Série "Supernatural"
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Estuaire44- Empereur
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Le Monster Club combat Il Soarta, un clan vampirique adorateur des Ursitoare, divinités roumaines du Destin. Tous eux luttent pour la possession d’une gemmecapable d’annoncer irrévocablement son destin final au détenteur. John se voit saigné à mort par le Maître du Clan. Il reste en retrait dans le Clubhouse, tandis que Mary mène l’assaut dans la tanière des Vampires. Mais ceux-ci ont découvert un passage secret contournant les défenses du Clubhouse. John s’électrocute pour que le Maître boive le sang d’un homme mort, l’affaiblissant suffisamment pour être abattu. Mary triomphe des Vampires et John peut être réanimé. Sous l’emprise de l’Akrida, Kyle incite Betty à enquêter sur Mary et le Monster Club.
Même en constituant un solide et animé épisode non mythologique (et ce même si des dieux païens y sont évoqués…), Cast Your Fate to the Wind induit quasiment mécaniquement un relatif atterrissage après les bouleversements de la mi-saison et la visite musicale d’un Archange en goguette. On en revient à une Chasse somme toute assez classique, mais maintenant son intérêt du début à la fin du récit. Décidément cette seconde partie de saison en revient à une vision plus tonique et aventureuse de ce hobby quelque peu particulier : pourquoi pas, on aime aussi quand une série varie les plaisirs. The Winchesters ne délaisse pas pour autant la peinture de ses personnages. Logiquement dans cette histoire où il joue tout à quitte ou double, l’opus se centre sur John et sa relation avec les deux femmes de sa vie : sa mère et Mary. L’attente du Destin en compagnie de sa mère se montre dramatiquement intense, tandis que le baiser public par lequel John et Mary proclament leur amour devant leur clan rassemblé sucite une vraie émotion, avec un bonheur communicatif.
Par contre Lata se voit mise en retrait par son côté non violent, au sein d’un épisode où on y va massivement à la découpe (jamais sans ma machette). Carlos se taille un beau succès en cinglant les Vampires de sa longue et soyeuse coiffure imbibée d’eau bénite, tel Lelith Hesperax débitant en morceaux ses ennemis avec les lames et crochets de sa rougeoyante crinière, dans les arènes de Commorragh la Crépusculaire. Une succulente Nanardise. La mise en scène fait ce qu’elle peut avec son budget, parvenant à pimenter les combats grâce à la belle énergie des jeunes comédiens. Les histoires secondaires convainquent moins. La Conjuration des Ex fait trop Fantasy Young Adult pour passionner, tandis que la photo de Dean se voit exploitée de manière amusante (Mary mate le mec, John la caisse) mais trop éphémère. Ceci-dit, que John découvre dès à présent l’Impala constitue un nouvel indice que nous sommes peut-être Ailleurs…
Mais l’épisode se trouve un vrai sujet par son ambitieuse tentative de réhabiliter ces éternels mal aimés de SPN que composent les Vampires (hormis pour l’Alpha). Ainsi on tente de se rattacher à la grande tradition : les Vampires sont ici explicitement définis comme morts-vivant et deviennent sensibles à l’eau bénite, ce qui n’était jamais survenu dans SPN. Leur statut se voit rehaussé, passant de piétaille des Force du Mal à celui d’antiques cultistes de Dieux obscurs. Maquillage, costumes et puissance sont aussi rendus plus badass, du moins dans les limites d’un budget contraint. Mais cette tentative achoppe sur le persistant manque de profondeur de personnages, cantonnés à de simples méchants n’apparaissant que pour des bastons. On ignore tout de leurs désirs et espoirs, ce qui demeure tout de même frustrant pour une série tournée à la Nouvelle-Orléans. Mais le Destin s’avère un ludique second adversaire, se confirmant inexorablement, envers et contre tout, façon Tru Calling. Et puis cela favorise une astucieuse conclusion, John trompant la Prophétie grâce à une vraie fausse mort similaire à celle de Buffy face à un autre Maître des Vampires dans Prophecy Girl.
L’ouverture par Dean : « This isn't how I saw things going when I pushed over that first domino. Thing is, I've had more than a few dances with Free Will and Fate, but as my dad used to say, "Fate is what you make it." »
On entend Cadillac, de Lassie, lors de l’attaque du camion par les Vampires. Quand Mary débite les Vampires à la machette, on entend Rats, des The Kinks.
Dans le folklore roumain, les trois Ursitoare sont les Déesses du Destin, similaires aux antiques Moires des Grecs et Parques des Romains. Sous d’autres nom, elle sont présentes dans la tradition de la plupart des pays de Balkans. Leu culte est devenu une fête accompagnant le baptême, où l’on demande aux Ursitoare de se montrer généreuses dans les dons qu’elles apportent aux nouveaux nés.
Le titre de l’épisode reprend celui d’un standard instrumental de jazz, œuvre du pianiste Vince Guaraldi (1962).
Parmi la liste des initiales des Hommes de Lettres, on remarque H.E.W. (Henry Eric Winchester) et R.J.M. (Rafael Jude Markham). Ce dernier avait expulsé Cuthbert Sinclair de l’organisation, lors de l’épisode The Werther Project (10.19).
La photographie de Dean est en réalité une capture d'écran de l'épisode Clap Your Hands If You Believe (6.09)
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Lata et Carlos rendent visite à Roxy. Celle-ci est libérée de l’emprise de l’Akrida mais demeure traumatisée. En lui faisant revisiter ses souvenirs grâce à la magie des Djinns, Lata localise l’antre de la Reine et lui rend son énergie. Au Club House, Mary et John reçoivent la visite de Jack Wilcox, qui se présente comme un Homme de Lettres d’origine anglaise, désormais âgé. Il leur offre son aide contre l’Akrida et leur apprend que c’est elle qui a massacré l’organisation. Mais Wilcox a en fait été exclu de l’ordre pour son usage de la magie noire. Il cherche à s’emparer de leurs corps pour y implanter son esprit et celui de son épouse, dans le coma après avoir été jadis victime d’un traquenard de l’Akrida. John et Mary triomphent de Wilcox et de son Golem, qui périssent dans l’affrontement. Kyle se suicide pour incriminer John, tandis que l’Akrida recherche Dean Winchester, qu’elle considère comme le mystérieux créateur du Monster Club.
L’épisode se scinde en deux segments totalement distincts, ce qui génère rarement des récits totalement développés. Et, de facto, les deux intrigues du jour s’avèrent passablement expédiées, de plus elles relèvent du déjà-vu dans Supernatural. En en revenant à une vision plus classique de la Chasse, moins sombre et nihiliste, The Winchesters a perdu en originalité par rapport à sa série-mère et cet opus creuse le sillons. On pourra aussi regretter l’abus du ouï-dire, plusieurs alliés du Monster Club jouant un rôle dans les victoires obtenues, mais sans pour autant apparaître à l’écran. Ce n’est pas la première fois, mais l’on n’avait jamais atteint des proportions pareilles, visiblement on en est à économiser les bouts de chandelle sur la distribution. La représentation du Golem demeure également minimaliste, limité à ce qui ressemble fort à un simple masque COVID noir.
Pourtant les deux histoires demeurent intéressantes en elles-mêmes et remettent à point nommé l’Akrida au cœur des débats avant le lancement de l’arc final (plus que trois épisodes!), d’ailleurs idéalement propulsé par la nouvelle révélation de Dean et le cliffhanger du suicide de Kyle. Surtout, la série sait dédier son maigre budget à deux formidables guests assurant l’essentiel du sel de l’épisode. Roxy délivrée de la possession fournit l’occasion à Bridget Reagan de démontrer toute la variété de son talent, avec tout une gamme de sentiments aux antipodes de la première version du rôle. Femme brisée, hantée par la terreur, puis redécouvrant l’espoir au contact des Chasseurs avant de se découvrir une flamme vengeresse. Avec toujours cette tignasse 70’s que nous aimant tant (nous), elle nous régale de ce qui devient sans doute la meilleure performance d’acting de la série, ce qui n’est pas peut dire.
Charles Shaughnessy s’avère également un précieux invité. Le très savoureux accent britannique qu’il apporte à Wicox, avec les mimiques qui vont bien, rejoignent plaisamment la grande tradition américaine des personnages anglais fourbes, dont Supernatural avait aussi fait son miel en son temps. On apprécie d’autant plus la performance qu’il accompagne admirablement le virage où Wiclox jette le masque et se révèle en savant fou bon teint, dans une version cauchemardesque du The Trade-Ins de Rod Serling. Et puis avouons qu’il y a un vrai plaisir nostalgique pour les fans de la Nanny, tant Shaughnessy la joue à fond à la Monsieur Sheffield Il a raison, son plaisir est communicatif. Au total Une visite très réussie !
Et puis son personnage permet à The Winchesters de continuer à jouer la carte des théories, un originalité maintenue avec Supernatural. En effet son indication que c’est l’Akrida qui, a massacré les Hommes de Lettres est en contradiction avec la version SPN selon laquelle il s’agissait d’Abaddon, un Démon majeur. On serait donc bien dans un Univers-Miroir, mais Larry Ganem avait indiqué qu’Abaddon était peut-être au service de quelqu’un d’autre (As Time Goes By, 8-12, épisode décidément clef entre les deux séries). Et puis il est toujours possible que la belle Abaddon soit la Reine des Akrida, en plus de son pedigree démoniaque, etc. Si Alaina Huffman veut revenir, c’est quand elle veut. L’arc final arrive, nous serons bientôt fixés !
L’ouverture de Dean : Hunting and happy endings don't usually mix. So when you get your chance, you gotta ask yourself, « How far will I go to get it ? ».
Le titre reprend celui d’un tube d’Elvis Presley (1968) qui assura une reprise de sa carrière après plusieurs années difficiles.
John ignore qui est Mary Poppins, évoquée par Mary. Etonnant, car même s’il n’a pas lu le roman, le film de Disney a connu un succès mondial en 1964. Que se passe-t-il ?
And my husband is the Julia Child of the family déclare Dorothea lors de sa rencontre avec l’Akrida en 1957. Julia Child (1912-2004)fut une cuisinière très populaire uax USA, notamment pour avoir fait découvrir la cuisine française au grand public à travers ses livres et émissions. La série Julia raconte actuellement sa vie sur HBO Max. Toutefois son premier ouvrage (Mastering the Art of French Cooking) ne fut publié qu’en 1961. Il est donc étonnant que Dorothea la connaisse en 1957. Que se passe-t-il ?
I was a neurosurgeon until a very charming gentleman named Mr. Glass recruited me into the Men of Letters, déclare Wilcox. Un clin d’oeil à Adam Glass, scénariste de As Time Goes By, épisode de Supernatural très important ici. Il écrivit 15 épisodes de SPN de la saison 6 à la 10, avant de devenir Showrunner de plusieurs séries (Criminal Minds: Beyond Borders, In From The Cold, The Equaliser…). Il est également l’auteur de plusieurs Comics copieusement barrés de Deadpool et de Suicide Squad.
Dans le film Elvis (2022)
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Re: Série "Supernatural"
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Re: Série "Supernatural"
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Re: Série "Supernatural"
Il sera bien sûr écrit par Robbie Thompson.
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Re: Série "Supernatural"
Pas vraiment de successeur à ma connaissance, malgré la superbe bande son 70's!
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Re: Série "Supernatural"
Betty arrête John pour le supposé meurtre de Kyle et ne croit pas Millie et Mary quand celles-ci lui révèlent le monde de la Chasse et le conflit contre l’Akrida. John est interrogé par un policier possédé par l’Akrida et s’aperçoit que ce n’est pas lui qui effraie l’ennemi, mais l’homme mystérieux sur la photo, au volant d’une Chevrolet Impala noire comme la nuit. Lata et Carlos partent en quête du Bracelet d’Erebus, révélant la vérité des êtres. Ils le découvrent après que l’artefact eut dévoilé le lourd secret familial de Lata. Grâce au Bracelet, Mary révèle l’Akrida à Betty, qui aide le Monster Club à libérer John sur le point d’être tué. John et Mary partent à la recherche de leur allié inconnu.
L’épisode débute dans la continuité immédiate du précédent. Un moyen éprouvé mais toujours efficace pour dramatiser les enjeux et faire ressentir d‘emblée l’existence d’un arc narratif changeant la donne. Par la suite, le récit, sans jamais égaler le rythme effréné que les X-Files ou Supernatural sont parvenus à atteindre lors d’exercices équivalents, introduit suffisamment de péripéties pou maintenir ce sentiment d’accélération. L’impression de pénétrer dans un moment critique et particulier se voit néanmoins partiellement contrecarrée par l’emploi d’un énième artefact surgit de nulle part et correspondant bien entendu idéalement aux besoins du scénario, un évènement aussi coutumier chez les Winchesters qu’il le fut chez SPN ou Buffy.
La coupure du récit en deux sous-intrigues scindant le groupe rejoint aussi une situation trop classique pour un moment se voulant critique. Fort heureusement ces deux histoires s’avèrent de vrais succès, tout en contribuant chacune à modifier le paradigme de la série. Le Bracelet d’Erébus devient ainsi l’occasion d’enfin révéler le fameux douloureux secret familial de Lata, ce qui nous vaut d’ailleurs une bouleversante composition de Nida Khurshid, assurément l’un des moments forts de la saison. L’Ombre d’Erebus suscite un effet réellement inquiétant, sans doute le trucage le plus onéreux de la saison jusqu’ici, ce qui donne de l’espoir pour le final question caillasse.
L’âpre combat de Mary pour sauver son âme sœur s’avère plaisamment mouvementé, tandis que l’union sacrée entre la mère, la fiancée et l’ex de John constitue l’un de ces moments spéciaux et déterminants que l’on apprécie dans ce type d’épisode. La difficile épiphanie de Betty concernant la Chasse et l’Akrida change également la donne, on apprécie d’ailleurs au passage que le récit ne perde pas de temps concernant l’évident emploi du Bracelet. Celui-ci représente in fine une jolie métaphore de ces moments de crise où chacun révèle la vérité de son essence. Cette mise en orbite réussie de l’arc final se montre aussi agréablement féminine, Carlos demeurant ici le confident de Lata, tandis que John occupe la place d’habitude impartie à la Damsell in Distress, tout en conservant heureusement une posture héroïque et dominante face aux sbires de l’Akrida.
On apprécie d’autres à-côtés, comme la fraternité hispanique entre Betty et Carlos (leur scène commune est prononcée intégralement en Espagnol) ou le fait que le récit s’efforce d’éviter le poncif de la rivalité féminine entre Mary et Betty... et y parvient presque. La révélation que Dean provienne d’un univers parallèle apporte bien entendu un fracassante twist, encore que passablement anticipé. On déguste son aura de prédateur ultime terrorisant, par simple anticipation, jusqu’au Big Bad de saison. Pas de doute, il s’agit vraiment de notre Dean, le Chasseur absolu. Et puis, pour les amateurs de séries oldies (qui ne l’étaient pas tant que cela du temps lointain de sa jeunesse), tout ceci présente comme une saveur à la Envahisseurs : Amérique désertique, infiltration paranoïaque de l’Humanité par un ennemi extérieur ayant revêtu notre apparence, autorités aveugles ou subverties, quête d’alliés que l’on ‘efforce de convaincre que le cauchemar a déjà commencé. Sauf qu’ici David Vincent, les Envahisseurs il va tous se les faire à la pogne quand il sera sur zone.
Un excellent lancement, même si la convergence des héros de deux mondes fait craindre le cliffhanger irrésolu de leur rencontre en guise de conclusion.
L'ouverture de l'épisode par Dean : « Being a Hunter means always being on the move, No matter how hard you plan, no matter how hard you work, at a certain point, we all run out of road. It's what we do at those crossroads that defines us. »
« We were on our way to see Alice Cooper at the Cowtown Ballroom », déclare Lata. En 1971, Alice Cooper participa effectivement au lancement de ce festival musical organisé à Kansas City, largement en protestation contre la guerre du Vietnam. Particulièrement éclectique, l'expérience ne se poursuivit que jusqu'en 1974, mais demeure très appréciée des aficionados des musiques de l'époque. Frank Zappa, The Nitty Gritty Dirt Band, Van Morrison, B. B. King ou encore Linda Ronstadt y furent notamment programmés, entre autres.
Quand le policier possédé par l'Akrida lui demande qui est l'homme mystérieux sur la photo (Dean) John énumère plusieurs faux noms : Jeff Beck, Eric Bloom et Levon Helm. Il s'agit de célèbres musiciens de l'époque, ce qui préfigure le running gag de Supernatural voyant Sam et Dean prendre le nom de vedettes comme pseudonymes.
Le Bracelet d’Erébus (ou d’Erèbe) révèle les ennemis de son porteur et leur vraie nature, mais aussi les éventuels sombres secrets de ce dernier. Erèbus est l'une des divinités primordiales de la mythologie grecque, née du Chaos primitif. Il personnifie les Ténèbres (Amara, si tu nous lis) tout comme les ombres dissimulatrices. Cette filiation avec le Chaos vaut à Erébus d’être le premier Astartes à s’être voué aux Puissances de la Ruine, dans l’Univers WH40K. Par la suite, le Premier Hérétique influencera son propre Primarque, Lorgar, et surtout Horus, afin qu’ils se détournent de l’Empereur et se soumettent aux Dieux Sombres. Erébus suscitera ainsi le conflit dévastateur nommé l’Hérésie d’Horus (bientôt sur vos écrans ?).
Sachant que l’Akrida ne peut être vaincue par aucun être de ce monde et que la Reine semble pourtant terrorise par le mystérieux homme sur la photo (Dean), John suggère pour la première fois que celui-ci proviennent d’un autre univers. La théorie en vogue dans le Fandom comme quoi la série ne e déroulerait dans le monde de Sam et Dean semble donc confirmée pour la première fois. Il reste deux épisodes.
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Re: Série "Supernatural"
Le Monster Club échoue à retrouver le mystérieux conducteur de l’Impala et John, toujours recherché par la police, devient nerveux, ce qui occasionne des frictions avec Mary. Le groupe arrive néanmoins à résoudre l’affaire d’un clown démoniaque s’en prenant à des personnes malheureuses. La bataille permet à Mary et John de se réconcilier, d’autant qu’un témoignage innocente ce dernier. Toujours à la recherche d’une magie permettant de vaincre l’Akrida, Ada infiltre un couvent de sorcière, où elle rencontre la redoutable Rowena. Celle-ci la dupe et s’empare du bonzaï où Ada avait enfermé un démon, recherchant des informations sur son fils, un certain « Angus ». Bonne joueuse, Rowena lui offre néanmoins un cristal permettant de vaincre la Reine, mais la prévient qu’elle devra y brûler une partie de son âme.
L’épisode n’est pas vraiment celui que l’on espérait après la réussite du précédant, qui semblait mettre en orbite l’affrontement final. On en reste au mieux à de nouveaux préparatifs, ou alors on passe à une intrigue totalement disjointe. Pendant ce temps, la Reine continue, comme depuis la reprise, à ne pas se manifester le moins du monde, ce n’est pas ainsi que l’on dramatise les enjeux ou que l’on dote l’antagoniste d’une aura, le ouï-dire ne suffit pas sur le long terme (y compris avec un alignement planétaire sorti du chapeau). Pourtant on saurait mauvais gré d’en vouloir à la série, car SPN avait en son temps institutionnalisé cette pratique d‘une intrigue mise en suspens et d’une affaire excentrée réglée le temps que du neuf arrive. The Winchesters ne fait que se placer dans son sillon et le fait plutôt bien, les deux histoires du jour valant le coup d’œil.
Le Clown permet de renouer efficacement avec l’une des figures récurrentes d’univers Supernatural présente dès les quasi débuts de cette série. En plus le scénario demeure rondement mené, développant toute une intrigue solide en un demi épisode, relevant davantage de l’épouvante que de l’action et sachant aussi se corréler avec le vécu de héros profondément malheureux de leur première querelle de ménage. Une relative originalité se fait également jour chez l’antagoniste recherchant moins le mal qu’une version pervertie du Bien, en rendant les gens heureux malgré eux, en leur lavant le cerveau. La survenue de Rowena demeure sans doute moins développée que celle du Trickster et relève davantage du simple fan service. Mais la confrontation avec Ada génère des étincelles et Ruth Connell arrive en maîtrisant toujours à merveille son délectable personnage, elle aussi antagoniste moins inféodée au Mal qu’à l’ordinaire. Au total on passe un moment sympathique et sans bouder son plaisir.
L’épisode nous vaut aussi une vraie réussite visuelle, a contrario de l’ordinaire d’une série clairement à budget contraint. En effet, même relativement, la production lâche pour une fois la caillasse. C’est non seulement prometteur pour le Season Finale mais surtout cela permet de saisir pleinement l’opportunité en nouveaux décors qu’autorise un épisode se déroulant enfin loin de Lawrence. Visuellement on e régale avec le décor onirique et inquiétant du cirque maudit, ou le couvent très jazzy des amies de Rowena. Les superbes extérieurs de la fête foraine participent également à un spectacle autrement plus relevé qu’à l’ordinaire. Il en va pareillement pour les magnifiques maquillages macabres des clowns, rivalisant sans problème avec les meilleurs de Supernatural. Mention spéciale à Mary, au look très à la Harley Queen ! Mais le meilleur réside bien entendu dans la découverte l’une de ces étranges et excentriques chambres de motel ayant fait les beaux jours de l’équipe artistique de SPN. Il s’agit sans doute pas de la plus onéreuse ou spectaculaire qui nous ait été proposées, mais l’émotion des retrouvailles se ressent pleinement. En avant pour le grand final !
L’ouverture par Dean : « Hunting is a dishonest business, you gotta lie all the time. About who you are, what you do. But the hardest lies aren't the ones you tell other people, they're the ones you tell yourself. »
Le titre de l’épisode reprend celui d’un tube mondial de Smokey Robinson and the Miracles (1967), groupe très influent de la Motown. La chanson est inspirée par l’opéra Paillasse, où un clown tue sa femme et l’amant de celle-ci, après avoir confondu la réalité et la pièce de commedia dell'arte que sa troupe est en train de donner (1892).
Quand Ada entre le convent, on entend The Viper de Bill Novick & Paul Lenart.On entend Everybody Loves a Clown, de Gary Lewis & the Playboys, quand le Monster Club déambule dans la fête foraine. Il s’agit également du titre du tout premier épisode de Supernatural à évoquer les clowns maléfiques.
« Check out Bozo ! » s’exclame Wally. Il ‘agit d’une référence à Bozo le Clown, clown fictif dont les Comics et les dessins animés furent très populaires aux USA durant les années 60. Le distingué auteur de ces lignes peut témoigner qu’il en alla de même en France dans les années 70, le dessin animé Bozo le Clown étant diffusé à partir de 1974 sur ce qui était encore la première chaîne de l'ORTF.
Le plan d’ouverture montre les fausses cartes d’identité utilisées par John et Mary. Fidèlement à la tradition de Supernatural, leurs alias sont des noms de chanteurs de l’époque : Cassie Elliot, Karen Carpenter, Mick Fleetwood...
Ruth Connell devient le cinquième membre de la distribution de Supernatural à apparaître dans The Winchesters, après Jensen Ackles, Gil McKinney, Richard Speight Jr. et Rob Benedict.
Dernière édition par Estuaire44 le Ven 3 Mar 2023 - 14:49, édité 2 fois
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Effectivement, sans doute une réminiscence involontaire des 80's. J'ai dû passer trop de temps dans la Cinquième Dimension !
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Re: Série "Supernatural"
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