thing de Carpenter.
Cet épisode marque l'ultime tentative, bien amère, de Cordy afin de mener une carrière de comédienne. Par la suite, elle se consacrera uniquement à Angel Investigations. Dans l'épisode Birthday (3-11), elle découvrira ce qu'elle serait devenue si elle avait fait le choix inverse.
Le hall de la bibliothèque est le même que celui où Faith tira à l’arbalète sur Angel (Five by Five, 1-16)
La vue extérieure du bâtiment est effectivement celle de la bibliothèque centrale de Los Angeles, construite en 1926. Dans un ensemble très hollywoodien, son architecture s’inspire de l’Egypte antique, mais aussi de la renaissance méditerranéenne. Le bâtiment figure sur la liste des monuments historiques américains.
Après en avoir fini avec son arc majeur, autour de Darla, la saison 2 entame sa fin de parcours en s'intéressant à un autre de ses personnages marquants, l'Hôte. L'idée ne semble pas mauvaise en soi, notre ami vert (mais non académique) méritant largement ce focus. Mais tronçonner une saison conduit mécaniquement à rendre mineur cet ultime et bref développement, avec ici un relatif manque de justification. L'absence d’explication à propos de l'origine de l'Hôte n’a jamais empêché ce dernier de briller. On ne ressent pas de nécessité réelle là-dessus. Le récit se montre dans un premier temps trop éclaté et dépourvu de problématique.. Les histoires personnelles des protagonistes se montrent d’intérêts très divers. Le pathos autour de Wesley et de Gunn (assez sacrifié cette saison) n'apporte rien de nouveau et se montre assez pesant, nonobstant le talent des comédiens.
La mésaventure de Cordy se montre plus touchante et approfondie, on apprécie toujours quand la série renoue avec son environnement hollywoodien. L’aspect cruel donné ici à ce monde à part sonne juste, on peut y discerner une approche complémentaire à celle des saisons tardives de Californication ou de The L Word, décidément l'Usine des Rêves n'a pas la côte dans les séries télé. L'arrivée du cousin de Lorne apporte enfin un véritable scénario, mais celui-ci se limite à une chasse au monstre de la semaine, en soi basique, même si filmée avec talent. Fred n'étant encore qu'entraperçue, le seul véritable moteur de l'opus demeure l'humour, certes hilarant, autour d'un Angel confronté aux affres de l’onéreuse vie sociale et d'un contraste absolu entre les deux cousins venus de Pyléa. Les acteurs s'en donnent à cœur joie, pour le coup on se régale vraiment. Les portails dimensionnels nous valent également un joli crossover, confirmant l'impression initiale d'un mini feuilleton distinct du corps de la saison.(**)
La jeune fille disparue à travers le portail dimensionnel, ici seulement vue en photo, est Winifred Burkle, dite Fred. Interprétée par Amy Acker, elle va bientôt devenir la nouvelle recrue d'Angel Investigations.
La publicité est tournée dans les studios Paramount, où est réalisée la série.
Nous découvrons l'origine de l'Hôte, Pyléa, ainsi que son véritable nom, Krevlorneswath du Clan Deathwok, dit Lorne.
A la différence de ses jeunes associés, Angel comprend que Lorne, associé au vert (green), ferait songer à Lorne Greene, acteur de télévision très populaire. Comme évoqué dans l'épisode, il fut notamment le Ben Cartwright de Bonanza (1959-1973), mais aussi le Commandant Adama de la première version de Battlestar Galactica (1978-1980). Canadien d'origine, Greene était devenu une figure très respectée de la communauté hollywoodienne, il repose à Culver City.
Au Caritas, Lorne interprète Superstition, de Stevie Wonder. Cet immense tube de 1972 a été repris par de nombreux artistes, mais aussi dans plusieurs bandes sons de films, notamment le The Thing de Carpenter.
Cet épisode marque l'ultime tentative, bien amère, de Cordy afin de mener une carrière de comédienne. Par la suite, elle se consacrera uniquement à Angel Investigations. Dans l'épisode Birthday (3-11), elle découvrira ce qu'elle serait devenue si elle avait fait le choix inverse.
Le hall de la bibliothèque est le même que celui où Faith tira à l’arbalète sur Angel (Five by Five, 1-16)
La vue extérieure du bâtiment est effectivement celle de la bibliothèque centrale de Los Angeles, construite en 1926. Dans un ensemble très hollywoodien, son architecture s’inspire de l’Egypte antique, mais aussi de la renaissance méditerranéenne. Le bâtiment figure sur la liste des monuments historiques américains.
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Re: Série ''Angel''
Previously on Sliders, euh pardon, précédemment dans Angel, les scénaristes ont décidé de lancer un inattendu arc narratif : l’exploration d’une autre dimension. L'incursion de Over the rainbow dans une sorte de planet opera peut étonner dans cette série, très éloignée de ce genre, surtout après les torrents de noirceur des épisodes précédents. Mais Whedon a toujours été fidèle à son credo de surprendre le spectateur, quelque soient les risques. Une fois qu’on a accepté ce revirement, on applaudit le scénario de Mere Smith qui décrit avec force détails et péripéties haletantes ce voyage fantastique, jusqu’au cliffhanger, un des moments les plus WTF de la série.
L’amateur des Livres dont vous êtes le Héros appréciera le côté Loup Solitaire de l’aventure : le portail a toutes les propriétés d’une Porte d’Ombre, et les mondes lointains font penser aux Plans de l’Existence. Les artisans de la série gèrent brillamment leur budget et bâtissent une cité campagnarde très médiéval-fantasy entourée de luxueuses forêts. Les maquillages des « Pyleates » sont très réussis, Fred Keller filme avec luxuriance ce nouveau monde. Ses commentaires DVD s’écoutent avec le plus vif intérêt. Cordy est une bête traquée, harcelée, mais à l’humour incassable : ses scènes de panique provoquent autant d’effroi que de rires (encore une performance incroyable de Charisma Carpenter). La scénariste joue pleinement sur l’absurde de la situation, où l’héroïne sombre dans des situations de plus en plus délirantes et catastrophiques, sources constantes de suspense énergique.
Les réactions toujours exagérées d’Angel laissent voir à quel point il semble considérer Cordélia d’un tout autre œil. Il apporte l’émotion. Lorne cabotine joyeusement en gars qui ne veut pas rentrer chez lui. La jolie Aggie (Persia White, dont on regrettera que ce soit sa seule apparition dans la série) pastiche avec légèreté les figures éternelles des voyantes, assumant tout à fait le vague de ses prédictions ! Wesley assure en sorcier pas tout à fait… assuré. Tandis qu’on apprécie ces contrastes serrés où nos amis rigolent comme des bossus avant de se disputer la minute suivante, puis de livrer une grande bataille. Tout peut arriver dans Angel, et très vite ! Le plan final est un énorme éclat de rire stupéfié, on attend impatiemment l’épisode suivant ! (****)
L’amateur des Livres dont vous êtes le Héros appréciera le côté Loup Solitaire de l’aventure : le portail a toutes les propriétés d’une Porte d’Ombre, et les mondes lointains font penser aux Plans de l’Existence. Les artisans de la série gèrent brillamment leur budget et bâtissent une cité campagnarde très médiéval-fantasy entourée de luxueuses forêts. Les maquillages des « Pyleates » sont très réussis, Fred Keller filme avec luxuriance ce nouveau monde. Ses commentaires DVD s’écoutent avec le plus vif intérêt. Cordy est une bête traquée, harcelée, mais à l’humour incassable : ses scènes de panique provoquent autant d’effroi que de rires (encore une performance incroyable de Charisma Carpenter). La scénariste joue pleinement sur l’absurde de la situation, où l’héroïne sombre dans des situations de plus en plus délirantes et catastrophiques, sources constantes de suspense énergique.
Les réactions toujours exagérées d’Angel laissent voir à quel point il semble considérer Cordélia d’un tout autre œil. Il apporte l’émotion. Lorne cabotine joyeusement en gars qui ne veut pas rentrer chez lui. La jolie Aggie (Persia White, dont on regrettera que ce soit sa seule apparition dans la série) pastiche avec légèreté les figures éternelles des voyantes, assumant tout à fait le vague de ses prédictions ! Wesley assure en sorcier pas tout à fait… assuré. Tandis qu’on apprécie ces contrastes serrés où nos amis rigolent comme des bossus avant de se disputer la minute suivante, puis de livrer une grande bataille. Tout peut arriver dans Angel, et très vite ! Le plan final est un énorme éclat de rire stupéfié, on attend impatiemment l’épisode suivant ! (****)
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Re: Série ''Angel''
- They have no music there. It doesn't exist. Do you know what that's like ? No lullabies, no love songs. All my life I thought I was crazy, that I had ghosts in my head or something... simply because I could hear music.
On éprouve quelques difficultés à adhérer à la nouvelle impulsion donnée à la série par Over The Rainbow. La voiture d'Angel s'engouffrant dans le Portail reste un moment très Rock'n Roll, avec sans doute une jolie réminiscence de Retour vers le Futur. Mais tout le pan du récit y conduisant s'assimile à du remplissage, avec d'inutiles circonvolutions autour de cette histoire de point chaud (Aggie, l'amie de Lorne, ne reviendra pas). L'aventure aurait pu aussi bien fonctionner avec les héros ouvrant simplement le Portail, mais en se retrouvant à un autre endroit. Cela aurait permis de rajouter quelques péripéties supplémentaires rendant Pyléa plus attractive. Cela n'aurait certes pas été superflu, car, passant du Fantastique à la Fantasy, la série aborde un autre style d'écriture et semble avoir du mal à y trouver ses marques.
Quelque soit la sous-famille auquel il se rattache, un récit de Fantasy se doit d'être soit franchement parodique (comme le Disque Monde ou bon nombre d'épisode de Xéna, la Princesse guerrière), soit réellement épique, la quintessence du genre. Or ici on se situe dans un entre deux peu propice, conduisant à une histoire manquant de souffle sans pour autant vraiment verser totalement dans la comédie. Oscillant entre le très mauvais film Donjons et Dragons (2000) et une version fauchée de La Planète des Singes, Pyléa souffre également d'un criant manque de moyens. Demeurent fort heureusement l'expressivité de la vaillante Charisma Carpenter, un cliffhanger retentissant et l'amusante réaction d'un Angel redécouvrant le monde diurne le temps d'une escapade. Mais remplacer Los Angeles par l'indigent Pyléa n'en vaut vraiment pas la chandelle, Même dépourvu de Darla, la Cité des Anges demeure un univers autrement fascinant et inépuisable. (**)
Le titre original fait évidemment référence au Magicien d'Oz. Cordy frappe aussi trois fois le sol pied, pour tenter de rentrer chez elle.
Les titres des deux derniers épisodes de l'arc feront aussi référence à des univers merveilleux : Through the Looking Glass pour Alice au pays des Merveilles et There's No Place Like Plrtz Glrb, de nouveau pour Oz.
La scène de l'ouverture du portail fut tournée devant les portes des studios Paramount, où est réalisée la série. Les alentours de studios furet souvent utilisés pour les extérieurs de la série. Los Altos Apartments, l’immeuble figurant l’Hypérion, est ainsi situé à proximité.
Les fans spéculèrent que l'arc de Pyléa fut entrepris du fait d'une indisponibilité de Julie Benz, ce que démentit l'actrice. Tim Minear confirma que les auteurs étaient las de l'arc de Darla, estimant en avoir fait le tour et désirant explorer quelque chose de totalement nouveau.
Gavin Park, nouvelle figure de Wolfram & Hart, fait ici son apparition. Il sera un rival pour Lilah durant les saisons 3 et 4. Gavin est interprété par Daniel Dae Kim, bien connu pour le rôle de Jin dans LOST.
Nous découvrons cette fois Fred en chair et en os. La charmante future cinquième associée d'Angel Investigations est interprétée par la talentueuse Amy Acker. Celle-ci est apparue dans de nombreuses séries (Alias, Supernatural, How I met Your Mother, Grimm, Once Upon A Time etc.). Amy Acker est également devenue une actrice fétiche de Joss Whedon (Dollhouse, La Cabane dans les bois, Much Ado About Nothing, Agents of SHIELD). Angel reste la série ayant lancé sa carrière, lui valant notamment un Saturn Award en 2004.
Fred va demeurer dans la série jusqu'en saison 5, où elle sera remplacée par Illyria, également interprétée par Amy Acker.
Nous apprenons que Lorne ne peut jamais être ivre, ce qui explique sans doute en partie sa passion pour les cocktails.
On éprouve quelques difficultés à adhérer à la nouvelle impulsion donnée à la série par Over The Rainbow. La voiture d'Angel s'engouffrant dans le Portail reste un moment très Rock'n Roll, avec sans doute une jolie réminiscence de Retour vers le Futur. Mais tout le pan du récit y conduisant s'assimile à du remplissage, avec d'inutiles circonvolutions autour de cette histoire de point chaud (Aggie, l'amie de Lorne, ne reviendra pas). L'aventure aurait pu aussi bien fonctionner avec les héros ouvrant simplement le Portail, mais en se retrouvant à un autre endroit. Cela aurait permis de rajouter quelques péripéties supplémentaires rendant Pyléa plus attractive. Cela n'aurait certes pas été superflu, car, passant du Fantastique à la Fantasy, la série aborde un autre style d'écriture et semble avoir du mal à y trouver ses marques.
Quelque soit la sous-famille auquel il se rattache, un récit de Fantasy se doit d'être soit franchement parodique (comme le Disque Monde ou bon nombre d'épisode de Xéna, la Princesse guerrière), soit réellement épique, la quintessence du genre. Or ici on se situe dans un entre deux peu propice, conduisant à une histoire manquant de souffle sans pour autant vraiment verser totalement dans la comédie. Oscillant entre le très mauvais film Donjons et Dragons (2000) et une version fauchée de La Planète des Singes, Pyléa souffre également d'un criant manque de moyens. Demeurent fort heureusement l'expressivité de la vaillante Charisma Carpenter, un cliffhanger retentissant et l'amusante réaction d'un Angel redécouvrant le monde diurne le temps d'une escapade. Mais remplacer Los Angeles par l'indigent Pyléa n'en vaut vraiment pas la chandelle, Même dépourvu de Darla, la Cité des Anges demeure un univers autrement fascinant et inépuisable. (**)
Le titre original fait évidemment référence au Magicien d'Oz. Cordy frappe aussi trois fois le sol pied, pour tenter de rentrer chez elle.
Les titres des deux derniers épisodes de l'arc feront aussi référence à des univers merveilleux : Through the Looking Glass pour Alice au pays des Merveilles et There's No Place Like Plrtz Glrb, de nouveau pour Oz.
La scène de l'ouverture du portail fut tournée devant les portes des studios Paramount, où est réalisée la série. Les alentours de studios furet souvent utilisés pour les extérieurs de la série. Los Altos Apartments, l’immeuble figurant l’Hypérion, est ainsi situé à proximité.
Les fans spéculèrent que l'arc de Pyléa fut entrepris du fait d'une indisponibilité de Julie Benz, ce que démentit l'actrice. Tim Minear confirma que les auteurs étaient las de l'arc de Darla, estimant en avoir fait le tour et désirant explorer quelque chose de totalement nouveau.
Gavin Park, nouvelle figure de Wolfram & Hart, fait ici son apparition. Il sera un rival pour Lilah durant les saisons 3 et 4. Gavin est interprété par Daniel Dae Kim, bien connu pour le rôle de Jin dans LOST.
Nous découvrons cette fois Fred en chair et en os. La charmante future cinquième associée d'Angel Investigations est interprétée par la talentueuse Amy Acker. Celle-ci est apparue dans de nombreuses séries (Alias, Supernatural, How I met Your Mother, Grimm, Once Upon A Time etc.). Amy Acker est également devenue une actrice fétiche de Joss Whedon (Dollhouse, La Cabane dans les bois, Much Ado About Nothing, Agents of SHIELD). Angel reste la série ayant lancé sa carrière, lui valant notamment un Saturn Award en 2004.
Fred va demeurer dans la série jusqu'en saison 5, où elle sera remplacée par Illyria, également interprétée par Amy Acker.
Nous apprenons que Lorne ne peut jamais être ivre, ce qui explique sans doute en partie sa passion pour les cocktails.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série ''Angel''
Je me suis toujours demandé ce que "Plrtz Glrb" signifiait. C'est aussi dans le Magicien d'Oz ? (ça fait longtemps que je ne l'ai plus vu)
Through the looking glass, manifestement écrit sous coke - on demande instamment les coordonnées du fournisseur de Tim Minear - compte parmi les épisodes les plus délirants jamais écrits pour la télévision. Les péripéties les plus loufoques s’enchaînent comme une mitraillette folle ; comme si Stargate rencontrait Les Monty Python. Cette chevauchée des Walkyries en mode acides suscite autant le rire que le suspense, tout en ménageant quelques moments éthérés où le temps suspend son vol. La violence du cliffhanger final, terriblement choquant, lance le finale sur les meilleurs rails.
Cordélia est la reine de l’épisode à tous les sens du terme. Ses tenues aussi sexy que bizarres sont un enchantement. L’actrice joue avec un plaisir manifeste ce rôle d’une jeune femme qui voit exaucés les rêves de princesse de toute petite fille, avant de se rendre compte du pernicieux de la situation. Ses répliques claquent gaîment, tout comme ses ordres et contrordres dont l’accumulation frénétique devient de plus en plus drôle. Il y’a un sommet avec le « com-shak du Groosalugg », un des moments les plus n’import nawak de la série. Les auteurs exploitent à fond la caisse l’incongruité de la situation, bien rendu par Charisma Carpenter et Mark Lutz. Le monolithisme irrité des gardes participe à l’entrain général, alors que les prêtres au contraire, accroissent leur aura maléfique (excellente trouvaille du jeu de mots des trois livres).
Du côté de Gunn et Wesley, on s’amuse pas mal, leur don à se jeter dans les situations les plus idiotes force l’admiration : entre évasion malodorante dans les égouts, rencontre au plus mauvais moment avec Angel, et capture par un groupe de rebelles qui veut les décapiter, le tout sous dialogues à efficacité énorme, on s’amuse comme rarement. Côté délire maximum, la randonnée d’Angel et Lorne compte pas mal de points en la matière : la famille de Lorne est une galerie totalement déviée de personnages cramés du bulbe ; mention à Numfar, le démon danseur, incarné par nul autre que le Big Boss : Joss Whedon himself ! (Il s’agit de sa seule apparition dans le Buffyverse, avec la voix du journaliste télé de I robot, you Jane de Buffy). Angel racontant ses exploits passés comme un héros de légende, le « swing the crebbil », suivi du numéro énorme de Lorne pour faire diversion sont du pur délire. Quand Angel est transformé en démon de l’enfer, sous les yeux d’une Fred shootée à la fumette, on gambade en plein en Absurdland.
Toutefois, les 10 dernières minutes prennent le temps de réinstaller l’émotion, lorsqu’Angel fait face à son soi réel, un soi ténébreux et maléfique, comme une trace indélébile de sa malédiction. La touchante fragilité de Fred, dont la folie n’empêche pas un certain courage, apporte de très beaux moments d’abandon, comme quand elle essaye de se convaincre que tout n’est pas réel ou quand elle réconforte un Angel brisé. Le cliffhanger sauvage est une secousse tellurique qui assommera tout le monde. Un épisode bourré d’idées délirantes et d’émotion. (****)
Through the looking glass, manifestement écrit sous coke - on demande instamment les coordonnées du fournisseur de Tim Minear - compte parmi les épisodes les plus délirants jamais écrits pour la télévision. Les péripéties les plus loufoques s’enchaînent comme une mitraillette folle ; comme si Stargate rencontrait Les Monty Python. Cette chevauchée des Walkyries en mode acides suscite autant le rire que le suspense, tout en ménageant quelques moments éthérés où le temps suspend son vol. La violence du cliffhanger final, terriblement choquant, lance le finale sur les meilleurs rails.
Cordélia est la reine de l’épisode à tous les sens du terme. Ses tenues aussi sexy que bizarres sont un enchantement. L’actrice joue avec un plaisir manifeste ce rôle d’une jeune femme qui voit exaucés les rêves de princesse de toute petite fille, avant de se rendre compte du pernicieux de la situation. Ses répliques claquent gaîment, tout comme ses ordres et contrordres dont l’accumulation frénétique devient de plus en plus drôle. Il y’a un sommet avec le « com-shak du Groosalugg », un des moments les plus n’import nawak de la série. Les auteurs exploitent à fond la caisse l’incongruité de la situation, bien rendu par Charisma Carpenter et Mark Lutz. Le monolithisme irrité des gardes participe à l’entrain général, alors que les prêtres au contraire, accroissent leur aura maléfique (excellente trouvaille du jeu de mots des trois livres).
Du côté de Gunn et Wesley, on s’amuse pas mal, leur don à se jeter dans les situations les plus idiotes force l’admiration : entre évasion malodorante dans les égouts, rencontre au plus mauvais moment avec Angel, et capture par un groupe de rebelles qui veut les décapiter, le tout sous dialogues à efficacité énorme, on s’amuse comme rarement. Côté délire maximum, la randonnée d’Angel et Lorne compte pas mal de points en la matière : la famille de Lorne est une galerie totalement déviée de personnages cramés du bulbe ; mention à Numfar, le démon danseur, incarné par nul autre que le Big Boss : Joss Whedon himself ! (Il s’agit de sa seule apparition dans le Buffyverse, avec la voix du journaliste télé de I robot, you Jane de Buffy). Angel racontant ses exploits passés comme un héros de légende, le « swing the crebbil », suivi du numéro énorme de Lorne pour faire diversion sont du pur délire. Quand Angel est transformé en démon de l’enfer, sous les yeux d’une Fred shootée à la fumette, on gambade en plein en Absurdland.
Toutefois, les 10 dernières minutes prennent le temps de réinstaller l’émotion, lorsqu’Angel fait face à son soi réel, un soi ténébreux et maléfique, comme une trace indélébile de sa malédiction. La touchante fragilité de Fred, dont la folie n’empêche pas un certain courage, apporte de très beaux moments d’abandon, comme quand elle essaye de se convaincre que tout n’est pas réel ou quand elle réconforte un Angel brisé. Le cliffhanger sauvage est une secousse tellurique qui assommera tout le monde. Un épisode bourré d’idées délirantes et d’émotion. (****)
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Re: Série ''Angel''
On suppose que cela désigne la capitale de Pyléa. La phrase qui est dans Oz est There's no place like home. Dorothy doit la répéter en tapant trois fois du pied avec les souliers magiques, pour pouvoir rentrer chez elle. Angel insiste pour la prononcer quand lui et le siens regagnent l'Hypérion, dans le dernier épisode.
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Re: Série ''Angel''
- You remember when I said they didn't have music in my world ? Wish I could say the same about the dancing.
Après un temps d'exposition mi figue-mi-raisin lors des deux premiers opus de l'arc de Pyléa, la série reprend de belles couleurs à l'occasion de Through The Dancing Glass. L'épisode laisse totalement de côté l'indécision de son prédécesseur quant à de la nature du récit. Sans sacrifier une aventure rondement menée, il opte franchement pour la comédie la plus déjantée qui soit. Domaine auquel la Fantasy se prête paradoxalement à merveille, par les contrepoints ironiques qu'elle autorise sur ses poncifs parfois ronflants et sa tonalité en permanence exacerbée. Le figure imposée du retour au pays (bien connue des Hobbits) se voit joyeusement dynamitée par les gags tous plus déjantés les uns que les autres suscités par la famille de Lorne, don la prestation hilarante de Whedon en danseur vedette. On se croirait vraiment chez les paysans débiles et autres Français peuplant l'inoubliable Monty Python : Sacré Graal !. L'humour sert également à rattacher utilement cet arc très à part (vraiment très à part) au corpus de la série, via un Angel totalement euphorique devant ce qu'il assimile à des vacances ensoleillées. David Boréanaz est en roue libre, de manière particulièrement communicative.
Il en va pareillement pour les auteurs, dont on imagine sans peine la frénésie créative en matière d'humour, après toute une saison particulièrement enténébrée. Les séances de relectures ont du être épiques. Le rappel spectaculaire de l a nature démoniaque d'Angel rattache égalent le récit à l'intrigue principale de la période et apporte une sensibilité supplémentaire. La rencontre avec Fred demeure un joli moment d'émotion, notamment grâce à une émouvante et lumineuse Almy Acker. il s'avère déjà impossible de ne pas aimer Fred, c'est la bonne nouvelle de l'épisode. Les aventures tragi-comiques de nos héros, y compris les fins duettistes Gunn et Wesley, apportent un surcroit de péripéties caustiques au récit, l'épique de la Fantasy virant au picaresque. Les poncifs de la Fantasy continuent à être joyeusement détournés, tels la trappe donnant sur le souterrain salvateur (la gaine d’aération des récits d'espionnage )ou le bikini en cottes de maille si présents dans les représentations du genre. Le cliffhanger final sonne comme un coup de tonnerre et dramatise idéalement un prochaine conclusion en forme d'apothéose. (****)
Passage évidemment cultissime de la série, la Danse de la Joie est exécutée par Joss Whedon lui- même, non reconnaissable sous son maquillage de Numfar. Cela demeurera son unique apparition physique dans Buffy et Angel.
Whedon prépara soigneusement la chorégraphie afin de l'expliquer à un éventuel comédien, avant que Tim Minear et David Greenwalt ne lui suggèrent de la réaliser lui même.
Le tournage fut l'occasion d'une surprise réservée à Andy Hallett, à qui l'identité du danseur ne fut révélée qu'au démaquillage, par Boreanaz.
Dayne Johnson, responsable des maquillages de la série, indiqua que cet épisode fut celui ayant demandé le plus de travail à son département. Quatorze personnes furent mobilisées afin de réaliser les maquillages de Lorne et des Pyléens. L'opération débuta à 2h30 du matin, afin que tout soit près pour le tournage.
Les histoires que racontent Angel aux enfant de Pyléa sont issus de ses aventures les plus gores : la main tranchée de To Shanshu in L.A ou les morceaux humains de Fall to pieces. De l'art de l'adaptation culturelle, Lorne surnomme d'ailleurs Angel "Hans Christian Tarantino" (et non Andersen).
Les trois animaux vus par les héros sont les symboles des antiques démons fondateurs de Wolram & Hart (Wolf, Ram et Hart : le Loup, le Bélier et le Cerf). Ceci indique que le pouvoir de ces puissantes créatures trans dimensionnelles atteint également Pyléa.
L'épisode est le seul à se dérouler intégralement sur Pyléa, sans aucune vue de notre monde.
Quand Lorne chante pour paralyser d'effroi les Pyléens, il entonne le Stop ! In The Name Of Love, des Supremes, un immense succès de la Motown, en 1965.
Le chef des rebelles est interprété par Adoni Maropis. Lors du Jour 6 de 24h Chrono, il deviendra l'insaisissable Abu Fayed, l'un des pires ennemis de Jack Bauer.
Après un temps d'exposition mi figue-mi-raisin lors des deux premiers opus de l'arc de Pyléa, la série reprend de belles couleurs à l'occasion de Through The Dancing Glass. L'épisode laisse totalement de côté l'indécision de son prédécesseur quant à de la nature du récit. Sans sacrifier une aventure rondement menée, il opte franchement pour la comédie la plus déjantée qui soit. Domaine auquel la Fantasy se prête paradoxalement à merveille, par les contrepoints ironiques qu'elle autorise sur ses poncifs parfois ronflants et sa tonalité en permanence exacerbée. Le figure imposée du retour au pays (bien connue des Hobbits) se voit joyeusement dynamitée par les gags tous plus déjantés les uns que les autres suscités par la famille de Lorne, don la prestation hilarante de Whedon en danseur vedette. On se croirait vraiment chez les paysans débiles et autres Français peuplant l'inoubliable Monty Python : Sacré Graal !. L'humour sert également à rattacher utilement cet arc très à part (vraiment très à part) au corpus de la série, via un Angel totalement euphorique devant ce qu'il assimile à des vacances ensoleillées. David Boréanaz est en roue libre, de manière particulièrement communicative.
Il en va pareillement pour les auteurs, dont on imagine sans peine la frénésie créative en matière d'humour, après toute une saison particulièrement enténébrée. Les séances de relectures ont du être épiques. Le rappel spectaculaire de l a nature démoniaque d'Angel rattache égalent le récit à l'intrigue principale de la période et apporte une sensibilité supplémentaire. La rencontre avec Fred demeure un joli moment d'émotion, notamment grâce à une émouvante et lumineuse Almy Acker. il s'avère déjà impossible de ne pas aimer Fred, c'est la bonne nouvelle de l'épisode. Les aventures tragi-comiques de nos héros, y compris les fins duettistes Gunn et Wesley, apportent un surcroit de péripéties caustiques au récit, l'épique de la Fantasy virant au picaresque. Les poncifs de la Fantasy continuent à être joyeusement détournés, tels la trappe donnant sur le souterrain salvateur (la gaine d’aération des récits d'espionnage )ou le bikini en cottes de maille si présents dans les représentations du genre. Le cliffhanger final sonne comme un coup de tonnerre et dramatise idéalement un prochaine conclusion en forme d'apothéose. (****)
Passage évidemment cultissime de la série, la Danse de la Joie est exécutée par Joss Whedon lui- même, non reconnaissable sous son maquillage de Numfar. Cela demeurera son unique apparition physique dans Buffy et Angel.
Whedon prépara soigneusement la chorégraphie afin de l'expliquer à un éventuel comédien, avant que Tim Minear et David Greenwalt ne lui suggèrent de la réaliser lui même.
Le tournage fut l'occasion d'une surprise réservée à Andy Hallett, à qui l'identité du danseur ne fut révélée qu'au démaquillage, par Boreanaz.
Dayne Johnson, responsable des maquillages de la série, indiqua que cet épisode fut celui ayant demandé le plus de travail à son département. Quatorze personnes furent mobilisées afin de réaliser les maquillages de Lorne et des Pyléens. L'opération débuta à 2h30 du matin, afin que tout soit près pour le tournage.
Les histoires que racontent Angel aux enfant de Pyléa sont issus de ses aventures les plus gores : la main tranchée de To Shanshu in L.A ou les morceaux humains de Fall to pieces. De l'art de l'adaptation culturelle, Lorne surnomme d'ailleurs Angel "Hans Christian Tarantino" (et non Andersen).
Les trois animaux vus par les héros sont les symboles des antiques démons fondateurs de Wolram & Hart (Wolf, Ram et Hart : le Loup, le Bélier et le Cerf). Ceci indique que le pouvoir de ces puissantes créatures trans dimensionnelles atteint également Pyléa.
L'épisode est le seul à se dérouler intégralement sur Pyléa, sans aucune vue de notre monde.
Quand Lorne chante pour paralyser d'effroi les Pyléens, il entonne le Stop ! In The Name Of Love, des Supremes, un immense succès de la Motown, en 1965.
Le chef des rebelles est interprété par Adoni Maropis. Lors du Jour 6 de 24h Chrono, il deviendra l'insaisissable Abu Fayed, l'un des pires ennemis de Jack Bauer.
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Re: Série ''Angel''
Le feu d’artifice de fin de saison n’a pas lieu. Est-ce parce que Pyléa a pété le budget que Greenwalt s’est vu obligé de renoncer à tout spectaculaire ? Après le cyclone délirant de l’épisode précédent, There’s no place like Plrtz Glrb doit négocier un virage plus dramatique mais n’y réussit guère - les prêtres ne forment pas une opposition assez inquiétante pour marquer les esprits. L’épisode parvient toutefois à instiller quelques bons moments, ainsi qu’un surprenant finish.
Passée l’introduction supra décalée avec Cordy la soprano et Lorne le râleur, l’épisode raccroche les wagons du suspense dramatique, mais le contraste avec Through the looking glass est trop tranchant pour convaincre. On sent que les auteurs ont voulu exploiter toutes les manières possibles de raconter l’arc, mais au détriment de la cohérence. Surtout, Greenwalt, en délaissant l’humour, n’a plus d’alibi pour maintenir l’immobilisme de l’action. Le temps qu’Angel se reprenne et rejoigne ses compagnons - les tendres scènes avec Fred font doublon après l’épisode précédent - que Cordélia ait fait le tour du château, seule ou avec « Groo », que le Grand Prêtre ait fait quelques remarques plus ou moins pontifiantes, une grosse partie de l’épisode s’ait écoulée. L’invasion finale du château n’est même pas filmée, on est loin de Chosen ! A la place, nous avons un simple combat avec le Groosalugg, certes excellemment chorégraphié, mais c’est une maigre consolation. Toutefois, on apprécie le pieux mensonge de Wesley quand il réconforte Angel sur sa peur de redevenir un démon sans retour. La lutte d’Angel contre son démon intérieur littéral - métaphore évidente mais efficace - est sans doute le point le plus intéressant du récit. C’est là que le suspense prend mieux, autour du thème séculaire de la tentation des ténèbres. Le retour de l’humour à la fin (Cordy se débarrassant du prêtre, les adieux hilarants et émouvants de Cordy et de Groo, Lorne et sa famille toujours aussi fière de lui), et la promesse de la future intégration de Fred à Angel Investigations font finir l’épisode mieux qu’il n’a commencé. Toujours subtil, Greenwalt fêle son happy end - qui n’aurait pas convenu à l’ADN de la série - par une coda inattendue, où Angel comprend grâce à un unique regard la perte qu’il vient de subir. C’est bien joué, et l’on regrette d’autant plus le manque d’éclat de ce finale de saison. (**)
Passée l’introduction supra décalée avec Cordy la soprano et Lorne le râleur, l’épisode raccroche les wagons du suspense dramatique, mais le contraste avec Through the looking glass est trop tranchant pour convaincre. On sent que les auteurs ont voulu exploiter toutes les manières possibles de raconter l’arc, mais au détriment de la cohérence. Surtout, Greenwalt, en délaissant l’humour, n’a plus d’alibi pour maintenir l’immobilisme de l’action. Le temps qu’Angel se reprenne et rejoigne ses compagnons - les tendres scènes avec Fred font doublon après l’épisode précédent - que Cordélia ait fait le tour du château, seule ou avec « Groo », que le Grand Prêtre ait fait quelques remarques plus ou moins pontifiantes, une grosse partie de l’épisode s’ait écoulée. L’invasion finale du château n’est même pas filmée, on est loin de Chosen ! A la place, nous avons un simple combat avec le Groosalugg, certes excellemment chorégraphié, mais c’est une maigre consolation. Toutefois, on apprécie le pieux mensonge de Wesley quand il réconforte Angel sur sa peur de redevenir un démon sans retour. La lutte d’Angel contre son démon intérieur littéral - métaphore évidente mais efficace - est sans doute le point le plus intéressant du récit. C’est là que le suspense prend mieux, autour du thème séculaire de la tentation des ténèbres. Le retour de l’humour à la fin (Cordy se débarrassant du prêtre, les adieux hilarants et émouvants de Cordy et de Groo, Lorne et sa famille toujours aussi fière de lui), et la promesse de la future intégration de Fred à Angel Investigations font finir l’épisode mieux qu’il n’a commencé. Toujours subtil, Greenwalt fêle son happy end - qui n’aurait pas convenu à l’ADN de la série - par une coda inattendue, où Angel comprend grâce à un unique regard la perte qu’il vient de subir. C’est bien joué, et l’on regrette d’autant plus le manque d’éclat de ce finale de saison. (**)
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Re: Série ''Angel''
- You know where I belong ? L.A. Nobody belongs there. It's the perfect place for guys like us.
Superbe conte de fées, assorti de finesse psychologique, de scènes d'action mouvementées et d'humour irrésistible, There's No Place Like Plrtz Glrb conclue avec éclat un arc de Pyléa pourtant débuté mezzo voce. Après l'hilarant opus précédent, la trame évolue vers une acception des atouts de la Fantasy, avec des scènes cette fois purement épiques et archétypales, telles l'assaut de la Forteresse du Mal, le Défi lancé au –supposé- Champion du Mal (impeccable Boreanaz) et la Mort du Grand Prêtre du Mal, de la main de son jouet. On tiquera derechef sur le système de colliers, relevant trop de la Science-fiction pour un univers de pure Fantasy.
Mais la série parvient cette fois à nous offrir un vrai final héroïque, dans les règles de l'Art. On évite toutefois une rupture totale de ton, qui serait préjudiciable à l'unité de l'arc, en conservant des dialogues souvent humoristiques, plus proches de Fritz Leiber que de Robert E. Howard. Avec le gag énorme et gentiment Gore de la tête de Lorne, on aborde même les rivages délirants du Disque Monde de Terry Pratchett. Ce récit si caracolant, où la production parvient à se jouer - la plupart du temps - du manque de moyens, n’empêche pas une approche très fine de personnages que cette excursion en Outre-Plan aura marqué.
En renonçant à son trône et à la vie de château, pour se dédier à sa mission (tout comme elle s'est détournée de sa carrière d'actrice) Cordy achève de tuer Queen C en elle, une longue évolution ici impeccablement parachevée. En stratège assumant les décisions le plus cruelles, Wes annonce déjà la gravité accentuée qui deviendra la sienne (Gunn demeure davantage invariant). Lorne lui aussi achève un parcours intime, notamment lors d'une scène d'adieu filial une nouvelle fois en sortie de route jubilatoire. La fin de saison a du être copieusement arrosée chez les auteurs. Par son naturel et sa fraicheur, Fred apporte sa pierre à l'édifice, de même que le touchant Groosallugg, parfait contrepoint de Conan le Cimmérien.
Angel se montre une ultime fois bouleversant, quand il réaffirme à l'heure cruciale l'attachement à son humanité, renouant avec celle-ci en une idéale conclusion d'une saison où elle aura si dangereusement avoisiné l'abime. Cette réunion des thèmes des arcs de Darla et de Pyléa est un maître coup des scénaristes, parant à une marginalisation du dernier. Ils ont aussi la bonne idée d'envoyer balader tous les fastidieux préparatifs du voyage, au profit de la trame pricncipale, contrairement à Over The Rainbow. L'apparition d'une Willow en larmes sonne comme un glas, la parenthèse enchantée se referme avec une rare brutalité. Angel est biend e retour chez lui. (****)
L'effet spécial de la tête tranchée de Lorne fut réalisé en combinant des incrustations vidéos sur un animatronique.
Willow est venue annoncer à Angel la funeste nouvelle de la mort de Buffy (The Gift). Angel se trouvait à Pyléa durant le combat désespéré mené par la Slayer durant les derniers épisodes de sa cinquième saison, ce qui explique pour nombre de fans son absence à l'heure du grand péril.
Alysson Hannigan ne figure que dans le générique de fin, afin de ménager la surprise de sa participation.
Le Groosalugg sera de retour en saison 3, cette fois sur Terre, après qu'une révolution l'ait chassé du pouvoir.
Lorne entonne les premières lignes d'Over the Rainbow, la chanson du film Le Magicien d'Oz (1939). Elle est régulièrement référencée comme la plus célèbre de toute l'histoire du cinéma. Angel s'apprête à prononcer There is no place like home, conclusion de l'histoire, quand il aperçoit Willow. Plusieurs autres références sont effectuées en cours d'épisode.
Superbe conte de fées, assorti de finesse psychologique, de scènes d'action mouvementées et d'humour irrésistible, There's No Place Like Plrtz Glrb conclue avec éclat un arc de Pyléa pourtant débuté mezzo voce. Après l'hilarant opus précédent, la trame évolue vers une acception des atouts de la Fantasy, avec des scènes cette fois purement épiques et archétypales, telles l'assaut de la Forteresse du Mal, le Défi lancé au –supposé- Champion du Mal (impeccable Boreanaz) et la Mort du Grand Prêtre du Mal, de la main de son jouet. On tiquera derechef sur le système de colliers, relevant trop de la Science-fiction pour un univers de pure Fantasy.
Mais la série parvient cette fois à nous offrir un vrai final héroïque, dans les règles de l'Art. On évite toutefois une rupture totale de ton, qui serait préjudiciable à l'unité de l'arc, en conservant des dialogues souvent humoristiques, plus proches de Fritz Leiber que de Robert E. Howard. Avec le gag énorme et gentiment Gore de la tête de Lorne, on aborde même les rivages délirants du Disque Monde de Terry Pratchett. Ce récit si caracolant, où la production parvient à se jouer - la plupart du temps - du manque de moyens, n’empêche pas une approche très fine de personnages que cette excursion en Outre-Plan aura marqué.
En renonçant à son trône et à la vie de château, pour se dédier à sa mission (tout comme elle s'est détournée de sa carrière d'actrice) Cordy achève de tuer Queen C en elle, une longue évolution ici impeccablement parachevée. En stratège assumant les décisions le plus cruelles, Wes annonce déjà la gravité accentuée qui deviendra la sienne (Gunn demeure davantage invariant). Lorne lui aussi achève un parcours intime, notamment lors d'une scène d'adieu filial une nouvelle fois en sortie de route jubilatoire. La fin de saison a du être copieusement arrosée chez les auteurs. Par son naturel et sa fraicheur, Fred apporte sa pierre à l'édifice, de même que le touchant Groosallugg, parfait contrepoint de Conan le Cimmérien.
Angel se montre une ultime fois bouleversant, quand il réaffirme à l'heure cruciale l'attachement à son humanité, renouant avec celle-ci en une idéale conclusion d'une saison où elle aura si dangereusement avoisiné l'abime. Cette réunion des thèmes des arcs de Darla et de Pyléa est un maître coup des scénaristes, parant à une marginalisation du dernier. Ils ont aussi la bonne idée d'envoyer balader tous les fastidieux préparatifs du voyage, au profit de la trame pricncipale, contrairement à Over The Rainbow. L'apparition d'une Willow en larmes sonne comme un glas, la parenthèse enchantée se referme avec une rare brutalité. Angel est biend e retour chez lui. (****)
L'effet spécial de la tête tranchée de Lorne fut réalisé en combinant des incrustations vidéos sur un animatronique.
Willow est venue annoncer à Angel la funeste nouvelle de la mort de Buffy (The Gift). Angel se trouvait à Pyléa durant le combat désespéré mené par la Slayer durant les derniers épisodes de sa cinquième saison, ce qui explique pour nombre de fans son absence à l'heure du grand péril.
Alysson Hannigan ne figure que dans le générique de fin, afin de ménager la surprise de sa participation.
Le Groosalugg sera de retour en saison 3, cette fois sur Terre, après qu'une révolution l'ait chassé du pouvoir.
Lorne entonne les premières lignes d'Over the Rainbow, la chanson du film Le Magicien d'Oz (1939). Elle est régulièrement référencée comme la plus célèbre de toute l'histoire du cinéma. Angel s'apprête à prononcer There is no place like home, conclusion de l'histoire, quand il aperçoit Willow. Plusieurs autres références sont effectuées en cours d'épisode.
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série ''Angel''
Bon alors, un p'tit top 5 (n'hésite pas à dire le tien Estuaire) :
1. Sa Majesté Cordélia
2. Le Grand Bilan
3. Déclaration de guerre
4. Retrouvailles
5. Darla
Pour ouvrir cette troisième saison, David Greenwalt nous parle d’amour, d’amour fou. Heartthrob croise intelligemment les croyances et les réactions des deux vampires face à ce sentiment séculaire. Sur cette base, il brode une haletante course-poursuite tout en semant les graines de cette saison : tournant dans les relations du Fang Gang, Cordélia en route vers son destin d’héroïne, Fred dans l’équipe, Darla et sa « surprise », etc. Une ouverture dense, émouvante, et complète.
Le premier acte, amusant, plante le décor en attendant le démarrage de l’intrigue : nous voyons Wesley et Gunn et leur virile amitié, Cordélia toujours désopilante bien que plus mature dans son attitude, Angel bastonnant des moines maléfiques à la Kill Bill, et une Fred toujours dans sa folie douce. Amy Acker est irrésistible en fofolle. Si le vieux coup du gars qui en a après le héros n’est pas nouveau, ici, il est intéressant par leurs psychologies. Là où Angel a cherché une guérison spirituelle pour surmonter la mort de Buffy, James s’abîme dans une vengeance suicidaire. Les superbes flash-backs en costumes en disent long sur son amour paroxystique de ses amours envers Elisabeth. Il ne vit que pour elle, et choisit de mourir pour la rejoindre. Décidément, les amours vampiriques sont toujours très maximalistes ! Le final du métro, en plus de son adrénaline, confronte les choix de vies de James et Angel : le premier a vécu plus pleinement et richement sa vie, mais n’avait qu’une seule raison de vivre, qu’un petit pieu a suffi à volatiliser, le deuxième a accepté que ses sentiments amoureux ne remplissent pas tout son cœur, cherchant également une voie pour lui-même, une voie de rédemption et de justice. Avec subtilité, l’égocentrisme d’Angelus devient une attention équilibrée à son propre bien personnel chez Angel.
Pendant ce temps, Lorne chante et on se met à genoux ; on retrouve avec plaisir le punching-ball Merl qui n’arrive jamais à imposer ses conditions d’indic. L’on voit aussi une Cordélia très consolatrice envers Angel, qui s’ouvre plus avant à elle. Ce rapprochement intrigue mais creuse davantage les personnages. Le twist final de Darla est un gros coup de poing. Ouhlàlà, ça sent les emmerdes… Super ! (****)
1. Sa Majesté Cordélia
2. Le Grand Bilan
3. Déclaration de guerre
4. Retrouvailles
5. Darla
Pour ouvrir cette troisième saison, David Greenwalt nous parle d’amour, d’amour fou. Heartthrob croise intelligemment les croyances et les réactions des deux vampires face à ce sentiment séculaire. Sur cette base, il brode une haletante course-poursuite tout en semant les graines de cette saison : tournant dans les relations du Fang Gang, Cordélia en route vers son destin d’héroïne, Fred dans l’équipe, Darla et sa « surprise », etc. Une ouverture dense, émouvante, et complète.
Le premier acte, amusant, plante le décor en attendant le démarrage de l’intrigue : nous voyons Wesley et Gunn et leur virile amitié, Cordélia toujours désopilante bien que plus mature dans son attitude, Angel bastonnant des moines maléfiques à la Kill Bill, et une Fred toujours dans sa folie douce. Amy Acker est irrésistible en fofolle. Si le vieux coup du gars qui en a après le héros n’est pas nouveau, ici, il est intéressant par leurs psychologies. Là où Angel a cherché une guérison spirituelle pour surmonter la mort de Buffy, James s’abîme dans une vengeance suicidaire. Les superbes flash-backs en costumes en disent long sur son amour paroxystique de ses amours envers Elisabeth. Il ne vit que pour elle, et choisit de mourir pour la rejoindre. Décidément, les amours vampiriques sont toujours très maximalistes ! Le final du métro, en plus de son adrénaline, confronte les choix de vies de James et Angel : le premier a vécu plus pleinement et richement sa vie, mais n’avait qu’une seule raison de vivre, qu’un petit pieu a suffi à volatiliser, le deuxième a accepté que ses sentiments amoureux ne remplissent pas tout son cœur, cherchant également une voie pour lui-même, une voie de rédemption et de justice. Avec subtilité, l’égocentrisme d’Angelus devient une attention équilibrée à son propre bien personnel chez Angel.
Pendant ce temps, Lorne chante et on se met à genoux ; on retrouve avec plaisir le punching-ball Merl qui n’arrive jamais à imposer ses conditions d’indic. L’on voit aussi une Cordélia très consolatrice envers Angel, qui s’ouvre plus avant à elle. Ce rapprochement intrigue mais creuse davantage les personnages. Le twist final de Darla est un gros coup de poing. Ouhlàlà, ça sent les emmerdes… Super ! (****)
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série ''Angel''
- This your idea of love, James? It's not real unless it kills you ?
- Yeah, what's yours? "It's fun as long as it doesn't cost me anything?" You don't know what love is. You think you won because you're still alive ? I lived. You just existed.
Avec Hertthrob, Greenwalt impose sa marque à la nouvelle saison, intervenant à la fois comme réalisateur et comme auteur. Il parvient ici à satisfaire à un cahier des charges particulièrement chargé. Les nécessités traditionnelles d’un pilote de saison concernant la mise en place de la nouvelle période se voient traitées efficacement, avec le twist retentissant de la grossesse de Darla, les souffrances de Cordy mais aussi la présentation de Holtz à travers un flash back une nouvelle fois réussi. Les tenues d’époque vont toujours aussi bien à nos héros, même si l’on peut regretter, de manière quelque peu cocardière, que Marseille ne soit pas davantage mise en scène dans un décor restant très interchangeable. D’emblée Holtz impressionne par sa présence et l’intensité déjà tragique de sa haine, exprimée avec talent par un Keith Szarabajka évitant la grandiloquence.
Fred commence timidement à prendre sa place au sein de l’équipe, tandis que la gestion de la disparition de Buffy s’effectue habilement, même compliquée par des diffuseurs désormais distincts et les problèmes de droit attenant. La thématique de l’histoire du jour trouve ainsi une résonnance particulière en interrogeant en miroir Angel quant à la nature exacte de sa relation avec Buffy. Deux visions de l’amour se confrontent, entre lui (ne résumant pas son existence à l’être aimé) et James (ne vivant qu’a travers elle, sur un mode très Twilight et plus juvénile). Angel réagit d’ailleurs comme Buffy elle même, qui, après un moment de faiblesse en début de sa troisième saison avait su trouver la force de poursuivre son existence et son combat. L’auteur laisse toutefois le dernier mot à James, permettant au spectateur de choisir son camp. Episode habile, Heartthrob souffre néanmoins de la comparaison avec Somnambulist la précédente intervention d’un Vampire issu du passé d’Angel, récit davantage virtuose et complexe, questionnant encore plus intimement notre héros. (***)
Le responsable des décors de la série, Stuart Blatt, a indiqué que le plateau du monastère bouddhique avait nécessité un important travail de recherche, synthétisant plusieurs styles asiatiques.
Amy Acker figure désormais au générique, Fred étant devenue un personnage régulier.
Le couple de Vampire Elisabeth et James a été nommé en clin d’œil à l’assistante de David Greenwalt, Elisabeth James.
Au Caritas, Lorne chante le I Left My Heart In San Francisco, de Tony Bennett (1953). La chanson est devenue un hymne très populaire à la ville de San Francisco, qui l’a officiellement adopté comme tel en 1969.
Le décor du métro est le même que celui utilisé los du combat de Fool For Love, dans Buffy contre les Vampires, voyant Spike triompher d’une Slayer.
La série est désormais diffusée en format écran large dit Letterbox. Greenwalt a indiqué qu’il s’agissait d’une conséquence de changement de diffuseur. de Buffy, désormais programmée par UPN. WB souhaite différencier les deux séries le plus possible.
Ceci explique également que le nom de Buffy soit prononcé le moins possible, pour des questions de droits. Les cross-over entre les deux séries vont devenir beaucoup plus rares.
Première apparition d’Holtz, chasseur de vampires appelé à devenir le grand adversaire d’Angel en saison 3. Holtz est interprété par l’excellent Keith Szarabajka, notamment connu pour le rôle de Mickey Kostmayer dans la série Equalizer. Il est également un important acteur de voix, participant à,de nombreux jeux vidéos et dessins-animés.
Dans le flash back, il fait allusion à Darla s’enfuyant, laissant Angel aux prises avec Holtz. L’évènement a été montré dans l’épisode The Trial (2-09).
Il s’agit du centième épisode dans le quel David Boreanaz incarne Angel, en comptant ceux de Buffy contre les Vampires.
- Yeah, what's yours? "It's fun as long as it doesn't cost me anything?" You don't know what love is. You think you won because you're still alive ? I lived. You just existed.
Avec Hertthrob, Greenwalt impose sa marque à la nouvelle saison, intervenant à la fois comme réalisateur et comme auteur. Il parvient ici à satisfaire à un cahier des charges particulièrement chargé. Les nécessités traditionnelles d’un pilote de saison concernant la mise en place de la nouvelle période se voient traitées efficacement, avec le twist retentissant de la grossesse de Darla, les souffrances de Cordy mais aussi la présentation de Holtz à travers un flash back une nouvelle fois réussi. Les tenues d’époque vont toujours aussi bien à nos héros, même si l’on peut regretter, de manière quelque peu cocardière, que Marseille ne soit pas davantage mise en scène dans un décor restant très interchangeable. D’emblée Holtz impressionne par sa présence et l’intensité déjà tragique de sa haine, exprimée avec talent par un Keith Szarabajka évitant la grandiloquence.
Fred commence timidement à prendre sa place au sein de l’équipe, tandis que la gestion de la disparition de Buffy s’effectue habilement, même compliquée par des diffuseurs désormais distincts et les problèmes de droit attenant. La thématique de l’histoire du jour trouve ainsi une résonnance particulière en interrogeant en miroir Angel quant à la nature exacte de sa relation avec Buffy. Deux visions de l’amour se confrontent, entre lui (ne résumant pas son existence à l’être aimé) et James (ne vivant qu’a travers elle, sur un mode très Twilight et plus juvénile). Angel réagit d’ailleurs comme Buffy elle même, qui, après un moment de faiblesse en début de sa troisième saison avait su trouver la force de poursuivre son existence et son combat. L’auteur laisse toutefois le dernier mot à James, permettant au spectateur de choisir son camp. Episode habile, Heartthrob souffre néanmoins de la comparaison avec Somnambulist la précédente intervention d’un Vampire issu du passé d’Angel, récit davantage virtuose et complexe, questionnant encore plus intimement notre héros. (***)
Le responsable des décors de la série, Stuart Blatt, a indiqué que le plateau du monastère bouddhique avait nécessité un important travail de recherche, synthétisant plusieurs styles asiatiques.
Amy Acker figure désormais au générique, Fred étant devenue un personnage régulier.
Le couple de Vampire Elisabeth et James a été nommé en clin d’œil à l’assistante de David Greenwalt, Elisabeth James.
Au Caritas, Lorne chante le I Left My Heart In San Francisco, de Tony Bennett (1953). La chanson est devenue un hymne très populaire à la ville de San Francisco, qui l’a officiellement adopté comme tel en 1969.
Le décor du métro est le même que celui utilisé los du combat de Fool For Love, dans Buffy contre les Vampires, voyant Spike triompher d’une Slayer.
La série est désormais diffusée en format écran large dit Letterbox. Greenwalt a indiqué qu’il s’agissait d’une conséquence de changement de diffuseur. de Buffy, désormais programmée par UPN. WB souhaite différencier les deux séries le plus possible.
Ceci explique également que le nom de Buffy soit prononcé le moins possible, pour des questions de droits. Les cross-over entre les deux séries vont devenir beaucoup plus rares.
Première apparition d’Holtz, chasseur de vampires appelé à devenir le grand adversaire d’Angel en saison 3. Holtz est interprété par l’excellent Keith Szarabajka, notamment connu pour le rôle de Mickey Kostmayer dans la série Equalizer. Il est également un important acteur de voix, participant à,de nombreux jeux vidéos et dessins-animés.
Dans le flash back, il fait allusion à Darla s’enfuyant, laissant Angel aux prises avec Holtz. L’évènement a été montré dans l’épisode The Trial (2-09).
Il s’agit du centième épisode dans le quel David Boreanaz incarne Angel, en comptant ceux de Buffy contre les Vampires.
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série ''Angel''
Mon top 5 de la saison 2 :
1) Darla
2) Le grand bilan
3) Retrouvailles
4) Sa Majesté Cordélia (représentant de l'arc de Pyléa)
5) L'Hôtel du Mal (représentant des loners)
1) Darla
2) Le grand bilan
3) Retrouvailles
4) Sa Majesté Cordélia (représentant de l'arc de Pyléa)
5) L'Hôtel du Mal (représentant des loners)
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série ''Angel''
4 épisodes communs sur 5. Bon, on est toujours en phase, cool !
That vision thing marque l’entrée en scène de Jeffrey Bell, scénariste-clef qui sera showrunner de la série durant la deuxième moitié de la saison 4, coécrivant et réalisant également l’épisode final. Bell montre derechef sa compréhension de la série et ses talents d’écrivain. On ne s’étonne donc pas que Whedon lui ait donné une place dans son « gang » (il sera de nouveau de la partie pour Agents of S.H.I.E.L.D).
L’introduction choc laisse place à une enquête un peu décevante, avec une course au trésor peu mémorable, McGuffin uniquement destiné à préparer le troisième acte. Le pastiche de combat de Kung-Fu est drôle, mais le montage confus enlève de sa saveur. L’intérêt se porte logiquement vers Cordélia. Queen C ne fait pas seulement face contre son terrible maléfice, mais aussi à un conflit intérieur (une habitude chez Whedon) : elle ne rêve que d’être débarrassée de ces visions douloureuses, mais veut conserver ce don à la fois pour satisfaire son besoin d’héroïsme, et par peur du rejet de ses amis, car alors, elle ne serait plus qu’un boulet (elle n’a pas les dons d’observation et de cœur du « normal guy » Xander). On est touché du témoignage d’affection d’Angel pas seulement en paroles mais aussi en actes (son lancer de barre de fer). Le Scooby fait front autour d’elle, même le valeureux Lorne qui n’a pourtant rien demandé, et surtout pas un vol plané de 20 mètres. Lindsey parti, cela signifie place nette pour Lilah Morgan. Stéphanie Romanov peut donc accroître son aura de Némésis, ricanant des efforts de ses associés et manipulant même Angel. Quelle délicieuse opposition, entre charme glacé et cerveau diabolique ! Quant à Darla, elle et sa « surprise » comptent bien rendre visite à Angel, on s’en régale d’avance…
La séquence de la dimension infernale a ce décalage hilarant typiquement Whedonien : au lieu de s’entretuer direct, Angel et le garde causent tranquillement pendant trois minutes avant de se friter. On voit à quel point Angel est prêt à risquer le pire pour sauver ses amis. L’évolution depuis le solitaire de la saison 1 est manifeste ! La caution humour est assurée par Freddy, sourire extra large et débit ultrarapide de paroles insensées et déphasées. Amy Acker a toujours l’air d’avoir humé un mélange d’opium, d’héro, de LSD, d’ecsta, de coke, et d’acide (non dilué), quel spectacle ! (***)
That vision thing marque l’entrée en scène de Jeffrey Bell, scénariste-clef qui sera showrunner de la série durant la deuxième moitié de la saison 4, coécrivant et réalisant également l’épisode final. Bell montre derechef sa compréhension de la série et ses talents d’écrivain. On ne s’étonne donc pas que Whedon lui ait donné une place dans son « gang » (il sera de nouveau de la partie pour Agents of S.H.I.E.L.D).
L’introduction choc laisse place à une enquête un peu décevante, avec une course au trésor peu mémorable, McGuffin uniquement destiné à préparer le troisième acte. Le pastiche de combat de Kung-Fu est drôle, mais le montage confus enlève de sa saveur. L’intérêt se porte logiquement vers Cordélia. Queen C ne fait pas seulement face contre son terrible maléfice, mais aussi à un conflit intérieur (une habitude chez Whedon) : elle ne rêve que d’être débarrassée de ces visions douloureuses, mais veut conserver ce don à la fois pour satisfaire son besoin d’héroïsme, et par peur du rejet de ses amis, car alors, elle ne serait plus qu’un boulet (elle n’a pas les dons d’observation et de cœur du « normal guy » Xander). On est touché du témoignage d’affection d’Angel pas seulement en paroles mais aussi en actes (son lancer de barre de fer). Le Scooby fait front autour d’elle, même le valeureux Lorne qui n’a pourtant rien demandé, et surtout pas un vol plané de 20 mètres. Lindsey parti, cela signifie place nette pour Lilah Morgan. Stéphanie Romanov peut donc accroître son aura de Némésis, ricanant des efforts de ses associés et manipulant même Angel. Quelle délicieuse opposition, entre charme glacé et cerveau diabolique ! Quant à Darla, elle et sa « surprise » comptent bien rendre visite à Angel, on s’en régale d’avance…
La séquence de la dimension infernale a ce décalage hilarant typiquement Whedonien : au lieu de s’entretuer direct, Angel et le garde causent tranquillement pendant trois minutes avant de se friter. On voit à quel point Angel est prêt à risquer le pire pour sauver ses amis. L’évolution depuis le solitaire de la saison 1 est manifeste ! La caution humour est assurée par Freddy, sourire extra large et débit ultrarapide de paroles insensées et déphasées. Amy Acker a toujours l’air d’avoir humé un mélange d’opium, d’héro, de LSD, d’ecsta, de coke, et d’acide (non dilué), quel spectacle ! (***)
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série ''Angel''
IS pour l'ep 1 : Gunn et Angel plaisantent sur le fait que ce dernier aurait mieux fait de se rendre à Las Vegas plutôt que dans une retraite spirituelle. Angel et son équipe finiront par s'y rendre dans l'épisode The House Always Wins (3-04), qui y est intégralement tourné.
- So, ah, you live in here, Skip?
- No. I commute. It's not too bad - about twenty minutes.
That Vision Thing n'apporte pas grand chose de nouveau sur Angel Investigations, mais achève tout de même de planter le décor de ce début de saison, cette fois du côté des adversaires. Gavin s'impose doucement mais sûrement comme étant davantage d'une négligeable menace pour Lilah. Ayant vu son destin scellé par le départ de Lindsey, la belle avocate se lance à corps perdu dans la seule voie lui demeurant, se dévouer totalement au Mal, le Cursus Honorum assurant son succès chez Wolfram & Hart. Lilah passe donc logiquement à un niveau supplémentaire de cruauté et de machiavélisme, assumant son état. Stephanie Romanov joue avec délectation cette partition, tout en demeurant délicieusement féminine.
Pour le reste la galerie de créatures assure le spectacle; Skip amuse évidemment beaucoup par son ôté ultra décalé mais aussi par son aspect ultra démoniaque ripoliné au LSD. Le télépathe se montre également spectaculaire avec sa touche onctueuse de Gore mêlée à une avidité assez juvénile. On apprécie son emploi d'un couvre-chef exotique, comme on le sait, les fez sont cools. A défaut d'une profondeur particulière, le récit brille par on aspect visuel, avec les maquillages spectaculaires de Cordy et l'abominable fosse infernale, mais aussi l'exécution impitoyable du télépathe par Angel, dont il se confirme (s'il en était besoin) qu'il n't pas homme à contrarier impunément. On apprécie aussi sa manière bien à lui de n plus être le patron d'Angel Investigations. (***)
Who knew William Shatner could sing ? déclare Lorne, tut en admettant qu'il ne s'agit pas d'un bon exemple. L'acteur s'est en effet essayé à plusieurs reprises à la chanson, avec des fortunes diverses. Ses titres le plus mémorables demeurent une version très récitative de Lucy in the Sky with Diamonds et le titre Rocket Man. Il compte néanmoins cinq albums à son actif, parus de 1968 à 2013.
Skip connut un succès immédiat auprès du public, grâce à son humour décalé. les auteurs décidèrent par conséquent de le faire revenir à quelques occasions, en tout pour trois autres épisodes.
Le nom Skip est un clin d'oeil au co-producteur de la série, Skip Schoolnik.
Le télépathe est interprété par Kal Penn , qui fut l'un des compagnons de beuverie de Buffy dans Beer Bad.Il est notamment connu pour ses participations à House et à 24h Chrono.
Le mystérieux personnage sauvé par Angel se nomme Billy Blim. L'épisode Billy lui est consacré (3-06).
En début d'épisode, Cordy dissimule des blessures d'où coule un peu de sang. il est curieux qu'Angel ne sente pas celui-ci.
You're Julie Andrews in The Sound of Music déclare Lorne. Il fait allusion au film musical La mélodie du bonheur, qui connut un immense succès en 1965. Il remporta cinq Oscars (dont celui du meilleur film), tandis que Julie Andrews se voyait décerner le Golden Globe.
La série enregistre ici l'arrivée du scénariste Jefrey Bell, ayant notamment déjà travaillé pour les X-Files. Il va également devenir un réalisateur et un producteur d'Angel, puis un show runner. Il retrouve Whedon en 2013, devenant le producteur exécutif d'Agents of S.H.I.E.L.D..
- So, ah, you live in here, Skip?
- No. I commute. It's not too bad - about twenty minutes.
That Vision Thing n'apporte pas grand chose de nouveau sur Angel Investigations, mais achève tout de même de planter le décor de ce début de saison, cette fois du côté des adversaires. Gavin s'impose doucement mais sûrement comme étant davantage d'une négligeable menace pour Lilah. Ayant vu son destin scellé par le départ de Lindsey, la belle avocate se lance à corps perdu dans la seule voie lui demeurant, se dévouer totalement au Mal, le Cursus Honorum assurant son succès chez Wolfram & Hart. Lilah passe donc logiquement à un niveau supplémentaire de cruauté et de machiavélisme, assumant son état. Stephanie Romanov joue avec délectation cette partition, tout en demeurant délicieusement féminine.
Pour le reste la galerie de créatures assure le spectacle; Skip amuse évidemment beaucoup par son ôté ultra décalé mais aussi par son aspect ultra démoniaque ripoliné au LSD. Le télépathe se montre également spectaculaire avec sa touche onctueuse de Gore mêlée à une avidité assez juvénile. On apprécie son emploi d'un couvre-chef exotique, comme on le sait, les fez sont cools. A défaut d'une profondeur particulière, le récit brille par on aspect visuel, avec les maquillages spectaculaires de Cordy et l'abominable fosse infernale, mais aussi l'exécution impitoyable du télépathe par Angel, dont il se confirme (s'il en était besoin) qu'il n't pas homme à contrarier impunément. On apprécie aussi sa manière bien à lui de n plus être le patron d'Angel Investigations. (***)
Who knew William Shatner could sing ? déclare Lorne, tut en admettant qu'il ne s'agit pas d'un bon exemple. L'acteur s'est en effet essayé à plusieurs reprises à la chanson, avec des fortunes diverses. Ses titres le plus mémorables demeurent une version très récitative de Lucy in the Sky with Diamonds et le titre Rocket Man. Il compte néanmoins cinq albums à son actif, parus de 1968 à 2013.
Skip connut un succès immédiat auprès du public, grâce à son humour décalé. les auteurs décidèrent par conséquent de le faire revenir à quelques occasions, en tout pour trois autres épisodes.
Le nom Skip est un clin d'oeil au co-producteur de la série, Skip Schoolnik.
Le télépathe est interprété par Kal Penn , qui fut l'un des compagnons de beuverie de Buffy dans Beer Bad.Il est notamment connu pour ses participations à House et à 24h Chrono.
Le mystérieux personnage sauvé par Angel se nomme Billy Blim. L'épisode Billy lui est consacré (3-06).
En début d'épisode, Cordy dissimule des blessures d'où coule un peu de sang. il est curieux qu'Angel ne sente pas celui-ci.
You're Julie Andrews in The Sound of Music déclare Lorne. Il fait allusion au film musical La mélodie du bonheur, qui connut un immense succès en 1965. Il remporta cinq Oscars (dont celui du meilleur film), tandis que Julie Andrews se voyait décerner le Golden Globe.
La série enregistre ici l'arrivée du scénariste Jefrey Bell, ayant notamment déjà travaillé pour les X-Files. Il va également devenir un réalisateur et un producteur d'Angel, puis un show runner. Il retrouve Whedon en 2013, devenant le producteur exécutif d'Agents of S.H.I.E.L.D..
Estuaire44- Empereur
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Re: Série ''Angel''
That old gang of mine reprend un thème déjà évoqué dans Are you or have you ever been ? (saison 2) : le fanatisme idéologique, rejeton de l’ignorance aveugle et bête. Il utilise une efficace situation de prise d’otages, qui devient un débat sur cette affaire en cours. Le tout en ne perdant pas de vue une tension explosive bien réelle (qui manquait à l’épisode de l’hôtel maléfique). Malgré un premier acte très lâche, l’épisode offre d’excellents numéros : Gunn face aux conséquences de sa « loyauté divisée », Angel toujours aussi « sacrificiel », et plus surprenant, l’éveil de Fred.
R.I.P Merl, sympathique démon punching-ball transformé en confettis. S’il ne se passe pas grand-chose pendant le premier quart d’heure (Gunn chez Angel, chez le gang, chez Angel, chez le gang…), Minear expose d’entrée des motifs éthiques : Gunn ne comprend pas l’utilité de l’enquête en cours, non imposée par les Puissances Supérieures (Cordy apprécie d’arrêter le Doliprane). Son préjugé contre les démons lui fait voir le monde sous un jour manichéen - déjà le thème du pilote de la saison 2 - Minear se grise de renverser les clichés en montrant des démons inoffensifs face à des humains barbares. Cette parabole trouve son aboutissement lors de la formidable prise d’otages d’Angel Investigations. Le suspense est toutefois gâché par la performance outrée et irritante de Khalil Kain ; et la ficelle qui veut que le sortilège protecteur de Lorne ne concerne pas les humains est assez grosse. Mais pour le reste, on apprécie Gunn déchiré entre « son » gang et sa féodalité envers Wesley. Son irrésolution finale permet une coda pleine de doute et d’amertume : Gunn n’est pas encore prêt à faire son choix de loyauté. On admire Angel prêt à se sacrifier pour éviter le bain de sang, mais plus encore le coup d’éclat de Fred, au courage insubmersible. Amy Acker fait vibrer le cœur du fan, tout en donnant toujours l’impression d’être sous trip acides. L’actrice débutait peut-être, mais quelle solidité de jeu ! La fin de Gio fait penser non sans humour à celle de Snyder lors de Graduation Day.
Deux notes de burlesque : Cordélia rendant visite aux trois furies… assez excitées, une scène totalement décalée ; ça fait très Charmed (voire Xéna en mode délire). Et puis Fred la folle qui chante au Caritas Crazy, I’m crazy (!!!!!), c’est juste mythique. (***)
R.I.P Merl, sympathique démon punching-ball transformé en confettis. S’il ne se passe pas grand-chose pendant le premier quart d’heure (Gunn chez Angel, chez le gang, chez Angel, chez le gang…), Minear expose d’entrée des motifs éthiques : Gunn ne comprend pas l’utilité de l’enquête en cours, non imposée par les Puissances Supérieures (Cordy apprécie d’arrêter le Doliprane). Son préjugé contre les démons lui fait voir le monde sous un jour manichéen - déjà le thème du pilote de la saison 2 - Minear se grise de renverser les clichés en montrant des démons inoffensifs face à des humains barbares. Cette parabole trouve son aboutissement lors de la formidable prise d’otages d’Angel Investigations. Le suspense est toutefois gâché par la performance outrée et irritante de Khalil Kain ; et la ficelle qui veut que le sortilège protecteur de Lorne ne concerne pas les humains est assez grosse. Mais pour le reste, on apprécie Gunn déchiré entre « son » gang et sa féodalité envers Wesley. Son irrésolution finale permet une coda pleine de doute et d’amertume : Gunn n’est pas encore prêt à faire son choix de loyauté. On admire Angel prêt à se sacrifier pour éviter le bain de sang, mais plus encore le coup d’éclat de Fred, au courage insubmersible. Amy Acker fait vibrer le cœur du fan, tout en donnant toujours l’impression d’être sous trip acides. L’actrice débutait peut-être, mais quelle solidité de jeu ! La fin de Gio fait penser non sans humour à celle de Snyder lors de Graduation Day.
Deux notes de burlesque : Cordélia rendant visite aux trois furies… assez excitées, une scène totalement décalée ; ça fait très Charmed (voire Xéna en mode délire). Et puis Fred la folle qui chante au Caritas Crazy, I’m crazy (!!!!!), c’est juste mythique. (***)
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série ''Angel''
- Crazy. I'm crazy for feelin' so lonely. I'm crazy...
- I swear to God, She picked out the song herself.
On pourrait considérer que That Old Gang of Mine représente une exploitation sensationnaliste et hyper violente de l'ancien groupe de Gunn, un thème déjà passablement éventé en cette troisième saison. Toutefois le traitement montre de vraies qualités, notamment une parabole, certes transparents, mais aussi bien trouvée concernant les périls du racisme mais aussi des groupes d’auto défense, comme portes ouvertes sur tous les excès imaginables. L’utilisation de Caritas comme scène de l a confrontation apporte beaucoup à l’opus, de par sa dimension profanatoire, mais aussi par l’aspect d’arène qu’il prend naturellement dès le massacre initial. Un parfait décor pour une seconde partie très théâtrale, au meilleur sens du terme. Toutefois le propos se voit en partie plombé par des antagonistes volontiers caricaturaux, un élément accentué par le manque de finesse de leurs interprètes cabotinant sans génie.
Comme souvent chez Whedon l’humour relaie par contre efficacement le drame, avec notamment la séquence hilarante des excuses si sincère des excuses d’Angel, la chanson Crazy choisie par Fred, ou l’apparition hollywoodienne et sexy de Furies n’ayant que peu de rapport avec celles du Panthéon ! En concomitance avec son principal discours le récit s’intéresse également aux personnages, avec notamment une Fred toujours davantage drôle et attachante (et prenant quelques des allures plus légère de la River Tarn de Firefly). Le flottement de Gunn et la réaction en acier trempé de Wes apportent une intensité dramatique supplémentaire, à travers une nouvelle crise au sin d’Angel Investigations ; la série affirme sa personnalité propre, car, s’il y a eu des tiraillements au sein du Scooby Gang, on n’y a jamais entendu de pareils propos. Angel emporte l’affaire avec son héroïsme mais aussi sa noirceur réaffirmée, notamment lors de sa déclaration finale, emblématique du personnage (You'll prove I can trust you when the day comes that you have to kill me - and you do). (***)
Au Caritas, Fred interprète Crazy, de Patsy Cline, un tube de 1961. Indissociable de la légende de Nashville, Patsy Cline est une figure tragique de la Country Music, décédée en plaine gloire, à 31 ans, dans un accident d'avion (1963). Crazy est considéré comme l'un de ses plus grands succès, mêlant des racines Country aux sonorités pop.
Gio chante Wind Beneath My Wings (1982). La chanson fut interprétée par de nombreux artistes, mais la version la plus connue demeure celle de Bette Midler, qui remporta un Golden Globe comme chanson du film Au fil de la vie (1988). Dans Something Blue, Spike se moque de Buffy pour l'avoir choisie comme chanson accompagnant leur mariage.
Du fait des contraintes de temps, le dialogue suivant fut coupé entre Cordy et Fred :
Cordelia: You're exactly the sort of girl who would have hated me in high school.
Fred: Oh, I'm sure that's not true.
Cordelia: No, no it is. I pretty much saw to it. I was a cheerleader, had power, popularity. You didn't know me then.
Fred: No I didn't. I knew you when you were a princess.
Cordelia: Uh, right. Anyway...
Le sortilège protégeant le Caritas de la violence démoniaque a été par un trio de Furies conservant un souvenir particulièrement ému de leurs rencontres avec Angel. Dans la mythologie grecque les Furies sont des monstres ailés dédiés à la vengeance, il en va visiblement différemment à Los Angeles !.
Disparition de Merl, l'indic démoniaque d'Angel Investigations depuis le début de la série.
L'ancien gang de Gunn ne réapparaitra plus dans la série, même s'il sera évoqué de temps à autres.
- I swear to God, She picked out the song herself.
On pourrait considérer que That Old Gang of Mine représente une exploitation sensationnaliste et hyper violente de l'ancien groupe de Gunn, un thème déjà passablement éventé en cette troisième saison. Toutefois le traitement montre de vraies qualités, notamment une parabole, certes transparents, mais aussi bien trouvée concernant les périls du racisme mais aussi des groupes d’auto défense, comme portes ouvertes sur tous les excès imaginables. L’utilisation de Caritas comme scène de l a confrontation apporte beaucoup à l’opus, de par sa dimension profanatoire, mais aussi par l’aspect d’arène qu’il prend naturellement dès le massacre initial. Un parfait décor pour une seconde partie très théâtrale, au meilleur sens du terme. Toutefois le propos se voit en partie plombé par des antagonistes volontiers caricaturaux, un élément accentué par le manque de finesse de leurs interprètes cabotinant sans génie.
Comme souvent chez Whedon l’humour relaie par contre efficacement le drame, avec notamment la séquence hilarante des excuses si sincère des excuses d’Angel, la chanson Crazy choisie par Fred, ou l’apparition hollywoodienne et sexy de Furies n’ayant que peu de rapport avec celles du Panthéon ! En concomitance avec son principal discours le récit s’intéresse également aux personnages, avec notamment une Fred toujours davantage drôle et attachante (et prenant quelques des allures plus légère de la River Tarn de Firefly). Le flottement de Gunn et la réaction en acier trempé de Wes apportent une intensité dramatique supplémentaire, à travers une nouvelle crise au sin d’Angel Investigations ; la série affirme sa personnalité propre, car, s’il y a eu des tiraillements au sein du Scooby Gang, on n’y a jamais entendu de pareils propos. Angel emporte l’affaire avec son héroïsme mais aussi sa noirceur réaffirmée, notamment lors de sa déclaration finale, emblématique du personnage (You'll prove I can trust you when the day comes that you have to kill me - and you do). (***)
Au Caritas, Fred interprète Crazy, de Patsy Cline, un tube de 1961. Indissociable de la légende de Nashville, Patsy Cline est une figure tragique de la Country Music, décédée en plaine gloire, à 31 ans, dans un accident d'avion (1963). Crazy est considéré comme l'un de ses plus grands succès, mêlant des racines Country aux sonorités pop.
Gio chante Wind Beneath My Wings (1982). La chanson fut interprétée par de nombreux artistes, mais la version la plus connue demeure celle de Bette Midler, qui remporta un Golden Globe comme chanson du film Au fil de la vie (1988). Dans Something Blue, Spike se moque de Buffy pour l'avoir choisie comme chanson accompagnant leur mariage.
Du fait des contraintes de temps, le dialogue suivant fut coupé entre Cordy et Fred :
Cordelia: You're exactly the sort of girl who would have hated me in high school.
Fred: Oh, I'm sure that's not true.
Cordelia: No, no it is. I pretty much saw to it. I was a cheerleader, had power, popularity. You didn't know me then.
Fred: No I didn't. I knew you when you were a princess.
Cordelia: Uh, right. Anyway...
Le sortilège protégeant le Caritas de la violence démoniaque a été par un trio de Furies conservant un souvenir particulièrement ému de leurs rencontres avec Angel. Dans la mythologie grecque les Furies sont des monstres ailés dédiés à la vengeance, il en va visiblement différemment à Los Angeles !.
Disparition de Merl, l'indic démoniaque d'Angel Investigations depuis le début de la série.
L'ancien gang de Gunn ne réapparaitra plus dans la série, même s'il sera évoqué de temps à autres.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
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Re: Série ''Angel''
Ah merci, Estuaire, je ne savais pas de qui était la chanson, je vais pouvoir la réécouter - quoique maintenant, ça va être dur de ne pas imaginer Fred entrain de la chanter.
Après le This year’s girl/Who are you ? de la saison 4 de Buffy, Whedon s’implique de nouveau dans une histoire de changement de corps à la Who’s who ?. Scott Murphy traite Carpe noctem sur un mode comique, une rareté dans Angel. Il n’y a pas à s’en plaindre, car même si l’épisode manque de folie, le faux Angel cause gaffes, bévues, et boulettes plus vite que son ombre. David Boreanaz prend un malin plaisir à se parodier jusqu’à l’absurde, surtout dans le registre dragueur lourd. La pointe d’émotion finale rehausse encore le niveau de l’épisode.
On regrette qu’Hannah Baxter ne soit pas l’une des escorts de l’introduction, on aurait eu droit à un crossover de légende avec Secret Diary of a call-girl, même si la meilleure escort de l’histoire de la télévision a eu droit aussi à son épisode « vampirique ». Fred a un big crush pour le bô Angel (Amy Acker est encore plus déchaînée, c’est jouissif), Cordélia demande à Angel de mettre les choses au point mais ne se prive pas de flirter avec des bodybuilders en pleine enquête. Queen C a toujours eu un sens aigu des priorités. Dès que le changement de corps se produit, ça part en live. En plus des tentatives ratées d’Angel de s’échapper, on se fend la pêche par les tentatives de séduction totalement nazes du faux Angel envers Cordy et Fred : phrases toutes faites, tête de con, tchatche vide, David Boreanaz se fait plaisir, et c’est communicatif. Le sommet est cependant quand il drague nul autre que Lilah Morgan !! Aussi énorme que Drusilla vampant Xander dans le Bewitched, Bothered, and Bewildered de Buffy ! En plus du burlesque de la scène, on se demande ce que ressent la perverse avocate : se donne-t-elle pour faire apparaître Angelus, ou a-t-elle réellement un désir pour le beau vampire ? Stephanie Romanov, sensualité et mur de glace mêlées, déchaîne l’enthousiasme. Le faux Angel gaffe souvent en présence de ses « amis » qui ne le reconnaissent pas tout en essayant de « conclure » sans succès, gags percutants assurés. Dommage qu’on ait pas vu Angel sortir en plein jour ou le Fang Gang s’assommer en apprenant l’incartade Lilah…
L’émotion pointe son nez quand Angel avoue publiquement que ce qu’il a de plus cher au monde, ce sont ses quatre amis. On se quitte sur Angel consolant Fred, et le fameux coup de fil de Willow qui donnera lieu aux retrouvailles Buffy-Angel, dont on ne saura jamais la teneur. Un épisode modeste mais bien drôle. (***)
Après le This year’s girl/Who are you ? de la saison 4 de Buffy, Whedon s’implique de nouveau dans une histoire de changement de corps à la Who’s who ?. Scott Murphy traite Carpe noctem sur un mode comique, une rareté dans Angel. Il n’y a pas à s’en plaindre, car même si l’épisode manque de folie, le faux Angel cause gaffes, bévues, et boulettes plus vite que son ombre. David Boreanaz prend un malin plaisir à se parodier jusqu’à l’absurde, surtout dans le registre dragueur lourd. La pointe d’émotion finale rehausse encore le niveau de l’épisode.
On regrette qu’Hannah Baxter ne soit pas l’une des escorts de l’introduction, on aurait eu droit à un crossover de légende avec Secret Diary of a call-girl, même si la meilleure escort de l’histoire de la télévision a eu droit aussi à son épisode « vampirique ». Fred a un big crush pour le bô Angel (Amy Acker est encore plus déchaînée, c’est jouissif), Cordélia demande à Angel de mettre les choses au point mais ne se prive pas de flirter avec des bodybuilders en pleine enquête. Queen C a toujours eu un sens aigu des priorités. Dès que le changement de corps se produit, ça part en live. En plus des tentatives ratées d’Angel de s’échapper, on se fend la pêche par les tentatives de séduction totalement nazes du faux Angel envers Cordy et Fred : phrases toutes faites, tête de con, tchatche vide, David Boreanaz se fait plaisir, et c’est communicatif. Le sommet est cependant quand il drague nul autre que Lilah Morgan !! Aussi énorme que Drusilla vampant Xander dans le Bewitched, Bothered, and Bewildered de Buffy ! En plus du burlesque de la scène, on se demande ce que ressent la perverse avocate : se donne-t-elle pour faire apparaître Angelus, ou a-t-elle réellement un désir pour le beau vampire ? Stephanie Romanov, sensualité et mur de glace mêlées, déchaîne l’enthousiasme. Le faux Angel gaffe souvent en présence de ses « amis » qui ne le reconnaissent pas tout en essayant de « conclure » sans succès, gags percutants assurés. Dommage qu’on ait pas vu Angel sortir en plein jour ou le Fang Gang s’assommer en apprenant l’incartade Lilah…
L’émotion pointe son nez quand Angel avoue publiquement que ce qu’il a de plus cher au monde, ce sont ses quatre amis. On se quitte sur Angel consolant Fred, et le fameux coup de fil de Willow qui donnera lieu aux retrouvailles Buffy-Angel, dont on ne saura jamais la teneur. Un épisode modeste mais bien drôle. (***)
Dernière édition par Dearesttara le Lun 25 Aoû 2014 - 17:24, édité 1 fois
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