X-Files - Série et films - Partie 2
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CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: Les SÉRIES TÉLÉ, FILMS, ACTEURS, ACTRICES & autres Artistes :: Les Séries Télé
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Re: X-Files - Série et films - Partie 2
Se rappeler que GA n'a que modérément apprécié que la FOX lui repropose pour la saison 10 la moitié du salaire de DD comme en 1993. Peut-être veut-elle les faire enrager... Ce qui m'inquiète, c'est qu'elle pourrait demander également d'écrire et de réaliser un nouvel épisode, ça s'appellerait All things again, et la corde sera vendue avec le DVD de l'épisode...
Dearesttara- Roi (Reine)
- Date d'inscription : 08/02/2010
Re: X-Files - Série et films - Partie 2
Critique d'Estuaire en ligne, j'ai ajouté Doggett à John et corrigé quelques coquilles, j'ai également ajouté l'audience USA et l'audience France dans les anecdotes du premier épisode :
http://theavengers.fr/index.php/hors-serie/annees-1990/x-files-1993-2002/saison-10#6
La phrase qui m'a fait éclater de rire!
La recherche d’un effet visuel autour du faux nez du C.S.M. semble ridicule quand on se souvient que l’homme s’est pris un missile dans la figure.
http://theavengers.fr/index.php/hors-serie/annees-1990/x-files-1993-2002/saison-10#6
La phrase qui m'a fait éclater de rire!
La recherche d’un effet visuel autour du faux nez du C.S.M. semble ridicule quand on se souvient que l’homme s’est pris un missile dans la figure.
Invité- Invité
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: X-Files - Série et films - Partie 2
voici ma collection X-FILES en 2 vidéos commentées (car ça coupe au bout de 10mn)
vu que ça n'allait pas donner grand chose sur des photos statiques que j'ai postées sur mon groupe "Le saloon 70-80" ! A la grande époque, j'avais presque tout acheté ! On m'appelait Mulder et je répondais au téléphone (fixe!) par : " Agent Mulder, j'écoute ! "
https://www.youtube.com/watch?v=2GVPxX-QfSs&feature=youtu.be
https://www.youtube.com/watch?v=9Tj4d0bPwFg&feature=youtu.be
vu que ça n'allait pas donner grand chose sur des photos statiques que j'ai postées sur mon groupe "Le saloon 70-80" ! A la grande époque, j'avais presque tout acheté ! On m'appelait Mulder et je répondais au téléphone (fixe!) par : " Agent Mulder, j'écoute ! "
https://www.youtube.com/watch?v=2GVPxX-QfSs&feature=youtu.be
https://www.youtube.com/watch?v=9Tj4d0bPwFg&feature=youtu.be
seb69250- Apprenti(e)
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Date d'inscription : 08/08/2014
Re: X-Files - Série et films - Partie 2
Annabeth s'est déclarée initialement choquée par la direction prise par Monica. Elle espère une suite explicitant plus en avant ce choix, tout en faisant perdurer l'amitié de longue date avec Scully. Elle ne désespère pas non plus d'un retour de Robert Patrick.
http://tvline.com/2016/02/26/the-x-files-season-11-monica-reyes-john-doggett/
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: X-Files - Série et films - Partie 2
Je me replonge avec bonheur dans les X-Files en version 16/9 remasterisé HD, je suis arrivé presqu'au bout de la première saison, la première bonne surprise est que pour le moment, je n'ai vu aucun épisode mauvais, juste des épisodes moyens, et vu la quantité d'épisodes proposée (24), c'est assez impressionnant.
L'impression d'ensemble de cette première saison est que la série reste très sérieuse et que les notes d'humour sont principalement dans les dialogues, on est plus proche du thriller avec quelques éléments fantastiques, mais c'est en général très réussi. Duchovny et Anderson s'imposent facilement dans leurs rôles et l'étincelle de leur duo est déjà là. Voici mes notes, à part Espace et Masculin/Féminin, je suis globalement d'accord avec Estuaire44:
Nous ne sommes pas seuls (Pilot) : 4/4 => N'a pas vieilli d'un pouce, un véritable tour de force, mettant tous les éléments de la série.
1. Gorge profonde (Deep Throat) : 4/4 => On se retrouve déjà avec délice dans une ambiance paranoiaque dans un épisode introduisant un des personnages les plus cultes de la série, hélas parti trop tôt.
2. Compressions (Squeeze) : 4/4 => Un premier loner exemplaire, une matrice pour tous les futurs loners.
3. L’enlèvement (Conduit) : 4/4 => Un excellent épisode mythologique, ils le seront tous dans cette première saison, qui introduit habilement la quête de Mulder pour sa soeur.
4. Le diable du New Jersey (The Jersey Devil) : 2/4 => On s'ennuie un peu et la menace n'est jamais évidente.
5. L’ombre de la mort (Shadows) : 3/4 => Un bon loner sans éclats, typique de cette première saison.
6. Un fantôme dans l'ordinateur (Ghost in the Machine) : 3/4 => Certes le sujet a vieilli mais au final cet épisode est plus thriller que techno, la scène de Scully dans les conduits est génialement filmé.
7. Projet arctique (Ice) : 4/4 => The Thing chez les X Files. Un huis clos étouffant et génial sous forme de whodunnit, avec un background scientifique toujours passionnant (je me demande toujours à l'ère pré-internet si il y avait une équipe dédiée chez les X Files pour apporter un fond scientifique à l'histoire et si c'était l'aspect scientifique qui nourrissait l'écriture de l'épisode ou si on cherchait une fois l'idée trouvée à apporter un fond scientifique). Deux futurs stars de séries TV au casting : Felicity Huffman (Desperate Housewives) et Xander Berkeley (24).
8. Espace (Space) : 2/4 => Un des rares épisodes faibles de cette première saison, sans être indigne. Mulder et Scully sont principalement observateurs et passifs, les images d'archives (surtout en version HD 16/9) sont trop visibles pour faire croire aux scènes dans l'espace.
9. L’ange déchu (Fallen Angel) : 3/4 => Un épisode mythologique un poil plus faible que les autres, on retiendra le plan du personnage suspendu dans le hangar à la fin.
10. Ève (Eve) : 4/4 => Encore une fois une ambiance de folie dans cet épisode à la Malédiction, multipliant les fausses pistes et intégrant à nouveau le gouvernement.
11. L’incendiaire (Fire) : 4/4 => Un loner shipper exploitant habilement la relation Mulder/Scully maintenant bien développée. Toutes les scènes avec le feu sont impressionantes que ce soit l'incendie du bar ou le final.
12. Le message (Beyond the Sea) : 4/4 => On aurait aimé voir un peu plus le père de Scully mais l'épisode reste une belle réussite, notamment grâce à l'interprétation de Brad Dourif et à une Gillian Anderson exceptionnelle, nous faisant vivre tous les doutes et les errances de son personnages dans un épisode pivot l'amenant progressivement au rang de Believer.
13. Masculin-féminin (Genderbender) : 4/4 => Géniale réalisation de Rob Bowman, sa première pour la série, qui installe une ambiance et une atmosphère oppressante, notamment lors des scènes chez les Amish.
14. Lazare (Lazarus) : 3/4 => Cet épisode permet d'explorer l'histoire de Scully et on voit qu'elle a tendance à faire trop confiance à ses partenaires, ce qui la conduira ici à son propre kidnapping, malgré les avertissements et les preuves de Mulder. Episode très Silence des Agneaux mais qui se suit avec plaisir.
15. Vengeance d'outre-tombe (Young at Heart) : 2/4 => Proche dans le ton de l'épisode précédent, encore une fois le gouvernement est mêlé à l'affaire, comme c'est souvent le cas dans les loners de cette première saison.
16. Entité biologique extraterrestre (E.B.E.): 4/4 => Cet épisode donne enfin la vedette au génial Jerry Hardin, comme le dit Estuaire, toutes ses scènes avec Mulder sont électrisantes. Ambiance paranoiaque géniale et course poursuite à travers l'Amérique (ou plutôt Vancouver), un grand épisode mythologique.
17. L’église des miracles (Miracle Man) : 3/4 => Le folklore américain exploré par les X-Files, encore une fois plus proche du thriller que du fantastique, mais les fausses pistes et les rebondissements nous maintiennent en haleine, j'ai bien aimé l'ajout de Samantha à l'intrigue mais le sujet aurait mérité d'être au premier plan, pas au second.
18. Métamorphoses (Shapes) : 2/4 => Le ton lancinant des X Files installe parfois un ennui propice à créer une atmosphère ou parfois simplement l'ennui. Cet épisode pas indigne a malheureusement trop de longueurs et nos agents y apparaissent un peu atones, sans être mauvais l'un des plus faibles de cette première saison.
19. Quand vient la nuit (Darkness Falls) : 4/4 => Un huis clos oppressant dans l'esprit de Projet Arctique, on salue la mise en scène d'une inventivité constante, malheureusement après un accrochage sur le plateau le réalisateur ne reviendra jamais. Une réussite et un incontournable de cette première saison
20. Le retour de Tooms (Tooms) : 4/4 => Un des rares épisodes donnant une suite à un précédent des loners (on regrette que ce n'est pas été fait plus souvent), aussi bon que le premier, même un poil meilleur avec ses éléments mythologiques greffés à l'intrigue Monster of the week
21. Renaissance (Born Again) : 3/4 => Typiquement symbolique des épisodes de cette première saison, plus un thriller mixé avec des éléments fantastiques, mais rondement mené et pas désagréable à suivre. Après Eve, bravo au directeur de casting des X-Files pour leur recherche de la fillettes qui font flipper!
L'impression d'ensemble de cette première saison est que la série reste très sérieuse et que les notes d'humour sont principalement dans les dialogues, on est plus proche du thriller avec quelques éléments fantastiques, mais c'est en général très réussi. Duchovny et Anderson s'imposent facilement dans leurs rôles et l'étincelle de leur duo est déjà là. Voici mes notes, à part Espace et Masculin/Féminin, je suis globalement d'accord avec Estuaire44:
Nous ne sommes pas seuls (Pilot) : 4/4 => N'a pas vieilli d'un pouce, un véritable tour de force, mettant tous les éléments de la série.
1. Gorge profonde (Deep Throat) : 4/4 => On se retrouve déjà avec délice dans une ambiance paranoiaque dans un épisode introduisant un des personnages les plus cultes de la série, hélas parti trop tôt.
2. Compressions (Squeeze) : 4/4 => Un premier loner exemplaire, une matrice pour tous les futurs loners.
3. L’enlèvement (Conduit) : 4/4 => Un excellent épisode mythologique, ils le seront tous dans cette première saison, qui introduit habilement la quête de Mulder pour sa soeur.
4. Le diable du New Jersey (The Jersey Devil) : 2/4 => On s'ennuie un peu et la menace n'est jamais évidente.
5. L’ombre de la mort (Shadows) : 3/4 => Un bon loner sans éclats, typique de cette première saison.
6. Un fantôme dans l'ordinateur (Ghost in the Machine) : 3/4 => Certes le sujet a vieilli mais au final cet épisode est plus thriller que techno, la scène de Scully dans les conduits est génialement filmé.
7. Projet arctique (Ice) : 4/4 => The Thing chez les X Files. Un huis clos étouffant et génial sous forme de whodunnit, avec un background scientifique toujours passionnant (je me demande toujours à l'ère pré-internet si il y avait une équipe dédiée chez les X Files pour apporter un fond scientifique à l'histoire et si c'était l'aspect scientifique qui nourrissait l'écriture de l'épisode ou si on cherchait une fois l'idée trouvée à apporter un fond scientifique). Deux futurs stars de séries TV au casting : Felicity Huffman (Desperate Housewives) et Xander Berkeley (24).
8. Espace (Space) : 2/4 => Un des rares épisodes faibles de cette première saison, sans être indigne. Mulder et Scully sont principalement observateurs et passifs, les images d'archives (surtout en version HD 16/9) sont trop visibles pour faire croire aux scènes dans l'espace.
9. L’ange déchu (Fallen Angel) : 3/4 => Un épisode mythologique un poil plus faible que les autres, on retiendra le plan du personnage suspendu dans le hangar à la fin.
10. Ève (Eve) : 4/4 => Encore une fois une ambiance de folie dans cet épisode à la Malédiction, multipliant les fausses pistes et intégrant à nouveau le gouvernement.
11. L’incendiaire (Fire) : 4/4 => Un loner shipper exploitant habilement la relation Mulder/Scully maintenant bien développée. Toutes les scènes avec le feu sont impressionantes que ce soit l'incendie du bar ou le final.
12. Le message (Beyond the Sea) : 4/4 => On aurait aimé voir un peu plus le père de Scully mais l'épisode reste une belle réussite, notamment grâce à l'interprétation de Brad Dourif et à une Gillian Anderson exceptionnelle, nous faisant vivre tous les doutes et les errances de son personnages dans un épisode pivot l'amenant progressivement au rang de Believer.
13. Masculin-féminin (Genderbender) : 4/4 => Géniale réalisation de Rob Bowman, sa première pour la série, qui installe une ambiance et une atmosphère oppressante, notamment lors des scènes chez les Amish.
14. Lazare (Lazarus) : 3/4 => Cet épisode permet d'explorer l'histoire de Scully et on voit qu'elle a tendance à faire trop confiance à ses partenaires, ce qui la conduira ici à son propre kidnapping, malgré les avertissements et les preuves de Mulder. Episode très Silence des Agneaux mais qui se suit avec plaisir.
15. Vengeance d'outre-tombe (Young at Heart) : 2/4 => Proche dans le ton de l'épisode précédent, encore une fois le gouvernement est mêlé à l'affaire, comme c'est souvent le cas dans les loners de cette première saison.
16. Entité biologique extraterrestre (E.B.E.): 4/4 => Cet épisode donne enfin la vedette au génial Jerry Hardin, comme le dit Estuaire, toutes ses scènes avec Mulder sont électrisantes. Ambiance paranoiaque géniale et course poursuite à travers l'Amérique (ou plutôt Vancouver), un grand épisode mythologique.
17. L’église des miracles (Miracle Man) : 3/4 => Le folklore américain exploré par les X-Files, encore une fois plus proche du thriller que du fantastique, mais les fausses pistes et les rebondissements nous maintiennent en haleine, j'ai bien aimé l'ajout de Samantha à l'intrigue mais le sujet aurait mérité d'être au premier plan, pas au second.
18. Métamorphoses (Shapes) : 2/4 => Le ton lancinant des X Files installe parfois un ennui propice à créer une atmosphère ou parfois simplement l'ennui. Cet épisode pas indigne a malheureusement trop de longueurs et nos agents y apparaissent un peu atones, sans être mauvais l'un des plus faibles de cette première saison.
19. Quand vient la nuit (Darkness Falls) : 4/4 => Un huis clos oppressant dans l'esprit de Projet Arctique, on salue la mise en scène d'une inventivité constante, malheureusement après un accrochage sur le plateau le réalisateur ne reviendra jamais. Une réussite et un incontournable de cette première saison
20. Le retour de Tooms (Tooms) : 4/4 => Un des rares épisodes donnant une suite à un précédent des loners (on regrette que ce n'est pas été fait plus souvent), aussi bon que le premier, même un poil meilleur avec ses éléments mythologiques greffés à l'intrigue Monster of the week
21. Renaissance (Born Again) : 3/4 => Typiquement symbolique des épisodes de cette première saison, plus un thriller mixé avec des éléments fantastiques, mais rondement mené et pas désagréable à suivre. Après Eve, bravo au directeur de casting des X-Files pour leur recherche de la fillettes qui font flipper!
Invité- Invité
Re: X-Files - Série et films - Partie 2
Rétrospectivement, c'est vrai que cette saison 1 est déjà à un sacré niveau, alors que X-Files devra attendre vraiment la saison suivante pour privilégier le Fantastique/SF aux dépens du côté purement "thriller". Qu'une série n'ayant pas encore trouvé son identité définitive se montre déjà aussi passionnante n'est pas son moindre tour de force. Carter a été verni de trouver un groupe d'auteurs certes seulement à leurs débuts, mais déjà plein de talents, comme le duo Howard Gordon-Alex Gansa (24, Homeland), et bien sûr le duo gagnant Glen Morgan-James Wong.
Le pilote est un de mes épisodes préférés de la série, et même toutes séries confondues. Je me rappelle parfaitement le jour où je l'ai vu pour la première fois, je ne m'attendais pas à une telle perfection d'écriture, agglomérant un scénario trépidant à une présentation de l'univers, des personnages aussi dynamiques (et quels acteurs !) déjà addictive. Excellent travail de Robert Mendel, qui ne réalisera pas d'autres épisodes, mais qui a donné une identité visuelle à la série.
A peu près d'accord avec toutes tes notes (à part Genderbender, un peu trop inconsistant à mon goût, mais c'est là que Bowman a repéré Nicholas Lea). Frapper aussi fort d'entrée avec Tooms a sans doute motivé les auteurs à se mettre au plus haut niveau pour imaginer par la suite des MOTW aussi divers que variés. L'incendiaire est un de mes favoris de toute la série. Des épisodes comme E.B.E. regardent déjà vers les grands heures mythologiques de la série, et je reste assez stupéfié de l'audace de Carter de faire virer sa série naissante vers des domaines moins rassurants car complètement nouveaux à l'occasion d'Erlenmeyer Flask. Revoir la saison 1 est toujours un plaisir pour moi, beaucoup d'affection pour cette période de rôdage, où les XF se cherchent, mais avec déjà un savoir-faire du tonnerre !
Le pilote est un de mes épisodes préférés de la série, et même toutes séries confondues. Je me rappelle parfaitement le jour où je l'ai vu pour la première fois, je ne m'attendais pas à une telle perfection d'écriture, agglomérant un scénario trépidant à une présentation de l'univers, des personnages aussi dynamiques (et quels acteurs !) déjà addictive. Excellent travail de Robert Mendel, qui ne réalisera pas d'autres épisodes, mais qui a donné une identité visuelle à la série.
A peu près d'accord avec toutes tes notes (à part Genderbender, un peu trop inconsistant à mon goût, mais c'est là que Bowman a repéré Nicholas Lea). Frapper aussi fort d'entrée avec Tooms a sans doute motivé les auteurs à se mettre au plus haut niveau pour imaginer par la suite des MOTW aussi divers que variés. L'incendiaire est un de mes favoris de toute la série. Des épisodes comme E.B.E. regardent déjà vers les grands heures mythologiques de la série, et je reste assez stupéfié de l'audace de Carter de faire virer sa série naissante vers des domaines moins rassurants car complètement nouveaux à l'occasion d'Erlenmeyer Flask. Revoir la saison 1 est toujours un plaisir pour moi, beaucoup d'affection pour cette période de rôdage, où les XF se cherchent, mais avec déjà un savoir-faire du tonnerre !
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: X-Files - Série et films - Partie 2
D'après Estuaire 44, Gillian Anderson porte une perruque dans (10.1 La vérité est ailleurs partie 1), est-ce vrai? Peut-être juste dans les scènes où elle se trouve à W dans la clinique dans laquelle Scully travaille (elle est plus rousse que dans toutes les autres scènes extérieures de la clinique )! Mais dans le reste de l'épisode je ne pense pas car elle a la même coiffure que tel qu'on la voit actuellement!
D'autre part, j'avais un peu une appréhension pour le changement de la vf, c'est vrai qu'au début ça surprend un peu mais finalement Danièle Douet réussi parfaitement la transition et on s'habitue rapidement à ce changement.
Ce 1er épisode est pour moi assez réussi, car n'ayant pas vu les 3 dernières saisons de l'époque je pensais que je serai un peu largué mais finalement pas du tout à part quelques détails dont j'ai pris connaissance!
D'autre part, j'avais un peu une appréhension pour le changement de la vf, c'est vrai qu'au début ça surprend un peu mais finalement Danièle Douet réussi parfaitement la transition et on s'habitue rapidement à ce changement.
Ce 1er épisode est pour moi assez réussi, car n'ayant pas vu les 3 dernières saisons de l'époque je pensais que je serai un peu largué mais finalement pas du tout à part quelques détails dont j'ai pris connaissance!
steed72- Baron(ne)
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Localisation : Lorraine France
Date d'inscription : 26/03/2014
Re: X-Files - Série et films - Partie 2
A propos de l'Affaire de la Perruque
http://www.programme-tv.net/news/series-tv/68484-x-files-pourquoi-gillian-anderson-porte-une-perruque-dans-les-nouveaux-episodes/
http://www.programme-tv.net/news/series-tv/68484-x-files-pourquoi-gillian-anderson-porte-une-perruque-dans-les-nouveaux-episodes/
Estuaire44- Empereur
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Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: X-Files - Série et films - Partie 2
La vidéo au dessus est affligeante, les spécialistes de Télé Loisirs, dieu merci avec internet nous ne sommes plus dépendants de ces "spécialistes" qui font aussi bien les pages jardinage, raclettes et bricolages que les pages séries.
Invité- Invité
Re: X-Files - Série et films - Partie 2
Je continue avec mes commentaires X-Files:
Roland => 2/4 : La performance de Zeljko Ivanek est absolument remarquable, je croyais d'ailleurs à l'époque que c'était un handicapé qui avait fait le rôle, tant la juste et la sincérité de l'interprétation sont étourdissantes. Quelle dommage que cette performance exceptionnelle ne soit pas mieux serti que cette intrigue de vengeance d'outre tombe déjà vu, vu et revu dans cette saison (pas plus loin que l'épisode précédent!), où tout apparait linéair et conventionnel. Les scientifiques tombent les uns après les autres, on se croirait dans Chapeau Melon sans l'imagination ni la drolerie.
Les Hybrides => 4/4 : Excellent season finale, mettant en place tous les éléments qui resteront quasi inchangés jusqu'à la fin de la série. L'ADN alien est déjà au centre de l'épisode, pour ceux qui disent que Chris Carter n'a pas de suite dans les idées... Les interactions Mulder / Gorge Profonde étaient géniale, avec Scully / Gorge Profonde, on touche le grandiose! Superbe plan de fin , on boucle la boucle, je me suis d'ailleurs demandé si plus tard nos deux agents pénétraient enfin dans ce fameux entrepot au Pentagone.
Saison 2:
Les Petits Hommes Verts => 4/4 : Déjà ravi que les X Files ne réouvrent pas tout de suite par un quelconque deus ex machina, et que Chris Carter explore ses personnages posts X Files, avec une Gillian Anderson à Quantico (et ça y est on entame la période gros plans seulement sur Gillian Anderson alors enceinte) et un Mulder en solo plus remonté que jamais. La mythologie continue et c'est un délice, on revient à la fois sur des éléments de la première saison et on en intègre de nouvaux, c'est passionnant et excellement réalisé.
L'Hôte => 4/4 : Un loner semi mythologique modèle du genre, avec un monstre effrayant, un suspense constant et des scènes bien gore comme on les aime, avec une autopsie de Scully légendaire!
Mauvais Sang => 4/4 : Une idée géniale parfaitement exploitée (mais où vont-ils chercher tous ça) dans cet épisode plus Twilight Zone que jamais. Je me demande bien si ils ont du programmer tous les appareils électroniques pour ajouter ses messages ou si cela a été fait en postproduction avec des effets spéciaux, tant on y voit que du feu. Un grand épisode.
Insomines => 2/4 : Tout à fait d'accord avec Estuaire sur celui-ci, éléments mythologiques parfaits, arrivée de Krycek, rencontre avec Mr. X, tensions avec Skinner mais les aspects Monster of the week sont routiniers et franchement inintéressants, malgré des thèmes intéressants mêlant expériences militaires et pouvoirs paranormaux. Je ne me souvenais pas que dés la fin de l'épisode nous savions déjà que Krycek travaillait pour l'Homme à la Cigarette. Dans les points positifs, l'épisode est une claque visuelle, cette scène vers la fin où Kricek et Mulder sont à la poursuite de Cole avec leurs lampes torches et les jeux de lumière sont d'une beauté plastique saisissante.
Roland => 2/4 : La performance de Zeljko Ivanek est absolument remarquable, je croyais d'ailleurs à l'époque que c'était un handicapé qui avait fait le rôle, tant la juste et la sincérité de l'interprétation sont étourdissantes. Quelle dommage que cette performance exceptionnelle ne soit pas mieux serti que cette intrigue de vengeance d'outre tombe déjà vu, vu et revu dans cette saison (pas plus loin que l'épisode précédent!), où tout apparait linéair et conventionnel. Les scientifiques tombent les uns après les autres, on se croirait dans Chapeau Melon sans l'imagination ni la drolerie.
Les Hybrides => 4/4 : Excellent season finale, mettant en place tous les éléments qui resteront quasi inchangés jusqu'à la fin de la série. L'ADN alien est déjà au centre de l'épisode, pour ceux qui disent que Chris Carter n'a pas de suite dans les idées... Les interactions Mulder / Gorge Profonde étaient géniale, avec Scully / Gorge Profonde, on touche le grandiose! Superbe plan de fin , on boucle la boucle, je me suis d'ailleurs demandé si plus tard nos deux agents pénétraient enfin dans ce fameux entrepot au Pentagone.
Saison 2:
Les Petits Hommes Verts => 4/4 : Déjà ravi que les X Files ne réouvrent pas tout de suite par un quelconque deus ex machina, et que Chris Carter explore ses personnages posts X Files, avec une Gillian Anderson à Quantico (et ça y est on entame la période gros plans seulement sur Gillian Anderson alors enceinte) et un Mulder en solo plus remonté que jamais. La mythologie continue et c'est un délice, on revient à la fois sur des éléments de la première saison et on en intègre de nouvaux, c'est passionnant et excellement réalisé.
L'Hôte => 4/4 : Un loner semi mythologique modèle du genre, avec un monstre effrayant, un suspense constant et des scènes bien gore comme on les aime, avec une autopsie de Scully légendaire!
Mauvais Sang => 4/4 : Une idée géniale parfaitement exploitée (mais où vont-ils chercher tous ça) dans cet épisode plus Twilight Zone que jamais. Je me demande bien si ils ont du programmer tous les appareils électroniques pour ajouter ses messages ou si cela a été fait en postproduction avec des effets spéciaux, tant on y voit que du feu. Un grand épisode.
Insomines => 2/4 : Tout à fait d'accord avec Estuaire sur celui-ci, éléments mythologiques parfaits, arrivée de Krycek, rencontre avec Mr. X, tensions avec Skinner mais les aspects Monster of the week sont routiniers et franchement inintéressants, malgré des thèmes intéressants mêlant expériences militaires et pouvoirs paranormaux. Je ne me souvenais pas que dés la fin de l'épisode nous savions déjà que Krycek travaillait pour l'Homme à la Cigarette. Dans les points positifs, l'épisode est une claque visuelle, cette scène vers la fin où Kricek et Mulder sont à la poursuite de Cole avec leurs lampes torches et les jeux de lumière sont d'une beauté plastique saisissante.
Invité- Invité
Re: X-Files - Série et films - Partie 2
Concernant l'entrepôt du Pentagone, il me semble bien que Mulder, aiguillé par Kritschgau, y pénètre dans Redux, au tout début de la saison 5. Il parvient à y trouver la puce qui sauvera in extremis Scully du cancer.
Les hybrides et l'Hôte feront partie de la soirée X-Files de W9, le 21 mars, à partir de 20h15 (avec notamment le film IWTB)
Les hybrides et l'Hôte feront partie de la soirée X-Files de W9, le 21 mars, à partir de 20h15 (avec notamment le film IWTB)
Estuaire44- Empereur
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Estuaire44- Empereur
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Estuaire44- Empereur
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Re: X-Files - Série et films - Partie 2
A lire : « THE X-FILES 2016 » : un retour vraiment nécessaire ?
http://series-cine-manu.skynetblogs.be/archive/2016/03/06/the-x-files-2016-un-retour-vraiment-necessaire-8578198.html
http://series-cine-manu.skynetblogs.be/archive/2016/03/06/the-x-files-2016-un-retour-vraiment-necessaire-8578198.html
Invité- Invité
Re: X-Files - Série et films - Partie 2
Je partage le fait que ce retour est dû grâce à la politique "seriesque" des US ces derniers temps, consistant à tout miser sur des valeurs sûres et à en produire des remakes/reboots/sequels/prequels à la chaîne. Maintenant, X-Files est une série aisément transposable dans les temps actuelles, est elle-même inachevée, et a considérablement modifié le paysage télévisuel américain. Elle avait encore pas mal à offrir, et pour tout cela, l'aspect mercantile certes présent, n'en est pas moins minoré.
L'auteur commet par contre de fâcheux contresens qui décrédibilise tout le reste de son analyse : déjà, la série a côté réalisation pris le train de la modernité, pour le bon (montage plus nerveux, budget plus conséquent) comme pour le moins bon (un peu trop de spectaculaire par rapport aux mises en scène plus suggestives que la série originale). Le style visuel, plus brillant et froid, est typique d'une vision contemporaine de la mise en scène d'aujourd'hui. Les XF ne dépareillent pas, loin de là, et demeurent toujours aussi audacieux de ce côté.
Quant au fond des scénarios, Carter épouse totalement son époque : terrorisme islamique, hypersurveillance des citoyens, danger des drones, triomphe de l'informatique, gouvernements de plus en plus déconnectés de la réalité... C'est cela qu'il appelle "anachronique" ?
Sur la forme, je ne vois pas pourquoi l'auteur se plaigne qu'il y ait des "monstres de la semaine", et que la Mythologie de la série parle des aliens et leurs alliances avec un consortium "d'élus", vu que c'est comme ça que marche la série depuis sa première saison. Autant critiquer Boardwalk Empire parce qu'il y a des règlements de compte entre trafiquants, c'est tout simplement idiot.
Il est vrai que Skinner est sous-exploité. Par contre les acteurs ont vite retrouvés leurs marques, et l'on a retrouvé pleinement Mulder et Scully, sous toutes leurs facettes, et dans cette relation si particulière entre eux deux, unique en son genre, tout en ayant changé quelque peu de personnalité car bien des années ont passé.
Alors oui, le retour des X-Files n'a pas fait l'unanimité parmi les fans, mais même les déçus rigoleraient d'une telle "analyse" qui n'en a que le nom.
L'auteur commet par contre de fâcheux contresens qui décrédibilise tout le reste de son analyse : déjà, la série a côté réalisation pris le train de la modernité, pour le bon (montage plus nerveux, budget plus conséquent) comme pour le moins bon (un peu trop de spectaculaire par rapport aux mises en scène plus suggestives que la série originale). Le style visuel, plus brillant et froid, est typique d'une vision contemporaine de la mise en scène d'aujourd'hui. Les XF ne dépareillent pas, loin de là, et demeurent toujours aussi audacieux de ce côté.
Quant au fond des scénarios, Carter épouse totalement son époque : terrorisme islamique, hypersurveillance des citoyens, danger des drones, triomphe de l'informatique, gouvernements de plus en plus déconnectés de la réalité... C'est cela qu'il appelle "anachronique" ?
Sur la forme, je ne vois pas pourquoi l'auteur se plaigne qu'il y ait des "monstres de la semaine", et que la Mythologie de la série parle des aliens et leurs alliances avec un consortium "d'élus", vu que c'est comme ça que marche la série depuis sa première saison. Autant critiquer Boardwalk Empire parce qu'il y a des règlements de compte entre trafiquants, c'est tout simplement idiot.
Il est vrai que Skinner est sous-exploité. Par contre les acteurs ont vite retrouvés leurs marques, et l'on a retrouvé pleinement Mulder et Scully, sous toutes leurs facettes, et dans cette relation si particulière entre eux deux, unique en son genre, tout en ayant changé quelque peu de personnalité car bien des années ont passé.
Alors oui, le retour des X-Files n'a pas fait l'unanimité parmi les fans, mais même les déçus rigoleraient d'une telle "analyse" qui n'en a que le nom.
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: X-Files - Série et films - Partie 2
Dix saisons, l'occasion d'un Top 10 !
10) Saison 9
Outre une conclusion passablement fourre-tout en forme d’épisode procédural, la dixième saison est plombée par deux fils rouges extrêmement décevants. Malgré la solide prestation d’Adam Baldwin, les Supers Soldats relèvent d’une Science-fiction de pacotille et leur côté ultra démonstratif ne cadre pas avec la Mythologie de la série, jouant davantage sur la suggestion et le mystère. Outre un mélodrame larmoyant et un messianisme en bois annihilé d’une seule piqûre, William a pour conséquence de réduire Scully à sa seule condition de mère. Elle ne fera quasiment plus que de la figuration aux côtés du duo Doggett/Reyes, tout en l’empêchant ainsi de réellement prendre la boutique en main. Même ainsi freinés, John et Monica composent en définitive le seul vrai atout de cette saison quasiment dépourvue de Mulder. Les meilleurs épisodes leur restent d’ailleurs souvent attachés (4D, John Doe, Audrey Pauley, Release...). Après Alex Krycek en saison précédente, Carter parachève sa purge mortifère et contre-productive en assassinant inutilement les Bandits Solitaires, mais aussi l’Homme à la Cigarette, sans autre raison que de s’offrir une spectaculaire explosion.
9) Saison 8
La saison 8 marque le pas, car la série a du mal à se relancer après la résolution des principales thématiques installées depuis sa création. Hormis pour l’Homme à la Cigarette, la Conspiration a été annihilée par la destruction de ses membres lors de la saison 6, tandis que la saison 7 voyait Mulder enfin résoudre l’énigme du devenir de Samantha. Si cette dernière saison avait pu s’en sortir grâce à ses épisodes décalés et à « l’épanouissement » du relationnel entre Mulder et Scully, la saison 8 ne parvient pas à embrayer. Elle doit en effet gérer la disparition temporaire de Mulder, qui vient parachever une impression globale de fin de parcours, sinon d’épuisement. L’entrée en scène de John Doggett et celle, encore partielle, de Monica Reyes, signifie certes un second souffle (la qualité de leur apport peut se mesurer en comparant à celui représenté par les nouveaux Agents du film I Want to Believe), ,autant que le courant passe bien entre Gillian Anderson et Robert Patrick. Mais ce mouvement n’aurait pris tout son sens que dans le cadre d’une complète relance de la série,
8 ) Saison 6
Depuis leurs origines, les X-Files étaient portés par l’atmosphère particulière de Vancouver et de ses impénétrables forêts, domaines propices au mystère et à l’effroi. Tout ceci se voit balayé par le transfert du tournage à Los Angeles, déracinant toute la série et la projetant sous un éclatant soleil totalement contraire à son essence. Au niveau de la réalisation, Carter et l’équipe de tournage ni ne parviendront, ni ne tenteront grand-chose pour donner le change. Ce changement se ressent d’autant plus fortement qu’il coïncide avec un plus grand écho donné aux épisodes comiques, certes souvent réussis (Dreamland, Three of a Kind, The Rain King) mais sans la grâce des opus de Darin Morgan et désormais trop nombreux pour constituer de précieuses éclaircies dans un univers ténébreux et menaçant. Quelques épisodes s’en sortent néanmoins par leur virtuosité de mise en scène et d’écriture (Milagro, Monday, Triangle…). Curieusement l’évènement majeur de la période, l’annihilation par le feu du Syndicat, ne se situe pas lors du final de saison, considérablement plus terne.
7) Saison 10
Il est difficile de positionner la saison 10 au sein de ce classement, tant elle occupe une place à part dans l’histoire des X-Files, ne serait-ce que par son faible nombre d’épisodes, soit son principal défaut. La saison emplit amplement son objectif premier, assurer un retour de qualité aux X-Fikes. Toutefois son format court impose des choix pas toujours probants aux scénaristes, comme des intrigues trop fournies (jusqu’à entasser deux épisodes en un seul lors de Home Again), où une nouvelle Mythologie captivante, mais dont la jonction avec la précédente s’opère avec trop de précipitation. Certains points seront à clarifier ultérieurement (quid des Aliens dans la Conspiration ?). Les épisode demeurent d’un grand intérêt+ à commencer par Mulder and Scully Meet the Were-Monster, nouveau chef d’œuvre de Darin Morgan, qui justifierait à lui seul toute l’entreprise. La nouvelle mythologie promet de passionnants développements (y compris autour de Monica Reyes),, les moments forts abondent, ls nouveaux personnages résultent réussis et Mulder et Scully paraissent plus fusionnels que jamais, notamment lors du final de Babylon.
6) Saison 7
Outre l’usure naturelle subie par toute série, les X-Files franchissent un cap lors de cette saison, avec la résolution de l’énigme de l’enlèvement de Samantha.. Ce rendez-vous crucial s’avère certes magistralement réussi grâce à Délivrance, mais, en cumulant avec la disparition précédente de la Conspiration et la consommation de la passion entre Mulder et Scully, la série semble avoir rempli son objet et doit dès lors trouver une nouvelle histoire à raconter. Or les brillants scénaristes réunis par Carter et Spotnitz vont plutôt choisir de contourner la difficulté en multipliant les épisodes décalés, souvent plus originaux et débridés que les comédies de la saison précédente. Si le fonds a disparu, la virtuosité perdure, désormais en roue libre. Le feu d’artifice a sans doute pour double sommet X-Cops et Hollywood A. D., mais intègre aussi Hungry, The Goldberg Variation, The Amazing Maleeni, Je souhaite… Inévitablement, le lot comporte quelques échecs (All Things, First person Shooter, Millennium), mais surtout ne fait que reporter la difficulté sur la saison 8, tout en l’aggravant par le départ in fine de Mulder.
5) Saison 1
Chris Carter frappe d’entrée un très grand coup lors du pilote des X-Files, sans doute l’un des plus captivants et intrigants jamais tournés pour une série. On ressent immédiatement que débute une série profondément à part grâce à sa qualité. Toutefois la saison 1 manifeste par la suite quelques faiblesses et souffre d’un évident manque de moyens matériels comparativement à la suite de la production. La Mythologie demeure encore en germe, procédant par pouvoir de suggestion plutôt que par récit structuré et développé, un cap franchi en toute fin de période, avec The Erlenmeyer Flask. Certains loners sont encore en dessous, comme Gender Bender, Young at Heart, Ghost in the Machine ou Born Again, une faiblesse plus que compensée par bien des succès : Ice , Beyond the Sea, EVE, Fire, Darkness Falls… Bien entendu, Engène Tooms demeure l’inoubliable père de tous les Monstres de la semaine et Deep Throat reste encore aujourd’hui la plus attachante Source de Mulder.
4) Saison 5
La cinquième saison des X-Files a comme objet principal la mise en orbite du film lui succédant, symbole de la popularité atteinte par les X-Files au zénith de leur audimat. Le sujet de Fight the Future relève de la Mythologie, dès lors Chris Carter procède de la manière la plus judicieuse qui soit, en positionnant plus que jamais ce fil rouge en moteur de la saison, autour des menées extra-terrestres. Les évènements vont permettre à plusieurs personnages très divers d’exprimer le meilleur de leur potentiel, tels Cassandra Spender, Gibson ou Alex Krycek, mais aussi l’Huile Noire. Tout cela après que Redux ait initié ce mouvement avec brio, tout en concluant idéalement la thématique précédente du cancer de Scully. La saison s’adorne encore de loners particulièrement haut de gamme, tels Post Modern Promotheus, Folie à Deux, Travelers ou Bad Blood. La saison 5 permet de conclure dignement la grande première période de la série, à Vancouver.
3) Saison 2
Après une première saison aux riches promesses, la suivante marque une claire accélération globale de la série. La Mythologie commence à réellement se dessiner après le préambule précédent et s’offre déjà des moments déterminants, comme l’apparition du Bounty Hunter (Colony) ou l’enlèvement de Scully, à travers des épisodes clés comme Duane Barry ou One Breath. La galerie de portraits des Monstres de la semaine monte également en puissance et abrite d’inoubliables spécimen tels l’Homme-douve de The Host ou encore Donald Pfaster, l’abominable Fétichiste d’Irresistible, sans doute le plus inquiétant d’entre eux car (quasiment) dépourvu de toute dimension fantastique. Même les rares faiblesses de la saison présentent un intérêt puisque l’échec de 3 permet de mesurer à quel point la dynamique du duo Mulder/Scully est nécessaire à la série. La période contient également les premières manifestations du singulier génie de Darin Morgan, avec Blood et Humbug. Cet emballement global d’une série se singularisant toujours davantage par sa qualité trouve un débouché naturel avec Anasazi, premier acte du plus formidable arc intersaison des X-Files.
2) Saison 4
La saison reste sans doute l’une des plus émotionnellement fortes d’une série au sommet de son talent, le drame du cancer de Scully lui apportant toute une unité et permettant à l’immense talent Gillian Anderson de pleinement s’exprimer. Le relationnel avec Mulder se trouve également propulsé au cœur de la série, avec ce calvaire vécu en commun (Memento Mori, Gethsemane), mais aussi avec le fameux médaillon Apollo, ou encore Never Again, pour la face obscure. La Mythologie connaît plusieurs épisodes particulièrement marquants (Musings of a Cigarette Smocking Man, Tempus Fugit…) et les loners comportent plusieurs des purs chefs d’œuvre des X-Files, comme The Field Where I Died, Home, Small Potatoes ou Paper Hearts. La saison 4 appartient clairement au sommet de l’épopée des X-Files, avec l’audace suprême de maintenir encore et toujours platonique la relation entre les héros, une option singularisant la série, d’autant plus qu’elle se maintiendra encore bien longtemps.
1) Saison 3
Il s’avère toujours malaisé de déterminer une meilleure saison chez une série que l’on adore, particulièrement lorsque celle-ci se montre aussi inépuisable que les X-Files. Et pourtant, idéalement lancée par la trépidante conclusion de l’arc Anasazi et son incroyable reconstitution du Nouveau Mexique, la saison 3 est bien celle de toutes les prises de risque et de tous les succès. La période laisse la part belle à l’aventure (Piper Maru/Apocrypha, Nisei/731), s’offre le meilleur antagoniste non mythique qu’aient eu à affronter les Affaires non classées (Modell, Pusher), n’hésite pas à centrer un épisode sur Skinner (Avatar), contemple l’abîme (Oubliette, Grotesque), s’offre des histoires réellement originales (Syzygy, War of the Coprophages), convoque le guest le plus marquant de la série (Roy Thinnes, Talitha Cumi) ou même revisite le mythe de Nessie (Quagmire). Même s’il existe inévitablement des épisodes en dessous, les X-Files brillent ici de tous leurs feux. Mais ce qui positionne définitivement cette troisième saison au pinacle de la série reste la présence des deux joyaux du génial Darin Morgan : le fabuleusement ludique et si riche Clyde Bruckman's Final Repose, sans doute à l’origine de tous les épisodes décalés lui ayant succédé, puis le fascinant, audacieux et labyrinthique Jose Chung's From Outer Space, mon épisode préféré de la série avec l’un des scénarios les plus talentueux et profondément singuliers jamais écrits pour une série télévisée.
Outre une conclusion passablement fourre-tout en forme d’épisode procédural, la dixième saison est plombée par deux fils rouges extrêmement décevants. Malgré la solide prestation d’Adam Baldwin, les Supers Soldats relèvent d’une Science-fiction de pacotille et leur côté ultra démonstratif ne cadre pas avec la Mythologie de la série, jouant davantage sur la suggestion et le mystère. Outre un mélodrame larmoyant et un messianisme en bois annihilé d’une seule piqûre, William a pour conséquence de réduire Scully à sa seule condition de mère. Elle ne fera quasiment plus que de la figuration aux côtés du duo Doggett/Reyes, tout en l’empêchant ainsi de réellement prendre la boutique en main. Même ainsi freinés, John et Monica composent en définitive le seul vrai atout de cette saison quasiment dépourvue de Mulder. Les meilleurs épisodes leur restent d’ailleurs souvent attachés (4D, John Doe, Audrey Pauley, Release...). Après Alex Krycek en saison précédente, Carter parachève sa purge mortifère et contre-productive en assassinant inutilement les Bandits Solitaires, mais aussi l’Homme à la Cigarette, sans autre raison que de s’offrir une spectaculaire explosion.
9) Saison 8
La saison 8 marque le pas, car la série a du mal à se relancer après la résolution des principales thématiques installées depuis sa création. Hormis pour l’Homme à la Cigarette, la Conspiration a été annihilée par la destruction de ses membres lors de la saison 6, tandis que la saison 7 voyait Mulder enfin résoudre l’énigme du devenir de Samantha. Si cette dernière saison avait pu s’en sortir grâce à ses épisodes décalés et à « l’épanouissement » du relationnel entre Mulder et Scully, la saison 8 ne parvient pas à embrayer. Elle doit en effet gérer la disparition temporaire de Mulder, qui vient parachever une impression globale de fin de parcours, sinon d’épuisement. L’entrée en scène de John Doggett et celle, encore partielle, de Monica Reyes, signifie certes un second souffle (la qualité de leur apport peut se mesurer en comparant à celui représenté par les nouveaux Agents du film I Want to Believe), ,autant que le courant passe bien entre Gillian Anderson et Robert Patrick. Mais ce mouvement n’aurait pris tout son sens que dans le cadre d’une complète relance de la série,
8 ) Saison 6
Depuis leurs origines, les X-Files étaient portés par l’atmosphère particulière de Vancouver et de ses impénétrables forêts, domaines propices au mystère et à l’effroi. Tout ceci se voit balayé par le transfert du tournage à Los Angeles, déracinant toute la série et la projetant sous un éclatant soleil totalement contraire à son essence. Au niveau de la réalisation, Carter et l’équipe de tournage ni ne parviendront, ni ne tenteront grand-chose pour donner le change. Ce changement se ressent d’autant plus fortement qu’il coïncide avec un plus grand écho donné aux épisodes comiques, certes souvent réussis (Dreamland, Three of a Kind, The Rain King) mais sans la grâce des opus de Darin Morgan et désormais trop nombreux pour constituer de précieuses éclaircies dans un univers ténébreux et menaçant. Quelques épisodes s’en sortent néanmoins par leur virtuosité de mise en scène et d’écriture (Milagro, Monday, Triangle…). Curieusement l’évènement majeur de la période, l’annihilation par le feu du Syndicat, ne se situe pas lors du final de saison, considérablement plus terne.
7) Saison 10
Il est difficile de positionner la saison 10 au sein de ce classement, tant elle occupe une place à part dans l’histoire des X-Files, ne serait-ce que par son faible nombre d’épisodes, soit son principal défaut. La saison emplit amplement son objectif premier, assurer un retour de qualité aux X-Fikes. Toutefois son format court impose des choix pas toujours probants aux scénaristes, comme des intrigues trop fournies (jusqu’à entasser deux épisodes en un seul lors de Home Again), où une nouvelle Mythologie captivante, mais dont la jonction avec la précédente s’opère avec trop de précipitation. Certains points seront à clarifier ultérieurement (quid des Aliens dans la Conspiration ?). Les épisode demeurent d’un grand intérêt+ à commencer par Mulder and Scully Meet the Were-Monster, nouveau chef d’œuvre de Darin Morgan, qui justifierait à lui seul toute l’entreprise. La nouvelle mythologie promet de passionnants développements (y compris autour de Monica Reyes),, les moments forts abondent, ls nouveaux personnages résultent réussis et Mulder et Scully paraissent plus fusionnels que jamais, notamment lors du final de Babylon.
6) Saison 7
Outre l’usure naturelle subie par toute série, les X-Files franchissent un cap lors de cette saison, avec la résolution de l’énigme de l’enlèvement de Samantha.. Ce rendez-vous crucial s’avère certes magistralement réussi grâce à Délivrance, mais, en cumulant avec la disparition précédente de la Conspiration et la consommation de la passion entre Mulder et Scully, la série semble avoir rempli son objet et doit dès lors trouver une nouvelle histoire à raconter. Or les brillants scénaristes réunis par Carter et Spotnitz vont plutôt choisir de contourner la difficulté en multipliant les épisodes décalés, souvent plus originaux et débridés que les comédies de la saison précédente. Si le fonds a disparu, la virtuosité perdure, désormais en roue libre. Le feu d’artifice a sans doute pour double sommet X-Cops et Hollywood A. D., mais intègre aussi Hungry, The Goldberg Variation, The Amazing Maleeni, Je souhaite… Inévitablement, le lot comporte quelques échecs (All Things, First person Shooter, Millennium), mais surtout ne fait que reporter la difficulté sur la saison 8, tout en l’aggravant par le départ in fine de Mulder.
5) Saison 1
Chris Carter frappe d’entrée un très grand coup lors du pilote des X-Files, sans doute l’un des plus captivants et intrigants jamais tournés pour une série. On ressent immédiatement que débute une série profondément à part grâce à sa qualité. Toutefois la saison 1 manifeste par la suite quelques faiblesses et souffre d’un évident manque de moyens matériels comparativement à la suite de la production. La Mythologie demeure encore en germe, procédant par pouvoir de suggestion plutôt que par récit structuré et développé, un cap franchi en toute fin de période, avec The Erlenmeyer Flask. Certains loners sont encore en dessous, comme Gender Bender, Young at Heart, Ghost in the Machine ou Born Again, une faiblesse plus que compensée par bien des succès : Ice , Beyond the Sea, EVE, Fire, Darkness Falls… Bien entendu, Engène Tooms demeure l’inoubliable père de tous les Monstres de la semaine et Deep Throat reste encore aujourd’hui la plus attachante Source de Mulder.
4) Saison 5
La cinquième saison des X-Files a comme objet principal la mise en orbite du film lui succédant, symbole de la popularité atteinte par les X-Files au zénith de leur audimat. Le sujet de Fight the Future relève de la Mythologie, dès lors Chris Carter procède de la manière la plus judicieuse qui soit, en positionnant plus que jamais ce fil rouge en moteur de la saison, autour des menées extra-terrestres. Les évènements vont permettre à plusieurs personnages très divers d’exprimer le meilleur de leur potentiel, tels Cassandra Spender, Gibson ou Alex Krycek, mais aussi l’Huile Noire. Tout cela après que Redux ait initié ce mouvement avec brio, tout en concluant idéalement la thématique précédente du cancer de Scully. La saison s’adorne encore de loners particulièrement haut de gamme, tels Post Modern Promotheus, Folie à Deux, Travelers ou Bad Blood. La saison 5 permet de conclure dignement la grande première période de la série, à Vancouver.
3) Saison 2
Après une première saison aux riches promesses, la suivante marque une claire accélération globale de la série. La Mythologie commence à réellement se dessiner après le préambule précédent et s’offre déjà des moments déterminants, comme l’apparition du Bounty Hunter (Colony) ou l’enlèvement de Scully, à travers des épisodes clés comme Duane Barry ou One Breath. La galerie de portraits des Monstres de la semaine monte également en puissance et abrite d’inoubliables spécimen tels l’Homme-douve de The Host ou encore Donald Pfaster, l’abominable Fétichiste d’Irresistible, sans doute le plus inquiétant d’entre eux car (quasiment) dépourvu de toute dimension fantastique. Même les rares faiblesses de la saison présentent un intérêt puisque l’échec de 3 permet de mesurer à quel point la dynamique du duo Mulder/Scully est nécessaire à la série. La période contient également les premières manifestations du singulier génie de Darin Morgan, avec Blood et Humbug. Cet emballement global d’une série se singularisant toujours davantage par sa qualité trouve un débouché naturel avec Anasazi, premier acte du plus formidable arc intersaison des X-Files.
2) Saison 4
La saison reste sans doute l’une des plus émotionnellement fortes d’une série au sommet de son talent, le drame du cancer de Scully lui apportant toute une unité et permettant à l’immense talent Gillian Anderson de pleinement s’exprimer. Le relationnel avec Mulder se trouve également propulsé au cœur de la série, avec ce calvaire vécu en commun (Memento Mori, Gethsemane), mais aussi avec le fameux médaillon Apollo, ou encore Never Again, pour la face obscure. La Mythologie connaît plusieurs épisodes particulièrement marquants (Musings of a Cigarette Smocking Man, Tempus Fugit…) et les loners comportent plusieurs des purs chefs d’œuvre des X-Files, comme The Field Where I Died, Home, Small Potatoes ou Paper Hearts. La saison 4 appartient clairement au sommet de l’épopée des X-Files, avec l’audace suprême de maintenir encore et toujours platonique la relation entre les héros, une option singularisant la série, d’autant plus qu’elle se maintiendra encore bien longtemps.
1) Saison 3
Il s’avère toujours malaisé de déterminer une meilleure saison chez une série que l’on adore, particulièrement lorsque celle-ci se montre aussi inépuisable que les X-Files. Et pourtant, idéalement lancée par la trépidante conclusion de l’arc Anasazi et son incroyable reconstitution du Nouveau Mexique, la saison 3 est bien celle de toutes les prises de risque et de tous les succès. La période laisse la part belle à l’aventure (Piper Maru/Apocrypha, Nisei/731), s’offre le meilleur antagoniste non mythique qu’aient eu à affronter les Affaires non classées (Modell, Pusher), n’hésite pas à centrer un épisode sur Skinner (Avatar), contemple l’abîme (Oubliette, Grotesque), s’offre des histoires réellement originales (Syzygy, War of the Coprophages), convoque le guest le plus marquant de la série (Roy Thinnes, Talitha Cumi) ou même revisite le mythe de Nessie (Quagmire). Même s’il existe inévitablement des épisodes en dessous, les X-Files brillent ici de tous leurs feux. Mais ce qui positionne définitivement cette troisième saison au pinacle de la série reste la présence des deux joyaux du génial Darin Morgan : le fabuleusement ludique et si riche Clyde Bruckman's Final Repose, sans doute à l’origine de tous les épisodes décalés lui ayant succédé, puis le fascinant, audacieux et labyrinthique Jose Chung's From Outer Space, mon épisode préféré de la série avec l’un des scénarios les plus talentueux et profondément singuliers jamais écrits pour une série télévisée.
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: X-Files - Série et films - Partie 2
Denis a écrit:A lire : « THE X-FILES 2016 » : un retour vraiment nécessaire ?
http://series-cine-manu.skynetblogs.be/archive/2016/03/06/the-x-files-2016-un-retour-vraiment-necessaire-8578198.html
Par l'ami Emmanuel Francq qui fait en ce moment notre dossier sur Deux flics à Miami!
Invité- Invité
Re: X-Files - Série et films - Partie 2
En effet, et c'est ce qui me sidère d'autant plus : son dossier sur Miami Vice est si bien troussé (grand plaisir à le lire) que je me demande comment il a pu autant commettre de contresens sur la saison 10 d'XF. En dépit de sa réussite, la saison avait en effet des défauts, mais je ne les ai pas retrouvé dans le billet de Francq (surcharge des épisodes, Mythologie simplifiée et parfois maladroite, call-back manqué des personnages récurrents - Monica en agent austère m'a fait mal au cœur...).
Très apprécié ton top 10, Estuaire, qui s'avère curieusement extrêmement dissemblable à ton top 10 d'après les moyennes des saisons.
J'aurais mis la saison 6 et la saison 8 plus haut, pour la régularité qualitative des épisodes et leurs orientations (légèreté globale de la 6, réactivation réussie des Mythics et John-Monica éblouissants pour la 8 ). En revanche, j'aurais mis la 7 en dernier, par son épuisement narratif général, à mon sens plus fort que celui de la 9. Par contre, ok pour la 3 et la 4, les saisons en effet les plus audacieuses.
Très apprécié ton top 10, Estuaire, qui s'avère curieusement extrêmement dissemblable à ton top 10 d'après les moyennes des saisons.
J'aurais mis la saison 6 et la saison 8 plus haut, pour la régularité qualitative des épisodes et leurs orientations (légèreté globale de la 6, réactivation réussie des Mythics et John-Monica éblouissants pour la 8 ). En revanche, j'aurais mis la 7 en dernier, par son épuisement narratif général, à mon sens plus fort que celui de la 9. Par contre, ok pour la 3 et la 4, les saisons en effet les plus audacieuses.
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: X-Files - Série et films - Partie 2
Le tout est parfois supérieur (ou inférieur) à la somme des parties...
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: X-Files - Série et films - Partie 2
Duane Barry (Duane Barry/Ascension) : 4/4 => Un pur chef d'oeuvre, peut être mes deux épisodes mythologiques préférés, avec pourtant deux styles bien distincts pour ces deux parties. La première partie est une prise d'otages captivantes emmenée par une CCH Pounder qui ne démérite pas l'Emmy Award qu'elle recevra pour sa performance et un Duchovny au sommet de son art. Le deuxième épisode est une course poursuite haletante pour retrouver Scully, avec quelques scènes cultes dont Mulder qui nous fait son Moonraker, une cascade d'anthologie. Ce double épisode fonde aussi toute l'imagerie autour des extraterrestres (notamment la fameuse scène dentaire qui revient à mon bon souvenir lorsque mon dentiste approche avec sa fraise!). L'imagerie créée par cet épisode donnera le ton et le style pour toute la série ensuite. Un classique qui des années après n'a rien perdu de sa puissance. Une seule question : Estuaire seulement 3 étoiles? Que se passe-t-il? On ne peut décidément faire confiance à personne!
7. Les vampires (3) : 1/4 => Le premier épisode mauvais de la série, on ne l'attendait pas, et sans crier gare le voilà! Après une introduction digne des Dessous de Palm Beach, le scénario s'enlise et l'absence de Scully se fait cruelle. La preuve que si la série peut exister sans Mulder (ce qu'elle fera deux saisons durant), l'absence de Scully est elle particulièrement dommageable, et que tout le charme de Mulder et l'essence du personnage naît de son opposition avec Scully. Malgré un thème fascinant et attendu pour les X Files et les qualités techniques habituelles de la série, cet épisode rate complètement le coche et on perd vite tout intérêt à suivre une intrigue confuse où Mulder est en roue libre et a un comportement incohérent dans une histoire téléphonée sans surprise. Enfin, le tournage à Vancouver montre ses limites, car on ne croit pas une seconde que l'on est en Californie.
8. Coma (One Breath) : 4/4 => L'image de Scully sur sa barque fait partie de celle qui des années après m'était restée en mémoire. Coma est la digne suite de Duane Barry et forme avec les deux une trilogie cohérente, dans ce dernier volet la place est nettement plus laissée à l'émotion. Coma nous donne (enfin!) la confrontation tant attendue Mulder/Homme à la cigarette et Mr X confirme qu'il est le digne successeur de Gorge Profonde dans une scène d'exécution aussi forte qu'inattendue. J'ai beaucoup aimé ce personnage mystérieux de l'infirmière, pas essentiel à l'intriguie mais qui apporte à l'épisode une substance spirituelle et une touche de mystère très Sixième Sens.
9. Intraterrestres (Firewalker) : 2/4 => Un petit retour au Monster of the week après des épisodes mythologiques exceptionnels. Les événements pourtant énormes de l'épisode précédent sont réglés en quatre lignes de dialogue et on est reparti pour un tour à la chasse aux monstres. Malgré la présence de Bradley Withford, quelques effets gores toujours sympathiques et cette qualité technique et ce soin apporté à la lumière, aux décors, à la photographie typique de X Files; on s'ennuie. Les personnages sont transparents et niveau tension et suspense on est loin de Projet Arctique, pourtant sur un sujet très similaire. L'histoire est alambiqué et on a du mal à comprendre ce qui se passe. Par contre, j'ai bien aimé la fin délicieusement conspirationniste
7. Les vampires (3) : 1/4 => Le premier épisode mauvais de la série, on ne l'attendait pas, et sans crier gare le voilà! Après une introduction digne des Dessous de Palm Beach, le scénario s'enlise et l'absence de Scully se fait cruelle. La preuve que si la série peut exister sans Mulder (ce qu'elle fera deux saisons durant), l'absence de Scully est elle particulièrement dommageable, et que tout le charme de Mulder et l'essence du personnage naît de son opposition avec Scully. Malgré un thème fascinant et attendu pour les X Files et les qualités techniques habituelles de la série, cet épisode rate complètement le coche et on perd vite tout intérêt à suivre une intrigue confuse où Mulder est en roue libre et a un comportement incohérent dans une histoire téléphonée sans surprise. Enfin, le tournage à Vancouver montre ses limites, car on ne croit pas une seconde que l'on est en Californie.
8. Coma (One Breath) : 4/4 => L'image de Scully sur sa barque fait partie de celle qui des années après m'était restée en mémoire. Coma est la digne suite de Duane Barry et forme avec les deux une trilogie cohérente, dans ce dernier volet la place est nettement plus laissée à l'émotion. Coma nous donne (enfin!) la confrontation tant attendue Mulder/Homme à la cigarette et Mr X confirme qu'il est le digne successeur de Gorge Profonde dans une scène d'exécution aussi forte qu'inattendue. J'ai beaucoup aimé ce personnage mystérieux de l'infirmière, pas essentiel à l'intriguie mais qui apporte à l'épisode une substance spirituelle et une touche de mystère très Sixième Sens.
9. Intraterrestres (Firewalker) : 2/4 => Un petit retour au Monster of the week après des épisodes mythologiques exceptionnels. Les événements pourtant énormes de l'épisode précédent sont réglés en quatre lignes de dialogue et on est reparti pour un tour à la chasse aux monstres. Malgré la présence de Bradley Withford, quelques effets gores toujours sympathiques et cette qualité technique et ce soin apporté à la lumière, aux décors, à la photographie typique de X Files; on s'ennuie. Les personnages sont transparents et niveau tension et suspense on est loin de Projet Arctique, pourtant sur un sujet très similaire. L'histoire est alambiqué et on a du mal à comprendre ce qui se passe. Par contre, j'ai bien aimé la fin délicieusement conspirationniste
Invité- Invité
Re: X-Files - Série et films - Partie 2
Ah mais c'est quatre pour moi aussi, je vais corriger sur le site !
Estuaire44- Empereur
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Re: X-Files - Série et films - Partie 2
C'était en effet une de mes plus grosses interrogations sur les notes d'Estuaire ! J'aurais dû te poser la question il y a 3 ans au moins.
Oui, S3, Duane Barry/Ascension/One Breath est certainement le triple épisode ayant déclenché toutes les énormes potentialités de la série, jusque-là en attente (Coma est en effet la suite logique du double épisode précédent). Le côté très intime et spirituel de One Breath m'avait fort frappé à l'époque, mais dans certains épisodes, on retrouve les grandes obsessions de Carter sur les mystères de la vie et de la mort, comme dans The Blessing way, the sixth extinction, et encore très récemment dans Babylon. J'avais trouvé surprenant à l'époque que Mulder s'encanaillât avec une vampire dans 3 !
Oui, S3, Duane Barry/Ascension/One Breath est certainement le triple épisode ayant déclenché toutes les énormes potentialités de la série, jusque-là en attente (Coma est en effet la suite logique du double épisode précédent). Le côté très intime et spirituel de One Breath m'avait fort frappé à l'époque, mais dans certains épisodes, on retrouve les grandes obsessions de Carter sur les mystères de la vie et de la mort, comme dans The Blessing way, the sixth extinction, et encore très récemment dans Babylon. J'avais trouvé surprenant à l'époque que Mulder s'encanaillât avec une vampire dans 3 !
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: X-Files - Série et films - Partie 2
Estuaire44 a écrit:Ah mais c'est quatre pour moi aussi, je vais corriger sur le site !
Ouf, j'ai eu peur! Je vais corriger la note Wikipedia qui indique ta note également:
Le site Le Monde des Avengers lui donne la note de 3/4
https://fr.wikipedia.org/wiki/Duane_Barry#Accueil_critique
Invité- Invité
Re: X-Files - Série et films - Partie 2
Action -réaction !
Estuaire44- Empereur
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Re: X-Files - Série et films - Partie 2
la blogueuse séries La Sorcière a regardé le retour des X-Files (et s'est mise à la saison 8 de SPN)
http://www.blogsorciere.com/2016/03/vous-reprendrez-bien-une-double-witchweek/
http://www.blogsorciere.com/2016/03/vous-reprendrez-bien-une-double-witchweek/
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: X-Files - Série et films - Partie 2
Bilan des courses sur M6
http://www.ozap.com/actu/audiences-x-files-enregistre-un-bon-bilan-pour-son-retour-sur-m6/492502
http://www.ozap.com/actu/audiences-x-files-enregistre-un-bon-bilan-pour-son-retour-sur-m6/492502
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: X-Files - Série et films - Partie 2
Le classement des saisons par Estuaire44 est en ligne!
http://theavengers.fr/index.php/hors-serie/annees-1990/x-files-1993-2002/x-files-meilleure-saison-pire-saison
http://theavengers.fr/index.php/hors-serie/annees-1990/x-files-1993-2002/x-files-meilleure-saison-pire-saison
Invité- Invité
Re: X-Files - Série et films - Partie 2
10. Le musée rouge (Red Museum) 3/4 => On continue avec les histoire de ADN extraterrestre avec ce loner qui cherche à trop en faire mais sympathique dans sa capacité à multiplier les surprises et nous emmener là où on ne l'attend pas. On regrette la disparition abrupte du tueur de Gorge Profonde qui rend au final l'aspect mythologique de l'épisode superficiel.
11. Excelsis Dei (Excelsis Dei) 3/4 => Un univers loufoque (d'anciens patients en maison de retraite se vengent d'infirmiers peu avenants à leur égards) qui aurait gagné à être traité dans une veine plus comique, mais on est dans les premières saisons des X-Files et le ton n'est pas encore à la dérision. L'épisode reste plaisant à suivre et le final où Mulder échappe de peu à la noyade aussi invraisemblable que stupéfiant.
12. Aubrey (Aubrey) 1/4 => Je me suis franchement ennuyé devant celui là. Que ce soit un Terry O Quinn sous employé ou une narration ampoulée et trop complexe, malgré une belle réalisation de Rob Bowman, les longueurs s'accumulent et on a vite perdu tout intérêt pour la grande révélation finale. C'est mon premier désaccord majeur avec Estuaire cette saison.
13. Le fétichiste (Irresistible) 4/4 => Oppressant et dérangeant, cet épisode est une brillante réussite avec notamment l'interprétation exceptionnelle de Nick Chinlund et une Gillian Anderson bouleversante, avec notamment une séance chez la psy parfaitement émouvante. Les épisodes serial killers compteront souvent parmi les pépites des X Files et celui-ci en reste le mètre étalon.
14. La main de l'enfer (Die Hand Die Verletzt) 4/4 => Un très grand loner, particulièrement effrayant et une réalisation magistrale de Kim Manners pour sa première incursion dans la série. X Files embrasse sa veine fantastique et horrifique avec gourmandise et nous donne parmi les scènes les plus mémorables de la série, que ce soit le repas du boa, la pluie de crapauds ou l'anesthésie du porcinet.
11. Excelsis Dei (Excelsis Dei) 3/4 => Un univers loufoque (d'anciens patients en maison de retraite se vengent d'infirmiers peu avenants à leur égards) qui aurait gagné à être traité dans une veine plus comique, mais on est dans les premières saisons des X-Files et le ton n'est pas encore à la dérision. L'épisode reste plaisant à suivre et le final où Mulder échappe de peu à la noyade aussi invraisemblable que stupéfiant.
12. Aubrey (Aubrey) 1/4 => Je me suis franchement ennuyé devant celui là. Que ce soit un Terry O Quinn sous employé ou une narration ampoulée et trop complexe, malgré une belle réalisation de Rob Bowman, les longueurs s'accumulent et on a vite perdu tout intérêt pour la grande révélation finale. C'est mon premier désaccord majeur avec Estuaire cette saison.
13. Le fétichiste (Irresistible) 4/4 => Oppressant et dérangeant, cet épisode est une brillante réussite avec notamment l'interprétation exceptionnelle de Nick Chinlund et une Gillian Anderson bouleversante, avec notamment une séance chez la psy parfaitement émouvante. Les épisodes serial killers compteront souvent parmi les pépites des X Files et celui-ci en reste le mètre étalon.
14. La main de l'enfer (Die Hand Die Verletzt) 4/4 => Un très grand loner, particulièrement effrayant et une réalisation magistrale de Kim Manners pour sa première incursion dans la série. X Files embrasse sa veine fantastique et horrifique avec gourmandise et nous donne parmi les scènes les plus mémorables de la série, que ce soit le repas du boa, la pluie de crapauds ou l'anesthésie du porcinet.
Invité- Invité
Re: X-Files - Série et films - Partie 2
J'en profite pour conseiller à tous les possesseurs de lecteurs Blu Ray de courir acheter l'intégrale de la série en version remasterisée HD, tant c'est une redécouverte, surtout pour les premières saisons. La série brille de mille feux et c'est un vrai plaisir de la revoir dans ces excellentes conditions, tant l'aspect visuel a toujours été soigné tout au long de la série et que les éditions dvd précédentes ne rendaient pas justice à l'incroyable travail autour de l'image dans les X Files.
Encore plus incroyable que la série a été tourné il y a plus de 20 ans à l'ère du téléviseur 4/3 de 30cm et que la plupart de ces détails étaient restés invisibles jusqu'à cette nouvelle version HD aujourd'hui.
Encore plus incroyable que la série a été tourné il y a plus de 20 ans à l'ère du téléviseur 4/3 de 30cm et que la plupart de ces détails étaient restés invisibles jusqu'à cette nouvelle version HD aujourd'hui.
Invité- Invité
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