Série "Alias"
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CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: Les SÉRIES TÉLÉ, FILMS, ACTEURS, ACTRICES & autres Artistes :: Les Séries Télé
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80. Contre-missions
4.14 Contre-missions (Nightingale) :
Scénario : Breen Frazier
Réalisation : Lawrence Trilling
Résumé (par Patricks) : Vaughn cherche la vérité sur son père. Avec Sydney, il découvre une piste qui mène à deux hommes. Bizarrement, Jack Bristow et Arvin Sloane complotent contre le couple.
Baisse de forme dans cet épisode. Il n’y a rien d’honteux en soi dans le scénario de Breen Frazier, mais le rythme reste à la traîne. Globalement, on dénote une panne d’inspiration dans les missions de cet épisode, rapidement expédiées. Mais le complot Sloane-Jack qui prend ici plus de chair, ainsi que le mystère (eh oui encore un !) entourant le père de Vaughn, évitent que Nightingale soit trop indolent.
Dans l’introduction, nous voyons les effets du projet Nightingale, ou comment transformer en quelques secondes de la chair humaine en bouille pâteuse. La scène est d’une horreur assez inédite dans Alias ! Mais très vite, le soufflet retombe. Si on est attiré par les messes basses des deux ennemis Jack et Sloane, ici alliés par et pour des raisons qui nous échappent encore (mention d’Elena Derevko, la 3e sœur), on est un peu dubitatif devant la mission en Allemagne, dont on ne retiendra que deux moments : le déguisement fort ravissant de Syd, et la petite empoignade saluée par une tablée qui lève ses verres : une petite pointe d’humour !
La mission Nightingale peine autant à nous intéresser, avec son plan très froidement appliqué, sa mise en scène peu animée, et un suspense qui ne prend pas (le compte à rebours ralentit pas mal, même avant le processus de ralentissement). Il n’y a pas de scènes inutiles, mais on ne s’intéresse tout simplement pas à l’histoire, très conventionnelle. Les acteurs font le minimum syndical, sauf Victor Garber, qui accroît avec intensité la dimension de tueur glacé de son personnage.
La scène de la bibliothèque est bien plus intéressante avec le contact de Vaughn qui a des méthodes bien à lui pour organiser un rendez-vous (ah, faut reconnaître que le coup de la seringue, ça, on ne nous l’avait pas encore fait !). Quant au plan B de nos héros, il est téléphoné, et même téméraire. Mais pour une fois, ils se montrent plus roublards que Sloane lui-même, ce qui est à noter.
Episode pas désagréable mais très mollasson.
IS = Premier épisode où nous entendons Vaughn dire ouvertement à Sydney « I love you ».
Dearesttara- Roi (Reine)
- Date d'inscription : 08/02/2010
81. Haute voltige
4.15 Haute voltige (Pandora) :
Scénario : J.R.Orci et Jeff Pinkner
Réalisation : Kevin Hooks
Résumé (par Patricks) : Vaughn a disparu avec une bobine, suivant l’enquête sur son père. Il devient un paria. Il retrouve Roberts et veut toujours des informations sur son père en échange de la bobine. Katya Derevko téléphone à Nadia Santos. Vaughn est appâté par des photos de son père vivant. Katya fait des révélations à Sydney.
Attention, révolution dans cet épisode : davantage que la venue d’Izabella Scorupco (la James Bond girl de GoldenEye entre autres) c’est de voir Sydney rester bien au chaud à la maison ou à l’APO, pendant que Vaughn se tape tout le boulot ! Le choix audacieux de J.R.Orci et Jeff Pinkner se justifie par l’arc Bill Vaughn, quête personnelle de Michael. L’alliance volontaire du jeune homme avec les terroristes est non seulement pleine d’action enlevée, et bénéficie d’un superbe méchant, mais elle approfondit en plus son personnage, sa détermination à connaître la vérité. Le premier twist final aura été deviné par les plus malins, mais n’en reste pas moins un bon moment d’ironie, tandis que la bombshell finale est, elle, véritablement explosive !
Le piège se referme doucement sur Vaughn, qui ne comprend que peu à peu ce à quoi il a été entraîné. L’épisode doit beaucoup au fantastique Michael K.Williams en méchant qui s’assume, qui sait autant contrôler Vaughn que lui laisser un peu de marge. L’atout charme Izabella Scorupco, aussi convaincante en tueuse qu’en séductrice (malchanceuse envers Vaughn, preuve du non-réalisme de la série), donne à la mission de l’hôpital beaucoup de cachet. Les duels cinglants entre Roberts et Vaughn, avec force bluffs et manipulations, rythment régulièrement cette intrigue efficace. Le vol du manuscrit de Rambaldi est parfaitement minuté, avec en point d’orgue les trois balles que reçoit Dixon (comme lui, on se pince pour y croire).
A l’APO, nous avons un amusant comique de répétition de Sloane qui ne contrôle plus trop ses employés : en sus de la désertion de Vaughn, Sydney nie avoir reçu un SMS de Vaughn, et ne change pas de tête quand son boss la confronte à son mensonge. Pendant ce temps, Jack expédie Dixon dans une mission secrète sans avertir Sloane, et même Marshall fait des analyses en douce. Ajoutez le diabolique piège dans lequel Sloane s’apprête à tomber, c’est décidément un sale temps pour lui. La réapparition de Katya Derevko est éclatante : en plus de son auto-empoisonnement - avec un poison très… particulier - elle nous fait une révélation (pour changer) qui modifie encore quelques cartes de la série. Ajoutez les étourdissantes dernières secondes, et l’épisode n’a aucun mal à s’ancrer durablement dans la mémoire.
Dearesttara- Roi (Reine)
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82. Sloane & Sloane
4.16 Sloane & Sloane (Another Mister Sloane) :
Scénario : Luke McMullenRéalisation : Greg Yaitanes
Résumé (par Patricks) : Le chef de Roberts, un homme qui ressemble à Sloane et se fait appeler ainsi, enlève une jeune femme, le docteur Maggie Sinclair, pour travailler sur le secret de Rambaldi. Tout cela compromet le vrai Arvin Sloane.
Another Mister Sloane prend comme prétexte l’idée d’un double de Sloane pour mieux analyser le vrai Sloane. Sur ce point-là, Luke McMullen peut se reposer pleinement sur la performance-choc de Ron Rifkin. Après 15 épisodes dans le droit chemin, Sloane plonge temporairement dans la folie dévorante inspirée par Rambaldi, dont les inventions agissent comme une fumée corruptrice sur son esprit. La dernière scène, une des plus insoutenables de la série, vaut tous les cliffhangers du monde.
Malgré un très bon Joel Grey, le faux Sloane est loin d’impressionner ; la copie ne vaut pas l’original ! D’ailleurs, l’apparition de ce double sorti du diable vauvert est avouons-le un peu grosse, on aurait déjà dû en entendre parler. Mais en fait, la vérité est ailleurs : elle est d’abord dans la double mission. Celle se déroulant à l’hôtel est pleine de suspense avec un remake pétrifiant de la scène de l’ascenseur de Talon d’Achille (saison 2). L’invasion du repaire d’« Arvin Clone » est un concentré d’action trépidante dans des galeries et souterrains qui semblent infinis (les claustrophobes apprécieront), avec la participation de Sloane himself !
Mais le plus important, c’est la métamorphose de Sloane. Au début, il est plein de sincérité et de bonne volonté. Alors que Jack menace de le tuer, il se défend avec calme et logique. Lorsqu’il déclare tout son amour à Nadia, pour qui il a abandonné Rambaldi, il est émouvant (et Mia Maestro lui donne parfaitement bien la réplique). Le voir contraint de se replonger dans son obsession séculaire est donc un déchirement, comme s’il savait déjà que l’attraction funeste du génial inventeur allait le reprendre. Et ça ne rate pas : les regards fous de Sloane devant les artefacts de Rambaldi sont d’une force terrible, où un désir monstrueux se lit en lui. On les revoit lorsqu’il se retrouve devant la sphère rouge qui hante la série depuis le pilote. Notre esprit s’interroge momentanément sur le sens qu’a pour Sloane le mot de passe « Jacquelyn », mais est vite accaparé par le massacre du second du faux Sloane par un Sloane (le vrai) enragé. Dans le top 5 des plus grandes scènes de la série ! Un déchaînement de violence sanguinaire qui finit sur une image terrifiante : Sloane ayant basculé dans une démence inédite. Ron Rifkin n’a jamais été aussi glaçant.
IS =
- Sloane déclare que c’est la première fois qu’il est sur le terrain avec Sydney. C’est à demi-vrai : il est ici partie prenante de l’action, mais il l’était déjà dans une moindre mesure dans Sans issue (saison 3).
- Le choix de Joel Grey pour jouer le clône d’Arvin Sloane s’explique par le fait qu’il était courant que lui et Ron Rifkin soient souvent confondus dans le milieu.
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Alias"
Reterminé la série aujourd'hui (pour la 2e fois). Pas de changement d'avis sur le finale : imparfait, mais où chaque personnage reçoit à la onzième heure son juste salaire. Marrant le châtiment d'Arvin Sloane, c'est exactement la chute d'un bon épisode de La Quatrième Dimension : Escape clause. Sauf qu'ici, c'est encore plus cruel...
Alias supporte très bien la deuxième diffusion - pour peu qu'on ne soit pas rétif à l'univers d'Abrams : une où on est surpris, une où on s'amuse à voir comment les scénaristes ont construit leur Mythologie sophistiquée (exactement comme les romans policiers : une fois pour être surpris par le coupable, une fois pour déceler les pièges de l'écrivain). Malgré une narration abusant de quelques facilités (surtout dans les derniers épisodes), décidément une excellente série, survitaminée, et d'une régalante complexité.
Alias supporte très bien la deuxième diffusion - pour peu qu'on ne soit pas rétif à l'univers d'Abrams : une où on est surpris, une où on s'amuse à voir comment les scénaristes ont construit leur Mythologie sophistiquée (exactement comme les romans policiers : une fois pour être surpris par le coupable, une fois pour déceler les pièges de l'écrivain). Malgré une narration abusant de quelques facilités (surtout dans les derniers épisodes), décidément une excellente série, survitaminée, et d'une régalante complexité.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
83. En sursis
4.17 En sursis (A clean conscience) :
Scénario : J.R.OrciRéalisation : Lawrence Trilling
Résumé (par Patricks) : La faction de Belgrade, groupe terroriste, vient de frapper en Indonésie. Un agent de la CIA, Raimes, infiltre le groupe. Nadia reçoit un appel de Sophia. Celle-ci a été agressée violemment. Jack est soigné pour les radiations qui l’ont mis à mal. Il apprend qu’il est condamné.
Après un intermède Rambaldi, retour à un bon vieux loner : c’est ce qu’on se dit pendant la majorité de l’épisode. Ben non, tout faux, le scénario de J.R.Orci arrache dans les dernières secondes un cliffhanger dantesque tout en raccordant avec surprise les deux tronçons de l’épisode. Sophia Vargas, patronne de l’orphelinat de Nadia, revient dans cet épisode (après The orphan). On sent que sa venue n’est pas gratuite, et le mystère plane autour d’elle. La mission de… Dixon (Syd a-t-elle posé des RTT ?) est palpitante avec une mission d’infiltration plus coriace que l’habitude. Pendant ce temps, le volet Jack irradié (Nightingale) ouvre de nouvelles perspectives. Ces éléments sont autant de graines semées qui vont germer dans le final en trois parties.
Dixon revient à l’avant-garde, ça faisait longtemps ! A rebours du cliché habituel, Vaughn a quelques difficultés à neutraliser le vrai hacker (très bonne poursuite), dont Dixon usurpe l’identité. Il fait équipe avec l’autre agent infiltré, Raimes. Raimes est un espion inhabituellement plus réaliste dans la série, qui doit opter pour des choix éthiques douloureux (tuer quelques innocents pour en sauver des milliers d’autres). Amer - il est solitaire - et fatigué (presque en rupture de ban), c’est un des personnages les plus torturés de la série, que Nestor Serrano rend plus vrai que nature. Son sacrifice final, acte de bravoure et de résignation mêlées, est un grand moment d’Alias. Pendant que Vaughn renoue avec son côté obscur (lacérations de prévenus), Dixon joue les bluffeurs (Carl Lumbly toujours bon). La scène des toilettes puis celle du rendez-vous où il joue les vantards sont autant d’excellents moments.
Jack doit composer avec la nouvelle de son irradiation. Entre rendez-vous graves avec son médecin (Michael McKean, aussi génial que dans les X-Files), silence qu’il s’impose à sa fille, et arrachage de peau évoquant Alien, Victor Garber met tout son talent pour nous faire partager les douleurs de son personnage. Grâce à l’interprétation tout en aspérités de Sonia Braga, Sophia Vargas sort vite de sa figure de victime par son comportement ambigu : amour profond pour Nadia suspect, passé chargé, dureté de ton... La révélation finale est tout simplement énorme !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
84. Rêve empoisonné
4.18 Rêve empoisonné (Mirage) :
Scénario : Steven KaneRéalisation : Brad Turner
Résumé (par Patricks) : Le cancer que Jack Bristow a contracté en étant irradié provoque chez lui des hallucinations. Sophia est en fait la troisième sœur Derevko. Jack disparaît. On retrouve sa veste sur un vagabond. Sloane suggère de « transférer » le père de Sydney dans le passé pour retrouver le docteur Liddell.
Dans Facade (saison 3), la CIA reconstruisait une chambre d’hôtel pour leurrer un contact du Covenant. Steven Kane reprend le concept mais avec encore plus de force : Jack, perdu dans ses hallucinations, se croit 25 ans plus tôt, obligeant l’APO à reconstruire la maison d’époque pour lui soutirer l’info capable de le guérir, qu’il cache dans son cerveau malade. C’est une des séquences les plus mirifiques d’Alias, où le temps semble s’arrêter. Entre-temps, l’épisode nous permet de voir Sophia/Elena en agent double froide et efficace (bin voyons), et nous régale d’un brillant twist après le générique. Victor Garber et Jennifer Garner accomplissent un formidable numéro d’acteurs, parachevant la réussite de cet épisode inattendu.
Le début de l’épisode joue sur l’adrénaline avec succès : la mission de Dixon s’achève avec force bagarres, rebondissements (la tierce personne), bluffs (l’hydrosek menaçant de tomber dans la canalisation), sans oublier une très belle tenue de Sydney. Mais l’épisode vire rapidement dans le drame psychologique où Jack se remet entre les mains de Liddell pour guérir. On sent comme une menace émanant de cette situation, grâce à la révélation du vrai état de Jack, et le jeu faussement lisse du génial Michael McKean. Lorsque le voile de l’illusion se déchire, on ne peut qu’applaudir ces scénaristes qui après 84 épisodes, réussissent encore à nous mener par le bout du nez ! Pendant ce temps, Sonia Braga passe incessamment de la douceur à la cruauté maléfique : elle oppresse son acolyte (on a pas envie d’être à sa place), sourit à pleines dents à Nadia et Weiss, tout en ayant la main sur un révolver. Décidément, les dîners tranquilles ne sont pas l’habitude de la série ! La contre-attaque finale est pleine de suspense, on passe très près d’un clash mémorable !
L’épisode doit beaucoup à son cœur : c’est une excellente idée de rendre Jack en pleine crise d’hallucinations. Outre que Victor Garber suscite l’effroi par les délires de son personnage, cela permet la grande séquence du « retour dans le passé » avec Sydney incarnant Irina Derevko !! Jennifer Garner est divine dans ce double rôle, et elle a un charme inouï grimée en Laura Bristow. Kane développe cette idée excitante avec un succès unanime, rien ne manque : Sydney/Irina jouant à l’épouse aimante, la petite fille incarnant l’innocente jeune Sydney, Jack d’abord méfiant (torrents de suspense) puis se laissant convaincre de cette réalité alternative, le décor de la maison, vestige ressuscité pour quelques temps d’un passé heureux mais révolu (l’épisode joue beaucoup sur la corde de la nostalgie de ce temps perdu). Le souhait final de Jack est à tirer les larmes, c’est une des plus belles déclarations d’amour du personnage. La coda est pleine d’espérance. Un des joyaux sublimes de cette saison.
IS = Première (et dernière) fois que nous voyons l’appartement de Jack Bristow.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
85. L'orchidée sauvage
4.19 L'orchidée sauvage (In dreams…) :
Scénario : Jon Robin Baitz
Réalisation : Jennifer Garner
Résumé (par Patricks) : Le faux Sloane se rend dans un monastère en rapport avec Rambaldi. On y a établi des ruches avec des abeilles sans agressivité. Mais surtout on trouve une orchidée rare. Avec l’invention de Rambaldi (la boule rouge), le faux Sloane rend les abeilles tueuses.
Le plus bel épisode de la série.
Cet épisode est une pause dans la succession des loners et de la Mythologie. Il est unique, à part. Pas d’action, pas de conflit d'intérêts, pas de gros méchant. Seulement une nouvelle exploration du personnage d’Arvin Sloane, qui à travers une expérience d’hypnose régressive, nous montre une face cachée de sa personnalité. La réalisation de Jennifer Garner trouve de superbes idées pour filmer les scènes oniriques, on peut regretter qu’elle n’ait pas continué dans cette voie. L’idée délirante de Jon Robin Baitz consistant à faire du faux Sloane une copie cérébralement parfaite du vrai permet des situations rocambolesques d’un humour très noir. Ron Rifkin est d’une majesté insurpassable : à chaque scène, il est immense.
On commence en fanfare par le faux Sloane s’invitant dans un monastère particulier : il est dévoué à Rambaldi, le père supérieur est dans un bureau de travail, les gardes ont des fusils… le McGuffin est une orchidée du XIIIe siècle convoitée par Arvin Clone. Grâce à la Machine Muller, il enclenche une invasion d’abeilles tueuses ; bref, une intro sous acides ! « Arvin Clone » est une copie exacte d’Arvin Sloane : souvenirs, actions, émotions, il EST Arvin Sloane ; il connaît même Sydney, Dixon, Jack alors qu’ils ne se sont jamais vus… Les dialogues entre lui et les membres ébahis de l’APO sont pleines d’humour grinçant. Sa fin tragique liquéfie le sang, un choc. La sortie héroïque de McCullough, invisible depuis Phase Un (saison 2) est aussi une excellente idée. La révélation de l’objectif ultime des Sloane est un foudroyant retournement : Sloane a accompli des actes cruels pour la cause la plus humaine qui soit : le endgame caché de Rambaldi. C’est d’une virtuosité étourdissante.
Nous pénétrons dans la plus intime partie du cœur de Sloane, où couve un traumatisme dévastateur dont il ne s’est jamais remis. Les images idylliques sont filmées par Jennifer Garner avec une maestria stupéfiante. Si elle a été conseillée, elle a bien suivi les conseils de l’équipe ! Outre le plaisir de revoir Amy Irving, il y’a une émotion magnifique qui déborde, grâce aux mots mesurés de Baitz et au gargantuesque talent de Rifkin, dont c’est l’unique fois de la série qu’il s’effondre en larmes. La tentative de Sloane de demeurer dans un imaginaire paradisiaque, à l’abri de sa conscience tourmentée, est bouleversante. L’imaginaire comme ultime refuge, voilà une thèse que n’aurait pas renié le réalisateur de Brazil ! Michael Giacchino se surpasse : sa musique enchantée, jusqu’à de vibrants violons, est inoubliable.
IS = Unique réalisation par un acteur principal de la série : Jennifer Garner elle-même. Aucun réalisateur n’étant disponible pour cet épisode, elle accepta de le diriger. Elle n’a jamais réitéré l’expérience, expliquant qu’elle n’a pas l’intention de poursuivre cette voie.
Dearesttara- Roi (Reine)
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86. De Charybde...
4.20 De Charybde… (The Descent) :
Scénario : Jeffrey Bell
Réalisation : Jeffrey Bell
Résumé (par Patricks) : Vaughn demande la main de Sydney à Jack ! Hayden Chase, qui supervise l’APO lance une perquisition au quartier général et s’en prend à notre chère Nadia. Sophia Vargas étant Elena Derevko, elle a compromis Nadia.
Les fils bien embrouillés de la Mythologie commencent à se dénouer brutalement dans cet épisode, premier d’un arc de trois. Elena passe à l’action et est sur le point d’accomplir le premier projet ultime de Rambaldi (il y'en aura un deuxième dans la saison 5), ce qui mènerait le monde à la catastrophe. Plus que sa marche vigoureuse vers son but, le spectacle est assuré par Arvin Sloane qui enchaîne trahisons et doubles jeux comme des perles. On ne sait plus du tout ce qu’il a en tête : veut-il arrêter Elena, ou l’aider ? En plus, Jeffrey Bell nous révèle ce qui s’est passé pendant le hiatus entre la saison 3 et la saison 4, à la clé un numéro énorme de Ron Rifkin, en homme dévoré, aspiré par sa passion Rambaldienne. Malheureusement, pour la vraie première fois de la série, le cliffhanger final tombe dans une lourde surenchère avec le retour annoncé d’un personnage clé qui n’aurait normalement jamais dû revenir. Et cela suffit à affaiblir toute l’intrigue du finale de cette saison dirigée par J.J.Abrams (toujours showrunner).
L’épisode est à couper le souffle. Après l’introduction voyant le vol théâtral des artefacts, nous avons un moment de comédie où Vaughn demande Sydney en mariage à son père. Cela nous vaut un massacre hilarant de Jack, qui répond à celui de Danny dans le pilote. On regrette que la scène s’interrompt vite. Elle trouvera une résolution dans le beau dialogue final entre les deux hommes. La scène de révélation vaut surtout pour le déchirement de Nadia, trahie par une femme qui faisait semblant de l’aimer, et qui ne fit que l’utiliser. Mia Maestro joue magnifiquement cette scène. Le flash-back un an auparavant, quand Sloane et Nadia partent à la recherche de la « Sphère de Vie », est l’occasion d’un dialogue passionnant entre eux et le gardien des prophéties, mais surtout d’un numéro de cinglé intégral de Ron Rifkin quand Sloane est devant le coffret. Rendu fou par le pouvoir de la Sphère, Sloane fait basculer l’épisode dans l’horreur pure, oubliant toute prudence. L’effarement de Nadia renvoie à celui du spectateur. La chute de Sloane et sa résolution sont filmées avec brio.
Souvenir des missions passées avec Sydney en « dame de la haute » qui manipule délicieusement le serviteur de Rambaldi, pendant que Chase embrasse son amant (inattendu, mais gratuit, ça n’a pas vraiment d’intérêt). La prestance de Sonia Braga est telle qu’Elena apparaît encore plus diabolique (pauvre Dixon !) qu’Irina et Katya. Elle domine tous les débats. On ne sait pas du tout quel rôle se donne Sloane, qui passe son temps à trahir les deux camps en présence. Grâce à Rifkin, on se laisse prendre au jeu. Quel suspense, mes aïeux, quel suspense ! Ah, et puis Isabella Rossellini qui nous refait son numéro de charmeuse friande de doubles sens et de psychologie (elle déshabille l’esprit de Jack avec une netteté imparable), là, c’est fromage et dessert. On peut regretter que Katya ne soit pas revenue plus souvent dans la série. Dommage que la révélation finale soit bien trop exagérée.
IS =
- Marshall a travaillé 6 ans au SD-6.
- La musique entendue dans le magasin de Cannes est le deuxième mouvement (Andante) de la Symphonie n° 94 en sol majeur « La surprise » de Franz Joseph Haydn.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
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Date d'inscription : 08/02/2010
87... En Scylla
4.21 … En Scylla (Search and Rescue) :
Scénario : Monica Breen et Alison SchapkerRéalisation : Lawrence Trilling
Résumé (par Patricks) : Jack retrouve Irina et il l’enlace, avant de la tuer. Ce n’est qu’une hallucination de plus. Un certain Lucien Nisard aurait été vu avec…Irina. Nadia apprend que Jack a tué sa mère. En Russie, le chaos règne.
Search and Rescue fait partie de ces épisodes où le spectateur est en danger de faire une crise d’asthme devant l’accumulation serrée d’action et de rebondissements. Monica Breen et Alison Schapker ont dû écrire le scénario sous cocaïne tant celui-ci file à la vitesse de la lumière. Ce prodigieux effort n’est grevé que par les contorsions scénaristiques forcées pour légitimer le retour de Lena Olin en Irina Derevko. Malgré tout, on est pris dans cet épisode qui plonge dans le Fantastique pur. L’interruption du récit au moment où l’APO se lance dans la bataille est un tremplin dont la simplicité n’a d’égale que l’envie de se jeter sur l’épisode suivant.
La scène de danse, 18 mois plus tôt, entre Jack et (la fausse) Irina, très affectueuse, est un superbe duel d’acier et de velours. Malheureusement, on n’arrive pas à avaler l’improbable rebondissement : ainsi une adepte de Rambaldi se serait soumise au projet Hélix, et se serait laissée tuer pour protéger - sous ordre d’Elena - Irina et ses secrets. Même à l’échelle de la série, c’est limite ! De plus, le comique de répétition de Vaughn n’arrivant jamais à demander Sydney en mariage introduit un humour qui n’a pas sa place dans un épisode aussi sérieux. D’ailleurs, quand il arrive enfin à faire sa demande, les acteurs retombent dans les travers de leurs jeux. Ce couple n’a décidément pas l’alchimie souhaitée par le créateur. Toutefois, quand l’épisode fait un bilan de la saison, regardant comme des souvenirs ses aventures passées (l’affaire Bishop, l’index Blackwell, l’orchidée…), on ne peut s’empêcher d’avoir un sourire.
Jennifer Garner sort la grosse artillerie pour la mission au paradis de la luxure : Ibiza. En bombasse nymphomane, elle explose tous les records de sensualité vulgaire. « L’interrogation » de Nasard, l’allié d’Elena, montre pour la première fois Sydney torturer quelqu’un (supplice de la noyade), un fait unique à mentionner. C’est vraiment une mission tonitruante. Breen et Schapker se déchaînent comme jamais lors de la mission de délivrance de la vraie Irina au Guatemala dans une forêt sans fin aux dangers cachés (réalisation ample de Trilling). On a droit à tout le paquet : bagarre épique de Nadia - une des meilleures de la série - Sydney piégée dans le nœud coulant, fusillades nourries, sans oublier la grenade qui balaye tout. Quant à Irina, elle a une manière bien à elle de saluer son mari (Hum !). Lena Olin fait un retour gagnant : femme d’action entêtée, aussi bien que mère aimant malgré sa nature ses enfants, Irina Derevko n’a rien perdu de son charme vénéneux. La scène de l’avion avec la réunification progressive des liens familiaux est bien faite, c’est touchant.
La dernière partie voit l’invasion d’une démesurée machine Mueller activée par Elena (et Sloane ?) qui déclenche le début d’une apocalypse planétaire. La vision des citadins transformés en tueurs fous est réellement saisissante. Le saut en parachute de nos amis, prêts à affronter et un ennemi inconnu et à la fois le compte à rebours final, est un excellent cliffhanger, qui lance le coup d’envoi au final de la saison.
IS =
- Pensant que Lena Olin ne reviendrait pas (préférant se consacrer à sa famille), les auteurs tuèrent le personnage d’Irina Derevko au début de la saison. Lorsque l’actrice leur communiqua qu’elle accepterait de revenir dans la série, ils durent imaginer cette contorsion du scénario pour la faire revenir. On ne refuse rien à l’égérie d’Ingmar Bergman !
- Quand Sydney téléphone en russe à l’APO, elle mentionne « M.Nemec ». Clin d’œil à André Nemec, scénariste et producteur superviseur de la série.
- La musique entendue pendant le bal de l’ambassade est l’ouverture de La Traviata de Giuseppe Verdi.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
88. Il Diluvio. FIN DE LA SAISON 4 !!
4.22 Il Diluvio (Before the Flood) :
Scénario : Josh Appelbaum et André Nemec
Réalisation : Lawrence Trilling
Résumé (par Patricks) : Dans une ambiance fin du monde, Vaughn, Sydney avec sa sœur, sa mère, son père arrivent en Russie. Les personnes infectées sont comme des morts vivants. Irina doit désactiver la machine de Rambaldi.
Le finale de la saison 4 peine à tenir ses promesses. En voyant nos héros affronter des humains transformés en zombies, on se dit que les scénaristes Josh Appelbaum et André Nemec ont porté Alias à son plus haut niveau de délire. On voudrait s’en réjouir, mais ils commettent l’erreur fatale d’hésiter entre plusieurs influences sans se fixer sur une : survivor à la Romero, défouloir à la Resident Evil, espionnage avec compte à rebours apocalyptique… le tout donne une pâte molle, anticlimatique. Quelques âneries et hors sujet d’écriture sont aussi à relever.
Pourtant, Il Diluvio bénéficie d’atouts si forts qu’on enrage d’autant plus l’intrigue mal dégrossie des auteurs : la réalisation angoissante sous filtre rouge névrotique de Lawrence Trilling - qui n’est pas sans rappeler la grande scène fantasmagorique de l’épisode Le Mort récalcitrant de la série Clair de Lune - signant là sa meilleure et dernière collaboration à la série ; la confrontation d’Irina et Jack face à Elena, l’accomplissement cataclysmique de la prophétie du Passager, et surtout le pardon général entre les différents protagonistes. Sur ce dernier point, l’épisode aurait pu conclure la série, et ce avec satisfaction, tous les arcs et conflits étant désormais clôturés. Pour autant, il faut reconnaître que le cliffhanger ultime de la saison est tout simplement ENORMISSIME !! Pétrifié par ce que vient de dire Vaughn, le spectateur est à deux doigts d’avoir un arrêt cardiaque lorsqu’il reçoit en pleine figure le plan final !
Dans une ville déserte, peuplée de morts-vivants, cinq sauveurs contemplent l’enfer sur Terre (le premier qui dit The Walking Dead…). La mise en scène, la lumière rouge, les décors de fin du monde, la musique dissonante… tout concourt à faire de Sovogda un pandémonium terrorisant. Passée cette mise en bouche, l’épisode se perd dans des directions contradictoires : il y’a trop peu d’action (une seule attaque de zombies, un empalement, et pis basta), et le côté survivor est gommé par des dialogues bavards virant parfois dans le déphasage consternant. Sydney parlant de son prochain mariage à tout le monde, c’est déjà lourd (le sommet est atteint lors de son échange de serments d’amour avec Vaughn, stop !), mais on souhaite encore plus que J.J.Abrams retire du cahier des charges les passages d’humour obbligato à chaque épisode : les blagues foireuses de Marshall et Weiss sont carrément insupportables dans une situation aussi sérieuse que la fin du monde. D’autant que leurs interventions n’auront finalement pas le moindre impact sur l’action. Bon, et puis Nadia qui se fait attaquer par une centaine de zombies et qui s’en tire sans une égratignure, là, c’est sacrément pompant. Il est aussi énervant d’imaginer qu’un type aussi intelligent que Sloane allait croire qu’il lui suffirait de se présenter comme ça devant l’équipe pour qu’on l’accueille à bras ouverts. Les poings de Jack le détrompent heureusement. La fascination qu’exerce les labyrinthes du métro (les auteurs ont-ils pensé à l’excellent Medusa des X-Files ?) est passée à l’as devant tant d’erreurs.
Et c’est cet épisode-là que choisit Sonia Braga pour nous infliger une prestation ratée de Génie du Mal. Elena, la même expression corporelle tout le long, n’a plus l’ampleur qu’on percevait chez elle naguère. Elle casse en partie l’effet de sa scène avec Nadia, qui rencontre un destin pire que la mort (Mia Maestro est en revanche d’un charisme époustouflant). Heureusement, la dernière partie de la mission raccroche enfin les wagons du suspense : disparition de Sloane, lutte fratricide entre Sydney et Nadia - jusqu’à une conclusion terrible -, et surtout la partie de bluff magistrale entre les époux Bristow et la sœur renégate, d’une tension phénoménale. Lena Olin, d’une fougue inimaginable, forme avec Victor Garber - en mode sadique vengeur - un duo aussi énorme que la machine Mueller. La réconciliation générale qui survient à la toute fin, est crédible : les personnages ont tant souffert qu’ils peuvent enfin goûter le repos, et on ne peut s’empêcher de penser que la série aurait pu se finir là. L’harmonie générale fait plaisir à voir. Mais il y’a une saison encore ! Alors, les auteurs imaginent une coda à l’effet dévastateur. Vaughn lâche une révélation qui nous laisse sur le cul, puis BADABOUM ! Cliffhanger mortel, noir. L’efficacité monumentale de ce procédé est telle que Supernatural ne se privera pas de le réutiliser à la fin de sa saison 1. Allez, jetez-vous vite sur la dernière saison !
IS = Lorsque la caméra filme les cinq agents en train de sauter de l’avion, on aperçoit sur le côté un sixième personnage. Un membre de l’équipe technique trop visible ?
FIN DE LA SAISON 4 !!!!
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série "Alias"
Saison 4 envoyée à Steed.
Dearesttara- Roi (Reine)
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89. Prophète 5
5.01 Prophète 5 (Prophet Five) :
Scénario : Alison Schapker et Monica Breen
Réalisation : Ken Olin
Résumé (par Patricks) : Michael Vaughn avoue à Sydney sur la route de Santa Barbara où ils vont se marier qu’il n’est pas celui qui paraît être. Ils ont alors un accident de la route. Vaughn est enlevé et Sydney s’échappe. Sydney est enceinte de Vaughn.
La saison 4 a quasiment fermé toutes les lignes narratives de la série. Comment lancer une nouvelle saison ? En faisant encore une fois table rase. Tâche bien lourde à laquelle Alison Schapker et Monica Breen s’attèlent avec réussite. Si les nouveaux personnages sont encore dans l’ombre (Grace absent, Rachel et Renée en brefs caméos), toutes les nouvelles cartes de la saison sont abattues avec célérité, efficacité, clarté, grâce en particulier à l’émergence du groupe Prophet Five. Sydney et Vaughn mènent cette intrigue rythmée et pleine de surprises avec succès. Hélas, le scénario s’écrase en fin de course dans le larmoyant hospitalier. Quant à la mort d’un des personnages-clés de la série, on y croit pas, et on se demande ce que vont encore inventer les auteurs pour le ressusciter.
L’épisode s’enchaîne immédiatement au précédent : Michael Vaughn (Mr. André Michaux désormais) est enlevé, et Sydney, bien que blessée par l’accident, trouve quand même la force de s’évader, tuant deux faux policiers au passage (superbe scène de poursuite dans les hauts champs). Les ressemblances volontaires entre notre agent et les superhéros de comics prennent de plus en plus d’ampleur, participant à la fantasmagorie quintessencielle de la série. L’accumulation massive d’événements qui frappe notre duo semble sans limite, assurant à l’histoire un moteur qui semble inépuisable : l’évasion audacieuse de Vaughn (Michael Vartan joue une de ses meilleures prestations, grâce à un jeu grave très bien calculé), le méga coup de bluff de Sydney contre le pain in the ass Gordon Dean - successeur indéniable de Kendall et Lindsey - qui se révèle être plus qu’un pain in the ass (excellent Tyrees Allen). L’entrée en scène stupéfiante de la torride Rachel Gibson en assoiffée de sexe - comment Vaughn réussit-il à repousser ses avances ? - est également à relever. La belle comme Dean nous régalent de deux doubles jeux inattendus (ça fait combien de doubles jeux depuis le pilote là ?), et encore, on est pas au bout de nos surprises. La grande nouvelle qu’apprend Sydney en pleine fuite des méchants, renoue avec les grandes révélations massives de nos auteurs chéris.
Le lien entre Prophet 5 et Rambaldi est implicitement, mais clairement mentionné : on n’en a pas fini avec le génial prophète du XVe siècle ! Le mystère entourant l’apparent double jeu de Vaughn/Michaux est crédible, malin, on est loin de l’explication pathétique de la réapparition d’Irina à la fin de la saison précédente. On apprécie aussi Dixon acceptant de faire aveuglément confiance à Syd alors que tout est contre elle et Vaughn. Nos auteures sont en pleine forme… jusqu’à ce que Vaughn reçoit une rafale de chevrotine en plein cœur. A partir de là, l’épisode s’égare dans l’irréalisme : que Vaughn ne meure pas immédiatement est déjà bien exagéré, mais surtout nous subissons plein de dialogues vaseux (serments d’amour à n’en plus finir, soutien moral répétitif…), et une séquence d’hôpital qui dure, dure, dure, jusqu’à la lassitude. Ou comment gâcher un excellent scénario qui avait réussi le plus difficile. La coda fait entrer en scène Renée Rienne. La saison 5 n’a pas encore fini de dévoiler tous les enjeux, mais jusque-là, on a plutôt confiance. La suite !
IS = Michael Vartan (Michael Vaughn), après 4 saisons en tant que personnage régulier, n’est désormais plus crédité au générique, rétrogradant au statut de personnage récurrent. Greg Grunberg (Eric Weiss) et Mia Maestro (Nadia Santos) ne sont plus également au générique, devenant aussi personnages récurrents. Trois nouveaux acteurs apparaissent au générique : Rachel Nichols (Rachel Gibson), Elodie Bouchez (Renée Rienne), et Balthazar Getty (Thomas Grace). Ce dernier n’apparaît toutefois pas dans cet épisode. Un nouvel acteur s’ajoutera au générique à partir de l’épisode 10. En plus du statut d’actrice principale, Jennifer Garner devient également productrice de la série. Quant à Ken Olin, il devient l’unique réalisateur à avoir tourné dans les cinq saisons.
Dearesttara- Roi (Reine)
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90. Sans scrupule
5.02 Sans scrupule (…1...) :
Scénario : J.R.Orci
Réalisation : Frederick E.O.Toye
Résumé (par Patricks) : Depuis sept ans, Vaughn et une certaine Renée Rienne travaillent sur un projet génétique, le projet Prophète 5. Mais Vaughn a été tué et enterré. Quatre mois plus tard, Sydney, tentant de surmonter sa douleur pour son enfant à venir, trouve à Londres la fameuse Renée, qui a tué trois agents de la CIA et un ambassadeur.
…1... confirme avec éclat les potentialités de la saison. Organisation fantomatique et impénétrable, Prophet Five instaure une atmosphère de menaces plus marquante encore que le Covenant. La traque de Curtis ne se relâche jamais. La succession de rebondissements et de scènes d’action de J.R.Orci fait la part belle au trio Sydney-Dixon-Weiss, chacun est complémentaire des autres. La formule du cliffhanger ne change pas pour Alias : toujours aussi électrisant !
Sloane, en prison, semble définitivement passé du bon côté de la barrière. Le voir exprimer ses condoléances à Sydney qui a laissé de côté sa haine donne une scène touchante et rare. Curtis, campé par le majestueux David Marshall Grant, est un Big Bad qui a toutes les qualités requises : ironie, méchanceté gratuite, mégalo, joueur… Sydney a besoin de toute l’aide de Dixon et Weiss pour le vaincre. La scène chez Roemer juxtapose une excellente scène d’action avec la séquence d’interrogatoire, où Curtis tient tête avec une morgue insoutenable aux questions du trio. Quel splendide vilain ! Sydney quant à elle, a des envies de femme enceinte très particulières (défenestration de suspects). L’action a la part belle dans cet épisode, on ne s’ennuie pas lorsque notre Élodie Bouchez nationale - dans un déguisement de folie évoquant les plus colorés de Sydney - fait équipe avec notre héroïne pour une trépidante introduction. Et encore lors du règlement de comptes dans l’avion, et son rebondissement qui rend encore plus terrible cet invisible Prophet Five. Curtis sort de scène avec un suicide héroïque d’un effet spectaculaire. Le double twist final précipite Alias une nouvelle fois dans des contrées Fantastiques à faire trembler.
Thomas Grace fait son entrée, relativement anodine malgré sa bagarre initiale. Mais cette tête brûlée s’épanouira un peu dans les épisodes à venir. Les scènes d’émotion sont magnifiquement assurées par Jennifer Garner. Son personnage traverse depuis longtemps une crise de confiance, ne pouvant combler le vide laissé par la disparition de Vaughn, se mêlant à la joie d’être bientôt mère. Quel changement chez l’actrice ! Victor Garber, tout en sobriété, est une présence réconfortante. Ajoutons l’apparition de la toujours sensuelle Rachel Nichols. Tout marche dans cet épisode enlevé.
IS =
- Départ de Greg Grunberg (Eric Weiss) de la série. L’acteur souhaitant s’investir dans d’autres projets. Il ne reviendra qu’une fois : dans l’épisode Portée disparue. Michael Vartan s’absente temporairement de la série à partir de cet épisode, mais c’est toujours sa voix qui présente les flash-backs récapitulatifs des épisodes (« Previously on Alias »).
- Nouveau changement de générique : cette fois, tous les acteurs réguliers sont représentés à l’écran, contrairement à Jennifer Garner seule dans la saison précédente. La musique de J.J.Abrams reste inchangée.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Alias"
De même qu'Anthony Head pour les "Previously on Buffy The Vampire Slayer".
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Alias"
Pour Vaugh, ils auraient pu trouver un autre patronyme non parce que vraiment,
- Spoiler:
- André Michaux, le nom français bateau, ils ont pas trop fait dans l'originalité
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Alias"
Estuaire44 a écrit:De même qu'Anthony Head pour les "Previously on Buffy The Vampire Slayer".
Oui, j'avais reconnu sa voix dans les intros. "In every generation, there is a Chosen One..." J'trouve que c'est une bonne idée, on établit tout de suite un lien entre l'épisode et le spectateur.
Ah c'est clair que le coup du patronyme de Vaughn m'a bien fait rire la première fois ! Bon, mais "Renée Rienne", c'est pas mal non plus je trouve.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Alias"
Oui, aussi.
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
91. Dans l'ombre
5.03 Dans l'ombre (The Shed) :
Scénario : Breen Frazier
Réalisation : Tucker Gates
Résumé (par Patricks) : Sydney est inconsolable de la mort de Vaughn. Marshall apprend qu’une attaque a eu lieu à Instanbul dans un centre de produits toxiques russes pour le compte de Dean. Le nouvel équipier, Thomas Grace, ne plait guère à Sydney. Sloane bénéficie d’une libération conditionnelle.
Les temps changent : moins d’action pour Sydney pour cause de grossesse (cela ne l’empêche pas de monter 10 étages à pied en deux minutes : magie du montage), et du coup, c’est Rachel Gibson qui est au centre. Après Syd et Nadia, c’est au tour de la jolie blonde de découvrir qu’elle travaillait pour les méchants, et qui doit immédiatement s’improviser agent double. Cette idée tourne au procédé : deux fois c’était limite, trois fois, on exagère. Heureusement, la double intrigue du jour est très excitante : baptême du feu pour Miss Gibson, contre duel psychologique pour Sloane, tout en introduisant le personnage de Kelly Peyton. La mécanique narrative de Breen Frazier s’accélère peu à peu, jusqu’à devenir oppressante dans le dernier tiers.
Errant dans sa solitude, Sydney est en pleine détresse. Le travail devient alors pour elle un moyen de tenir le coup, soit l’exact inverse quand elle était agent double. Bien calculé ! Selon une bonne vieille tradition, Sydney partage la défiance initiale du spectateur face à Grace, remplaçant de Vaughn, aussi fonceur que loup solitaire (la scène de la poursuite en voiture en donne une idée). Balthazar Getty est très bien dans le rôle, mais est engoncé dans un personnage monolithique. On a plus d’empathie pour Rachel Gibson, personnage fragile devant faire face à l’effondrement de son monde. La scène de révélation est très bien dialoguée, et n’a pas peur de prendre son temps. Sa peur et son abnégation mélangées sont visibles quand elle trahit Dean sous ses yeux. Mais le danger ne vient pas de lui, mais de la bonne copine, Kelly Peyton, auquel Amy Acker impose une fausse douceur très judicieuse. La scène où elle tombe le masque la rend aussi sinon plus redoutable que Dean, c’est dire ! Le suspense monstrueux de cette scène très longue est parachevé par une utilisation judicieuse de la pyrotechnie. Rachel Nichols est très convaincante, et on attend de la voir plus sur le terrain, car la scène d’introduction nous a mis en appétit !
Sloane court après un remède pour sa fille. Seul son vieil ami Alexander (Jack Laufer, très charismatique) peut le lui donner. Le scénariste est très inspiré pour les scènes Dixon-Sloane, mais que dire du twist final, d’une intensité orageuse, dans laquelle Sloane fait face à la mort avec un courage impressionnant : une pépite Hitchcockienne, qui fait de cet épisode un nouveau rendez-vous à ne pas manquer.
IS = Entrée en scène du dernier personnage principal de la série : Kelly Peyton, jouée par Amy Acker. Elle sera créditée à partir de l’épisode 10 au générique. Amy Acker fut une des candidates malheureuses au rôle de Nadia Santos.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
92. En péril
5.04 En péril (Mockingbird) :
Scénario : Drew Goddard
Réalisation : Frederick E.O.Toye
Résumé (par Patricks) : Dans un casino, Sydney gagne au jeu. Elle fait diversion pour cambrioler et obtenir des archives. Rachel doit retourner à Prague dans son ancien bureau où ses collègues ont été tués. Le but est de dévaliser le compte de de Gordon Dean.
Une fois acceptée la quadrature du cercle de la saison (la grossesse de Jennifer Garner incluse dans le scénario fait que nous avons un agent de terrain enceinte), l’épisode devient vite captivant. L’introduction d’un agent inexpérimenté, Rachel Gibson, apporte une touche de fraîcheur dans l’univers des agents de terrain assermentés. Les deux missions du scénario de Drew Goddard nous tiennent en leur pouvoir, particulièrement dans le dernier tiers, à suspense maxima. Le duo diabolique Dean-Peyton est suffisamment doué pour faire couler quelques sueurs froides. Le procès de Sloane est également très intéressant. Cette saison 5 a vraiment le vent en poupe !
Agent « d’arrière-garde », Rachel n’a pas l’expérience du terrain. Une vérité rentrant en conflit avec sa volonté d’être la plus active possible à l’APO pour réparer son allégeance involontaire à Dean. Rachel Nichols est très émouvante dans son dilemme. Gibson fait l’apprentissage difficile du vrai métier d’espion (sentiments à la corbeille, stress permanent). De ce côté, cette saison se dirige intelligemment vers une fin prévue à l'origine, avec le passage de témoin entre Sydney et elle. Une fin passée sous silence à cause de l'annulation prématurée de la série. A Prague, elle doit revenir sur les lieux où moururent ses amis (forte lutte contre son désespoir), et fouiller dans sa mémoire pour aider Dixon et Grace en danger de mort. La fenêtre ouverte sur les moyens tordus imaginés par les paradis fiscaux est également à relever, avec cette banque mouvante qui braque des flingues sur les clients, et au protocole paranoïaque.
Toutefois, c’est la deuxième mission qui nous intéresse le plus, avec Sydney en future maman bling-bling qui triche au casino, bien aidée par sa grossesse. Mais le suspense explose à la puissance 1000 quand Sydney et Rachel, enfermée dans le coffre, sont toutes deux piégées dans une voiture suspendue à 60 mètres du sol !! Dean et Peyton dirigent la danse, et le suspense qui s’étire en longueur, fait se hérisser le poil ! Le dénouement sonne comme une libération, y compris pour le spectateur !
Sloane va bientôt être définitivement condamné, lui qui semblait avoir retrouvé le chemin de la rédemption. Mais on lui offre de faire un pacte avec le Diable (dont on ne sait encore de qui il prendra les traits) contre sa libération. On admire le personnage qui ne nie en aucun cas ses crimes passés, mais exprime son désir de changer. Aussi convaincant en repenti encore tenté par les ténèbres qu’en Big Bad, Ron Rifkin continue d’impressionner. Encore un épisode réussi !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
93. A l'air libre
5.05 À l'air libre (Out of the box) :
Scénario : Jesse Alexander
Réalisation : Jay Torres
Résumé (par Patricks) : Libéré dans des conditions douteuses, Arvin Sloane veut être réintégré à l’APO. Un entrepôt de stockage de l’armée est attaqué en Allemagne. On apprend que Sloane a été blanchi de la justice par …Dean.
Jesse Alexander fusionne les deux intrigues de la saison (Prophet Five et situation d’Arvin Sloane) via un brillant twist promettant à l’avenir des incommensurables conflits d’intérêts. En attendant, on applaudit le retour de Renée Rienne. La situation du jour est classique mais efficace : Syd, Thomas, Renée, et son père sont barricadés dans un immeuble cerné par des bad guys. Le scénariste n’évite pas quelques délayages, des instants d’immobilisme meublés par des dialogues pas toujours nécessaires. Mais la sauce prend, et il y’a bien sûr un double jeu là pour nous secouer.
Le très renommé acteur belge Patrick Bauchau met tout son grand talent au service de la série. Son duo avec Elodie Bouchez donne des dialogues en français assez étendus pour une série américaine. Renée est plaisamment trouble : tueuse à gages mais aux points faibles qui l’humanisent, avec notamment sa quête du père. Elle montre ici un visage frêle, sensible, registre dans lequel Elodie Bouchez est irréprochable. Chaque personnage a une part à accomplir : Grace est l’homme d’action : sorties téméraires, attaques au culot, pour retarder l’ennemi. Sydney dirige les opérations, élabore des plans de bataille, Renée prend soin de son père, objet des convoitises de l’ennemi. L’impressionnant déploiement de forces de leurs adversaires donne un côté désespéré à la situation. Toutefois, le suspense ne prend pas tout à fait, car les menaces restent suspendues, on ne voit pas l’ennemi avancer. Tout est un peu trop suggéré. Certes, cela rend le coup d’éclat final… éclatant, mais tout ce qui a précédé est un peu mou. Le twist final est vraiment étonnant, débouchant sur un mexican standoff (tout le monde braque tout le monde), soit la formule de suspense frénétique par excellence. Dans Alias, la fin d’une mission/intrigue est toujours climatique !
Sloane renoue avec ses démons. Pour satisfaire l’homme qui l’a libéré (twist !), il recourt à un bon vieux chantage des familles. Mais on sent qu’il a changé. Sloane fait chanter la sénatrice dans une séquence d’anthologie : chaque mot est du venin, il alterne poses caressantes, et exigences tyranniques... quel numéro ! Mais on le voit aussi mal à l’aise, peiné, à l’idée de redevenir un Big Bad. Sloane ou la rédemption impossible, Ron Rifkin a tout compris à son personnage.
IS = Le générique de fin est réorchestré. Il a désormais une allure plus « JamesBondienne ».
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Alias"
Merci Dearest pour tes reviews que je lis avec intérêt !!
Ce travail était salutaire, proposer un autre regard, une autre vision sur la série. Les seules reviews de Patricks m'étaient devenues insupportables et sans intérêt, vu que c'était devenu du ALIAS-bashing à chaque épisode...
Je suis un très grand fan de la série, qui me rappelle beaucoup Mission : Impossible, que j'adore également. Certains épisodes, certains éléments semblent clairement y faire référence parfois !
Ce travail était salutaire, proposer un autre regard, une autre vision sur la série. Les seules reviews de Patricks m'étaient devenues insupportables et sans intérêt, vu que c'était devenu du ALIAS-bashing à chaque épisode...
Je suis un très grand fan de la série, qui me rappelle beaucoup Mission : Impossible, que j'adore également. Certains épisodes, certains éléments semblent clairement y faire référence parfois !
HellKnight- Roturier(e)
- Age : 41
Localisation : Lille
Date d'inscription : 15/12/2013
Re: Série "Alias"
Merci beaucoup pour cet encouragement, HellKnight. Que ce soit ton premier message hors présentation est le plus beau compliment que tu pouvais me faire.
Je comprends tout à fait qu'on puisse ne pas aimer la série (je l'ai noté dans l'introduction sur le site). La série est intéressante dans la mesure où ses atouts deviennent ses plus grosses tares chez ceux qui ne l'aiment pas. La frontière brouillée entre bien et mal, surtout au niveau de Sloane et même un peu Jack, ou une Mythologie très complexe, vont autant attirer certains que repousser d'autres. C'est pourquoi proposer deux points de vue opposés me paraît juste.
Qu'est-ce que tu aimes dans Alias ? Quels personnages, quels épisodes, quelles saisons, quels arcs ?...
Patricks, no soucy, j'ai bientôt terminé. Encore une semaine, allez courage !
Je comprends tout à fait qu'on puisse ne pas aimer la série (je l'ai noté dans l'introduction sur le site). La série est intéressante dans la mesure où ses atouts deviennent ses plus grosses tares chez ceux qui ne l'aiment pas. La frontière brouillée entre bien et mal, surtout au niveau de Sloane et même un peu Jack, ou une Mythologie très complexe, vont autant attirer certains que repousser d'autres. C'est pourquoi proposer deux points de vue opposés me paraît juste.
Qu'est-ce que tu aimes dans Alias ? Quels personnages, quels épisodes, quelles saisons, quels arcs ?...
Patricks, no soucy, j'ai bientôt terminé. Encore une semaine, allez courage !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Alias"
Bah, qu'est-ce que ça dérange, de parler de la série ou les reviews de Dearesttara ? Je ne vois pas le problème !!
Au contraire, des années après, qu'il y ait encore des personnes pour parler de la série, la regarder avec plaisir, je trouve ça très bien !! ^^
Pour te répondre, Dearesttara : c'est le rythme particulier donné à la série, les idées, la mythologie autour de Rambaldi, présente dès le début (le tatouage sur la main d'Anna Espinosa), les compositions de Michael Giacchino... J'ai aimé toutes les saisons, même s'il faudrait que je revois la Saison 5. Les cliffhangers d'anthologie, aussi. Qui marquent l'esprit, dont on se souvient des années après.
Au contraire, des années après, qu'il y ait encore des personnes pour parler de la série, la regarder avec plaisir, je trouve ça très bien !! ^^
Pour te répondre, Dearesttara : c'est le rythme particulier donné à la série, les idées, la mythologie autour de Rambaldi, présente dès le début (le tatouage sur la main d'Anna Espinosa), les compositions de Michael Giacchino... J'ai aimé toutes les saisons, même s'il faudrait que je revois la Saison 5. Les cliffhangers d'anthologie, aussi. Qui marquent l'esprit, dont on se souvient des années après.
HellKnight- Roturier(e)
- Age : 41
Localisation : Lille
Date d'inscription : 15/12/2013
Re: Série "Alias"
Et donc que te répondre... Tu as raison ? Tu as tort ? Me voici convaincu ?? (non, je ne pense pas que le but ici est de convaincre un autre de quoi que ce soit... )
Je pense que nous avons tous compris que tu détestais profondément la série. Et que certains l'apprécient, l'aiment t'es peut-être tout autant insupportable.
Je pense que nous avons tous compris que tu détestais profondément la série. Et que certains l'apprécient, l'aiment t'es peut-être tout autant insupportable.
HellKnight- Roturier(e)
- Age : 41
Localisation : Lille
Date d'inscription : 15/12/2013
Re: Série "Alias"
Cela m'insupporte de voir porter aux nues (mais pas par l'ensemble de ce forum, Dearesttara, Séribibi et toi) une telle daube. C'est une série kleenex comme dirait Denis, à jeter après usage. A part Ron Rifkin, il n'y a rien à sauver dans cette bouse. Les ficelles sont grosses, les tourtereaux vedettes ont le charisme d'une endive. "Alias", dans l'histoire des séries", c'est un peu le niveau de la télé réalité - née à la même époque - par rapport à la télévision.
Au fil des ans je vois des chefs d'oeuvre comme "Les envahisseurs" disparaître de l'univers audiovisuel, au profit d'un nivellement par le bas. Quant à "Mission Impossible", c'est vraiment faire injure à la série que de lui comparer Alias. Je le dis d'autant plus objectivement que ce n'est pas moi qui ait chroniqué les missions de Jim Phelps. La série IMF date de 1966 et l'on en parle encore en 2013, 47 ans après.
Que dira ton dans quelques décennies d'Alias ?
Il m'est pénible de voir une série aussi surestimée, alors qu'elle a été faite pour de la consommation immédiate. De voir étiquetée grande cuisine ce qui n'est que du fast food.
J'ai fait des tas de chroniques, et l'on dirait que c'est la seule dont on se souvient, parce que j'ai été objectif devant le désastre.
Pour info, cette série est restée des années sans trouver de chroniqueur. Il y avait une liste de séries prioritaires à chroniquer selon Steed3003 et j'ai choisi (évidemment sans connaître, je ne suis pas maso).
Quand je pense que j'ai hésité entre ce machin et "Opération vol", je ne me le pardonnerai jamais.
Au fil des ans je vois des chefs d'oeuvre comme "Les envahisseurs" disparaître de l'univers audiovisuel, au profit d'un nivellement par le bas. Quant à "Mission Impossible", c'est vraiment faire injure à la série que de lui comparer Alias. Je le dis d'autant plus objectivement que ce n'est pas moi qui ait chroniqué les missions de Jim Phelps. La série IMF date de 1966 et l'on en parle encore en 2013, 47 ans après.
Que dira ton dans quelques décennies d'Alias ?
Il m'est pénible de voir une série aussi surestimée, alors qu'elle a été faite pour de la consommation immédiate. De voir étiquetée grande cuisine ce qui n'est que du fast food.
J'ai fait des tas de chroniques, et l'on dirait que c'est la seule dont on se souvient, parce que j'ai été objectif devant le désastre.
Pour info, cette série est restée des années sans trouver de chroniqueur. Il y avait une liste de séries prioritaires à chroniquer selon Steed3003 et j'ai choisi (évidemment sans connaître, je ne suis pas maso).
Quand je pense que j'ai hésité entre ce machin et "Opération vol", je ne me le pardonnerai jamais.
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
Heureusement qu'il y a les critiques de Patricks car on aurait sinon tendance à penser qu'Alias est la série culte incontestable...HellKNIGHT a écrit:Les seules reviews de Patricks m'étaient devenues insupportables et sans intérêt, vu que c'était devenu du ALIAS-bashing à chaque épisode...
Invité- Invité
Re: Série "Alias"
La série n'a jamais été encensée (je ne suis pas moi-même un inconditionnel, tout en l'appréciant, malgré ses défauts) : il y a toujours eu ses fans et ses détracteurs (et les gens qui se trouvent au milieu), étant donné son caractère particulier, sa façon de mélanger les genres. Le problème c'est que là Patricks fait un lynchage en règle et non une critique...et surtout, pourquoi à propos d "Alias" ? Il y a tellement plus mauvais ne serait-ce d'un point de vue technique...
Dire que Alias est une daube me semble un poil exagéré, surtout que les séries véritablement daubesques fleurent bon dans les années 90 et 00. Pourquoi donc celle-ci, qui justement apportait, ne serait-ce par la forme et son caractère "innovant", un peu de sang neuf au milieu d'autres ultra-formatées de cette période ?
Des daubes, il y en a partout, même dans les anciennes séries, (même parmi les anciennes séries dites cultes).
Dire que Alias est une daube me semble un poil exagéré, surtout que les séries véritablement daubesques fleurent bon dans les années 90 et 00. Pourquoi donc celle-ci, qui justement apportait, ne serait-ce par la forme et son caractère "innovant", un peu de sang neuf au milieu d'autres ultra-formatées de cette période ?
Des daubes, il y en a partout, même dans les anciennes séries, (même parmi les anciennes séries dites cultes).
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Alias"
A HellKnight : Quand Patricks aime une série, il est un excellent chroniqueur. Si tu regardes ses critiques d'Hawai police d'Etat ou surtout son gros travail de documentation sur la collection Hitchcock (même si on peut contester ses notes, comme tout chroniqueur), tu verras que "Alias" n'est qu'un cas isolé dans tout ce qu'il a fait. Il fait en ce moment les critiques de l'excellente Médium, et je le suis assidûment.
Pour info, je considère Alias comme une série révolutionnaire, excellente - bien que non sans défauts, mais je n'utiliserai pas le terme culte. L'avenir nous dira si elle mérite ce terme.
Pour info, je considère Alias comme une série révolutionnaire, excellente - bien que non sans défauts, mais je n'utiliserai pas le terme culte. L'avenir nous dira si elle mérite ce terme.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Alias"
"Le saint" est considéré comme une série-culte... Là-aussi on peut se poser des questions...
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
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