Série "Supernatural"
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Lala
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Cetp65
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CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: Les SÉRIES TÉLÉ, FILMS, ACTEURS, ACTRICES & autres Artistes :: Les Séries Télé
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Re: Série "Supernatural"
Katie Cassidy va jouer Black Canary, dans Green Arrow, la série destinée à remplacer Smallville.
http://blog.zap2it.com/frominsidethebox/2012/02/supernatural-demon-katie-cassidy-scores-black-canary-role-in-green-arrow-pilot.html
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Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Fresh Blood tient son rang, même si décidément les Vampires de SPN sont plus glauques et pitoyables qu'effrayants et charismatiques (le chef de clan est assez nul). La facilité avec laquelle Gordon sort de prison apparaît également trop expéditive. Quand c'est Faith qui fracasse juste la taule, on prend, mais, les Chasseurs n'étant pas des entités légendaires, on apprécierait ici un peu d'explication. Tout ceci confirme que la thématique police/prison est globalement inopérante dans SPN. Mais l'effarante prestation du toujours excellent Sterling Brown en Gordon vampirisé sauve l'affaire. L'impact est total, d'autant qu'il s'accompagne de scènes genre bien Gore qui tache au plafond. Ca pulse sévère. Bonne idée de massacrer son copain mystique, qu'on ait connu celui-ci à travers un épisode humoristique rajoute encore à l'horreur. Il est agréablement troublant et pervers que l'ultime étincelle de son humanité à laquelle il se raccroche soit sa pulsion de meurtre envers Sam, bonjour l'abysse. Sinon le nihilisme de Dean est toujours plus insoutenable, il est temps de bouger les lignes, même si la scène de l'Impala est émouvante. Tout l'aspect Buffy est purement jouissif : Harm, le câble. (***)
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Passage incontournable que l'épisode spécial Noël, souvent casse gueule, particulièrement pour les séries fantastiques. Sans atteindre tout à fait le niveau de chefs d'oeuvre tels Amends, le Christmas Carol du Docteur ou How the Ghosts stole Christmas, A Very Supernatural Christmas remporte néanmoins la gageure, notamment grâce à une introduction à la mise en scène d'une remarquable qualité mais aussi et surtout grâce au recours à l'un des meilleurs filons de SPN : les dieux païens. Tout en impliquant de réjouissantes références au folklore (notamment autour des sacrifices humains...), ceux-ci permettent également de laisser totalement le champ libre à l'imagination; C'est le cas ici avec ce couple de serial killers divins totalement barrés, se complaisant dans une mordante satire de l'American Way of Life des années 50. Les acteurs jouent le jeu à fond, tandis que l'on verse franchement dans un Gore des plus hilarants, façon Grand Guignol rigolard. Joyeux Noël ! On regrettera le mélo quelque peu à gros bouillons induits par les flash backs. La scène finale, voyant les W se construire un (dernier) Noël de bric et de broc dans un de leurs sempiternels motels, est par contre très émouvante. (***)
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Supernatural"
Malleus Maleficarum entraine tout d’abord un coup de chapeau de la part de l’amateur de JDR/Figurines à l’ancienne, vous savez, à l’époque d’avant les machines qui font bip, quand on jouait tous ensemble autour d’une table, en s’éclatant avec 2 crayons trois bouts de papier et des dés bizarroïdes, venus d’une autre dimension. Avec des chips et du soda, aussi, beaucoup de chips, beaucoup de soda. Bon, bref, Malleus Maleficarum cela sonne tellement In Nomine Satanis ou Stella Inquisitorus que déjà on adore le reste. D’ailleurs je suis certain que des fondus des jeux de Croc ont du pondre un ou plusieurs suppléments SPN quelque part dans ce vaste monde, une convergence pareille c’est dingue et cela va aller s’accentuant. Sinon l’épisode constitue avant tout un joyeux pastiche de Charmed (mélangée à Desperate Housewives)et autres convents wiccas, le tout à la sauce SPN : gorissime et joyeusement défoulatoire. Les portraits de ces dames résultent réellement cinglants. Les chasseurs pourront être copains avec Faith et Buffy, avec Willow et tara, faut voir. On s’amuse beaucoup de l’ingéniosité des auteurs et du metteur en scène (Bob Singer himself) concernant le délicat chapitre des morts répugnantes et abjectes. Ruby I fait encore son numéro, toujours le même. On éprouve toujours plus de mal à s’y intéresser, même si l’on glane au passage des infos intéressantes sur les liens existant entre hommes et démons. Ruby ne sera pas la planche de salut de Dean, en même temps ce n’est pas comme si l’on n’y avait jamais cru. Enfin bref, j’ai bien rigolé. (***)
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Supernatural"
Plus proche de l’hyper inventivité narquoise d’un Freddy Krueger que de l’architecture un brin prétentieuse d’Inception. Dream a Little Dream of Me constitue un magnifique épisode onirique (encore bravo, pour le titre original et son amusante référence) . On apprécie vivement l’efficacité du scénario, qui évite tout ralentissement, mais davantage la mise en scène, absolument magistrale. Le mouvement des caméras, les angles biscornus et l’impressionnant travail de photographie (ces couleurs !) propulsent littéralement le spectateur dans le Monde du Rêve. Après une première partie très ludique, comportant nombre de bonnes idées (Bela toujours aussi divertissante, y compris pour Sam, les retrouvailles sympathiques avec Lisa, le passé traumatique de Bobby…), on en arrive au véritable sujet du récit , la confrontation entre Dean et son futur démoniaque. On pourra certes déplorer que l’épisode ne reste pas centré sur Bobby, et de fait il faudra attendre la saison 6 pour que cette justice lui soit enfin rendue, mais le jeu en vaut la chandelle. Grâce au talent de Jensen, qui confirme une nouvelle fois qu’il n’est pas qu’un beau gosse, aux dialogues et à la mise en scène cette fois devenue glaciale, on assiste à l’une des scènes les plus effrayantes et troublantes de la saison. Elle accroît encore les enjeux de la fin de parcours qui se dessine, alors que les mâchoires du piège commencent à se refermer sur Dean. Seul le manque de charisme de l’adversaire du jour, une fois l’illusion dissipée, est à regretter, mais il n’était de toute façon là que comme prétexte. L’un des sommets de cette saison, qui indique de plus clairement à quel point Bobby est devenu indispensable à SPN (la saison 7 fait n’importe quoi) (****).
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Supernatural"
Avec Mystery Spot, SPN sacrifie au thème incontournable pour les séries fantastiques qu'est devenu le verrou temporel. Option bien plus proche du Monday des X-Files que du truculent Jour sans Fin de Bill Murray. D'emblée, comme souvent dans la série, on apprécie le côté Amérique profonde de l'attraction locale bizarroïde, un rituel observé aux quatre coins des USA version Country (l'excellent bouquin American Gods s'en fait le joyeux écho). Le mécanisme du verrou s'installe avec une rare efficacité, avec une première mort choc de Dean, absolument inattendue. Un vrai coup de poing, paradoxalement pour sa survenue commune mais aussi du fait du fil rouge de la saison (ce n'est pas précisément le terminus pour l'aîné des W). Dans un second temps on comprend enfin où l'épisode nous emmène, d'où un certain atterrissage dans une zone plus balisée mais le soulagement prédomine ! On apprécie le côté psychologique (le désespoir sombre de Sam, la quête de la faille, l''impuissance de Dean) mais avouons que le grand atout de Mystery Spot demeure le côté cartoonesque et l'humour noir déferlant sur les multiples morts de Dean, c'est à mourir de rire. Évidemment le Trickster est à la manoeuvre, avec un immanquablement génial Richard Speight. L'entité apparaît toujours aussi jouissive et ambivalente envers les W, un vrai régal. Cet exercice de style particulièrement abouti et hilarant qu'est Mystery Spot constitue un nouvel éloquent exemple du vent de folie que fut capable d'insuffler Gaby (puis Balthasar) à une série déjà copieusement azimutée. (****)
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Supernatural"
J'aime bien comment l'épisode débute comme une comédie, pour se terminer par une ambiance plutôt sordide.
Cetp65- Prince(sse)
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Date d'inscription : 01/08/2010
Re: Série "Supernatural"
Jus in Bello n'apparaît pas très consistant. L'aspect forteresse assiégée, héroïsme et angoisse, a déjà été traité avec bien davantage d'intensité et de réussite lors de Croatoan. Ici, pas de troublante énigme tout est basiquement figuratif. En plus on doit encore subir du bla bla, avec l'Agent Viktor (pas nettoyeur), pas forcément mal écrit, mais ressemblant tout de m^me à du remplissage. Le comble reste que le personnage disparaît au moment où il acquière vraiment du potentiel, ayant franchi le miroir. Décidément l'aspect police/FBI demeure inopérant dans SPN, série à l'univers trop disjoint du réel pour que cela puisse fonctionner. Par ailleurs, l'arrivée de Lillith fait un peu toc, juste en fin de cours, histoire pondre une conclusion bien sensationnaliste. Trop abrupt, tout ça. Ce n'est certes par la petite fille la plus inquiétante de SPN, même si son regard mort produit son effet. Et puis de toutes manières, à ce stade de la saison, on s'en moque un peu du super plan de Lillith, c'est bien le destin individuel de Dean qiui intéresse au plus haut point; Bien entendu, on a beau essayer de forcer le trait avec Sam, personne ne croit un seul instant que les W vont sacrifier une jeune fille pour s'en sortir. Sinon, bon, Ruby,arrive et poignarde du démon, génial, ça faisait longtemps. Il s'avère aussi dommage que jamais Ruby et Bella ne se croisent , cela scinde en deux la saison, de manière artificielle. Mise en scène toujours percutante, cependant. (**)
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
A la mémoire d'Allan J. Corbett, 1985-2008, King Of The Impossible
Ghostfacers (évidente parodie du Ghost Hunters de Syfy) constitue un vrai cas d'annale de l'art toujours malaisé de la contre programmation. Alors que l'on le martyre de Dean approche toujours inexorablement et que la tonalité de la saison s'assombrit, nous balancer à la figure un épisode aussi décalé et humoristique est juste énorme et... Terriblement casse gueule. Le pari résulte à l'évidence gagné tant l'épisode regorge de prouesses et d'excellentes idées. Encore davantage qu'en saison 1, Les Facers eux mêmes sont absolument hilarants en caricatures de Geeks adulescents, passionnés mais totalement inopérants sur le terrain, tandis que les crispations avec les W (évidemment en particulier avec Dean) se montrent vraiment électriques. Les auteurs y vont vraiment à fond, tant mieux, ils ont tout compris. Le réalisateur a visiblement parfaitement intégré le meilleur de Blairwitch. La photographie et le montage caméra sur l'épaule se montrent époustouflants d'adresse. Quel rythme et quel sens de l'image ! Le scénaristes ont également l'excellente idée de confronter les Nullos à ce qui reste sans doute l'une des affaires les plus glauques et sinistres de SPN, s'aventurant très loin dans la démence. Du coup on s'éclate toujours plus au fur et à mesure que l'on descend le grand escalier de l'horreur et qu'ils en prennent plein le carafon. Irrésistible. On apprécie également l'ultime pirouette nous faisant revenir au format classique de la série, dans l'Impala. Une élégante façon de refermer la parenthèse et d'en revenir aux affaires. Un génialissime épisode décalé. (****)
Ghostfacers (évidente parodie du Ghost Hunters de Syfy) constitue un vrai cas d'annale de l'art toujours malaisé de la contre programmation. Alors que l'on le martyre de Dean approche toujours inexorablement et que la tonalité de la saison s'assombrit, nous balancer à la figure un épisode aussi décalé et humoristique est juste énorme et... Terriblement casse gueule. Le pari résulte à l'évidence gagné tant l'épisode regorge de prouesses et d'excellentes idées. Encore davantage qu'en saison 1, Les Facers eux mêmes sont absolument hilarants en caricatures de Geeks adulescents, passionnés mais totalement inopérants sur le terrain, tandis que les crispations avec les W (évidemment en particulier avec Dean) se montrent vraiment électriques. Les auteurs y vont vraiment à fond, tant mieux, ils ont tout compris. Le réalisateur a visiblement parfaitement intégré le meilleur de Blairwitch. La photographie et le montage caméra sur l'épaule se montrent époustouflants d'adresse. Quel rythme et quel sens de l'image ! Le scénaristes ont également l'excellente idée de confronter les Nullos à ce qui reste sans doute l'une des affaires les plus glauques et sinistres de SPN, s'aventurant très loin dans la démence. Du coup on s'éclate toujours plus au fur et à mesure que l'on descend le grand escalier de l'horreur et qu'ils en prennent plein le carafon. Irrésistible. On apprécie également l'ultime pirouette nous faisant revenir au format classique de la série, dans l'Impala. Une élégante façon de refermer la parenthèse et d'en revenir aux affaires. Un génialissime épisode décalé. (****)
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Mon plus grand désaccord avec toi : j'ai vraiment détesté cet épisode. Les Ghostfacers était amusants lors de leur première apparition, mais les scénaristes en ont trop faits. Et j'ai trouvé la réalisation particulièrement insupportable. Et ce n'est pas le thème surnaturel assez banal qui va sauver le tout.
Cetp65- Prince(sse)
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Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 01/08/2010
Re: Série "Supernatural"
Oui, c'est typiquement le gendre d'épisode que l'on adore ou que l'on déteste, aucun intermédiaire n'est possible !
Long Distance Call traite d'un des grands classiques du fantastique, l'appel en provenance d'outre tombe, mais à la sauce SPN. Foin de quête spirituelle ou d'émoi psychologiques (hormis la relation filiale entre John et Dean, déjà examinée sous toutes les coutures), mais mise en place d'un Monstre de la Semaine absolument efficace. En effet, entre le cynisme de son procédé, son sourire Colgate et son humour à froid, le roi du téléphone constitue un bel adversaire. La présence de plus en plus tangible de la date fatale est également bien rendue. J'apprécie également quand une série télé nous entraîne dans des endroits originaux ou insolites et ce central téléphonique reste une belle trouvaille, de même que l'opérateur totalement fondu. Un épisode solide, souffrant d'un certain classicisme en regard du sujet et de son emplacement à l'orée du grand final. 16 épisodes, c'est très court. (***)
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Long distance call ? Un hommage à TZ ?
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Supernatural"
C'est bien possible, même si les deux épisodes sont vraiment fondamentalement différents.
C'est avec un impact total que Time is on My Side (un titre que ne renierait pas le Docteur) frappe les trois coups du grand final, qu'il met idéalement en orbite (un excellent rôle pour un avant dernier épisode). La théorie folle retenue par Sam souligne éloquemment l'étendue de son désespoir et nous vaut une de ces intenses confrontations fraternelles ayant émaillé la saison. Le Dr Zombie est vraiment un méchant génial, d'autant que les auteurs ne mégotent pas sur les effets et qu'il se voit interprété par le toujours génial Billy Drago. La scène de l'enterrement du frigo demeure sans doute l'un des plus horrifiques de SPN, tendance Contes de la Crypte. Les W ne rigolent pas, nous oui. Les guests apparaissent d'ailleurs remarquables, puisque Steven Williams (X himself !) réussit une magistrale entrée en matière pour Rufus. On retiendra cependant avant tout les bouleversants et au combien dramatiques adieux de Bela, après que la séquence du Colt eut porté à son paroxysme cette captivante relation d'attraction/répulsion l'unissant à Dean. Tout le flash back et la conversation téléphonique entre elle et Dean (et sa conclusion) résulte absolument magistrale d'interprétation et de mise en scène. Le spectateur en a réellement le souffle coupé. On note d'ailleurs que Bela reste également la grande victime de la grève des scénaristes, son passionnait parcours se voyant abrégé (un peu trop d'informations concentrées sur un unique épisode), alors que, contrairement à Ruby et Dean, elle ne reviendra plus par la suite (Dean aurait pu demander un petit effort à cas, tout de même...). Avec le Colt c'est le dernier espoir envisageable pour Dean qui s'effiloche, tandis qu'il vient d'avoir un aperçu pour le moins éloquent de son futur très immédiat. Tout est en place pour un terrible final, jusqu'au bout du suspense. (****)
C'est avec un impact total que Time is on My Side (un titre que ne renierait pas le Docteur) frappe les trois coups du grand final, qu'il met idéalement en orbite (un excellent rôle pour un avant dernier épisode). La théorie folle retenue par Sam souligne éloquemment l'étendue de son désespoir et nous vaut une de ces intenses confrontations fraternelles ayant émaillé la saison. Le Dr Zombie est vraiment un méchant génial, d'autant que les auteurs ne mégotent pas sur les effets et qu'il se voit interprété par le toujours génial Billy Drago. La scène de l'enterrement du frigo demeure sans doute l'un des plus horrifiques de SPN, tendance Contes de la Crypte. Les W ne rigolent pas, nous oui. Les guests apparaissent d'ailleurs remarquables, puisque Steven Williams (X himself !) réussit une magistrale entrée en matière pour Rufus. On retiendra cependant avant tout les bouleversants et au combien dramatiques adieux de Bela, après que la séquence du Colt eut porté à son paroxysme cette captivante relation d'attraction/répulsion l'unissant à Dean. Tout le flash back et la conversation téléphonique entre elle et Dean (et sa conclusion) résulte absolument magistrale d'interprétation et de mise en scène. Le spectateur en a réellement le souffle coupé. On note d'ailleurs que Bela reste également la grande victime de la grève des scénaristes, son passionnait parcours se voyant abrégé (un peu trop d'informations concentrées sur un unique épisode), alors que, contrairement à Ruby et Dean, elle ne reviendra plus par la suite (Dean aurait pu demander un petit effort à cas, tout de même...). Avec le Colt c'est le dernier espoir envisageable pour Dean qui s'effiloche, tandis qu'il vient d'avoir un aperçu pour le moins éloquent de son futur très immédiat. Tout est en place pour un terrible final, jusqu'au bout du suspense. (****)
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Cet épisode est traumatisant : la fin est horrible !
Cetp65- Prince(sse)
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Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 01/08/2010
Re: Série "Supernatural"
I see you in Hell. Brr...
Oui, l'une des scènes les plus émotionnellement fortes de SPN. Elles ne sont pas nombreuses à être encore plus intenses, peut être celle-ci :
https://www.youtube.com/watch?v=m2H1hmX5MxI&feature=related
Oui, l'une des scènes les plus émotionnellement fortes de SPN. Elles ne sont pas nombreuses à être encore plus intenses, peut être celle-ci :
https://www.youtube.com/watch?v=m2H1hmX5MxI&feature=related
Estuaire44- Empereur
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Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Argh, l'épisode de de folie...
No rest for the wicked constitue bien le final épique et sur le fil du rasoir que l’on espérait ; outre le coup de génie de renoncer au happy end trop facile, les auteurs se montrent remarquablement sadiques, cette fois non pas envers les W, mais bien le spectateur. Parce ce que le prodige de l’épisode, par sa narration et son timing, consiste à ce que jusque bout, avec une totale véracité, on peut (et on veut) y croire. Un remarquable travail, nous faisant demeurer en haleine jusqu’à l’effroyable dénouement. Alors oui, la situation est objectivement désespérée, mais après tout ce sont les W, ils marquent des points et le vieux Bobby, toujours si rusé, entre dans la danse. Les diaboliques scénaristes ont l’habileté de concentrer toute l’essence de ce final vers lequel converge toute la saison, afin d’encore en optimiser l’impact. Plusieurs excellentes scènes viennent encore rehausser le succès de cet ébouriffant final, comme les scènes d’adieux dignes mais bouleversantes entre les deux frères, ou le cri du cœur de Bobby (la famille ne s’arrête pas au sang). Même Ruby I tient là son meilleur épisode. J’ai aussi adoré comment, après une tirade absolument magnifique, Dean décide tout de même de balancer par dessus bord la dignité chevaleresque, pour se battre jusqu’au bout. C’est ça, un Chasseur, pas un Perceval en armure et oriflamme.
Sous nos yeux éberlués, Lilith nous gratifie également d’un savoureux pastiche de l’un des meilleurs épisodes de TZ, It’s A Good Life, poussant jusqu’à son terme le concept d’enfant démoniaque ! On s‘y croirait, même si l’on n’y retrouve pas les fantasmagories horrifiques issues de l’imagination de ce qui demeure un enfant. Lilith se contente de terminer, ce qui concorde d’ailleurs avec l’univers SPN. La saison n’allait évidemment pas prendre congé sans le petit moment Gore au coin du feu et l’atroce mort de Dean se pose un là dans ce domaine, bonjour le coup de poing pour le spectateur. Ils l’ont fait ! Petite pensée pour Bela. Bon on se doute bien que le Dean sera bien de retour sur nos écrans, mais tout de même. le pouvoir ressuscité de Sam introduit également la période à venir( où , incidemment la blonde rachitique et sous alimentée sera remplacée par une superbe brune divinement pulpeuse et sensuelle, instant réclame).Seul (léger) regret, la vision de l’Enfer ne s’imposait, dans ce domaine l’imagination vaut toujours mieux que la démonstration(comme avec Bela). Les festifs premiers instants de la la saison 4 se montreront plus performants là-dessus. (****)
No rest for the wicked constitue bien le final épique et sur le fil du rasoir que l’on espérait ; outre le coup de génie de renoncer au happy end trop facile, les auteurs se montrent remarquablement sadiques, cette fois non pas envers les W, mais bien le spectateur. Parce ce que le prodige de l’épisode, par sa narration et son timing, consiste à ce que jusque bout, avec une totale véracité, on peut (et on veut) y croire. Un remarquable travail, nous faisant demeurer en haleine jusqu’à l’effroyable dénouement. Alors oui, la situation est objectivement désespérée, mais après tout ce sont les W, ils marquent des points et le vieux Bobby, toujours si rusé, entre dans la danse. Les diaboliques scénaristes ont l’habileté de concentrer toute l’essence de ce final vers lequel converge toute la saison, afin d’encore en optimiser l’impact. Plusieurs excellentes scènes viennent encore rehausser le succès de cet ébouriffant final, comme les scènes d’adieux dignes mais bouleversantes entre les deux frères, ou le cri du cœur de Bobby (la famille ne s’arrête pas au sang). Même Ruby I tient là son meilleur épisode. J’ai aussi adoré comment, après une tirade absolument magnifique, Dean décide tout de même de balancer par dessus bord la dignité chevaleresque, pour se battre jusqu’au bout. C’est ça, un Chasseur, pas un Perceval en armure et oriflamme.
Sous nos yeux éberlués, Lilith nous gratifie également d’un savoureux pastiche de l’un des meilleurs épisodes de TZ, It’s A Good Life, poussant jusqu’à son terme le concept d’enfant démoniaque ! On s‘y croirait, même si l’on n’y retrouve pas les fantasmagories horrifiques issues de l’imagination de ce qui demeure un enfant. Lilith se contente de terminer, ce qui concorde d’ailleurs avec l’univers SPN. La saison n’allait évidemment pas prendre congé sans le petit moment Gore au coin du feu et l’atroce mort de Dean se pose un là dans ce domaine, bonjour le coup de poing pour le spectateur. Ils l’ont fait ! Petite pensée pour Bela. Bon on se doute bien que le Dean sera bien de retour sur nos écrans, mais tout de même. le pouvoir ressuscité de Sam introduit également la période à venir( où , incidemment la blonde rachitique et sous alimentée sera remplacée par une superbe brune divinement pulpeuse et sensuelle, instant réclame).Seul (léger) regret, la vision de l’Enfer ne s’imposait, dans ce domaine l’imagination vaut toujours mieux que la démonstration(comme avec Bela). Les festifs premiers instants de la la saison 4 se montreront plus performants là-dessus. (****)
Estuaire44- Empereur
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Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Ce final m'avait laissée sans voix : je suis resté pendant 10 minutes devant l'écran sans bouger.
Cetp65- Prince(sse)
- Age : 32
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 01/08/2010
Re: Série "Supernatural"
Pas facile de dresser un top 5, même avec seulement 16 épisodes. j Cette saison 3 m'est apparue meilleure que dans mon souvenir, où elle apparaissait surtout comme un intermède entre les périodes Yellow Eyes et Apocalypse. Bela a été vraiment intéressante.
1) No Rest for the Wicked
2) Time in On My Side
3) Mystery Spot
4) Dream a Little Dream of Me
5) Bed Time Stories
Red Sky At The Morning The Magnificent Seven, Bad Day at Black Rock et, bon, voilà, Ghostfacers (j'implore votre pardon).
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Lazarus Rising ne se contente pas de représenter un parfait lancement de saison, mais va instaurer un véritable reboot de l'univers de la série. Il s'extirpe de la classique dichotomie d'un pilote (scénario du jour Vs.mise en place du décor) en biffant purement et simplement la première option. Un choix audacieux mais lui permettent de contenir une quantité astronomique d'informations, tout en modulant à loisir son timing. Après le terriblement suggestif gros plan sur l'oeil de Dean contemplant l'Enfer (The Horror is in the Eye of the Beholder), sans doute l'image la plus anxiogène de la série, l'épisode peut ainsi nous offrir toute la magnifique séquence quasi muette du retour de Dean, impeccablement mise en scène et interprétée (vu qu'il reprend vie dans son cercueil, sans personne pour l'aider, les amateurs de Buffy remarqueront au passage qu'un Angel of the Lord ne s'en sort pas beaucoup mieux qu'une apprentie sorcière). J'ai beaucoup aimé le réalisme montrant le Héros américain pillant sans aucun état d'âme un magasin, le Tao de la survie reste la Bible des Chasseurs. On apprécie d'ailleurs le réalisme global des diverses retrouvailles, avec, comme souvent dans SPN, l'humour surgissant malgré tout (la découverte de l'Impala profanée, où l'eau bénite de Bobby aspergeant Dean, énormes).
Le récit a la cruelle intelligence d'instiller dès ce moment le poison du mensonge entre les, deux frères, d'ailleurs bientôt nantis de coachs pour le moins antagonistes. La dérive de Sam est déjà parfaitement explicite, avec une Ruby II pour laquelle, pour diverses raisons, on éprouve déjà un gros coup de coeur (et puis, avec le recul, cette entrée en scène de G. Cortese est très amusante). La quintessence, le centre de gravité de l'épisode demeure cependant l'avènement de Castiel, annoncée avec éclat par des scènes à la fois terrifiantes et bien entendu originales dans la série (dont la crémation des yeux, moins stylisée que pour le Métatron des X-Files) puis accomplie lors d'une rencontre avec Dean,spectaculaire et impeccablement dialoguée. Chapeau bas devant la prestation du formidable Misha Collins, à qui il suffit d'apparaître pour doter instantanément Castiel de mystère, immanence et charisme. Quelle entrée! Et encore, l'humour est encore absent mais il reste intéressant de redécouvrir Castiel avant qu'il ne devienne l'ami des W, parce qu'il indique déjà la vraie nature des Anges dans SPN. Non des angelots avec Lyre dorée et auréole, mais plutôt des Terminators ailés surpuissants, avec tout la haut une espèce de Skynet énigmatique et distant, davantage que sympathique et compatissant. Le décor est idéalement planté pour cette saison 4. Castiel va déployer ses ailes d'ombres et hisser Supernatural jusqu'à de nouveaux sommets. (****)
Le récit a la cruelle intelligence d'instiller dès ce moment le poison du mensonge entre les, deux frères, d'ailleurs bientôt nantis de coachs pour le moins antagonistes. La dérive de Sam est déjà parfaitement explicite, avec une Ruby II pour laquelle, pour diverses raisons, on éprouve déjà un gros coup de coeur (et puis, avec le recul, cette entrée en scène de G. Cortese est très amusante). La quintessence, le centre de gravité de l'épisode demeure cependant l'avènement de Castiel, annoncée avec éclat par des scènes à la fois terrifiantes et bien entendu originales dans la série (dont la crémation des yeux, moins stylisée que pour le Métatron des X-Files) puis accomplie lors d'une rencontre avec Dean,spectaculaire et impeccablement dialoguée. Chapeau bas devant la prestation du formidable Misha Collins, à qui il suffit d'apparaître pour doter instantanément Castiel de mystère, immanence et charisme. Quelle entrée! Et encore, l'humour est encore absent mais il reste intéressant de redécouvrir Castiel avant qu'il ne devienne l'ami des W, parce qu'il indique déjà la vraie nature des Anges dans SPN. Non des angelots avec Lyre dorée et auréole, mais plutôt des Terminators ailés surpuissants, avec tout la haut une espèce de Skynet énigmatique et distant, davantage que sympathique et compatissant. Le décor est idéalement planté pour cette saison 4. Castiel va déployer ses ailes d'ombres et hisser Supernatural jusqu'à de nouveaux sommets. (****)
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Re: Série "Supernatural"
Are You There, God? It's Me, Dean Winchester déçoit par la faiblesse de son histoire du jour. Alors oui, Dean paniqué à l'idée d'être l'Elu et la St Barthélémy des Chasseurs c’est prometteur, d’autant que leur parano solitaire les transforme logiquement en cible facile. Et puis cela fait un peu massacre des Potentielles c’est Buffy, d’ailleurs la version locale de la Force va bientôt se ramener, les amis (From beneath you, it devours). Hélas le coup des fantômes revendicatifs attaquant les prétendus responsables de leur mort devient très vite ultra répétitif, tant le même circuit se réitère encore et encore. D’ailleurs les auteurs vont désespérément tenter de pimenter la sauce avec divers artifices plus ou moins convaincants, comme des réapparitions plus rapides qu’à l’ordinaire, ou surtout l’emploi de personnages flash backs. Mais ce procédé aussi devient répétitif itou, puisque seulement 4 personnages tournent en boucle encore et encore, et pas forcément les plus captivants des trois premières saisons, hormis Meg.
La plus intéressante (et mieux interprétée) des visiteurs en fait cependant trop dans le mélo avec cette histoire de petite sœur. On lui doit pourtant la plus forte scène de la séquence, avec la révélation su visage sombre de Sam. Ca fait froid dans le dos, Ruby a bien bossé, la gueuse. Bon, 1, 2, 3 4 etc. fois le même topo, jusqu’à ce que Bobby trouve la clé de l’énigme, avec une vitesse et une aisance vraiment trop ahurissantes pour ne pas devenir artificielles, c’est Super Ruppert, l’affaire. Bon, hormis la découverte du nouveau décor récurrent qu’est le génial bunker du dit Bobby, on se dit que tout cela va être un coup pour rien, quand survient la grandiose scène de conclusion, confirmant que a) Misha Collins est le casting du siècle, b) ces rencontres Dean/Cas vont devenir l’un des atouts majeurs de la saison, c) c’est parti pour l’Apo, encore comme Buffy, mais là c’est THE Apo, celle du Livre de la Révélation, St Jean et tout le toutim, et vous savez quoi, d) Lilith a entrepris de faire tomber les Sceaux et Lucifer sera bientôt de retour. On finit donc assez calmés, en fait, le décor de la saison cette fois en place, mais cela ne suffit pas à combler la vacuité des ¾ de l’épisode. (**)
La plus intéressante (et mieux interprétée) des visiteurs en fait cependant trop dans le mélo avec cette histoire de petite sœur. On lui doit pourtant la plus forte scène de la séquence, avec la révélation su visage sombre de Sam. Ca fait froid dans le dos, Ruby a bien bossé, la gueuse. Bon, 1, 2, 3 4 etc. fois le même topo, jusqu’à ce que Bobby trouve la clé de l’énigme, avec une vitesse et une aisance vraiment trop ahurissantes pour ne pas devenir artificielles, c’est Super Ruppert, l’affaire. Bon, hormis la découverte du nouveau décor récurrent qu’est le génial bunker du dit Bobby, on se dit que tout cela va être un coup pour rien, quand survient la grandiose scène de conclusion, confirmant que a) Misha Collins est le casting du siècle, b) ces rencontres Dean/Cas vont devenir l’un des atouts majeurs de la saison, c) c’est parti pour l’Apo, encore comme Buffy, mais là c’est THE Apo, celle du Livre de la Révélation, St Jean et tout le toutim, et vous savez quoi, d) Lilith a entrepris de faire tomber les Sceaux et Lucifer sera bientôt de retour. On finit donc assez calmés, en fait, le décor de la saison cette fois en place, mais cela ne suffit pas à combler la vacuité des ¾ de l’épisode. (**)
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Re: Série "Supernatural"
In the Beginning débute par le départ en catimini de Sam d'un de ces motels estampillés SPN, pour une nuit de turpitudes diverses et variées avec la Ruby. La scène, entièrement muette, s'avère remarquable par le malaise qu'elle suscite, on pressent clairement l'embrouille à venir. Et d'un coup d'un seul Castiel apparaît et propulse Dean dans le tout premier de ces simili cross-over entre SPN et Retour vers le Futur, qui verront les W voyager de manière très similaire à Doc et Marty, y compris jusqu'à une conclusion (en date) au Western. Le auteur sont d'ailleurs l'élégance d'insérer un clin d'oeil sympa à la mythique DeLorean, c'est bien. Le grand mérite de l'épisode consiste à ne pas se contenter de surfer sur une idée originale et rigolote mais de s'en servir pour passer progressivement de la comédie réussie (les 70's joyeusement caricaturaux, l'arrivée de l'Impala) à une réécriture magistrale et terriblement assombrie de la mythologie même de SPN et de la malédiction des Winchester. Pour cela le récit use de plusieurs idées fulgurantes, comme un John totalement « civil » et une Mary elle immergée dans la Chasse, une fabuleuse inversion de perspective, parfaitement interprétée.
On adore, par ce que sonne tellement juste, que Dean ne s'arrête aux diverses conséquences d'une modification des évènements, la famille avant tout c'est très W. Évidemment cela échoue (il faut être un Time Lord mégalo pour ça), malgré la ludique réapparition du Colt, car Azazel s'avère un adversaire toujours aussi jouissif, digne du formidable Big Bad qu'il aura été deux saisons durant. Et là c'est le méga casting achevant de rendre l'épisode enthousiasmant, avec un immense Mitch Pileggi, aussi parfait dans le rôle de Samuel que de celui d'Azazel, champagne ! La conclusion apparaît aussi inexorable que tragique, un travail particulièrement abouti. Lors de cette relecture de SPN, on voit bien quel point cette série, diffusée sur une chaîne mineure et ne disposant pas de moyens énormes parvient à optimiser absolument tous les outils à sa disposition, y compris sa propre mythologie. SPN est en elle même un superbe combat. Castiel est lui aussi excellent en Docteur Mystère, tout au long du récit. Impénétrables sont les Voies du Seigneur, mais tortueuses sont celles de l'Ange et c'est parti pour durer. Toutefois il sait être explicite, quand il indique à Dean que s'il ne stoppe pas Sam, c'est lui qui le fera, on comprend qu'il faut y aller, là, tout de suite maintenant. Super ambiance, to be continuated. (****)
On adore, par ce que sonne tellement juste, que Dean ne s'arrête aux diverses conséquences d'une modification des évènements, la famille avant tout c'est très W. Évidemment cela échoue (il faut être un Time Lord mégalo pour ça), malgré la ludique réapparition du Colt, car Azazel s'avère un adversaire toujours aussi jouissif, digne du formidable Big Bad qu'il aura été deux saisons durant. Et là c'est le méga casting achevant de rendre l'épisode enthousiasmant, avec un immense Mitch Pileggi, aussi parfait dans le rôle de Samuel que de celui d'Azazel, champagne ! La conclusion apparaît aussi inexorable que tragique, un travail particulièrement abouti. Lors de cette relecture de SPN, on voit bien quel point cette série, diffusée sur une chaîne mineure et ne disposant pas de moyens énormes parvient à optimiser absolument tous les outils à sa disposition, y compris sa propre mythologie. SPN est en elle même un superbe combat. Castiel est lui aussi excellent en Docteur Mystère, tout au long du récit. Impénétrables sont les Voies du Seigneur, mais tortueuses sont celles de l'Ange et c'est parti pour durer. Toutefois il sait être explicite, quand il indique à Dean que s'il ne stoppe pas Sam, c'est lui qui le fera, on comprend qu'il faut y aller, là, tout de suite maintenant. Super ambiance, to be continuated. (****)
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Re: Série "Supernatural"
Metamorphosis a l'excellente idée de placer assez tôt dans la saison l'inévitable crise de la révélation du lien Ruby/Sam et du développement du pouvoir de celui-ci. Cela permet d'éviter de figer la situation, tout en libérant la place pour la thématique du retour du Cornu. Avec le recul, on mesure au passage à quel point il est impossible pour Sam de deviner le piège par Ruby et Lillith ! Tout le passage sonne juste, comme si souvent au sein de la fratrie W, mais se voit surtout rondement mené, ce qui autorise le développement efficace d'une intrigue autonome, une bonne surprise (bon cela fait un peu songer à la magie noire de Willow, tout ça). Le vieux complice de John s'insère également à point nommé, permettant de bien visualiser l'abîme séparant le jeune homme du précédent At the beginning, du prédateur impitoyable que deviendra John suite au traumatisme, c'est assez glaçant.
L'histoire du Rugaru, sans se départir d'un certain classicisme, parvient à susciter plusieurs effets réussis, notamment par un parralèle finement élaboré avec la situation de Sam, mais aussi de l'écho que cette situation éveille chez Dean , nettement plus sensibilisé que lors de l'épisode de la louve garou. La mise en scène se révèle aussi intense que sinistre, tout en s'ornementant d'un d'un arsenal Gore massif, y compris à l'échelle de SPN. Âmes sensibles, s'abstenir, le grand Kim Manners est à la manoeuvre pour son ultime mise en scène (il va décéder 4 mois plus tard, étant demeuré producteur exécutif de SPN). Excellente interprétation, avec un intéressant guesting de Joanna Kelly, juste avant qu'elle ne devienne la co-vedette de Warhouse 13 et parfaitement convaincante sur un registre très différent. (****)
L'histoire du Rugaru, sans se départir d'un certain classicisme, parvient à susciter plusieurs effets réussis, notamment par un parralèle finement élaboré avec la situation de Sam, mais aussi de l'écho que cette situation éveille chez Dean , nettement plus sensibilisé que lors de l'épisode de la louve garou. La mise en scène se révèle aussi intense que sinistre, tout en s'ornementant d'un d'un arsenal Gore massif, y compris à l'échelle de SPN. Âmes sensibles, s'abstenir, le grand Kim Manners est à la manoeuvre pour son ultime mise en scène (il va décéder 4 mois plus tard, étant demeuré producteur exécutif de SPN). Excellente interprétation, avec un intéressant guesting de Joanna Kelly, juste avant qu'elle ne devienne la co-vedette de Warhouse 13 et parfaitement convaincante sur un registre très différent. (****)
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Re: Série "Supernatural"
Après tout un arc narratif majeur, sombre et éprouvant, SPN a l'excellente idée d'octroyer une pause au spectateur, avec cet épisode décalé réjouissant qu'est Monster Movie (le minutage de cette saison, c'est du point d'Alençon, Folks). L'idée de convertir la série au format des classiques des films d'horreurs s'avère finement jouée, particulièrement grâce au sein apporté à la production (noir et blanc, angles de caméra, décors et maquillages très à la manière de, générique original etc.). Le recours à l'Oktober Fest apporte un farfelu supplémentaire bienvenu, tandis que l'on admire ce qui demeurera sans doute le meilleur calembour de la série (Pennsylvanie/Transylvanie, ah, ah, ah, top délire). Le meilleur réside dans la prestation de l'acteur incarnat le méchant du jour, qui met un talent fou à jouer les ringards, c'est très fort. La réussite n'apparaît malheureusement pas totale, du fait de la fadeur de la rencontre féminine du jour mais surtout de l'atterrissage brutal et décevant que constitue la révélation de la clé de l'énigme. La fantaisie s'effiloche quand on en revient à un thème aussi éculé dans SPN qu'est le Changeur de Formes, même cinéphile. on aurait aimé plus d'audace, ce retour au format usuel détonne. Monster Movie a aussi la malchance de souffrir d'une incontournable comparaison avec son évident équivalent des X-Files, PMP, qui se situe tout de même une solide encablure en avant, en manière d'originalité comme d'ambition narrative et artistique. (***)
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Re: Série "Supernatural"
Yellow Fever reprend avec succès l’excellente idée déjà développée dans Bad Day at Black Rock : réaliser non pas un épisode décalé, mais bien un récit suivent l’ordonnancement classique, tout en en rendant l’élément fantasmatique suffisamment débile pour que l’on se situe à la lisière. L’imagination transgressive s’appuie ainsi sur des ressorts narratifs éprouvés, forçant à l’efficacité. On pourra certes regretter une plus grande mono définition de l’humour que lors du précédent opus, où la malchance extrême de Sam autorisant des figures virtuoses à la Destination Finale. Ici l’unique ressort comique (ou quasi) repose sur la réaction sur paniquée de Dean face aux évènements. Le risque réside dans la répétitivité, mais l’épisode contourne ce péril grâce à d’excellentes idées, dont de joyeuses vannes sur les Hellhounds et Lillith (très en forme). Mais l’atout de l’épisode demeure l’étonnant numéro de Jensen, absolument hilarant de bout en bout, un vrai stand up (génialement prolongé par la désarmais mythique interprétation e Eye of the Tiger). La complicité avec Jared joue aussi pleinement, on pourra difficilement affirmer après cet épisode qu’ils ‘agit d’acteurs fades. J’aime aussi quand, régulièrement, SPN nous entraîne dans des endroits originaux et consubstantiellement américains, c’est ici le cas avec cette impressionnante scierie. Tout comme Monster Movies souffrait d’une comparaison avec PMP, le fabuleux X-Cops montre davantage d’audace et de finesse scénaristiques sur un sujet quasi similaire à celui de Yellow Fever, mais qu’importe, l’exercice de style demeure hautement réussi et parfaitement réjouissant. (***)
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Re: Série "Supernatural"
La première réflexion que suscite le particulièrement riche Its the Great Pumpkin, Sam Winchester est « Bon Dieu, mais c’est bien sûr, il n’y avait encore pas eu d’épisode halloween dans SPN, on ne l’avait pas remarqué, dites donc. ». Sans doute par ce que la série elle même est un Halloween permanent, virtuose et sur vitaminé. Tout l’aspect Halloween est divertissant en diable, entre humour (Astronaut !!!) et morts atroces bien jouasses, avec le recours bien trouvé à la sorcellerie telle qu’entrevue la saison passée (très bon le gros plan vu de l’intérieur de la bouche et les masques immondes !). Hélas, la jeune actrice interprétant la sorcière n’a strictement aucune présence. On se dit alors que l’on est parti pour un bon épisode limite saison 1, un Search and Kill des familles, agrémenté du côté celtique et lycée où rode le mal (souvenirs, souvenirs) quand explose la méga bombe avec l’arrivée surprise de Castiel et de son pote Uriel (spécialiste es « purifications » de masse), duo tellement Good Cop/Bad Cop qu’il en devient franchement amusant.
J’adore la scène où celui qui n’est ps encore cas se décide finalement à serrer la main de Sam le corrompu ? Beaucoup de choses se débloquent à ce moment là, comme une grande porte qui s’ouvre. Castiel confirme à quel point il électrise un scénario SPN classique, tandis que le méga plan des deux Pistoleros et la saine réaction des W introduit déjà la thématique du libre arbitre, appelé à devenir si important dans l’arc Lucifer/Michel. Tout le final face à Samhain entremêle joyeusement humour gore (Dean énorme face aux zopmbiez) et pur Effroi (Sam laissant s’exprimer the Devil in Me), un grand moment. On retiendra cepeandant les deux ultimes confrontations angéliques, très différentes. Cet épisode particulièrement dense demeurera celui où Castiel débute son cheminement personnel, un e évolution malaisée mais captivante, que la saison va entreprendre de nous raconter. (****)
J’adore la scène où celui qui n’est ps encore cas se décide finalement à serrer la main de Sam le corrompu ? Beaucoup de choses se débloquent à ce moment là, comme une grande porte qui s’ouvre. Castiel confirme à quel point il électrise un scénario SPN classique, tandis que le méga plan des deux Pistoleros et la saine réaction des W introduit déjà la thématique du libre arbitre, appelé à devenir si important dans l’arc Lucifer/Michel. Tout le final face à Samhain entremêle joyeusement humour gore (Dean énorme face aux zopmbiez) et pur Effroi (Sam laissant s’exprimer the Devil in Me), un grand moment. On retiendra cepeandant les deux ultimes confrontations angéliques, très différentes. Cet épisode particulièrement dense demeurera celui où Castiel débute son cheminement personnel, un e évolution malaisée mais captivante, que la saison va entreprendre de nous raconter. (****)
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Re: Série "Supernatural"
J'ai vu hier soir "Plan B" sur M6. Qui ne respecte pas les horaires. J'ai programmé, c'était déjà commencé. "Supernatural" est vraiment une série sacrifiée en France (à la différence de ce que fut X Files).
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Re: Série "Supernatural"
J'espère que cela se passera mieux pour la fin de saison !
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Re: Série "Supernatural"
Scénario finalement très à la Twilight Zone pour Wishful Thinking, avec cette fontaine aux souhaits fournissant miracle sur miracle. L’anthologie de Rod Serling recèle plusieurs histoires au tour du thème du cadeau apparemment enchanté, mais en fait piégé, avec une conclusion se teintant de morale. On retrouve ici le même dispositif, avec des idées d’intérêt divers. Le billet gagnant à la loterie ou la flèche de cupidon ne sortent guère de l’ordinaire. Mais le récit bénéficie néanmoins de plusieurs excellentes idées, comme le Big Foot (excellentes vannes) ou, l’éclair à la Tex Avery, ou, surtout, le passage totalement délirant du Teddy Bear animé par une adorable petite fille et se révélant totalement suicidaire et nihiliste. Cultissime. Le traitement global de l’histoire demeure tout de même assez léger, évacuant trop vite l’aspect de formidable arme potentielle que représente la source pour les W. De plus, l'histoire des souvenirs torturés de Dean tombe ici quelque peu à contre temps. Le elnt comique des deux comédiens principaux , toujours aussi complice, assure néanmoins le spectacle tout au long du récit. Amusant guesting de Ted Raimi, le Joxer de Xéna, parfaitement à son affaire ici. (***)
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Re: Série "Supernatural"
I Know What You Did Last Summer confirme que le Don de la Vanne s'est emparé des auteurs des titres originaux de SPN. Il introduit également le formidable personnage d’Anna, l’un des grands coup de cette saison. La rousse Anna est déjà parfaitement incarnée par la délicieusement évanescente Julie McNiven (difficile de ne pas tomber amoureux, c’est tout de même un peu la foudre tombant du ciel, l’affaire). On parlera d’elle lors du prochain opus (la Grâce, la Chute), le présent se consacrant de fait essentiellement à la découverte des six mois mystères entre Sam et Ruby (enfin, mystères, on avait bien compris que ça fricotait, hein). Le récit prend certes la forme d’un flash back parfaitement minuté, agrémenté par les savoureuses interruptions de Dean. Le puzzle se met impeccablement en place mais on retient surtout l’excellente prestation de la brune Geneviève Cortese, qui apporte une sensibilité et une fragilité bienvenue à Ruby (difficile de ne pas tomber amoureux, c’est tout de même un peu la foudre tombant du ciel, l’affaire). La dimension religieuse de Lucifer en Dieu des démons est égalemnt indiquée, et là on aurazit du se méfier, pour les fanatiques prêts au sacrifice (Lilith, Ruby, Meg, de vraies groupies).
J’ai bien aimé que Ruby perde le duel au couteau face au gorille de Lilith, on ne saurait mieux expliciter qu’elle emploie désormais d’autres armes. Les auteurs ont la bonne d’idée d’insérer l’idée du vaisseau inanimé, qui vaut ce qu’elle vaut mais évite de rendre la situation insupportable moralement. Une histoire sombre et captivante où Ruby avance à l’ évidence masquée, mais sans que l’on devine où le bat blesse t déjà sincèrement attachée à Sam, autant que possible du moins (cela sera la cas jusqu’à la fin, je pense). Quelques à-côtés viennent encore agrémenter le spectacle, l’excellent guesting de Mark Rolston en Alastair, le bras droit de Lilith appelé a être incarné par d’excellents acteurs, la perte du Couteau, le parallèle assez jouissif établi dans l’introduction entre Anna et Sarah Connor (T2) et bien entendu le cliffhanger pas piqué des vers, avec le sdeux Pistoleros en grande forme, A suivre, après ce nouvel épisode remarquablement dense (et avec G Cortese et J. McNiven, donc). (****)
J’ai bien aimé que Ruby perde le duel au couteau face au gorille de Lilith, on ne saurait mieux expliciter qu’elle emploie désormais d’autres armes. Les auteurs ont la bonne d’idée d’insérer l’idée du vaisseau inanimé, qui vaut ce qu’elle vaut mais évite de rendre la situation insupportable moralement. Une histoire sombre et captivante où Ruby avance à l’ évidence masquée, mais sans que l’on devine où le bat blesse t déjà sincèrement attachée à Sam, autant que possible du moins (cela sera la cas jusqu’à la fin, je pense). Quelques à-côtés viennent encore agrémenter le spectacle, l’excellent guesting de Mark Rolston en Alastair, le bras droit de Lilith appelé a être incarné par d’excellents acteurs, la perte du Couteau, le parallèle assez jouissif établi dans l’introduction entre Anna et Sarah Connor (T2) et bien entendu le cliffhanger pas piqué des vers, avec le sdeux Pistoleros en grande forme, A suivre, après ce nouvel épisode remarquablement dense (et avec G Cortese et J. McNiven, donc). (****)
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Re: Série "Supernatural"
Heaven and Hell demeure certainement l'un des opus les plus ambitieux de SPN. Se structurant en double épisode avec I know what you did last summer, il introduit une magistrale symétrie entre les confessions des deux frères, et leur pareil recherche d'un répit passager à leurs souffrances, ou non, auprès de partenaire se refusant à juger. Plus concise , celle de Dean apparaît également davantage bouleversante que celle de Sam, par l'impact de ce qu'elle révèle mais aussi grâce à un étonnante composition de Jensen Ackles, décidément convaincant sur bien des registres différents. Un moment particulièrement fort et âpre. Heaven and Hell permet également de mesurer la féconde complexité désormais atteinte par l'univers de SPN, avec un de parties adverses et ramifiées s'opposant au cours d'un récit dense mais toujours clair et dynamique. De la belle ouvrage, la saison 1 et ses simples monstres de la semaine apparaît bien loin. Uriel et Alastair confirment la solidité de leur caractérisation, après avoir été précédemment centrale, Ruby demeure logiquement en retrait (quand elle ne subit pas la torture).
Outre Dean, l'épisode demeure cependant dominé par Ana et Castiel. La diaphane et éthérée Julie McNiven exprime merveilleusement le côté décalé d'Anna, à mi chemin entre deux mondes et n'appartenant réellement à aucun. Le côté road movie initiatique du récit est passionnant, amis aussi très original au sein de la série. Cette évocation de la Grâce et de la Chute s'élève au dessus du fracas des combats, couronnée par la vison majestueuse de l'Arbre. Sublime et étonnamment solennel. On apprécie aussi de découvrir le regard que porte Castiel sur les événement et l'écho que cela éveille dans es propres sentiments. Comme quoi tout est possible dans SPN, y compris le raffinement psychologique. Sans oublier bien entendu l'action, Castiel reste d'ailleurs une sacrée Killing Machine, tout en évitant le piège de l'invincibilité. Anna, crucial catalyseur pour Dean, demeurera une superbe rencontre, appelée hélas à peu se réitérer, avant un final en forme de trahison du personnage. (****)
Outre Dean, l'épisode demeure cependant dominé par Ana et Castiel. La diaphane et éthérée Julie McNiven exprime merveilleusement le côté décalé d'Anna, à mi chemin entre deux mondes et n'appartenant réellement à aucun. Le côté road movie initiatique du récit est passionnant, amis aussi très original au sein de la série. Cette évocation de la Grâce et de la Chute s'élève au dessus du fracas des combats, couronnée par la vison majestueuse de l'Arbre. Sublime et étonnamment solennel. On apprécie aussi de découvrir le regard que porte Castiel sur les événement et l'écho que cela éveille dans es propres sentiments. Comme quoi tout est possible dans SPN, y compris le raffinement psychologique. Sans oublier bien entendu l'action, Castiel reste d'ailleurs une sacrée Killing Machine, tout en évitant le piège de l'invincibilité. Anna, crucial catalyseur pour Dean, demeurera une superbe rencontre, appelée hélas à peu se réitérer, avant un final en forme de trahison du personnage. (****)
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