Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
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CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: Les SÉRIES TÉLÉ, FILMS, ACTEURS, ACTRICES & autres Artistes :: Les Séries Télé
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Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
Camarade devant sa télé !
Pour la critique de la saison 15, comptez pas dessus avant 2022 !
Mais j'ai de la matière pour faire patienter !
Pour la critique de la saison 15, comptez pas dessus avant 2022 !
Mais j'ai de la matière pour faire patienter !
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
20/24 : Roman meurtrier (Cover Story) ***
Scénario : David J. North
Réalisation : Dennis Smith
Résumé
La disparition d’un quartier-maître donne une impression de déjà-vu à McGee. Et pour cause : il l’a écrite !
Critique
Misery pour NCIS : un fan d’un romancier confond le réel et la fiction. Du coup, pour les enquêteurs, difficile de débrouiller les faits et de les interpréter correctement. On comprend le désarroi et l’embarras de McGee face à cette disparition. Il n’est pas réconforté par la découverte du corps d’un autre homme, lui aussi personnage du roman ! Là où le problème paraît insoluble c’est que ce roman est inachevé et, du coup, non publié ! « Le tueur est dans votre tête ! Entre dans la sienne », assène Gibbs à son subordonné. Mise en abyme intéressante, c’est en recréant le processus créatif de McGee que lui et DiNozzo mettront la main sur un indice capital qui va leur permettre in fine de démasquer le criminel et de protéger une innocente victime dans un final filmé de manière très dynamique et avec un éclairage caravagesque.
Si McGee est mis en valeur par le biais de son « autre boulot » et que Sean Murray s’empare de ce temps d’exposition pour densifier son personnage et montrer combien celui-ci a changé depuis sa première enquête à Norfolk quatre ans plus tôt, l’épisode convainc moins sur le côté « écrivain » de McGee justement. La manière dont McGee écrit est plus moquée que mise en valeur. Même son « aveu » devant ses collègues est un peu ridicule puisque tout le monde avait compris dès la parution du premier bouquin. Seule la fausse piste, un peu prévisible certes, est rigolote. En tout cas, c’est la dernière fois que la carrière d’écrivain de McGee est mentionnée dans la série.
Anecdotes :
Zivaïsmes : « voir un fantasme » (au lieu de « fantôme ») et « passer une pommade » (pour « passer un savon »)
Chez l’éditrice, la photo à côté de celle de McGee est celle de Donald P. Bellisario.
Absence Lauren Holly
Scénario : David J. North
Réalisation : Dennis Smith
Résumé
La disparition d’un quartier-maître donne une impression de déjà-vu à McGee. Et pour cause : il l’a écrite !
Critique
Misery pour NCIS : un fan d’un romancier confond le réel et la fiction. Du coup, pour les enquêteurs, difficile de débrouiller les faits et de les interpréter correctement. On comprend le désarroi et l’embarras de McGee face à cette disparition. Il n’est pas réconforté par la découverte du corps d’un autre homme, lui aussi personnage du roman ! Là où le problème paraît insoluble c’est que ce roman est inachevé et, du coup, non publié ! « Le tueur est dans votre tête ! Entre dans la sienne », assène Gibbs à son subordonné. Mise en abyme intéressante, c’est en recréant le processus créatif de McGee que lui et DiNozzo mettront la main sur un indice capital qui va leur permettre in fine de démasquer le criminel et de protéger une innocente victime dans un final filmé de manière très dynamique et avec un éclairage caravagesque.
Si McGee est mis en valeur par le biais de son « autre boulot » et que Sean Murray s’empare de ce temps d’exposition pour densifier son personnage et montrer combien celui-ci a changé depuis sa première enquête à Norfolk quatre ans plus tôt, l’épisode convainc moins sur le côté « écrivain » de McGee justement. La manière dont McGee écrit est plus moquée que mise en valeur. Même son « aveu » devant ses collègues est un peu ridicule puisque tout le monde avait compris dès la parution du premier bouquin. Seule la fausse piste, un peu prévisible certes, est rigolote. En tout cas, c’est la dernière fois que la carrière d’écrivain de McGee est mentionnée dans la série.
Anecdotes :
Zivaïsmes : « voir un fantasme » (au lieu de « fantôme ») et « passer une pommade » (pour « passer un savon »)
Chez l’éditrice, la photo à côté de celle de McGee est celle de Donald P. Bellisario.
Absence Lauren Holly
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
21/24 : Jeu de dupes (Brothers In Arms) **
Scénario : Steven D. Binder
Réalisation : Martha Mitchell
Résumé
L’informateur que devait rencontrer la directrice du NCIS se fait descendre devant elle.
Critique
Shepard vs La Grenouille, nouvel acte ! Sauf que c’est du flan. L’épisode mouline dans la semoule et, sans le talent des comédiens, on s’ennuierait ferme car le scénario ne fait que ressasser des éléments que le spectateur connaît déjà. La seule chose intéressante c’est la confirmation de l’obsession maladive de Shepard envers le trafiquant d’armes français. Cela nous vaut la seule scène vraiment captivante ; la confrontation entre Shepard et Ducky alors que celui-ci tentait de tracer le portrait psychologique de La Grenouille. Au passage, on s’amusera du cliché : La Grenouille est un Français ; il est donc raffiné !
Ce qui sauve l’épisode de l’ennui, outre l’intensité que met Lauren Holly dans son jeu pour rendre compte avec crédibilité de l’obsession de son personnage (ce qui rattrape pour partie les nombreuses scènes inutiles dans divers autres épisodes), ce sont d’une part le dîner entre Tony, Jeanne et la mère de celle-ci. Que cette scène amusante soit diffusée en deux fois montre par contre qu’il fallait meubler le scénario un peu faiblard de Steven D. Binder. Martha Mitchell, qui intervient rarement sur NCIS mais a beaucoup officié sur FBI : Portés Disparus réalise une prestation très honorable. Ainsi, tout comme la scène Shepard/Ducky, celle du dîner nous fait ressentir le chaud/froid qui en émane ; ces moments où l’on passe du déroulé normal à un moment gênant. C’est fin et bien amené. C’est d’autre part l’adjonction, certes téléphonée, de Fornell dans cette histoire. L’expression amusé de l’agent fédéral montre une distance entre lui et sa mission : en fait, il n’y croit pas mais il est professionnel. La connexion entre Mark Harmon et Joe Spano fait le reste. A défaut d’être emballant, au moins, cet épisode n’est-il pas ennuyeux.
Anecdotes :
Pour une fois, ce n’est pas Gibbs qui arrête l’ascenseur alias « salle de conférence ».
David Dayan Fisher/Trent Kort : acteur britannique, surtout vu à la télévision : The Bill (1998-2000), Flynn Carson- le mystère de la lance sacrée (2004), Numb3rs (2006), Medium (2010), Rush Hours (2016). Il sera récurrent dans la série apparaissant au total 14 fois.
Scénario : Steven D. Binder
Réalisation : Martha Mitchell
Résumé
L’informateur que devait rencontrer la directrice du NCIS se fait descendre devant elle.
Critique
Shepard vs La Grenouille, nouvel acte ! Sauf que c’est du flan. L’épisode mouline dans la semoule et, sans le talent des comédiens, on s’ennuierait ferme car le scénario ne fait que ressasser des éléments que le spectateur connaît déjà. La seule chose intéressante c’est la confirmation de l’obsession maladive de Shepard envers le trafiquant d’armes français. Cela nous vaut la seule scène vraiment captivante ; la confrontation entre Shepard et Ducky alors que celui-ci tentait de tracer le portrait psychologique de La Grenouille. Au passage, on s’amusera du cliché : La Grenouille est un Français ; il est donc raffiné !
Ce qui sauve l’épisode de l’ennui, outre l’intensité que met Lauren Holly dans son jeu pour rendre compte avec crédibilité de l’obsession de son personnage (ce qui rattrape pour partie les nombreuses scènes inutiles dans divers autres épisodes), ce sont d’une part le dîner entre Tony, Jeanne et la mère de celle-ci. Que cette scène amusante soit diffusée en deux fois montre par contre qu’il fallait meubler le scénario un peu faiblard de Steven D. Binder. Martha Mitchell, qui intervient rarement sur NCIS mais a beaucoup officié sur FBI : Portés Disparus réalise une prestation très honorable. Ainsi, tout comme la scène Shepard/Ducky, celle du dîner nous fait ressentir le chaud/froid qui en émane ; ces moments où l’on passe du déroulé normal à un moment gênant. C’est fin et bien amené. C’est d’autre part l’adjonction, certes téléphonée, de Fornell dans cette histoire. L’expression amusé de l’agent fédéral montre une distance entre lui et sa mission : en fait, il n’y croit pas mais il est professionnel. La connexion entre Mark Harmon et Joe Spano fait le reste. A défaut d’être emballant, au moins, cet épisode n’est-il pas ennuyeux.
Anecdotes :
Pour une fois, ce n’est pas Gibbs qui arrête l’ascenseur alias « salle de conférence ».
David Dayan Fisher/Trent Kort : acteur britannique, surtout vu à la télévision : The Bill (1998-2000), Flynn Carson- le mystère de la lance sacrée (2004), Numb3rs (2006), Medium (2010), Rush Hours (2016). Il sera récurrent dans la série apparaissant au total 14 fois.
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
22/24 : Dans l’obscurité (In The Dark) ****
Scénario : Steven D. Binder
Réalisation : Thomas J. Wright
Résumé
Un photographe aveugle prend le cadavre d’un quartier-maître en photo.
Critique
Un épisode au démarrage plutôt original mais comme le fait remarquer DiNozzo, le compositeur Beethoven était sourd alors un photographe aveugle ! Non seulement le démarrage est à la fois amusant et original mais Steven D. Binder saura placer les scènes avec Jackson Scott, incarné avec talent et nuance par John Billingsey, à bon escient pour relancer l’enquête sans jamais en faire trop mais toujours utilement.
La réussite de l’épisode tient au mariage d’un élément classique du récit policier – un détournement de fond – avec l’élément humain qu’est l’engagement amoureux. Le scénariste ne s’attarde pas trop sur le détournement qu’il cantonne largement à la partie « scientifique » de son travail pour nous présenter à trois reprises la question de l’engagement. C’est Tony qui se surprend lui-même (et nous avec) à proposer à Jeanne d’emménager ensembles. Michael Weatherly joue avec subtilité ce passage délicat et rend visible et palpable la surprise de DiNozzo à s’entendre parler et à en réaliser les implications. C’est Gibbs qui est confronté à la volonté d’Hollis de trouver « quelque chose de permanent ». Les séquences entre eux sont davantage que les autres placés sous l’angle de la comédie. Le visage de Mark Harmon reflète tout un embarras de vaudeville. C’est Bryn, l’assistante de Scott, qui raconte comment elle est tombée amoureuse dans une séquence touchante où Katie Lowes nous donne le même sourire qu’à son personnage tant elle a su donner corps à ce sentiment.
L’humour est une donnée sûre tout au long de l’épisode mais Jimmy Palmer, incarné comme toujours avec bonheur par Brian Dietzen qui lui donne à la fois une gaucherie comique, une compétence professionnelle et une grande empathie, réussit à en être le parfait représentant. De petites saynètes parsemées tout du long justifiées par un motif à la fois d’une grande futilité (mais que l’équipe de Clair de Lune aurait pu le prendre pour base d’une de ses enquêtes ; il en faut peu parfois) et d’une certaine utilité puisque, au final, elles lui permettront d’être le révélateur qui résoudra l’enquête !
Anecdotes :
On découvre que Palmer est diabétique.
John Billingsley/Jackson Scott : acteur américain, très peu de films au compteur mais une grande activité à la télévision: Bienvenu en Alaska (1990), X-Files (1993, 1999), Le Caméléon (1996), Angel (1999), Six Feet Under (2001), Cold Case (2005), 24 heures chrono (2007), Esprits criminels (2009), Suits, avocats sur mesure (2011), Twin Peaks (2017)
Katie Lowes/Bryn Landers : actrice américaine, essentiellement active à la télévision: Damages (2005), Castle (2009), The Closer (2011), Scandal (2012-2018)
Absence de Lauren Holly.
Scénario : Steven D. Binder
Réalisation : Thomas J. Wright
Résumé
Un photographe aveugle prend le cadavre d’un quartier-maître en photo.
Critique
Un épisode au démarrage plutôt original mais comme le fait remarquer DiNozzo, le compositeur Beethoven était sourd alors un photographe aveugle ! Non seulement le démarrage est à la fois amusant et original mais Steven D. Binder saura placer les scènes avec Jackson Scott, incarné avec talent et nuance par John Billingsey, à bon escient pour relancer l’enquête sans jamais en faire trop mais toujours utilement.
La réussite de l’épisode tient au mariage d’un élément classique du récit policier – un détournement de fond – avec l’élément humain qu’est l’engagement amoureux. Le scénariste ne s’attarde pas trop sur le détournement qu’il cantonne largement à la partie « scientifique » de son travail pour nous présenter à trois reprises la question de l’engagement. C’est Tony qui se surprend lui-même (et nous avec) à proposer à Jeanne d’emménager ensembles. Michael Weatherly joue avec subtilité ce passage délicat et rend visible et palpable la surprise de DiNozzo à s’entendre parler et à en réaliser les implications. C’est Gibbs qui est confronté à la volonté d’Hollis de trouver « quelque chose de permanent ». Les séquences entre eux sont davantage que les autres placés sous l’angle de la comédie. Le visage de Mark Harmon reflète tout un embarras de vaudeville. C’est Bryn, l’assistante de Scott, qui raconte comment elle est tombée amoureuse dans une séquence touchante où Katie Lowes nous donne le même sourire qu’à son personnage tant elle a su donner corps à ce sentiment.
L’humour est une donnée sûre tout au long de l’épisode mais Jimmy Palmer, incarné comme toujours avec bonheur par Brian Dietzen qui lui donne à la fois une gaucherie comique, une compétence professionnelle et une grande empathie, réussit à en être le parfait représentant. De petites saynètes parsemées tout du long justifiées par un motif à la fois d’une grande futilité (mais que l’équipe de Clair de Lune aurait pu le prendre pour base d’une de ses enquêtes ; il en faut peu parfois) et d’une certaine utilité puisque, au final, elles lui permettront d’être le révélateur qui résoudra l’enquête !
Anecdotes :
On découvre que Palmer est diabétique.
John Billingsley/Jackson Scott : acteur américain, très peu de films au compteur mais une grande activité à la télévision: Bienvenu en Alaska (1990), X-Files (1993, 1999), Le Caméléon (1996), Angel (1999), Six Feet Under (2001), Cold Case (2005), 24 heures chrono (2007), Esprits criminels (2009), Suits, avocats sur mesure (2011), Twin Peaks (2017)
Katie Lowes/Bryn Landers : actrice américaine, essentiellement active à la télévision: Damages (2005), Castle (2009), The Closer (2011), Scandal (2012-2018)
Absence de Lauren Holly.
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
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Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
23/24 : Cheval de Troie (Trojan Horse) **
Scénario : Donald P. Bellisario et Shane Brennan
Réalisation : Terrence O’Hara
Résumé
Un homme est retrouvé mort dans un taxi à l’entrée du NCIS.
Critique
La collaboration inédite de l’ancien et de l’actuel showrunner ne débouche pas sur le feu d’artifice auquel on n’aurait pu s’attendre. C’est une intrigue simplissime voire simpliste qui comporte des côtés amusants mais rien de grandiose. En revanche, l’intrigue secondaire autour de Shepard est plus intéressante.
Mis à part l’incongruité de voir Gibbs en « faisant fonction » de directeur et le fait que les agents n’aillent pas loin pour enquêter (mais c’était déjà le cas dans la saison 2 lorsque DiNozzo fut victime de la peste), il ne se passe pas grand-chose. Tout manque de consistance et il est ahurissant de voir Tony et Ziva passer une grande partie de leur temps au téléphone et nous le montrer ! La relance de l’intrigue et le coup de théâtre sont bien amenés mais pas tout à fait surprenant. On a évité l’ennui, c’est déjà ça.
Le contraste est patent avec la partie consacrée à Shepard. Elle est brève mais dense et se déroule soit de nuit à Paris (très beaux extérieurs de la Concorde et la tour Eiffel illuminée, c’est toujours un plaisir) et le gris d’un hôpital moscovite où l’on apprend de sacrés révélations. Lauren Holly est très bien dans cet épisode ; amusée et un peu inquiète aussi quand Shepard téléphone à Gibbs, tendue et dure quand Shepard interroge le colonel général Borov. Rarement, l’actrice n’aura eu l’occasion de varier autant son jeu et d’avoir quelque chose de consistant à jouer. Le regard froid mais envieux qu’elle jette à l’homme qui peut lui dire des choses qui l’intéresse (mais elle aura surtout ce qu’elle n’était pas venue chercher) est un bel exemple de ce que les théologiens appellent « la concupiscence » ; l’avidité de possession.
Anecdotes :
Au début, le camion de livraison situé devant la cabine du poste de contrôle de sécurité porte un logo à l'arrière indiquant : « ACHETER AMÉRICAIN ». Lorsque le gardien de sécurité ouvre la porte, on peut voir clairement le produit : « Icelandic Spring » ; une eau qui est mis en bouteille en Islande.
Zivaïsmes : « ça n’épelle rien » (pour rappeler) et « ça vaudra le cul » (pour « vaudra le coup » et celui-ci donne lieu à un échange suivi)
Scénario : Donald P. Bellisario et Shane Brennan
Réalisation : Terrence O’Hara
Résumé
Un homme est retrouvé mort dans un taxi à l’entrée du NCIS.
Critique
La collaboration inédite de l’ancien et de l’actuel showrunner ne débouche pas sur le feu d’artifice auquel on n’aurait pu s’attendre. C’est une intrigue simplissime voire simpliste qui comporte des côtés amusants mais rien de grandiose. En revanche, l’intrigue secondaire autour de Shepard est plus intéressante.
Mis à part l’incongruité de voir Gibbs en « faisant fonction » de directeur et le fait que les agents n’aillent pas loin pour enquêter (mais c’était déjà le cas dans la saison 2 lorsque DiNozzo fut victime de la peste), il ne se passe pas grand-chose. Tout manque de consistance et il est ahurissant de voir Tony et Ziva passer une grande partie de leur temps au téléphone et nous le montrer ! La relance de l’intrigue et le coup de théâtre sont bien amenés mais pas tout à fait surprenant. On a évité l’ennui, c’est déjà ça.
Le contraste est patent avec la partie consacrée à Shepard. Elle est brève mais dense et se déroule soit de nuit à Paris (très beaux extérieurs de la Concorde et la tour Eiffel illuminée, c’est toujours un plaisir) et le gris d’un hôpital moscovite où l’on apprend de sacrés révélations. Lauren Holly est très bien dans cet épisode ; amusée et un peu inquiète aussi quand Shepard téléphone à Gibbs, tendue et dure quand Shepard interroge le colonel général Borov. Rarement, l’actrice n’aura eu l’occasion de varier autant son jeu et d’avoir quelque chose de consistant à jouer. Le regard froid mais envieux qu’elle jette à l’homme qui peut lui dire des choses qui l’intéresse (mais elle aura surtout ce qu’elle n’était pas venue chercher) est un bel exemple de ce que les théologiens appellent « la concupiscence » ; l’avidité de possession.
Anecdotes :
Au début, le camion de livraison situé devant la cabine du poste de contrôle de sécurité porte un logo à l'arrière indiquant : « ACHETER AMÉRICAIN ». Lorsque le gardien de sécurité ouvre la porte, on peut voir clairement le produit : « Icelandic Spring » ; une eau qui est mis en bouteille en Islande.
Zivaïsmes : « ça n’épelle rien » (pour rappeler) et « ça vaudra le cul » (pour « vaudra le coup » et celui-ci donne lieu à un échange suivi)
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
24/24 : Révélations (Angel of Death) **
Scénario : Donald P. Bellisario
Réalisation : Dennis Smith
Résumé
Un dealer de drogue prend Jeanne et Tony en otages pendant que Gibbs essaye de comprendre ce que mijote la CIA.
Critique
Un épisode fort peu intéressant et qui n’a de sens qu’au sein d’un arc narratif commencé avec le précédent et qui se poursuivra la saison suivante comme l’indique le final pour le coup surprenant. Le fil rouge autour de « La Grenouille » est désormais inséré dans un autre qui concerne le père de Jenny Shepard. Sauf que ces éléments ne font pas un scénario et que la moitié des personnages n’ont strictement rien à faire ! Gibbs fait bosser McGee et Shepard Abby et le spectateur attend que ça se passe.
Heureusement, il y a l’intrigue du jour qui occupe une large place mais qui, grâce à son histoire simple mais efficace et un sens très sûr de la réalisation de Dennis Smith, s’avère prenante et intéressante à suivre. Scottie Thompson maîtrise son personnage à qui elle donne douceur et force, se montre crédible en médecin et très courageuse. Le regard de l’actrice est un concentré de volonté. Dans cette partie hospitalière, elle vole la vedette à Michael Weatherly, que le scénario maintient en retrait (ce qui est normal) mais qui compense avec un charme intact, quelques bons mots et de très bons réflexes.
La « saison des secrets », qui s’avère être la meilleure jusqu’ici, se termine plutôt en queue de poisson.
Anecdotes :
Dans les bonus, le directeur de la photographie, William Webb explique le « style » de la série et raconte que Mark Harmon prévient les invités qui ne viennent qu’un jour ou deux pour le tournage que « ça va être un peu étrange ».
Lorsque McGee explique comment il a suivi la commande de la CIA pour les tests polygraphiques, il a mentionné que cela s’était passé à Porto Rico, mais la carte montre la République dominicaine surlignée en rouge.
Erreur : Lorsque Devon Watson est présenté à l'hôpital pour la première fois, il porte une attelle de traction sur la jambe. Mais lorsque le Dr Benoit regarde sa radiographie, elle montre des fractures du tibia. Les attelles de traction ne sont utilisées que sur les fractures du fémur fermées, sans autre blessure à la jambe, aux hanches, au bassin, à la cheville et au pied.
Première saison sans « règles de Gibbs » hormis le rappel de la règle 22.
Scénario : Donald P. Bellisario
Réalisation : Dennis Smith
Résumé
Un dealer de drogue prend Jeanne et Tony en otages pendant que Gibbs essaye de comprendre ce que mijote la CIA.
Critique
Un épisode fort peu intéressant et qui n’a de sens qu’au sein d’un arc narratif commencé avec le précédent et qui se poursuivra la saison suivante comme l’indique le final pour le coup surprenant. Le fil rouge autour de « La Grenouille » est désormais inséré dans un autre qui concerne le père de Jenny Shepard. Sauf que ces éléments ne font pas un scénario et que la moitié des personnages n’ont strictement rien à faire ! Gibbs fait bosser McGee et Shepard Abby et le spectateur attend que ça se passe.
Heureusement, il y a l’intrigue du jour qui occupe une large place mais qui, grâce à son histoire simple mais efficace et un sens très sûr de la réalisation de Dennis Smith, s’avère prenante et intéressante à suivre. Scottie Thompson maîtrise son personnage à qui elle donne douceur et force, se montre crédible en médecin et très courageuse. Le regard de l’actrice est un concentré de volonté. Dans cette partie hospitalière, elle vole la vedette à Michael Weatherly, que le scénario maintient en retrait (ce qui est normal) mais qui compense avec un charme intact, quelques bons mots et de très bons réflexes.
La « saison des secrets », qui s’avère être la meilleure jusqu’ici, se termine plutôt en queue de poisson.
Anecdotes :
Dans les bonus, le directeur de la photographie, William Webb explique le « style » de la série et raconte que Mark Harmon prévient les invités qui ne viennent qu’un jour ou deux pour le tournage que « ça va être un peu étrange ».
Lorsque McGee explique comment il a suivi la commande de la CIA pour les tests polygraphiques, il a mentionné que cela s’était passé à Porto Rico, mais la carte montre la République dominicaine surlignée en rouge.
Erreur : Lorsque Devon Watson est présenté à l'hôpital pour la première fois, il porte une attelle de traction sur la jambe. Mais lorsque le Dr Benoit regarde sa radiographie, elle montre des fractures du tibia. Les attelles de traction ne sont utilisées que sur les fractures du fémur fermées, sans autre blessure à la jambe, aux hanches, au bassin, à la cheville et au pied.
Première saison sans « règles de Gibbs » hormis le rappel de la règle 22.
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
Le dernier épisode d'Abby ce soir sur M6 à 21h
https://www.programme-tv.net/news/series-tv/233026-ncis-m6-abby-sciuto-geekette-adoree/
https://www.programme-tv.net/news/series-tv/233026-ncis-m6-abby-sciuto-geekette-adoree/
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
Pauley Perrette déclare être terrifiée par Mark Harmon
http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18681949.html
http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18681949.html
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
Interview surprenante mais que l'on devine sincère. C'est hélas le problème avec les "leaders charismatiques" qui deviennent omnipotents.
Plus réjouissant, j'ai trouvé ceci :
http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18680303.html
On va peut-être enfin savoir qui a quitté le JAG pour épouser l'autre ! Un retour de la série ne me gênerait pas vu que j'étais un fan de la première série.
Plus réjouissant, j'ai trouvé ceci :
http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18680303.html
On va peut-être enfin savoir qui a quitté le JAG pour épouser l'autre ! Un retour de la série ne me gênerait pas vu que j'étais un fan de la première série.
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
Sans spoiler : l'épisode de NCIS tranche en effet la question. Il y a aussi une autre révélation, mais je te laisse le plaisir de la découverte ;)
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
Saison 5
1/19 : A découvert (Bury Your Dead) ****
Scénario : Shane Brennan
Réalisation : Thomas J. Wright
Résumé
Lorsque la voiture de Tony explose, c’est le début d’une série de révélations fracassantes qui soldent la lutte du NCIS contre la Grenouille.
Critique
Suite directe du dernier épisode de la saison 4, cet épisode n’améliore pas la situation de DiNozzo que l’on croit même mort durant exactement 7 minutes. Vu qu’il s’agit du premier épisode de la saison, cette mort était on ne plus plausible.
La construction narrative maintient une tension permanente. Après l’explosion vient l’enquête du NCIS qui s’ouvre sous une chape de plomb. La lenteur calculée de la réalisation fait cruellement ressortir le professionnalisme des agents mais le refus obstiné d’Abby d’y croire est non seulement émouvant mais il redonne de l’humanité à l’histoire. Lorsque DiNozzo revient, son rapport permet un retour en arrière ou lorsqu’il révèle à Ziva ce qui s’est passé ; nous revenons au début de l’épisode, juste après l’explosion. La saison 4 était la « saison des secrets » ; il n’y en a plus mais à quel prix !
Hormis le bref moment où DiNozzo se rend compte que ses collègues lui ont pris ses affaires parce qu’ils le croyaient mort, il n’y a guère d’humour dans cet épisode ; certainement un des plus durs de la série. L’épisode fait ressortir trois duels. Celui de Gibbs et de Shepard (superbe prestation de Lauren Holly dont le visage fermé tout au long de l’épisode lui confère une autorité supérieure et glacée) ; celui de DiNozzo et de Shepard (extrêmement tendu et on constate alors que le directeur Shepard n’a pas la confiance de ses subordonnés) et, enfin, le clou, celui de Shepard et de La Grenouille. L’homme raffiné et courtois face à sa plus obstinée ennemie. Cette scène est extrêmement pénible par la fureur glacée qui ressort du comportement de Shepard et son aveuglement stupide et criminel. La mise en scène place quasiment Shepard et La Grenouille sur le même plan et cela ne tourne pas en faveur de celle réputée être « la gentille » !
Anecdotes :
La saison ne compte que 19 épisodes, suite à la grève des scénaristes.
Ducky remarque que le corps dans la voiture de Tony ne pourrait pas être le sien car il n'avait pas la peste. C’est une référence à ce qui s’est passé dans NCIS: Enquêtes spéciales : Le baiser du tueur (2-22).
La musique de la boîte vocale sur le téléphone portable de Tony est celle de la 20th Century Fox.
1/19 : A découvert (Bury Your Dead) ****
Scénario : Shane Brennan
Réalisation : Thomas J. Wright
Résumé
Lorsque la voiture de Tony explose, c’est le début d’une série de révélations fracassantes qui soldent la lutte du NCIS contre la Grenouille.
Critique
Suite directe du dernier épisode de la saison 4, cet épisode n’améliore pas la situation de DiNozzo que l’on croit même mort durant exactement 7 minutes. Vu qu’il s’agit du premier épisode de la saison, cette mort était on ne plus plausible.
La construction narrative maintient une tension permanente. Après l’explosion vient l’enquête du NCIS qui s’ouvre sous une chape de plomb. La lenteur calculée de la réalisation fait cruellement ressortir le professionnalisme des agents mais le refus obstiné d’Abby d’y croire est non seulement émouvant mais il redonne de l’humanité à l’histoire. Lorsque DiNozzo revient, son rapport permet un retour en arrière ou lorsqu’il révèle à Ziva ce qui s’est passé ; nous revenons au début de l’épisode, juste après l’explosion. La saison 4 était la « saison des secrets » ; il n’y en a plus mais à quel prix !
Hormis le bref moment où DiNozzo se rend compte que ses collègues lui ont pris ses affaires parce qu’ils le croyaient mort, il n’y a guère d’humour dans cet épisode ; certainement un des plus durs de la série. L’épisode fait ressortir trois duels. Celui de Gibbs et de Shepard (superbe prestation de Lauren Holly dont le visage fermé tout au long de l’épisode lui confère une autorité supérieure et glacée) ; celui de DiNozzo et de Shepard (extrêmement tendu et on constate alors que le directeur Shepard n’a pas la confiance de ses subordonnés) et, enfin, le clou, celui de Shepard et de La Grenouille. L’homme raffiné et courtois face à sa plus obstinée ennemie. Cette scène est extrêmement pénible par la fureur glacée qui ressort du comportement de Shepard et son aveuglement stupide et criminel. La mise en scène place quasiment Shepard et La Grenouille sur le même plan et cela ne tourne pas en faveur de celle réputée être « la gentille » !
Anecdotes :
La saison ne compte que 19 épisodes, suite à la grève des scénaristes.
Ducky remarque que le corps dans la voiture de Tony ne pourrait pas être le sien car il n'avait pas la peste. C’est une référence à ce qui s’est passé dans NCIS: Enquêtes spéciales : Le baiser du tueur (2-22).
La musique de la boîte vocale sur le téléphone portable de Tony est celle de la 20th Century Fox.
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
2/19 : Ces liens qui nous unissent (Family) **
Scénario : Steven D. Binder
Réalisation : Martha Mitchell
Résumé
La mort d’un quartier-maître amène le NCIS à s’intéresser à une ancienne arnaqueuse devenue mère porteuse.
Critique
Un épisode assez moyen qui sert à solder les séquelles de la saison précédente en ce qu’elles concernent DiNozzo.
La séquence de l’accident qui lance l’épisode est extrêmement dynamique et Martha Mitchell accroche d’entrée le spectateur sauf que, par derrière, l’histoire est assez poussive. Les agents interrogent beaucoup ; ce qui donne beaucoup de verbiage et beaucoup de scènes statiques. Le portrait de Heidi est, lui, plutôt réussi avec l’ambigüité qui perdure : était-elle rangée des voitures ou bien toujours en activité ?
L’épisode s’amuse à confronter la technologie qui toussote pour obtenir des résultats (alias McGee) et les « méthodes à l’ancienne » qui apportent des pistes (alias DiNozzo). C’est pourtant Abby qui trouvera l’indice capital, peu après en avoir trouvé un des plus original ! Pauley Perrette a une pêche qui fait sourire et permet de passer de bons moments.
Mais le fond du scénario, c’est de savoir comment Tony gère l’après-Jeanne Benoît. De nombreux inserts nous rappellent lourdement quelques moments du couple et toutes les situations croisées par les enquêteurs sont prétextes à ces réminiscences. Cela alourdit quand même le propos au final.
Anecdotes :
Lorsque l’équipe entre dans la maison, le reflet d’un cameraman est visible dans la fenêtre de la porte.
Scénario : Steven D. Binder
Réalisation : Martha Mitchell
Résumé
La mort d’un quartier-maître amène le NCIS à s’intéresser à une ancienne arnaqueuse devenue mère porteuse.
Critique
Un épisode assez moyen qui sert à solder les séquelles de la saison précédente en ce qu’elles concernent DiNozzo.
La séquence de l’accident qui lance l’épisode est extrêmement dynamique et Martha Mitchell accroche d’entrée le spectateur sauf que, par derrière, l’histoire est assez poussive. Les agents interrogent beaucoup ; ce qui donne beaucoup de verbiage et beaucoup de scènes statiques. Le portrait de Heidi est, lui, plutôt réussi avec l’ambigüité qui perdure : était-elle rangée des voitures ou bien toujours en activité ?
L’épisode s’amuse à confronter la technologie qui toussote pour obtenir des résultats (alias McGee) et les « méthodes à l’ancienne » qui apportent des pistes (alias DiNozzo). C’est pourtant Abby qui trouvera l’indice capital, peu après en avoir trouvé un des plus original ! Pauley Perrette a une pêche qui fait sourire et permet de passer de bons moments.
Mais le fond du scénario, c’est de savoir comment Tony gère l’après-Jeanne Benoît. De nombreux inserts nous rappellent lourdement quelques moments du couple et toutes les situations croisées par les enquêteurs sont prétextes à ces réminiscences. Cela alourdit quand même le propos au final.
Anecdotes :
Lorsque l’équipe entre dans la maison, le reflet d’un cameraman est visible dans la fenêtre de la porte.
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
3/19 : Ex-File (Ex-File) ****
Scénario : Alfonso H. Moreno
Réalisation : Dennis Smith
Résumé
Le meurtre d’un capitaine de la Marine amène Gibbs à travailler avec le colonel Mann alors qu’un des suspect est une de ses ex-femmes !
Critique
Un épisode bien équilibré entre l’enquête policière et la part émotionnelle inhabituellement remise entre les mains de Mark Harmon dont ce n’est pas le point fort mais qui s’en sort honorablement et avec humour.
Avec habileté, le scénariste ne se contente pas de refaire travailler ensemble Gibbs et Mann (dont on découvre qu’ils sont toujours ensemble) mais ajoute d’abord l’ex-femme, Stéphanie (la « numéro 3 » pour ce qui sera sa seule apparition dans la série) ; ce qui donne un interrogatoire assez étrange par…le colonel Mann ! La compagne interrogeant l’ex de son compagnon : une situation de vaudeville qui met DiNozzo en joie ! Michael Weatherly et Cote de Pablo jouent d’ailleurs le rôle de porte-parole du public en commentant la comédie de boulevard qui se joue devant eux. Ajoutons la scène dans le bureau de Shepard comme autre élément comique (parce que l’utilité de Lauren Holly est mince ici à part le fait que Shepard est une autre ex de Gibbs !). Le scénariste ajoute ensuite un autre élément de jalousie, mais concernant McGee cette fois. Toujours protecteur envers Abby, il prend assez mal l’arrivée d’un expert de la Défense chargé de superviser le travail de cette dernière. La scène du soda caféiné entre les deux hommes est traitée en mode western et c’est hilarant !
La comédie de boulevard seule aurait déjà fourni un bon substrat à l’enquête policière clairement minorée dans l’écriture. Le scénariste ajoute pourtant une forte dose d’émotion avec les révélations sur le passé matrimonial de Gibbs (le coup de la cassette dans le garage, c’est fort et c’est bien réalisé puisqu’on est très surpris et déstabilisé par ce que l’on entend ; ce qui est très bien rendu par Susanna Thompson) et, si Stéphanie est une femme haute en couleur (et rousse), Kathleen York n’en rajoute pas mais parvient à lui donner corps et sens. Mark Harmon réussit de son côté à montrer combien Gibbs est remué. Du rire certes mais quelques larmes également.
Anecdotes :
Quand Abby et Tim jouent la « Chanson des éléments », ils l’attribuent à un célèbre professeur de mathématiques qui l’a écrit dans les années 1950. En réalité, la mélodie est un thème normalisé utilisé à plusieurs reprises dans presque tous les opéras britanniques « Gilbert & Sullivan » de la fin du XIXe siècle au début du XXe siècle. Il est largement admis dans les milieux universitaires que le professeur de mathématiques, qui était une personne réelle, utilisait spécifiquement cette mélodie à des fins de mémorisation.
Retour des zivaïsmes avec « l’oie aux œufs d’or ».
Kathleen York/Stephanie Browlyn Flynn : chanteuse et actrice américaine, vue au cinéma dans Collision (2004) et Night Call (2014) et à la télévision dans Les contes de la crypte (1989), Murder One (1995-1996), Ultime recours (1998-1999), A la Maison-Blanche (2006), Les Experts (2009), Jane the virgin (2014)
John Mallory Asher/Fred Rinnert : acteur, réalisateur, scénariste et directeur de la photographie américain, vu à la télévision dans Beverly Hills (1990), Les aventures du jeune Indiana Jones (1993), Code Lisa (1994-1998), Les Experts (2007), Mentalist (2012), Rizzoli & Isles (2016). Il réalisa 7 épisodes de Les Frères Scott (2004-2008).
Scénario : Alfonso H. Moreno
Réalisation : Dennis Smith
Résumé
Le meurtre d’un capitaine de la Marine amène Gibbs à travailler avec le colonel Mann alors qu’un des suspect est une de ses ex-femmes !
Critique
Un épisode bien équilibré entre l’enquête policière et la part émotionnelle inhabituellement remise entre les mains de Mark Harmon dont ce n’est pas le point fort mais qui s’en sort honorablement et avec humour.
Avec habileté, le scénariste ne se contente pas de refaire travailler ensemble Gibbs et Mann (dont on découvre qu’ils sont toujours ensemble) mais ajoute d’abord l’ex-femme, Stéphanie (la « numéro 3 » pour ce qui sera sa seule apparition dans la série) ; ce qui donne un interrogatoire assez étrange par…le colonel Mann ! La compagne interrogeant l’ex de son compagnon : une situation de vaudeville qui met DiNozzo en joie ! Michael Weatherly et Cote de Pablo jouent d’ailleurs le rôle de porte-parole du public en commentant la comédie de boulevard qui se joue devant eux. Ajoutons la scène dans le bureau de Shepard comme autre élément comique (parce que l’utilité de Lauren Holly est mince ici à part le fait que Shepard est une autre ex de Gibbs !). Le scénariste ajoute ensuite un autre élément de jalousie, mais concernant McGee cette fois. Toujours protecteur envers Abby, il prend assez mal l’arrivée d’un expert de la Défense chargé de superviser le travail de cette dernière. La scène du soda caféiné entre les deux hommes est traitée en mode western et c’est hilarant !
La comédie de boulevard seule aurait déjà fourni un bon substrat à l’enquête policière clairement minorée dans l’écriture. Le scénariste ajoute pourtant une forte dose d’émotion avec les révélations sur le passé matrimonial de Gibbs (le coup de la cassette dans le garage, c’est fort et c’est bien réalisé puisqu’on est très surpris et déstabilisé par ce que l’on entend ; ce qui est très bien rendu par Susanna Thompson) et, si Stéphanie est une femme haute en couleur (et rousse), Kathleen York n’en rajoute pas mais parvient à lui donner corps et sens. Mark Harmon réussit de son côté à montrer combien Gibbs est remué. Du rire certes mais quelques larmes également.
Anecdotes :
Quand Abby et Tim jouent la « Chanson des éléments », ils l’attribuent à un célèbre professeur de mathématiques qui l’a écrit dans les années 1950. En réalité, la mélodie est un thème normalisé utilisé à plusieurs reprises dans presque tous les opéras britanniques « Gilbert & Sullivan » de la fin du XIXe siècle au début du XXe siècle. Il est largement admis dans les milieux universitaires que le professeur de mathématiques, qui était une personne réelle, utilisait spécifiquement cette mélodie à des fins de mémorisation.
Retour des zivaïsmes avec « l’oie aux œufs d’or ».
Kathleen York/Stephanie Browlyn Flynn : chanteuse et actrice américaine, vue au cinéma dans Collision (2004) et Night Call (2014) et à la télévision dans Les contes de la crypte (1989), Murder One (1995-1996), Ultime recours (1998-1999), A la Maison-Blanche (2006), Les Experts (2009), Jane the virgin (2014)
John Mallory Asher/Fred Rinnert : acteur, réalisateur, scénariste et directeur de la photographie américain, vu à la télévision dans Beverly Hills (1990), Les aventures du jeune Indiana Jones (1993), Code Lisa (1994-1998), Les Experts (2007), Mentalist (2012), Rizzoli & Isles (2016). Il réalisa 7 épisodes de Les Frères Scott (2004-2008).
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
4/19 : Le visage du Diable (Identity Crisis) ***
Scénario : Jesse Stern
Réalisation : Thomas J. Wright
Résumé
Alors qu’il donne une leçon de médecine légal, Ducky constate que le corps censé venir d’un mort par accident est en fait celui d’un homme qui a été assassiné !
Critique
Bel épisode qui illustre le concept de « faux-semblant ». C’est drôle tout en proposant un scénario qui tient la route.
L’accidenté est donc un assassiné d’où colère de Ducky, furieux contre le légiste qui a laissé « passer ça », mais qui est décontenancé quand il se retrouve face à un femme très séduisante, tout à fait compétente et qui est, malice suprême du scénario, va se révéler très utile pour la résolution finale. Le mort est-il un simple indic du FBI ou bien était-il en fait le « gros poisson » que le Bureau Fédéral essayait d’attraper ? Le livreur est-il vraiment ce qu’il paraît être ? Le concept s’illustre aussi par l’humour quand DiNozzo et l’agent du FBI Courtney Krieger se font passer sans difficulté pour un couple au restaurant !
La notion de confiance est tout aussi importante. Ziva ne fait pas confiance à Krieger mais, est-ce parce que celle-ci s’est plantée, montrant son manque d’expérience ? Ou parce que Tony la regarde avec plaisir (un plaisir visiblement partagé d‘ailleurs)? La jalousie de l’officier israélienne devient palpable et alimente les supputations sur le « Tiva ». La confiance se gagne par le travail bien fait et les missions conjointes reposent sur cet équilibre délicat.
Anecdotes :
De nombreux personnages de cet épisode de la série ont été nommés d’après les personnages de la série de figurines GI Joe de Hasbro.
Zivaïsmes : Ziva ne connaît pas la race de chevaux « adage » (un « croisement de Pégase avec une licorne » selon DiNozzo !), « passer un sermon ».
Torri Higginson/Dr Jordan Hampton : actrice canadienne, vue au cinéma dans Le patient anglais (1996) et à la télévision dans Le justicier des ténèbres (1992), Un privé sous les tropiques (1993), L’immortelle (1998), The City (1999-2000), Stargate SG-1 (2004-2006), Stargate Atlantis (2004-2008), This Life (2015-2016)
Dorian Brown/ Courtney Krieger : actrice américaine, surtout vue à la télévision : Charmed (2005), Las Vegas (2008), Supernatural (2011), Wilfred (2011-2014), NCIS : Nouvelle-Orléans (2014), Casual (2018).
Scénario : Jesse Stern
Réalisation : Thomas J. Wright
Résumé
Alors qu’il donne une leçon de médecine légal, Ducky constate que le corps censé venir d’un mort par accident est en fait celui d’un homme qui a été assassiné !
Critique
Bel épisode qui illustre le concept de « faux-semblant ». C’est drôle tout en proposant un scénario qui tient la route.
L’accidenté est donc un assassiné d’où colère de Ducky, furieux contre le légiste qui a laissé « passer ça », mais qui est décontenancé quand il se retrouve face à un femme très séduisante, tout à fait compétente et qui est, malice suprême du scénario, va se révéler très utile pour la résolution finale. Le mort est-il un simple indic du FBI ou bien était-il en fait le « gros poisson » que le Bureau Fédéral essayait d’attraper ? Le livreur est-il vraiment ce qu’il paraît être ? Le concept s’illustre aussi par l’humour quand DiNozzo et l’agent du FBI Courtney Krieger se font passer sans difficulté pour un couple au restaurant !
La notion de confiance est tout aussi importante. Ziva ne fait pas confiance à Krieger mais, est-ce parce que celle-ci s’est plantée, montrant son manque d’expérience ? Ou parce que Tony la regarde avec plaisir (un plaisir visiblement partagé d‘ailleurs)? La jalousie de l’officier israélienne devient palpable et alimente les supputations sur le « Tiva ». La confiance se gagne par le travail bien fait et les missions conjointes reposent sur cet équilibre délicat.
Anecdotes :
De nombreux personnages de cet épisode de la série ont été nommés d’après les personnages de la série de figurines GI Joe de Hasbro.
Zivaïsmes : Ziva ne connaît pas la race de chevaux « adage » (un « croisement de Pégase avec une licorne » selon DiNozzo !), « passer un sermon ».
Torri Higginson/Dr Jordan Hampton : actrice canadienne, vue au cinéma dans Le patient anglais (1996) et à la télévision dans Le justicier des ténèbres (1992), Un privé sous les tropiques (1993), L’immortelle (1998), The City (1999-2000), Stargate SG-1 (2004-2006), Stargate Atlantis (2004-2008), This Life (2015-2016)
Dorian Brown/ Courtney Krieger : actrice américaine, surtout vue à la télévision : Charmed (2005), Las Vegas (2008), Supernatural (2011), Wilfred (2011-2014), NCIS : Nouvelle-Orléans (2014), Casual (2018).
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
Vu le double épisode final de NCIS : LA avec le retour des personnages de JAG et j'ai adoré.
J'avoue que les scénaristes ont réussi à me surprendre (d'accord, ce n'est pas le plus dur) mais, surtout, ils ont écrit intelligemment. C'est parfaitement crédible et, en tant que fan, j'adhère. En outre, en une seule scène, j'ai retrouvé Harm et Mac tels que je les avais quitté : aussi impeccables de professionnalisme que nullissimes en expression de sentiments.
Ces retours sont bien insérés dans la trame de la série d'accueil ; ce qui rehausse encore ce final parmi les meilleurs. Déjà hâte de voir la saison 11 !
J'avoue que les scénaristes ont réussi à me surprendre (d'accord, ce n'est pas le plus dur) mais, surtout, ils ont écrit intelligemment. C'est parfaitement crédible et, en tant que fan, j'adhère. En outre, en une seule scène, j'ai retrouvé Harm et Mac tels que je les avais quitté : aussi impeccables de professionnalisme que nullissimes en expression de sentiments.
Ces retours sont bien insérés dans la trame de la série d'accueil ; ce qui rehausse encore ce final parmi les meilleurs. Déjà hâte de voir la saison 11 !
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
5/19 : La veuve noire (Leap of Faith) ***
Scénario : George Schenk et Frank Cardea
Réalisation : Dennis Smith
Résumé
En essayant de raisonner un Marine suicidaire, le NCIS se retrouve à enquêter sur un meurtre.
Critique
Alerte et bien mené, cet épisode de bonne facture se suit avec plaisir. Son scénario manque de clarté mais la réalisation est sans temps morts (beau final dans le parking notamment) et les relations entre les personnages sont nettement privilégiées.
En principe, le NCIS travaille en équipe mais, là, c’est un savant chaos qui préside. En effet, chacun des agents a sa théorie sur la mort du lieutenant Artnett. Chacun a ses arguments et une scène les réunit tous avec une ambiance qui tient davantage de la cour de récré de maternelle que d’une agence fédérale ! L’arrivée de l’agent Jardine, nécessaire car contact du défunt dans ses missions (relevant de la sécurité nationale d’où absence de collaboration du Pentagone ; on a déjà vu ça mais ça fait aussi plaisir de voir le NCIS raccrocher au nez du ministère de la Défense !), est particulièrement réussi. Susan Kelechi Watson campe une analyste très capable mais très handicapée par une phobie des germes. La scène où Jardine essuie le combiné du téléphone alors que l’équipe de Gibbs fait son rapport au chef à plumes est un bijou de comédie !
Le fil rouge de l’histoire aurait pu être mineur mais les auteurs savent monter une mayonnaise scénaristique avec talent. La rumeur du départ d’Abby pour un poste plus coté ne cesse de prendre des proportions chaque fois plus grosse et tout le monde s’y met…jusqu’à ce qu’Abby n’y réponde elle-même. Sous le vernis de l’humour, c’est tout de même quelque chose traité plus sérieusement que la mort du lieutenant Artnett ! Preuve qu’au royaume du NCIS, ce sont les personnages qui sont rois.
Anecdotes :
Règle n ° 15 de Gibbs : Travaillez toujours en équipe
Zivaïsme : « mener en barque »
Titus Welliver/capitaine Walsh : acteur américain, vu au cinéma dans Les hommes de l’ombre (1996), Gone Baby Gone (2007), The Town (2010), Argo (2012), Transformers : l’âge de l’extinction (2014) ; vu à la télévision dans X-Files (1994), Brooklyn South (1997-1998), Star Trek : Voyager (1999), Deadwood (2004-2006), Life (2007, 2008), The Good Wife (2009-2011), Supernatural (2009), Sons of Anarchy (2009-2010), Marvel : Les agents du SHIELD (2013-2014, 2016), Harry Bosch (depuis 2014).
Susan Kelechi Watson/Nikki Jardine : actrice américaine, surtout vue à la télévision : New York 911 (2004-2005), Medium (2007), Numb3rs (2008), The Good wife (2011), Blacklist (4 épisodes, 2013-2016), Blue Bloods (2015), This is Us (2016-2019).
Alaina Huffman/Dana Artnett : actrice canadienne vue dans les séries Dawson (2002), Tru Calling (2003), Painkiller Jane (2007), Les Experts : Miami (2008), Smallville (6 épisodes, 2008-2011), Stargate Universe (2009-2011), NCIS: Los Angeles (2012), Supernatural (8 épisodes, 2012-2013).
Scénario : George Schenk et Frank Cardea
Réalisation : Dennis Smith
Résumé
En essayant de raisonner un Marine suicidaire, le NCIS se retrouve à enquêter sur un meurtre.
Critique
Alerte et bien mené, cet épisode de bonne facture se suit avec plaisir. Son scénario manque de clarté mais la réalisation est sans temps morts (beau final dans le parking notamment) et les relations entre les personnages sont nettement privilégiées.
En principe, le NCIS travaille en équipe mais, là, c’est un savant chaos qui préside. En effet, chacun des agents a sa théorie sur la mort du lieutenant Artnett. Chacun a ses arguments et une scène les réunit tous avec une ambiance qui tient davantage de la cour de récré de maternelle que d’une agence fédérale ! L’arrivée de l’agent Jardine, nécessaire car contact du défunt dans ses missions (relevant de la sécurité nationale d’où absence de collaboration du Pentagone ; on a déjà vu ça mais ça fait aussi plaisir de voir le NCIS raccrocher au nez du ministère de la Défense !), est particulièrement réussi. Susan Kelechi Watson campe une analyste très capable mais très handicapée par une phobie des germes. La scène où Jardine essuie le combiné du téléphone alors que l’équipe de Gibbs fait son rapport au chef à plumes est un bijou de comédie !
Le fil rouge de l’histoire aurait pu être mineur mais les auteurs savent monter une mayonnaise scénaristique avec talent. La rumeur du départ d’Abby pour un poste plus coté ne cesse de prendre des proportions chaque fois plus grosse et tout le monde s’y met…jusqu’à ce qu’Abby n’y réponde elle-même. Sous le vernis de l’humour, c’est tout de même quelque chose traité plus sérieusement que la mort du lieutenant Artnett ! Preuve qu’au royaume du NCIS, ce sont les personnages qui sont rois.
Anecdotes :
Règle n ° 15 de Gibbs : Travaillez toujours en équipe
Zivaïsme : « mener en barque »
Titus Welliver/capitaine Walsh : acteur américain, vu au cinéma dans Les hommes de l’ombre (1996), Gone Baby Gone (2007), The Town (2010), Argo (2012), Transformers : l’âge de l’extinction (2014) ; vu à la télévision dans X-Files (1994), Brooklyn South (1997-1998), Star Trek : Voyager (1999), Deadwood (2004-2006), Life (2007, 2008), The Good Wife (2009-2011), Supernatural (2009), Sons of Anarchy (2009-2010), Marvel : Les agents du SHIELD (2013-2014, 2016), Harry Bosch (depuis 2014).
Susan Kelechi Watson/Nikki Jardine : actrice américaine, surtout vue à la télévision : New York 911 (2004-2005), Medium (2007), Numb3rs (2008), The Good wife (2011), Blacklist (4 épisodes, 2013-2016), Blue Bloods (2015), This is Us (2016-2019).
Alaina Huffman/Dana Artnett : actrice canadienne vue dans les séries Dawson (2002), Tru Calling (2003), Painkiller Jane (2007), Les Experts : Miami (2008), Smallville (6 épisodes, 2008-2011), Stargate Universe (2009-2011), NCIS: Los Angeles (2012), Supernatural (8 épisodes, 2012-2013).
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Estuaire44- Empereur
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Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
Merci mon Dieu !
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
Bonne nouvelle pour les fans de Ziva !
http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18683789.html
http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18683789.html
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
6/19 : La Chimère (Chimera) ****
Scénario : Dan E. Fesner
Réalisation : Terrence O’Hara
Résumé
A bord du vaisseau « Chimera », un homme meurt après de violentes convulsions. Le NCIS se retrouve à enquêter sur un vaisseau fantôme.
Critique
Joli coup pour le 100ème épisode de la série. Prévu pour être le 5ème en ordre de diffusion, il s’est retrouvé 6ème quand la production s’est rendu compte que le sujet était bien plus fort.
Non seulement l’histoire tient la route, et ménage de fort bons moments d’humour (Michael Weatherly est à l’honneur avec DiNozzo en plein délire hypocondriaque et qui joue les assistants à distance pour Abby) mais le mystère sur la nature et la mission du « Chimera » est savamment entretenu.
En outre, la réalisation ménage une tension constante en jouant des codes du film d’horreur et notamment du vaisseau fantôme, un classique du cinéma ! Que ce soit par les bruitages, les vues sur le vaisseau désert et ses couloirs, la brume (l’épisode s’ouvre par une séquence digne du « Hollandais Volant »), le spectateur est plongé dans une ambiance angoissante, d’autant que, pendant un moment, il y a une suspicion mortelle qui plane sur les agents. Ensuite, on change de registre quand l’ennemi se montre, pour passer à celui du western. Nous avons d’un côté des agents peu armés face à un ennemi qui l’est beaucoup plus. La mise en place de la défense est amusante et on pourrait croire à un final léger comme de coutume mais pas du tout ! C’est même une des fins les plus glaçantes de la série !
Anecdotes :
Zivaïsme : « bateau bouche »
La nature de l’USNS Chimera ressemble fortement au véritable l’USNS Glomar Explorer (http://en.wikipedia.org/wiki/Glomar_Explorer). Les deux navires opéraient sous le couvert de navire civil et les deux missions véritables du navire consistaient à récupérer secrètement des armes nucléaires soviétiques / russes sur le fond des océans.
Le vaisseau Chimera est en fait le SS Lane Victory. Lorsque Gibbs et le Dr Mallard entrent pour la première fois à l'intérieur du navire, vous pouvez voir près de la porte un panneau indiquant « KECW ». C’est un pseudonyme pour le navire SS Lane Victory. Ils montrent même une photo avec le navire ayant des lumières supplémentaires pour cet épisode, sur leur site lanevictory.org. Le même navire a été utilisé pour filmer des scènes de Mémoires de nos pères (2006)
Steven Culp/Commandant William Skinner : acteur américain, vu au cinéma dans Jason va en enfer (1993), James et la pêche géante (1996), Le club des empereurs (2002), Captain America : Le soldat de l’hiver (2014) mais plus souvent à la télévision : Beverly Hills (1996), JAG (1997-2004), Urgences (1999), A la Maison-Blanche (2003-2004), Desperate Housewifes (2004-2005), Esprits criminels (2007), Revolution (2013-2014), Harry Bosch (depuis 2015), Zoo (2015), Dynastie (2018).
Scénario : Dan E. Fesner
Réalisation : Terrence O’Hara
Résumé
A bord du vaisseau « Chimera », un homme meurt après de violentes convulsions. Le NCIS se retrouve à enquêter sur un vaisseau fantôme.
Critique
Joli coup pour le 100ème épisode de la série. Prévu pour être le 5ème en ordre de diffusion, il s’est retrouvé 6ème quand la production s’est rendu compte que le sujet était bien plus fort.
Non seulement l’histoire tient la route, et ménage de fort bons moments d’humour (Michael Weatherly est à l’honneur avec DiNozzo en plein délire hypocondriaque et qui joue les assistants à distance pour Abby) mais le mystère sur la nature et la mission du « Chimera » est savamment entretenu.
En outre, la réalisation ménage une tension constante en jouant des codes du film d’horreur et notamment du vaisseau fantôme, un classique du cinéma ! Que ce soit par les bruitages, les vues sur le vaisseau désert et ses couloirs, la brume (l’épisode s’ouvre par une séquence digne du « Hollandais Volant »), le spectateur est plongé dans une ambiance angoissante, d’autant que, pendant un moment, il y a une suspicion mortelle qui plane sur les agents. Ensuite, on change de registre quand l’ennemi se montre, pour passer à celui du western. Nous avons d’un côté des agents peu armés face à un ennemi qui l’est beaucoup plus. La mise en place de la défense est amusante et on pourrait croire à un final léger comme de coutume mais pas du tout ! C’est même une des fins les plus glaçantes de la série !
Anecdotes :
Zivaïsme : « bateau bouche »
La nature de l’USNS Chimera ressemble fortement au véritable l’USNS Glomar Explorer (http://en.wikipedia.org/wiki/Glomar_Explorer). Les deux navires opéraient sous le couvert de navire civil et les deux missions véritables du navire consistaient à récupérer secrètement des armes nucléaires soviétiques / russes sur le fond des océans.
Le vaisseau Chimera est en fait le SS Lane Victory. Lorsque Gibbs et le Dr Mallard entrent pour la première fois à l'intérieur du navire, vous pouvez voir près de la porte un panneau indiquant « KECW ». C’est un pseudonyme pour le navire SS Lane Victory. Ils montrent même une photo avec le navire ayant des lumières supplémentaires pour cet épisode, sur leur site lanevictory.org. Le même navire a été utilisé pour filmer des scènes de Mémoires de nos pères (2006)
Steven Culp/Commandant William Skinner : acteur américain, vu au cinéma dans Jason va en enfer (1993), James et la pêche géante (1996), Le club des empereurs (2002), Captain America : Le soldat de l’hiver (2014) mais plus souvent à la télévision : Beverly Hills (1996), JAG (1997-2004), Urgences (1999), A la Maison-Blanche (2003-2004), Desperate Housewifes (2004-2005), Esprits criminels (2007), Revolution (2013-2014), Harry Bosch (depuis 2015), Zoo (2015), Dynastie (2018).
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
Estuaire44 a écrit:Bonne nouvelle pour les fans de Ziva !
http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18683789.html
Je suis un brin sceptique sur le retour de quelqu'un déclaré mort mais le Mossad a certainement une bonne explication ! Je me demande s'il sera question de sa fille au passage !!
Soyons juste : si Cote de Pablo revient "enthousiaste", c'est aussi parce que sa carrière n'a absolument pas décollé après son départ. Sincèrement, je l'aimais bien mais elle ne me manquait pas parce que la série a toujours réussi à remplacer ses départs par des profils différents des partants et qui donc ne prêtaient pas le flanc à la comparaison.
Soyons juste : si Cote de Pablo revient "enthousiaste", c'est aussi parce que sa carrière n'a absolument pas décollé après son départ. Sincèrement, je l'aimais bien mais elle ne me manquait pas parce que la série a toujours réussi à remplacer ses départs par des profils différents des partants et qui donc ne prêtaient pas le flanc à la comparaison.
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
Trailer !!!
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
Bon ! D'accord, c'est efficace et on a envie d'en savoir plus.
Il faudra être patient, vu qu'en France, M6 n'a diffusé que les épisodes 16-1 et 16-2. On attendra donc 2021 pour la saison 17 et, honnêtement, j'aurais la patience pour ça.
D'ici là, je vous aurais régalé (en tout cas, c'est le but) avec les critiques des saisons passées.
Il faudra être patient, vu qu'en France, M6 n'a diffusé que les épisodes 16-1 et 16-2. On attendra donc 2021 pour la saison 17 et, honnêtement, j'aurais la patience pour ça.
D'ici là, je vous aurais régalé (en tout cas, c'est le but) avec les critiques des saisons passées.
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
Je confirme !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
7/19 : Requiem (Requiem) ****
Scénario : Shane Brennan
Réalisation : Tony Wharmby
Résumé
En tentant de sauver une jeune fille qu’il a connu autrefois, Gibbs se retrouve bloqué dans une voiture engloutie par les eaux.
Critique
Un très bel épisode qui lève un voile sur le passé de Gibbs révélant des moments qui auraient dû être joyeux mais que le drame recouvre désormais de nostalgie. Il y a beaucoup d’émotion et Mark Harmon sait nous les faire ressentir. La question que pose Ducky à Gibbs : « Qui essais-tu de sauver ? » résonne douloureusement et explique l’attitude et les choix de l’agent fédéral.
Ce qui aurait pu constituer un fil rouge devient le moteur de l’enquête policière et pas une mince ! Au passage, Shane Brennan s’en prend sans ménagement à la façon lamentable dont les États-Unis se sont attelés à « la reconstruction de l’Irak » ; ce qui aurait été inconcevable sous Bellisario. Plus de sensibilité chez Gibbs et moins de salut au drapeau : NCIS grandit et s’émancipe !
Tony Wharmby avait un scénario solide pour poser sa caméra et il s’en sort excellemment. La séquence d’ouverture, qui plus est quasiment muette, est un morceau de bravoure, à la fois somptueux visuellement, dynamique et émotionnellement très fort. Plongé d’emblée dans l’action, le spectateur n’a pas le temps de souffler avant que démarre le générique et sans que l’on sache si Gibbs s’en est sorti ou non. Cette tension ne sera qu’en partie contrebalancée par l’humour habituel, plutôt en mode mineur ici mais davantage par le temps pris par l’évocation émue d’un passé révolu.
Anecdotes :
L’une des séquences les plus impressionnantes est celle qui se déroule sur le quai, dans laquelle Michael Weatherly sauve Gibbs et Maddie en plongeant du quai, pourchassant leur voiture jusqu’à sa fosse potentiellement immergée, brisant le pare-brise et les tirant à la surface. Les scènes ont été filmées à deux endroits différents ; le quai a été filmé sur place à San Pedro, le quartier portuaire de Los Angeles, en Californie, tandis que les scènes sous-marines ont été filmées dans la vallée de San Fernando. Alors qu’il tournait à San Pedro, Michael Weatherly a été autorisé à courir jusqu’à l’eau, mais un cascadeur a ensuite pris la relève pour effectuer la plongée. Les séquences sous-marines ont pris deux jours pour filmer. L’équipage a constaté que l’eau était l’un des environnements les plus difficiles, car elle modifiait la focalisation de la lumière et rendait la communication difficile. Avant le tournage, les acteurs et l’équipe présents ont suivi les story-boards de la séquence. L’eau était également teintée pour avoir l’air trouble. Les doublures étaient à portée de main, mais les producteurs ont été tellement impressionnés par la façon dont Mark Harmon a feint d’être pris au piège dans la voiture par le volant brisé, puis mort qu’ils ont estimé qu'une doublure n’était pas nécessaire.
Cameron Goodman/Maddie Tyler : actrice américaine, peu vue au cinéma mais, à la télévision dans Les Experts : Manhattan (2005), Mad Men (2008), The Closer (2009), 90210 Beverly Hills : Nouvelle génération (2011-2012), NCIS : Los Angeles (2012),
Anne-Marie Johnson/colonel Stacey Radcliffe : actrice américaine, elle travaille principalement pour la télévision : Homicide (1971-1974), Arnold et Willy (1984), Capitaine Furillo (1984-1985), Babylon 5 (1994), Melrose Place (1995-1996), JAG (18 épisodes, 1997-2002), Le Caméléon (1998), X-Files (2000), Les Experts (2007), Facing Kate (2011), Castle (2016)
Nick Spano/Rudi Haas : acteur américain vu dans les séries Sauvés par le gong : la nouvelle classe (1995-1998), 7 à la maison (1996), La guerre des Stevens (2000-2003), Angel (2004), FBI : Portés Disparus (2008).
Scénario : Shane Brennan
Réalisation : Tony Wharmby
Résumé
En tentant de sauver une jeune fille qu’il a connu autrefois, Gibbs se retrouve bloqué dans une voiture engloutie par les eaux.
Critique
Un très bel épisode qui lève un voile sur le passé de Gibbs révélant des moments qui auraient dû être joyeux mais que le drame recouvre désormais de nostalgie. Il y a beaucoup d’émotion et Mark Harmon sait nous les faire ressentir. La question que pose Ducky à Gibbs : « Qui essais-tu de sauver ? » résonne douloureusement et explique l’attitude et les choix de l’agent fédéral.
Ce qui aurait pu constituer un fil rouge devient le moteur de l’enquête policière et pas une mince ! Au passage, Shane Brennan s’en prend sans ménagement à la façon lamentable dont les États-Unis se sont attelés à « la reconstruction de l’Irak » ; ce qui aurait été inconcevable sous Bellisario. Plus de sensibilité chez Gibbs et moins de salut au drapeau : NCIS grandit et s’émancipe !
Tony Wharmby avait un scénario solide pour poser sa caméra et il s’en sort excellemment. La séquence d’ouverture, qui plus est quasiment muette, est un morceau de bravoure, à la fois somptueux visuellement, dynamique et émotionnellement très fort. Plongé d’emblée dans l’action, le spectateur n’a pas le temps de souffler avant que démarre le générique et sans que l’on sache si Gibbs s’en est sorti ou non. Cette tension ne sera qu’en partie contrebalancée par l’humour habituel, plutôt en mode mineur ici mais davantage par le temps pris par l’évocation émue d’un passé révolu.
Anecdotes :
L’une des séquences les plus impressionnantes est celle qui se déroule sur le quai, dans laquelle Michael Weatherly sauve Gibbs et Maddie en plongeant du quai, pourchassant leur voiture jusqu’à sa fosse potentiellement immergée, brisant le pare-brise et les tirant à la surface. Les scènes ont été filmées à deux endroits différents ; le quai a été filmé sur place à San Pedro, le quartier portuaire de Los Angeles, en Californie, tandis que les scènes sous-marines ont été filmées dans la vallée de San Fernando. Alors qu’il tournait à San Pedro, Michael Weatherly a été autorisé à courir jusqu’à l’eau, mais un cascadeur a ensuite pris la relève pour effectuer la plongée. Les séquences sous-marines ont pris deux jours pour filmer. L’équipage a constaté que l’eau était l’un des environnements les plus difficiles, car elle modifiait la focalisation de la lumière et rendait la communication difficile. Avant le tournage, les acteurs et l’équipe présents ont suivi les story-boards de la séquence. L’eau était également teintée pour avoir l’air trouble. Les doublures étaient à portée de main, mais les producteurs ont été tellement impressionnés par la façon dont Mark Harmon a feint d’être pris au piège dans la voiture par le volant brisé, puis mort qu’ils ont estimé qu'une doublure n’était pas nécessaire.
Cameron Goodman/Maddie Tyler : actrice américaine, peu vue au cinéma mais, à la télévision dans Les Experts : Manhattan (2005), Mad Men (2008), The Closer (2009), 90210 Beverly Hills : Nouvelle génération (2011-2012), NCIS : Los Angeles (2012),
Anne-Marie Johnson/colonel Stacey Radcliffe : actrice américaine, elle travaille principalement pour la télévision : Homicide (1971-1974), Arnold et Willy (1984), Capitaine Furillo (1984-1985), Babylon 5 (1994), Melrose Place (1995-1996), JAG (18 épisodes, 1997-2002), Le Caméléon (1998), X-Files (2000), Les Experts (2007), Facing Kate (2011), Castle (2016)
Nick Spano/Rudi Haas : acteur américain vu dans les séries Sauvés par le gong : la nouvelle classe (1995-1998), 7 à la maison (1996), La guerre des Stevens (2000-2003), Angel (2004), FBI : Portés Disparus (2008).
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
8/19 : Erreur sur la cible (Designated Target) ***
Scénario : Reed Steiner
Réalisation : Colin Bucksey
Résumé
En enquêtant sur l’assassinat d’un contre-amiral, le NCIS se retrouve à rechercher un réfugié politique burundais.
Critique
Un épisode inhabituel par la mise en avant du contexte politique d’un État méconnu, le Burundi. Inhabituel également par l’évocation du thème de l’immigration mais aussi, plus sentimental, des « âmes sœurs ». Son final doux-amer est assez rare pour être évoqué.
L’entrée en jeu, très dynamique, brouille les pistes et oblige les enquêteurs à se demander qui était la victime et qui était le « dommage collatéral ». L’enquête dans le milieu des taxis est menée tambour battant. On apprend au passage que Tony a travaillé dans la police des taxis de Baltimore. En se penchant sur les agressions de chauffeurs de taxis burundais, le NCIS empêchera un assassinat politique. L’épisode montre aussi que, dès 2010, la Chine était présente en Afrique de l’Est, une région où, effectivement, elle investit beaucoup.
Les personnages sont mis en avant comme rarement et sans que cela ne nuise à l’équilibre général. McGee a une copine « fêlée », Abby veut arrêter la caféine et s’enthousiasme de réussir à manger et à dormir ( ! ), Ziva se montre curieusement particulièrement zélée à vouloir retrouver l’homme menacé quand elle sait que son épouse le recherche. Concernant l’immigration, le discours de Tony, rappelant ses origines familiales, peut facilement s’interpréter plus largement : l’Amérique est terre d’immigration. Dans un autre épisode, le personnage dit carrément qu’il est le rêve américain !
La traduction française est particulièrement relâchée par contre. D’abord, le titre est complètement à côté de la plaque. Ensuite, quand Ziva et Tony entrent dans le café burundais, en VF, elle lui dit que la langue officielle est le kirundi et que « les gens parlent aussi votre langue » alors qu’en VO, elle précise que « the official language is kirundi and french. But these people speak English ».
Anecdotes :
Peu de zivaïsmes mais la faiblesse des connaissances des idiotismes par l’Israélienne est très mis en avant. Elle ignore les expressions « Sous le manteau », « prendre un raccourci », « petite coupure » ou « coyote » (quand on parle d’un truand). Elle accuse DiNozzo d’être « xélaphobe » (pour xénophobe) mais, lui, rétorque qu’il n’est pas « xénaphobe » car Xéna est sa série préférée » !
Stephen Lee, qui jouait le répartiteur de taxis, a joué dans les premiers épisodes de la série Dark Angel, aux côtés de Michaël Weatherly.
Jonathan Adams/Thomas Zuri : acteur américain, vu dans les séries Mes plus belles années (2002-2005), Bones (2005-2006), Women’s Murder Club (2007-2008), 24 heures chrono (2007-2009), Castle (2011-2014), Masters of sex (2016)
Stephen Lee/Chuck Bayliss : acteur américain (1955-2014), il a surtout travaillé pour la télévision : Les enquêtes de Remington Steele (1982), Capitaine Furillo (1985), Star Trek : la nouvelle génération (1989), Code Quantum (1992), Profiler (1996), Dark Angel (2000), Nip/Tuck (2006), Numb3rs (2009).
Scénario : Reed Steiner
Réalisation : Colin Bucksey
Résumé
En enquêtant sur l’assassinat d’un contre-amiral, le NCIS se retrouve à rechercher un réfugié politique burundais.
Critique
Un épisode inhabituel par la mise en avant du contexte politique d’un État méconnu, le Burundi. Inhabituel également par l’évocation du thème de l’immigration mais aussi, plus sentimental, des « âmes sœurs ». Son final doux-amer est assez rare pour être évoqué.
L’entrée en jeu, très dynamique, brouille les pistes et oblige les enquêteurs à se demander qui était la victime et qui était le « dommage collatéral ». L’enquête dans le milieu des taxis est menée tambour battant. On apprend au passage que Tony a travaillé dans la police des taxis de Baltimore. En se penchant sur les agressions de chauffeurs de taxis burundais, le NCIS empêchera un assassinat politique. L’épisode montre aussi que, dès 2010, la Chine était présente en Afrique de l’Est, une région où, effectivement, elle investit beaucoup.
Les personnages sont mis en avant comme rarement et sans que cela ne nuise à l’équilibre général. McGee a une copine « fêlée », Abby veut arrêter la caféine et s’enthousiasme de réussir à manger et à dormir ( ! ), Ziva se montre curieusement particulièrement zélée à vouloir retrouver l’homme menacé quand elle sait que son épouse le recherche. Concernant l’immigration, le discours de Tony, rappelant ses origines familiales, peut facilement s’interpréter plus largement : l’Amérique est terre d’immigration. Dans un autre épisode, le personnage dit carrément qu’il est le rêve américain !
La traduction française est particulièrement relâchée par contre. D’abord, le titre est complètement à côté de la plaque. Ensuite, quand Ziva et Tony entrent dans le café burundais, en VF, elle lui dit que la langue officielle est le kirundi et que « les gens parlent aussi votre langue » alors qu’en VO, elle précise que « the official language is kirundi and french. But these people speak English ».
Anecdotes :
Peu de zivaïsmes mais la faiblesse des connaissances des idiotismes par l’Israélienne est très mis en avant. Elle ignore les expressions « Sous le manteau », « prendre un raccourci », « petite coupure » ou « coyote » (quand on parle d’un truand). Elle accuse DiNozzo d’être « xélaphobe » (pour xénophobe) mais, lui, rétorque qu’il n’est pas « xénaphobe » car Xéna est sa série préférée » !
Stephen Lee, qui jouait le répartiteur de taxis, a joué dans les premiers épisodes de la série Dark Angel, aux côtés de Michaël Weatherly.
Jonathan Adams/Thomas Zuri : acteur américain, vu dans les séries Mes plus belles années (2002-2005), Bones (2005-2006), Women’s Murder Club (2007-2008), 24 heures chrono (2007-2009), Castle (2011-2014), Masters of sex (2016)
Stephen Lee/Chuck Bayliss : acteur américain (1955-2014), il a surtout travaillé pour la télévision : Les enquêtes de Remington Steele (1982), Capitaine Furillo (1985), Star Trek : la nouvelle génération (1989), Code Quantum (1992), Profiler (1996), Dark Angel (2000), Nip/Tuck (2006), Numb3rs (2009).
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Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
9/19 : Un garcon d’exception (Lost and Found) ***
Scénario : David J. North
Réalisation : Martha Mitchell
Résumé
En participant à un test lors d’une visite au NCIS, un jeune garçon déclenche une enquête sur le passé mystérieux de son père.
Critique
Décidément, NCIS prend goût aux épisodes pleins d’émotions, fort peu policiers à vrai dire et même sans réelle intrigue. Pourtant, à aucun moment le spectateur ne n’ennuiera. Au contraire ! Il vivra chaque péripétie avec attention et inquiétude.
C’est que le jeune Dominic Scott Kay qui incarne Carson Taylor est diablement adorable. Plein de dynamisme, d’allant, d’humour, il garde néanmoins des côtés enfantins et ces accès de mélancolie parce qu’il ne peut rentrer voir sa mère ou s’inquiète pour son père sonnent justes. Il y a beaucoup de tendresse dans cet épisode et, une nouvelle fois, Mark Harmon est impeccable dans ce registre. Quand il joue avec des jeunes, l’acteur est brillantissime. L’humour n’est pas oublié avec ce décalque savoureux présentant Carson comme un « mini DiNozzo ». Tout le monde le voit sauf Tony naturellement !
La partie proprement « policière » arrive assez tard et, sincèrement, nous touche peu mais ce n’est pas son objectif. D’emblée, l’attention bienveillante portée sur Carson (et la caméra de Martha Mitchell excelle à rendre affectueux le petit garçon) a réduit à néant l’hypothèse que son père soit un meurtrier en cavale. Le bémol, c’est que le coupable saute aux yeux puisque, à part se faire arrêter, il ne sert pas à grand-chose.
Anecdotes :
Lorsque Carson Taylor est présent au bureau du NCIS, il joue à un jeu vidéo. Lorsque vous voyez les graphismes de ce jeu en particulier, on voit clairement que les images sont des scènes d’attaque de Cylon Raiders de la série Battlestar Galactica (1978). Donald P. Bellisario a également participé en tant que scénariste et producteur à cette série.
McGee et Carson portent tous les deux un badge de mérite qui semble être une version modifiée du badge de BSA First Aid, qui porte traditionnellement une croix en or sur un champ rouge. L’insigne modifié porte une croix dorée sur un fond argenté. Bien que la couleur soit incorrecte, il est approprié que les deux personnages portent une version du badge de secourisme, qui doit être méritée avant de pouvoir obtenir le badge de préparation aux situations d'urgence qu'ils portent également.
Shepard lit le journal « Stars and Stripes » et on y découvre que le lieutenant-colonel Mann a pris sa retraite après 22 ans de services.
Dominic Scott Kay/Carson Taylor : acteur américain, vu au cinéma dans Minority Report (2002), Pirates des Caraïbes : jusqu’au bout du monde (2007) et à la télévision dans FBI : Portés Disparus (2006), Docteur House (2009)
Scénario : David J. North
Réalisation : Martha Mitchell
Résumé
En participant à un test lors d’une visite au NCIS, un jeune garçon déclenche une enquête sur le passé mystérieux de son père.
Critique
Décidément, NCIS prend goût aux épisodes pleins d’émotions, fort peu policiers à vrai dire et même sans réelle intrigue. Pourtant, à aucun moment le spectateur ne n’ennuiera. Au contraire ! Il vivra chaque péripétie avec attention et inquiétude.
C’est que le jeune Dominic Scott Kay qui incarne Carson Taylor est diablement adorable. Plein de dynamisme, d’allant, d’humour, il garde néanmoins des côtés enfantins et ces accès de mélancolie parce qu’il ne peut rentrer voir sa mère ou s’inquiète pour son père sonnent justes. Il y a beaucoup de tendresse dans cet épisode et, une nouvelle fois, Mark Harmon est impeccable dans ce registre. Quand il joue avec des jeunes, l’acteur est brillantissime. L’humour n’est pas oublié avec ce décalque savoureux présentant Carson comme un « mini DiNozzo ». Tout le monde le voit sauf Tony naturellement !
La partie proprement « policière » arrive assez tard et, sincèrement, nous touche peu mais ce n’est pas son objectif. D’emblée, l’attention bienveillante portée sur Carson (et la caméra de Martha Mitchell excelle à rendre affectueux le petit garçon) a réduit à néant l’hypothèse que son père soit un meurtrier en cavale. Le bémol, c’est que le coupable saute aux yeux puisque, à part se faire arrêter, il ne sert pas à grand-chose.
Anecdotes :
Lorsque Carson Taylor est présent au bureau du NCIS, il joue à un jeu vidéo. Lorsque vous voyez les graphismes de ce jeu en particulier, on voit clairement que les images sont des scènes d’attaque de Cylon Raiders de la série Battlestar Galactica (1978). Donald P. Bellisario a également participé en tant que scénariste et producteur à cette série.
McGee et Carson portent tous les deux un badge de mérite qui semble être une version modifiée du badge de BSA First Aid, qui porte traditionnellement une croix en or sur un champ rouge. L’insigne modifié porte une croix dorée sur un fond argenté. Bien que la couleur soit incorrecte, il est approprié que les deux personnages portent une version du badge de secourisme, qui doit être méritée avant de pouvoir obtenir le badge de préparation aux situations d'urgence qu'ils portent également.
Shepard lit le journal « Stars and Stripes » et on y découvre que le lieutenant-colonel Mann a pris sa retraite après 22 ans de services.
Dominic Scott Kay/Carson Taylor : acteur américain, vu au cinéma dans Minority Report (2002), Pirates des Caraïbes : jusqu’au bout du monde (2007) et à la télévision dans FBI : Portés Disparus (2006), Docteur House (2009)
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
10/19 : Super soldat (Corporal Punishment) **
Scénario : Jesse Stern
Réalisation : Arvin Brown
Résumé
Le caporal Werth, un Marine revenu d’Irak, souffrant de troubles mentaux, s’échappe d’un hôpital. Le NCIS comprend que Werth fait l’objet d’expériences secrètes.
Critique
Épisode certes intéressant et qui se suit sans ennui, il est pourtant avare de surprises, même si la révélation finale peut éventuellement surprendre.
Le scénario commence par parler de stress post-traumatique avant de glisser vers les « super soldats ». La référence à Captain America est explicite ! Seulement, Jesse Stern ne tranche pas et l’on reste à la surface des deux sujets aussi intéressants l’un que l’autre ; le côté science-fiction du second (que l’on retrouve de façon anecdotique quand McGee et Abby détaillent les programmes de BioTech) étant plus propice à l’audace et à l’amusement. Dommage.
Une nouvelle fois, et ce ne sera pas la dernière, ce sont les personnages qui intéressent. On note ainsi la franche hostilité dont Abby fait d’abord preuve envers Werth parce que ce dernier s’en est physiquement pris à ses amis (une belle bagarre !) ainsi que sa difficulté face à la froideur dont Ziva s’entoure et se montre analytique. La nature franche de la laborantine fait qu’elle dit tout haut ce qu’elle éprouve ; ce qui choque l’officier du Mossad. Pauley Perrette montre ainsi une Abby plus dure mais une dureté fondée sur un sens de l’amitié particulièrement fort. Une Ziva très troublée par le caporal et qui, dans une scène très drôle, essaye d’expliquer ce qu’elle ressent devant McGee et DiNozzo hilares parce qu’ils ont bien compris, eux ! Paul Telfert, qui joue Werth, est très crédible en « super soldat » et rend bien compte de la désorientation du soldat face à un environnement qui lui échappe.
Anecdotes :
Moquerie : quand Tony demande à Ziva si elle a tué Houdini, elle répond qu’elle ne se souvient pas de tous les noms. Houdini est un célèbre prestidigitateur mort accidentellement.
Paul Telfert/Damon Werth : acteur écossais, il tourne principalement pour la télévision : Hercule (2005), Hôtel Babylon (2007), Body of Proof (2013), Once upon a time (2015), Marvel : les agents du SHIELD (2019)
José Zuniga/Adrian De La Casa : acteur américano-hondurien, il tourne pour les deux écrans : Crooklyn (1994), Striptease (1996), Les Opportunistes (2000), Preuves à l’appui (TV, 2002), Les Experts (TV, 12 épisodes entre 2004 et 2012), Constantine (2005), Newport Beach (2006-2007), The Call (2013), Taxi Brooklyn (TV, 2014), Esprits criminels (TV, 2015), La Tour Sombre (2017)
Amy Carlson/Karen Sutherland : actrice américaine, peu vue au cinéma mais surtout à la télévision : Another World (1993-1998), Les Experts (2000), New York 911 (2000-2003), New York Cour de justice (2005-2006), Fringe (2010), Blue Bloods (2010-2017).
Scénario : Jesse Stern
Réalisation : Arvin Brown
Résumé
Le caporal Werth, un Marine revenu d’Irak, souffrant de troubles mentaux, s’échappe d’un hôpital. Le NCIS comprend que Werth fait l’objet d’expériences secrètes.
Critique
Épisode certes intéressant et qui se suit sans ennui, il est pourtant avare de surprises, même si la révélation finale peut éventuellement surprendre.
Le scénario commence par parler de stress post-traumatique avant de glisser vers les « super soldats ». La référence à Captain America est explicite ! Seulement, Jesse Stern ne tranche pas et l’on reste à la surface des deux sujets aussi intéressants l’un que l’autre ; le côté science-fiction du second (que l’on retrouve de façon anecdotique quand McGee et Abby détaillent les programmes de BioTech) étant plus propice à l’audace et à l’amusement. Dommage.
Une nouvelle fois, et ce ne sera pas la dernière, ce sont les personnages qui intéressent. On note ainsi la franche hostilité dont Abby fait d’abord preuve envers Werth parce que ce dernier s’en est physiquement pris à ses amis (une belle bagarre !) ainsi que sa difficulté face à la froideur dont Ziva s’entoure et se montre analytique. La nature franche de la laborantine fait qu’elle dit tout haut ce qu’elle éprouve ; ce qui choque l’officier du Mossad. Pauley Perrette montre ainsi une Abby plus dure mais une dureté fondée sur un sens de l’amitié particulièrement fort. Une Ziva très troublée par le caporal et qui, dans une scène très drôle, essaye d’expliquer ce qu’elle ressent devant McGee et DiNozzo hilares parce qu’ils ont bien compris, eux ! Paul Telfert, qui joue Werth, est très crédible en « super soldat » et rend bien compte de la désorientation du soldat face à un environnement qui lui échappe.
Anecdotes :
Moquerie : quand Tony demande à Ziva si elle a tué Houdini, elle répond qu’elle ne se souvient pas de tous les noms. Houdini est un célèbre prestidigitateur mort accidentellement.
Paul Telfert/Damon Werth : acteur écossais, il tourne principalement pour la télévision : Hercule (2005), Hôtel Babylon (2007), Body of Proof (2013), Once upon a time (2015), Marvel : les agents du SHIELD (2019)
José Zuniga/Adrian De La Casa : acteur américano-hondurien, il tourne pour les deux écrans : Crooklyn (1994), Striptease (1996), Les Opportunistes (2000), Preuves à l’appui (TV, 2002), Les Experts (TV, 12 épisodes entre 2004 et 2012), Constantine (2005), Newport Beach (2006-2007), The Call (2013), Taxi Brooklyn (TV, 2014), Esprits criminels (TV, 2015), La Tour Sombre (2017)
Amy Carlson/Karen Sutherland : actrice américaine, peu vue au cinéma mais surtout à la télévision : Another World (1993-1998), Les Experts (2000), New York 911 (2000-2003), New York Cour de justice (2005-2006), Fringe (2010), Blue Bloods (2010-2017).
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
11/19 : Un homme de foi (Tribes) ***
Scénario : Reed Steiner
Réalisation : Colin Bucksey
Résumé
Un Marine de confession musulmane est retrouvé mort près d’une mosquée soupçonnée d’être un centre de recrutement d’Al-Qaeda. L’enquête se complique pour le NCIS quand Ducky refuse de procéder à l’autopsie.
Critique
S’il est un peu daté (on parle encore d’Al-Qaeda et non de Daesh), cet épisode est intéressant par le regard qu’il porte sur la communauté musulmane (il prend la peine de distinguer sunnite et chiite dans leurs pratiques), par l’affirmation qu’on peut être Marine et musulman et dénonce fermement les radicalisés. En outre, le scénario montre de la compréhension envers les pratiques funéraires musulmanes. Les efforts de Ducky pour concilier le respect des traditions des uns et les exigences de l’enquête des autres sont admirables et plein d’empathie. Le dialogue entre Ziva et l’imam est à la fois très sobre et plein d’espérance.
Le scénario de Reed Steiner dénonce, sans les confondre, la méfiance à courte vue du renseignement américain (même si le scénariste parvient à placer un peu d’humour avec le personnage de Langer), la crainte basée sur la méconnaissance (belle remise en place de Palmer - qui est un peu le porte-parole de nombre d’Américains - par Ducky) et le délire des radicalisés. La plume du scénariste se fait carrément grinçante quand il dépeint un converti particulièrement rigide et zélé. Il n’y a pas plus convaincu qu’un converti de fraîche date ! Notons pour faire un brin de vocabulaire que « zélé » vient du grec et désigne à la base quelqu’un de particulièrement attentif à servir Dieu (d’où les Zélotes juifs) et qu’assassin vient d’une secte musulmane. Seul bémol, « Guantanamo » fait figure de facilité pour faire parler le suspect.
Il fallait bien un peu d’humour pour alléger le propos et c’est le sujet du fil rouge avec Ziva devenue brusquement une experte en cinéma (allant jusqu’à regarder un film sur son ordinateur de bureau !) ! D’abord surpris, un peu admiratif, DiNozzo va chercher à comprendre.
Anecdotes :
Aux États-Unis et au Canada, la série prend après cet épisode une pause de trois mois, due à la grève de la Writers Guild of America.
Jonathan LaPaglia/agent spécial Brent Langer : acteur australien, frère de l’acteur Anthony LaPaglia. Il tourne principalement pour la télévision : New York Police Judiciaire (1998), Sept jours pour agir (1998-2001), Brothers & Sisters (2006), Cold Case (10 épisodes entre 2008 et 2010), Castle (2009), La gifle (2011), Love Child (2014-2016), SWAT (2018).
Shaun Toub/Khalid Mohammed Bakr : acteur américano-iranien, il tourne pour les deux écrans : Loïs et Clark : les nouvelles aventures de Superman (TV, 1993), Collision (1995), Lost (TV, 2006), Iron Man (2008), Le dernier maitre de l’air (2010), Castle (TV, 2011), The Blacklist (TV, 2014), Grimm (TV, 2016), War Dogs (2016)
Scénario : Reed Steiner
Réalisation : Colin Bucksey
Résumé
Un Marine de confession musulmane est retrouvé mort près d’une mosquée soupçonnée d’être un centre de recrutement d’Al-Qaeda. L’enquête se complique pour le NCIS quand Ducky refuse de procéder à l’autopsie.
Critique
S’il est un peu daté (on parle encore d’Al-Qaeda et non de Daesh), cet épisode est intéressant par le regard qu’il porte sur la communauté musulmane (il prend la peine de distinguer sunnite et chiite dans leurs pratiques), par l’affirmation qu’on peut être Marine et musulman et dénonce fermement les radicalisés. En outre, le scénario montre de la compréhension envers les pratiques funéraires musulmanes. Les efforts de Ducky pour concilier le respect des traditions des uns et les exigences de l’enquête des autres sont admirables et plein d’empathie. Le dialogue entre Ziva et l’imam est à la fois très sobre et plein d’espérance.
Le scénario de Reed Steiner dénonce, sans les confondre, la méfiance à courte vue du renseignement américain (même si le scénariste parvient à placer un peu d’humour avec le personnage de Langer), la crainte basée sur la méconnaissance (belle remise en place de Palmer - qui est un peu le porte-parole de nombre d’Américains - par Ducky) et le délire des radicalisés. La plume du scénariste se fait carrément grinçante quand il dépeint un converti particulièrement rigide et zélé. Il n’y a pas plus convaincu qu’un converti de fraîche date ! Notons pour faire un brin de vocabulaire que « zélé » vient du grec et désigne à la base quelqu’un de particulièrement attentif à servir Dieu (d’où les Zélotes juifs) et qu’assassin vient d’une secte musulmane. Seul bémol, « Guantanamo » fait figure de facilité pour faire parler le suspect.
Il fallait bien un peu d’humour pour alléger le propos et c’est le sujet du fil rouge avec Ziva devenue brusquement une experte en cinéma (allant jusqu’à regarder un film sur son ordinateur de bureau !) ! D’abord surpris, un peu admiratif, DiNozzo va chercher à comprendre.
Anecdotes :
Aux États-Unis et au Canada, la série prend après cet épisode une pause de trois mois, due à la grève de la Writers Guild of America.
Jonathan LaPaglia/agent spécial Brent Langer : acteur australien, frère de l’acteur Anthony LaPaglia. Il tourne principalement pour la télévision : New York Police Judiciaire (1998), Sept jours pour agir (1998-2001), Brothers & Sisters (2006), Cold Case (10 épisodes entre 2008 et 2010), Castle (2009), La gifle (2011), Love Child (2014-2016), SWAT (2018).
Shaun Toub/Khalid Mohammed Bakr : acteur américano-iranien, il tourne pour les deux écrans : Loïs et Clark : les nouvelles aventures de Superman (TV, 1993), Collision (1995), Lost (TV, 2006), Iron Man (2008), Le dernier maitre de l’air (2010), Castle (TV, 2011), The Blacklist (TV, 2014), Grimm (TV, 2016), War Dogs (2016)
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Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
12/19 : Étroite surveillance (Stakeout) **
Scénario : George Schenk et Frank Cardea
Réalisation : Tony Wharmby
Résumé
Alors que l’équipe du NCIS surveille un entrepôt pour piéger le voleur potentiel d’un prototype de radar, elle est témoin d’un meurtre. Par-dessus le marché, le radar disparaît sous leurs yeux !
Critique
Un épisode résolument mineur mais plaisant à suivre. La planque étant une activité particulièrement ennuyeuse, les scénaristes (qui ont fait bien mieux) distraient le spectateur avec un meurtre. Convention de la série policière, ce crime « civil » va se trouver relié à l’enquête « militaire » et donc occasionner une coopération mais le NCIS coopère mieux avec la police qu’avec une autre agence fédérale, surtout si l’inspecteur de la Criminelle est une inspectrice plutôt sexy !
Le radar sert de moteur à l’action (une sorte de « McGuffin ») et, même si on en parle à longueur d’épisode (et on parle beaucoup sans que cela n’apporte grand chose), on ne le voit jamais ! Dans une autre série, le coup du vol mettrait le chef d’équipe sur la sellette, mais, ici, bien que cela soit mentionné, on ne peut pas croire sérieusement que Gibbs soit menacé. En fait, l’humour désamorce cette inquiétude. Omniprésent, il obère cette fois tout l’aspect policier.
La surveillance tape sur les nerfs des agents qui se font des crasses pour passer le temps. Ziva développe d’ailleurs une véritable paranoïa sur les représailles potentielles de DiNozzo après son propre gag. Pour un officier du Mossad, pas très glorieux ! Ensuite, on filme beaucoup les fessiers dans cet épisode ! Il en résulte une atmosphère légère peu propice à l’évocation de crime ni de vol. Même Gibbs sourit en mentionnant la « sécurité nationale » ! Enfin, la présence de Nikki Jardine ajoute une couche supplémentaire de comédie. L’arrivée de l’analyste allergique aux germes sidère l’inspecteur Sparr et nous fait éclater de rire ! Le grand sérieux que Susan Kelechi Watson apporte à son personnage achève d’en faire un élément de comédie.
Anecdotes :
Premier épisode après la grève des scénaristes. Tony plaisante même en disant qu’ils ont l’impression d’être absents depuis des mois.
Dans les bonus, cet épisode est présenté du point de vue des scénaristes (qui avouent toujours faire du repérage avant d’écrire), des producteurs, du chef décorateur et montre les consignes du réalisateur avant tournage.
Ducky et Palmer vont faire l’inventaire, quand Ducky exprime son choc devant le nombre de gants en latex qu’ils ont utilisés. C’est une blague dans l’équipe de tournage, comme Pauley Perrette l’a expliqué dans le bonus « Une visite du laboratoire d'Abby » sur une saison antérieure de NCIS : avec toutes les prises, ils utilisent plusieurs boîtes de gants en une seule saison.
Gretchen Egolf/Andrea Sparr : actrice américaine, elle tourne essentiellement pour la télévision : Le flic de Shanghai (1999-2000), Roswell (2000), New York, Police Judiciaire (2002), Journeyman (2007), Esprits criminels (2009), New York Unité spéciale (2009, 2010, 2012), Docteur Who (2015).
Reggie Lee/Jonathan Chow : acteur philippin, vu au cinéma dans Fast & Furious (2001), Pirates des Caraïbes : le secret du coffre maudit (2006), Pirates des Caraïbes : Jusqu’au bout du monde (2007), The Dark Knight Rises (2012), mais surtout à la télévision : Diagnostic : meurtre (1996), Babylon 5 (1998), Prison Break (2006-2007), No Ordinary Family (2010), Grimm (2011-2017), NCIS : Nouvelle-Orléans (2018).
Kevin Rankin/Dennis Moran : acteur américain, vu au cinéma dans Hulk (2003), White House Down (2013), La planète des singes- L’affrontement (2014), Skyscraper (2018) mais surtout à la télévision : Buffy contre les vampires (2000), Les années campus (2001-2003), FBI : Portés Disparus (2005), Six feet under (2005), New York Police Judiciaire (2008), Trauma (2009-2010), Unforgettable (2011-2012), Breaking Bad (2012-2013), Lucifer (2016).
Absence de Lauren Holly
Scénario : George Schenk et Frank Cardea
Réalisation : Tony Wharmby
Résumé
Alors que l’équipe du NCIS surveille un entrepôt pour piéger le voleur potentiel d’un prototype de radar, elle est témoin d’un meurtre. Par-dessus le marché, le radar disparaît sous leurs yeux !
Critique
Un épisode résolument mineur mais plaisant à suivre. La planque étant une activité particulièrement ennuyeuse, les scénaristes (qui ont fait bien mieux) distraient le spectateur avec un meurtre. Convention de la série policière, ce crime « civil » va se trouver relié à l’enquête « militaire » et donc occasionner une coopération mais le NCIS coopère mieux avec la police qu’avec une autre agence fédérale, surtout si l’inspecteur de la Criminelle est une inspectrice plutôt sexy !
Le radar sert de moteur à l’action (une sorte de « McGuffin ») et, même si on en parle à longueur d’épisode (et on parle beaucoup sans que cela n’apporte grand chose), on ne le voit jamais ! Dans une autre série, le coup du vol mettrait le chef d’équipe sur la sellette, mais, ici, bien que cela soit mentionné, on ne peut pas croire sérieusement que Gibbs soit menacé. En fait, l’humour désamorce cette inquiétude. Omniprésent, il obère cette fois tout l’aspect policier.
La surveillance tape sur les nerfs des agents qui se font des crasses pour passer le temps. Ziva développe d’ailleurs une véritable paranoïa sur les représailles potentielles de DiNozzo après son propre gag. Pour un officier du Mossad, pas très glorieux ! Ensuite, on filme beaucoup les fessiers dans cet épisode ! Il en résulte une atmosphère légère peu propice à l’évocation de crime ni de vol. Même Gibbs sourit en mentionnant la « sécurité nationale » ! Enfin, la présence de Nikki Jardine ajoute une couche supplémentaire de comédie. L’arrivée de l’analyste allergique aux germes sidère l’inspecteur Sparr et nous fait éclater de rire ! Le grand sérieux que Susan Kelechi Watson apporte à son personnage achève d’en faire un élément de comédie.
Anecdotes :
Premier épisode après la grève des scénaristes. Tony plaisante même en disant qu’ils ont l’impression d’être absents depuis des mois.
Dans les bonus, cet épisode est présenté du point de vue des scénaristes (qui avouent toujours faire du repérage avant d’écrire), des producteurs, du chef décorateur et montre les consignes du réalisateur avant tournage.
Ducky et Palmer vont faire l’inventaire, quand Ducky exprime son choc devant le nombre de gants en latex qu’ils ont utilisés. C’est une blague dans l’équipe de tournage, comme Pauley Perrette l’a expliqué dans le bonus « Une visite du laboratoire d'Abby » sur une saison antérieure de NCIS : avec toutes les prises, ils utilisent plusieurs boîtes de gants en une seule saison.
Gretchen Egolf/Andrea Sparr : actrice américaine, elle tourne essentiellement pour la télévision : Le flic de Shanghai (1999-2000), Roswell (2000), New York, Police Judiciaire (2002), Journeyman (2007), Esprits criminels (2009), New York Unité spéciale (2009, 2010, 2012), Docteur Who (2015).
Reggie Lee/Jonathan Chow : acteur philippin, vu au cinéma dans Fast & Furious (2001), Pirates des Caraïbes : le secret du coffre maudit (2006), Pirates des Caraïbes : Jusqu’au bout du monde (2007), The Dark Knight Rises (2012), mais surtout à la télévision : Diagnostic : meurtre (1996), Babylon 5 (1998), Prison Break (2006-2007), No Ordinary Family (2010), Grimm (2011-2017), NCIS : Nouvelle-Orléans (2018).
Kevin Rankin/Dennis Moran : acteur américain, vu au cinéma dans Hulk (2003), White House Down (2013), La planète des singes- L’affrontement (2014), Skyscraper (2018) mais surtout à la télévision : Buffy contre les vampires (2000), Les années campus (2001-2003), FBI : Portés Disparus (2005), Six feet under (2005), New York Police Judiciaire (2008), Trauma (2009-2010), Unforgettable (2011-2012), Breaking Bad (2012-2013), Lucifer (2016).
Absence de Lauren Holly
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Re: Série "NCIS : Enquêtes spéciales"
13/19 : Le meilleur ami de l’homme (Dog Taps) ***
Scénario : Dan E. Fesman et Alfonso H. Moreno
Réalisation : Oz Scott
Résumé
Abby met sa carrière en danger en voulant à tout prix prouver l’innocence d’un chien accusé d’avoir tué son maître, qui était soupçonné de trafic de drogue par le NCIS.
Critique
Comme le dit joliment DiNozzo, « une enquête policière, c’est tout un art. Il faut de la créativité, de l’inspiration » ; toutes choses que les scénaristes du jour ont parfaitement su trouver. L’enquête policière est solide avec de nombreux suspects plausibles et, vu que la drogue est à l’honneur, qu’un chien renifleur de drogue soit le personnage principal du jour est absolument normal.
Le chien – baptisé « Jethro » par Abby ( !) mais dont ne saura jamais le vrai nom – entre par effraction dans cet épisode (scène très réussie !) et va s’y incruster soit comme porteur d’indices soit, en tant que «meilleur ami de l’homme » soupçonné de meurtre et plus prêt de l’injection létale que de la promotion. L’épisode met en avant le côté « ami des bêtes » d’Abby mais Pauley Perrette, impériale et qui profite du temps de jeu en plus dont elle dispose, en fait une Pasionaria ; ce qui est conforme d’ailleurs à son caractère enjoué, dynamique, passionné. Elle rend tangible combien la foi en l’animal obère la rigueur de la scientifique. Symptomatique est la confrontation, rarissime, entre elle et Ducky. L’un accuse le chien ; l’autre le défend avec les mêmes indices mais il apparaît vite qu’Abby s’appuie sur sa croyance et non sur sa raison. Là où on a plutôt l’habitude d’une Abby pleine de joie et d’empathie, on retrouve une femme bornée même si extrêmement touchante. Bornée mais non aveugle. C’est un peu l’éternel duel de la raison et de la foi.
Anecdotes :
Zivaïsme : « se lever des deux pieds ».
Le numéro de plaque d’immatriculation d’Abby est 4NS CHIK (« forensics chi » soit « poussin de médecine légale »).
Dans les bonus, Pauley Perrette révèle qu’elle est blonde au naturel et doit se teindre les cheveux pour jouer Abby. Quelques années plus tard, l’actrice fera d’ailleurs une saisissante réaction allergique.
Référence très appropriée : quand McGee se fait mordre par le chien, DiNozzo évoque Cujo, le Saint-Bernard du roman horrifique de Stephen King dont il fait un résumé très évocateur.
Rachel Kimsey/Erica Perelli : actrice américaine, vue dans les séries Les feux de l’amour (2005-2006), Heroes (2007), Des jours et des vies (2009), Masters of sex (2013),
Roger R. Cross/ David Warfield : acteur jamaïcain, surtout vu à la télévision : L’as de la crime (1993), Sliders, les mondes parallèles (1995), MilleniuM (1997), Andromeda (2001), Sydney Fox, l’aventurière (2002), JAG (2004), 24 heures chrono (2005-2007), The L Word (2009), Fringe (2009), Arrow (2012-2015), Orphan Black (2014), The 100 (2016), The Magicians (2018).
Scénario : Dan E. Fesman et Alfonso H. Moreno
Réalisation : Oz Scott
Résumé
Abby met sa carrière en danger en voulant à tout prix prouver l’innocence d’un chien accusé d’avoir tué son maître, qui était soupçonné de trafic de drogue par le NCIS.
Critique
Comme le dit joliment DiNozzo, « une enquête policière, c’est tout un art. Il faut de la créativité, de l’inspiration » ; toutes choses que les scénaristes du jour ont parfaitement su trouver. L’enquête policière est solide avec de nombreux suspects plausibles et, vu que la drogue est à l’honneur, qu’un chien renifleur de drogue soit le personnage principal du jour est absolument normal.
Le chien – baptisé « Jethro » par Abby ( !) mais dont ne saura jamais le vrai nom – entre par effraction dans cet épisode (scène très réussie !) et va s’y incruster soit comme porteur d’indices soit, en tant que «meilleur ami de l’homme » soupçonné de meurtre et plus prêt de l’injection létale que de la promotion. L’épisode met en avant le côté « ami des bêtes » d’Abby mais Pauley Perrette, impériale et qui profite du temps de jeu en plus dont elle dispose, en fait une Pasionaria ; ce qui est conforme d’ailleurs à son caractère enjoué, dynamique, passionné. Elle rend tangible combien la foi en l’animal obère la rigueur de la scientifique. Symptomatique est la confrontation, rarissime, entre elle et Ducky. L’un accuse le chien ; l’autre le défend avec les mêmes indices mais il apparaît vite qu’Abby s’appuie sur sa croyance et non sur sa raison. Là où on a plutôt l’habitude d’une Abby pleine de joie et d’empathie, on retrouve une femme bornée même si extrêmement touchante. Bornée mais non aveugle. C’est un peu l’éternel duel de la raison et de la foi.
Anecdotes :
Zivaïsme : « se lever des deux pieds ».
Le numéro de plaque d’immatriculation d’Abby est 4NS CHIK (« forensics chi » soit « poussin de médecine légale »).
Dans les bonus, Pauley Perrette révèle qu’elle est blonde au naturel et doit se teindre les cheveux pour jouer Abby. Quelques années plus tard, l’actrice fera d’ailleurs une saisissante réaction allergique.
Référence très appropriée : quand McGee se fait mordre par le chien, DiNozzo évoque Cujo, le Saint-Bernard du roman horrifique de Stephen King dont il fait un résumé très évocateur.
Rachel Kimsey/Erica Perelli : actrice américaine, vue dans les séries Les feux de l’amour (2005-2006), Heroes (2007), Des jours et des vies (2009), Masters of sex (2013),
Roger R. Cross/ David Warfield : acteur jamaïcain, surtout vu à la télévision : L’as de la crime (1993), Sliders, les mondes parallèles (1995), MilleniuM (1997), Andromeda (2001), Sydney Fox, l’aventurière (2002), JAG (2004), 24 heures chrono (2005-2007), The L Word (2009), Fringe (2009), Arrow (2012-2015), Orphan Black (2014), The 100 (2016), The Magicians (2018).
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