Série "Supernatural"
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Re: Série "Supernatural"
Les showrunners ont effectivement annoncés que la dernière saison serait l'occasion d'un long regard dans le rétroviseur, car ils vont tâcher de faire revenir le plus d'alliés possibles parmi ceux que Sam et Dean ont rencontré sur leur parcours. Y compris les décédés, bien entendu. Kevin est un garçon sympathique, même si un peu léger comme Prophète du Seigneur. Ce serait dommage de le faire revenir sans sa mère, il doit ses meilleurs moments à leur association. Pas dans mes priorités question retour (plutôt Bobby, les Harvelle, Bela, Crowley), mais cela ne me dérange pas, il est effectivement très populaire. Chau a le vent en poupe, il vient aussi d'être recruté pour Crisis.
Estuaire44- Empereur
- Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Je vous salue Mary (Who We Are, 12-22, ****)
Résumé :
Mary est capturée quand elle s'attaque à Jody et Claire. Dean utilise le lance-grenades pour ouvrir le Bunker. Toni aide Dean à pénétrer dans l'esprit de Mary, pour la guérir. Ketch survient et tue sa rivale Tony, mais Dean et Mary remportent leur duel. Pendant ce temps, Sam rallie les Chasseurs américains et ils attaquent la base des Hommes de lettre anglais, qui sont massacrés. Les Winchester se réconcilient et découvrent que Lucifer est à nouveau libre.
Critique :
Malheureusement l’épisode confirme ce que l’on subodorait : le final de saison ne sera pas l’occasion d’une étonnante fusion ente les deux grands fils narratifs que forment les Hommes de Lettres et Lucifer/le Nephilim. Jusqu’au bout les auteurs les auront maintenus (pour l’essentiel) séparés, ce qui manifeste ici un relatif manque d’ambition et qui positionne quelque peu Who Whe Are comme un simple prologue, puisque c’est bien entendu le futur mano à mano avec un Lucifer désormais libre de se déverser sur le Monde qui focalise l’attention, en tant qu’ennemi ultime des Winchester. Et pourtant, malgré ce handicap formel, c’est bien l’enthousiasme que va susciter Je vous salue Mary.
Les amateurs d’action se verront par comblés par un festival quai ininterrompus et varié. Le spectaculaire emploi du lance-grenades pour sortir du Bunker tombe à point nommé pour conclure ce sujet de longue date relancé par la saison. Le duel entre Ketch et Dean se montre haletant à souhait, avant d’être judicieusement conclu par Mary. Au passage Ketch en aura terminé avec sa rivale Lady Toni, évitant à Dean d’avoir à tuer une femme, les auteurs ont déjà donné à ce sujet. L’assaut du QG des Anglais par les Chasseurs américains reste une vaste morceau de bravoure aussi animé que sanguinaire, on n’avait plus vu une extermination aussi implacable depuis que Dean s’était occupé des assassins de Charlie. La pyrotechnie finale produit également son effet : depuis la destruction de Sunnydale High, on sait que l’un des moyens les plus efficaces de conclure une saison reste la destruction de son décor principal, un principe une nouvelle fois démontré ici. Mais Who We Are justifie son titre très à la MillenniuM, tout en manifestant le surcroît d’ambition dont il avait besoin.
En effet, il utilise cette débauche de violence (extrême même au sein de Supernatural, car exclusivement l’œuvre d’Humains) afin de révéler chaque personnage dans sa vérité. Les Chasseurs lisent libre cours à leur fureur vengeresse, mais aussi à leur nature profonde. Décidément le tabou concernant la vie humaine ne les concerne pas, pour le coup nous sommes loin de Buffy. On distingue en particulier Jody, qui n’hésite pas à exécuter de sang froid la cheffe désarmée des Anglais. La Chasse l’ayant désormais complètement rattrapée. Aiguillonné par les tortures subies par sa mère, le gentil Sam nous confirme qu’il et bien du même bois, et avec le tempérament d’un leader. Plusieurs séquences se montrent émotionnellement fortes, comme la séparation des deux frères partant chacun pour son combat, ou Dean et Ketch se reconnaissant une même identité de tueurs. La coda de l’épisode survient quand, au terme d’une bouleversante séquence portée par Jensen Ackles, Dean se réconcilie enfin avec Mary, à propos du pacte avec Azazel. Ce retour aux sources de la série boucle élégamment la boucle initié avec le retour de Mary. La touchante image de la famille enfin pleinement réunifiée aurait apporté une parfaite conclusion à la série, mais les Winchester ont encore un rendez-vous à leur agenda.
Anecdotes :
Les Hommes de lettres britanniques sont exterminés par l’alliance des Chasseurs américains. En début de saison 15, ils ne sont toujours pas revenus dans la série.
Il s’agit du deuxième épisode de la série où un membre de la famille Winchester dit explicitement à un autre qu’il l’aime. Dean avait en effet déjà dit à Mary qu’il l’aimait lors de l’épisode Axis Mundi (5-16), au Paradis
On retrouve également ici le duo de Chasseurs Walt et Roy, qui avait précisément tué Sam et Dean lors de l’épisode Axis Mundi.
Dean utilise enfin le lance-grenades, la blessure qu’il reçoit à cette occasion sera guérie dès l’épisode suivant, grâce à Castiel.
Résumé :
Mary est capturée quand elle s'attaque à Jody et Claire. Dean utilise le lance-grenades pour ouvrir le Bunker. Toni aide Dean à pénétrer dans l'esprit de Mary, pour la guérir. Ketch survient et tue sa rivale Tony, mais Dean et Mary remportent leur duel. Pendant ce temps, Sam rallie les Chasseurs américains et ils attaquent la base des Hommes de lettre anglais, qui sont massacrés. Les Winchester se réconcilient et découvrent que Lucifer est à nouveau libre.
Critique :
Malheureusement l’épisode confirme ce que l’on subodorait : le final de saison ne sera pas l’occasion d’une étonnante fusion ente les deux grands fils narratifs que forment les Hommes de Lettres et Lucifer/le Nephilim. Jusqu’au bout les auteurs les auront maintenus (pour l’essentiel) séparés, ce qui manifeste ici un relatif manque d’ambition et qui positionne quelque peu Who Whe Are comme un simple prologue, puisque c’est bien entendu le futur mano à mano avec un Lucifer désormais libre de se déverser sur le Monde qui focalise l’attention, en tant qu’ennemi ultime des Winchester. Et pourtant, malgré ce handicap formel, c’est bien l’enthousiasme que va susciter Je vous salue Mary.
Les amateurs d’action se verront par comblés par un festival quai ininterrompus et varié. Le spectaculaire emploi du lance-grenades pour sortir du Bunker tombe à point nommé pour conclure ce sujet de longue date relancé par la saison. Le duel entre Ketch et Dean se montre haletant à souhait, avant d’être judicieusement conclu par Mary. Au passage Ketch en aura terminé avec sa rivale Lady Toni, évitant à Dean d’avoir à tuer une femme, les auteurs ont déjà donné à ce sujet. L’assaut du QG des Anglais par les Chasseurs américains reste une vaste morceau de bravoure aussi animé que sanguinaire, on n’avait plus vu une extermination aussi implacable depuis que Dean s’était occupé des assassins de Charlie. La pyrotechnie finale produit également son effet : depuis la destruction de Sunnydale High, on sait que l’un des moyens les plus efficaces de conclure une saison reste la destruction de son décor principal, un principe une nouvelle fois démontré ici. Mais Who We Are justifie son titre très à la MillenniuM, tout en manifestant le surcroît d’ambition dont il avait besoin.
En effet, il utilise cette débauche de violence (extrême même au sein de Supernatural, car exclusivement l’œuvre d’Humains) afin de révéler chaque personnage dans sa vérité. Les Chasseurs lisent libre cours à leur fureur vengeresse, mais aussi à leur nature profonde. Décidément le tabou concernant la vie humaine ne les concerne pas, pour le coup nous sommes loin de Buffy. On distingue en particulier Jody, qui n’hésite pas à exécuter de sang froid la cheffe désarmée des Anglais. La Chasse l’ayant désormais complètement rattrapée. Aiguillonné par les tortures subies par sa mère, le gentil Sam nous confirme qu’il et bien du même bois, et avec le tempérament d’un leader. Plusieurs séquences se montrent émotionnellement fortes, comme la séparation des deux frères partant chacun pour son combat, ou Dean et Ketch se reconnaissant une même identité de tueurs. La coda de l’épisode survient quand, au terme d’une bouleversante séquence portée par Jensen Ackles, Dean se réconcilie enfin avec Mary, à propos du pacte avec Azazel. Ce retour aux sources de la série boucle élégamment la boucle initié avec le retour de Mary. La touchante image de la famille enfin pleinement réunifiée aurait apporté une parfaite conclusion à la série, mais les Winchester ont encore un rendez-vous à leur agenda.
Anecdotes :
Les Hommes de lettres britanniques sont exterminés par l’alliance des Chasseurs américains. En début de saison 15, ils ne sont toujours pas revenus dans la série.
Il s’agit du deuxième épisode de la série où un membre de la famille Winchester dit explicitement à un autre qu’il l’aime. Dean avait en effet déjà dit à Mary qu’il l’aimait lors de l’épisode Axis Mundi (5-16), au Paradis
On retrouve également ici le duo de Chasseurs Walt et Roy, qui avait précisément tué Sam et Dean lors de l’épisode Axis Mundi.
Dean utilise enfin le lance-grenades, la blessure qu’il reçoit à cette occasion sera guérie dès l’épisode suivant, grâce à Castiel.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Superbe trailer mémoriel pour la saison 15 et dernière
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
L'Autre monde (All Along the Watchtower, 12-23, ***)
Résumé :
Lucifer tue Rowena tandis que Sam, Dean et Crowley découvrent le refuge de Castiel et Kelly, sur le point d'accoucher. Le Nephilim encore à naître ouvre une faille donnant sur un univers parallèle, où l'Apocalypse biblique a eu lieu. Une bataille s'y déroule avec l'aide du Bobby alternatif. Malgré le sacrifice de Crowley, Lucifer triomphe et tue Castiel. Mary parvient à s'emprisonner dans l'autre monde avec Lucifer. Jack le Nephilim naît, annihilant Kelly et prenant une forme adulte.
Critique :
Cet ultime opus de la saison suscite des sentiments plus mêlés que la Saint-Barthélémy des Hommes de Lettres britanniques ; Certes la narration se montre riche en coups de théâtres et scène choc, mais en usant et abusant de la mort de personnages. On compte ainsi pas moins de trois figures clefs de la série tombant au champ d’honneur : Rowena, Crowley et Castiel. On comprend bien qu’un final de saison doive se distinguer, mais, outre que trop d’effet tue l’effet, l’épisode ne peut que subir le fait que voici bien longtemps que la mort n’est plus définitive dans Supernatural, ce qui émousse singulièrement le procédé ici. Par ailleurs ces morts se montrent inégales. On arrive après la bataille pour Rowena (même si l’ironie luciférienne envers Sam vaut le détour) et le sacrifice de Crowley visant à emprisonner Lucifer dans le monde parallèle échoue en définitive piteusement, soit une manière singulièrement anti-climatique de prendre congé du Roi de l’Enfer. La mort la plus retentissante demeure celle de Castiel, tant l’épisode s’échine à nous faire croire à la défaite de Lucifer, mais, bien entendu, personne ne peut croire que Supernatural puisse se passer durablement de l’Ange.
Le récit se montre également trop gourmand, l’opus servant autant (sinon moins) à conclure la saison actuelle qu’à lancer la suivante. La mise en place des thèmes principaux de la saison 13 (Jack, l’Univers de l’Apocalypse) prend beaucoup de temps, au détriment de ce qui aurait dû constituer son cœur : le combat acharné mais désespéré de tous les protagonistes contre seul Lucifer. Là aussi les sentiments sont mêlés. L’univers parallèle apporte en soi une nouveauté au sein de la série, hormis quelques épisodes décalés comme The French Mistake, Changing Channels ou My Heart Will Go On. Toutefois la formule du What If résulte très classique vis-à-vis de ces expérimentations précédentes, même s’il reste judicieux que le point d’inflexion soit la non existence des Winchester, après tout c’est ce que Chuck nous raconte dans ses romans. M^me si, l’apparition du Bobby alternatif, si irrésistiblement proche du nôtre, nous ravit, on devine également que cet univers-miroir pourrait facilement donner lieu à du fan-service facile. La cause de la création de la faille par le Nephilim demeure également floue. La venue au monde au monde de Jack (le début du crépuscule de Supernatural) se justifie grâce à l’émotion suscitée par la disparition de sa mère et la belle composition de Courtney Ford, que fort heureusement on retrouvera ensuite très vite dans l’Arrowverse. .
Malgré ces fortes réserves, l’opus parvient néanmoins à susciter un véritable intérêt autour de l’affrontement avec l’Archange déchu. Avec le recul, on peut d‘ailleurs volontiers tracer un parallèle, toutes proportions gardées, avec la bataille de la Longue Nuit, dans Game of Thrones : une veillée d’armes propice aux réunions émouvantes, l’attente face au Fléau, un combat cruel et enténébré contre un inexorable Seigneur des Ténèbres, contre lequel même l’héroïsme le plus absolu et déterminé semble ne jamais prévaloir et, à la fin des fins, une victoire quasi miraculeuse obtenue par une femme. Car c’est bien à Mary qu’il échoit de remporter la partie par son sacrifice délibéré, on ne dira jamais assez à quel point la série se montre souvent plus complexe que le machisme dont elle se voit régulièrement accusée. Le moment se montre d’autant plus bouleversant qu’il la laisse à la merci d’un Lucifer ivre de rage, un cliffhanger en définitive autrement plus percutant que la naissance de jack, annoncée depuis belle lurette. Chaque personnage reste sur son registre bien identifié, mais les acteurs donnent tout et parviennent à rendre malgré tout assez inoubliable cette ultime résistance face à l’Ennemi. Entre tous on discernera Mark Pellegrino, à l’occasion d un festival où il nous régale de toutes les facettes de son si riche Lucifer : l’humour, la puissance, la cruauté, l’intelligence, la folie, la certitude absolue en soi et en sa destinée… All Along the Watchtower ne forme peut-être pas la plus marquante des fins de saison de Supernatural, mais, il reste un grand épisode Lucifer, et c’est déjà beaucoup.
Anecdotes :
Comme de coutume, l’ultime séquence récapitulative The Road So far est accompagnée par le Carry On Wayward Son de Kansas.
Le titre originel reprend celui d’un grand succès de Bob Dylan (1967), repris par Jimmy Hendrix et de nombreux autres interprètes, dont Francis Cabrel en 2012. .La chanson figure dans la bande son de nombreuses productions. Elle est notamment reprise par Tom Ellis dans la saison 2 de Lucifer.
L’épisode introduit deux notions clef de la saison 13 la découverte d’un Univers parallèle, dit de l’Apocalypse (Lucifer et Michael ont pu y livrer la bataille d’Armaggedon) et la naissance de Jack, immédiatement devenu un jeune adulte.
Plusieurs univers parallèles sont évoqués dans les dialogues, comme le Bizzaro World de DC Comics ou celui de l’épisode Arrêt sur image (6-15), voyant Sam et Dean devenus les héros d’une série télévisée intitulée Supernatural.
L’épisode est le centième où figure Misha Collins, dans le rôle de Castiel ou dans un autre. Mark Sheppard interprète également Crowley pour la 70e et dernière fois à ce jour (début de saison 15).
Mark imitant Misha lors d'une convention
Fin de la saison 12, on pénètre bientôt dans l'Ere Jack.
Résumé :
Lucifer tue Rowena tandis que Sam, Dean et Crowley découvrent le refuge de Castiel et Kelly, sur le point d'accoucher. Le Nephilim encore à naître ouvre une faille donnant sur un univers parallèle, où l'Apocalypse biblique a eu lieu. Une bataille s'y déroule avec l'aide du Bobby alternatif. Malgré le sacrifice de Crowley, Lucifer triomphe et tue Castiel. Mary parvient à s'emprisonner dans l'autre monde avec Lucifer. Jack le Nephilim naît, annihilant Kelly et prenant une forme adulte.
Critique :
Cet ultime opus de la saison suscite des sentiments plus mêlés que la Saint-Barthélémy des Hommes de Lettres britanniques ; Certes la narration se montre riche en coups de théâtres et scène choc, mais en usant et abusant de la mort de personnages. On compte ainsi pas moins de trois figures clefs de la série tombant au champ d’honneur : Rowena, Crowley et Castiel. On comprend bien qu’un final de saison doive se distinguer, mais, outre que trop d’effet tue l’effet, l’épisode ne peut que subir le fait que voici bien longtemps que la mort n’est plus définitive dans Supernatural, ce qui émousse singulièrement le procédé ici. Par ailleurs ces morts se montrent inégales. On arrive après la bataille pour Rowena (même si l’ironie luciférienne envers Sam vaut le détour) et le sacrifice de Crowley visant à emprisonner Lucifer dans le monde parallèle échoue en définitive piteusement, soit une manière singulièrement anti-climatique de prendre congé du Roi de l’Enfer. La mort la plus retentissante demeure celle de Castiel, tant l’épisode s’échine à nous faire croire à la défaite de Lucifer, mais, bien entendu, personne ne peut croire que Supernatural puisse se passer durablement de l’Ange.
Le récit se montre également trop gourmand, l’opus servant autant (sinon moins) à conclure la saison actuelle qu’à lancer la suivante. La mise en place des thèmes principaux de la saison 13 (Jack, l’Univers de l’Apocalypse) prend beaucoup de temps, au détriment de ce qui aurait dû constituer son cœur : le combat acharné mais désespéré de tous les protagonistes contre seul Lucifer. Là aussi les sentiments sont mêlés. L’univers parallèle apporte en soi une nouveauté au sein de la série, hormis quelques épisodes décalés comme The French Mistake, Changing Channels ou My Heart Will Go On. Toutefois la formule du What If résulte très classique vis-à-vis de ces expérimentations précédentes, même s’il reste judicieux que le point d’inflexion soit la non existence des Winchester, après tout c’est ce que Chuck nous raconte dans ses romans. M^me si, l’apparition du Bobby alternatif, si irrésistiblement proche du nôtre, nous ravit, on devine également que cet univers-miroir pourrait facilement donner lieu à du fan-service facile. La cause de la création de la faille par le Nephilim demeure également floue. La venue au monde au monde de Jack (le début du crépuscule de Supernatural) se justifie grâce à l’émotion suscitée par la disparition de sa mère et la belle composition de Courtney Ford, que fort heureusement on retrouvera ensuite très vite dans l’Arrowverse. .
Malgré ces fortes réserves, l’opus parvient néanmoins à susciter un véritable intérêt autour de l’affrontement avec l’Archange déchu. Avec le recul, on peut d‘ailleurs volontiers tracer un parallèle, toutes proportions gardées, avec la bataille de la Longue Nuit, dans Game of Thrones : une veillée d’armes propice aux réunions émouvantes, l’attente face au Fléau, un combat cruel et enténébré contre un inexorable Seigneur des Ténèbres, contre lequel même l’héroïsme le plus absolu et déterminé semble ne jamais prévaloir et, à la fin des fins, une victoire quasi miraculeuse obtenue par une femme. Car c’est bien à Mary qu’il échoit de remporter la partie par son sacrifice délibéré, on ne dira jamais assez à quel point la série se montre souvent plus complexe que le machisme dont elle se voit régulièrement accusée. Le moment se montre d’autant plus bouleversant qu’il la laisse à la merci d’un Lucifer ivre de rage, un cliffhanger en définitive autrement plus percutant que la naissance de jack, annoncée depuis belle lurette. Chaque personnage reste sur son registre bien identifié, mais les acteurs donnent tout et parviennent à rendre malgré tout assez inoubliable cette ultime résistance face à l’Ennemi. Entre tous on discernera Mark Pellegrino, à l’occasion d un festival où il nous régale de toutes les facettes de son si riche Lucifer : l’humour, la puissance, la cruauté, l’intelligence, la folie, la certitude absolue en soi et en sa destinée… All Along the Watchtower ne forme peut-être pas la plus marquante des fins de saison de Supernatural, mais, il reste un grand épisode Lucifer, et c’est déjà beaucoup.
Anecdotes :
Comme de coutume, l’ultime séquence récapitulative The Road So far est accompagnée par le Carry On Wayward Son de Kansas.
Le titre originel reprend celui d’un grand succès de Bob Dylan (1967), repris par Jimmy Hendrix et de nombreux autres interprètes, dont Francis Cabrel en 2012. .La chanson figure dans la bande son de nombreuses productions. Elle est notamment reprise par Tom Ellis dans la saison 2 de Lucifer.
L’épisode introduit deux notions clef de la saison 13 la découverte d’un Univers parallèle, dit de l’Apocalypse (Lucifer et Michael ont pu y livrer la bataille d’Armaggedon) et la naissance de Jack, immédiatement devenu un jeune adulte.
Plusieurs univers parallèles sont évoqués dans les dialogues, comme le Bizzaro World de DC Comics ou celui de l’épisode Arrêt sur image (6-15), voyant Sam et Dean devenus les héros d’une série télévisée intitulée Supernatural.
L’épisode est le centième où figure Misha Collins, dans le rôle de Castiel ou dans un autre. Mark Sheppard interprète également Crowley pour la 70e et dernière fois à ce jour (début de saison 15).
Mark imitant Misha lors d'une convention
Fin de la saison 12, on pénètre bientôt dans l'Ere Jack.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Tant mieux pour elle, tant pis pour nous !
http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18684755.html
http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18684755.html
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
J'ai trouvé une brève dans mon programme télé disant que Jared Padalecki allait reprendre le rôle tenu par Chuck Norris dans une reprise de Walker, Texas Ranger. Pas plus de détail pour le moment.
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "Supernatural"
On en a parlé il y a quelques semaines sur ce topic. https://avengers.easyforumpro.com/t6732p360-serie-supernatural#233568
Estuaire a d'ailleurs brillamment défendu un tel choix qui pouvait paraître contre-intuitif a priori
Estuaire a d'ailleurs brillamment défendu un tel choix qui pouvait paraître contre-intuitif a priori
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Supernatural"
Dearesttara a écrit:On en a parlé il y a quelques semaines sur ce topic. https://avengers.easyforumpro.com/t6732p360-serie-supernatural#233568
Estuaire a d'ailleurs brillamment défendu un tel choix qui pouvait paraître contre-intuitif a priori
Toujours à la pointe de l'info le Camarade ! Pour ma décharge, je rattrape mon retard de lecture des saisons précédentes donc je ne viens plus trop ici. Voilà, voilà...
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "Supernatural"
Jared sera le coproducteur de la série et l'action est déplacée de Dallas à Austin. Soit la ville où est son foyer depuis des années (avec son épouse démoniaque). Cela laisse entrevoir une série très personnelle. J'espère que l'on y verra le vrai Texas, qui est un État passionnant et complexe, agglomérant le pire et le meilleur des USA. Cela nous changerait de l'opérette réac de Norris.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
En 2005, la toute première interview des J2 à propos de SPN
https://www.etonline.com/supernatural-flashback-watch-jared-padalecki-and-jensen-ackles-first-et-interview-together
https://www.etonline.com/supernatural-flashback-watch-jared-padalecki-and-jensen-ackles-first-et-interview-together
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
The CW achète le reboot de Walker par Jared, à la considérable stupeur de tout un public (ou pas).
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Nous ne craquerons pas, nous resterons forts
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Ce n'est pas bien de nous faire ça.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Y'a pas à dire : porter la barbe, ça donne du style.
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "Supernatural"
Oui, la pilosité du cast est effectivement allée en s'accroissant saison après saison. Les ray ban noires ça le fait aussi : jurisprudence CSI Miami !
L'ultime Title Card de la série.
La série de 15... Déjà beaucoup de souvenirs !
L'ultime Title Card de la série.
La série de 15... Déjà beaucoup de souvenirs !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
A l'issue des critiques de cette saison 15, je suppose qu'il y aura un top 10, 20 ou 50 ? Voire un flop ?
Je sais qu'on n'en est pas là mais je prends de l'avance ! (ou un risque !)
Je sais qu'on n'en est pas là mais je prends de l'avance ! (ou un risque !)
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "Supernatural"
Effectivement, j'aimerais pas mal un top 20 ! Histoire de savoir si Estuaire a depuis trouvé un épisode meilleur qu'Abandon All Hope selon son coeur.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Supernatural"
Il faudra prendre le cas de spéléologue, mais je ferai effectivement un top 20. Après tout cela ne fera que 308 épisodes à écarter... Le flop, pas sûr on a plutôt envie d'évoquer les bon souvenirs. Abandon All Hope reste l'un des plus émotionnellement forts effectivement, même maintenant. Il faudra voir ce que la saison 15 nous réserve. Par contre je ne la découvrirai qu'après avoir fini de traiter la 13 et la 14, je ne veux pas faire de vas et viens. On attaque la 13 dans les prochains jours.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Treizième saison (2017-2018)
Jack (Lost and Found, 13-01, **)
Résumé :
Après une première rencontre explosive avec Sam et Dean, Jack part à la recherche de Castiel. Les Winchester le rattrapent chez le shérif local, où il fait autant étalage de ses pouvoirs que de sa gentillesse naïve. Ils triomphent d’un commando angélique commandé par Myriam. Après avoir en vain imploré Chuck, Dean allume le bûcher funéraire de Castiel et Kelly. Lui et Sam estiment que Lucifer a tué Mary, mais ils se trompent.
Critique :
Cette saison 13 débute à petite vitesse. Toute l’action se déroule à un rythme très lent et n’apporte pas grand-chose de nouveau au décor de cette nouvelle période, hormis l’information que Mary est toujours vivante, ce dont on ne doutait guère. Les pérégrinations de Sam ne passionnent guère, tant elles se montrent peu intenses, tandis que les personnes croisées se résument à des silhouettes. Durant toute sa première moitié, le récit s’efforce de jouer sur l’ambiguïté de la nature de Jack, amicale ou hostile, mais le mystère se dissipe bien vite de lui-même, En fait l’épisode constitue surtout un avant goût du côté Forest Gump de Jack (irréprochable Alexander Calvert), ce côté naïf et gentillet, doublé d’une capacité rare à s’attirer tous les malheurs du monde, qui va lui valoir les faveurs de son public.
La seconde partie de l’intrigue se révèle plus animée. Ange réellement sadique et trouble (il reste dommage que son aspect d’anti -Jack ne soit pas davantage fouillé), Myriam pimente quelque peu les péripéties, d’autant que Carlena Britch n’a jamais peur d’en faire trop. L’affrontement entre les Anges et les Winchester se montre impitoyable comme on aime, tout en assurant enfin le spectacle. Le bûcher et surtout l’imploration de Chuck par Dean, encore un grand numéro de Jensen Ackles, apportent enfin de l’émotion, même si l’on sait parfaitement que Castiel va bientôt revenir, d’une manière ou d’une autre. Toutes les vues extérieures, notamment du lac, sont magnifiques. Au total le pilote de saison échoue à lancer la série sur un nouveau récit, tout en présentant d‘ores et déjà Jack comme un boulet que Sam et Dean vont avoir à traîner.
Anecdotes :
La traditionnelle séquence récapitulative The Road So Far de début de saison est accompagnée de Nothing Else Matters, de Metallica.
Avec Myriam, Sam tue pour la toute première fois un Ange depuis leur apparition dans Supernatural.
Alexander Calvert (Jack) était jusque là plutôt connu pour des personnages inquiétants : Anarky dans Arrow, ou Alex dans la série Scream. Il va rencontrer un grand succès de popularité dans le public féminin de Supernatural et Jack va demeurer un personnage régulier des trois dernières saisons de la série.
Carlena Britch (Myriam) est une danseuse professionnelle apparaissant régulièrement à la télévision américaine, dans des programmes de variété. Elle figure également dans des séries fantastiques (iZombie, The Twilight Zone, le nouveau Charmed… ). Elle fut notamment Juliet Bocanegra, "La Avispa", dans l'épisode Rien n'est éternel des X-Files (11-09).
L’épisode est le premier pilote de saison depuis la neuvième à se dérouler sans Mark Sheppard. Dès la fin de la saison 11, l’interprète de Crowley avait annoncé qu’il ne reviendrait pas dans Supernatural. Il est également demeuré absent des conventions depuis. De fortes rumeurs à propos d’une brouille avec la production ont circulé, notamment concernant la sortie de scène de Crowley et l’information trop tardive de l’acteur pour lui permettre de trouver un rôle récurrent dans une autre série la saison suivante. Les fans ne renoncent pas à retrouver Crowley en saison 15 et dernière.
Jack (Lost and Found, 13-01, **)
Résumé :
Après une première rencontre explosive avec Sam et Dean, Jack part à la recherche de Castiel. Les Winchester le rattrapent chez le shérif local, où il fait autant étalage de ses pouvoirs que de sa gentillesse naïve. Ils triomphent d’un commando angélique commandé par Myriam. Après avoir en vain imploré Chuck, Dean allume le bûcher funéraire de Castiel et Kelly. Lui et Sam estiment que Lucifer a tué Mary, mais ils se trompent.
Critique :
Cette saison 13 débute à petite vitesse. Toute l’action se déroule à un rythme très lent et n’apporte pas grand-chose de nouveau au décor de cette nouvelle période, hormis l’information que Mary est toujours vivante, ce dont on ne doutait guère. Les pérégrinations de Sam ne passionnent guère, tant elles se montrent peu intenses, tandis que les personnes croisées se résument à des silhouettes. Durant toute sa première moitié, le récit s’efforce de jouer sur l’ambiguïté de la nature de Jack, amicale ou hostile, mais le mystère se dissipe bien vite de lui-même, En fait l’épisode constitue surtout un avant goût du côté Forest Gump de Jack (irréprochable Alexander Calvert), ce côté naïf et gentillet, doublé d’une capacité rare à s’attirer tous les malheurs du monde, qui va lui valoir les faveurs de son public.
La seconde partie de l’intrigue se révèle plus animée. Ange réellement sadique et trouble (il reste dommage que son aspect d’anti -Jack ne soit pas davantage fouillé), Myriam pimente quelque peu les péripéties, d’autant que Carlena Britch n’a jamais peur d’en faire trop. L’affrontement entre les Anges et les Winchester se montre impitoyable comme on aime, tout en assurant enfin le spectacle. Le bûcher et surtout l’imploration de Chuck par Dean, encore un grand numéro de Jensen Ackles, apportent enfin de l’émotion, même si l’on sait parfaitement que Castiel va bientôt revenir, d’une manière ou d’une autre. Toutes les vues extérieures, notamment du lac, sont magnifiques. Au total le pilote de saison échoue à lancer la série sur un nouveau récit, tout en présentant d‘ores et déjà Jack comme un boulet que Sam et Dean vont avoir à traîner.
Anecdotes :
La traditionnelle séquence récapitulative The Road So Far de début de saison est accompagnée de Nothing Else Matters, de Metallica.
Avec Myriam, Sam tue pour la toute première fois un Ange depuis leur apparition dans Supernatural.
Alexander Calvert (Jack) était jusque là plutôt connu pour des personnages inquiétants : Anarky dans Arrow, ou Alex dans la série Scream. Il va rencontrer un grand succès de popularité dans le public féminin de Supernatural et Jack va demeurer un personnage régulier des trois dernières saisons de la série.
Carlena Britch (Myriam) est une danseuse professionnelle apparaissant régulièrement à la télévision américaine, dans des programmes de variété. Elle figure également dans des séries fantastiques (iZombie, The Twilight Zone, le nouveau Charmed… ). Elle fut notamment Juliet Bocanegra, "La Avispa", dans l'épisode Rien n'est éternel des X-Files (11-09).
L’épisode est le premier pilote de saison depuis la neuvième à se dérouler sans Mark Sheppard. Dès la fin de la saison 11, l’interprète de Crowley avait annoncé qu’il ne reviendrait pas dans Supernatural. Il est également demeuré absent des conventions depuis. De fortes rumeurs à propos d’une brouille avec la production ont circulé, notamment concernant la sortie de scène de Crowley et l’information trop tardive de l’acteur pour lui permettre de trouver un rôle récurrent dans une autre série la saison suivante. Les fans ne renoncent pas à retrouver Crowley en saison 15 et dernière.
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Re: Série "Supernatural"
Oui, je vais tâcher de chroniquer les saisons 13 et 14 avant de passer à la 15. il va faloir ruser avec les spoilers !
Vague de puissance (The Rising Son, 13-02, ***)
Résumé :
En route vers le Bunker, Sam, Dean et Jack sont rattrapés par Donatello, lors d’une halte à un motel. Le Prophète a été attiré par le pouvoir du Nephilim. Or Amsmodeus, nouveau Roi de l’Enfer, va duper Jack en se faisant passer pour Donatello. Il l’incite à libérer les Shedim, des Démons ancestraux. Mais les Winchester et le vrai Donatello interviennent à temps. Mary et Lucifer sont confrontés à l’Archange Michael alternatif, qui prend le dessus sur son « frère ».
Critique :
Après les Anges, voici les Démons, décidément l’univers entier en veut au pauvre Jack, si gentil et si pur. On poursuit sur la même veine larmoyante que lors du lancement de saison, celle qui restera dominante par la suite concernant le nouveau venu, il faut bien le dire. Mais le récit va se montrer plus riche que précédemment. On apprécie ainsi la découverte progressive du Monde de l’Apocalypse en compagnie de Mary et d’un Lucifer manifestant toujours son humour bien à lui. Les auteurs savent alterner action et révélations progressives, jusqu’à une confrontation choc avec le Michael local, encore plus sinistre que le nôtre. On retrouve également Donatello avec plaisir, d’autant que Keith Szarabajka se révèle toujours aussi savoureux. On note toutefois que la disparition de son âme n’a aucun impact sur sa personnalité, tandis que le combat entre Lucifer et Michael, censé causer l’Apocalypse en saison 5, se résume à quelques coups de poings. Le duo de nouveaux showrunners semble décidé à avoir les coudées franches, espérons que cela n’aille pas trop loin.
L’arrivée d’Asmodeus apparaît globalement réussie, même s’il se montre moins subtil que Crowley ou Azazel. Il manifeste assez de ruse et puissance pour tenir son rang, et Jeffrey Vincent Parise lui apporte une saveur de méchant de Western assez plaisante. Il est bon que, contrairement aux autres Princes de l’Enfer, il ne soit pas soumis à Lucifer, cela va permettre d’agrémenter la partie. Si les effets spéciaux demeurent limités par le modeste budget de la série, la production se rattrape sur les bagarres et cascades, et surtout sur les décors, une valeur sûre de la série. La chambre du motel vaut une nouvelle fois le coup d’œil, de même que le bar ou la boutique du tatoueur. Le récit installe aussi un parallèle sensible entre le difficile rapport au père qu’éprouve Jack et celui vécu par Sam et Dean. Les saisons passent, mais la famille reste bien au cœur de Supernatural. L’hostilité de ce dernier vis-à-vis de Jack se justifie par le trauma de la perte de Mary et Castiel, mais l’on sent bien que cela évolue déjà. Jensen Ackles nous émeut par la découverte progressive de la paternité par Dean.
Anecdotes :
Dans la boutique de tatouage, on entend Blades, de The Zellots. Au bar, on entend Graveyard Shift, de Lynda Kay.
L’épisode voit l’apparition d’Asmodeus, quatrième et dernier des Princes de l’Enfer. Nouveau Roi de l’Enfer, il va demeurer un antagoniste récurrent durant la majeure partie de la saison. Asmodeus est interprété par Jeffrey Vincent Parise, également connu pour ses peintures à succès.
Asmodeus (ou Asmodée) est un important Démon apparaissant dans la Bible et le Talmud. Traditionnellement, il préside au péché de luxure, mais aussi aux jeux d’argent. Passé dans la culture populaire, il est notamment invoqué par Dark Willow dans le final de la saison 6 de Buffy contre les Vampires.
Le Michael alternatif sera interprété durant toute la saison par Christian Keyes, également connu pour le rôle du Démon Néron, dans DC Legends of Tomorrow.
Élément clef de la première époque de Supernatural, le Journal de John fait ici sa réapparition en aidant à identifier Asmodeus et le Shedim. Bien qu’aperçu en possession de Mary durant la saison 12, il n’avait plus été utilisé depuis l’épisode La Première Lame (9-11). En saison 13 et 14, il n’effectuera plus que des apparitions fugitives.
Sam est vu arborant son tatouage anti-possession, or celui-ci avait été effacé par Castiel lors de l’épisode Union sacrée (9-10). On peut toutefois imaginer que Sam s’en soit fait tatouer un autre, après l’expulsion de Gadreel. Élément important de l’imagerie de la série et porté par les différents membres du Clan Winchester, ce dessin avait fait son apparition après la possession de Sam par Meg (Possédé, 2-14). D’abord sous la forme d’amulettes offertes par Bobby, il est devenu un tatouage lors de l’épisode Jus In Bello (3-12), sur une idée de Sera Gamble.
Vague de puissance (The Rising Son, 13-02, ***)
Résumé :
En route vers le Bunker, Sam, Dean et Jack sont rattrapés par Donatello, lors d’une halte à un motel. Le Prophète a été attiré par le pouvoir du Nephilim. Or Amsmodeus, nouveau Roi de l’Enfer, va duper Jack en se faisant passer pour Donatello. Il l’incite à libérer les Shedim, des Démons ancestraux. Mais les Winchester et le vrai Donatello interviennent à temps. Mary et Lucifer sont confrontés à l’Archange Michael alternatif, qui prend le dessus sur son « frère ».
Critique :
Après les Anges, voici les Démons, décidément l’univers entier en veut au pauvre Jack, si gentil et si pur. On poursuit sur la même veine larmoyante que lors du lancement de saison, celle qui restera dominante par la suite concernant le nouveau venu, il faut bien le dire. Mais le récit va se montrer plus riche que précédemment. On apprécie ainsi la découverte progressive du Monde de l’Apocalypse en compagnie de Mary et d’un Lucifer manifestant toujours son humour bien à lui. Les auteurs savent alterner action et révélations progressives, jusqu’à une confrontation choc avec le Michael local, encore plus sinistre que le nôtre. On retrouve également Donatello avec plaisir, d’autant que Keith Szarabajka se révèle toujours aussi savoureux. On note toutefois que la disparition de son âme n’a aucun impact sur sa personnalité, tandis que le combat entre Lucifer et Michael, censé causer l’Apocalypse en saison 5, se résume à quelques coups de poings. Le duo de nouveaux showrunners semble décidé à avoir les coudées franches, espérons que cela n’aille pas trop loin.
L’arrivée d’Asmodeus apparaît globalement réussie, même s’il se montre moins subtil que Crowley ou Azazel. Il manifeste assez de ruse et puissance pour tenir son rang, et Jeffrey Vincent Parise lui apporte une saveur de méchant de Western assez plaisante. Il est bon que, contrairement aux autres Princes de l’Enfer, il ne soit pas soumis à Lucifer, cela va permettre d’agrémenter la partie. Si les effets spéciaux demeurent limités par le modeste budget de la série, la production se rattrape sur les bagarres et cascades, et surtout sur les décors, une valeur sûre de la série. La chambre du motel vaut une nouvelle fois le coup d’œil, de même que le bar ou la boutique du tatoueur. Le récit installe aussi un parallèle sensible entre le difficile rapport au père qu’éprouve Jack et celui vécu par Sam et Dean. Les saisons passent, mais la famille reste bien au cœur de Supernatural. L’hostilité de ce dernier vis-à-vis de Jack se justifie par le trauma de la perte de Mary et Castiel, mais l’on sent bien que cela évolue déjà. Jensen Ackles nous émeut par la découverte progressive de la paternité par Dean.
Anecdotes :
Dans la boutique de tatouage, on entend Blades, de The Zellots. Au bar, on entend Graveyard Shift, de Lynda Kay.
L’épisode voit l’apparition d’Asmodeus, quatrième et dernier des Princes de l’Enfer. Nouveau Roi de l’Enfer, il va demeurer un antagoniste récurrent durant la majeure partie de la saison. Asmodeus est interprété par Jeffrey Vincent Parise, également connu pour ses peintures à succès.
Asmodeus (ou Asmodée) est un important Démon apparaissant dans la Bible et le Talmud. Traditionnellement, il préside au péché de luxure, mais aussi aux jeux d’argent. Passé dans la culture populaire, il est notamment invoqué par Dark Willow dans le final de la saison 6 de Buffy contre les Vampires.
Le Michael alternatif sera interprété durant toute la saison par Christian Keyes, également connu pour le rôle du Démon Néron, dans DC Legends of Tomorrow.
Élément clef de la première époque de Supernatural, le Journal de John fait ici sa réapparition en aidant à identifier Asmodeus et le Shedim. Bien qu’aperçu en possession de Mary durant la saison 12, il n’avait plus été utilisé depuis l’épisode La Première Lame (9-11). En saison 13 et 14, il n’effectuera plus que des apparitions fugitives.
Sam est vu arborant son tatouage anti-possession, or celui-ci avait été effacé par Castiel lors de l’épisode Union sacrée (9-10). On peut toutefois imaginer que Sam s’en soit fait tatouer un autre, après l’expulsion de Gadreel. Élément important de l’imagerie de la série et porté par les différents membres du Clan Winchester, ce dessin avait fait son apparition après la possession de Sam par Meg (Possédé, 2-14). D’abord sous la forme d’amulettes offertes par Bobby, il est devenu un tatouage lors de l’épisode Jus In Bello (3-12), sur une idée de Sera Gamble.
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Re: Série "Supernatural"
Lithomancie (Patience, 13-03, ***)
Résumé :
Missouri Moseley demande l’aide des Winchester quand un Wright se met à tuer des Médiums pour se nourrir de leur cerveau particulier. Sa petite-fille Patience est menacée. Tandis que Sam veille sur Jack, Dean intervient en compagnie de Jody. Missouri est tuée, mais les deux Chasseurs triomphent du monstre, grâce aux pouvoirs nouvellement révélés de Prudence. Jody laisse ses coordonnées à Patience, au cas où celle-ci déciderait de se joindre à la Chasse. Sans s’en rendre compte, Jack ressuscite Castiel, qui se retrouve dans le Vide.
Critique :
Cette succession de meurtres de voyants, fait agréablement songer, toutes proportions gardées, au formidable épisode des X-Files que forma Voyance par procuration (3-04), l’un des tous meilleurs de cette série. Mais l’auteur Darin Morgan (à consommer sans modération aucune) avait su ne pas interrompre cette singulière enquête de Mulder et Scully par de sempiternelles et ennuyeuses digressions. Or Supernatural butte au contraire sur cette ornière par les retours successifs à Jack et à son cortège incessant de pathos et de prostration scénaristique. Le parallèle avec l’ostracisme qu’à vécu Sam lors de la période du Sang de Démon sonne juste, mais reste très démonstratif. On remarque aussi que le grand trauma sur la mort cette fois bien réelle de Castiel (la cinquième au compteur), lancé par les deux showrunners durant l’intersaison, aura duré en tout et pour tout trois épisodes, mais au moins la présence du Vide suscite une curiosité. L’opus retrouve fort heureusement des couleurs avec le retour émouvant de Missouri, avec un efficace effet rétroviseur, dès avant la saison 15.
Même si abrégée par les séquences Jack (le recours à la lithomancie tombe à pic pour accélérer les événements), la Chasse du jour se suit également avec plaisir, grâce à un Wright sardonique à souhait. Visiblement les deux nouveaux showrunners ont décidé d’en revenir à des monstres étant des ordures intégrales, mais aussi de doper les scènes de bagarres, réellement fracassantes depuis le début de la saison et sans effets spéciaux. De la bonne castagne à la Walker Texas Ranger. Mais le grand atout de l’opus demeure bien entendu Patience, pour laquelle on éprouvera aisément un authentique coup de cœur. La très douée Clark Backo communique parfaitement son trouble face à son univers qui s’effondre, mais aussi sa résilience et son courage. Outre qu’elle permet de démontrer la dynamique qu’apporte l’association de Chasseurs et de Médiums (l’une des originalités du projet Wayward Sisters), Patience devient instantanément un personnage que l’on a envie de suivre. Le contraste avec les pleurnicheries de Jack, face à leur trouble existentiel, saute également aux yeux, on comprend que les auteurs n’aient pas eu envie de creuser ce parallèle là.
Anecdotes :
Avec l’arrivée de Patience Turner, débute l’arc qui devait mener au lancement de Wayward Sisters, série dérivée mettant en scène les différentes jeunes femmes progressivement réunies par Jody, Chasseuses ou Médiums. L’épisode portant ce titre (13-10), devait en constituer le pré pilote, mais la série fut finalement annulée par le diffuseur.
Patience va participer à trois épisodes de la saison. Elle est interprétée par l’actrice et modèle canadienne Clark Backo, également vue dans Designated Survivor, Wynnona Earp, la Servante écarlate, Hemlock Grove...
La Médium Missouri Moseley n'avait pas été revue depuis La Maison des cauchemars (1-09). Douze ans plus tard, elle est de nouveau interprétée par Loretta Devine.
Missouri et son fils sont capables de procéder à la la lithomancie, c'est à dire à de la voyance par les pierres ou les gemmes. Cette pratique remonte à l'Antiquité et était liée aux prévisions des récoltes à venir, mais aussi à la médecine, chez les Romains. On jetait les pierres consacrées sur terre on dans un bassin d'eau et leur disposition était lue par l'oracle.
Résumé :
Missouri Moseley demande l’aide des Winchester quand un Wright se met à tuer des Médiums pour se nourrir de leur cerveau particulier. Sa petite-fille Patience est menacée. Tandis que Sam veille sur Jack, Dean intervient en compagnie de Jody. Missouri est tuée, mais les deux Chasseurs triomphent du monstre, grâce aux pouvoirs nouvellement révélés de Prudence. Jody laisse ses coordonnées à Patience, au cas où celle-ci déciderait de se joindre à la Chasse. Sans s’en rendre compte, Jack ressuscite Castiel, qui se retrouve dans le Vide.
Critique :
Cette succession de meurtres de voyants, fait agréablement songer, toutes proportions gardées, au formidable épisode des X-Files que forma Voyance par procuration (3-04), l’un des tous meilleurs de cette série. Mais l’auteur Darin Morgan (à consommer sans modération aucune) avait su ne pas interrompre cette singulière enquête de Mulder et Scully par de sempiternelles et ennuyeuses digressions. Or Supernatural butte au contraire sur cette ornière par les retours successifs à Jack et à son cortège incessant de pathos et de prostration scénaristique. Le parallèle avec l’ostracisme qu’à vécu Sam lors de la période du Sang de Démon sonne juste, mais reste très démonstratif. On remarque aussi que le grand trauma sur la mort cette fois bien réelle de Castiel (la cinquième au compteur), lancé par les deux showrunners durant l’intersaison, aura duré en tout et pour tout trois épisodes, mais au moins la présence du Vide suscite une curiosité. L’opus retrouve fort heureusement des couleurs avec le retour émouvant de Missouri, avec un efficace effet rétroviseur, dès avant la saison 15.
Même si abrégée par les séquences Jack (le recours à la lithomancie tombe à pic pour accélérer les événements), la Chasse du jour se suit également avec plaisir, grâce à un Wright sardonique à souhait. Visiblement les deux nouveaux showrunners ont décidé d’en revenir à des monstres étant des ordures intégrales, mais aussi de doper les scènes de bagarres, réellement fracassantes depuis le début de la saison et sans effets spéciaux. De la bonne castagne à la Walker Texas Ranger. Mais le grand atout de l’opus demeure bien entendu Patience, pour laquelle on éprouvera aisément un authentique coup de cœur. La très douée Clark Backo communique parfaitement son trouble face à son univers qui s’effondre, mais aussi sa résilience et son courage. Outre qu’elle permet de démontrer la dynamique qu’apporte l’association de Chasseurs et de Médiums (l’une des originalités du projet Wayward Sisters), Patience devient instantanément un personnage que l’on a envie de suivre. Le contraste avec les pleurnicheries de Jack, face à leur trouble existentiel, saute également aux yeux, on comprend que les auteurs n’aient pas eu envie de creuser ce parallèle là.
Anecdotes :
Avec l’arrivée de Patience Turner, débute l’arc qui devait mener au lancement de Wayward Sisters, série dérivée mettant en scène les différentes jeunes femmes progressivement réunies par Jody, Chasseuses ou Médiums. L’épisode portant ce titre (13-10), devait en constituer le pré pilote, mais la série fut finalement annulée par le diffuseur.
Patience va participer à trois épisodes de la saison. Elle est interprétée par l’actrice et modèle canadienne Clark Backo, également vue dans Designated Survivor, Wynnona Earp, la Servante écarlate, Hemlock Grove...
La Médium Missouri Moseley n'avait pas été revue depuis La Maison des cauchemars (1-09). Douze ans plus tard, elle est de nouveau interprétée par Loretta Devine.
Missouri et son fils sont capables de procéder à la la lithomancie, c'est à dire à de la voyance par les pierres ou les gemmes. Cette pratique remonte à l'Antiquité et était liée aux prévisions des récoltes à venir, mais aussi à la médecine, chez les Romains. On jetait les pierres consacrées sur terre on dans un bassin d'eau et leur disposition était lue par l'oracle.
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Re: Série "Supernatural"
Catharsis (The Big Empty, 13-04, ****)
Résumé :
Sam convainc Dean, toujours méfiant envers Jack, de l’accepter dans leur nouvelle affaire. Il s‘agit d’un Changeur de Formes tuant ses victimes après avoir revêtu l’aspect de proches disparus. Mais une de ses semblables utilise la même technique afin de donner la chance de pouvoir dire adieu aux décédés. Pendant ce temps. Castiel se confronter à l’Entité Cosmique régnant sur le Vide, et parvient à l’obliger à le renvoyer sur Terre.
Critique :
Retour aux classiques lors de ces retrouvailles avec les Changeurs de Formes, créatures comptant parmi les plus anciens adversaires de Sam et Dean. L’intrigue utilise efficacement leur pouvoir et leur ruse permettant de semer le trouble sur l’inusable formule de The Thing. Évidemment les auteurs succombent à la facilité usuelle les concernant, voulant que leur métamorphose soit longue et gorissime, ou au contraire quasi immédiate et magique, selon les besoins du scénario. Mais ce phénomène reste suffisamment limité pour ne pas trop déranger. On suit la Chasse du jour avec d’autant plus de plaisir que la présence de deux Changeurs de Formes résolument antagonistes s’en viennent brouiller les cartes. Comme toujours les scènes d’action s’avèrent réellement nerveuses cette saison et sans effets spéciaux, là encore la formule fonctionne.
La séance de conciliation improvisée entre les Wincehster, via le Changeur de Formes positif (sans doute le clou de l’épisode), permet d’exprimer avec force le trauma de Dean face à la double perte de Mary et Castiel. On regrettera une nouvelle fois la touche pathétique et la surenchère de pathos qu’y apporte Jack. On comprend que les auteurs aient décidé de laisser le maximum d’espace à cette Chasse réussie, quitte à limiter les confrontations entre Castiel et l’Entité. Malgré le joli double numéro d’interprétation de Misha Collins, Castiel n’est que de passage et l’on sent bien que les mystères du Vide sont laissés pour plus tard (la saison 14 le confirmera). Son retour imminent va sans doute redonner son allant à Dean et, espérons-le, secouer son apathie désespérée, afin que la saison débute vraiment. Le statu quo actuel ne gagnerait rien à se prolonger.
Anecdotes :
Quand Jack examine les faux papiers de Sam et Dean, il cite les Agents Bonham, Seger et Anderson. Il s’agit de références aux artistes John Bonham (Led Zeppelin), Bob Seger (chanteur solo) et Ian Anderson (Jethro Tull).
Ici vaincue par Castiel, l’Entité Cosmique régnant sur le Vide réapparaîtra en saison 14. Elle devrait également participer à la saison 15.
Déjà, évoqué en saison 11, le Vide est ici découvert. Sa nature et son apparence évoquent le Shéol, le séjour des morts dans la Bible hébraïque. Tous les morts sans distinction y sont rassemblés en un repos sans fin et sans rêves, dans un pays de l'oubli coupé de Dieu et se rapprochant du Néant.
Résumé :
Sam convainc Dean, toujours méfiant envers Jack, de l’accepter dans leur nouvelle affaire. Il s‘agit d’un Changeur de Formes tuant ses victimes après avoir revêtu l’aspect de proches disparus. Mais une de ses semblables utilise la même technique afin de donner la chance de pouvoir dire adieu aux décédés. Pendant ce temps. Castiel se confronter à l’Entité Cosmique régnant sur le Vide, et parvient à l’obliger à le renvoyer sur Terre.
Critique :
Retour aux classiques lors de ces retrouvailles avec les Changeurs de Formes, créatures comptant parmi les plus anciens adversaires de Sam et Dean. L’intrigue utilise efficacement leur pouvoir et leur ruse permettant de semer le trouble sur l’inusable formule de The Thing. Évidemment les auteurs succombent à la facilité usuelle les concernant, voulant que leur métamorphose soit longue et gorissime, ou au contraire quasi immédiate et magique, selon les besoins du scénario. Mais ce phénomène reste suffisamment limité pour ne pas trop déranger. On suit la Chasse du jour avec d’autant plus de plaisir que la présence de deux Changeurs de Formes résolument antagonistes s’en viennent brouiller les cartes. Comme toujours les scènes d’action s’avèrent réellement nerveuses cette saison et sans effets spéciaux, là encore la formule fonctionne.
La séance de conciliation improvisée entre les Wincehster, via le Changeur de Formes positif (sans doute le clou de l’épisode), permet d’exprimer avec force le trauma de Dean face à la double perte de Mary et Castiel. On regrettera une nouvelle fois la touche pathétique et la surenchère de pathos qu’y apporte Jack. On comprend que les auteurs aient décidé de laisser le maximum d’espace à cette Chasse réussie, quitte à limiter les confrontations entre Castiel et l’Entité. Malgré le joli double numéro d’interprétation de Misha Collins, Castiel n’est que de passage et l’on sent bien que les mystères du Vide sont laissés pour plus tard (la saison 14 le confirmera). Son retour imminent va sans doute redonner son allant à Dean et, espérons-le, secouer son apathie désespérée, afin que la saison débute vraiment. Le statu quo actuel ne gagnerait rien à se prolonger.
Anecdotes :
Quand Jack examine les faux papiers de Sam et Dean, il cite les Agents Bonham, Seger et Anderson. Il s’agit de références aux artistes John Bonham (Led Zeppelin), Bob Seger (chanteur solo) et Ian Anderson (Jethro Tull).
Ici vaincue par Castiel, l’Entité Cosmique régnant sur le Vide réapparaîtra en saison 14. Elle devrait également participer à la saison 15.
Déjà, évoqué en saison 11, le Vide est ici découvert. Sa nature et son apparence évoquent le Shéol, le séjour des morts dans la Bible hébraïque. Tous les morts sans distinction y sont rassemblés en un repos sans fin et sans rêves, dans un pays de l'oubli coupé de Dieu et se rapprochant du Néant.
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Re: Série "Supernatural"
Quoi de neuf, docteur ? (Advanced Thanatology, 13-05, ****)
Résumé :
Sam et Dean enquêtent sur un meurtre survenu dans asile psychiatrique désaffecté. Ils détruisent le fantôme d’un psychiatre fou, mais l’endroit demeure hanté. Dean procède à sa mort clinique pour pouvoir traquer les fantômes, mais Billie, la nouvelle Mort, intervient. Elle libère les fantômes et révèle à Dean toutes ses morts possibles à l’avenir. Mais elle estime que les Winchester doivent survivre pour fermer la faille dimensionnelle. Castiel rejoint les deux frères.
Critique :
Outre l’absence bienvenue de Jack, l’épisode a la bonne idée de nous offrir l’histoire la plus effrayante que l’on ait vu dans Supernatural depuis belle lurette. Ainsi la traditionnelle séquence horrifique d’avant générique se voit particulièrement allongée et exacerbée en mode Blairwitch. Le décor s’y prête à merveille, avec une nouvelle réussite des artistes de la série. Le fantôme du bon docteur s’avère également particulièrement tordu et amateur de trépanations , un vrai régal. Les masques participent également à cet aspect visuel particulièrement réussi. Le décès du jeune Shawn émeut particulièrement. Depuis les événements de la fin de saison dernière, cela faisait finalement pas mal de temps que l’on n’avait pas vus Sam et Dean simplement mener une affaire ensembles et cela fait plaisir de les retrouver ainsi, en duo.
Le voyage de Dean au Royaume de la Mort demeure le grand moment de l’opus, avec une tension dramatique toujours renouvelée, même si c’est déjà la troisième fois qu’il pratique cet exercice depuis le début de la série. Instituer pleinement Billie comme la nouvelle incarnation de la Mort continue de développer l’univers de la série, même si, à force de la retrouver d’épisode en épisode, on l’avait déjà quelque peu assimilée à cette fonction à cette fonction. Sa Bibliothèque des morts à venir constitue un nouveau décor très évocateur, décidément l’aspect graphique reste une valeur sûre de la période. Jensen Ackles et la toujours parfaite Lisa Berry portent avec éloquence le dialogue autour du désir de mort de Dean. La saison 13 continue à planter son décor, en prenant son temps, mais avec un sens certain du détail. Beau moment d’émotion silencieuse, es retrouvailles avec Castiel achèvent ce mouvement et permet enfin de débloquer l’action principale.
Anecdotes :
Durant l’appel de Castiel et les retrouvailles, on entend It's Never Too Late, de Steppenwolf.
La scène de l’escalier a été tournée au Château de Hatley, qui a servi de résidence à Oliver dans Arrow et à Lex Luthor dans Smallville.
Dean rassure Sam en lui disant qu’il a déjà procédé à des morts cliniques afin d’entrer en contact avec la Faucheuse. Cet effectivement survenu lors des épisodes Rendez-vous avec la Mort (6-11) et Deuxième Chance (11-17).
Parmi les possibles morts de Dean que Billie évoque avec l’intéressé, on remarque l’évocation d’une goule dans un cimetière, ce qui annonce l’épisode suivant. Elle cite également être brûlé par une sorcière rousse, ce qui peut correspondre aussi bien à Rowena qu’à Mélisandre dans Game of Thrones !
Sam et Dean se font passer pour les Agents Page et Plant, soit un clin d’œil à Jimmy Page et Robert Plant, de Led Zeppelin.
Résumé :
Sam et Dean enquêtent sur un meurtre survenu dans asile psychiatrique désaffecté. Ils détruisent le fantôme d’un psychiatre fou, mais l’endroit demeure hanté. Dean procède à sa mort clinique pour pouvoir traquer les fantômes, mais Billie, la nouvelle Mort, intervient. Elle libère les fantômes et révèle à Dean toutes ses morts possibles à l’avenir. Mais elle estime que les Winchester doivent survivre pour fermer la faille dimensionnelle. Castiel rejoint les deux frères.
Critique :
Outre l’absence bienvenue de Jack, l’épisode a la bonne idée de nous offrir l’histoire la plus effrayante que l’on ait vu dans Supernatural depuis belle lurette. Ainsi la traditionnelle séquence horrifique d’avant générique se voit particulièrement allongée et exacerbée en mode Blairwitch. Le décor s’y prête à merveille, avec une nouvelle réussite des artistes de la série. Le fantôme du bon docteur s’avère également particulièrement tordu et amateur de trépanations , un vrai régal. Les masques participent également à cet aspect visuel particulièrement réussi. Le décès du jeune Shawn émeut particulièrement. Depuis les événements de la fin de saison dernière, cela faisait finalement pas mal de temps que l’on n’avait pas vus Sam et Dean simplement mener une affaire ensembles et cela fait plaisir de les retrouver ainsi, en duo.
Le voyage de Dean au Royaume de la Mort demeure le grand moment de l’opus, avec une tension dramatique toujours renouvelée, même si c’est déjà la troisième fois qu’il pratique cet exercice depuis le début de la série. Instituer pleinement Billie comme la nouvelle incarnation de la Mort continue de développer l’univers de la série, même si, à force de la retrouver d’épisode en épisode, on l’avait déjà quelque peu assimilée à cette fonction à cette fonction. Sa Bibliothèque des morts à venir constitue un nouveau décor très évocateur, décidément l’aspect graphique reste une valeur sûre de la période. Jensen Ackles et la toujours parfaite Lisa Berry portent avec éloquence le dialogue autour du désir de mort de Dean. La saison 13 continue à planter son décor, en prenant son temps, mais avec un sens certain du détail. Beau moment d’émotion silencieuse, es retrouvailles avec Castiel achèvent ce mouvement et permet enfin de débloquer l’action principale.
Anecdotes :
Durant l’appel de Castiel et les retrouvailles, on entend It's Never Too Late, de Steppenwolf.
La scène de l’escalier a été tournée au Château de Hatley, qui a servi de résidence à Oliver dans Arrow et à Lex Luthor dans Smallville.
Dean rassure Sam en lui disant qu’il a déjà procédé à des morts cliniques afin d’entrer en contact avec la Faucheuse. Cet effectivement survenu lors des épisodes Rendez-vous avec la Mort (6-11) et Deuxième Chance (11-17).
Parmi les possibles morts de Dean que Billie évoque avec l’intéressé, on remarque l’évocation d’une goule dans un cimetière, ce qui annonce l’épisode suivant. Elle cite également être brûlé par une sorcière rousse, ce qui peut correspondre aussi bien à Rowena qu’à Mélisandre dans Game of Thrones !
Sam et Dean se font passer pour les Agents Page et Plant, soit un clin d’œil à Jimmy Page et Robert Plant, de Led Zeppelin.
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Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Règlement de compte à OK Corral (Tombstone, 13-06, ***)
Résumé :
Sam, Dean, Castiel et Jack se rendent à Dodge City pour enquêter sur de mystérieuses disparitions de cadavres survenant dans un cimetière. Dean est dans on élément dans cette ville de cow-boys. Ils triomphent d’une goule ayant revêtu la forme d’un célèbre hors la loi de Western et s’étant fiancée avec la tenancière des pompes funèbres situées à côté du cimetière. Mais durant l’affrontement Jack tue accidentellement un innocent. Effondré, il s’enfuit soudainement.
Critique :
Le retour de Castiel a l’heureuse fortune d’évaporer la sinistrose de Dean, qui menaçait de devenir ennuyeuse. La bonne humeur du gaillard est telle que l’épisode deviendra sans doute très populaire chez les amateurs du ship Destiel ! D’ailleurs les auteurs ne manquent de plaisanter là-dessus, avec les commentaires de Castiel à propos des réveils difficiles de Dean ou à les montrer arborant chapeau de cow-boy, quelque part entre les Village People et Brokeback Mountain. Misha Collins et Jensen Ackles s’amusent bien, nous aussi.
L’autre source euphorisante de cet opus longtemps distrayant reste les retrouvailles entre Dean et l’ambiance Western dont il raffole. Sans aller jusqu’à un voyage dans le temps comme lors de Les Mystères de l’Ouest (6-18), Règlement de compte à OK Corral devient quasiment un épisode thématique, où rien ne manque. Personnages archétypaux, bande son aux oignons, références au cinéma ou au folklore, présence bienvenue de Natifs, affrontement effectivement très à la OK Corral, inévitable chambre de motel au goût du jour… Supernatural fait feu de tout bois, avec allant et bonne humeur. On remarque au passage que Castiel et Dean se font passer pour des Texas Rangers. Pas Sam, mais ce n’est sans doute que partie remise !
Évidemment cela ne va pas sans sacrifier quelque peu la densité de l’intrigue, d’autant que la goule ne représente pas vraiment l’adversaire le plus redoutable affronté par les Winchester. Mais elle participe à la bonne ambiance avec une caricature des bandits de Western à peu près aussi joyeusement caricaturale que le fut naguère celle du Dracula des classiques d’Universal Studios. Malheureusement la fête se gâchée sur le tard par un nouveau malheur s’abattant sur le pauvre Jack, qui n’interrompt ses jérémiades que pour s’enfuir. Tout ceci se montre pachydermique au possible. Jack a beau être un jeune adulte, il est néanmoins en train de gagner sa place au sein de la longue série des ados têtes à claques des séries télé.
Anecdotes :
Quand Dean et Castiel arrivent sur la scène de crime, on entend Space Cowboy, de Steve Miller Band. Quand Sam et Jack rencontrent Athéna, on entend They Call Me Zombie, de Messer Chups.
Dean, Castiel, Sam, et Jack se font passer pour les Agents Russell, Kilmer, Elliott et Paxton, soit les acteurs du Western Tombstone (1993), qui donne son titre original à l’épisode.
Athéna se déclare très satisfaite des cours de maquillage de Ben Carruth. Benjamin Godeau Carruth est le responsable des maquillages horrifiques de Supernatural.
La ville de Dodge City (Kansas) est effectivement souvent assimilée aux cow-boys. Elle servait de lei de convergence pour les troupeaux en provenance du taxas, avant qu’ils ne partent en train pour les grandes villes du nord-est. Évoqué par Dean, Wyatt Earp y servit comme Marshall avant de s'installer à Tombstone.
Résumé :
Sam, Dean, Castiel et Jack se rendent à Dodge City pour enquêter sur de mystérieuses disparitions de cadavres survenant dans un cimetière. Dean est dans on élément dans cette ville de cow-boys. Ils triomphent d’une goule ayant revêtu la forme d’un célèbre hors la loi de Western et s’étant fiancée avec la tenancière des pompes funèbres situées à côté du cimetière. Mais durant l’affrontement Jack tue accidentellement un innocent. Effondré, il s’enfuit soudainement.
Critique :
Le retour de Castiel a l’heureuse fortune d’évaporer la sinistrose de Dean, qui menaçait de devenir ennuyeuse. La bonne humeur du gaillard est telle que l’épisode deviendra sans doute très populaire chez les amateurs du ship Destiel ! D’ailleurs les auteurs ne manquent de plaisanter là-dessus, avec les commentaires de Castiel à propos des réveils difficiles de Dean ou à les montrer arborant chapeau de cow-boy, quelque part entre les Village People et Brokeback Mountain. Misha Collins et Jensen Ackles s’amusent bien, nous aussi.
L’autre source euphorisante de cet opus longtemps distrayant reste les retrouvailles entre Dean et l’ambiance Western dont il raffole. Sans aller jusqu’à un voyage dans le temps comme lors de Les Mystères de l’Ouest (6-18), Règlement de compte à OK Corral devient quasiment un épisode thématique, où rien ne manque. Personnages archétypaux, bande son aux oignons, références au cinéma ou au folklore, présence bienvenue de Natifs, affrontement effectivement très à la OK Corral, inévitable chambre de motel au goût du jour… Supernatural fait feu de tout bois, avec allant et bonne humeur. On remarque au passage que Castiel et Dean se font passer pour des Texas Rangers. Pas Sam, mais ce n’est sans doute que partie remise !
Évidemment cela ne va pas sans sacrifier quelque peu la densité de l’intrigue, d’autant que la goule ne représente pas vraiment l’adversaire le plus redoutable affronté par les Winchester. Mais elle participe à la bonne ambiance avec une caricature des bandits de Western à peu près aussi joyeusement caricaturale que le fut naguère celle du Dracula des classiques d’Universal Studios. Malheureusement la fête se gâchée sur le tard par un nouveau malheur s’abattant sur le pauvre Jack, qui n’interrompt ses jérémiades que pour s’enfuir. Tout ceci se montre pachydermique au possible. Jack a beau être un jeune adulte, il est néanmoins en train de gagner sa place au sein de la longue série des ados têtes à claques des séries télé.
Anecdotes :
Quand Dean et Castiel arrivent sur la scène de crime, on entend Space Cowboy, de Steve Miller Band. Quand Sam et Jack rencontrent Athéna, on entend They Call Me Zombie, de Messer Chups.
Dean, Castiel, Sam, et Jack se font passer pour les Agents Russell, Kilmer, Elliott et Paxton, soit les acteurs du Western Tombstone (1993), qui donne son titre original à l’épisode.
Athéna se déclare très satisfaite des cours de maquillage de Ben Carruth. Benjamin Godeau Carruth est le responsable des maquillages horrifiques de Supernatural.
La ville de Dodge City (Kansas) est effectivement souvent assimilée aux cow-boys. Elle servait de lei de convergence pour les troupeaux en provenance du taxas, avant qu’ils ne partent en train pour les grandes villes du nord-est. Évoqué par Dean, Wyatt Earp y servit comme Marshall avant de s'installer à Tombstone.
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Re: Série "Supernatural"
Faux Jumeaux (War of the Worlds, 13-07, ****)
Résumé :
Michel utilise la Grâce de Lucifer pour rouvrir le Portail, mais ce dernier s’échappe. Il se retrouve sur Terre, très affaibli. Il fait alliance avec Castiel pour retrouver Jack, lui assurant que son filsest le seule à pouvoir stopper Michael. Au bord de l’extinction, les Anges recherchent aussi Jack, car ils ont besoin de lui pour soutenir le Paradis. Asmodeus s’en même en capturant Castiel et Lucifer. Pendant ce temps Sam et Dean retrouvent Kesh ayant ressuscité grâce à Rowena.
Critique :
On espérait que le retour de Castiel permette enfin de débloquer une saison jusque-là enchâssée dans le pathos de Jack et la quasi dépression de Dean. Faux jumeaux repond idéalement à cette attente, par la succession effrénée de rebondissements et de scènes d’action dont il nous régale. C’est d’autant plus vrai que cette intrigue échevelée se voit mise en scène avec dynamisme par le toujours efficace Richard Speight Jr. De plus elle embrasse l’ensemble des nombreuses factions recherchant Jack. Cela se bouscule derrière le Néphilim, au point que l’on songe parfois à l’épisode Le Legs de Chapeau Melon. Mais l’histoire demeure structurée avec suffisamment de clarté pour que l’on suive parfaitement les péripéties, tout en découvrant les motivations de chacun.
Ainsi chaque partie se voit-elle gratifiee d’au moins une scène particulièrement révélatrice, que cela soit pour la cruauté et la puissance d’un Michael alternatif encore plus sinistre que le nôtre, ou un Ketch toujours agréablement planté en agent secret du Fantastique, menant double, voire triple jeu. Dumah et la faction angélique ont du mal à nous émouvoir après ce que les Anges ont démontré lors des saisons précédentes, à quelques notables exceptions près. Mais après tout il faut bien que quelqu’un veille sur le Paradis. Dumah (Erica Serra, toujours fabuleuse) et ses deux amies manieuses de lames forment un trio féminin pour le moins redoutable, les Anges de Supernatural n’ont rien à envier à ceux de Charlie question baston ! Une nouvelle fois, on apprécie particulièrement Lucifer. Avoir les ailes rognées le force à se rabattre sur la ruse (il joue de Castiel comme d’une harpe) et l’humour vachard. Mark Pellegrino se délecte d’une situation qui n’est pas sans évoquer celle de Spike avec sa puce intégrée.
La mateurs de Sam et Dean pourront regretter de voir leur importance relativisée dans le flot des événements. Mais c’est la conséquence logique d’un échiquier désormais aussi élargi, ils ne peuvent tout simplement pas être partout. Asmodéus tire efficacement son épingle du jeu,, mais l’on ne peut s’empêcher de regretter l’absence de Crowley au sein d’un tel enchevêtrement d’intrigues, on se serait certainement davanatge amusé. Il s’avère très difficile de succéder à celui qui restera définitivement le seul vrai Roi de l’Enfer pour les fans. On peut aussi noter que le retour de Kevin, ou du moins de son alter ego du Monde de l’Apocalypse, relève d’un pur fan service. Michael aurait très bien pu prononcer le sortilège lui-même. Qu’importe, cette fois la saison 13 est sur les rails.
Anecdotes :
Quand Castiel et Lucifer discutent de Jack au bar, on entend Blues Are Turning Black, de Stephen Emil Dudas (Extreme Music).
Diffusé lors de la fête de Thanksgiving, l’épisode reste celui ayant connu la plus faible audience de toute la série. Il est également le quatrième réalisé par Richard Speight Jr. pour Supernatural.
L’église désaffectée servant de quartier général à Michael devait initialement être un bunker, mais carte blanche fut donnée aux décorateurs, qui optèrent finalement pour cet édifice.
Dumah, l’un des derniers Anges encore en vie, fait ici son apparition. Elle effectuera plusieurs apparitions durant les saisons 13 et 14 et est interprétée par Erica Serra (Eurêka, The 100). Dans le folklore yiddish, Dumah est l’Ange de la Mort, mais aussi du Silence.
Résumé :
Michel utilise la Grâce de Lucifer pour rouvrir le Portail, mais ce dernier s’échappe. Il se retrouve sur Terre, très affaibli. Il fait alliance avec Castiel pour retrouver Jack, lui assurant que son filsest le seule à pouvoir stopper Michael. Au bord de l’extinction, les Anges recherchent aussi Jack, car ils ont besoin de lui pour soutenir le Paradis. Asmodeus s’en même en capturant Castiel et Lucifer. Pendant ce temps Sam et Dean retrouvent Kesh ayant ressuscité grâce à Rowena.
Critique :
On espérait que le retour de Castiel permette enfin de débloquer une saison jusque-là enchâssée dans le pathos de Jack et la quasi dépression de Dean. Faux jumeaux repond idéalement à cette attente, par la succession effrénée de rebondissements et de scènes d’action dont il nous régale. C’est d’autant plus vrai que cette intrigue échevelée se voit mise en scène avec dynamisme par le toujours efficace Richard Speight Jr. De plus elle embrasse l’ensemble des nombreuses factions recherchant Jack. Cela se bouscule derrière le Néphilim, au point que l’on songe parfois à l’épisode Le Legs de Chapeau Melon. Mais l’histoire demeure structurée avec suffisamment de clarté pour que l’on suive parfaitement les péripéties, tout en découvrant les motivations de chacun.
Ainsi chaque partie se voit-elle gratifiee d’au moins une scène particulièrement révélatrice, que cela soit pour la cruauté et la puissance d’un Michael alternatif encore plus sinistre que le nôtre, ou un Ketch toujours agréablement planté en agent secret du Fantastique, menant double, voire triple jeu. Dumah et la faction angélique ont du mal à nous émouvoir après ce que les Anges ont démontré lors des saisons précédentes, à quelques notables exceptions près. Mais après tout il faut bien que quelqu’un veille sur le Paradis. Dumah (Erica Serra, toujours fabuleuse) et ses deux amies manieuses de lames forment un trio féminin pour le moins redoutable, les Anges de Supernatural n’ont rien à envier à ceux de Charlie question baston ! Une nouvelle fois, on apprécie particulièrement Lucifer. Avoir les ailes rognées le force à se rabattre sur la ruse (il joue de Castiel comme d’une harpe) et l’humour vachard. Mark Pellegrino se délecte d’une situation qui n’est pas sans évoquer celle de Spike avec sa puce intégrée.
La mateurs de Sam et Dean pourront regretter de voir leur importance relativisée dans le flot des événements. Mais c’est la conséquence logique d’un échiquier désormais aussi élargi, ils ne peuvent tout simplement pas être partout. Asmodéus tire efficacement son épingle du jeu,, mais l’on ne peut s’empêcher de regretter l’absence de Crowley au sein d’un tel enchevêtrement d’intrigues, on se serait certainement davanatge amusé. Il s’avère très difficile de succéder à celui qui restera définitivement le seul vrai Roi de l’Enfer pour les fans. On peut aussi noter que le retour de Kevin, ou du moins de son alter ego du Monde de l’Apocalypse, relève d’un pur fan service. Michael aurait très bien pu prononcer le sortilège lui-même. Qu’importe, cette fois la saison 13 est sur les rails.
Anecdotes :
Quand Castiel et Lucifer discutent de Jack au bar, on entend Blues Are Turning Black, de Stephen Emil Dudas (Extreme Music).
Diffusé lors de la fête de Thanksgiving, l’épisode reste celui ayant connu la plus faible audience de toute la série. Il est également le quatrième réalisé par Richard Speight Jr. pour Supernatural.
L’église désaffectée servant de quartier général à Michael devait initialement être un bunker, mais carte blanche fut donnée aux décorateurs, qui optèrent finalement pour cet édifice.
Dumah, l’un des derniers Anges encore en vie, fait ici son apparition. Elle effectuera plusieurs apparitions durant les saisons 13 et 14 et est interprétée par Erica Serra (Eurêka, The 100). Dans le folklore yiddish, Dumah est l’Ange de la Mort, mais aussi du Silence.
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Re: Série "Supernatural"
Le Casse du siècle (The Scorpion and the Frog, 13-08, ***)
Résumé :
Le Démon des Carrefours Barthamus propose à Sam et Dean de leur procurer un sortilège permettant de retrouver Jack. Toutefois il leur demande en échange de participer à un cambriolage chez Luther, collectionneur d’artefacts magiques. L’expédition réussit, même si Asmodeus a fait prévenir Luther. Mais les Winchester préfèrent finalement détruire le Démon des Carrefours et libérer ainsi une une jeune femme de son emprise.
Critique :
Après une introduction sans doute un tantinet trop longue et consacrée à quelques péripéties dispensables (un tiers de l’opus est déjà passé quand débute le cambriolage proprement dit), l’intrigue prend rapidement la forme clairement identifiable d’un film de casse agrémenté de Fantastique. Si l’alliance de ce type de récit avec la Science-fiction a pu donner de beaux fruits (Braquage temporel dans Doctor Who, notamment), il s’agit d’une longue tradition concernant la fantasy. Après tout Le Hobbit et son Cambrioleur c’était déjà un peu ça, ainsi que bon nombre d’aventures de Donjons et Dragons. Indiana Jones a également donné ses lettres de noblesse au genre à l’écran, et l’épisode collant assidûment à ce modèle, il en devient aussi distrayant que prévisible. Au moins joue-t-il franchement la carte de l’amusement, davantage que lors du similaire La Boîte de Werther (10-13), bien aidé en cela par l’absence de Jack, décidément meilleur en MacGuffin qu’en personnage.
Les diverses rencontres et péripéties joue clairement la carte de l’humour, sans pour autant que l’ensemble aile jusqu’à verser dans la parodie. On y retrouve pour le coup une touche très Supernatural, entre gags bien gore comme on aime et un Dean en roue libre, avec un Jensen Ackles tout à son affaire. Les résolutions de pièges résultent très malines et jouant à merveille des codes de la série :artefacts, pactes des Démons des Carrefours, passé de Dean en Enfer, etc. On regrettera simplement que la jeune cambrioleuse soumise à Barthamus s’avère une simple réplique de Charlie (d’autant que l’on ne peut s’empêcher de penser qu’elle aurait pu permettre d’astucieuses retrouvailles avec Bela Talbot). Mais l’épisode vaut également pour les deux antagonistes rivaux du jour, interprétés avec beaucoup de saveur de présence par les excellents Richard Brake et David Cubitt. Assez logiquement pour un Démon des Carrefours pur jus, on apprécie en particulier que Barthamus nous fasse retrouver des scènes à la Crowley, bien davantage que le bien plus impérieux que byzantin Asmodeus.
Anecdotes :
Le sortilège a initialement été conçu par le Roi Salomon afin de lui permettre de retrouver le mystérieuse Reine de Saba, qui était un Néphilim. Évoquée par toutes les religions du Livre, la Reine de Saba a depuis toujours été une source d’inspiration aussi bien pour les artistes que pour les archéologues. Passé dans la culture populaire, elle est actuellement interprétée par Yetide Badaki dans la série American Gods.
David Cubitt (Barthamus) est une figure récurrente des séries fantastiques ou de Science-fiction. Il a ainsi été le policier Lee Scanion dans Medium, mais a aussi participé à Sirens, les Voyageurs du temps, Van Helsing...
Richard Brake (Luther), évidemment méconnaissable ici, est l’acteur interprétant le Night King dans Game of Thrones. Un clin d’œil y est fait quand Dean lui déclare espérer conclure l’affaire suffisamment rapidement pour voir Game of Thrones à la télévision, Luther lui répliquant qu’il a toujours préféré les romans.
Le titre original fait référence à une très ancienne fable, Le Scorpion et la Grenouille. Un scorpion pique une grenouille le faisant traverser une rivière et tous deux meurent. Le scorpion déclare à la grenouille qu’il a agi ainsi car c’est dans sa nature. De nombreuses séries ont pareillement repris ce titre pour intituler l’un de leurs épisodes.
Le musée anglais est en fait The Permanent, édifice servant à ds locations pour réceptions ou événements divers. Il a plusieurs fois servi de décor extérieur à la série représentant notamment un bâtiment désaffecté hébergeant un clan de Vampires (L'Alpha, 6-05), ou une banque dévalisée par Dwight Mahoney (Quoi de neuf, docteur ?, 8-08).
Dean parvient ici à manger sa part de tarte (ou tourte), une running joke au long cours voulant qu’il ne réussisse presque jamais à manger son plat favori. Son amour pour les tartes est établi dans l’épisode L’Épouvantail (1-11) et ses difficultés récurrentes apparaissent dans L'Armée des Ténèbres (2-21), quand Sam est enlevé par des Damons alors qu’il était parti lui en acheter une part. Les fans sont toujours restés friands de cette figure de style.
Résumé :
Le Démon des Carrefours Barthamus propose à Sam et Dean de leur procurer un sortilège permettant de retrouver Jack. Toutefois il leur demande en échange de participer à un cambriolage chez Luther, collectionneur d’artefacts magiques. L’expédition réussit, même si Asmodeus a fait prévenir Luther. Mais les Winchester préfèrent finalement détruire le Démon des Carrefours et libérer ainsi une une jeune femme de son emprise.
Critique :
Après une introduction sans doute un tantinet trop longue et consacrée à quelques péripéties dispensables (un tiers de l’opus est déjà passé quand débute le cambriolage proprement dit), l’intrigue prend rapidement la forme clairement identifiable d’un film de casse agrémenté de Fantastique. Si l’alliance de ce type de récit avec la Science-fiction a pu donner de beaux fruits (Braquage temporel dans Doctor Who, notamment), il s’agit d’une longue tradition concernant la fantasy. Après tout Le Hobbit et son Cambrioleur c’était déjà un peu ça, ainsi que bon nombre d’aventures de Donjons et Dragons. Indiana Jones a également donné ses lettres de noblesse au genre à l’écran, et l’épisode collant assidûment à ce modèle, il en devient aussi distrayant que prévisible. Au moins joue-t-il franchement la carte de l’amusement, davantage que lors du similaire La Boîte de Werther (10-13), bien aidé en cela par l’absence de Jack, décidément meilleur en MacGuffin qu’en personnage.
Les diverses rencontres et péripéties joue clairement la carte de l’humour, sans pour autant que l’ensemble aile jusqu’à verser dans la parodie. On y retrouve pour le coup une touche très Supernatural, entre gags bien gore comme on aime et un Dean en roue libre, avec un Jensen Ackles tout à son affaire. Les résolutions de pièges résultent très malines et jouant à merveille des codes de la série :artefacts, pactes des Démons des Carrefours, passé de Dean en Enfer, etc. On regrettera simplement que la jeune cambrioleuse soumise à Barthamus s’avère une simple réplique de Charlie (d’autant que l’on ne peut s’empêcher de penser qu’elle aurait pu permettre d’astucieuses retrouvailles avec Bela Talbot). Mais l’épisode vaut également pour les deux antagonistes rivaux du jour, interprétés avec beaucoup de saveur de présence par les excellents Richard Brake et David Cubitt. Assez logiquement pour un Démon des Carrefours pur jus, on apprécie en particulier que Barthamus nous fasse retrouver des scènes à la Crowley, bien davantage que le bien plus impérieux que byzantin Asmodeus.
Anecdotes :
Le sortilège a initialement été conçu par le Roi Salomon afin de lui permettre de retrouver le mystérieuse Reine de Saba, qui était un Néphilim. Évoquée par toutes les religions du Livre, la Reine de Saba a depuis toujours été une source d’inspiration aussi bien pour les artistes que pour les archéologues. Passé dans la culture populaire, elle est actuellement interprétée par Yetide Badaki dans la série American Gods.
David Cubitt (Barthamus) est une figure récurrente des séries fantastiques ou de Science-fiction. Il a ainsi été le policier Lee Scanion dans Medium, mais a aussi participé à Sirens, les Voyageurs du temps, Van Helsing...
Richard Brake (Luther), évidemment méconnaissable ici, est l’acteur interprétant le Night King dans Game of Thrones. Un clin d’œil y est fait quand Dean lui déclare espérer conclure l’affaire suffisamment rapidement pour voir Game of Thrones à la télévision, Luther lui répliquant qu’il a toujours préféré les romans.
Le titre original fait référence à une très ancienne fable, Le Scorpion et la Grenouille. Un scorpion pique une grenouille le faisant traverser une rivière et tous deux meurent. Le scorpion déclare à la grenouille qu’il a agi ainsi car c’est dans sa nature. De nombreuses séries ont pareillement repris ce titre pour intituler l’un de leurs épisodes.
Le musée anglais est en fait The Permanent, édifice servant à ds locations pour réceptions ou événements divers. Il a plusieurs fois servi de décor extérieur à la série représentant notamment un bâtiment désaffecté hébergeant un clan de Vampires (L'Alpha, 6-05), ou une banque dévalisée par Dwight Mahoney (Quoi de neuf, docteur ?, 8-08).
Dean parvient ici à manger sa part de tarte (ou tourte), une running joke au long cours voulant qu’il ne réussisse presque jamais à manger son plat favori. Son amour pour les tartes est établi dans l’épisode L’Épouvantail (1-11) et ses difficultés récurrentes apparaissent dans L'Armée des Ténèbres (2-21), quand Sam est enlevé par des Damons alors qu’il était parti lui en acheter une part. Les fans sont toujours restés friands de cette figure de style.
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