Série "Supernatural"
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Lala
Estuaire44
Cetp65
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CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: Les SÉRIES TÉLÉ, FILMS, ACTEURS, ACTRICES & autres Artistes :: Les Séries Télé
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Re: Série "Supernatural"
Pour l’anecdote, la tradition du sang de cadavre poison pour les Vampires est bien présente chez Anne Rice. C’est ainsi que Louis et Claudia tentent d’occire leur géniteur Lestat, en lui faisant boire le sang de deux enfants préalablement occis. Après ils jettent son corps dans les eaux du lac Pontchartrain, pour qu’il y soit dévoré par les crocodiles : c’est une famille encore plus dysfonctionnelle que les Winchester, on va dire. Sinon, oui, les vampires de SPN font triste figure, les crocs sont ridicules tandis que point de vue intellect et aura maléfique on se situe loin d’Angelus, c’est certain. La rencontre avec la haute figure du Vampire aurait du constituer le thème central d’un épisode, or ici c’est vraiment la cinquième roue du carrosse.
Le Clan n’est là que pour permettre la découverte du Colt, qui va devenir l’un des artefacts les plus importants et populaires de la série, mais aussi d‘arrière fond aux dissensions familiales des W. De ce point de vue l’épisode se révèle captivant et parfaitement interprété. Formidable prestation de Jeffrey Dean Morgan, totalement immergé dans son rôle, mais les J2 sont à la hauteur. La famille Winchester, entre fêlures et amour viscéral, demeure un sujet inépuisable, on aime que SPN ne soit pas un simple Formula Show, ne se contentant pas d’aligner les Monstres de la semaine. C’est sûr qu’il y aurait une grande scène à faire avec Angelus, à côte le gang d’Angel c’est un matin calme. L’épisode annonce efficacement le final, on sent bien que c’est lancé pour la grande explication de gravures.
Le Clan n’est là que pour permettre la découverte du Colt, qui va devenir l’un des artefacts les plus importants et populaires de la série, mais aussi d‘arrière fond aux dissensions familiales des W. De ce point de vue l’épisode se révèle captivant et parfaitement interprété. Formidable prestation de Jeffrey Dean Morgan, totalement immergé dans son rôle, mais les J2 sont à la hauteur. La famille Winchester, entre fêlures et amour viscéral, demeure un sujet inépuisable, on aime que SPN ne soit pas un simple Formula Show, ne se contentant pas d’aligner les Monstres de la semaine. C’est sûr qu’il y aurait une grande scène à faire avec Angelus, à côte le gang d’Angel c’est un matin calme. L’épisode annonce efficacement le final, on sent bien que c’est lancé pour la grande explication de gravures.
Estuaire44- Empereur
- Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Ok, merci pour la précision du sang de cadavre.
Et effectivement, tu as tout à fait raison. Je dois dire que cette saison a moins brillé par ses scénarios que par sa mise en scène et son casting, mais avec Salvation/Devil's trap, les scénaristes ont décidé de frapper un grand coup. Eh bien, ça ne rate pas : ce double final de saison enchaîne les scènes d'anthologie à un rythme fulgurant, semant twists, cliffhangers, affrontements de fer et de feu, scènes de pure terreur, suspense fouetté avec frénésie, relationnel bien dysfonctionnel. Pour être franc, je ne m'attendais pas à une telle intensité de la part d'une série qui n'a pas encore trouvé toutes ses marques et qui a toujours dû composer avec un budget léger. Mais l'équipe parvient à nous faire un feu d'artifice permanent grâce à son ingéniosité. Dès qu'on voit Meg en fausse innocente qui découpe un prêtre, le ton est donné. Après une scène renouvelant l'intensité tant positive que négative des liens de la famille à l'idée que leur quête puisse prendre fin, les auteurs prennent un risque en séparant John de ses fils, mais miracle, les deux fronts d'attaque se voient impeccablement développés sans jamais se gêner. Côté Salvation, nos deux bros ont une manière différente de gérer : là où Sam est sur le point de se laisser aller à des effusions, gagné par la peur de l'échec, Dean ne tolère aucun moment de faiblesse mais lui-même en fait trop en jouant au gars sûr de lui, masquant mal l'égale terreur qui l'anime. L'affrontement dans la maison - bonne idée du père qui les dérange - est d'un suspense phénoménal, avec la première apparition de ces yeux jaunes qui foutent sacrément les chocottes. J'ai bien aimé voir Sam perdre les pédales sous le coup de l'émotion, se montrant soudain plus déterminé (jusqu'à la témérité) à tuer le grodémon que Dean. Côté John, il me mystifie par son sang-froid devant ce qui est une opération suicide, cachant difficilement son angoisse. Car pour le coup, Meg (et son taiseux acolyte létal), se montre plus rouée et flamboyante que jamais. Nicki Aycox est fantastique de présence maléfique, de sourires mortels et sadiques, quelle beauté, et quelle opposition ! La fuite désespérée de John prend aux tripes, et ce n'est pas le cliffhanger qui va nous calmer. Une première partie déjà remplie à ras-bord...
... mais la deuxième va encore plus loin. Eric Kripke, totalement déchaîné, parvient à encore faire monter la sauce, et Kim Manners, par sa mise en scène de génie, provoque l'explosion. L'auteur ne laisse aucun répit en mettant en scène le déni de Dean, qui dans un état psychique terrible, concentre toutes ses forces pour ne pas éclater et s'accrocher à une misérable lueur d'espoir. L'arrivée théâtrale de Meg dans la maison de Bobby avec le retournement génial du cercle magique permet un premier acte jouant totalement sur la dynamique antagoniste entre les W2 et leur ennemie jurée : dialogues qui font mal, jeux d'acteurs en surchauffe permanente, réalisation jouant sur les gros plans, la haine des personnages est quasi tangible. Pas de temps mort, on enchaîne sans transition à une brève scène d'émotion lorsque les bros contemplent, impuissants, le résultat de leurs efforts face à Meg. Après cette action psychologique, on en revient à du plus musclé avec cette scène d'infiltration. La variété des scènes physiques et psychologiques, écrites et réalisées avec un talent égal, est vraiment étonnante. On reste scotché tandis que la mission Saving private John se déroule avec le retour de l'acolyte de Meg qui en fait voir de belles au Winchester, et pendant ce temps, on compte, impuissants, les balles du colt qui se réduisent comme peau de chagrin (c'est une habitude chez Dean de pas écouter Sam). Si on croit respirer après, c'est râpé, Kripke se réserve pour le dernier acte, le point culminant de la saison : l'affrontement formidable entre le Démon et les Winchester, via un foudroyant twist final (Jeffrey Dean Morgan est complètement immergé dans son rôle, ça fait peur) avec des dialogues assassins et des effets spéciaux aussi simples qu'efficaces. Cet affrontement psycho-épique est saisissant, avec en point d'orgue, la déchirante hésitation de Sam, piégé dans un horrible dilemme, au moment de presser la détente. La coda est malaisée, et maintient la tension, jusqu'à ce que... BADABOUMBOUM ! Un cliffhanger de malade vienne nous arracher un cri de panique, et l'on regarde hébétés, abrutis, le carnage final (avec chanson joyeusement décalée). Bon, Kripke a tout simplement pompé le cliffhanger de la saison 4 d'Alias (diffusé l'année précédente), mais on lui pardonne tant cette conclusion-choc est mirobolante et a un sacré effet. Supernatural achève sa saison par les cîmes. Un double épisode qui ne souffre pas de la comparaison question rythme avec l'Anasazi des XF. (****)
Et effectivement, tu as tout à fait raison. Je dois dire que cette saison a moins brillé par ses scénarios que par sa mise en scène et son casting, mais avec Salvation/Devil's trap, les scénaristes ont décidé de frapper un grand coup. Eh bien, ça ne rate pas : ce double final de saison enchaîne les scènes d'anthologie à un rythme fulgurant, semant twists, cliffhangers, affrontements de fer et de feu, scènes de pure terreur, suspense fouetté avec frénésie, relationnel bien dysfonctionnel. Pour être franc, je ne m'attendais pas à une telle intensité de la part d'une série qui n'a pas encore trouvé toutes ses marques et qui a toujours dû composer avec un budget léger. Mais l'équipe parvient à nous faire un feu d'artifice permanent grâce à son ingéniosité. Dès qu'on voit Meg en fausse innocente qui découpe un prêtre, le ton est donné. Après une scène renouvelant l'intensité tant positive que négative des liens de la famille à l'idée que leur quête puisse prendre fin, les auteurs prennent un risque en séparant John de ses fils, mais miracle, les deux fronts d'attaque se voient impeccablement développés sans jamais se gêner. Côté Salvation, nos deux bros ont une manière différente de gérer : là où Sam est sur le point de se laisser aller à des effusions, gagné par la peur de l'échec, Dean ne tolère aucun moment de faiblesse mais lui-même en fait trop en jouant au gars sûr de lui, masquant mal l'égale terreur qui l'anime. L'affrontement dans la maison - bonne idée du père qui les dérange - est d'un suspense phénoménal, avec la première apparition de ces yeux jaunes qui foutent sacrément les chocottes. J'ai bien aimé voir Sam perdre les pédales sous le coup de l'émotion, se montrant soudain plus déterminé (jusqu'à la témérité) à tuer le grodémon que Dean. Côté John, il me mystifie par son sang-froid devant ce qui est une opération suicide, cachant difficilement son angoisse. Car pour le coup, Meg (et son taiseux acolyte létal), se montre plus rouée et flamboyante que jamais. Nicki Aycox est fantastique de présence maléfique, de sourires mortels et sadiques, quelle beauté, et quelle opposition ! La fuite désespérée de John prend aux tripes, et ce n'est pas le cliffhanger qui va nous calmer. Une première partie déjà remplie à ras-bord...
... mais la deuxième va encore plus loin. Eric Kripke, totalement déchaîné, parvient à encore faire monter la sauce, et Kim Manners, par sa mise en scène de génie, provoque l'explosion. L'auteur ne laisse aucun répit en mettant en scène le déni de Dean, qui dans un état psychique terrible, concentre toutes ses forces pour ne pas éclater et s'accrocher à une misérable lueur d'espoir. L'arrivée théâtrale de Meg dans la maison de Bobby avec le retournement génial du cercle magique permet un premier acte jouant totalement sur la dynamique antagoniste entre les W2 et leur ennemie jurée : dialogues qui font mal, jeux d'acteurs en surchauffe permanente, réalisation jouant sur les gros plans, la haine des personnages est quasi tangible. Pas de temps mort, on enchaîne sans transition à une brève scène d'émotion lorsque les bros contemplent, impuissants, le résultat de leurs efforts face à Meg. Après cette action psychologique, on en revient à du plus musclé avec cette scène d'infiltration. La variété des scènes physiques et psychologiques, écrites et réalisées avec un talent égal, est vraiment étonnante. On reste scotché tandis que la mission Saving private John se déroule avec le retour de l'acolyte de Meg qui en fait voir de belles au Winchester, et pendant ce temps, on compte, impuissants, les balles du colt qui se réduisent comme peau de chagrin (c'est une habitude chez Dean de pas écouter Sam). Si on croit respirer après, c'est râpé, Kripke se réserve pour le dernier acte, le point culminant de la saison : l'affrontement formidable entre le Démon et les Winchester, via un foudroyant twist final (Jeffrey Dean Morgan est complètement immergé dans son rôle, ça fait peur) avec des dialogues assassins et des effets spéciaux aussi simples qu'efficaces. Cet affrontement psycho-épique est saisissant, avec en point d'orgue, la déchirante hésitation de Sam, piégé dans un horrible dilemme, au moment de presser la détente. La coda est malaisée, et maintient la tension, jusqu'à ce que... BADABOUMBOUM ! Un cliffhanger de malade vienne nous arracher un cri de panique, et l'on regarde hébétés, abrutis, le carnage final (avec chanson joyeusement décalée). Bon, Kripke a tout simplement pompé le cliffhanger de la saison 4 d'Alias (diffusé l'année précédente), mais on lui pardonne tant cette conclusion-choc est mirobolante et a un sacré effet. Supernatural achève sa saison par les cîmes. Un double épisode qui ne souffre pas de la comparaison question rythme avec l'Anasazi des XF. (****)
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Supernatural"
Effectivement la comparaison avec l’ars Anasazi est fort bien trouvée, car on y trouve le même déferlement de rebondissements, de confrontations choc et de scènes percutantes, le tout dynamise pour le final par un Kim Manners en pleine possession de son talent. Le double épisode conclue idéalement la première saison tout en lançant les bases de la deuxième, en introduisant deux nouveaux protagonistes, qui vont y prendre toute leur place : Azazel le Démon aux Yeux Jaunes, enfin révélé et qui se coltinera désormais les Bros ( mais la série est loin d’en avoir fini avec Meg), encore aujourd’hui considéré comme le meilleur Big Bad de SPN par pas mal de fans et Bobby, qui va tenir lieu de deuxième père (et quasi d’Observateur) aux Bros. La saison aura su mettre en place les protagonistes et l’univers de la série, l’affrontement direct contre les Yeux Jaunes peut désormais débuter.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Alors bienvenue à Azazel et Bobby, je vous tiens à l’œil... Meg va revenir ? YEEES !! Du Meg, j'en demande encore !
Franchement, je le répète, ce finale a été une plaisante surprise, je ne m'attendais pas à ce que la série ait autant de ressources. Je vais bientôt commencer la saison 2.
1. La Dame blanche (Pilot) : ***
2. Wendigo (Wendigo) : **
3. L’Esprit du lac (Dead in the Water) : ****
4. Le Fantôme voyageur (Phantom Traveler) : ***
5. La Légende de Bloody Mary (Bloody Mary) : ***
6. Faux Frère (Skin) : *
7. L’Homme au crochet (Hook Man) : ****
8. La Vallée maudite (Bugs) : **
9. La Maison des cauchemars (Home) : ***
10. Terreur à l’asile (Asylum) : **
11. L’Épouvantail (Scarecrow) : ****
12. Magie noire (Faith) : ****
13. Route 666 (Route 666) : **
14. Télékinésie (Nightmare) : ****
15. Les Chasseurs (The Benders) : **
16. Daeva (Shadow) : **
17. À force de volonté (Hell House) : ****
18. La Strige (Something Wicked) : ****
19. Le Tableau hanté (Provenance) : ****
20. Le Retour des vampires (Dead Man’s Blood) : ***
21/22. Délivrance (Salvation/Devil’s Trap) : ****
Moyenne : 3.09/4
Top 5 de la saison 1 :
1. Salvation/Devil’s trap
2. Faith
3. Hell House
4. Provenance
5. Dead in the water
Franchement, je le répète, ce finale a été une plaisante surprise, je ne m'attendais pas à ce que la série ait autant de ressources. Je vais bientôt commencer la saison 2.
1. La Dame blanche (Pilot) : ***
2. Wendigo (Wendigo) : **
3. L’Esprit du lac (Dead in the Water) : ****
4. Le Fantôme voyageur (Phantom Traveler) : ***
5. La Légende de Bloody Mary (Bloody Mary) : ***
6. Faux Frère (Skin) : *
7. L’Homme au crochet (Hook Man) : ****
8. La Vallée maudite (Bugs) : **
9. La Maison des cauchemars (Home) : ***
10. Terreur à l’asile (Asylum) : **
11. L’Épouvantail (Scarecrow) : ****
12. Magie noire (Faith) : ****
13. Route 666 (Route 666) : **
14. Télékinésie (Nightmare) : ****
15. Les Chasseurs (The Benders) : **
16. Daeva (Shadow) : **
17. À force de volonté (Hell House) : ****
18. La Strige (Something Wicked) : ****
19. Le Tableau hanté (Provenance) : ****
20. Le Retour des vampires (Dead Man’s Blood) : ***
21/22. Délivrance (Salvation/Devil’s Trap) : ****
Moyenne : 3.09/4
Top 5 de la saison 1 :
1. Salvation/Devil’s trap
2. Faith
3. Hell House
4. Provenance
5. Dead in the water
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Supernatural"
Très bon choix, j'aurais peut-être inverti le 3 et le 5,mais c'est dans un miroir de poche.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
J'ai hésité pour le 5. entre Dead in the water, Something wicked, et Nightmare. Mais bon, Amyyyyyyyyyyy...
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Supernatural"
Joli panorama de la tradition des épisodes décalés dans une série, étonnemment complet. Sans surprise, Supernatural est largement citée (tout comme Buffy, Angel, Stargate, Xena...).
http://smallthings.fr/2013/12/12/series-quand-les-episodes-sont-decales/
http://smallthings.fr/2013/12/12/series-quand-les-episodes-sont-decales/
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Supernatural"
Très jolie sélection à peu près complète, même s'il en manque toujours, c'est la loi du genre. Oui, les auteurs de SPN vont bien se lâcher, souvent avec réussite, notamment (et pas seulement) au tour du Trickster, magicien farceur et létal qui va devenir un fournisseur de qualité en la matière, comme lors de Changing Channels, l'épisode parodiant les séries télé. Première rencontre en saison 2 dans Tall Tales (oui,je tease à donf).
J'avais complètement oublié l'épisode série noire de Lois & Clark, une série que pourtant j'adore, j'ai du le rater à la grande époque pré Internet. Dans le même genre ils auraient pu aussi citer celui de Clair de Lune, à l'avant garde des épisodes décalés. Que c'est loin.
Ce n'est pas une martingale non plus, l'épisode musical de Xéna est superbe visuellement, j'ai été moins sensible aux chansons. L'épisode série noire de Fringe manque clairement de substance, selon moi.
J'avais complètement oublié l'épisode série noire de Lois & Clark, une série que pourtant j'adore, j'ai du le rater à la grande époque pré Internet. Dans le même genre ils auraient pu aussi citer celui de Clair de Lune, à l'avant garde des épisodes décalés. Que c'est loin.
Ce n'est pas une martingale non plus, l'épisode musical de Xéna est superbe visuellement, j'ai été moins sensible aux chansons. L'épisode série noire de Fringe manque clairement de substance, selon moi.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Si, si, Clair de Lune est cité.
Moonlighting aka Clair de Lune qui a été un peu la série phare à oser autant (décors démontés, numéros dansés, caméos des techniciens, parodies). Avec l’épisode de la saison 2, The Dream Sequence Always Rings Twice, la série se permet carrément de rendre hommage à l’essence même de la série à savoir l’ambiguïté des rapports entre les personnages.
Ah, là, tu me teases complètement ! Autant, je ne me suis pas pressé pour la saison 1, autant la saison 2, je vais la bouffer toute crue (sans jeu de mots). Et ça commence fort... Oui, les épisodes décalés ne sont pas toujours au point. Il y a un épisode de Dr.House qui parodie les sitcoms, les films de zombies, les westerns, et les comédies musicales, mais c'était franchement loupé (épisode 7.15, chroniqué sur le site).
A la suite du déferlement du finale de la saison 1, Kripke adopte pour In my time of dying (titre 100% plaqué or) un ton plus introspectif qui lui donne l'occasion de réfléchir sur le thème de la mort. Chacun des trois Winchester est dans une intrigue bien à lui, au caractère différent des autres, mais toutes s'inscrivent dans une seule trajectoire continue, aboutissant à une coda émotionnelle, à en avoir le coeur en puzzle.
L'histoire de Sam, la plus mineure, n'est pas la moins forte. Elle développe jusqu'au bout l'impossibilité de Sam de trouver la paix avec non seulement son père mais aussi lui-même. A ce titre, la grande gueulante entre le père et le fils, sous un Dean impuissant, se montre particulièrement dure : au moment où ils devraient rester le plus soudés face à l'état de Dean, ils ne peuvent s'empêcher de se disputer encore et encore. Entre un Sam qui ne cesse de changer de convictions à chaque renversement émotionnel (le plus important, c'est Dean, non en fait c'est de tuer le démon, non en fait c'est Dean, etc. et la girouette n'est pas prête de se calmer) et un John qui accepte de subir les foudres de ses fils, déçus et furieux de le voir ou seulement obsédé par zieujônes (en apparence), ou bien momentanément anéanti - Dean qui voit son idéalisation du père invincible en morceaux, ça fait mal - l'ambiance n'est pas du tout à l'apaisement. Au milieu de ce sombre panorama, Sam apporte quelques moments d'humour comme la sacralisation de l'Impala, décidément personnage principal de la série autant que les bros, ou l'énorme gag de la planche Ouija (j'ai piqué 30 secondes de fou rire en voyant la tête de Dean), sans parler du clin d'oeil avec le "Dr.Kripke". La scène coupée qui montrait Dean manquer de voir la patiente en topless était pas mal non plus.
Celle de Dean est la plus profonde, et possède bien des points communs avec l'Audrey Pauley des X-Files, la poésie en moins, la métaphysique en plus. Il traverse d'abord un suspense intenable avec cette poursuite dans les corridors de l'hôpital avec un spectre qui fout sacrément bien la trouille. Par suite, le twist de Tessa développe toute une remarquable discussion sur l'approche de la mort, de plus en plus apaisée. Magnifique Lindsay McKeon en faucheuse finalement très humaine, et diablement sexy. Remarquable est la trouvaille de l'origine des esprits meurtriers et fous, logique et crédible. Nous avons une Mort qui n'accable pas, ne juge pas, dénuée de cruauté, se montrant parfois consolatrice, tout en restant ferme à n'accorder aucun sursis, et à bien casser l'ego de Dean. Sans atteindre les cîmes de Six feet under, Supernatural, dans un moment ambitieux, expurge la terreur humaine face à l'inconnu et incite au "lâcher-prise", à un sain renoncement tant chez les morts que chez les vivants, une surprise au sein d'une série où mort est généralement synonyme de flots de sang bien gores.
Quant à John, on peut parler de rédemption. Ce n'est qu'a posteriori que l'on comprend sa froideur et son apparent désintéressement de son fils aîné, avec ce subjuguant pacte avec le diable, mais commis par amour et non par égoïsme faustien. C'est l'histoire qui m'a le plus touché, car il se livre à un acte d'amour sublime qu'aucun de ses fils ne saura jamais, les laissant sur une vision encore chargée de rancune de leur part. Une pointe de cruauté digne des meilleurs shows. J'aime comment la simple négociation envisagée par John - déjà en soi vachement kamikaze - laisse place à un dilemme déchirant qu'il n'hésite pourtant pas à accepter. Son courage implacable face à yeux-jaunes, dont on craint à chaque seconde un coup fourré, est à rendre cardiaque (un Big Bad de premier ordre, incontestablement). Par suite, ses derniers oripeaux de paternel trop rude et dur s'effacent, et on le voit se détendre peu à peu lors de la sublime scène finale, où il fait face à son destin avec le sourire du condamné fier d'avoir pris sa décision. Le dialogue avec Dean est un des plus beaux qui m'ait été donné de voir, grâce à la performance tout simplement parfaite de Jeffrey Dean Morgan, axée à 400% sur l'émotion larcymale... et ça marche. Le voir enfin se comporter en vrai père pour la première et unique fois de la série est un très grand moment de fiction, avant la terrible mais logique conclusion. Un début de saison où nos héros lost in translation vont devoir composer avec la nouvelle donne des enjeux, et dont on peut pas dire qu'elle leur soit spécialement favorable. (****)
Moonlighting aka Clair de Lune qui a été un peu la série phare à oser autant (décors démontés, numéros dansés, caméos des techniciens, parodies). Avec l’épisode de la saison 2, The Dream Sequence Always Rings Twice, la série se permet carrément de rendre hommage à l’essence même de la série à savoir l’ambiguïté des rapports entre les personnages.
Ah, là, tu me teases complètement ! Autant, je ne me suis pas pressé pour la saison 1, autant la saison 2, je vais la bouffer toute crue (sans jeu de mots). Et ça commence fort... Oui, les épisodes décalés ne sont pas toujours au point. Il y a un épisode de Dr.House qui parodie les sitcoms, les films de zombies, les westerns, et les comédies musicales, mais c'était franchement loupé (épisode 7.15, chroniqué sur le site).
A la suite du déferlement du finale de la saison 1, Kripke adopte pour In my time of dying (titre 100% plaqué or) un ton plus introspectif qui lui donne l'occasion de réfléchir sur le thème de la mort. Chacun des trois Winchester est dans une intrigue bien à lui, au caractère différent des autres, mais toutes s'inscrivent dans une seule trajectoire continue, aboutissant à une coda émotionnelle, à en avoir le coeur en puzzle.
L'histoire de Sam, la plus mineure, n'est pas la moins forte. Elle développe jusqu'au bout l'impossibilité de Sam de trouver la paix avec non seulement son père mais aussi lui-même. A ce titre, la grande gueulante entre le père et le fils, sous un Dean impuissant, se montre particulièrement dure : au moment où ils devraient rester le plus soudés face à l'état de Dean, ils ne peuvent s'empêcher de se disputer encore et encore. Entre un Sam qui ne cesse de changer de convictions à chaque renversement émotionnel (le plus important, c'est Dean, non en fait c'est de tuer le démon, non en fait c'est Dean, etc. et la girouette n'est pas prête de se calmer) et un John qui accepte de subir les foudres de ses fils, déçus et furieux de le voir ou seulement obsédé par zieujônes (en apparence), ou bien momentanément anéanti - Dean qui voit son idéalisation du père invincible en morceaux, ça fait mal - l'ambiance n'est pas du tout à l'apaisement. Au milieu de ce sombre panorama, Sam apporte quelques moments d'humour comme la sacralisation de l'Impala, décidément personnage principal de la série autant que les bros, ou l'énorme gag de la planche Ouija (j'ai piqué 30 secondes de fou rire en voyant la tête de Dean), sans parler du clin d'oeil avec le "Dr.Kripke". La scène coupée qui montrait Dean manquer de voir la patiente en topless était pas mal non plus.
Celle de Dean est la plus profonde, et possède bien des points communs avec l'Audrey Pauley des X-Files, la poésie en moins, la métaphysique en plus. Il traverse d'abord un suspense intenable avec cette poursuite dans les corridors de l'hôpital avec un spectre qui fout sacrément bien la trouille. Par suite, le twist de Tessa développe toute une remarquable discussion sur l'approche de la mort, de plus en plus apaisée. Magnifique Lindsay McKeon en faucheuse finalement très humaine, et diablement sexy. Remarquable est la trouvaille de l'origine des esprits meurtriers et fous, logique et crédible. Nous avons une Mort qui n'accable pas, ne juge pas, dénuée de cruauté, se montrant parfois consolatrice, tout en restant ferme à n'accorder aucun sursis, et à bien casser l'ego de Dean. Sans atteindre les cîmes de Six feet under, Supernatural, dans un moment ambitieux, expurge la terreur humaine face à l'inconnu et incite au "lâcher-prise", à un sain renoncement tant chez les morts que chez les vivants, une surprise au sein d'une série où mort est généralement synonyme de flots de sang bien gores.
Quant à John, on peut parler de rédemption. Ce n'est qu'a posteriori que l'on comprend sa froideur et son apparent désintéressement de son fils aîné, avec ce subjuguant pacte avec le diable, mais commis par amour et non par égoïsme faustien. C'est l'histoire qui m'a le plus touché, car il se livre à un acte d'amour sublime qu'aucun de ses fils ne saura jamais, les laissant sur une vision encore chargée de rancune de leur part. Une pointe de cruauté digne des meilleurs shows. J'aime comment la simple négociation envisagée par John - déjà en soi vachement kamikaze - laisse place à un dilemme déchirant qu'il n'hésite pourtant pas à accepter. Son courage implacable face à yeux-jaunes, dont on craint à chaque seconde un coup fourré, est à rendre cardiaque (un Big Bad de premier ordre, incontestablement). Par suite, ses derniers oripeaux de paternel trop rude et dur s'effacent, et on le voit se détendre peu à peu lors de la sublime scène finale, où il fait face à son destin avec le sourire du condamné fier d'avoir pris sa décision. Le dialogue avec Dean est un des plus beaux qui m'ait été donné de voir, grâce à la performance tout simplement parfaite de Jeffrey Dean Morgan, axée à 400% sur l'émotion larcymale... et ça marche. Le voir enfin se comporter en vrai père pour la première et unique fois de la série est un très grand moment de fiction, avant la terrible mais logique conclusion. Un début de saison où nos héros lost in translation vont devoir composer avec la nouvelle donne des enjeux, et dont on peut pas dire qu'elle leur soit spécialement favorable. (****)
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Supernatural"
Très content pour Clair de Lune. C’est amplement mérité. Ces épisodes avaient vraiment fait date, les épisodes décalés étaient encore quasi inconnus dans les 80’s.
Effectivement un fort efficace pilote de saison rebattant totalement les cartes et installant le décor des réjouissances à venir (même si des rencontres importantes auront encore lieu au prochain opus).Le scénario se montre très ambitieux, développant trois points de vue différents sur une même situation, en interaction. Malgré cette situation complexe, l’intrigue sait rester fluide et multiplier les twists (je confesse qu’à l’époque Tessa m’avait bien eu, en même temps les Bros avaient rencontré tellement de damoiselles en détresse). Effectivement du côté de Dean on retrouve une ambiance à la Audrey Pauley, hormis le fait qu’il soit toujours relié à ses partenaires, contrairement à Monica. Un loner peut se permettre une telle immersion, pas le final d’un arc sur-vitaminé mené en commun. L’épisode complète joliment Faith, qui avait abordé la mort sous l’angle de la Foi, tandis qu’ici on aborde la destinée humaine d’un point de vue davantage philosophique.
Deux superbes seconds rôles viennent compléter ce riche panorama, Yellow Eyes, parfait en pourriture intégrale et sardonique, on l’aime déjà d’amour.et la belle Tessa, à qui le noir va si bien. Ses dialogues avec Dean constituent le sommet de l’épisode, abordant la thématique Mort avec une sensibilité étonnante pour SPN, où le sujet s’accompagne d’habitude de hurlements et de divers objets contondants du meilleur goût. L’humanité sincère et compatissante de Tessa est un joli contrepied aux Faucheurs classiques tel celui de Faith, sans aller jusqu’à l’humour parfumé aux champignons qui font rire de la joyeuse bande de Dead Like Me. J’aime bien que grâce à l’ami Azazel (qui ne craint visiblement pas le courroux du patron de Tessa) la réponse définitive de Dean soit laissée à l’appréciation du spectateur. Perso je pense qu’il allait la suivre, comme la vieille dame à suivi la Mort dans l’épisode Nothing in the Dark de TZ. Adieu John, merci à son formidable interprète, jusqu’au bout impressionnant de présence et d’implication. l'acte de contrition de John Winchester reste un immense moment, emportant toutes les digues. Avec le recul j’aime bien le médecin qui estime qu’un Ange a veillé sur Dean, tout va bien alors, pas de souci à se faire.
Effectivement un fort efficace pilote de saison rebattant totalement les cartes et installant le décor des réjouissances à venir (même si des rencontres importantes auront encore lieu au prochain opus).Le scénario se montre très ambitieux, développant trois points de vue différents sur une même situation, en interaction. Malgré cette situation complexe, l’intrigue sait rester fluide et multiplier les twists (je confesse qu’à l’époque Tessa m’avait bien eu, en même temps les Bros avaient rencontré tellement de damoiselles en détresse). Effectivement du côté de Dean on retrouve une ambiance à la Audrey Pauley, hormis le fait qu’il soit toujours relié à ses partenaires, contrairement à Monica. Un loner peut se permettre une telle immersion, pas le final d’un arc sur-vitaminé mené en commun. L’épisode complète joliment Faith, qui avait abordé la mort sous l’angle de la Foi, tandis qu’ici on aborde la destinée humaine d’un point de vue davantage philosophique.
Deux superbes seconds rôles viennent compléter ce riche panorama, Yellow Eyes, parfait en pourriture intégrale et sardonique, on l’aime déjà d’amour.et la belle Tessa, à qui le noir va si bien. Ses dialogues avec Dean constituent le sommet de l’épisode, abordant la thématique Mort avec une sensibilité étonnante pour SPN, où le sujet s’accompagne d’habitude de hurlements et de divers objets contondants du meilleur goût. L’humanité sincère et compatissante de Tessa est un joli contrepied aux Faucheurs classiques tel celui de Faith, sans aller jusqu’à l’humour parfumé aux champignons qui font rire de la joyeuse bande de Dead Like Me. J’aime bien que grâce à l’ami Azazel (qui ne craint visiblement pas le courroux du patron de Tessa) la réponse définitive de Dean soit laissée à l’appréciation du spectateur. Perso je pense qu’il allait la suivre, comme la vieille dame à suivi la Mort dans l’épisode Nothing in the Dark de TZ. Adieu John, merci à son formidable interprète, jusqu’au bout impressionnant de présence et d’implication. l'acte de contrition de John Winchester reste un immense moment, emportant toutes les digues. Avec le recul j’aime bien le médecin qui estime qu’un Ange a veillé sur Dean, tout va bien alors, pas de souci à se faire.
Dernière édition par Estuaire44 le Mer 13 Mai 2015 - 10:28, édité 1 fois
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Supernatural"
Magnifique critique, Estuaire, qui synthétise tous les thèmes de l'épisode. Pareil que toi, je pense que Dean allait accepter son destin : il a croisé suffisamment d'esprits bien mad pour être vacciné. Depuis le temps que tu me parles de Dead like me, va falloir que j'y jette un coup d’œil.
Un ange qui veille sur Dean ? Maintenant, tu m'y fais penser, mais je crois que tu m'avais dit que Dean en aurait un plus tard, à propos du dessin où Dean, Piper, et Buffy comparaient leurs "Anges".
Un ange qui veille sur Dean ? Maintenant, tu m'y fais penser, mais je crois que tu m'avais dit que Dean en aurait un plus tard, à propos du dessin où Dean, Piper, et Buffy comparaient leurs "Anges".
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série "Supernatural"
Oui, l'Ange Castiel, mais Dean ne le rencontrera qu'en saison 4.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Supernatural"
Les Dames de SPN
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Supernatural"
Amusante chanson parodique de la saison 10,réalisée par un groupe de fans joliment doués. Les acteurs de la série se prennent au jeu en fin de clip.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Supernatural"
Sentiments mitigés sur le finale de la saison 10, avec quelques redites et quelques maladresses : gros effet spécial pour conclure, histoire de faire oublier le reste, disparition de l'un des meilleurs seconds rôles de la série, juste histoire de créer un effet (bon, rien n'est jamais définitif dans SPN...). Par contre l'essentiel est fait, tous les fils rouges médiocres de la saison ont été achevés, en particulier les interminables digressions ayant grevé l'intérêt de Cas et Crawley et cette Marque ayant connu bien trop de fluctuations pour convaincre. La saison 11 est un grand livre ouvert, auquel l'émergence du Fléau apporte une perspective prometteuse, SPN a toutes les cartes en main rebondir une fois de plus. Rendez-vous à la rentrée pour la remontée sur le ring, le combat n'est pas terminé.
Par contre grosse fatigue pour Jared http://www.programme-tv.net/news/series-tv/66436-epuise-jared-padalecki-supernatural-annule-ses-apparitions-publiques/
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Supernatural"
Rien qu'une saison de série de 22 épisodes est épuisante. 10 saisons d'une même série, en plus dans une série où les acteurs doivent quand même assurer des scènes physiques, Jared a du mérite pour tenir la distance, je comprends qu'il ait besoin de repos. Bon, sinon, on voit bien que Dean est toujours le plus fort, lui au moins il se plaint pas (ou alors en silence, comme il sait si bien le faire). Bon rétablissement, Jared ! Sinon, je connais une Sorcière qui serait ravi de le consoler...
Bon, je note sur mon carnet que d'après toi, la saison 10 est plutôt en-dessous. Dès que j'aurai fini mes partiels (dans deux jours), je reprends Supernatural et mes autres séries, promis. A part quelques épisodes de 30 Rock pour me détendre entre deux gros bouquins hermétiques à lire, il a fallu que je mette la soupape question séries.
Bon, je note sur mon carnet que d'après toi, la saison 10 est plutôt en-dessous. Dès que j'aurai fini mes partiels (dans deux jours), je reprends Supernatural et mes autres séries, promis. A part quelques épisodes de 30 Rock pour me détendre entre deux gros bouquins hermétiques à lire, il a fallu que je mette la soupape question séries.
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série "Supernatural"
Oui, c'est une vie de fou , depuis une décennie, d'autant qu'il a aussi été particulièrement actif niveau conventions. Du repos ! (effectivement la Sorcière aura bien un canapé à proposer )
On touche du bois pour les partiels !
On touche du bois pour les partiels !
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Supernatural"
L'excellent et stimulant panel de Supernatural à la Comic-con. Beaucoup d'annonces (dont celle d'un vrai Big Bad pour la saison 11, ouf, enfin !) et une équipe visiblement gonflée à bloc pour remettre le show en orbite. SPN sera bientôt de retour. Particulièrement soutenu par les fans Jared va beaucoup mieux, même si le combat continue.
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Bon, Everybody loves a clown attendra. Je me suis remis à la série avec Bloodlust. Encore une fois, on pioche chez Whedon (côté casting inclus), avec la thématique des fameuses "zones de gris" dans le combat entre le bien et le mal puisque l'épisode apparaît très proche du That old gang of mine (saison 3) d'Angel, avec l'inversion des rôles : humains bad bad contre monsters good good (enfin, à peu près). Cependant, l'épisode réussit davantage le traitement de la fausseté des apparences et de l'anti-manichéisme : ici, des monstres demandant juste qu'on leur f... la paix se voient pourchassés par des humains qui ne veulent rien entendre et mettre tout le monde dans le même sac (métaphore évidente du racisme, de la xénophobie, et de l'amalgame). L'inversion est telle que ce n'est pas seulement ce taré de Gordon - très bien interprété dans son nihilisme sadique - qui passe au grill, mais aussi Dean lui-même qui se retrouve face à son propre reflet. Comme Gordon, Dean n'est pas allé à l'hôtel Hyperion, et a donc une vision bichrome du Bien et du Mal - legs pourri du paternel - et pallie aux douleurs de sa vocation en prenant son pied à casser du monstre. Or, cette jouissance de tuer pour le "bon droit" ne fait que le déshumaniser et l'entraîne du côté Gordon (Palpatine comme dirait La Sorcière, toujours aussi juste et mordante dans ses reviews). C'est donc Sam qui sert de garde-fou à sa tentation de ténèbres. C'est vraiment l'épisode des inversions, car comme le confirme Dean, c'est lui qui en effet "protège" son petit frère et en gardant le smile pour le rassurer, mais par une belle réciprocité, c'est Sam qui sauve Dean de ses tentations, dont on ne sait si elles sont dues au passif paternel ou à sa propre nature (une ambiguité qui fait frissonner : Dean est-il un salaud au fond de lui-même ?). Dean est décidément bien assaisonné car il a encore du mal à gérer la mort du papounet, mais dans sa volonté sacrificielle et égocentrique à la fois (tiens, comme Angel), il veut agir en "homme", ne voyant pas qu'il évacue la tension en massacrant des vampires (tiens, comme Faith).
Alors, certes le scénario est insuffisant, déroulant trop de dialogues avec Gordon et limitant l'action à une décollation à la scie sauteuse (la subtilité légendaire de la série) et à un affrontement psychologique final, mais à la rescousse, miss Amber Benson ! Mon Dieu, que Tara euh Lenore est belle, dans une opulente chevelure brune et son apparence limite bombasse. Elle donne gravité et émotion à un rôle pourtant assez limité. La séquence de la tentation du sang est d'une intensité palpable, où Lenore repousse finalement sa nature et se sauve elle-même au sens propre et figuré. Le lien avec Dean, qui a réussi difficilement à contenir ses pulsions de meurtre, est bien trouvé. Un épisode limité niveau action, mais thématiquement, la série fait jeu égal avec ses modèles. Sinon, les vannes entre les deux bros marchent toujours ; j'aime bien comment Sam torture Dean en refusant de lui donner un coup de poing pour "équilibrer" ; ça fait du bien de voir "le grand dadais" prendre l'ascendant de temps en temps. Entre (***) et (****).
Alors, certes le scénario est insuffisant, déroulant trop de dialogues avec Gordon et limitant l'action à une décollation à la scie sauteuse (la subtilité légendaire de la série) et à un affrontement psychologique final, mais à la rescousse, miss Amber Benson ! Mon Dieu, que Tara euh Lenore est belle, dans une opulente chevelure brune et son apparence limite bombasse. Elle donne gravité et émotion à un rôle pourtant assez limité. La séquence de la tentation du sang est d'une intensité palpable, où Lenore repousse finalement sa nature et se sauve elle-même au sens propre et figuré. Le lien avec Dean, qui a réussi difficilement à contenir ses pulsions de meurtre, est bien trouvé. Un épisode limité niveau action, mais thématiquement, la série fait jeu égal avec ses modèles. Sinon, les vannes entre les deux bros marchent toujours ; j'aime bien comment Sam torture Dean en refusant de lui donner un coup de poing pour "équilibrer" ; ça fait du bien de voir "le grand dadais" prendre l'ascendant de temps en temps. Entre (***) et (****).
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Supernatural"
Épisode effectivement réussi. Opposer un alter ego négatif au héros est une formule fonctionnant toujours. c’est d’autant plus le cs qu’ici Gordon représente davantage : ce que Dean pourrait devenir s’ils se laissait aller à ses pulsions. l’idée sera reprise en saison 10, mais sans finesse, autour de la Marque de Cain. La série n’hésite pas à questionner ses protagonistes et à rendre la fratrie agréablement complexe, avec un deux frères à la fois très différents mais totalement interpénétrée, où chacun apporte à l’autre. Une superbe moteur pour SPN, qui sait également se montrer moins manichéenne que l’on pourrait le croire dans son discours, y compris sur les Chasseurs. C’était également le cas dans BTVS avec le Chasseur que Buffy devait « tempérer » dans Phases.
Excellente interprétation des deux acteurs invités. Brown rend réellement inquiétant ce sociopathe de la plus belle eau qu’est Gordon, Les Bros se sont un bon copain qui ne va pas les oublier. Amber se montre toujours supérieurement douée, variant son registre toute en maintenant l clin d’œil à Sunnydale, c’est astucieux. Bon, les Vampires de SPN ne crèvent pas trop l’écran et n’électrisent pas l’épisode, mais ils sont plus un prétexte que le vrai sujet de l’histoire. Et puis l’Impala est de retour ! Gordon à une voiture méga classe lui aussi, c’est ça aussi, la Chasse.
Excellente interprétation des deux acteurs invités. Brown rend réellement inquiétant ce sociopathe de la plus belle eau qu’est Gordon, Les Bros se sont un bon copain qui ne va pas les oublier. Amber se montre toujours supérieurement douée, variant son registre toute en maintenant l clin d’œil à Sunnydale, c’est astucieux. Bon, les Vampires de SPN ne crèvent pas trop l’écran et n’électrisent pas l’épisode, mais ils sont plus un prétexte que le vrai sujet de l’histoire. Et puis l’Impala est de retour ! Gordon à une voiture méga classe lui aussi, c’est ça aussi, la Chasse.
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Si j'en crois les titres des topics Imdb, Misha Collins semble avoir une sacrée réputation. Le fandom de la série semble décidément très allumé !
http://www.imdb.com/name/nm0172557/board/thread/206559140
http://www.imdb.com/name/nm0172557/board/thread/206535628
http://www.imdb.com/name/nm0172557/board/thread/206634617
http://www.imdb.com/name/nm0172557/board/thread/206601691
http://www.imdb.com/name/nm0172557/board/thread/206520533
Le fan ultime :
http://www.imdb.com/name/nm0172557/board/thread/206510867
http://www.imdb.com/name/nm0172557/board/thread/206559140
http://www.imdb.com/name/nm0172557/board/thread/206535628
http://www.imdb.com/name/nm0172557/board/thread/206634617
http://www.imdb.com/name/nm0172557/board/thread/206601691
http://www.imdb.com/name/nm0172557/board/thread/206520533
Le fan ultime :
http://www.imdb.com/name/nm0172557/board/thread/206510867
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Supernatural"
il est particulièrement actif sur les réseaux sociaux, où il a tissé un lien très fort avec ses fans, les Mishamigos. Personnalité très exubérante également assurant régulièrement le show durant les conventions, à l'opposé du très intériorisé Castiel.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Premier trailer pour la saison 11, début le 7 octobre
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Ah tiens, bonne surprise, la Sorcière se remet à SPN :
http://www.blogsorciere.com/2015/09/supernatural-7x17-the-born-again-identity/
http://www.blogsorciere.com/2015/09/supernatural-7x17-the-born-again-identity/
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
J'adore : le blog ne traite essentiellement que des séries sorties dans les années 2000-2010. Avant, ils connaissent pas !
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Supernatural"
SUPER !!!! Bon, maintenant que La Sorcière s'est bien lâchée sur Jensen, elle s'attaque à Misha, c'est la fête, mes amis.
Ah, on ne touche pas à la Sorcière sérib. C'est une de mes chroniqueuses de série préférées : son ton girly jusqu'à l'outrance explosive, ses mots d'auteur vachards qui fusent dans tous les sens, ses délires à répétition, me tuent au moins vingt fois de suite à chaque lecture. De plus, sous ses reviews, elle comprend excellemment bien le ton des séries et leurs personnages. J'avoue sans honte que certains de ses passages m'ont éclairé quand je chroniquais les épisodes de Supernatural, et ça devrait se poursuivre à l'avenir !
Pour être franc, notre site doit être un des rares à traiter toutes les périodes de séries. La plupart des sites de séries ne démarrent pas avant les années 90 au mieux, ou alors sont dédiées à un genre, à des périodes données. Mais dans son domaine et ses bornes temporelles, La Sorcière allie analyse intelligente et truculence revigorante.
Ah, on ne touche pas à la Sorcière sérib. C'est une de mes chroniqueuses de série préférées : son ton girly jusqu'à l'outrance explosive, ses mots d'auteur vachards qui fusent dans tous les sens, ses délires à répétition, me tuent au moins vingt fois de suite à chaque lecture. De plus, sous ses reviews, elle comprend excellemment bien le ton des séries et leurs personnages. J'avoue sans honte que certains de ses passages m'ont éclairé quand je chroniquais les épisodes de Supernatural, et ça devrait se poursuivre à l'avenir !
Pour être franc, notre site doit être un des rares à traiter toutes les périodes de séries. La plupart des sites de séries ne démarrent pas avant les années 90 au mieux, ou alors sont dédiées à un genre, à des périodes données. Mais dans son domaine et ses bornes temporelles, La Sorcière allie analyse intelligente et truculence revigorante.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Supernatural"
Le scénario ultra-linéaire de Raelle Tucker est bien prêt de saborder totalement Children shouldn't play with dead things. Oui, parce que bon, on est pas dupe : ce n'est pas parce qu'on remplace un esprit frappeur (enfin, égorgeur, on est dans SPN quand même) qui veut assouvir sa terrible vengeaaance par un zombie qu'on va surprendre le public. Donc, voilà, on regarde abasourdis l'épisode dérouler tranquillement tous les marronniers de ce genre d'histoire avec une première fausse piste, un meurtre bien sadique comme on les aime (c'est fou la quantité de faux sang disponible pour un épisode), puis une tentative avortée, puis une confrontation avec le tireur de ficelles, puis le mano a mano final, et voilà, c'est fini, plié, lavé, repassé. Alors, pour équilibrer, on tente l'émotion avec un conflit entre les deux bros et Dean qui veut toujours se la jouer dur de dur, mais bon, trois épisodes d'affilée qu'il nous fiche le même numéro, ça commence à surcharger. Sam sentant qu'il est en train de perdre son frère est toutefois émouvant. L'apprenti sorcier est bête et transparent comme ses pieds. Deux ennemis au lieu d'un seul auraient ajouté plus de piquant. Évidemment, Sam joue le rôle de l'appât ; c'est marrant, c'est toujours lui qui en prend le plus plein la gueule. On pense au Forever de Buffy dans le thème de l'épisode : le désir de revoir un être aimé décédé, quitte à violer les lois naturelles.
Heureusement, la mise en scène répond à l'appel. Ok, Tamara Feldman joue le rôle cliché du zombie ici sous forme de jolie brune torride (ça change des anti Rudolf Valentino de Romero), mais elle donne justement un petit côté série B pas désagréable. Elle sait être fichtrement inquiétante dans la folie sanguinaire de son personnage. Et puis bon, suggérer une copulation entre un vivant et une jolie morte, c'est toujours toniquement vomitif. La réalisation de Kim Manners reste assez classique, mais instille suffisamment de tension pour pallier aux insuffisances du script tandis que la musique de Christopher Lennertz est joliment évocatrice. C'est surtout à l'aune de sa coda qu'il faut considérer l'épisode. La scénariste réussit en beauté sa sortie, avec encore une parenté avec Buffy : cette fois le début de la saison 6 avec une Tueuse se sentant morte à l'intérieur d'elle-même. Dean déchirant le masque pour confesser sa culpabilité d'être en vie est saisissant, et Jensen est grandiose. L'instant dramatique est tel que Tucker délaisse même le rituel de la Chevrolet partant dans le lointain. Une fin aussi magnifique qu'inattendue. (**)
Heureusement, la mise en scène répond à l'appel. Ok, Tamara Feldman joue le rôle cliché du zombie ici sous forme de jolie brune torride (ça change des anti Rudolf Valentino de Romero), mais elle donne justement un petit côté série B pas désagréable. Elle sait être fichtrement inquiétante dans la folie sanguinaire de son personnage. Et puis bon, suggérer une copulation entre un vivant et une jolie morte, c'est toujours toniquement vomitif. La réalisation de Kim Manners reste assez classique, mais instille suffisamment de tension pour pallier aux insuffisances du script tandis que la musique de Christopher Lennertz est joliment évocatrice. C'est surtout à l'aune de sa coda qu'il faut considérer l'épisode. La scénariste réussit en beauté sa sortie, avec encore une parenté avec Buffy : cette fois le début de la saison 6 avec une Tueuse se sentant morte à l'intérieur d'elle-même. Dean déchirant le masque pour confesser sa culpabilité d'être en vie est saisissant, et Jensen est grandiose. L'instant dramatique est tel que Tucker délaisse même le rituel de la Chevrolet partant dans le lointain. Une fin aussi magnifique qu'inattendue. (**)
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Supernatural"
Le titre original fait référence au classique de Bob Clark en 1972, archétype du film d’épouvante ultra fauché devenu culte par la suite. Tout comme dans l’épisode l’action prend place au sein d‘un cimetière, avec des sorciers amateurs, inconséquents et pas vraiment futés, pour qui les histoires de résurrection vont mal tourner (en plus ils sont coincés sur une île). Dans mon souvenir (mais je n’ai pas vu l’épisode puis longtemps), l’histoire reconstituait bien l’ambiance de Zombie Movie du film originel , et son humour bas du front et gore assez jouissif, ses mises à mort joyeusement craignos. Des allusions à Romero et à Pet Sematary, c’est un peu le Zombie Festival, aujourd’hui, c’est un concept. Je m’étais bien marré à l’époque. Je me souviens d’avoir bien aimé comment descendre la jeune fille n’avait pas posé de problème existentiel aux gentlemen que sont les Bros en toutes circonstances.
Les personnages rencontrés sont standards au possible, mais cela fait aussi partie du genre, avec ses victimes interchangeables (hormis décibels et tessiture des glapissements et hurlements). Mine de rien le récit est fortement macabre t sexué, on est hors champ d’une programmation mainsteam et Kim Manners a toujours un sacré métier. Bon, la connexion entre le sentiments des frères et les évènements sont assez immédiats, mais les J2 possèdent suffisamment leurs personnages pour rendre cela sensible et même émouvant à l’occasion. Mention spéciale à Jensen ici, qui imprime réellement sa marque sur cet arc autour d’un Dean assombri, comme Angel a pu l’être en son temps. Angela devait être interprétée par Summer Glau, qui ne put finalement se libérer, mais l’actrice invitée m’avait bien plu à l’époque.
Les personnages rencontrés sont standards au possible, mais cela fait aussi partie du genre, avec ses victimes interchangeables (hormis décibels et tessiture des glapissements et hurlements). Mine de rien le récit est fortement macabre t sexué, on est hors champ d’une programmation mainsteam et Kim Manners a toujours un sacré métier. Bon, la connexion entre le sentiments des frères et les évènements sont assez immédiats, mais les J2 possèdent suffisamment leurs personnages pour rendre cela sensible et même émouvant à l’occasion. Mention spéciale à Jensen ici, qui imprime réellement sa marque sur cet arc autour d’un Dean assombri, comme Angel a pu l’être en son temps. Angela devait être interprétée par Summer Glau, qui ne put finalement se libérer, mais l’actrice invitée m’avait bien plu à l’époque.
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Ca m'a l'air d'être un splendide nanar ! C'est vraiment culte ce truc ?
De Bob Clark, je retiendrai plutôt "Le mort-vivant", son film suivant.
De Bob Clark, je retiendrai plutôt "Le mort-vivant", son film suivant.
séribibi- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Supernatural"
- REO Speedwagon ? Really ?
- Damn right, REO. Kevin Cronin sings from the heart.
- He sings from the hair. There's a difference.
Simon said : Ah, voilà un épisode 100% creepy, 100% métal, 100% saignant, à rebondissements multiples ; c’est bien du Supernatural, tout est tranquille. Ben Edlund, ancien scénariste chez Joss Whedon, se saisit d’une thématique chère au Geeklord (Buffy restera toujours une grande influence de la série) : le rapport des humains au pouvoir ; et en offre un brillant traitement. Le pouvoir d’imposer sa volonté, antique fantasme humain, est présente dans bien des romans et séries (La Quatrième Dimension, Agents of SHIELD…). Avec les deux portraits d’Andy et Ansen, l’épisode s’enrichit d’une réflexion sur ce thème éternel, coulée dans une histoire enchaînant les péripéties et les scènes chocs à une cadence effrénée, jusqu’à un final pétrifiant de suspense. Tout comme Le musée rouge des X-Files, l’autre influence de la série, l’épisode nous leurre en paraissant être un loner avant de dévoiler ses traits Mythologiques.
Les scènes de manipulation d’esprit se montrent dès l’introduction remplies d’un suspense équivalent à celui de Nightmare, car rien ne garantit que nos deux hérauts vont arriver à temps. Edlund dépeint Andy (Gabriel Tigerman, très digne et juste) avec beaucoup de subtilité et de sympathie. L’identification est immédiate, et le contraste avec les scènes horrifiques d’attaque est saisissant, le tout sans jamais perdre un rythme très rapide. Un twist central vient orienter l’épisode vers le véritable tireur des ficelles, un psychopathe total resplendissant de cruauté et de sadisme. Elias Toufexis a la gueule de l’emploi : son regard de prédateur est le meilleur effet spécial de l’épisode. Ces deux êtres qui se ressemblent tant sont chacun le miroir de l’autre, une configuration toujours payante dans un scénario. L’un que le pouvoir rend fou, insatisfait éternel, et vengeur ; l’autre quasi bouddhiste par son détachement, usant de son pouvoir certes pour lui-même mais modérément et sans intention de nuire. Par là une parabole sur l’utilisation du pouvoir, un des sujets les plus forts qui soient. A l’issue d’un double affrontement plein de suspense et au twist final creusant encore plus le mystère de « Yeux jaunes », l’épisode pervertit avec finesse son happy end. Andy ploie désormais sous son fardeau ensanglanté, comme une innocence brisée. Plusieurs thématiques s’ajoutent à l’épisode : l’acte de tuer, tapi en chaque être humain et pouvant être déclenché pourvu que l’on pousse les bons boutons, ou la facilité à se procurer des armes aux USA, cause de tant de catastrophes.
On est aussi très sensible à l’atmosphère métal de l’épisode, avec Andy, fan pur et dur qui ringardise nos deux bros, caisse comprise (la scène du van est un grand moment de comédie). À Roadhouse, l’équivalent du Bronze ou du Caritas Buffyesque, nous entrons dans un petit paradis entre flipper où l’on passe à la sulfateuse des cerfs, du whisky bien frappé, de la BO au gros son, et bien sûr Ellen et Jo, les deux tourterelles qu’il vaut mieux pas baver sur les rouleaux. On aura rarement vu Dean, qui pourtant mange des démons pour son quatre heures, repousser les énormes perches - enfin là, c’est carrément le George Washington Bridge - que lui tend Jo. Il est vrai que sa maman kickass n’aime pas trop qu’on fricote avec sa fifille. La scène où Jo insère une balade romantique dans le juke-box est à pleurer de rire, qui monte d’un cran quand Dean l’entonne à 140 décibels dans la voiture devant les yeux effondrés de Sam. On retrouve avec amour notre cher Ash alias Dr.Badass (!!!), toujours aussi imbibé et à la vision très large de la notion de pudeur. Ces moments comiques et musicaux sont le joyau ornant la couronne de cet épisode. (****)
- Damn right, REO. Kevin Cronin sings from the heart.
- He sings from the hair. There's a difference.
Simon said : Ah, voilà un épisode 100% creepy, 100% métal, 100% saignant, à rebondissements multiples ; c’est bien du Supernatural, tout est tranquille. Ben Edlund, ancien scénariste chez Joss Whedon, se saisit d’une thématique chère au Geeklord (Buffy restera toujours une grande influence de la série) : le rapport des humains au pouvoir ; et en offre un brillant traitement. Le pouvoir d’imposer sa volonté, antique fantasme humain, est présente dans bien des romans et séries (La Quatrième Dimension, Agents of SHIELD…). Avec les deux portraits d’Andy et Ansen, l’épisode s’enrichit d’une réflexion sur ce thème éternel, coulée dans une histoire enchaînant les péripéties et les scènes chocs à une cadence effrénée, jusqu’à un final pétrifiant de suspense. Tout comme Le musée rouge des X-Files, l’autre influence de la série, l’épisode nous leurre en paraissant être un loner avant de dévoiler ses traits Mythologiques.
Les scènes de manipulation d’esprit se montrent dès l’introduction remplies d’un suspense équivalent à celui de Nightmare, car rien ne garantit que nos deux hérauts vont arriver à temps. Edlund dépeint Andy (Gabriel Tigerman, très digne et juste) avec beaucoup de subtilité et de sympathie. L’identification est immédiate, et le contraste avec les scènes horrifiques d’attaque est saisissant, le tout sans jamais perdre un rythme très rapide. Un twist central vient orienter l’épisode vers le véritable tireur des ficelles, un psychopathe total resplendissant de cruauté et de sadisme. Elias Toufexis a la gueule de l’emploi : son regard de prédateur est le meilleur effet spécial de l’épisode. Ces deux êtres qui se ressemblent tant sont chacun le miroir de l’autre, une configuration toujours payante dans un scénario. L’un que le pouvoir rend fou, insatisfait éternel, et vengeur ; l’autre quasi bouddhiste par son détachement, usant de son pouvoir certes pour lui-même mais modérément et sans intention de nuire. Par là une parabole sur l’utilisation du pouvoir, un des sujets les plus forts qui soient. A l’issue d’un double affrontement plein de suspense et au twist final creusant encore plus le mystère de « Yeux jaunes », l’épisode pervertit avec finesse son happy end. Andy ploie désormais sous son fardeau ensanglanté, comme une innocence brisée. Plusieurs thématiques s’ajoutent à l’épisode : l’acte de tuer, tapi en chaque être humain et pouvant être déclenché pourvu que l’on pousse les bons boutons, ou la facilité à se procurer des armes aux USA, cause de tant de catastrophes.
On est aussi très sensible à l’atmosphère métal de l’épisode, avec Andy, fan pur et dur qui ringardise nos deux bros, caisse comprise (la scène du van est un grand moment de comédie). À Roadhouse, l’équivalent du Bronze ou du Caritas Buffyesque, nous entrons dans un petit paradis entre flipper où l’on passe à la sulfateuse des cerfs, du whisky bien frappé, de la BO au gros son, et bien sûr Ellen et Jo, les deux tourterelles qu’il vaut mieux pas baver sur les rouleaux. On aura rarement vu Dean, qui pourtant mange des démons pour son quatre heures, repousser les énormes perches - enfin là, c’est carrément le George Washington Bridge - que lui tend Jo. Il est vrai que sa maman kickass n’aime pas trop qu’on fricote avec sa fifille. La scène où Jo insère une balade romantique dans le juke-box est à pleurer de rire, qui monte d’un cran quand Dean l’entonne à 140 décibels dans la voiture devant les yeux effondrés de Sam. On retrouve avec amour notre cher Ash alias Dr.Badass (!!!), toujours aussi imbibé et à la vision très large de la notion de pudeur. Ces moments comiques et musicaux sont le joyau ornant la couronne de cet épisode. (****)
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Supernatural"
Simon Said (encore un titre génial) introduit de plein pied les psychiques dans l'univers de la série, en l'occurrence les télépathes. Une bonne idée, le modus operandi et l'atmosphère se distinguant considérablement du Fantastique/folklore aperçu jusqu'ici (et ce ne sont pas les joueurs de Donj blanchis sous le harnais qui diront le contraire).Et de fait l'on retrouve finalement des ressorts très similaires à ceux des X-Files version Pusher, on se croit parfois dans un remake (même les deux meurtres font très X-Files). On se régale donc pareillement de tout un lot de scènes incongrues, drôle ou horrifiques, liées à la suggestion mentale.
Le procédé fonctionne toujours, même si l'on peut regretter que les deux psychics, le gentil (très attachant) et le méchant (plus caricatural) n'atteignent jamais le brio et la virtuosité de l'ami Modell. Pour le coup SPN crépite, mis un peu moins que son évident modèle. On retiendra tout de même la scène choc où Dean largue l'Impala sourire aux lèvres, ou le presque suicide sur le barrage, un endroit déjà usité de la sorte dans MM. On a de nouveau droit à une mise en abîme cette saison, avec un parallèle évident entre les situations des deux fratries, un peu trop appuyé (on a compris que Dean risque d'avoir lui aussi à tuer Sam). L'équipe de la Roadhouse tient son rang, avec des scènes très amusantes et du bon son comme on aime.
Le procédé fonctionne toujours, même si l'on peut regretter que les deux psychics, le gentil (très attachant) et le méchant (plus caricatural) n'atteignent jamais le brio et la virtuosité de l'ami Modell. Pour le coup SPN crépite, mis un peu moins que son évident modèle. On retiendra tout de même la scène choc où Dean largue l'Impala sourire aux lèvres, ou le presque suicide sur le barrage, un endroit déjà usité de la sorte dans MM. On a de nouveau droit à une mise en abîme cette saison, avec un parallèle évident entre les situations des deux fratries, un peu trop appuyé (on a compris que Dean risque d'avoir lui aussi à tuer Sam). L'équipe de la Roadhouse tient son rang, avec des scènes très amusantes et du bon son comme on aime.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
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Date d'inscription : 10/04/2007
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