Bons Baisers de Vénus (From Venus with Love)
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Re: Bons Baisers de Vénus (From Venus with Love)
Durant le tag conclusif, Mrs Peel cite le claret comme vin préféré de Steed. Il s’agit d’un terme archaïque désignant un léger vin rouge de Bordeaux embarqué à destination de l’Angleterre, durant la domination médiévale (XII-XIVème siècle) de celle-ci sur la Guyenne. Le terme claret provient de la couleur claire du breuvage. Ce sont les tonneaux de claret et l’importance de ce négoce qui font du « tonneau » l’unité internationale de jaugeage des navires (le claret voyage en fait très bien !). L’aristocratie en raffolait et Mrs Peel ironise ainsi une nouvelle fois sur le snobisme daté de son partenaire.
Jon Pertwee (1919-1996), fut renvoyé de la Royal Academy of Dramatic Arts, pour insubordination. Durant la second guerre mondiale, sa carrière haute en couleurs au sein du renseignement naval lui valu de collaborer avec Ian Fleming. Il se fit progressivement connaître comme acteur humoristique, avec d’accéder à la célébrité en obtenant le rôle du Troisième Docteur (Doctor Who, 1970-1974). Sa participation à From Venus With Love est amusante car son Docteur fut le plus proche des militaires de UNIT, sympathisant avec un autre Brigadier, Sir Alistair Gordon Lethbridge-Stewart. Mais il fut aussi un grand amateur de la culture vénusienne, fredonnant régulièrement les célèbres berceuses locales. Le plus martial des Docteurs opta également pour l’aïkido vénusien comme style de combat !
La musique, non créditée, entendue durant le prologue comporte un joli clean d’œil car il s‘agit d’une légère variation de la pièce intitulée Vénus, celle qui apporte la paix, du compositeur britannique Gustav Holst. Elle s’insère dans l’œuvre la plus connue connue de ce dernier, Les Planètes, suite symphonique composée de 1914 à 1917.
Le bréviaire de la BVS s’intitule Venus, Our Sister Planet. Effectivement Vénus est souvent surnommée « planète sœur « de la Terre, car elle possède d’importants points communs avec notre monde : même taille et âge, densité, géologie et composition chimique avoisinantes. Il s’agit également de la planète la plus proche de la Terre. Mais les conditions régnant à la surface demeurent très éloignées : température moyenne dépassant les 400 °C, atmosphère ultra dense et carbonique, nuages d’acide sulfurique…
Lors du tournage de l’épisode, Vénus se situe en pleine actualité. Les années 60 voient en effet l’envoi de sondes spatiales destinées à enfin percer le mystère de la surface vénusienne, depuis toujours dissimulée par d’épais nuages d’acide sulfurique (programmes Mariner américain et Venera soviétique). Depuis 1962 (Mariner 2 survolant la planète), les révélations sur la nature hostile de la planète ne cessent de s’accumuler, soulignant la naïveté des croyances de la BVS. En 1967, la sonde Venera 4 parvient à lancer une capsule automatisée vers la surface, achevant ainsi d’ôter tout espoir d’une vie sur Vénus.
Le choix de Vénus n’est également pas un hasard car les nuages dissimulant totalement sa surface ont stimulé l’imagination des auteurs de Science-fiction, à l’instar des canaux martiens. La tradition s’est perpétuée, faisant de Vénus une planète particulièrement présente dans les littératures de l’imaginaire, mais aussi à l’écran. Les écrivains se sont ainsi plus à imaginer de vastes marécages tropicaux, hostiles mais habitables, avant de passer aux déserts à terraformer (Kim Stanley Robinson), après les révélations de Mariner 2 en 1962. Parmi les œuvres les plus célèbres dans la veine inspirant la BVS, on peut citer le Cycle de Vénus (Edgar Rice Burroughs, années 30), l’utopie non-aristotélicienne de Van Vogt (le Monde des Non-A, 1948), Les Océans de Vénus (Asimov, 1954) ou La Grande Pluie (Paul Anderson, 1954). Vénus figure également souvent dans les DC Comics de l’âge d’or, notamment ceux de Superman. De nombreux films et serials des 50’s mettent également en scène la planète. En 1961, un épisode de La Quatrième Dimension, Y a-t-il un Martien dans la salle ?, oppose encore un Vénusien à un Martien.
Evoquant ses supposées capacités financières, Steed déclare à Vénus : The Sky is the limit. Cette expression populaire revêt un sens particulier pour l’amateur de Science-fiction télévisée, car il s’agit de la célèbre phrase concluant Star Trek The Next Generation (1987-1994), lors de l’épisode final All The Good Things. Le Capitaine Picard la prononce quand il rejoint pour la toute première fois la partie de poker rituelle de ses officiers. Devenue l’une des références Star Trek, la phrase donnera son titre à l’ouvrage paru en 2007 pour célébrer les 20 ans du lancement de The Next Generation.
https://www.youtube.com/watch?v=lrnmbiN4xjE
Estuaire44- Empereur
- Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Bons Baisers de Vénus (From Venus with Love)
Après le formidable Escape in Time, cette cinquième saison poursuit une jolie relecture des grands thèmes de la Science-fiction, l’invasion extraterrestre rejoignant ici le déplacement temporel. Le Temps et l’Espace composent effectivement la dualité majeure du genre depuis qu’il a revêtu sa forme moderne, notamment en Angleterre. Fort heureusement, au lieu d’une transposition littérale et sans génie particulier comme l’avaient résulté les Cybernautes, Levene se situe une nouvelle fois pleinement dans le ton Avengers. From Venus With Love s’impose en effet comme une perle d’humour et de fantaisie décalée, préférant le bizarre et le décalé au classicisme éculé de ce style de récit.
Le scénario n’en demeure pas moins parfaitement construit avec une alternance de scènes et d’action et d’humour absolument dynamique, parvenant à faire oublier que l’on renoue ici avec la sempiternelle série de meurtres. Levene se montre une nouvelle fois malin, le récit de Science-fiction connaissant derechef une conclusion cartésienne, afin de ne pas effaroucher une partie du public. Mais la substance de genre n’en imprègne pas moins l’ensemble du récit, peut être davantage encore que lors d’Escape in Time. L’utilisation du rayon laser se montre parfaitement explicite à se sujet, s’affranchissant de tout réalisme pour évoquer à loisir l’incontournable Rayon de la Mort ou un vénusien. De fait l’illusion est entretenue avec un soin tout particulier, un brillant exercice de style. Astucieux également puisque le thème des extraterrestres, particulièrement populaire aux Etats-Unis, permet également d’aborder les rivages de cet immense marché.
Mais, grâce à nos Avengers et à une ébouriffante succession d’Excentriques culturellement très identifiés, l’opus n’en rejette cependant pas la dimension anglaise de la série. Allier un sujet plaisant au public de l’ancienne colonie tout en développant un exotique traitement britannique représentait doute la clef du succès, comme le démontre en 2013 la percée américaine du Docteur. La production manifeste également une grande qualité, au service d’une mise en scène tonique. Les décors et les paysages accrochent le regard, un passage obligé pour le premier épisode diffusé en couleurs. Laurie Johnson contribue pleinement au succès, reprenant avec malice les musiques typiques de ce genre de films à l’époque. Effets spéciaux, visuels et sonores, s’avèrent également performant, une carte finalement jouée peu souvent par les Avengers.
Mais la plus grande réussite de l’opus est à chercher dans son irrésistible galerie de portraits, tant ils ‘agit de l’un des épisodes des Avengers les plus riches en Excentriques croustillants. Parmi les astronomes en orbite on appréciera particulièrement le charmant Bertram Fortescue Winthrop Smith, à la fois romantique et impayable, une brillante reprise des fameux ramoneurs de Londres. Les amateurs du Docteur se régaleront de retrouver Jon Pertwee dans un rôle involontairement aussi évocateur de sa future Incarnation du Seigneur du Temps. Primble se montre autant irrésistible en tant qu’excentrique qu’en tant de formidable Diabolical Mastermind. Philip Locke apporte immensément à la pétillante fantaisie de l’épisode, à l’instar de l’ensemble de la distribution, composée de nombre de visages familiers de la série.
Barbara Shelley constitue un choix idéal pour ce premier épisode diffusé, par sa notoriété comme par sa proximité au genre (elle participe notamment en 1960 au Village des Damnés, immense classique anglais de l’invasion extraterrestre). On peut regretter que son personnage demeure aussi externe à l’action, mais la rencontre avec Patrick Macnee connaît un succès total. L’incrédulité sarcastique de Steed face aux évènements demeure irrésistible tout du long, tandis que Mrs Peel, comme toujours, se plait à se prendre au jeu. D’une manière certes légère, on retrouve ici une réjouissante inversion des rôles entre Mulder et Scully. Le fin duo se montre par ailleurs particulièrement en verve, y compris lors du spectaculaire final (même si Emma se voit handicapée par un Emmapeeler particulièrement terne). (****)
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Bons Baisers de Vénus (From Venus with Love)
Décès de Barbara Shelley, somptueuse Venus Brown, à l'âge de 88 ans.
https://www.thesun.co.uk/tvandshowbiz/13643365/barbara-shelley-dead-horror-doctor-who/
https://www.thesun.co.uk/tvandshowbiz/13643365/barbara-shelley-dead-horror-doctor-who/
mrs.peel6568- Modératrice
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Re: Bons Baisers de Vénus (From Venus with Love)
L'hécatombe se poursuit. La grande dame de la Hammer avait aussi participé à l'épisode disparu Dragonsfield. Grand souvenir également dans le Saint.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Bons Baisers de Vénus (From Venus with Love)
Quel drame et quelle perte !
Pour moi, elle sera surtout la grande figure féminine de la Hammer, non seulement somptueuse mais surtout elle savait jouer (ce qui n'était pas toujours le cas des Hammer's Girls !).
A voir ou à revoir dans "Dracula, prince des ténèbres" ou "Le spectre du chat".
Pour moi, elle sera surtout la grande figure féminine de la Hammer, non seulement somptueuse mais surtout elle savait jouer (ce qui n'était pas toujours le cas des Hammer's Girls !).
A voir ou à revoir dans "Dracula, prince des ténèbres" ou "Le spectre du chat".
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Localisation : Vitry sur Seine
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Re: Bons Baisers de Vénus (From Venus with Love)
Un épisode que j'ai vraiment redécouvert ces dernières semaines. Il ne m'avais pas laissé un souvenir impérissable, et effectivement en fouillant dans les archives, je le trouvais pas terrible. Je le considère désormais comme un des meilleurs de la période Emma Peel.
Tout d'abord j'ai été frappée par sa beauté visuelle, par ses couleurs vives, et je pense que le bureau de Vénus Browne constitue le décor le plus somptueux de la série, sans parler de son côté moderniste (mais je décerne la palme d'or du modernisme au Business Efficiency Bureau des Marchands de Peur ; qui est d'ailleurs très similaire à une salle de réunion de mon ancienne boite perchée au 22ème étage d'une tour de la Défense, comme si ça pouvait me rassurer...)
Quelques mots sur l'intrigue peut-être : On y croit, on y croit pas, ça reste dans l'air du temps. Disons, peu importe ; tant que nos Avengers sont mis sur le chemin de la vérité !
Une bonne galerie de personnages. J'en retiendrai deux :
- Au contraire de certains avis sur le site, je trouve la personnalité de Venus Browne assez intéressante. Non pas qu'elle contribue beaucoup à l'avancée de l'histoire, mais elle constitue un type d'excentrique un peu particulier : on dirait qu'elle est sous weed en permanence. Légèrement perchée ("Oh but we SHALL, Mr. Steed, we SHALL...") mais pas trop pour donner l'impression qu'elle connaît son affaire (ou qu'elle brouille les pistes), des étoiles plein les yeux (sa façon de dire "A small satellite !") ; sa rencontre avec Steed est d'ailleurs l'une des meilleurs scènes de l'épisode. A ses côtés, Crawford semble être la tête posée et rationnelle du club. Mais le personnage est trop antipathique pour me plaire ;
- Bertram Smith : a-t-on encore besoin de présenter un des excentriques les plus appréciés des fans de la série ? Sa délicieuse entrevue avec Mrs. Peel, pas insensible à son charme, constitue toujours une scène d'anthologie
Sur les quelques autres scènes :
- De très bons dialogues entre nos deux agents, particulièrement la scène où, assis sur le sol de l'appartement d'Emma, ils écoutent l'enregistrement de la mort de Whitehead et Steed indique à sa partenaire qu'il a rejoint le BVS ;
- Un superbe tag final : encore une fois, des couleurs chatoyantes, et Emma porte pour la première fois son ensemble rouge qu'on reverra dans le Joker et au début d'Interférences, et un romantisme certain ;
- En revanche, une grosse longueur en plein milieu de l'épisode, lorsque Mansford est assassiné. C'est la troisième attaque filmée de bout en bout (celle de Bertram Smith étant expédiée) : le procédé devient très répétitif ;
- Un autre moment que je zappe systématiquement : toute la scène chez Whitehead. Que c'est long...
- La bagarre finale : je suis plutôt mitigée. Enfin, la mort de Primble souffre d'une grosse erreur de continuité qui lui enlève toute crédibilité. Et je sourirais toujours du calme d'Emma face à une mort certaine... Cette scène ne rivalise pas avec celle de Caméra Meurtre, mais on est pas loin !
Et enfin, les costumes hauts en couleurs : les smokings de Steed, la robe de Venus Browne, les tenues d'Emma Peel, sa robe lilas, son ensemble rouge, sa combinaison jaune et blanche. Moins convaincu par l'emmapeeler bleu, je trouve que c'est le moins réussi.
Quelques faiblesses et quelques longueurs, mais Bons Baisers de Vénus demeure un épisode lumineux (****)
Tout d'abord j'ai été frappée par sa beauté visuelle, par ses couleurs vives, et je pense que le bureau de Vénus Browne constitue le décor le plus somptueux de la série, sans parler de son côté moderniste (mais je décerne la palme d'or du modernisme au Business Efficiency Bureau des Marchands de Peur ; qui est d'ailleurs très similaire à une salle de réunion de mon ancienne boite perchée au 22ème étage d'une tour de la Défense, comme si ça pouvait me rassurer...)
Quelques mots sur l'intrigue peut-être : On y croit, on y croit pas, ça reste dans l'air du temps. Disons, peu importe ; tant que nos Avengers sont mis sur le chemin de la vérité !
Une bonne galerie de personnages. J'en retiendrai deux :
- Au contraire de certains avis sur le site, je trouve la personnalité de Venus Browne assez intéressante. Non pas qu'elle contribue beaucoup à l'avancée de l'histoire, mais elle constitue un type d'excentrique un peu particulier : on dirait qu'elle est sous weed en permanence. Légèrement perchée ("Oh but we SHALL, Mr. Steed, we SHALL...") mais pas trop pour donner l'impression qu'elle connaît son affaire (ou qu'elle brouille les pistes), des étoiles plein les yeux (sa façon de dire "A small satellite !") ; sa rencontre avec Steed est d'ailleurs l'une des meilleurs scènes de l'épisode. A ses côtés, Crawford semble être la tête posée et rationnelle du club. Mais le personnage est trop antipathique pour me plaire ;
- Bertram Smith : a-t-on encore besoin de présenter un des excentriques les plus appréciés des fans de la série ? Sa délicieuse entrevue avec Mrs. Peel, pas insensible à son charme, constitue toujours une scène d'anthologie
Sur les quelques autres scènes :
- De très bons dialogues entre nos deux agents, particulièrement la scène où, assis sur le sol de l'appartement d'Emma, ils écoutent l'enregistrement de la mort de Whitehead et Steed indique à sa partenaire qu'il a rejoint le BVS ;
- Un superbe tag final : encore une fois, des couleurs chatoyantes, et Emma porte pour la première fois son ensemble rouge qu'on reverra dans le Joker et au début d'Interférences, et un romantisme certain ;
- En revanche, une grosse longueur en plein milieu de l'épisode, lorsque Mansford est assassiné. C'est la troisième attaque filmée de bout en bout (celle de Bertram Smith étant expédiée) : le procédé devient très répétitif ;
- Un autre moment que je zappe systématiquement : toute la scène chez Whitehead. Que c'est long...
- La bagarre finale : je suis plutôt mitigée. Enfin, la mort de Primble souffre d'une grosse erreur de continuité qui lui enlève toute crédibilité. Et je sourirais toujours du calme d'Emma face à une mort certaine... Cette scène ne rivalise pas avec celle de Caméra Meurtre, mais on est pas loin !
Et enfin, les costumes hauts en couleurs : les smokings de Steed, la robe de Venus Browne, les tenues d'Emma Peel, sa robe lilas, son ensemble rouge, sa combinaison jaune et blanche. Moins convaincu par l'emmapeeler bleu, je trouve que c'est le moins réussi.
Quelques faiblesses et quelques longueurs, mais Bons Baisers de Vénus demeure un épisode lumineux (****)
mrs.peel6568- Modératrice
- Age : 31
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Date d'inscription : 29/11/2009
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Re: Bons Baisers de Vénus (From Venus with Love)
Je suis d'accord, autant les chatoyants costumes que les élégants décors font de l'épisode un plaisir pour l’œil, de même que l'usage d'effets spéciaux, une rareté. Je suis d'accord pour l'Emmapeeler bleu, il m'a toujours fait penser aux bleux de travail, très fréquents dans ma jeunesse. Le récit comporte plusieurs joyeux excentriques, Vénus s'y distingue en étant l'une des plus réalistes proposées par la série, une dame de la haute société british, à la fois suave et quelque peu décalée. On n'est plus vraiment dans le surréalisme, cet entre-deux se montre plaisant, d'autant que Barbara Shelley est parfaite dans le rôle. On aurait bien aimé assisté au dîner annoncé dans le tag final (surtout si le perspicace mais sinistre Crawford est absent).
Sinon le récit rejoint la litanie des successions de meurtres, ce formula show qui reste ma principale critique des saisons en couleurs. Mais au moins on ménage ici un suspense plutôt habilement mené autour de l'identité du coupable, ce qui sera loin d'être toujours le cas. Et puis il y a des à-côtés, la poursuite par Mrs Peel de la sphère dans une Angleterre déserte a un côté Envahisseurs très réussi. L'épisode se montre aussi révélateur d'un glissement de la SF durant les Sixties. Alors que les histoires de l'Age d'Or des années 50 étaient remplies de Vénusiens et autres Martiens, les progrès l'exploration spatiale commencent sérieusement à rendre ces thèses caduques, les Aliens vont devoir quitter le système solaire. cela aussi pourquoi Steed et Emma se montrent si sceptiques, alors même qu'ils ont rencontré une E.B.E. en saison 4. L'épisode est également moderne par son évocation de la chirurgie laser de l’œil, alors seulement dans ses balbutiements, elle ne sera réellement effective qu'au début des années 90.
Un petit désaccord pour la séquence Whitehead, voir Pertwee en Brigadier et réalisant comme un audiobook reste un vrai plaisir, mais là c'est l'amateur de Docteur Who qui parle !
Sinon le récit rejoint la litanie des successions de meurtres, ce formula show qui reste ma principale critique des saisons en couleurs. Mais au moins on ménage ici un suspense plutôt habilement mené autour de l'identité du coupable, ce qui sera loin d'être toujours le cas. Et puis il y a des à-côtés, la poursuite par Mrs Peel de la sphère dans une Angleterre déserte a un côté Envahisseurs très réussi. L'épisode se montre aussi révélateur d'un glissement de la SF durant les Sixties. Alors que les histoires de l'Age d'Or des années 50 étaient remplies de Vénusiens et autres Martiens, les progrès l'exploration spatiale commencent sérieusement à rendre ces thèses caduques, les Aliens vont devoir quitter le système solaire. cela aussi pourquoi Steed et Emma se montrent si sceptiques, alors même qu'ils ont rencontré une E.B.E. en saison 4. L'épisode est également moderne par son évocation de la chirurgie laser de l’œil, alors seulement dans ses balbutiements, elle ne sera réellement effective qu'au début des années 90.
Un petit désaccord pour la séquence Whitehead, voir Pertwee en Brigadier et réalisant comme un audiobook reste un vrai plaisir, mais là c'est l'amateur de Docteur Who qui parle !
Estuaire44- Empereur
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mrs.peel6568 aime ce message
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Estuaire44- Empereur
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Re: Bons Baisers de Vénus (From Venus with Love)
je viens de me regarder l"épisode et franchement assez déçu..il a mal vieilli je trouve et les scènes de meutres sont d'un ridicule avec les verres de bière bien en évidence pour montrer qu'il fait de plus en plus chaud ..même si steed et peel sont marrants on sent quand même la fragilité du scénario
Invité- Invité
Re: Bons Baisers de Vénus (From Venus with Love)
Entre deux prises...
Estuaire44- Empereur
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Dearesttara et Camarade Totoff aiment ce message
Re: Bons Baisers de Vénus (From Venus with Love)
L'occasion de saluer la mémoire de Barbara Shelley qui joue dans cet épisode.
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Estuaire44 aime ce message
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