Série "Supernatural"
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Re: Série "Supernatural"
Le Casse du siècle (The Scorpion and the Frog, 13-08, ***)
Résumé :
Le Démon des Carrefours Barthamus propose à Sam et Dean de leur procurer un sortilège permettant de retrouver Jack. Toutefois il leur demande en échange de participer à un cambriolage chez Luther, collectionneur d’artefacts magiques. L’expédition réussit, même si Asmodeus a fait prévenir Luther. Mais les Winchester préfèrent finalement détruire le Démon des Carrefours et libérer ainsi une une jeune femme de son emprise.
Critique :
Après une introduction sans doute un tantinet trop longue et consacrée à quelques péripéties dispensables (un tiers de l’opus est déjà passé quand débute le cambriolage proprement dit), l’intrigue prend rapidement la forme clairement identifiable d’un film de casse agrémenté de Fantastique. Si l’alliance de ce type de récit avec la Science-fiction a pu donner de beaux fruits (Braquage temporel dans Doctor Who, notamment), il s’agit d’une longue tradition concernant la fantasy. Après tout Le Hobbit et son Cambrioleur c’était déjà un peu ça, ainsi que bon nombre d’aventures de Donjons et Dragons. Indiana Jones a également donné ses lettres de noblesse au genre à l’écran, et l’épisode collant assidûment à ce modèle, il en devient aussi distrayant que prévisible. Au moins joue-t-il franchement la carte de l’amusement, davantage que lors du similaire La Boîte de Werther (10-13), bien aidé en cela par l’absence de Jack, décidément meilleur en MacGuffin qu’en personnage.
Les diverses rencontres et péripéties joue clairement la carte de l’humour, sans pour autant que l’ensemble aile jusqu’à verser dans la parodie. On y retrouve pour le coup une touche très Supernatural, entre gags bien gore comme on aime et un Dean en roue libre, avec un Jensen Ackles tout à son affaire. Les résolutions de pièges résultent très malines et jouant à merveille des codes de la série :artefacts, pactes des Démons des Carrefours, passé de Dean en Enfer, etc. On regrettera simplement que la jeune cambrioleuse soumise à Barthamus s’avère une simple réplique de Charlie (d’autant que l’on ne peut s’empêcher de penser qu’elle aurait pu permettre d’astucieuses retrouvailles avec Bela Talbot). Mais l’épisode vaut également pour les deux antagonistes rivaux du jour, interprétés avec beaucoup de saveur de présence par les excellents Richard Brake et David Cubitt. Assez logiquement pour un Démon des Carrefours pur jus, on apprécie en particulier que Barthamus nous fasse retrouver des scènes à la Crowley, bien davantage que le bien plus impérieux que byzantin Asmodeus.
Anecdotes :
Le sortilège a initialement été conçu par le Roi Salomon afin de lui permettre de retrouver le mystérieuse Reine de Saba, qui était un Néphilim. Évoquée par toutes les religions du Livre, la Reine de Saba a depuis toujours été une source d’inspiration aussi bien pour les artistes que pour les archéologues. Passé dans la culture populaire, elle est actuellement interprétée par Yetide Badaki dans la série American Gods.
David Cubitt (Barthamus) est une figure récurrente des séries fantastiques ou de Science-fiction. Il a ainsi été le policier Lee Scanion dans Medium, mais a aussi participé à Sirens, les Voyageurs du temps, Van Helsing...
Richard Brake (Luther), évidemment méconnaissable ici, est l’acteur interprétant le Night King dans Game of Thrones. Un clin d’œil y est fait quand Dean lui déclare espérer conclure l’affaire suffisamment rapidement pour voir Game of Thrones à la télévision, Luther lui répliquant qu’il a toujours préféré les romans.
Le titre original fait référence à une très ancienne fable, Le Scorpion et la Grenouille. Un scorpion pique une grenouille le faisant traverser une rivière et tous deux meurent. Le scorpion déclare à la grenouille qu’il a agi ainsi car c’est dans sa nature. De nombreuses séries ont pareillement repris ce titre pour intituler l’un de leurs épisodes.
Le musée anglais est en fait The Permanent, édifice servant à ds locations pour réceptions ou événements divers. Il a plusieurs fois servi de décor extérieur à la série représentant notamment un bâtiment désaffecté hébergeant un clan de Vampires (L'Alpha, 6-05), ou une banque dévalisée par Dwight Mahoney (Quoi de neuf, docteur ?, 8-08).
Dean parvient ici à manger sa part de tarte (ou tourte), une running joke au long cours voulant qu’il ne réussisse presque jamais à manger son plat favori. Son amour pour les tartes est établi dans l’épisode L’Épouvantail (1-11) et ses difficultés récurrentes apparaissent dans L'Armée des Ténèbres (2-21), quand Sam est enlevé par des Damons alors qu’il était parti lui en acheter une part. Les fans sont toujours restés friands de cette figure de style.
Résumé :
Le Démon des Carrefours Barthamus propose à Sam et Dean de leur procurer un sortilège permettant de retrouver Jack. Toutefois il leur demande en échange de participer à un cambriolage chez Luther, collectionneur d’artefacts magiques. L’expédition réussit, même si Asmodeus a fait prévenir Luther. Mais les Winchester préfèrent finalement détruire le Démon des Carrefours et libérer ainsi une une jeune femme de son emprise.
Critique :
Après une introduction sans doute un tantinet trop longue et consacrée à quelques péripéties dispensables (un tiers de l’opus est déjà passé quand débute le cambriolage proprement dit), l’intrigue prend rapidement la forme clairement identifiable d’un film de casse agrémenté de Fantastique. Si l’alliance de ce type de récit avec la Science-fiction a pu donner de beaux fruits (Braquage temporel dans Doctor Who, notamment), il s’agit d’une longue tradition concernant la fantasy. Après tout Le Hobbit et son Cambrioleur c’était déjà un peu ça, ainsi que bon nombre d’aventures de Donjons et Dragons. Indiana Jones a également donné ses lettres de noblesse au genre à l’écran, et l’épisode collant assidûment à ce modèle, il en devient aussi distrayant que prévisible. Au moins joue-t-il franchement la carte de l’amusement, davantage que lors du similaire La Boîte de Werther (10-13), bien aidé en cela par l’absence de Jack, décidément meilleur en MacGuffin qu’en personnage.
Les diverses rencontres et péripéties joue clairement la carte de l’humour, sans pour autant que l’ensemble aile jusqu’à verser dans la parodie. On y retrouve pour le coup une touche très Supernatural, entre gags bien gore comme on aime et un Dean en roue libre, avec un Jensen Ackles tout à son affaire. Les résolutions de pièges résultent très malines et jouant à merveille des codes de la série :artefacts, pactes des Démons des Carrefours, passé de Dean en Enfer, etc. On regrettera simplement que la jeune cambrioleuse soumise à Barthamus s’avère une simple réplique de Charlie (d’autant que l’on ne peut s’empêcher de penser qu’elle aurait pu permettre d’astucieuses retrouvailles avec Bela Talbot). Mais l’épisode vaut également pour les deux antagonistes rivaux du jour, interprétés avec beaucoup de saveur de présence par les excellents Richard Brake et David Cubitt. Assez logiquement pour un Démon des Carrefours pur jus, on apprécie en particulier que Barthamus nous fasse retrouver des scènes à la Crowley, bien davantage que le bien plus impérieux que byzantin Asmodeus.
Anecdotes :
Le sortilège a initialement été conçu par le Roi Salomon afin de lui permettre de retrouver le mystérieuse Reine de Saba, qui était un Néphilim. Évoquée par toutes les religions du Livre, la Reine de Saba a depuis toujours été une source d’inspiration aussi bien pour les artistes que pour les archéologues. Passé dans la culture populaire, elle est actuellement interprétée par Yetide Badaki dans la série American Gods.
David Cubitt (Barthamus) est une figure récurrente des séries fantastiques ou de Science-fiction. Il a ainsi été le policier Lee Scanion dans Medium, mais a aussi participé à Sirens, les Voyageurs du temps, Van Helsing...
Richard Brake (Luther), évidemment méconnaissable ici, est l’acteur interprétant le Night King dans Game of Thrones. Un clin d’œil y est fait quand Dean lui déclare espérer conclure l’affaire suffisamment rapidement pour voir Game of Thrones à la télévision, Luther lui répliquant qu’il a toujours préféré les romans.
Le titre original fait référence à une très ancienne fable, Le Scorpion et la Grenouille. Un scorpion pique une grenouille le faisant traverser une rivière et tous deux meurent. Le scorpion déclare à la grenouille qu’il a agi ainsi car c’est dans sa nature. De nombreuses séries ont pareillement repris ce titre pour intituler l’un de leurs épisodes.
Le musée anglais est en fait The Permanent, édifice servant à ds locations pour réceptions ou événements divers. Il a plusieurs fois servi de décor extérieur à la série représentant notamment un bâtiment désaffecté hébergeant un clan de Vampires (L'Alpha, 6-05), ou une banque dévalisée par Dwight Mahoney (Quoi de neuf, docteur ?, 8-08).
Dean parvient ici à manger sa part de tarte (ou tourte), une running joke au long cours voulant qu’il ne réussisse presque jamais à manger son plat favori. Son amour pour les tartes est établi dans l’épisode L’Épouvantail (1-11) et ses difficultés récurrentes apparaissent dans L'Armée des Ténèbres (2-21), quand Sam est enlevé par des Damons alors qu’il était parti lui en acheter une part. Les fans sont toujours restés friands de cette figure de style.
Estuaire44- Empereur
- Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Les Marche-rêves (The Bad Place, 13-09, ***)
Résumé :
Sam et Dean retrouvent Jack quand celui-ci prend contact avec Kaia, une jeune Medium amérindienne. Ses pouvoirs de Marche-rêves lui donnent accès à d’autres mondes et les Winchester espèrent rallier l’Univers de l’Apocalypse pour sauver Mary. Mais une intervention des Anges perturbe le rituel. Jack rejoint Mary, mais Sam et Dean sont projetés dans un univers préhistorique peuplé de monstres. Patience prévient Jody qu’un danger menace.
Critique :
The Bad Place souffre d’accumuler trop d’éléments disparates. Première partie d’un double épisode censé mettre en orbite la série dérivée Wayward Sisters, son rythme effréné lui vaut de survoler plusieurs sujets de manière frustrante, sans doute un troisième opus aurait-il été nécessaire à cet arc. Ainsi si l’on se réjouit de voir Supernatural enfin d’intéresser aux mythes amérindiens, très peu présents jusqu’ici dans son parcours, on aurait aimé en savoir plus sur les Marche-rêves, ici considérés avant tout d’un point de vue fonctionnel. Le personnage de Kaia (excellente Yadira Guevara-Prip) se voit trop rapidement dépeint et se plie trop facilement aux nécessités du scénario. Initialement une droguée à la dérive du fait de ses visions, elle se mue quasi immédiatement en alliée badass des Winchester et absorbe remarquablement bien une quantité record de révélations fracassantes en un minimum de temps. Les Anges hostiles demeurent à peine esquissés eux-aussi.
En fait on perçoit de manière voyante les ficelles du scénario constituant le nouveau groupe à marche forcée. Mais l’opus trouve heureusement un second souffle grâce à son action échevelée lors de ‘affrontement dans le bateau échoué, un décor anxiogène à souhait même s’il résulte un tantinet moins efficacement mis en valeur lors de l’épisode Ghouli de la saison 11 des X-Files. On apprécie que l’intrigue prenne au moins le temps de dépeindre le choc que représente la révélation de la survie de Mary pour es deux fils. La férocité de Dean prêt à la violence pour forcer Kaia à ouvrir la Porte entre les Mondes afin de sauver sa mère se montre très éloquente. On aime que Supernatural ne fasse pas semblant quant à l’autre visage d’un Dean Winchester restant toujours un homme dangereux. La convergence des alliés du clan apporte un élan épique supplémentaire à la séquence finale, propulsant l’épisode comme l’in des carrefours de cette saison. Le cliffhanger se révèle fracassant à souhait, tout en permettant in fine à The Bad Place de remplir sa mission. Relégués dans la version locale de Jurassic Park, ce sont cette fois Sam et Dean qui ont besoin d’aide. Heureusement les copines sont là.
Anecdotes :
Il s'agit du deuxième épisode conduisant à ce qui aurait dû devenir la série dérivée Wayward Sisters, projet finalement annulé par le diffuseur.
Le ferry Chimera, où se réfugie l'équipe, est en réalité le Queen of Sydney. Ce bateau fut en service de 1960 à 2000, reliant le continent et l’Île de Vancouver (à ne pas confondre avec la ville) Il est actuellement en attente de renflouement dans un cimetière marin, près de la ville de Mission, en Colombie britannique. L'épisode Ghouli des X-Files (11-05) l'utilise également comme décor.
Jack indique que Derek est un descendant de Black Elk. Ce dernier (1863-1950) fut un célèbre homme-médecine, cousin du chef Crazy Horse. Il participa à Little Bighorn et Wounded Knee, mais aussi aux spectacles de Bufflo Bill. Ses mémoires demeurent une précieuse source d'informations sur cette époque. Converti au Catholicisme, il fait actuellement l'objet d'un procès en canonisation, initié par le clergé américain en 2017.
Le cliffhanger débouche sur la traditionnelle pause observée par la série durant les Fêtes de fin d'année. L'épisode fut diffusé le 07 décembre 2017, le suivant le sera le 18 janvier 2018.
Résumé :
Sam et Dean retrouvent Jack quand celui-ci prend contact avec Kaia, une jeune Medium amérindienne. Ses pouvoirs de Marche-rêves lui donnent accès à d’autres mondes et les Winchester espèrent rallier l’Univers de l’Apocalypse pour sauver Mary. Mais une intervention des Anges perturbe le rituel. Jack rejoint Mary, mais Sam et Dean sont projetés dans un univers préhistorique peuplé de monstres. Patience prévient Jody qu’un danger menace.
Critique :
The Bad Place souffre d’accumuler trop d’éléments disparates. Première partie d’un double épisode censé mettre en orbite la série dérivée Wayward Sisters, son rythme effréné lui vaut de survoler plusieurs sujets de manière frustrante, sans doute un troisième opus aurait-il été nécessaire à cet arc. Ainsi si l’on se réjouit de voir Supernatural enfin d’intéresser aux mythes amérindiens, très peu présents jusqu’ici dans son parcours, on aurait aimé en savoir plus sur les Marche-rêves, ici considérés avant tout d’un point de vue fonctionnel. Le personnage de Kaia (excellente Yadira Guevara-Prip) se voit trop rapidement dépeint et se plie trop facilement aux nécessités du scénario. Initialement une droguée à la dérive du fait de ses visions, elle se mue quasi immédiatement en alliée badass des Winchester et absorbe remarquablement bien une quantité record de révélations fracassantes en un minimum de temps. Les Anges hostiles demeurent à peine esquissés eux-aussi.
En fait on perçoit de manière voyante les ficelles du scénario constituant le nouveau groupe à marche forcée. Mais l’opus trouve heureusement un second souffle grâce à son action échevelée lors de ‘affrontement dans le bateau échoué, un décor anxiogène à souhait même s’il résulte un tantinet moins efficacement mis en valeur lors de l’épisode Ghouli de la saison 11 des X-Files. On apprécie que l’intrigue prenne au moins le temps de dépeindre le choc que représente la révélation de la survie de Mary pour es deux fils. La férocité de Dean prêt à la violence pour forcer Kaia à ouvrir la Porte entre les Mondes afin de sauver sa mère se montre très éloquente. On aime que Supernatural ne fasse pas semblant quant à l’autre visage d’un Dean Winchester restant toujours un homme dangereux. La convergence des alliés du clan apporte un élan épique supplémentaire à la séquence finale, propulsant l’épisode comme l’in des carrefours de cette saison. Le cliffhanger se révèle fracassant à souhait, tout en permettant in fine à The Bad Place de remplir sa mission. Relégués dans la version locale de Jurassic Park, ce sont cette fois Sam et Dean qui ont besoin d’aide. Heureusement les copines sont là.
Anecdotes :
Il s'agit du deuxième épisode conduisant à ce qui aurait dû devenir la série dérivée Wayward Sisters, projet finalement annulé par le diffuseur.
Le ferry Chimera, où se réfugie l'équipe, est en réalité le Queen of Sydney. Ce bateau fut en service de 1960 à 2000, reliant le continent et l’Île de Vancouver (à ne pas confondre avec la ville) Il est actuellement en attente de renflouement dans un cimetière marin, près de la ville de Mission, en Colombie britannique. L'épisode Ghouli des X-Files (11-05) l'utilise également comme décor.
Jack indique que Derek est un descendant de Black Elk. Ce dernier (1863-1950) fut un célèbre homme-médecine, cousin du chef Crazy Horse. Il participa à Little Bighorn et Wounded Knee, mais aussi aux spectacles de Bufflo Bill. Ses mémoires demeurent une précieuse source d'informations sur cette époque. Converti au Catholicisme, il fait actuellement l'objet d'un procès en canonisation, initié par le clergé américain en 2017.
Le cliffhanger débouche sur la traditionnelle pause observée par la série durant les Fêtes de fin d'année. L'épisode fut diffusé le 07 décembre 2017, le suivant le sera le 18 janvier 2018.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Supernatural"
Estuaire44 a écrit:Cela commence fort, Walker !
https://www.parismatch.com/People/Supernatural-Jared-Padalecki-arrete-pour-agressions-et-ivresse-sur-la-voie-publique-1655902
Walker. Johnny Walker !
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Re: Série "Supernatural"
Hips !
Compagnes d'armes (Wayward Sisters, 13-10, ****)
Résumé :
Jody rallie Donna, Alex et Claire. Aidées par les visions de Patience, elles partent à la recherche de Sam et Dean, toujours exilés dans le Bad Place et menacés par une redoutable créature. Les Wayward Sisters retrouvent Kaia et font face à des monstres en provenance de la faille. Sam, et Dean sont sauvés par le groupe, mais Kaia est tuée par l’entité. Celle-ci parvient à s’introduire subrepticement dans notre monde, après avoir revêtu l’apparence de Kaia. Claire jure de venger Kaia, dont elle était devenue proche.
Critique :
L'épisode n'est pas sans défaut, notamment des effets spéciaux et des maquillages assez grossiers (Supernatural et son budget), ainsi que l'emploi trop visible de raccourcis scénaristiques afin de libérer du temps nécessaire à mise en place du groupe et des relations entre les nouvelles venues et les anciennes. Mais l’essentiel est que ce volet psychologique et émotionnel porte effectivement ses fruits. En effet à la fin de l'histoire on a une idée précise du caractère de chacune des protagonistes et du relationnel avec les autres, idem pour les pouvoirs et les compétences. Autant de temps gagné par ce pilote backdoor au profit de la série à venir…. Et finalement annulée. L'univers en lui-même est bien connu, puisqu'il s'agit très exactement de celui de la Chasse. Le récit aussi de ne pas perdre de temps là-dessus, d’autant que l’union entre Médiums et Chasseuses assure une certaine nouveauté vis-à-vis du Clan Winchester. On aime beaucoup ce groupe féminin très tonique et solidaire, mis en place au fil des saisons.
L'intrigue est classique mais se suit sans déplaisir, d'autant qu'il demeure amusant de voir Sam et Dean tenir le rôle de Damsell in distress. Wayward Sisters est sans doute l'épisode de Supernatural où ils accomplissent le moins d'actions, mais c'est justifié car en définitive ils ne forment ici qu'un prétexte. Il est judicieux que l'action revienne rapidement sur notre Terre, Jurassic Park ou King Kong Island n'était pas du tout formatés à terme pour la série. Claire a contre elle de ne constituer jusqu'ici qu'un simple décalque littéral du Dean (contrairement à Jo Harvelle), mais l'épisode marque une inflexion de sa nature et de son rapport aux autres. Suivre le développement de cette évolution psychologique aurait pu devenir un intéressant fil rouge pour la nouvelle série. On apprécie la la chute finale, elle suscite à la fois une énigme et un Big Bad pour la nouvelle série (finalement Dark Kaia se joindra à la lutte contre Michael). Wayward Sisters se profilait comme une prometteuse série féministe exempte d’abus de Politiquement correct, revoir l’épisode aujourd’hui ravive beaucoup de regrets.
Anecdotes :
Durant la séquence récapitulative, on entend I Am the Fire, de Halestorm.
L'épisode devait assurer le lancement de la série dérivée Wayward Sisters, avec Robert Berens comme showrunner, mais le projet n'aboutit finalement pas. Toutefois, ici laissé en suspens, l'arc de Dark Kaia, la créature en provenance de l'univers préhistorique, se verra conclu lors de la saison 14 de Supernatural.
Berens a indiqué que Kaia, laissée pour morte dans l'univers parallèle, devait en fait revenir dans la série. L'attraction entre Kaia et Claire devait également se concrétiser, un ship que les fans avaient commencé à nommer DreamHunter (contraction de DreamWalker et Hunter).
La jeune fille sauvée des Loups-garous par Claire se nomme Amanda Fitzmartin. Il s'agit d'un clin d’œil à Meghan Fitzmartin, assistante du showrunner Andrew Dabb.
Compagnes d'armes (Wayward Sisters, 13-10, ****)
Résumé :
Jody rallie Donna, Alex et Claire. Aidées par les visions de Patience, elles partent à la recherche de Sam et Dean, toujours exilés dans le Bad Place et menacés par une redoutable créature. Les Wayward Sisters retrouvent Kaia et font face à des monstres en provenance de la faille. Sam, et Dean sont sauvés par le groupe, mais Kaia est tuée par l’entité. Celle-ci parvient à s’introduire subrepticement dans notre monde, après avoir revêtu l’apparence de Kaia. Claire jure de venger Kaia, dont elle était devenue proche.
Critique :
L'épisode n'est pas sans défaut, notamment des effets spéciaux et des maquillages assez grossiers (Supernatural et son budget), ainsi que l'emploi trop visible de raccourcis scénaristiques afin de libérer du temps nécessaire à mise en place du groupe et des relations entre les nouvelles venues et les anciennes. Mais l’essentiel est que ce volet psychologique et émotionnel porte effectivement ses fruits. En effet à la fin de l'histoire on a une idée précise du caractère de chacune des protagonistes et du relationnel avec les autres, idem pour les pouvoirs et les compétences. Autant de temps gagné par ce pilote backdoor au profit de la série à venir…. Et finalement annulée. L'univers en lui-même est bien connu, puisqu'il s'agit très exactement de celui de la Chasse. Le récit aussi de ne pas perdre de temps là-dessus, d’autant que l’union entre Médiums et Chasseuses assure une certaine nouveauté vis-à-vis du Clan Winchester. On aime beaucoup ce groupe féminin très tonique et solidaire, mis en place au fil des saisons.
L'intrigue est classique mais se suit sans déplaisir, d'autant qu'il demeure amusant de voir Sam et Dean tenir le rôle de Damsell in distress. Wayward Sisters est sans doute l'épisode de Supernatural où ils accomplissent le moins d'actions, mais c'est justifié car en définitive ils ne forment ici qu'un prétexte. Il est judicieux que l'action revienne rapidement sur notre Terre, Jurassic Park ou King Kong Island n'était pas du tout formatés à terme pour la série. Claire a contre elle de ne constituer jusqu'ici qu'un simple décalque littéral du Dean (contrairement à Jo Harvelle), mais l'épisode marque une inflexion de sa nature et de son rapport aux autres. Suivre le développement de cette évolution psychologique aurait pu devenir un intéressant fil rouge pour la nouvelle série. On apprécie la la chute finale, elle suscite à la fois une énigme et un Big Bad pour la nouvelle série (finalement Dark Kaia se joindra à la lutte contre Michael). Wayward Sisters se profilait comme une prometteuse série féministe exempte d’abus de Politiquement correct, revoir l’épisode aujourd’hui ravive beaucoup de regrets.
Anecdotes :
Durant la séquence récapitulative, on entend I Am the Fire, de Halestorm.
L'épisode devait assurer le lancement de la série dérivée Wayward Sisters, avec Robert Berens comme showrunner, mais le projet n'aboutit finalement pas. Toutefois, ici laissé en suspens, l'arc de Dark Kaia, la créature en provenance de l'univers préhistorique, se verra conclu lors de la saison 14 de Supernatural.
Berens a indiqué que Kaia, laissée pour morte dans l'univers parallèle, devait en fait revenir dans la série. L'attraction entre Kaia et Claire devait également se concrétiser, un ship que les fans avaient commencé à nommer DreamHunter (contraction de DreamWalker et Hunter).
La jeune fille sauvée des Loups-garous par Claire se nomme Amanda Fitzmartin. Il s'agit d'un clin d’œil à Meghan Fitzmartin, assistante du showrunner Andrew Dabb.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Supernatural"
L'Affaire papillon (Breakdown, 13-11, *)
Résumé :
Sam et Dean acceptent d’aider Donna quand sa nièce disparaît. La jeune femme a été victime du Butterfly, secrètement un agent du FBI associé à un Vampire. Il pratique des kidnappings depuis des années, vendant ses victimes à des monstres. Les Winchester et Donna parviennent à le vaincre et à libérer la nièce. Mais ils ont été aidés par le fiancé de Donna, également policier. Or celui-ci décide de rompre avec elle, terrorisé par sa découverte du monde de la Chasse.
Critique :
Cet épisode marque un vrai trou d’air après la mise en orbite si réussie des Wayward Sisters. Son seul authentique intérêt consiste à placer Donna dans une situation plus sombre et attristée qu’à l’ordinaire, quand sa bonne humeur naturelle évoque plutôt la Marge Gunderson de Fargo. On peut conjecturer que cette nouvelle facette du personnage était appelée à connaître un développent dans la série dérivée finalement annulée, mais le récit ne nous captive pas assez pour convaincre. Il est ainsi difficile de réellement s'émouvoir de la rupture entre Donna et son fiancé, car ce dernier n'avait pas du tout été installé au préalable, ni même jamais évoqué. Il n'entre dans la série que pour en sortir, avec une péripétie prévisible à des kilomètres. L'ensemble sent trop le procédé, d'autant que les facilités scénaristiques ne manquent pas.
Par ailleurs le récit manque d’ambition ne dégageant pas grand chose d’autre qu’une atmosphère glauque, rapidement rébarbative. L’opposition du jour ne suscitera guère d’étincelles non plus, elle atteint rapidement ses limites entre un simple humain et un Vampire, créature située au bas de l’échelle des forces des ténèbres dans le monde de Supernatural. Tenter de pimenter les débats en faisant de l’adversaire un agent du FBI n’apporte pas grand-chose, tant le Bureau est exogène à l’univers de la série. Les précédentes rencontres avec les Fédéraux n’ont guère troublé les Winchester, l’épisode n’apporte rien de neuf là-dessus. De plus le business du Butterfly n’a guère de sens en soi car inutilement compliqué alors qu’un monstre n’a qu’à traverser la rue pour trouver son prochain repas. Un épisode très dispensable, d’autant que l’on se languit désormais d’avoir des nouvelles de Castiel et Lucifer.
Anecdotes :
Quand Wendy crie pour appeler à l'aide, on entend Too Good to Be True, de Lon Rogers & the Soul Blenders.
Dean se fait passer pour l'Agent Savage, une référence à Rick Savage, de Def Leppard. Il avait déjà utilisé ce pseudonyme lors de Bas les masques (11.07).
Résumé :
Sam et Dean acceptent d’aider Donna quand sa nièce disparaît. La jeune femme a été victime du Butterfly, secrètement un agent du FBI associé à un Vampire. Il pratique des kidnappings depuis des années, vendant ses victimes à des monstres. Les Winchester et Donna parviennent à le vaincre et à libérer la nièce. Mais ils ont été aidés par le fiancé de Donna, également policier. Or celui-ci décide de rompre avec elle, terrorisé par sa découverte du monde de la Chasse.
Critique :
Cet épisode marque un vrai trou d’air après la mise en orbite si réussie des Wayward Sisters. Son seul authentique intérêt consiste à placer Donna dans une situation plus sombre et attristée qu’à l’ordinaire, quand sa bonne humeur naturelle évoque plutôt la Marge Gunderson de Fargo. On peut conjecturer que cette nouvelle facette du personnage était appelée à connaître un développent dans la série dérivée finalement annulée, mais le récit ne nous captive pas assez pour convaincre. Il est ainsi difficile de réellement s'émouvoir de la rupture entre Donna et son fiancé, car ce dernier n'avait pas du tout été installé au préalable, ni même jamais évoqué. Il n'entre dans la série que pour en sortir, avec une péripétie prévisible à des kilomètres. L'ensemble sent trop le procédé, d'autant que les facilités scénaristiques ne manquent pas.
Par ailleurs le récit manque d’ambition ne dégageant pas grand chose d’autre qu’une atmosphère glauque, rapidement rébarbative. L’opposition du jour ne suscitera guère d’étincelles non plus, elle atteint rapidement ses limites entre un simple humain et un Vampire, créature située au bas de l’échelle des forces des ténèbres dans le monde de Supernatural. Tenter de pimenter les débats en faisant de l’adversaire un agent du FBI n’apporte pas grand-chose, tant le Bureau est exogène à l’univers de la série. Les précédentes rencontres avec les Fédéraux n’ont guère troublé les Winchester, l’épisode n’apporte rien de neuf là-dessus. De plus le business du Butterfly n’a guère de sens en soi car inutilement compliqué alors qu’un monstre n’a qu’à traverser la rue pour trouver son prochain repas. Un épisode très dispensable, d’autant que l’on se languit désormais d’avoir des nouvelles de Castiel et Lucifer.
Anecdotes :
Quand Wendy crie pour appeler à l'aide, on entend Too Good to Be True, de Lon Rogers & the Soul Blenders.
Dean se fait passer pour l'Agent Savage, une référence à Rick Savage, de Def Leppard. Il avait déjà utilisé ce pseudonyme lors de Bas les masques (11.07).
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Re: Série "Supernatural"
Ultime mise en scène pour Jensen.
http://braindamaged.fr/08/11/2019/supernatural-saison-15-comment-jensen-ackles-a-fait-revenir-un-visage-familier/
http://braindamaged.fr/08/11/2019/supernatural-saison-15-comment-jensen-ackles-a-fait-revenir-un-visage-familier/
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Supernatural"
On apprend que l'ultime épisode de SPN sera diffusé le lundi 18 mai 2020. Le pilote l'avait été le 13 septembre 2005.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Supernatural"
Le Grimoire Noir (Various and Sundry Villains, 13-12, ****)
Résumé :
Deux jeunes sorcières, les sœurs Plum, jettent un sort d’amour sur Dean et s’emparent ainsi du Grimoire. Ressuscitée grâce à sa magie, Rowena intervient pour aider les Winchester à récupérer le livre (exit les Plum). Sam et Dean l’autorisent à l’utiliser pour qu’elle regagne ses pleins pouvoirs.. Castiel et Lucifer s’associent pour échapper à Asmodeus, mais Castiel attaque ensuite Lucifer, toujours affaibli après que Michael l’ait prive de la majeure partie de sa Grâce.
Critique :
On a pu critiquer à bon droit le trop grande libéralité de Supernatural en matière de résurrections, mais force est de constater que cet épisode assur à Rowena un retour aux affaires particulièrement jouissif. La rousse Écossaise brûle de tous ses feux tout au long de ce récit peuplé de Sorcières cruelles s’adonnant à des mises à mort imaginatives. Les sortilèges de Supernatural demeurent toujours autrement corsés que dans Charmed. En opposantes du jour, les Sœurs Plum assurent le spectacle avec leur mélange explosif d’entrain juvénile et de folie homicide. Non apparentées, leurs deux interprètes ont de plus été parfaitement choisies pour créer l’illusion d’une sororité. Devenue à la fois plus sympathique et considérablement plus puissante, Rowena retrouve pleinement sa place au cœur de la série, en tant qu’alliée éminemment particulière des Winchester.
Sam et Dean ne sont pas négligés pour autant. Le pic émotionnel de lépisode survient quand, au flirt habituel de Rowena envers Sam, tous les deux se reconnaissent une m^me identité de victimes de Lucifer, dont ils ont vu, le vrai visage. Cette communion et épiphanie se montre très émouvante et achève de forger un pacte qui ne sera jamais remis en question par la suite. L’alliance est également scellée par le don de la page du Grimoire permettant à Rowena de pleinement se retrouver, uj autrement fort. Jensen Ackles saisit pleinement l’opportunité d’un nouveau numéro comique quand Dean est sous l’emprise du sortilège amoureux. Dans la meilleure tradition de la série, l’entreprise des Plum, prêtes à tout pour retrouver leur mère, trouve également un écho dans propre violence d’un Dean lui aussi en quête acharnée de la sienne. On s’amuse également beaucoup du duo éminemment dysfonctionnel formé par Lucifer et Castiel, une figure de style pour laquelle l’Ange du Jeudi se prête décidément à merveille après Dean ou Crowley.
Anecdotes :
Il s'agit du deuxième des quatre épisodes réalisés par Amanda Tapping pour la série.
L’épisode marque le retour de Rowena dans la série. Hormis l’apparition fugitive de sa dépouille dans le final de la saison 22, on ne l’avait plus vue depuis L’Étoile (12-13).
Rowena s'exclame « Sláinte ! ». Ce mot gaélique est souvent utilisé en Ecosse et en Irlande pour porter des toasts.
Sam indique que, sur une des cassettes de Dean, on peut trouver un solo de batterie de Moby Dick durant 8 minutes. Cet instrumental de Led Zeppelin (1969) est connu pour être de durée variable selon les concerts, il a pu s'étendre jusqu'à une demi-heure.
Résumé :
Deux jeunes sorcières, les sœurs Plum, jettent un sort d’amour sur Dean et s’emparent ainsi du Grimoire. Ressuscitée grâce à sa magie, Rowena intervient pour aider les Winchester à récupérer le livre (exit les Plum). Sam et Dean l’autorisent à l’utiliser pour qu’elle regagne ses pleins pouvoirs.. Castiel et Lucifer s’associent pour échapper à Asmodeus, mais Castiel attaque ensuite Lucifer, toujours affaibli après que Michael l’ait prive de la majeure partie de sa Grâce.
Critique :
On a pu critiquer à bon droit le trop grande libéralité de Supernatural en matière de résurrections, mais force est de constater que cet épisode assur à Rowena un retour aux affaires particulièrement jouissif. La rousse Écossaise brûle de tous ses feux tout au long de ce récit peuplé de Sorcières cruelles s’adonnant à des mises à mort imaginatives. Les sortilèges de Supernatural demeurent toujours autrement corsés que dans Charmed. En opposantes du jour, les Sœurs Plum assurent le spectacle avec leur mélange explosif d’entrain juvénile et de folie homicide. Non apparentées, leurs deux interprètes ont de plus été parfaitement choisies pour créer l’illusion d’une sororité. Devenue à la fois plus sympathique et considérablement plus puissante, Rowena retrouve pleinement sa place au cœur de la série, en tant qu’alliée éminemment particulière des Winchester.
Sam et Dean ne sont pas négligés pour autant. Le pic émotionnel de lépisode survient quand, au flirt habituel de Rowena envers Sam, tous les deux se reconnaissent une m^me identité de victimes de Lucifer, dont ils ont vu, le vrai visage. Cette communion et épiphanie se montre très émouvante et achève de forger un pacte qui ne sera jamais remis en question par la suite. L’alliance est également scellée par le don de la page du Grimoire permettant à Rowena de pleinement se retrouver, uj autrement fort. Jensen Ackles saisit pleinement l’opportunité d’un nouveau numéro comique quand Dean est sous l’emprise du sortilège amoureux. Dans la meilleure tradition de la série, l’entreprise des Plum, prêtes à tout pour retrouver leur mère, trouve également un écho dans propre violence d’un Dean lui aussi en quête acharnée de la sienne. On s’amuse également beaucoup du duo éminemment dysfonctionnel formé par Lucifer et Castiel, une figure de style pour laquelle l’Ange du Jeudi se prête décidément à merveille après Dean ou Crowley.
Anecdotes :
Il s'agit du deuxième des quatre épisodes réalisés par Amanda Tapping pour la série.
L’épisode marque le retour de Rowena dans la série. Hormis l’apparition fugitive de sa dépouille dans le final de la saison 22, on ne l’avait plus vue depuis L’Étoile (12-13).
Rowena s'exclame « Sláinte ! ». Ce mot gaélique est souvent utilisé en Ecosse et en Irlande pour porter des toasts.
Sam indique que, sur une des cassettes de Dean, on peut trouver un solo de batterie de Moby Dick durant 8 minutes. Cet instrumental de Led Zeppelin (1969) est connu pour être de durée variable selon les concerts, il a pu s'étendre jusqu'à une demi-heure.
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Re: Série "Supernatural"
Longue vie au roi (Devil's Bargain, 13-13, ****)
Résumé :
Castiel rejoint les Winchester et ils tentent de faire traduire la Tablette des Démons afin de trouver le sortilège ouvrant la porte de l’Univers de l’Apocalypse. Lucifer sympathise avec Anael, qui, sous le nom de sœur Jo, fait profession de guérisseuse. Les Anges se rallient à lui quand il leur jure pouvoir sauver le Paradis. Ketch s’allie avec les Winchester et trahit Asmodeus, qui s’avère détenir Gabriel, mais aussi une épée capable de tuer des Archanges.
Critique :
Après une parenthèse à des degrés divers dédiée à l’installation du prometteur spin-off Wayward Sisters et au retour de Rowena, Supernatural en revient enfin à son intrigue première avec Devil’s Bargain. Les événements et coups de théâtre s’y précipitent comme rarement depuis le début désormais lointain de la série. On a en fait l’impression que toutes les péripéties qui auraient dû survenir durant l’arc Jurassic World sont concentrées sur cet unique opus. Ce feu d’artifice ébranle l’ensemble de la cosmogonie de la série, avec un glissement d’alliances global à double, voire triple niveau. On se croirait dans une partie de Diplomacy particulièrement échevelée. Après tant de temps, la série demeure décidément vivante comme au premier jour et capable d’exciter les fans, entremêlant vieilles recettes toujours affûtées (énième artefact miraculeux jailli de nulle part, énième assourdissant retour d’un personnage perdu de vue depuis un paquet de saisons et prétendument mort). et pétillantes nouveautés
Il en va ainsi de l’entrée en scène particulièrement réussie de Danneel Ackles en équivalent angélique des Démons des Carrefours. Elle entame un pétillant partenariat avec le Prince des Mensonges. L’univers de Supernatural se voit porté à son paroxysme avec une intrigue complexe mais à la narration parfaitement claire. Mais ce qui, en définitive, rend Devil’s Bargain aussi purement jouissif reste bien le show non stop de Lucifer. Le portagoniste le plus Rock’n Roll de cette série si Rock’n Roll, continue à distiller un humour toujours aussi irrévérencieux (la Bible traite en Fake News) et coups de poker brillantissimes, sans que cela n’empêche son véritable et abominable véritable visage de se faire jour. Mark Pellegrino s’avère une nouvelle fois inouï dans l’expression des diverses facettes d’un Lucifer connaissant sans-doute ici la plus retentissante de ses victoires.
Anecdotes :
La toile de fond posée derrière Sister Jo avait déjà servi lors de la représentation donnée durant l'épisode musical Fan Fiction.
L'actrice Danneel Ackles, épouse de Jensen, fait ici son apparition dans la série, un événement espéré de longue date par les fans. Elle va interpréter Sister Jo/Anael dans quatre épisodes, en saison 13 et 14. Le rôle fut spécialement écrit pour elle.
L'épisode voit le retour de l'Archange Gabriel, toujours interprété par Richard Speight Jr. Afin de ménager la surprise, le nom de l'acteur nf figure que dans le générique de fin, un procédé régulièrement employé par Supernatural.
On voit Asmodeus repousser une aile de poulet, un clin d’œil au surnom d'Evil Colonel Sanders qui lui avait été accolé par les fans d'après sa ressemblance avec le fondateur de KFC (barbe, accent sudiste, tenue blanche). Dean l'avait surnommé ainsi cette saison dans Faux jumeaux.
Résumé :
Castiel rejoint les Winchester et ils tentent de faire traduire la Tablette des Démons afin de trouver le sortilège ouvrant la porte de l’Univers de l’Apocalypse. Lucifer sympathise avec Anael, qui, sous le nom de sœur Jo, fait profession de guérisseuse. Les Anges se rallient à lui quand il leur jure pouvoir sauver le Paradis. Ketch s’allie avec les Winchester et trahit Asmodeus, qui s’avère détenir Gabriel, mais aussi une épée capable de tuer des Archanges.
Critique :
Après une parenthèse à des degrés divers dédiée à l’installation du prometteur spin-off Wayward Sisters et au retour de Rowena, Supernatural en revient enfin à son intrigue première avec Devil’s Bargain. Les événements et coups de théâtre s’y précipitent comme rarement depuis le début désormais lointain de la série. On a en fait l’impression que toutes les péripéties qui auraient dû survenir durant l’arc Jurassic World sont concentrées sur cet unique opus. Ce feu d’artifice ébranle l’ensemble de la cosmogonie de la série, avec un glissement d’alliances global à double, voire triple niveau. On se croirait dans une partie de Diplomacy particulièrement échevelée. Après tant de temps, la série demeure décidément vivante comme au premier jour et capable d’exciter les fans, entremêlant vieilles recettes toujours affûtées (énième artefact miraculeux jailli de nulle part, énième assourdissant retour d’un personnage perdu de vue depuis un paquet de saisons et prétendument mort). et pétillantes nouveautés
Il en va ainsi de l’entrée en scène particulièrement réussie de Danneel Ackles en équivalent angélique des Démons des Carrefours. Elle entame un pétillant partenariat avec le Prince des Mensonges. L’univers de Supernatural se voit porté à son paroxysme avec une intrigue complexe mais à la narration parfaitement claire. Mais ce qui, en définitive, rend Devil’s Bargain aussi purement jouissif reste bien le show non stop de Lucifer. Le portagoniste le plus Rock’n Roll de cette série si Rock’n Roll, continue à distiller un humour toujours aussi irrévérencieux (la Bible traite en Fake News) et coups de poker brillantissimes, sans que cela n’empêche son véritable et abominable véritable visage de se faire jour. Mark Pellegrino s’avère une nouvelle fois inouï dans l’expression des diverses facettes d’un Lucifer connaissant sans-doute ici la plus retentissante de ses victoires.
Anecdotes :
La toile de fond posée derrière Sister Jo avait déjà servi lors de la représentation donnée durant l'épisode musical Fan Fiction.
L'actrice Danneel Ackles, épouse de Jensen, fait ici son apparition dans la série, un événement espéré de longue date par les fans. Elle va interpréter Sister Jo/Anael dans quatre épisodes, en saison 13 et 14. Le rôle fut spécialement écrit pour elle.
L'épisode voit le retour de l'Archange Gabriel, toujours interprété par Richard Speight Jr. Afin de ménager la surprise, le nom de l'acteur nf figure que dans le générique de fin, un procédé régulièrement employé par Supernatural.
On voit Asmodeus repousser une aile de poulet, un clin d’œil au surnom d'Evil Colonel Sanders qui lui avait été accolé par les fans d'après sa ressemblance avec le fondateur de KFC (barbe, accent sudiste, tenue blanche). Dean l'avait surnommé ainsi cette saison dans Faux jumeaux.
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Re: Série "Supernatural"
Les Bonnes Intentions (Good Intentions, 13-14, **)
Résumé :
Corrompu par la tablette, Donatello s’en prend aux Winchester et à castiel, mais l’Ange n’hésite pas à briser son esprit afin de découvrir les ingrédients du sortilège la grâce d’un Archange, un fruit de l’Arbre de Vie le Sceau de Salomon et le sang de l’homme le plus saint. D’ans le Monde de l’Apocalypse, Jack et Mary s’enfuient, puis retrouvent Bobby. Ils sont attaqués par Zacharie, mais Jack le tue avant de décider de partir en guerre contre Michael.
Critique :
En faisant progresser l’intrigue principale d’un Supernatural décidément devenu très feuilletonnesque, Les bonnes intentions poursuit l’impulsion donnée par l’opus précédent, mais avec un succès moindre. La liste d’ingrédients à réunir afin de lancer le sortilège résulte agréablement poétique mais promet surtout un développement de saison hyper balisé, en forme de chasse au trésor. On renoue l’impression de déjà-vu qu’avait suscité l’apparition d’un autre artefact miraculeux, l’Epée de Gabriel, lors de Longue vie au roi. Les showrunners ne prennent pas de risques mais s’en tiennent à des ficelles usées. La rencontre avec Gog et Magog détonne également quelque peu, par son humour assez balourd. Tout le segment se déroulant sur Terre vaut en définitive surtout pour la scène choc voyant Castiel décérébrer Donatello, décidément, après Dean, la période actuelle n’hésite pas à noircir ses protagonistes !
Le versant du Monde de l’Apocalypse confirme malheureusement les craintes que cet univers-miroir puisse rapidement virer au fan service en multiplient les possibilités de retour de personnages. La série pratique depuis longtemps cet exercice, le plus souvent avec succès, mais ici ne se donne même plus la peine de justifier comment autant de figures connues des spectateurs peuvent se trouver concentrées sur un espace géographique finalement réduit. On aurait également davantage apprécié le retour de Zach si celui-ci avait été incarné par l’excellent Kurt Fuller et non par un nouvel acteur. Bobby fait évidemment davantage sensation, d 'autant que se retour permet de découvrir les survivants humains de la catastrophe, ce qui lui fournit une justification. On apprécie la complicité établie avec naturel entre Mary et Jack, mais aussi que ce dernier se décide à réellement entrer dans l'action, sans pathos. on va peut-être en faire quelque chose.
Anecdotes :
Le sortilège révélé par Donatello intègre les ingrédients de celui utilisé par Balthasar dans Arrêt sur image (6-15), où celui-ci avait précipité Sam et Dean dans un autre univers parallèle que celui de l’Apocalypse.
L'épisode fut diffusé lors du 40e anniversaire de Jensen Ackles
Trompés par Donatello, Sam et Dean affrontent Gog et Magog. Évoqués dans le Livre d’Ézéchiel et dans celui des Révélations (mais aussi dans le Coran), il s’agit moins d’individus que de peuples destinés à combattre aux côtés de Lucifer. La tradition les ensuite effectivement transformés en deux géants, ils figurent dans de nombreux folklores européens.
Résumé :
Corrompu par la tablette, Donatello s’en prend aux Winchester et à castiel, mais l’Ange n’hésite pas à briser son esprit afin de découvrir les ingrédients du sortilège la grâce d’un Archange, un fruit de l’Arbre de Vie le Sceau de Salomon et le sang de l’homme le plus saint. D’ans le Monde de l’Apocalypse, Jack et Mary s’enfuient, puis retrouvent Bobby. Ils sont attaqués par Zacharie, mais Jack le tue avant de décider de partir en guerre contre Michael.
Critique :
En faisant progresser l’intrigue principale d’un Supernatural décidément devenu très feuilletonnesque, Les bonnes intentions poursuit l’impulsion donnée par l’opus précédent, mais avec un succès moindre. La liste d’ingrédients à réunir afin de lancer le sortilège résulte agréablement poétique mais promet surtout un développement de saison hyper balisé, en forme de chasse au trésor. On renoue l’impression de déjà-vu qu’avait suscité l’apparition d’un autre artefact miraculeux, l’Epée de Gabriel, lors de Longue vie au roi. Les showrunners ne prennent pas de risques mais s’en tiennent à des ficelles usées. La rencontre avec Gog et Magog détonne également quelque peu, par son humour assez balourd. Tout le segment se déroulant sur Terre vaut en définitive surtout pour la scène choc voyant Castiel décérébrer Donatello, décidément, après Dean, la période actuelle n’hésite pas à noircir ses protagonistes !
Le versant du Monde de l’Apocalypse confirme malheureusement les craintes que cet univers-miroir puisse rapidement virer au fan service en multiplient les possibilités de retour de personnages. La série pratique depuis longtemps cet exercice, le plus souvent avec succès, mais ici ne se donne même plus la peine de justifier comment autant de figures connues des spectateurs peuvent se trouver concentrées sur un espace géographique finalement réduit. On aurait également davantage apprécié le retour de Zach si celui-ci avait été incarné par l’excellent Kurt Fuller et non par un nouvel acteur. Bobby fait évidemment davantage sensation, d 'autant que se retour permet de découvrir les survivants humains de la catastrophe, ce qui lui fournit une justification. On apprécie la complicité établie avec naturel entre Mary et Jack, mais aussi que ce dernier se décide à réellement entrer dans l'action, sans pathos. on va peut-être en faire quelque chose.
Anecdotes :
Le sortilège révélé par Donatello intègre les ingrédients de celui utilisé par Balthasar dans Arrêt sur image (6-15), où celui-ci avait précipité Sam et Dean dans un autre univers parallèle que celui de l’Apocalypse.
L'épisode fut diffusé lors du 40e anniversaire de Jensen Ackles
Trompés par Donatello, Sam et Dean affrontent Gog et Magog. Évoqués dans le Livre d’Ézéchiel et dans celui des Révélations (mais aussi dans le Coran), il s’agit moins d’individus que de peuples destinés à combattre aux côtés de Lucifer. La tradition les ensuite effectivement transformés en deux géants, ils figurent dans de nombreux folklores européens.
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Re: Série "Supernatural"
Le Plus Saint des hommes (A Most Holy Man, 13-15, ***)
Résumé :
Les Winchester contactent le marché noir des reliques, afin d’acquérir du sang de saint, premier ingrédient du sortilège. Ils se retrouvent immergés dans une sombre affaire entre mafieux désirant mettre la main sur le crâne de Saint-Pierre, volé dans un monastère de Malte. Ils rencontrent également le père Lucca, venu du Vatican pour récupérer cette relique. Après qu’ils l’aient aidé à réussir sa quête, la saint homme accepte de donner un peu de son sang aux Winchester.
Critique :
Avec cet épisode débute l’inévitable quête des ingrédients du sortilège dimensionnel, d’autant plus un marronnier que la série avait procédé exactement de la sorte quand il s‘agissait de fermer les portes de l’Enfer. Sam et Dean ont leur liste de commission, tandis que Castiel part en Syrie pour débusquer un fruit de l’Arbre de Vie (toujours sur les bons plans, celui-là). Mais la saison va avoir la bonne idée de tout tenter pour apporter de l’originalité à cette voie si tracée à l’avance. Avec son action essentiellement située à Seattle et à San Francisco, l’opus reste ainsi l’un des rares de Supernatural à développer une ambiance urbaine. Loin d’être un simple prétexte, le père Lucca constitue une magnifique rencontre pour Sam et Dean, lumineuse et réconfortante au sein de cette période très ombre.
Surtout, il s’inscrit dans la famille des épisodes thématiques, valeur sûre de Supernatural, le sujet du jour étant le Film noir, en particulier l’option détective privé, que l’on peut retrouver dans d’autres séries comme Mike Hammer ou Jessica Jones. Outre une très belle photographie, le travail de production s’avère digne d’éloges, entre superbes costumes évoquant les années 40 et 50, une musique particulièrement évocatrice (inévitable saxophone) et des décors à l’unisson, un ho^tel particulièrement classieux venant se substituer à l’habituel motel. L’humour est également de la partie, avec une joyeuse parodie de la complexité des intrigues du genre. On aurait néanmoins aimé que les gangsters soient plus inquiétants. Sans réelle opposition, l’épisode menace parfois de virer à l’exercice de style.
Anecdotes :
On entend le chant grégorien Pax Vita Salus, au monastère situé à Malte.
Il s’agit du troisième des quatre épisodes réalisés par Amanda Tapping pour la série. Il, est également le premier à être coécrit par les deux showrunners Andrew Dabb et Bob Singer.
You're taking a lot of shots to the head lately, déclare Dean à Sam. Ils ‘agit d’un clin d’œil au décompte très précis effectué par les fans du nombre de fois où les deux frères ont perdu conscience au fil de la série. Bien que l’écart varie de saison en saison, Sam est connu pour être sujet à cette mésaventure bien plus souvent que Dean. A ce moment de la saison, Sam a été assommé six fois, contre deux pour Dean. A l’orée de la saison 15, le score s’élève à 73 pour Sam et à 50 pour Dean.
L’épisode est un hommage aux Films noirs des années 40 et 50, dont il reprend nombre des codes visuels, musicaux ou narratifs, dont les incessants rebondissements. Il contient notamment plusieurs références au film Le Faucon maltais (1941), chef d’œuvre du genre, comme Malte, les noms de personnage évoquant les acteurs Sydney Greenstreet et Mary Astor. ou l’action située à San Francisco.
Résumé :
Les Winchester contactent le marché noir des reliques, afin d’acquérir du sang de saint, premier ingrédient du sortilège. Ils se retrouvent immergés dans une sombre affaire entre mafieux désirant mettre la main sur le crâne de Saint-Pierre, volé dans un monastère de Malte. Ils rencontrent également le père Lucca, venu du Vatican pour récupérer cette relique. Après qu’ils l’aient aidé à réussir sa quête, la saint homme accepte de donner un peu de son sang aux Winchester.
Critique :
Avec cet épisode débute l’inévitable quête des ingrédients du sortilège dimensionnel, d’autant plus un marronnier que la série avait procédé exactement de la sorte quand il s‘agissait de fermer les portes de l’Enfer. Sam et Dean ont leur liste de commission, tandis que Castiel part en Syrie pour débusquer un fruit de l’Arbre de Vie (toujours sur les bons plans, celui-là). Mais la saison va avoir la bonne idée de tout tenter pour apporter de l’originalité à cette voie si tracée à l’avance. Avec son action essentiellement située à Seattle et à San Francisco, l’opus reste ainsi l’un des rares de Supernatural à développer une ambiance urbaine. Loin d’être un simple prétexte, le père Lucca constitue une magnifique rencontre pour Sam et Dean, lumineuse et réconfortante au sein de cette période très ombre.
Surtout, il s’inscrit dans la famille des épisodes thématiques, valeur sûre de Supernatural, le sujet du jour étant le Film noir, en particulier l’option détective privé, que l’on peut retrouver dans d’autres séries comme Mike Hammer ou Jessica Jones. Outre une très belle photographie, le travail de production s’avère digne d’éloges, entre superbes costumes évoquant les années 40 et 50, une musique particulièrement évocatrice (inévitable saxophone) et des décors à l’unisson, un ho^tel particulièrement classieux venant se substituer à l’habituel motel. L’humour est également de la partie, avec une joyeuse parodie de la complexité des intrigues du genre. On aurait néanmoins aimé que les gangsters soient plus inquiétants. Sans réelle opposition, l’épisode menace parfois de virer à l’exercice de style.
Anecdotes :
On entend le chant grégorien Pax Vita Salus, au monastère situé à Malte.
Il s’agit du troisième des quatre épisodes réalisés par Amanda Tapping pour la série. Il, est également le premier à être coécrit par les deux showrunners Andrew Dabb et Bob Singer.
You're taking a lot of shots to the head lately, déclare Dean à Sam. Ils ‘agit d’un clin d’œil au décompte très précis effectué par les fans du nombre de fois où les deux frères ont perdu conscience au fil de la série. Bien que l’écart varie de saison en saison, Sam est connu pour être sujet à cette mésaventure bien plus souvent que Dean. A ce moment de la saison, Sam a été assommé six fois, contre deux pour Dean. A l’orée de la saison 15, le score s’élève à 73 pour Sam et à 50 pour Dean.
L’épisode est un hommage aux Films noirs des années 40 et 50, dont il reprend nombre des codes visuels, musicaux ou narratifs, dont les incessants rebondissements. Il contient notamment plusieurs références au film Le Faucon maltais (1941), chef d’œuvre du genre, comme Malte, les noms de personnage évoquant les acteurs Sydney Greenstreet et Mary Astor. ou l’action située à San Francisco.
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Re: Série "Supernatural"
Scoobynatural (Scoobynatural, 13-16, ****)
Résumé :
Du fait d’un artefact magique, lEs Winchester sont précipités dans le dessin animé préféré de Dean, Scooby-Doo. Sam et Dean sont bientôt rejoints par Castiel, de retour de Syrie avec le fruit de l’Arbre de Vie. Il sympathisent avec le Scooby Gang et s’efforcent de résoudre l’affaire du jour en leur compagnie, afin de pouvoir rentrer chez eux. Les choses se compliquent quand se manifeste un effroyable fantôme en provenance lui aussi de l’univers de Supernatural.
Critique :
Irrésistible et absolu succès que Scoobynatural, épisode renouant avec la meilleure tradition des épisodes massivement barrés de Supernatural. La forme désormais très feuilletonnesque de la série avait conduit à les raréfier ces dernières saisons (mais a-t-on vraiment besoin d’épisodes décalés quand on dispose de ce Lucifer ?), mais c’est un retour grand train. Évidemment on songe beaucoup au TVland de Changing Channels et l’épisode a d’ailleurs l’habilité de référencer explicitement le regretté Trickster. Mais dans sa 13e saison et lors de son 280e épisode, Supernatural parvient décidément encore à se renouveler car en fait la problématique s’avère ici exactement opposée. Là où Sam et Dean devaient jouer les rôles impartis pour passer d’un programme à l’autre, ici ils doivent au contraire parvenir à s’affirmer pour sauver la journée.
Et ce n’est pas si facile, car la grande idée de Scoobynatural, au-delà de dessins et d’animation de grande qualité et de nombre de gags hilarants, consiste à faire s’opposer deux univers absolument opposés dans leur approche du Fantastique horrifique. ScoobyLand doit faire face à l’arrivée de l’épouvante Supernatural mais est bien décidé à ne rien changer à sa bible. Le Scoobygang s’entête à reproduire ses rituels (les pièges absurdes en guise de seule enquête, négation du surnaturel, les courses poursuites, etc.) et les Bros s’acharnent à imposer cette notion étrange qu’est la «réalité».
Ce méta récit s’agrémente d’effets secondaires astucieux, comme les scènes les plus gores vues à travers le prisme du dessin animé ou le gag récurrent des bides du Dean cherchant à (censuré) la Daphné au sein d(un univers où le sexe n’existe simplement pas. Bon courage au Dino s’il devait un jour se retrouver à bord du TARDIS. Castiel n’a pas été amusé. Le récit sait aussi jouer des diverses perceptions de nos héros, entre un Dean geek total de Scooby, Sam amateur plus modéré et cas en néophyte absolu , stupéfait devant un chien qui parle. Si la problématique de Supernatural finit logiquement par s’imposer quand les Bros se décident à renverser la table, ScoobyLand n’est jamais moqué, bien au contraire. Au terme de l’affaire la perturbation qu’il subit n’est d’ailleurs que temporaire, comme des ronds sur l’eau.
De plus l’épisode s’offre l’élégance d’une conclusion voyant le rituel final de Scooby brusquement émerger dans la réalité de Supernatural (And I would have gotten away with it, too, if it weren't for you meddling kids !), un bel hommage. Un magnifique épisode, audacieux et hilarant, techniquement irréprochable et qui, mine de rien, interpelle le spectateur sur la notion de Réel. Maintenant, avant que Supernatural ne s’achève (un jour ou l’autre), il faut absolument que l’Impala aille faire un tour à Sunnydale, les auteurs n’ont simplement plus le choix.
Anecdotes :
L’épisode de Scoubidou dans lequel pénètrent Sam et Dean est L'Héritage de Scoubidou (A Night of Fright Is No Delight, 1970). En version originale, Frank Welker assure comme alors les voix de Fred et Scoubidou.
We saved the world. A lot déclare Sam. Il s'agit d'une référence à la célèbre épitaphe figurant sur la tombe de Buffy, à l'issue de la saison 5 de Buffy contre les Vampires. Buffy et ses amis sont surnommé le Scooby-gang et l’actrice Sarah Michelle Gellar a participé à deux des adaptations de Scoubidou au cinéma, dans le rôle de Daphné.
Le scénario joue beaucoup sur le fait que le Scooby-gang ne rencontre jamais d’authentiques créatures surnaturelles, ce qui correspond à la période classique du dessin-animé soit principalement les années 70. Depuis 1985, nos amis ont parfois affaire à de vrais monstres. La plus récente série de la franchise (Scooby-Doo and Guess Who ?, 2019) les voit rencontrer aussi bien des figures historiques que des artistes de variété ou des héros de DC Comics.
Résumé :
Du fait d’un artefact magique, lEs Winchester sont précipités dans le dessin animé préféré de Dean, Scooby-Doo. Sam et Dean sont bientôt rejoints par Castiel, de retour de Syrie avec le fruit de l’Arbre de Vie. Il sympathisent avec le Scooby Gang et s’efforcent de résoudre l’affaire du jour en leur compagnie, afin de pouvoir rentrer chez eux. Les choses se compliquent quand se manifeste un effroyable fantôme en provenance lui aussi de l’univers de Supernatural.
Critique :
Irrésistible et absolu succès que Scoobynatural, épisode renouant avec la meilleure tradition des épisodes massivement barrés de Supernatural. La forme désormais très feuilletonnesque de la série avait conduit à les raréfier ces dernières saisons (mais a-t-on vraiment besoin d’épisodes décalés quand on dispose de ce Lucifer ?), mais c’est un retour grand train. Évidemment on songe beaucoup au TVland de Changing Channels et l’épisode a d’ailleurs l’habilité de référencer explicitement le regretté Trickster. Mais dans sa 13e saison et lors de son 280e épisode, Supernatural parvient décidément encore à se renouveler car en fait la problématique s’avère ici exactement opposée. Là où Sam et Dean devaient jouer les rôles impartis pour passer d’un programme à l’autre, ici ils doivent au contraire parvenir à s’affirmer pour sauver la journée.
Et ce n’est pas si facile, car la grande idée de Scoobynatural, au-delà de dessins et d’animation de grande qualité et de nombre de gags hilarants, consiste à faire s’opposer deux univers absolument opposés dans leur approche du Fantastique horrifique. ScoobyLand doit faire face à l’arrivée de l’épouvante Supernatural mais est bien décidé à ne rien changer à sa bible. Le Scoobygang s’entête à reproduire ses rituels (les pièges absurdes en guise de seule enquête, négation du surnaturel, les courses poursuites, etc.) et les Bros s’acharnent à imposer cette notion étrange qu’est la «réalité».
Ce méta récit s’agrémente d’effets secondaires astucieux, comme les scènes les plus gores vues à travers le prisme du dessin animé ou le gag récurrent des bides du Dean cherchant à (censuré) la Daphné au sein d(un univers où le sexe n’existe simplement pas. Bon courage au Dino s’il devait un jour se retrouver à bord du TARDIS. Castiel n’a pas été amusé. Le récit sait aussi jouer des diverses perceptions de nos héros, entre un Dean geek total de Scooby, Sam amateur plus modéré et cas en néophyte absolu , stupéfait devant un chien qui parle. Si la problématique de Supernatural finit logiquement par s’imposer quand les Bros se décident à renverser la table, ScoobyLand n’est jamais moqué, bien au contraire. Au terme de l’affaire la perturbation qu’il subit n’est d’ailleurs que temporaire, comme des ronds sur l’eau.
De plus l’épisode s’offre l’élégance d’une conclusion voyant le rituel final de Scooby brusquement émerger dans la réalité de Supernatural (And I would have gotten away with it, too, if it weren't for you meddling kids !), un bel hommage. Un magnifique épisode, audacieux et hilarant, techniquement irréprochable et qui, mine de rien, interpelle le spectateur sur la notion de Réel. Maintenant, avant que Supernatural ne s’achève (un jour ou l’autre), il faut absolument que l’Impala aille faire un tour à Sunnydale, les auteurs n’ont simplement plus le choix.
Anecdotes :
L’épisode de Scoubidou dans lequel pénètrent Sam et Dean est L'Héritage de Scoubidou (A Night of Fright Is No Delight, 1970). En version originale, Frank Welker assure comme alors les voix de Fred et Scoubidou.
We saved the world. A lot déclare Sam. Il s'agit d'une référence à la célèbre épitaphe figurant sur la tombe de Buffy, à l'issue de la saison 5 de Buffy contre les Vampires. Buffy et ses amis sont surnommé le Scooby-gang et l’actrice Sarah Michelle Gellar a participé à deux des adaptations de Scoubidou au cinéma, dans le rôle de Daphné.
Le scénario joue beaucoup sur le fait que le Scooby-gang ne rencontre jamais d’authentiques créatures surnaturelles, ce qui correspond à la période classique du dessin-animé soit principalement les années 70. Depuis 1985, nos amis ont parfois affaire à de vrais monstres. La plus récente série de la franchise (Scooby-Doo and Guess Who ?, 2019) les voit rencontrer aussi bien des figures historiques que des artistes de variété ou des héros de DC Comics.
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Re: Série "Supernatural"
Le Sceau de Salomon (The Thing, 13-17, ***)
Résumé :
Sam et Dean recherchent le Sceau de Salomon, dans le bunker des Hommes de Lettres de Portsmouth. Les descendants des Hommes de lettres leur offrent l’artefact, après qu’ils soient parvenus à expulser dans son univers d’origine l’entité maléfique Yokoth, enfermée dans l’édifice depuis 1925. Ketch leur amène Gabriel et son épée. Le sortilège peut être prononcé, Dean et ketch pénètrent dans le Monde de l’Apocalypse pour enfin sauver Jack et Mary.
Critique :
La saison continue à enrichir sa chasse au trésor, ou aux ingrédients de sortilège, par des aventures à thème. Après le Film Noir des années 40 et 50, nous abordons ici les années 20 et H. P. Lovecraft. Après avoir exploré tant d’inspirations de la culture populaire américaine, que la série en vienne au Maître de Providence à l’occasion d’un récit tournant autour d’une indicible abomination en provenance d’une autre dimension résulte aussi logique que judicieux. La production déploie son savoir-faire en matière de décors et costumes, mais aussi en références, tout au long d’un épisode riche en rebondissements spectaculaires. Le twist ironique quant à la propension des deux frères à jouer les chevaliers blancs auprès de damoiselles en détresse pimente le tout d’une belle ironie, tandis que la découverte d’une nouvelle société secrète nous confirme que l’univers de Supernatural n’a pas épuisé toutes ses potentialités.
Le budget semble toutefois largement écorné par l’efficace effet spécial des tentacules jaillissant de la faille dimensionnelle, effectivement spectaculaire même si Angel y avait déjà songé (L'Ombre des génies, 4-05). Du coup il est manifeste que, pour constituer la retraite des Hommes de Lettres à Portmouth, les décorateurs se ont contentés de recycler divers éléments du Bunker des Winchester, un recette typiques des Telenovelas sud-américaines fauchées. Le fait fait que Sam et Dean puissent servi de vaisseau à des entités a également été déjà largement exploité par le passé ; On reste également confondu par la faclité avec laquelle Ketch soustrait Gabriel et son épée à Asmodeus ! Au moins la saison aura-t-elle rondement mené à bien cette quête-ci, sans délayer et avec des opus somme toute plaisants.
Anecdotes :
L’épisode comporte de nombreuses références aux grands Anciens et au Mythe de Cthulhu, créations de Lovecraft. Yokoth et Glythur s’inspirent ainsi des noms Shoggoth et Hastur. Les années 1920 correspondent également aux écrit du Maître de Providence… et aux parties classiques de l’Appel de Cthulhu.
Sandy est interprétée par Magda Apanowicz, figure régulière des productions relevant de la Science-fiction ou du Fantastique (Caprica, Continuum, Les Voyageurs du Temps, The Magicians...).
Présent dans la tradition mystique juive, le Sceau de Salomon est un anneau sur le quel est inscrit un hexagramme ou l’Étoile de David, selon les versions. Il est doté de grands pouvoirs, permettant notamment de sceller les bouteilles ou lampes contenant les génies. A ce titre il intervient dans l’épisode Votre mort est un ordre de Castle (8-17).
Résumé :
Sam et Dean recherchent le Sceau de Salomon, dans le bunker des Hommes de Lettres de Portsmouth. Les descendants des Hommes de lettres leur offrent l’artefact, après qu’ils soient parvenus à expulser dans son univers d’origine l’entité maléfique Yokoth, enfermée dans l’édifice depuis 1925. Ketch leur amène Gabriel et son épée. Le sortilège peut être prononcé, Dean et ketch pénètrent dans le Monde de l’Apocalypse pour enfin sauver Jack et Mary.
Critique :
La saison continue à enrichir sa chasse au trésor, ou aux ingrédients de sortilège, par des aventures à thème. Après le Film Noir des années 40 et 50, nous abordons ici les années 20 et H. P. Lovecraft. Après avoir exploré tant d’inspirations de la culture populaire américaine, que la série en vienne au Maître de Providence à l’occasion d’un récit tournant autour d’une indicible abomination en provenance d’une autre dimension résulte aussi logique que judicieux. La production déploie son savoir-faire en matière de décors et costumes, mais aussi en références, tout au long d’un épisode riche en rebondissements spectaculaires. Le twist ironique quant à la propension des deux frères à jouer les chevaliers blancs auprès de damoiselles en détresse pimente le tout d’une belle ironie, tandis que la découverte d’une nouvelle société secrète nous confirme que l’univers de Supernatural n’a pas épuisé toutes ses potentialités.
Le budget semble toutefois largement écorné par l’efficace effet spécial des tentacules jaillissant de la faille dimensionnelle, effectivement spectaculaire même si Angel y avait déjà songé (L'Ombre des génies, 4-05). Du coup il est manifeste que, pour constituer la retraite des Hommes de Lettres à Portmouth, les décorateurs se ont contentés de recycler divers éléments du Bunker des Winchester, un recette typiques des Telenovelas sud-américaines fauchées. Le fait fait que Sam et Dean puissent servi de vaisseau à des entités a également été déjà largement exploité par le passé ; On reste également confondu par la faclité avec laquelle Ketch soustrait Gabriel et son épée à Asmodeus ! Au moins la saison aura-t-elle rondement mené à bien cette quête-ci, sans délayer et avec des opus somme toute plaisants.
Anecdotes :
L’épisode comporte de nombreuses références aux grands Anciens et au Mythe de Cthulhu, créations de Lovecraft. Yokoth et Glythur s’inspirent ainsi des noms Shoggoth et Hastur. Les années 1920 correspondent également aux écrit du Maître de Providence… et aux parties classiques de l’Appel de Cthulhu.
Sandy est interprétée par Magda Apanowicz, figure régulière des productions relevant de la Science-fiction ou du Fantastique (Caprica, Continuum, Les Voyageurs du Temps, The Magicians...).
Présent dans la tradition mystique juive, le Sceau de Salomon est un anneau sur le quel est inscrit un hexagramme ou l’Étoile de David, selon les versions. Il est doté de grands pouvoirs, permettant notamment de sceller les bouteilles ou lampes contenant les génies. A ce titre il intervient dans l’épisode Votre mort est un ordre de Castle (8-17).
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Re: Série "Supernatural"
Les Souffrances de Gabriel (Bring 'em Back Alive, 13-18, ****)
Résumé :
Dean et Ketch libèrent la Charlie du Monde de l’Apocalypse, qui leur révèle que Jack et Mary ont rallié la résistance contre Michael. La faille allant se refermer, Dean regagne notre monde, Ketch restant préparer son retour. Asmodeus attaque le Bunker pour récupérer Gabriel, mais celui-ci s’est remis sur pieds grâce à Sam et Castiel et il tue son bourreau. Il disparaît au lieu d’aider les Winchester contre Michael. Lucifer n’arrive à rien au Paradis et se brouille avec Sister Jo.
Critique :
Évidemment l’apparition de la Charlie alternative accroît encore l’impression d’artificialité et de fan service ressentie devant ces multiples rencontres avec des personnes connues de Winchester survenant dans un secteur géographiquement restreint (quelques journées de marche, tout au plus), sans qu’aucune explication factuelle n’en soit donnée. A sa manière, Supernatural invente l’anti syndrome Chuck Cunningham globalisé, cette propension à faire sans raison disparaître des personnages. Pour autant l’on n’a pas le cœur à s’en plaindre : cela fait réellement plaisir de retrouver la toujours épatante Felicia Day et les auteurs évitent la facilité de la rendre par trop semblable à l’originale. Tout son côté Geek et Pop Culture est ainsi absent, logiquement au sein du monde de l’Apocalypse. Et puis avons que Supernatural devait bien ça à Charlie. Dean et Ketch constituent un de ces duos hétéroclites si appréciés de la série. On s’amuse bien, d’autant que Ketch pour le coup n’a pas perdu sa British touch.
L’opus voit également le retour plein et entier de Gabriel, enfin sorti de sa prostration, après plusieurs scènes émouvantes (grande prestation de Richard Speight Jr.). on se réjouit bien entendu de retrouver le pétillent et férocement ironique Trickster, même temporairement. On comprend que son départ soudain est bien pratique pour repousser de quelques épisodes la confrontation avec Michael, mais après tout agir ainsi à toujours été son style. La série reste cohérente avec elle-même. Trop vite disparu, Asmodeus n’aura jamais eu vraiment sa chance de réellement succéder à Crowley, mais il est vrai que c’était mission impossible. Toute la séquence de Lucifer au Paradis s’avère délicieusement tragi-comique. On rit beaucoup de l’échec de ses tentatives de singer Dieu, mais ils s’agit pour lui d’une défait cruellement intime : aussi haut montera-t-il, il ne sera jamais son Père. On reste impatient de voir venir jouer les perturbateurs. La saison 13 sait décidément agrémenter sa forme feuilletonnesque d’épisodes denses, ce qui ne sera pas toujours le cas par la suite.
Anecdotes :
Quand Lucifer se prépare à écouter les prières , on entend Easy Street, de Cosmopolitan Orchestera.
Quand Lucifer écoute les prières depuis le Paradis, la première entendue est celle du début de Forrest Gump (Dear God, make me a bird. So I can fly far away from here).
Avec l’arrivée de la Charlie de l’Univers de l’Apocalypse, l’épisode marque le retour de Felicia Day. Elle n’était plus apparue dans la série depuis la mort de Charlie (Œil pour œil, 10-21).
L’épisode voit la mort d’Asmodeus, incinéré par le feu divin de Gabriel, tout comme sa sœur Dagon l’a été par le Nephilim. Les Pinces de l’Enfer sont donc désormais tous éteints.
Résumé :
Dean et Ketch libèrent la Charlie du Monde de l’Apocalypse, qui leur révèle que Jack et Mary ont rallié la résistance contre Michael. La faille allant se refermer, Dean regagne notre monde, Ketch restant préparer son retour. Asmodeus attaque le Bunker pour récupérer Gabriel, mais celui-ci s’est remis sur pieds grâce à Sam et Castiel et il tue son bourreau. Il disparaît au lieu d’aider les Winchester contre Michael. Lucifer n’arrive à rien au Paradis et se brouille avec Sister Jo.
Critique :
Évidemment l’apparition de la Charlie alternative accroît encore l’impression d’artificialité et de fan service ressentie devant ces multiples rencontres avec des personnes connues de Winchester survenant dans un secteur géographiquement restreint (quelques journées de marche, tout au plus), sans qu’aucune explication factuelle n’en soit donnée. A sa manière, Supernatural invente l’anti syndrome Chuck Cunningham globalisé, cette propension à faire sans raison disparaître des personnages. Pour autant l’on n’a pas le cœur à s’en plaindre : cela fait réellement plaisir de retrouver la toujours épatante Felicia Day et les auteurs évitent la facilité de la rendre par trop semblable à l’originale. Tout son côté Geek et Pop Culture est ainsi absent, logiquement au sein du monde de l’Apocalypse. Et puis avons que Supernatural devait bien ça à Charlie. Dean et Ketch constituent un de ces duos hétéroclites si appréciés de la série. On s’amuse bien, d’autant que Ketch pour le coup n’a pas perdu sa British touch.
L’opus voit également le retour plein et entier de Gabriel, enfin sorti de sa prostration, après plusieurs scènes émouvantes (grande prestation de Richard Speight Jr.). on se réjouit bien entendu de retrouver le pétillent et férocement ironique Trickster, même temporairement. On comprend que son départ soudain est bien pratique pour repousser de quelques épisodes la confrontation avec Michael, mais après tout agir ainsi à toujours été son style. La série reste cohérente avec elle-même. Trop vite disparu, Asmodeus n’aura jamais eu vraiment sa chance de réellement succéder à Crowley, mais il est vrai que c’était mission impossible. Toute la séquence de Lucifer au Paradis s’avère délicieusement tragi-comique. On rit beaucoup de l’échec de ses tentatives de singer Dieu, mais ils s’agit pour lui d’une défait cruellement intime : aussi haut montera-t-il, il ne sera jamais son Père. On reste impatient de voir venir jouer les perturbateurs. La saison 13 sait décidément agrémenter sa forme feuilletonnesque d’épisodes denses, ce qui ne sera pas toujours le cas par la suite.
Anecdotes :
Quand Lucifer se prépare à écouter les prières , on entend Easy Street, de Cosmopolitan Orchestera.
Quand Lucifer écoute les prières depuis le Paradis, la première entendue est celle du début de Forrest Gump (Dear God, make me a bird. So I can fly far away from here).
Avec l’arrivée de la Charlie de l’Univers de l’Apocalypse, l’épisode marque le retour de Felicia Day. Elle n’était plus apparue dans la série depuis la mort de Charlie (Œil pour œil, 10-21).
L’épisode voit la mort d’Asmodeus, incinéré par le feu divin de Gabriel, tout comme sa sœur Dagon l’a été par le Nephilim. Les Pinces de l’Enfer sont donc désormais tous éteints.
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Re: Série "Supernatural"
Funeralia (Funeralia, 13-19, ***)
Résumé :
Castiel a la surprise de découvrir Naomi au Paradis. Elle a survécu à Métatron mais a eu besoin de temps pour guérir de ses blessures. Elle lui révèle qu’il ne reste plus qu’une poignée d’Anges encore vivants. Les Winchester convainquent Rowena d’arrêter de tuer des Faucheurs pour forcer Billie à ressusciter Crowley. Leur alliance est renforcée même après que Billie ait prophétisé que Rowena mourra de la main de Sam.
Critique :
Si l’épisode résulte avant tout utilitaire, plant le décor de l’arc final de la saison (avec Rowena, sans les Anges), il parvient à accompagner ces informations d’une vraie sensibilité funèbre, grâce à ses excellentes actrices. On est ravi du retour d’Amanda Tapping, quitte à fermer ler yeux sur le fait que Naomi était bien entendu morte et non blessée. La solennité empreinte de dignité qu’apporte Naomi à l’aveu de la dramatique faiblesse du Paradis est émotionnellement très forte. Les Anges renoncent à chercher Jack et scellent le Paradis, ce qui permet aux auteurs de ne pas se disperser clairement mettre le focus sur le combat à venir contre le Michael alternatif. Au passage on apprend que Lucifer a quitté le Paradis une fois découverte son imposture, lui est donc parfaitement disponible pour la virée à venir dans le Monde de l’Apocalypse, on s’en réjouit d’avance.
Rowena est une nouvelle fois au centre de l’épisode, avec une Ruth Connell toujours éblouissante. Elle fait parfaitement parfaitement la détresse de Rowena face à la mort de son fils, au-delà de leur affrontement passé. Au passage l’opus indique clairement aux fans que le Roi de l’Enfer ne reviendra pas ! On apprécie que Rowena ne soit pas non plus devenue lénifiante lors de son alliance avec les Winchester et qu’elle conserve suffisamment de cruauté pour maintenir sa spécificité au sein de la série. La confrontation avec Billie apporte un vrai pic émotionnel à l’opus, y compris avec l’annonce glaçante faite par la Mort. Le familier de la sorcière se montre très amusant et l’on regrette que le finalement sympathique Bernard se voit aussi rapidement occis par Dean, mais il faut bien que la nature s’exprime.
Anecdotes :
Quand Rowena danse et incinère Elisabeth, on entend Seductive Tango, de Dominic Richard Ashworth & Derek Nash
L’épisode voit le retour d’Amanda Tapping dans le rôle de l’Ange Naomi. Elle n’était plus réapparue dans la série depuis son apparent assassinat par Métatron (L’Arc de Cupidon, 8-23). Comme souvent en la circonstance, elle n’est créditée que dans le générique de fin, afin de ménager la surprise.
Résumé :
Castiel a la surprise de découvrir Naomi au Paradis. Elle a survécu à Métatron mais a eu besoin de temps pour guérir de ses blessures. Elle lui révèle qu’il ne reste plus qu’une poignée d’Anges encore vivants. Les Winchester convainquent Rowena d’arrêter de tuer des Faucheurs pour forcer Billie à ressusciter Crowley. Leur alliance est renforcée même après que Billie ait prophétisé que Rowena mourra de la main de Sam.
Critique :
Si l’épisode résulte avant tout utilitaire, plant le décor de l’arc final de la saison (avec Rowena, sans les Anges), il parvient à accompagner ces informations d’une vraie sensibilité funèbre, grâce à ses excellentes actrices. On est ravi du retour d’Amanda Tapping, quitte à fermer ler yeux sur le fait que Naomi était bien entendu morte et non blessée. La solennité empreinte de dignité qu’apporte Naomi à l’aveu de la dramatique faiblesse du Paradis est émotionnellement très forte. Les Anges renoncent à chercher Jack et scellent le Paradis, ce qui permet aux auteurs de ne pas se disperser clairement mettre le focus sur le combat à venir contre le Michael alternatif. Au passage on apprend que Lucifer a quitté le Paradis une fois découverte son imposture, lui est donc parfaitement disponible pour la virée à venir dans le Monde de l’Apocalypse, on s’en réjouit d’avance.
Rowena est une nouvelle fois au centre de l’épisode, avec une Ruth Connell toujours éblouissante. Elle fait parfaitement parfaitement la détresse de Rowena face à la mort de son fils, au-delà de leur affrontement passé. Au passage l’opus indique clairement aux fans que le Roi de l’Enfer ne reviendra pas ! On apprécie que Rowena ne soit pas non plus devenue lénifiante lors de son alliance avec les Winchester et qu’elle conserve suffisamment de cruauté pour maintenir sa spécificité au sein de la série. La confrontation avec Billie apporte un vrai pic émotionnel à l’opus, y compris avec l’annonce glaçante faite par la Mort. Le familier de la sorcière se montre très amusant et l’on regrette que le finalement sympathique Bernard se voit aussi rapidement occis par Dean, mais il faut bien que la nature s’exprime.
Anecdotes :
Quand Rowena danse et incinère Elisabeth, on entend Seductive Tango, de Dominic Richard Ashworth & Derek Nash
L’épisode voit le retour d’Amanda Tapping dans le rôle de l’Ange Naomi. Elle n’était plus réapparue dans la série depuis son apparent assassinat par Métatron (L’Arc de Cupidon, 8-23). Comme souvent en la circonstance, elle n’est créditée que dans le générique de fin, afin de ménager la surprise.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Supernatural"
Supernatural battu aux People Choice Awards par... Shadowhunters. Bon Chasseurs d'Ombres ou de Démons, on en reste à la Chasse. Shadoxhunetrs c'est SPN en édulcoré et aseptisé, un mix avec Charmed. Pour être honnête, je ne vais pas m'en formaliser, pas après trois saisons à supporter le Jack. Mais il y avait de meilleures séries dans la sélection. Incompréhension totale devant l'absence de Legion, encore une fois.
SCI-FI/FANTASY SHOW OF 2019
"Stranger Things"
"Shadowhunters" *WINNER
"Chilling Adventures of Sabrina"
"Supernatural"
"The Flash"
"The Umbrella Academy"
"Arrow"
"The 100"
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Supernatural"
Shadowhunters pue le calibrage rigide de la teen fantasy, genre très respectable pour peu qu'on ne se soumet pas servilement aux codes du genre. Je veux bien croire que SPN n'ait plus le même éclat après 14 saisons, mais j'ai du mal à penser que Shadowhunters puisse ne serait-ce que la taquiner question qualité, même dans ses meilleurs moments (tous ceux avec Magnus, quoi, le reste...).
Legion est trop prise de tête pour les People's Choice je pense, trop radical.
Legion est trop prise de tête pour les People's Choice je pense, trop radical.
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Supernatural"
Entièrement d'accord, c'est vrai que Legion n'est pas pour le grand public. Bon, une sélection m'aurait fait fait plaisir. Honnêtement j'ai du mal à trouver une série moins bonne que Shadowhunters dans la sélection, même si je n'ai pas adhéré à The Umbrella Academy
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Supernatural"
Le Panthéon nordique (Unfinished Business, 13-20, **)
Résumé :
Michael se prépare à envahir notre monde et provoque un attentat suicide en sacrifiant Kevin. Jack et Mary sont indemnes ; mais Jack se désespère. Pendant ce temps, Gabriel mène une vendetta contre Loki et ses fils, les dieux païens nordiques l’ayant naguère vendu à Asmodeus, alors qu’il menait la belle vie sur la Riviera. Blessé et affaibli, il triomphe néanmoins avec l’aide de Castiel, Sam et Dean. Il décide dès lors de la aider dans leur combat.
Critique :
L’épisode comporte des défauts l’empêchant d’être la fête que l’on espérait à propos du retour de Gabriel. Le personnage demeure évidemment très amusant, mais l’on attendait davantage du retour du Trickster, cet irrésistible personnage ayant marqué de manière indélébile la mémoire des fans en à peine une poignée d’épisodes décalés, comptant il est vrai parmi ce que Supernatural nous a proposé de meilleur, toutes saisons confondues. Première déconvenue, il s’agit d’un épisode somme toute banal, tout à fait dans l’esprit de la saison et non d’un délire bon teint. Le Trickter s’est normalisé en devenant pleinement Gabriel et il subit la perte d’aura et de mystère subi par les autres Archanges au fil du temps. Par ailleurs, tout en restant plaisant, l’aspect pastiche de Tarantino avait déjà été tenté, en mieux, par Richard Speight Jr., lors de La Lance de Michel (12-12). Il faut dire qu’entant que metteur en scène il commet la fréquente erreur de centrer l’épisode sur son personnage.
Il dédie beaucoup d’efforts à se filmer lui-même et un certain narcissisme se ressent jusqu’à en devenir contre-productif. Même si quelques amusantes références au Panthéon nordiques sont insérées (on ne fera jamais mieux que Xena et Gaby au pays des blondes Walkyries), les trop nombreux dieux païens n’ont pas assez d’espace pour être autre chose que des silhouettes. Au lieu de ce morne défilé de brutes, avec un prime psychopathe pour Loki, le Trickster nous aurait jadis gratifié d’une parodie pas piquée des vers du Thor de Marvel et de ses copains, mais ces temps sont bien révolus. On reconnaîtra à l’opus de combler le besoin d’informations que ressentaient les fans à propos du hiatus de Gabriel (et avec les Pornstars promises depuis belle lurette), et de parvenir à faire vivre le Monde de l’Apocalypse sans les protagonistes du show. Évidemment Jack retombe dans ses jérémiades, mais on commence à en prendre notre parti (ou pas). Au moins tout est-il réuni pour que débute l’arc final.
Anecdotes :
L’épisode est réalisé par Richard Speight Jr., qui joue également l’Archange Gabriel et Loki.
Plusieurs références sont faites au film Kill Bill de Tarantino, qui racontait une vengeance assez similaire à celle de Gabriel. Unfinished Business est ainsi la ainsi la phrase rituelle prononcée par The Bride face à ses futures victimes.
La carte d’Amérique du Nord du Monde de l’Apocalypse montre qu’un mur a été bâti entre le Mexique et les USA, une référence à la fameuse promesse électorale de Donald Trump.
L’Archange Gabriel cite la vidéo Casa Erotica quand Sam et Dean lui reprochent de ne pas les avoir aidés contre Lucifer. Il était intervenu dans ce film érotique pour leur suggérer d’utiliser les anneaux des Quatre Cavaliers afin de rouvrir la Cage (Le Panthéon, 5-19).
Résumé :
Michael se prépare à envahir notre monde et provoque un attentat suicide en sacrifiant Kevin. Jack et Mary sont indemnes ; mais Jack se désespère. Pendant ce temps, Gabriel mène une vendetta contre Loki et ses fils, les dieux païens nordiques l’ayant naguère vendu à Asmodeus, alors qu’il menait la belle vie sur la Riviera. Blessé et affaibli, il triomphe néanmoins avec l’aide de Castiel, Sam et Dean. Il décide dès lors de la aider dans leur combat.
Critique :
L’épisode comporte des défauts l’empêchant d’être la fête que l’on espérait à propos du retour de Gabriel. Le personnage demeure évidemment très amusant, mais l’on attendait davantage du retour du Trickster, cet irrésistible personnage ayant marqué de manière indélébile la mémoire des fans en à peine une poignée d’épisodes décalés, comptant il est vrai parmi ce que Supernatural nous a proposé de meilleur, toutes saisons confondues. Première déconvenue, il s’agit d’un épisode somme toute banal, tout à fait dans l’esprit de la saison et non d’un délire bon teint. Le Trickter s’est normalisé en devenant pleinement Gabriel et il subit la perte d’aura et de mystère subi par les autres Archanges au fil du temps. Par ailleurs, tout en restant plaisant, l’aspect pastiche de Tarantino avait déjà été tenté, en mieux, par Richard Speight Jr., lors de La Lance de Michel (12-12). Il faut dire qu’entant que metteur en scène il commet la fréquente erreur de centrer l’épisode sur son personnage.
Il dédie beaucoup d’efforts à se filmer lui-même et un certain narcissisme se ressent jusqu’à en devenir contre-productif. Même si quelques amusantes références au Panthéon nordiques sont insérées (on ne fera jamais mieux que Xena et Gaby au pays des blondes Walkyries), les trop nombreux dieux païens n’ont pas assez d’espace pour être autre chose que des silhouettes. Au lieu de ce morne défilé de brutes, avec un prime psychopathe pour Loki, le Trickster nous aurait jadis gratifié d’une parodie pas piquée des vers du Thor de Marvel et de ses copains, mais ces temps sont bien révolus. On reconnaîtra à l’opus de combler le besoin d’informations que ressentaient les fans à propos du hiatus de Gabriel (et avec les Pornstars promises depuis belle lurette), et de parvenir à faire vivre le Monde de l’Apocalypse sans les protagonistes du show. Évidemment Jack retombe dans ses jérémiades, mais on commence à en prendre notre parti (ou pas). Au moins tout est-il réuni pour que débute l’arc final.
Anecdotes :
L’épisode est réalisé par Richard Speight Jr., qui joue également l’Archange Gabriel et Loki.
Plusieurs références sont faites au film Kill Bill de Tarantino, qui racontait une vengeance assez similaire à celle de Gabriel. Unfinished Business est ainsi la ainsi la phrase rituelle prononcée par The Bride face à ses futures victimes.
La carte d’Amérique du Nord du Monde de l’Apocalypse montre qu’un mur a été bâti entre le Mexique et les USA, une référence à la fameuse promesse électorale de Donald Trump.
L’Archange Gabriel cite la vidéo Casa Erotica quand Sam et Dean lui reprochent de ne pas les avoir aidés contre Lucifer. Il était intervenu dans ce film érotique pour leur suggérer d’utiliser les anneaux des Quatre Cavaliers afin de rouvrir la Cage (Le Panthéon, 5-19).
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Re: Série "Supernatural"
La Faille (Beat the Devil, 13-21, ****)
Résumé :
La Grâce de Gabriel étant trop faible pour déclencher le sortilège, le groupe capture Lucifer et le saigne pour ouvrir la faille. Toutefois Lucifer échappe à la garde de Rowena et pénètre à son tour dans le Monde de l’Apocalypse. Les Winchester sont agressés par de puissant Vampires et Sam et tué.Lucifer arrive sur les lieux et ressuscite Sam. Il demande à intégrer le groupe pour renouer avec jack. arguant que Sam et Dean auront besoin de lui contre Michael. Sam accepte.
Critique :
L’épisode remplit à merveille sa fonction première : pleinement nous propulser dans l’acte final de la saison. Ultime électron libre, Lucifer est intégré au groupe hétéroclite s’élançant dans le Monde de l’Apocalypse et les frères Winchester retrouvent enfin Jack et Mary. La balade s’avère riche en péripéties, à travers ce Monde de l’Apocalypse gagnant décidément en intérêt dès lors qu’il ne se résume pas à une opportunité de retour de personnages.La bonne idée des monstres ayant gagné en puissance depuis la catastrophe accentue son côté post-apo. bien qu’il s’agisse de la septième itération depuis le début de la série, la mort, très rapidement annulée, de Sam suscite également une vraie sensation, car la résurrection est cette fois l’œuvre du Diable en personne.
Lucifer atteint ici le summum de son enthousiasment rôle d’Homme-mystère, d’élément chaotique venant rompre la prévisibilité du choc entre les deux camps d’essence loyale que sont le Clan Winchester et l’armée de Michael. Qu’en est-il de ses sentiments envers Jack, quel est son véritable but dans tout ceci. La saison sait garder cet atout en réserve, d’autant plus jouissive ment que le, Prince des Mensonges est ici à son affaire, en plus grand spécialiste es coups tordus de Supernatural depuis le départ de Crowley. Pellegrino et Speight Jr. Se (re)trouvent immédiatement et les échanges de piques entre les deux frères ailés fait crépiter l’épisode d’une tension remontant à la légère différence de point de vue exprimée dans le Panthéon. En alignant deux Archanges, l’opus a de quoi rugir. De quoi regretter la très faible présence de Michael tout au long d’une saison dont il compose tout de même le Big Bad. Mais il est vrai qu’être l’Archange du Premier Rayon et le Capitaine de la Milice Céleste (et accessoirement le saint patron de la France) suffit à poser un personnage.
Et pourtant ce que l’on retient surtout de cet opus hors normes est sa première partie, encore située dans notre monde, où cette fois les auteurs de Supernatural ont complètement craqué. Ou alors on a fait venir les saladiers disponibles depuis la conclusion de Californication, on ne sait pas. La Faille y devient temporairement l’un des épisodes les plus hilarants de la série... et l’un des plus sexuels. Certes on avait déjà eu le Pizza Man, les conquêts de Dean (dont Anna) ou encore l’épopée de Dean et Castiel au lupanar. Mais ici, c’est Byzance, entre Castiel qui compare l’extraction de Grâce à de la masturbation avant de se plonger dans la lecture d’un ouvrage dédié à l’art de la pipe (l’objet, hein, mais on a bien compris). Ou encore Rowena et Gabriel se précipitant pour forniquer, avant que, interrompu, l’Archange dissimule à grand peine la manifestation physique de son désir inassouvi. Vaguement hagard, on réalise que l’on parle tout de même de l’Archange de la Visitation,vant de vite replonger dans le délire ambiant ,tant on a plaisir à retrouver le Trickster de la Casa Erotica.
Tous les personnages (hormis Sam et Dean, parfaits en témoins effondrés), sont en roue libre, y compris Lucifer en train de se saouler consciencieusement dans un troquet de seconde zone, en ressassant son rapport au père, tout en écoutant le Folk dépressif du parfaitement choisi Cat's in the Cradle. Tout un poème, qui permet en outre de quelque peu justifier la facilité de sa capture. Son duo antagoniste avec Rowena fait aussi feu de tous bois. Beat the Devil, un épisode au plaisir de Supernatural, de ses personnages inoubliables et de la complicité fusionnelle de ses interprètes .
Anecdotes :
Quand Lucifer est au bar, on entend Cat's in the Cradle, d'Harry Chapin. Ce tube Folk de 1974 évoque comment un père néglige son fils du fait de son travail, et l'amertume de celui-ci.
L’épisode comporte plusieurs références au Seigneur des Anneaux. Ainsi le groupe choisit-il de passer par des tunnels dangereux, comme la Fraternité de l’Anneau opte pour la Moria. Tout comme Gandalf, Sam y trouve la mort, avant d’être ressuscité.
C’est la septième fois que nous voyons Sam mourir à l’écran, avant de ressusciter. Sam avait auparavant été tué par Jake Talley, un vœu d’Hope Lynn Casey, Anna, Walt & Roy, quand il entraîne Lucifer dans la Cage et par Billie elle-même.
Ceci poursuit la tradition mise en place depuis la saison 9 et voulant qu’un personnage récurrent meure à chaque 21e épisode d’une saison. Sam succède ainsi à Abaddon (9.21), Charlie Bradbury (10.21), Métatron (11.21) et Eileen Leahy (12.21). Cette succession s’achève ici, les saisons 14 et 15 n’ayant que 20 épisodes.
Résumé :
La Grâce de Gabriel étant trop faible pour déclencher le sortilège, le groupe capture Lucifer et le saigne pour ouvrir la faille. Toutefois Lucifer échappe à la garde de Rowena et pénètre à son tour dans le Monde de l’Apocalypse. Les Winchester sont agressés par de puissant Vampires et Sam et tué.Lucifer arrive sur les lieux et ressuscite Sam. Il demande à intégrer le groupe pour renouer avec jack. arguant que Sam et Dean auront besoin de lui contre Michael. Sam accepte.
Critique :
L’épisode remplit à merveille sa fonction première : pleinement nous propulser dans l’acte final de la saison. Ultime électron libre, Lucifer est intégré au groupe hétéroclite s’élançant dans le Monde de l’Apocalypse et les frères Winchester retrouvent enfin Jack et Mary. La balade s’avère riche en péripéties, à travers ce Monde de l’Apocalypse gagnant décidément en intérêt dès lors qu’il ne se résume pas à une opportunité de retour de personnages.La bonne idée des monstres ayant gagné en puissance depuis la catastrophe accentue son côté post-apo. bien qu’il s’agisse de la septième itération depuis le début de la série, la mort, très rapidement annulée, de Sam suscite également une vraie sensation, car la résurrection est cette fois l’œuvre du Diable en personne.
Lucifer atteint ici le summum de son enthousiasment rôle d’Homme-mystère, d’élément chaotique venant rompre la prévisibilité du choc entre les deux camps d’essence loyale que sont le Clan Winchester et l’armée de Michael. Qu’en est-il de ses sentiments envers Jack, quel est son véritable but dans tout ceci. La saison sait garder cet atout en réserve, d’autant plus jouissive ment que le, Prince des Mensonges est ici à son affaire, en plus grand spécialiste es coups tordus de Supernatural depuis le départ de Crowley. Pellegrino et Speight Jr. Se (re)trouvent immédiatement et les échanges de piques entre les deux frères ailés fait crépiter l’épisode d’une tension remontant à la légère différence de point de vue exprimée dans le Panthéon. En alignant deux Archanges, l’opus a de quoi rugir. De quoi regretter la très faible présence de Michael tout au long d’une saison dont il compose tout de même le Big Bad. Mais il est vrai qu’être l’Archange du Premier Rayon et le Capitaine de la Milice Céleste (et accessoirement le saint patron de la France) suffit à poser un personnage.
Et pourtant ce que l’on retient surtout de cet opus hors normes est sa première partie, encore située dans notre monde, où cette fois les auteurs de Supernatural ont complètement craqué. Ou alors on a fait venir les saladiers disponibles depuis la conclusion de Californication, on ne sait pas. La Faille y devient temporairement l’un des épisodes les plus hilarants de la série... et l’un des plus sexuels. Certes on avait déjà eu le Pizza Man, les conquêts de Dean (dont Anna) ou encore l’épopée de Dean et Castiel au lupanar. Mais ici, c’est Byzance, entre Castiel qui compare l’extraction de Grâce à de la masturbation avant de se plonger dans la lecture d’un ouvrage dédié à l’art de la pipe (l’objet, hein, mais on a bien compris). Ou encore Rowena et Gabriel se précipitant pour forniquer, avant que, interrompu, l’Archange dissimule à grand peine la manifestation physique de son désir inassouvi. Vaguement hagard, on réalise que l’on parle tout de même de l’Archange de la Visitation,vant de vite replonger dans le délire ambiant ,tant on a plaisir à retrouver le Trickster de la Casa Erotica.
Tous les personnages (hormis Sam et Dean, parfaits en témoins effondrés), sont en roue libre, y compris Lucifer en train de se saouler consciencieusement dans un troquet de seconde zone, en ressassant son rapport au père, tout en écoutant le Folk dépressif du parfaitement choisi Cat's in the Cradle. Tout un poème, qui permet en outre de quelque peu justifier la facilité de sa capture. Son duo antagoniste avec Rowena fait aussi feu de tous bois. Beat the Devil, un épisode au plaisir de Supernatural, de ses personnages inoubliables et de la complicité fusionnelle de ses interprètes .
Anecdotes :
Quand Lucifer est au bar, on entend Cat's in the Cradle, d'Harry Chapin. Ce tube Folk de 1974 évoque comment un père néglige son fils du fait de son travail, et l'amertume de celui-ci.
L’épisode comporte plusieurs références au Seigneur des Anneaux. Ainsi le groupe choisit-il de passer par des tunnels dangereux, comme la Fraternité de l’Anneau opte pour la Moria. Tout comme Gandalf, Sam y trouve la mort, avant d’être ressuscité.
C’est la septième fois que nous voyons Sam mourir à l’écran, avant de ressusciter. Sam avait auparavant été tué par Jake Talley, un vœu d’Hope Lynn Casey, Anna, Walt & Roy, quand il entraîne Lucifer dans la Cage et par Billie elle-même.
Ceci poursuit la tradition mise en place depuis la saison 9 et voulant qu’un personnage récurrent meure à chaque 21e épisode d’une saison. Sam succède ainsi à Abaddon (9.21), Charlie Bradbury (10.21), Métatron (11.21) et Eileen Leahy (12.21). Cette succession s’achève ici, les saisons 14 et 15 n’ayant que 20 épisodes.
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Re: Série "Supernatural"
Un nouveau combat pour Misha Collins, l'homme qui a toujours quelque chose à dire, y compris sur les carottes et les rutabagas.
https://www.themarysue.com/interview-misha-collins-talks-about-a-bigger-challenge-than-the-apocalypse-getting-kids-to-eat-healthy/
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Re: Série "Supernatural"
Exodus (Exodus, 13-22, ****)
Résumé :
Tandis que Jack se rapproche de Lucifer, Jack et Dean décident d’évacuer tout le groupe de Mary à travers la Faille. Ketch et Charlie sont capturés et torturés par le Castiel alternatif. Ils sont sauvés par Jack et Castiel, qui tue son alter ego. Le groupe franchit la Faille, que Rowena est parvenue à maintenir ouverte. Michael survient, tue Gabriel et vainc Lucifer, laissé par Sam et Dean dans le Monde de l’Apocalypse. Lucifer propose à Michael de l’aider à rouvrir la Faille.
Critique :
Le scénario de l’épisode se montre certes très simple et linéaire, tenant tout entier dans son titre. Le rcit nous raconte effectivement de bout en bout un exode, aussi bien sous l’acception usuelle que biblique (Gabriel tenant le rôle de Moïse ne voyant pas la Terre promise). Mais dans ce Road movie particulier et dramatique, le récit va parvenir à insérer de grands moments d’émotion. Celle du groupe, d’abord, qui nous fait ressentir le drame tristement réel des réfugiés, ce qui n’est pas anodin ç l’époque Trump. La fête finale reste un grand moment de liesse communicative, comme la série en aura finalement peu connu dans son parcours. Dans ce cadre plusieurs personnages subissent de fortes épreuves les amenant à puiser dans leur courage, avec une grande force dramatique, comme Charlie, Ketch, Gabriel ou même Rowena s’acharnant à maintenir la Faille ouverte envers et contre tout. La présence du Castiel alternatif nous écarte quelque peu de ce canevas et distrait inutilement l’attention, sans que cela nuise gravement à l’opus.
l’autre grand exploit de l’épisode demeure la conviction avec laquelle il s’emploie à rendre envisageable la possibilité d’une rédemption de Lucifer par un amour paternel envers Jack. Le talent de Mark Pellegrino participe bien entendu puissamment à ce mouvement, qui sait s’agrémenter de suffisamment d’humour pour ne pas sombrer dans le mélo (les réactions dubitatives des témoins valent le coup d’œil). On y croirait presque, mais les amateurs de la série se demanderont eux-aussi où est l’embrouille. On regrettera toutefois l’immédiateté avec laquelle Jack tombe dans le panneau, de manière assez contradictoire avec ce qu’il a montré et connu de son père jusqu’ici. Face à ces nombreux personnages mis en avant les Frères Winchester apparaissent relativement mis en retrait. Quelques moments forts sont à néanmoins à leur actif, comme Sam bloquant Lucifer dans le Monde de l’Enfer, une belle revanche face à son bourreau de toujours.
Anecdotes :
Nous découvrons ici le maléfique Castiel du Monde de l’Apocalypse, pour lequel Misha Collins improvisa un accent allemand. Il s’en excusa par la suite.
L’Exode est le deuxième Livre de l’Ancien Testament, narrant comment les Juifs quittèrent l’Egypte et suivirent Moïse vers la Terre Sainte.
L’épisode voit la mort de Gabriel, se sacrifiant face à Michael pour permettre aux réfugiés de franchir la Faille. L’Archange n’est pas réapparu depuis dans la série (début de saison 15).
Quand Ketch est torturé par un Ange, les lieux qu’il révèle sont en fait des cases du Monopoly américain (étonnamment, il ne cite pas la version anglaise). Une version Supernatural du jeu a été commercialisée durant la saison 10, mais les cases de lieux à bâtir y sont remplacées par les ennemis de Sam et Dean. La Rue de la Paix est évidemment figurée par Lucifer, et les Champs-Élysées par Azazel (les Yeux-jaunes).
Résumé :
Tandis que Jack se rapproche de Lucifer, Jack et Dean décident d’évacuer tout le groupe de Mary à travers la Faille. Ketch et Charlie sont capturés et torturés par le Castiel alternatif. Ils sont sauvés par Jack et Castiel, qui tue son alter ego. Le groupe franchit la Faille, que Rowena est parvenue à maintenir ouverte. Michael survient, tue Gabriel et vainc Lucifer, laissé par Sam et Dean dans le Monde de l’Apocalypse. Lucifer propose à Michael de l’aider à rouvrir la Faille.
Critique :
Le scénario de l’épisode se montre certes très simple et linéaire, tenant tout entier dans son titre. Le rcit nous raconte effectivement de bout en bout un exode, aussi bien sous l’acception usuelle que biblique (Gabriel tenant le rôle de Moïse ne voyant pas la Terre promise). Mais dans ce Road movie particulier et dramatique, le récit va parvenir à insérer de grands moments d’émotion. Celle du groupe, d’abord, qui nous fait ressentir le drame tristement réel des réfugiés, ce qui n’est pas anodin ç l’époque Trump. La fête finale reste un grand moment de liesse communicative, comme la série en aura finalement peu connu dans son parcours. Dans ce cadre plusieurs personnages subissent de fortes épreuves les amenant à puiser dans leur courage, avec une grande force dramatique, comme Charlie, Ketch, Gabriel ou même Rowena s’acharnant à maintenir la Faille ouverte envers et contre tout. La présence du Castiel alternatif nous écarte quelque peu de ce canevas et distrait inutilement l’attention, sans que cela nuise gravement à l’opus.
l’autre grand exploit de l’épisode demeure la conviction avec laquelle il s’emploie à rendre envisageable la possibilité d’une rédemption de Lucifer par un amour paternel envers Jack. Le talent de Mark Pellegrino participe bien entendu puissamment à ce mouvement, qui sait s’agrémenter de suffisamment d’humour pour ne pas sombrer dans le mélo (les réactions dubitatives des témoins valent le coup d’œil). On y croirait presque, mais les amateurs de la série se demanderont eux-aussi où est l’embrouille. On regrettera toutefois l’immédiateté avec laquelle Jack tombe dans le panneau, de manière assez contradictoire avec ce qu’il a montré et connu de son père jusqu’ici. Face à ces nombreux personnages mis en avant les Frères Winchester apparaissent relativement mis en retrait. Quelques moments forts sont à néanmoins à leur actif, comme Sam bloquant Lucifer dans le Monde de l’Enfer, une belle revanche face à son bourreau de toujours.
Anecdotes :
Nous découvrons ici le maléfique Castiel du Monde de l’Apocalypse, pour lequel Misha Collins improvisa un accent allemand. Il s’en excusa par la suite.
L’Exode est le deuxième Livre de l’Ancien Testament, narrant comment les Juifs quittèrent l’Egypte et suivirent Moïse vers la Terre Sainte.
L’épisode voit la mort de Gabriel, se sacrifiant face à Michael pour permettre aux réfugiés de franchir la Faille. L’Archange n’est pas réapparu depuis dans la série (début de saison 15).
Quand Ketch est torturé par un Ange, les lieux qu’il révèle sont en fait des cases du Monopoly américain (étonnamment, il ne cite pas la version anglaise). Une version Supernatural du jeu a été commercialisée durant la saison 10, mais les cases de lieux à bâtir y sont remplacées par les ennemis de Sam et Dean. La Rue de la Paix est évidemment figurée par Lucifer, et les Champs-Élysées par Azazel (les Yeux-jaunes).
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Re: Série "Supernatural"
L'Épée de St. Michel (Let the Good Times Roll, 13-23, ***)
Résumé :
Lucifer et Michael pénètrent dans notre monde. Michael attaque le Bunker, tandis que Lucifer tente de convaincre Jack de se rallier à lui. Jack rejette son père, dont il a perçu la vraie nature et combat Michael. Lucifer vole la Grâce de Jack, la seule chose qui l’intéressait vraiment, et devient surpuissant. Dean accepte de se laisser temporairement posséder par Michael et parvient ainsi à tuer Lucifer avec l’Épée des Archanges. Mais Michael refuse de le libérer et disparaît.
Critique :
D’un point de vue clinique L'Épée de St. Michel remplit très largement ses devoirs de final de saison. Il se montre volontiers spectaculaire, entre péripéties et rebondissements menés tambour battant, avec comme points saillants les fracassants combats menés contre Michael et Lucifer. Alors que l’on a ressenti à plusieurs reprises au cours de cette saison que le budget de Supernatural, déjà chiche, connaissait désormais une décrue devenant réellement handicapante par moments, l’opus sait s’offrir des effets spectaculaires supérieurs à l’ordinaire de la série, lors de la mort de Lucifer, ou de la révélation de Michael possédant désormais Dean. De fait on se trouve réellement face à un épisode de rupture, achevant l’arc de Monde de L’Apocalypse, en déplaçant le conflit dans le nôtre. La chute de Lucifer, jusqu’ici le survivant absolu de Supernatural, clôt évidemment un grand chapitre, tout en semblant parfaitement logique. Après tout la victoire d’un Michael disposant enfin de son Vaisseau idéal avait été prophétisée depuis la saison 5.
Et pourtant ce beau panorama révèle quelques lézardes quand on y regarde de plus près. Un grand enjeu de cette saison 5 avait consisté a empêche la destruction d’une bonne partie de notre monde, or ici l’Evènement survient mais totalement dépourvu de son caractère catastrophique ; quoique plus spectaculaire qu’à l’accoutumée, la mort de Lucifer demeure en définitive celle d’un Ange, sans explication donnée, idem pour le combat proprement dit. De plus il s’agit d’un énième recours à un artefact miraculeux, tout ce ci manque quelque peu de dimension. La question de l’effondrement prochain du Paradis se voit également passée sous silence, apparemment plus personne ne s’en soucie. Par ailleurs, ce qu’annonce l’épisode pour la saison 14 de convainc guère. Au total celle-ci devra faire sans Crowley ni Lucifer, mais avec un Jack toujours égal à lui-même et un Michael n’étant que terne brutalité, pas sûr que l’on y gagne au change. C’est d’autant plus vrai que Jensen Ackles ne semble pas à son aise avec ce personnage glacial et renfrogné, lui qui privilégie toujours l’expressivité.
Anecdotes :
Comme lors de chaque final de saison, la séquence récapitulative The Road So far est accompagnée par Carry On Wayward Son, de Kansas
Castiel se présente avec les Winchester comme étant les Agents Rowland, Williams, et Knowles. Kelly Rowland, Michelle Williams, et Beyoncé Knowles sont les trois premiers membres des Destiny's Child.
Sam indique que Trump est Président des Etats-Unis, or la saison dernière, il s’agissait de Jefferson Rooney. Ce changement n’est pas expliqué.
Que Dean soit le vaisseau idéal de Michael avait été révélé en saison 5, mais jusqu’ici il avait toujours refusé de lui donner accès. Ici il accepte, ce qui nous propulse dans la saison 14.
L’épisode voit la mort de Lucifer, tué par Dean possédé par le Michael alternatif. Pour la première fois, on voit à cette occasion brûler les ailes angéliques, au lieu de les voir calcinées au sol.
Mark Pellegrino sera néanmoins crédité en saison 14 dans le rôle de Mick, l’ex Vaisseau de Lucifer. Des Quatre Archanges initiaux, seul le Michael de notre univers est encore vivant, mais toujours enfermé dans la Cage.
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Re: Série "Supernatural"
Nos amies les Mary Sue se fendent d'une série de souhaits de retour pour la dernière saison de SPN, série pour laquelle le site geeko-féministe aura toujours eu un relationnel aussi passionnel que complexe. Comme prévu le egard dans le rétroviseur via ces nombreux retours est l'un des axes forts de la saison (en plus de Chuck en ultime Big Bad de la série un eu comme si Jack Bauer avait dû se confronter au POTUS quelque chose de dingue). e dois dire que je trouve que la formule fonctionne pas mal du tout, même si elle s'adresse avant tout aux fans de longue date, un choix assumé. Deux retours m'ont en particulier bien mis sur le c..., dont un que j'aurais dû pourtant prévoir. Les autres font toujours plaisir.
https://www.themarysue.com/returns-we-want-to-see-on-supernatural/
https://www.themarysue.com/returns-we-want-to-see-on-supernatural/
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Supernatural"
Des acteurs en provenance du Buffyverse jusqu'au bout : dans le prochain épisode, Christian Kane fera une apparition dans le rôle de Leo Webb, un ancien ami de Dean.
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
So cool ! J'adore comment SPN, à sa saison 15, continue de rendre hommage à l'une de ses plus grandes influences.
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série "Supernatural"
Quatorzième saison (2017-2018)
L'Étranger (Stranger in a Strange Land, 14-01, *)
Résumé :
Quelques semaines après avoir possédé Dean, Michael étend sa domination sur les monstres de notre monde. Sam a pris la direction des survivants du Monde de l’Apocalypse, devenus des Chasseurs. Privé de ses pouvoirs, Jack est formé à la Chasse par Bobby. L’Ange Anael alerte Sam à propos de l’armée que rassemble Michael. Castiel tue le Démon Kip, qui ambitionnait de devenir le nouveau Roi de l’Enfer et en fait un exemple pour que le trône demeure inoccupé.
Critique :
Si l’épisode a le mérite d’installer une nouvelle atmosphère à cette saison qui débute après avoir définitivement laissé de côté le Monde de l’Apocalypse, rien de ce qui est montré ne nous convainc de l’intérêt du décor ainsi planté. L’absence de Dean se fait terriblement ressentir, alors que Michael ne dégage a peu près rien. Il ne fait que réitérer mécaniquement son plan du Monde de l’Apocalypse : réunir une armée autour de lui ; Comme il n’y a quasiment plus d’Anges ici (on se demande bien pourquoi il laisse Anael prévenir Sam), il se rabat sur les Monstres, voilà toute l’affaire ; Il est toujours réducteur qu’un Big Bad se révèle incapable de faire évoluer son plan initial, on ressent d’autant plus cela que Lucifer était un champion en la matière, en opportuniste total et narquois. Perpétuellement figé, Michael, lui, n’instille aucun humour, d’autant plus qu’il se confirme que Jensen Ackles, si excellent dans l’expressivité, que cela soit dans la comédie, la tragédie ou l’action, n’est pas à son aise dans un rôle aussi froid et inerte.
Jared Padalecki se montre plus à son aise dans l’incarnation d’un Sam tourmenté, mais bien décidé à se substituer à son aîné pour que la Chasse perdure (on ira jusqu’à pardonner l’afféterie de sa barbe). Mais il ne peut pas grand-chose face à l’accentuation du marasme, quand la pathos se autour de Jack ne fait s’accentuer (oui, encore). Nick est également là pour en rajouter une cauche dans ce domaine et pour aviver la nostalgie de Lucifer. Certes un poids plume face à Crowley ou même Asmodeus, Le seul personnage un brin amusant reste Kip, un nom qui évoquera de plus un autre Démon aux mateurs d’Angel. Bien entendu on se dépêche de l’expédier, pour bien confirmer le cap vers l’ennui impulsé par ce début de saison. L’opus confirme que Supernatural ne peut se passer du duo fraternel, mais cela fait désormais plus d’une décennie que l’on est au courant.
Anecdotes :
Duran la traditionnelle séquence récapitulative The Road So Far, on entend Shot Down in Flames, d’AC/DC. Quand Castiel rencontre Kip au bar, on entend Let Him Walk This Troubled Earth Again, d’Yvonne DeVaney.
Le titre original de l’épisode s’inspire de l’Exode (2 :22) : « Elle lui donna un fils qu'il appela Guerchôm (Émigré en ces lieux) car, dit-il, je suis un étranger dans une terre étrangère ».
Bobby déclare à Jack : As a wise man once said, it ain't how hard ya hit, it's how hard you can get hit and keep moving forward. Jack estime qu’il s’agit d’une citation de Gandhi, mais il s’agit en fait d’une réplique de Rocky Balboa.
L’épisode est censé se dérouler trois semaines après le précédent, mais il voit Sam arborer une barbe très fournie. Jared Paladecki a indiqué que Sam portait ainsi le deuil de son frère.
L’épisode est le tout premier de la série à se dérouler en l’absence totale de Dean Winchester. Jensen Ackles tient uniquement le rôle de l’Archange Michael.
L'Étranger (Stranger in a Strange Land, 14-01, *)
Résumé :
Quelques semaines après avoir possédé Dean, Michael étend sa domination sur les monstres de notre monde. Sam a pris la direction des survivants du Monde de l’Apocalypse, devenus des Chasseurs. Privé de ses pouvoirs, Jack est formé à la Chasse par Bobby. L’Ange Anael alerte Sam à propos de l’armée que rassemble Michael. Castiel tue le Démon Kip, qui ambitionnait de devenir le nouveau Roi de l’Enfer et en fait un exemple pour que le trône demeure inoccupé.
Critique :
Si l’épisode a le mérite d’installer une nouvelle atmosphère à cette saison qui débute après avoir définitivement laissé de côté le Monde de l’Apocalypse, rien de ce qui est montré ne nous convainc de l’intérêt du décor ainsi planté. L’absence de Dean se fait terriblement ressentir, alors que Michael ne dégage a peu près rien. Il ne fait que réitérer mécaniquement son plan du Monde de l’Apocalypse : réunir une armée autour de lui ; Comme il n’y a quasiment plus d’Anges ici (on se demande bien pourquoi il laisse Anael prévenir Sam), il se rabat sur les Monstres, voilà toute l’affaire ; Il est toujours réducteur qu’un Big Bad se révèle incapable de faire évoluer son plan initial, on ressent d’autant plus cela que Lucifer était un champion en la matière, en opportuniste total et narquois. Perpétuellement figé, Michael, lui, n’instille aucun humour, d’autant plus qu’il se confirme que Jensen Ackles, si excellent dans l’expressivité, que cela soit dans la comédie, la tragédie ou l’action, n’est pas à son aise dans un rôle aussi froid et inerte.
Jared Padalecki se montre plus à son aise dans l’incarnation d’un Sam tourmenté, mais bien décidé à se substituer à son aîné pour que la Chasse perdure (on ira jusqu’à pardonner l’afféterie de sa barbe). Mais il ne peut pas grand-chose face à l’accentuation du marasme, quand la pathos se autour de Jack ne fait s’accentuer (oui, encore). Nick est également là pour en rajouter une cauche dans ce domaine et pour aviver la nostalgie de Lucifer. Certes un poids plume face à Crowley ou même Asmodeus, Le seul personnage un brin amusant reste Kip, un nom qui évoquera de plus un autre Démon aux mateurs d’Angel. Bien entendu on se dépêche de l’expédier, pour bien confirmer le cap vers l’ennui impulsé par ce début de saison. L’opus confirme que Supernatural ne peut se passer du duo fraternel, mais cela fait désormais plus d’une décennie que l’on est au courant.
Anecdotes :
Duran la traditionnelle séquence récapitulative The Road So Far, on entend Shot Down in Flames, d’AC/DC. Quand Castiel rencontre Kip au bar, on entend Let Him Walk This Troubled Earth Again, d’Yvonne DeVaney.
Le titre original de l’épisode s’inspire de l’Exode (2 :22) : « Elle lui donna un fils qu'il appela Guerchôm (Émigré en ces lieux) car, dit-il, je suis un étranger dans une terre étrangère ».
Bobby déclare à Jack : As a wise man once said, it ain't how hard ya hit, it's how hard you can get hit and keep moving forward. Jack estime qu’il s’agit d’une citation de Gandhi, mais il s’agit en fait d’une réplique de Rocky Balboa.
L’épisode est censé se dérouler trois semaines après le précédent, mais il voit Sam arborer une barbe très fournie. Jared Paladecki a indiqué que Sam portait ainsi le deuil de son frère.
L’épisode est le tout premier de la série à se dérouler en l’absence totale de Dean Winchester. Jensen Ackles tient uniquement le rôle de l’Archange Michael.
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Re: Série "Supernatural"
Complètement marteau ! (Gods and Monsters, 14-02, **)
Résumé :
En pleine déprime, Jack rend visite incognito à ses grand-parents, afin d’en apprendre plus sur sa mère. Ancien Vaisseau de Lucifer, Nick manifeste des troubles de la personnalité, ayant été imprégné par le Diable et part en quête des assassins de sa famille. Michael accroît les pouvoirs de ses monstres en les abreuvant d’une potion à base de Grâce angélique. Soudain Dean réapparaît, libéré inexplicablement de l’Archange.
Critique :
Autant on les avait suivis le plus souvent avec plaisir durant la précédente saison, autant pour la présente on se perd réellement en conjectures à propos de ce que les deux showrunners ont en tête. Au lieu de s’organiser fils rouges porteurs pour la période qui débute, le récit semble très éclaté, avec des thèmes peu porteurs (le spleen de jack, les pulsion,s homicides de Nick, le plan de Mickael connaissant un trou d’air inexpliqué…). Aucune synergie ni perspective n’est installée, ils s’agit simplement d’une atomisation de la narration. Le panorama devient encore plus désolant quand on le considère en détail. On pensait avoir tout vu en matière de misérabilisme autour de Jack, mais la visite familiale explose tous les records. On ne se souvient pas d’avoir jamais vu Supernatural aussi ennuyeux et larmoyant. La présence de Mark Pellegrino, impeccable dans son évocation de la violence s’emparant inexorablement de Nick, apporte de l’intérêt au personnage. Mais l’on sent bien que Nick ne sera jamais un nouveau Lucifer.
Le pire demeure sans doute une nouvelle fois Michael, tant son idée de doper des monstres avec de la Grâce angélique nous laisse sceptiques et s’assimile à de l’exploitation jusqu’au-boutiste de l’univers de la série. Le jeu de Jensen Ackles compose peut-être uns serial killer potable, mais l’on ne ressent jamais la présence d’un Archange, même dévoyé. Le retour Dean, absolument pas, préparé, ressemble à un lapin tiré du chapeau, reformant le duo fraternel sans se soucier d’une explication remise simplement à plus tard. Tout reste trop flou pour que l’on ressent réellement une énigme à résoudre ou une menace à parer. Au moins Sam et Dean sont-ils réunis, de quoi espérer que la saison puisse réellement démarrer, ne serait-ce que par ses épisodes isolés, tant son fil rouge se voit compromis. A côté d’un Sam bien plus aux abonnés absents que lors du pilote de saison, Mary et Bobby sont les seuls à véritablement tirer leur épingle du jeu, mais ils ne peuvent contrecarrer à eux-seuls l’impression d’un démarrage de saison raté comme jamais Supernatural en aura connu jusqu’ici..
Anecdotes :
Le titre original reprend une célébré réplique du Dr. Pretorius dans La Fiancée de Frankenstein (1935) : To a new World of Gods and Monsters !.
La scène ou Michel et Dean conversent via un miroir se déroule de manière similaire à celle entre Lucifer et Sam dans La paix viendra (5-23) ou entre Amara et son jeune avatar dans Affamée (11-03).
Résumé :
En pleine déprime, Jack rend visite incognito à ses grand-parents, afin d’en apprendre plus sur sa mère. Ancien Vaisseau de Lucifer, Nick manifeste des troubles de la personnalité, ayant été imprégné par le Diable et part en quête des assassins de sa famille. Michael accroît les pouvoirs de ses monstres en les abreuvant d’une potion à base de Grâce angélique. Soudain Dean réapparaît, libéré inexplicablement de l’Archange.
Critique :
Autant on les avait suivis le plus souvent avec plaisir durant la précédente saison, autant pour la présente on se perd réellement en conjectures à propos de ce que les deux showrunners ont en tête. Au lieu de s’organiser fils rouges porteurs pour la période qui débute, le récit semble très éclaté, avec des thèmes peu porteurs (le spleen de jack, les pulsion,s homicides de Nick, le plan de Mickael connaissant un trou d’air inexpliqué…). Aucune synergie ni perspective n’est installée, ils s’agit simplement d’une atomisation de la narration. Le panorama devient encore plus désolant quand on le considère en détail. On pensait avoir tout vu en matière de misérabilisme autour de Jack, mais la visite familiale explose tous les records. On ne se souvient pas d’avoir jamais vu Supernatural aussi ennuyeux et larmoyant. La présence de Mark Pellegrino, impeccable dans son évocation de la violence s’emparant inexorablement de Nick, apporte de l’intérêt au personnage. Mais l’on sent bien que Nick ne sera jamais un nouveau Lucifer.
Le pire demeure sans doute une nouvelle fois Michael, tant son idée de doper des monstres avec de la Grâce angélique nous laisse sceptiques et s’assimile à de l’exploitation jusqu’au-boutiste de l’univers de la série. Le jeu de Jensen Ackles compose peut-être uns serial killer potable, mais l’on ne ressent jamais la présence d’un Archange, même dévoyé. Le retour Dean, absolument pas, préparé, ressemble à un lapin tiré du chapeau, reformant le duo fraternel sans se soucier d’une explication remise simplement à plus tard. Tout reste trop flou pour que l’on ressent réellement une énigme à résoudre ou une menace à parer. Au moins Sam et Dean sont-ils réunis, de quoi espérer que la saison puisse réellement démarrer, ne serait-ce que par ses épisodes isolés, tant son fil rouge se voit compromis. A côté d’un Sam bien plus aux abonnés absents que lors du pilote de saison, Mary et Bobby sont les seuls à véritablement tirer leur épingle du jeu, mais ils ne peuvent contrecarrer à eux-seuls l’impression d’un démarrage de saison raté comme jamais Supernatural en aura connu jusqu’ici..
Anecdotes :
Le titre original reprend une célébré réplique du Dr. Pretorius dans La Fiancée de Frankenstein (1935) : To a new World of Gods and Monsters !.
La scène ou Michel et Dean conversent via un miroir se déroule de manière similaire à celle entre Lucifer et Sam dans La paix viendra (5-23) ou entre Amara et son jeune avatar dans Affamée (11-03).
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Re: Série "Supernatural"
La Cicatrice (The Scar, 14-03, **)
Résumé :
En explorant la mémoire de Dean, Castiel voit que Michael a combattu l’être en provenance du Monde préhistorique et que celui-ci lui a infligé avec sa lance la marque portée par Dean à son bras. Les Winchester remontent la piste avec l’aide de Jody, L’entité est capturée et s’avère être le double de Kaia. Elle sauve Sam et Dean d’une attaque de Vampires renforcés, puis disparaît.. Jack parvient à mener à bien une Chasse, mais dissimule à Castiel que désormais il tousse du sang.
Critique :
The Scar se perçoit avant tout comme l’implacable constat d’un échec. Après s’être gargarisé durant l’intersaison à propos des nouveautés qu’il allait apporter au programme, le duo de showrunners tire ici prestement les conséquences de l’évident échec de leur tentative. Dean est rapidement ressorti du placard, remettant à plus tard le soin de justifier l’explication du retour et revoilà les Winchester repartant tracer la route à bord de l’Impala. Évidemment retrouver le schéma classique de la série, ainsi que son duo incontournable, signifie une amélioration vis-à-vis de la bouillie précédente, mais on renonce pour le coup à toute nouveauté pour le coup, le retour de balancier s’avère particulièrement marqué. Significativement la blessure de la lance s’ajoute aux précédentes stigmates de Dean, que cela soit la main de Castiel naguère, ou, plus récemment, la marque de Caïn. On empile. Supernatural semble condamné à se répéter, et l’on ne saurait exclure que la décision de non reconduction ne trouve ici son origine.
L’impression de redite se ressent d’autant plus fortement que Robert Berens choisit cet épisode pour renouer le fil défait des Wayward Girls. Yadira Guevara-Prip manifeste toujours une belle présence mais la réduction à cet épisode de ce qui devait constituer le fil rouge d’une saison ne pas sans perte de subtilité. Tout va trop vite et les vampires de la série, même renforcés, ne font guère palpiter. On sent bien que c’est la lance qui intéresse davantage les auteurs plutôt que Bad Kaia. Pour le reste, si la saison est enfin remise en selle, elle reste un grand chantier, avec Nick aux abonnés absents, un Michael en goguette et et un Jack continuant à accumuler le pathos de manière toujours plus désespérante. Le voici maintenant devenu une nouvelle Dame aux Camélias, on croit rêver. Empêtrée dans ses problèmes d’écriture , la saison ne nous a pas encore délivré un seul épisode stimulant, il est grand temps d’y parvenir.
Anecdotes :
Le retour de Dean, amnésique et portant une marque mystérieuse sur le bras, est très similaire à celui survenu lors de La Main de Dieu (4-01).
Le Chasseur Jules est un clin d’œil à Jules Wilkinson, fan de la série très active sur Internet.
Sam et Jody font référence à un serial killer local, Robert Leroy Anderson. Celui-ci a effectivement sévi dans la région de Sioux Falls et dans le Dakota du Sud durant les années 90. Il se pendit dans sa cellule en 2003.
Résumé :
En explorant la mémoire de Dean, Castiel voit que Michael a combattu l’être en provenance du Monde préhistorique et que celui-ci lui a infligé avec sa lance la marque portée par Dean à son bras. Les Winchester remontent la piste avec l’aide de Jody, L’entité est capturée et s’avère être le double de Kaia. Elle sauve Sam et Dean d’une attaque de Vampires renforcés, puis disparaît.. Jack parvient à mener à bien une Chasse, mais dissimule à Castiel que désormais il tousse du sang.
Critique :
The Scar se perçoit avant tout comme l’implacable constat d’un échec. Après s’être gargarisé durant l’intersaison à propos des nouveautés qu’il allait apporter au programme, le duo de showrunners tire ici prestement les conséquences de l’évident échec de leur tentative. Dean est rapidement ressorti du placard, remettant à plus tard le soin de justifier l’explication du retour et revoilà les Winchester repartant tracer la route à bord de l’Impala. Évidemment retrouver le schéma classique de la série, ainsi que son duo incontournable, signifie une amélioration vis-à-vis de la bouillie précédente, mais on renonce pour le coup à toute nouveauté pour le coup, le retour de balancier s’avère particulièrement marqué. Significativement la blessure de la lance s’ajoute aux précédentes stigmates de Dean, que cela soit la main de Castiel naguère, ou, plus récemment, la marque de Caïn. On empile. Supernatural semble condamné à se répéter, et l’on ne saurait exclure que la décision de non reconduction ne trouve ici son origine.
L’impression de redite se ressent d’autant plus fortement que Robert Berens choisit cet épisode pour renouer le fil défait des Wayward Girls. Yadira Guevara-Prip manifeste toujours une belle présence mais la réduction à cet épisode de ce qui devait constituer le fil rouge d’une saison ne pas sans perte de subtilité. Tout va trop vite et les vampires de la série, même renforcés, ne font guère palpiter. On sent bien que c’est la lance qui intéresse davantage les auteurs plutôt que Bad Kaia. Pour le reste, si la saison est enfin remise en selle, elle reste un grand chantier, avec Nick aux abonnés absents, un Michael en goguette et et un Jack continuant à accumuler le pathos de manière toujours plus désespérante. Le voici maintenant devenu une nouvelle Dame aux Camélias, on croit rêver. Empêtrée dans ses problèmes d’écriture , la saison ne nous a pas encore délivré un seul épisode stimulant, il est grand temps d’y parvenir.
Anecdotes :
Le retour de Dean, amnésique et portant une marque mystérieuse sur le bras, est très similaire à celui survenu lors de La Main de Dieu (4-01).
Le Chasseur Jules est un clin d’œil à Jules Wilkinson, fan de la série très active sur Internet.
Sam et Jody font référence à un serial killer local, Robert Leroy Anderson. Celui-ci a effectivement sévi dans la région de Sioux Falls et dans le Dakota du Sud durant les années 90. Il se pendit dans sa cellule en 2003.
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Re: Série "Supernatural"
L'Homme à la hache (Mint Condition, 14-04, ****)
Résumé :
Durant Halloween, les Winchester partent en chasse dans l’Ohio, où le tueur d’un Slaher Movie culte,All Saints' Day, a apparemment pris vie et commet une série de meurtres inspirés du genre. ils ont en réalité affaire à l’esprit vengeur du propriétaire d’une boutique de DVD et Comics très remonté contre Halloween. Heureusement Dean est un grand fan du film et connaît son déroulement par cœur. Mais le fantôme est-il réellement vaincu ?
Critique :
Avec Mint Condition (diffusé le 01 novembre 2018), Supernatural a cette saison pleinement joué le jeu de l’épisode Halloween. On apprécie d’autant plus l’opus que son humour tombe à point nommé, la série ayant coché toutes les mauvaises cases comme jamais depuis sa reprise. Dans ce qui restera comme sa période la plus faible, Supernatural est devenu un feuilleton ennuyeux à base de jérémiades diverses et variées et d’un Big Bad raté, d’ailleurs déjà. Même la connexion avec les Wayward Sisters n’avait guère produit d’étincelles. Heureusement que le maintien de l’ami Pellegrino au sein de la distribution laisse espérer un retour de Lucifer, car SPN a désespérément besoin de pétillement.
Et c’est précisément ce qu’apporte The Mint Condition, épisode thématique rendant hommage au Slasher Movies de la grande époque (Elm Street, Massacre à la tronçonneuse, Vendredi 13, etc.) sur le modèle de Film d’épouvante (4-05) pour les classiques de la Universal. La réussite de ce dernier du point de vue de la mise en scène n’est pas tout à fait égalé, car cette fois ce ne sont pas les Bros qui entrent dans le film (en quelque sorte), mais la créature qui vient à eux. L’exercice formel apparaît ainsi minoré, mais les quelques extraits d’un savoureux mélange entre Freddy et Jason valent réellement le coup d’œil : le côté 80’s et les figures obligées du genre sont reconstitués avec beaucoup de saveur et d’à-propos. L’affaire gravitant autour d’une boutique de Comics tenu par des Nerds assez irrésistibles, l’humour référencé coule à flots (un peu comme l’hémoglobine).
On remarque au passage que les marques explicites s’avèrent particulièrement nombreuses concernant DC Comics, bien au-delà de ce que cette série traditionnellement fauchée au blé peut s’offrir. Merci Berlanti et CW ! L’ensemble revêt une saveur à la Scream assez jouissive, d’autant que le Dean est bien entendu un fan fini du tueur et qu’ils se réjouit comme un enfant de cette Chasse particulière. Bien entendu Sam reste bien plus circonspect, notant que c’est de toutes manières leur vie qui ressemble à un Slasher. L’épisode renoue aussi bien avec la version traditionnelle des personnages, convenant idéalement aux acteurs, qu’avec le plaisir des chasses simples de naguère. Un épisode très divertissant, que l’on aurait pu espérer un peu plus Gore, mais qui tombe à pic. Que c’est bon de s’amuser de nouveau avec Supernatural.
Anecdotes :
Durant la scène de l’Homma à la Hache dans le film All Saints' Day, on entend Electric Love, de Keel
L’épisode reste l’un des rares de la série où personne ne meurt (hormis l’esprit vengeur initial).
L’épisode comporte plusieurs références à des classiques du Slasher Movie : Jason Voorhees, Freddy Krueger, House of Wax, etc. Sa fin ouverte est également caractéristique du genre.
Des clins d’œil sont également effectués au passé de Supernatural. Plusieurs trailers de Slasher Movies sont en fait des extraits d’anciens épisodes, comme Route 666 (13-01), ou Le retour d’Anna (13-05). On aperçoit également une affiche d’Hell Hazers, le film qui se tournait lors de Le Chef-d’Œuvre de l’Horreur (2-18).
Résumé :
Durant Halloween, les Winchester partent en chasse dans l’Ohio, où le tueur d’un Slaher Movie culte,All Saints' Day, a apparemment pris vie et commet une série de meurtres inspirés du genre. ils ont en réalité affaire à l’esprit vengeur du propriétaire d’une boutique de DVD et Comics très remonté contre Halloween. Heureusement Dean est un grand fan du film et connaît son déroulement par cœur. Mais le fantôme est-il réellement vaincu ?
Critique :
Avec Mint Condition (diffusé le 01 novembre 2018), Supernatural a cette saison pleinement joué le jeu de l’épisode Halloween. On apprécie d’autant plus l’opus que son humour tombe à point nommé, la série ayant coché toutes les mauvaises cases comme jamais depuis sa reprise. Dans ce qui restera comme sa période la plus faible, Supernatural est devenu un feuilleton ennuyeux à base de jérémiades diverses et variées et d’un Big Bad raté, d’ailleurs déjà. Même la connexion avec les Wayward Sisters n’avait guère produit d’étincelles. Heureusement que le maintien de l’ami Pellegrino au sein de la distribution laisse espérer un retour de Lucifer, car SPN a désespérément besoin de pétillement.
Et c’est précisément ce qu’apporte The Mint Condition, épisode thématique rendant hommage au Slasher Movies de la grande époque (Elm Street, Massacre à la tronçonneuse, Vendredi 13, etc.) sur le modèle de Film d’épouvante (4-05) pour les classiques de la Universal. La réussite de ce dernier du point de vue de la mise en scène n’est pas tout à fait égalé, car cette fois ce ne sont pas les Bros qui entrent dans le film (en quelque sorte), mais la créature qui vient à eux. L’exercice formel apparaît ainsi minoré, mais les quelques extraits d’un savoureux mélange entre Freddy et Jason valent réellement le coup d’œil : le côté 80’s et les figures obligées du genre sont reconstitués avec beaucoup de saveur et d’à-propos. L’affaire gravitant autour d’une boutique de Comics tenu par des Nerds assez irrésistibles, l’humour référencé coule à flots (un peu comme l’hémoglobine).
On remarque au passage que les marques explicites s’avèrent particulièrement nombreuses concernant DC Comics, bien au-delà de ce que cette série traditionnellement fauchée au blé peut s’offrir. Merci Berlanti et CW ! L’ensemble revêt une saveur à la Scream assez jouissive, d’autant que le Dean est bien entendu un fan fini du tueur et qu’ils se réjouit comme un enfant de cette Chasse particulière. Bien entendu Sam reste bien plus circonspect, notant que c’est de toutes manières leur vie qui ressemble à un Slasher. L’épisode renoue aussi bien avec la version traditionnelle des personnages, convenant idéalement aux acteurs, qu’avec le plaisir des chasses simples de naguère. Un épisode très divertissant, que l’on aurait pu espérer un peu plus Gore, mais qui tombe à pic. Que c’est bon de s’amuser de nouveau avec Supernatural.
Anecdotes :
Durant la scène de l’Homma à la Hache dans le film All Saints' Day, on entend Electric Love, de Keel
L’épisode reste l’un des rares de la série où personne ne meurt (hormis l’esprit vengeur initial).
L’épisode comporte plusieurs références à des classiques du Slasher Movie : Jason Voorhees, Freddy Krueger, House of Wax, etc. Sa fin ouverte est également caractéristique du genre.
Des clins d’œil sont également effectués au passé de Supernatural. Plusieurs trailers de Slasher Movies sont en fait des extraits d’anciens épisodes, comme Route 666 (13-01), ou Le retour d’Anna (13-05). On aperçoit également une affiche d’Hell Hazers, le film qui se tournait lors de Le Chef-d’Œuvre de l’Horreur (2-18).
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Re: Série "Supernatural"
La Logique du cauchemar (Nightmare Logic, 14-05, ***)
Résumé :
Jeune recrue en provenance du Monde de l’Apocalypse, Maggie disparaît lors de sa première Chasse en solo. Sam, Dean, Mary et Bobby volent à son secours. Mais la maison où ils la libèrent connaît des distorsions de la réalité, du fait de l’influence d’un Djinn dont Michael a accru les pouvoirs. Ils parviennent à tuer le Djinn, mais réalisent que Michael a installé d’autres pièges à travers le pays et préviennent les autres Chasseurs. Blessé, Bobby prend du recul, assisté par Mary.
Critique :
La saison confirme ici son retour à du classique, hormis la connexion avec Michel, le scénario du jour s’en tenant à une chasse finalement assez classique, face à un type d’adversaire déjà rencontré. Toutefois l’opus va se montrer remarquablement dense, illustrant que Supernatural sait toujours raconter de bonnes histoires à défaut d’innover. On apprécie ainsi que le récit prenne le temps de nous montrer comment fonctionne et évolue le groupe des rescapés recréant de fait l’alliance entre Hommes de Lettres et chasseurs, quitte à s’emparer de la technologie de la faction britannique mais sans les dévoyer. En tant que dirigeant Sam passe enfin au premier plan avec une fine étude des ses rapports avec Marry, Bobby et un Dean très fier de son cadet (Dean aura été bien des choses au fil des saisons, mais jamais quelqu’un de mesquin). Narrée avec un bon sens du rythme, l’histoire se prolonge également avec une autre famille au parcours difficile, avec à la clef une scène très sensible entre Dean et la jeune Sasha, portée par l’excellente guest qu’est Leah Cairns (Travelers, Battlestar Galactica).
On retrouve avec plaisir un Djinn, l’un des meilleurs monstres de Supernatural, d’autant que ses pouvoirs mettant en lumière les rêve et cauchemars de chacun s’avèrent habilement exploités ici. Cette fois l’augmentation de ses capacités par Michael se révèle plus intéressante que pour les Vampires, avec des manipulations du réelle narrativement plus riches que simplement cogner plus fort. Malheureusement, cette belle impulsion se voit en partie gâchée par les contraintes budgétaires pesant de plus en plus sur la série depuis la conclusion de la saison 11, le prix sans doute à payer pour la longévité extrême du programme. Supernatural n’a jamais disposé d’un budget pharamineux, mais ici le jeu avec la réalité se voit directement impacté par une mise en scène réduite à un huis clos peu onéreux, quasi dépourvue d’extérieurs et de déplacement de l’action. On ne trouve ici rien de comparable à ce que proposait jadis un épisode comme Comme dans un rêve (2-20). L’ensemble en devient quelque peu artificiel, même si la mise en scène fait preuve de talent, notamment lors des quelques scènes de l’Impala.
Anecdotes :
Sam et Dean se présentent comme étant Harrison et Byrne. Il s’agit d’une référence à Jerry Harrison et David Byrne, membres de Talking Heads.
Sam et Dean évoquent une aventure précédente, où survenaient des événements similaires aux gags d’un dessin animé. Il s’agit de l’épisode Quoi de neuf, docteur ? (8-08), dédié aux Cartoons.
Résumé :
Jeune recrue en provenance du Monde de l’Apocalypse, Maggie disparaît lors de sa première Chasse en solo. Sam, Dean, Mary et Bobby volent à son secours. Mais la maison où ils la libèrent connaît des distorsions de la réalité, du fait de l’influence d’un Djinn dont Michael a accru les pouvoirs. Ils parviennent à tuer le Djinn, mais réalisent que Michael a installé d’autres pièges à travers le pays et préviennent les autres Chasseurs. Blessé, Bobby prend du recul, assisté par Mary.
Critique :
La saison confirme ici son retour à du classique, hormis la connexion avec Michel, le scénario du jour s’en tenant à une chasse finalement assez classique, face à un type d’adversaire déjà rencontré. Toutefois l’opus va se montrer remarquablement dense, illustrant que Supernatural sait toujours raconter de bonnes histoires à défaut d’innover. On apprécie ainsi que le récit prenne le temps de nous montrer comment fonctionne et évolue le groupe des rescapés recréant de fait l’alliance entre Hommes de Lettres et chasseurs, quitte à s’emparer de la technologie de la faction britannique mais sans les dévoyer. En tant que dirigeant Sam passe enfin au premier plan avec une fine étude des ses rapports avec Marry, Bobby et un Dean très fier de son cadet (Dean aura été bien des choses au fil des saisons, mais jamais quelqu’un de mesquin). Narrée avec un bon sens du rythme, l’histoire se prolonge également avec une autre famille au parcours difficile, avec à la clef une scène très sensible entre Dean et la jeune Sasha, portée par l’excellente guest qu’est Leah Cairns (Travelers, Battlestar Galactica).
On retrouve avec plaisir un Djinn, l’un des meilleurs monstres de Supernatural, d’autant que ses pouvoirs mettant en lumière les rêve et cauchemars de chacun s’avèrent habilement exploités ici. Cette fois l’augmentation de ses capacités par Michael se révèle plus intéressante que pour les Vampires, avec des manipulations du réelle narrativement plus riches que simplement cogner plus fort. Malheureusement, cette belle impulsion se voit en partie gâchée par les contraintes budgétaires pesant de plus en plus sur la série depuis la conclusion de la saison 11, le prix sans doute à payer pour la longévité extrême du programme. Supernatural n’a jamais disposé d’un budget pharamineux, mais ici le jeu avec la réalité se voit directement impacté par une mise en scène réduite à un huis clos peu onéreux, quasi dépourvue d’extérieurs et de déplacement de l’action. On ne trouve ici rien de comparable à ce que proposait jadis un épisode comme Comme dans un rêve (2-20). L’ensemble en devient quelque peu artificiel, même si la mise en scène fait preuve de talent, notamment lors des quelques scènes de l’Impala.
Anecdotes :
Sam et Dean se présentent comme étant Harrison et Byrne. Il s’agit d’une référence à Jerry Harrison et David Byrne, membres de Talking Heads.
Sam et Dean évoquent une aventure précédente, où survenaient des événements similaires aux gags d’un dessin animé. Il s’agit de l’épisode Quoi de neuf, docteur ? (8-08), dédié aux Cartoons.
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