Série "Supernatural"
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Re: Série "Supernatural"
La Logique du cauchemar (Nightmare Logic, 14-05, ***)
Résumé :
Jeune recrue en provenance du Monde de l’Apocalypse, Maggie disparaît lors de sa première Chasse en solo. Sam, Dean, Mary et Bobby volent à son secours. Mais la maison où ils la libèrent connaît des distorsions de la réalité, du fait de l’influence d’un Djinn dont Michael a accru les pouvoirs. Ils parviennent à tuer le Djinn, mais réalisent que Michael a installé d’autres pièges à travers le pays et préviennent les autres Chasseurs. Blessé, Bobby prend du recul, assisté par Mary.
Critique :
La saison confirme ici son retour à du classique, hormis la connexion avec Michel, le scénario du jour s’en tenant à une chasse finalement assez classique, face à un type d’adversaire déjà rencontré. Toutefois l’opus va se montrer remarquablement dense, illustrant que Supernatural sait toujours raconter de bonnes histoires à défaut d’innover. On apprécie ainsi que le récit prenne le temps de nous montrer comment fonctionne et évolue le groupe des rescapés recréant de fait l’alliance entre Hommes de Lettres et chasseurs, quitte à s’emparer de la technologie de la faction britannique mais sans les dévoyer. En tant que dirigeant Sam passe enfin au premier plan avec une fine étude des ses rapports avec Marry, Bobby et un Dean très fier de son cadet (Dean aura été bien des choses au fil des saisons, mais jamais quelqu’un de mesquin). Narrée avec un bon sens du rythme, l’histoire se prolonge également avec une autre famille au parcours difficile, avec à la clef une scène très sensible entre Dean et la jeune Sasha, portée par l’excellente guest qu’est Leah Cairns (Travelers, Battlestar Galactica).
On retrouve avec plaisir un Djinn, l’un des meilleurs monstres de Supernatural, d’autant que ses pouvoirs mettant en lumière les rêve et cauchemars de chacun s’avèrent habilement exploités ici. Cette fois l’augmentation de ses capacités par Michael se révèle plus intéressante que pour les Vampires, avec des manipulations du réelle narrativement plus riches que simplement cogner plus fort. Malheureusement, cette belle impulsion se voit en partie gâchée par les contraintes budgétaires pesant de plus en plus sur la série depuis la conclusion de la saison 11, le prix sans doute à payer pour la longévité extrême du programme. Supernatural n’a jamais disposé d’un budget pharamineux, mais ici le jeu avec la réalité se voit directement impacté par une mise en scène réduite à un huis clos peu onéreux, quasi dépourvue d’extérieurs et de déplacement de l’action. On ne trouve ici rien de comparable à ce que proposait jadis un épisode comme Comme dans un rêve (2-20). L’ensemble en devient quelque peu artificiel, même si la mise en scène fait preuve de talent, notamment lors des quelques scènes de l’Impala.
Anecdotes :
Sam et Dean se présentent comme étant Harrison et Byrne. Il s’agit d’une référence à Jerry Harrison et David Byrne, membres de Talking Heads.
Sam et Dean évoquent une aventure précédente, où survenaient des événements similaires aux gags d’un dessin animé. Il s’agit de l’épisode Quoi de neuf, docteur ? (8-08), dédié aux Cartoons.
Résumé :
Jeune recrue en provenance du Monde de l’Apocalypse, Maggie disparaît lors de sa première Chasse en solo. Sam, Dean, Mary et Bobby volent à son secours. Mais la maison où ils la libèrent connaît des distorsions de la réalité, du fait de l’influence d’un Djinn dont Michael a accru les pouvoirs. Ils parviennent à tuer le Djinn, mais réalisent que Michael a installé d’autres pièges à travers le pays et préviennent les autres Chasseurs. Blessé, Bobby prend du recul, assisté par Mary.
Critique :
La saison confirme ici son retour à du classique, hormis la connexion avec Michel, le scénario du jour s’en tenant à une chasse finalement assez classique, face à un type d’adversaire déjà rencontré. Toutefois l’opus va se montrer remarquablement dense, illustrant que Supernatural sait toujours raconter de bonnes histoires à défaut d’innover. On apprécie ainsi que le récit prenne le temps de nous montrer comment fonctionne et évolue le groupe des rescapés recréant de fait l’alliance entre Hommes de Lettres et chasseurs, quitte à s’emparer de la technologie de la faction britannique mais sans les dévoyer. En tant que dirigeant Sam passe enfin au premier plan avec une fine étude des ses rapports avec Marry, Bobby et un Dean très fier de son cadet (Dean aura été bien des choses au fil des saisons, mais jamais quelqu’un de mesquin). Narrée avec un bon sens du rythme, l’histoire se prolonge également avec une autre famille au parcours difficile, avec à la clef une scène très sensible entre Dean et la jeune Sasha, portée par l’excellente guest qu’est Leah Cairns (Travelers, Battlestar Galactica).
On retrouve avec plaisir un Djinn, l’un des meilleurs monstres de Supernatural, d’autant que ses pouvoirs mettant en lumière les rêve et cauchemars de chacun s’avèrent habilement exploités ici. Cette fois l’augmentation de ses capacités par Michael se révèle plus intéressante que pour les Vampires, avec des manipulations du réelle narrativement plus riches que simplement cogner plus fort. Malheureusement, cette belle impulsion se voit en partie gâchée par les contraintes budgétaires pesant de plus en plus sur la série depuis la conclusion de la saison 11, le prix sans doute à payer pour la longévité extrême du programme. Supernatural n’a jamais disposé d’un budget pharamineux, mais ici le jeu avec la réalité se voit directement impacté par une mise en scène réduite à un huis clos peu onéreux, quasi dépourvue d’extérieurs et de déplacement de l’action. On ne trouve ici rien de comparable à ce que proposait jadis un épisode comme Comme dans un rêve (2-20). L’ensemble en devient quelque peu artificiel, même si la mise en scène fait preuve de talent, notamment lors des quelques scènes de l’Impala.
Anecdotes :
Sam et Dean se présentent comme étant Harrison et Byrne. Il s’agit d’une référence à Jerry Harrison et David Byrne, membres de Talking Heads.
Sam et Dean évoquent une aventure précédente, où survenaient des événements similaires aux gags d’un dessin animé. Il s’agit de l’épisode Quoi de neuf, docteur ? (8-08), dédié aux Cartoons.
Estuaire44- Empereur
- Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
La Mouche (Optimism, 14-06, ****)
Résumé :
Sam et Charlie mène une Chasse éprouvante contre un répugnant homme-mouche. Dean et Jack mènent l’enquête sur le meurtre d’un jeune homme et découvrent que la jeune nécromancienne Harper Sayles tue ses petits amis a fin de les conserver auprès d’elle comme zombie. Harper parvient à s’échapper après avoir jeter son dévolu sur Jack. La toux sanguinolente de Jack devient irrépressible et il finit par s’évanouir devant un Dean horrifié.
Critique :
Subdiviser une intrigue en des segments totalement distincts est rarement une bonne idée, on préfère souvent que des synergies puissent enrichir l’histoire. Mais Optimism assume crânement son choix et sait s’unifier par la thématique d’un humour noir et déjanté, admirable servi par la fantaisie propre à Richard Speight Jr., une nouvelle fois très en forme derrière la caméra. Le segment de Sam et Charlie se montre souvent hilarant par le côté totalement crade de l’homme-mouche, la série sera rarement allé aussi loin dans ce domaine que lors de cette réjouissante parodie de La Mouche noire. Les X-Files avaient déjà exploré cette veine dans un épisode comme Le Seigneur des mouches (9-05), mais Supernatural revendique davantage le côté humoristique de l’antagoniste, à la fois incongru et immonde. On louche pas mal vers Les Contes de la Crypte, avec une grande réussite. Cela n’empêche pas une vraie sensibilité lors des discussions entre Sam et Charlie, y compris autour du départ de celle-ci. On apprécie que la série n’ait jamais fait passer la Charlie alternative pour un simple clone de la première, idem pour les Bobby.
Le segment de la douce et si équilibrée Harper s’avère lui aussi un vrai bijou de comédie macabre, débuté avec fracas lors de ce grand moment d’humour total voyant la mort horrible du jeune homme avec le Stayin' Alive des Bee Gees. Harper est un authentique poème, synthétisant à merveille les divers clichés associés aux nécromanciens : sophistiqués, érudits, pervers et totalement, irrémédiablement fous. Elle apparaît comme une charmante petit cousine de celui d’Angel (Justes Récompenses, 5-02), tout comme l’original décor de son appartement, entre horreur et Romcom sucrée, n’est pas sans évoquer les licornes de la Vampire Harmony. On se doute bien que Jack ne pèse pas lourd face à la rouerie et la cruauté de la Damoiselle jamais réellement en péril, mais Dean a déjà expédié des dossiers plus ardus. Au terme de ce segment encore plus joyeusement malsain que l’autre, on se réjouit toutefois de voir Harper lui échapper également. Après le départ indemne de la Charlie alternative et la survie de Maggie précédemment, on se dit que la série a décidément évolué depuis le CharlieGate concernant la mort des personnages féminins et ce n’est pas plus mal. Évidemment Jack fait in fine plonger l’opus dans le pathos, mais ainsi va Supernatural dans son dernier tronçon.
Anecdotes :
On entend Stayin' Alive, des Bee Gees quand Winston se pavane dans la rue, juste avant sa mort. Il s’agit d’un hommage au passage similaire de La Fièvre du samedi soir (1977) mettant en scène John Travolta.
Jack prononce le mot Christo pour vérifier si Harper Sayles n’est pas possédé par un démon. Réclamée régulièrement par les fans, cette technique n’avait pas été employée depuis Le Fantôme voyageur (1-04), soit 289 épisodes plus tôt.
Dean et Jack se font respectivement passer pour les Agents Berry et Charles, une référence à Chuck Berry et à son fils Charles.
La Charlie alternative indique à Sam qu’elle veut prendre du recul vis-à-vis de la Chasse. Effectivement elle n’apparaîtra plus dans la série après cet épisode. Malgré ce que semble indiquer la conclusion de l’épisode, Harper ne reviendra pas non plus dans la série (début de saison 15).
Résumé :
Sam et Charlie mène une Chasse éprouvante contre un répugnant homme-mouche. Dean et Jack mènent l’enquête sur le meurtre d’un jeune homme et découvrent que la jeune nécromancienne Harper Sayles tue ses petits amis a fin de les conserver auprès d’elle comme zombie. Harper parvient à s’échapper après avoir jeter son dévolu sur Jack. La toux sanguinolente de Jack devient irrépressible et il finit par s’évanouir devant un Dean horrifié.
Critique :
Subdiviser une intrigue en des segments totalement distincts est rarement une bonne idée, on préfère souvent que des synergies puissent enrichir l’histoire. Mais Optimism assume crânement son choix et sait s’unifier par la thématique d’un humour noir et déjanté, admirable servi par la fantaisie propre à Richard Speight Jr., une nouvelle fois très en forme derrière la caméra. Le segment de Sam et Charlie se montre souvent hilarant par le côté totalement crade de l’homme-mouche, la série sera rarement allé aussi loin dans ce domaine que lors de cette réjouissante parodie de La Mouche noire. Les X-Files avaient déjà exploré cette veine dans un épisode comme Le Seigneur des mouches (9-05), mais Supernatural revendique davantage le côté humoristique de l’antagoniste, à la fois incongru et immonde. On louche pas mal vers Les Contes de la Crypte, avec une grande réussite. Cela n’empêche pas une vraie sensibilité lors des discussions entre Sam et Charlie, y compris autour du départ de celle-ci. On apprécie que la série n’ait jamais fait passer la Charlie alternative pour un simple clone de la première, idem pour les Bobby.
Le segment de la douce et si équilibrée Harper s’avère lui aussi un vrai bijou de comédie macabre, débuté avec fracas lors de ce grand moment d’humour total voyant la mort horrible du jeune homme avec le Stayin' Alive des Bee Gees. Harper est un authentique poème, synthétisant à merveille les divers clichés associés aux nécromanciens : sophistiqués, érudits, pervers et totalement, irrémédiablement fous. Elle apparaît comme une charmante petit cousine de celui d’Angel (Justes Récompenses, 5-02), tout comme l’original décor de son appartement, entre horreur et Romcom sucrée, n’est pas sans évoquer les licornes de la Vampire Harmony. On se doute bien que Jack ne pèse pas lourd face à la rouerie et la cruauté de la Damoiselle jamais réellement en péril, mais Dean a déjà expédié des dossiers plus ardus. Au terme de ce segment encore plus joyeusement malsain que l’autre, on se réjouit toutefois de voir Harper lui échapper également. Après le départ indemne de la Charlie alternative et la survie de Maggie précédemment, on se dit que la série a décidément évolué depuis le CharlieGate concernant la mort des personnages féminins et ce n’est pas plus mal. Évidemment Jack fait in fine plonger l’opus dans le pathos, mais ainsi va Supernatural dans son dernier tronçon.
Anecdotes :
On entend Stayin' Alive, des Bee Gees quand Winston se pavane dans la rue, juste avant sa mort. Il s’agit d’un hommage au passage similaire de La Fièvre du samedi soir (1977) mettant en scène John Travolta.
Jack prononce le mot Christo pour vérifier si Harper Sayles n’est pas possédé par un démon. Réclamée régulièrement par les fans, cette technique n’avait pas été employée depuis Le Fantôme voyageur (1-04), soit 289 épisodes plus tôt.
Dean et Jack se font respectivement passer pour les Agents Berry et Charles, une référence à Chuck Berry et à son fils Charles.
La Charlie alternative indique à Sam qu’elle veut prendre du recul vis-à-vis de la Chasse. Effectivement elle n’apparaîtra plus dans la série après cet épisode. Malgré ce que semble indiquer la conclusion de l’épisode, Harper ne reviendra pas non plus dans la série (début de saison 15).
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Abraxas (Unhuman Nature, 14-07, **)
Résumé :
Rowena prognostique que la maladie de Jack est due au conflit entre ses composantes humaines et angéliques. Jack décide de passer ses derniers jours voyager avec Dean. Le Shaman Sergi fournit un sortilège de guérison, contre une faveur à venir de la part des Winchester, mais cela ne fait qu’empirer son état. Nick torture et tue un policier afin de remonter la piste du Démon Abraxas et découvre qu’il aime faire le Mal. Ses prières réveillent Lucifer dans le vide.
Critique :
L’épisode se montre assez original au sein de la série, au sens qu’il ne contient aucune Chasse ou Monstre de la semaine. Au contraire il se entre sur le parcours de deux personnages, Jack et Nick. Malheureusement pour cette nouvelle tentative de sortir des sentiers battus, la réussite ne va être que partiellement au rendez-vous. En effet, concernant Jack, l’épisode se limite une nouvelle fois à empiler les couches de pathos, sans trop de finesse, ni même de logique. Comment les Winchester peuvent-ils croire que le problème de jack va se traiter dans un hôpital classique ? Comment la Sorcière Rowenan peut-elle en connaître plus sur les Nephilims que l’Ange Castiel ? Le segment jack devient un espèce de films à sketchs sirupeux, avec en point d’orgue les scènes mièvres entre Jack et Dean.
Heureusement Mark Pellegrino sauve l’épisode de la vacuité grâce à l’émotion qu’il apporte et à la terrible véracité qu’il apporte à la terrible dérive de Nick. Sa magistrale interprétation et la rapidité avec laquelle il s’est emparé du personnage forcent l’admiration. Évidemment la série joue quelque peu cyniquement de la perspective d’un retour de Lucifer, mais le portrait de cet homme devenu littéralement dépendant au Mal et au plus infâme des assujettissements à quelque chose de réellement tragique. Le pic émotionnel demeure la prière finale à Lucifer, mais l’émergence de ce dernier au sein du Vide des voit en partie gâchée par le toujours criant manque de moyens, d’autant que cette médiocre CGI ressemble trop à Terminator pour son bien. A son corps défendant l’épisode illustre une nouvelle fois la difficulté qu’a la série à se renouveler (surtout s’il s’agit de mauvais roman photo), la saison gagnerait à se centrer sur le registre classique de Supernatural.
Anecdotes :
Quand Nick rencontre Diane au restaurant, on entend I'm Blue This Mo'ning, de Keith Nichols. Quand Dean laisse Jack conduire l’Impala, on entend Let It Ride, de Bachman-Turner Overdrive.
Le prêtre crucifié est joué par Kirk Jacques, qui fut le coordinateur de nombreux combats de la série.
La famille de Nick a été assassinée par un démon nommé Abraxas. Abraxas fut un dieu gnostique, avant de devenir un démon dans la tradition chrétienne. La formule Abracadabra aurait été inspirée par son nom.
Résumé :
Rowena prognostique que la maladie de Jack est due au conflit entre ses composantes humaines et angéliques. Jack décide de passer ses derniers jours voyager avec Dean. Le Shaman Sergi fournit un sortilège de guérison, contre une faveur à venir de la part des Winchester, mais cela ne fait qu’empirer son état. Nick torture et tue un policier afin de remonter la piste du Démon Abraxas et découvre qu’il aime faire le Mal. Ses prières réveillent Lucifer dans le vide.
Critique :
L’épisode se montre assez original au sein de la série, au sens qu’il ne contient aucune Chasse ou Monstre de la semaine. Au contraire il se entre sur le parcours de deux personnages, Jack et Nick. Malheureusement pour cette nouvelle tentative de sortir des sentiers battus, la réussite ne va être que partiellement au rendez-vous. En effet, concernant Jack, l’épisode se limite une nouvelle fois à empiler les couches de pathos, sans trop de finesse, ni même de logique. Comment les Winchester peuvent-ils croire que le problème de jack va se traiter dans un hôpital classique ? Comment la Sorcière Rowenan peut-elle en connaître plus sur les Nephilims que l’Ange Castiel ? Le segment jack devient un espèce de films à sketchs sirupeux, avec en point d’orgue les scènes mièvres entre Jack et Dean.
Heureusement Mark Pellegrino sauve l’épisode de la vacuité grâce à l’émotion qu’il apporte et à la terrible véracité qu’il apporte à la terrible dérive de Nick. Sa magistrale interprétation et la rapidité avec laquelle il s’est emparé du personnage forcent l’admiration. Évidemment la série joue quelque peu cyniquement de la perspective d’un retour de Lucifer, mais le portrait de cet homme devenu littéralement dépendant au Mal et au plus infâme des assujettissements à quelque chose de réellement tragique. Le pic émotionnel demeure la prière finale à Lucifer, mais l’émergence de ce dernier au sein du Vide des voit en partie gâchée par le toujours criant manque de moyens, d’autant que cette médiocre CGI ressemble trop à Terminator pour son bien. A son corps défendant l’épisode illustre une nouvelle fois la difficulté qu’a la série à se renouveler (surtout s’il s’agit de mauvais roman photo), la saison gagnerait à se centrer sur le registre classique de Supernatural.
Anecdotes :
Quand Nick rencontre Diane au restaurant, on entend I'm Blue This Mo'ning, de Keith Nichols. Quand Dean laisse Jack conduire l’Impala, on entend Let It Ride, de Bachman-Turner Overdrive.
Le prêtre crucifié est joué par Kirk Jacques, qui fut le coordinateur de nombreux combats de la série.
La famille de Nick a été assassinée par un démon nommé Abraxas. Abraxas fut un dieu gnostique, avant de devenir un démon dans la tradition chrétienne. La formule Abracadabra aurait été inspirée par son nom.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Supernatural"
Parcours
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Supernatural"
La Plus Merveilleuse des Vies (Byzantium, 14-08, ***)
Résumé :
Après la mort de jack, Lily Sunder offre d’utiliser sa magie angélique pour le ressusciter, mais demande aux Winchester de s’assurer qu’elle aille au Paradis après sa mort. Castiel se rend au Paradis, envahi par l’Entité Cosmique du Vide, désireuse de s’emparer de l’âme de Jack. Castiel sauve la situation en promettant sa propre âme à l’Entité. Jack est ressuscité par Lily, ce qui assure le Paradis à celle-ci. Pour remercier Castiel, Naomi lui révèle où se trouve Michael.
Critique :
L’épisode débute par la mort de Jack, qui n’aura jam&is donc pu se remettre du vol de sa Grâce par son paternel. L’événement ne résulte pas illogique en soi, mais le choc qu’il est censé suscité se voit considérablement amoindri par la propension bien connue de Supernatural à ressusciter ses protagonistes autant que de besoin. Par ailleurs, jack a désormais pris une telle importance au sein de la série et de son univers, que sa mort ne serait crédible qu’au terme de toute une saison (on en reparlera). L’odyssée de Castiel au Paradis se laisse suivre avec plaisir, d’autant qu’elle s’avère riche en péripéties et qu’elle marque le retour dans l’action de ce haut lieu (et surtout d’Amanda Tapping !). L’ensemble demeure prenant, jusqu’à un astucieux twist moral permettant de conclure sur une note lumineuse, malgré le retour du Jack.
Toutefois la trame narrative du jour demeure essentiellement un patchwork, faisant appel à des éléments particulièrement composite du vaste univers de la série : l’Entité du Vide, le retour surprise de Naomi, Anubis dieu égyptien de la Mort jugeant les âmes, Lily et sa magie énochienne… Sur le thème toujours efficace mais très classique en soi du voyage à étapes, l’opus part un peu dans tous les sens. En ce sens il participe au sentiment que la saison, bien que presque rendue à mi-parcours, cherche assez désespéramment son sujet, depuis l’éviction rapide de son Big Bad. Au moins a-t-elle la chance que les deux showrunners blanchis sous le harnais connaissent admirablement leur sujet (à la manière de Berlanti puisant dans l’inépuisable Univers DC afin d’édifier l’Arrowverse, également sur The CW). Mais tout ceci ne saurait remplacer un authentique projet. Au moins la confrontation annoncée avec Michael permet-elle d’espérer un retour aux sources.
Anecdotes :
Quand Castiel, Dean et Sam boivent à la mémoire de Jack, on entend Please Call Home, de The Allman Brothers Band.
Naomi indique que le Paradis contient 46,750,000,000 d’âmes. Ce nombre est inspiré par les écrits de l’auteur anglais Richard Carlile (1790-1843).
Castiel indique que l’intervention de l’Entité Cosmique a ouvert toutes les portes du Paradis, y compris celles fermées par Métatron. Celles-ci étaient demeurées closes depuis l’épisode L’Arc de Cupidon (8-23).
Résumé :
Après la mort de jack, Lily Sunder offre d’utiliser sa magie angélique pour le ressusciter, mais demande aux Winchester de s’assurer qu’elle aille au Paradis après sa mort. Castiel se rend au Paradis, envahi par l’Entité Cosmique du Vide, désireuse de s’emparer de l’âme de Jack. Castiel sauve la situation en promettant sa propre âme à l’Entité. Jack est ressuscité par Lily, ce qui assure le Paradis à celle-ci. Pour remercier Castiel, Naomi lui révèle où se trouve Michael.
Critique :
L’épisode débute par la mort de Jack, qui n’aura jam&is donc pu se remettre du vol de sa Grâce par son paternel. L’événement ne résulte pas illogique en soi, mais le choc qu’il est censé suscité se voit considérablement amoindri par la propension bien connue de Supernatural à ressusciter ses protagonistes autant que de besoin. Par ailleurs, jack a désormais pris une telle importance au sein de la série et de son univers, que sa mort ne serait crédible qu’au terme de toute une saison (on en reparlera). L’odyssée de Castiel au Paradis se laisse suivre avec plaisir, d’autant qu’elle s’avère riche en péripéties et qu’elle marque le retour dans l’action de ce haut lieu (et surtout d’Amanda Tapping !). L’ensemble demeure prenant, jusqu’à un astucieux twist moral permettant de conclure sur une note lumineuse, malgré le retour du Jack.
Toutefois la trame narrative du jour demeure essentiellement un patchwork, faisant appel à des éléments particulièrement composite du vaste univers de la série : l’Entité du Vide, le retour surprise de Naomi, Anubis dieu égyptien de la Mort jugeant les âmes, Lily et sa magie énochienne… Sur le thème toujours efficace mais très classique en soi du voyage à étapes, l’opus part un peu dans tous les sens. En ce sens il participe au sentiment que la saison, bien que presque rendue à mi-parcours, cherche assez désespéramment son sujet, depuis l’éviction rapide de son Big Bad. Au moins a-t-elle la chance que les deux showrunners blanchis sous le harnais connaissent admirablement leur sujet (à la manière de Berlanti puisant dans l’inépuisable Univers DC afin d’édifier l’Arrowverse, également sur The CW). Mais tout ceci ne saurait remplacer un authentique projet. Au moins la confrontation annoncée avec Michael permet-elle d’espérer un retour aux sources.
Anecdotes :
Quand Castiel, Dean et Sam boivent à la mémoire de Jack, on entend Please Call Home, de The Allman Brothers Band.
Naomi indique que le Paradis contient 46,750,000,000 d’âmes. Ce nombre est inspiré par les écrits de l’auteur anglais Richard Carlile (1790-1843).
Castiel indique que l’intervention de l’Entité Cosmique a ouvert toutes les portes du Paradis, y compris celles fermées par Métatron. Celles-ci étaient demeurées closes depuis l’épisode L’Arc de Cupidon (8-23).
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Supernatural"
L’œuf et la Lance (The Spear, 14-09, **)
Résumé :
Garth infiltre les forces de Michael, prêtes à investir Kansas City la veille de Noël. Sam et jack partent le rejoindre, tandis que Dean et Castiel reçoivent la lance de Dark Kaia, contre la promesse de l’aider à repartir dans son monde. Les alliés réunis attaquent Michael (désormais dans un vaisseau féminin) avec la Lance. Dean est sur le point de tuer l’Archange, quand celui-ci s’empare à nouveau de son esprit. Michael claque les doigts pour ordonner à son armée d’attaquer.
Critique :
Final de mi-saison en demi-teinte pour Supernatural avec The Spear. Cette saison continue à valoir avant tout pour ses loners, souvent réussis, alors que son fil rouge ne convainc guère. La destinée très mélo de Jack continue à en faire trop, le personnage restant trop uniformément gentil et mignon. La nature composite de l’intrigue principale pousse les auteurs à continuellement rechercher des explications alambiquées et guère convaincantes le concernant. Cela occupe trop d’espace, au détriment de l’action. Idem pour Dark Kaia, la Big Bad de Wayward Sisters, dont la récupération dans Supernatural reste assez artificielle et ne débouchant finalement que le don de la Lance à Dean… avant qu’elle ne soit brisée par Michael. Tout ça pour ça.
L’Archange Michael continue à former un Big Bad autrement moins divertissant que Lucifer, même si Felisha Terrell, l’actrice incarnant son vaisseau du jour lui apporte une indéniable classe. Par ailleurs le coup de l’armée des monstres a déjà été tenté par Eve et les Vampires locaux continuent à ne pas être les plus croustillants qui soient. L’épisode nous vaut néanmoins quelques scènes réussies, comme le côté horrifico-humoristique de Noël à la sauce Supernatural, les scènes de coucou coupe-coupe entre Sam et les Vampires ou le cliffhanger parodiant le désormais fameux claquement de doigts de Thanos. Tout ceci composerait un épisode très potable, mais demeure en deçà de l’attente suscitée avant la pause des Fêtes.
Anecdotes :
Lors de la séquence d’ouverture, on entend Rockin' Around the Christmas Tree, de Brenda Lee. On entend L’Ode à la Joie quand Sam, Dean, Castiel et Jack se préparent à attaquer Michael.
L’épisode comporte de nombreuses références au film Piège de cristal (1988), comme la période de Noël, L’Ode à la Joie, ou l’immeuble Hitomi Plaza (Nakatomi Plaza dans le film). Par ailleurs Dean est un fan de Piège de cristal, qu’il a référencé à plusieurs reprises au cours de la série.
Sam conduit une Mercury Cougar Eliminator bleue (1969). Les fan surnommèrent Blue Baby cette voiture, du fait d’une certaine ressemblance avec l’Impala.
Le cliffhanger débouche sur la traditionnelle pause observée par la série durant les fêtes de fin d’année. Il fut diffusé le 13 décembre 2018, le suivant le sera le 17 janvier 2019.
Dean ne tiendra pas sa promesse à Dark Kaia : celle-ci ne réapparaîtra plus par la suite dans la série, sans qu’une explication en soit donnée (début de saison 15).
Résumé :
Garth infiltre les forces de Michael, prêtes à investir Kansas City la veille de Noël. Sam et jack partent le rejoindre, tandis que Dean et Castiel reçoivent la lance de Dark Kaia, contre la promesse de l’aider à repartir dans son monde. Les alliés réunis attaquent Michael (désormais dans un vaisseau féminin) avec la Lance. Dean est sur le point de tuer l’Archange, quand celui-ci s’empare à nouveau de son esprit. Michael claque les doigts pour ordonner à son armée d’attaquer.
Critique :
Final de mi-saison en demi-teinte pour Supernatural avec The Spear. Cette saison continue à valoir avant tout pour ses loners, souvent réussis, alors que son fil rouge ne convainc guère. La destinée très mélo de Jack continue à en faire trop, le personnage restant trop uniformément gentil et mignon. La nature composite de l’intrigue principale pousse les auteurs à continuellement rechercher des explications alambiquées et guère convaincantes le concernant. Cela occupe trop d’espace, au détriment de l’action. Idem pour Dark Kaia, la Big Bad de Wayward Sisters, dont la récupération dans Supernatural reste assez artificielle et ne débouchant finalement que le don de la Lance à Dean… avant qu’elle ne soit brisée par Michael. Tout ça pour ça.
L’Archange Michael continue à former un Big Bad autrement moins divertissant que Lucifer, même si Felisha Terrell, l’actrice incarnant son vaisseau du jour lui apporte une indéniable classe. Par ailleurs le coup de l’armée des monstres a déjà été tenté par Eve et les Vampires locaux continuent à ne pas être les plus croustillants qui soient. L’épisode nous vaut néanmoins quelques scènes réussies, comme le côté horrifico-humoristique de Noël à la sauce Supernatural, les scènes de coucou coupe-coupe entre Sam et les Vampires ou le cliffhanger parodiant le désormais fameux claquement de doigts de Thanos. Tout ceci composerait un épisode très potable, mais demeure en deçà de l’attente suscitée avant la pause des Fêtes.
Anecdotes :
Lors de la séquence d’ouverture, on entend Rockin' Around the Christmas Tree, de Brenda Lee. On entend L’Ode à la Joie quand Sam, Dean, Castiel et Jack se préparent à attaquer Michael.
L’épisode comporte de nombreuses références au film Piège de cristal (1988), comme la période de Noël, L’Ode à la Joie, ou l’immeuble Hitomi Plaza (Nakatomi Plaza dans le film). Par ailleurs Dean est un fan de Piège de cristal, qu’il a référencé à plusieurs reprises au cours de la série.
Sam conduit une Mercury Cougar Eliminator bleue (1969). Les fan surnommèrent Blue Baby cette voiture, du fait d’une certaine ressemblance avec l’Impala.
Le cliffhanger débouche sur la traditionnelle pause observée par la série durant les fêtes de fin d’année. Il fut diffusé le 13 décembre 2018, le suivant le sera le 17 janvier 2019.
Dean ne tiendra pas sa promesse à Dark Kaia : celle-ci ne réapparaîtra plus par la suite dans la série, sans qu’une explication en soit donnée (début de saison 15).
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Supernatural"
Nihilisme (Nihilism, 14-10, ***)
Résumé :
Michael est menotté par le groupe, qui est téléporté au Bunker par la Faucheuse Violet. L’armée de Michael converge vers le Bunker. Sam et XCastiel utilisent la technologie de Tony pour pénétrer dans l’esprit de Dean. Ils y emprisonnent Michael, libérant Dean. Jack puise dans son âme pour ralentir les monstres, avant qu’ils ne se dispersent quand Michael ne les dirige plus. Billie révèle à Dean le seul vrai moyen d’en finir avec Michael, qui finira par s’échapper. Dean est horrifié.
Critique :
la résolution de la possession de Dean par Michael ne cherche pas l’innovation à tout prix, comme les auteurs ont parfois pu le pratiquer depuis le début de cette saison plus éclatée que de coutume. ? La victoire, certes temporaire, contre l’Archange, fait appel à divers éléments déjà mis en place au cours de la série, avec un modus operandi assez similaire à celui de Crowley allant à la rescousse d’un Castiel possédé par Lucifer en saison 11, avec l’emploi astucieux du matériel employée par Toni en fin de saison 12, quand il s’agissait pour Dean de libérer l’esprit de sa mère. Mais l’ensemble fonctionne fort efficacement, avec une progression dramatique parfaitement maîtrisée. La parabole de Michael enfermé dans le placard fonctionne à merveille, tandis que le très beau décor, si évocateur, du bar de Dean, apporte un surréalisme bienvenu au récit.
Décidément les artistes décorateurs de la série excellent toujours autant. Supernatural continue néanmoins à souffrir de son étranglement budgétaire accentué. ,La fameuse armée de Michael fait peine à voir, essentiellement dépeinte en narration indirecte ici (le pansement des petits moyens, à des destination des fans qui comprennent et pardonnent) et ici à une bande de bras cassés. Mais la perspective ouverte par un Jack ayant dû partiellement épuiser son âme pour le retarder permet enfin d’entrevoir que l’on puisse enfin pimenter le personnage (pour le mélodrame perpétuel, on s’est fait une raison). L’intervention de Billie accroit encore les enjeux, énigmatique à souhait quant au terrible prix à payer pour régler définitivement l’affaire Michael. Au total, au sortir du traditionnel hiatus des fêtes de fin d’année, l’épisode relance efficacement la saison et en laisse espérer une seconde partie plus contruite.
Anecdotes :
Au Rocky’s Bar, le bar symbolisant le subconscient de Dean, on entend Searchin' for a Rainbow, de The Marshall Tucker Band. Jensen Ackels venait alors d’ouvrir un bar non loin d’Austin au Texas.
La femme avec laquelle Dean tient le Rocky’s Bar est la Medium Pamela Barnes, décédée lors de l’épisode De l'autre côté (4-15). Elle est toujours interprétée par Thunderbird Dinwiddie, qui aura en tout participé à 5 épisodes de la série.
La décoration du Rocky’s Bar se compose de multiples objets faisant référence au passé de Dean : photographies de l’ancienne plaque d’immatriculation de l’Impala, la gravure Daphne Loves Fred évoquant Scoobynatural, un singe en bois provenant du bar des Harvelle, un calendrier Busty Asian Beauties, etc.
Michael révèle que, dans son univers, la Mort a été emprisonnée et que les Faucheurs sont désormais sous ses ordres. Il répond également à une question largement posée les fans, en précisant que, s’il existe de multiples univers, il n’y a bien qu’un seul Dieu et Créateur.
Dean possédé par Michael fut rapidement surnommé Dichael par les fans.
L’épisode laisse Garth toujours transformé en Loup-Garou et enfermé dans le coffre de l’Impala. La saison s’achèvera sans que l’on ait des nouvelles de lui.
Résumé :
Michael est menotté par le groupe, qui est téléporté au Bunker par la Faucheuse Violet. L’armée de Michael converge vers le Bunker. Sam et XCastiel utilisent la technologie de Tony pour pénétrer dans l’esprit de Dean. Ils y emprisonnent Michael, libérant Dean. Jack puise dans son âme pour ralentir les monstres, avant qu’ils ne se dispersent quand Michael ne les dirige plus. Billie révèle à Dean le seul vrai moyen d’en finir avec Michael, qui finira par s’échapper. Dean est horrifié.
Critique :
la résolution de la possession de Dean par Michael ne cherche pas l’innovation à tout prix, comme les auteurs ont parfois pu le pratiquer depuis le début de cette saison plus éclatée que de coutume. ? La victoire, certes temporaire, contre l’Archange, fait appel à divers éléments déjà mis en place au cours de la série, avec un modus operandi assez similaire à celui de Crowley allant à la rescousse d’un Castiel possédé par Lucifer en saison 11, avec l’emploi astucieux du matériel employée par Toni en fin de saison 12, quand il s’agissait pour Dean de libérer l’esprit de sa mère. Mais l’ensemble fonctionne fort efficacement, avec une progression dramatique parfaitement maîtrisée. La parabole de Michael enfermé dans le placard fonctionne à merveille, tandis que le très beau décor, si évocateur, du bar de Dean, apporte un surréalisme bienvenu au récit.
Décidément les artistes décorateurs de la série excellent toujours autant. Supernatural continue néanmoins à souffrir de son étranglement budgétaire accentué. ,La fameuse armée de Michael fait peine à voir, essentiellement dépeinte en narration indirecte ici (le pansement des petits moyens, à des destination des fans qui comprennent et pardonnent) et ici à une bande de bras cassés. Mais la perspective ouverte par un Jack ayant dû partiellement épuiser son âme pour le retarder permet enfin d’entrevoir que l’on puisse enfin pimenter le personnage (pour le mélodrame perpétuel, on s’est fait une raison). L’intervention de Billie accroit encore les enjeux, énigmatique à souhait quant au terrible prix à payer pour régler définitivement l’affaire Michael. Au total, au sortir du traditionnel hiatus des fêtes de fin d’année, l’épisode relance efficacement la saison et en laisse espérer une seconde partie plus contruite.
Anecdotes :
Au Rocky’s Bar, le bar symbolisant le subconscient de Dean, on entend Searchin' for a Rainbow, de The Marshall Tucker Band. Jensen Ackels venait alors d’ouvrir un bar non loin d’Austin au Texas.
La femme avec laquelle Dean tient le Rocky’s Bar est la Medium Pamela Barnes, décédée lors de l’épisode De l'autre côté (4-15). Elle est toujours interprétée par Thunderbird Dinwiddie, qui aura en tout participé à 5 épisodes de la série.
La décoration du Rocky’s Bar se compose de multiples objets faisant référence au passé de Dean : photographies de l’ancienne plaque d’immatriculation de l’Impala, la gravure Daphne Loves Fred évoquant Scoobynatural, un singe en bois provenant du bar des Harvelle, un calendrier Busty Asian Beauties, etc.
Michael révèle que, dans son univers, la Mort a été emprisonnée et que les Faucheurs sont désormais sous ses ordres. Il répond également à une question largement posée les fans, en précisant que, s’il existe de multiples univers, il n’y a bien qu’un seul Dieu et Créateur.
Dean possédé par Michael fut rapidement surnommé Dichael par les fans.
L’épisode laisse Garth toujours transformé en Loup-Garou et enfermé dans le coffre de l’Impala. La saison s’achèvera sans que l’on ait des nouvelles de lui.
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Re: Série "Supernatural"
Incroyable, mais vrai, vue la promo du prochain épisode, ils vont enfin régler le cas Adam.
Ça c'est du bouclage de dossier in extremis, les amis.
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Re: Série "Supernatural"
La Boîte de Ma'lak (Damaged Goods, 14-11, **)
Résumé :
Chez Donna, Dean commence à fabriquer une mystérieuse boite de taille humaine. Nick enlève Mary quand il découvre qu’elle a capturé Abraxas. Il la force à le conduire jusqu’à lui. Sam et Dean interviennent, mais Nick tue Abraxas, qui a assassiné sa famille sur l’ordre de Lucifer. Il est arrêté par Donna. Dean avoue à Sam qu’il va s’emprisonner à jamais dans la boite magique, afin que Michael ne puisse s’échapper. Malgré ses réticences, Sam accepte de l’aider.
Critique :
L’épisode se centre sur Nick, dont jusqu’ici l’histoire, hormis pour le talent de Pellegrino, a surtout contribué à amplifier le sentiment de dispersion que suscite cette quatorzième saison. L’opus s’intéresse avant tout à sa vendetta privée, alors que chez lui, le plus intéressant demeure le relationnel avec Lucifer. On avait déjà compris que sa vengeance ne lui servait qu’à justifier en surface sa soif toujours plus grande de meurtres et de cruauté, pour se rapprocher de celui dont il est devenu si pitoyablement dépendant, comme on l’est à une drogue. Mark Pellegrino continue à tirer le meilleur de son rôle, mais l’épisode n’apporte rien de vraiment neuf sur le sujet. La dérive se poursuit, on se rapproche d’une confrontation que l’on sait inévitable avec le Clan Winchester. Les péripéties empêchent que l’on s’ennuie réellement, mais l’ensemble reste bavard. C’est d'autant plus vrai que l’action demeure à nouveau enchâssée dans un huis-clos
Ce n’est pas non plus cette affaire de boite qui va enthousiasmer le spectateur, du fait de l’épaisse incrédulité qu’elle génère. Tout d’abord parce que les destin envisagé pour Dean est bien trop abominable pour qu’il se produise jamais. C’est encore pire que pour Angel immergé dans un semblable cercueil à l’issue de sa saison 3. Et puis, même si s’est habitué à ce que la sorcellerie puise agir sur Lucifer au gré des nécessités des scénarios, on peine à croire qu’une simple boite améliorée puisse indéfiniment retenir un Archange. Sam cède aussi trop facilement à ce plan damnant son frère pour l’éternité. Tout ceci apparaît trop aisément comme une fausse piste,d ‘autant que l’on en est encore qu’à mi-saison. Un épisode d’attente donc, de toutes manières, à ce moment là du parcours de Supernatural, tout le monde n’avait plus que l’épisode 300 en tête, on ne va pas raconter d’histoire. Le retour de Mary constitue évidemment une bonne nouvelle en soi.
Anecdotes :
Dans le cabanon de Donna, on entend No Time, de The Guess Who.
La combinaison du verrou de Mary est 1-24-79, soit la date de naissance de Dean en datation américaine le 24 janvier 1979. L’épisode fut diffusé le 24 janvier 2019, Dean a donc désormais 40 ans. Jensen Ackles est né le 01 mars 1978.
Parmi les livres emportés par Dean, on remarque Historia Achengeli, de Maria Prophetissima. Également connue comme Marie la Juive, il s’agit d’une célèbre alchimiste de l’époque hellénistique (vers - 200). Elle est considérée comme ayant inventé les principaux instruments utilisés en alchimie, mais aussi la technique dite du « bain-marie ».
Mary achète une tourte pour Dean, son plat préféré . Mais encore une fois celui-ci n’a pas l’occasion de la manger, une plaisanterie récurrente de la série.
Résumé :
Chez Donna, Dean commence à fabriquer une mystérieuse boite de taille humaine. Nick enlève Mary quand il découvre qu’elle a capturé Abraxas. Il la force à le conduire jusqu’à lui. Sam et Dean interviennent, mais Nick tue Abraxas, qui a assassiné sa famille sur l’ordre de Lucifer. Il est arrêté par Donna. Dean avoue à Sam qu’il va s’emprisonner à jamais dans la boite magique, afin que Michael ne puisse s’échapper. Malgré ses réticences, Sam accepte de l’aider.
Critique :
L’épisode se centre sur Nick, dont jusqu’ici l’histoire, hormis pour le talent de Pellegrino, a surtout contribué à amplifier le sentiment de dispersion que suscite cette quatorzième saison. L’opus s’intéresse avant tout à sa vendetta privée, alors que chez lui, le plus intéressant demeure le relationnel avec Lucifer. On avait déjà compris que sa vengeance ne lui servait qu’à justifier en surface sa soif toujours plus grande de meurtres et de cruauté, pour se rapprocher de celui dont il est devenu si pitoyablement dépendant, comme on l’est à une drogue. Mark Pellegrino continue à tirer le meilleur de son rôle, mais l’épisode n’apporte rien de vraiment neuf sur le sujet. La dérive se poursuit, on se rapproche d’une confrontation que l’on sait inévitable avec le Clan Winchester. Les péripéties empêchent que l’on s’ennuie réellement, mais l’ensemble reste bavard. C’est d'autant plus vrai que l’action demeure à nouveau enchâssée dans un huis-clos
Ce n’est pas non plus cette affaire de boite qui va enthousiasmer le spectateur, du fait de l’épaisse incrédulité qu’elle génère. Tout d’abord parce que les destin envisagé pour Dean est bien trop abominable pour qu’il se produise jamais. C’est encore pire que pour Angel immergé dans un semblable cercueil à l’issue de sa saison 3. Et puis, même si s’est habitué à ce que la sorcellerie puise agir sur Lucifer au gré des nécessités des scénarios, on peine à croire qu’une simple boite améliorée puisse indéfiniment retenir un Archange. Sam cède aussi trop facilement à ce plan damnant son frère pour l’éternité. Tout ceci apparaît trop aisément comme une fausse piste,d ‘autant que l’on en est encore qu’à mi-saison. Un épisode d’attente donc, de toutes manières, à ce moment là du parcours de Supernatural, tout le monde n’avait plus que l’épisode 300 en tête, on ne va pas raconter d’histoire. Le retour de Mary constitue évidemment une bonne nouvelle en soi.
Anecdotes :
Dans le cabanon de Donna, on entend No Time, de The Guess Who.
La combinaison du verrou de Mary est 1-24-79, soit la date de naissance de Dean en datation américaine le 24 janvier 1979. L’épisode fut diffusé le 24 janvier 2019, Dean a donc désormais 40 ans. Jensen Ackles est né le 01 mars 1978.
Parmi les livres emportés par Dean, on remarque Historia Achengeli, de Maria Prophetissima. Également connue comme Marie la Juive, il s’agit d’une célèbre alchimiste de l’époque hellénistique (vers - 200). Elle est considérée comme ayant inventé les principaux instruments utilisés en alchimie, mais aussi la technique dite du « bain-marie ».
Mary achète une tourte pour Dean, son plat préféré . Mais encore une fois celui-ci n’a pas l’occasion de la manger, une plaisanterie récurrente de la série.
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Re: Série "Supernatural"
Le Nouveau Prophète (Prophet and Loss, 14-12, ***)
Résumé :
Nick s’évade. Le fantôme de son épouse lui demande d’abandonner Lucifer et de la laisser partir pour l’Au-delà, mais il en est incapable. Pour distraire Dean de son obsession pour la boite, Sam l’emmène enquêter sur un meurtre. Le coupable est un Prophète partiel, dû à l’état de Donatello. Il croyait accomplir la volonté de Dieu et se suicide. Castel parvient à guérir Donatello, même si celui-ci demeure dépourvu d’âme. Sam et Castiel convainquent Dean de renoncer à la boite.
Critique :
A première vue , l’opus se caractérise par les m^mes défauts que le précédents, inhérents à la saison. L’intrigue principale fait du surplace, avec des allées et venues de personnages en guise de moteur. Nick s’échappe aussitôt capturé, confirmant une nouvelle fois l’inanité de l’intervention des forces de l’ordre au sein de l’univers de Supernatural. Pour émouvante qu’apparaisse la rencontre entre Nick et sa femme défunte, principalement du fait des comédiens, ici encore Nick ne fait que ressasser sa dérive. Tout l’arc Abraxas n’a guère fait évoluer le personnage, mais simplement accentuer ses traits. Dean renonce déjà à la Boite, encore un développement largement prévisible et un arc intermédiaire bien vite conclu. Bien entendu on se réjouit du retour de l’excellent Donatello, mais là aussi les événements ne font qu’effacer ceux liés à Asmodeus et à Castiel, on se retrouve au même point qu’en fin de saison 11.
Le Nouveau Prophète conserve néanmoins de solides atouts, évitant ainsi de virer au pensum. Il s’agit ainsi de l’opus le plus effrayant que Supernatural nous ait proposé depuis longtemps. Les scènes de meurtre résultent bien plus épicées que l’ordinaire de la série en cette saison 14. Le cauchemar montrant Dean dans la Boite se montre également particulièrement horrifique. Mais ce sont bien les conversations entre le deux frères qui constituent l’ossature du récit, avec une vraie émotion et sans mélodrame outrancier. Jensen Ackles et Jared Paladecki maîtrisent si bien leur personnage que cette introspection et ce retour sur leur parcours revêt une force particulière, jusqu’à pouvoir former comme un bilan de la série elle-même. Par ailleurs John est bien entendu évoqué, ce qui permet d’ores et déjà de mettre en orbite l’épisode 300, avec le retour tant attendu de la figure paternelle.
Anecdotes :
Contrairement à l’habitude de la série, l’épisode s’achève sur un fond blanc et non noir. Cela n’était arrivé qu’une fois jusqu’ici, lors de la conclusion de Le Réveil de Lucifer (4-22). La lumière blanche s’y justifiait par l’approche du Poteur de Lumière, ici il s’agit des phares de l’Impala.
Pour une fois Sam et Dean utilisent leur véritable nom comme identité d'emprunt. Castiel se fait passer pour le Dr. Kovak, soit le nom de son Vaisseau humain, père de Claire.
Pour la toute première fois, on voit l’Impala en train de tirer une remorque. Lors d’une convention italienne, Jensen Ackles a indiqué que la remorque fut construite par l’équipe technique, spécialement pour cette occasion.
L’épisode fut diffusé très peu de temps après l’annonce du renouvellement du Supernatural, pour une saison 15 dont on ignorait encore qu’elle serait la dernière de la série.
Résumé :
Nick s’évade. Le fantôme de son épouse lui demande d’abandonner Lucifer et de la laisser partir pour l’Au-delà, mais il en est incapable. Pour distraire Dean de son obsession pour la boite, Sam l’emmène enquêter sur un meurtre. Le coupable est un Prophète partiel, dû à l’état de Donatello. Il croyait accomplir la volonté de Dieu et se suicide. Castel parvient à guérir Donatello, même si celui-ci demeure dépourvu d’âme. Sam et Castiel convainquent Dean de renoncer à la boite.
Critique :
A première vue , l’opus se caractérise par les m^mes défauts que le précédents, inhérents à la saison. L’intrigue principale fait du surplace, avec des allées et venues de personnages en guise de moteur. Nick s’échappe aussitôt capturé, confirmant une nouvelle fois l’inanité de l’intervention des forces de l’ordre au sein de l’univers de Supernatural. Pour émouvante qu’apparaisse la rencontre entre Nick et sa femme défunte, principalement du fait des comédiens, ici encore Nick ne fait que ressasser sa dérive. Tout l’arc Abraxas n’a guère fait évoluer le personnage, mais simplement accentuer ses traits. Dean renonce déjà à la Boite, encore un développement largement prévisible et un arc intermédiaire bien vite conclu. Bien entendu on se réjouit du retour de l’excellent Donatello, mais là aussi les événements ne font qu’effacer ceux liés à Asmodeus et à Castiel, on se retrouve au même point qu’en fin de saison 11.
Le Nouveau Prophète conserve néanmoins de solides atouts, évitant ainsi de virer au pensum. Il s’agit ainsi de l’opus le plus effrayant que Supernatural nous ait proposé depuis longtemps. Les scènes de meurtre résultent bien plus épicées que l’ordinaire de la série en cette saison 14. Le cauchemar montrant Dean dans la Boite se montre également particulièrement horrifique. Mais ce sont bien les conversations entre le deux frères qui constituent l’ossature du récit, avec une vraie émotion et sans mélodrame outrancier. Jensen Ackles et Jared Paladecki maîtrisent si bien leur personnage que cette introspection et ce retour sur leur parcours revêt une force particulière, jusqu’à pouvoir former comme un bilan de la série elle-même. Par ailleurs John est bien entendu évoqué, ce qui permet d’ores et déjà de mettre en orbite l’épisode 300, avec le retour tant attendu de la figure paternelle.
Anecdotes :
Contrairement à l’habitude de la série, l’épisode s’achève sur un fond blanc et non noir. Cela n’était arrivé qu’une fois jusqu’ici, lors de la conclusion de Le Réveil de Lucifer (4-22). La lumière blanche s’y justifiait par l’approche du Poteur de Lumière, ici il s’agit des phares de l’Impala.
Pour une fois Sam et Dean utilisent leur véritable nom comme identité d'emprunt. Castiel se fait passer pour le Dr. Kovak, soit le nom de son Vaisseau humain, père de Claire.
Pour la toute première fois, on voit l’Impala en train de tirer une remorque. Lors d’une convention italienne, Jensen Ackles a indiqué que la remorque fut construite par l’équipe technique, spécialement pour cette occasion.
L’épisode fut diffusé très peu de temps après l’annonce du renouvellement du Supernatural, pour une saison 15 dont on ignorait encore qu’elle serait la dernière de la série.
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Re: Série "Supernatural"
Paradoxe temporel (Lebanon, 14-13, ****)
Résumé :
Sam et Dean s’emparent d’une perle magique ayant le pouvoir de réaliser le plus grand souhait de son détenteur. Dean escompte ainsi vaincre Michael, mais la Perle fait venir John depuis l’an 2003. Il évite ainsi sa confrontation mortelle avec Azazel, à la grande joie de sa famille. Toutefois l’absence de John dans le continuum a eu des conséquences catastrophiques. La famille décide alors de détruire la Perle, afin d’annuler le sortilège. Tout ceci ne sera qu’un rêve pour John.
Critique :
Objet d’une immense attente, l’épisode 300 de la série aura parfaitement rempli son cahier des charges. Même trop devancée sur Internet, l’émotion des retrouvailles nous submerge purement et simplement grâce aux comédiens. Évidemment l’affaire demeure avant tout enlevée par l’immense Jeffrey Dean Morgan, avec qui l'émotion est toujours à fleur de peau, mais toute l'émotion du cast est littéralement palpable. Le scénario se montre astucieux lassant libre cours au sentiment mais en la limitant dans la durée, ce qui évite de sombrer dans le mélodrame. On joue astucieusement la carte du paroxystique, la brièveté du retour de John permettant également d’élargir le récit à ces surprises bonnes ou mauvaises que nous réserve l’existence, au caractère profondément imprévisible de celle-ci. Une expérience partagée aussi bien par les Winchester que par les spectateurs, ce qui renforce encore l’empathie ressentie. Les évènements justifient parfaitement cette éphémère rencontre, les auteurs ne sombrent jamais dans le travers du retour simplement pour le retour.
L’intrigue secondaire tient la route, à défaut d’apparaître foncièrement originale. Elle permet également à Sam et Dean de procéder à l’une de ces mises à mort sanguinaires sans lesquelles un épisode de Supernatural ne saurait être tout à fait complet. Le sujet du regard porté par les habitants de Lebanon sur ces deux type aussi mystérieux qu’inquiétants dans leur Impala couleur de Nuit se montre très astucieux, il aurait sans doute mérité de se voir accorder un épisode complet. L’épisode 300 n’oublie pas non plus de glisser quelques références au parcours ds Winchester, mais dose suffisamment les inclusions pour qu’elles ne virent pas au procédé. J’ai particulièrement apprécié de retrouver passagèrement le Castiel des premiers temps, quand il était un Ange du seigneur en mode Terminator, il est terrifiant. On mesure tout le chemin parcouru. Je regretterai simplement que John et Mary n’aient pas eu leur scène à eux, sans Sam & Dean. Mais Supernatural continue à répondre présent pour ses grands rendez-vous. Il demeure tellement rare qu’une attent une attente aussi longue ne soit pas déçue in fine.
Anecdotes :
Durant le montage montrant le repas pris ensemble par toute la famille Winchester, on entend Till It Shines, de Bob Seger & the Silver Bullet Band
L’épisode est le 300° de Supernatural, marqué par le retour ponctuel de John. Une grande fête réunissant l’équipe de la série se tint le 16 novembre 2018, à l’occasion de cet événement très rare au sein des séries américaines, tous genres confondus.
L’ultime scène, voyant John se réveiller comme d’un rêve, se déroule en 2003. La plaque minéralogique et les phares latéraux de l’Impala ont ceux du début de la série, qui ne prendra place que deux ans plus tard.
Sam et Dean pourchassent le fantôme d’un serial killer, John Wayne Gacy. Celui-ci a réellement existé : il fut exécuté en 1994, pour au moins 33 meurtres survenus dans les années 70. Il fut surnommé le « Clown tueur » , car sa profession consistait à visiter les enfants hospitalisés, déguisé en Pogo le Clown. Son fantôme réapparaîtra en début de saison 15. En 2019, le maquillage vu dans le film Joker reproduit le sien et le héros se produit dans un cabaret nommé Pogo.
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Re: Série "Supernatural"
Le Baiser de la gorgone (Ouroboros, 14-14, ***)
Résumé :
Les Winchester et leurs alliés traquent une Gorgone qui paralyse puis dévore ses victimes. Dean est assommé durant l’affrontement, mais Jack parvient à tuer le monstre. Le coma de Dean fait que Michael parvient à s’échapper, prenant Rowena comme nouveau Vaisseau. Il entreprend de massacrer les Chasseurs, mais est exorcisé puis tué par Jack, qui doit consommer une bonne partie de son âme pour y parvenir. Il retrouve ses pouvoirs après avoir absorbé la grâce de l’Archange.
Critique :
Le Michael alternatif demeurera sans doute le Big bad au comportement le plus erratique et improbable que la série au long cours nous ait jamais proposé. Après son plan manquant d’envergure, sa personnalité peu enthousiasmante et ses éclipses taillées sur mesure pour ne pas priver Supernatural de Dean, il prend ici la sortie précipitamment et sans gloire. Tout ça pour ça, ne peut-on s’empêcher de penser une nouvelle fois à son propos. Le fait qu’il quitte la scène alors qu’un tiers de la saison est encore à venir en dit long qr son potentiel limité et sur l’échec qu’il représente pour les showrunners. La Gorgone et ses capacités prédictives, aussi ludiques qu’horrifiques, aurait sans doute mérité un épisode complet, au lieu de simplement servir de prétexte au dernier combat contre l’Archange.
L’apport de Rowena demeure toutefois bienvenu, on est d’ailleurs ravi qu’elle reste en scène à l’issue des événements, tant elle occupe désormais une place appréciable dans l’univers de la série. Les duos Sam / Rowena et Dean / Castiel fonctionnent avec leur efficacité habituelle. Surtout, l’épisode sait se trouver une justification avec Jack ayant brûlé son âme pour terrasser Michae. Ceci qui laisse entrevoir l’opportunité d’un personnage enfin assombri et gagnant en menace comme Sam l’avait été jadis, en saison 6. De quoi promettre une fin de parcours plus intense que ce que l’on a connu jusqu’ici. La manière dont Jack cannibalise littéralement la Grâce de Michael ouvre judicieusement les débats. Ce dernier arc débute ici représente une dernière chance pour cette saison 14 décidément très composite.
Anecdotes :
Quand Noah prépare son dîner, on entend Yéyé St-Tropez, de Claire Marcelle. La chanson ne date pas des années 60, mais fut composée par Etienne Charry, pour le film Robert Mitchum est mort (2011).
Castiel présente son badge à l’envers, reprenant le gag de l’insigne du FBI vu dans Seuls sur la route (5-03) et demeuré très populaire chez les fans.
Le combat contre Noah est l’une des très rares fois où Castiel a recours à une autre arme que son épée angélique. Comme ses amis, il utilise en effet une machette en argent, afin de débiter efficacement.
Résumé :
Les Winchester et leurs alliés traquent une Gorgone qui paralyse puis dévore ses victimes. Dean est assommé durant l’affrontement, mais Jack parvient à tuer le monstre. Le coma de Dean fait que Michael parvient à s’échapper, prenant Rowena comme nouveau Vaisseau. Il entreprend de massacrer les Chasseurs, mais est exorcisé puis tué par Jack, qui doit consommer une bonne partie de son âme pour y parvenir. Il retrouve ses pouvoirs après avoir absorbé la grâce de l’Archange.
Critique :
Le Michael alternatif demeurera sans doute le Big bad au comportement le plus erratique et improbable que la série au long cours nous ait jamais proposé. Après son plan manquant d’envergure, sa personnalité peu enthousiasmante et ses éclipses taillées sur mesure pour ne pas priver Supernatural de Dean, il prend ici la sortie précipitamment et sans gloire. Tout ça pour ça, ne peut-on s’empêcher de penser une nouvelle fois à son propos. Le fait qu’il quitte la scène alors qu’un tiers de la saison est encore à venir en dit long qr son potentiel limité et sur l’échec qu’il représente pour les showrunners. La Gorgone et ses capacités prédictives, aussi ludiques qu’horrifiques, aurait sans doute mérité un épisode complet, au lieu de simplement servir de prétexte au dernier combat contre l’Archange.
L’apport de Rowena demeure toutefois bienvenu, on est d’ailleurs ravi qu’elle reste en scène à l’issue des événements, tant elle occupe désormais une place appréciable dans l’univers de la série. Les duos Sam / Rowena et Dean / Castiel fonctionnent avec leur efficacité habituelle. Surtout, l’épisode sait se trouver une justification avec Jack ayant brûlé son âme pour terrasser Michae. Ceci qui laisse entrevoir l’opportunité d’un personnage enfin assombri et gagnant en menace comme Sam l’avait été jadis, en saison 6. De quoi promettre une fin de parcours plus intense que ce que l’on a connu jusqu’ici. La manière dont Jack cannibalise littéralement la Grâce de Michael ouvre judicieusement les débats. Ce dernier arc débute ici représente une dernière chance pour cette saison 14 décidément très composite.
Anecdotes :
Quand Noah prépare son dîner, on entend Yéyé St-Tropez, de Claire Marcelle. La chanson ne date pas des années 60, mais fut composée par Etienne Charry, pour le film Robert Mitchum est mort (2011).
Castiel présente son badge à l’envers, reprenant le gag de l’insigne du FBI vu dans Seuls sur la route (5-03) et demeuré très populaire chez les fans.
Le combat contre Noah est l’une des très rares fois où Castiel a recours à une autre arme que son épée angélique. Comme ses amis, il utilise en effet une machette en argent, afin de débiter efficacement.
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Re: Série "Supernatural"
La Clé du bonheur (Peace of Mind, 14-15, ****)
Résumé :
Dean s’inquiète pour l’âme de Jack, qui a peut-être désormais perdu son humanité. Les indices inquiétants se multiplient, même s’il reste sous l’influence des Winchester. Une nouvelle enquête conduit Sam et Dean dans une petite ville semblant figée dans les années 50, y compris pour les mœurs. Un homme y est mort quand sa tête a explosé. Le Maire utilise ses pouvoirs psychiques pour créer cette société qu’il juge idéale, mais n’a aucune influence sur Castiel.
Critique :
Comme à l’accoutumée (jurisprudence X-Files), Supernatural introduit ici une respiration entre les moments clés de sa saison, avec un épisode centré sur une Chasse, même si Jack reste dans le décor. Cela fait plaisir de retrouver l’ordonnancement classique de la série, au sein d’une période passablement chaotique. Le duo formé par Sam et Castiel apporte une relative nouveauté au sein de cette formule classique, leur association demeurant finalement assez rare. Il en va de même pour les Psychiques, une catégorie assez peu employée dans le bestiaire de Supernatural, et à laquelle Wayward Sisters semblait davantage s’intéresser. La Chasse du jour vaut également pour sa reconstitution classieuse des Fifties, bien dans la tradition des petits villages étranges, et suscitant une agréable énigme. On apprécie également la verve satirique de l’ensemble, mais si Peace of Mind va là dessus moins loin que l’épisode Arcadia (6-15) des X-Files.
Malgré ses limites financières bien connues, Supernatural nous délivre une reconstitution historique de qualité, aux détails extrêmement soignés et aux nombreux figurants. Cet opus d’ambiance fait honneur aux décorateurs et costumiers de la production. La Chasse en elle-même se déroule sans trop de surprises mais reste efficace, avec une conclusion plus sensible que les mises à mort coutumières du programme. Laisser Castiel occuper le premier plan est une bonne idée, en écho avec ses virées au paradis désormais montrées et non plus seulement évoquées. Castiel apparaît plus présent dans l’action qu’il a parfois été au cours de Supernatural, on ne peut que s’en réjouir. La visite de Dean et Jack s’avère parfaitement minutée pour donner de la consistance au dernier fil rouge de la saison, sans pour autant nuire à l’intrigue principale.
Anecdotes :
La chanson écoutée par Mme Dowking est Pink Shoe Laces, par The Chordettes (1959).
Sam et Castiel se font passer pour les Agents Scholtz et Delp. Tom Scholtz et Brad Delp ont été des membres du groupe Boston.
La ville de Charming Acres est en fait Cloverdale, située en Colombie Britannique. Cette petite ville demeurée très rurale est également le décor principal de la série Smallville.
Résumé :
Dean s’inquiète pour l’âme de Jack, qui a peut-être désormais perdu son humanité. Les indices inquiétants se multiplient, même s’il reste sous l’influence des Winchester. Une nouvelle enquête conduit Sam et Dean dans une petite ville semblant figée dans les années 50, y compris pour les mœurs. Un homme y est mort quand sa tête a explosé. Le Maire utilise ses pouvoirs psychiques pour créer cette société qu’il juge idéale, mais n’a aucune influence sur Castiel.
Critique :
Comme à l’accoutumée (jurisprudence X-Files), Supernatural introduit ici une respiration entre les moments clés de sa saison, avec un épisode centré sur une Chasse, même si Jack reste dans le décor. Cela fait plaisir de retrouver l’ordonnancement classique de la série, au sein d’une période passablement chaotique. Le duo formé par Sam et Castiel apporte une relative nouveauté au sein de cette formule classique, leur association demeurant finalement assez rare. Il en va de même pour les Psychiques, une catégorie assez peu employée dans le bestiaire de Supernatural, et à laquelle Wayward Sisters semblait davantage s’intéresser. La Chasse du jour vaut également pour sa reconstitution classieuse des Fifties, bien dans la tradition des petits villages étranges, et suscitant une agréable énigme. On apprécie également la verve satirique de l’ensemble, mais si Peace of Mind va là dessus moins loin que l’épisode Arcadia (6-15) des X-Files.
Malgré ses limites financières bien connues, Supernatural nous délivre une reconstitution historique de qualité, aux détails extrêmement soignés et aux nombreux figurants. Cet opus d’ambiance fait honneur aux décorateurs et costumiers de la production. La Chasse en elle-même se déroule sans trop de surprises mais reste efficace, avec une conclusion plus sensible que les mises à mort coutumières du programme. Laisser Castiel occuper le premier plan est une bonne idée, en écho avec ses virées au paradis désormais montrées et non plus seulement évoquées. Castiel apparaît plus présent dans l’action qu’il a parfois été au cours de Supernatural, on ne peut que s’en réjouir. La visite de Dean et Jack s’avère parfaitement minutée pour donner de la consistance au dernier fil rouge de la saison, sans pour autant nuire à l’intrigue principale.
Anecdotes :
La chanson écoutée par Mme Dowking est Pink Shoe Laces, par The Chordettes (1959).
Sam et Castiel se font passer pour les Agents Scholtz et Delp. Tom Scholtz et Brad Delp ont été des membres du groupe Boston.
La ville de Charming Acres est en fait Cloverdale, située en Colombie Britannique. Cette petite ville demeurée très rurale est également le décor principal de la série Smallville.
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Re: Série "Supernatural"
Kohonta (Don't Go in the Woods, 14-16, ***)
Résumé :
Un monstre assassine une jeune femme dans une petite ville de l’Iowa, l’un des nombreux meurtres similaires survenus dans cette région depuis des décennies. Sam et Dean parviennent à tuer le Kohonta, une créature cannibale du folklore amérindien, sauvant ainsi la vie du fils du shérif. Jack sympathise avec les jeunes gens ayant vu le fantôme de John Wayne Gacy, mais manque de tuer l’un d’entre eux, ce qu’il dissimule à Sam et Dean.
Critique :
L’épisode reprend la même formule que le précédent, à savoir narrer une Chasse tout en accroissant la menace représentée par un Jack quasi dépourvu d’âme. Toutefois le succès résulte moindre que lors de Peace of Mind, car le récit du jour s’inscrit bien davantage dans le simple quotidien de la série que la belle reconstitution des années 50. Malgré son cachet amérindien, le Monstre de la Semaine demeure assez banal en soi, de même que l’enquête menée par les héros. Entre figure classique de l’énigme en forêt et du monstre aux apparitions cyclique, le récit reste plaisamment archétypal, mais aussi dépourvu de réelle ambition.
Le récit secondaire autour de la dérive de Jack se montre astucieux, avec le retour bienvenu du groupe de jeunes rencontrés lors de Lebanon et ayant entraperçu l’envers du décor de l’univers horrifique et fantastique de la série. Tout comme le dialogue avec le shérif, cela interpelle le spectateur car l’on a si longtemps épousé le point de vue des Winchester et de leur clan, que l’on en avait oublié le rapport du reste de l’humanité vis-à-vis de ce surnaturel ayant malgré tout pas mal défrayé la chronique ces derniers temps. La série opère ici un rattrapage intéressant, même si la traditionnelle suspension d’incrédulité fait qu’une large partie public passera sans doute outre cette problématique, surtout si tard dans le parcours de Supernatural. Le refus des Chasseurs de révéler la réalité du monde se voit confirmée, permettant à la série de ne pas avoir à tardivement redéfinir tout son paradigme, quitte à accepter une certaine invraisemblance.
Anecdotes :
Durant la séquence récapitulative, on entend l'instrumental The Devil You Know, par Blues Saraceno (Extreme Music)
L'auteur Nick Vaught a indiqué que Barbara a été ainsi prénommée en hommage à l'héroïne du film Night of the Living Dead (1968). La scène de sa mort dans la salle de bain reprend son équivalent du film Halloween (versions 1998 et 2018). Il s'agit du seul scénario écrit par Vaught, assistant d'écriture au sein de l'équipe de la série.
La vidéo des Ghostfacers regardée par Eliot est la même que celle apparaissant déjà dans l'épisode Nés pour chasser (4-17).
Résumé :
Un monstre assassine une jeune femme dans une petite ville de l’Iowa, l’un des nombreux meurtres similaires survenus dans cette région depuis des décennies. Sam et Dean parviennent à tuer le Kohonta, une créature cannibale du folklore amérindien, sauvant ainsi la vie du fils du shérif. Jack sympathise avec les jeunes gens ayant vu le fantôme de John Wayne Gacy, mais manque de tuer l’un d’entre eux, ce qu’il dissimule à Sam et Dean.
Critique :
L’épisode reprend la même formule que le précédent, à savoir narrer une Chasse tout en accroissant la menace représentée par un Jack quasi dépourvu d’âme. Toutefois le succès résulte moindre que lors de Peace of Mind, car le récit du jour s’inscrit bien davantage dans le simple quotidien de la série que la belle reconstitution des années 50. Malgré son cachet amérindien, le Monstre de la Semaine demeure assez banal en soi, de même que l’enquête menée par les héros. Entre figure classique de l’énigme en forêt et du monstre aux apparitions cyclique, le récit reste plaisamment archétypal, mais aussi dépourvu de réelle ambition.
Le récit secondaire autour de la dérive de Jack se montre astucieux, avec le retour bienvenu du groupe de jeunes rencontrés lors de Lebanon et ayant entraperçu l’envers du décor de l’univers horrifique et fantastique de la série. Tout comme le dialogue avec le shérif, cela interpelle le spectateur car l’on a si longtemps épousé le point de vue des Winchester et de leur clan, que l’on en avait oublié le rapport du reste de l’humanité vis-à-vis de ce surnaturel ayant malgré tout pas mal défrayé la chronique ces derniers temps. La série opère ici un rattrapage intéressant, même si la traditionnelle suspension d’incrédulité fait qu’une large partie public passera sans doute outre cette problématique, surtout si tard dans le parcours de Supernatural. Le refus des Chasseurs de révéler la réalité du monde se voit confirmée, permettant à la série de ne pas avoir à tardivement redéfinir tout son paradigme, quitte à accepter une certaine invraisemblance.
Anecdotes :
Durant la séquence récapitulative, on entend l'instrumental The Devil You Know, par Blues Saraceno (Extreme Music)
L'auteur Nick Vaught a indiqué que Barbara a été ainsi prénommée en hommage à l'héroïne du film Night of the Living Dead (1968). La scène de sa mort dans la salle de bain reprend son équivalent du film Halloween (versions 1998 et 2018). Il s'agit du seul scénario écrit par Vaught, assistant d'écriture au sein de l'équipe de la série.
La vidéo des Ghostfacers regardée par Eliot est la même que celle apparaissant déjà dans l'épisode Nés pour chasser (4-17).
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Re: Série "Supernatural"
Le Plein d'âme (Game Night, 14-17, *)
Résumé :
Nick kidnappe Donatello, afin d’utiliser ses capacités de Prophète pour atteindre le Vide. Il prononce alors un sortilège destiné à libérer Lucifer, dont il veut redevenir le Vaisseau. Jack et Mary le font échouer au dernier moment, avant que Jack ne l’exécute atrocement. Jack tue également Mary, par accident. Castiel mène une quête aboutissant à une amulette permettant d’entrer en contact avec Chuck. Il Lui demande de restaurer l’âme de Jack, mais rien ne se passe.
Critique :
Game Night, ou quand Supernatural sacrifie Lucifer et Mary, mais conserve Jack. Cela fait déjà beaucoup pour un seul épisode, mais la forme ne vient pas non plus rédimer le fond. Malgré tout le talent de Mark Pellegrino, jusqu’au bout l’histoire de Nick sera demeurée de seconde main, et voici qu’on la prive de son aboutissement, à la dernière minute. On ne peut s’empêcher de trouver assez cynique la façon dont Supernatural nous aura longtemps laisser entrevoir le retour de Lucifer, son Big Bad absolu et irrésistible, pour ici nous claquer la porte au nez. De manière décevante, Nick sera toujours resté une pale copie de son héros. Qui plus est, les images générées par ordinateur montrant Lucifer imprégné par le Vide s’avèrent vraiment laides. Le départ sans gloire de Mary se montre également cruellement anti-climatique après son retour durable et somme toute très réussi.
Si Nick avait sans doute fait son temps, Mary nous manquera lors de l’ultime ligne droite de la série, dont on venait alors d’apprendre la non reconduction après la saison 15. Pour le reste, l’épisode confirme que la saison 14 nous fait un lan à la Dark Willow pour sa conclusion, mais l’affaire semble moins efficacement engagée que lors de la saison 6 de Buffy contre les Vampires. La sidération suscitée par l’effet de surprise y jouait effectivement à plein, alors qu’ici le mouvement s’est vu venir de loin. Par ailleurs Whedon assumait pleinement la chute dans les ténèbres de Willow, tandis qu’ici on en reste dans un entre-deux permanent autour de Jack. Pendant ce temps Sam et Dean continuent à jouer les utilités, mais aussi à laisser Castiel sur le devant de la scène, kjusqu’à ramener pleinement les Anges dans la partie, Cet aspect là fonctionne toujours à fond avec Misha Collins comme locomotive, mais ne suffit pas à dissiper l’impression d’un gâchis.
Anecdotes :
Quand Donatello fait la cuisine, il chante Raindrops Keep Fallin' on My Head, de B.J. Thomas.
Diffusé le 04 avril 2019, l’épisode survient après l’annonce de l’annulation de la série à l’issue de la saison 15. La nouvelle fut tweetée le 22 mars, avec une vidéo de Jensen Ackles, Jared Paladecki et Misha Collins.
Come on, Sam. Nobody stays dead anymore. You know that, déclare Nick. Il s'agit d'un clin d’œil méta à la propension bien connue de Supernatural à faire revenir des personnages décédés. Cette spécificité va connaître son apogée en saison 15 et dernière, quand la série décidera de saluer ainsi de nombreux compagnons de route et adversaires rencontrés par Sam et Dean durant leurs aventures.
L'une des portes de l'usine désaffectée porte la mention R.Hayter Industrial Millworker. Il s'agit d'une référence à Rob Rayter, coordinateur des cascades.
Résumé :
Nick kidnappe Donatello, afin d’utiliser ses capacités de Prophète pour atteindre le Vide. Il prononce alors un sortilège destiné à libérer Lucifer, dont il veut redevenir le Vaisseau. Jack et Mary le font échouer au dernier moment, avant que Jack ne l’exécute atrocement. Jack tue également Mary, par accident. Castiel mène une quête aboutissant à une amulette permettant d’entrer en contact avec Chuck. Il Lui demande de restaurer l’âme de Jack, mais rien ne se passe.
Critique :
Game Night, ou quand Supernatural sacrifie Lucifer et Mary, mais conserve Jack. Cela fait déjà beaucoup pour un seul épisode, mais la forme ne vient pas non plus rédimer le fond. Malgré tout le talent de Mark Pellegrino, jusqu’au bout l’histoire de Nick sera demeurée de seconde main, et voici qu’on la prive de son aboutissement, à la dernière minute. On ne peut s’empêcher de trouver assez cynique la façon dont Supernatural nous aura longtemps laisser entrevoir le retour de Lucifer, son Big Bad absolu et irrésistible, pour ici nous claquer la porte au nez. De manière décevante, Nick sera toujours resté une pale copie de son héros. Qui plus est, les images générées par ordinateur montrant Lucifer imprégné par le Vide s’avèrent vraiment laides. Le départ sans gloire de Mary se montre également cruellement anti-climatique après son retour durable et somme toute très réussi.
Si Nick avait sans doute fait son temps, Mary nous manquera lors de l’ultime ligne droite de la série, dont on venait alors d’apprendre la non reconduction après la saison 15. Pour le reste, l’épisode confirme que la saison 14 nous fait un lan à la Dark Willow pour sa conclusion, mais l’affaire semble moins efficacement engagée que lors de la saison 6 de Buffy contre les Vampires. La sidération suscitée par l’effet de surprise y jouait effectivement à plein, alors qu’ici le mouvement s’est vu venir de loin. Par ailleurs Whedon assumait pleinement la chute dans les ténèbres de Willow, tandis qu’ici on en reste dans un entre-deux permanent autour de Jack. Pendant ce temps Sam et Dean continuent à jouer les utilités, mais aussi à laisser Castiel sur le devant de la scène, kjusqu’à ramener pleinement les Anges dans la partie, Cet aspect là fonctionne toujours à fond avec Misha Collins comme locomotive, mais ne suffit pas à dissiper l’impression d’un gâchis.
Anecdotes :
Quand Donatello fait la cuisine, il chante Raindrops Keep Fallin' on My Head, de B.J. Thomas.
Diffusé le 04 avril 2019, l’épisode survient après l’annonce de l’annulation de la série à l’issue de la saison 15. La nouvelle fut tweetée le 22 mars, avec une vidéo de Jensen Ackles, Jared Paladecki et Misha Collins.
Come on, Sam. Nobody stays dead anymore. You know that, déclare Nick. Il s'agit d'un clin d’œil méta à la propension bien connue de Supernatural à faire revenir des personnages décédés. Cette spécificité va connaître son apogée en saison 15 et dernière, quand la série décidera de saluer ainsi de nombreux compagnons de route et adversaires rencontrés par Sam et Dean durant leurs aventures.
L'une des portes de l'usine désaffectée porte la mention R.Hayter Industrial Millworker. Il s'agit d'une référence à Rob Rayter, coordinateur des cascades.
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Re: Série "Supernatural"
OMG, on a retrouvé Adam (et Michael) ! Jolie photo de groupe pour la conclusion du second plus long serpent de mer de la série.
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Re: Série "Supernatural"
Absence (Absence, 14-18, **)
Résumé :
Jack commence à avoir des hallucinations de Lucifer, qui s’adresse à lui. Il tente de ressusciter Mary avec l’aide de Rowena, mais ne parvient qu’à ramener son corps. Castiel découvre que Mary et John se sont retrouvés au Paradis et sont désormais en paix. Sam et Dean accorde le traditionnel bûcher funéraire des Chasseurs à la dépouille de leur mère. Pendant ce temps Lucifer enjoint à Jack de se méfier des Winchester et de leur soif de vengeance.
Critique :
L’arc final se poursuit ici sans hiatus, ce qui conforte le, sentiment de crise vécue par le Clan Winchester. On peut regretter une inutile valse hésitation autour du destin de Mary, alors que l’épisode précédent s’était montré sans ambiguïté là-dessus. Le suspense n’était pas véritablement une carte à jouer, car toute autre option que celle finalement retenue ici aurait signifié un happy end bien trop artificiel. Pour poursuivre la comparaison entre le Jack sans âme et Dark Willow comme Big Bad sorti du chapeau en fin de sa saison, c’est le choix contraire qui avait été fait autour de la mort de Tara : aucune ambiguïté autour d’un trauma immédiat et sans retour. Tout le délayage avec Rowena devient une palinodie contre-productive, découlant de l’incapacité des auteurs à véritablement faire chuter Jack, même temporairement. On apprécie néanmoins les apparitions de Lucifer, prolongeant la présence de Pellegrino dans la série.
L’épisode devient bien plus émouvant quand il tourne à l’hommage à Mary, à sa personnalité et à son parcours. C’est une nouvelle fois Castiel qui vient à la rescousse, par son joli flashback aussi bien que par son nouvelle excursion au Paradis, accordant à John et Mary un happy end bien mérité, tout en évitant d’alourdir le récit. A moins que showrunners aient déjà été au courant de la fin prochaine de la série lors de l’écriture de la série, et que cette conclusion propre aux parents des héros entame déjà le bouclage des dossiers en suspens, on reste malgré tout dubitatif quand à la nécessité de sacrifier Mary. C’est cher payer la dramatisation de la dérive de Jack, d’autant que le récit ne l’exploite pas à fond. Au moins cela dote les deux derniers épisodes d’un véritable enjeu, le basculement ou non de Jack dans le côté obscur, face des frères Winchester toujours fidèle au bon vieux principe d’action- réaction, par le plomb, le feu ou la lame.
Anecdotes :
Il s'agit du septième épisode de la série où personne ne meurt, la mort de Naomi lors de L'Arc de Cupidon (8-23) ayant été démentie.
Il et révélé que Mary et John sont ensemble au Paradis, une faveur accordée aux Âmes sœurs par les Anges, en dérogation au système des espaces individuels. Il s'agit de la première confirmation que c'est bien au Paradis qu'a eu accès John après avoir échappé à l'Enfer, en fin de saison 2.
Le Lucifer perçu par Jack fut surnommé Jackifer par les fans, tout ce fut le cas pour Hallucifer durant les hallucinations de Sam en saison 7.
Résumé :
Jack commence à avoir des hallucinations de Lucifer, qui s’adresse à lui. Il tente de ressusciter Mary avec l’aide de Rowena, mais ne parvient qu’à ramener son corps. Castiel découvre que Mary et John se sont retrouvés au Paradis et sont désormais en paix. Sam et Dean accorde le traditionnel bûcher funéraire des Chasseurs à la dépouille de leur mère. Pendant ce temps Lucifer enjoint à Jack de se méfier des Winchester et de leur soif de vengeance.
Critique :
L’arc final se poursuit ici sans hiatus, ce qui conforte le, sentiment de crise vécue par le Clan Winchester. On peut regretter une inutile valse hésitation autour du destin de Mary, alors que l’épisode précédent s’était montré sans ambiguïté là-dessus. Le suspense n’était pas véritablement une carte à jouer, car toute autre option que celle finalement retenue ici aurait signifié un happy end bien trop artificiel. Pour poursuivre la comparaison entre le Jack sans âme et Dark Willow comme Big Bad sorti du chapeau en fin de sa saison, c’est le choix contraire qui avait été fait autour de la mort de Tara : aucune ambiguïté autour d’un trauma immédiat et sans retour. Tout le délayage avec Rowena devient une palinodie contre-productive, découlant de l’incapacité des auteurs à véritablement faire chuter Jack, même temporairement. On apprécie néanmoins les apparitions de Lucifer, prolongeant la présence de Pellegrino dans la série.
L’épisode devient bien plus émouvant quand il tourne à l’hommage à Mary, à sa personnalité et à son parcours. C’est une nouvelle fois Castiel qui vient à la rescousse, par son joli flashback aussi bien que par son nouvelle excursion au Paradis, accordant à John et Mary un happy end bien mérité, tout en évitant d’alourdir le récit. A moins que showrunners aient déjà été au courant de la fin prochaine de la série lors de l’écriture de la série, et que cette conclusion propre aux parents des héros entame déjà le bouclage des dossiers en suspens, on reste malgré tout dubitatif quand à la nécessité de sacrifier Mary. C’est cher payer la dramatisation de la dérive de Jack, d’autant que le récit ne l’exploite pas à fond. Au moins cela dote les deux derniers épisodes d’un véritable enjeu, le basculement ou non de Jack dans le côté obscur, face des frères Winchester toujours fidèle au bon vieux principe d’action- réaction, par le plomb, le feu ou la lame.
Anecdotes :
Il s'agit du septième épisode de la série où personne ne meurt, la mort de Naomi lors de L'Arc de Cupidon (8-23) ayant été démentie.
Il et révélé que Mary et John sont ensemble au Paradis, une faveur accordée aux Âmes sœurs par les Anges, en dérogation au système des espaces individuels. Il s'agit de la première confirmation que c'est bien au Paradis qu'a eu accès John après avoir échappé à l'Enfer, en fin de saison 2.
Le Lucifer perçu par Jack fut surnommé Jackifer par les fans, tout ce fut le cas pour Hallucifer durant les hallucinations de Sam en saison 7.
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Re: Série "Supernatural"
Sans pitié (Jack in the Box, 14-19, **)
Résumé :
Sam, Dean et Castiel traquent Jack, désormais manipulé par Dumah, qui a supplanté Naomi et pris le contrôle du Paradis. Elle lui fit transformer des fidèles en Anges, tout en faisant régner la terreur sur Terre. Castiel la tue, tandis que le Winchester trompent Jack en l’enfermant dans la Boîte. Castiel est horrifié par ce qu’ont ourdi les deux frères. Lucifer convainc Jack de se libérer et ce dernier parvient à briser la Boîte.
Critique :
Il est décidément grand temps que l’arc du vilain mais pas trop Jack s’achève, car le personnage se voit décidément employé à toutes les sauces (ici transformer des humains en Anges, à l’échelle industrielle) ce qui lui fait perdre en substance car le réduisant à un simple prétexte à épisodes. L’opus vient également conclure de manière décevante le réveil des Anges qui représentait l’un des atouts de la période ; D’une facilité déconcertante, le meurtre de Dumah par Castiel devient du coup l’une des actions les plus sordides jamais perpétrées par l’Ange du Jeudi. Le complot de Dumah n’apporte pas non plus de solution directe à la menace imminente d’un effondrement du paradis, une question pourtant essentielle pour l’univers de la série et que les showrunners ne cessent de négliger. Sans doute l’un des dossiers que la saison 15 aura à refermer, mais cela s’éternise (c’est logique au Paradis, vous me direz). Les contraintes financières font aussi que l’action reste enchâssée dans les décors réguliers de la série, le Paradis et le Bunker, avec un relatif effet d’enfermement.
Le seul intérêt de la séquence réside dans l’écho rencontrée avec celle de la Boîte, autour du thème de l’effarante crédulité de Jack. Effectivement l’association de cet esprit puéril et d’une quasi toute puissance rend le personnage singulièrement dangereux. Mais ce n’est pas pour autant qu’elle le rend intéressant. Certes les pouvoirs comptent dans l’aura d’un Big Bad en devenir, mais ce sont avant tout son intelligence et sa personnalité qui priment, dès lors que l’on vise une écriture avec un minimum d’ambition. Jack demeure pathétique et continue à accumuler du pathos, comme depuis le début de son parcours. Reste que le sinistre complot ourdi par Sam et Dean dramatise efficacement le récit tandis que la colère de jack furieux d’avoir été trompé semble promettre un affrontement spectaculaire en conclusion de l’histoire. In fine, Jack in the Box remplit donc cette habituelle fonction de mise en orbite du final de saison, avec cliffhanger explosif de rigueur.
Anecdotes :
Jack in the Box est le terme anglais désignant le jouet classique du diable dans sa Boîte.
Dean, Sam et Castiel se font passer pour les Agents Kilmister, Clarke, et Taylor. Lemmy Kilmister, "Fast" Eddie Clarke et Phil "Philthy Animal" Taylor sont les figures de Motörhead.
L'entrée du Paradis située dans le terrain de jeu est gardée par l'Ange Eremiel. Dans la tradition mystique, celui-ci garde effectivement les entrées des autres Plans de la Création.
A ce jour (début de saison 15), l’épisode reste le dernier où figure Mark Pellegrino, dont la présence n’a pas été confirmée pour la dernière saison. Il aura participé à 39 épisodes de Supernatural, pour un parcours débuté une décennie plus tôt, en 2009. Merci à lui pour nous avoir si souvent fait palpiter durant ses années Supernatural, avec son si irrésistible Lucifer.
Résumé :
Sam, Dean et Castiel traquent Jack, désormais manipulé par Dumah, qui a supplanté Naomi et pris le contrôle du Paradis. Elle lui fit transformer des fidèles en Anges, tout en faisant régner la terreur sur Terre. Castiel la tue, tandis que le Winchester trompent Jack en l’enfermant dans la Boîte. Castiel est horrifié par ce qu’ont ourdi les deux frères. Lucifer convainc Jack de se libérer et ce dernier parvient à briser la Boîte.
Critique :
Il est décidément grand temps que l’arc du vilain mais pas trop Jack s’achève, car le personnage se voit décidément employé à toutes les sauces (ici transformer des humains en Anges, à l’échelle industrielle) ce qui lui fait perdre en substance car le réduisant à un simple prétexte à épisodes. L’opus vient également conclure de manière décevante le réveil des Anges qui représentait l’un des atouts de la période ; D’une facilité déconcertante, le meurtre de Dumah par Castiel devient du coup l’une des actions les plus sordides jamais perpétrées par l’Ange du Jeudi. Le complot de Dumah n’apporte pas non plus de solution directe à la menace imminente d’un effondrement du paradis, une question pourtant essentielle pour l’univers de la série et que les showrunners ne cessent de négliger. Sans doute l’un des dossiers que la saison 15 aura à refermer, mais cela s’éternise (c’est logique au Paradis, vous me direz). Les contraintes financières font aussi que l’action reste enchâssée dans les décors réguliers de la série, le Paradis et le Bunker, avec un relatif effet d’enfermement.
Le seul intérêt de la séquence réside dans l’écho rencontrée avec celle de la Boîte, autour du thème de l’effarante crédulité de Jack. Effectivement l’association de cet esprit puéril et d’une quasi toute puissance rend le personnage singulièrement dangereux. Mais ce n’est pas pour autant qu’elle le rend intéressant. Certes les pouvoirs comptent dans l’aura d’un Big Bad en devenir, mais ce sont avant tout son intelligence et sa personnalité qui priment, dès lors que l’on vise une écriture avec un minimum d’ambition. Jack demeure pathétique et continue à accumuler du pathos, comme depuis le début de son parcours. Reste que le sinistre complot ourdi par Sam et Dean dramatise efficacement le récit tandis que la colère de jack furieux d’avoir été trompé semble promettre un affrontement spectaculaire en conclusion de l’histoire. In fine, Jack in the Box remplit donc cette habituelle fonction de mise en orbite du final de saison, avec cliffhanger explosif de rigueur.
Anecdotes :
Jack in the Box est le terme anglais désignant le jouet classique du diable dans sa Boîte.
Dean, Sam et Castiel se font passer pour les Agents Kilmister, Clarke, et Taylor. Lemmy Kilmister, "Fast" Eddie Clarke et Phil "Philthy Animal" Taylor sont les figures de Motörhead.
L'entrée du Paradis située dans le terrain de jeu est gardée par l'Ange Eremiel. Dans la tradition mystique, celui-ci garde effectivement les entrées des autres Plans de la Création.
A ce jour (début de saison 15), l’épisode reste le dernier où figure Mark Pellegrino, dont la présence n’a pas été confirmée pour la dernière saison. Il aura participé à 39 épisodes de Supernatural, pour un parcours débuté une décennie plus tôt, en 2009. Merci à lui pour nous avoir si souvent fait palpiter durant ses années Supernatural, avec son si irrésistible Lucifer.
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Re: Série "Supernatural"
Après le Chaos (Moriah, 14-20, ****)
Résumé :
Jack lance un sortilège mondial empêchant les humains de mentir, ce qui suscite le Chaos. Chuck apparaît et offre à Sam et Dean un pistolet capable de tuer Jack, qu’Il estime trop dangereux. Jack accepte la sentence, mais Sam et Dean comprennent que Chuck les manipule à l’instar des personnages de Ses romans et refusent de tirer. Chuck tue Jack et Sam retourne alors l’arme contre Lui. Blessé, Chuck disparaît après avoir proclamé qu’Il mettait fin à l’histoire. Il ouvre les Portes des Enfers, lâchant les Damnés sur le Monde.
Critique :
Moriah, ou le miracle venant sauver toute cette fin de saison jusqu’ici décevante. l’opus s’en vient confirmer le principe universel voulant que, quand des scénaristes parviennent réellement à nous surprendre, voire à nous stupéfier, c’est souvent bon signe. Et il y a de quoi être sidéré ici quand il s’avère que Jack n’était en fait pas le réel Big Bad ultime de la saison, pas plus que Michael. Un piège dans le piège dans le piège, pour le coup Supernatural rajoute un étage supplémentaire à ce que proposait Buffy contre les Vampires autour de Black Willow, avec un complet succès. La sidération joue d’autant plus à plein que l’ennemi ultime ainsi révélé n’est nul autre que Chuck, un choix explosif aussi bien par Sa nature que par l’immensité du défi à relever. C’est assez comme si Jack Bauer devait affronter le Président, quelque chose de dingue. Au-delà de cette perspective virevoltante, c’est avec beaucoup, de plaisir que l’on retrouve l’excellent Rob Benedict. Celui-ci sait sa glisser avec aisance dans cette version soudainement hostile de Chuck.
Difficile d’imaginer Deus Ex Machina plus absolu, mais la grande habileté des showrunners consiste à pleinement embrasser les opportunités méta que suscite le retour de Dieu en auteur des aventures de Sam et Dean (validant de fait les vues de Métatron). Ils s’autorisent ainsi plusieurs coups d’audace, comme se projeter en Lui quand Il proclame la fin prochaine de la grande histoire, à l’instar d’un Steven Moffat prenant congé en s’exprimant par la bouche du Docteur. Mais là où Moffat se donnait du grandiose (on en attendait pas moins de lui), ici les auteurs se moquent joyeusement d’eux-mêmes, pointant les moments creux de la série (les envahisseurs anglais, les léviathans), les résurrections à répétition ou admettant que Supernatural n’a plus rien à raconter. Tout en préparant déjà la saison 15 (lien crée entre Sam et Chuck, Jack se réveillant dans le Vide, Dieu blessé par Sa propre création…), ils renversent totalement la table par la surpression des barrières entre ce monde et l’Au-delà, autorisant tous les retours à venir en guise d’habile rétrospective de la série.
Nous pénétrons dans le volet 3 des règles de trilogie de Scream :tout devient possible, la règle est qu’il n’y a plus de règle. La scène la plus explosive survient quand Sam tire à bout portant sur Chuck : à notre connaissance c’est la première fois qu’une série américaine montre une tentative de très littéralement tuer Dieu, rien à voir avec Friedrich Nietzsche. Xéna la Guerrière avait à peu près occis le Panthéon, mais l’effet n’est pas le même. Une audace sans doute seulement envisageable parce que la série a déjà été annulée ! Une ouverture très prometteuse pour l’ultime récital de Supernatural, avec évidemment le cliffhanger de folie qui convient. Superntural demeure l’une des rares séries où l’une de ses saisons les plus médiocres peut déboucher sur l’un de ses tous meilleurs épisodes. Évidemment tout ceci passionnera surtout le fans au long cours, mais qui d’autre serait parvenu au bout de 14 saisons ?
Anecdotes :
Comme de coutume, la séquence récapitulative de la saison est accompagnée par Carry On Wayward Son, de Kansas. Durant le montage final on entend, God Was Never on Your Side, de Motörhead.
Moriah est le nom du mont où Dieu ordonna à Abraham de lui sacrifier son fils, dans le Livre de la Genèse.
Chuck informe Dean qu'Il a assisté à Springsteen on Broadway. En 2017 et 2018 Bruce Springsteen se produisit à Broadway, à 236 reprises. Le succès public et critique de cette série de concert lui valut d'être diffusée également sur Netflix.
Résumé :
Jack lance un sortilège mondial empêchant les humains de mentir, ce qui suscite le Chaos. Chuck apparaît et offre à Sam et Dean un pistolet capable de tuer Jack, qu’Il estime trop dangereux. Jack accepte la sentence, mais Sam et Dean comprennent que Chuck les manipule à l’instar des personnages de Ses romans et refusent de tirer. Chuck tue Jack et Sam retourne alors l’arme contre Lui. Blessé, Chuck disparaît après avoir proclamé qu’Il mettait fin à l’histoire. Il ouvre les Portes des Enfers, lâchant les Damnés sur le Monde.
Critique :
Moriah, ou le miracle venant sauver toute cette fin de saison jusqu’ici décevante. l’opus s’en vient confirmer le principe universel voulant que, quand des scénaristes parviennent réellement à nous surprendre, voire à nous stupéfier, c’est souvent bon signe. Et il y a de quoi être sidéré ici quand il s’avère que Jack n’était en fait pas le réel Big Bad ultime de la saison, pas plus que Michael. Un piège dans le piège dans le piège, pour le coup Supernatural rajoute un étage supplémentaire à ce que proposait Buffy contre les Vampires autour de Black Willow, avec un complet succès. La sidération joue d’autant plus à plein que l’ennemi ultime ainsi révélé n’est nul autre que Chuck, un choix explosif aussi bien par Sa nature que par l’immensité du défi à relever. C’est assez comme si Jack Bauer devait affronter le Président, quelque chose de dingue. Au-delà de cette perspective virevoltante, c’est avec beaucoup, de plaisir que l’on retrouve l’excellent Rob Benedict. Celui-ci sait sa glisser avec aisance dans cette version soudainement hostile de Chuck.
Difficile d’imaginer Deus Ex Machina plus absolu, mais la grande habileté des showrunners consiste à pleinement embrasser les opportunités méta que suscite le retour de Dieu en auteur des aventures de Sam et Dean (validant de fait les vues de Métatron). Ils s’autorisent ainsi plusieurs coups d’audace, comme se projeter en Lui quand Il proclame la fin prochaine de la grande histoire, à l’instar d’un Steven Moffat prenant congé en s’exprimant par la bouche du Docteur. Mais là où Moffat se donnait du grandiose (on en attendait pas moins de lui), ici les auteurs se moquent joyeusement d’eux-mêmes, pointant les moments creux de la série (les envahisseurs anglais, les léviathans), les résurrections à répétition ou admettant que Supernatural n’a plus rien à raconter. Tout en préparant déjà la saison 15 (lien crée entre Sam et Chuck, Jack se réveillant dans le Vide, Dieu blessé par Sa propre création…), ils renversent totalement la table par la surpression des barrières entre ce monde et l’Au-delà, autorisant tous les retours à venir en guise d’habile rétrospective de la série.
Nous pénétrons dans le volet 3 des règles de trilogie de Scream :tout devient possible, la règle est qu’il n’y a plus de règle. La scène la plus explosive survient quand Sam tire à bout portant sur Chuck : à notre connaissance c’est la première fois qu’une série américaine montre une tentative de très littéralement tuer Dieu, rien à voir avec Friedrich Nietzsche. Xéna la Guerrière avait à peu près occis le Panthéon, mais l’effet n’est pas le même. Une audace sans doute seulement envisageable parce que la série a déjà été annulée ! Une ouverture très prometteuse pour l’ultime récital de Supernatural, avec évidemment le cliffhanger de folie qui convient. Superntural demeure l’une des rares séries où l’une de ses saisons les plus médiocres peut déboucher sur l’un de ses tous meilleurs épisodes. Évidemment tout ceci passionnera surtout le fans au long cours, mais qui d’autre serait parvenu au bout de 14 saisons ?
Anecdotes :
Comme de coutume, la séquence récapitulative de la saison est accompagnée par Carry On Wayward Son, de Kansas. Durant le montage final on entend, God Was Never on Your Side, de Motörhead.
Moriah est le nom du mont où Dieu ordonna à Abraham de lui sacrifier son fils, dans le Livre de la Genèse.
Chuck informe Dean qu'Il a assisté à Springsteen on Broadway. En 2017 et 2018 Bruce Springsteen se produisit à Broadway, à 236 reprises. Le succès public et critique de cette série de concert lui valut d'être diffusée également sur Netflix.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Supernatural"
Destiel parmi les meilleurs Slash Ships de la décennie, une sélection so queer par nos amies les Mary Sue.
https://www.themarysue.com/the-slash-ships-of-the-decade/
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Re: Série "Supernatural"
En train de revoir A Very Supernatural Christmas et je dois dire que je me fends bien la poire. Un épisode bien cramé comme j'aime, avec deux des meilleurs Dieux païens de SPN, ce qui n'est pas un vain mot. On en aura vu de belles avec cette série, rendez-vous en 2020 pour le run final !
Merry Christmas !
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Re: Série "Supernatural"
Un joli Top 10 des épisodes décalés
https://www.serieously.com/supernatural-episodes-plus-risques-mais-reussis-serie/
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Re: Série "Supernatural"
saison 15 (2019-2020)
titre français inconnu (Back and to the Future, 15-01, ****)
Résumé :
D’abord réfugiés dans uen crypte du cimetière, Sam, Dean et castiel échappent aux Zombies grâce à l’intervention du Démon Belphégor. Occupant le corps du défunt Jack, celui-ci veut également que les âmes des Damnés retournent en Enfer, et une alliance malaisée se met en place. Le groupe triomphe d’esprits vengeurs jadis affrontés par les Winchester et qui s’en prennent à une petite ville. La blessure causée à Sam par l’Equalizer semble avoir des conséquences insoupçonnées.
Critique :
L’ultime saison à bord de l’Impala démarre véritablement sur les chapeaux de roue grâce à l’introduction formidablement pertinente de Belphégor. Outre la dimension passablement surréaliste que revêt ce nom pour le public français, le Démon accélère considérablement la mise en place de l’univers très particulier de cette saison 15 voyant un grand nombre de damnés, dont des esprits jadis combattus par les Winchester, être renvoyés sur Terre par Chuck. Outre son sortilège permettant de résoudre efficacement le cliffhanger de fin de saison 14, Belphégor communique de manière aussi rapide qu’amusante de nombreuses informations vitales à nos héros (dont l’ouverture, de la Cage, hum, à suivre…). Certes, le procédé scénaristique se voit comme le nez au milieu de la figure, mais les dialogues s’avèrent suffisamment imprégnés d’humour pour qu’il n’empèse pas le récit. l’excellent Alexander Calvert interprète avec un plaisir communicatif le très amusant et cynique Belphégor loin du pathos permanent inhérent à Jack. Comme on le comprend. Back and to the Future (nom de Zeus !) a également la bonne idée d’installer une épouvante fort efficace, Les Zombies ont recours aux grands classiques du genre. On s’attendrait presque à voir débouler Negan avec Lucille en pogne.
Mais on apprécie surtout que l’épisode saisisse d’emblée les potentialités offertes par le retour des âmes d’années, en opposant à Sam, Dean et Castiel quelque uns des esprits vengeurs ou fantômes les plus mémorables de la série. l’effet madeleine joue d’autant plus à plein que les interprètes reprennent leur rôle, même des années plus tard (Gacy le Clown, Bloody Mary, Lizzie Borden...). La seule exception notable demeure l’absence de Sarah Shahi pour l’emblème Dame Blanche affrontée lors du pilote de Supernatural, mais l’on se doute bien que le cachet de l’actrice est désormais inabordable pour la série. Le manque de moyens se retrouve également dans la moindre sophistication de la représentation des esprits mais la mobilité d’une caméra toujours imaginative et un montage nerveux compensent largement cette faiblesse. Riche en action horrifique l’opus prend également le temps d’installer l’autre excellent fil rouge de la saison, avec la connexion entre Chuck et Sam révélant à ce dernier des visions de fins alternatives à Supernatural, immuablement abominables. Un pilote de saison agréablement tonique, évidemment taillé sur mesure pour les fans et augurant fort bien de l’ultime combat du Clan Winchester
Anecdotes :
Quand Bloody Mary apparaît dans la chambre des filles, on entend Gimme What I Want de Tony Stafford. Dans la voiture de la victime de la Dame Blanche la voiture, on entend à la radio Too Good to Be True, de Lon Rogers & the Soul Blenders.
Durant la traditionnelle séquence récapitulative The Road So Far, puis jusqu’au générique de fin, on entend The Famous Final Scene, de Bob Seger & the Silver Bullet Band. C’est la troisième fois que la musique accompagnant la séquence se prolonge durant le début de l’épisode, après L'Armée des ténèbres (2-21) et L'Étranger (14-01).
Antique divinité proche de Baal, Belphégor devient un important démon de la concupiscence, mais aussi de l’avidité, dans le tradition chrétienne. Dans l’important ouvrage de Démonologie qu’est le Dictionnaire infernal de Jacques Collin de Plancy (1818), Belphégor devient l’Ambassadeur de l’Enfer en France. Pour le public français, il est évidemment l’inquiétant fantôme hantant le Louvre dans Belphégor, série de l’ORTF connaissant un immense succès en 1965. La rumeur veut qu’elle passionnât jusqu’au Général de Gaulle lui-même.
titre français inconnu (Back and to the Future, 15-01, ****)
Résumé :
D’abord réfugiés dans uen crypte du cimetière, Sam, Dean et castiel échappent aux Zombies grâce à l’intervention du Démon Belphégor. Occupant le corps du défunt Jack, celui-ci veut également que les âmes des Damnés retournent en Enfer, et une alliance malaisée se met en place. Le groupe triomphe d’esprits vengeurs jadis affrontés par les Winchester et qui s’en prennent à une petite ville. La blessure causée à Sam par l’Equalizer semble avoir des conséquences insoupçonnées.
Critique :
L’ultime saison à bord de l’Impala démarre véritablement sur les chapeaux de roue grâce à l’introduction formidablement pertinente de Belphégor. Outre la dimension passablement surréaliste que revêt ce nom pour le public français, le Démon accélère considérablement la mise en place de l’univers très particulier de cette saison 15 voyant un grand nombre de damnés, dont des esprits jadis combattus par les Winchester, être renvoyés sur Terre par Chuck. Outre son sortilège permettant de résoudre efficacement le cliffhanger de fin de saison 14, Belphégor communique de manière aussi rapide qu’amusante de nombreuses informations vitales à nos héros (dont l’ouverture, de la Cage, hum, à suivre…). Certes, le procédé scénaristique se voit comme le nez au milieu de la figure, mais les dialogues s’avèrent suffisamment imprégnés d’humour pour qu’il n’empèse pas le récit. l’excellent Alexander Calvert interprète avec un plaisir communicatif le très amusant et cynique Belphégor loin du pathos permanent inhérent à Jack. Comme on le comprend. Back and to the Future (nom de Zeus !) a également la bonne idée d’installer une épouvante fort efficace, Les Zombies ont recours aux grands classiques du genre. On s’attendrait presque à voir débouler Negan avec Lucille en pogne.
Mais on apprécie surtout que l’épisode saisisse d’emblée les potentialités offertes par le retour des âmes d’années, en opposant à Sam, Dean et Castiel quelque uns des esprits vengeurs ou fantômes les plus mémorables de la série. l’effet madeleine joue d’autant plus à plein que les interprètes reprennent leur rôle, même des années plus tard (Gacy le Clown, Bloody Mary, Lizzie Borden...). La seule exception notable demeure l’absence de Sarah Shahi pour l’emblème Dame Blanche affrontée lors du pilote de Supernatural, mais l’on se doute bien que le cachet de l’actrice est désormais inabordable pour la série. Le manque de moyens se retrouve également dans la moindre sophistication de la représentation des esprits mais la mobilité d’une caméra toujours imaginative et un montage nerveux compensent largement cette faiblesse. Riche en action horrifique l’opus prend également le temps d’installer l’autre excellent fil rouge de la saison, avec la connexion entre Chuck et Sam révélant à ce dernier des visions de fins alternatives à Supernatural, immuablement abominables. Un pilote de saison agréablement tonique, évidemment taillé sur mesure pour les fans et augurant fort bien de l’ultime combat du Clan Winchester
Anecdotes :
Quand Bloody Mary apparaît dans la chambre des filles, on entend Gimme What I Want de Tony Stafford. Dans la voiture de la victime de la Dame Blanche la voiture, on entend à la radio Too Good to Be True, de Lon Rogers & the Soul Blenders.
Durant la traditionnelle séquence récapitulative The Road So Far, puis jusqu’au générique de fin, on entend The Famous Final Scene, de Bob Seger & the Silver Bullet Band. C’est la troisième fois que la musique accompagnant la séquence se prolonge durant le début de l’épisode, après L'Armée des ténèbres (2-21) et L'Étranger (14-01).
Antique divinité proche de Baal, Belphégor devient un important démon de la concupiscence, mais aussi de l’avidité, dans le tradition chrétienne. Dans l’important ouvrage de Démonologie qu’est le Dictionnaire infernal de Jacques Collin de Plancy (1818), Belphégor devient l’Ambassadeur de l’Enfer en France. Pour le public français, il est évidemment l’inquiétant fantôme hantant le Louvre dans Belphégor, série de l’ORTF connaissant un immense succès en 1965. La rumeur veut qu’elle passionnât jusqu’au Général de Gaulle lui-même.
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Re: Série "Supernatural"
titre français inconnu (Raising Hell, 15-02, ***)
Résumé :
Les esprits sont désormais menés par Jack l’Éventreur. Rowena et le fantôme de Kevin interviennent pour rendre les barrières permanentes, puis pour enfermer les esprits vengeurs dans un cristal. Ketch arrive également, annonçant avoir été engagé par le Démon Ardat pour tuer Belphégor, son rival. Diminué par le tir de l’Equalizer, Chuck ne peut plus quitter cet univers. Il demande de l’aide à Amara, mais celle-ci critique son comportement et refuse d’intervenir.
Critique :
Raising Hell confirme que, si le callback de personnages est depuis longtemps pratiqué à grande échelle par Supernatural (encore récemment avec l’univers-miroir de l’Apocalypse), ce procédé d’écriture va devenir une vraie martingale lors de cette ultime saison, en forme de rétroviseur. Le récit du jour se voit en effet marqué par un défilé de retours fatalement inégaux, avec des figures dont on avait parfois pris congé depuis plusieurs saisons. On recycle, mais avec talent, sans abdiquer l’ambition narrative, du moins le plus souvent.
On adore en particulier les retrouvailles avec Amara, personnage agréablement renouvelé par le rejet assumé du mode « je suis les Ténèbres » pour un style de vie nettement plus épicurien. Le contraste fonctionne parfaitement et suscite un vrai choc surréaliste. De nouveau portée avec beaucoup de présence par la formidable Emily Swallow (récemment dans SEAL Team et, bon, The Mandalorian), Amara sait néanmoins préserver son aura et porter un regard toujours aussi cinglant sur Chuck, nettement moins à son aise que lors de la confrontation avec Métatron. La révélation de Sa blessure, astucieusement auto-infligée, reste un judicieux moyen de rendre la saison tout simplement envisageable. Le seul regret est que la neutralité affichée d'Amara fait qu'on ne la reverra sans doute pas ultérieurement, sauf peut-être pour le grand final.
On reste nettement plus réservé sur le retour du sympathique Kevin, car il nous smeble relever du simple fan service. L'histoire aurait très bien pu se passer de lui, et sa réapparition n'aurait véritablement pris sens que s'il avait retrouvé sa mère. Le pathos condamnation à l'errance oblige également à une circonvolution assez artificielle autour de Chuck et de la destinée de John et Bobby. On apprécie bien davantage de retrouver Rowena et Ketch, personnages d'autant plus amusants qu'ils savent conserver leur cachet British mais aussi une pointe acidulée de leur ancien dévouement au Mal, alors même qu'ils sont désormais pleinement intégrés au Clan Winchester. Une fois de plus (la dernière ?), on se dit que l’on tenait là une bon sujet de série dérivée, autour d’une romance improbable mais savoureuse, et d’une action déplacée en Grande Bretagne, au folklore si riche.
Le fin duo présente aussi le mérite d’apporter un humour que le trio vedette est incapable d’insuffler, car logiquement marqué par les morts de Jack et Mary.Malgré ses retours l’épisode sait ne pas mettre trop en retrait Sam, Dean et Castiel. Il exploite ainsi l’enracinement géographique (assez original au sein d’une série aussi nomade que Supernatural) de l’arc des esprits pour explorer l’état des relations au sein du trio, mais aussi susciter une intéressante controverse autour de Chuck et du libre arbitre. Amusante par son côté décalé, la confrontation avec Jack l’Éventreur souffre par contre d’un certain manque de souffle.
Anecdotes :
So, how about the "Game of Thrones" ending ? Pretty great, right ? demande Chuck à Amara. Lors du tournage de l’épisode, une polémique faisait rage parmi les fans de Game of Thrones, à propos de l’ultime saison de cette série. Durant la Comic-Con de San Diego, Andrew Dabb avait déjà plaisanté à ce propos, en déclarant. : If you thought the end of Game of Thrones was bad, just wait.
La série marque la réapparition d’Amara, incarnation des Ténèbres primordiales et propre sœur de Chuck. On n’avait pas revu le personnage le plus puissant de l’univers Supernatural depuis la fin de la saison 11. On retrouve également Arthur Ketch, vu pour la dernière fois dans L’œuf et la Lance (14-09).
Ketch n’apprécie visiblement pas la bière offerte par Dean, tandis que Rowena la refuse. Le fait que les Britanniques préfèrent leurs alcools à ceux des États-Unis est une plaisanterie récurrente de la série. Crowley préférait ainsi le Scotch au Bourbon, tandis que Mick Davis détestait également la bière américaine dans Émancipation (12-16).
Résumé :
Les esprits sont désormais menés par Jack l’Éventreur. Rowena et le fantôme de Kevin interviennent pour rendre les barrières permanentes, puis pour enfermer les esprits vengeurs dans un cristal. Ketch arrive également, annonçant avoir été engagé par le Démon Ardat pour tuer Belphégor, son rival. Diminué par le tir de l’Equalizer, Chuck ne peut plus quitter cet univers. Il demande de l’aide à Amara, mais celle-ci critique son comportement et refuse d’intervenir.
Critique :
Raising Hell confirme que, si le callback de personnages est depuis longtemps pratiqué à grande échelle par Supernatural (encore récemment avec l’univers-miroir de l’Apocalypse), ce procédé d’écriture va devenir une vraie martingale lors de cette ultime saison, en forme de rétroviseur. Le récit du jour se voit en effet marqué par un défilé de retours fatalement inégaux, avec des figures dont on avait parfois pris congé depuis plusieurs saisons. On recycle, mais avec talent, sans abdiquer l’ambition narrative, du moins le plus souvent.
On adore en particulier les retrouvailles avec Amara, personnage agréablement renouvelé par le rejet assumé du mode « je suis les Ténèbres » pour un style de vie nettement plus épicurien. Le contraste fonctionne parfaitement et suscite un vrai choc surréaliste. De nouveau portée avec beaucoup de présence par la formidable Emily Swallow (récemment dans SEAL Team et, bon, The Mandalorian), Amara sait néanmoins préserver son aura et porter un regard toujours aussi cinglant sur Chuck, nettement moins à son aise que lors de la confrontation avec Métatron. La révélation de Sa blessure, astucieusement auto-infligée, reste un judicieux moyen de rendre la saison tout simplement envisageable. Le seul regret est que la neutralité affichée d'Amara fait qu'on ne la reverra sans doute pas ultérieurement, sauf peut-être pour le grand final.
On reste nettement plus réservé sur le retour du sympathique Kevin, car il nous smeble relever du simple fan service. L'histoire aurait très bien pu se passer de lui, et sa réapparition n'aurait véritablement pris sens que s'il avait retrouvé sa mère. Le pathos condamnation à l'errance oblige également à une circonvolution assez artificielle autour de Chuck et de la destinée de John et Bobby. On apprécie bien davantage de retrouver Rowena et Ketch, personnages d'autant plus amusants qu'ils savent conserver leur cachet British mais aussi une pointe acidulée de leur ancien dévouement au Mal, alors même qu'ils sont désormais pleinement intégrés au Clan Winchester. Une fois de plus (la dernière ?), on se dit que l’on tenait là une bon sujet de série dérivée, autour d’une romance improbable mais savoureuse, et d’une action déplacée en Grande Bretagne, au folklore si riche.
Le fin duo présente aussi le mérite d’apporter un humour que le trio vedette est incapable d’insuffler, car logiquement marqué par les morts de Jack et Mary.Malgré ses retours l’épisode sait ne pas mettre trop en retrait Sam, Dean et Castiel. Il exploite ainsi l’enracinement géographique (assez original au sein d’une série aussi nomade que Supernatural) de l’arc des esprits pour explorer l’état des relations au sein du trio, mais aussi susciter une intéressante controverse autour de Chuck et du libre arbitre. Amusante par son côté décalé, la confrontation avec Jack l’Éventreur souffre par contre d’un certain manque de souffle.
Anecdotes :
So, how about the "Game of Thrones" ending ? Pretty great, right ? demande Chuck à Amara. Lors du tournage de l’épisode, une polémique faisait rage parmi les fans de Game of Thrones, à propos de l’ultime saison de cette série. Durant la Comic-Con de San Diego, Andrew Dabb avait déjà plaisanté à ce propos, en déclarant. : If you thought the end of Game of Thrones was bad, just wait.
La série marque la réapparition d’Amara, incarnation des Ténèbres primordiales et propre sœur de Chuck. On n’avait pas revu le personnage le plus puissant de l’univers Supernatural depuis la fin de la saison 11. On retrouve également Arthur Ketch, vu pour la dernière fois dans L’œuf et la Lance (14-09).
Ketch n’apprécie visiblement pas la bière offerte par Dean, tandis que Rowena la refuse. Le fait que les Britanniques préfèrent leurs alcools à ceux des États-Unis est une plaisanterie récurrente de la série. Crowley préférait ainsi le Scotch au Bourbon, tandis que Mick Davis détestait également la bière américaine dans Émancipation (12-16).
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Re: Série "Supernatural"
titre français inconnu (The Rupture, 15-03, ****)
Résumé :
Rowena comprend que les barrières vont fatalement s’effondrer. Belphégor et Castiel se rendent en Enfer pour récupérer la Corne de Lilith. Ardat tue Ketch et attaque Belphégor, qu’il accuse de vouloir en réalité devenir le Roi de l’Enfer, mais perd le combat. Castiel brise la Corne et tue Belphégor. Rowena se résout à utiliser un sortilège capturant les esprits en elle, avant de mourir en les emportant en Enfer avec elle. Dévasté, Sam accepte de la poignarder, accomplissant ainsi l’ancienne prophétie. Castiel prend du recul, comprenant que Dean lui reproche la mort de Mary.
Critique :
La conclusion de l’arc des esprits et de la Ghostapocalypse, comme l’appelle Dean, manifeste toutes les qualités et toute la force d’une authentique fin de saison. En effet, il se montre particulièrement riche en action et en péripéties, mais développe aussi, d’une manière réellement surprenante, une intense émotion. Il sait embrasser l’ensemble des forces en présence, avec la participation bienvenue de la communauté des Chasseurs venue en renfort du Clan Winchester, mais aussi en déployant la narration aussi bien sur Terre qu’en Enfer. Si les contraintes budgétaires se font toujours autant ressentir, notamment en ce qui concerne les effets spéciaux, la visite de ce domaine finalement très peu exploré par Supernatural qu’est l’Enfer (nettement moins que le Paradis) reste un beau morceau de bravoure. On le doit une nouvelle fois aux décorateurs de la série, qui nous régale d’une Chambre de Lilith aussi gothique qu’évocatrice avec. son vestibule et ses statues. Les combats répondent évidemment à l’appel, en particulier grâce à la très badass Ardat, interprétée par la spécialiste es rôles d’action qu’est Sharon Taylor (Faora dans Smallville). De quoi compenser la trop grande facilité de la victoire de Castiel sur Belphégor.
Mais c’est par son insertion dans la saison 15 que l’opus revêt toute sa dimension. En effet, à, côté de la succession des retours, Supernatural veille à conclure les dossiers et parcours de ses personnages au long cours. Après Kevin et Amara, nous disons ici adieu avec émotion à Ketch et Rowena, tombés au champ d’honneur. Le sacrifice de la Sorcière se montre particulièrement bouleversant grâce au lien installé entre elle et Sam, au soin apporté à la conclusion de la prophétie les concernant et a la toujours parfaite entente entre Jared Padalecki et Ruth Connell. Ces moments s’avèrent particulièrement cruels car, même si elle trouve ici son aboutissement, on ne sait en définitive pas si la marche vers la rédemption de Ketch et Rowena a été couronnée de succès et s’ils ont gagné le paradis. Pour la Sorcière, c’est même le contraire qui est clairement indiqué. Ceci-dit, Supernatural reste Supernatural, et il ne s’agit peut-être que d’un au-revoir. La séparation entre Dean et Castiel, qu j’ai trouvé pleinement conçue comme une rupture amoureuse, concoure pleinement à cet ensemble très sombre, même si l’on se doute bien que la série ne va pas se passer durablement de l’Ange.
En définitive l’opus sait nous faire ressentir l’originalité déstabilisante d’une conclusion voyant Chuck échouer pour la toute première fois échouer en tant qu’écrivain suprême. En effet, même la non survenue de l’Apocalypse biblique en fin de saison 5 correspondait à Son Dessein, au considérable effarement de Michael. Ici la Fin de l’histoire qu’Il avait proclamée se voit déjouée, autant dire que Chuck, déjà diminué dans Ses pouvoirs et Son essence, se voit désormais confronté au test ultime des meilleurs antagonistes de série télé : savoir rebondir après l’échec du Maître Plan initial. Après avoir achevé l’héritage de la saison 14, Supernatural aborde dorénavant des territoires totalement inconnus, mais l’on conserve confiance en cette saison 15 pour l’heure pleinement aboutie : inépuisable est l’imagination de Chuck et imprévisibles sont Ses Voies. .
Anecdotes :
Les derniers mots de Rowena (Goodbye, boys) font écho à ceux de son fils Crowley, lors de son sacrifice similaire. L’image de sa chute évoque également celle de Sam en fin de saison 5.
La crypte du cimetière porte le nom de Carver. Carver Edlund était le nom de plume de Chuck, quand Il écrivait les romans Supernatural.
Ardat est interprétée par Sharon Taylor, spécialiste en arts martiaux (Stargate Atlantis, Smallville, Altered carbon, Les 100…). Or elle avait déjà joué un Démon des Carrefours torturée à la flamme dans la cave d’un Bobby en grande forme (Weekend at Bobby's, 6-04), mais il n’y a pas d’indication comme quoi il s’agissait déjà d’Ardat.
Those things -- It would be like tossing mouse traps at the Great Plague. I'm telling you it's over ! s’exclame Rowena, afin de marquer son scepticisme. La Grande Peste de Londres (1665-1666) provoqua la mort d’un cinquième de la population de la capitale anglaise, soit près de 80 000 personnes. La peste bubonique fut diffusée par les rats circulant alors dans toute la ville.
Résumé :
Rowena comprend que les barrières vont fatalement s’effondrer. Belphégor et Castiel se rendent en Enfer pour récupérer la Corne de Lilith. Ardat tue Ketch et attaque Belphégor, qu’il accuse de vouloir en réalité devenir le Roi de l’Enfer, mais perd le combat. Castiel brise la Corne et tue Belphégor. Rowena se résout à utiliser un sortilège capturant les esprits en elle, avant de mourir en les emportant en Enfer avec elle. Dévasté, Sam accepte de la poignarder, accomplissant ainsi l’ancienne prophétie. Castiel prend du recul, comprenant que Dean lui reproche la mort de Mary.
Critique :
La conclusion de l’arc des esprits et de la Ghostapocalypse, comme l’appelle Dean, manifeste toutes les qualités et toute la force d’une authentique fin de saison. En effet, il se montre particulièrement riche en action et en péripéties, mais développe aussi, d’une manière réellement surprenante, une intense émotion. Il sait embrasser l’ensemble des forces en présence, avec la participation bienvenue de la communauté des Chasseurs venue en renfort du Clan Winchester, mais aussi en déployant la narration aussi bien sur Terre qu’en Enfer. Si les contraintes budgétaires se font toujours autant ressentir, notamment en ce qui concerne les effets spéciaux, la visite de ce domaine finalement très peu exploré par Supernatural qu’est l’Enfer (nettement moins que le Paradis) reste un beau morceau de bravoure. On le doit une nouvelle fois aux décorateurs de la série, qui nous régale d’une Chambre de Lilith aussi gothique qu’évocatrice avec. son vestibule et ses statues. Les combats répondent évidemment à l’appel, en particulier grâce à la très badass Ardat, interprétée par la spécialiste es rôles d’action qu’est Sharon Taylor (Faora dans Smallville). De quoi compenser la trop grande facilité de la victoire de Castiel sur Belphégor.
Mais c’est par son insertion dans la saison 15 que l’opus revêt toute sa dimension. En effet, à, côté de la succession des retours, Supernatural veille à conclure les dossiers et parcours de ses personnages au long cours. Après Kevin et Amara, nous disons ici adieu avec émotion à Ketch et Rowena, tombés au champ d’honneur. Le sacrifice de la Sorcière se montre particulièrement bouleversant grâce au lien installé entre elle et Sam, au soin apporté à la conclusion de la prophétie les concernant et a la toujours parfaite entente entre Jared Padalecki et Ruth Connell. Ces moments s’avèrent particulièrement cruels car, même si elle trouve ici son aboutissement, on ne sait en définitive pas si la marche vers la rédemption de Ketch et Rowena a été couronnée de succès et s’ils ont gagné le paradis. Pour la Sorcière, c’est même le contraire qui est clairement indiqué. Ceci-dit, Supernatural reste Supernatural, et il ne s’agit peut-être que d’un au-revoir. La séparation entre Dean et Castiel, qu j’ai trouvé pleinement conçue comme une rupture amoureuse, concoure pleinement à cet ensemble très sombre, même si l’on se doute bien que la série ne va pas se passer durablement de l’Ange.
En définitive l’opus sait nous faire ressentir l’originalité déstabilisante d’une conclusion voyant Chuck échouer pour la toute première fois échouer en tant qu’écrivain suprême. En effet, même la non survenue de l’Apocalypse biblique en fin de saison 5 correspondait à Son Dessein, au considérable effarement de Michael. Ici la Fin de l’histoire qu’Il avait proclamée se voit déjouée, autant dire que Chuck, déjà diminué dans Ses pouvoirs et Son essence, se voit désormais confronté au test ultime des meilleurs antagonistes de série télé : savoir rebondir après l’échec du Maître Plan initial. Après avoir achevé l’héritage de la saison 14, Supernatural aborde dorénavant des territoires totalement inconnus, mais l’on conserve confiance en cette saison 15 pour l’heure pleinement aboutie : inépuisable est l’imagination de Chuck et imprévisibles sont Ses Voies. .
Anecdotes :
Les derniers mots de Rowena (Goodbye, boys) font écho à ceux de son fils Crowley, lors de son sacrifice similaire. L’image de sa chute évoque également celle de Sam en fin de saison 5.
La crypte du cimetière porte le nom de Carver. Carver Edlund était le nom de plume de Chuck, quand Il écrivait les romans Supernatural.
Ardat est interprétée par Sharon Taylor, spécialiste en arts martiaux (Stargate Atlantis, Smallville, Altered carbon, Les 100…). Or elle avait déjà joué un Démon des Carrefours torturée à la flamme dans la cave d’un Bobby en grande forme (Weekend at Bobby's, 6-04), mais il n’y a pas d’indication comme quoi il s’agissait déjà d’Ardat.
Those things -- It would be like tossing mouse traps at the Great Plague. I'm telling you it's over ! s’exclame Rowena, afin de marquer son scepticisme. La Grande Peste de Londres (1665-1666) provoqua la mort d’un cinquième de la population de la capitale anglaise, soit près de 80 000 personnes. La peste bubonique fut diffusée par les rats circulant alors dans toute la ville.
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Re: Série "Supernatural"
titre français inconnu (Atomic Monsters, 15-04, **)
Résumé :
Sam fait un cauchemar le voyant retomber sous l’emprise du Sang de Démon, puis tuer Dean et Benny. Toujours brisé par la mort de Rowena, il participe ensuite à une Chasse au Vampire avec Dean, durant laquelle il se montre quasi dépressif. Lui aussi abattu, Chuck se rend chez Becky, sous son identité de Carver. Elle le convainc de se remettre à écrire Il annihile ensuite Becky et sa famille, avant de commencer à écrire la Fin de Supernatural.
Critique :
Atomice Monsters vient apporter son premier trou d’air à une saison 15 jusqu’ici très relevée. Via une Chasse au Monstre de la Semaine, Supernatural y introduit la traditionnelle respiration succédant à un épisode clef du fil rouge de saison. Malheureusement l’affaire du jour s’avère longtemps dépourvue de tout réel intérêt. L’enquête tourne court, du fait d’un enregistrement vidéo providentiel, tandis que le décor ultra balisé d’un collège américain, avec ses rituels et ses figures connues par cœur ne suscite aucune étincelle. La saison 15 ne viendra pas non plus rehausser l’intérêt des Vampires de Supernatural, décidément de bien faibles adversaires. On devine aisément le pot aux roses et l’émotion du jeune home préférant mourir plutôt que de devenir un monstre n’intervient que bien tardivement. Et, manifestement cela ne trouble guère les Winchester non plus. Couic. Le trouble de Sam, incapable de se sentir libre vis-à-vis de sa destinée aurait été ment plus troublant d’un point de vue existentiel si l’on ignorait que Chuck est toujours à la manœuvre.
Or l’autre récit de l’épisode consiste précisément à Le remettre en selle, avec cette fois un réel succès. Revoir la toujours adorable Becky fait évidemment plaisir, d’autant que le personnage a su mûrir et évoluer. Emily Perkins rend le personnage toujours aussi lumineux, ce qui tombe à pic à ce moment particulièrement sombre de la saison. Chuck continue à être magnifiquement exploité par les auteurs, entre auto-critique narquoise ou distinction entre la dimension horrifique du programme et les fan fictions qu’il génère encore et toujours. Cette approche méta constitue un bel hommage aux fans, dans la droite ligne de l’épisode 200. /Mais l’opus acquiert avant tout son impact en montrant Chuck définitivement basculer dans le Mal quand Il vaporise Becky, un moment des plus troublants, relayé par la fin particulièrement sinistre qu’il entreprend d’écrire pour Sam et Dean on pressent d’emblée une connexion avec le cauchemar de Sam, moment de bravoure d’une mise en scène de Jensen Ackles par ailleurs trop sage.
Anecdotes :
Durant le montage montrant Billy Whitman acceptant sa mort, on entend Sounds of Someday, de Radio Company, le groupe de Jensen Ackles.
L’épisode est le sixième et ultime épisode réalisé par Jensen Ackles pour Supernatural. L’épisode fut le tout premier tourné de la saison, pour permettre à l’acteur d’ensuite se préparer pour son rôle. On peut voir que Jensen arbore encore la barbe qu’il s’était laissé pousser durant les vacances, lors du combat d’ouverture.
Il n’était pas prévu initialement que Ty Olasson reprenne le rôle de Benny. D’autres rôles récurrents de la série furent envisagés, mais les interprètes n’étaient pas disponibles. Ackles demanda à Olsson, un ami personnel, de faire un saut sur le tournage durant un jour de congé, et la scène fut tournée en quelques heures.
L’épisode voit le retour de Becky Rosen, toujours interprétée par Emily Perkins. On ne l’avait plus revue depuis l’épisode Le Philtre d'amour (7-08).
Le merchandising de Supernatural vu chez Becky est un mélange d’articles réellement commercialisés et d’autres réalisés par des fans et offerts à l’équipe durant des conventions. Jensen Ackles tint à les incorporer au décor en remerciement pour ces moments. Le jeu d’échecs Supernatural fut ainsi offert à Padalecki durant une convention à Orlando, en 2008.
Résumé :
Sam fait un cauchemar le voyant retomber sous l’emprise du Sang de Démon, puis tuer Dean et Benny. Toujours brisé par la mort de Rowena, il participe ensuite à une Chasse au Vampire avec Dean, durant laquelle il se montre quasi dépressif. Lui aussi abattu, Chuck se rend chez Becky, sous son identité de Carver. Elle le convainc de se remettre à écrire Il annihile ensuite Becky et sa famille, avant de commencer à écrire la Fin de Supernatural.
Critique :
Atomice Monsters vient apporter son premier trou d’air à une saison 15 jusqu’ici très relevée. Via une Chasse au Monstre de la Semaine, Supernatural y introduit la traditionnelle respiration succédant à un épisode clef du fil rouge de saison. Malheureusement l’affaire du jour s’avère longtemps dépourvue de tout réel intérêt. L’enquête tourne court, du fait d’un enregistrement vidéo providentiel, tandis que le décor ultra balisé d’un collège américain, avec ses rituels et ses figures connues par cœur ne suscite aucune étincelle. La saison 15 ne viendra pas non plus rehausser l’intérêt des Vampires de Supernatural, décidément de bien faibles adversaires. On devine aisément le pot aux roses et l’émotion du jeune home préférant mourir plutôt que de devenir un monstre n’intervient que bien tardivement. Et, manifestement cela ne trouble guère les Winchester non plus. Couic. Le trouble de Sam, incapable de se sentir libre vis-à-vis de sa destinée aurait été ment plus troublant d’un point de vue existentiel si l’on ignorait que Chuck est toujours à la manœuvre.
Or l’autre récit de l’épisode consiste précisément à Le remettre en selle, avec cette fois un réel succès. Revoir la toujours adorable Becky fait évidemment plaisir, d’autant que le personnage a su mûrir et évoluer. Emily Perkins rend le personnage toujours aussi lumineux, ce qui tombe à pic à ce moment particulièrement sombre de la saison. Chuck continue à être magnifiquement exploité par les auteurs, entre auto-critique narquoise ou distinction entre la dimension horrifique du programme et les fan fictions qu’il génère encore et toujours. Cette approche méta constitue un bel hommage aux fans, dans la droite ligne de l’épisode 200. /Mais l’opus acquiert avant tout son impact en montrant Chuck définitivement basculer dans le Mal quand Il vaporise Becky, un moment des plus troublants, relayé par la fin particulièrement sinistre qu’il entreprend d’écrire pour Sam et Dean on pressent d’emblée une connexion avec le cauchemar de Sam, moment de bravoure d’une mise en scène de Jensen Ackles par ailleurs trop sage.
Anecdotes :
Durant le montage montrant Billy Whitman acceptant sa mort, on entend Sounds of Someday, de Radio Company, le groupe de Jensen Ackles.
L’épisode est le sixième et ultime épisode réalisé par Jensen Ackles pour Supernatural. L’épisode fut le tout premier tourné de la saison, pour permettre à l’acteur d’ensuite se préparer pour son rôle. On peut voir que Jensen arbore encore la barbe qu’il s’était laissé pousser durant les vacances, lors du combat d’ouverture.
Il n’était pas prévu initialement que Ty Olasson reprenne le rôle de Benny. D’autres rôles récurrents de la série furent envisagés, mais les interprètes n’étaient pas disponibles. Ackles demanda à Olsson, un ami personnel, de faire un saut sur le tournage durant un jour de congé, et la scène fut tournée en quelques heures.
L’épisode voit le retour de Becky Rosen, toujours interprétée par Emily Perkins. On ne l’avait plus revue depuis l’épisode Le Philtre d'amour (7-08).
Le merchandising de Supernatural vu chez Becky est un mélange d’articles réellement commercialisés et d’autres réalisés par des fans et offerts à l’équipe durant des conventions. Jensen Ackles tint à les incorporer au décor en remerciement pour ces moments. Le jeu d’échecs Supernatural fut ainsi offert à Padalecki durant une convention à Orlando, en 2008.
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Re: Série "Supernatural"
Le bilan 2019 et les vœux de la Team SPN. Avec notamment la Mort, les Ténèbres et un Dieu en train de virer plus qu'à moitié maboul. Alors bonne année, hein.
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Re: Série "Supernatural"
titre français inconnu (Proverbs 17:3, 15-05, ****)
Résumé :
Dean et Sam affrontent deux frères Loups-Garous ayant capturé une jeune fille. A leur grande surprise, celle-ci se révèle être Lilith, ressuscitée par Chuck au sein du Vide, puis envoyée en quête de l’Equalizer. Elle détruit l’arme et révèle que Chuck prévoit comme fin de Supernatural que Sam et Dean s’entre-tuent. Sam comprend que ses cauchemars sont en fait des fins alternatives imaginées par Chuck, qu’il perçoit du fait de la connexion existant entre eux.
Critique :
L’épisode se situe dans le prolongement du précédent, avec un certain retour à la formule classique de Supernatural, après le grand chambardement initial connu par la saison. Mais là où Atomic Monsters dissociait totalement ses événements marquants et mythologiques de la Chasse menée par Sam et Dean, contribuant ainsi à la rendre ultra classique et prévisible, Proverbs 17:3 a la bonne idée de fusionner le tout. Cette formule fonctionne d’autant mieux qu’elle s’effectue via un twist ravageur, avec cette fois le retour de nulle autre que Lilith. Le fait même que l’enquête soit jusque à ce moment assez classique en soi (Loups-garous se substituant ici aux Vampires, habituel parallèle entre l’histoire du jour et la situation des Winchester) concourent astucieusement à donner plus de force encore au retournement de situation.
L’évocation de Lilith en quasi déité du Mal lors de The Rupture tombait également à pic, c’était finement joué de la part des showrunners. S’il reste parfaitement logique et cohérent que Lilith n’occupe désormais plus le même Vaisseau (seul Lucifer aura eu, la plupart du temps, ce privilège), on regrettera toutefois une relative moindre présence à l’écran d’Anna Grace Barlow vis-à-vis de l’inoubliable Katherine Boecher. Mais on évite toute catastrophe car, même si elle est devenue un simple instrument de la volonté divine, Lilith reste Lilith : cruelle et surpuissante, aux répliques narquoises toujours aussi redoutables. Son aura se voit affirmée par la destruction de l’Equalizer, tout comme ce fut le cas pour Dagon avec le Colt.
Évidemment le symbole phallique manque de finesse, mais c’est précisément là que l’opus prend tout son sens, par la révélation que Chuck est de retour en manipulateur des évènements. Car si Son Écriture est aussi le Verbe, elle se manifeste bien par le manque de subtilité déjà pointé par Becky dans Atomic Monsters. Par cette mise en perspective aussi maligne que cohérente, les showrunners justifient ainsi brillamment le manque de relief des aventures de ces deux épisodes en soi si quelconques. Ce sont pas eux les auteurs, mais bien Chuck, nous signifient-ils en clignant de l’œil, une jolie justification de la faiblesse s’avérant en définitive un force, par effet de dévoilement. Les fin alternatives de Supernatural peuplant les cauchemars de Sam font également leur effet. La saison 15 continue à déployer un sens aigu et maîtrisé du méta-récit ludique, on se régale. Décidément Andrew Dabb et Robert Singer sont en train de prendre une magistrale revanche sur leur saison 14 en demi-teinte.
Anecdotes :
Le titre original fait référence à un verset du Livre des Proverbes : "Le creuset est pour l'argent, et le fourneau pour l'or. Mais celui qui éprouve les cœurs, c'est l’Éternel". C'est la toute première fois qu'un épisode a pour titre une citation directe de la Bible.
L'épisode voit le retour de Lilith, elle n'avait plus été vue depuis sa mise à mort par Sam lors du final de la saison 4. Lilith n'est plus jouée par Katherine Boecher, mais par Anna Grace Barlow.
Lilith évoque le Lingchi. Ce supplice pratiqué dans la Chine impériale consistait à entailler les différents organes et tissus de la victime, tout en la maintenant en vie le plus longtemps possible, notamment en recourant à l'opium. Il était réservé aux crimes les plus graves, comme le parricide ou la rébellion contre l'Empereur.
Lilith révèle à Sam et Dean qu'elle dormait dans le Vide jusqu'à ce que Chuck la réveille. Or l'Entité cosmique régnant sur le Vide avait indiqué dans The Big Empty (13-04) que Chuck n'avait aucun pouvoir en ce lieu.
Résumé :
Dean et Sam affrontent deux frères Loups-Garous ayant capturé une jeune fille. A leur grande surprise, celle-ci se révèle être Lilith, ressuscitée par Chuck au sein du Vide, puis envoyée en quête de l’Equalizer. Elle détruit l’arme et révèle que Chuck prévoit comme fin de Supernatural que Sam et Dean s’entre-tuent. Sam comprend que ses cauchemars sont en fait des fins alternatives imaginées par Chuck, qu’il perçoit du fait de la connexion existant entre eux.
Critique :
L’épisode se situe dans le prolongement du précédent, avec un certain retour à la formule classique de Supernatural, après le grand chambardement initial connu par la saison. Mais là où Atomic Monsters dissociait totalement ses événements marquants et mythologiques de la Chasse menée par Sam et Dean, contribuant ainsi à la rendre ultra classique et prévisible, Proverbs 17:3 a la bonne idée de fusionner le tout. Cette formule fonctionne d’autant mieux qu’elle s’effectue via un twist ravageur, avec cette fois le retour de nulle autre que Lilith. Le fait même que l’enquête soit jusque à ce moment assez classique en soi (Loups-garous se substituant ici aux Vampires, habituel parallèle entre l’histoire du jour et la situation des Winchester) concourent astucieusement à donner plus de force encore au retournement de situation.
L’évocation de Lilith en quasi déité du Mal lors de The Rupture tombait également à pic, c’était finement joué de la part des showrunners. S’il reste parfaitement logique et cohérent que Lilith n’occupe désormais plus le même Vaisseau (seul Lucifer aura eu, la plupart du temps, ce privilège), on regrettera toutefois une relative moindre présence à l’écran d’Anna Grace Barlow vis-à-vis de l’inoubliable Katherine Boecher. Mais on évite toute catastrophe car, même si elle est devenue un simple instrument de la volonté divine, Lilith reste Lilith : cruelle et surpuissante, aux répliques narquoises toujours aussi redoutables. Son aura se voit affirmée par la destruction de l’Equalizer, tout comme ce fut le cas pour Dagon avec le Colt.
Évidemment le symbole phallique manque de finesse, mais c’est précisément là que l’opus prend tout son sens, par la révélation que Chuck est de retour en manipulateur des évènements. Car si Son Écriture est aussi le Verbe, elle se manifeste bien par le manque de subtilité déjà pointé par Becky dans Atomic Monsters. Par cette mise en perspective aussi maligne que cohérente, les showrunners justifient ainsi brillamment le manque de relief des aventures de ces deux épisodes en soi si quelconques. Ce sont pas eux les auteurs, mais bien Chuck, nous signifient-ils en clignant de l’œil, une jolie justification de la faiblesse s’avérant en définitive un force, par effet de dévoilement. Les fin alternatives de Supernatural peuplant les cauchemars de Sam font également leur effet. La saison 15 continue à déployer un sens aigu et maîtrisé du méta-récit ludique, on se régale. Décidément Andrew Dabb et Robert Singer sont en train de prendre une magistrale revanche sur leur saison 14 en demi-teinte.
Anecdotes :
Le titre original fait référence à un verset du Livre des Proverbes : "Le creuset est pour l'argent, et le fourneau pour l'or. Mais celui qui éprouve les cœurs, c'est l’Éternel". C'est la toute première fois qu'un épisode a pour titre une citation directe de la Bible.
L'épisode voit le retour de Lilith, elle n'avait plus été vue depuis sa mise à mort par Sam lors du final de la saison 4. Lilith n'est plus jouée par Katherine Boecher, mais par Anna Grace Barlow.
Lilith évoque le Lingchi. Ce supplice pratiqué dans la Chine impériale consistait à entailler les différents organes et tissus de la victime, tout en la maintenant en vie le plus longtemps possible, notamment en recourant à l'opium. Il était réservé aux crimes les plus graves, comme le parricide ou la rébellion contre l'Empereur.
Lilith révèle à Sam et Dean qu'elle dormait dans le Vide jusqu'à ce que Chuck la réveille. Or l'Entité cosmique régnant sur le Vide avait indiqué dans The Big Empty (13-04) que Chuck n'avait aucun pouvoir en ce lieu.
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Re: Série "Supernatural"
titre français inconnu (Golden Time, 15-06, ***)
Résumé :
Jadis entraînée en Enfer par le Molosse de Crowley, l’âme d’Eileen vient demander de l’aide à Sam et Dean. Sam découvre un sortilège de résurrection préparé par Rowena et l’utilise pour redonner vie à Eileen, malgré l’opposition d’autres Sorcières résolues à s’en emparer. Alors qu’il prend des vacances, Castiel affronte de nouveau les créatures des ténèbres quand un Djinn s’en prend à un jeune garçon. Les cas des Sorcières et du Djinn sont traités.
Critique :
L’épisode souffre du défaut inhérent à nombre de scénarios divisés en deux parties totalement disjointes : chacun des deux segments aurait certainement mérité un développement supplémentaire, même s’ils demeurent efficaces ici. A défaut d’une action sophistiquée, l’opus sait toutefois jouer habilement du ressort de l’émotion. Cela vaut en premier lieu pour le segment autour de Sam et d’Eileen, dont le retour se montre absolument touchant, d’autant que le courant passe toujours aussi bien entre Jared Padalecki et l’épatante Shoshannah Stern. Si le retour d’Eileen résulte peut être moins immédiatement spectaculaire que celui de Lilith, il reste le plus émotionnellement fort que la saison nous ait proposé jusqu’ici. A défaut d’un intrigue supérieurement développée, cette partie joue habilement du doute hantant désormais Dean face à la notion de libre arbitre, ce qui le conduit à baisser les bras dès lors que Sam n’est pas en danger.
De plus les Sorcières se montrent aussi cruelles et divertissantes qu’à l’accoutumée, d’autant que le casting apparaît très relevé, avec Jodelle Ferland (Dark Matter) et surtout Keegan Connor Tracy jouant de manière très amusante une Sorcière diabolique grand train, alors qu’elle incarna la Fée bleue dans Once Upon A Time. Le volet Castiel bénéficie aussi du joli casting de Jennifer Sopence, figure régulière des séries tournées à Vancouver (Continuum, Stargate Universe…). Mais ici le volet émotionnel fonctionne un tantinet moins bien, car, si Castiel décide assez théâtralement de sortir de sa retraite, il n’aura finalement été absent… que deux épisodes. Soit la durée habituelle de ces ruptures au sein du trio vedette, auxquelles plus personne ne croit vraiment depuis des années. A peine entraperçu avant d’être occis, le Djinn du jour ne restera pas non plus dans les annales de la série. Reste quelques jolis extérieurs de lacs et forêts, à une époque où l’étranglement budgétaire à conduit la série à se cantonner à des huis-clos en décor (nous restons loin de L'Esprit du Lac, en saison 1). De quoi contribuer à rendre plaisant cet opus relativement mineur mais soigné.
Anecdotes :
Quand Jacinda saccage l'appartement de Rowena, on entend So Quiet, de Cobra Ramone.
L'appartement de Rowena se situe dans la résidence Aradia Apartmens. Aradia, ou l'évangile des sorcières fut publié en 1899 par le folkloriste Charles Leland. Contesté par d'autres spécialistes, le livre relatait la survivance d'un culte rendu par des sorcières de Toscane à Aradia, une Déesse de la Lune. Il est devenu un ouvrage de référence pour le mouvement Wicca et le Néo Paganisme.
L'épisode est marqué par le retour d'Eileen Leahy, ressuscitée par Sam. Cette Chasseuse sourde d'origine irlandaise, alliée de Sam et Dean, avait été tuée durant l'épisode Lavage de cerveau (12-21) par un Hellbound mis à la disposition de Ketch et des Hommes de Lettres britanniques par Crowley. Son âme avait ensuite été emmenée en Enfer. Eileen est toujours interprétée par l'excellente Shoshannah Stern, elle-même sourde de naissance.
Résumé :
Jadis entraînée en Enfer par le Molosse de Crowley, l’âme d’Eileen vient demander de l’aide à Sam et Dean. Sam découvre un sortilège de résurrection préparé par Rowena et l’utilise pour redonner vie à Eileen, malgré l’opposition d’autres Sorcières résolues à s’en emparer. Alors qu’il prend des vacances, Castiel affronte de nouveau les créatures des ténèbres quand un Djinn s’en prend à un jeune garçon. Les cas des Sorcières et du Djinn sont traités.
Critique :
L’épisode souffre du défaut inhérent à nombre de scénarios divisés en deux parties totalement disjointes : chacun des deux segments aurait certainement mérité un développement supplémentaire, même s’ils demeurent efficaces ici. A défaut d’une action sophistiquée, l’opus sait toutefois jouer habilement du ressort de l’émotion. Cela vaut en premier lieu pour le segment autour de Sam et d’Eileen, dont le retour se montre absolument touchant, d’autant que le courant passe toujours aussi bien entre Jared Padalecki et l’épatante Shoshannah Stern. Si le retour d’Eileen résulte peut être moins immédiatement spectaculaire que celui de Lilith, il reste le plus émotionnellement fort que la saison nous ait proposé jusqu’ici. A défaut d’un intrigue supérieurement développée, cette partie joue habilement du doute hantant désormais Dean face à la notion de libre arbitre, ce qui le conduit à baisser les bras dès lors que Sam n’est pas en danger.
De plus les Sorcières se montrent aussi cruelles et divertissantes qu’à l’accoutumée, d’autant que le casting apparaît très relevé, avec Jodelle Ferland (Dark Matter) et surtout Keegan Connor Tracy jouant de manière très amusante une Sorcière diabolique grand train, alors qu’elle incarna la Fée bleue dans Once Upon A Time. Le volet Castiel bénéficie aussi du joli casting de Jennifer Sopence, figure régulière des séries tournées à Vancouver (Continuum, Stargate Universe…). Mais ici le volet émotionnel fonctionne un tantinet moins bien, car, si Castiel décide assez théâtralement de sortir de sa retraite, il n’aura finalement été absent… que deux épisodes. Soit la durée habituelle de ces ruptures au sein du trio vedette, auxquelles plus personne ne croit vraiment depuis des années. A peine entraperçu avant d’être occis, le Djinn du jour ne restera pas non plus dans les annales de la série. Reste quelques jolis extérieurs de lacs et forêts, à une époque où l’étranglement budgétaire à conduit la série à se cantonner à des huis-clos en décor (nous restons loin de L'Esprit du Lac, en saison 1). De quoi contribuer à rendre plaisant cet opus relativement mineur mais soigné.
Anecdotes :
Quand Jacinda saccage l'appartement de Rowena, on entend So Quiet, de Cobra Ramone.
L'appartement de Rowena se situe dans la résidence Aradia Apartmens. Aradia, ou l'évangile des sorcières fut publié en 1899 par le folkloriste Charles Leland. Contesté par d'autres spécialistes, le livre relatait la survivance d'un culte rendu par des sorcières de Toscane à Aradia, une Déesse de la Lune. Il est devenu un ouvrage de référence pour le mouvement Wicca et le Néo Paganisme.
L'épisode est marqué par le retour d'Eileen Leahy, ressuscitée par Sam. Cette Chasseuse sourde d'origine irlandaise, alliée de Sam et Dean, avait été tuée durant l'épisode Lavage de cerveau (12-21) par un Hellbound mis à la disposition de Ketch et des Hommes de Lettres britanniques par Crowley. Son âme avait ensuite été emmenée en Enfer. Eileen est toujours interprétée par l'excellente Shoshannah Stern, elle-même sourde de naissance.
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Re: Série "Supernatural"
titre français inconnu (Last Call, 15-07, ***)
Résumé :
Au Texas, Dean retrouve son vieil ami et ancien Chasseur Lee Webb, durant une enquête sur la disparition d’une jeune femme. Il découvre que Lee est le responsable. Ayant perdu la foi en l’Humanité, il offre des sacrifices à une sombre entité, afin d’obtenir richesse et longévité. A contrecœur, Dean tue Lee et son commanditaire. Avec l’aide de Bobby, Castiel force le shaman Sergei à aider Sam, qui découvre l’affaiblissement de Chuck.
Critique :
Les épisodes continuent à se scinder à deux parties quasi étanches, mais il est vrai que le compte à rebours a débuté et qu’il reste encore bien des choses à raconter. ! Le segment autour des retrouvailles entre Lee et Dean souffre d’une faiblesse qu’il s’acharne à accentuer ; le fait que l’on devine instantanément que Lee est le coupable, ce qu’il ne cesse de confirmer par les maladroites fausses pistes qu’il s’efforce de semer. Mais il est vrai qu’ici c’est sans doute Chuck qui est à l’écriture, d’autant qu’en définitive Il atteint son but : les deux frères, d’armes sinon de sang, finissent par combattre à mort. La saison continue à jouer de manière originale avec le spectateur à propos de qui écrit réellement les scénarios et même la grande part prise par la musique va dans ce sens, car la controverse avec Métatron avait révélé que Chuck éprouvait un grand penchant pour la guitare. Grâce à la complicité entre Jensen Ackles et Christian Kane (encore un acteur en provenance du Buffyverse), cette partie musicale apporte une vraie valeur ajoutée ; qui devrait plaire aux amateurs d’une série comme Nashville.
La partie consacrée au retour de Castiel et à la blessure de Sam présente le mérite de faire progresser l’action principale, même si cela se limite à confirmer ce que le spectateur avait déjà deviné comme la connexion entre Sam et Chuck, L’annonce de la faiblesse de ce dernier tombe à pic pour susciter quelques espoirs et dramatiser le final de mi-saison à venir, en le promettant riche en action. Cet aspect utilitaire, joint au rythme galopant imposé par le faible temps imparti, fait que les péripéties résultent quelque peu schématiques. Mais les auteurs ont l’habileté de tirer parti du relationnel pour pimenter quelque peu les choses, avec Castiel pleinement revenu en lice et une Sergei toujours aussi pittoresque et amusant. On apprécie le lien très fort qui s’installe désormais clairement entre Sam et Eileen, décidément la meilleur recrue de la saison jusqu’ici. Le récit apparaît plus habile et maîtrisé.Évidemment ce n’est pas cette fois Chuck qui est à l’écriture, à moins que qu’Il ne soit particulièrement machiavélique !
Anecdotes :
Lee est interprété par Christian Kane, nouvel acteur en provenance du Buffyverse à figurer dans Supernatural. Il jouait l’avocat Lindsey McDonald, du cabinet Wolfram & Hart dans Angel. Originaire lui-aussi du Texas (où se déroule l'épisode), il est également un ami de Jensen Ackles.
Le pseudonyme du jour de Dean est Agent Dukes, une référence à la série très texane The Dukes of Hazzard (Shérif, fais-moi peur). Dean et Lee chantent également la chanson du générique au cours de l’épisode.
Christian Kane, qui mène également une carrière de guitariste et de chanteur, chante lui-même au cours de l'épisode, de même que Jensen Ackles. Ce dernier a également une double casquette, à travers le groupe Radio Company, dont le premier album est paru le 08 novembre 2019.
De nombreuses chansons sont entendues au cours de cet épisode devenant presque le musical réclamé de longue date par les fans. Christian Kane interprète notamment l’un de ses titres, The Houe Rules (2010), quand Dean arrive au bar. L’acteur chante régulièrement dans le cadre de ses rôles. Il a ainsi interprété L.A. Song au Caritas d’Angel, un titre coécrit avec David Greenwalt (Impasse, 18-02).
Lee boit une bière Family Business, dont le logo est également aperçu à plusieurs reprises. Cette compagnie bien réelle a été créée en janvier 2017 par Jensen Ackles, son épouse et son beau-frère. Elle détient un bar et une brasserie située à proximité d’Austin, où vivent l’acteur et sa famille.
L’orchestre du bar est en fait The Impalas, formé par des membres de l’équipe de la série. Le groupe est intervenu dans des conventions Supernatural, mais aussi lors d’évènements spéciaux comme la traditionnelle fête donnée à chaque nouvelle centaine d’épisodes.
Résumé :
Au Texas, Dean retrouve son vieil ami et ancien Chasseur Lee Webb, durant une enquête sur la disparition d’une jeune femme. Il découvre que Lee est le responsable. Ayant perdu la foi en l’Humanité, il offre des sacrifices à une sombre entité, afin d’obtenir richesse et longévité. A contrecœur, Dean tue Lee et son commanditaire. Avec l’aide de Bobby, Castiel force le shaman Sergei à aider Sam, qui découvre l’affaiblissement de Chuck.
Critique :
Les épisodes continuent à se scinder à deux parties quasi étanches, mais il est vrai que le compte à rebours a débuté et qu’il reste encore bien des choses à raconter. ! Le segment autour des retrouvailles entre Lee et Dean souffre d’une faiblesse qu’il s’acharne à accentuer ; le fait que l’on devine instantanément que Lee est le coupable, ce qu’il ne cesse de confirmer par les maladroites fausses pistes qu’il s’efforce de semer. Mais il est vrai qu’ici c’est sans doute Chuck qui est à l’écriture, d’autant qu’en définitive Il atteint son but : les deux frères, d’armes sinon de sang, finissent par combattre à mort. La saison continue à jouer de manière originale avec le spectateur à propos de qui écrit réellement les scénarios et même la grande part prise par la musique va dans ce sens, car la controverse avec Métatron avait révélé que Chuck éprouvait un grand penchant pour la guitare. Grâce à la complicité entre Jensen Ackles et Christian Kane (encore un acteur en provenance du Buffyverse), cette partie musicale apporte une vraie valeur ajoutée ; qui devrait plaire aux amateurs d’une série comme Nashville.
La partie consacrée au retour de Castiel et à la blessure de Sam présente le mérite de faire progresser l’action principale, même si cela se limite à confirmer ce que le spectateur avait déjà deviné comme la connexion entre Sam et Chuck, L’annonce de la faiblesse de ce dernier tombe à pic pour susciter quelques espoirs et dramatiser le final de mi-saison à venir, en le promettant riche en action. Cet aspect utilitaire, joint au rythme galopant imposé par le faible temps imparti, fait que les péripéties résultent quelque peu schématiques. Mais les auteurs ont l’habileté de tirer parti du relationnel pour pimenter quelque peu les choses, avec Castiel pleinement revenu en lice et une Sergei toujours aussi pittoresque et amusant. On apprécie le lien très fort qui s’installe désormais clairement entre Sam et Eileen, décidément la meilleur recrue de la saison jusqu’ici. Le récit apparaît plus habile et maîtrisé.Évidemment ce n’est pas cette fois Chuck qui est à l’écriture, à moins que qu’Il ne soit particulièrement machiavélique !
Anecdotes :
Lee est interprété par Christian Kane, nouvel acteur en provenance du Buffyverse à figurer dans Supernatural. Il jouait l’avocat Lindsey McDonald, du cabinet Wolfram & Hart dans Angel. Originaire lui-aussi du Texas (où se déroule l'épisode), il est également un ami de Jensen Ackles.
Le pseudonyme du jour de Dean est Agent Dukes, une référence à la série très texane The Dukes of Hazzard (Shérif, fais-moi peur). Dean et Lee chantent également la chanson du générique au cours de l’épisode.
Christian Kane, qui mène également une carrière de guitariste et de chanteur, chante lui-même au cours de l'épisode, de même que Jensen Ackles. Ce dernier a également une double casquette, à travers le groupe Radio Company, dont le premier album est paru le 08 novembre 2019.
De nombreuses chansons sont entendues au cours de cet épisode devenant presque le musical réclamé de longue date par les fans. Christian Kane interprète notamment l’un de ses titres, The Houe Rules (2010), quand Dean arrive au bar. L’acteur chante régulièrement dans le cadre de ses rôles. Il a ainsi interprété L.A. Song au Caritas d’Angel, un titre coécrit avec David Greenwalt (Impasse, 18-02).
Lee boit une bière Family Business, dont le logo est également aperçu à plusieurs reprises. Cette compagnie bien réelle a été créée en janvier 2017 par Jensen Ackles, son épouse et son beau-frère. Elle détient un bar et une brasserie située à proximité d’Austin, où vivent l’acteur et sa famille.
L’orchestre du bar est en fait The Impalas, formé par des membres de l’équipe de la série. Le groupe est intervenu dans des conventions Supernatural, mais aussi lors d’évènements spéciaux comme la traditionnelle fête donnée à chaque nouvelle centaine d’épisodes.
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
titre français inconnu (Our Father, Who Aren't in Heaven, 15-08, ****)
Résumé :
Avec l’aide de Donatello, Sam et Dean découvrent que Chuck a un point faible, qu’Il a seulement révélé à Métatron. Rowena est devenue la Reine de l’Enfer et leur révèle que Michael a quitté l’Enfer. Michael accepte désormais de partager son Vaisseau avec l’esprit d’Adam et tue Lilith quand celle-ci tente de le conduire à Chuck. Michael révèle à Castiel comment emprisonner Chuck et lui ouvre un portail vers le Purgatoire, où se trouve une fleur nécessaire au sortilège. Sam et Eileen s’associent pour une Chasse au Vampire, mais il s’agit d’un piège tendu par Chuck.
Critique :
Ce final de mi-saison synthétise à merveille l’esprit animant cette si particulière saison 15 : un happening permanent et débridé, mais se sombrant jamais dans la facilité. Entre effroi et humour caustique, la première partie de l’épisode accumule ainsi les scènes chocs, sur des registres divers. Ainsi la vision d’un Chuck totalement à la dérive dans son casino funèbre glace le sang, d’autant qu’il est difficile de ne pas songer au protagoniste du classique de La Quatrième Dimension que constitue C’est une belle vie : un enfant tout puissant, cruel et narcissique. Autrui n’existe que pour Son amusement, autant dire que la série peut encore aller très loin sur le sujet. On apprécie également l’élégance consistant à, pour la toute première fois, ne pas conclure la demi-saison sur un cliffhanger, un subtil moyen de confirmer que cette saison n’est pas comme les autres.
On rit par contre beaucoup avec la justification absurdement complexe justifiant l’intervention de la Tablette, picorant des éléments à travers tout le riche passé de Supernatural. Les auteurs s’amusent avec nous de l’empilement caractérisant désormais l’univers du programme après 15 saisons. Décidément la rétrospective de Supernatural refusera jusqu’au bout de verser dans la larme facile et l’auto encensement, préférant jouer la carte d’un humour au second degré avant tout destiné aux fans au long cours. Rock and Roll jusqu’à la fin. Il en va pareillement pour la spectaculaire découverte de Rowena devenue Reine de l’Enfer, une irrésistible manière de bouler le parcours de notre Sorcière bien-aimée et un nouveau récital de Ruth Connell.
Mais le principal titre de gloire de l’épisode reste d’avoir su parfaitement mener à bien le retour de Michael / Adam, attendu depuis littéralement une décennie par les fans. Jake Abel tient son double rôle avec une remarquable intensité, le dialogue interne s’effectuant aussi bien en mode Gollum qu’en mode Tok’ra, pour les amateurs de Stargate. On retrouve Michael tel qu’en lui-même (so long, Lilith), nous immergeant pleinement dans l’ambiance et les enjeux de l’inoubliable conclusion de la saison 5, un moment sacré pour le public de Supernatural. On apprécie que Castiel ait à mener un véritable combat pour que l’Archange épouse ses vues concernant son père, le personnage demeure cohérent avec lui-même, tandis que vraie émotion s’installe lors des excuses de Dean à Adam. C’est une vaste et singulière alliance qui se crée sous nos yeux avant l’arc au combien final, avec une conjonction de l’Archange, de la Reine de l’Enfer et du Clan Winchester. Chuck fait décidément l’unanimité... contre Lui !
Anecdotes :
Au Casino dont Chuck s’est emparé, on entend Take Me for What I Am, par Henry Ford (1971).
La série respecte une ultime fois sa tradition de pause durant les Fêtes de fin d’années, faisant de l’épisode son dernier final de mi-saison. Our Father, Who Aren't in Heaven est diffusé le 12 décembre 2019, l’opus suivant le sera le 16 janvier 2020.
L'épisode voit le retour de Michael / Adam, qui était demeuré enfermé dans la Cage depuis le final de la saison 5. Cette longue éclipse (211 épisodes et 10 saisons au compteur) avait depuis lors suscité bien des interrogations et des frustrations parmi les fans.
L'épisode est le neuvième réalisé par Richard Speight Jr. pour Supernatural. La cafétéria où Michel Adam rencontre Lilith se nomme Jaci's, un clin d’œil à son épouse, Jaci Hays.
Le flash de lumière blanche avec lequel Michel tue Lilith reprend l'attaque utilisée par cette dernière en saison 3.
Et voilà, on a rejoint la temporalité de la série. La suite lors de la diffusion des prochains épisodes. SPN revient après la trêve hivernale, le 16 janvier. Plus que 12 épisodes !
Résumé :
Avec l’aide de Donatello, Sam et Dean découvrent que Chuck a un point faible, qu’Il a seulement révélé à Métatron. Rowena est devenue la Reine de l’Enfer et leur révèle que Michael a quitté l’Enfer. Michael accepte désormais de partager son Vaisseau avec l’esprit d’Adam et tue Lilith quand celle-ci tente de le conduire à Chuck. Michael révèle à Castiel comment emprisonner Chuck et lui ouvre un portail vers le Purgatoire, où se trouve une fleur nécessaire au sortilège. Sam et Eileen s’associent pour une Chasse au Vampire, mais il s’agit d’un piège tendu par Chuck.
Critique :
Ce final de mi-saison synthétise à merveille l’esprit animant cette si particulière saison 15 : un happening permanent et débridé, mais se sombrant jamais dans la facilité. Entre effroi et humour caustique, la première partie de l’épisode accumule ainsi les scènes chocs, sur des registres divers. Ainsi la vision d’un Chuck totalement à la dérive dans son casino funèbre glace le sang, d’autant qu’il est difficile de ne pas songer au protagoniste du classique de La Quatrième Dimension que constitue C’est une belle vie : un enfant tout puissant, cruel et narcissique. Autrui n’existe que pour Son amusement, autant dire que la série peut encore aller très loin sur le sujet. On apprécie également l’élégance consistant à, pour la toute première fois, ne pas conclure la demi-saison sur un cliffhanger, un subtil moyen de confirmer que cette saison n’est pas comme les autres.
On rit par contre beaucoup avec la justification absurdement complexe justifiant l’intervention de la Tablette, picorant des éléments à travers tout le riche passé de Supernatural. Les auteurs s’amusent avec nous de l’empilement caractérisant désormais l’univers du programme après 15 saisons. Décidément la rétrospective de Supernatural refusera jusqu’au bout de verser dans la larme facile et l’auto encensement, préférant jouer la carte d’un humour au second degré avant tout destiné aux fans au long cours. Rock and Roll jusqu’à la fin. Il en va pareillement pour la spectaculaire découverte de Rowena devenue Reine de l’Enfer, une irrésistible manière de bouler le parcours de notre Sorcière bien-aimée et un nouveau récital de Ruth Connell.
Mais le principal titre de gloire de l’épisode reste d’avoir su parfaitement mener à bien le retour de Michael / Adam, attendu depuis littéralement une décennie par les fans. Jake Abel tient son double rôle avec une remarquable intensité, le dialogue interne s’effectuant aussi bien en mode Gollum qu’en mode Tok’ra, pour les amateurs de Stargate. On retrouve Michael tel qu’en lui-même (so long, Lilith), nous immergeant pleinement dans l’ambiance et les enjeux de l’inoubliable conclusion de la saison 5, un moment sacré pour le public de Supernatural. On apprécie que Castiel ait à mener un véritable combat pour que l’Archange épouse ses vues concernant son père, le personnage demeure cohérent avec lui-même, tandis que vraie émotion s’installe lors des excuses de Dean à Adam. C’est une vaste et singulière alliance qui se crée sous nos yeux avant l’arc au combien final, avec une conjonction de l’Archange, de la Reine de l’Enfer et du Clan Winchester. Chuck fait décidément l’unanimité... contre Lui !
Anecdotes :
Au Casino dont Chuck s’est emparé, on entend Take Me for What I Am, par Henry Ford (1971).
La série respecte une ultime fois sa tradition de pause durant les Fêtes de fin d’années, faisant de l’épisode son dernier final de mi-saison. Our Father, Who Aren't in Heaven est diffusé le 12 décembre 2019, l’opus suivant le sera le 16 janvier 2020.
L'épisode voit le retour de Michael / Adam, qui était demeuré enfermé dans la Cage depuis le final de la saison 5. Cette longue éclipse (211 épisodes et 10 saisons au compteur) avait depuis lors suscité bien des interrogations et des frustrations parmi les fans.
L'épisode est le neuvième réalisé par Richard Speight Jr. pour Supernatural. La cafétéria où Michel Adam rencontre Lilith se nomme Jaci's, un clin d’œil à son épouse, Jaci Hays.
Le flash de lumière blanche avec lequel Michel tue Lilith reprend l'attaque utilisée par cette dernière en saison 3.
Et voilà, on a rejoint la temporalité de la série. La suite lors de la diffusion des prochains épisodes. SPN revient après la trêve hivernale, le 16 janvier. Plus que 12 épisodes !
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