Série "Supernatural"
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Lala
Estuaire44
Cetp65
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Re: Série "Supernatural"
Très bien ! Les accroches de Dear dans les résumés sont très amusantes et bien dans le ton de la série.
Estuaire44- Empereur
- Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
C'est mon hommage à Cetp65 qui débutait chaque chronique de la saison 1 par une accroche. Je me suis dit que c'était amusant de continuer l'exercice.
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série "Supernatural"
Hommage aux superbes trois premières saisons de la série
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Deux articles intéressants et d'avis opposé concernant le retour l'Absent, prévu par pas mal de fans comme devant couronner le onzième season finale de SPN (parce que le fil rouge de la saison y va tout droit et que plus personne ne voit comme les Bros pourraient s'en sortir sinon, il y a du massivement lourd en face). Perso je ne crois pas à cette option, cela caserait l'un des moteurs et l'une des plus grandes spécificités de l'univers de la série, en plus d'être terriblement casse-gueule à gérer. En plus cela représenterait un summum dans l'action, ce serait ensuite très difficile à la série de redémarrer ensuite en saison 12. On se souvient comment ce fut malaisé de trouver un nouveau chemin après le paroxysme de l'Apocalypse, en fin de saison 5. Pour moi la lé révélation ou l'intervention divine ne peut que se situer lors du final de la série. Je crains plutôt un final assez bateau, autour d'un énième artefact miraculeux (la Main de Dieu y ressemble déjà beaucoup), assez frustrant mais plus facile à gérer à long terme.
Pour :
http://www.ibtimes.co.in/supernatural-season-11-episode-16-air-date-spoilers-why-gods-return-inevitable-670884
Contre :
http://www.melty.com/supernatural-season-11-shouldn-t-bring-back-god-and-here-s-why-a4060.html
Pour :
http://www.ibtimes.co.in/supernatural-season-11-episode-16-air-date-spoilers-why-gods-return-inevitable-670884
Contre :
http://www.melty.com/supernatural-season-11-shouldn-t-bring-back-god-and-here-s-why-a4060.html
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Les personnages de Supernatural version Supernanas !
http://www.buddytv.com/articles/supernatural/your-favorite-supernatural-cha-59473.aspx
http://www.buddytv.com/articles/supernatural/your-favorite-supernatural-cha-59473.aspx
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Supernatural"
C'est sympa mais ils auraient pu aussi faire Lucifer, avec Lui c'était tout trouvé !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Vampire Diaries ne rattrapera pas Supernatural
http://www.ozap.com/actu/-the-vampire-diaries-la-saison-8-sera-la-derniere/495046
http://www.ozap.com/actu/-the-vampire-diaries-la-saison-8-sera-la-derniere/495046
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Sera Gamble et John McNamara (co-créateur de Profit) ont trouvé la bonne recette pour leur nouvelle série The Magicians : le Cerveau pointe que le charme de la série se trouve dans son côté sombre et le soin apporté aux personnages : Gamble a apparemment bien digéré les leçons de Supernatural !
http://braindamaged.fr/2016/04/13/the-magicians-saison-1-sexe-drogue-et-magie-sombre/
http://braindamaged.fr/2016/04/13/the-magicians-saison-1-sexe-drogue-et-magie-sombre/
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Supernatural"
C'est intéressant et prometteur, d'autant qu'avec Haven, Warehouse 13 ou encore Eureka, Syfy avait opté durant les années 2000 et début 2010 pour des séries certes distrayantes mais trop uniformément légères et sans réelle profondeur (ce mouvement avait d'ailleurs couté sa reconduite à Sanctuary, hélas). Je trouve que Syfy monte plutôt en gamme ces dernières années, Continuum avait aussi frappé fort.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
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Date d'inscription : 10/04/2007
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Et voilà, au terme de 238 épisodes l’Évènement tant espéré par les fans est enfin survenu : l’Absent a cessé de l’être. Don't Call Me Shurley (note de 9,8 actuellement sur IMDB) confirme ainsi les pronostics concernant la fin de saison mais aussi l’identité qu’Il avait revêtue au cours de la série, largement devinée par le public depuis belle lurette il est vrai. Au-delà de l’impact inévitable de Sa venue sur l’intrigue principale (Amara les Ténèbres et Lucifer se préparent des petits matins blafards) l’épisode vaut pour le brillantissime dialogue établi entre le Père et Métatron, Ange du Livre et Son Biographe, occupant les quatre cinquièmes du récit.
Après une très amusante première passe d’armes bourrée de références et clins d’œil à Kripke le Créateur, ce long entretien permet de répondre à toutes les interrogations posées par le splendide isolement entretenu par Dieu.Les réponses, parfois audacieuses, voire presque sacrilèges par moments (notamment quand Metatron Lui reproche Sa lâcheté et Son égoïsme) convaincront ou non le spectateur selon le regard qu’il porte sur le Divin. Mais elles présentent le mérite de la cohérence, de l’exhaustivité et d’un certain courage : Supernatural, cette si surprenante série, aura bien été à la hauteur de ce rendez-vous clef de son histoire. Curtis Armstrong et Rob Benedict sont extraordinaires tout au long de ce huis clos théâtralisé avec talent par la mise en scène.
La très riche bande son s’avère l’une des meilleures de la série, ce qui n’est pas peu dire assez logiquement avec ce Dieu citant la musique comme plus belle invention de l’humanité. Que Rob Benedict interprète lui-même, somptueusement, la chanson voyant Dieu semblant annoncer un prochain sacrifice, ajoute encore à l’émotion illuminant toute la dernière séquence du récit. L’aventure désespérée vécue par les Bros permet d’idéalement scander la controverse entre Dieu et l’Ange, jusqu’à ce que la rencontre tant attendue ne conclue les débats et n’ouvre avec une singulière intensité l’arc final de la saison. Cette scène magnifique s’avère aussi chaleureuse que lumineuse, tandis que, pour une fois entre toutes, en définitive personne ne meurt. Un épisode fabuleux, confirmant tout le potentiel de cette inépuisable saison 11. (****)
Après une très amusante première passe d’armes bourrée de références et clins d’œil à Kripke le Créateur, ce long entretien permet de répondre à toutes les interrogations posées par le splendide isolement entretenu par Dieu.Les réponses, parfois audacieuses, voire presque sacrilèges par moments (notamment quand Metatron Lui reproche Sa lâcheté et Son égoïsme) convaincront ou non le spectateur selon le regard qu’il porte sur le Divin. Mais elles présentent le mérite de la cohérence, de l’exhaustivité et d’un certain courage : Supernatural, cette si surprenante série, aura bien été à la hauteur de ce rendez-vous clef de son histoire. Curtis Armstrong et Rob Benedict sont extraordinaires tout au long de ce huis clos théâtralisé avec talent par la mise en scène.
La très riche bande son s’avère l’une des meilleures de la série, ce qui n’est pas peu dire assez logiquement avec ce Dieu citant la musique comme plus belle invention de l’humanité. Que Rob Benedict interprète lui-même, somptueusement, la chanson voyant Dieu semblant annoncer un prochain sacrifice, ajoute encore à l’émotion illuminant toute la dernière séquence du récit. L’aventure désespérée vécue par les Bros permet d’idéalement scander la controverse entre Dieu et l’Ange, jusqu’à ce que la rencontre tant attendue ne conclue les débats et n’ouvre avec une singulière intensité l’arc final de la saison. Cette scène magnifique s’avère aussi chaleureuse que lumineuse, tandis que, pour une fois entre toutes, en définitive personne ne meurt. Un épisode fabuleux, confirmant tout le potentiel de cette inépuisable saison 11. (****)
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Fabuleuse critique ! Je connais peu de séries qui ont carrément fait appel à "l'Absent" (à part l'Improbable des XF, et encore cela reste ouvert à interprétation), SPN confirme une sacrée audace !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Supernatural"
Merci ! Tout comme Buffy, SPN compte plusieurs épisodes transcendants, celui-ci en fait assurément partie.
Dieu apparait nettement moins que le Diable dans les séries télévisées, c'est vrai. On peut citer Les routes du Paradis de l'ami Patricks (je me souviens d'un épisode où Dieu s'assoit à côté de Jonathan dans un théâtre, sans que celui-ci ne Le voit).
On trouve aussi Joan of Arcadia, une série vraiment épatante.
En mission pour le Seigneur :Dieu apparait nettement moins que le Diable dans les séries télévisées, c'est vrai. On peut citer Les routes du Paradis de l'ami Patricks (je me souviens d'un épisode où Dieu s'assoit à côté de Jonathan dans un théâtre, sans que celui-ci ne Le voit).
On trouve aussi Joan of Arcadia, une série vraiment épatante.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
2/5 sur Allociné et Senscritique.Estuaire44 a écrit:
On trouve aussi Joan of Arcadia, une série vraiment épatante.[/justify]
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Supernatural"
Lauren Cohan au Lip Sync Battle
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Un grand sens de l'humour et de la dérision, bravo Lauren !!
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Supernatural"
C'est confirmé : Supernatural change de showrunner pour la 3e fois, ce doit être un record ! Jeremy Carver quitte la série pour se consacrer à sa création Frequency. C'est la récompense suprême pour Robert Singer, qui après 11 ans de bons et loyaux services, accède au Saint Graal, conjointement avec Andrew Dabb (à qui Carver a délégué l'écriture du finale de la saison 11). On souhaite aux nouveaux boss tout le succès qu'ils méritent !
http://braindamaged.fr/2016/05/15/supernatural-changement-de-showrunner/
http://braindamaged.fr/2016/05/15/supernatural-changement-de-showrunner/
Dernière édition par Dearesttara le Lun 16 Mai 2016 - 0:29, édité 1 fois
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Supernatural"
Bon choix et décision assez logique, avec l'afforntement ultime qui se profile pour la fin de saison, on arrive à la fin de tout un cycle. Même avec un nouveau showrunner ce sera d'ailleurs difficile pour la série de se relancer.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
C'est vrai, la série a connu trois ères, une quatrième se profile. Singer est là depuis le début, alors, il connaît le terrain mieux que personne. Après, je ne connais pas la qualité des scénarios d'Andrew Dabb, n'ayant pas encore commencé la 4e saison.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Levez la main ceux qui n’osent plus appeler leur cher(e) et tendre « mon ange ».
L’ouverture de cette quatrième saison se tenait face à un défi : comment légitimer la résurrection de Dean ? Eric Kripke y parvient haut-la-main avec Lazarus rising (et pan, un titre qui tue de plus dans l'escarcelle déjà bien remplie de Supernatural) une enquête palpitante parsemée de révélations tonitruantes développant deux arcs de la saison promettant énormément ; mais le récit sait ne pas sacrifier au relationnel, plus que jamais le cœur de cette série. Si le retour gagnant d’un réjouissant personnage à la personnalité encore mystérieuse nous ravit, c’est bien entendu pour la spectaculaire entrée en scène de Castiel, porté par un magnétique Misha Collins déjà en pleine possession de ce rôle fascinant que l’épisode frappe d’entrée un coup massif.
Les sept premières minutes de l’épisode recèlent la substantifique mœlle du talent monstrueux de Kim Manners. Sans presque aucun dialogue, il nous fait partager l’état de choc, l’incompréhension, la faiblesse, de Dean lors de sa résurrection, d’une manière certes proche de la fameuse scène du cercueil de Kill Bill 2 mais aussi du début de la saison 6 de Buffy. Si l’on peut préférer le contenu plus horrifique des modèles, la caméra de Manners, très lente, presque fixe nous fait plonger dans un temps presque arrêté, inquiétant. Par suite, les scénaristes montrent qu’ils n’ont rien perdu de leur virtuosité en rendant les scènes de retrouvailles aussi comiques (Bobby et Sam tentant chacun de tuer Dean) qu’émouvantes (la réalisation de l’incroyable vérité). Le numéro d’adresse de Kripke est de concilier un tempo beaucoup plus retenu que l’habitude de la série pour nous faire rentrer dans la tête de nos personnages ici beaucoup plus sonnés qu’à l’ordinaire, et une succession démente de scènes-chocs, chacune imprimant une force horrifique ou menaçante. À ce titre, la double crémation oculaire se montre particulièrement atroce, tandis que ces moments où la terre tremble témoignent du savoir-faire de l’équipe technique de la série, toujours prompte à nous en mettre plein la vue avec très peu de moyens. Voir les démons infernaux être autant terrorisés par le new boss in town en dit long sur l’impact de l’inconnu, tandis que le twist de l’identité de la jolie fille est également un joli coup d’audace. Lorsqu’on connaît la suite, on ne peut que sourire quand Genevieve Cortese (aujourd’hui Mme Padalecki) fait son entrée en tant qu’amante du personnage de Jared Padalecki ! Mais indépendamment de l’anecdote, c’est de voir cette sorte de coach préserver un mystère bien à elle qui fascine, l’on se doute bien qu’il y a anguille sous roche.
La grande révélation finale était attendue au tournant ; l’on ne peut que se rendre à l’évidence : après nous avoir mis au bord de la crise de nerfs, Kripke parvient à trouver une solution aussi démesurée qu’élégante, tout en plaçant immédiatement la barre très haut pour ce que le personnage doit apporter à la série. Kripke se montre d‘une exigence assez audacieuse, mais Castiel va bien se révéler comme un atout brillantissime de la série. Et cela commence dès son entrée aussi impériale qu’inquiétante, d’une intensité survoltée grâce aux angles de mises en scène parfaits de Manners : travelling vertical nous le faisant découvrir, légère contre-plongée inclinée alors qu’il dévisage Dean, plan américain pour l’effet spécial des ailes… mais aussi grâce à l’électricité statique déployée par un Misha Collins extrêmement intériorisé, mais à la présence physique éblouissante. Après la tragédie intimiste d’In my time of dying et la décharge d’adrénaline de The Magnificent Seven, la série continue d’affirmer son brio pour les season premiere ! Une saison qui démarre déjà au sommet, et dont on trépigne d’impatience à l’idée de voir la suite ! (****)
L’ouverture de cette quatrième saison se tenait face à un défi : comment légitimer la résurrection de Dean ? Eric Kripke y parvient haut-la-main avec Lazarus rising (et pan, un titre qui tue de plus dans l'escarcelle déjà bien remplie de Supernatural) une enquête palpitante parsemée de révélations tonitruantes développant deux arcs de la saison promettant énormément ; mais le récit sait ne pas sacrifier au relationnel, plus que jamais le cœur de cette série. Si le retour gagnant d’un réjouissant personnage à la personnalité encore mystérieuse nous ravit, c’est bien entendu pour la spectaculaire entrée en scène de Castiel, porté par un magnétique Misha Collins déjà en pleine possession de ce rôle fascinant que l’épisode frappe d’entrée un coup massif.
Les sept premières minutes de l’épisode recèlent la substantifique mœlle du talent monstrueux de Kim Manners. Sans presque aucun dialogue, il nous fait partager l’état de choc, l’incompréhension, la faiblesse, de Dean lors de sa résurrection, d’une manière certes proche de la fameuse scène du cercueil de Kill Bill 2 mais aussi du début de la saison 6 de Buffy. Si l’on peut préférer le contenu plus horrifique des modèles, la caméra de Manners, très lente, presque fixe nous fait plonger dans un temps presque arrêté, inquiétant. Par suite, les scénaristes montrent qu’ils n’ont rien perdu de leur virtuosité en rendant les scènes de retrouvailles aussi comiques (Bobby et Sam tentant chacun de tuer Dean) qu’émouvantes (la réalisation de l’incroyable vérité). Le numéro d’adresse de Kripke est de concilier un tempo beaucoup plus retenu que l’habitude de la série pour nous faire rentrer dans la tête de nos personnages ici beaucoup plus sonnés qu’à l’ordinaire, et une succession démente de scènes-chocs, chacune imprimant une force horrifique ou menaçante. À ce titre, la double crémation oculaire se montre particulièrement atroce, tandis que ces moments où la terre tremble témoignent du savoir-faire de l’équipe technique de la série, toujours prompte à nous en mettre plein la vue avec très peu de moyens. Voir les démons infernaux être autant terrorisés par le new boss in town en dit long sur l’impact de l’inconnu, tandis que le twist de l’identité de la jolie fille est également un joli coup d’audace. Lorsqu’on connaît la suite, on ne peut que sourire quand Genevieve Cortese (aujourd’hui Mme Padalecki) fait son entrée en tant qu’amante du personnage de Jared Padalecki ! Mais indépendamment de l’anecdote, c’est de voir cette sorte de coach préserver un mystère bien à elle qui fascine, l’on se doute bien qu’il y a anguille sous roche.
La grande révélation finale était attendue au tournant ; l’on ne peut que se rendre à l’évidence : après nous avoir mis au bord de la crise de nerfs, Kripke parvient à trouver une solution aussi démesurée qu’élégante, tout en plaçant immédiatement la barre très haut pour ce que le personnage doit apporter à la série. Kripke se montre d‘une exigence assez audacieuse, mais Castiel va bien se révéler comme un atout brillantissime de la série. Et cela commence dès son entrée aussi impériale qu’inquiétante, d’une intensité survoltée grâce aux angles de mises en scène parfaits de Manners : travelling vertical nous le faisant découvrir, légère contre-plongée inclinée alors qu’il dévisage Dean, plan américain pour l’effet spécial des ailes… mais aussi grâce à l’électricité statique déployée par un Misha Collins extrêmement intériorisé, mais à la présence physique éblouissante. Après la tragédie intimiste d’In my time of dying et la décharge d’adrénaline de The Magnificent Seven, la série continue d’affirmer son brio pour les season premiere ! Une saison qui démarre déjà au sommet, et dont on trépigne d’impatience à l’idée de voir la suite ! (****)
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Supernatural"
Quatrième saison (2008-2009)
La Main de Dieu (Lazarus Rising, 4-01, ****)
Lazarus Rising ne se contente pas de représenter un parfait lancement de saison, mais va instaurer un véritable reboot de l'univers de la série. Kripke s'extirpe de la classique dichotomie d'un pilote (scénario du jour Vs mise en place du décor) en biffant purement et simplement la première option. Un choix audacieux (l’épisode se limite au retrouvailles puis à un enquête express) mais lui permettant de contenir une quantité astronomique d'informations, tout en modulant à loisir son timing. Après le terriblement suggestif gros plan sur l'œil de Dean contemplant l'Enfer, sans doute l’une des images la plus anxiogène de la série, l'épisode peut ainsi nous offrir toute la magnifique séquence quasi muette du retour de Dean, impeccablement mise en scène par Kim Manners et interprétée avec intensité par Jensen Ackles.
Comme Dean reprend vie dans son cercueil, sans personne pour l'aider à en sortir, les amateurs de Buffy remarqueront au passage qu'un Angel of the Lord ne s'en sort guère mieux qu'une apprentie sorcière. On aime beaucoup le réalisme montrant le Héros américain pillant sans aucun état d'âme un magasin, le Tao de la survie reste bien la Bible des Chasseurs. On apprécie par ailleurs l’émotion des diverses retrouvailles, avec, comme souvent dans Supernatural, l'humour surgissant envers et contre tout (l'Impala profanée, l'eau bénite).
Le récit a la cruelle intelligence d'instiller dès ce moment le poison du mensonge entre les, deux frères, d'ailleurs bientôt nantis de coachs pour le moins antagonistes. La dérive de Sam est déjà parfaitement explicite, avec une Ruby II pour laquelle, pour diverses raisons, on éprouve déjà un gros coup de cœur (et puis, avec le recul, cette entrée en scène de Geneviève Cortese est évidemment très amusante). La quintessence, le centre de gravité de l'épisode demeure cependant l'avènement de Castiel, annoncé avec éclat par des scènes à la fois terrifiantes et originales dans la série (dont la crémation des yeux, moins stylisée que pour le Métatron des X-Files, nous sommes bien dans Supernatural). La rencontre avec Dean, s’avère spectaculaire et impeccablement dialoguée.
Chapeau bas devant la prestation du formidable Misha Collins, à qui il suffit d'apparaître pour doter instantanément Castiel de mystère, immanence et charisme. Quelle entrée ! Et encore, l'humour est encore absent mais il reste intéressant de redécouvrir Castiel avant qu'il ne devienne « Cas », l'ami des Bros, pour les bons et les mauvais jours. Il indique déjà la vraie nature des Anges dans Supernatural. Non des angelots avec Lyre dorée et auréole, mais plutôt des tueurs ailés surpuissants, avec, tout là haut, un Père si longtemps énigmatique et distant, voire absent, bien davantage qu’aimant et compatissant. Le décor est idéalement planté pour cette saison 4. Castiel va déployer ses ailes et hisser Supernatural jusqu'à de nouveaux sommets.
Anecdotes :
Le tigre peint sur le mur de la chambre de Sam est la même que celle présente sur le van d’Andy dans l’épisode Simon Said (2.05).
Sur le journal que lit Dan dans la station service, on voit que nous sommes le 18 septembre 2008, soit la date de diffusion de l’épisode.
Pour la première fois la fameuse du The road So Far ouvre la saison, jusque là elle ne figurait que lors du derniers épisode d’une période.
Geneviève Cortese reprend ici le rôle de Ruby, jusque là tenu par Katie Cassidy. La majorité de ses scènes se déroulera en duo avec Jared Paladecki, avec qui l’amour va naître. Le couple s’est marié le 24 septembre 2010 et a eu deux enfants depuis. Geneviève Cortese est également connue pour sa participation aux séries Wildfire (2005-2008) et FlashForward (2009-2010).
Misha Collins devient ici l’Ange Castiel. Cas répond toujours à l’appel alors que nous approchons du terme de la saison 11, après avoir connu moultes et moultes aventures et mésaventures. Immensément populaire auprès des fans le considérant depuis longtemps comme le quasi troisième héros de la série, Cas va faire l’objet de toute une vague fanfictions autour de la nature exacte de la relation le liant à Dean (le Destiel).
Très actif sur Twitter et durant les conventions, Misha Collins a pleinement participé au lien très fort existant entre la série et son public. Après de brillantes études en sciences sociales, il a intégré l’équipe de la Maison Blanche chargée de gérer son personnel, sous l’administration Clinton. Se consacrant ensuite à l’écriture de poésies et à sa carrière de comédien, Misha Collins a notamment participé à Charmed, 24h Chrono, Urgences, Nip/Tuck, Ringer…
Quand Misha Collins auditionna, il s’imaginait que c’était pour un rôle de démon, car les Anges n’étaient pas encore apparus dans la série. Leur entrée en scène va conduire la série à connaître un fil rouge biblique, ce qui n’était pas le cas lors des trois premières saisons. .
Selon la tradition ésotérique, Castiel est l’Ange du Jeudi. Supernatural était alors diffusé le jeudi soir.
L’Amulette de Dean lui est rendue, après que Sam l’ait portée durant l’intersaison.
Le titre de l’épisode fait référence à Lazare de Béthanie, ressuscité par Jésus-Christ (Evangile selon Jean, chapitre 11).
Dean prend comme pseudonyme Wedge Antilles quand il cherche à repérer le téléphone de Sam, il s’agit d’un clin d’œil à l’un des membres de l’Alliance rebelle dans Star Wars.
Durant la séquence The Road So Far, on entend You Shook Me All Night Long d’AC/DC. Quand Dean arrive à la station service, on entend In the Shadow of the Valley, par Lost Weekend Western Swing Band Quand Dean et Bobby trouvent Sam, on entend Fight Son des The Republic Tigers. Quand Dean évacue l’iPod de Sam de l’Impala, celui-ci diffuse Vision de Jason Manns. Quand Sam revient du dîner, on entend I'm So Blue, de Katie Thompson et Martyn Laight.
A la station service, Dean s’empare d’un exemplaire de Busty Asian Beauties. Sa passion pour ce magazine et son site internet est une plaisanterie récurrente de la série depuis l’épisode Tall Tales (2.15).
La Main de Dieu (Lazarus Rising, 4-01, ****)
Lazarus Rising ne se contente pas de représenter un parfait lancement de saison, mais va instaurer un véritable reboot de l'univers de la série. Kripke s'extirpe de la classique dichotomie d'un pilote (scénario du jour Vs mise en place du décor) en biffant purement et simplement la première option. Un choix audacieux (l’épisode se limite au retrouvailles puis à un enquête express) mais lui permettant de contenir une quantité astronomique d'informations, tout en modulant à loisir son timing. Après le terriblement suggestif gros plan sur l'œil de Dean contemplant l'Enfer, sans doute l’une des images la plus anxiogène de la série, l'épisode peut ainsi nous offrir toute la magnifique séquence quasi muette du retour de Dean, impeccablement mise en scène par Kim Manners et interprétée avec intensité par Jensen Ackles.
Comme Dean reprend vie dans son cercueil, sans personne pour l'aider à en sortir, les amateurs de Buffy remarqueront au passage qu'un Angel of the Lord ne s'en sort guère mieux qu'une apprentie sorcière. On aime beaucoup le réalisme montrant le Héros américain pillant sans aucun état d'âme un magasin, le Tao de la survie reste bien la Bible des Chasseurs. On apprécie par ailleurs l’émotion des diverses retrouvailles, avec, comme souvent dans Supernatural, l'humour surgissant envers et contre tout (l'Impala profanée, l'eau bénite).
Le récit a la cruelle intelligence d'instiller dès ce moment le poison du mensonge entre les, deux frères, d'ailleurs bientôt nantis de coachs pour le moins antagonistes. La dérive de Sam est déjà parfaitement explicite, avec une Ruby II pour laquelle, pour diverses raisons, on éprouve déjà un gros coup de cœur (et puis, avec le recul, cette entrée en scène de Geneviève Cortese est évidemment très amusante). La quintessence, le centre de gravité de l'épisode demeure cependant l'avènement de Castiel, annoncé avec éclat par des scènes à la fois terrifiantes et originales dans la série (dont la crémation des yeux, moins stylisée que pour le Métatron des X-Files, nous sommes bien dans Supernatural). La rencontre avec Dean, s’avère spectaculaire et impeccablement dialoguée.
Chapeau bas devant la prestation du formidable Misha Collins, à qui il suffit d'apparaître pour doter instantanément Castiel de mystère, immanence et charisme. Quelle entrée ! Et encore, l'humour est encore absent mais il reste intéressant de redécouvrir Castiel avant qu'il ne devienne « Cas », l'ami des Bros, pour les bons et les mauvais jours. Il indique déjà la vraie nature des Anges dans Supernatural. Non des angelots avec Lyre dorée et auréole, mais plutôt des tueurs ailés surpuissants, avec, tout là haut, un Père si longtemps énigmatique et distant, voire absent, bien davantage qu’aimant et compatissant. Le décor est idéalement planté pour cette saison 4. Castiel va déployer ses ailes et hisser Supernatural jusqu'à de nouveaux sommets.
Anecdotes :
Le tigre peint sur le mur de la chambre de Sam est la même que celle présente sur le van d’Andy dans l’épisode Simon Said (2.05).
Sur le journal que lit Dan dans la station service, on voit que nous sommes le 18 septembre 2008, soit la date de diffusion de l’épisode.
Pour la première fois la fameuse du The road So Far ouvre la saison, jusque là elle ne figurait que lors du derniers épisode d’une période.
Geneviève Cortese reprend ici le rôle de Ruby, jusque là tenu par Katie Cassidy. La majorité de ses scènes se déroulera en duo avec Jared Paladecki, avec qui l’amour va naître. Le couple s’est marié le 24 septembre 2010 et a eu deux enfants depuis. Geneviève Cortese est également connue pour sa participation aux séries Wildfire (2005-2008) et FlashForward (2009-2010).
Misha Collins devient ici l’Ange Castiel. Cas répond toujours à l’appel alors que nous approchons du terme de la saison 11, après avoir connu moultes et moultes aventures et mésaventures. Immensément populaire auprès des fans le considérant depuis longtemps comme le quasi troisième héros de la série, Cas va faire l’objet de toute une vague fanfictions autour de la nature exacte de la relation le liant à Dean (le Destiel).
Très actif sur Twitter et durant les conventions, Misha Collins a pleinement participé au lien très fort existant entre la série et son public. Après de brillantes études en sciences sociales, il a intégré l’équipe de la Maison Blanche chargée de gérer son personnel, sous l’administration Clinton. Se consacrant ensuite à l’écriture de poésies et à sa carrière de comédien, Misha Collins a notamment participé à Charmed, 24h Chrono, Urgences, Nip/Tuck, Ringer…
Quand Misha Collins auditionna, il s’imaginait que c’était pour un rôle de démon, car les Anges n’étaient pas encore apparus dans la série. Leur entrée en scène va conduire la série à connaître un fil rouge biblique, ce qui n’était pas le cas lors des trois premières saisons. .
Selon la tradition ésotérique, Castiel est l’Ange du Jeudi. Supernatural était alors diffusé le jeudi soir.
L’Amulette de Dean lui est rendue, après que Sam l’ait portée durant l’intersaison.
Le titre de l’épisode fait référence à Lazare de Béthanie, ressuscité par Jésus-Christ (Evangile selon Jean, chapitre 11).
Dean prend comme pseudonyme Wedge Antilles quand il cherche à repérer le téléphone de Sam, il s’agit d’un clin d’œil à l’un des membres de l’Alliance rebelle dans Star Wars.
Durant la séquence The Road So Far, on entend You Shook Me All Night Long d’AC/DC. Quand Dean arrive à la station service, on entend In the Shadow of the Valley, par Lost Weekend Western Swing Band Quand Dean et Bobby trouvent Sam, on entend Fight Son des The Republic Tigers. Quand Dean évacue l’iPod de Sam de l’Impala, celui-ci diffuse Vision de Jason Manns. Quand Sam revient du dîner, on entend I'm So Blue, de Katie Thompson et Martyn Laight.
A la station service, Dean s’empare d’un exemplaire de Busty Asian Beauties. Sa passion pour ce magazine et son site internet est une plaisanterie récurrente de la série depuis l’épisode Tall Tales (2.15).
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Supernatural"
Pour le moment, le Castiel, il a pas trop l'air d'être le fêtard de service, ce que tu me dis fait que j'attends vraiment le moment où il va se montrer en mode LMFAO.
Are you there God? It's me Dean Winchester me paraît souffrir de deux faiblesses d’écriture : l’épisode commence par le marronnier de la litanie de meurtres que notre trio n’arrive pas à empêcher (un cliché bien connu des amateurs des Avengers), puis enchaîne sur la réitération incessante d’une seule idée, celle des fantômes apparaissant toutes les minutes pour tourmenter nos héros ; leur numéro finit par lasser très vite alors qu’il est répété ad nauseam. Cependant, on apprécie le triple call-back de ces anciens personnages de la série revenus ici faire un petit coucou, la découverte de la cave de Bobby (parano un jour, parano toujours), tandis que la Mythologie de cette saison continue de se développer grâce au toujours rigolard Castiel.
Malgré de joyeux moments gore réalisés sans doute par des maquilleurs ayant sniffé de l’héro et fait bamboula toute la nuit précédente, on éprouve une certaine peine à s’immerger dans une histoire où notre trio ne fait que courir d’un cadavre à l’autre. Une fois ce trop long temps d’exposition achevé, le duo Gamble-Bollo parvient à électriser l’ensemble grâce au triple retour d’Henriksen, de Ronald (le geek malchanceux de Le polymorphe, saison 2), et de cette bonne vieille Meg. Si Ronald et les deux petites filles (oui, les gars, on a compris que vous connaissiez Shining par cœur) ne font que de la figuration et qu’Henriksen se contente de quelques phrases fourre-tout, les auteurs parviennent heureusement à rentabiliser l’atout Meg par un détour malin : ce n’est plus la démone auquel on a affaire, mais à la jeune femme dont elle avait pris le corps, et qui vit son destin scellé quand Dean balança son corps par la fenêtre dans Daeva (saison 1). Ce faisant, l’épisode ouvre une fenêtre sombre sur la nécessité pour nos frères de verrouiller leurs cœurs ne pas se préoccuper du trépas des humains dont-ils tuent les démons ayant pris possession d’eux, faute de quoi, la culpabilité les briserait irréversiblement. Dans le rôle de cette jeune femme morte par la maladresse de nos frères et hurlant vengeance, Nicki Aycox change brillamment de registre (et d’apparence !) et apporte intensément lors de ses duels. Le raccordement inattendu à la Mythologie par Bobby puis Castiel élève encore les débats quant aux enjeux de la saison. La bataille finale, quoique correctement filmée par l’expérimenté Phil Sgriccia, ne fait toutefois que jouer sur l’apparition/disparition des spectres et à des fusils mécaniquement déchargés, bridant grandement l’adrénaline souhaitait. Cependant, voir Sam de plus en plus sec et saignant nous montre également qu’il va falloir le surveiller lui aussi, on sent que mine de rien, les ténèbres commencent à le gagner, rendant la présence de Ruby d’une anxieuse ambiguïté.
L’épisode trouve sa valeur grâce au Dean show : le voir piquer une crise quand cet athée convaincu se trouve face à la possibilité de l’existence de Dieu nous vaut une scène de déni vraiment hilarante, qui touche au gag gratiné quand il apprend le lendemain l’existence de Lucifer (ça fait beaucoup à digérer là !). Bien entendu, la réapparition de Castiel lors de la longue coda entraîne une petite explication bien saignante. Cette vision des anges comme des soldats exterminateurs qui ont laissé amour divin et compassion au vestiaire pour désentripailler les démons est certes très bizarre, mais cela donne un décalage assez amusant entre le comportement attendu et celui réel du personnage. D’autant que bon, le livre de l’Apocalypse nous décrit bien une guerre entre démons et anges, alors on comprend que ces derniers tirent un peu la gueule. Castiel dégage cependant une véritable inquiétude, relativisant grandement le combat de nos frérots, simple petit détail d’une guerre beaucoup plus importante se préparant, et franchement angoissant quand il menace Dean de le renvoyer à la poêle à frire là tout en bas. Castiel semble tout aussi impitoyable et sans pitié que ceux qu’il combat (les temps de guerre…). Avec une Ruby plus fragile, « gentille », l’inversion de Kripke voyant les démons plus sympathiques - du moins en apparence - que les anges ne manque décidément pas d’air ! Le grand roulement de tambours sur la menace Lucifer achève cet épisode sur une note de suspense fort bienvenue. Les enjeux de la saison sont maintenant posés ! (**)
Are you there God? It's me Dean Winchester me paraît souffrir de deux faiblesses d’écriture : l’épisode commence par le marronnier de la litanie de meurtres que notre trio n’arrive pas à empêcher (un cliché bien connu des amateurs des Avengers), puis enchaîne sur la réitération incessante d’une seule idée, celle des fantômes apparaissant toutes les minutes pour tourmenter nos héros ; leur numéro finit par lasser très vite alors qu’il est répété ad nauseam. Cependant, on apprécie le triple call-back de ces anciens personnages de la série revenus ici faire un petit coucou, la découverte de la cave de Bobby (parano un jour, parano toujours), tandis que la Mythologie de cette saison continue de se développer grâce au toujours rigolard Castiel.
Malgré de joyeux moments gore réalisés sans doute par des maquilleurs ayant sniffé de l’héro et fait bamboula toute la nuit précédente, on éprouve une certaine peine à s’immerger dans une histoire où notre trio ne fait que courir d’un cadavre à l’autre. Une fois ce trop long temps d’exposition achevé, le duo Gamble-Bollo parvient à électriser l’ensemble grâce au triple retour d’Henriksen, de Ronald (le geek malchanceux de Le polymorphe, saison 2), et de cette bonne vieille Meg. Si Ronald et les deux petites filles (oui, les gars, on a compris que vous connaissiez Shining par cœur) ne font que de la figuration et qu’Henriksen se contente de quelques phrases fourre-tout, les auteurs parviennent heureusement à rentabiliser l’atout Meg par un détour malin : ce n’est plus la démone auquel on a affaire, mais à la jeune femme dont elle avait pris le corps, et qui vit son destin scellé quand Dean balança son corps par la fenêtre dans Daeva (saison 1). Ce faisant, l’épisode ouvre une fenêtre sombre sur la nécessité pour nos frères de verrouiller leurs cœurs ne pas se préoccuper du trépas des humains dont-ils tuent les démons ayant pris possession d’eux, faute de quoi, la culpabilité les briserait irréversiblement. Dans le rôle de cette jeune femme morte par la maladresse de nos frères et hurlant vengeance, Nicki Aycox change brillamment de registre (et d’apparence !) et apporte intensément lors de ses duels. Le raccordement inattendu à la Mythologie par Bobby puis Castiel élève encore les débats quant aux enjeux de la saison. La bataille finale, quoique correctement filmée par l’expérimenté Phil Sgriccia, ne fait toutefois que jouer sur l’apparition/disparition des spectres et à des fusils mécaniquement déchargés, bridant grandement l’adrénaline souhaitait. Cependant, voir Sam de plus en plus sec et saignant nous montre également qu’il va falloir le surveiller lui aussi, on sent que mine de rien, les ténèbres commencent à le gagner, rendant la présence de Ruby d’une anxieuse ambiguïté.
L’épisode trouve sa valeur grâce au Dean show : le voir piquer une crise quand cet athée convaincu se trouve face à la possibilité de l’existence de Dieu nous vaut une scène de déni vraiment hilarante, qui touche au gag gratiné quand il apprend le lendemain l’existence de Lucifer (ça fait beaucoup à digérer là !). Bien entendu, la réapparition de Castiel lors de la longue coda entraîne une petite explication bien saignante. Cette vision des anges comme des soldats exterminateurs qui ont laissé amour divin et compassion au vestiaire pour désentripailler les démons est certes très bizarre, mais cela donne un décalage assez amusant entre le comportement attendu et celui réel du personnage. D’autant que bon, le livre de l’Apocalypse nous décrit bien une guerre entre démons et anges, alors on comprend que ces derniers tirent un peu la gueule. Castiel dégage cependant une véritable inquiétude, relativisant grandement le combat de nos frérots, simple petit détail d’une guerre beaucoup plus importante se préparant, et franchement angoissant quand il menace Dean de le renvoyer à la poêle à frire là tout en bas. Castiel semble tout aussi impitoyable et sans pitié que ceux qu’il combat (les temps de guerre…). Avec une Ruby plus fragile, « gentille », l’inversion de Kripke voyant les démons plus sympathiques - du moins en apparence - que les anges ne manque décidément pas d’air ! Le grand roulement de tambours sur la menace Lucifer achève cet épisode sur une note de suspense fort bienvenue. Les enjeux de la saison sont maintenant posés ! (**)
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série "Supernatural"
Are You There, God? It's Me, Dean Winchester déçoit par la faiblesse de son histoire du jour. Dean paniqué à l'idée d'être l'Elu et la St Barthélémy sanguinaire des Chasseurs sont certes des concepts prometteurs, d’autant que leur parano solitaire les transforme logiquement en cibles solitaires. Hélas le coup des fantômes revendicatifs attaquant les prétendus responsables de leur mort devient très vite ultra répétitif, tant le même circuit se réitère encore et encore. D’ailleurs les auteurs vont désespérément tenter de pimenter la sauce avec divers artifices plus ou moins convaincants, comme des réapparitions plus rapides qu’à l’ordinaire, ou surtout l’emploi de personnages rn call-back. Mais ce procédé aussi devient répétitif itou, puisque seulement 4 personnages tournent en boucle encore et encore, et pas forcément les plus captivants des trois premières saisons, hormis Meg.
La plus intéressante (et mieux interprétée) des visiteurs en fait cependant trop dans le mélo avec cette histoire de petite sœur. On lui doit pourtant la plus forte scène de la séquence, avec la révélation du visage sombre de Sam. Ca fait froid dans le dos, Ruby a bien bossé, la gueuse. Bobby trouve la clé de l’énigme, avec une vitesse et une aisance vraiment trop ahurissantes pour ne pas devenir artificielles, Giles est dans les cordes. Hormis la découverte du nouveau décor récurrent qu’est la géniale cave-bunker du dit Bobby (promise à de nombreuses merguez parties), on se dit que tout cela va être un coup pour rien.Mais c’est alors que survient la grandiose scène de conclusion, confirmant que a) Misha Collins est le casting du siècle, b) ces rencontres Dean/Castiel vont devenir l’un des atouts majeurs de la saison, c) c’est parti pour l’Apocalypse, comme à Sunnydale, mais là celle du Livre de la Révélation selon St Jean. L’épisode confère son fil directeur à la saison, avec Lilith ayant entrepris de faire tomber les Sceaux afin de libérer la bête, Lucifer en personne. L’intervention de l’Ange du Rire Franc et Joyeux demeure toutefois trop tardive pour compenser les faiblesses du récit. (**)
Anecdotes :
Nicki Aycox (Meg 1) apparaît ici pour la dernière fois.
If you're gonna shoot, shoot. Don't talk déclare Bobby à Dean après vaporisé Donald. Il s’agit d’une reprise d’une des célèbres répliques du film Le Bon, la Brute et le Truand.
Le titre original est une reprise de celui du best-seller de Judy Blume Are You There, God ? It's Me, Margaret (1970). Le roman raconte l’histoire d’une jeune fille dont les parents sont de deux religions différentes, juive et chrétienne. Margaret se demande pour quelle religion elle va opter, au moment où elle devient femme.
I thought Angels were supposed to be guardians : fluffy wings, halos. You know, Michael Landon. Not dicks déclare Dean à Castiel. Il s’agit d’une référence à la série Les routes du Paradis (1984-1989), où Landon interprétait un Ange parti à la rencontre des Humains.
Le poster présent dans la cave de bobby représente l’actrice Bo Derek, dans le film Elle de Blake Edwards (1970).
Durant la séquence récapitulative, on entend Lonely Is the Night, de Billy Squier.
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Après une formidable saison 11, le finale Alpha & Omega s'est montré mi figue mi raisin. Je pense que les auteurs ont eu à gérer la contradiction consistant à avoir une saison suivante à rendre possible, alors que les évènements narrés, paroxystiques et apocalyptiques, correspondaient bien davantge à la fin de la série elle-même (c'est d'ailleurs à peu près comme cela que je la concevais depuis des années). D'où la nécessité de ramener le récit à une normalité un rien frustrante. Les scénaristes ont saisi les seules options s'offrant à eux pour cela, non sans talent (les acteurs y contribuent également beaucoup), mais ce virage s'effectuant sur un unique épisode ne peut que résulter en partie frustrant. Quelque part on ne peut que se demander " tout ça pour ça ?".
Mais Amara restera un très grand souvenir, Cas est de retour et rien ne définitif n'est accompli pour Lucifer, l'ami qui vous veut du bien. L'arrivée d'une Bela Talbot bis, explosant toute mesure en terme de joyeuse caricature british et envoyée par une organisation tellement Conseil des Observateurs que l'on se croirait revenu à Sunnydale bo courage pour s'imposer aux Bros), promet beaucoup pour la suite, même si cela doit être étayé. Le venue inévitablement temporaire de Dieu (But these days will be shorts : you will call my name and I be gone) aura également permis d'introduire un peu de classique au sein du Classic Rock invétéré de SPN. Le Messie de Haendel est la splendeur faite musique. (***)
Mais Amara restera un très grand souvenir, Cas est de retour et rien ne définitif n'est accompli pour Lucifer, l'ami qui vous veut du bien. L'arrivée d'une Bela Talbot bis, explosant toute mesure en terme de joyeuse caricature british et envoyée par une organisation tellement Conseil des Observateurs que l'on se croirait revenu à Sunnydale bo courage pour s'imposer aux Bros), promet beaucoup pour la suite, même si cela doit être étayé. Le venue inévitablement temporaire de Dieu (But these days will be shorts : you will call my name and I be gone) aura également permis d'introduire un peu de classique au sein du Classic Rock invétéré de SPN. Le Messie de Haendel est la splendeur faite musique. (***)
Dernière édition par Estuaire44 le Lun 30 Mai 2016 - 17:44, édité 1 fois
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
La fidélité envers les fans de SPN est touchante, mais d'après ce que tu écris, la série a délibérément manqué une occasion de conclure avec tambours et trompettes pour pouvoir assurer une nouvelle saison. J'espère que ce goût du fan service ne va pas pousser la série au-delà du raisonnable.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Supernatural"
C'est en effet une vraie prise de risque. Mais savoir si et comment le nouveau boss va réussir à rebondir constitue une curiosité en soi. Ce sera difficile, mais la série a déjà connu plusieurs rebonds, à suivre !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Sympathique photo de fin de tournage de la saison 11
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
L'hymne de la série à la harpe
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Un plaisir pour les oreilles et pour les yeux. Mais ça sonne vraiment super bien cette version pour harpes d'une chanson de hard rock !
Le grand flash-back dans la vie des héros est aujourd’hui un passage obligé pour les séries télévisées. Cependant, Supernatural imprime à In the beginning une brillante originalité, semblant démarrer comme un remake fun de Retour vers le futur avant de bifurquer vers des eaux plus ambitieuses. En effet, nous ne pouvons croire un instant que Dean parviendra à modifier le passé, car cela annulerait les trois premières saisons comme nous les connaissons (même la spécialiste en contorsions scénaristiques qu’est Dallas s’est arrêtée à une saison). Jeremy Carver, déjà auteur du génial Mystery spot, confirme son aisance dans le thème du voyage temporel et va substituer au « est-ce que ? » le « comment ? » et construire un suspense avant tout émotionnel, centré sur un Dean déchirant dans sa poursuite désespérée à empêcher l’inéluctable. La superbe écriture de Mary et Samuel Winchester, mais aussi d’un Azazel plus pourriture que jamais, légitime cette orientation alors même que l’action est menée sans aucun temps mort. In the beginning est bien un modèle d’efficacité narrative à l’américaine, sachant émouvoir par des personnages sans cesse plongés dans une action trépidante.
Au lieu de la virtuose superposition comédie/drame de Mystery Spot, Carver opte pour une non moins virtuose progression dramatique, démarrant dans la comédie, puis passant par le suspense, puis l’horreur, pour aboutir à la terreur pure, portée à un degré tellement élevé que la coda en gardera des marques. De fait, le trompe l’œil initial voyant Dean et John faire connaissance reste humoristique, et c’est alors qu’en un seul plan, tout bascule avec l’attaque de Mary, éjectant de facto John à l’arrière-plan. Dès lors, l’épisode captive le fan avec un vrai festival de rebondissements explosifs, avec la véritable situation de Mary (magnifiquement incarnée par la sublime Amy Gumenick, à la ressemblance idoine avec Samantha Smith), superbement émouvante dès lors qu’elle fait le vœu d’un avenir loin des souffrances des chasseurs condamné hélas à ne jamais se réaliser, puis l’irruption d’Azazel, toujours roi des marchés de dupes machiavéliques, ainsi que l’énorme twist du dernier acte, et le pacte final, tout en insérant des scènes d’action propres à exciter les nerfs. Les X-Philes s’étaient déjà régalés de l’apparition de l’Homme à la Cigarette (L’Épouvantail, 1-11), autant dire que la venue de Mitch Pileggi ne pouvait que susciter une standing ovation. Bourru mais généreux, et jouant de son impressionnante présence physique, Pileggi n’est pas qu’un guest appelé spécialement pour créer l’événement, mais aussi un casting affûté pour jouer ce patriarche sombre, impitoyable, mais inarrêtable, finalement assez voisin de Skinner, d’autant que par sa manie de ne pas respecter ses ordres tout en suivant le même objectif, Dean prend des allures de Mulder ! La partition demandée à Pileggi a beau être extrêmement étendue, l’acteur la transcende par sa fascinante puissance de jeu.
Si la vivacité courageuse de Mary illumine l’épisode d’une lumière claire, la lumière sombre est apportée en grandes pompes par ce damné félon d’Azazel, qui ajoute au démoniaque une certaine lubricité poisseuse. Ses marchés pervers broient des vies humaines avec une mortelle efficacité. À ce titre, le coup de poignard et l’horrible serment final se montrent d’un sadisme raffiné, tandis que ses assassinats glacials nous rappellent combien ces yeux jaunes s’illuminant soudainement ont su nous effrayer. Même après 12 saisons, Azazel, le premier Big Bad de la série, demeure toujours une des plus intenses créations de Supernatural. Même mort, il continue d’éprouver nos frères au-delà du supportable. Bien sûr, on peut penser que Castiel aurait pu s’y prendre plus simplement, mais vu son caractère, il est patent qu’il privilégiera plutôt les méthodes hardcore pour former son padawan ! Avec cinq minutes seulement à l’écran, Misha Collins rayonne d’intensité à chaque apparition, et l’on comprend sans peine que ce personnage au départ simple ajout d’une saison, ait rapidement été promu au rang de personnage majeur de la série. Le cliffhanger, pour aussi simple qu’il soit, n’en est pas moins à sensation ! (****)
Le grand flash-back dans la vie des héros est aujourd’hui un passage obligé pour les séries télévisées. Cependant, Supernatural imprime à In the beginning une brillante originalité, semblant démarrer comme un remake fun de Retour vers le futur avant de bifurquer vers des eaux plus ambitieuses. En effet, nous ne pouvons croire un instant que Dean parviendra à modifier le passé, car cela annulerait les trois premières saisons comme nous les connaissons (même la spécialiste en contorsions scénaristiques qu’est Dallas s’est arrêtée à une saison). Jeremy Carver, déjà auteur du génial Mystery spot, confirme son aisance dans le thème du voyage temporel et va substituer au « est-ce que ? » le « comment ? » et construire un suspense avant tout émotionnel, centré sur un Dean déchirant dans sa poursuite désespérée à empêcher l’inéluctable. La superbe écriture de Mary et Samuel Winchester, mais aussi d’un Azazel plus pourriture que jamais, légitime cette orientation alors même que l’action est menée sans aucun temps mort. In the beginning est bien un modèle d’efficacité narrative à l’américaine, sachant émouvoir par des personnages sans cesse plongés dans une action trépidante.
Au lieu de la virtuose superposition comédie/drame de Mystery Spot, Carver opte pour une non moins virtuose progression dramatique, démarrant dans la comédie, puis passant par le suspense, puis l’horreur, pour aboutir à la terreur pure, portée à un degré tellement élevé que la coda en gardera des marques. De fait, le trompe l’œil initial voyant Dean et John faire connaissance reste humoristique, et c’est alors qu’en un seul plan, tout bascule avec l’attaque de Mary, éjectant de facto John à l’arrière-plan. Dès lors, l’épisode captive le fan avec un vrai festival de rebondissements explosifs, avec la véritable situation de Mary (magnifiquement incarnée par la sublime Amy Gumenick, à la ressemblance idoine avec Samantha Smith), superbement émouvante dès lors qu’elle fait le vœu d’un avenir loin des souffrances des chasseurs condamné hélas à ne jamais se réaliser, puis l’irruption d’Azazel, toujours roi des marchés de dupes machiavéliques, ainsi que l’énorme twist du dernier acte, et le pacte final, tout en insérant des scènes d’action propres à exciter les nerfs. Les X-Philes s’étaient déjà régalés de l’apparition de l’Homme à la Cigarette (L’Épouvantail, 1-11), autant dire que la venue de Mitch Pileggi ne pouvait que susciter une standing ovation. Bourru mais généreux, et jouant de son impressionnante présence physique, Pileggi n’est pas qu’un guest appelé spécialement pour créer l’événement, mais aussi un casting affûté pour jouer ce patriarche sombre, impitoyable, mais inarrêtable, finalement assez voisin de Skinner, d’autant que par sa manie de ne pas respecter ses ordres tout en suivant le même objectif, Dean prend des allures de Mulder ! La partition demandée à Pileggi a beau être extrêmement étendue, l’acteur la transcende par sa fascinante puissance de jeu.
Si la vivacité courageuse de Mary illumine l’épisode d’une lumière claire, la lumière sombre est apportée en grandes pompes par ce damné félon d’Azazel, qui ajoute au démoniaque une certaine lubricité poisseuse. Ses marchés pervers broient des vies humaines avec une mortelle efficacité. À ce titre, le coup de poignard et l’horrible serment final se montrent d’un sadisme raffiné, tandis que ses assassinats glacials nous rappellent combien ces yeux jaunes s’illuminant soudainement ont su nous effrayer. Même après 12 saisons, Azazel, le premier Big Bad de la série, demeure toujours une des plus intenses créations de Supernatural. Même mort, il continue d’éprouver nos frères au-delà du supportable. Bien sûr, on peut penser que Castiel aurait pu s’y prendre plus simplement, mais vu son caractère, il est patent qu’il privilégiera plutôt les méthodes hardcore pour former son padawan ! Avec cinq minutes seulement à l’écran, Misha Collins rayonne d’intensité à chaque apparition, et l’on comprend sans peine que ce personnage au départ simple ajout d’une saison, ait rapidement été promu au rang de personnage majeur de la série. Le cliffhanger, pour aussi simple qu’il soit, n’en est pas moins à sensation ! (****)
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Supernatural"
Excellente critique !!
Gillian Anderson est annoncée comme devant interpréter la troublante Media dans la prochaine adaptation télé par Bryan Fuller d'American Gods, de Neil Gaiman. Il s'agit, allez, de l'un des 10 meilleurs romans fantastiques que j'ai lu dans ma vie.
Kripke l'a explicitement cité comme l'une des inspirations majeures de SPN, notamment pour tout ce qui concerne les Dieux païens. Entre bien d'autres éléments, le live narre le conflit opposant les panthéons ancien et contemporain de l'Amérique.http://variety.com/2016/tv/news/gillian-anderson-american-gods-media-starz-bryan-fuller-1201788348/
Gillian Anderson est annoncée comme devant interpréter la troublante Media dans la prochaine adaptation télé par Bryan Fuller d'American Gods, de Neil Gaiman. Il s'agit, allez, de l'un des 10 meilleurs romans fantastiques que j'ai lu dans ma vie.
Kripke l'a explicitement cité comme l'une des inspirations majeures de SPN, notamment pour tout ce qui concerne les Dieux païens. Entre bien d'autres éléments, le live narre le conflit opposant les panthéons ancien et contemporain de l'Amérique.
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