Série "Supernatural"
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CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: Les SÉRIES TÉLÉ, FILMS, ACTEURS, ACTRICES & autres Artistes :: Les Séries Télé
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Re: Série "Supernatural"
titre français inconnu (Drag Me Away (From You)), 15-16, ***)
Résumé :
En 1993, alors que John les avaient laissé dans un motel afin de mener une Chasse, Sam et Dean avaient sympathisé avec Caitlin et Travis. Ensemble, ils avaient apparemment triomphé de Baba Yaga, monstre s'en prenant aux jeunes gens. De nos jours, Travis est tué et Caitlin envoie un SOS aux Winchester : Baba Yaga est de retour. La Mort révèle que Chuck a fini de détruire les autres univers et qu'Il est en chemin. Billie ne pourra plus intervenir avant la confrontation finale.
Critique :
Les joies simples sont souvent les meilleures : alors que, lors de Last Hilidays, nous regrettions que les superbes motels n'aient pas eu droit à leur épisode hommage, au même titre que le Bunker. Et c'est précisément ce que nous offre ici Drag Me Away (From You),. Le Rooster's Sunrise s'avère en effet agréablement évocateur de ces établissements à la fois surréaliste et très graphiques, ayant régulièrement illustré le talent des décorateurs de la série. Cet effet madeleine se ressent d'autant plus fortement que l'établissement se situe bien au cœur de l'intrigue, l'unicité de lieu qu'il génère jetant un pont entre les deux époques du récit. Tout fait l'objet d'un grand soin, aussi bien les chambres que les couloirs et l'extérieur, un vrai plaisir pour le fan. Par ailleurs ce décor se voit mis au service d'une intrigue au bon goût de jadis, quand chaque épisode voyait les Frères Winchester voler au secours d'une Damoiselle en détresse, avant que l'Impala ne disparaisse à l'horizon. Les jeunes acteurs sont tous excellents.
L'intrigue se voit par ailleurs enrichie d'une thématique Stephen King réussie. Le Rooster's Sunrise revêt rapidement des allures d'Overlook Hotel, ce que souligne judicieusement la mise en scène par fois à la Shining (toutes proportions gardées). On apprécie également les nombreuses références à Ca, entre la juxtaposition de deux époques, le retour d'un tueur d'enfants que l'on croyait vaincu ou la place du souvenir pour les protagonistes, entre autres éléments. La chambre d'hôtel maudite évoque aussi 1408. Malheureusement si Drag Me Away (From You) convainc en tant que Stand Alone, il en va différemment de ses rapports au fil rouge de la saison. Alors que le spectateur attend avec impatience les évènements de l'arc final, il était sans doute maladroit de se replonger dans la jeunesse de Sam et Dean, déjà moultes fois explorée par le passé. Il s'avère aussi quelque peu lassant de seulement évoquer les évènements en cours par ouï-dire, Billie succédant ici à Jack ou au Démon des Carrefours. Il est grand temps que l'acte final débute.
Anecdotes :
Quand Travis arrive à l'accueil du Motel, on entend If I Didn't Care, de The Ink Spots.
Le titre original est une citation du tube Africa de Toto (1982). La scénariste Meghan Fitzmartin a indiqué qu'il s'agissait de l'une de ses chansons préférées.
La scénariste Meghan Fitzmartin débuta sur Supernatural en saison 12, comme assistante du Showrunner Andrew Dabb. Elle gravit ensuite les étapes et devint en 2019, à 30 ans, la toute dernière membre de l'équipe d'écriture à être promue Staff Writer. Meghan Fitzmartin participe également à l'écriture de la série animée DC Super Hero Girls.
Le jeune Dean se moque de l'ami invisible de Sam. Dean découvrira lors de Just My Imagination (11-08) que celui-ci est bien réel et qu'il s'appelle Sully.
Les jeunes disparus en 1993 se nomment Sean McGee, Tony Raymonds, aet Britt Wilcox. En réalité il s'agit de membres de l'équipe technique de la série.
We saw your car when you checked in. Who's your dad ? Knight Rider ? demande la jeune Caitlin. Knight Rider est le titre original de K 2000 (1982-1986). La noirceur de KITT (une Pontiac Firebird Trans Am de 1982) n'est en effet pas invoquer Baby, l'Impala. Cet élément avait déjà été exploité lors de l'un moments les plus délirants de Changing Channels (5-08).
Baba Yaga est une figure du flolklore slave. Souvent représentée sous les traits d'une vieille sorcière, elle est connue pour enlever et manger les enfants, mais elle aide parfois les voyageurs qu'elle rencontre.
Baba Yaga est le troisième monstre que Sam et Ddean doivent affronter après que l'on ait cru à sa mort des années plus tôt. Il y avait déjà eu la Shtriga (vampire albanais) dans Something Wicked (1-18) et le Mangeur d'Âmes dans Safe House (11-16).
Résumé :
En 1993, alors que John les avaient laissé dans un motel afin de mener une Chasse, Sam et Dean avaient sympathisé avec Caitlin et Travis. Ensemble, ils avaient apparemment triomphé de Baba Yaga, monstre s'en prenant aux jeunes gens. De nos jours, Travis est tué et Caitlin envoie un SOS aux Winchester : Baba Yaga est de retour. La Mort révèle que Chuck a fini de détruire les autres univers et qu'Il est en chemin. Billie ne pourra plus intervenir avant la confrontation finale.
Critique :
Les joies simples sont souvent les meilleures : alors que, lors de Last Hilidays, nous regrettions que les superbes motels n'aient pas eu droit à leur épisode hommage, au même titre que le Bunker. Et c'est précisément ce que nous offre ici Drag Me Away (From You),. Le Rooster's Sunrise s'avère en effet agréablement évocateur de ces établissements à la fois surréaliste et très graphiques, ayant régulièrement illustré le talent des décorateurs de la série. Cet effet madeleine se ressent d'autant plus fortement que l'établissement se situe bien au cœur de l'intrigue, l'unicité de lieu qu'il génère jetant un pont entre les deux époques du récit. Tout fait l'objet d'un grand soin, aussi bien les chambres que les couloirs et l'extérieur, un vrai plaisir pour le fan. Par ailleurs ce décor se voit mis au service d'une intrigue au bon goût de jadis, quand chaque épisode voyait les Frères Winchester voler au secours d'une Damoiselle en détresse, avant que l'Impala ne disparaisse à l'horizon. Les jeunes acteurs sont tous excellents.
L'intrigue se voit par ailleurs enrichie d'une thématique Stephen King réussie. Le Rooster's Sunrise revêt rapidement des allures d'Overlook Hotel, ce que souligne judicieusement la mise en scène par fois à la Shining (toutes proportions gardées). On apprécie également les nombreuses références à Ca, entre la juxtaposition de deux époques, le retour d'un tueur d'enfants que l'on croyait vaincu ou la place du souvenir pour les protagonistes, entre autres éléments. La chambre d'hôtel maudite évoque aussi 1408. Malheureusement si Drag Me Away (From You) convainc en tant que Stand Alone, il en va différemment de ses rapports au fil rouge de la saison. Alors que le spectateur attend avec impatience les évènements de l'arc final, il était sans doute maladroit de se replonger dans la jeunesse de Sam et Dean, déjà moultes fois explorée par le passé. Il s'avère aussi quelque peu lassant de seulement évoquer les évènements en cours par ouï-dire, Billie succédant ici à Jack ou au Démon des Carrefours. Il est grand temps que l'acte final débute.
Anecdotes :
Quand Travis arrive à l'accueil du Motel, on entend If I Didn't Care, de The Ink Spots.
Le titre original est une citation du tube Africa de Toto (1982). La scénariste Meghan Fitzmartin a indiqué qu'il s'agissait de l'une de ses chansons préférées.
La scénariste Meghan Fitzmartin débuta sur Supernatural en saison 12, comme assistante du Showrunner Andrew Dabb. Elle gravit ensuite les étapes et devint en 2019, à 30 ans, la toute dernière membre de l'équipe d'écriture à être promue Staff Writer. Meghan Fitzmartin participe également à l'écriture de la série animée DC Super Hero Girls.
Le jeune Dean se moque de l'ami invisible de Sam. Dean découvrira lors de Just My Imagination (11-08) que celui-ci est bien réel et qu'il s'appelle Sully.
Les jeunes disparus en 1993 se nomment Sean McGee, Tony Raymonds, aet Britt Wilcox. En réalité il s'agit de membres de l'équipe technique de la série.
We saw your car when you checked in. Who's your dad ? Knight Rider ? demande la jeune Caitlin. Knight Rider est le titre original de K 2000 (1982-1986). La noirceur de KITT (une Pontiac Firebird Trans Am de 1982) n'est en effet pas invoquer Baby, l'Impala. Cet élément avait déjà été exploité lors de l'un moments les plus délirants de Changing Channels (5-08).
Baba Yaga est une figure du flolklore slave. Souvent représentée sous les traits d'une vieille sorcière, elle est connue pour enlever et manger les enfants, mais elle aide parfois les voyageurs qu'elle rencontre.
Baba Yaga est le troisième monstre que Sam et Ddean doivent affronter après que l'on ait cru à sa mort des années plus tôt. Il y avait déjà eu la Shtriga (vampire albanais) dans Something Wicked (1-18) et le Mangeur d'Âmes dans Safe House (11-16).
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Photo promo pour le prochain épisode, décidément Amara a renoncé à la teinte fuligine !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
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Re: Série "Supernatural"
Question: quelle bière préfère les Ténèbres ? Une brune ou une blonde ? Bien ambrée on suppose !
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Estuaire44 aime ce message
Re: Série "Supernatural"
Une Guinness serait idéale !
D'après l'étiquette, je dirais qu'il s'agit d'une MargieKugel,l'une des deux bières préférées de Dean depuis toujours (avec la mexicaine El Sol). Cette marque imaginaire est un clin d’œil à la mère de Jerry Wanek, Production Designer du show depuis ses débuts et l'un des grands gardiens du temple de SPN. Ca picole pas mal dans SPN (hou, pas bien) et chaque personnage à ses breuvages préférés, le plus petit joueur étant Sam et Castiel un cas à part.
D'après l'étiquette, je dirais qu'il s'agit d'une MargieKugel,l'une des deux bières préférées de Dean depuis toujours (avec la mexicaine El Sol). Cette marque imaginaire est un clin d’œil à la mère de Jerry Wanek, Production Designer du show depuis ses débuts et l'un des grands gardiens du temple de SPN. Ca picole pas mal dans SPN (hou, pas bien) et chaque personnage à ses breuvages préférés, le plus petit joueur étant Sam et Castiel un cas à part.
Estuaire44- Empereur
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Dearesttara et Camarade Totoff aiment ce message
Re: Série "Supernatural"
So long, Amara, ce fut une belle rencontre. Quoiqu'il reste encore trois épisodes et les auteurs ont cette fois largué toutes les amarres, donc...
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Supernatural"
Nos amies les Mary Sue ont rencontré l'Ange du Jeudi
https://www.themarysue.com/we-talked-to-misha-collins-about-supernatural-and-the-election/
https://www.themarysue.com/we-talked-to-misha-collins-about-supernatural-and-the-election/
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
titre français inconnu (Unity, 15-17, ****)
Résumé :
Chuck est de retour et rencontre Amara, qui plaide pour qu’Il épargne la Création. Avec l’aide d’unr cote offerte par Adam, Dean et Jack initient le rituel devant transformer ce dernier en trou noir aspirant Chuck et Amara. Sam se confronte au Vide et découvre que Billie souhaite en réalité remplacer Dieu. Mais Chuck tire toutes les ficelles et convainc Amara de se fondre en lui, en lui révélant la trahison de Dean. Il espère également que l’affrontement entre Dean et Sam à propos du sort de Jack devienne meurtrier, assurant enfin Sa fin de l’histoire. Mais Sam convainc Dean de renoncer à la violence. Les deux frères font face à la colère divine alors que Jack est sur le point de déchaîner son pouvoir.
Critique :
Carrefour de la saison, Unity marque avec un éclat particulier le lancement de cet arc final tant attendu. Le prologue permet à Emily Swallow de briller de toutes ses qualités de comédienne, une délicate attention au moment où elle quitte sans doute Supernatural. Unity a le grand mérite d’oser renoncer au rythme échevelé de l’action caractérisant souvent ce type d’épisode-carrefour bouleversant l’univers de la série (jurisprudence Anasazi des X-Files). Au contraire, le drame se divise en trois actes, chacun centré sur l’un des protagonistes (Amara, Dean et Sam), ce qui permet de poser et d’enrichir le discours sans rien renoncer à l’intensité de multiples confrontations savamment théâtralisées.
La controverse entre Amara et Chuck revêt des accents du mémorable Chuck tout-puissant (11-20), mais la perspective a changé. Amara parle en égale à Dieu, contrairement à Métatron, et, surtout, c’est autant la Création qu’elle s’efforce de sauver que Chuck lui-même, du piège tendu par les Winchester (dont elle ignore la vraie nature) aussi bien que du complexe (au combien) divin dévorant son frère. Voir l’ego d’artiste de Chuck, exacerbé devant la perspective d’une toile blanche Le conduire à refuser toutes les opportunités offertes revêt une force terrible. Tout ceci résulte merveilleusement interprété et filmé, avec notamment tout un travail sur les costumes, les couleurs et la noirceur s’inversant entre les deux protagonistes.
L’acte de Jack et Dean se montre très amusant dans un premier temps, avec son Adam halluciné, en mode hippie revanchard et flanqué d’une Séraphina aussi angélique qu’allumée. Les divertissants dieux païens de Supernatural relevaient souvent d’American Gods, ici, pour le coup, on se situe en plein dans De bons présages ! Mais sa discussion avec Jack pose aussi Dean en champion réaffirmé du libre arbitre, une constante de la série depuis la saison 5. Derrière ses héros en jean et sa fantaisie, Supernatural pose ici avec acuité la question de savoir si la présence même de Dieu n’empêche pas l’Humanité d’être libre, sa disparition n’empêchant pas que l’on opte pour le Bien en impératif catégorique.
Le duo Castiel Sam connaît sans doute l’intrigue la plus épique, avec l’expédition dans la Bibliothèque de la Mort et la confrontation mortifère avec le Vide. Jusqu’au bout la série aura usé, et peut-être abusé, des artefacts et portails magiques du Bunker (on se croirait dans Warehouse 13), mais ici cela nous vaut des scènes intenses et le plaisir de retrouver encore une fois Rachel Miner, tandis que la révélation du vrai but poursuivi par la Mort change magistralement la donne. Avec la Bibliothèque et le Paradis, l’opus boucle joliment la revue des principaux décors de la série entrepris par cette ultime saison. Le tout s’effectue sans réellement trahir le profil de Billie, puisqu’en définitive elle n’aura jamais menti aux Winchester... autrement que par omission. Avec émotion, Sam se voit confirmé en boussole morale de la fratrie, face aux inclinaisons violentes de Dean.
L’acte final apporte à Unity la coda qu’il mérite,avec le hoc induit par la rencontre explosive de toutes les trajectoires des personnages (quitte à tirer un peu sur la chronologie, mais après tout Chuck est aux commandes). On renoue ici avec le rythme trépidants des coups de théâtre et des évènements sans retour, dans la meilleure tradition du genre. L’astuce magistrale des scénaristes réside dans la révélation parfaitement orchestrée que tout les évènements participaient au maître plan divin, ce qui confirme Chuck en complotiste de génie (il ferait un tabac à Port-Réal). D’autant qu’Il doit Son succès moins à Ses facultés qu’à Son intelligence supérieure. L’habileté va jusqu’à utiliser ce twist pour pallier aux faiblesses du fil rouge de la saison : l’omniscience de Chuck n’a finalement pas été prise en défaut, tout ceci était un vaste complot.
Cette conclusion place Sam et Dean en position périlleuse, Chuck, lassé, renonçant à Sa fin de l’histoire et ayant absorbé Amara grâce à sa brillante exploitation de la trahison perpétrée par Dean. Plus que jamais les jeux sont ouverts, tandis que Jack sur le point d’imploser nous vaut l’un des cliffhangers les plus percutants de la série, même si Chuck n’est guère impressionné. On pourra certes pointer que Castiel se voit réduit à un commentateur de l’action (mais avec tellement d’émotion apportée par Misha Collins), tandis que c’est l’unique personnage féminin demeurant en lice qui disparaît. Même s’il ne s’agit pas de mort à proprement parler pour les Ténèbres, ^le final semble promis à être exclusivement masculin Supernatural reste Supernatural. Mais, tel quel, Unity confirme l’éclatant succès de cette ultime saison et s’impose comme l’un des épisodes phares de Supernatural.
Anecdotes :
L'épisode voit la première rencontre entre Amara et son petit-neveu Jack.
Parmi les artefacts du Bunker étudiés par Sam, on reconnaît le Saint Graal tel qu’apparaissant dans le film Indiana Jones et la Dernière Croisade.
Jack estime que toutes les pierres ont été touchées par Chuck, car le Créateur est en toutes choses. Il s’agit d’une référence au Panthéisme, thèse se distinguant du Monothéisme car estimant que Dieu n'est pas un être distinct, mais l'intégralité de la Création. Chuck devient alors immanent et non plus transcendant.
L’Ange veillant tendrement sur Adam se nomme Sérafina, ce qui évoque les Séraphins. Ces Anges flamboyants entourent le Trône de Dieu et se situent au sommet de la hiérarchie angélique, selon la tradition mystique issue de l’Ancien Testament.
Chuck révèle que le lien mystique entre Amara et Dean ne provient pas de Lui et n’appartient pas à Son récit, mais relève des Ténèbres, à leur visible amusement.
Adam indique que le Fruit défendun’était pas une une pomme, mais un coing. Crowley l’avait déjà révélé dans Brother's Keeper (10-23).
So spare me your contempt, Castiel, the self-hating Angel of Thursday !, lance Chuck. Il reprend ainsi le surnom donné à Castiel par Crowley. Jeudi est le jour traditionnel de diffusion de Supernatural, même si cela a pu varier de temps à autres. La suite de la diatribe divine comporte plusieurs allusions au parcours de Castiel au fil de la série.
Résumé :
Chuck est de retour et rencontre Amara, qui plaide pour qu’Il épargne la Création. Avec l’aide d’unr cote offerte par Adam, Dean et Jack initient le rituel devant transformer ce dernier en trou noir aspirant Chuck et Amara. Sam se confronte au Vide et découvre que Billie souhaite en réalité remplacer Dieu. Mais Chuck tire toutes les ficelles et convainc Amara de se fondre en lui, en lui révélant la trahison de Dean. Il espère également que l’affrontement entre Dean et Sam à propos du sort de Jack devienne meurtrier, assurant enfin Sa fin de l’histoire. Mais Sam convainc Dean de renoncer à la violence. Les deux frères font face à la colère divine alors que Jack est sur le point de déchaîner son pouvoir.
Critique :
Carrefour de la saison, Unity marque avec un éclat particulier le lancement de cet arc final tant attendu. Le prologue permet à Emily Swallow de briller de toutes ses qualités de comédienne, une délicate attention au moment où elle quitte sans doute Supernatural. Unity a le grand mérite d’oser renoncer au rythme échevelé de l’action caractérisant souvent ce type d’épisode-carrefour bouleversant l’univers de la série (jurisprudence Anasazi des X-Files). Au contraire, le drame se divise en trois actes, chacun centré sur l’un des protagonistes (Amara, Dean et Sam), ce qui permet de poser et d’enrichir le discours sans rien renoncer à l’intensité de multiples confrontations savamment théâtralisées.
La controverse entre Amara et Chuck revêt des accents du mémorable Chuck tout-puissant (11-20), mais la perspective a changé. Amara parle en égale à Dieu, contrairement à Métatron, et, surtout, c’est autant la Création qu’elle s’efforce de sauver que Chuck lui-même, du piège tendu par les Winchester (dont elle ignore la vraie nature) aussi bien que du complexe (au combien) divin dévorant son frère. Voir l’ego d’artiste de Chuck, exacerbé devant la perspective d’une toile blanche Le conduire à refuser toutes les opportunités offertes revêt une force terrible. Tout ceci résulte merveilleusement interprété et filmé, avec notamment tout un travail sur les costumes, les couleurs et la noirceur s’inversant entre les deux protagonistes.
L’acte de Jack et Dean se montre très amusant dans un premier temps, avec son Adam halluciné, en mode hippie revanchard et flanqué d’une Séraphina aussi angélique qu’allumée. Les divertissants dieux païens de Supernatural relevaient souvent d’American Gods, ici, pour le coup, on se situe en plein dans De bons présages ! Mais sa discussion avec Jack pose aussi Dean en champion réaffirmé du libre arbitre, une constante de la série depuis la saison 5. Derrière ses héros en jean et sa fantaisie, Supernatural pose ici avec acuité la question de savoir si la présence même de Dieu n’empêche pas l’Humanité d’être libre, sa disparition n’empêchant pas que l’on opte pour le Bien en impératif catégorique.
Le duo Castiel Sam connaît sans doute l’intrigue la plus épique, avec l’expédition dans la Bibliothèque de la Mort et la confrontation mortifère avec le Vide. Jusqu’au bout la série aura usé, et peut-être abusé, des artefacts et portails magiques du Bunker (on se croirait dans Warehouse 13), mais ici cela nous vaut des scènes intenses et le plaisir de retrouver encore une fois Rachel Miner, tandis que la révélation du vrai but poursuivi par la Mort change magistralement la donne. Avec la Bibliothèque et le Paradis, l’opus boucle joliment la revue des principaux décors de la série entrepris par cette ultime saison. Le tout s’effectue sans réellement trahir le profil de Billie, puisqu’en définitive elle n’aura jamais menti aux Winchester... autrement que par omission. Avec émotion, Sam se voit confirmé en boussole morale de la fratrie, face aux inclinaisons violentes de Dean.
L’acte final apporte à Unity la coda qu’il mérite,avec le hoc induit par la rencontre explosive de toutes les trajectoires des personnages (quitte à tirer un peu sur la chronologie, mais après tout Chuck est aux commandes). On renoue ici avec le rythme trépidants des coups de théâtre et des évènements sans retour, dans la meilleure tradition du genre. L’astuce magistrale des scénaristes réside dans la révélation parfaitement orchestrée que tout les évènements participaient au maître plan divin, ce qui confirme Chuck en complotiste de génie (il ferait un tabac à Port-Réal). D’autant qu’Il doit Son succès moins à Ses facultés qu’à Son intelligence supérieure. L’habileté va jusqu’à utiliser ce twist pour pallier aux faiblesses du fil rouge de la saison : l’omniscience de Chuck n’a finalement pas été prise en défaut, tout ceci était un vaste complot.
Cette conclusion place Sam et Dean en position périlleuse, Chuck, lassé, renonçant à Sa fin de l’histoire et ayant absorbé Amara grâce à sa brillante exploitation de la trahison perpétrée par Dean. Plus que jamais les jeux sont ouverts, tandis que Jack sur le point d’imploser nous vaut l’un des cliffhangers les plus percutants de la série, même si Chuck n’est guère impressionné. On pourra certes pointer que Castiel se voit réduit à un commentateur de l’action (mais avec tellement d’émotion apportée par Misha Collins), tandis que c’est l’unique personnage féminin demeurant en lice qui disparaît. Même s’il ne s’agit pas de mort à proprement parler pour les Ténèbres, ^le final semble promis à être exclusivement masculin Supernatural reste Supernatural. Mais, tel quel, Unity confirme l’éclatant succès de cette ultime saison et s’impose comme l’un des épisodes phares de Supernatural.
Anecdotes :
L'épisode voit la première rencontre entre Amara et son petit-neveu Jack.
Parmi les artefacts du Bunker étudiés par Sam, on reconnaît le Saint Graal tel qu’apparaissant dans le film Indiana Jones et la Dernière Croisade.
Jack estime que toutes les pierres ont été touchées par Chuck, car le Créateur est en toutes choses. Il s’agit d’une référence au Panthéisme, thèse se distinguant du Monothéisme car estimant que Dieu n'est pas un être distinct, mais l'intégralité de la Création. Chuck devient alors immanent et non plus transcendant.
L’Ange veillant tendrement sur Adam se nomme Sérafina, ce qui évoque les Séraphins. Ces Anges flamboyants entourent le Trône de Dieu et se situent au sommet de la hiérarchie angélique, selon la tradition mystique issue de l’Ancien Testament.
Chuck révèle que le lien mystique entre Amara et Dean ne provient pas de Lui et n’appartient pas à Son récit, mais relève des Ténèbres, à leur visible amusement.
Adam indique que le Fruit défendun’était pas une une pomme, mais un coing. Crowley l’avait déjà révélé dans Brother's Keeper (10-23).
So spare me your contempt, Castiel, the self-hating Angel of Thursday !, lance Chuck. Il reprend ainsi le surnom donné à Castiel par Crowley. Jeudi est le jour traditionnel de diffusion de Supernatural, même si cela a pu varier de temps à autres. La suite de la diatribe divine comporte plusieurs allusions au parcours de Castiel au fil de la série.
Dernière édition par Estuaire44 le Lun 2 Nov 2020 - 17:19, édité 2 fois
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Ah, ah, quand c'est vraiment la cagade, il reste toujours le Bob !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Avec Asshley Biden, fille de Joe. Jusqu'au bout le clan SPN aura été mais à fond le guidon dans la campagne démocrate, un engagement assez inimaginable en France
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
La critique de l'épisode 17 est impériale entre haute théologie, action et relations humaines. C'est dense mais c'est passionnant à lire.
J'aime beaucoup la question de savoir si la présence de Dieu empêcherait l'Humanité d'être libre. En d'autres temps, c'était le bûcher direct ! C'est en tout cas une question loin d'être anodine et qu'il appartient à chacun d'y répondre en conscience. Je pense que les Winchester s'entendraient bien avec les Chevaliers du Zodiaque.
Le "fruit défendu" n'est en effet pas une pomme ; en hébreu, c'est...un fruit sans autre précision. Un coing pourquoi pas ?
J'aime beaucoup la question de savoir si la présence de Dieu empêcherait l'Humanité d'être libre. En d'autres temps, c'était le bûcher direct ! C'est en tout cas une question loin d'être anodine et qu'il appartient à chacun d'y répondre en conscience. Je pense que les Winchester s'entendraient bien avec les Chevaliers du Zodiaque.
Le "fruit défendu" n'est en effet pas une pomme ; en hébreu, c'est...un fruit sans autre précision. Un coing pourquoi pas ?
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Estuaire44 aime ce message
Re: Série "Supernatural"
Merci ! Et bien vu pour le Fruit défendu, dans la Bible il est effectivement question du "fruit de l'arbre de la vie", sans plus de précision. Apparemment la tradition de la pomme viendrait des peintres médiévaux, d'après une erreur de traduction latine : "pomum" signifie "fruit" et non "pomme". Un faux ami, comme le Serpent !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
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Re: Série "Supernatural"
Promo pour le Grand Final
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Effectivement. Elle était parvenue à exister dans un rôle assez terne dans la dernière saison de Dr.House, où elle faisait partie de la dernière team du doc. Je suis assez content de ce cast. Et y aura Mitch en plus, ça c'est cool.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Estuaire44 aime ce message
Re: Série "Supernatural"
Elle et Mitch ont joué des ennemis aliens de Supergirl, cela créée des liens ! Elle avait d'ailleurs été vraiment épatante en Big Bad de saison, même avec une intrigue trop délayée et s'étant un peu perdue en chemin.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
- I know how you see yourself, Dean. You see yourself the same way our enemies see you. You're destructive and you're angry and you're broken. You're -- You're "Daddy's Blunt Instrument." And you think that hate and anger that's -- that's what drives you. That's who you are. It's not. And everyone who knows you sees it. Everything you have ever done, the good and the bad you have done for love. You raised your little brother for love. You fought for this whole world for love. That is who you are. You're the most caring man on Earth. You are the most selfless, loving human being I will ever know. You know, ever since we met, ever since I pulled you out of Hell, knowing you has changed me. Because you cared, I cared. I cared about you. I cared about Sam. I cared about Jack. I cared about the whole world because of you. You changed me, Dean.
- Don't do this, Cas. Cas.
- Goodbye, Dean.
Bon, je vais me coucher. c'est fini pour ce soir.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Là, tu m'inquiètes E44. SPN aurait-il déjà enclenché son finale en fanfare ?
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
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Re: Série "Supernatural"
Nettoyage par le Vide, en quelque sorte. La bonne nouvelle c'est qu'il reste deux épisodes, mais cela semble soudain bien peu.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Supernatural"
A la fin des fins, et pour une poignée de secondes, Destiel devint canon.
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
titre français inconnu (Despair, 15-18, ****)
Résumé :
Au moment de son explosion, Billie téléporte Jack dans le Vide, ce qui le sauve, mais le laisse sans pouvoirs. Elle tente de s'emparer de lui, estimant qu'il peut encore jouer un rôle contre Chuck, mais Dean l'en empêche, s'étant emparé de sa faux. Les êtres humains disparaissent dans le monde entier, y compris ceux venus du Monde de l'Apocalypse. Billie affirme qu'il s'agit de l’œuvre de Chuck, non la sienne. Castiel fait venir le Vide, se sacrifiant pour que Billie y soit aussi engloutie, afin de sauver Dean. Avant d'être anéanti, il avoue son amour à Dean. Sam, Dean et Jack sont seuls au monde, tandis que l'Archange Michael ne répond pas à leur prière.
Critique :
Despair continue à développer l'arc final de Supernatural avec le même brio que lors de son lancement dans Unity mais aussi avec un art similaire de la segmentation de la narration. Là où l'opus précédent disait son histoire an actes centrés sur chaque protagoniste, ici les effets se renouvellent toutefois avec une division plus classiquement chronologique. Un premier temps se voit ainsi dédié à la résolution très efficace du cliffhanger. Les auteurs continuent à pleinement maîtriser l'écheveau des parties en présence, avec une trépidante succession d’événements, conduisant à sauver Jack de manière à la fois cohérente et spectaculaire. L'habilité supr^me reéside dans l'explosion de la coalition anti_Chuck que suscite cette réaction en chaîne, parachevant Son succès de manière trop éclatante pour que l'on puisse croire au hasard. Ici encore Chuck est à l’œuvre et l'affrontement entre Billie, les Winchester et le Vide s'annonce au combien mortel.
Entre-temps, l'opus, là aussi tout comme le précédent, n'hésite pas à ralentir le rythme des péripéties, afin de mettre le focus sur les personnages. La disparition de nombreux alliés des Winchester porte à son zénith les retours de visages connus pratiqués par la saison, mais ils valent surtout par l'humanité des quelques scènes précédent le drame. Le récit porte bien la marque de Robert Berens, auteur ayant souvent privilégié la psychologie à, l'action. Nous retrouvons ainsi tels qu'en eux-mêmes Bobby, Charlie (ceux du Monde de l'Apocalypse, bien sûr), Eileen, Donna... Le terrible reboot universel lancé par Chuck après son absorption des Ténèbres (Thanos est largement battu !) revêt de la sorte un impact émotionnel terrible. Cela permet également de glisser sur le ait que le scénario minimise clairement les conséquences apocalyptiques qu'aurait la disparition soudaine de l'Humanité (voitures, avions, machines...).
L'acte final, filmé avec dynamisme par Richard Speight Jr., renoue avec l'action échevelée, toujours au service d'un récit intelligemment maîtrisé. Ainsi, sans rien sacrifier du point de vue des combats et des effets spéciaux (cet arc final bénéficiant clairement de plus de moyens que l'ordinaire de la série lors des saisons tardives), la auteurs n'oublient pas de boucler les dossiers encore en cours, comme le ressentiment de Billie contre Castiel, qui l'a un peu tuée jadis, où la résolution du pacte signé entre le Vide et l'Ange du Jeudi. Mais c'est par sa conclusion que l'opus marque définitivement les esprits, avec la terrible double disparition de Billie (toujours parfaite Lisa Berry) et, surtout, de Castiel. A l'issue d'une série ayant tant usé et abusé des morts et résurrections diverses et variées de ses protagonistes, parvenir à préserver tout l'impact émotionnel de la scène constitue un bel exploit, devant aussi beaucoup à un ultime superbe numéro de Misha Collins. On ne trouve pas les mots pour célébrer tout ce que ce merveilleux acteur aura apporté à Supernatural. Le parfait minutage du coming out de Castiel parachève le succès de Despair, d'autant qu'il s'avère cohérent
aussi bien pour ce dernier que pour Dean.
Anecdotes :
L'épisode fut le dernier à être tourné avant le long hiatus dans la production dû à la pandémie du Coronavirus.
Il s'agit du onzième et ultime opus de la série tournée par Richard Speight Jr., par ailleurs interprète du Trickster / Archange Gabriel. Il s'agit également du 25ème et dernier épisode écrit par Robert Berens, arrivé dans l'équipe en saison 9.
Quand Castiel pousse Dean pour lui faire éviter la progression du Vide, on voit la marque sanglante de sa main sur l'épaule de ce dernier. Il s'agit d'un rappel de la marque de l'Ange apposée sur l'épaule de Dean, quand Castiel était apparu dans la série et l'avait sauvé de l'Enfer, au début de la saison 4.
Castiel. Remember when you stabbed me in the back? Cause I do, déclare Billie à Castiel. Il s'agit d'une référence aux événements de First Blood (12-09). La harpe n'aura jamais été l'instrument de Castiel.
La résidence de Charlie se nomme Kim Manor, un clin d'œil au regretté Kim Manners, metteur en scène dont le talent aura tant contribué au succès des premières saisons de Supernatural.
L'épisode marque la probable sortie de scène de Billie et Castiel, tout deux happés par le Vide en expansion. Juste avant d'être annihilé, Castiel a le temps de déclarer son amour à Dean, ce qui rend partiellement canon (Dean ne répondant pas en retour) le ship Destiel, célébré de longue date dans de nombreuses Fanfictions. Dès la diffusion de l'épisode, ces événements causèrent un grand émoi ches des fans de la série parfois courroucés, Destiel ne comptant pas que des partisans. Lepublic de Supernatural est aussi divers que l'Amérique elle-même.
Juste après la diffusion de l'épisode, Misha Collins, grand praticien des réseaux sociaux, publia sur Tweeter : Tonight, watching Cas talk to Dean, I got lost in the story and forgot for a moment that I'm the one who plays that Angel and I thought, "He's how I want to be. He's openhearted and he's selfless and he's true.
Résumé :
Au moment de son explosion, Billie téléporte Jack dans le Vide, ce qui le sauve, mais le laisse sans pouvoirs. Elle tente de s'emparer de lui, estimant qu'il peut encore jouer un rôle contre Chuck, mais Dean l'en empêche, s'étant emparé de sa faux. Les êtres humains disparaissent dans le monde entier, y compris ceux venus du Monde de l'Apocalypse. Billie affirme qu'il s'agit de l’œuvre de Chuck, non la sienne. Castiel fait venir le Vide, se sacrifiant pour que Billie y soit aussi engloutie, afin de sauver Dean. Avant d'être anéanti, il avoue son amour à Dean. Sam, Dean et Jack sont seuls au monde, tandis que l'Archange Michael ne répond pas à leur prière.
Critique :
Despair continue à développer l'arc final de Supernatural avec le même brio que lors de son lancement dans Unity mais aussi avec un art similaire de la segmentation de la narration. Là où l'opus précédent disait son histoire an actes centrés sur chaque protagoniste, ici les effets se renouvellent toutefois avec une division plus classiquement chronologique. Un premier temps se voit ainsi dédié à la résolution très efficace du cliffhanger. Les auteurs continuent à pleinement maîtriser l'écheveau des parties en présence, avec une trépidante succession d’événements, conduisant à sauver Jack de manière à la fois cohérente et spectaculaire. L'habilité supr^me reéside dans l'explosion de la coalition anti_Chuck que suscite cette réaction en chaîne, parachevant Son succès de manière trop éclatante pour que l'on puisse croire au hasard. Ici encore Chuck est à l’œuvre et l'affrontement entre Billie, les Winchester et le Vide s'annonce au combien mortel.
Entre-temps, l'opus, là aussi tout comme le précédent, n'hésite pas à ralentir le rythme des péripéties, afin de mettre le focus sur les personnages. La disparition de nombreux alliés des Winchester porte à son zénith les retours de visages connus pratiqués par la saison, mais ils valent surtout par l'humanité des quelques scènes précédent le drame. Le récit porte bien la marque de Robert Berens, auteur ayant souvent privilégié la psychologie à, l'action. Nous retrouvons ainsi tels qu'en eux-mêmes Bobby, Charlie (ceux du Monde de l'Apocalypse, bien sûr), Eileen, Donna... Le terrible reboot universel lancé par Chuck après son absorption des Ténèbres (Thanos est largement battu !) revêt de la sorte un impact émotionnel terrible. Cela permet également de glisser sur le ait que le scénario minimise clairement les conséquences apocalyptiques qu'aurait la disparition soudaine de l'Humanité (voitures, avions, machines...).
L'acte final, filmé avec dynamisme par Richard Speight Jr., renoue avec l'action échevelée, toujours au service d'un récit intelligemment maîtrisé. Ainsi, sans rien sacrifier du point de vue des combats et des effets spéciaux (cet arc final bénéficiant clairement de plus de moyens que l'ordinaire de la série lors des saisons tardives), la auteurs n'oublient pas de boucler les dossiers encore en cours, comme le ressentiment de Billie contre Castiel, qui l'a un peu tuée jadis, où la résolution du pacte signé entre le Vide et l'Ange du Jeudi. Mais c'est par sa conclusion que l'opus marque définitivement les esprits, avec la terrible double disparition de Billie (toujours parfaite Lisa Berry) et, surtout, de Castiel. A l'issue d'une série ayant tant usé et abusé des morts et résurrections diverses et variées de ses protagonistes, parvenir à préserver tout l'impact émotionnel de la scène constitue un bel exploit, devant aussi beaucoup à un ultime superbe numéro de Misha Collins. On ne trouve pas les mots pour célébrer tout ce que ce merveilleux acteur aura apporté à Supernatural. Le parfait minutage du coming out de Castiel parachève le succès de Despair, d'autant qu'il s'avère cohérent
aussi bien pour ce dernier que pour Dean.
Anecdotes :
L'épisode fut le dernier à être tourné avant le long hiatus dans la production dû à la pandémie du Coronavirus.
Il s'agit du onzième et ultime opus de la série tournée par Richard Speight Jr., par ailleurs interprète du Trickster / Archange Gabriel. Il s'agit également du 25ème et dernier épisode écrit par Robert Berens, arrivé dans l'équipe en saison 9.
Quand Castiel pousse Dean pour lui faire éviter la progression du Vide, on voit la marque sanglante de sa main sur l'épaule de ce dernier. Il s'agit d'un rappel de la marque de l'Ange apposée sur l'épaule de Dean, quand Castiel était apparu dans la série et l'avait sauvé de l'Enfer, au début de la saison 4.
Castiel. Remember when you stabbed me in the back? Cause I do, déclare Billie à Castiel. Il s'agit d'une référence aux événements de First Blood (12-09). La harpe n'aura jamais été l'instrument de Castiel.
La résidence de Charlie se nomme Kim Manor, un clin d'œil au regretté Kim Manners, metteur en scène dont le talent aura tant contribué au succès des premières saisons de Supernatural.
L'épisode marque la probable sortie de scène de Billie et Castiel, tout deux happés par le Vide en expansion. Juste avant d'être annihilé, Castiel a le temps de déclarer son amour à Dean, ce qui rend partiellement canon (Dean ne répondant pas en retour) le ship Destiel, célébré de longue date dans de nombreuses Fanfictions. Dès la diffusion de l'épisode, ces événements causèrent un grand émoi ches des fans de la série parfois courroucés, Destiel ne comptant pas que des partisans. Lepublic de Supernatural est aussi divers que l'Amérique elle-même.
Juste après la diffusion de l'épisode, Misha Collins, grand praticien des réseaux sociaux, publia sur Tweeter : Tonight, watching Cas talk to Dean, I got lost in the story and forgot for a moment that I'm the one who plays that Angel and I thought, "He's how I want to be. He's openhearted and he's selfless and he's true.
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Bon, cela ne pouvait pas ne pas déplaire à une partie du public de la série
A l'autre bout du spectre
A l'autre bout du spectre
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Le choix de Berens pour cet épisode n'est peut-être pas anodin car il est le seul auteur gay de la writer's room. Je me demande si le CO de Castiel est du fait de Dabb ou du sien.
Dearesttara- Roi (Reine)
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Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Supernatural"
Bonne question ! Dabb aura au moins validé, mais je pense que Misha est aussi pour quelque chose dans ce choix de la dernière heure (avis personnel).
Estuaire44- Empereur
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Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Bon ça craque de partout. il est temps cette série s'achève. Trois Rednecks contre le Tout Puissant, qu'est -ce qui pourrait mal se passer ?
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Chaîne très sympa découverte à l'occasion de l'Affaire Despair.
https://www.youtube.com/c/RowanEllisVideos/videos
Destiel: un évènement positif ou beaucoup trop tardif ? Le Last Minute Gay ne fait pas forcément toujours recette.
https://www.youtube.com/c/RowanEllisVideos/videos
Destiel: un évènement positif ou beaucoup trop tardif ? Le Last Minute Gay ne fait pas forcément toujours recette.
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Parce que SPN ce sont aussi les seconds rôles !
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Winchester Week sur TV Guide
https://www.tvguide.com/news/features/supernatural-series-finale-winchester-week/
Nos amies les Mary Sue se sont évidemment penchées sur le dossier Destiel
https://www.themarysue.com/did-destiel-really-just-happen-on-supernatural/
https://www.tvguide.com/news/features/supernatural-series-finale-winchester-week/
Nos amies les Mary Sue se sont évidemment penchées sur le dossier Destiel
https://www.themarysue.com/did-destiel-really-just-happen-on-supernatural/
Estuaire44- Empereur
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