Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
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Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
Déjà le clap de fin pour Alex Quinn.
http://braindamaged.fr/2017/06/11/ncis-saison-15-jennifer-esposito-quitte-la-serie/
http://braindamaged.fr/2017/06/11/ncis-saison-15-jennifer-esposito-quitte-la-serie/
Dearesttara- Roi (Reine)
- Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
C'est dommage car elle s'intégrait plutôt bien selon moi. En outre, avec l'arrivée de Duane Henry, il ne reste plus qu'Emily Wickersham et Pauley Perrette pour défendre la gente féminine. C'est peu !
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
Je l'avais bien aimé dans Spin City (super sitcom), effectivement une autre série chorale aurait dû lui convenir.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
En attendant les chroniques de la saison 3 (en septembre), une petite image d'annonce.
Cette saison fait aussi partie d'une mission (impossible?) : convaincre Dear des mérites de Cote de Pablo.
Leçon n°1 : donner à voir
Cette saison fait aussi partie d'une mission (impossible?) : convaincre Dear des mérites de Cote de Pablo.
Leçon n°1 : donner à voir
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
Saison 3
1/23 : Kill Ari (1/2) (Kill Ari 1/2) ****
Scénario : Donald P. Bellisario
Réalisation : Dennis Smith
Résumé
Alors que l’équipe de Gibbs enquête sur la mort de l’agent Todd, deux nouvelles arrivées changent la donne.
Critique
Sans intrigue, cet épisode, qui est la continuité même du dernier de la saison précédente, est pourtant passionnant à suivre. Donald P. Bellisario équilibre remarquablement bien son propos entre « l’enquête » (il faut trouver l’assassin de Caitlin Todd), le deuil, tout en intégrant de nouveaux personnages et en parvenant à distiller de courtes mais nécessaires pastilles de légèreté.
L’épisode a une dimension méditative car chaque personnage revoit Kate et chacun la voie à sa façon ; ce qui est très drôle avec Tony et McGee ! Sasha Alexander s’éclate visiblement à jouer les différents avatars de son personnage. A elle seule, elle nous fait ressentir peine et joie.
Mais cet épisode rebat les cartes au NCIS : le directeur Morrow s’en va, le directeur Jane Sheppard arrive. Lauren Holly s’accommode bien du tailleur et est assez crédible en femme d’autorité. Par contre, il est moins crédible que Sheppard ait grimpé en six ans d’agent de terrain à directeur d’une agence fédérale, même aussi modeste que le NCIS. Qu’en plus, elle ait été une ex de Gibbs, cela fait beaucoup et on y croit modérément. C’est aussi l’arrivée de Ziva David, officier du Mossad et référent d’Ari Aswari, dont on nous rappelle opportunément qu’il est censé être une taupe au sein d’Al-Qaïda. Si l’entrée en scène de Cote de Pablo est d’emblée réussie, c’est aussi parce que Michael Weatherly lui donne parfaitement la réplique. Le premier contact de Ziva et Tony est assez savoureux ! Tout aussi intéressant, l’affirmation de Ziva sur l’innocence d’Ari. A ce stade, le spectateur ne sait pas si c’est de l’ignorance ou de la complicité car l’ouverture de l’épisode nous a bel et bien montré Ari tuant Kate.
En Ari, Rudolf Martin est toujours aussi impeccable, fin et courtois. L’acteur donne l’impression que son personnage a de la glace dans les veines tant il demeure imperturbable sans jamais cesser de sourire. Et ce n’est pas la dernière image qui va nous rassurer !
Anecdotes :
Le bateau que construit Gibbs dans sa cave n’est pas le premier.
Gibbs a servi au Panama (en 1989 contre Noriega) et en Irak (1990,contre Saddam Hussein)
Tom Morrow quitte le NCIS pour la Sécurité Intérieure. Le département du Homeland Security a été créé après le 11-Septembre pour coordonner l’action des agences fédérales du renseignement.
Quand Ziva téléphone à Ari, en VF elle lui dit que « [Gibbs] lui fait peur » mais le sous-titre anglais écrit : « He’s a man with blood in his eyes ».
1/23 : Kill Ari (1/2) (Kill Ari 1/2) ****
Scénario : Donald P. Bellisario
Réalisation : Dennis Smith
Résumé
Alors que l’équipe de Gibbs enquête sur la mort de l’agent Todd, deux nouvelles arrivées changent la donne.
Critique
Sans intrigue, cet épisode, qui est la continuité même du dernier de la saison précédente, est pourtant passionnant à suivre. Donald P. Bellisario équilibre remarquablement bien son propos entre « l’enquête » (il faut trouver l’assassin de Caitlin Todd), le deuil, tout en intégrant de nouveaux personnages et en parvenant à distiller de courtes mais nécessaires pastilles de légèreté.
L’épisode a une dimension méditative car chaque personnage revoit Kate et chacun la voie à sa façon ; ce qui est très drôle avec Tony et McGee ! Sasha Alexander s’éclate visiblement à jouer les différents avatars de son personnage. A elle seule, elle nous fait ressentir peine et joie.
Mais cet épisode rebat les cartes au NCIS : le directeur Morrow s’en va, le directeur Jane Sheppard arrive. Lauren Holly s’accommode bien du tailleur et est assez crédible en femme d’autorité. Par contre, il est moins crédible que Sheppard ait grimpé en six ans d’agent de terrain à directeur d’une agence fédérale, même aussi modeste que le NCIS. Qu’en plus, elle ait été une ex de Gibbs, cela fait beaucoup et on y croit modérément. C’est aussi l’arrivée de Ziva David, officier du Mossad et référent d’Ari Aswari, dont on nous rappelle opportunément qu’il est censé être une taupe au sein d’Al-Qaïda. Si l’entrée en scène de Cote de Pablo est d’emblée réussie, c’est aussi parce que Michael Weatherly lui donne parfaitement la réplique. Le premier contact de Ziva et Tony est assez savoureux ! Tout aussi intéressant, l’affirmation de Ziva sur l’innocence d’Ari. A ce stade, le spectateur ne sait pas si c’est de l’ignorance ou de la complicité car l’ouverture de l’épisode nous a bel et bien montré Ari tuant Kate.
En Ari, Rudolf Martin est toujours aussi impeccable, fin et courtois. L’acteur donne l’impression que son personnage a de la glace dans les veines tant il demeure imperturbable sans jamais cesser de sourire. Et ce n’est pas la dernière image qui va nous rassurer !
Anecdotes :
Le bateau que construit Gibbs dans sa cave n’est pas le premier.
Gibbs a servi au Panama (en 1989 contre Noriega) et en Irak (1990,contre Saddam Hussein)
Tom Morrow quitte le NCIS pour la Sécurité Intérieure. Le département du Homeland Security a été créé après le 11-Septembre pour coordonner l’action des agences fédérales du renseignement.
Quand Ziva téléphone à Ari, en VF elle lui dit que « [Gibbs] lui fait peur » mais le sous-titre anglais écrit : « He’s a man with blood in his eyes ».
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
2/24 : Kill Ari 2/2 (Kill Ari 2/2) ***
Scénario : Donald P. Bellisario
Réalisation : James Whitmore Jr
Résumé
Gibbs poursuit sa traque obstinée d’Ari.
Critique
Moins intense que le précédent, cet opus reste de bonne facture. Rudolf Martin est omniprésent, soit physiquement soit parce qu’Ari obsède le NCIS. Il apporte une noirceur glacée et lourde. Que ce soit avec David McCallum ou Mark Harmon, Rudolf Martin est l’atout de cet épisode. Nous savons qu’il est coupable et le scénariste ne commet pas l’erreur de proposer une « alternative » ; c’est ce qu’il faut retenir de la mort d’un homme abattu par Gibbs et qui coche toutes les cases pour être le sniper. Tout comme le fait que le plaidoyer d’Ari auprès de Ducky pour se disculper ne nous est pas montré, le résumé en quelques secondes « prouvant » la dite innocence signifie qu’un leurre est tendu au NCIS. Remercions Mark Harmon totalement impliqué dans l’épisode et diablement convainquant en homme désireux d’abattre le criminel qui s’en prend à son équipe. Remercions aussi Rudolf Martin : le discours final d’Ari est d’une amertume surprenante mais qui sonne juste.
Un final qui vient après un entretien tendu entre Gibbs et Ziva. En fait, c’est un marché que passe l’agent fédéral. Sacrément risqué d’ailleurs ! Bonne composition de Cote de Pablo qui a su dans cet épisode passer du léger (c’est déjà piquant entre Ziva et DiNozzo) au grave. Mais c’est à nouveau, et pour la dernière fois, Sasha Alexander qui apporte à la fois de l’humour et de l’émotion. En quelques scènes, cette actrice talentueuse éclaire l’épisode et fait sourire, franchement ou avec tendresse.
Anecdotes :
Vacherie de Gibbs : « Le Mossad est comme la Mafia, une grande famille » ! Au vu du final, cette affirmation prend un tout autre relief.
Vacherie d’Abby : « J’avais presque oublié Gerald ». Nous aussi !
Curiosité : Gibbs a dans son téléphone le numéro du domicile de Jane Sheppard. Or, ils ne se sont pas vus depuis longtemps. Il sait d’ailleurs où elle habite.
Gloria Votsis/agent du Mossad Dana : actrice américaine, elle tourne principalement pour la télévision : Sex and the City (2003), Les Experts : Manhattan (2009), FBI : Duo très spécial (9 épisodes, 2010-2012), Les Experts : Miami (2011), Person of Interest (2012), Grimm (2014)
Réalisation : James Whitmore Jr
Résumé
Gibbs poursuit sa traque obstinée d’Ari.
Critique
Moins intense que le précédent, cet opus reste de bonne facture. Rudolf Martin est omniprésent, soit physiquement soit parce qu’Ari obsède le NCIS. Il apporte une noirceur glacée et lourde. Que ce soit avec David McCallum ou Mark Harmon, Rudolf Martin est l’atout de cet épisode. Nous savons qu’il est coupable et le scénariste ne commet pas l’erreur de proposer une « alternative » ; c’est ce qu’il faut retenir de la mort d’un homme abattu par Gibbs et qui coche toutes les cases pour être le sniper. Tout comme le fait que le plaidoyer d’Ari auprès de Ducky pour se disculper ne nous est pas montré, le résumé en quelques secondes « prouvant » la dite innocence signifie qu’un leurre est tendu au NCIS. Remercions Mark Harmon totalement impliqué dans l’épisode et diablement convainquant en homme désireux d’abattre le criminel qui s’en prend à son équipe. Remercions aussi Rudolf Martin : le discours final d’Ari est d’une amertume surprenante mais qui sonne juste.
Un final qui vient après un entretien tendu entre Gibbs et Ziva. En fait, c’est un marché que passe l’agent fédéral. Sacrément risqué d’ailleurs ! Bonne composition de Cote de Pablo qui a su dans cet épisode passer du léger (c’est déjà piquant entre Ziva et DiNozzo) au grave. Mais c’est à nouveau, et pour la dernière fois, Sasha Alexander qui apporte à la fois de l’humour et de l’émotion. En quelques scènes, cette actrice talentueuse éclaire l’épisode et fait sourire, franchement ou avec tendresse.
Anecdotes :
Vacherie de Gibbs : « Le Mossad est comme la Mafia, une grande famille » ! Au vu du final, cette affirmation prend un tout autre relief.
Vacherie d’Abby : « J’avais presque oublié Gerald ». Nous aussi !
Curiosité : Gibbs a dans son téléphone le numéro du domicile de Jane Sheppard. Or, ils ne se sont pas vus depuis longtemps. Il sait d’ailleurs où elle habite.
Gloria Votsis/agent du Mossad Dana : actrice américaine, elle tourne principalement pour la télévision : Sex and the City (2003), Les Experts : Manhattan (2009), FBI : Duo très spécial (9 épisodes, 2010-2012), Les Experts : Miami (2011), Person of Interest (2012), Grimm (2014)
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
3/24 : Bras de fer (Minds Games) **
Scénario : Jeffrey A. Fitzpatrick et John C. Kelley d’après une histoire de Jeffrey A. Fitzpatrick
Réalisation : William Webb
Résumé
Sur le point d’être exécuté, le tueur en série Kyle Boone affirme qu’il ne révèlera où il a enterré les corps de ses victimes qu’à l’agent spécial Leroy Jethro Gibbs.
Critique
Sans être ennuyeux, un épisode simplement intéressant, sans beaucoup d’humour mais, surtout, sans beaucoup de surprises.
Les manipulations du tueur en série pouvaient paraître retorses en 2005 mais, à côté d’Esprits criminels (série qui débute au même moment), c’est de l’eau tiède. Christopher Shyer est pourtant crédible en psychopathe et il se défend très bien, avec l’aide du réalisateur (première réalisation de William Webb, habituel directeur de la photographie de la série) qui le met en valeur et s’attarde sur son visage mobile et ses yeux durs. Par contre, le « duel » annoncé avec Gibbs tombe largement à plat ; la faute à un scénario manquant de saveur et qui a trop mis l’accent sur le dégoût et le mépris qu’éprouve Gibbs envers Boone. L’agent spécial se moque bien de ce que pourrait lui dire le tueur. C’est très bavard et peu rythmé. Mark Harmon ne fait guère d’efforts pour densifier Gibbs ; il a bien saisi que le scénariste n’a pas, lui, bien compris qui est Gibbs. En temps normal, l’agent spécial montre bien plus d’empathie pour les victimes. Le rebondissement était lui aussi prévisible et les seconds rôles n’ont d’utilité que pour servir de substituts possibles au tueur emprisonné. Là, oui, on peut se demander lequel est l’élève mais cela arrive bien tard pour soulever plus qu’un intérêt poli.
Le souci aussi c’est la relative mise à l’écart de l’équipe et l’absence de développement sérieux des personnages. Ducky débite des platitudes et met en garde sur l’effet qu’aurait Boone sur Gibbs ; ce qui n’est rien de plus qu’une pathétique tentative de faire monter la tension. On n’y croit pas une seconde. La confrontation finale Boone/Gibbs sera la seule bonne parce qu’elle sera la seule juste. Curiosité de l’épisode que la présence de Paula Cassidy, en remplacement « pour une semaine » (temps entre deux épisodes !) mais dont le scénario ne sait en définitive pas trop quoi faire. Pendant un bon moment, Jessica Steen n’a pas grand-chose à se mettre sous la dent et recycle ce qu’elle a déjà montré les saisons précédentes. Son numéro avec Michael Weatherly fonctionne parce que les deux acteurs se renvoient bien la balle mais c’est du réchauffé. Par contre, bonne idée que de lui avoir confié la seule scène d’action. Dommage qu’elle vienne si tard.
Anecdotes :
Retour de Jessica Steen.
Première apparition de Stéphanie Mello dans le rôle de Cynthia Sumner, secrétaire de la directrice Shepard. Elle interviendra à 6 reprises cette saison. L’actrice a joué également dans Quoi de neuf docteur ? (1991) et Big Time Rush (2013).
Ducky prétend que la traque de Boone a coûté à Gibbs sa relation avec une certaine « Ritchie ». C’est l’unique mention de ce nom et on ne la verra jamais.
Les cheveux gris de Gibbs « provoquent des secousses sismiques » chez Abby !
Christopher Shyer/Kyle Boone : acteur canadien, peu vu au cinéma hormis J. Edgar (2011) mais davantage à la télévision : La Nouvelle Famille Addams (1998-1999), The Practice (2002), JAG (2004), The L Word (2005), V (2009-2011),
Réalisation : William Webb
Résumé
Sur le point d’être exécuté, le tueur en série Kyle Boone affirme qu’il ne révèlera où il a enterré les corps de ses victimes qu’à l’agent spécial Leroy Jethro Gibbs.
Critique
Sans être ennuyeux, un épisode simplement intéressant, sans beaucoup d’humour mais, surtout, sans beaucoup de surprises.
Les manipulations du tueur en série pouvaient paraître retorses en 2005 mais, à côté d’Esprits criminels (série qui débute au même moment), c’est de l’eau tiède. Christopher Shyer est pourtant crédible en psychopathe et il se défend très bien, avec l’aide du réalisateur (première réalisation de William Webb, habituel directeur de la photographie de la série) qui le met en valeur et s’attarde sur son visage mobile et ses yeux durs. Par contre, le « duel » annoncé avec Gibbs tombe largement à plat ; la faute à un scénario manquant de saveur et qui a trop mis l’accent sur le dégoût et le mépris qu’éprouve Gibbs envers Boone. L’agent spécial se moque bien de ce que pourrait lui dire le tueur. C’est très bavard et peu rythmé. Mark Harmon ne fait guère d’efforts pour densifier Gibbs ; il a bien saisi que le scénariste n’a pas, lui, bien compris qui est Gibbs. En temps normal, l’agent spécial montre bien plus d’empathie pour les victimes. Le rebondissement était lui aussi prévisible et les seconds rôles n’ont d’utilité que pour servir de substituts possibles au tueur emprisonné. Là, oui, on peut se demander lequel est l’élève mais cela arrive bien tard pour soulever plus qu’un intérêt poli.
Le souci aussi c’est la relative mise à l’écart de l’équipe et l’absence de développement sérieux des personnages. Ducky débite des platitudes et met en garde sur l’effet qu’aurait Boone sur Gibbs ; ce qui n’est rien de plus qu’une pathétique tentative de faire monter la tension. On n’y croit pas une seconde. La confrontation finale Boone/Gibbs sera la seule bonne parce qu’elle sera la seule juste. Curiosité de l’épisode que la présence de Paula Cassidy, en remplacement « pour une semaine » (temps entre deux épisodes !) mais dont le scénario ne sait en définitive pas trop quoi faire. Pendant un bon moment, Jessica Steen n’a pas grand-chose à se mettre sous la dent et recycle ce qu’elle a déjà montré les saisons précédentes. Son numéro avec Michael Weatherly fonctionne parce que les deux acteurs se renvoient bien la balle mais c’est du réchauffé. Par contre, bonne idée que de lui avoir confié la seule scène d’action. Dommage qu’elle vienne si tard.
Anecdotes :
Retour de Jessica Steen.
Première apparition de Stéphanie Mello dans le rôle de Cynthia Sumner, secrétaire de la directrice Shepard. Elle interviendra à 6 reprises cette saison. L’actrice a joué également dans Quoi de neuf docteur ? (1991) et Big Time Rush (2013).
Ducky prétend que la traque de Boone a coûté à Gibbs sa relation avec une certaine « Ritchie ». C’est l’unique mention de ce nom et on ne la verra jamais.
Les cheveux gris de Gibbs « provoquent des secousses sismiques » chez Abby !
Christopher Shyer/Kyle Boone : acteur canadien, peu vu au cinéma hormis J. Edgar (2011) mais davantage à la télévision : La Nouvelle Famille Addams (1998-1999), The Practice (2002), JAG (2004), The L Word (2005), V (2009-2011),
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
4/24 : Trésor de guerre (Silver War) ***
Scénario : John C. Kelley, d’après une histoire de Joshua Lurie
Réalisation : Terrence O’Hara
Résumé
Un Marine, disparu depuis un an, est retrouvé dans un cercueil datant de la guerre de Sécession.
Critique
Un épisode intéressant par son enquête rondement menée et l’introduction réussie de Cote de Pablo dans le casting principal.
La découverte du corps fait partie de ces incongruités décalées qui font le bonheur des fans, et que la série Bones a su élever au rang d’art. D’entrée de jeu, nous avons un mystère et de l’humour ; des ingrédients indispensable à un bon épisode de NCIS ! Le défunt appartenait à un club de fanatiques de reconstitution des batailles de la guerre de Sécession ; une époque qui fait plus que partie du décor de l’épisode parce qu’elle permet un souvenir personnel (et hilarant) de DiNozzo. L’histoire n’est pas la matière préférée des Américains (et ici, elle donne surtout une valeur pécuniaire à des objets anciens) mais la ferveur des participants montre tout de même que c’est quelque chose qui les touche et signifie quelque chose.
C’est intéressant de mettre en parallèle le conflit qui divisa les Américains et l’arrivée d’un nouveau membre dans l’équipe de Gibbs, Ziva. De plusieurs faisons un (E pluribus unum) ; la devise des Etats-Unis. Une arrivée en fanfare qui nous vaut d’excellents moments d’humour. Cote de Pablo réussit à montrer la maladresse de Ziva (nouvellement arrivée dans un pays étranger) et aussi sa redoutable efficacité. Le visage, mobile, de l’actrice rend compte des différents états d’âme de Ziva. Si Michael Weatherly lui donne parfaitement la réplique en ouverture, Mark Harmon est à son meilleur niveau quand il joue avec elle. Observez le petit sourire de l’agent Gibbs quand Ziva ne le regarde pas : il s’amuse avec elle, sans méchanceté certes mais c’est indéniable. Si ce n’est pas un bizutage, ça y ressemble !
Anecdotes :
Cote de Pablo promue actrice principale.
Règle de Gibbs n°18 : Il vaut mieux rechercher le pardon que demander la permission.
Unique fois que Gibbs donne une tape sur la tête de Ziva.
Première (« le porc qui pique ») et seconde (« j’en reste comme deux ronds ») fois que Ziva écorche la langue courante. Par la suite, ce massacre systématique des mots et expressions a fait la joie des fans qui les ont baptisé « zivaïsmes ».
La guerre de Sécession (Civil War en VO) : entre 1860 et 1865, elle opposa le Nord, industriel et libéral au Sud agricole et protectionniste. Au fossé né de deux modes de vie très différents s’ajoute la question de l’esclavage, aboli au Nord mais partie prenante de la civilisation sudiste. Ce n’est pas pour l’abolir que Lincoln fit la guerre mais pour maintenir l’Union. La guerre durant, l’abolition (décidée en 1863) devint un but de guerre. L’épisode parle de la « bataille de Manassas ». L’essentiel des batailles eurent lieu en Virginie ; celles de Manassas sont plus connues sous le nom de « bataille de Bull Run ». Sur le conflit, lire John Keegan.
Barbara Niven/Elaine Burns : actrice américaine née Barbara Lee Buholz, elle officie principalement à la télévision : Cold Case (2003-2004), Charmed (2006), Parks and Recreation (2015)
Réalisation : Terrence O’Hara
Résumé
Un Marine, disparu depuis un an, est retrouvé dans un cercueil datant de la guerre de Sécession.
Critique
Un épisode intéressant par son enquête rondement menée et l’introduction réussie de Cote de Pablo dans le casting principal.
La découverte du corps fait partie de ces incongruités décalées qui font le bonheur des fans, et que la série Bones a su élever au rang d’art. D’entrée de jeu, nous avons un mystère et de l’humour ; des ingrédients indispensable à un bon épisode de NCIS ! Le défunt appartenait à un club de fanatiques de reconstitution des batailles de la guerre de Sécession ; une époque qui fait plus que partie du décor de l’épisode parce qu’elle permet un souvenir personnel (et hilarant) de DiNozzo. L’histoire n’est pas la matière préférée des Américains (et ici, elle donne surtout une valeur pécuniaire à des objets anciens) mais la ferveur des participants montre tout de même que c’est quelque chose qui les touche et signifie quelque chose.
C’est intéressant de mettre en parallèle le conflit qui divisa les Américains et l’arrivée d’un nouveau membre dans l’équipe de Gibbs, Ziva. De plusieurs faisons un (E pluribus unum) ; la devise des Etats-Unis. Une arrivée en fanfare qui nous vaut d’excellents moments d’humour. Cote de Pablo réussit à montrer la maladresse de Ziva (nouvellement arrivée dans un pays étranger) et aussi sa redoutable efficacité. Le visage, mobile, de l’actrice rend compte des différents états d’âme de Ziva. Si Michael Weatherly lui donne parfaitement la réplique en ouverture, Mark Harmon est à son meilleur niveau quand il joue avec elle. Observez le petit sourire de l’agent Gibbs quand Ziva ne le regarde pas : il s’amuse avec elle, sans méchanceté certes mais c’est indéniable. Si ce n’est pas un bizutage, ça y ressemble !
Anecdotes :
Cote de Pablo promue actrice principale.
Règle de Gibbs n°18 : Il vaut mieux rechercher le pardon que demander la permission.
Unique fois que Gibbs donne une tape sur la tête de Ziva.
Première (« le porc qui pique ») et seconde (« j’en reste comme deux ronds ») fois que Ziva écorche la langue courante. Par la suite, ce massacre systématique des mots et expressions a fait la joie des fans qui les ont baptisé « zivaïsmes ».
La guerre de Sécession (Civil War en VO) : entre 1860 et 1865, elle opposa le Nord, industriel et libéral au Sud agricole et protectionniste. Au fossé né de deux modes de vie très différents s’ajoute la question de l’esclavage, aboli au Nord mais partie prenante de la civilisation sudiste. Ce n’est pas pour l’abolir que Lincoln fit la guerre mais pour maintenir l’Union. La guerre durant, l’abolition (décidée en 1863) devint un but de guerre. L’épisode parle de la « bataille de Manassas ». L’essentiel des batailles eurent lieu en Virginie ; celles de Manassas sont plus connues sous le nom de « bataille de Bull Run ». Sur le conflit, lire John Keegan.
Barbara Niven/Elaine Burns : actrice américaine née Barbara Lee Buholz, elle officie principalement à la télévision : Cold Case (2003-2004), Charmed (2006), Parks and Recreation (2015)
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
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Date d'inscription : 26/02/2015
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
15 ans c'est long et c'est compréhensible qu'elle veuille faire autre chose. J'espère seulement que la production ne loupera pas son départ comme elle a sabordé celui de Michael Weatherly.
Maintenant, si le fan que je suis, doublé d'un chroniqueur attentif, ne s'est pas loupé, seuls Mark Harmon et David McCallum sont présents depuis le départ et ont participé à l'intégralité des épisodes.
ça sent un peu le sapin mais j'ai pas envie que ça s'arrête !
Maintenant, si le fan que je suis, doublé d'un chroniqueur attentif, ne s'est pas loupé, seuls Mark Harmon et David McCallum sont présents depuis le départ et ont participé à l'intégralité des épisodes.
ça sent un peu le sapin mais j'ai pas envie que ça s'arrête !
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
5/24 : Mr et Mrs Smith (Switch) **
Scénario : Gil Grant
Réalisation : Thomas J. Wright
Résumé
Un marin est découvert assassiné mais l’enquête découvre que le mort n’était pas celui qu’il prétendait être.
Critique
Un épisode juste passable où les personnages bougent beaucoup histoire de meubler par de longs dialogues des séquences où il ne se passe rien. La scène où Ducky raconte son historiette habituelle à Palmer tout en pratiquant l’autopsie est symptomatique d’un besoin de faire durer sur 43’11 une intrigue d’une faiblesse insigne.
Cette histoire d’échange de postes entre les dénommés Smith et Kirby traîne en longueur et se complexifie inutilement avec l’adjonction de livraisons secrètes dont le scénariste est forcé d’avouer à la toute fin qu’il ne savait pas quoi en faire ! Idem pour l’usurpation d’identité sur le compte bancaire de McGee ; un passage qui n’est ni grave ni drôle. Les personnages ne sont guère consistant à commencer par la très lisse veuve. Merritt Wever est certes touchante en femme éplorée mais elle n’a pas grand-chose d’autre à développer. On tend quand même à s’ennuyer dans cette enquête poussive.
Heureusement il y a Ziva ! L’intégration de l’officier du Mossad se poursuit cahin-caha et la relation professionnelle Gibbs/Ziva est un arc très intéressant à suivre d’autant que les comédiens s’y investissent à fond. Cote de Pablo montre son personnage peu à l’aise avec les interrogatoires féminins mais désireuse de faire mieux et exigeant de la considération de la part de Gibbs ! Notre ascenseur favori – qui a dû faire plus de sur-place au cours de la série qu’il n’a rempli son juste office ! – est témoin d’une scène capitale entre elle et lui. Gibbs remet l’insubordonnée en place et lui rappelle dans quel sens fonctionne la hiérarchie mais il doit admettre aussi qu’elle a raison de demander qu’on lui fasse confiance. Mark Harmon est excellent. Il le montre soit ferme en chef marquant son autorité auprès de sa nouvelle subordonnée soit souple pour admettre qu’il doit modifier son management. De cette scène sort un cadre de travail qui va se développer dans les épisodes ultérieurs.
Anecdotes :
Retour d’une figure des saisons passées : quand Gibbs se tait, Ziva se sent obligée de parler d’elle !
L’épisode fait à nouveau référence à Magnum mais aussi au film Le Transporteur. Depuis l’épisode, il y en a eu deux autres ainsi qu’une série !
Ziva affirme parler cinq langues.
Zivaïsme du jour : elle « lève l’âne » ; ce qui induit une certaine perplexité chez McGee et DiNozzo !
Merritt Wever/Wendy Smith : actrice américaine vue au cinéma dans Signes (2002), Into the wild (2007), Birdman (2014) et à la télévision dans New York Section criminelle (2002), Nurse Jackie (2009-2015), The Walking Dead (2015-2016)
Réalisation : Thomas J. Wright
Résumé
Un marin est découvert assassiné mais l’enquête découvre que le mort n’était pas celui qu’il prétendait être.
Critique
Un épisode juste passable où les personnages bougent beaucoup histoire de meubler par de longs dialogues des séquences où il ne se passe rien. La scène où Ducky raconte son historiette habituelle à Palmer tout en pratiquant l’autopsie est symptomatique d’un besoin de faire durer sur 43’11 une intrigue d’une faiblesse insigne.
Cette histoire d’échange de postes entre les dénommés Smith et Kirby traîne en longueur et se complexifie inutilement avec l’adjonction de livraisons secrètes dont le scénariste est forcé d’avouer à la toute fin qu’il ne savait pas quoi en faire ! Idem pour l’usurpation d’identité sur le compte bancaire de McGee ; un passage qui n’est ni grave ni drôle. Les personnages ne sont guère consistant à commencer par la très lisse veuve. Merritt Wever est certes touchante en femme éplorée mais elle n’a pas grand-chose d’autre à développer. On tend quand même à s’ennuyer dans cette enquête poussive.
Heureusement il y a Ziva ! L’intégration de l’officier du Mossad se poursuit cahin-caha et la relation professionnelle Gibbs/Ziva est un arc très intéressant à suivre d’autant que les comédiens s’y investissent à fond. Cote de Pablo montre son personnage peu à l’aise avec les interrogatoires féminins mais désireuse de faire mieux et exigeant de la considération de la part de Gibbs ! Notre ascenseur favori – qui a dû faire plus de sur-place au cours de la série qu’il n’a rempli son juste office ! – est témoin d’une scène capitale entre elle et lui. Gibbs remet l’insubordonnée en place et lui rappelle dans quel sens fonctionne la hiérarchie mais il doit admettre aussi qu’elle a raison de demander qu’on lui fasse confiance. Mark Harmon est excellent. Il le montre soit ferme en chef marquant son autorité auprès de sa nouvelle subordonnée soit souple pour admettre qu’il doit modifier son management. De cette scène sort un cadre de travail qui va se développer dans les épisodes ultérieurs.
Anecdotes :
Retour d’une figure des saisons passées : quand Gibbs se tait, Ziva se sent obligée de parler d’elle !
L’épisode fait à nouveau référence à Magnum mais aussi au film Le Transporteur. Depuis l’épisode, il y en a eu deux autres ainsi qu’une série !
Ziva affirme parler cinq langues.
Zivaïsme du jour : elle « lève l’âne » ; ce qui induit une certaine perplexité chez McGee et DiNozzo !
Merritt Wever/Wendy Smith : actrice américaine vue au cinéma dans Signes (2002), Into the wild (2007), Birdman (2014) et à la télévision dans New York Section criminelle (2002), Nurse Jackie (2009-2015), The Walking Dead (2015-2016)
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
Apparemment la production semble vouloir bien faire les choses. Tant mieux !
http://www.msn.com/fr-fr/divertissement/story/ncis-pauley-perrette-aura-droit-%C3%A0-un-d%C3%A9part-sp%C3%A9cial/ar-AAsVPme?ocid=OLCONOB
http://www.msn.com/fr-fr/divertissement/story/ncis-pauley-perrette-aura-droit-%C3%A0-un-d%C3%A9part-sp%C3%A9cial/ar-AAsVPme?ocid=OLCONOB
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Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
6/24 : Meurtre en direct (The Voyeur’s Web) ***
Scénario : David J. North
Réalisation : Dennis Smith
Résumé
Le meurtre de la femme d’un Marine est filmé en direct sur un site porno. Mais le corps a disparu.
Critique
Voilà déjà un épisode de meilleur facture que les précédents. Ziva est bien intégrée ; du coup, le scénariste peut se concentrer sur son histoire. Et il la choisit croustillante ! Rien que l’entrée en matière avec ses tons rouge et or est très sexy. Jusqu’à ce qu’un crime survienne ! C’est bien filmé avec une succession bien menée de plans larges (ce que voit le voyeur, c’est-à-dire quelque part nous) et de plans serrés (sur la femme dénudée).
Il y a un petit côté rétro dans cet épisode de 2005 avec ces « Vilaines vilaines voisines », deux femmes de Marines qui, pour meubler leurs longues et monotones soirées, ont décidées de les pimenter en créant un site porno. Sauf qu’elles ont disparues toutes les deux en laissant du sang derrière elles. Le « webmaster » est un peu cliché mais, tout comme Ziva et Tony, le spectateur ne peut pas trouver la situation autrement que drôle ! Une question importante émerge de cet entretien ; celle de l’argent que générait le site. La réponse viendra du travail d’équipe : la mémoire de Ziva, la réflexion de Tony et les recherches de McGee.
Non seulement cet épisode est plein d’humour mais un nouveau personnage vient nous réjouir : Charles Stearling, le nouvel assistant d’Abby qui surnomme d’office celui-ci « Jumbo ». On pourra ironiser sur la propension bien connue de Donald P. Bellisario à placer ses enfants mais Michael Bellisario, s’il ne déborde pas d’un charisme fou, se montre plutôt crédible dans sa création d’un laborantin capable (témoin, se première conversation avec Abby) mais outrageusement dominé par sa « patronne » qui le fait littéralement suer ! Pauley Perrette ne manque pas de scènes drolatiques dans cet opus et elle s’en sort brillamment, réussissant avec brio à alterner le farfelu et le sérieux dans une même scène ! On ne s’en lasse pas !
Anecdotes :
Arrivée du nouvel assistant d'Abby : Charles « Jumbo » Stearling.
Brittney Powell/Jamie Carr : actrice allemande, pas de film notable mais plusieurs participations à des séries : Sauvé par le gong (1993), Code Lisa (1994-1995), Les fantastiques aventures de Tarzan (1996-1997), Pensacola (1999-2000), Xéna la guerrière (2000), Hôpital central (2002-2003), Mon oncle Charlie (2008). Elle a posé pour Playboy sous le nom de Brittney Rache.
Réalisation : Dennis Smith
Résumé
Le meurtre de la femme d’un Marine est filmé en direct sur un site porno. Mais le corps a disparu.
Critique
Voilà déjà un épisode de meilleur facture que les précédents. Ziva est bien intégrée ; du coup, le scénariste peut se concentrer sur son histoire. Et il la choisit croustillante ! Rien que l’entrée en matière avec ses tons rouge et or est très sexy. Jusqu’à ce qu’un crime survienne ! C’est bien filmé avec une succession bien menée de plans larges (ce que voit le voyeur, c’est-à-dire quelque part nous) et de plans serrés (sur la femme dénudée).
Il y a un petit côté rétro dans cet épisode de 2005 avec ces « Vilaines vilaines voisines », deux femmes de Marines qui, pour meubler leurs longues et monotones soirées, ont décidées de les pimenter en créant un site porno. Sauf qu’elles ont disparues toutes les deux en laissant du sang derrière elles. Le « webmaster » est un peu cliché mais, tout comme Ziva et Tony, le spectateur ne peut pas trouver la situation autrement que drôle ! Une question importante émerge de cet entretien ; celle de l’argent que générait le site. La réponse viendra du travail d’équipe : la mémoire de Ziva, la réflexion de Tony et les recherches de McGee.
Non seulement cet épisode est plein d’humour mais un nouveau personnage vient nous réjouir : Charles Stearling, le nouvel assistant d’Abby qui surnomme d’office celui-ci « Jumbo ». On pourra ironiser sur la propension bien connue de Donald P. Bellisario à placer ses enfants mais Michael Bellisario, s’il ne déborde pas d’un charisme fou, se montre plutôt crédible dans sa création d’un laborantin capable (témoin, se première conversation avec Abby) mais outrageusement dominé par sa « patronne » qui le fait littéralement suer ! Pauley Perrette ne manque pas de scènes drolatiques dans cet opus et elle s’en sort brillamment, réussissant avec brio à alterner le farfelu et le sérieux dans une même scène ! On ne s’en lasse pas !
Anecdotes :
Arrivée du nouvel assistant d'Abby : Charles « Jumbo » Stearling.
Brittney Powell/Jamie Carr : actrice allemande, pas de film notable mais plusieurs participations à des séries : Sauvé par le gong (1993), Code Lisa (1994-1995), Les fantastiques aventures de Tarzan (1996-1997), Pensacola (1999-2000), Xéna la guerrière (2000), Hôpital central (2002-2003), Mon oncle Charlie (2008). Elle a posé pour Playboy sous le nom de Brittney Rache.
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Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
7/24 : Code d’honneur (Honor code) ***
Scénario : Christopher Silber
Réalisation : Colin Bucksey
Résumé
Le fils d’un capitaine de corvette appelle le NCIS quand son père, détenteur d’un code secret défense, disparaît.
Critique
Un très bon épisode où Gibbs fait preuve d’une grande empathie quand son équipe est plus particulièrement chargée de la partie « froide » de l’enquête. Un peu d’humour et un peu d’action pour pimenter le tout. Dommage cependant que le traître soit un peu trop facile à démasquer et que certains personnages soient assez fades.
Colin Bucksey réalise une très bonne prestation avec l’ouverture de l’épisode, faisant progressivement glisser celui-ci (ralentissement du rythme, changement de musique) de l’allégresse d’une scène de fête foraine avec musique de circonstance à une scène d’inquiétude quand Zach, le petit garçon, se retrouve seul. Il est particulièrement grinçant que le réalisateur se focalise, juste avant le générique, sur ce ballon rouge qui monte. Réminiscence de Ça ? Il parvient ensuite à garder une grande dynamique au récit incrustant des scènes de calme et d’intimité entre Gibbs et Zach. Mark Harmon est magistral dans cet opus. Il montre Gibbs plein d’attention et de prévenance avec le petit garçon, à son écoute y compris quand l’enfant, très éveillé mais un enfant quand même, clame l’innocence pas si évidente de son père, il reste le chef d’équipe qui mène ses agents à la baguette ! Symétriquement, Michael Weatherly endosse le costume du clown qui ne fait pas rire Zach…ce qui fait nettement sourire le spectateur !
L’habileté du scénario (et Christopher Silber est une des bonnes plumes de la série) est de distiller des indices montrant que le capitaine Tanner, le père de Zach et concepteur d’un programme informatique très important, pourrait être un traître. Les agents jouent donc le rôle ingrat de porter la contradiction au patron. C’est suffisamment bien écrit pour ne pas être lourd et même plutôt crédible. Seule justement l’adjonction d’un personnage secondaire pas franchement utile alerte le spectateur. On découvre aussi qu’un des « talents » de Ziva est la « coercition » ; ce qui reviendra ultérieurement. Pour l’instant, l’officier du Mossad n’interroge pas cette « compétence » mais la met froidement et efficacement en action. Par le côté pataud joué par Sean Murray, McGee apporte un contrepoint léger à ce qui aurait pu être une scène gênante.
Anecdotes :
Zivaïsme du jour : « être blanc comme nèfle »
Michael Reilly Burke/Frank Connell : acteur américain, il commença dans Star Trek : Next Generation (1993). On l’a vu depuis dans New York Police Blue (1995-2003), Ally MacBeal (1998), JAG (2001, 2004), Les Experts (2004), NCIS : Los Angeles (2009), The Vampire Diaries (2012) et quelques autres…
Réalisation : Colin Bucksey
Résumé
Le fils d’un capitaine de corvette appelle le NCIS quand son père, détenteur d’un code secret défense, disparaît.
Critique
Un très bon épisode où Gibbs fait preuve d’une grande empathie quand son équipe est plus particulièrement chargée de la partie « froide » de l’enquête. Un peu d’humour et un peu d’action pour pimenter le tout. Dommage cependant que le traître soit un peu trop facile à démasquer et que certains personnages soient assez fades.
Colin Bucksey réalise une très bonne prestation avec l’ouverture de l’épisode, faisant progressivement glisser celui-ci (ralentissement du rythme, changement de musique) de l’allégresse d’une scène de fête foraine avec musique de circonstance à une scène d’inquiétude quand Zach, le petit garçon, se retrouve seul. Il est particulièrement grinçant que le réalisateur se focalise, juste avant le générique, sur ce ballon rouge qui monte. Réminiscence de Ça ? Il parvient ensuite à garder une grande dynamique au récit incrustant des scènes de calme et d’intimité entre Gibbs et Zach. Mark Harmon est magistral dans cet opus. Il montre Gibbs plein d’attention et de prévenance avec le petit garçon, à son écoute y compris quand l’enfant, très éveillé mais un enfant quand même, clame l’innocence pas si évidente de son père, il reste le chef d’équipe qui mène ses agents à la baguette ! Symétriquement, Michael Weatherly endosse le costume du clown qui ne fait pas rire Zach…ce qui fait nettement sourire le spectateur !
L’habileté du scénario (et Christopher Silber est une des bonnes plumes de la série) est de distiller des indices montrant que le capitaine Tanner, le père de Zach et concepteur d’un programme informatique très important, pourrait être un traître. Les agents jouent donc le rôle ingrat de porter la contradiction au patron. C’est suffisamment bien écrit pour ne pas être lourd et même plutôt crédible. Seule justement l’adjonction d’un personnage secondaire pas franchement utile alerte le spectateur. On découvre aussi qu’un des « talents » de Ziva est la « coercition » ; ce qui reviendra ultérieurement. Pour l’instant, l’officier du Mossad n’interroge pas cette « compétence » mais la met froidement et efficacement en action. Par le côté pataud joué par Sean Murray, McGee apporte un contrepoint léger à ce qui aurait pu être une scène gênante.
Anecdotes :
Zivaïsme du jour : « être blanc comme nèfle »
Michael Reilly Burke/Frank Connell : acteur américain, il commença dans Star Trek : Next Generation (1993). On l’a vu depuis dans New York Police Blue (1995-2003), Ally MacBeal (1998), JAG (2001, 2004), Les Experts (2004), NCIS : Los Angeles (2009), The Vampire Diaries (2012) et quelques autres…
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
8/24 : Sous couverture (Under cover) ****
Scénario : Lee David Zlotoff (crédité comme LD Zlotoff)
Réalisation : Aaron Lipstadt
Résumé
Tony et Ziva se font passer pour un couple de tueurs à gages afin de découvrir qui les a engagés.
Critique
Un épisode majeur de la saison et sans doute de la série toute entière car, pour certains fans, il marque le premier chaînon du « Tiva », le couple constitué de Tony et de Ziva. C’est en tout cas le premier épisode à mettre Ziva en valeur.
Le sujet est classique (des agents se font passer pour des criminels) mais le déroulement du scénario est bien plus habile car, non seulement, on ne connaît pas le commanditaire mais pas davantage la cible ! Le couple de tueurs, Jean-Paul et Sophie Ranier, morts dans un accident, avaient réservé une suite dans un luxueux 5 étoiles…où doit se dérouler le gala des Marines ! Pour gagner du temps, Ziva tente de négocier avec un homme mystérieux qui les a contacté. Ce sera une très mauvaise idée.
En complément, l’épisode n’oublie pas de jouer la carte de l’humour et ça commence avec la première scène qui est d’un sexy échevelé ! Novice sur la série, le réalisateur la joue classique mais efficace. On appréciera la manière dont il filme la consternation de DiNozzo quand celui-ci est confronté à un petit souci avec sa « femme ». Humour aussi avec le FBI qui surveillait l’hôtel (l’échange d’informations entre agences, quelle plaie !) et qui est complètement grillé par le NCIS ! La scène entre Gibbs et Fornell est géniale sur la manière dont les agents de base vont faire le boulot tout en permettant à leurs chefs de se la raconter ! Une merveille de perfidie administrative !!
Toute l’équipe est mobilisée pour percer le secret des Ranier et c’est Ducky qui va apporter un élément capital mais qui, au moment où on nous le révèle, accroit sensiblement la tension. Entre humour, policier, sexy et tension, un épisode des plus équilibré et des plus savoureux.
Anecdotes :
Zivaïsmes : « C’est la charité qui se moque du malade » et « passer à la guerre » (pour « passer à l’action »)
Erreur de continuité : quand le tueur quitte la chambre avec Ziva il tient sa veste sur son bras mais dans le couloir il la porte sur lui avant qu’elle ne reprenne sa place dans le plan suivant.
Michelle Krusiec/Maya : actrice américaine, peu vue au cinéma si ce n’est le remarqué Saving Face (2004). Elle tourne beaucoup plus pour la télévision : Star Trek : Deep Space Nine (1998), Urgences (2002), Cold Case (2004), FBI : Portés Disparus (2005), Fringe (2011), McGyver (2016).
Réalisation : Aaron Lipstadt
Résumé
Tony et Ziva se font passer pour un couple de tueurs à gages afin de découvrir qui les a engagés.
Critique
Un épisode majeur de la saison et sans doute de la série toute entière car, pour certains fans, il marque le premier chaînon du « Tiva », le couple constitué de Tony et de Ziva. C’est en tout cas le premier épisode à mettre Ziva en valeur.
Le sujet est classique (des agents se font passer pour des criminels) mais le déroulement du scénario est bien plus habile car, non seulement, on ne connaît pas le commanditaire mais pas davantage la cible ! Le couple de tueurs, Jean-Paul et Sophie Ranier, morts dans un accident, avaient réservé une suite dans un luxueux 5 étoiles…où doit se dérouler le gala des Marines ! Pour gagner du temps, Ziva tente de négocier avec un homme mystérieux qui les a contacté. Ce sera une très mauvaise idée.
En complément, l’épisode n’oublie pas de jouer la carte de l’humour et ça commence avec la première scène qui est d’un sexy échevelé ! Novice sur la série, le réalisateur la joue classique mais efficace. On appréciera la manière dont il filme la consternation de DiNozzo quand celui-ci est confronté à un petit souci avec sa « femme ». Humour aussi avec le FBI qui surveillait l’hôtel (l’échange d’informations entre agences, quelle plaie !) et qui est complètement grillé par le NCIS ! La scène entre Gibbs et Fornell est géniale sur la manière dont les agents de base vont faire le boulot tout en permettant à leurs chefs de se la raconter ! Une merveille de perfidie administrative !!
Toute l’équipe est mobilisée pour percer le secret des Ranier et c’est Ducky qui va apporter un élément capital mais qui, au moment où on nous le révèle, accroit sensiblement la tension. Entre humour, policier, sexy et tension, un épisode des plus équilibré et des plus savoureux.
Anecdotes :
Zivaïsmes : « C’est la charité qui se moque du malade » et « passer à la guerre » (pour « passer à l’action »)
Erreur de continuité : quand le tueur quitte la chambre avec Ziva il tient sa veste sur son bras mais dans le couloir il la porte sur lui avant qu’elle ne reprenne sa place dans le plan suivant.
Michelle Krusiec/Maya : actrice américaine, peu vue au cinéma si ce n’est le remarqué Saving Face (2004). Elle tourne beaucoup plus pour la télévision : Star Trek : Deep Space Nine (1998), Urgences (2002), Cold Case (2004), FBI : Portés Disparus (2005), Fringe (2011), McGyver (2016).
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
Lee David Zlotoff ? C'est le créateur de MacGyver ! J'ignorais complètement qu'il continuait à écrire. Ce doit être un des rares épisodes post-Caitlin que j'ai vu en entier. Il sera dit que même les épisodes plus "sexy" de NCIS me laissent de marbre.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
Dearesttara a écrit:Ce doit être un des rares épisodes post-Caitlin que j'ai vu en entier. Il sera dit que même les épisodes plus "sexy" de NCIS me laissent de marbre.
Raaah ! Comment peut-on dire ça ! Il résiste encore au charme de Cote de Pablo mais j'ai huit saisons pour le faire craquer !
Je l'aurais, un jour ! Je l'aurais !
Je l'aurais, un jour ! Je l'aurais !
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
9/24 : Le coupable idéal (Frame up) ****
Scénario : Laurence Walsh
Réalisation : Thomas J. Wright
Résumé
DiNozzo est accusé d’un crime atroce et toutes les preuves pointent vers lui.
Critique
Après un début mitigé, la saison monte en gamme avec cet épisode centré certes sur le personnage de DiNozzo mais qui n’oublie personne et surtout pas Abby. Michael Weatherly et Pauley Perrette sont les piliers de l’histoire et ils sont brillants.
A la base, une paire de jambes de femme sectionnée. Elles sont couvertes de preuves médico-légales, élément inhabituel ; tout comme l’expertise approfondie de Ducky. Un cadre scientifique est en train d’être posé. La série s’écarte de son schéma habituel et la mise en avant de la science est un pari. Précédemment, cela avait été tenté et raté. Mais pas ici car la désignation rapide de DiNozzo comme suspect change complètement la perspective. Il est évident qu’il est innocent donc toute la trame vise à l’innocenter mais, et c’est là que l’interprétation de Pauley Perrette se révèle capitale, toutes les preuves désignent l’agent fédéral. L’obstination d’Abby finira par triompher d’un piège retors et machiavélique.
L’histoire est bonne mais elle pourrait n’être que cela. Toutes les séries policières ont mis à mal leurs héros pour les humaniser et les remettre tout en haut. Il faut une bonne, une excellente interprétation pour passer d’une bonne histoire à une excellente histoire. Michael Weatherly ne se rate pas. Il fait passer DiNozzo par toute une gamme d’émotions ; l’incrédulité, le détachement, la colère, l’inquiétude, le soulagement avec une grande justesse. Deux moments sont à souligner. L’interrogatoire face à l’agent Zaks, modèle de détachement et usage de l’humour pour désarçonner un enquêteur. On n’apprend pas au vieux singe à faire la grimace et DiNozzo est trop expérimenté pour fournir à l’agent du FBI quoi que ce soit d’exploitable. La séquence se fini par un concert avec mains et table remarquable et le montage fait alterner le « concert » avec l’embarquement des preuves par le FBI. L’autre passage, encore meilleur, c’est le monologue de DiNozzo devant Gibbs en prison. Monologue ou plutôt interrogatoire de Tony DiNozzo par DiNozzo Tony ! C’est absolument brillant et enlevé ! Aucune emphase, juste un jeu faussement léger de questions-réponses. A ses côtés, Pauley Perrette réalise également une prestation de haut vol. Abby est anéantie de voir la science se retourner contre elle mais elle reprend foi - curieux mélange de rationalisme scientifique et d’une foi quasi religieuse – et ce moment où la laborantine clame sa foi, la caméra opère un mouvement ascensionnel ! Tout au long de l’épisode, l’actrice montre son personnage impliquée à un point inimaginable. Tout à tour, elle est choquée, abattue, consternée mais jamais elle ne renonce. C’est un beau portrait de femme et d’une amie fidèle qui nous est ici proposé.
Anecdotes :
Lauren Holly promue actrice principale.
Erreur de continuité : quelques minutes après que le Dr Mallard soit tombé dans la rivière avec Ziva, il est complètement sec.
Don Franklin/Ron Saks : acteur américain, surtout actif à la télévision : L’épopée du Pony-Express (1990-1992), SeaQuest, police des mers (1993-1995), Sept jours pour agir (1998-2000), Journeyman (2007), Bones (2013)
Michael Bellisario/Charles Stirling : acteur américain, fils de Donald Bellisario. Il a joué dans Code Quantum (4 épisodes, 1989-1993), JAG (29 épisodes, 1995-2005), Rizzoli & Isles (2011).
Réalisation : Thomas J. Wright
Résumé
DiNozzo est accusé d’un crime atroce et toutes les preuves pointent vers lui.
Critique
Après un début mitigé, la saison monte en gamme avec cet épisode centré certes sur le personnage de DiNozzo mais qui n’oublie personne et surtout pas Abby. Michael Weatherly et Pauley Perrette sont les piliers de l’histoire et ils sont brillants.
A la base, une paire de jambes de femme sectionnée. Elles sont couvertes de preuves médico-légales, élément inhabituel ; tout comme l’expertise approfondie de Ducky. Un cadre scientifique est en train d’être posé. La série s’écarte de son schéma habituel et la mise en avant de la science est un pari. Précédemment, cela avait été tenté et raté. Mais pas ici car la désignation rapide de DiNozzo comme suspect change complètement la perspective. Il est évident qu’il est innocent donc toute la trame vise à l’innocenter mais, et c’est là que l’interprétation de Pauley Perrette se révèle capitale, toutes les preuves désignent l’agent fédéral. L’obstination d’Abby finira par triompher d’un piège retors et machiavélique.
L’histoire est bonne mais elle pourrait n’être que cela. Toutes les séries policières ont mis à mal leurs héros pour les humaniser et les remettre tout en haut. Il faut une bonne, une excellente interprétation pour passer d’une bonne histoire à une excellente histoire. Michael Weatherly ne se rate pas. Il fait passer DiNozzo par toute une gamme d’émotions ; l’incrédulité, le détachement, la colère, l’inquiétude, le soulagement avec une grande justesse. Deux moments sont à souligner. L’interrogatoire face à l’agent Zaks, modèle de détachement et usage de l’humour pour désarçonner un enquêteur. On n’apprend pas au vieux singe à faire la grimace et DiNozzo est trop expérimenté pour fournir à l’agent du FBI quoi que ce soit d’exploitable. La séquence se fini par un concert avec mains et table remarquable et le montage fait alterner le « concert » avec l’embarquement des preuves par le FBI. L’autre passage, encore meilleur, c’est le monologue de DiNozzo devant Gibbs en prison. Monologue ou plutôt interrogatoire de Tony DiNozzo par DiNozzo Tony ! C’est absolument brillant et enlevé ! Aucune emphase, juste un jeu faussement léger de questions-réponses. A ses côtés, Pauley Perrette réalise également une prestation de haut vol. Abby est anéantie de voir la science se retourner contre elle mais elle reprend foi - curieux mélange de rationalisme scientifique et d’une foi quasi religieuse – et ce moment où la laborantine clame sa foi, la caméra opère un mouvement ascensionnel ! Tout au long de l’épisode, l’actrice montre son personnage impliquée à un point inimaginable. Tout à tour, elle est choquée, abattue, consternée mais jamais elle ne renonce. C’est un beau portrait de femme et d’une amie fidèle qui nous est ici proposé.
Anecdotes :
Lauren Holly promue actrice principale.
Erreur de continuité : quelques minutes après que le Dr Mallard soit tombé dans la rivière avec Ziva, il est complètement sec.
Don Franklin/Ron Saks : acteur américain, surtout actif à la télévision : L’épopée du Pony-Express (1990-1992), SeaQuest, police des mers (1993-1995), Sept jours pour agir (1998-2000), Journeyman (2007), Bones (2013)
Michael Bellisario/Charles Stirling : acteur américain, fils de Donald Bellisario. Il a joué dans Code Quantum (4 épisodes, 1989-1993), JAG (29 épisodes, 1995-2005), Rizzoli & Isles (2011).
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
9/24 : Le coupable idéal (Frame up) ****
Scénario : Laurence Walsh
Réalisation : Thomas J. Wright
Résumé
DiNozzo est accusé d’un crime atroce et toutes les preuves pointent vers lui.
Critique
Après un début mitigé, la saison monte en gamme avec cet épisode centré certes sur le personnage de DiNozzo mais qui n’oublie personne et surtout pas Abby. Michael Weatherly et Pauley Perrette sont les piliers de l’histoire et ils sont brillants.
A la base, une paire de jambes de femme sectionnée. Elles sont couvertes de preuves médico-légales, élément inhabituel ; tout comme l’expertise approfondie de Ducky. Un cadre scientifique est en train d’être posé. La série s’écarte de son schéma habituel et la mise en avant de la science est un pari. Précédemment, cela avait été tenté et raté. Mais pas ici car la désignation rapide de DiNozzo comme suspect change complètement la perspective. Il est évident qu’il est innocent donc toute la trame vise à l’innocenter mais, et c’est là que l’interprétation de Pauley Perrette se révèle capitale, toutes les preuves désignent l’agent fédéral. L’obstination d’Abby finira par triompher d’un piège retors et machiavélique.
L’histoire est bonne mais elle pourrait n’être que cela. Toutes les séries policières ont mis à mal leurs héros pour les humaniser et les remettre tout en haut. Il faut une bonne, une excellente interprétation pour passer d’une bonne histoire à une excellente histoire. Michael Weatherly ne se rate pas. Il fait passer DiNozzo par toute une gamme d’émotions ; l’incrédulité, le détachement, la colère, l’inquiétude, le soulagement avec une grande justesse. Deux moments sont à souligner. L’interrogatoire face à l’agent Zaks, modèle de détachement et usage de l’humour pour désarçonner un enquêteur. On n’apprend pas au vieux singe à faire la grimace et DiNozzo est trop expérimenté pour fournir à l’agent du FBI quoi que ce soit d’exploitable. La séquence se fini par un concert avec mains et table remarquable et le montage fait alterner le « concert » avec l’embarquement des preuves par le FBI. L’autre passage, encore meilleur, c’est le monologue de DiNozzo devant Gibbs en prison. Monologue ou plutôt interrogatoire de Tony DiNozzo par DiNozzo Tony ! C’est absolument brillant et enlevé ! Aucune emphase, juste un jeu faussement léger de questions-réponses. A ses côtés, Pauley Perrette réalise également une prestation de haut vol. Abby est anéantie de voir la science se retourner contre elle mais elle reprend foi - curieux mélange de rationalisme scientifique et d’une foi quasi religieuse – et ce moment où la laborantine clame sa foi, la caméra opère un mouvement ascensionnel ! Tout au long de l’épisode, l’actrice montre son personnage impliquée à un point inimaginable. Tout à tour, elle est choquée, abattue, consternée mais jamais elle ne renonce. C’est un beau portrait de femme et d’une amie fidèle qui nous est ici proposé.
Anecdotes :
Lauren Holly promue actrice principale.
Erreur de continuité : quelques minutes après que le Dr Mallard soit tombé dans la rivière avec Ziva, il est complètement sec.
Don Franklin/Ron Saks : acteur américain, surtout actif à la télévision : L’épopée du Pony-Express (1990-1992), SeaQuest, police des mers (1993-1995), Sept jours pour agir (1998-2000), Journeyman (2007), Bones (2013)
Michael Bellisario/Charles Stirling : acteur américain, fils de Donald Bellisario. Il a joué dans Code Quantum (4 épisodes, 1989-1993), JAG (29 épisodes, 1995-2005), Rizzoli & Isles (2011).
Réalisation : Thomas J. Wright
Résumé
DiNozzo est accusé d’un crime atroce et toutes les preuves pointent vers lui.
Critique
Après un début mitigé, la saison monte en gamme avec cet épisode centré certes sur le personnage de DiNozzo mais qui n’oublie personne et surtout pas Abby. Michael Weatherly et Pauley Perrette sont les piliers de l’histoire et ils sont brillants.
A la base, une paire de jambes de femme sectionnée. Elles sont couvertes de preuves médico-légales, élément inhabituel ; tout comme l’expertise approfondie de Ducky. Un cadre scientifique est en train d’être posé. La série s’écarte de son schéma habituel et la mise en avant de la science est un pari. Précédemment, cela avait été tenté et raté. Mais pas ici car la désignation rapide de DiNozzo comme suspect change complètement la perspective. Il est évident qu’il est innocent donc toute la trame vise à l’innocenter mais, et c’est là que l’interprétation de Pauley Perrette se révèle capitale, toutes les preuves désignent l’agent fédéral. L’obstination d’Abby finira par triompher d’un piège retors et machiavélique.
L’histoire est bonne mais elle pourrait n’être que cela. Toutes les séries policières ont mis à mal leurs héros pour les humaniser et les remettre tout en haut. Il faut une bonne, une excellente interprétation pour passer d’une bonne histoire à une excellente histoire. Michael Weatherly ne se rate pas. Il fait passer DiNozzo par toute une gamme d’émotions ; l’incrédulité, le détachement, la colère, l’inquiétude, le soulagement avec une grande justesse. Deux moments sont à souligner. L’interrogatoire face à l’agent Zaks, modèle de détachement et usage de l’humour pour désarçonner un enquêteur. On n’apprend pas au vieux singe à faire la grimace et DiNozzo est trop expérimenté pour fournir à l’agent du FBI quoi que ce soit d’exploitable. La séquence se fini par un concert avec mains et table remarquable et le montage fait alterner le « concert » avec l’embarquement des preuves par le FBI. L’autre passage, encore meilleur, c’est le monologue de DiNozzo devant Gibbs en prison. Monologue ou plutôt interrogatoire de Tony DiNozzo par DiNozzo Tony ! C’est absolument brillant et enlevé ! Aucune emphase, juste un jeu faussement léger de questions-réponses. A ses côtés, Pauley Perrette réalise également une prestation de haut vol. Abby est anéantie de voir la science se retourner contre elle mais elle reprend foi - curieux mélange de rationalisme scientifique et d’une foi quasi religieuse – et ce moment où la laborantine clame sa foi, la caméra opère un mouvement ascensionnel ! Tout au long de l’épisode, l’actrice montre son personnage impliquée à un point inimaginable. Tout à tour, elle est choquée, abattue, consternée mais jamais elle ne renonce. C’est un beau portrait de femme et d’une amie fidèle qui nous est ici proposé.
Anecdotes :
Lauren Holly promue actrice principale.
Erreur de continuité : quelques minutes après que le Dr Mallard soit tombé dans la rivière avec Ziva, il est complètement sec.
Don Franklin/Ron Saks : acteur américain, surtout actif à la télévision : L’épopée du Pony-Express (1990-1992), SeaQuest, police des mers (1993-1995), Sept jours pour agir (1998-2000), Journeyman (2007), Bones (2013)
Michael Bellisario/Charles Stirling : acteur américain, fils de Donald Bellisario. Il a joué dans Code Quantum (4 épisodes, 1989-1993), JAG (29 épisodes, 1995-2005), Rizzoli & Isles (2011).
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
10/24 : Le troisième homme (Probie) ****
Scénario : George Schenck et Frank Cardea
Réalisation : Terrence O’Hara
Résumé
McGee est accusé de bavure.
Critique
Un épisode de bon niveau qui place pour la première fois Sean Murray au premier plan. McGee est questionné sur ses capacités et son interrogation sur lui-même nous donne à voir sa personnalité. Avec une excellente interprétation de Sean Murray, cet épisode permet de densifier le personnage qui sort de sa zone de confort pour acquérir une réalité propre.
Lors d’une opération d’escorte d’un haut personnage de la Navy (une des missions du NCIS qui n’est pas qu’une force de police), McGee, chargé de sécuriser une rue, tire sur un homme qu’il prétend avoir vu armé et qui lui aurait tiré dessus, et le tue. Or, non seulement l’arme du présumé tireur est introuvable mais également la balle qu’il aurait tiré et, par-dessus le marché, l’homme mort est un flic infiltré ! On passera sur la nullité soudaine de Ziva et Tony qui ne trouvent la balle qu’au tout dernier moment (facilité scénaristique dommageable) pour s’intéresser à McGee. Sean Murray est très juste quand il le montre doutant de plus de plus de ce qu’il a vu jusqu’à craquer devant un policier hostile. Quand rien ne vient étayer votre première version – et pourtant l’adage veut que la première impression soit la bonne – qui ne douterait pas ? Et un agent fédéral en plein doute est-il encore capable de faire son travail ? Cette remise en question est sévère car McGee ne s’apitoie pas sur lui. Il se compare avec ses collègues et sa formation est très différente. On appréciera à sa juste valeur l’aide morale qu’Abby et DiNozzo lui apporte (ils assurent aussi la part d’humour réglementaire) et le duo de scénaristes à tout juste de faire de Ziva, nouvellement arrivée, la voix du soupçon.
Mark Harmon a aussi une part active dans la réussite de l’épisode. Soutien sans faille de son subordonné, Gibbs est une figure paternelle à la fois dure mais juste. Jamais il n’accable McGee et il lui manifeste une confiance complète. Mais l’acteur a aussi une autre partition, face à Lauren Holly cette fois. Récurrente depuis quelques épisodes (sans que l’on puisse bien savoir exactement pourquoi au juste), elle prend une place plus importante ici mais elle est clairement le maillon faible. Son talent n’est pas en cause (même si elle n’a pas un jeu ébouriffant) mais c’est juste qu’on a vraiment du mal à croire et à son rôle de directeur et à son passé avec Gibbs. Mark Harmon est plus doué qu’elle pour donner un peu de contenu à ce présupposé de la saison. A chaque fois qu’ils sont ensemble, le spectateur se prend une flopée de flash-back dans les dents censés raconter des instants d’un passé et d’une aventure commune. C’est juste rasoir. En outre, Mark Harmon n’a aucun mal à donner l’image d’un homme d’autorité, ce que Lauren Holly peine à faire pour Jane Sheppard. Du coup, c’est une réussite quand Gibbs conteste l’autorité de sa directrice ! Elle n’en a aucune sans que l’on sache bien si c’est voulu ou non !! Il y a du progrès à faire sur ce plan-là.
Anecdotes :
Curiosité : Abby est présente en salle d’autopsie alors qu’elle était phobique en saison 1. Habilement, les scénaristes donnent une explication très convaincante.
Erreur de continuité : quand Jane parle pour la première fois à Gibbs, elle a la main sur la souris de son ordinateur. Au plan suivant, elle a les bras croisés.
Définition de McGee par DiNozzo : « Celui dont on parle respecte le protocole jusque dans sa façon de se brosser les dents » !
Zivaïsmes : un homme est « en cabane » puis « en kabbale » et « Ses carottes sont grillées »
Règle de Gibbs n°8 : Ne rien considérer comme allant de soi.
Scénario : George Schenck et Frank Cardea
Réalisation : Terrence O’Hara
Résumé
McGee est accusé de bavure.
Critique
Un épisode de bon niveau qui place pour la première fois Sean Murray au premier plan. McGee est questionné sur ses capacités et son interrogation sur lui-même nous donne à voir sa personnalité. Avec une excellente interprétation de Sean Murray, cet épisode permet de densifier le personnage qui sort de sa zone de confort pour acquérir une réalité propre.
Lors d’une opération d’escorte d’un haut personnage de la Navy (une des missions du NCIS qui n’est pas qu’une force de police), McGee, chargé de sécuriser une rue, tire sur un homme qu’il prétend avoir vu armé et qui lui aurait tiré dessus, et le tue. Or, non seulement l’arme du présumé tireur est introuvable mais également la balle qu’il aurait tiré et, par-dessus le marché, l’homme mort est un flic infiltré ! On passera sur la nullité soudaine de Ziva et Tony qui ne trouvent la balle qu’au tout dernier moment (facilité scénaristique dommageable) pour s’intéresser à McGee. Sean Murray est très juste quand il le montre doutant de plus de plus de ce qu’il a vu jusqu’à craquer devant un policier hostile. Quand rien ne vient étayer votre première version – et pourtant l’adage veut que la première impression soit la bonne – qui ne douterait pas ? Et un agent fédéral en plein doute est-il encore capable de faire son travail ? Cette remise en question est sévère car McGee ne s’apitoie pas sur lui. Il se compare avec ses collègues et sa formation est très différente. On appréciera à sa juste valeur l’aide morale qu’Abby et DiNozzo lui apporte (ils assurent aussi la part d’humour réglementaire) et le duo de scénaristes à tout juste de faire de Ziva, nouvellement arrivée, la voix du soupçon.
Mark Harmon a aussi une part active dans la réussite de l’épisode. Soutien sans faille de son subordonné, Gibbs est une figure paternelle à la fois dure mais juste. Jamais il n’accable McGee et il lui manifeste une confiance complète. Mais l’acteur a aussi une autre partition, face à Lauren Holly cette fois. Récurrente depuis quelques épisodes (sans que l’on puisse bien savoir exactement pourquoi au juste), elle prend une place plus importante ici mais elle est clairement le maillon faible. Son talent n’est pas en cause (même si elle n’a pas un jeu ébouriffant) mais c’est juste qu’on a vraiment du mal à croire et à son rôle de directeur et à son passé avec Gibbs. Mark Harmon est plus doué qu’elle pour donner un peu de contenu à ce présupposé de la saison. A chaque fois qu’ils sont ensemble, le spectateur se prend une flopée de flash-back dans les dents censés raconter des instants d’un passé et d’une aventure commune. C’est juste rasoir. En outre, Mark Harmon n’a aucun mal à donner l’image d’un homme d’autorité, ce que Lauren Holly peine à faire pour Jane Sheppard. Du coup, c’est une réussite quand Gibbs conteste l’autorité de sa directrice ! Elle n’en a aucune sans que l’on sache bien si c’est voulu ou non !! Il y a du progrès à faire sur ce plan-là.
Anecdotes :
Curiosité : Abby est présente en salle d’autopsie alors qu’elle était phobique en saison 1. Habilement, les scénaristes donnent une explication très convaincante.
Erreur de continuité : quand Jane parle pour la première fois à Gibbs, elle a la main sur la souris de son ordinateur. Au plan suivant, elle a les bras croisés.
Définition de McGee par DiNozzo : « Celui dont on parle respecte le protocole jusque dans sa façon de se brosser les dents » !
Zivaïsmes : un homme est « en cabane » puis « en kabbale » et « Ses carottes sont grillées »
Règle de Gibbs n°8 : Ne rien considérer comme allant de soi.
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Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
11/24 : Roméo et Juliette (Model Behavior) **
Scénario : David J. North
Réalisation : Stephen Cragg
Résumé
Un mannequin, qui participait à une émission de téléréalité dans un camp de Marines, est retrouvée morte.
Critique
En 2005 (l’épisode a été diffusé le 13 décembre), la téléréalité débutait mais elle était déjà prometteuse. Par là, NCIS est un peu « prémonitoire » de ces émissions ayant aussi peu de fond qu’elles peuvent épater sur la (ou les) forme(s). Ici, des top modèles s’entraînent dans un camp militaire. L’ouverture en abyme de l’épisode (une scène d’interrogatoire sur la fin montrera également le savoir-faire du réalisateur qui est moins classique que ses confrères) prouve bien que le voyeurisme est à la base du succès de ces productions et qu’il en est le seul moteur. Bien que ce ne soit montré qu’anecdotiquement, le pouvoir de la presse dans ces affaires « médiatiques » comme on les nomme justement est montré, et presque dénoncé vu l’angle du scénario qui privilégie l’approche « gibbsienne » (faire d’abord son boulot sans se préoccuper de l’image) par rapport à l’approche « sheppardienne » (gérer une image publique). S’intéresser à la vie de mannequins n’est pas non plus montré comme particulièrement sérieux.
Néanmoins, sorti de cette question de forme, sur le fond, c’est une enquête de police extrêmement classique qui n’innove en rien surtout sur le portrait des suspectes. Dans les magazines, les mannequins sont glamour ; dans les fictions elles en prennent plein la poire et sans beaucoup de nuances. C’est vraiment très schématique. Mini Anden (Hannah) parvient cependant à donner une densité à son personnage. Les motivations du meurtrier sont plus originales même si elles sont d’une profonde bêtise. Ce qui les rend convaincantes d’ailleurs ! Les acteurs assurent leur quota d’humour sans se forcer même si Pauley Perrette est toujours aussi impeccable et sa façon de découvrir comment la défunte a ingéré de la drogue est aussi drôle que peu conventionnelle ! Lauren Holly s’est coupé les cheveux mais, tout comme Gibbs, le spectateur s’en moque. L’actrice prend cependant ses marques et son jeu s’améliore un peu. L’épisode est aussi intéressant par l’étape qu’il fait franchir à Ziva dans son intégration.
Anecdotes :
Zivaïsme : « ça a foiré sur toute la bande »
Jeffrey Pierce/Sergent Michael McMannis : acteur américain, surtout actif à la télévision : A la Maison-Blanche (2002), JAG (2003), Life (2007), Terminator : les chroniques de Sarah Connors (2008), Castle (2009), Les Experts (2011), Drop Dead Diva (2014)
Mini Anden/Hannah Bressling : actrice et mannequin suédoise née Susanna Anden, vue dans Petites confidences à ma psy (2005), Chuck (4 épisodes, 2007-2011), Tonnerre sous les tropiques (2008), Les Experts : Miami (2009, TV), La Proposition (2009).
Réalisation : Stephen Cragg
Résumé
Un mannequin, qui participait à une émission de téléréalité dans un camp de Marines, est retrouvée morte.
Critique
En 2005 (l’épisode a été diffusé le 13 décembre), la téléréalité débutait mais elle était déjà prometteuse. Par là, NCIS est un peu « prémonitoire » de ces émissions ayant aussi peu de fond qu’elles peuvent épater sur la (ou les) forme(s). Ici, des top modèles s’entraînent dans un camp militaire. L’ouverture en abyme de l’épisode (une scène d’interrogatoire sur la fin montrera également le savoir-faire du réalisateur qui est moins classique que ses confrères) prouve bien que le voyeurisme est à la base du succès de ces productions et qu’il en est le seul moteur. Bien que ce ne soit montré qu’anecdotiquement, le pouvoir de la presse dans ces affaires « médiatiques » comme on les nomme justement est montré, et presque dénoncé vu l’angle du scénario qui privilégie l’approche « gibbsienne » (faire d’abord son boulot sans se préoccuper de l’image) par rapport à l’approche « sheppardienne » (gérer une image publique). S’intéresser à la vie de mannequins n’est pas non plus montré comme particulièrement sérieux.
Néanmoins, sorti de cette question de forme, sur le fond, c’est une enquête de police extrêmement classique qui n’innove en rien surtout sur le portrait des suspectes. Dans les magazines, les mannequins sont glamour ; dans les fictions elles en prennent plein la poire et sans beaucoup de nuances. C’est vraiment très schématique. Mini Anden (Hannah) parvient cependant à donner une densité à son personnage. Les motivations du meurtrier sont plus originales même si elles sont d’une profonde bêtise. Ce qui les rend convaincantes d’ailleurs ! Les acteurs assurent leur quota d’humour sans se forcer même si Pauley Perrette est toujours aussi impeccable et sa façon de découvrir comment la défunte a ingéré de la drogue est aussi drôle que peu conventionnelle ! Lauren Holly s’est coupé les cheveux mais, tout comme Gibbs, le spectateur s’en moque. L’actrice prend cependant ses marques et son jeu s’améliore un peu. L’épisode est aussi intéressant par l’étape qu’il fait franchir à Ziva dans son intégration.
Anecdotes :
Zivaïsme : « ça a foiré sur toute la bande »
Jeffrey Pierce/Sergent Michael McMannis : acteur américain, surtout actif à la télévision : A la Maison-Blanche (2002), JAG (2003), Life (2007), Terminator : les chroniques de Sarah Connors (2008), Castle (2009), Les Experts (2011), Drop Dead Diva (2014)
Mini Anden/Hannah Bressling : actrice et mannequin suédoise née Susanna Anden, vue dans Petites confidences à ma psy (2005), Chuck (4 épisodes, 2007-2011), Tonnerre sous les tropiques (2008), Les Experts : Miami (2009, TV), La Proposition (2009).
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Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
12/24 : Prisonniers (Boxed In) ***
Scénario : Dana Coen
Réalisation : Dennis Smith
Résumé
Lors d’une opération à Norfolk, Tony et Ziva se retrouvent piégés dans un container.
Critique
Les lieux clos ont tendance à développer les imaginations et Dana Coen trousse une histoire efficace, moins centrée sur l’enquête policière (un trafic d’armes depuis l’Afrique de l’Ouest) que sur la recherche de DiNozzo et de Ziva et, surtout, sur ces deux là en leur container. C’est un second acte du « Tiva ».
Les caractères ressortent dans un espace confiné surtout que le danger reste présent. Cote de Pablo développe le caractère éruptif de Ziva avec force gestes manifestant d’ailleurs davantage la frustration que l’exubérance. Michael Weatherly joue un DiNozzo égal à lui-même, serein, volontiers blagueur mais devenant sérieux en une fraction de seconde, manifestant une efficacité aux aguets. Un agent également stupéfait et vexé (et on le comprend) à d’apprendre que Ziva a invité la veille tout le monde à dîner…sauf lui ! Maladresse ? Probablement pas. Comme aucune réponse claire ne sera apportée, les conjonctures restent ouvertes et s’ajoutent au dossier « Tiva ». Si Ziva est impatiente d’en découdre, DiNozzo a quelques idées pour s’en sortir. Pas toutes bonnes. Dans cet espace clos, les deux acteurs parviennent néanmoins à distiller un peu d’humour.
En second plan, Gibbs et McGee les recherchent avec l’aide du superviseur du port, Matthew Lake. Ils font partie de l’aspect strictement « policier » de l’épisode et Ducky sert davantage à réconforter Abby. Si Mark Harmon et Sean Murray sont simplement efficaces, David McCallum et Pauley Perrette apportent une indéniable plus-value émotionnelle. La réalisation est aussi de bonne qualité. L’alternance réussie des scènes à l’intérieur du container et des scènes ailleurs donnent du dynamisme à l’ensemble, préserve le suspense et évite la claustrophobie au spectateur. En invité du jour, Daniel Roebuck est bien mis en avant et se montre présent et efficace.
Anecdotes :
Absence de Lauren Holly.
Pour DiNozzo, le film le plus érotique est « La fièvre au corps »
Zivaïsmes : « On vient de se faire voir », « J’ai pas la ligne » (au lieu de « réseau ») et le « roi Pelé » au lieu du « roi Midas »
Daniel Roebuck/Matthew Lake : acteur américain, on l’a vu au cinéma dans Les Yeux de la terreur (1981), Le Fugitif (1993), US Marshals (1998), Halloween (2007), Halloween 2 (2009). Il tourne aussi pour la télévision : Nash Bridges (1993), Lost (2004), Sonny (2009-2010), Marvel : Les agents du SHIELD (2015)
Réalisation : Dennis Smith
Résumé
Lors d’une opération à Norfolk, Tony et Ziva se retrouvent piégés dans un container.
Critique
Les lieux clos ont tendance à développer les imaginations et Dana Coen trousse une histoire efficace, moins centrée sur l’enquête policière (un trafic d’armes depuis l’Afrique de l’Ouest) que sur la recherche de DiNozzo et de Ziva et, surtout, sur ces deux là en leur container. C’est un second acte du « Tiva ».
Les caractères ressortent dans un espace confiné surtout que le danger reste présent. Cote de Pablo développe le caractère éruptif de Ziva avec force gestes manifestant d’ailleurs davantage la frustration que l’exubérance. Michael Weatherly joue un DiNozzo égal à lui-même, serein, volontiers blagueur mais devenant sérieux en une fraction de seconde, manifestant une efficacité aux aguets. Un agent également stupéfait et vexé (et on le comprend) à d’apprendre que Ziva a invité la veille tout le monde à dîner…sauf lui ! Maladresse ? Probablement pas. Comme aucune réponse claire ne sera apportée, les conjonctures restent ouvertes et s’ajoutent au dossier « Tiva ». Si Ziva est impatiente d’en découdre, DiNozzo a quelques idées pour s’en sortir. Pas toutes bonnes. Dans cet espace clos, les deux acteurs parviennent néanmoins à distiller un peu d’humour.
En second plan, Gibbs et McGee les recherchent avec l’aide du superviseur du port, Matthew Lake. Ils font partie de l’aspect strictement « policier » de l’épisode et Ducky sert davantage à réconforter Abby. Si Mark Harmon et Sean Murray sont simplement efficaces, David McCallum et Pauley Perrette apportent une indéniable plus-value émotionnelle. La réalisation est aussi de bonne qualité. L’alternance réussie des scènes à l’intérieur du container et des scènes ailleurs donnent du dynamisme à l’ensemble, préserve le suspense et évite la claustrophobie au spectateur. En invité du jour, Daniel Roebuck est bien mis en avant et se montre présent et efficace.
Anecdotes :
Absence de Lauren Holly.
Pour DiNozzo, le film le plus érotique est « La fièvre au corps »
Zivaïsmes : « On vient de se faire voir », « J’ai pas la ligne » (au lieu de « réseau ») et le « roi Pelé » au lieu du « roi Midas »
Daniel Roebuck/Matthew Lake : acteur américain, on l’a vu au cinéma dans Les Yeux de la terreur (1981), Le Fugitif (1993), US Marshals (1998), Halloween (2007), Halloween 2 (2009). Il tourne aussi pour la télévision : Nash Bridges (1993), Lost (2004), Sonny (2009-2010), Marvel : Les agents du SHIELD (2015)
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Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
13/24 : Les meilleures intentions (Deception) ***
Scénario : Jack Bernstein
Réalisation : Leslie Libman
Résumé
Le capitaine de corvette Wilkerson appelle le NCIS à l’aide : elle vient de se faire enlever !
Critique
Un épisode d’une très bonne cuvée. L’intrigue se déploie sur deux axes qui se complètent et interagissent mutuellement. D’un côté, un risque pour un convoi militaire sensible dont Wilkerson connaissait l’itinéraire. De l’autre, la piste d’un pervers sexuel traqué par le capitaine sur son temps libre. Rapidement, on se rend compte de quel côté penche le scénariste. Le scénario consacre beaucoup de temps à présenter la lutte contre la pédophilie et le risque représenté par Internet. Plus de dix ans après la diffusion de cet épisode, ce combat se poursuit car de nouveaux canaux sont offerts à ces personnes. Jack Bernstein n’encense cependant pas ces traqueurs ni n’épargne la police qui ne serait pas assez efficace. A cette trame lourde s’ajoute un sinistre compte-la-montre : le capitaine est sans doute enfermée dans un coffre de voiture. Le temps lui est donc compté. Classique mais ça marche toujours, surtout que le scénariste n’abuse pas des « rappels ».
La contrepartie de ce choix scénaristique c’est une inégalité entre les comédiens. Phil Morris incarne un officier sans brio particulier et plus statique. Éric Lange et P.J. Byrne, impliqués dans l’affaire du pervers, ont des personnages bien plus consistants. L’humour n’est pas oublié et ça commence avec la tenue des héros. Nous sommes dimanche et c’est un défilé entre un Gibbs étonnamment classe, DiNozzo très décontracté, McGee « fantôme de David Niven » (veste et pull à col roulé) et Abby « qui n’est pas un des Village People ». Une des meilleures scènes, cependant, est donné à McGee en salle d’interrogatoire. Accompagné par une caméra très mobile, Sean Murray donne à voir la vengeance du bon élève persécuté par des imbéciles plus forts. L’acteur donne vraiment la mesure de la jouissance de l’agent fédéral. La vengeance est un plat qui se mange froid !
Anecdotes :
On peut remarquer une incohérence de tournage : lorsque Tony et Ziva trouvent la voiture du capitaine Wilkerson, celle-ci n'a ni logo, ni nom de modèle. Pourtant, lorsqu'ils essaient d'entrer à l'intérieur un peu plus tard, le logo Volkswagen, ainsi que le nom du modèle sont parfaitement lisibles.
Phil Morris/Paul Martino : acteur américain, fils de Greg Morris (1933-1996) qui participa avec son fils à un épisode de la série Mission : Impossible 20 ans après (1988-1990). Phil Morris a joué au cinéma dans Star Trek 3 : A la recherche de Spock (1984) mais on l’a surtout vu à la télévision : Le Prince de Bel-Air (1993), JAG (1997), Smallville (2006-2010), Love that girl (depuis 2010).
Eric Lange/William Lafferty : acteur canadien, principalement actif à la télévision : Angel (2001), Firefly (2002), LAX (2004), Esprits criminels (2008), Weeds (2010), Victorious (2010-2013), Once upon a time (2014), Narcos (2016)
Zac Efron/Danny : acteur américain né Zachary David Alexander Efron, il s’est fait connaître avec la saga High School Musical (2006, 2007, 2008). Il a également joué dans Happy New Year (2011), Nos pires voisins (2014), Baywatch-Alerte à Malibu (2017). Il a également tourné pour la télévision : Firefly (2002), Summerland (2004-2005), Saturday Night Live (2009).
Réalisation : Leslie Libman
Résumé
Le capitaine de corvette Wilkerson appelle le NCIS à l’aide : elle vient de se faire enlever !
Critique
Un épisode d’une très bonne cuvée. L’intrigue se déploie sur deux axes qui se complètent et interagissent mutuellement. D’un côté, un risque pour un convoi militaire sensible dont Wilkerson connaissait l’itinéraire. De l’autre, la piste d’un pervers sexuel traqué par le capitaine sur son temps libre. Rapidement, on se rend compte de quel côté penche le scénariste. Le scénario consacre beaucoup de temps à présenter la lutte contre la pédophilie et le risque représenté par Internet. Plus de dix ans après la diffusion de cet épisode, ce combat se poursuit car de nouveaux canaux sont offerts à ces personnes. Jack Bernstein n’encense cependant pas ces traqueurs ni n’épargne la police qui ne serait pas assez efficace. A cette trame lourde s’ajoute un sinistre compte-la-montre : le capitaine est sans doute enfermée dans un coffre de voiture. Le temps lui est donc compté. Classique mais ça marche toujours, surtout que le scénariste n’abuse pas des « rappels ».
La contrepartie de ce choix scénaristique c’est une inégalité entre les comédiens. Phil Morris incarne un officier sans brio particulier et plus statique. Éric Lange et P.J. Byrne, impliqués dans l’affaire du pervers, ont des personnages bien plus consistants. L’humour n’est pas oublié et ça commence avec la tenue des héros. Nous sommes dimanche et c’est un défilé entre un Gibbs étonnamment classe, DiNozzo très décontracté, McGee « fantôme de David Niven » (veste et pull à col roulé) et Abby « qui n’est pas un des Village People ». Une des meilleures scènes, cependant, est donné à McGee en salle d’interrogatoire. Accompagné par une caméra très mobile, Sean Murray donne à voir la vengeance du bon élève persécuté par des imbéciles plus forts. L’acteur donne vraiment la mesure de la jouissance de l’agent fédéral. La vengeance est un plat qui se mange froid !
Anecdotes :
On peut remarquer une incohérence de tournage : lorsque Tony et Ziva trouvent la voiture du capitaine Wilkerson, celle-ci n'a ni logo, ni nom de modèle. Pourtant, lorsqu'ils essaient d'entrer à l'intérieur un peu plus tard, le logo Volkswagen, ainsi que le nom du modèle sont parfaitement lisibles.
Phil Morris/Paul Martino : acteur américain, fils de Greg Morris (1933-1996) qui participa avec son fils à un épisode de la série Mission : Impossible 20 ans après (1988-1990). Phil Morris a joué au cinéma dans Star Trek 3 : A la recherche de Spock (1984) mais on l’a surtout vu à la télévision : Le Prince de Bel-Air (1993), JAG (1997), Smallville (2006-2010), Love that girl (depuis 2010).
Eric Lange/William Lafferty : acteur canadien, principalement actif à la télévision : Angel (2001), Firefly (2002), LAX (2004), Esprits criminels (2008), Weeds (2010), Victorious (2010-2013), Once upon a time (2014), Narcos (2016)
Zac Efron/Danny : acteur américain né Zachary David Alexander Efron, il s’est fait connaître avec la saga High School Musical (2006, 2007, 2008). Il a également joué dans Happy New Year (2011), Nos pires voisins (2014), Baywatch-Alerte à Malibu (2017). Il a également tourné pour la télévision : Firefly (2002), Summerland (2004-2005), Saturday Night Live (2009).
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
14/24 : Agent dormant (Light Sleepers) ***
Scénario : Christopher Silber
Réalisation : Colin Bucksey
Résumé
Deux épouses de Marines sont assassinées. Le NCIS découvre qu’une cellule nord-coréenne agit sur le sol américain.
Critique
Bien joué de la part de Christopher Silber. Son scénario est à double effet. Premièrement, un double meurtre conduit les enquêteurs à fouiller la vie privée des victimes. Déjà les apparences sont trompeuses. Deuxièmement, il lance une histoire d’espionnage. Le lien entre les deux est assuré par le personnage de Yoon Dawson auquel Esther K. Chae apporte une densité, une crédibilité et, surtout, beaucoup de sensibilité. Est-elle la prochaine victime ou est-elle qui a tué ses amies ?
L’épisode évite pas mal de clichés tout en se plaçant sur le terrain du communautarisme. Les deux victimes et leur amie Yoon appartiennent à la communauté coréenne. Toutes les trois ont épousé des Marines. A travers cet épisode, on trouve plusieurs réponses à la question de comment vit-on dans un pays qui n’est pas le sien ? On peut se replier, s’ouvrir, se faire aider. C’est une bonne idée d’avoir choisi la communauté coréenne car qu’est-ce qui ressemble le plus à un Sud-Coréen qu’un Nord-Coréen aux yeux d’un profane ? Question qui n’est pas anecdotique puisqu’un des deux pays est un allié des Etats-Unis et l’autre non. Une autre question s’invite au détour d’un trou dans le mur : les violences conjugales. Là encore, le traitement de la question est habile et sans manichéisme.
Gibbs est particulièrement mis en valeur dans cet épisode. Il se montre compréhensif avec un suspect, pédagogique avec McGee, courageux lors d’un grand péril mais le passage le plus déroutant (et le spectateur est invité à regarder ce passage à travers les yeux de McGee ainsi que procède le réalisateur) c’est lorsqu’il est compétent à s’occuper d’un bébé ! Mark Harmon assure et garde un peu d’humour, notamment dans sa scène habituelle avec Pauley Perrette. Lorsqu’Abby fait les questions et les réponses en singeant Gibbs, il est évident que la scène amuse Mark Harmon !
Anecdotes :
Absence Lauren Holly
Zivaïsme : « On attire les abeilles avec du sucre »
Esther K. Chae/Yoon Dawson : actrice et écrivain américano-coréenne, elle a joué dans 24 heures chrono (2002), Urgences (2003), Les Feux de l’amour (2008).
Keone Young/Lee Sung : acteur américain né à Honolulu, il a joué au cinéma dans L’œil du témoin (1981), L’irrésistible North (1994), Men in Black 3 (2012) et à la télévision dans Johnny Quest (1987), Album de famille (1994)
Réalisation : Colin Bucksey
Résumé
Deux épouses de Marines sont assassinées. Le NCIS découvre qu’une cellule nord-coréenne agit sur le sol américain.
Critique
Bien joué de la part de Christopher Silber. Son scénario est à double effet. Premièrement, un double meurtre conduit les enquêteurs à fouiller la vie privée des victimes. Déjà les apparences sont trompeuses. Deuxièmement, il lance une histoire d’espionnage. Le lien entre les deux est assuré par le personnage de Yoon Dawson auquel Esther K. Chae apporte une densité, une crédibilité et, surtout, beaucoup de sensibilité. Est-elle la prochaine victime ou est-elle qui a tué ses amies ?
L’épisode évite pas mal de clichés tout en se plaçant sur le terrain du communautarisme. Les deux victimes et leur amie Yoon appartiennent à la communauté coréenne. Toutes les trois ont épousé des Marines. A travers cet épisode, on trouve plusieurs réponses à la question de comment vit-on dans un pays qui n’est pas le sien ? On peut se replier, s’ouvrir, se faire aider. C’est une bonne idée d’avoir choisi la communauté coréenne car qu’est-ce qui ressemble le plus à un Sud-Coréen qu’un Nord-Coréen aux yeux d’un profane ? Question qui n’est pas anecdotique puisqu’un des deux pays est un allié des Etats-Unis et l’autre non. Une autre question s’invite au détour d’un trou dans le mur : les violences conjugales. Là encore, le traitement de la question est habile et sans manichéisme.
Gibbs est particulièrement mis en valeur dans cet épisode. Il se montre compréhensif avec un suspect, pédagogique avec McGee, courageux lors d’un grand péril mais le passage le plus déroutant (et le spectateur est invité à regarder ce passage à travers les yeux de McGee ainsi que procède le réalisateur) c’est lorsqu’il est compétent à s’occuper d’un bébé ! Mark Harmon assure et garde un peu d’humour, notamment dans sa scène habituelle avec Pauley Perrette. Lorsqu’Abby fait les questions et les réponses en singeant Gibbs, il est évident que la scène amuse Mark Harmon !
Anecdotes :
Absence Lauren Holly
Zivaïsme : « On attire les abeilles avec du sucre »
Esther K. Chae/Yoon Dawson : actrice et écrivain américano-coréenne, elle a joué dans 24 heures chrono (2002), Urgences (2003), Les Feux de l’amour (2008).
Keone Young/Lee Sung : acteur américain né à Honolulu, il a joué au cinéma dans L’œil du témoin (1981), L’irrésistible North (1994), Men in Black 3 (2012) et à la télévision dans Johnny Quest (1987), Album de famille (1994)
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Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
15/24 : Puzzles (Heat Case) ***
Scénario : George Schenck et Frank Cardea
Réalisation : Dennis Smith
Résumé
Dans le coffre d’une voiture volée, le NCIS découvre une tête coupée !
Critique
C’est un classique toujours efficace de la série policière : une première affaire mineure ouvre sur une autre bien plus importante. L’affaire des voitures volées est en fait un « McGuffin » pour reprendre le terme hitchcockien. Si le déroulement de l’intrigue est assez linéaire, le duo de scénaristes sait la rendre intéressante à suivre.
D’abord, par le mélange des genres. On a l’enquête policière avec ses habituelles autopsies et analyses scientifiques, un soupçon de judiciaire, un peu de glauque ; le tout nappé d’humour et d’émotions. Ensuite par le détournement des moments obligatoires de la série. L’autopsie attendue est ici détournée car Ducky et Palmer (à l’humour « très enfantin », en tout cas personnel !) n’ont d’abord qu’une tête à leur disposition puis, plus tard, un monceau de morceaux de corps ! Les analyses ensuite : la tête est celle du capitaine Wayne, mort de cause naturelle mais les cendres dans son urne ne sont pas les siennes !! La part judiciaire est ici prétexte à un portrait acide de ce milieu et si Stéphanie Michels joue parfaitement, son beau sourire illustre la critique sous-jacente d’un milieu de trompeurs. L’épisode ne manque néanmoins pas d’humour, comme le portrait imaginaire de Me Oliver par DiNozzo avant leur rencontre. Mais l’humour se mêle aussi avec bonheur à l’émotion dans la scène où Gibbs doit se rendre auprès de la veuve du capitaine Wayne pour récupérer l’urne funéraire. L’histoire qu’il débite est un tissu de mensonges mais marqué cependant par le tact et le respect. Le spectateur sourit de l’entendre parler du « nouveau directeur ». Enfin, le duo joue sur le faux-semblant : l’enquête n’aboutit pas du tout où l’on pensait au départ et la fausse piste liée au crématorium était bien pensée et s’insérait bien dans la trame.
Ziva avoue qu’elle adore travailler au NCIS dont la directrice est son contact ! C’est un peu étrange comme relation de travail même si Ziva n’en tire pas la liberté qu’elle escomptait certainement. Très élégante en début d’épisode, Cote de Pablo intègre par son choix vestimentaire son personnage dans un environnement de bureau donc hors de son élément d’origine. C’est un marqueur d’intégration. On savoure le tandem McGee/DiNozzo ; entre le débutant contraint d’obéir et le confirmé qui en profite, c’est du gâteau ! Mark Harmon est à son aise dans la part d’émotion et ses scènes avec Chelsea Field fonctionnent parfaitement. L’actrice est assez sobre dans son jeu pour mieux nous faire ressentir que, pour son personnage, la douleur de l’absence est toujours là mais intérieure.
Anecdotes :
McGee fait référence à Faith Coleman. Ce personnage d’avocate, joué par Alicia Coppola, représentait le JAG dans les saisons 1 et 2.
McGee confond le vaudou et la sorcellerie ! Le vaudou est une religion issue de l’Afrique de l’Ouest et qui s’est répandu dans les Caraïbes et en Amérique en étant amené par les esclaves. Il désigne l'ensemble des dieux ou des forces invisibles dont les hommes essaient de se concilier la puissance ou la bienveillance. « Sorcellerie » est un concept flou inventé par l’Inquisition en Europe.
Abby veut léguer son corps à la science. DiNozzo veut être cryogénisé.
Chelsea Field/Jocelyne Wayne :actrice américaine, vue dans Les Maîtres de l’univers (1987), L’Amour est une grande aventure (1989), Le dernier samaritain (1992), La part des ténèbres (1993). On l’a vu aussi à la télévision : Dream On (1993), Cold Case (2003), FBI : Portés Disparus (2004). Elle est l’épouse de Scott Bakula.
Stéphanie Michels/Sean Oliver : actrice américaine, on l’a vu à la télévision dans Another World (1995), New York Police Judiciaire (2004), Ghost Whisperer (2009), Les Experts (2014), Les Experts : Cyber (2015)
Réalisation : Dennis Smith
Résumé
Dans le coffre d’une voiture volée, le NCIS découvre une tête coupée !
Critique
C’est un classique toujours efficace de la série policière : une première affaire mineure ouvre sur une autre bien plus importante. L’affaire des voitures volées est en fait un « McGuffin » pour reprendre le terme hitchcockien. Si le déroulement de l’intrigue est assez linéaire, le duo de scénaristes sait la rendre intéressante à suivre.
D’abord, par le mélange des genres. On a l’enquête policière avec ses habituelles autopsies et analyses scientifiques, un soupçon de judiciaire, un peu de glauque ; le tout nappé d’humour et d’émotions. Ensuite par le détournement des moments obligatoires de la série. L’autopsie attendue est ici détournée car Ducky et Palmer (à l’humour « très enfantin », en tout cas personnel !) n’ont d’abord qu’une tête à leur disposition puis, plus tard, un monceau de morceaux de corps ! Les analyses ensuite : la tête est celle du capitaine Wayne, mort de cause naturelle mais les cendres dans son urne ne sont pas les siennes !! La part judiciaire est ici prétexte à un portrait acide de ce milieu et si Stéphanie Michels joue parfaitement, son beau sourire illustre la critique sous-jacente d’un milieu de trompeurs. L’épisode ne manque néanmoins pas d’humour, comme le portrait imaginaire de Me Oliver par DiNozzo avant leur rencontre. Mais l’humour se mêle aussi avec bonheur à l’émotion dans la scène où Gibbs doit se rendre auprès de la veuve du capitaine Wayne pour récupérer l’urne funéraire. L’histoire qu’il débite est un tissu de mensonges mais marqué cependant par le tact et le respect. Le spectateur sourit de l’entendre parler du « nouveau directeur ». Enfin, le duo joue sur le faux-semblant : l’enquête n’aboutit pas du tout où l’on pensait au départ et la fausse piste liée au crématorium était bien pensée et s’insérait bien dans la trame.
Ziva avoue qu’elle adore travailler au NCIS dont la directrice est son contact ! C’est un peu étrange comme relation de travail même si Ziva n’en tire pas la liberté qu’elle escomptait certainement. Très élégante en début d’épisode, Cote de Pablo intègre par son choix vestimentaire son personnage dans un environnement de bureau donc hors de son élément d’origine. C’est un marqueur d’intégration. On savoure le tandem McGee/DiNozzo ; entre le débutant contraint d’obéir et le confirmé qui en profite, c’est du gâteau ! Mark Harmon est à son aise dans la part d’émotion et ses scènes avec Chelsea Field fonctionnent parfaitement. L’actrice est assez sobre dans son jeu pour mieux nous faire ressentir que, pour son personnage, la douleur de l’absence est toujours là mais intérieure.
Anecdotes :
McGee fait référence à Faith Coleman. Ce personnage d’avocate, joué par Alicia Coppola, représentait le JAG dans les saisons 1 et 2.
McGee confond le vaudou et la sorcellerie ! Le vaudou est une religion issue de l’Afrique de l’Ouest et qui s’est répandu dans les Caraïbes et en Amérique en étant amené par les esclaves. Il désigne l'ensemble des dieux ou des forces invisibles dont les hommes essaient de se concilier la puissance ou la bienveillance. « Sorcellerie » est un concept flou inventé par l’Inquisition en Europe.
Abby veut léguer son corps à la science. DiNozzo veut être cryogénisé.
Chelsea Field/Jocelyne Wayne :actrice américaine, vue dans Les Maîtres de l’univers (1987), L’Amour est une grande aventure (1989), Le dernier samaritain (1992), La part des ténèbres (1993). On l’a vu aussi à la télévision : Dream On (1993), Cold Case (2003), FBI : Portés Disparus (2004). Elle est l’épouse de Scott Bakula.
Stéphanie Michels/Sean Oliver : actrice américaine, on l’a vu à la télévision dans Another World (1995), New York Police Judiciaire (2004), Ghost Whisperer (2009), Les Experts (2014), Les Experts : Cyber (2015)
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Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
16/24 : Frères d’armes (Family Secret) **
Scénario : Steven D. Binder
Réalisation : James Whitmore Jr
Résumé
Une ambulance transportant le corps d’un Marine mort dans un accident explose mystérieusement. Et le corps n’est pas celui du mort supposé !
Critique
Un épisode moyen qui démarre très fort, finit très bien mais se traîne entre les deux.
L’impression qui ressort est celle d’un traitement laborieux. James Whitmore Jr, pourtant rôdé sur la série, enfile les scènes pour essayer de donner du rythme mais les scènes inutiles et bavardes sont nombreuses, comme à peu près toutes celles avec Lauren Holly, la palme étant le dîner avec Gibbs qui ne sert qu’à rabâcher les éléments de l’enquête. Et là le réalisateur rame. Il a plus de réussite lors de l’interrogatoire de l’ami du défunt par McGee et Ziva. Par le jeu du gros plan progressif sur le visage puis du recul, il suscite un intérêt pour ce que dit le caporal Merrill. Même impression de lourdeur dans le travail des personnages. Au lieu d’un enchaînement, on a la sensation de découvertes fortuites apparaissant au moment idoine. Il faut l’enthousiasme de Pauley Perrette pour sauver ses scènes.
Conor O’Farrell est la bonne surprise de l’épisode. D’abord platement fonctionnel (le père à relations cherchant à savoir ce qui est arrivé au cadavre de son fils), il acquiert progressivement une densité qui lui donne vraiment chair. Dans ses conversations avec Mark Harmon, il insuffle de l’émotion et se bonifie un peu plus à chaque fois. Le scénario est en revanche involontairement cruel avec Lauren Holly. Voulant jouer la carte de l’humour, Steven D. Binder, pourtant meilleur que ça, nous écrit une scène hallucinante où la directrice du NCIS, demandant un rapport à ses agents, reçoit tout d’abord un silence embarrassé de ces derniers ! En voulant souligner la loyauté de McGee, DiNozzo et un peu moins Ziva envers Gibbs, le scénariste ne réussit qu’à démontrer l’absence quasi complète d’autorité de Shepard ! Lauren Holly s’en sort avec le sourire mais, à ce moment encore, le pool de scénaristes ne sait visiblement pas comment traiter son personnage.
Anecdotes :
Conor O’Farrell/William Danforth Jr : acteur américain, peu de films notables mais une longue carrière télévisuelle: Rick Hunter (1989), New York Police Blue (1994-1995), Dark Skies : l’impossible vérité (1995-1996), La vie à cinq (1997-1998), Buffy contre les vampires (2000), 24 heures chrono (2003, 3 épisodes), Desperate Housewifes (2005, 3 épisodes), Les Experts (2005-2012, 13 épisodes), The Unit (2006-2007), Lie to me (2010), True Blood (2012)
Réalisation : James Whitmore Jr
Résumé
Une ambulance transportant le corps d’un Marine mort dans un accident explose mystérieusement. Et le corps n’est pas celui du mort supposé !
Critique
Un épisode moyen qui démarre très fort, finit très bien mais se traîne entre les deux.
L’impression qui ressort est celle d’un traitement laborieux. James Whitmore Jr, pourtant rôdé sur la série, enfile les scènes pour essayer de donner du rythme mais les scènes inutiles et bavardes sont nombreuses, comme à peu près toutes celles avec Lauren Holly, la palme étant le dîner avec Gibbs qui ne sert qu’à rabâcher les éléments de l’enquête. Et là le réalisateur rame. Il a plus de réussite lors de l’interrogatoire de l’ami du défunt par McGee et Ziva. Par le jeu du gros plan progressif sur le visage puis du recul, il suscite un intérêt pour ce que dit le caporal Merrill. Même impression de lourdeur dans le travail des personnages. Au lieu d’un enchaînement, on a la sensation de découvertes fortuites apparaissant au moment idoine. Il faut l’enthousiasme de Pauley Perrette pour sauver ses scènes.
Conor O’Farrell est la bonne surprise de l’épisode. D’abord platement fonctionnel (le père à relations cherchant à savoir ce qui est arrivé au cadavre de son fils), il acquiert progressivement une densité qui lui donne vraiment chair. Dans ses conversations avec Mark Harmon, il insuffle de l’émotion et se bonifie un peu plus à chaque fois. Le scénario est en revanche involontairement cruel avec Lauren Holly. Voulant jouer la carte de l’humour, Steven D. Binder, pourtant meilleur que ça, nous écrit une scène hallucinante où la directrice du NCIS, demandant un rapport à ses agents, reçoit tout d’abord un silence embarrassé de ces derniers ! En voulant souligner la loyauté de McGee, DiNozzo et un peu moins Ziva envers Gibbs, le scénariste ne réussit qu’à démontrer l’absence quasi complète d’autorité de Shepard ! Lauren Holly s’en sort avec le sourire mais, à ce moment encore, le pool de scénaristes ne sait visiblement pas comment traiter son personnage.
Anecdotes :
Conor O’Farrell/William Danforth Jr : acteur américain, peu de films notables mais une longue carrière télévisuelle: Rick Hunter (1989), New York Police Blue (1994-1995), Dark Skies : l’impossible vérité (1995-1996), La vie à cinq (1997-1998), Buffy contre les vampires (2000), 24 heures chrono (2003, 3 épisodes), Desperate Housewifes (2005, 3 épisodes), Les Experts (2005-2012, 13 épisodes), The Unit (2006-2007), Lie to me (2010), True Blood (2012)
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Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
17/24 : Prédateur (Ravenous) ***
Scénario : Richard C. Arthur
Réalisation : Thomas J. Wright
Résumé
Suite à la découverte du corps d’un Marine tué par un ours dans le parc de Shenandoah, le NCIS se retrouve à enquêter sur une série de crimes maquillés en accidents.
Critique
A se demander si Esprits criminels (série diffusée sur la même chaîne, CBS) n’a pas inspiré le scénariste du jour. On retrouve notamment l’inévitable profil mais la présentation par Ducky recèle plus d’émotion que celle clinique des profilers. Moyennant quoi, c’est alerte, plein de fausses pistes, non dénué d’humour et de charme.
Impossible de passer sous silence la nouvelle preuve de condescendance des habitants des villes pour ceux des champs ; DiNozzo étant à nouveau le porte-parole des premiers. En outre, involontairement espérons-le, une scène est très sexiste. Même traitée sur le mode de l’humour, c’est très moyen. Le scénario évite par contre de prendre parti entre chasseurs et protecteurs de la nature ; ce qui est bienvenu car cela aurait inutilement alourdi le tableau. Chacun des deux camps recèle ses brebis galeuses. Ziva et DiNozzo servent de révélateurs. Chacun d’eux a un ranger dans le viseur et c’est assez drôle. C’est à Ziva que revient la plus belle scène lorsqu’elle parle à un suspect. Cote de Pablo insuffle une réelle et profonde émotion lorsque Ziva parle de sa solitude lors de ses spectacles de danse.
Mark Harmon se voit mis en valeur à travers les compétences de sniper de Gibbs. En pleine nature, le rétif à la technologie s’épanouit et se montre à la hauteur pour traquer sa proie. L’acteur se dépense sans compter et il donne à l’avant-dernière scène une tonalité drolatique absolument savoureuse. Si Todd Allen et Scott Anthony Leet se montrent convaincants (et le second partage avec Cote de Pablo la plus belle scène de l’épisode), Michelle Harrison est plus utilitaire que réellement partie prenante.
Belle réussite que la mineure de l’épisode, l’anniversaire d’Abby (mais, en bon gentleman, Richard C. Arthur ne donne pas son âge). Pauley Perrette rend compte de plusieurs manières de la déception d’Abby devant ce qu’elle croit être un oubli de Gibbs et c’est pleinement réussi. Le changement de pied permet de varier la scène question/réponse habituelle. On appréciera la robe noire très sexy et on sourira franchement au gag des roses noires très bien trouvé.
Anecdotes :
Absence de Lauren Holly.
Ziva définit Abby comme « un vampire »
Zivaïsmes : Ziva ne veut pas passer pour une fille « aisée » et elle cherche « une anguille dans le foin »
On retrouve dans cet épisode plusieurs références au film de Quentin Tarantino, Pulp Fiction.
Todd Allen/James Landis : acteur américain, il travaille surtout pour la télévision : La Cinquième Dimension (1985), 21 Jump Street (1989), SeaQuest, police des mers (1995), Chicago Hope (1998), JAG (2000), Les Experts (2007).
Scott Anthony Leet/Jason Edom : acteur américain, vu à la télévision dans Le rebelle (1993), Les dessous de Palm Beach (1992-1996), Le protecteur (2001), Les feux de l’amour (2004), Women’s Murder Club (2007), Cold Case (2010), Les Experts (2011), Californication (2014)
Michelle Harrison/Bobby Hendricks : actrice américaine, vue au cinéma dans Paycheck (2003), Truman Capote (2005), Coup de foudre à Seattle (2009) et à la télévision dans Poltergeist – les aventuriers du surnaturel (1999), Au-delà du réel (2001), Tru Calling (2003), Dr House (2005), The L Word (2005), Supernatural (2009), Flash (2014-2016)
Réalisation : Thomas J. Wright
Résumé
Suite à la découverte du corps d’un Marine tué par un ours dans le parc de Shenandoah, le NCIS se retrouve à enquêter sur une série de crimes maquillés en accidents.
Critique
A se demander si Esprits criminels (série diffusée sur la même chaîne, CBS) n’a pas inspiré le scénariste du jour. On retrouve notamment l’inévitable profil mais la présentation par Ducky recèle plus d’émotion que celle clinique des profilers. Moyennant quoi, c’est alerte, plein de fausses pistes, non dénué d’humour et de charme.
Impossible de passer sous silence la nouvelle preuve de condescendance des habitants des villes pour ceux des champs ; DiNozzo étant à nouveau le porte-parole des premiers. En outre, involontairement espérons-le, une scène est très sexiste. Même traitée sur le mode de l’humour, c’est très moyen. Le scénario évite par contre de prendre parti entre chasseurs et protecteurs de la nature ; ce qui est bienvenu car cela aurait inutilement alourdi le tableau. Chacun des deux camps recèle ses brebis galeuses. Ziva et DiNozzo servent de révélateurs. Chacun d’eux a un ranger dans le viseur et c’est assez drôle. C’est à Ziva que revient la plus belle scène lorsqu’elle parle à un suspect. Cote de Pablo insuffle une réelle et profonde émotion lorsque Ziva parle de sa solitude lors de ses spectacles de danse.
Mark Harmon se voit mis en valeur à travers les compétences de sniper de Gibbs. En pleine nature, le rétif à la technologie s’épanouit et se montre à la hauteur pour traquer sa proie. L’acteur se dépense sans compter et il donne à l’avant-dernière scène une tonalité drolatique absolument savoureuse. Si Todd Allen et Scott Anthony Leet se montrent convaincants (et le second partage avec Cote de Pablo la plus belle scène de l’épisode), Michelle Harrison est plus utilitaire que réellement partie prenante.
Belle réussite que la mineure de l’épisode, l’anniversaire d’Abby (mais, en bon gentleman, Richard C. Arthur ne donne pas son âge). Pauley Perrette rend compte de plusieurs manières de la déception d’Abby devant ce qu’elle croit être un oubli de Gibbs et c’est pleinement réussi. Le changement de pied permet de varier la scène question/réponse habituelle. On appréciera la robe noire très sexy et on sourira franchement au gag des roses noires très bien trouvé.
Anecdotes :
Absence de Lauren Holly.
Ziva définit Abby comme « un vampire »
Zivaïsmes : Ziva ne veut pas passer pour une fille « aisée » et elle cherche « une anguille dans le foin »
On retrouve dans cet épisode plusieurs références au film de Quentin Tarantino, Pulp Fiction.
Todd Allen/James Landis : acteur américain, il travaille surtout pour la télévision : La Cinquième Dimension (1985), 21 Jump Street (1989), SeaQuest, police des mers (1995), Chicago Hope (1998), JAG (2000), Les Experts (2007).
Scott Anthony Leet/Jason Edom : acteur américain, vu à la télévision dans Le rebelle (1993), Les dessous de Palm Beach (1992-1996), Le protecteur (2001), Les feux de l’amour (2004), Women’s Murder Club (2007), Cold Case (2010), Les Experts (2011), Californication (2014)
Michelle Harrison/Bobby Hendricks : actrice américaine, vue au cinéma dans Paycheck (2003), Truman Capote (2005), Coup de foudre à Seattle (2009) et à la télévision dans Poltergeist – les aventuriers du surnaturel (1999), Au-delà du réel (2001), Tru Calling (2003), Dr House (2005), The L Word (2005), Supernatural (2009), Flash (2014-2016)
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
18/24 : Bombe humaine (Bait) ****
Scénario : Laurence Walsh
Réalisation : Terrence O’Hara
Résumé
Un jeune garçon porteur d’une bombe prend une classe en otage.
Critique
Remarquable épisode qui change très agréablement de la routine policière habituelle. L’histoire se complexifie peu à peu, devenant plus tendue mais sans jamais d’effets de surenchère gratuits. Mis en avant, Michael Weatherly est plus que convainquant en chef d’équipe. Le jeune Michael Welch est aussi très bon en ado à fleur de peau.
L’épisode se structure comme une pièce de théâtre (on a d’ailleurs un quasi-huis clos) en trois actes. Premièrement, estimation de la situation par le NCIS. Deuxièmement, Gibbs se constitue otage et DiNozzo doit gérer la situation. Troisièmement, résolution. La seconde partie est évidemment la plus intéressante parce qu’elle renverse le schéma routinier. Ici, pas de corps mais une tentative d’empêcher un ado d’actionner une bombe. Le spectateur passe par pas mal d’émotions car le scénariste montre bien que rien n’est simple dans ce genre de cas. Dès que Kody a fait part de son exigence de voir sa mère, DiNozzo monte en gamme car il doit essayer d’accéder à la demande (or une complexité va survenir) tout en pesant le dilemme d’ôter une vie pour en sauver plusieurs. Michael Weatherly est impeccable sur tous les plans. Concentré, sérieux, sachant faire preuve d’autorité et écouter son instinct. C’est aussi DiNozzo qui trouve le moyen de sauver la situation.
Peu d’humour évidemment avec ce type de sujet mais l’on est amusé par les chamailleries des geeks McGee et Abby. En appui technique, ils feront merveille. Mark Harmon se place entre deux. Pas tout à fait en retrait, il n’est pas non plus en première ligne. Le jeu est sobre et il montre Gibbs attentif mais nullement protecteur ou négociateur. Lauren Holly a beaucoup de scènes pour pas grand chose mais, cette fois, Shepard joue un rôle décisif. Dans le rôle de Kody, Michael Welch est très intéressant. Le jeu est parfois appuyé mais le comédien est jeune et il donne consistance à un ado que l’on devine plus perturbé que réellement suicidaire. Le réalisateur a peu à faire avec cette structure narrative mais il sait donner de l’intensité et varie les angles dans la salle de classe selon le point de vue nécessaire. Voilà qui évite toute linéarité pesante. Classique mais agréable.
Anecdotes :
Première fois que DiNozzo dirige seul une enquête.
Zivaïsme : « Protéger ses derrières »
Quand elle cherche une référence de film (en l’occurrence Speed), Ziva bute sur le nom de l’actrice et parle de « Bulldog » au lieu de « Bullock » !
Paul Schulze/Ken Meyers : acteur américain vu au cinéma dans Panic Room (2002), Zodiac (2007), John Rambo (2008). A la télévision dans 24 heures chrono (2002-2004).
Michael Welch/Kody Meyers : acteur américain, il joue sur grand et petit écran. pour le cinéma, il a tourné dans The United States of Leland (2006), Le Jour des morts (2008), Twilight (2009, 2010, 2011, 2012). Pour la télévision, il a participé à Les Dessous de Veronica (1998), Un toit pour trois (1998-1999), Le Caméléon (2000), X-Files (2001), Les Experts (2002, 2009), FBI : Portés Disparus (2005), Les Experts : Miami (2007), Esprits criminels (2010), Lucifer (2016)
Réalisation : Terrence O’Hara
Résumé
Un jeune garçon porteur d’une bombe prend une classe en otage.
Critique
Remarquable épisode qui change très agréablement de la routine policière habituelle. L’histoire se complexifie peu à peu, devenant plus tendue mais sans jamais d’effets de surenchère gratuits. Mis en avant, Michael Weatherly est plus que convainquant en chef d’équipe. Le jeune Michael Welch est aussi très bon en ado à fleur de peau.
L’épisode se structure comme une pièce de théâtre (on a d’ailleurs un quasi-huis clos) en trois actes. Premièrement, estimation de la situation par le NCIS. Deuxièmement, Gibbs se constitue otage et DiNozzo doit gérer la situation. Troisièmement, résolution. La seconde partie est évidemment la plus intéressante parce qu’elle renverse le schéma routinier. Ici, pas de corps mais une tentative d’empêcher un ado d’actionner une bombe. Le spectateur passe par pas mal d’émotions car le scénariste montre bien que rien n’est simple dans ce genre de cas. Dès que Kody a fait part de son exigence de voir sa mère, DiNozzo monte en gamme car il doit essayer d’accéder à la demande (or une complexité va survenir) tout en pesant le dilemme d’ôter une vie pour en sauver plusieurs. Michael Weatherly est impeccable sur tous les plans. Concentré, sérieux, sachant faire preuve d’autorité et écouter son instinct. C’est aussi DiNozzo qui trouve le moyen de sauver la situation.
Peu d’humour évidemment avec ce type de sujet mais l’on est amusé par les chamailleries des geeks McGee et Abby. En appui technique, ils feront merveille. Mark Harmon se place entre deux. Pas tout à fait en retrait, il n’est pas non plus en première ligne. Le jeu est sobre et il montre Gibbs attentif mais nullement protecteur ou négociateur. Lauren Holly a beaucoup de scènes pour pas grand chose mais, cette fois, Shepard joue un rôle décisif. Dans le rôle de Kody, Michael Welch est très intéressant. Le jeu est parfois appuyé mais le comédien est jeune et il donne consistance à un ado que l’on devine plus perturbé que réellement suicidaire. Le réalisateur a peu à faire avec cette structure narrative mais il sait donner de l’intensité et varie les angles dans la salle de classe selon le point de vue nécessaire. Voilà qui évite toute linéarité pesante. Classique mais agréable.
Anecdotes :
Première fois que DiNozzo dirige seul une enquête.
Zivaïsme : « Protéger ses derrières »
Quand elle cherche une référence de film (en l’occurrence Speed), Ziva bute sur le nom de l’actrice et parle de « Bulldog » au lieu de « Bullock » !
Paul Schulze/Ken Meyers : acteur américain vu au cinéma dans Panic Room (2002), Zodiac (2007), John Rambo (2008). A la télévision dans 24 heures chrono (2002-2004).
Michael Welch/Kody Meyers : acteur américain, il joue sur grand et petit écran. pour le cinéma, il a tourné dans The United States of Leland (2006), Le Jour des morts (2008), Twilight (2009, 2010, 2011, 2012). Pour la télévision, il a participé à Les Dessous de Veronica (1998), Un toit pour trois (1998-1999), Le Caméléon (2000), X-Files (2001), Les Experts (2002, 2009), FBI : Portés Disparus (2005), Les Experts : Miami (2007), Esprits criminels (2010), Lucifer (2016)
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
19/24 : De sang froid (Iced) *
Scénario : Dana Coen
Réalisation : Dennis Smith
Résumé
Le NCIS découvre quatre corps dans une mare gelée.
Critique
Sortie de piste pour la pourtant brillante Dana Coen. Son histoire est cousue de fil blanc et extrêmement bavarde. Détail qui ne trompe pas dans la série : plus longue est la séquence scientifique moins l’intérêt est grand.
Les histoires de gangs ne font pas souvent de bonnes histoires et celle-là ne déroge pas à la règle. L’originalité pourrait venir de diverses références à Shakespeare et l’épisode pourrait en être inspiré. Tout cela habille maladroitement une histoire de pouvoir dans laquelle le NCIS est plus que périphérique. En outre, le final est hautement contestable.
Même l’humour déserte largement cet épisode avec ce fil rouge affligeant sur la virilité de McGee. A peine de quoi sourire avec la conduite « sportive » de Ziva. Pas de quoi sauver les meubles.
Anecdotes :
Zivaïsmes : « Homopubien » et « se mettre dans une boîte »
Douglas Spain/Caesar Bernal : acteur américain, il travaille surtout pour la télévision : Star Trek : Voyager (1995), Nash Bridges (1997), Frères d’armes (2001), JAG (2004), Docteur House (2007), Brothers & Sisters (2011)
Réalisation : Dennis Smith
Résumé
Le NCIS découvre quatre corps dans une mare gelée.
Critique
Sortie de piste pour la pourtant brillante Dana Coen. Son histoire est cousue de fil blanc et extrêmement bavarde. Détail qui ne trompe pas dans la série : plus longue est la séquence scientifique moins l’intérêt est grand.
Les histoires de gangs ne font pas souvent de bonnes histoires et celle-là ne déroge pas à la règle. L’originalité pourrait venir de diverses références à Shakespeare et l’épisode pourrait en être inspiré. Tout cela habille maladroitement une histoire de pouvoir dans laquelle le NCIS est plus que périphérique. En outre, le final est hautement contestable.
Même l’humour déserte largement cet épisode avec ce fil rouge affligeant sur la virilité de McGee. A peine de quoi sourire avec la conduite « sportive » de Ziva. Pas de quoi sauver les meubles.
Anecdotes :
Zivaïsmes : « Homopubien » et « se mettre dans une boîte »
Douglas Spain/Caesar Bernal : acteur américain, il travaille surtout pour la télévision : Star Trek : Voyager (1995), Nash Bridges (1997), Frères d’armes (2001), JAG (2004), Docteur House (2007), Brothers & Sisters (2011)
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Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
20/24 : La Taupe (Untouchable) ***
Scénario : George Schenck et Frank Cardea
Réalisation : Leslie Libman
Résumé
Enquêtant sur des soupçons d’espionnage, le NCIS découvre le corps d’une cryptographe du Pentagone.
Critique
Le petit monde des espions et des codes cryptés ! Toujours un vivier plein d’histoires passionnantes. Celle-ci n’est pas de la trempe d’un Eastwood mais elle est plaisante, bien rythmée, drôle aussi.
Parmi les attributions du NCIS (qui défilent en petit caractères dans le générique dans le coin droit), il y a la lutte contre l’espionnage. Les soupçons pèsent sur le service de cryptographie (qui crée les codes secrets). Une cryptographe qui devait être interrogée s’est apparemment suicidée mais on sait d’avance que non. Le prouver permet à Pauley Perrette de nous régaler avec une reconstitution grandeur nature de la scène de crime. Ce problème résolu lance le second étage de la fusée : qui l’a tuée ? Ironie de l’Histoire ; le pays soupçonné d’avoir payé une taupe est…le Venezuela ! Depuis la diffusion de l’épisode (le 18 avril 2006), les relations américano-vénézuéliennes ne se sont effectivement pas améliorées !!!
Cet épisode est à prendre sous le signe de la comédie. Les deux auteurs connaissent parfaitement l’ADN de la série : un décor policier pour une série légère. Aussi s’intéresse-t-on moins à l’identité de la taupe (pas si difficile à trouver d’ailleurs) qu’à un portrait comique du monde des cryptographes (avec un personnage légèrement caricaturé !) ou la fouille vraiment très approfondie du domicile d’un suspect. La palme étant atteinte avec le retour de Nina Foch dans le rôle de Victoria Mallard ! La vieille dame indigne ne sert à rien dans l’intrigue proprement dite mais c’est un régal de la voir et son humour ravageur et ses réplique bien senties rendent même Abby muette !! L’épisode se montre intéressant également par l’évolution, discrète mais réelle, du personnage de Palmer. A deux reprises, Ducky lui confie une tâche qui représente un accroissement de responsabilités. Brian Dietzen a peu de scènes mais il donne à chaque fois une maladresse tendre, une volonté de bien faire, un humour potache et une vraie gentillesse à Palmer. Un second rôle de qualité.
Anecdotes :
Retour de Nina Foch (Victoria Mallard)
Absence de Lauren Holly
Scott Paulin/Kevin Dorn : acteur américain, vu au cinéma dans Turner et Hooch (1989) mais surtout à la télévision : Capitaine Furillo (1982-1986), Hôpital St Elsewhere (1983-1985), Clair de Lune (1987), La loi de Los Angeles (1988-1993), Beverly Hills (1993-1996), X-Files (2002), JAG (2002-2003), Lie to me (2009)
Réalisation : Leslie Libman
Résumé
Enquêtant sur des soupçons d’espionnage, le NCIS découvre le corps d’une cryptographe du Pentagone.
Critique
Le petit monde des espions et des codes cryptés ! Toujours un vivier plein d’histoires passionnantes. Celle-ci n’est pas de la trempe d’un Eastwood mais elle est plaisante, bien rythmée, drôle aussi.
Parmi les attributions du NCIS (qui défilent en petit caractères dans le générique dans le coin droit), il y a la lutte contre l’espionnage. Les soupçons pèsent sur le service de cryptographie (qui crée les codes secrets). Une cryptographe qui devait être interrogée s’est apparemment suicidée mais on sait d’avance que non. Le prouver permet à Pauley Perrette de nous régaler avec une reconstitution grandeur nature de la scène de crime. Ce problème résolu lance le second étage de la fusée : qui l’a tuée ? Ironie de l’Histoire ; le pays soupçonné d’avoir payé une taupe est…le Venezuela ! Depuis la diffusion de l’épisode (le 18 avril 2006), les relations américano-vénézuéliennes ne se sont effectivement pas améliorées !!!
Cet épisode est à prendre sous le signe de la comédie. Les deux auteurs connaissent parfaitement l’ADN de la série : un décor policier pour une série légère. Aussi s’intéresse-t-on moins à l’identité de la taupe (pas si difficile à trouver d’ailleurs) qu’à un portrait comique du monde des cryptographes (avec un personnage légèrement caricaturé !) ou la fouille vraiment très approfondie du domicile d’un suspect. La palme étant atteinte avec le retour de Nina Foch dans le rôle de Victoria Mallard ! La vieille dame indigne ne sert à rien dans l’intrigue proprement dite mais c’est un régal de la voir et son humour ravageur et ses réplique bien senties rendent même Abby muette !! L’épisode se montre intéressant également par l’évolution, discrète mais réelle, du personnage de Palmer. A deux reprises, Ducky lui confie une tâche qui représente un accroissement de responsabilités. Brian Dietzen a peu de scènes mais il donne à chaque fois une maladresse tendre, une volonté de bien faire, un humour potache et une vraie gentillesse à Palmer. Un second rôle de qualité.
Anecdotes :
Retour de Nina Foch (Victoria Mallard)
Absence de Lauren Holly
Scott Paulin/Kevin Dorn : acteur américain, vu au cinéma dans Turner et Hooch (1989) mais surtout à la télévision : Capitaine Furillo (1982-1986), Hôpital St Elsewhere (1983-1985), Clair de Lune (1987), La loi de Los Angeles (1988-1993), Beverly Hills (1993-1996), X-Files (2002), JAG (2002-2003), Lie to me (2009)
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Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
21/24 : A l’amour, à la mort (Bloodbath) **
Scénario : Steven D. Binder
Réalisation : Dennis Smith
Résumé
En pratiquant une analyse, Abby manque de mourir. Le NCIS cherche qui veut la mort de l’experte scientifique
Critique
Un épisode pas dénué d’intérêt mais un peu confus. C’est bien d’utiliser des faux-semblants mais il faut tout de même que le final soit bien amené. Or, ici, il tombe comme un cheveu dans la soupe car il a été à peine effleuré dans le déroulement de l’intrigue et sans jamais avoir une once d’importance.
Abby est au centre du jeu et Pauley Perrette assure en sortant de son rôle habituel. Il est d’ailleurs à noter qu’elle entre en scène au moment où une analyse déraille et manque de la tuer. Dès lors, elle n’est plus une experte scientifique mais une jeune femme qui a des goûts particuliers mais qui, surtout, et là l’actrice se montre douée, s’enfonce petit à petit dans la peur et la paranoïa. Elle a voulu prendre la menace à la légère, se montrant telle Blanche-Neige singulièrement indisciplinée et imprudente. Mais ce n’est pas une faible femme ainsi que le criminel l’apprendra !
L’épisode est aussi l’occasion d’en dévoiler un peu sur la vie privée d’Abby et son dernier choix en matière de petit ami n’est pas vraiment le gendre idéal. Vincent Young en fait cependant des tonnes mais il insuffle assez de folie dans son jeu pour donner la chair de poule.
Anecdotes :
Comme le signalent les producteurs, c’est le premier épisode à s’intéresser à Abby et à la montrer hors de son labo.
Vincent Young/Mikel Mawher : acteur américain, surtout vu à la télévision : Pacific Blue (1996), Beverly Hills (1997-2000), JAG (2004), Les Experts : Manhattan (2006), Chase Street (2017)
Réalisation : Dennis Smith
Résumé
En pratiquant une analyse, Abby manque de mourir. Le NCIS cherche qui veut la mort de l’experte scientifique
Critique
Un épisode pas dénué d’intérêt mais un peu confus. C’est bien d’utiliser des faux-semblants mais il faut tout de même que le final soit bien amené. Or, ici, il tombe comme un cheveu dans la soupe car il a été à peine effleuré dans le déroulement de l’intrigue et sans jamais avoir une once d’importance.
Abby est au centre du jeu et Pauley Perrette assure en sortant de son rôle habituel. Il est d’ailleurs à noter qu’elle entre en scène au moment où une analyse déraille et manque de la tuer. Dès lors, elle n’est plus une experte scientifique mais une jeune femme qui a des goûts particuliers mais qui, surtout, et là l’actrice se montre douée, s’enfonce petit à petit dans la peur et la paranoïa. Elle a voulu prendre la menace à la légère, se montrant telle Blanche-Neige singulièrement indisciplinée et imprudente. Mais ce n’est pas une faible femme ainsi que le criminel l’apprendra !
L’épisode est aussi l’occasion d’en dévoiler un peu sur la vie privée d’Abby et son dernier choix en matière de petit ami n’est pas vraiment le gendre idéal. Vincent Young en fait cependant des tonnes mais il insuffle assez de folie dans son jeu pour donner la chair de poule.
Anecdotes :
Comme le signalent les producteurs, c’est le premier épisode à s’intéresser à Abby et à la montrer hors de son labo.
Vincent Young/Mikel Mawher : acteur américain, surtout vu à la télévision : Pacific Blue (1996), Beverly Hills (1997-2000), JAG (2004), Les Experts : Manhattan (2006), Chase Street (2017)
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