Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
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Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
21/24 : A l’amour, à la mort (Bloodbath) **
Scénario : Steven D. Binder
Réalisation : Dennis Smith
Résumé
En pratiquant une analyse, Abby manque de mourir. Le NCIS cherche qui veut la mort de l’experte scientifique
Critique
Un épisode pas dénué d’intérêt mais un peu confus. C’est bien d’utiliser des faux-semblants mais il faut tout de même que le final soit bien amené. Or, ici, il tombe comme un cheveu dans la soupe car il a été à peine effleuré dans le déroulement de l’intrigue et sans jamais avoir une once d’importance.
Abby est au centre du jeu et Pauley Perrette assure en sortant de son rôle habituel. Il est d’ailleurs à noter qu’elle entre en scène au moment où une analyse déraille et manque de la tuer. Dès lors, elle n’est plus une experte scientifique mais une jeune femme qui a des goûts particuliers mais qui, surtout, et là l’actrice se montre douée, s’enfonce petit à petit dans la peur et la paranoïa. Elle a voulu prendre la menace à la légère, se montrant telle Blanche-Neige singulièrement indisciplinée et imprudente. Mais ce n’est pas une faible femme ainsi que le criminel l’apprendra !
L’épisode est aussi l’occasion d’en dévoiler un peu sur la vie privée d’Abby et son dernier choix en matière de petit ami n’est pas vraiment le gendre idéal. Vincent Young en fait cependant des tonnes mais il insuffle assez de folie dans son jeu pour donner la chair de poule.
Anecdotes :
Comme le signalent les producteurs, c’est le premier épisode à s’intéresser à Abby et à la montrer hors de son labo.
Vincent Young/Mikel Mawher : acteur américain, surtout vu à la télévision : Pacific Blue (1996), Beverly Hills (1997-2000), JAG (2004), Les Experts : Manhattan (2006), Chase Street (2017)
Réalisation : Dennis Smith
Résumé
En pratiquant une analyse, Abby manque de mourir. Le NCIS cherche qui veut la mort de l’experte scientifique
Critique
Un épisode pas dénué d’intérêt mais un peu confus. C’est bien d’utiliser des faux-semblants mais il faut tout de même que le final soit bien amené. Or, ici, il tombe comme un cheveu dans la soupe car il a été à peine effleuré dans le déroulement de l’intrigue et sans jamais avoir une once d’importance.
Abby est au centre du jeu et Pauley Perrette assure en sortant de son rôle habituel. Il est d’ailleurs à noter qu’elle entre en scène au moment où une analyse déraille et manque de la tuer. Dès lors, elle n’est plus une experte scientifique mais une jeune femme qui a des goûts particuliers mais qui, surtout, et là l’actrice se montre douée, s’enfonce petit à petit dans la peur et la paranoïa. Elle a voulu prendre la menace à la légère, se montrant telle Blanche-Neige singulièrement indisciplinée et imprudente. Mais ce n’est pas une faible femme ainsi que le criminel l’apprendra !
L’épisode est aussi l’occasion d’en dévoiler un peu sur la vie privée d’Abby et son dernier choix en matière de petit ami n’est pas vraiment le gendre idéal. Vincent Young en fait cependant des tonnes mais il insuffle assez de folie dans son jeu pour donner la chair de poule.
Anecdotes :
Comme le signalent les producteurs, c’est le premier épisode à s’intéresser à Abby et à la montrer hors de son labo.
Vincent Young/Mikel Mawher : acteur américain, surtout vu à la télévision : Pacific Blue (1996), Beverly Hills (1997-2000), JAG (2004), Les Experts : Manhattan (2006), Chase Street (2017)
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
22/24 : Le petit frère (Jeopardy) ***
Scénario : David J. North
Réalisation : James Whitmore Jr
Résumé
Un homme meurt durant son transfert au NCIS. Son frère, qui l’ignore, kidnappe la directrice Shepard pour faire un échange.
Critique
Un épisode habile. Sous couvert de l’enquête habituelle, il met en lumière les recrues de la saison ; Ziva et Shepard. La première est inquiétée pour son rôle éventuel dans la mort soudaine de Brian Dempsey, un trafiquant de drogue lié avec son frère à un cartel sud-africain. La seconde est kidnappée pour servir de monnaie d’échange. Pour ce qui concerne Ziva, il est intéressant de l’entendre dire deux choses. D’abord, affirmer qu’il y a un an, oui, elle aurait tué mais plus maintenant. Ensuite, se demande où est sa place. A l’évidence, dans l’équipe comme le montre la tentative de McGee pour lui remonter le moral et le refus de sa démission par Gibbs. Pour ce qui concerne Shepard, Lauren Holly habite enfin la fonction et elle sait montrer la directrice forte et de sang-froid quand elle se trouve dans une situation dangereuse.
La partie policière en elle-même ne manque pas d’intérêt car elle se renouvelle. La partie scientifique est découpée en deux : Ducky se concentre sur la mort du frère pour déterminer une responsabilité ou non de Ziva ; Abby cherche où peut se trouver Shepard. En outre, sur le strict plan de l’histoire, entendre un ravisseur demander qu’on lui rend son frère quand celui-ci est mort ne va pas sans créer une certaine tension ! La présence de Tamara Taylor se justifie par la mise à l’écart de Ziva et, contrairement à sa première participation (2-22), elle a (un peu) plus de contenu. On pourrait croire qu’avec ce sujet, ce serait difficile de faire de l’humour et pourtant non ! David J. North a une idée brillante, macabre certes, d’humour noir certes, mais brillante quand même !
Anecdotes :
Retour de Tamara Taylor.
Zivaïsmes : « Trancher le sifflet » et « Démarrer sur les casquettes de roues »
Pour Gibbs, la première cause de divorce c’est le mariage !
Curiosité : Ziva porte un gilet pare-balle « Police » au lieu de « NCIS ».
Connor Trinneer/James Dempsey : acteur américain, principalement vu à la télévision : Urgences (1997), Star Trek : Enterprise (2001-2005), Stargate Atlantis (2005-2008), Terminator : les chroniques de Sarah Connors (2010)
Réalisation : James Whitmore Jr
Résumé
Un homme meurt durant son transfert au NCIS. Son frère, qui l’ignore, kidnappe la directrice Shepard pour faire un échange.
Critique
Un épisode habile. Sous couvert de l’enquête habituelle, il met en lumière les recrues de la saison ; Ziva et Shepard. La première est inquiétée pour son rôle éventuel dans la mort soudaine de Brian Dempsey, un trafiquant de drogue lié avec son frère à un cartel sud-africain. La seconde est kidnappée pour servir de monnaie d’échange. Pour ce qui concerne Ziva, il est intéressant de l’entendre dire deux choses. D’abord, affirmer qu’il y a un an, oui, elle aurait tué mais plus maintenant. Ensuite, se demande où est sa place. A l’évidence, dans l’équipe comme le montre la tentative de McGee pour lui remonter le moral et le refus de sa démission par Gibbs. Pour ce qui concerne Shepard, Lauren Holly habite enfin la fonction et elle sait montrer la directrice forte et de sang-froid quand elle se trouve dans une situation dangereuse.
La partie policière en elle-même ne manque pas d’intérêt car elle se renouvelle. La partie scientifique est découpée en deux : Ducky se concentre sur la mort du frère pour déterminer une responsabilité ou non de Ziva ; Abby cherche où peut se trouver Shepard. En outre, sur le strict plan de l’histoire, entendre un ravisseur demander qu’on lui rend son frère quand celui-ci est mort ne va pas sans créer une certaine tension ! La présence de Tamara Taylor se justifie par la mise à l’écart de Ziva et, contrairement à sa première participation (2-22), elle a (un peu) plus de contenu. On pourrait croire qu’avec ce sujet, ce serait difficile de faire de l’humour et pourtant non ! David J. North a une idée brillante, macabre certes, d’humour noir certes, mais brillante quand même !
Anecdotes :
Retour de Tamara Taylor.
Zivaïsmes : « Trancher le sifflet » et « Démarrer sur les casquettes de roues »
Pour Gibbs, la première cause de divorce c’est le mariage !
Curiosité : Ziva porte un gilet pare-balle « Police » au lieu de « NCIS ».
Connor Trinneer/James Dempsey : acteur américain, principalement vu à la télévision : Urgences (1997), Star Trek : Enterprise (2001-2005), Stargate Atlantis (2005-2008), Terminator : les chroniques de Sarah Connors (2010)
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
23/24 : Hiatus (1/2) (Hiatus (1/2)) ****
Scénario : Donald P. Bellisario
Réalisation : Dennis Smith
Résumé
Alors qu’il se trouve à bord d’un navire, Gibbs est grièvement blessé dans une explosion. Or, il devait recevoir une information capitale. Pendant que son équipe enquête, il tombe dans le coma et revit son passé.
Critique
Une première partie très forte qui équilibre bien l’enquête policière, l’émotion suscité par l’état de Gibbs et le passé de celui-ci. A l’instar de nombreuses personnes dans l’épisode, le spectateur en apprend beaucoup sur « Gibbs avant Gibbs » si l’on peut dire.
La partie policière est traitée rapidement mais avec efficacité et le réalisateur insère les scènes pour rythmer l’épisode et éviter que les moments centrés sur l’émotion ne le ralentisse. C’est très réussi sur ce plan. DiNozzo devient le chef mais surtout il prouve par ses actes qu’il en a l’étoffe. L’interrogatoire du capitaine par Ziva donne l’identité du principal suspect dont le NCIS avait juste le nom mais la photo ne nous est pas montré ! Comme l’épisode ne va pas plus loin dans la résolution de l’enquête, il faudra patienter.
Peu d’humour évidement mais l’arrivée d’Abby aux urgences de l’hôpital est géniale. Pauley Perrette la campe totalement déchaînée, un moulin à paroles dont le contenu du sac à main désarçonne un peu plus l’infirmière en chef ! Pauley Perrette sera égaiement mise à l’honneur dans le registre de l’émotion car Abby est littéralement effondrée de savoir Gibbs grièvement blessé. Bonne idée de Donald P. Bellisario de l’opposer à une Ziva qui paraît nettement plus détachée ; ce que la laborantine ne lui pardonne pas. DiNozzo les réconciliera mais on a une clé du psychisme de Ziva : elle a du mal à montrer ses émotions et elle se protège contre elles. Cote de Pablo rend visible ce trouble qui git sous la surface froide. Ziva a été entraîné à tuer ; pas à s’écouter.
Mark Harmon passe l’essentiel du temps dans un lit d’hôpital mais il est présent à travers les souvenirs de Gibbs. Souvenirs qui sont présentées sous forme d’images ayant du grain, histoire de les « patiner » un peu. Souvenirs qui nous ouvre le passé de l’agent du NCIS. Certes des éléments avaient été évoqués de-ci de-là durant trois saisons mais, ici, c’est une histoire complète, organisée chronologiquement qui nous est dévoilé. On comprend la douleur qui habite Gibbs. Le final s’annonçait fort et, de fait, il l’est mais surtout il ouvre une grande page d’incertitude !
Anecdotes :
La scène d’ouverture est inspirée du film Usual Suspect. DiNozzo cite d’ailleurs le film.
Première apparition du mentor de Gibbs, Mike Franks.
Première apparition de l’épouse et de la fille de Gibbs, toutes deux décédées.
Ziva parle turc.
Pour voir Gibbs, Shepard téléphone à Condolezza Rice ! Universitaire, celle-ci fut notamment secrétaire d’État de George W. Bush (2005-2009).
Brett Cullen/Todd Gelfand : acteur américain, vu au cinéma dans Wyatt Earp (1994), La vie devant ses yeux (2007) mais plus souvent à la télévision : Les oiseaux se cachent pour mourir (1983), Falcon Crest (1986-1988), L’Equipée du Pony Express (1989-1990), Ally McBeal (1997), FBI : Portés Disparus (2002), Desperate Housewifes (2004-2005), A la Maison-Blanche (2005-2006), Lost (2005-2008), Ugly Betty (2006-2007), Person of Interest (2011-2013), Under the Dome (2014-2015).
Darby Sanchfield/Shannon Gibbs : actrice américaine née en Alaska. Très peu de films à son actif mais une longue présence télévisuelle : Monk (2003), FBI : Portés Disparus (2005), Jericho (2006-2007), Mad Men (2007-2008), Ghost whisperer (2009), How I met your mother (2010), Scandal (depuis 2012)
Mary Matylin Mouser/Kelly Gibbs : actrice américaine, uniquement vue à la télévision : FBI : Portés Disparus (2004), Lie to me (2009), Body of Proof (2011-2013), Scandal (2014), Les Experts : Cyber (2015), Scorpion (2016)
Réalisation : Dennis Smith
Résumé
Alors qu’il se trouve à bord d’un navire, Gibbs est grièvement blessé dans une explosion. Or, il devait recevoir une information capitale. Pendant que son équipe enquête, il tombe dans le coma et revit son passé.
Critique
Une première partie très forte qui équilibre bien l’enquête policière, l’émotion suscité par l’état de Gibbs et le passé de celui-ci. A l’instar de nombreuses personnes dans l’épisode, le spectateur en apprend beaucoup sur « Gibbs avant Gibbs » si l’on peut dire.
La partie policière est traitée rapidement mais avec efficacité et le réalisateur insère les scènes pour rythmer l’épisode et éviter que les moments centrés sur l’émotion ne le ralentisse. C’est très réussi sur ce plan. DiNozzo devient le chef mais surtout il prouve par ses actes qu’il en a l’étoffe. L’interrogatoire du capitaine par Ziva donne l’identité du principal suspect dont le NCIS avait juste le nom mais la photo ne nous est pas montré ! Comme l’épisode ne va pas plus loin dans la résolution de l’enquête, il faudra patienter.
Peu d’humour évidement mais l’arrivée d’Abby aux urgences de l’hôpital est géniale. Pauley Perrette la campe totalement déchaînée, un moulin à paroles dont le contenu du sac à main désarçonne un peu plus l’infirmière en chef ! Pauley Perrette sera égaiement mise à l’honneur dans le registre de l’émotion car Abby est littéralement effondrée de savoir Gibbs grièvement blessé. Bonne idée de Donald P. Bellisario de l’opposer à une Ziva qui paraît nettement plus détachée ; ce que la laborantine ne lui pardonne pas. DiNozzo les réconciliera mais on a une clé du psychisme de Ziva : elle a du mal à montrer ses émotions et elle se protège contre elles. Cote de Pablo rend visible ce trouble qui git sous la surface froide. Ziva a été entraîné à tuer ; pas à s’écouter.
Mark Harmon passe l’essentiel du temps dans un lit d’hôpital mais il est présent à travers les souvenirs de Gibbs. Souvenirs qui sont présentées sous forme d’images ayant du grain, histoire de les « patiner » un peu. Souvenirs qui nous ouvre le passé de l’agent du NCIS. Certes des éléments avaient été évoqués de-ci de-là durant trois saisons mais, ici, c’est une histoire complète, organisée chronologiquement qui nous est dévoilé. On comprend la douleur qui habite Gibbs. Le final s’annonçait fort et, de fait, il l’est mais surtout il ouvre une grande page d’incertitude !
Anecdotes :
La scène d’ouverture est inspirée du film Usual Suspect. DiNozzo cite d’ailleurs le film.
Première apparition du mentor de Gibbs, Mike Franks.
Première apparition de l’épouse et de la fille de Gibbs, toutes deux décédées.
Ziva parle turc.
Pour voir Gibbs, Shepard téléphone à Condolezza Rice ! Universitaire, celle-ci fut notamment secrétaire d’État de George W. Bush (2005-2009).
Brett Cullen/Todd Gelfand : acteur américain, vu au cinéma dans Wyatt Earp (1994), La vie devant ses yeux (2007) mais plus souvent à la télévision : Les oiseaux se cachent pour mourir (1983), Falcon Crest (1986-1988), L’Equipée du Pony Express (1989-1990), Ally McBeal (1997), FBI : Portés Disparus (2002), Desperate Housewifes (2004-2005), A la Maison-Blanche (2005-2006), Lost (2005-2008), Ugly Betty (2006-2007), Person of Interest (2011-2013), Under the Dome (2014-2015).
Darby Sanchfield/Shannon Gibbs : actrice américaine née en Alaska. Très peu de films à son actif mais une longue présence télévisuelle : Monk (2003), FBI : Portés Disparus (2005), Jericho (2006-2007), Mad Men (2007-2008), Ghost whisperer (2009), How I met your mother (2010), Scandal (depuis 2012)
Mary Matylin Mouser/Kelly Gibbs : actrice américaine, uniquement vue à la télévision : FBI : Portés Disparus (2004), Lie to me (2009), Body of Proof (2011-2013), Scandal (2014), Les Experts : Cyber (2015), Scorpion (2016)
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
Toujours d'excellentes critiques, très délectables à lire.
Pas de Zivaïsmes dans l'épisode du jour ? Dommage, c'était l'une des rares qualités que je lui trouvais (ok, ok, j'arrête avec le Ziva bashing ).
Pas de Zivaïsmes dans l'épisode du jour ? Dommage, c'était l'une des rares qualités que je lui trouvais (ok, ok, j'arrête avec le Ziva bashing ).
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
Dearesttara a écrit:Toujours d'excellentes critiques, très délectables à lire.
Pas de Zivaïsmes dans l'épisode du jour ? Dommage, c'était l'une des rares qualités que je lui trouvais (ok, ok, j'arrête avec le Ziva bashing ).
Merci, c'est gentil. Je constate que j'ai encore beaucoup de travail pour t'amener du côté de Pablo. Pas grave, ça me motive !
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
24/24 : Hiatus (2/2) (Hiatus (2/2)) ****
Scénario : Donald P. Bellisario
Réalisation : Dennis Smith
Résumé
Gibbs a perdu le souvenir des quinze dernières années ! Il essaye de retrouver la mémoire pendant que le NCIS tente d’empêcher un attentat de grande ampleur.
Critique
La deuxième partie de « Hiatus » tient toute ses promesses. L’enquête policière importe peu mais divers moments font progressivement faire monter la tension jusqu’au dénouement final. Ce qui compte, c’est Gibbs. Placé au cœur de l’attention, Mark Harmon se montre fantastique.
L’intérêt de l’amnésie traumatique c’est qu’elle est « décidée » par le sujet et donc qu’il a besoin d’aide pour surmonter le blocage. Le solitaire taiseux qu’est Gibbs va donc recevoir une attention dont il n’a pas l’habitude. Le moment où il recouvre la mémoire est très touchant par l’émotion communiquée par Mark Harmon (qui donne l’impression de sortir d’un trou noir) et de Cote de Pablo, qui montre une Ziva éprouvée par la sortie d’émotions trop longtemps refoulées. C’est une idée brillante de Donald P. Bellisario d’avoir donné le rôle de « bonne fée » à l’ancienne espionne. Comme Gibbs, Ziva cache ses sentiments. Ils ont donc une forme de communauté de pensées. Pour le spectateur, l’épisode est une plongée dans le passé de l’agent fédéral mais aussi dans sa psyché. Le meilleur de l’épisode, c’est le retour du mentor de Gibbs, Mike Franks. On découvre ainsi beaucoup de choses ! Muse Watson campe avec autorité un homme vieilli mais nullement décati, fier. En quelques échanges, ces deux hommes parlent de fuite, de refus de savoir ; plus encore de responsabilité. C’est un moment très fort.
Difficile de rester serein dans le final aussi fort que désolant, devant le cynisme de politiques qui écœure. Mais c’est aussi un final déroutant pour le spectateur avec le départ inattendu de Gibbs !
Anecdotes :
Les producteurs annoncent que la saison 4 sera « la saison des secrets ».
Le départ de Gibbs provient de la crise entre Mark Harmon et le producteur Donald P. Bellisario à qui l’acteur reprochait une mauvaise gestion du tournage. Mark Harmon mit sa démission dans la balance. Le final de l’épisode pouvait ainsi donner une sortie au personnage. Pourtant, CBS trancha en faveur de l’acteur. Donald P. Bellisario resta producteur mais céda le poste de showrunner à Chas.Floyd Johnson (son bras droit) et Shane Brennan (scénariste) ; ce dernier s’occupant de la gestion quotidienne.
Zivaïsmes : « L’hôpital se fout de la charité » et « lier les pieds » (au lieu de « lier les mains »)
DiNozzo se donne des règles lui aussi ! La n°3 : « Ne jamais sous-estimer son adversaire »
Muse Watson/Mike Franks : acteur américain, passionné de théâtre et de musique. Au cinéma, on a pu le voir dans Black Raimbow (1989), Assassins (1995), Souviens-toi l’été dernier (1997), Austin Power 2 : l’espion qui m’a tiré (1999). Il tourne désormais essentiellement pour la télévision : Prison Break (2005), Esprits criminels (2006), Mentalist (2008), Castle (2011)
Réalisation : Dennis Smith
Résumé
Gibbs a perdu le souvenir des quinze dernières années ! Il essaye de retrouver la mémoire pendant que le NCIS tente d’empêcher un attentat de grande ampleur.
Critique
La deuxième partie de « Hiatus » tient toute ses promesses. L’enquête policière importe peu mais divers moments font progressivement faire monter la tension jusqu’au dénouement final. Ce qui compte, c’est Gibbs. Placé au cœur de l’attention, Mark Harmon se montre fantastique.
L’intérêt de l’amnésie traumatique c’est qu’elle est « décidée » par le sujet et donc qu’il a besoin d’aide pour surmonter le blocage. Le solitaire taiseux qu’est Gibbs va donc recevoir une attention dont il n’a pas l’habitude. Le moment où il recouvre la mémoire est très touchant par l’émotion communiquée par Mark Harmon (qui donne l’impression de sortir d’un trou noir) et de Cote de Pablo, qui montre une Ziva éprouvée par la sortie d’émotions trop longtemps refoulées. C’est une idée brillante de Donald P. Bellisario d’avoir donné le rôle de « bonne fée » à l’ancienne espionne. Comme Gibbs, Ziva cache ses sentiments. Ils ont donc une forme de communauté de pensées. Pour le spectateur, l’épisode est une plongée dans le passé de l’agent fédéral mais aussi dans sa psyché. Le meilleur de l’épisode, c’est le retour du mentor de Gibbs, Mike Franks. On découvre ainsi beaucoup de choses ! Muse Watson campe avec autorité un homme vieilli mais nullement décati, fier. En quelques échanges, ces deux hommes parlent de fuite, de refus de savoir ; plus encore de responsabilité. C’est un moment très fort.
Difficile de rester serein dans le final aussi fort que désolant, devant le cynisme de politiques qui écœure. Mais c’est aussi un final déroutant pour le spectateur avec le départ inattendu de Gibbs !
Anecdotes :
Les producteurs annoncent que la saison 4 sera « la saison des secrets ».
Le départ de Gibbs provient de la crise entre Mark Harmon et le producteur Donald P. Bellisario à qui l’acteur reprochait une mauvaise gestion du tournage. Mark Harmon mit sa démission dans la balance. Le final de l’épisode pouvait ainsi donner une sortie au personnage. Pourtant, CBS trancha en faveur de l’acteur. Donald P. Bellisario resta producteur mais céda le poste de showrunner à Chas.Floyd Johnson (son bras droit) et Shane Brennan (scénariste) ; ce dernier s’occupant de la gestion quotidienne.
Zivaïsmes : « L’hôpital se fout de la charité » et « lier les pieds » (au lieu de « lier les mains »)
DiNozzo se donne des règles lui aussi ! La n°3 : « Ne jamais sous-estimer son adversaire »
Muse Watson/Mike Franks : acteur américain, passionné de théâtre et de musique. Au cinéma, on a pu le voir dans Black Raimbow (1989), Assassins (1995), Souviens-toi l’été dernier (1997), Austin Power 2 : l’espion qui m’a tiré (1999). Il tourne désormais essentiellement pour la télévision : Prison Break (2005), Esprits criminels (2006), Mentalist (2008), Castle (2011)
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
Le succès est toujours au rendez-vous !
http://braindamaged.fr/16/04/2018/ncis-renouvelee-pour-saison-16-sans-pauley-perrette/
http://braindamaged.fr/16/04/2018/ncis-renouvelee-pour-saison-16-sans-pauley-perrette/
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
McCallum doit avoir la santé pour continuer à tenir tenir le rythme d'un tournage à son age !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
Saison 4
1/23 : Coup monté (Shalom) ***
Scénario : Donald P. Bellisario et John C. Kelley d’après une histoire de John C. Kelley
Réalisation : William Webb
Résumé
Alors qu’elle conduit sportivement dans Washington, Ziva est attirée par des motards sur les lieux d’un attentat dont elle devient bientôt la principale suspecte.
Critique
Une histoire efficace à défaut d’être particulièrement imaginative. Il est vrai qu’elle devait surtout permettre un retour de Mark Harmon dont le personnage de Gibbs était censé avoir pris sa retraite à la fin de la saison précédente. Que le scénario porte le nom de Donald P. Bellisario pourtant mis sur la touche par CBS montre que le producteur déchu préparait la saison suivante sans Mark Harmon. Du coup, il flotte comme un parfum d’artificialité.
S’il n’est pas complètement convaincant, cet épisode se suit pourtant sans déplaisir. D’abord, le thème de l’agent innocent piégé dans une obscure machination est toujours efficace. Ensuite, parce que côté action, le scénario et la réalisation assurent. C’est également plaisant de voir DiNozzo dans un rôle de chef et Michael Weatherly est excellent, montrant un DiNozzo capable mais cherchant encore ses marques. Enfin, parce que ça fait plaisir de voir Mark Harmon qui se montre bon acteur avec son Gibbs en simili-Robinson Crusoé !
Alors que l’épisode date de 2006, il est intéressant de noter que l’arrière-plan politique, qui densifie l’histoire en allant au-delà de la simple vengeance, n’a pas beaucoup évolué jusqu’à nos jours.
Anecdotes :
Première apparition de l’agent Michelle Lee, récurrente cette saison.
Liza Lapira/Michelle Lee : actrice américaine, peu de films à son actif (Cloverfield, 2008 : Crazy, stupid, love, 2011), elle tourne principalement pour la télévision : Sex and the City (2003), Les Soprano (2004), Dexter (2008), Drop Dead Diva (2012)
Scénario : Donald P. Bellisario et John C. Kelley d’après une histoire de John C. Kelley
Réalisation : William Webb
Résumé
Alors qu’elle conduit sportivement dans Washington, Ziva est attirée par des motards sur les lieux d’un attentat dont elle devient bientôt la principale suspecte.
Critique
Une histoire efficace à défaut d’être particulièrement imaginative. Il est vrai qu’elle devait surtout permettre un retour de Mark Harmon dont le personnage de Gibbs était censé avoir pris sa retraite à la fin de la saison précédente. Que le scénario porte le nom de Donald P. Bellisario pourtant mis sur la touche par CBS montre que le producteur déchu préparait la saison suivante sans Mark Harmon. Du coup, il flotte comme un parfum d’artificialité.
S’il n’est pas complètement convaincant, cet épisode se suit pourtant sans déplaisir. D’abord, le thème de l’agent innocent piégé dans une obscure machination est toujours efficace. Ensuite, parce que côté action, le scénario et la réalisation assurent. C’est également plaisant de voir DiNozzo dans un rôle de chef et Michael Weatherly est excellent, montrant un DiNozzo capable mais cherchant encore ses marques. Enfin, parce que ça fait plaisir de voir Mark Harmon qui se montre bon acteur avec son Gibbs en simili-Robinson Crusoé !
Alors que l’épisode date de 2006, il est intéressant de noter que l’arrière-plan politique, qui densifie l’histoire en allant au-delà de la simple vengeance, n’a pas beaucoup évolué jusqu’à nos jours.
Anecdotes :
Première apparition de l’agent Michelle Lee, récurrente cette saison.
Liza Lapira/Michelle Lee : actrice américaine, peu de films à son actif (Cloverfield, 2008 : Crazy, stupid, love, 2011), elle tourne principalement pour la télévision : Sex and the City (2003), Les Soprano (2004), Dexter (2008), Drop Dead Diva (2012)
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
2/23 : Le fugitif (Escaped) ***
Scénario : Steven D. Binder d’après une histoire de Christopher Silber et Steven D. Binder
Réalisation : Dennis Smith
Résumé
Un prisonnier échappé menace Fornell. Il lui assure avoir été condamné à tort par lui et Gibbs. Ce dernier, venu vider sa maison, est contraint de reprendre du service.
Critique
Avec cet épisode la saison 4 est véritablement lancée. Plus Gibbs martèle qu’il ne « reste pas », moins on le croit. L’enjeu était de le faire participer à une enquête et une accusation de s’être trompé, ça aide à reprendre du collier quand on est aussi consciencieux que Leroy Jethro Gibbs. A ce sujet, la tirade finale de Sheppard (Lauren Holly, davantage crédible que la saison dernière. L’actrice a pris ses marques) est très juste. On peut dire que Steven D. Binder – une bonne plume de la série, tout comme Christopher Silber, futur showrunner de NCIS : Nouvelle-Orléans et qui honorera la série-mère de ses scénarii – a bien travaillé car l’enquête-prétexte est bien plus crédible et intéressante que le simili-coup de main à Ziva de l’épisode précédent.
Il est intéressant de voir comment DiNozzo organise « son » équipe - plus pour longtemps et il le sait car le scénario lui colle deux lapsus où il appelle Gibbs « patron » - avec la pratique des « feux de camp » et l’astuce qu’il a piqué à son ancien chef. Michael Weatherly s’amuse visiblement et c’est communicatif. Le côté gauche et emprunté de l’agent Lee est aussi un bel effet comique d’autant que sa compétence (surtout juridique) n’en fait pas un simple clown de service. Liza Lapira est très bien et on goûtera avec délectation cette scène surréaliste dans le labo d’Abby où l’on résout une énigme en dansant !
Anecdotes :
Nouvel arrêt de l’ascenseur mais, cette fois, Gibbs est seul dedans. Vraisemblablement un cas unique.
Hal Holbroock/ Mickey Stokes : acteur américain, il commence sa carrière sur les planches à Broadway dans les années 1950. Son premier rôle au cinéma intervient avec Le Groupe (1966). Depuis, il a joué dans Magnum Force (1973), Les hommes du Président (1976), Capricorn One (1978), Wall Street (1987), La Firme (1993), Into the wild (2007), De l’eau pour les éléphants (2011). Il a aussi joué pour la télévision : Nord et Sud (1985, 1986), A la Maison-Blanche (2001), Sons of Anarchy (2010), Bones (2017).
Scénario : Steven D. Binder d’après une histoire de Christopher Silber et Steven D. Binder
Réalisation : Dennis Smith
Résumé
Un prisonnier échappé menace Fornell. Il lui assure avoir été condamné à tort par lui et Gibbs. Ce dernier, venu vider sa maison, est contraint de reprendre du service.
Critique
Avec cet épisode la saison 4 est véritablement lancée. Plus Gibbs martèle qu’il ne « reste pas », moins on le croit. L’enjeu était de le faire participer à une enquête et une accusation de s’être trompé, ça aide à reprendre du collier quand on est aussi consciencieux que Leroy Jethro Gibbs. A ce sujet, la tirade finale de Sheppard (Lauren Holly, davantage crédible que la saison dernière. L’actrice a pris ses marques) est très juste. On peut dire que Steven D. Binder – une bonne plume de la série, tout comme Christopher Silber, futur showrunner de NCIS : Nouvelle-Orléans et qui honorera la série-mère de ses scénarii – a bien travaillé car l’enquête-prétexte est bien plus crédible et intéressante que le simili-coup de main à Ziva de l’épisode précédent.
Il est intéressant de voir comment DiNozzo organise « son » équipe - plus pour longtemps et il le sait car le scénario lui colle deux lapsus où il appelle Gibbs « patron » - avec la pratique des « feux de camp » et l’astuce qu’il a piqué à son ancien chef. Michael Weatherly s’amuse visiblement et c’est communicatif. Le côté gauche et emprunté de l’agent Lee est aussi un bel effet comique d’autant que sa compétence (surtout juridique) n’en fait pas un simple clown de service. Liza Lapira est très bien et on goûtera avec délectation cette scène surréaliste dans le labo d’Abby où l’on résout une énigme en dansant !
Anecdotes :
Nouvel arrêt de l’ascenseur mais, cette fois, Gibbs est seul dedans. Vraisemblablement un cas unique.
Hal Holbroock/ Mickey Stokes : acteur américain, il commence sa carrière sur les planches à Broadway dans les années 1950. Son premier rôle au cinéma intervient avec Le Groupe (1966). Depuis, il a joué dans Magnum Force (1973), Les hommes du Président (1976), Capricorn One (1978), Wall Street (1987), La Firme (1993), Into the wild (2007), De l’eau pour les éléphants (2011). Il a aussi joué pour la télévision : Nord et Sud (1985, 1986), A la Maison-Blanche (2001), Sons of Anarchy (2010), Bones (2017).
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
3/23 : Recherche mari désespérément (Singled Out) ***
Scénario : David J. North
Réalisation : Terrence O’Hara
Résumé
Dans une voiture volée, le NCIS trouve des traces de sang appartenant au lieutenant Anne Sullivan. L’enquête mène à une rencontre entre célibataires.
Critique
Le solde de la saison 3 payé, les bases de la saison 4 posées, celle-ci peut véritablement commencer avec cette enquête classique mais bien équilibrée entre la part criminelle (traces de sang, empreintes), l’énigme du jour (pourquoi le lieutenant Sullivan gardait-elle des profils chez elle ?) et l’humour toujours présent (notamment lorsque Ziva s’infiltre dans la soirée à « rencontres rapides » - merci aux traducteurs français ! – avec un look improbable ; on s’amuse vraiment durant cette séquence).
Les choses changent, entend-t-on. S’il est assez amusant d’entendre tous les personnages s’interroger sur la nouvelle moustache de Gibbs ou sur les manières plus « humaines » de celui-ci (!), on notera deux éléments de tension qui participent à la crédibilité de la série qui n’est pas simplement une comédie policière. Le premier, c’est l’ambigüité du statut de DiNozzo et Michael Weatherly montre bien que son personnage est en position désagréable, entre son respect intact pour Gibbs devant lequel il s’efface sans difficulté et justement le fait qu’il ait été chef et conserve quelques réflexes d’où malaise. Lequel pourrait être levé selon la réponse donnée à une proposition de promotion. Le second, en partie perceptible lors de l’épisode précédent, et qui refait ici surface, c’est un non-dit entre Gibbs et Ducky. On sent parfaitement qu’il n’y a plus la même proximité qu’autrefois voire un agacement inusité de la part du médecin trop poli pour oser dire ce qui semble poser problème.
Anecdotes :
Changement de photo pour Mark Harmon dans le générique.
Retour des zivaïsmes avec « geindre comme un sinus » (pour « minus ») et des qualificatifs ironiques de DiNozzo envers McGee surnommé « McGuignol ».
Misha Collins/ Justin Ferris : acteur américain né Dimitri Tippens Kruhnic, il prend des cours de théâtre sur un coup de tête. Il tourne surtout pour la télévision : Legacy (1998), Charmed (1999), 24 heures chrono (2002), Urgences (2005, 2006), Ringer (2012), Timeless (2017) mais il est désormais surtout connu pour son rôle de Castiel dans Supernatural (depuis 2008)
Seamus Dever/Graham Thomas : acteur américain, il a joué le lieutenant Kevin Ryan dans Castle (2009-2016).
Scénario : David J. North
Réalisation : Terrence O’Hara
Résumé
Dans une voiture volée, le NCIS trouve des traces de sang appartenant au lieutenant Anne Sullivan. L’enquête mène à une rencontre entre célibataires.
Critique
Le solde de la saison 3 payé, les bases de la saison 4 posées, celle-ci peut véritablement commencer avec cette enquête classique mais bien équilibrée entre la part criminelle (traces de sang, empreintes), l’énigme du jour (pourquoi le lieutenant Sullivan gardait-elle des profils chez elle ?) et l’humour toujours présent (notamment lorsque Ziva s’infiltre dans la soirée à « rencontres rapides » - merci aux traducteurs français ! – avec un look improbable ; on s’amuse vraiment durant cette séquence).
Les choses changent, entend-t-on. S’il est assez amusant d’entendre tous les personnages s’interroger sur la nouvelle moustache de Gibbs ou sur les manières plus « humaines » de celui-ci (!), on notera deux éléments de tension qui participent à la crédibilité de la série qui n’est pas simplement une comédie policière. Le premier, c’est l’ambigüité du statut de DiNozzo et Michael Weatherly montre bien que son personnage est en position désagréable, entre son respect intact pour Gibbs devant lequel il s’efface sans difficulté et justement le fait qu’il ait été chef et conserve quelques réflexes d’où malaise. Lequel pourrait être levé selon la réponse donnée à une proposition de promotion. Le second, en partie perceptible lors de l’épisode précédent, et qui refait ici surface, c’est un non-dit entre Gibbs et Ducky. On sent parfaitement qu’il n’y a plus la même proximité qu’autrefois voire un agacement inusité de la part du médecin trop poli pour oser dire ce qui semble poser problème.
Anecdotes :
Changement de photo pour Mark Harmon dans le générique.
Retour des zivaïsmes avec « geindre comme un sinus » (pour « minus ») et des qualificatifs ironiques de DiNozzo envers McGee surnommé « McGuignol ».
Misha Collins/ Justin Ferris : acteur américain né Dimitri Tippens Kruhnic, il prend des cours de théâtre sur un coup de tête. Il tourne surtout pour la télévision : Legacy (1998), Charmed (1999), 24 heures chrono (2002), Urgences (2005, 2006), Ringer (2012), Timeless (2017) mais il est désormais surtout connu pour son rôle de Castiel dans Supernatural (depuis 2008)
Seamus Dever/Graham Thomas : acteur américain, il a joué le lieutenant Kevin Ryan dans Castle (2009-2016).
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Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
4/24 : L’appât (Faiking It) **
Scénario : Shane Brennan
Réalisation : Thomas J. Wright
Résumé
Un Russe, arrêté après un banal contrôle routier, amène le NCIS à se replonger dans une affaire vieille de quinze ans dans laquelle Mike Franks est impliqué.
Critique
Pour son premier scénario, Shane Brennan ne s’est pas foulé. Cette histoire de dossier disparu, d’éléments et de personnes sortis du passé, le rôle trouble des instances du renseignement, la preuve miracle bien dissimulée ; rien de tout cela n’est nouveau ni original et le traitement ne l’est pas non plus.
En revanche, Shane Brennan a compris que le fond de sauce de la série, ce sont ses personnages et, si les adversaires frisent la caricature (en fait non, ils y tombent carrément), son portrait de Mike Franks est réussi. Muse Watson rafle les meilleures scènes, la gouaille de l’acteur trouve à s’épancher et il règne sur l’épisode un parfum de rébellion contre le protocole et la bureaucratie.
Si l’enquête n’est guère soignée, l’humour est présent avec la mission peu ragoûtante confiée à Ziva et McGee mais il manque un petit zivaïsme et un petit surnom à McGee pour vraiment rire. Le petit numéro de Ducky sur la balle manquante (cette idée-là, au moins, il fallait la trouver) est amusant mais ponctue une séquence lassante même coupée en trois par le montage. Thomas J. Wright est chevronné mais sa réalisation est ultra-classique. Au moins évite-t-il de nous endormir.
Anecdotes :
C’est le 4ème bateau sur lequel travaille Gibbs dans sa cave.
Lorsque DiNozzo appelle soudainement le directeur « Jenny », il s’en tire par une pirouette. C’est en fait la seconde occurrence du fil rouge de la saison.
Ravil Isyanov/Nikolaï Puchenko : acteur russe, il fait son service dans l’armée de l’air soviétique avant d’étudier au théâtre de Moscou. Il s’installe à Londres en 1990 puis à Los Angeles en 1998. Au cinéma, il a notamment joué dans GoldenEye (1995), Le Saint (1997), Le masque de l’araignée (2001), K-19 : le piège des profondeurs (2002), Mr et Mrs Smith (2005), Les insurgés (2008), Transformers 3 (2011). Il tourne également pour la télévision : Les aventures du jeune Indiana Jones (1993), Buffy contre les vampires (2000), Alias (2001-2003), Prison Break (2007), Fringe (2009), The Last Ship (2014), NCIS : Los Angeles (3 épisodes, 2014-2016).
Geoff Pierson/Roy Carver : acteur américain, il a joué « Mr Smith » dans plusieurs épisodes de Castle.
Scénario : Shane Brennan
Réalisation : Thomas J. Wright
Résumé
Un Russe, arrêté après un banal contrôle routier, amène le NCIS à se replonger dans une affaire vieille de quinze ans dans laquelle Mike Franks est impliqué.
Critique
Pour son premier scénario, Shane Brennan ne s’est pas foulé. Cette histoire de dossier disparu, d’éléments et de personnes sortis du passé, le rôle trouble des instances du renseignement, la preuve miracle bien dissimulée ; rien de tout cela n’est nouveau ni original et le traitement ne l’est pas non plus.
En revanche, Shane Brennan a compris que le fond de sauce de la série, ce sont ses personnages et, si les adversaires frisent la caricature (en fait non, ils y tombent carrément), son portrait de Mike Franks est réussi. Muse Watson rafle les meilleures scènes, la gouaille de l’acteur trouve à s’épancher et il règne sur l’épisode un parfum de rébellion contre le protocole et la bureaucratie.
Si l’enquête n’est guère soignée, l’humour est présent avec la mission peu ragoûtante confiée à Ziva et McGee mais il manque un petit zivaïsme et un petit surnom à McGee pour vraiment rire. Le petit numéro de Ducky sur la balle manquante (cette idée-là, au moins, il fallait la trouver) est amusant mais ponctue une séquence lassante même coupée en trois par le montage. Thomas J. Wright est chevronné mais sa réalisation est ultra-classique. Au moins évite-t-il de nous endormir.
Anecdotes :
C’est le 4ème bateau sur lequel travaille Gibbs dans sa cave.
Lorsque DiNozzo appelle soudainement le directeur « Jenny », il s’en tire par une pirouette. C’est en fait la seconde occurrence du fil rouge de la saison.
Ravil Isyanov/Nikolaï Puchenko : acteur russe, il fait son service dans l’armée de l’air soviétique avant d’étudier au théâtre de Moscou. Il s’installe à Londres en 1990 puis à Los Angeles en 1998. Au cinéma, il a notamment joué dans GoldenEye (1995), Le Saint (1997), Le masque de l’araignée (2001), K-19 : le piège des profondeurs (2002), Mr et Mrs Smith (2005), Les insurgés (2008), Transformers 3 (2011). Il tourne également pour la télévision : Les aventures du jeune Indiana Jones (1993), Buffy contre les vampires (2000), Alias (2001-2003), Prison Break (2007), Fringe (2009), The Last Ship (2014), NCIS : Los Angeles (3 épisodes, 2014-2016).
Geoff Pierson/Roy Carver : acteur américain, il a joué « Mr Smith » dans plusieurs épisodes de Castle.
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Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
5/24 : Ames sœurs (Dead and Unburried) ***
Scénario : Nell Scovell
Réalisation : Colin Bucksey
Résumé
Le corps d’un Marine déserteur refait surface dans une maison vide.
Critique
Le cadavre dans la maison vide ; le titre eut été amusant pour cet épisode classique à plusieurs titres. Déjà, il marque le « retour de l’ancien Gibbs » (Mark Harmon a rasé sa moustache). Ensuite, cette histoire de caporal cavaleur et menteur ne serait qu’une enquête banale sans la patte « NCIS ». L’irruption de deux femmes qui se prétendent toutes deux « fiancées » au défunt apporte une touche de vaudeville qui donne une coloration légère à l’épisode. A ce petit jeu, Rachel Boston est excellente ! Siri apparaît comme une cruche d’une naïveté abyssale mais sa bagarre avec sa rivale n’a rien de chiqué ! Aujourd’hui, cette scène serait sans doute filmée différemment car McGee et DiNozzo y apparaissent nettement concupiscents et carrément voyeuristes ! Du machisme à l’état pur ! Le vaudeville est encore davantage la couleur du jour puisque pas moins de deux autres liaisons nous sont présentées dont une concerne un membre de l’équipe !
Bien distillées, les analyses d’Abby et les recherches de Ducky (qui est déterminant dans la résolution de l’enquête) soutiennent l’enquête en lui apportant les lumières de la science. La densification de l’aspect scientifique contrebalance la légèreté du vaudeville et empêche l’épisode de tomber complètement dans la comédie. Cet équilibre est la vraie marque de « NCIS ».
Anecdotes :
Zivaïsmes : Ziva écrit « Comment rouler une pelle ? » au lieu de « Comment cacher une pelle ? » (en anglais, c’est plus évident). Elle ajoute « fausser comité » au lieu de « fausser compagnie ».
Mention de « La Grenouille », non pertinente à ce stade pour citer Sheppard mais c’est la troisième occurrence du fil rouge.
Rebecca Wisocky/Jody Carvell : actrice américaine, elle tourne principalement pour la télévision : Sex and the City (2000), New York section criminelle (2002, 2005), New York police judiciaire (2003), New York unité spéciale (2003, 2006), Medium (2007), 90210 Beverly Hills, nouvelle génération (4 épisodes, 2010-2011), Mentalist (9 épisodes, 2010-2013), Devious Maids (2013-2016), Once upon a time (2014), The X-Files (2016).
Rachel Boston/Siri Albert : actrice américaine, surtout active à la télévision: Mes plus belles années (2002-2005), Sept à la maison (2006), The Ex-List (2008-2009), US Marshal : protection de témoins (2011-2012), Witches of the East End (2013-2014).
Elisa Donovan/Rebecca Kamp : actrice américaine, surtout vue à la télévision : Le Rebelle (1995), Sabrina, l’apprentie sorcière (2000-2003), Le sauveur de Noël (2009).
Deek Webster/commandant Stengel : acteur américain, il tourne surtout pour la télévision : Star trek : la nouvelle génération (1993), Night Man (1997-1998), Supernatural (2005), Mental (2009), Revolution (2012).
Scénario : Nell Scovell
Réalisation : Colin Bucksey
Résumé
Le corps d’un Marine déserteur refait surface dans une maison vide.
Critique
Le cadavre dans la maison vide ; le titre eut été amusant pour cet épisode classique à plusieurs titres. Déjà, il marque le « retour de l’ancien Gibbs » (Mark Harmon a rasé sa moustache). Ensuite, cette histoire de caporal cavaleur et menteur ne serait qu’une enquête banale sans la patte « NCIS ». L’irruption de deux femmes qui se prétendent toutes deux « fiancées » au défunt apporte une touche de vaudeville qui donne une coloration légère à l’épisode. A ce petit jeu, Rachel Boston est excellente ! Siri apparaît comme une cruche d’une naïveté abyssale mais sa bagarre avec sa rivale n’a rien de chiqué ! Aujourd’hui, cette scène serait sans doute filmée différemment car McGee et DiNozzo y apparaissent nettement concupiscents et carrément voyeuristes ! Du machisme à l’état pur ! Le vaudeville est encore davantage la couleur du jour puisque pas moins de deux autres liaisons nous sont présentées dont une concerne un membre de l’équipe !
Bien distillées, les analyses d’Abby et les recherches de Ducky (qui est déterminant dans la résolution de l’enquête) soutiennent l’enquête en lui apportant les lumières de la science. La densification de l’aspect scientifique contrebalance la légèreté du vaudeville et empêche l’épisode de tomber complètement dans la comédie. Cet équilibre est la vraie marque de « NCIS ».
Anecdotes :
Zivaïsmes : Ziva écrit « Comment rouler une pelle ? » au lieu de « Comment cacher une pelle ? » (en anglais, c’est plus évident). Elle ajoute « fausser comité » au lieu de « fausser compagnie ».
Mention de « La Grenouille », non pertinente à ce stade pour citer Sheppard mais c’est la troisième occurrence du fil rouge.
Rebecca Wisocky/Jody Carvell : actrice américaine, elle tourne principalement pour la télévision : Sex and the City (2000), New York section criminelle (2002, 2005), New York police judiciaire (2003), New York unité spéciale (2003, 2006), Medium (2007), 90210 Beverly Hills, nouvelle génération (4 épisodes, 2010-2011), Mentalist (9 épisodes, 2010-2013), Devious Maids (2013-2016), Once upon a time (2014), The X-Files (2016).
Rachel Boston/Siri Albert : actrice américaine, surtout active à la télévision: Mes plus belles années (2002-2005), Sept à la maison (2006), The Ex-List (2008-2009), US Marshal : protection de témoins (2011-2012), Witches of the East End (2013-2014).
Elisa Donovan/Rebecca Kamp : actrice américaine, surtout vue à la télévision : Le Rebelle (1995), Sabrina, l’apprentie sorcière (2000-2003), Le sauveur de Noël (2009).
Deek Webster/commandant Stengel : acteur américain, il tourne surtout pour la télévision : Star trek : la nouvelle génération (1993), Night Man (1997-1998), Supernatural (2005), Mental (2009), Revolution (2012).
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Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
6/24: Le mystère d’Halloween (Witch Hunt) ****
Scénario : Steven Kriozere
Réalisation : James Whitmore Jr
Résumé
Un homme déguisé en squelette est retrouvé mort au domicile d’un Marine dont la fille a été enlevée.
Critique
Bel épisode qui brouille admirablement les pistes sur le thème éculé de l’enfant kidnappée (d’autant que c’était le premier épisode de la saison 2) avec beaucoup d’humour, des fausses pistes et une ambiance d’Halloween plutôt réussie. Le coupable peut se vanter d’avoir fait tourner en bourrique le NCIS, le spectateur s’est laissé piéger lui aussi !
Tour à tour, les différents membres de l’équipe sont mis en valeur parfois à leur détriment. Ainsi, Ziva est-elle ridiculisée par une femme qu’elle était censée surveiller ; ce qui est mis en parallèle avec sa difficulté à appréhender la douleur d’autrui. Les émotions ne sont clairement pas le rayon de l’ex-espionne israélienne. Tony et McGee assurent une part d’humour et l’on découvre que le premier déteste Halloween (et pourquoi). Ducky n’a pas de dissection à faire mais sa conversation avec Ziva est un beau moment de complicité et presque de tendresse d’un grand-père envers sa petite-fille.
Anecdotes :
Dans cet épisode Tim McGee acquiert le surnom de « Roi des Elfes » et on découvre qu'il parle couramment le Klingon (référence à Star Trek). Abby fête Halloween déguisée en Marilyn Monroe (très réussi).
Selon Ducky, Halloween vient d’Écosse. Il n’a pas tort. Son nom est une contraction écossaise de Allhallow-even qui signifie the eve of All Saints' Day en anglais contemporain et peut se traduire comme « la veillée de la Toussaint ».
Pour DiNozzo, un zombie « rapide » est une hérésie ! D’abord très lent dans La nuit des morts-vivants de Romero, le zombie a tendance à aller de plus en vite.
Confusion en forme de gag : un invité d’une fête dit aux agents qu’ils ont mal orthographié « CSI » ; c’est-à-dire Les Experts.
Ziva ne connaît pas l’expression « Bruits de couloir » qu’elle prend pour une personne !
Scénario : Steven Kriozere
Réalisation : James Whitmore Jr
Résumé
Un homme déguisé en squelette est retrouvé mort au domicile d’un Marine dont la fille a été enlevée.
Critique
Bel épisode qui brouille admirablement les pistes sur le thème éculé de l’enfant kidnappée (d’autant que c’était le premier épisode de la saison 2) avec beaucoup d’humour, des fausses pistes et une ambiance d’Halloween plutôt réussie. Le coupable peut se vanter d’avoir fait tourner en bourrique le NCIS, le spectateur s’est laissé piéger lui aussi !
Tour à tour, les différents membres de l’équipe sont mis en valeur parfois à leur détriment. Ainsi, Ziva est-elle ridiculisée par une femme qu’elle était censée surveiller ; ce qui est mis en parallèle avec sa difficulté à appréhender la douleur d’autrui. Les émotions ne sont clairement pas le rayon de l’ex-espionne israélienne. Tony et McGee assurent une part d’humour et l’on découvre que le premier déteste Halloween (et pourquoi). Ducky n’a pas de dissection à faire mais sa conversation avec Ziva est un beau moment de complicité et presque de tendresse d’un grand-père envers sa petite-fille.
Anecdotes :
Dans cet épisode Tim McGee acquiert le surnom de « Roi des Elfes » et on découvre qu'il parle couramment le Klingon (référence à Star Trek). Abby fête Halloween déguisée en Marilyn Monroe (très réussi).
Selon Ducky, Halloween vient d’Écosse. Il n’a pas tort. Son nom est une contraction écossaise de Allhallow-even qui signifie the eve of All Saints' Day en anglais contemporain et peut se traduire comme « la veillée de la Toussaint ».
Pour DiNozzo, un zombie « rapide » est une hérésie ! D’abord très lent dans La nuit des morts-vivants de Romero, le zombie a tendance à aller de plus en vite.
Confusion en forme de gag : un invité d’une fête dit aux agents qu’ils ont mal orthographié « CSI » ; c’est-à-dire Les Experts.
Ziva ne connaît pas l’expression « Bruits de couloir » qu’elle prend pour une personne !
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
7/24 : Duo d’enfer (Sandblast) ****
Scénario : Robert Palm
Réalisation : Dennis Smith
Résumé
Un colonel des Marines est tué par une bombe sur un terrain de golf interarmées. Le NCIS doit faire équipe avec son homologue de l’armée de terre.
Critique
Un épisode très intéressant avec une histoire classique mais bien charpentée et des intrigues secondaires qui apportent quelque chose. Nouveau venu – nouveau showrunner, nouvelles plumes – Robert Palm a parfaitement saisi ce qu’est NCIS.
Si l’enquête a un fond sérieux – le terrorisme, la question de l’ennemi intérieur – ce n’est pas le plus important car ce qui intéresse réellement le scénariste, c’est la construction du duo Gibbs/Mann. Une enquête conjointe n’est jamais une partie de plaisir et une scène traite de la question avec humour. On y voit tout de même que Gibbs a du mal à avoir le dernier mot. Mark Harmon et Susanna Thompson mènent de front avec brio sérieux du policier et badinage. Lorsque le colonel – c’est ainsi que l’on désigne un lieutenant-colonel – Mann vient chez Gibbs, si le fond de la conversation porte sur l’enquête, la forme est plus tendancieuse et les regards absolument sexuels ! L’arme du terroriste étant une bombe, cela nous vaut des scènes plus tendues mais toujours tempérées par un peu de légèreté sans que celle-ci casse l’ambiance. C’est très équilibrée comme construction.
En parallèle, DiNozzo est mis en valeur dans cet épisode dans deux aspects différents mais complémentaires de sa personnalité. Il se montre ainsi attentif, bienveillant mais sérieux avec le fils de la victime et ce sont de belles scènes. O note une approche plus distanciée du terrorisme ; ce qui marque une nette différence avec le traitement de Bellisario. Il est aussi taquin et charmeur avec une charmante étudiante en médecine. Si cette demoiselle n’est pas la première à qui notre « Italien » de service (belle déclaration d’amour à la mère-patrie des DiNozzo !) décoche son sourire « carygrantesque », certains éléments sont inusités. Ainsi, la belle n’est pas nommée mais la proximité entre eux est déjà soulignée. Scottie Thompson, radieuse, joue à merveille la jeune femme qui se plaît en la compagnie d’un homme charmant. En outre, il lui fait réviser sa médecine donc ils sortent ensemble depuis quelques temps mais, visiblement, ne sont pas encore amants. Le spectateur prend donc en chemin une histoire déjà commencée et qui appelle une suite.
Anecdotes :
CID : Le United States Army Criminal Investigation Command ou Criminal Investigaton Division est un service qui enquête sur les violations des lois militaires au sein de l’armée américaine.
« 2ème tango » entre McGee et le sumac vénéneux qui donne des scènes comiques et un peu graveleuses
Nouvelle mention de « La Grenouille ». Sans incidence sur l’épisode, cette 4ème mention souligne l’implication personnelle du directeur Sheppard
Lorsque Gibbs parle au sans-abris, celui-ci fait tout un discours sur le prénom « Jethro ». Dans le dîner du 9 avril 2007, Mark Harmon raconte être intervenu pour que celui-ci soit conservé.
Susanna Thompson/Lieutenant-colonel Hollis Mann : actrice américaine, vue au cinéma dans L’ombre d’un soupçon (1999) mais surtout à la télévision : Les dessous de Palm Beach (1991), Star Trek : la nouvelle génération (1992-1993), Star Trek : Voyager (1999-2000), Arrow (2012-2016)
Scottie Thompson/Jeanne Benoît : actrice et danseuse américaine née Susan Scott Thompson. Elle a dansé avec le Richmond Ballet et obtenu un diplôme de danse. A Harvard, elle se passionne pour la comédie. Peu de rôle au cinéma mais déjà une belle carrière à la télévision : New York police judiciaire (2006), Trauma (2009-2010), The Blacklist (2014), Zoo (2015).
Ces deux actrices vont être récurrentes cette saison et au-delà.
Scénario : Robert Palm
Réalisation : Dennis Smith
Résumé
Un colonel des Marines est tué par une bombe sur un terrain de golf interarmées. Le NCIS doit faire équipe avec son homologue de l’armée de terre.
Critique
Un épisode très intéressant avec une histoire classique mais bien charpentée et des intrigues secondaires qui apportent quelque chose. Nouveau venu – nouveau showrunner, nouvelles plumes – Robert Palm a parfaitement saisi ce qu’est NCIS.
Si l’enquête a un fond sérieux – le terrorisme, la question de l’ennemi intérieur – ce n’est pas le plus important car ce qui intéresse réellement le scénariste, c’est la construction du duo Gibbs/Mann. Une enquête conjointe n’est jamais une partie de plaisir et une scène traite de la question avec humour. On y voit tout de même que Gibbs a du mal à avoir le dernier mot. Mark Harmon et Susanna Thompson mènent de front avec brio sérieux du policier et badinage. Lorsque le colonel – c’est ainsi que l’on désigne un lieutenant-colonel – Mann vient chez Gibbs, si le fond de la conversation porte sur l’enquête, la forme est plus tendancieuse et les regards absolument sexuels ! L’arme du terroriste étant une bombe, cela nous vaut des scènes plus tendues mais toujours tempérées par un peu de légèreté sans que celle-ci casse l’ambiance. C’est très équilibrée comme construction.
En parallèle, DiNozzo est mis en valeur dans cet épisode dans deux aspects différents mais complémentaires de sa personnalité. Il se montre ainsi attentif, bienveillant mais sérieux avec le fils de la victime et ce sont de belles scènes. O note une approche plus distanciée du terrorisme ; ce qui marque une nette différence avec le traitement de Bellisario. Il est aussi taquin et charmeur avec une charmante étudiante en médecine. Si cette demoiselle n’est pas la première à qui notre « Italien » de service (belle déclaration d’amour à la mère-patrie des DiNozzo !) décoche son sourire « carygrantesque », certains éléments sont inusités. Ainsi, la belle n’est pas nommée mais la proximité entre eux est déjà soulignée. Scottie Thompson, radieuse, joue à merveille la jeune femme qui se plaît en la compagnie d’un homme charmant. En outre, il lui fait réviser sa médecine donc ils sortent ensemble depuis quelques temps mais, visiblement, ne sont pas encore amants. Le spectateur prend donc en chemin une histoire déjà commencée et qui appelle une suite.
Anecdotes :
CID : Le United States Army Criminal Investigation Command ou Criminal Investigaton Division est un service qui enquête sur les violations des lois militaires au sein de l’armée américaine.
« 2ème tango » entre McGee et le sumac vénéneux qui donne des scènes comiques et un peu graveleuses
Nouvelle mention de « La Grenouille ». Sans incidence sur l’épisode, cette 4ème mention souligne l’implication personnelle du directeur Sheppard
Lorsque Gibbs parle au sans-abris, celui-ci fait tout un discours sur le prénom « Jethro ». Dans le dîner du 9 avril 2007, Mark Harmon raconte être intervenu pour que celui-ci soit conservé.
Susanna Thompson/Lieutenant-colonel Hollis Mann : actrice américaine, vue au cinéma dans L’ombre d’un soupçon (1999) mais surtout à la télévision : Les dessous de Palm Beach (1991), Star Trek : la nouvelle génération (1992-1993), Star Trek : Voyager (1999-2000), Arrow (2012-2016)
Scottie Thompson/Jeanne Benoît : actrice et danseuse américaine née Susan Scott Thompson. Elle a dansé avec le Richmond Ballet et obtenu un diplôme de danse. A Harvard, elle se passionne pour la comédie. Peu de rôle au cinéma mais déjà une belle carrière à la télévision : New York police judiciaire (2006), Trauma (2009-2010), The Blacklist (2014), Zoo (2015).
Ces deux actrices vont être récurrentes cette saison et au-delà.
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
8/24 : Héros d’un jour (Once a Hero) ***
Scénario : Shane Brennan
Réalisation : Thomas J. Wright
Résumé
Un ancien Marine décoré fait une chute mortelle au milieu d’un gala officiel.
Critique
Pour son second scénario, Shane Brennan fait beaucoup mieux que le premier. Son intrigue est solide et on note sa causticité dans les répliques concernant les politiques et les fournisseurs de la Défense. Si la victime est un héros de guerre, et que la solidarité des Marines est soulignée, le scénariste ose aborder la question des soldats revenus de la guerre mais profondément marqués par celle-ci. Si JAG ou NCIS première version ont pu aborder la question (notamment concernant le Viêtnam), la critique envers l’abandon des traumatisés est sévère.
Shane Brennan a aussi l’habileté de nous soumettre des fausses pistes très crédibles et il est appréciable que Gibbs ne défende pas mordicus le Marine défunt comme « forcément » innocent parce que héros de guerre et Marine ; ce qui, là encore, marque une évolution profonde de la série. Le fond « militaire » subsiste mais les personnages commencent à prendre le dessus. Symptomatique est le traitement de DiNozzo. Le joyeux cavaleur des saisons précédentes a pris de la maîtrise (l’exercice des responsabilités ?) et la relation avec sa petite amie est à nouveau largement montrée. Il ne s’agit absolument plus des passades précédentes mais d’une véritable relation romantique. La relance de l’intrigue est également très bien amenée.
L’humour est visiblement une valeur sûre de la plume de Brennan. Il y a le passage incroyable, limite invraisemblable mais tellement chouette à regarder, d’Abby et sa quête du super microscope et comment elle parvient à ses fins. C’est délirant mais c’est comme ça qu’on l’aime ! Et la saison est résolument placée sous le signe du vaudeville avec la liaison de Palmer et de l’agent Lee, laquelle se montre sous un nouveau jour. On rit pas mal mais la réalisation parfaitement maîtrisée maintient l’épisode sous le règne policier.
Anecdotes :
Le sergent Wright est titulaire de la Croix de bronze et de la Purple Heart. La Bronze Star Medal, quatrième plus haute distinction pour bravoure, héroïsme et mérite, est attribuée à toute personne qui, participant dans ou avec l’armée des États-Unis après le 7 décembre 1941 (date de l'attaque de Pearl Harbor, marquant l’entrée en guerre des États-Unis), s’est distinguée par des actions héroïques. Pour recevoir la Bronze Star, un militaire doit être exposé au feu ennemi et être dans une situation dangereuse durant l'exécution de son action. La Purple Heart est une médaille militaire américaine, décernée au nom du président des États-Unis, accordée aux soldats blessés ou tués au service de l'armée après le 5 avril 1917. (Source : Wikipédia)
Zivaïsme : pour parler de la petite mine de son collègue, elle utilise « crevure » pour « crever »
Pour Abby, la mort est un divertissement !
Francesco Quinn/Luis Romero : acteur américain (1963-2011), fils d’Anthony Quinn, il s’était fait un prénom au cinéma : Platoon (1986), Hell Ride (2008) mais tournait davantage pour la télévision : Miami Vice (1987), Les aventures du jeune Indiana Jones (1992), JAG (1997), Alias (2002), Esprits criminels (2005). Il succombe à une crise cardiaque.
Scénario : Shane Brennan
Réalisation : Thomas J. Wright
Résumé
Un ancien Marine décoré fait une chute mortelle au milieu d’un gala officiel.
Critique
Pour son second scénario, Shane Brennan fait beaucoup mieux que le premier. Son intrigue est solide et on note sa causticité dans les répliques concernant les politiques et les fournisseurs de la Défense. Si la victime est un héros de guerre, et que la solidarité des Marines est soulignée, le scénariste ose aborder la question des soldats revenus de la guerre mais profondément marqués par celle-ci. Si JAG ou NCIS première version ont pu aborder la question (notamment concernant le Viêtnam), la critique envers l’abandon des traumatisés est sévère.
Shane Brennan a aussi l’habileté de nous soumettre des fausses pistes très crédibles et il est appréciable que Gibbs ne défende pas mordicus le Marine défunt comme « forcément » innocent parce que héros de guerre et Marine ; ce qui, là encore, marque une évolution profonde de la série. Le fond « militaire » subsiste mais les personnages commencent à prendre le dessus. Symptomatique est le traitement de DiNozzo. Le joyeux cavaleur des saisons précédentes a pris de la maîtrise (l’exercice des responsabilités ?) et la relation avec sa petite amie est à nouveau largement montrée. Il ne s’agit absolument plus des passades précédentes mais d’une véritable relation romantique. La relance de l’intrigue est également très bien amenée.
L’humour est visiblement une valeur sûre de la plume de Brennan. Il y a le passage incroyable, limite invraisemblable mais tellement chouette à regarder, d’Abby et sa quête du super microscope et comment elle parvient à ses fins. C’est délirant mais c’est comme ça qu’on l’aime ! Et la saison est résolument placée sous le signe du vaudeville avec la liaison de Palmer et de l’agent Lee, laquelle se montre sous un nouveau jour. On rit pas mal mais la réalisation parfaitement maîtrisée maintient l’épisode sous le règne policier.
Anecdotes :
Le sergent Wright est titulaire de la Croix de bronze et de la Purple Heart. La Bronze Star Medal, quatrième plus haute distinction pour bravoure, héroïsme et mérite, est attribuée à toute personne qui, participant dans ou avec l’armée des États-Unis après le 7 décembre 1941 (date de l'attaque de Pearl Harbor, marquant l’entrée en guerre des États-Unis), s’est distinguée par des actions héroïques. Pour recevoir la Bronze Star, un militaire doit être exposé au feu ennemi et être dans une situation dangereuse durant l'exécution de son action. La Purple Heart est une médaille militaire américaine, décernée au nom du président des États-Unis, accordée aux soldats blessés ou tués au service de l'armée après le 5 avril 1917. (Source : Wikipédia)
Zivaïsme : pour parler de la petite mine de son collègue, elle utilise « crevure » pour « crever »
Pour Abby, la mort est un divertissement !
Francesco Quinn/Luis Romero : acteur américain (1963-2011), fils d’Anthony Quinn, il s’était fait un prénom au cinéma : Platoon (1986), Hell Ride (2008) mais tournait davantage pour la télévision : Miami Vice (1987), Les aventures du jeune Indiana Jones (1992), JAG (1997), Alias (2002), Esprits criminels (2005). Il succombe à une crise cardiaque.
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Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
9/24 : Esprit de famille (Twisted Sister) ****
Scénario : Steven D. Binder
Réalisation : Terrence O’Hara
Résumé
Sarah, la sœur de McGee, débarque chez son frère en pleine nuit avec du sang sur elle.
Critique
Les meilleurs épisodes de série sont ceux qui mettent en jeux nos héros. Celui-ci est de ceux-là et le choix de McGee est des plus pertinents. La gentillesse et le respect inné des procédures dont toute la première partie de l’épisode constitue une rupture avec ce que l’on sait de lui ; ce qui densifie sa personnalité, la complexifie et le rend encore plus sympathique. En outre, Sean Murray est très juste tout du long montrant un McGee déchiré entre son amour fraternel, son devoir de policier, les faits et les convictions. La seconde partie le met un peu en retrait pour donner plus de place à l’enquête proprement dite. La culpabilité de Sarah est assez bien mise en avant pour donner de la crédibilité. Ainsi Ziva énonce que la jeune fille a le mobile et l’opportunité pour commettre le crime. Les scènes de Sean Murray avec Mark Harmon sont également de très bonnes factures car on voit l’agent en chef se mettre en quatre pour réussir à la fois à sermonner vertement son subordonné désobéissant et à le maintenir au-dessus de la ligne de flottaison. D’une manière décalée très « NCIS », ce sont des poissons rouges morts empoisonnés à la nicotine qui vont jouer un rôle déterminant dans la résolution du crime !
Donald P. Bellisario ne supervise plus la série mais il a encore une enfant à placer ! Le producteur, très famille (ce qui n’a rien de surprenant de la part de ce conservateur bon teint) a placé un fils à la production (David) et avait fait jouer un autre la saison dernière (Michael). Voici donc sa fille Troian qui se débrouille honnêtement. Son partenariat avec Sean Murray fonctionne très bien. La scène où ils reconstituent la soirée de Sarah façon Sherlock Holmes est drôle tout en faisant avancer l’enquête. Plutôt à l’aise dans l’émotion, elle est cependant parfois un peu empruntée mais prometteuse.
L’épisode comporte également un segment mineur mais intrigant. Jeanne s’étonne qu’elle et Tony n’aient pas encore couché ensemble au bout d’un mois (en « violation de la convention de Genève » selon elle !) et, très curieusement, il s’en sort avec une pirouette. Plus curieux encore, il va quémander un conseil auprès de Sheppard ! Il se passe quelque chose dans la vie de DiNozzo.
Anecdotes :
Seconde et dernière apparition de la sœur de McGee, jouée par la belle-sœur par alliance de Sean Murray
McGee a un mug avec la photo de sa grand-mère dessus !
On découvre que, non seulement il écrit sur une vieille machine à écrire (ce dont DiNozzo s’était déjà gaussé) mais qu’il a même publié un livre qui fait quelques vagues dans l’équipe !
C’est le 100ème corps de DiNozzo qui veut prendre une photo !
Troian Bellisario/Sarah McGee : actrice américaine, fille de Donald P. Bellisario. Elle tourne principalement pour la télévision : Code Quantum (1990), JAG (1998), Pretty Little Liars (2010-2017)
Scénario : Steven D. Binder
Réalisation : Terrence O’Hara
Résumé
Sarah, la sœur de McGee, débarque chez son frère en pleine nuit avec du sang sur elle.
Critique
Les meilleurs épisodes de série sont ceux qui mettent en jeux nos héros. Celui-ci est de ceux-là et le choix de McGee est des plus pertinents. La gentillesse et le respect inné des procédures dont toute la première partie de l’épisode constitue une rupture avec ce que l’on sait de lui ; ce qui densifie sa personnalité, la complexifie et le rend encore plus sympathique. En outre, Sean Murray est très juste tout du long montrant un McGee déchiré entre son amour fraternel, son devoir de policier, les faits et les convictions. La seconde partie le met un peu en retrait pour donner plus de place à l’enquête proprement dite. La culpabilité de Sarah est assez bien mise en avant pour donner de la crédibilité. Ainsi Ziva énonce que la jeune fille a le mobile et l’opportunité pour commettre le crime. Les scènes de Sean Murray avec Mark Harmon sont également de très bonnes factures car on voit l’agent en chef se mettre en quatre pour réussir à la fois à sermonner vertement son subordonné désobéissant et à le maintenir au-dessus de la ligne de flottaison. D’une manière décalée très « NCIS », ce sont des poissons rouges morts empoisonnés à la nicotine qui vont jouer un rôle déterminant dans la résolution du crime !
Donald P. Bellisario ne supervise plus la série mais il a encore une enfant à placer ! Le producteur, très famille (ce qui n’a rien de surprenant de la part de ce conservateur bon teint) a placé un fils à la production (David) et avait fait jouer un autre la saison dernière (Michael). Voici donc sa fille Troian qui se débrouille honnêtement. Son partenariat avec Sean Murray fonctionne très bien. La scène où ils reconstituent la soirée de Sarah façon Sherlock Holmes est drôle tout en faisant avancer l’enquête. Plutôt à l’aise dans l’émotion, elle est cependant parfois un peu empruntée mais prometteuse.
L’épisode comporte également un segment mineur mais intrigant. Jeanne s’étonne qu’elle et Tony n’aient pas encore couché ensemble au bout d’un mois (en « violation de la convention de Genève » selon elle !) et, très curieusement, il s’en sort avec une pirouette. Plus curieux encore, il va quémander un conseil auprès de Sheppard ! Il se passe quelque chose dans la vie de DiNozzo.
Anecdotes :
Seconde et dernière apparition de la sœur de McGee, jouée par la belle-sœur par alliance de Sean Murray
McGee a un mug avec la photo de sa grand-mère dessus !
On découvre que, non seulement il écrit sur une vieille machine à écrire (ce dont DiNozzo s’était déjà gaussé) mais qu’il a même publié un livre qui fait quelques vagues dans l’équipe !
C’est le 100ème corps de DiNozzo qui veut prendre une photo !
Troian Bellisario/Sarah McGee : actrice américaine, fille de Donald P. Bellisario. Elle tourne principalement pour la télévision : Code Quantum (1990), JAG (1998), Pretty Little Liars (2010-2017)
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Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
10/24 : Le monstre (Smoked) **
Scénario : John C. Kelley et Robert Palm
Réalisation : Dennis Smith
Résumé
Un cadavre momifié tombe du conduit d’une vieille chaudière d’une base militaire. Le NCIS fait équipe avec le FBI.
Critique
Mis à part le plaisir de retrouver Joe Spano et son numéro de claquettes avec Mark Harmon, c’est un épisode plutôt banal où l’on bouge beaucoup pour combler une intrigue plutôt faiblarde. Parler de tueur en série dans NCIS est quasiment incongru. L’atmosphère sinistre qui en résulte est contraire à l’esprit de la série. Les scénaristes ont voulu plagier Esprits criminels mais ça ne pouvait pas coller.
De fait, ce qui fait l’intérêt de cet épisode, ce sont les à-côtés de l’intrigue comme McGee qui est en butte à l’ironie de ses collègues à cause de son livre (de fait, cet épisode prend directement la suite du précédent avec même un rappel de son intrigue, ce qui est inhabituel) ou la « course » que fait DiNozzo pour le directeur Shepard. Le fil rouge autour de la Grenouille prend un peu plus d’importance mais Gibbs est toujours exclu de cette enquête. On comprend que Tony se sente quelque peu en porte-à-faux ! On apprécie aussi la franche discussion entre Gibbs et Ducky qui solde un contentieux que l’on sentait bien. Très sobres, les comédiens donnent beaucoup d’émotion à cette séquence pudique.
Anecdotes :
Dicton de Gibbs : « Le premier pas vers le divorce, c’est le mariage » !
Zivaïsme : Ziva se propose de « lâcher du zeste » (pour « du lest »)
Nouveau lapsus de DiNozzo qui appelle Shepard par son prénom.
Rappel de la règle 22 : Ne jamais déranger Gibbs en salle d’interrogatoire
Mandy June Turpin/Karen Bright : actrice et productrice américaine, vue dans les séries La vie avant tout (2001-2002), 24 heures chrono (2004), Bones (2005), Docteur House (2006), The Closer (2009), Castle (2011), Mentalist (2015), Jane the virgin (2018)
Scénario : John C. Kelley et Robert Palm
Réalisation : Dennis Smith
Résumé
Un cadavre momifié tombe du conduit d’une vieille chaudière d’une base militaire. Le NCIS fait équipe avec le FBI.
Critique
Mis à part le plaisir de retrouver Joe Spano et son numéro de claquettes avec Mark Harmon, c’est un épisode plutôt banal où l’on bouge beaucoup pour combler une intrigue plutôt faiblarde. Parler de tueur en série dans NCIS est quasiment incongru. L’atmosphère sinistre qui en résulte est contraire à l’esprit de la série. Les scénaristes ont voulu plagier Esprits criminels mais ça ne pouvait pas coller.
De fait, ce qui fait l’intérêt de cet épisode, ce sont les à-côtés de l’intrigue comme McGee qui est en butte à l’ironie de ses collègues à cause de son livre (de fait, cet épisode prend directement la suite du précédent avec même un rappel de son intrigue, ce qui est inhabituel) ou la « course » que fait DiNozzo pour le directeur Shepard. Le fil rouge autour de la Grenouille prend un peu plus d’importance mais Gibbs est toujours exclu de cette enquête. On comprend que Tony se sente quelque peu en porte-à-faux ! On apprécie aussi la franche discussion entre Gibbs et Ducky qui solde un contentieux que l’on sentait bien. Très sobres, les comédiens donnent beaucoup d’émotion à cette séquence pudique.
Anecdotes :
Dicton de Gibbs : « Le premier pas vers le divorce, c’est le mariage » !
Zivaïsme : Ziva se propose de « lâcher du zeste » (pour « du lest »)
Nouveau lapsus de DiNozzo qui appelle Shepard par son prénom.
Rappel de la règle 22 : Ne jamais déranger Gibbs en salle d’interrogatoire
Mandy June Turpin/Karen Bright : actrice et productrice américaine, vue dans les séries La vie avant tout (2001-2002), 24 heures chrono (2004), Bones (2005), Docteur House (2006), The Closer (2009), Castle (2011), Mentalist (2015), Jane the virgin (2018)
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Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
11/24 : Otto (Driven) ***
Scénario : Richard C. Arthur, Nell Scovell et John C. Kelley d’après une histoire de Richard C. Arthur
Réalisation : Dennis Smith
Résumé
Un lieutenant des Marines spécialiste en intelligence artificielle meurt au cours d’un test.
Critique
NCIS faisait dans l’anticipation au moment de la sortie de cet épisode ! Les véhicules autonomes, les « voitures intelligentes », en étaient au balbutiement mais, pour le coup, le futurisme s’insère plutôt bien dans l’enquête policière. Cette dimension scientifique met en valeur le travail de McGee et d’Abby. Cette dernière, à son corps défendant, trouvera la preuve que la mort du lieutenant n’était pas un accident ni même un suicide. On appréciera la coopération entre les geeks de pointe et un humble mécanicien dans la manière de retrouver un véhicule qui roule tout seul. Plus tôt, il aura donné une scène avec beaucoup de tension et d’émotion. Le trio de scénaristes a pas mal su intégrer les différentes temporalités. Dennis Smith réussit à animer cet épisode avec les scènes mettant en valeur « Otto ». C’est plutôt dynamique. L’épisode met en avant un dernier scientifique : Jimmy Palmer ! En effet, Ducky absent sur la scène de crime, c’est à lui qu’il revient de procéder aux premières constatations. Le « Gremlin de l’autopsie » monte en compétence. C’est un régal de voir Brian Dietzen en action, tantôt humble et compétent, tantôt extraverti et à l’humour…particulier.
Si le scénario était novateur en matière d’IA, il est plutôt rétrograde sur le harcèlement sexuel. L’attitude des protagonistes à la réunion d’information montrent qu’ils ne s’y intéressent guère voire n’y comprennent rien, ce qui est faire injure à leur intelligence. Voyons le verre à moitié plein avec les prémisses de la répression d’attitudes hélas trop banales.
L’intrigue secondaire sur la mission de DiNozzo n’avance guère mais nous vaut une authentique scène comique !
Anecdotes :
Le film mentionné par Abby à McGee durant le démontage de la voiture est Le Corniaud.
Jeanne, la petite amie interne en médecine de DiNozzo, conteste la rapidité de diagnostic du docteur House. Référence à la série du même nom.
Lawrence Pressman/Russel Pike : acteur américain, vu au cinéma dans Shaft, les nuits rouges de Harlem (1971), Le maître du jeu (1997), American Dreamz (2006) et à la télévision dans Cannon (1971), X-Files (2000), Cold Case (2007).
Scénario : Richard C. Arthur, Nell Scovell et John C. Kelley d’après une histoire de Richard C. Arthur
Réalisation : Dennis Smith
Résumé
Un lieutenant des Marines spécialiste en intelligence artificielle meurt au cours d’un test.
Critique
NCIS faisait dans l’anticipation au moment de la sortie de cet épisode ! Les véhicules autonomes, les « voitures intelligentes », en étaient au balbutiement mais, pour le coup, le futurisme s’insère plutôt bien dans l’enquête policière. Cette dimension scientifique met en valeur le travail de McGee et d’Abby. Cette dernière, à son corps défendant, trouvera la preuve que la mort du lieutenant n’était pas un accident ni même un suicide. On appréciera la coopération entre les geeks de pointe et un humble mécanicien dans la manière de retrouver un véhicule qui roule tout seul. Plus tôt, il aura donné une scène avec beaucoup de tension et d’émotion. Le trio de scénaristes a pas mal su intégrer les différentes temporalités. Dennis Smith réussit à animer cet épisode avec les scènes mettant en valeur « Otto ». C’est plutôt dynamique. L’épisode met en avant un dernier scientifique : Jimmy Palmer ! En effet, Ducky absent sur la scène de crime, c’est à lui qu’il revient de procéder aux premières constatations. Le « Gremlin de l’autopsie » monte en compétence. C’est un régal de voir Brian Dietzen en action, tantôt humble et compétent, tantôt extraverti et à l’humour…particulier.
Si le scénario était novateur en matière d’IA, il est plutôt rétrograde sur le harcèlement sexuel. L’attitude des protagonistes à la réunion d’information montrent qu’ils ne s’y intéressent guère voire n’y comprennent rien, ce qui est faire injure à leur intelligence. Voyons le verre à moitié plein avec les prémisses de la répression d’attitudes hélas trop banales.
L’intrigue secondaire sur la mission de DiNozzo n’avance guère mais nous vaut une authentique scène comique !
Anecdotes :
Le film mentionné par Abby à McGee durant le démontage de la voiture est Le Corniaud.
Jeanne, la petite amie interne en médecine de DiNozzo, conteste la rapidité de diagnostic du docteur House. Référence à la série du même nom.
Lawrence Pressman/Russel Pike : acteur américain, vu au cinéma dans Shaft, les nuits rouges de Harlem (1971), Le maître du jeu (1997), American Dreamz (2006) et à la télévision dans Cannon (1971), X-Files (2000), Cold Case (2007).
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Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
12/24 : Suspicion (Suspicion) ***
Scénario : Shane Brennan
Réalisation : Colin Bucksey
Résumé
Un officier des services de Renseignement de la Navy a été assassiné dans le motel d’une petite ville. La collaboration entre le NCIS et les autorités locales n’est pas évidente.
Critique
Cet épisode permet de mesurer le chemin parcouru par la série depuis ses débuts concernant le chapitre des petites villes rurales, le cœur de l’Amérique, et les rapports entre elles et la Ville. S’il démarre comme ses devanciers, Shane Brennan, tout en conservant le dédain de DiNozzo pour « les ploucs », fait notablement évoluer la vision concernant les locaux. En effet, si un des policiers est d’une bêtise crasse, son frère a assez de jugeote pour comprendre et la légiste locale, à qui Lindsay Bartilson apporte une fraîcheur bienvenue, sait se montrer suffisamment professionnelle pour s’attirer la sympathie de McGee mais aussi pour convaincre Gibbs. Elle apporte un élément déterminant et reçoit en retour un « Beau travail » qui vaut de l’or ! La Ville reconnaît sa dette envers la Campagne. C’est un point important à mettre au crédit de Shane Brennan.
L’épisode se centre sur le mécanisme qui se met en place lorsque, dans une petite ville où tout le monde se connaît, arrive un étranger, Irakien de surcroît ! En 2006, la guerre en Irak battait son plein et « la cinquième colonne » est un fantasme récurrent et puissant qui combine peur, colère, méfiance et provoque fatalement la violence. En décomposant ce mécanisme, la série le dénonce et prouve qu’elle a su évoluer depuis son militarisme énamouré des débuts. Pas sûr que Donald P. Bellisario aurait approuvé mais sa patte s’efface, la série s’émancipe et gagne en intérêt et en profondeur.
DiNozzo est au centre de l’intrigue secondaire. Si ses amours avec Jeanne continuent, un nouvel élément surgit dans le final de l’épisode et apporte le contrepoint dramatique dont cette romance manquait. En outre, Ziva est très perturbée par la santé de son collègue. Cote de Pablo a amélioré le côté émotif de son personnage. Que Gibbs rembarre sèchement sa subordonnée participe certes du rappel de son autorité mais nous prive également d’une explication plus approfondie de l’inquiétude de Ziva. Cela participe du « Tiva », ce rapprochement soutenu par les fans mais jamais ouvertement par la production ; ce qui lui donne une ambigüité sympathique à la mode John Steed/Emma Peel.
Anecdotes :
Zivaïsme orthographique : « THIRAILLER » au lieu de « tirailler ».
Brian Howe/shérif Barrett : acteur américain, vu au cinéma dans Arrête-moi si tu peux (2002), Evan tout-puissant (2007), Annabelle (2014) et à la télévision dans Les Anges du bonheur (2000-2001), Will et Grace (2002), Les Experts : Miami (2005), FBI : Portés Disparus (2006), Bones (2008), The Mentalist (2010), Castle (2012), Nikita (2012-2013), Esprits criminels (2015), Westworld (2016)
Lindsey Bartilson/Ruby : actrice américaine, vue dans la sitcom Parents à tout prix (2001-2005), That 70’Show (2005-2006), Bones (2007), The Online Gamer (2010-2013)
Absence de Lauren Holly
Scénario : Shane Brennan
Réalisation : Colin Bucksey
Résumé
Un officier des services de Renseignement de la Navy a été assassiné dans le motel d’une petite ville. La collaboration entre le NCIS et les autorités locales n’est pas évidente.
Critique
Cet épisode permet de mesurer le chemin parcouru par la série depuis ses débuts concernant le chapitre des petites villes rurales, le cœur de l’Amérique, et les rapports entre elles et la Ville. S’il démarre comme ses devanciers, Shane Brennan, tout en conservant le dédain de DiNozzo pour « les ploucs », fait notablement évoluer la vision concernant les locaux. En effet, si un des policiers est d’une bêtise crasse, son frère a assez de jugeote pour comprendre et la légiste locale, à qui Lindsay Bartilson apporte une fraîcheur bienvenue, sait se montrer suffisamment professionnelle pour s’attirer la sympathie de McGee mais aussi pour convaincre Gibbs. Elle apporte un élément déterminant et reçoit en retour un « Beau travail » qui vaut de l’or ! La Ville reconnaît sa dette envers la Campagne. C’est un point important à mettre au crédit de Shane Brennan.
L’épisode se centre sur le mécanisme qui se met en place lorsque, dans une petite ville où tout le monde se connaît, arrive un étranger, Irakien de surcroît ! En 2006, la guerre en Irak battait son plein et « la cinquième colonne » est un fantasme récurrent et puissant qui combine peur, colère, méfiance et provoque fatalement la violence. En décomposant ce mécanisme, la série le dénonce et prouve qu’elle a su évoluer depuis son militarisme énamouré des débuts. Pas sûr que Donald P. Bellisario aurait approuvé mais sa patte s’efface, la série s’émancipe et gagne en intérêt et en profondeur.
DiNozzo est au centre de l’intrigue secondaire. Si ses amours avec Jeanne continuent, un nouvel élément surgit dans le final de l’épisode et apporte le contrepoint dramatique dont cette romance manquait. En outre, Ziva est très perturbée par la santé de son collègue. Cote de Pablo a amélioré le côté émotif de son personnage. Que Gibbs rembarre sèchement sa subordonnée participe certes du rappel de son autorité mais nous prive également d’une explication plus approfondie de l’inquiétude de Ziva. Cela participe du « Tiva », ce rapprochement soutenu par les fans mais jamais ouvertement par la production ; ce qui lui donne une ambigüité sympathique à la mode John Steed/Emma Peel.
Anecdotes :
Zivaïsme orthographique : « THIRAILLER » au lieu de « tirailler ».
Brian Howe/shérif Barrett : acteur américain, vu au cinéma dans Arrête-moi si tu peux (2002), Evan tout-puissant (2007), Annabelle (2014) et à la télévision dans Les Anges du bonheur (2000-2001), Will et Grace (2002), Les Experts : Miami (2005), FBI : Portés Disparus (2006), Bones (2008), The Mentalist (2010), Castle (2012), Nikita (2012-2013), Esprits criminels (2015), Westworld (2016)
Lindsey Bartilson/Ruby : actrice américaine, vue dans la sitcom Parents à tout prix (2001-2005), That 70’Show (2005-2006), Bones (2007), The Online Gamer (2010-2013)
Absence de Lauren Holly
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
13/24 : La loi du talion (Sharif Returns) **
Scénario : Steven D. Binder
Réalisation : Terrence O’Hara
Résumé
Un SOS envoyé en piratant les feux de signalisation conduit le NCIS sur la piste d’un terroriste disposant d’une grande quantité de gaz mortel
Critique
Si le lancement est original, l’intrigue de l’épisode l’est beaucoup moins puisqu’il ne s’agit que d’une classique course-poursuite, même si le scénariste essaie de noyer le poisson avec cette histoire d’argent qui fait penser à La naine blanche de Chapeau melon comme prétexte. Heureusement, deux éléments sauvent le tout.
Le premier consiste dans le lien personnel entre le terroriste, Mamoun Sharif, et Gibbs. Très clairement Sharif prend la place d’Ari Aswari dans le rôle de Némésis du héros ; un rôle indispensable dans une série. Métaphorique, la poursuite se concrétise avec les traditionnels coups de fil du méchant au gentil (mais les dialogues sont bons et les acteurs restituent la tension entre leurs personnages) avant de devenir littérale dans l’avant-dernière séquence très bien réalisée par Terrence O’Hara. Le second élément, ce sont les retrouvailles entre Gibbs et le colonel Mann. Logique puisque le NCIS et le CID traquent la même cible mais Susanna Thompson et Mark Harmon rehaussent la température avec leur jeu montrant la nette attirance des personnages. Le lien personnel entre Gibbs et Mann est le parfait miroir inversé de celui Gibbs/Sharif ; ce qui fait de Gibbs le centre du jeu et de Mark Harmon l’acteur principal de l’épisode. Rôle dont il se tire avec brio. Le Gibbs ordinaire est maîtrisé, celui plus sensible l’est tout autant. Pas étonnant quand on sait que Mark Harmon a dû faire preuve de charme face à Cybill Shepherd !
Anecdotes :
Retour d’Enzo Cilenti vu dans l’épisode 7
Ziva ne connaît pas l’expression « Courir sur le haricot » d’où scène très amusante
D’Abby au colonel Mann à propos de Gibbs : « Ne jamais trop questionner Dieu » ! Conseil judicieux !
Enzo Cilenti/Mamoun Sharif : acteur britannique, il est peu apparu au cinéma : Wonderland (1999), Rhum Express (2012), Les gardiens de la galaxie (2015), HHhH (2017) et a fait l’essentiel de sa carrière à la télévision : Scotland Yard, crimes sur la Tamise (1998), Rescue Me (2002), Rome (2005), Lie to me (2011), Docteur House (2012), Game of Thrones (2015-2016)
Victor Webster/Dane : acteur canadien, vu dans les séries Sunset Beach (1998-1999), Mutant X (2001-2004), Related (2005-2006), Esprits criminels (2009), Continuum (2012-2015)
Scénario : Steven D. Binder
Réalisation : Terrence O’Hara
Résumé
Un SOS envoyé en piratant les feux de signalisation conduit le NCIS sur la piste d’un terroriste disposant d’une grande quantité de gaz mortel
Critique
Si le lancement est original, l’intrigue de l’épisode l’est beaucoup moins puisqu’il ne s’agit que d’une classique course-poursuite, même si le scénariste essaie de noyer le poisson avec cette histoire d’argent qui fait penser à La naine blanche de Chapeau melon comme prétexte. Heureusement, deux éléments sauvent le tout.
Le premier consiste dans le lien personnel entre le terroriste, Mamoun Sharif, et Gibbs. Très clairement Sharif prend la place d’Ari Aswari dans le rôle de Némésis du héros ; un rôle indispensable dans une série. Métaphorique, la poursuite se concrétise avec les traditionnels coups de fil du méchant au gentil (mais les dialogues sont bons et les acteurs restituent la tension entre leurs personnages) avant de devenir littérale dans l’avant-dernière séquence très bien réalisée par Terrence O’Hara. Le second élément, ce sont les retrouvailles entre Gibbs et le colonel Mann. Logique puisque le NCIS et le CID traquent la même cible mais Susanna Thompson et Mark Harmon rehaussent la température avec leur jeu montrant la nette attirance des personnages. Le lien personnel entre Gibbs et Mann est le parfait miroir inversé de celui Gibbs/Sharif ; ce qui fait de Gibbs le centre du jeu et de Mark Harmon l’acteur principal de l’épisode. Rôle dont il se tire avec brio. Le Gibbs ordinaire est maîtrisé, celui plus sensible l’est tout autant. Pas étonnant quand on sait que Mark Harmon a dû faire preuve de charme face à Cybill Shepherd !
Anecdotes :
Retour d’Enzo Cilenti vu dans l’épisode 7
Ziva ne connaît pas l’expression « Courir sur le haricot » d’où scène très amusante
D’Abby au colonel Mann à propos de Gibbs : « Ne jamais trop questionner Dieu » ! Conseil judicieux !
Enzo Cilenti/Mamoun Sharif : acteur britannique, il est peu apparu au cinéma : Wonderland (1999), Rhum Express (2012), Les gardiens de la galaxie (2015), HHhH (2017) et a fait l’essentiel de sa carrière à la télévision : Scotland Yard, crimes sur la Tamise (1998), Rescue Me (2002), Rome (2005), Lie to me (2011), Docteur House (2012), Game of Thrones (2015-2016)
Victor Webster/Dane : acteur canadien, vu dans les séries Sunset Beach (1998-1999), Mutant X (2001-2004), Related (2005-2006), Esprits criminels (2009), Continuum (2012-2015)
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
14/24 : La Grenouille (Blowback) ***
Scénario : Christopher Silber, David J. North et Shane Brennan, d’après une histoire de Christopher Silber
Réalisation : Thomas J. Wright
Résumé
Le NCIS est sur la piste d’un trafiquant d’armes appelé « La Grenouille » avec lequel le directeur Shepard a un compte personnel à régler
Critique
L’ennemi se montre ! Après une demi-douzaine d’allusion dans les épisodes précédents, le dossier sur «La Grenouille » devient officiel. Ce n’est pas pour autant qu’il en devient plus simple. En effet, le directeur Shepard ne veut pas simplement le faire tomber mais lui régler son compte. Lauren Holly vole la vedette aux autres acteurs et densifie enfin son personnage avec ce durcissement bienvenu et qui a été bien amené. Du reste, tout n’est pas dit, ce qui laisse de la marge de manœuvre aux scénaristes.
Si le fond est très intéressant, la forme n’est pas entièrement maîtrisée. En effet, alors que le démarrage ultra-rapide laissait entrevoir un épisode très rythmé, c’est au contraire plan-plan durant une bonne moitié ! C’est la perspective du rendez-vous avec la Grenouille qui réveille le réalisateur bien aidé par le directeur de la photographie pour ces belles scènes nocturnes sur un tarmac. Une séquence qui permet à Donald McCallum de briller. L’acteur écossais ne dépareille pas dans cette scène stupéfiante d’une discussion élégante et raffinée avec Armand Assante et le monologue de ce dernier sur le Cognac ! Incarner le croquemitaine n’est pas aisé puisque l’on risque d’en faire trop ou pas assez par rapport aux informations distillées. Armand Assante est parfait. Le business que pratique la Grenouille est clairement identifié comme criminel (et avec David Dayan Fisher, il en a même la tête !) mais lui-même semble au-dessus de considérations bassement matérialistes. Mieux vaut parler d’opéra que de système de guidage de missiles !
Quand au final, surprenant, il appelle une suite.
Anecdotes :
Quand il parle de rendre hommage à « Humphrey » et « Ingrid », DiNozzo fait référence à Casablanca.
Erreur géographique : en 2007, on parlait de la « République démocratique du Congo » et non du « Zaïre »
Festival de zivaïsmes : « copie flibustée », « chercher une aiguille dans une meute de chiens » et la mission « sous oreiller »
Armand Assante/La Grenouille : acteur et producteur américain, vu au cinéma dans Les mains dans les poches (1974), La taverne de l’enfer (1978), Prophecy-Le monstre (1979), Contre-enquête (1990), 1492 : Christophe Colomb (1992), Judge Dredd (1995), Les légendes de Brooklyn (2000), American Gansgter (2007). Il tourne aussi pour la télévision : Kojak (1977), Napoléon et Joséphine (1987), Jack L’Eventreur (1988), Urgences (2006), Human Target (2010), New York, unité spéciale (2015). Il sera récurent cette saison.
Scénario : Christopher Silber, David J. North et Shane Brennan, d’après une histoire de Christopher Silber
Réalisation : Thomas J. Wright
Résumé
Le NCIS est sur la piste d’un trafiquant d’armes appelé « La Grenouille » avec lequel le directeur Shepard a un compte personnel à régler
Critique
L’ennemi se montre ! Après une demi-douzaine d’allusion dans les épisodes précédents, le dossier sur «La Grenouille » devient officiel. Ce n’est pas pour autant qu’il en devient plus simple. En effet, le directeur Shepard ne veut pas simplement le faire tomber mais lui régler son compte. Lauren Holly vole la vedette aux autres acteurs et densifie enfin son personnage avec ce durcissement bienvenu et qui a été bien amené. Du reste, tout n’est pas dit, ce qui laisse de la marge de manœuvre aux scénaristes.
Si le fond est très intéressant, la forme n’est pas entièrement maîtrisée. En effet, alors que le démarrage ultra-rapide laissait entrevoir un épisode très rythmé, c’est au contraire plan-plan durant une bonne moitié ! C’est la perspective du rendez-vous avec la Grenouille qui réveille le réalisateur bien aidé par le directeur de la photographie pour ces belles scènes nocturnes sur un tarmac. Une séquence qui permet à Donald McCallum de briller. L’acteur écossais ne dépareille pas dans cette scène stupéfiante d’une discussion élégante et raffinée avec Armand Assante et le monologue de ce dernier sur le Cognac ! Incarner le croquemitaine n’est pas aisé puisque l’on risque d’en faire trop ou pas assez par rapport aux informations distillées. Armand Assante est parfait. Le business que pratique la Grenouille est clairement identifié comme criminel (et avec David Dayan Fisher, il en a même la tête !) mais lui-même semble au-dessus de considérations bassement matérialistes. Mieux vaut parler d’opéra que de système de guidage de missiles !
Quand au final, surprenant, il appelle une suite.
Anecdotes :
Quand il parle de rendre hommage à « Humphrey » et « Ingrid », DiNozzo fait référence à Casablanca.
Erreur géographique : en 2007, on parlait de la « République démocratique du Congo » et non du « Zaïre »
Festival de zivaïsmes : « copie flibustée », « chercher une aiguille dans une meute de chiens » et la mission « sous oreiller »
Armand Assante/La Grenouille : acteur et producteur américain, vu au cinéma dans Les mains dans les poches (1974), La taverne de l’enfer (1978), Prophecy-Le monstre (1979), Contre-enquête (1990), 1492 : Christophe Colomb (1992), Judge Dredd (1995), Les légendes de Brooklyn (2000), American Gansgter (2007). Il tourne aussi pour la télévision : Kojak (1977), Napoléon et Joséphine (1987), Jack L’Eventreur (1988), Urgences (2006), Human Target (2010), New York, unité spéciale (2015). Il sera récurent cette saison.
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
15/24 : Amis et amants (Friends & Lovers) **
Scénario : John C. Kelley
Réalisation : Dennis Smith
Résumé
Croyant enquêter sur une mort par overdose, le NCIS tombe sur un tueur en série.
Critique
Un épisode très déséquilibré où les à-côtés de l’enquête principale sont plus intéressants que l’enquête elle-même. La collaboration NCIS/police est bien présentée et se déroule de manière courtoise ; ce qui est une nette différence avec des enquêtes conjointes précédentes. Mais le fond est trop confus. La victime, un quartier-maître, avait un foie d’alcoolique et un poison à base d’oléandrine dans le sang. Poison qui fait le lien avec une autre affaire mais de manière un peu trop sollicitée pour ne pas paraître facilité d’écriture. Les complexifications médico-légales du tueur seraient encore une fois tout à fait à leur place dans Esprits criminels ; ils font tâche ici. Globalement d’ailleurs, l’épisode manque sérieusement d’humour. On retrouve aussi un Gibbs beaucoup trop hostile à la légalité qui le brime : la scène dans le bureau de Shepard (qui, elle-même ne sert à rien) est complètement inutile et presque humiliante pour l’agent Lee. Liza Lapira fait par contre parfaitement ressortir la terreur qu’inspire Gibbs à son personnage et ce quasi-rabaissement du personnage, sous prétexte qu’il s’agit d’une avocate, est grossier et déplacé. Le final est expédié trop vite pour être crédible.
Bien plus intéressant est donc la vie amoureuse de Tony confronté à la jalousie car l’ex de Jeanne continue à la contacter. Mais sans jalousie, pas d’amour. De très belles scènes romantiques et aussi une explication franche et un peu sèche marque l’approfondissement de cette histoire d’amour.
Anecdotes :
Zivaïsmes : « Simple comme bonsoir » et « Tomber sur les cheveux » (pour « tomber sur le poil »)
Scénario : John C. Kelley
Réalisation : Dennis Smith
Résumé
Croyant enquêter sur une mort par overdose, le NCIS tombe sur un tueur en série.
Critique
Un épisode très déséquilibré où les à-côtés de l’enquête principale sont plus intéressants que l’enquête elle-même. La collaboration NCIS/police est bien présentée et se déroule de manière courtoise ; ce qui est une nette différence avec des enquêtes conjointes précédentes. Mais le fond est trop confus. La victime, un quartier-maître, avait un foie d’alcoolique et un poison à base d’oléandrine dans le sang. Poison qui fait le lien avec une autre affaire mais de manière un peu trop sollicitée pour ne pas paraître facilité d’écriture. Les complexifications médico-légales du tueur seraient encore une fois tout à fait à leur place dans Esprits criminels ; ils font tâche ici. Globalement d’ailleurs, l’épisode manque sérieusement d’humour. On retrouve aussi un Gibbs beaucoup trop hostile à la légalité qui le brime : la scène dans le bureau de Shepard (qui, elle-même ne sert à rien) est complètement inutile et presque humiliante pour l’agent Lee. Liza Lapira fait par contre parfaitement ressortir la terreur qu’inspire Gibbs à son personnage et ce quasi-rabaissement du personnage, sous prétexte qu’il s’agit d’une avocate, est grossier et déplacé. Le final est expédié trop vite pour être crédible.
Bien plus intéressant est donc la vie amoureuse de Tony confronté à la jalousie car l’ex de Jeanne continue à la contacter. Mais sans jalousie, pas d’amour. De très belles scènes romantiques et aussi une explication franche et un peu sèche marque l’approfondissement de cette histoire d’amour.
Anecdotes :
Zivaïsmes : « Simple comme bonsoir » et « Tomber sur les cheveux » (pour « tomber sur le poil »)
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
16/24 : Mort à l’arrivée (Dead Man Walking) ****
Scénario : Nell Scovell
Réalisation : Colin Bucksey
Résumé
Un lieutenant des Marines spécialisé dans l’inspection de sites nucléaire vient au NCIS signaler son propre meurtre.
Critique
Un épisode fort intéressant et original. L’intérêt n’est pas tant dans l’enquête que dans les rapports humains et la construction crédible d’un attachement sentimental pour Ziva.
C’est en effet l’Israélienne qui est au centre de l’histoire depuis que Gibbs l’a affecté au lieutenant Sanders. Quelqu’un a empoisonné ce dernier au thallium, un produit nucléaire mortel et qui réunit beaucoup de qualités propres à séduire un tueur. Sachant qu’il appartient à une équipe d’inspecteurs chargés de visiter des sites nucléaires partout dans le monde, il y a plus qu’un parfum de Guerre froide y compris dans le mode d’admission du poison.
La science est sollicitée mais dans un rôle d’appoint et la part qui lui est consacrée est capitale pour l’enquête sans peser sur la dimension humaine. Il y a même de l’humour quand Ducky et Palmer examinent Sanders allongé sur la table d’autopsie mais bien vivant ! Humour aussi quand DiNozzo trouve le moyen de procurer un peu d’intimité à Ziva et Sanders. Une part limitée mais déterminante pour ne pas appesantir l’épisode et lui restituer toute sa force humaine.
Le fond de l’histoire c’est comment la froide tueuse du Mossad s’éprend du lieutenant Sanders. Nell Scovell a parfaitement écrit les étapes de cette « contamination », si l’on ose dire, et Colin Bucksey a su maîtriser le tempo. Pas de coup de foudre mais une progressive découverte de l’un par l’autre. Cote de Pablo a progressé depuis presque deux ans et elle rend touchante, vivante cet amour tout comme elle sait rendre la perte de repère de Ziva décontenancée devant ce sentiment qu’elle a de tout temps fuit. Il est intéressant que ce soit DiNozzo, lui aussi en pleine période de remise en question sur le plan affectif, qui reçoive cette confession.
Anecdotes :
Zivaïsme ou lapsus involontaire quand Ziva dit « Vous allez couchez avec moi » à Sanders alors qu’elle veut lui dire « Venez avec moi vous coucher »
Matthew Marsden/Roy Sanders : acteur britannique vu au cinéma dans La chute du faucon noir (2001), Anaconda : à la poursuite de l’orchidée de sang (2004), Transformers (2007, 2009). Il tourne aussi pour la télévision : Coronation Street (1997-1998), Les Experts : Miami (2004), Nikita (2011), Castle (2015).
Marc Vann/Mark Sadowski : acteur américain, il tourne principalement pour la télévision : Les Experts (67 épisodes, 2000-2015), Angel (2003-2004), FBI : Portés Disparus (2007), Torchwood (2011)
Kate Norby/Diane Russio : actrice américaine, vue dans les séries Shark (2007), Mad Men (2007), Nip/Tuck (2010), Mentalist (2011), Stalker (2014)
Absence de Lauren Holly
Scénario : Nell Scovell
Réalisation : Colin Bucksey
Résumé
Un lieutenant des Marines spécialisé dans l’inspection de sites nucléaire vient au NCIS signaler son propre meurtre.
Critique
Un épisode fort intéressant et original. L’intérêt n’est pas tant dans l’enquête que dans les rapports humains et la construction crédible d’un attachement sentimental pour Ziva.
C’est en effet l’Israélienne qui est au centre de l’histoire depuis que Gibbs l’a affecté au lieutenant Sanders. Quelqu’un a empoisonné ce dernier au thallium, un produit nucléaire mortel et qui réunit beaucoup de qualités propres à séduire un tueur. Sachant qu’il appartient à une équipe d’inspecteurs chargés de visiter des sites nucléaires partout dans le monde, il y a plus qu’un parfum de Guerre froide y compris dans le mode d’admission du poison.
La science est sollicitée mais dans un rôle d’appoint et la part qui lui est consacrée est capitale pour l’enquête sans peser sur la dimension humaine. Il y a même de l’humour quand Ducky et Palmer examinent Sanders allongé sur la table d’autopsie mais bien vivant ! Humour aussi quand DiNozzo trouve le moyen de procurer un peu d’intimité à Ziva et Sanders. Une part limitée mais déterminante pour ne pas appesantir l’épisode et lui restituer toute sa force humaine.
Le fond de l’histoire c’est comment la froide tueuse du Mossad s’éprend du lieutenant Sanders. Nell Scovell a parfaitement écrit les étapes de cette « contamination », si l’on ose dire, et Colin Bucksey a su maîtriser le tempo. Pas de coup de foudre mais une progressive découverte de l’un par l’autre. Cote de Pablo a progressé depuis presque deux ans et elle rend touchante, vivante cet amour tout comme elle sait rendre la perte de repère de Ziva décontenancée devant ce sentiment qu’elle a de tout temps fuit. Il est intéressant que ce soit DiNozzo, lui aussi en pleine période de remise en question sur le plan affectif, qui reçoive cette confession.
Anecdotes :
Zivaïsme ou lapsus involontaire quand Ziva dit « Vous allez couchez avec moi » à Sanders alors qu’elle veut lui dire « Venez avec moi vous coucher »
Matthew Marsden/Roy Sanders : acteur britannique vu au cinéma dans La chute du faucon noir (2001), Anaconda : à la poursuite de l’orchidée de sang (2004), Transformers (2007, 2009). Il tourne aussi pour la télévision : Coronation Street (1997-1998), Les Experts : Miami (2004), Nikita (2011), Castle (2015).
Marc Vann/Mark Sadowski : acteur américain, il tourne principalement pour la télévision : Les Experts (67 épisodes, 2000-2015), Angel (2003-2004), FBI : Portés Disparus (2007), Torchwood (2011)
Kate Norby/Diane Russio : actrice américaine, vue dans les séries Shark (2007), Mad Men (2007), Nip/Tuck (2010), Mentalist (2011), Stalker (2014)
Absence de Lauren Holly
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
17/24 : Des cadavres dans le placard (Skeletons) **
Scénario : Jesse Stern
Réalisation : James Whitmore Jr
Résumé
Une explosion dans un caveau révèle des restes de plusieurs corps. Le NCIS soupçonne qu’il s’agit de l’œuvre d’un tueur en série.
Critique
Un épisode très médiocre qui avance par à-coups et qui se perd dans des scènes secondaires qui servent à peupler le temps imparti que l’intrigue, très pauvre, ne parvient pas à combler.
Le démarrage est très original, assez amusant même dans son côté gentiment gore. Par contre, l’inhabituelle longueur dans la salle d’autopsie suivie d’une très longue scène dans laquelle Ducky et Palmer exposent leurs découvertes alertent le spectateur. Quand la dimension scientifique devient trop importante, c’est mauvais signe. D’autant que le pilier habituel de l’humour reste bien fade et qu’il n’y a aucun zivaïsme à se mettre sous la dent. Corin Nemec, dans un rôle très ambigu, se montre plutôt bon mais, comme il n’y pas grand monde dans cet épisode et qu’un temps précieux est gaspillé, il ne peut pas éviter d’apparaître trop vite comme le principal suspect.
L’arrivée de Susanna Thompson évite cependant l’endormissement du spectateur. Son tandem avec Mark Harmon cause quelques étincelles qui font sourire. Tout comme la « thérapie » d’Abby à la mode Gibbs tout à fait dans l’esprit de la série ! Dommage que l’on doive se farcir une nouvelle fois une scène inutile dans le bureau de Shepard qui passerait pourtant pour une scène importante au vu de celle qui suit ! Mais à quoi pensait donc Jesse Stern quand il a livré son script ? James Whitmore Jr est un réalisateur chevronné mais animer une histoire pareille, c’est compliqué. Ce sont encore les scènes au caveau qui sont les plus dynamiques et, paradoxalement, les plus amusantes.
Anecdotes :
Ziva ne sait pas ce qu’est le nougat.
Écho de l’épisode précédent ; on apprend que le lieutenant Sanders est mort.
Corin Nemec/Len Grady : acteur, producteur et scénariste américain, de son vrai nom Joseph Charles Nemec IV, il a joué au cinéma dans Tucker (1988), Lake Placid vs Anaconda (2015) mais il tourne plus souvent pour la télévision : Parker Lewis ne perd jamais (1990-1993, rôle titre), Les contes de la crypte (1994), Beverly Hills (1997), Stargate SG-1 (2002-2004), Ghost Whisperer (2008), Supernatural (2010).
Scénario : Jesse Stern
Réalisation : James Whitmore Jr
Résumé
Une explosion dans un caveau révèle des restes de plusieurs corps. Le NCIS soupçonne qu’il s’agit de l’œuvre d’un tueur en série.
Critique
Un épisode très médiocre qui avance par à-coups et qui se perd dans des scènes secondaires qui servent à peupler le temps imparti que l’intrigue, très pauvre, ne parvient pas à combler.
Le démarrage est très original, assez amusant même dans son côté gentiment gore. Par contre, l’inhabituelle longueur dans la salle d’autopsie suivie d’une très longue scène dans laquelle Ducky et Palmer exposent leurs découvertes alertent le spectateur. Quand la dimension scientifique devient trop importante, c’est mauvais signe. D’autant que le pilier habituel de l’humour reste bien fade et qu’il n’y a aucun zivaïsme à se mettre sous la dent. Corin Nemec, dans un rôle très ambigu, se montre plutôt bon mais, comme il n’y pas grand monde dans cet épisode et qu’un temps précieux est gaspillé, il ne peut pas éviter d’apparaître trop vite comme le principal suspect.
L’arrivée de Susanna Thompson évite cependant l’endormissement du spectateur. Son tandem avec Mark Harmon cause quelques étincelles qui font sourire. Tout comme la « thérapie » d’Abby à la mode Gibbs tout à fait dans l’esprit de la série ! Dommage que l’on doive se farcir une nouvelle fois une scène inutile dans le bureau de Shepard qui passerait pourtant pour une scène importante au vu de celle qui suit ! Mais à quoi pensait donc Jesse Stern quand il a livré son script ? James Whitmore Jr est un réalisateur chevronné mais animer une histoire pareille, c’est compliqué. Ce sont encore les scènes au caveau qui sont les plus dynamiques et, paradoxalement, les plus amusantes.
Anecdotes :
Ziva ne sait pas ce qu’est le nougat.
Écho de l’épisode précédent ; on apprend que le lieutenant Sanders est mort.
Corin Nemec/Len Grady : acteur, producteur et scénariste américain, de son vrai nom Joseph Charles Nemec IV, il a joué au cinéma dans Tucker (1988), Lake Placid vs Anaconda (2015) mais il tourne plus souvent pour la télévision : Parker Lewis ne perd jamais (1990-1993, rôle titre), Les contes de la crypte (1994), Beverly Hills (1997), Stargate SG-1 (2002-2004), Ghost Whisperer (2008), Supernatural (2010).
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Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
18/24 : Au nom du fils (Iceman) ***
Scénario : Shane Brennan
Réalisation : Thomas J. Wright
Résumé
Un homme se réveille alors que Ducky allait procéder à son autopsie ! L’enquête du NCIS lui fait croiser la route de Mike Franks.
Critique
Bel épisode qui, sous ses dehors de policier classique, sait parfaitement incruster des scènes d’émotion importantes pour l’intérêt du récit et au-delà car Shane Brennan se livre à un exercice réussi d’approfondissement et d’enrichissement du métarécit de NCIS : il donne davantage de profondeur et de réalité aux personnages. Ça commence dès la première scène. Banale en apparence, elle nous montre le rituel de Ducky arrivant à son travail. Réalisée avec minutie, sans précipitation ni longueur excessive, elle nous fait entrer dans le quotidien rassurant de Donald Mallard. La surprise du mort-vivant n’en est que plus grande ! Ce sont ensuite les scènes à l’hôpital avec Franks puis la crise dans le couple Tony/Jeanne. En dehors de leur intérêt immédiat, elles en disent plus long sur nos personnages et les rendent plus présents. Incontestablement, elles nous les rendent attachants. NCIS continue à se détacher du procedural type pour devenir autre chose qui lui soit propre. Mêlant policier, humour et des personnages drôles et attachants, la série a trouvé son ADN.
L’enquête elle-même ne manque pas d’intérêt entre un patron peu compétent d’une compagnie aérienne suspecte d’entrée, un banquier suave qui a des liens avec le Moyen-Orient et notamment le Liban – « Suivez l’argent » est un des poncifs du genre policier ! Les ingrédients du policier classique sont là mais ne servent qu’à l’habillage. La présence d’un Mike Franks donne d’emblée une dimension canaille à l’affaire. Quant au final, il est très réussit et bien surprenant.
Anecdotes :
Très britannique, l’Écossais Ducky boit son thé avec du lait.
Zivaïsme : « battre chaud » au lieu de « battre froid ».
Absence de Lauren Holly
Scénario : Shane Brennan
Réalisation : Thomas J. Wright
Résumé
Un homme se réveille alors que Ducky allait procéder à son autopsie ! L’enquête du NCIS lui fait croiser la route de Mike Franks.
Critique
Bel épisode qui, sous ses dehors de policier classique, sait parfaitement incruster des scènes d’émotion importantes pour l’intérêt du récit et au-delà car Shane Brennan se livre à un exercice réussi d’approfondissement et d’enrichissement du métarécit de NCIS : il donne davantage de profondeur et de réalité aux personnages. Ça commence dès la première scène. Banale en apparence, elle nous montre le rituel de Ducky arrivant à son travail. Réalisée avec minutie, sans précipitation ni longueur excessive, elle nous fait entrer dans le quotidien rassurant de Donald Mallard. La surprise du mort-vivant n’en est que plus grande ! Ce sont ensuite les scènes à l’hôpital avec Franks puis la crise dans le couple Tony/Jeanne. En dehors de leur intérêt immédiat, elles en disent plus long sur nos personnages et les rendent plus présents. Incontestablement, elles nous les rendent attachants. NCIS continue à se détacher du procedural type pour devenir autre chose qui lui soit propre. Mêlant policier, humour et des personnages drôles et attachants, la série a trouvé son ADN.
L’enquête elle-même ne manque pas d’intérêt entre un patron peu compétent d’une compagnie aérienne suspecte d’entrée, un banquier suave qui a des liens avec le Moyen-Orient et notamment le Liban – « Suivez l’argent » est un des poncifs du genre policier ! Les ingrédients du policier classique sont là mais ne servent qu’à l’habillage. La présence d’un Mike Franks donne d’emblée une dimension canaille à l’affaire. Quant au final, il est très réussit et bien surprenant.
Anecdotes :
Très britannique, l’Écossais Ducky boit son thé avec du lait.
Zivaïsme : « battre chaud » au lieu de « battre froid ».
Absence de Lauren Holly
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
19/24 : Pour la paix (Grace Period) ****
Scénario : John C. Kelley
Réalisation : James Whitmore Jr
Résumé
Un attentat à la bombe tue deux agents du NCIS.
Critique
Le drame du survivant. C’est le véritable thème de cet épisode qui n’apporte aucune réponse simpliste, ce dont on lui sait gré. A travers le personnage de Paula Cassidy, le spectateur vit les épreuves qu’elle traverse. Mis au premier plan, promue chef d’équipe depuis la saison dernière (elle apparaissait en 3-3), Paula Cassidy est magnifiquement interprétée par Jessica Steen qui lui donne une pleine crédibilité dans ses fonctions, dans sa douleur, dans toutes les émotions qu’elle dégage ; de la colère à la lucidité froide. Ziva et DiNozzo servent de miroir à ces deux facettes ; la première assume le rôle ingrat de déversoir quant le second la place sur un registre plus doux et qu’elle lui donne un conseil rendu plus émouvant encore par le contexte.
Le scénario est vraiment habile. Il ménage un véritable suspense à travers une enquête policière sérieuse, oppose Ducky et Abby à travers des résultats contradictoires alors que c’est impossible, se montre parfait dans son dosage entre drame et un soupçon d’humour. Ce dernier est notamment attribué à Hollis Mann qui, à deux reprises, déstabilise Gibbs ! La première séquence, mutine, fait immédiatement suite à l’attentat quand la seconde allège la tension. Si les décors sont très minimes, on appréciera l’astuce façon Ann Radcliff pour prouver le piège et le réalisateur est très inspiré entre temps forts (l’explosion, le final) et temps faibles. Un sommet de la saison.
Anecdotes :
McGee parle du « chat de Schrödinger ». Cette expérience, imaginée (et jamais réalisée) par le physicien et philosophe autrichien Erwin Schrödinger (1887-1961) à travers une correspondance avec Albert Einstein en 1935, signifie que l’observateur modifie ce qu’il observe. Sans personne pour les observer, certains évènements n’existeraient pas. Un chat est enfermé dans une boîte hermétique et opaque. Un appareil délivre au hasard une décharge électrique capable de le tuer. Si l’appareil est mis en marche une seconde puis arrêté, le chat a-t-il reçu la décharge mortelle ? Ainsi que le synthétise McGee, en physique quantique, il est acceptable de dire que le chat est à la fois mort et vivant. Le Chat de Schrödinger a été aussi beaucoup cité dans d’autres séries comme dans Person of Interest ou The Bing Bang Theory
Dernière apparition de Jessica Steen
Scénario : John C. Kelley
Réalisation : James Whitmore Jr
Résumé
Un attentat à la bombe tue deux agents du NCIS.
Critique
Le drame du survivant. C’est le véritable thème de cet épisode qui n’apporte aucune réponse simpliste, ce dont on lui sait gré. A travers le personnage de Paula Cassidy, le spectateur vit les épreuves qu’elle traverse. Mis au premier plan, promue chef d’équipe depuis la saison dernière (elle apparaissait en 3-3), Paula Cassidy est magnifiquement interprétée par Jessica Steen qui lui donne une pleine crédibilité dans ses fonctions, dans sa douleur, dans toutes les émotions qu’elle dégage ; de la colère à la lucidité froide. Ziva et DiNozzo servent de miroir à ces deux facettes ; la première assume le rôle ingrat de déversoir quant le second la place sur un registre plus doux et qu’elle lui donne un conseil rendu plus émouvant encore par le contexte.
Le scénario est vraiment habile. Il ménage un véritable suspense à travers une enquête policière sérieuse, oppose Ducky et Abby à travers des résultats contradictoires alors que c’est impossible, se montre parfait dans son dosage entre drame et un soupçon d’humour. Ce dernier est notamment attribué à Hollis Mann qui, à deux reprises, déstabilise Gibbs ! La première séquence, mutine, fait immédiatement suite à l’attentat quand la seconde allège la tension. Si les décors sont très minimes, on appréciera l’astuce façon Ann Radcliff pour prouver le piège et le réalisateur est très inspiré entre temps forts (l’explosion, le final) et temps faibles. Un sommet de la saison.
Anecdotes :
McGee parle du « chat de Schrödinger ». Cette expérience, imaginée (et jamais réalisée) par le physicien et philosophe autrichien Erwin Schrödinger (1887-1961) à travers une correspondance avec Albert Einstein en 1935, signifie que l’observateur modifie ce qu’il observe. Sans personne pour les observer, certains évènements n’existeraient pas. Un chat est enfermé dans une boîte hermétique et opaque. Un appareil délivre au hasard une décharge électrique capable de le tuer. Si l’appareil est mis en marche une seconde puis arrêté, le chat a-t-il reçu la décharge mortelle ? Ainsi que le synthétise McGee, en physique quantique, il est acceptable de dire que le chat est à la fois mort et vivant. Le Chat de Schrödinger a été aussi beaucoup cité dans d’autres séries comme dans Person of Interest ou The Bing Bang Theory
Dernière apparition de Jessica Steen
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
La saison 15 arrive, encore plus fort que Supernatural !
http://www.ozap.com/actu/-ncis-la-saison-15-demarre-le-28-decembre-sur-m6/571624
http://www.ozap.com/actu/-ncis-la-saison-15-demarre-le-28-decembre-sur-m6/571624
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
Bon, NCIS a deux avantages "de naissance" sur SPN : d'abord, elle a été lancée en 2003, 2 ans avant, donc normal qu'ils aient plus de saison (quoique New York unité spéciale taquine déjà les 20 saisons), ensuite c'est un ensemble cast, avec des rotations de casting qui permettent à la série de durer. SPN a vraiment la chance inouïe d'avoir un duo central qui est prêt à jouer le même rôle pendant 15 ans voire plus, je me demande même si ce n'est pas le record hors soap opera et séries animées.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
Camarade devant sa télé !
Pour la critique de la saison 15, comptez pas dessus avant 2022 !
Mais j'ai de la matière pour faire patienter !
Pour la critique de la saison 15, comptez pas dessus avant 2022 !
Mais j'ai de la matière pour faire patienter !
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
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