Série "El Ministerio del Tiempo"
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CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: Les SÉRIES TÉLÉ, FILMS, ACTEURS, ACTRICES & autres Artistes :: Les Séries Télé
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Re: Série "El Ministerio del Tiempo"
C'est au tour d'El Pais (un peu Le Monde espagnol) de s'intéresser au succès de la série, qui vient de remporter un beau succès au MIPTV, à Cannes. Le Mexique et le Brésil sont les plus récents acquéreurs du concept.
http://cultura.elpais.com/cultura/2016/04/08/television/1460128945_060737.html
Par ailleurs TVE a annoncé que le hiatus actuel sera très court, la série sera très bientôt de retour pour les cinq derniers épisodes de la saison.
http://cultura.elpais.com/cultura/2016/04/08/television/1460128945_060737.html
Par ailleurs TVE a annoncé que le hiatus actuel sera très court, la série sera très bientôt de retour pour les cinq derniers épisodes de la saison.
Estuaire44- Empereur
- Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "El Ministerio del Tiempo"
Pas encore de date annoncée pour la réouverture du ministère (et il reste encore bien des Portes à ouvrir), mai TVE vient de dévoiler la bande annonce des cinq derniers épisodes. La saison 2 ayant achevé l'ensemble des thématiques de sa longue première partie, elle semble s'orienter vers tout autre chose pour cet arc-ci, avec possiblement un forme narrative davantge feuilletonnesque et centrée sur le parcours personnel des protagonistes.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "El Ministerio del Tiempo"
Óleo sobre Tiempo (2-09, ***)
Date de diffusion : 25 avril 2016
Époque visitée : 1734, l’incendie de l’Alcázar de Madrid,
Résumé :
Le Ministère du Temps découvre qu’un tableau de Velázquez, détruit en 1734 lors de l’incendie de l’Alcázar Royal de Madrid, vient pourtant d’être vendu aux enchères. Irène et le propre Velázquez sont envoyés au palais, peu de temps avant la catastrophe. Ils découvrent qu’une équipe de Darrow, dirigée par Lola, a entrepris de remplacer toutes les peintures par des copies, afin de pouvoir revendre peu à peu les originaux. Les agents de Darrow sont vaincus grâce à la Patrouille du Temps venue à la rescousse et les tableaux disparus de l’Histoire embelliront désormais les corridors du Ministère. Lola découvre que le Tunnel du Temps de Darrow émet une radioactivité mortelle et qu’elle est contaminée. Elle s’allie avec le Sous-secrétaire, ce qui permet d’abattre l’organisation rivale.
Critique :
L’épisode brille de nombre des qualités inhérentes à la série. Il s’avère ainsi formellement magnifique, jusqu’à parfois devenir un pur régal pour le regard. Peintures (magnifiques gros plans), décors, costumes et jardins s’allient harmonieusement afin d’évoquer le raffinement et la douceur de vivre propres à la haute société du XVIIIème siècle. La sublime musique de chambre de l’époque accompagne idéalement l’ensemble, tandis que les images de synthèse reconstituent avec succès l’Alcázar Royal de Madrid. Olivares a effectivement eu raison d’accepter une pause pour soigner celles-ci.
Par ailleurs on suit toujours avec autant d’attachement le parcours des protagonistes, chacun s’acharnant trouver le bonheur au sein du grand tumulte remplissant désormais leurs vies passées à sauter d’époques en époques. La présence toujours plus menaçante de l’ancienne bonne d’Amelia promet beaucoup pour la suite par ailleurs, après les errements du double épisode, la série renoue pleinement avec sa captivante de l’Histoire, associant intégration fluide de renseignements et aventures rondement menées. On apprécie que le regard porté sur le règne de Philippe et Elizabeth se montre équilibré, de même que l’humanité du portrait de ce couple éminemment singulier.
L’intrigue du jour souffre néanmoins de quelques dommageables à peu près. L’opposition entre Darrow et le Ministère se voit ainsi conclue avec une vitesse excessive, d’autant que cette histoire de radioactivité soudainement sortie du chapeau ne convainc guère. Si Darrow tentait de dissimuler la vérité, on n voit vraiment pas pourquoi Lola aurait aussi facilement accès au malade. La confrontation finale ne s’avère pas exempte d’un certain mélodrame.
On reste quelque peu catastrophé de découvrir Salvador près à brûler les tableaux sans trop d’états d’âme et que la solution provienne en définitive de Lola, le Sous-secrétaire nous avait habitué à davantage de brio. Le plus frustrant reste que l’occasion de mettre enfin en avant ne se traduise pas par un réel développement de ce formidable personnage, l’une des plus belles réussites de la série. Il se contente de ressasser son rôle alliant gags liés à son ego et sincère émotion devant le mystère de la peinture.
Anecdotes :
Le terme d’Alcázar désigne les imposants palais-forteresses construits en Espagne par les souverains arabes d’Al Andalus, avant la Reconquête. Ils alliaient de puissantes fortifications militaires à un grand raffinement des bâtiments intérieurs, celles-ci étant bien plus raffinées que leurs équivalents occidentaux du Moyen-âge. Les Alcázars se situaient au sein des cités d’importance (Séville, Tolède, Cordoue, Ségovie, Madrid…) et devinrent résidences royales après la Reconquête.
L’Alcázar Royal de Madrid devient la résidence principale des Rois Catholiques, quand Philippe II établit définitivement Madrid comme capitale du royaume, en remplacement de Tolède (1561). L’édifice, situé sur l’emplacement de l’actuel Palais Royal, fut considérablement embelli au fil des ans. En tant que peintre officiel de la famille royale, Diego Velázquez participa à la décoration des salons etréunit une somptueuse collection de tableaux venus de toute l’Europe. L’Alcázar Royal de Madrid devint ainsi l’affirmation de la puissance espagnole au sommet du Siècle d’Or. Mais le palais et ses merveilleuses collections d’œuvres d’art (dont plusieurs chefs d’œuvre de Velázquez) furent anéantis lors d’un terrible incendie survenu en 1734, sous Philippe V. L’actuel Palais Royal fut édifié en remplacement.
Philippe V connut le plus long règne de l’histoire d’Espagne, dépassant les 45 années (1700-1746). La montée sur le trône de ce petit-fils de Louis XIV suscita la Guerre de Succession d’Espagne (1701-1714), opposant le Roi Soleil à une Europe refusant que l’Espagne ne devienne un protectorat français. Une fois le confit surmonté, au prix d’importantes concessions territoriales, Philippe V mena une politique modernisatrice, centralisatrice et autoritaire, désireux de calquer l’Espagne sur le modèle de la monarchie absolue de Versailles. Ses crises profondes de dépression et de neurasthénie, toujours plus accentuées, firent que la réalité du pouvoir passa aux mains de son épouse, l’énergique et ambitieuse Elizabeth Farnèse, princesse de Parme.
Date de diffusion : 25 avril 2016
Époque visitée : 1734, l’incendie de l’Alcázar de Madrid,
Résumé :
Le Ministère du Temps découvre qu’un tableau de Velázquez, détruit en 1734 lors de l’incendie de l’Alcázar Royal de Madrid, vient pourtant d’être vendu aux enchères. Irène et le propre Velázquez sont envoyés au palais, peu de temps avant la catastrophe. Ils découvrent qu’une équipe de Darrow, dirigée par Lola, a entrepris de remplacer toutes les peintures par des copies, afin de pouvoir revendre peu à peu les originaux. Les agents de Darrow sont vaincus grâce à la Patrouille du Temps venue à la rescousse et les tableaux disparus de l’Histoire embelliront désormais les corridors du Ministère. Lola découvre que le Tunnel du Temps de Darrow émet une radioactivité mortelle et qu’elle est contaminée. Elle s’allie avec le Sous-secrétaire, ce qui permet d’abattre l’organisation rivale.
Critique :
L’épisode brille de nombre des qualités inhérentes à la série. Il s’avère ainsi formellement magnifique, jusqu’à parfois devenir un pur régal pour le regard. Peintures (magnifiques gros plans), décors, costumes et jardins s’allient harmonieusement afin d’évoquer le raffinement et la douceur de vivre propres à la haute société du XVIIIème siècle. La sublime musique de chambre de l’époque accompagne idéalement l’ensemble, tandis que les images de synthèse reconstituent avec succès l’Alcázar Royal de Madrid. Olivares a effectivement eu raison d’accepter une pause pour soigner celles-ci.
Par ailleurs on suit toujours avec autant d’attachement le parcours des protagonistes, chacun s’acharnant trouver le bonheur au sein du grand tumulte remplissant désormais leurs vies passées à sauter d’époques en époques. La présence toujours plus menaçante de l’ancienne bonne d’Amelia promet beaucoup pour la suite par ailleurs, après les errements du double épisode, la série renoue pleinement avec sa captivante de l’Histoire, associant intégration fluide de renseignements et aventures rondement menées. On apprécie que le regard porté sur le règne de Philippe et Elizabeth se montre équilibré, de même que l’humanité du portrait de ce couple éminemment singulier.
L’intrigue du jour souffre néanmoins de quelques dommageables à peu près. L’opposition entre Darrow et le Ministère se voit ainsi conclue avec une vitesse excessive, d’autant que cette histoire de radioactivité soudainement sortie du chapeau ne convainc guère. Si Darrow tentait de dissimuler la vérité, on n voit vraiment pas pourquoi Lola aurait aussi facilement accès au malade. La confrontation finale ne s’avère pas exempte d’un certain mélodrame.
On reste quelque peu catastrophé de découvrir Salvador près à brûler les tableaux sans trop d’états d’âme et que la solution provienne en définitive de Lola, le Sous-secrétaire nous avait habitué à davantage de brio. Le plus frustrant reste que l’occasion de mettre enfin en avant ne se traduise pas par un réel développement de ce formidable personnage, l’une des plus belles réussites de la série. Il se contente de ressasser son rôle alliant gags liés à son ego et sincère émotion devant le mystère de la peinture.
Anecdotes :
Le terme d’Alcázar désigne les imposants palais-forteresses construits en Espagne par les souverains arabes d’Al Andalus, avant la Reconquête. Ils alliaient de puissantes fortifications militaires à un grand raffinement des bâtiments intérieurs, celles-ci étant bien plus raffinées que leurs équivalents occidentaux du Moyen-âge. Les Alcázars se situaient au sein des cités d’importance (Séville, Tolède, Cordoue, Ségovie, Madrid…) et devinrent résidences royales après la Reconquête.
L’Alcázar Royal de Madrid devient la résidence principale des Rois Catholiques, quand Philippe II établit définitivement Madrid comme capitale du royaume, en remplacement de Tolède (1561). L’édifice, situé sur l’emplacement de l’actuel Palais Royal, fut considérablement embelli au fil des ans. En tant que peintre officiel de la famille royale, Diego Velázquez participa à la décoration des salons etréunit une somptueuse collection de tableaux venus de toute l’Europe. L’Alcázar Royal de Madrid devint ainsi l’affirmation de la puissance espagnole au sommet du Siècle d’Or. Mais le palais et ses merveilleuses collections d’œuvres d’art (dont plusieurs chefs d’œuvre de Velázquez) furent anéantis lors d’un terrible incendie survenu en 1734, sous Philippe V. L’actuel Palais Royal fut édifié en remplacement.
Philippe V connut le plus long règne de l’histoire d’Espagne, dépassant les 45 années (1700-1746). La montée sur le trône de ce petit-fils de Louis XIV suscita la Guerre de Succession d’Espagne (1701-1714), opposant le Roi Soleil à une Europe refusant que l’Espagne ne devienne un protectorat français. Une fois le confit surmonté, au prix d’importantes concessions territoriales, Philippe V mena une politique modernisatrice, centralisatrice et autoritaire, désireux de calquer l’Espagne sur le modèle de la monarchie absolue de Versailles. Ses crises profondes de dépression et de neurasthénie, toujours plus accentuées, firent que la réalité du pouvoir passa aux mains de son épouse, l’énergique et ambitieuse Elizabeth Farnèse, princesse de Parme.
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "El Ministerio del Tiempo"
Separadas por el Tiempo (2-10, ****)
Date de diffusion : 11 avril 2016
Époque visitée : 1912, la Vampire du Raval et 1927, les Sinsombreros
Résumé :
Alors qu’elle visite une exposition dédiée aux Sinsombreros, féministes de l’entre-deux-guerres, Irène voit une femme s’évanouir, car venant de se reconnaître dans une photographie datant des années 20. Simultanément, la jeune Enriqueta suit Amélia et pénètre fortuitement dans le Ministère. Horrifiée, elle découvre qu’elle est appelée à devenir la Vampire de Raval, effroyable proxénète d’enfants et tueuse en série. Du fait de son intervention, la criminelle parvient à s’enfuir par l’une des Portes du Temps. Irène tente de résoudre l’énigme de la photographie, tandis que la Patrouille se lance à la poursuite d’Enriqueta âgée. Ils vont découvrir que les deux affaires sont inextricablement liées, à travers les méandres du Temps.
Critique :
Idéalement introduit par l’une des séquences les plus intrigantes et inquiétantes de la série (qui ne sera pas sans évoquer Blink aux amateurs du Docteur), l’épisode se montre profondément singulier au sein de la série, tout en préservant les qualités de celle-ci. Au lieu d’une figure et d’une époque centrales comme à l’accoutumée, il multiplie les arrêts (années 10 et 20 mais aussi 80 et 2010, tout au long d’un captivante enquête où les jeux temporels jouent pour une fois un vrai rôle. L’ensemble fonctionne de manière convaincante, même s’il ne faut pas regarder de trop près les détails de la conclusion.
L’action se poursuit à un rythme suffisamment soutenu pour captiver le spectateur, d’autant qu’Enriqueta Martí se révèle une adversaire entreprenante et madrée, prête à tout pour parvenir à ses abominables fins. Les amateurs et férus d’Histoire pourront regretter que l’espace ici occupé par les péripéties et les effets de bascule limite fatalement cela consacré à l’insertion d’informations, mais cela vaut surtout pour les Sinsombreros, qui auraient sans doute mérité un épisode en propre. Enriqueta Martí se voit suffisamment décrite, sans nécessité d’aller plus loi dans l’horreur. La distribution se montre derechef enthousiasmante.
Comme à l’accoutumée, le programme sait admirablement entremêler action principale et trajectoires intimes de ses héros, Histoire et histoires intimes Si l’on continue à demeurer peu convaincu par Ernesto et de son fils, thème demeurant heureusement très secondaire, le devenir d’Amelia, s’imposant progressivement comme sujet central, se montre toujours délicieusement intrigant. Irène se montre aussi piquante qu’elle sait l’être, tandis que le Sous-secrétaire Salvador nous séduit toujours par son association très sensible de réalise d’Etat et de profonde humanité. On observera avec intérêt que cet épisode très féminin, tant par ses thèmes que par ses protagonistes, s’impose comme le plus sinistre et le plus cruel de la série jusqu’ici.
Anecdotes :
Les Sinsombreros (littéralement les Sans chapeaux) sont moins remémorées que leurs pendants masculins de la Gnération de 1927, car moins considérées et entendues par la société de leur temps. Mais elles rendirent pareillement compte des aspirations à la modernité d’une large faction des intellectuels de l’époque, mais autours de thématiques féminines, politiques et sociales. Comme d’autres, le groupe se dispersa lors de la Guerre Civile, aboutissement de l’opposition toujours plus exacerbée entre les deux Espagnes. Elles aimaient à se rendre sans chapeau à la Puerta del Sol (agora madrilène par excellence), en rupture avec les conventions très corsetées de leur époque.
Evoquée plus précisément que les autres membres du groupe, Clara Campoamor (1888-1972) fut l’une des rares Espagnoles à exercer une vraie influence politique durent l’entre-deux-guerres. Figure de proue du mouvement féministe, elle devint l’une des deux femmes à être élues à l’Assemblée constituante de 1931. Elle obtint l’inscription du droit de vote des femmes et le principe d’égalité entre les sexes dans la Constitution de la République alors rédigée. Elle dut s’exiler durant la Guerre civile et mourut en Suisse.
Enriqueta Martí (1868-1913) défraya la chronique barcelonaise lors de la découverte de ses sinistres activités : enlèvement, prostitution et meurtres d’enfants de familles misérables. Elle pratiquait également la sorcellerie, utilisant les restes de ses victimes pour préparer les concoction qu’elle vendait jusque dans la haute société (notamment de prétendus remèdes contre le tuberculoses, l’une des terreurs de l’époque). Le nombre de ses victimes demeure incertain, ses crimes s’étant étendu sur plus de 20 ans, mais elle reste considérée comme la tueuse en série la plus meurtrière de l’histoire espagnole. Arrêtée en 1912, elle meurt l’année suivante, possiblement lynchée par ses codétenues. La presse la surnomma la Vampire du Raval, du nom du quartier de Barcelone où se trouvait son sinistre atelier.
Date de diffusion : 11 avril 2016
Époque visitée : 1912, la Vampire du Raval et 1927, les Sinsombreros
Résumé :
Alors qu’elle visite une exposition dédiée aux Sinsombreros, féministes de l’entre-deux-guerres, Irène voit une femme s’évanouir, car venant de se reconnaître dans une photographie datant des années 20. Simultanément, la jeune Enriqueta suit Amélia et pénètre fortuitement dans le Ministère. Horrifiée, elle découvre qu’elle est appelée à devenir la Vampire de Raval, effroyable proxénète d’enfants et tueuse en série. Du fait de son intervention, la criminelle parvient à s’enfuir par l’une des Portes du Temps. Irène tente de résoudre l’énigme de la photographie, tandis que la Patrouille se lance à la poursuite d’Enriqueta âgée. Ils vont découvrir que les deux affaires sont inextricablement liées, à travers les méandres du Temps.
Critique :
Idéalement introduit par l’une des séquences les plus intrigantes et inquiétantes de la série (qui ne sera pas sans évoquer Blink aux amateurs du Docteur), l’épisode se montre profondément singulier au sein de la série, tout en préservant les qualités de celle-ci. Au lieu d’une figure et d’une époque centrales comme à l’accoutumée, il multiplie les arrêts (années 10 et 20 mais aussi 80 et 2010, tout au long d’un captivante enquête où les jeux temporels jouent pour une fois un vrai rôle. L’ensemble fonctionne de manière convaincante, même s’il ne faut pas regarder de trop près les détails de la conclusion.
L’action se poursuit à un rythme suffisamment soutenu pour captiver le spectateur, d’autant qu’Enriqueta Martí se révèle une adversaire entreprenante et madrée, prête à tout pour parvenir à ses abominables fins. Les amateurs et férus d’Histoire pourront regretter que l’espace ici occupé par les péripéties et les effets de bascule limite fatalement cela consacré à l’insertion d’informations, mais cela vaut surtout pour les Sinsombreros, qui auraient sans doute mérité un épisode en propre. Enriqueta Martí se voit suffisamment décrite, sans nécessité d’aller plus loi dans l’horreur. La distribution se montre derechef enthousiasmante.
Comme à l’accoutumée, le programme sait admirablement entremêler action principale et trajectoires intimes de ses héros, Histoire et histoires intimes Si l’on continue à demeurer peu convaincu par Ernesto et de son fils, thème demeurant heureusement très secondaire, le devenir d’Amelia, s’imposant progressivement comme sujet central, se montre toujours délicieusement intrigant. Irène se montre aussi piquante qu’elle sait l’être, tandis que le Sous-secrétaire Salvador nous séduit toujours par son association très sensible de réalise d’Etat et de profonde humanité. On observera avec intérêt que cet épisode très féminin, tant par ses thèmes que par ses protagonistes, s’impose comme le plus sinistre et le plus cruel de la série jusqu’ici.
Anecdotes :
Les Sinsombreros (littéralement les Sans chapeaux) sont moins remémorées que leurs pendants masculins de la Gnération de 1927, car moins considérées et entendues par la société de leur temps. Mais elles rendirent pareillement compte des aspirations à la modernité d’une large faction des intellectuels de l’époque, mais autours de thématiques féminines, politiques et sociales. Comme d’autres, le groupe se dispersa lors de la Guerre Civile, aboutissement de l’opposition toujours plus exacerbée entre les deux Espagnes. Elles aimaient à se rendre sans chapeau à la Puerta del Sol (agora madrilène par excellence), en rupture avec les conventions très corsetées de leur époque.
Evoquée plus précisément que les autres membres du groupe, Clara Campoamor (1888-1972) fut l’une des rares Espagnoles à exercer une vraie influence politique durent l’entre-deux-guerres. Figure de proue du mouvement féministe, elle devint l’une des deux femmes à être élues à l’Assemblée constituante de 1931. Elle obtint l’inscription du droit de vote des femmes et le principe d’égalité entre les sexes dans la Constitution de la République alors rédigée. Elle dut s’exiler durant la Guerre civile et mourut en Suisse.
Enriqueta Martí (1868-1913) défraya la chronique barcelonaise lors de la découverte de ses sinistres activités : enlèvement, prostitution et meurtres d’enfants de familles misérables. Elle pratiquait également la sorcellerie, utilisant les restes de ses victimes pour préparer les concoction qu’elle vendait jusque dans la haute société (notamment de prétendus remèdes contre le tuberculoses, l’une des terreurs de l’époque). Le nombre de ses victimes demeure incertain, ses crimes s’étant étendu sur plus de 20 ans, mais elle reste considérée comme la tueuse en série la plus meurtrière de l’histoire espagnole. Arrêtée en 1912, elle meurt l’année suivante, possiblement lynchée par ses codétenues. La presse la surnomma la Vampire du Raval, du nom du quartier de Barcelone où se trouvait son sinistre atelier.
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- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "El Ministerio del Tiempo"
Tiempo de lo oculto (2-11, ***)
Date de diffusion : 09 mai 2016
Époque visitée : 1485, Christophe Colomb
Résumé :
Lombardi, ex présentateur d’une émission dédiée au surnaturel, découvre l’existence du Ministère du Temps, qu’il révèle sur Internet. Comme contre-mesure, le Sous-secrétaire l’invite à venir visiter le Ministère, qu’il a auparavant transformé en ce qu’il considère être une administration classique, dédiée aux ouvrages publics. Venu avec sa fille Sonia, chargée de filmer les lieux, Lombardi parvient néanmoins à découvrir le pot aux roses et à franchir l’une des Portes. Il parvient en 1485 et rencontre un Christophe Colomb en route pour la cour des Rois Catholiques. La Patrouille du Temps va devoir intervenir en urgence pour que la découverte des Amériques ne soit pas bouleversée.
Critique :
Traité d’un point de vue avant tout humoristique, l’épisode apporte une détente bienvenue après plusieurs récits très sombres ( la guerre des Philippines, la chute de Darrow, la Vampire de Rabal). L’ensemble amuse beaucoup, notamment l’accumulation des clichés liés aux fonctionnaires, lors de la mascarade ourdie par le sous-secrétaire ; Le spectateur français se divertira en découvrant El Ministerio el Tiempo brusquement transformé en Caméra Café, tandis que l’ensemble s’avère tellement caricatural que l’on perçoit bien que le malicieux Olivares se moque avant tout de ces préventions (pauses syndicales, vêtements petits bras, démineur et dame de pique en boucle sur tous les ordinateurs…).
Tandis que le scénario a l’habileté de ne jamais le positionner en antagoniste, Le personnage de Lombardi s’avère lui aussi particulièrement réussi, entre émotion face à l’immensité de la révélation et fantaisie de ses nombreuses théories formant comme une édition espagnole du Lone Gunman (mention spéciale aux apparitions mariales au Santiago Bernabeu). D’ailleurs il s’avère très intéressant de découvrir comment un conspirationnisme positif comme l’est le Ministère régit face à la menace qu’il représenté.
Le Sous-secrétaire nie tout en bloc mais organise toute cette mascarade précisément pour ne pas avoir à recourir au moyen définitif cher à l’Homme à la Cigarette. Le vrai coup de cœur de l’épisode demeure toutefois sa fille Sonia, irrésistible par sa fraicheur, son parler madrilène si contemporain Mais aussi par son caractère bien trempé et son scepticisme bien trempé, elle instaure avec son père comme un l’écho de controverse entre Scully et Mulder. La jeune actrice Anna Castillo est formidable de naturel.
La contrepartie de toute la large part accordée à ces péripéties reste que celle accordée à l’Histoire apparaît cette fois réduite à la portion congrue. La rencontre avec Christophe Colomb n’intervient que tardivement, même si l’on apprécie que l’épisode nous fasse découvrir, sur un ton toujours aussi décapant, la partie la mois connue de son parcours, avant la rencontre avec Isabelle la Catholique. Le ton résolument léger réduit également l’intensité de certaines scènes, comme la confrontation entre Lombardi et Salvador, arme à la main. Le final opposant la Patrouille aux agents portugais chargés de tuer Colomb se montre électrique, avec la tonalité propre à la série, privilégiant l’astuce à la force brute.
Anecdotes :
.
Lombardi découvre la Porte conduisant au Ministère au Palais royal d’Olite, L’une des principales places fortes de la couronne de Navarre, cet immense château gothique fut édifié au XVème siècle et constitue un témoignage marquant de la transition des forteresses médiévales vers les résidences princières de la Renaissance. Considéré comme l’un des plus beaux palais d’Europe, il fut brûlé durant l’invasion napoléonienne, pour éviter qu’il ne tombe aux mains de l’ennemi. Il fait actuellement l’objet d’importantes restaurations et est devenu un Parador (édifice historique devenu hôtel de luxe).
Date de diffusion : 09 mai 2016
Époque visitée : 1485, Christophe Colomb
Résumé :
Lombardi, ex présentateur d’une émission dédiée au surnaturel, découvre l’existence du Ministère du Temps, qu’il révèle sur Internet. Comme contre-mesure, le Sous-secrétaire l’invite à venir visiter le Ministère, qu’il a auparavant transformé en ce qu’il considère être une administration classique, dédiée aux ouvrages publics. Venu avec sa fille Sonia, chargée de filmer les lieux, Lombardi parvient néanmoins à découvrir le pot aux roses et à franchir l’une des Portes. Il parvient en 1485 et rencontre un Christophe Colomb en route pour la cour des Rois Catholiques. La Patrouille du Temps va devoir intervenir en urgence pour que la découverte des Amériques ne soit pas bouleversée.
Critique :
Traité d’un point de vue avant tout humoristique, l’épisode apporte une détente bienvenue après plusieurs récits très sombres ( la guerre des Philippines, la chute de Darrow, la Vampire de Rabal). L’ensemble amuse beaucoup, notamment l’accumulation des clichés liés aux fonctionnaires, lors de la mascarade ourdie par le sous-secrétaire ; Le spectateur français se divertira en découvrant El Ministerio el Tiempo brusquement transformé en Caméra Café, tandis que l’ensemble s’avère tellement caricatural que l’on perçoit bien que le malicieux Olivares se moque avant tout de ces préventions (pauses syndicales, vêtements petits bras, démineur et dame de pique en boucle sur tous les ordinateurs…).
Tandis que le scénario a l’habileté de ne jamais le positionner en antagoniste, Le personnage de Lombardi s’avère lui aussi particulièrement réussi, entre émotion face à l’immensité de la révélation et fantaisie de ses nombreuses théories formant comme une édition espagnole du Lone Gunman (mention spéciale aux apparitions mariales au Santiago Bernabeu). D’ailleurs il s’avère très intéressant de découvrir comment un conspirationnisme positif comme l’est le Ministère régit face à la menace qu’il représenté.
Le Sous-secrétaire nie tout en bloc mais organise toute cette mascarade précisément pour ne pas avoir à recourir au moyen définitif cher à l’Homme à la Cigarette. Le vrai coup de cœur de l’épisode demeure toutefois sa fille Sonia, irrésistible par sa fraicheur, son parler madrilène si contemporain Mais aussi par son caractère bien trempé et son scepticisme bien trempé, elle instaure avec son père comme un l’écho de controverse entre Scully et Mulder. La jeune actrice Anna Castillo est formidable de naturel.
La contrepartie de toute la large part accordée à ces péripéties reste que celle accordée à l’Histoire apparaît cette fois réduite à la portion congrue. La rencontre avec Christophe Colomb n’intervient que tardivement, même si l’on apprécie que l’épisode nous fasse découvrir, sur un ton toujours aussi décapant, la partie la mois connue de son parcours, avant la rencontre avec Isabelle la Catholique. Le ton résolument léger réduit également l’intensité de certaines scènes, comme la confrontation entre Lombardi et Salvador, arme à la main. Le final opposant la Patrouille aux agents portugais chargés de tuer Colomb se montre électrique, avec la tonalité propre à la série, privilégiant l’astuce à la force brute.
Anecdotes :
.
Lombardi découvre la Porte conduisant au Ministère au Palais royal d’Olite, L’une des principales places fortes de la couronne de Navarre, cet immense château gothique fut édifié au XVème siècle et constitue un témoignage marquant de la transition des forteresses médiévales vers les résidences princières de la Renaissance. Considéré comme l’un des plus beaux palais d’Europe, il fut brûlé durant l’invasion napoléonienne, pour éviter qu’il ne tombe aux mains de l’ennemi. Il fait actuellement l’objet d’importantes restaurations et est devenu un Parador (édifice historique devenu hôtel de luxe).
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "El Ministerio del Tiempo"
Merci pour la découverte. Ta présentation de la série m'a convaincu de m'y lancer. J'en suis à l'épisode 4 et je n'ai pas été déçu. Tout est bon, les acteurs, l'intrigue, le soin apporté aux décors et aux costumes et même les effets spéciaux comme le port de Lisboa sont bien faits.
Avec cette série, on contemple malheureusement le retard que la France a sur nos voisins ibériques en matière de production de qualité qui ose proposer autre chose que des polars sans saveurs et interchangeables. On se plait à rêver d'une adaptation de la série en France car avec notre histoire riche, il y a de quoi faire mais je crains fort que ça ne soit pas au même niveau. Le producteur français est trop cartésien et n'aime ni le genre fantastique ni la science fiction.
Sinon pour revenir sur la série, il me semble qu'il y a une erreur dans le principe. Dans le 1er épisode, il est dit qu'on ne peut pas voyager dans le futur. ça me semble complètement absurde puisque c'est ce que font nos héros chaque fois qu'ils viennent dans le présent et c'est ce que font aussi ces 2 français dans le 1er épisode.
J'ai beaucoup aimé le running gag avec Alatriste.
Avec cette série, on contemple malheureusement le retard que la France a sur nos voisins ibériques en matière de production de qualité qui ose proposer autre chose que des polars sans saveurs et interchangeables. On se plait à rêver d'une adaptation de la série en France car avec notre histoire riche, il y a de quoi faire mais je crains fort que ça ne soit pas au même niveau. Le producteur français est trop cartésien et n'aime ni le genre fantastique ni la science fiction.
Sinon pour revenir sur la série, il me semble qu'il y a une erreur dans le principe. Dans le 1er épisode, il est dit qu'on ne peut pas voyager dans le futur. ça me semble complètement absurde puisque c'est ce que font nos héros chaque fois qu'ils viennent dans le présent et c'est ce que font aussi ces 2 français dans le 1er épisode.
J'ai beaucoup aimé le running gag avec Alatriste.
Re: Série "El Ministerio del Tiempo"
Ravi que la série te plaise !
Il me semble ,que la série maintient son excellent niveau en saison 2. je suis bien d'accord, avec la richesse de notre histoire en évènements et en personnalités, il y aurait de quoi tirer une version française formidable. Mais il faudrait pour cela un minimum d'audace et d'ambition, on en est loin.
Il m'a semblé (mais cela commence à remonter à loin), que le Sous-secrétaire Salvador à expliqué que ce qui était impossible c'était de créer une Porte donnant sur l'avenir. On en crée ouvrant sur le passé, et le chemin fonctionne alors dans les deux sens. Ce qui m'étonne c'est que l'on ait vu personne jusqu'ici provenir de notre futur, en toute logique cela devrait être possible. Si nous amis étaient un peu paranos, ils s'inquiéteraient de ce que cela signifie quant à l'avenir du Ministère...
Oui, le gag sur Alonso - Alatriste était très bon, la série a aussi beaucoup d'humour.
On est toujours en attente du renouvellement pour la saison 3.
Il me semble ,que la série maintient son excellent niveau en saison 2. je suis bien d'accord, avec la richesse de notre histoire en évènements et en personnalités, il y aurait de quoi tirer une version française formidable. Mais il faudrait pour cela un minimum d'audace et d'ambition, on en est loin.
Il m'a semblé (mais cela commence à remonter à loin), que le Sous-secrétaire Salvador à expliqué que ce qui était impossible c'était de créer une Porte donnant sur l'avenir. On en crée ouvrant sur le passé, et le chemin fonctionne alors dans les deux sens. Ce qui m'étonne c'est que l'on ait vu personne jusqu'ici provenir de notre futur, en toute logique cela devrait être possible. Si nous amis étaient un peu paranos, ils s'inquiéteraient de ce que cela signifie quant à l'avenir du Ministère...
Oui, le gag sur Alonso - Alatriste était très bon, la série a aussi beaucoup d'humour.
On est toujours en attente du renouvellement pour la saison 3.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "El Ministerio del Tiempo"
Hasta que el Tiempo nos separe (2-12, **)
Date de diffusion : 16 mai 2016
Époque visitée : 1212, la bataille de las Navas de Tolosa
Résumé :
La Patrouille du Temps, Irène et le Sous-secrétaire assistent au mariage de deux agents du Ministère. La cérémonie se déroule dans un ancien château médiéval où, jadis, la jeune Constanza se serait jetée dans le vide pour échapper à des épousailles forcées avec Don Fadrique, seigneur du lieu et futur héros de la bataille de las Navas de Tolosa. Or l’édifice contient une Porte non répertoriée, que découvre Constanza tentant de s’enfuir. Elle parvient à notre époque, suivie de près par Fadrique et ses hommes. Ce dernier est repoussé grâce à l’astuce de Julián et à l’adresse au combat d’Alonso. Amelia révèle son secret à Julián, tandis qu’Alonso révèle sa double vie à Elena.
Critique :
L’épisode s’avère relativement mineur, d’autant qu’il prend à contrepied plusieurs éléments du succès de la série. Certes le relationnel entre les protagonistes, souvent captivant, drôle ou émouvant, se voit privilégié. Cette mise en avant s’effectue durant les diverses discussions émaillant la longue cérémonie du mariage, occupant à peu près les deux premiers tiers du récit. Malgré le talent des comédiens et une caméra s’efforçant de demeurer mobile autant que possible, le précédé s’avère terriblement statique et finit par s’éterniser. On apprécie le nouveau numéro de Velázquez s’imbibant consciencieusement au cours de la soirée, ou l’amusante drague menée avec succès par Irène (le Gaydar évoqué par Alice dans The L Word fonctionne visiblement aussi en Espagne), mais le reste manque d’un peu de saveur, notamment la rencontre très cliché entre Ernesto et son ex. Mais la conséquence la plus dramatique de cette hyperinflation demeure la part bien trop réduite impartie à l’Histoire.
Olivares, pressentant la difficulté, nous fait un clin d’œil en début d’épisode via un flashback pour nous assurer, que, oui, on va finir par y venir. Mais l’équilibre du scénario reste compromis, d’autant que le sujet du jour se centre sur une historiette imaginaire. La bataille cruciale de las Navas de Tolosa, qui aurait du représenter le véritable sujet du jour, n’est que citée au détour d’une phrase pour justifier qu’Alonso épargne Fadrique, elle ne se voit jamais explicitée. Pour la première fois, aucun membre de la patrouille ne franchit la Porte afin de nous révéler la passé, ce sont uniquement les personnes de jadis qui s’en viennent dans notre époque. Dès lors on se retrouve avec une situation bien moins enrichissante et se développant presqu’uniquement via des gags anachroniques évoquant nos Visiteurs. Demeure une excellente interprétation, avec notamment un impressionnant Nancho Novo, impeccable en seigneur féodal.
Anecdotes :
La grande bataille de las Navas de Tolosa (16 juillet 2012) se déroula à proximité de Jaén. Elle opposa l’armée musulmane d’Al-Andalous, appuyée par des contingents venus de tout le Maghreb sous l’égide du Califat almohade, à la coalition des états chrétiens de la Péninsule (Castille, Aragon, Léon, Portugal, Navarre…), elle même aidée par des croisés venus de toute l’Europe, appelés par le pape Innocent III. La victoire chrétienne marque un basculement définitif dans le déroulement de la Reconquête, qui va désormais s’accélérer, tandis que le Califat almohade se fragmente. Cordoue (capitale d’Al Andalous, la future Andalousie) tombe en 1236, Séville en 1248, Cadiz en 1261.
Date de diffusion : 16 mai 2016
Époque visitée : 1212, la bataille de las Navas de Tolosa
Résumé :
La Patrouille du Temps, Irène et le Sous-secrétaire assistent au mariage de deux agents du Ministère. La cérémonie se déroule dans un ancien château médiéval où, jadis, la jeune Constanza se serait jetée dans le vide pour échapper à des épousailles forcées avec Don Fadrique, seigneur du lieu et futur héros de la bataille de las Navas de Tolosa. Or l’édifice contient une Porte non répertoriée, que découvre Constanza tentant de s’enfuir. Elle parvient à notre époque, suivie de près par Fadrique et ses hommes. Ce dernier est repoussé grâce à l’astuce de Julián et à l’adresse au combat d’Alonso. Amelia révèle son secret à Julián, tandis qu’Alonso révèle sa double vie à Elena.
Critique :
L’épisode s’avère relativement mineur, d’autant qu’il prend à contrepied plusieurs éléments du succès de la série. Certes le relationnel entre les protagonistes, souvent captivant, drôle ou émouvant, se voit privilégié. Cette mise en avant s’effectue durant les diverses discussions émaillant la longue cérémonie du mariage, occupant à peu près les deux premiers tiers du récit. Malgré le talent des comédiens et une caméra s’efforçant de demeurer mobile autant que possible, le précédé s’avère terriblement statique et finit par s’éterniser. On apprécie le nouveau numéro de Velázquez s’imbibant consciencieusement au cours de la soirée, ou l’amusante drague menée avec succès par Irène (le Gaydar évoqué par Alice dans The L Word fonctionne visiblement aussi en Espagne), mais le reste manque d’un peu de saveur, notamment la rencontre très cliché entre Ernesto et son ex. Mais la conséquence la plus dramatique de cette hyperinflation demeure la part bien trop réduite impartie à l’Histoire.
Olivares, pressentant la difficulté, nous fait un clin d’œil en début d’épisode via un flashback pour nous assurer, que, oui, on va finir par y venir. Mais l’équilibre du scénario reste compromis, d’autant que le sujet du jour se centre sur une historiette imaginaire. La bataille cruciale de las Navas de Tolosa, qui aurait du représenter le véritable sujet du jour, n’est que citée au détour d’une phrase pour justifier qu’Alonso épargne Fadrique, elle ne se voit jamais explicitée. Pour la première fois, aucun membre de la patrouille ne franchit la Porte afin de nous révéler la passé, ce sont uniquement les personnes de jadis qui s’en viennent dans notre époque. Dès lors on se retrouve avec une situation bien moins enrichissante et se développant presqu’uniquement via des gags anachroniques évoquant nos Visiteurs. Demeure une excellente interprétation, avec notamment un impressionnant Nancho Novo, impeccable en seigneur féodal.
Anecdotes :
La grande bataille de las Navas de Tolosa (16 juillet 2012) se déroula à proximité de Jaén. Elle opposa l’armée musulmane d’Al-Andalous, appuyée par des contingents venus de tout le Maghreb sous l’égide du Califat almohade, à la coalition des états chrétiens de la Péninsule (Castille, Aragon, Léon, Portugal, Navarre…), elle même aidée par des croisés venus de toute l’Europe, appelés par le pape Innocent III. La victoire chrétienne marque un basculement définitif dans le déroulement de la Reconquête, qui va désormais s’accélérer, tandis que le Califat almohade se fragmente. Cordoue (capitale d’Al Andalous, la future Andalousie) tombe en 1236, Séville en 1248, Cadiz en 1261.
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Re: Série "El Ministerio del Tiempo"
Timeless, nouvelle série de NBC que l'on pourrait croire pas mal pompée sur le Ministère : des criminels tentent de modifier le passé à leur profit, une équipe est chargée de les contrer et de maintenir l'Histoire en l'état... La dite équipe est composée d'un trio faisant pas mal penser à nos amigos.
Ah bon, c'est d'Eric Kripke, alors ça va.
http://www.unificationfrance.com/article44093.html
Ah bon, c'est d'Eric Kripke, alors ça va.
http://www.unificationfrance.com/article44093.html
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "El Ministerio del Tiempo"
Kripke et Ryan (The Shield, aussi Angel) : je sens que question hémoglobine, on sera très largement servi.
Tiens, maintenant que ça me vient à l'esprit : ces deux séries ne sont-elles pas inspirées par la nouvelle de Poul Anderson La Patrouille du Temps ?
Tiens, maintenant que ça me vient à l'esprit : ces deux séries ne sont-elles pas inspirées par la nouvelle de Poul Anderson La Patrouille du Temps ?
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série "El Ministerio del Tiempo"
En Espagne ça commence à réagir...
Timeless est-il un plagiat éhonté du Ministère du Temps ?
http://laguiatv.abc.es/noticias/20160516/abci-timeless-plagio-ministerio-tiempo-201605161300.html
Pour Timeless on verra lemoment venu, Pour le Ministère, il y a beaucoup de convergences mais aussi des divergences :
L'univers d'Anderson (vraiment prenant lui aussi) est purement SF : l'époque des héros est un lointain futur, avec tout ce que cela comporte comme gadgets high tech, tandis que le Ministère est ancré dans notre époque, ce qui autorise pas mal de clins d'oeil mi caustiques, mi affectueux à l'Espagne d’aujourd’hui.
La Patrouille d'Anderson visite de temps à autres des uchronies avant de parvenir à corriger les évènements, ce qui ne survient jamais dans le Ministère, qui s'attache plutôt à nous faire visiter l'Histoire (très brève uchronie en saison 2 autour de Colomb, mais c'est davantage un gag).
Chez le Ministère n'importe quel moment de l'Histoire peut être modifié, tandis que chez Anderson la continuité n'est menacée que lors d'évènements particuliers où elle est plus fluctuante (c'est l'inverse des points fixes du Docteur).
La série temporelle qui me fait le plus penser à Anderson me semble être la canadienne Continuum.
Timeless est-il un plagiat éhonté du Ministère du Temps ?
http://laguiatv.abc.es/noticias/20160516/abci-timeless-plagio-ministerio-tiempo-201605161300.html
Pour Timeless on verra lemoment venu, Pour le Ministère, il y a beaucoup de convergences mais aussi des divergences :
L'univers d'Anderson (vraiment prenant lui aussi) est purement SF : l'époque des héros est un lointain futur, avec tout ce que cela comporte comme gadgets high tech, tandis que le Ministère est ancré dans notre époque, ce qui autorise pas mal de clins d'oeil mi caustiques, mi affectueux à l'Espagne d’aujourd’hui.
La Patrouille d'Anderson visite de temps à autres des uchronies avant de parvenir à corriger les évènements, ce qui ne survient jamais dans le Ministère, qui s'attache plutôt à nous faire visiter l'Histoire (très brève uchronie en saison 2 autour de Colomb, mais c'est davantage un gag).
Chez le Ministère n'importe quel moment de l'Histoire peut être modifié, tandis que chez Anderson la continuité n'est menacée que lors d'évènements particuliers où elle est plus fluctuante (c'est l'inverse des points fixes du Docteur).
La série temporelle qui me fait le plus penser à Anderson me semble être la canadienne Continuum.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "El Ministerio del Tiempo"
Cambio de Tiempo (2-13, ****)
Date de diffusion : 23 mai 2016
Époque visitée : 1588, Philippe II
Résumé :
1588 : ulcéré par l’annonce de la défaite de son Invincible Armada, Philippe II décide de violer l’interdit jadis décrété par Isabelle la Catholique, en utilisant les Portes du Temps afin d’inverser la situation. Enivré de puissance, il abat Salvador et utilise le Ministère pour transformer l’Histoire, faisant de l’Empire espagnol la première puissance mondiale, tandis que lui et l’Inquisition règnent éternellement sur le Temps. Protégée car alors en transition depuis une autre mission (sauver Agustín Argüelles de l’armée napoléonienne, en 1812), la Patrouille va devoir prendre des mesures désespérées afin de mettre fin à cette Uchronie cauchemardesque.
Critique :
Après avoir conclus les grandes lignes de ses intrigues, après le hiatus du à des retards de production Olivares aura manifestement mis à profit les derniers épisodes de la saison afin d’éviter que sa série ne devienne un Formula Show. Il renouvelle ici de manière majeure son style de narration en ayant massivement recours à l’Uchronie, une figure de style quasi absente jusque là au sein de ce programme destiné à nous faire revisiter l’Histoire avec entrain (hormis un très bref passage semi humoristique autour de Christophe Colomb). De fait l’épisode reste le premier à évoquer clairement Sliders, avec Un monde selon Philippe II. Ici le cauchemar d’une Espagne encore très médiévale et théocratique, élargissant les guerres du Siècle d’or et les valeurs morales de son temps à l’ensemble du monde contemporain, donne lieu à un fascinant panorama entre émissions télévisées en folie et conséquences dramatiques pour les personnages.
Une nouvelle fois c’est ici l’Histoire qui vient au rendez-vous des héros plutôt que l’inverse, mais, contrairement au manque de substance de l’opus précédent, cela permet au récit de se centrer sur la personne même de Philippe II, alors que le Siècle d’or a déjà été maintes fois visité par le Patrouille. Si Olivares choisit clairement son camp, avec une claire condamnation des fondements idéologiques du régime, l’épisode devient l’occasion d‘un véritable procès du souverain, évoqquant le corset moral et religieux dans le quel il acheva de river l’Espagne. ainsi que sa passion pour la guerre, mais aussi ses succès et les élans de la jeunesse. Olivares, auteur d’un remarquable roman sur le Louis XIX espagnol (Felipe. Heredarás el Mundo), nous fait pleinement partager sa passion pour ce règne immense, épique et tumultueux comme nul autre, aidé par la composition hallucinante de vérité de Carlos Hipólito. Cette grande figure du théâtre espagnol n’hésite d’ailleurs pas à s’adresser directement au spectateur, à travers le Quatrième mur.
La présence en contrepoint d’Agustín Argüelles permet d’évoquer cette querelle des deux Espagne, qui va rendre tragiques le XIXème et le XXème siècles, avant que le récit ne s’achève par l’apaisement et la réconciliation, grâce à la formidable Amelia. C’est bien sur son chef d’œuvre que Le Ministère du Temps prend congé, alors que son renouvellement demeure incertain.
Anecdotes :
Philippe II (1527-1598), fils de Charles Quint, est généralement considéré comme le grand roi du Siècle d’Or et l’un des souverains les plus fameux de l’histoire du pays, son prestige n’étant sans doute égalé que par celui d’Isabelle la Catholique. Il hissa à son apogée la puissance militaire et diplomatique de l’Espagne, guerroyant en Europe entre les protestants et en Méditerranée contre les Musulmans, afin d’assurer la primauté du Catholicisme. Alternant triomphes (Lépante, annexion du Portugal construction d’El Escorial) et désastres (Invincible Armada, insurrection des Pays-Bas, banqueroutes), il consuma l’or venu de l’Empire.
Agustín Argüelles (1776-1844) fut un homme politique réputé pour son éloquence. Il joua un grand rôle dans la rédaction de la très libérale Constitution de 1812, écrite à Séville et destinée à servir de fondement à la période post invasion napoléonienne. Un temps condamné aux galères lors de la réaction autoritaire de Ferdinand VII, il devint un conseiller influent d’Isabelle II, œuvrant à la modernisation de l’Espagne et à son ouverture aux Lumières.
L’épisode contient un nouveau clin d’œil amical à Jordi Hurtado, populaire et inamovible animateur des jeux télévisés de TVE depuis 1985. Lors du final de la saison 1, on expliquait sa durée et son immuabilité à la télévision et son non vieillissement par le fait qu’il soit un agent du Ministère sautant d’époque en époque. Ici on le découvre présenter sa version locale de Questions pour un champion (Saber y ganar) sans pratiquement aucun changement et Julián s’exclame que certaines choses ne changeront jamais.
Date de diffusion : 23 mai 2016
Époque visitée : 1588, Philippe II
Résumé :
1588 : ulcéré par l’annonce de la défaite de son Invincible Armada, Philippe II décide de violer l’interdit jadis décrété par Isabelle la Catholique, en utilisant les Portes du Temps afin d’inverser la situation. Enivré de puissance, il abat Salvador et utilise le Ministère pour transformer l’Histoire, faisant de l’Empire espagnol la première puissance mondiale, tandis que lui et l’Inquisition règnent éternellement sur le Temps. Protégée car alors en transition depuis une autre mission (sauver Agustín Argüelles de l’armée napoléonienne, en 1812), la Patrouille va devoir prendre des mesures désespérées afin de mettre fin à cette Uchronie cauchemardesque.
Critique :
Après avoir conclus les grandes lignes de ses intrigues, après le hiatus du à des retards de production Olivares aura manifestement mis à profit les derniers épisodes de la saison afin d’éviter que sa série ne devienne un Formula Show. Il renouvelle ici de manière majeure son style de narration en ayant massivement recours à l’Uchronie, une figure de style quasi absente jusque là au sein de ce programme destiné à nous faire revisiter l’Histoire avec entrain (hormis un très bref passage semi humoristique autour de Christophe Colomb). De fait l’épisode reste le premier à évoquer clairement Sliders, avec Un monde selon Philippe II. Ici le cauchemar d’une Espagne encore très médiévale et théocratique, élargissant les guerres du Siècle d’or et les valeurs morales de son temps à l’ensemble du monde contemporain, donne lieu à un fascinant panorama entre émissions télévisées en folie et conséquences dramatiques pour les personnages.
Une nouvelle fois c’est ici l’Histoire qui vient au rendez-vous des héros plutôt que l’inverse, mais, contrairement au manque de substance de l’opus précédent, cela permet au récit de se centrer sur la personne même de Philippe II, alors que le Siècle d’or a déjà été maintes fois visité par le Patrouille. Si Olivares choisit clairement son camp, avec une claire condamnation des fondements idéologiques du régime, l’épisode devient l’occasion d‘un véritable procès du souverain, évoqquant le corset moral et religieux dans le quel il acheva de river l’Espagne. ainsi que sa passion pour la guerre, mais aussi ses succès et les élans de la jeunesse. Olivares, auteur d’un remarquable roman sur le Louis XIX espagnol (Felipe. Heredarás el Mundo), nous fait pleinement partager sa passion pour ce règne immense, épique et tumultueux comme nul autre, aidé par la composition hallucinante de vérité de Carlos Hipólito. Cette grande figure du théâtre espagnol n’hésite d’ailleurs pas à s’adresser directement au spectateur, à travers le Quatrième mur.
La présence en contrepoint d’Agustín Argüelles permet d’évoquer cette querelle des deux Espagne, qui va rendre tragiques le XIXème et le XXème siècles, avant que le récit ne s’achève par l’apaisement et la réconciliation, grâce à la formidable Amelia. C’est bien sur son chef d’œuvre que Le Ministère du Temps prend congé, alors que son renouvellement demeure incertain.
Anecdotes :
Philippe II (1527-1598), fils de Charles Quint, est généralement considéré comme le grand roi du Siècle d’Or et l’un des souverains les plus fameux de l’histoire du pays, son prestige n’étant sans doute égalé que par celui d’Isabelle la Catholique. Il hissa à son apogée la puissance militaire et diplomatique de l’Espagne, guerroyant en Europe entre les protestants et en Méditerranée contre les Musulmans, afin d’assurer la primauté du Catholicisme. Alternant triomphes (Lépante, annexion du Portugal construction d’El Escorial) et désastres (Invincible Armada, insurrection des Pays-Bas, banqueroutes), il consuma l’or venu de l’Empire.
Agustín Argüelles (1776-1844) fut un homme politique réputé pour son éloquence. Il joua un grand rôle dans la rédaction de la très libérale Constitution de 1812, écrite à Séville et destinée à servir de fondement à la période post invasion napoléonienne. Un temps condamné aux galères lors de la réaction autoritaire de Ferdinand VII, il devint un conseiller influent d’Isabelle II, œuvrant à la modernisation de l’Espagne et à son ouverture aux Lumières.
L’épisode contient un nouveau clin d’œil amical à Jordi Hurtado, populaire et inamovible animateur des jeux télévisés de TVE depuis 1985. Lors du final de la saison 1, on expliquait sa durée et son immuabilité à la télévision et son non vieillissement par le fait qu’il soit un agent du Ministère sautant d’époque en époque. Ici on le découvre présenter sa version locale de Questions pour un champion (Saber y ganar) sans pratiquement aucun changement et Julián s’exclame que certaines choses ne changeront jamais.
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "El Ministerio del Tiempo"
La saison 2 est en ligne !
http://theavengers.fr/index.php/hors-serie/annees-2010/el-ministerio-del-tiempo-2015/saison-2
http://theavengers.fr/index.php/hors-serie/annees-2010/el-ministerio-del-tiempo-2015/saison-2
Invité- Invité
Re: Série "El Ministerio del Tiempo"
Suspense total : la TVE s'est déclarée satisfaite de la saison 2, mais a seulement indiqué que des négociations étaient en cours avec Olivares concernant la maîtrise de production. Traduire : RTE n'a pas apprécié le retard de production entrainant un hiatus de quelques semaines dans la diffusion, ce qui a couté très cher à la série en terme d'audience ( c'est de bonne guerre : Antena 3 en a profité pour envoyer du lourd ave la Embajada, détournant une partie du public) et à la chaine publique en terme de crédibilité. on espère qu'un accord sera trouvé, la série a vraiment encore beaucoup d'histoires à nous raconter.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "El Ministerio del Tiempo"
Les craintes s'étant installées au cours de l'été se sont confirmées : Olivares et TVE ne sont pas parvenus à se mettre d'accord sur le budget de la série. Olivares exigeait des moyens supplémentaires, la production ayant même temporairement du cesser en saison 2, et TVE impute à la vacance du pouvoir politique l'impossibilité de décrocher une nécessaire rallonge budgétaire (la gouvernement Rajoy ne peut plus que gérer les affaires courantes depuis des mois) les Ministericos bouillonnent de colère, mais en l'état, il n'y aura pas de troisième saison. La TVE réfère toutefois parler de gel de la série plutôt que d'un arrêt définitif, mais cela ne trompe guère.
Dernière édition par Estuaire44 le Lun 25 Juil 2016 - 17:09, édité 1 fois
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "El Ministerio del Tiempo"
Mauvaise nouvelle... les séries européennes (hors UK) commencent à émerger depuis une décennie et c'est toujours dommage quand une série sachant tenir son rang passe à la trappe. La crise a sévèrement touché l'Espagne, et ses conséquences continuent à s'étendre sur le pays.
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série "El Ministerio del Tiempo"
Coup de tonnerre dans un paisible après-midi d'été : il y aura bien finalement une troisième saison pour le Ministère ! Javier Olivares indique qu'un accord est sur le point d'être signé entre TV et Netflix, cette plateforme reprenant le programme en co-production. C'est d'autant plus encourageant que j'ai bien aimé les séries Netflix que j'ai suivies. De toutes manières manières, pour Olivares il s'agit d'une affaire de famille, il a toujours refusé de rogner sur ses ambitions. Le tournage devrait débuter en octobre/novembre pour une diffusion en février/mars 2017.
J'avais indiqué durant la récente réunion que la série était à classer parmi les totalement traitées, mais je suis bien content de m'être trompé (Me siento feliz por haberme equivocado). Une certaine émotion et pas mal d'idées de scénario trottant dans la tête, l'Histoire d'Espagne étant très loin d'avoir épuisé toutes les pages du tumultueux roman national. Cela va également relancer la polémique sur le plagiat par l'américaine Timeless, Olivares est fou furieux (rabioso).
http://www.lne.es/vida-y-estilo/gente/2016/09/10/netflix-coproducira-ministerio-tiempo/1981518.html
J'avais indiqué durant la récente réunion que la série était à classer parmi les totalement traitées, mais je suis bien content de m'être trompé (Me siento feliz por haberme equivocado). Une certaine émotion et pas mal d'idées de scénario trottant dans la tête, l'Histoire d'Espagne étant très loin d'avoir épuisé toutes les pages du tumultueux roman national. Cela va également relancer la polémique sur le plagiat par l'américaine Timeless, Olivares est fou furieux (rabioso).
http://www.lne.es/vida-y-estilo/gente/2016/09/10/netflix-coproducira-ministerio-tiempo/1981518.html
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "El Ministerio del Tiempo"
Super ! Au vu des chroniques, la série mérite qu'on s'y intéresse. Si c'est Netflix qui la diffuse, peut-être emprunterais-je les DVD (j'ai fait espagnol seconde langue)...
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "El Ministerio del Tiempo"
Le mode de diffusion n'est pas encore détaillé, mais les deux première saisons sont encore disponibles gratuitement sur le site de la TVE, avec une option de sous-titrage espagnol facilitant pas mal les choses.
http://www.rtve.es/television/ministerio-del-tiempo/capitulos-completos/
http://www.rtve.es/television/ministerio-del-tiempo/capitulos-completos/
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "El Ministerio del Tiempo"
Netflix est décidément une manne pour les auteurs suffisamment doués et chanceux. Très heureux que le Ministère ait droit à une saison supplémentaire alors que tous les augures disaient le contraire !
Dearesttara- Roi (Reine)
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Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "El Ministerio del Tiempo"
Exact ! Reste à rattraper les comédiens de la série, dont certains envisageaient déjà d'autres projets..;
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "El Ministerio del Tiempo"
Juan Gea, l'interprète du numéro 2 du Ministère, indique que Netflix a demandé à ce que la série soit plus internationale, avec davantage de scénarios concernant l'Amérique latine. Pourquoi pas, c'est conforme à l'univers de la série, puisqu'au fil des siècles le Ministère a ouvert de nombreuses Portes du Temps donnant sur les diverses contrées ayant appartenu à l'Empire espagnol. On a ainsi eu un double épisode réussi de déroulant aux Philippines, diversifiant agréablement les thématiques du programme.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "El Ministerio del Tiempo"
Je viens de voir ce trailer de Timeless et si on excepte le voyage dans le temps qui est forcément le cœur des 2 séries, il n'y a guère que la femme décédée d'un des 3 protagonistes qui semblent "volé" à Ministerio del tiempo. L'ex-Delta force de Timeless est taillé comme un prof d'histoire et ressemble au miscasting total (en fait il ressemble physiquement à l'infirmier de Ministerio). La présence d'un noir dans l'équipe est évidemment une grosse connerie car, comme le dit lui-même le personnage, l'histoire des USA n'est pas vraiment une bonne place pour les noirs. (ça me rappelle l'erreur Will Smith en James West dans le film Les mystères de l'ouest.
La chose qui est sûre c'est qu'avec les ricains on va avoir des scénarii carré ce qui parfois était le gros défaut de certains épisodes de Ministerio qui tournaient un peu au soap avec des sous intrigues dont on se fout pas mal en fait. Le chef du ministère n'est d'ailleurs pas très convaincant dans le rôle à moins que ce soit du fait de ses dialogues très mal écrits.
De plus le concept selon lequel ils ne peuvent pas aller dans le futur est complètement con et absurde (mais j'en ai déjà parlé lors de mon premier post sur la série).
Ah autre chose, la machine qui permet de voyager dans le temps de Timeless m'a fait penser à une autre série sur le même thème qui peut-être a été traitée sur ce forum : 7 jours pour agir.
Re: Série "El Ministerio del Tiempo"
Enième (et on l'espère ultime) rebondissement d une longue période confuse et indécise, riche en intox de toutes parts : après une réunion solennelle de son Conseil d administration, la TVE a officiellement indiqué qu'elle allait produire la saison 3 en solo.
Treize épisodes sont programmés, avec un budget en hausse sensible devant considérablement améliorer le travail de production et de post production. La chaine publique indique vouloir conserver en son sein ce qu'elle considère comme un élément de son patrimoine (les observateurs de la politique espagnole pourront y voir un indice que Rajoy est bien sur le point de remporter sa propre partie contre le PSOE, à mon avis).
Javier Olivares commente que le budget est encore loin de celui de GoT mais qu'il va effectivement permettre d'améliorer les reconstitutions en images de synthèse et d'accroitre les scènes tournées en extérieur. il espère aussi pouvoir élargir ses scénarios à l'Amérique latine et aux aspects extérieurs de la diplomatie espagnole au fil des siècles. Il espère aussi pouvoir rattraper les acteurs de la série, normalement tous les personnages sont reconduits. Quel roman que cette série !
http://www.rtve.es/television/20160922/ministerio-del-tiempo-tendra-tercera-temporada/1407524.shtml
http://cultura.elpais.com/cultura/2016/09/22/television/1474553104_089890.html
Treize épisodes sont programmés, avec un budget en hausse sensible devant considérablement améliorer le travail de production et de post production. La chaine publique indique vouloir conserver en son sein ce qu'elle considère comme un élément de son patrimoine (les observateurs de la politique espagnole pourront y voir un indice que Rajoy est bien sur le point de remporter sa propre partie contre le PSOE, à mon avis).
Javier Olivares commente que le budget est encore loin de celui de GoT mais qu'il va effectivement permettre d'améliorer les reconstitutions en images de synthèse et d'accroitre les scènes tournées en extérieur. il espère aussi pouvoir élargir ses scénarios à l'Amérique latine et aux aspects extérieurs de la diplomatie espagnole au fil des siècles. Il espère aussi pouvoir rattraper les acteurs de la série, normalement tous les personnages sont reconduits. Quel roman que cette série !
http://www.rtve.es/television/20160922/ministerio-del-tiempo-tendra-tercera-temporada/1407524.shtml
http://cultura.elpais.com/cultura/2016/09/22/television/1474553104_089890.html
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Re: Série "El Ministerio del Tiempo"
La montée ibérique (excellent blog francophone dédié aux productions hispaniques) revient sur le renouvellement de la série
http://lamonteeiberique.com/el-ministerio-del-tiempo-aura-une-troisieme-saison/
http://lamonteeiberique.com/el-ministerio-del-tiempo-aura-une-troisieme-saison/
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Re: Série "El Ministerio del Tiempo"
L'actualité du Ministère...
RTP, le diffuseur public portugais, vient de dévoiler la bande annonce d'"O Ministério do Tempo", l'adaptation lusitanienne du Ministère, dont la programmation est annoncée comme imminente. Cette version semble très proche de son modèle, du point de vue de l'institution centrale comme du trio vedette de la Patrouille du Temps. Évidemment, du point de vue des scénarios tout va changer, mais des rumeurs de crossover ente les deux séries ibériques courent déjà. S'ils veulent en faire un avec la BBC, c'est aussi possible.
La bande annonce, avec un étrange effet miroir ressenti quand on a suivi la série espagnole :
http://www.ecartelera.com/videos/trailer-o-ministerio-do-tempo-adaptacion-portuguesa-el-ministerio-del-tiempo/
Alors qu'il avait été laissé à l"abandon depuis des décennies, le Palacio de la Duquesa de Sueca a été popularisé par la série, en tant que siège du Ministère. Propriété de la ville de Madrid, celle-ci vient de lancer un grand plan de rénovation du site, pour 12 millions d'euros. Une grande réflexion collective quant à son emploi futur a été lancée, ce pourrait être un centre culturel hispano-américain.
http://www.elmundo.es/madrid/2016/12/04/58430631268e3ea3348b45b7.html
Le Prix Iris (les sept d'or espagnols) viennent d'être décernés fin novembre, la série s'y est distinguée en raflant les trophées de la meilleure fiction, de la meilleure réalisation, du meilleur scénario et de la meilleure actrice pour Aura Garrido, l'interprète de la formidable Amelia Folch, leader de la Patrouille. Parce qu'elle le vaut bien.
La bande annonce, avec un étrange effet miroir ressenti quand on a suivi la série espagnole :
http://www.ecartelera.com/videos/trailer-o-ministerio-do-tempo-adaptacion-portuguesa-el-ministerio-del-tiempo/
Alors qu'il avait été laissé à l"abandon depuis des décennies, le Palacio de la Duquesa de Sueca a été popularisé par la série, en tant que siège du Ministère. Propriété de la ville de Madrid, celle-ci vient de lancer un grand plan de rénovation du site, pour 12 millions d'euros. Une grande réflexion collective quant à son emploi futur a été lancée, ce pourrait être un centre culturel hispano-américain.
http://www.elmundo.es/madrid/2016/12/04/58430631268e3ea3348b45b7.html
Le Prix Iris (les sept d'or espagnols) viennent d'être décernés fin novembre, la série s'y est distinguée en raflant les trophées de la meilleure fiction, de la meilleure réalisation, du meilleur scénario et de la meilleure actrice pour Aura Garrido, l'interprète de la formidable Amelia Folch, leader de la Patrouille. Parce qu'elle le vaut bien.
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Re: Série "El Ministerio del Tiempo"
Le crossover entre les 2 séries me semble impossible tant la portugaise est un remake au nom près de l'espagnole. Même trio, mêmes professions, mêmes noms.
Dernière édition par docpersonne le Jeu 8 Déc 2016 - 17:38, édité 1 fois
Re: Série "El Ministerio del Tiempo"
C'est bien ce que j'ai ressenti, mais cela devient peut-être davantage possible s'il ne s'agit pas du Portugal et de L'Espagne de la même Terre, mais plutôt situés dans deux continuums différents. Dans celui de la série portugaise, le rabbin créateur des Portes du Temps aurait alors révélé ce secret au souverain portugais, pour sa protection contre l'Inquisition espagnole. Après on peut imaginer que le dysfonctionnement d'une Porte fait pénétrer une équipe dans l'univers de l'autre. L'effet miroir deviendrait alors une source de gag dans la suite de l'épisode (un peu comme la Justice League et le Crime Syndicate chez DC).
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Re: Série "El Ministerio del Tiempo"
En ce moment je tends la main vers l'aspirine !
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