Série "Supernatural"
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Lala
Estuaire44
Cetp65
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CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: Les SÉRIES TÉLÉ, FILMS, ACTEURS, ACTRICES & autres Artistes :: Les Séries Télé
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Re: Série "Supernatural"
Le formidable The Third Man marque indubitablement le premier chef d'oeuvre de cette sixième saison, grâce à un retour de Castiel tenant toutes es promesses. Notre Angel of the Lord préféré se montre toujours d'une richesse aussi inépuisable, entre dimension divine, volonté de fer attenant parfois à la férocité et décalage souvent hilarant avec le quotidien de l'humanité. Dans son proverbial trench-coat à la Columbo, Misha Collins joue avec une prodigieuse virtuosité du caractère à la fois immanent et tourmenté de l'Ange. Les auteurs s'offrent même un piquant clin d'oeil à un certain subtext de la relation Dean/Cas que l'on retrouve à de multiple reprises lors de fanfics parfois bien délurés. Les différents effarants pouvoirs de Cas se voient également mis en scène avec une parfaite fluidité, l'équipe ayant visiblement apprécié les Ailes du Désir, de Wim Wenders. The Third Man se définit comme une superbe carte de visite pour Castiel, exprimant parfaitement les vastes potentialités de cette entité boostant toujours autant Supernatural.
La venue de l'Ange marque également un passionnant élargissement de la cosmologie de la série, avec la confirmation du conflit que l'on subodorait entre Cas et Raphaël, l'ultime rescapé de la joyeuse fratrie; mais surtout l'irruption du facétieux Balthasar comme troisième force. Balthasar présente le grand mérite de représenter un profil psychologique des plus stimulants à la fois cynique, jouisseur, classieux et éperdu de liberté nouvelle. Comme un écho du Trickster, dont il constitue un digne remplaçant, plus ambitieux. Un beau combat s'annonce, cette trame s'annonçant autrement plus stimulante que celle de Sam, d'autant que l'on se dit que l'équivalent doit se trouver en Enfer, avec une rivalité Meg et Crowley. La réussite de l'épisode se voit confortée par quelques à-coté gratinés, comme l'Impala écrasant la caisse high tech de Sam, les morts spectaculaires des policiers, à l'excellent humour morbide, où cette bonne idée des artefacts divins, renforçant encore la proximité de Supernatural avec ce joyau du JDR que, cosntitue In Nomine Satanis/Magna Veritas. La saison semble prendre ici son envol! (****)
La venue de l'Ange marque également un passionnant élargissement de la cosmologie de la série, avec la confirmation du conflit que l'on subodorait entre Cas et Raphaël, l'ultime rescapé de la joyeuse fratrie; mais surtout l'irruption du facétieux Balthasar comme troisième force. Balthasar présente le grand mérite de représenter un profil psychologique des plus stimulants à la fois cynique, jouisseur, classieux et éperdu de liberté nouvelle. Comme un écho du Trickster, dont il constitue un digne remplaçant, plus ambitieux. Un beau combat s'annonce, cette trame s'annonçant autrement plus stimulante que celle de Sam, d'autant que l'on se dit que l'équivalent doit se trouver en Enfer, avec une rivalité Meg et Crowley. La réussite de l'épisode se voit confortée par quelques à-coté gratinés, comme l'Impala écrasant la caisse high tech de Sam, les morts spectaculaires des policiers, à l'excellent humour morbide, où cette bonne idée des artefacts divins, renforçant encore la proximité de Supernatural avec ce joyau du JDR que, cosntitue In Nomine Satanis/Magna Veritas. La saison semble prendre ici son envol! (****)
Estuaire44- Empereur
- Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
La saison 6 connait un démarrage très moyen. Je n'ai pas du tout apprécié cette idée de Sam sans âme. Du moins au début : la géniale ''parodie'' de X-Files qu'est Clap your hands if you Believe transforme ce défaut en qualité indéniable ! . Le premier chef d"œuvre de la saison est pour moi You can't handle the truth.
Par contre, tu va devoir bientôt affronter deux navets : Live Free Or Twi-Hard et Family Matters ! On a rarement vu pire dans la série !
Par contre, cette saison comporte des épisodes grandioses, certains comptent parmi les meilleurs de la série (The French Mistake, Frontierland ou encore le merveilleux final)
Par contre, tu va devoir bientôt affronter deux navets : Live Free Or Twi-Hard et Family Matters ! On a rarement vu pire dans la série !
Par contre, cette saison comporte des épisodes grandioses, certains comptent parmi les meilleurs de la série (The French Mistake, Frontierland ou encore le merveilleux final)
Cetp65- Prince(sse)
- Age : 32
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 01/08/2010
Re: Série "Supernatural"
Il est toujours bien trouvé pour une série de dédier un épisode, souvent passablement décalé, à un second rôle particulièrement émérite. Alex, les Bandits Solitaires ou l’Homme à la Cigarette ont eu droit à cet honneur par le passé, avec toujours une retentissante réussite à la clé. Il n’était que le justice qu’un tel hommage soit accordé au formidable Bobby, compensant ainsi la trop fugitive apparition du pilote de saison. Weekend at Bobby’s (titre génial) se révèle un exercice de style parfaitement abouti, centré sur le quotidien dual de l’individu, entre Country et chasse aux démons, multipliant les excellents gags comme les scènes chocs. Le tout sur un tempo hyper dynamique et empreint d’un humour noir des plus férocement jubilatoires. L’intrigue, particulièrement riche, autorise un fin profil psychologique de Bobby, comme de sa relation paternelle avec les Winchester. L’aventure des derniers, suivie en parallèle, rappelle la technique de The Zeppo, l’un des chefs d’œuvre de Buffy. Parmi d’autres percutants seconds rôles, on apprécie particulièrement le retour très amusant de Rufus Turner, avec un Steven Williams absolument étonnant dans le registre de l’humour. Après Skinner, on retrouve X, nous voici bien gâtés !
Et l’Incendiaire est également de la partie car l’épisode représente une nouvelle occasion de s’incliner bien bas devant le génie de Mark Sheppard, qui nous aura tant régalé de méchants hors normes, extravertis et totalement jouissifs, de série en série. Crowley restera sans doute comme son chef d’œuvre, brillantissime, irrésistible d‘humour cynique et très vert. Ses confrontations avec Bobby sont incroyablement gouteuses, on s’en pourlèche. Apprendre qu’il règne désormais sur l’Enfer représente l’une des meilleures nouvelles de ce début de saison, le public étant désormais certain de bien s‘amuser. Au-delà de sa virtuosité et d‘une bande son quatre étoiles, Weekend at Bobby’s joue un rôle important dans la mise en place du nouvel univers (passablement enfiévré) de Supernatural. Après le problème de l’âme de Sammy, Balthasar recherchant des âmes ou Crowley continuant son trafic, il semble que l’âme doive devenir un concept majeur de la saison. A noter d’amusants clins d’œil à Highlander, Crowley se nommant en fait Macleod et se révélant un Ecossais pur sucre. Son château ressemble d’ailleurs trait pour à celui des Immortels ! (****)
Et l’Incendiaire est également de la partie car l’épisode représente une nouvelle occasion de s’incliner bien bas devant le génie de Mark Sheppard, qui nous aura tant régalé de méchants hors normes, extravertis et totalement jouissifs, de série en série. Crowley restera sans doute comme son chef d’œuvre, brillantissime, irrésistible d‘humour cynique et très vert. Ses confrontations avec Bobby sont incroyablement gouteuses, on s’en pourlèche. Apprendre qu’il règne désormais sur l’Enfer représente l’une des meilleures nouvelles de ce début de saison, le public étant désormais certain de bien s‘amuser. Au-delà de sa virtuosité et d‘une bande son quatre étoiles, Weekend at Bobby’s joue un rôle important dans la mise en place du nouvel univers (passablement enfiévré) de Supernatural. Après le problème de l’âme de Sammy, Balthasar recherchant des âmes ou Crowley continuant son trafic, il semble que l’âme doive devenir un concept majeur de la saison. A noter d’amusants clins d’œil à Highlander, Crowley se nommant en fait Macleod et se révélant un Ecossais pur sucre. Son château ressemble d’ailleurs trait pour à celui des Immortels ! (****)
https://www.youtube.com/watch?v=6sRn7XaAGJM
https://www.youtube.com/watch?v=B1AJrcE7Ifg&feature=related
Dernière édition par Estuaire44 le Ven 13 Jan 2012 - 21:28, édité 1 fois
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Supernatural"
En tout cas, Crowley aura un rôle très important !
Cetp65- Prince(sse)
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Re: Série "Supernatural"
Excellente nouvelle !!!
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Live Free or Twi-Hard frappe un grand coup lors de sa scène introductive, avec un mordant pastiche de Twilight. Pour que l’on comprenne bien les personnages se prénomment Kristen et Robert, tandis que la mièvrerie sucrée et la nunucherie prépubère règnent en maître. On reste plié de rire en reconnaissant certains des passages les plus ridicules de "l’œuvre", tandis que l’acteur se livre à de louables efforts pour paraître aussi nul que son modèle, inutilement car il n’existe qu’un seul Robert Pattinson par génération. Après le générique, Supernatural continue à rugir d'un juste courroux, en pourfendant cette fois les innombrables misérables clones de Twilight, avec un exécution en règle du pseudo Gothisme (genre Mensonge chez Buffy). Les auteurs y vont à fond, on applaudit d’ailleurs des deux mains car ii s’avère toujours particulièrement énervant de se pointer à la FNAC et consort pour se trouver face à des amoncellements de ce genre de bouillie, pour ensuite découvrir une relative pauvreté de choix au niveau du vrai Fantastique. On en reste sur le Cullen, et on en a un peu assez de ces idioties, maintenant. On regrette de voir Anne Rice indirectement associée à la chose, mais on s’amuse franchement durant tout ce segment. Et puis voir les frérots tenter de repérer des vampires dans une boite de nuit, puis les occire dans l’arrière cour avant qu’ils ne boivent la fille, cela nous rappelle le Bronze.
Le problème reste que tout ceci ne constitue qu’une introduction et que durant tout le reste l’épisode renoue avec la vieille malédiction voulant que les vampires de Supernatural soient immanquablement ratés. Aucun trouble, aucun frisson, des personnages minimalistes et déjà vus lors des saisons antérieures, après Djinns et Métamorphes. Les décors sont également tartes, mais moins que le super plan des méchants, totalement idiot et sommaire. Le pire demeure sans doute le chef, avec un différentiel de dimension et d’interprétation totalement désespérant comparé à Crowley. C’est le jour et la nuit (si tant est que l’on puisse utiliser cette expression ici). L’Alpha demeure immatériel, même s’il suscite une scène onirique assez réussie. Au total du cuir, des poses plus ridicules qu’effrayantes, et puis rideau. Dean massacre tout le monde à lui tout seul, fingers in the nose, où est l’intérêt ? Sammy/la coquille vide et insensible continue son numéro. L’intérêt n’est pas totalement négligeable mais cette perversion apparaît bigrement moins forte et troublante que lorsque Ruby (la seconde, hein) fait glisser Sam vers le Côté obscur. Cela ne vaut pas décidément pas le coup d’y sacrifier la relation entre les deux frères. Bon, au moins pour les vampires c’est fait cette saison. (**)
Le problème reste que tout ceci ne constitue qu’une introduction et que durant tout le reste l’épisode renoue avec la vieille malédiction voulant que les vampires de Supernatural soient immanquablement ratés. Aucun trouble, aucun frisson, des personnages minimalistes et déjà vus lors des saisons antérieures, après Djinns et Métamorphes. Les décors sont également tartes, mais moins que le super plan des méchants, totalement idiot et sommaire. Le pire demeure sans doute le chef, avec un différentiel de dimension et d’interprétation totalement désespérant comparé à Crowley. C’est le jour et la nuit (si tant est que l’on puisse utiliser cette expression ici). L’Alpha demeure immatériel, même s’il suscite une scène onirique assez réussie. Au total du cuir, des poses plus ridicules qu’effrayantes, et puis rideau. Dean massacre tout le monde à lui tout seul, fingers in the nose, où est l’intérêt ? Sammy/la coquille vide et insensible continue son numéro. L’intérêt n’est pas totalement négligeable mais cette perversion apparaît bigrement moins forte et troublante que lorsque Ruby (la seconde, hein) fait glisser Sam vers le Côté obscur. Cela ne vaut pas décidément pas le coup d’y sacrifier la relation entre les deux frères. Bon, au moins pour les vampires c’est fait cette saison. (**)
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Estuaire44 a écrit: Bon, au moins pour les vampires c’est fait cette saison. (**)[/justify]
Pas tout à fait...
Cetp65- Prince(sse)
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Re: Série "Supernatural"
Amusant, le titre pastiche Die Hard 4, le quatrième film de la pentalogie John McClane dont le titre original est Live Free or Die Hard. Mais c'est étrange, je ne me rappelais pas que Bruce Willis dégommait des vampires.
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série "Supernatural"
Oui la série est toujours aussi référencée cette saison !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
You Can't Handle the Truth réintroduit une idée toujours très plaisante de Supernatural, car ouvrant grand les vannes de l’imagination, celle des divinités païennes du temps jadis (et leurs pittoresques sacrifices humains…). On est vraiment ravi que Lucifer en ait laissé en vie quelques unes après le Panthéon. Veritas (fille de Saturne) est une jolie trouvaille, d’autant que sa belle interprète se montre très convaincante en garce finie. Le coup de l’obligation de dire la vérité n’est pas foncièrement original, mais se voit abordé efficacement, dans ses aspects comiques aussi bien que tragiques, bien supérieurement au The Whole Truth de TZ. Cela permet aussi d’avancer enfin sur la question de la perte de l’âme de Sam, même si l’on peut regretter que cela soit traité comme une mirobolante découverte, alors que nombre de spectateurs avaient déjà du deviner le pot aux roses. Le paroxysme de l’épisode, quand les deux frère expriment leur vérité demeure cependant poignant, mais davantage lors des aveux de Dean sur sa nature de tueur (Jensen est un excellent comédien quoi que l’on en dise). La production apparaît également soignée, avec le sublime décor de la demeure de la déesse (plus classieux encore que chez Glory) et de fort belles mosaïques romaines, cependant le trucage du visage de chat ne s’imposait pas. Par contre on en tombe à la renverse quand on entend que la télévision serait le temple de la vérité du monde moderne, quelle candeur !!! Mulder et les Bandits ont du bien rigoler. The Truth is Out There. On préférait de loin le regard sardonique mais si pertinent que le regretté Trickster portait sur l’Etrange Lucarne. (***)
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Supernatural"
You can't handle the truth est pour moi le premier chef d'œuvre de la saison (la scène du dentiste est vraiment atroce ).
Par contre, Live Free Or Twi-Hard, avec sa parodie facile de Twilight fait parti de mon FLOP 5 de la saison, de même que Family Matters, dont le sujet est également les vampires...
Par contre, Live Free Or Twi-Hard, avec sa parodie facile de Twilight fait parti de mon FLOP 5 de la saison, de même que Family Matters, dont le sujet est également les vampires...
Cetp65- Prince(sse)
- Age : 32
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 01/08/2010
Re: Série "Supernatural"
Je recommande chaudement the Dentist (et sa suite), chef d'oeuvre du Craignos Movie des 90's.
http://www.devildead.com/indexfilm.php3?FilmID=124
http://www.devildead.com/indexfilm.php3?FilmID=124
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Family Matters apparaît rapidement comme un jalon majeur d’une saison dontil renouvelle totalement le paradigme. Le scénario assure en effet une brillante convergence des différents arcs narratifs inaugurés depuis le lancement de la saison, tout en laissant entrevoir un nouveau Player (un de plus !), cette mystérieuse Mère. Le tempo des diverses révélations s’avère bien mieux dosé et construit que lors du pilote de saisons, avec comme point d'orgue un nouveau stand up jouissif du Roi de l’Enfer. Les scènes d’action se montrent efficaces lors de l’assaut du nid des vampires, qui a aussi la bonne idée de solliciter l’imagination. L’Alpha représente d’ailleurs une excellente surprise, avec le premier vampire authentiquement réussi de SPN, débarrassé des grimaces ridicules et doté d’une sobriété lui apportant de la stature. Bon, cela reste un vampire, le coup du "pareil, mais plus costaud" confirme qu’il n’est pas le plus enthousiasment et novateur de la série.
Mise en avant et traitée avec acuité, l’absence de l’âme de Sammy gagne en intérêt, même s’il faudrait instiller encore plus de dinguerie. Les auteurs, sans doute poussés par leur envie de remplir à ras bord l’épisode, commettent cependant quelques impairs. On se demande bien comme Sam a pu devenir un chasseur aussi formidable s’il est aussi dépourvu d’instinct. On ne distingue pas très bien l’intérêt pour Crowley, de ressusciter Sam, d’autant qu’en tant de nouveau Capo di tutti capi de l’Enfer, altérer la prison de l’ancien ne paraît pas une priorité. Mais bon, chez Crowley le tortueux devient un art de vivre, on verra. Surtout il apparaît étonnant que Cas ne perçoive jamais qu’il est en fait entouré de démons, une contreperformance pour le Marteau de Dieu assez contradictoire avec son palmarès ! Les auteurs devraient mieux soigner les détails. En tout cas on est pressé de voir Crowley en commanditaire des Winchester ! (***).
Mise en avant et traitée avec acuité, l’absence de l’âme de Sammy gagne en intérêt, même s’il faudrait instiller encore plus de dinguerie. Les auteurs, sans doute poussés par leur envie de remplir à ras bord l’épisode, commettent cependant quelques impairs. On se demande bien comme Sam a pu devenir un chasseur aussi formidable s’il est aussi dépourvu d’instinct. On ne distingue pas très bien l’intérêt pour Crowley, de ressusciter Sam, d’autant qu’en tant de nouveau Capo di tutti capi de l’Enfer, altérer la prison de l’ancien ne paraît pas une priorité. Mais bon, chez Crowley le tortueux devient un art de vivre, on verra. Surtout il apparaît étonnant que Cas ne perçoive jamais qu’il est en fait entouré de démons, une contreperformance pour le Marteau de Dieu assez contradictoire avec son palmarès ! Les auteurs devraient mieux soigner les détails. En tout cas on est pressé de voir Crowley en commanditaire des Winchester ! (***).
Dernière édition par Estuaire44 le Dim 15 Jan 2012 - 11:43, édité 1 fois
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Supernatural"
All Dogs Go to Heaven contient finalement peu de choses, hormis un astucieux titre référence au film de Don Bluth (au thème très SPN, en fait) et l’idée originale du Skin-walker en toutou de famille. Celle-ci débouche hélas sur un mélo calibré pour faire pleurer dans les chaumières. On avait déjà eu un épisode de werewolf sirupeux, on aimerait bien un peu plus de mordant chez nos amis à quatre pattes. Pas impériaux les quadripodes. Pour le reste on en revient très vite à un schéma ultra classique de Search & Destroy, amplifié par le fait qu’en définitive les Winchester se contentent de flinguer dans le tas. La meilleure scène de l’épisode demeure clairement le numéro de Crowley, dommage que l’on ait pas eu droit à sa réaction après le retour queues basses de ses nouveaux grooms. Une bonne réplique, avec Dean appelant Sam "Dexter" et un panorama plus approfondi et intéressant de son côté psycho. Pour le reste, un coup d'attente et encore des monstres déjà vus, sans même un Alpha en forme d’alibi cette fois-ci. Une étoile de plus pour l’expressivité, parfois sidérante, du chien. (**)
Dernière édition par Estuaire44 le Dim 15 Jan 2012 - 11:41, édité 1 fois
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Family Matters est pour moi un véritable navet ! Seul l'annonce d'Eve en fait un épisode important.
En revanche, j'ai bien aimé All dogs go to heaven.
Ca arrive bientôt !
En revanche, j'ai bien aimé All dogs go to heaven.
L’absence de l’âme de Sammy gagne en intérêt, même s’il faudrait instiller encore plus de dinguerie
Ca arrive bientôt !
Cetp65- Prince(sse)
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Re: Série "Supernatural"
Le désormais fameux générique de Clap Your Hands If You Believe ravira évidemment les Philes de tous poils, même si l’on peut y discerner, une nouvelle fois, une redite : nos amis Réticuliens s’étaient déjà manifestés par le passé, lors de la première apparition du Trickster. L’excellente pastiche (technique très en vogue dans SPN cette saison !) se prolonge avec saveurs avec plusieurs clins d’oeil à l’univers de Chris Carter : la mise en scène des enlèvements, le Tempus Fugit, les impénétrables forêts canadiennes (avec un notamment un plan que l’on pourra trouver très à la Kim Manners) la communauté des chercheurs d’OVNI, voire la maniaquerie mathématique tout à fait semblable à celle du corniaud de Bad Blood. Un bel hommage de SPN à la série qui demeure sa grande inspiratrice (avec aussi une bonne dose de Buffy). Déjà brillant cet aspect rejoint une excursion dans la féérie d’Avalon, pour le coup originale dans Supernatural. La fantaisie y règne mais aussi un vrai danger : les Elfes ne sont pas là pour faire joie. Ces passages nous vaut aussi un moment certainement appelé à devenir culte, quand Dean envoie illico facto la Fée Clochette cramer au micro ondes. Toute la poésie bucolique de Supernatural.
Mais cet épisode décalé déjà particulièrement enthousiasmant et riche achève de verser dans le Dingoland quand on s‘aperçoit que les auteurs ont cette fois trouvé le bon tempo pour le Sammy sans âme. De simplement creux et distant en début de cette saison, il devient ici totalement fêlé du bulbe, totalement hilarant par son côté désaxé et je-m’en-foutiste absolu. Les auteurs pilonnent le public de gags et dialogues irrésistibles, tandis que Padalecki se régale visiblement. La fête est totale puisque Dean se retrouve souvent lui-même souvent au bord de la crise de nerfs ! Clap Your Hands If You Believe confirme le talent de Supernatural pour ses opus décalés, humoristiques et totalement fantaisistes. Il ne faudrait cependant pas que le corps principal de la série parte lui dans tous les sens et que la série devienne un Charmed en plus Gore, une série très sympathique mais trop peu structurée dans sa description du monde fantastique. L’épisode bénéficie d’une nouvelle chambre de motel au décors très soigné, une tradition de Supernatural, ils ‘agit sans doute de la plus belle aperçue depuis le début de la saison ; les mateurs des Gates apprécieront la présence de Robert Picardo, toujours aussi pittoresque. (****)
Mais cet épisode décalé déjà particulièrement enthousiasmant et riche achève de verser dans le Dingoland quand on s‘aperçoit que les auteurs ont cette fois trouvé le bon tempo pour le Sammy sans âme. De simplement creux et distant en début de cette saison, il devient ici totalement fêlé du bulbe, totalement hilarant par son côté désaxé et je-m’en-foutiste absolu. Les auteurs pilonnent le public de gags et dialogues irrésistibles, tandis que Padalecki se régale visiblement. La fête est totale puisque Dean se retrouve souvent lui-même souvent au bord de la crise de nerfs ! Clap Your Hands If You Believe confirme le talent de Supernatural pour ses opus décalés, humoristiques et totalement fantaisistes. Il ne faudrait cependant pas que le corps principal de la série parte lui dans tous les sens et que la série devienne un Charmed en plus Gore, une série très sympathique mais trop peu structurée dans sa description du monde fantastique. L’épisode bénéficie d’une nouvelle chambre de motel au décors très soigné, une tradition de Supernatural, ils ‘agit sans doute de la plus belle aperçue depuis le début de la saison ; les mateurs des Gates apprécieront la présence de Robert Picardo, toujours aussi pittoresque. (****)
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Nouveau bijou que Caged Heat, marqué par le retour particulièrement réussi de la douce Meg. Toujours incarnée par l'incandescente Rachel Miner(Dany California dans Californication), Meg sème le trouble durant ce récit la mettant plus en valeur que lors de son apparition précédente, lors de scènes marquantes et relevant de registres très différents, action, horreur, humour... Le meilleur demeure ses rapports avec un Castiel perturbé de manière hilarante par le sexe (le coup du porno est génial). Par ailleurs l'épisode nous vaut un grande composition de Mitch Pileggi, tandis que l'excellent fil rouge de la saison (un cosmogonie en feu) connaît une nouvelle, progression Cela semble régler pour les Alphas, tant mieux. Crowley est la vedette d'une introduction bien joyeuse comme on aime (un régal), par contre on ne croit pas du tout à sa mort si soudaine (SPN ne va pas se passer d'un tel personnage), de même qu'il est frustrant que son squelette ressurgisse ainsi à, point nommé, sans explication satisfaisante. La gars Cas s'est visiblement fait rouler dans la farine. A suivre. (****)
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Supernatural"
Nouveau pastiche (ou quasi) tant Appointment in Samarra s'apparente à une relecture par Supernatural du délirant et sardonique Dead Like Me. Dean se retrouve ainsi dans une position très similaire à celle de George and Co, tandis que l'histoire nous délivre un joli condensé des diverses tonalités de cette série très à part (humour absurde, questionnement métaphysique, émotion à fleur de peau...). Le Quatrième Cavalier se montre toujours aussi irrésistible d'humour à froid et de distanciation aristocratique (et de passion pour les fast food), tandis que l'on apprécie de retrouver Tessa, un personnage que l'on aime beaucoup, toujours si pleine d'humanité (la colère lui va très bien). Le mano à mano entre Bobby et Psycho Sam se montre haletant à souhait (un montage au rasoir), même si l'on en devine tout de suite la conclusion. Par contre les justifications de l'intervention de la Mort allant récupérer l'âme demeurent assez floues. On sent qu'il fallait bien trouver quelque chose. Après la disparition des Alphas, c'est en effet un passage à une deuxième partie de saison qui se dessine. Joli coup avec le casting tonique de Robert Englund. (****)
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Supernatural"
Après le pastiche des X-Files, Like a Virgin (You're so fine and you're mine, I'll be yours 'till the end of Time) constitue une nouvelle excursion de SPN dans le domaine de la Fantasy. Après le Peuple Fée, c'est au tour des Dragons de s'y coller, avec une véritable avalanche de références culturelles. Le procédé est très amusant mais avive les inquiétudes concernant les risques de dispersion de la série (le coup de la simili Excalibur est assez nunuche). De plus il s'avère frustrant de ne jamais voir ces créatures, mais leurs transformations en humains reste une vieille tradition dans la littérature comme dans les JDR. Avec la réussite du retour du vrai Sam (bon, on se doute bien que le mur va finir pas se fissurer), l'arrivée de la Mère confirme bien le passage à un second temps du récit. L'évènement se montre efficacement mis en scène, mais ce nouveau protagoniste a tout à prouver au sein d'un univers déjà bien rempli. Un enjeu important pour la saison 6, qui recycle avec beaucoup de talent mais dont la Mère et ses mignons représente la seule vraie création jusqu'ici. Pour le reste, la sauvegarde des jeunes femmes reste très classique. (***)
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Supernatural"
Après Appointment in Samarra, que j'ai trouvé assez moyen (il ne vaut que pour la retour de Tessa et de Death) et le non moins moyen Unforgiven, la saison se poursuit sans fausse note jusqu'à un arc final (de l'épisode 19 à la fin) explosif et plein de surprises (bonnes ou mauvaises ). De nombreux chef d'œuvres (dont une parodie de western hilarante et le fameux The French Mistake) ainsi qu'un de mes coups de cœur avec une des meilleures méchantes de la série !
Cetp65- Prince(sse)
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Re: Série "Supernatural"
Première vraie déception de la saison, avec Unforgiven. Ce retour vers le sinistre récent passé de Sam tombe comme un cheveu sur la soupe, succédant à la révélation de la nouvelle super vilaine. On attend une poursuite de l’action et des révélations la concernant, pas un retour misérabiliste sur un page tournée, d’autant que cela n’apporte que du mélo à gros bouillon et un monstre peu relevé. On comprendrait que Sam veuille se racheter par ses actions futures mais alors retracer la route sur des malheurs irratrapables n’a pas de sens. On sent bien qu’il s’agit d’un épisode globalement inutile et à rebrousse temps de la saison. C’est dommage pour les excellentes comédiennes du jour, mais on s’ennuie en songeant déjà à la suite. Une morne parenthèse moralisatrice, sans doute là pour atteindre le nombre requis d’épisodes. Une curiosité, la présence de Pauline Egan, la Erika de Sanctuary (*).
Dernière édition par Estuaire44 le Mer 18 Jan 2012 - 14:29, édité 1 fois
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Mannequin 3: The Reckoning (titre VO encore bien supérieur au VF) permet de mettre fin à la désastreuse option retenue précédemment On s’inscrit ici dans du SPN classique mais solide, valant essentiellement pour les spectaculaires scènes des meurtres. Le thème des mannequins se révèle efficacement exploité, on se situe d’ailleurs nettement plus près des Autons du Docteur que du After Hours de TZ ! Supernatural demeure sans doute l’unique série où une poupée gonflable étrangle son propriétaire ! Hélas l’épisode se voit gâché par du mélo particulièrement larmoyant entre les Winchesters, les deux sœurs, Dean et Lisa… C’est d’autant plus lourd que cela ne révèle rien que l’on ne sache déjà, ne faisant que ressasser du connu au son du violon. (**)
Dernière édition par Estuaire44 le Mer 18 Jan 2012 - 14:30, édité 1 fois
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Supernatural"
The French Mistake constitue bien l’hilarant et si astucieux pastiche du génial A World of Difference que l’on attendait (d’ailleurs l’on remarque que les auteurs ont l’élégance de glisser une allusion à TZ dans les dialogues). Evidemment imaginer que les Winchester, avec leur pedigree et provenant d’un univers surnaturel, réagiraient identiquement au malheureux quidam du modèle n’aurait aucun sens. L’épisode joue au contraire avec une étonnante virtuosité d’entremêlements de vrai et de faux dans la description de "notre" univers, ainsi que du regard ironique jeté par les héros à leurs interprètes. Un excellent humour auto parodique crépite en permanence, tandis que le spectateur s’amuse en permanence à se demander si c’est du lard ou du cochon (notamment pour la bicoque de Paladecki). L’exercice de style se révèle imaginatif et caustique au possible. Tandis que l’équipe technique se régale visiblement, on a même droit à des clins d’œil au changement de producteurs, ou aux supposées rivalités entre les deux vedettes. Les fans seront aux… Anges.
On regrette fortement que les X-Files n’aient pas eu cette idée du méta épisode (on s’en approche dans The L Word avec le tournage du film de Jenny). On adore bien entendu retrouver Ruby/Gen, mais le plus irrésistible demeure encore l’épatant numéro de Misha Collins en abruti congénital, quel acteur ! L’intervention de Virgil permet de maintenir le tempo, avec peut être un nouveau clin d’œil puisque ce Terminator angélique est interprété pat le padre de TSCC. The French Mistake demeurera sans doute le sommet de cette saison, et l’un des tous meilleurs opus décalés de SPN. Pouvoir jongler avec tant d’audace et de talent de ses codes et son univers démontre le niveau d’excellence atteint par Supernatural. Evidemment l’épisode s’adressera avant tout aux amateurs, les private jokes étant incompréhensibles pour les nouveaux venus. On aurait aimé plus de développements sur le choc de lz découverte d’un univers dépourvu de tout élément fantastique (comme dans Last Action Hero), mais l’épisode est déjà rempli à ras bord. (****)
On regrette fortement que les X-Files n’aient pas eu cette idée du méta épisode (on s’en approche dans The L Word avec le tournage du film de Jenny). On adore bien entendu retrouver Ruby/Gen, mais le plus irrésistible demeure encore l’épatant numéro de Misha Collins en abruti congénital, quel acteur ! L’intervention de Virgil permet de maintenir le tempo, avec peut être un nouveau clin d’œil puisque ce Terminator angélique est interprété pat le padre de TSCC. The French Mistake demeurera sans doute le sommet de cette saison, et l’un des tous meilleurs opus décalés de SPN. Pouvoir jongler avec tant d’audace et de talent de ses codes et son univers démontre le niveau d’excellence atteint par Supernatural. Evidemment l’épisode s’adressera avant tout aux amateurs, les private jokes étant incompréhensibles pour les nouveaux venus. On aurait aimé plus de développements sur le choc de lz découverte d’un univers dépourvu de tout élément fantastique (comme dans Last Action Hero), mais l’épisode est déjà rempli à ras bord. (****)
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Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Supernatural"
Effectivement, Unforgiven est un des plus mauvais de la saison. Toutefois, je lui accorde une étoile supplémentaire pour l'interprétation !
J'ai également bien aimé Mannequin 3... avec sa coupable-victime, les scènes entre Dean et Lisa ( ), les scènes de meurtres...
Effectivement, The French Mistake est le sommet de la saison.
J'ai également bien aimé Mannequin 3... avec sa coupable-victime, les scènes entre Dean et Lisa ( ), les scènes de meurtres...
Effectivement, The French Mistake est le sommet de la saison.
Cetp65- Prince(sse)
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Re: Série "Supernatural"
J'ai vu l'épisode trois fois d'affilée, c'est dire !
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Supernatural"
And then there was none sacrifie à ce qui est devenu au fil du temps un marronnier des séries SF : l’adaptation du fameux The Thing de Carpenter, film culte par excellence (tout le rituel est là). Hélas la réussite apparaît bien moindre ici que lors du très similaire Bank Job de Sanctuary, autrement plus ludique, sans même parler de la référence primordiale que demeure le Ice des X-Files. La faute en revient à plusieurs maladresses, comme une mise en scène trop sage et pas assez anxiogène, des cibles entièrement composées de chasseurs, donc ne paniquant pas (pas de tension dramatique, c’est juste un job comme un autre, en plus corsé), la confrontation finale assez ringarde ("j’arrive et je ne suis pas contente ! Tremblez, mortels !"). L’épisode voit aussi la disparition de plusieurs seconds rôles intéressants tandis que l’accumulation des morts réduit mécaniquement leur impact individuel. Une des règles du jeu de SPN a toujours été que les seconds rôles passent puis trépassent, mais on a l’impression que les sorties de Samuel, Rufus et Gwen sont vraiment expédiées (cela sent le début de la fin de saison, les amis, on boucle les dossiers).
On a aussi un problème avec Eve, car ce n’est pas en se limitant aux conclusions ou aux introductions d’épisodes que l’on va devenir une Big Bad de choc. Ceci-dit Eve se réserve sans doute pour le grand final et sa jeune interprète s’avère vraiment remarquable (elle m’a fait autrement froid dans le dos que sa créature un peu tarte). L’épisode a le mérite de lancer Bobby sur le terrain, ce qui arrive trop rarement. Le vieux bob peut encore donner la leçon sans problème aux jeunots. Et puis, d’un point de vue périphérique mais bien réel, And then there was none constitue une vraie friandise pour Philes nostalgiques, avec Skinner et X se fritant comme au bon vieux temps, (ah là là, cette confrontation dans l’ascenseur, c’est loin tout çà). Et puis la créature ressemble parfois pas mal à Purity, en plus faible. Autant dire que l’on attend de pied ferme l’ami Nicholas Lea la saison prochaine (avec le fantasme de voir les Winchester confrontés à un certain Dave Duchovny avant la conclusion des débats).Joli clin do'eil au Shocker de Pileggi. Le passage sur la tombe de Marcus apporte une indéniable émotion, Bobby reste bien un inépuisable atout pour SPN. (**)
On a aussi un problème avec Eve, car ce n’est pas en se limitant aux conclusions ou aux introductions d’épisodes que l’on va devenir une Big Bad de choc. Ceci-dit Eve se réserve sans doute pour le grand final et sa jeune interprète s’avère vraiment remarquable (elle m’a fait autrement froid dans le dos que sa créature un peu tarte). L’épisode a le mérite de lancer Bobby sur le terrain, ce qui arrive trop rarement. Le vieux bob peut encore donner la leçon sans problème aux jeunots. Et puis, d’un point de vue périphérique mais bien réel, And then there was none constitue une vraie friandise pour Philes nostalgiques, avec Skinner et X se fritant comme au bon vieux temps, (ah là là, cette confrontation dans l’ascenseur, c’est loin tout çà). Et puis la créature ressemble parfois pas mal à Purity, en plus faible. Autant dire que l’on attend de pied ferme l’ami Nicholas Lea la saison prochaine (avec le fantasme de voir les Winchester confrontés à un certain Dave Duchovny avant la conclusion des débats).Joli clin do'eil au Shocker de Pileggi. Le passage sur la tombe de Marcus apporte une indéniable émotion, Bobby reste bien un inépuisable atout pour SPN. (**)
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Supernatural"
My Heart Will Go On entremêledeux excellentes idées, avec un total succès. La première consiste au recours à un genre particulièrement riche et fécond de la SF, l’Uchronie. Celle-ci autorise des développements littéraires particulièrement riches et documentés, que l’on n’exige bien en entendu pas d’un épisode de série télé. Le récit se montre néanmoins habile, en demeurant fidèle au cocktail type d’une Uchronie réussie : révélation progressive des distorsions, puis intégration finement amenée de la détermination de l’Instant Zéro, approfondissement des conséquences. Le coup de Balthasar sauvant le Titanic pour empêcher le film est absolument génial, il reste presque dommage qu’il soit mensonger ! Balthasar le Chaotique confirme qu’il constitue une belle réussite de cette saison, comme un Gabriel totalement déchainé par l’effondrement de l’autorité céleste, j’adore sans réserve. On ressent une vraie émotion en retrouvant la toujours épatante Ellen, d’autant que le couple formé avec Bobby se montre tout à fait attachant et sonnant juste.
Ensuite cette saison 6, décidément particulièrement Geek, nous régale d’un excellent pastiche de la souvent sous-estimée saga des Destination Finale (à découvrir). Le Destin se substitue à la Mort (déjà prise par ailleurs !) mais les mécanismes demeurent essentiellement les mêmes. C’est notamment le cas pour les meurtres abominables et hyper sophistiqués, ceux-montrés ici n’ayant rien à envier à ceux des films (hormis malheureusement pour les Winchester, on a plutôt un gag à la Tex Avery). On préfèrera la mort invisible et inexorable des Destination Finale (un courant d ‘air glacé) à la personnification retenue ici. La jeune actrice manque cette fois de cachet, à limage d’ailleurs de son personnage, assez terne (mais peut-être cela est-il voulu). Lier Destinée au bouleversement impliqué par l’annulation de l’Apocalypse est très astucieux, mais les Parques ne cadrent pas vraiment harmonieusement avec el cadre judéo-chrétien retenu. Le dialogue avec Cas se montre percutant, mais aussi prometteur. L’ami Castiel semble filer un mauvais coton, nous indique la Parque ! En tout cas cela fait plaisr de constater que Céline Dion est aussi populaire chez Supernatural que chez Buffy ! (****)
Ensuite cette saison 6, décidément particulièrement Geek, nous régale d’un excellent pastiche de la souvent sous-estimée saga des Destination Finale (à découvrir). Le Destin se substitue à la Mort (déjà prise par ailleurs !) mais les mécanismes demeurent essentiellement les mêmes. C’est notamment le cas pour les meurtres abominables et hyper sophistiqués, ceux-montrés ici n’ayant rien à envier à ceux des films (hormis malheureusement pour les Winchester, on a plutôt un gag à la Tex Avery). On préfèrera la mort invisible et inexorable des Destination Finale (un courant d ‘air glacé) à la personnification retenue ici. La jeune actrice manque cette fois de cachet, à limage d’ailleurs de son personnage, assez terne (mais peut-être cela est-il voulu). Lier Destinée au bouleversement impliqué par l’annulation de l’Apocalypse est très astucieux, mais les Parques ne cadrent pas vraiment harmonieusement avec el cadre judéo-chrétien retenu. Le dialogue avec Cas se montre percutant, mais aussi prometteur. L’ami Castiel semble filer un mauvais coton, nous indique la Parque ! En tout cas cela fait plaisr de constater que Céline Dion est aussi populaire chez Supernatural que chez Buffy ! (****)
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Supernatural"
Frontierland renoue avec le Fantastique/SF très américain qu'est le Weird West. C'est à la fois la spécificité et la limite de cet épisode, que l'on appréciera à l'aune de l'intérêt que l'on porte au western. Il est vrai que cette ville quasi déserte fait un peu toc, mais les différentes références culturelles disséminées de ci de là se montrent volontiers divertissantes. Ackles se montre vraiment amusant en fan de vieux westerns. On apprécie vivement de retrouver le fameux Colt, disparu depuis l'expédition contrer Lucifer, d'autant que la rencontre entre Samuel Colt et Sam sonne très juste. Le Phoénix est également réussi, les scènes de crémation apparaissent réellement impressionnantes. Parallèlement il se confirme confirme que Cass trame un complot en secret, cela promet pour le final de saison. (***)
Mommy Dearest restera comme le grand épisode d'Eve mais aussi comme son chant du cygne. On reste asse pantois de voir ce personnage être aussi rapidement évacué, alors que son potentiel semblait évident. Cela libère sans doute la scène pour l'affrontement céleste, mais l'on reste tout de même sur sa fin. Il reste aussi dommage pour son excellente interprète d'avoir du laisser la place à celle de la mère des Winchester, un peu moins marquante. L'épisode développe toute une remarquable atmosphère inquiétante et tendue, avec plusieurs scènes particulièrement réussie, dont la révélation de l'enfant vampire ou la confrontation avec Eve. L'astuce pour l'abattre se montre surprenante à souhait et constitue un remarquable twiste. La scène de sa mort demeurera l'une des plus horrifiques de la saison ! Remarquable plan empreint de folie latente sur Castiel dans la cafétéria remplie de cadavres, alors que la révélation de son duo avec Crowley laisse espérer le meilleur pour la fin de saison. Joli retour express d'Amber, la saison 6 adore vraiment les retrouvailles, on ne s'en plaint pas.(****)
Après l'épisode spécial Bobby, The Man who would be King se consacre à Castiel et se révèle un authentique chef d'oeuvre dès son étonnante et atypique introduction. Misha Collins, certainement l'un des meilleurs acteurs découverts ans une série ces dix dernières années, nous délivre tout un magnifique récital. Grâce à son talent cette longue confession de l'Ange demeure absolument fascinante de bout en bout, avec un texte aussi subtil qu'émouvant. Le duo avec Sheppard fonctionne du feu de Dieu, tout au long d'une explication parfaitement organisée du complot sous tendant l'ensemble de la saison. Crowley se montre toujours aussi délectable et rusé, Cass a intérêt se méfier, alors que le fossé ne cesse de s'agrandir avec ses amis. The Man who would be King bénéficie également d'une mise en scène particulièrement inspirée, avec notamment de sublimes vues du Paradis. L'ensemble ne se limite pas à l'émotion ou à l'éthéré, délivrant de vraies perles d'humour noir, comme le laboratoire de cauchemar de Crawley. ou son Enfer modernisé. Cette belle réflexion sur la grandeur et les périls de liberté constitue un merveilleux portrait de ce fastueux et complexe personnage qu'est l'Ange du Jeudi. On regrettera simplement son faux pas autour de Superman, peu crédible, à moins qu'il ne s'agisse d'un désir inconscient d'être découvert, comme dirait Frank Black. (****)
Mommy Dearest restera comme le grand épisode d'Eve mais aussi comme son chant du cygne. On reste asse pantois de voir ce personnage être aussi rapidement évacué, alors que son potentiel semblait évident. Cela libère sans doute la scène pour l'affrontement céleste, mais l'on reste tout de même sur sa fin. Il reste aussi dommage pour son excellente interprète d'avoir du laisser la place à celle de la mère des Winchester, un peu moins marquante. L'épisode développe toute une remarquable atmosphère inquiétante et tendue, avec plusieurs scènes particulièrement réussie, dont la révélation de l'enfant vampire ou la confrontation avec Eve. L'astuce pour l'abattre se montre surprenante à souhait et constitue un remarquable twiste. La scène de sa mort demeurera l'une des plus horrifiques de la saison ! Remarquable plan empreint de folie latente sur Castiel dans la cafétéria remplie de cadavres, alors que la révélation de son duo avec Crowley laisse espérer le meilleur pour la fin de saison. Joli retour express d'Amber, la saison 6 adore vraiment les retrouvailles, on ne s'en plaint pas.(****)
Après l'épisode spécial Bobby, The Man who would be King se consacre à Castiel et se révèle un authentique chef d'oeuvre dès son étonnante et atypique introduction. Misha Collins, certainement l'un des meilleurs acteurs découverts ans une série ces dix dernières années, nous délivre tout un magnifique récital. Grâce à son talent cette longue confession de l'Ange demeure absolument fascinante de bout en bout, avec un texte aussi subtil qu'émouvant. Le duo avec Sheppard fonctionne du feu de Dieu, tout au long d'une explication parfaitement organisée du complot sous tendant l'ensemble de la saison. Crowley se montre toujours aussi délectable et rusé, Cass a intérêt se méfier, alors que le fossé ne cesse de s'agrandir avec ses amis. The Man who would be King bénéficie également d'une mise en scène particulièrement inspirée, avec notamment de sublimes vues du Paradis. L'ensemble ne se limite pas à l'émotion ou à l'éthéré, délivrant de vraies perles d'humour noir, comme le laboratoire de cauchemar de Crawley. ou son Enfer modernisé. Cette belle réflexion sur la grandeur et les périls de liberté constitue un merveilleux portrait de ce fastueux et complexe personnage qu'est l'Ange du Jeudi. On regrettera simplement son faux pas autour de Superman, peu crédible, à moins qu'il ne s'agisse d'un désir inconscient d'être découvert, comme dirait Frank Black. (****)
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Supernatural"
J'aime beaucoup And There Were None, ainsi que Mommy Dearest (et sa scotchante révélation finale), mais i lest en effet dommage que les scénaristes se soient si vite débarrassés d'Eve.
My Heart Will Go On est un sommet de la saison, et le retour d'Ellen permet de scènes très émouvantes (Jo aura aussi droit à un come back dans la saison 7, mais légèrement moins marquant).
Frontierland est un de mes coups de cœurs de la série toute entière.
My Heart Will Go On est un sommet de la saison, et le retour d'Ellen permet de scènes très émouvantes (Jo aura aussi droit à un come back dans la saison 7, mais légèrement moins marquant).
Frontierland est un de mes coups de cœurs de la série toute entière.
Cetp65- Prince(sse)
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Re: Série "Supernatural"
Let it Bleed a l’excellente idée de faire appel au Maître de Providence l’une des plus grandes figures du Fantastique/SF. C’est d’autant plus astucieux que l’univers de Lovecraft coïncide effectivement avec bien des aspects du Purgatoire version SPN. Les diaboliques auteurs (pop culture jusqu’au blanc des yeux) poussent même le vice jusqu’à développer ce qui ressemble fort à un scénario de l’Appel de Cthuhu, je suis d’ailleurs intimement persuadé qu’il ont pratiqué cette perle du JDR. L’enquête de Bobby se bâtit solidement et suscite des rencontres réussies comme le geek lovecraftien, que l’on imagine bien chez les Ghostfacers (ils nous manquent !), ou la blonde amie de Bobby, avec un joli twist à la clé (du coup on comprend mieux le coup de l’épée).
L’enlèvement de Lisa et Ben paraît initialement trop classique et téléphoné, c’est le genre de manœuvre que l’on trouve dans des polars de base. Mais le traitement en ressort trépidant à souhait entre scènes d’action et adieux déchirants de Dean. Une magistrale réussite, avec l’humour de Balthasar en prime. Les scènes entre Cas et Crawley se dégustent toujours avec autant d’appétit et l’on apprécie vivement le côté inexorable et tragique de l’affrontement à venir entre les Winchester et l’Ange. La dernière action de ce dernier lance d’ailleurs le grand final, Let it bleed tenant ainsi parfaitement son rôle d’avant dernier épisode de la saison. Le suspense demeure entier, Castiel va-t-il réussir ou non à ouvrir la Porte et que va-t-il en résulter en définitive ? (****)
L’enlèvement de Lisa et Ben paraît initialement trop classique et téléphoné, c’est le genre de manœuvre que l’on trouve dans des polars de base. Mais le traitement en ressort trépidant à souhait entre scènes d’action et adieux déchirants de Dean. Une magistrale réussite, avec l’humour de Balthasar en prime. Les scènes entre Cas et Crawley se dégustent toujours avec autant d’appétit et l’on apprécie vivement le côté inexorable et tragique de l’affrontement à venir entre les Winchester et l’Ange. La dernière action de ce dernier lance d’ailleurs le grand final, Let it bleed tenant ainsi parfaitement son rôle d’avant dernier épisode de la saison. Le suspense demeure entier, Castiel va-t-il réussir ou non à ouvrir la Porte et que va-t-il en résulter en définitive ? (****)
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Re: Série "Supernatural"
Après le traditionnel résumé de saison - The Road so Far- comme toujours excellent, The Man Who Knew Too Much va hélas se révéler une réussite incomplète, au terme d’une saison 6 pourtant relevée. La faute en revient au contre-sens que représente ce retour sur l’éclatement de l’âme de Sam, alors que ce dossier semblait réglé depuis pas mal d’épisode et que l’on attendait avant tout un grandiose mano à mano entre les différentes parties en présence. L’affaissement du mur psychique devait effectivement être traité, mais lors d’un épisode précédent, pas dans le final de saison. De plus le traitement s’en montre assez naïf (Sam doit simplement flinguer ses différentes divisions pour les fusionner) et quelconque sur le plan de la mise en scène. La révélation des tourments de la cage est d’ailleurs strictement la même que précédemment. On bénéficie cependant d’un joli casting, avec la brune Erica Cerra (la Vampire de The L Word !)n tombant à pic pour conclure une saison aux nombreuses beautés féminies (bon, c’est SPN, hein). Mais l’ensemble demeure vraiment trop long : pas moins des ¾ de l’épisode, durant lesquels on ronge son frein en attendant le vrai final.
Celui-ci, bien trop bref, sauve cependant l’affaire grâce à un twist s astucieux et à une nouvelle superbe composition de Misha Collins. Celui-ci excelle particulièrement dans sa peinture de Psycho Castiel, lors du cliffhanger en or massif, une incontournable tradition de SPN. On regrettera cependant que Globalement Bobby et Dean n’accomplissent absolument rien et ne servent que de témoins à la brillantissime fin de partie de l’Angel, face à un Crowley beau joueur et toujours jouissif (on reveut du Sheppard en saison 7 !). Raphael laisse peu de regrets, même si son interprète montre une indéniable présence. La mort de l’hilarant Balthasar attriste, tant le personnage avait encore du potentiel. Après Eve la saison 6 dévore décidément ses enfants et les Winchester seront bien seuls en début de saison prochaine. Après le départ de son fondateur, il se confirme la vitalité et le brio de Supernatural, chronique toujours iconoclaste et Country, divertissante et horrifique, du conflit éternel entre le Bien et le Mal. Elle demeure bie nla figure de proue des séries fantastiques contemporaines et l’on attend de pied ferme la confrontation avec Psycho God, les Winchester vont devoir gérer. Bon courage, les amis ! (***)
Celui-ci, bien trop bref, sauve cependant l’affaire grâce à un twist s astucieux et à une nouvelle superbe composition de Misha Collins. Celui-ci excelle particulièrement dans sa peinture de Psycho Castiel, lors du cliffhanger en or massif, une incontournable tradition de SPN. On regrettera cependant que Globalement Bobby et Dean n’accomplissent absolument rien et ne servent que de témoins à la brillantissime fin de partie de l’Angel, face à un Crowley beau joueur et toujours jouissif (on reveut du Sheppard en saison 7 !). Raphael laisse peu de regrets, même si son interprète montre une indéniable présence. La mort de l’hilarant Balthasar attriste, tant le personnage avait encore du potentiel. Après Eve la saison 6 dévore décidément ses enfants et les Winchester seront bien seuls en début de saison prochaine. Après le départ de son fondateur, il se confirme la vitalité et le brio de Supernatural, chronique toujours iconoclaste et Country, divertissante et horrifique, du conflit éternel entre le Bien et le Mal. Elle demeure bie nla figure de proue des séries fantastiques contemporaines et l’on attend de pied ferme la confrontation avec Psycho God, les Winchester vont devoir gérer. Bon courage, les amis ! (***)
Une excellente revue de The French Mistake
http://www.blogsorciere.com/index.php/2011/06/02/6834--supernatural-615-the-french-mistake
Les Chroniques de ce réjouissant blog
http://www.blogsorciere.com/index.php/Supernatural
Dernière édition par Estuaire44 le Ven 20 Jan 2012 - 10:20, édité 1 fois
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