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Série "Super Jaimie" - Bionic Woman

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Série "Super Jaimie" - Bionic Woman - Page 5 Empty Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman

Message  Estuaire44 Mer 2 Sep 2015 - 22:11

Le système de taux de change fixe n'a été remplacé qu'en 1971 par des changes flottants. Les gens avaient encore en tête la valeur d'un franc pour cinq dollars (et des poussières) qui fut en vigueur durant les années 60, après la dévaluation de 58 et l'instauration du nouveau franc en 1960, qui mit effectivement du temps à entrer dans les mœurs. Dans mon enfance on avait le dollar à cinq francs en tête, même si le dollar a vite dévissé après la fin de Bretton-Woods. Maintenant c'est vrai que "L'homme qui valait trois milliards d'anciens francs", ça le fait moins ! Laughing

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Message  séribibi Mer 2 Sep 2015 - 22:17

"L'homme qui valait 3 milliards de centimes" c'aurait pas été top non plus... Laughing
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Message  Estuaire44 Jeu 3 Sep 2015 - 13:12

Le Retour de la Femme bionique (The Return of the Bionic Woman, 3-01/02, ***)
Dates de diffusion : 14 et 21 septembre 1975

- We planned to keep Michael's surgery a secret as long as Jaimie was in a coma, to spare you... Losing her again.

Après une périlleuse mission, Steve doit se faire réparer les jambes à l’hôpital de l’OSI. Il a la surprise d’y découvrir une Jaimie bien vivante ! Elle avait été placée in extremis en hibernation, le temps de solutionner ses problèmes. Cela fut  caché à Steve pour lui épargner le choc d’une éventuelle seconde issue fatale ! Mais le cerveau de Jaimie a été abimé, elle ne se souvient plus de lui. Steve la ramène à Ojai, mais cela ne provoque que de violentes migraines. Quand une mission est compromise et Jaimie mise en danger à cause des  douleurs suscitées par ses souvenirs épars, Steve comprend qu’il lui faut se mettre en retrait, le temps que Jaimie retrouve éventuellement la mémoire.

L’impact émotionnel du double épisode s’avère moindre que lors de The Bionic Woman, le valeureux Kenneth Johnson ayant à dédier un temps considérable aux contorsions scénaristiques destinées à justifier le retour de Jaimie (sans Urne d’Osiris), mais aussi à justifier qu’elle et Steve ne puissent plus former un couple.

La résurrection ne convainc guère, Johnson ne pouvant qu’avoir recours qu’à des artifices bancals. En soi, l’idée de ne pas vouloir causer de fausses espérances à Steve pourrait passer, mais elle suscite des obstacles logiques. Quid des funérailles, auxquelles on n’imagine pas que Steve ou sa famille n’assistent pas. Oscar est-il allé jusqu’à en simuler de fausses, pour ne pas causer un nouveau chagrin à son agent d’élite ? La farouche volonté de conserver le secret tranche par trop avec l’absence à peu près totale de précautions prises quand Steve et Jaimie séjournent dans le même établissement. Installer le brancard de Steve juste en face de la chambre ouverte de Jaimie paraît assez téléphoné, tandis que le jeu des fortuites visions fugaces de Jaimie se prolonge trop. Johnson a trop à cœur de bien faire et approfondit à l’excès les explications scientifiques, jusqu’à susciter des scènes verbeuses (d’autant que Michel, le médecin sauveur, s’avère d’une remarquable platitude).

Les dialogues abondent aussi quelque peu autour de l’amnésie et des souffrances de Jaimie justifiant qu’elle doive s’éloigner de Steve. Mais l’épisode trouve ici son sujet : l’exaltation de la vie, ayant à se poursuivre quels que soient les obstacles rencontrés en chemin. A côté d’un Lee Majors toujours convaincant sur le registre inhabituel chez lui du sentiment, Lindsay Wagner se montre une nouvelle fois bouleversante. Elle apporte toute sa dimension à ce portrait sensible d’une femme traumatisée émotionnellement et physiquement, mais parvenant à trouver le courage et l’abnégation de poursuivre néanmoins sa route, car donnant un sens à sa vie en se dévouant à autrui. Au-delà d’une mise en place fonctionnelle, on trouve ici l’essence du succès de la série à venir, camper Jaimie non via des exploits de super-héroïne, même si le spectacle se verra assuré, mais davantage par sa psychologie et ses valeurs, portées par une actrice idéale. Le sacrifice personnel de Steve y fait joliment écho, lors d’adieux émouvants mais non lacrymaux.

Aux côtés du duo vedette, on apprécie la prestation solide de Richard Anderson, mais aussi celle de Martin E. Brooks, d’emblée pertinent dans le rôle de Rudy, malgré l’évident maquillage de ses cheveux. Grand spécialiste du genre, Dennis Patrick esquisse un adversaire grand train avec Carlton Harris, qui sera heureusement développé dans Welcome Home, Jamie. Le tournage bénéficie d’excellentes localisations, comme le campus, parfait écrin pour les allées et venues des retrouvailles, ou l’impressionnant site industriel de la centrale thermique, dont les installations se prêtant à merveille aux bondissants tours de force des héros bioniques. On retrouve également avec plaisir les sites d’Ojai visités lors de The Bionic Woman, avec leur agréable architecture californienne.



Carlton Harris, l’adversaire de la seconde partie, interprété par Dennis Patrick sera de retour dans le premier épisode de Super Jaimie.  

Lors de sa confrontation avec Oscar, Steve déclare avoir vu Jaimie en train de parler. Or celle-ci était inconsciente.

La chanson Sweet Jamie, interprétée par Lee Majors est réentendue dans cet épisode.

Steve remplit les verres de jus d’orange pour lui et Jaimie, mais quand il lève le sien, celui-ci est quasiment vide.

Martin E. Brooks entre ici en scène, il est le troisième interprète du Dr. Rudy Wells et le demeurera jusqu’au terme des deux séries bioniques. Il est ici vieilli par un maquillage pour être raccord avec son prédécesseur, un procédé qui sera progressivement abandonné par la suite.

Le tournage a de nouveau réellement lieu à Ojai, site de l’action.

L’hôpital où sont soignés Jaimie et Steve est en fait représenté par l’université Pepperdin, établissement privé situé à Malibu.  De 1976 à 1988, son campus a servi de décor à Battle of the Network Stars, émission d’ABC où les vedettes des séries des trois Networks (ABC, CBS et NBC) s’affrontaient à travers diverses épreuves sportives.

Le site industriel infiltré par Steve et Jaimie est en réalité le Valley Steam Plant, une grande centrale thermique dans la Vallée de San Fernando, près de Los Angeles.

Afin de coller à la prononciation anglaise du terme bionic, les doubleurs français disent bio-ionique au lieu de bionique, comme cela devrait être le cas en français. La bionique est la science qui détermine des modélisations par l’étude du biomécanisme des êtres vivants, en vue de réalisations techniques. Développée à partir des années 60, elle connaît effectivement aujourd’hui des développements dans le domaine des prothèses, mais aussi concernant l’intelligence artificielle, l’aéronautique, la robotique ou la création de substances synthétiques.
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Message  Estuaire44 Jeu 3 Sep 2015 - 16:30

La toute première apparition de Lindsay Wagner à l'écran, dans la série policière Adam-12, en septembre 1971. Elle y joue l'une des vendeuses d'une grande bijouterie, qui  s'est rendue compte qu'une cliente a réussi à substituer une copie à une bague lui ayant été présentée. Ici elle décrit la suspecte aux deux policiers héros de la série.

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Message  Estuaire44 Ven 4 Sep 2015 - 7:38

SUPER JAIMIE SAISON 1 (1976)

Bienvenue, Jaimie (Welcome Home, Jaimie, 1-01/02, ****)
Date de diffusion : 11 et 21 janvier 1976

- Well, I gotta think about your needs too, Oscar. I mean you got a pretty big investment in your bionic woman here, kiddo. I probably cost as much as Steve did.
- Well, not quite six million. I mean, your parts are smaller.

Jaimie s’installe à Ojai, dans une maison louée à la mère de Steve. La mémoire lui revient quant à ce dernier, mais pas les sentiments. Entre deux missions pour l’OSI, elle exerce comme institutrice sur la base de l’US Air Force de Ventura. Le magnat Carlton Harris a découvert le secret de Jaimie. A l’instigation d’Oscar, elle accepte de travailler pour lui et de voler des informations afin de gagner sa confiance et de réunir des preuves sur ses activités illégales. Elle va également sympathiser avec le fils de Carlton, l’honnête Donald.

Peu diffusée en France, la première partie du double épisode se montre pourtant cruciale, car installant véritablement le décor d’une série qui s’émancipe ici de celle dont elle est issue. Steve Austin ne réalise plus qu’une apparition testimoniale, tandis que son relationnel avec Jaimie devient tel qu’il demeurera jusqu’aux téléfilms ultérieurs, essentiellement amical plutôt qu’amoureux. Jaimie s’extirpe enfin d’une succession d’hôpitaux menaçant de devenir monotone (le terne Michel étant heureusement évacué en douceur).Elle s’installe dans le décor de de sa nouvelle vie, entre sa classe de Ventura et sa résidence auprès des parents de Steve.

Cette ultime étape de la longue gestation de Super Jaimie aurait pu résulter mécanique et fonctionnelle, C’est tout le contraire qui se produit. Lindsay Wagner sait nous faire partager pleinement cette sensation de renaissance vécue par une Jaimie pleine courageuse et animée d’un inextinguible appétit de vivre. Kenneth Johnson ne néglige aucune scène, chaque rencontre effectuée par Jaimie (élèves, parents adoptifs, Oscar, Rudy…) se voit dialoguée et filmée avec sentiment. Il aère également l’ensemble en recourant aux fameux Pocket Bionics, ces amusantes utilisations des pouvoirs bioniques dans la vie courante, en dehors des missions, très appréciés par le public et qu’il rendra plus fréquents que dans L’Homme qui valait trois milliards.

La seconde partie achève la mise en orbite de la nouvelle série, en faisant vivre à Jaimie sa première aventure en solo, sans la tutelle de Steve. On apprécie que Johnson nous montre une Jaimie encore logiquement novice et ne manifestant pas la méfiance de ce vieux routier d’Oscar. De manière particulièrement rafraichissante, elle ne se laissera d’ailleurs jamais happer par la paranoïa propre à l’espionnite et conservera un humour et un allant fort entrainants. Malgré ses pouvoirs et l’univers dans lequel elle a pénétré, Jaimie demeurera toujours une jeune femme normale, vive et gaie, (a girl next door, dirait-on aux USA) et non pas une espionne-aventurière de plus, c’est bien cela qui génère l’originalité et la fraicheur inaltérées de la série, avec l’idéal casting de Lindsay Wagner.

L’intrigue demeure en soit assez-partout, mais bénéficie de quelques efficaces retournements de situation. Très astucieusement, Johnson fait en sorte que cela soit le goût du secret d’Oscar qui provoque la chute de la couverture de Jamie, un beau soutien au tempérament moins retors de son héroïne. Dennis Patrick, rompu à l’exercice, apporte toujours de la présence à Carlton, adversaire brillant, mais trop sûr de lui. Son fils suscite un vrai enrichissement de l’histoire, caractéristiquement Jaimie remporte la partie autant grâce au lien de confiance établi avec lui que par ses pouvoirs. La mise en scène demeure alerte et bénéficie de l’agréable arrière-plan californien coutumier de la série. Les multiples rencontres et missions remplies par Jaimie lui valent également  une garde robe aussi variée que fort seyante, irrésistiblement 70’s.


Parlant de son passé de joueuse professionnelle de tennis, Jaimie évoque des victoires contre Chris Evert et Billie Jean King. Comme il s’agit des deux tenniswomen américaines ayant dominé les années 70, cela signifierait que Jaimie a gagné une vraie notoriété, ce qui n’est pas l’idéal pour débuter une carrière d’espionne !

La base aérienne de Ventura est totalement fictive.

Lindsay Wagner travailla effectivement comme institutrice avant de devenir comédienne. Elle est diplômée en éducation et mit en œuvre la technique d’enseignement avec une classe installée en cercle, comme vu dans la série.

Oscar parle de l’OSI comme de l’Office of Scientific Investigation, au lieu d’Office of Scientific Intelligence.

On apprend que les parents de Jaimie sont morts dans un accident de la route quand elle avait 16 ans.

L’équipe des effets spéciaux fit cuire l’annuaire téléphonique durant trois jours, ce qui le rendit suffisamment fragile pour que Lindsay Wagner puisse le déchirer.

La première partie de l’épisode fut initialement diffusée dans le cadre de L’homme qui valait trois milliards, mais elle a été jointe à Super Jaimie lors de la syndication (ou diffusions ultérieures).

Steve et Jaimie évoquent leurs études dans  la même classe, donc doivent avoir à peu près le même âge. Lee Majors a pourtant dix ans de plus que Lindsay Wagner.

Le double épisode fit l’objet d’une double novélisation, parue en 1977, sous le même titre.

Harris ordonne à Jaimie de dérober le modulateur sonique LD13. Or, au laboratoire,  la boite indique LV13.

Le haut blanc avec des bandes de couleur que porte Jaimie chez Rudy est repris au générique de la série. Il sera aussi le vêtement de base de la mise en vente à l’effigie du personnage. Lindsay Wagner a indiqué qu’il lui semblait que la poupée ressemblait davantage à Farah Fawcett.

La superbe peinture présente dans le bureau de Carlton est une œuvre d’Elton Bennett (1910-1974), Steam Schooner. Bennett est un artiste réputé pour ses représentations des rives de la cote pacifique du nord des Etats-Unis (Etat de Washington) et de ses navires à vapeur de jadis.

En toute logique, la balle de tennis aurait aussi du endommager la raquette de Jaimie, quand celle-ci effectue un smash avec sa force bionique.  

L’écran que visionne Harris et ses associés  montre Jaimie courir au ralenti, ce qui n’a pas de sens car eux-mêmes agissent à vitesse normale.

Afin de calmer la mauvaise humeur de Lee Majors, peu enclin à partager l’affiche avec un nouveau personnage bionique pouvant concurrencer sa popularité, il fut décidé de l’intéresser financièrement à la nouvelle série se profilant, The Bionic Woman.

Le bâtiment dans lequel se situe le bureau d’Oscar à Washington est en fait le Russell Senate Office Building. Il s’agit de la plus ancienne dépendance du Sénat, inaugurée en 1909 et bâtie  dans le style architectural Beaux-Arts. Relié au Capitole, par des passages souterrains le bâtiment contient les bureaux de membres éminents du Sénat, ainsi que la salle de réunion des commissions sénatoriales dédiées aux sujets d’importance nationale, notamment militaires. Son angle sud-ouest figurera le quartier général de l’OSI durant les deux séries bioniques.

La première  saison est la seule à avoir été diffusée par Antenne 2 en 1976. Les saisons 2 et 3 ne le seront qu’en 1986, sur la Cinq, parfois en ayant recours au doublage québécois.

Les deux doubles épisodes de L'Homme qui valait trois milliards introduisant Jaimie (La Femme bionique et Le retour de la Femme bionique) n’avaient pas été diffusés en France quand Antenne 2 programma pour la première fois Super Jaimie, en 1976. Sans doute pour éviter des confusions, Antenne 2 entama la diffusion la série par la deuxième partie de Bienvenue, Jaimie, les références à Steve Austin figurant dans la première. Une bonne partie du public français ignora donc que Jaimie et Steve avaient été fiancés et sur le point de se marier. La première partie de bienvenue Jaimie ne se ra diffusé, en version originale sous-titrée,  qu’en 2000, à l’occasion d’une rediffusion sur 13ème rue. Elle n’a jamais été doublée en français.

Dennis Patrick (Carlton) travailla surtout pour la télévision, où il totalise plus de 1 800 apparitions durant 40 ans de carrière, des années 60 aux 90. Il figure ainsi dans Gunsmoke Bonanza, Alfred Hitchcock Presents, Le Virginien, , Perry Mason, Dallas...
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Message  DominiqueDB Sam 5 Sep 2015 - 22:17

Très bonne analyse de l'épisode !

Estuaire44 a écrit:

Afin de coller à la prononciation anglaise du terme bionic, les doubleurs français disent bio-ionique au lieu de bionique, comme cela devrait être le cas en français. La bionique est la science qui détermine des modélisations par l’étude du biomécanisme des êtres vivants, en vue de réalisations techniques. Développée à partir des années 60, elle connaît effectivement aujourd’hui des développements dans le domaine des prothèses, mais aussi concernant l’intelligence artificielle, l’aéronautique, la robotique ou la création de substances synthétiques.[/justify]

Non, ce n'est pas le doublage français qui utilise le terme de "bio-ionique", mais le doublage québecois. Lorsque le doublage est réalisé en France (avec Dominique Paturel pour Lee Majors, Jacques Deschamps pour Richard Anderson et l'excellente Dominique MacAvoy pour Lindsay Wagner), le terme de "bionique" est respecté.
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Message  DominiqueDB Sam 5 Sep 2015 - 22:41

Estuaire44 a écrit:
La première  saison est la seule à avoir été diffusée par Antenne 2 en 1976. Les saisons 2 et 3 ne le seront qu’en 1986, sur la Cinq, parfois en ayant recours au doublage québécois.

Les deux doubles épisodes de L'Homme qui valait trois milliards introduisant Jaimie (La Femme bionique et Le retour de la Femme bionique) n’avaient pas été diffusés en France quand Antenne 2 programma pour la première fois Super Jaimie, en 1976. Sans doute pour éviter des confusions, Antenne 2 entama la diffusion la série par la deuxième partie de Bienvenue, Jaimie, les références à Steve Austin figurant dans la première. Une bonne partie du public français ignora donc que Jaimie et Steve avaient été fiancés et sur le point de se marier. La première partie de bienvenue Jaimie ne se ra diffusé, en version originale sous-titrée,  qu’en 2000, à l’occasion d’une rediffusion sur 13ème rue. Elle n’a jamais été doublée en français.


Non, non ! Ce n'est pas tout à fait exact !
Antenne 2 diffusa une première salve d'épisodes en 1976 qui comprend 12 épisodes de la première saison et 1 épisode de la 2e saison, "soeur Jaimie". Seul l'épisode "la mère de Jaimie" n'avait pas été acheté (il a fallu attendre la diffusion sur La Cinq -du reste, la série est baptisée "Jaimie" et non "Super Jaimie"- pour le découvrir, avec le doublage québécois -hélas-). La 1re partie de "Bienvenue Jaimie" n'avait pas été achetée, car il s'agissait d'un épisode de "L'homme qui valait trois milliards".

En 1978, Antenne 2 diffuse une deuxième salve de 13 épisodes (c'était habituel à l'époque) issus de la 2e saison. Il s'agit de : 1) Faibles femmes 2) Rendez-vous en haute mer 3) Mission à Nashville 4) Les ondes de l'espace 5) Rinja Gabrin, 1re partie 6) Rinja Gabrin, 2e partie 7) Méditation Cool Sosie bionique, 1re partie 9) Sosie bionique, 2de partie 10) Kim 11) Le démon de la nuit 12) La tombe d'acier 13) Mission vol.

Ces 13 épisodes bénéficient donc d'un doublage français, au demeurant excellent !

Les téléspectateurs français devront attendre La Cinq pour découvrir en 1987, dans la foulée des épisodes déjà diffusés en France, les 7 épisodes de la saison 2 (l'épisode "le retour du scalpeur" sera intégré dans la série "L'homme qui valait trois milliards") et la saison 3.

Estuaire44 a écrit: La première partie de bienvenue Jaimie ne se ra diffusé, en version originale sous-titrée,  qu’en 2000, à l’occasion d’une rediffusion sur 13ème rue. Elle n’a jamais été doublée en français.


Eh bien si !!! Cette première partie a été diffusée par La Cinq en juin 1986, avec le doublage québecois, dans la série "L'homme qui valait trois milliards" ! Je n'ai pas compris pourquoi, lors de la soirée "Super Jaimie" diffusée un samedi soir sur Canal Jimmy, il a été diffusé en VOST, à la suite du 3e téléfilm qui n'avait, lui, jamais été doublé ! J'avais enregistré, à l'époque, sur cassettes VHS (il faut que je regarde si j'ai conservé les VHS). Et je ne comprends pas pourquoi le DVD ne propose pas ce doublage, certes québécois !

Estuaire44 a écrit:
Sans doute pour éviter des confusions, Antenne 2 entama la diffusion la série par la deuxième partie de Bienvenue, Jaimie, les références à Steve Austin figurant dans la première.

Même pas ! La cause est, tout simplement, une méconnaissance des deux séries et du lien qui les unissait ! Oh, bien sûr, les responsables de la programmation savaient que "Super Jaimie" était une série dérivée de "L'homme qui valait trois milliards", maisi ils n'ont pas cherché à savoir s'il était important, voire indispensable, de diffuser certains épisodes de la série mère avant de commencer à diffuser "Super Jaimie".

Mais, rassurez-vous, de nos jours... rien n'a changé ! Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad  Exemple : les responsables de la programmation de TF1 savaient que "Flash" était une série dérivée d'"Arrow", mais ils n'ont pas cherché à savoir s'il fallait diffuser la saison 2 d'Arrow avant de diffuser Flash ! En effet, la saison 1 de Flash se déroule parallèlement à la saison 3 d'Arrow... or TF1 a débuté la saison 1 de Flash avec le début de la saison 2 d'Arrow (et c'est ainsi qu'on découvre un Barry Allen sans pouvoirs dans Arrow, alors qu'on l'a vu avec ses pouvoirs depuis plusieurs semaines dans "Flash" !!!).


Dernière édition par DominiqueDB le Dim 6 Sep 2015 - 14:06, édité 1 fois
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Message  DominiqueDB Dim 6 Sep 2015 - 10:18

Denis a écrit:
De toute façon, que cela soit Super Jaimie ou L'homme qui valait trois milliards (six dans la V.O.), les deux séries ont excessivement mal vieilli. J'avais regardé un épisode sur You Tube l'année dernière et je n'avais tenu qu'une vingtaine de minutes.
Je regardais dans les années 70 (sans que cela fasse partie de mes séries préférées), mais maintenant, je ne peux plus!

Je ne partage pas ton avis ! enfin, pas totalement..

Je viens de regarder quelques épisodes de Super Jaimie (en VF). Ceux qui ont été doublés par les québécois ont, effectivement, pris un coup de vieux ! Et, du reste, ce ne sont pas les meilleurs (surtout la saison 3).

Par contre, regarde "bienvenue Jaimie - partie 2", ou "Sosie bionique, parties 1 et 2" (un épisode qui bénéficie d'une excellente performance de Lindsay Wagner) et tu seras surpris. Je trouve que la série a nettement mieux veilli que "les rues de San Francisco" ou d'autres séries SF/fantastique des années 70 comme "Wonder Woman", "Galactica" ou "L'homme qui valait trois milliards".
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Message  Invité Dim 6 Sep 2015 - 12:20

DominiqueDB a écrit:
Je trouve que la série a nettement mieux veilli que "les rues de San Francisco"
Pas du tout. Super Jaimie c'est de la science-fiction dépassée dans l'ensemble. Les Rues de San Francisco, que j'ai chroniqué entièrement pour le site, reste une excellente série policière malgré les années. Bien meilleure que les séries policières actuelles. Les scenarii sont extrêmement bien construits, les enquêtes policières tiennent la route et SOSF aborde également tous les sujets de société qui sont, pour la plupart, toujours d’actualité. Les seconds rôles sont excellents.  Ce sont Les rues de San Francisco, ce qui implique qu'un bon tiers des épisodes soient 'sociaux' et pas foncièrement policiers.
De plus, la série a été tournée exclusivement dans les rues de San Francisco; une ville qui n’avait pas utilisé jusqu’alors à plein ses richesses touristiques, à quelques exceptions près. Même Alcatraz, abandonné à l’époque, fut le théâtre de somptueux épisodes.
Rien à voir, par exemple, avec L'homme de fer qui a  mal vieilli. La plupart des critiques de Patricks le souligne d'ailleurs.
La série eut ainsi du succès grâce à un tournage qui mettait San Francisco en valeur dans chaque épisode, comme un dépliant d’une agence de voyage, mais aussi par le professionnalisme de Karl Malden qui transpire dans chaque scène, même dans les épisodes ‘moyens’. On ne peut pas en dire autant de Lindsay Wagner.
Dans les prochaines MAJ du site, S3003 va poster la genèse de la série; la critique du roman Poor Poor Ophelia qui servit de base à SOSF.
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Message  Estuaire44 Dim 6 Sep 2015 - 12:58

Merci pour les remarques, Dominique, je vais les intégrer. hein
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Message  Invité Dim 6 Sep 2015 - 16:16

Je me doutais de la réaction de Denis. "Les rues de San Francisco" cependant mérite plus d'être comparé à "L'homme de fer", où sa supériorité est évidente, qu'à "Super Jaimie" (série que j'ai pas revue depuis des années).

Si "L'homme qui valait trois milliards" que j'ai un temps pensé chroniquer m'a semblé vieilli et dépassé en regardant l'épisode 1 saison 1 "Population zéro", "Super Jaimie" m'évoque davantage la légèreté des séries des années 70 comme "Drôles de dames", "Wonder Woman", "L'homme de l'Atlantide", "L'île fantastique", "L'âge de cristal", "L'homme invisible/David Mc Callum", "La croisière s'amuse" et les productions Spelling. Dans "Les rues de San Francisco", on est dans le réalisme façon Hawaii Police d'état, dans "Super Jaimie" j'ai toujours davantage regardé Lindsay Wagner que prêté attention aux intrigues (exactement comme pour les anges de Charlie et Wonder Woman).

Deux registres différents donc. On peut aimer l'un et l'autre, Mike Stone a plus à voir avec Mc Garrett et Kojak, ou Robert Dacier, Super Jaimie est plus pour moi une quatrième drôle de dame.

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Message  Invité Dim 6 Sep 2015 - 16:43

Patricks a écrit:Deux registres différents donc. On peut aimer l'un et l'autre, Mike Stone a plus à voir avec Mc Garrett et Kojak, ou Robert Dacier, Super Jaimie est plus pour moi une quatrième drôle de dame.
Exactement. La comparaison SJ/SOSF m'a également un peu surpris.
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Message  Estuaire44 Lun 7 Sep 2015 - 1:34

Sauvetage à Costa Brava (Angel of Mercy, 1-03, ***)
Date de diffusion : 28 janvier 1976

- I admire your courage, Sommers. I'm not so sure about your brain.

Tout en se faisant passer pour une infirmière, Jaimie doit faire équipe avec Starkey, pittoresque et macho pilote d’hélicoptère, afin de sauver l’ambassadeur américain et son épouse au Costa Brava, en Amérique du Sud. Le couple a été pris au piège par l’éboulement d’un bâtiment, alors qu’il évacuait les derniers ressortissants américains face aux progrès de la guérilla contre le pouvoir en place. La mission se complique quand l’hélicoptère devient inutilisable pour le retour. De plus Jaimie tient à ramener le jeune Julio, dont les parents ont été tués par la guérilla.

Evidemment, la réalisation souffre d’un évident manque de moyens matériels. Cela se ressent d’autant plus fortement que l’un de ses atouts habituels, l’environnement californien, se transmue ici en handicap, puisque pas un seul instant on ne se croit au sein de cette jungle tropicale dépeinte en début d’épisode. Collines et végétation proclament sans défaillir que nous nous situons bien dans la contrée de Zorro et non du Che. Le nom de Costa Brava ne s’avère guère propice, tant il demeure pour nous synonyme de vacances catalanes. Le spectateur bienveillant ne se formalisera pas devant les rocailles en évident carton pâte ou quelques absurdités telles Jaimie redressant des trains d’atterrissage annoncés en acier (de par ses propriétés moléculaires, l’acier ne peut se tordre ainsi, il se rompt).

Les guérilleros se voient affublés de tous les clichés afférents au genre (jeep, barbes, treillis…), mais enfin nous sommes dans les 70’s, cela reste donc autrement moins ringard que lorsqu’ils sont reproduits de nos jours. Plus gênant, les antagonistes ne bénéficient d’aucune personnalisation, ils ne signifient donc qu’une menace mécanique, n’impulsant que médiocrement le récit. Le suspense ne prend véritablement que lors du final, qui ne sera pas sans évoquer celui de La grande vadrouille au public français.

Il faut dire que le scénario opte totalement pour se centrer sur le relationnel entre Jaimie et Starkey, tout en ménageant suffisamment de péripéties et de manifestations bioniques pour animer la narration. Le système éprouvé du duo antinomique fonctionne ici à plein régime et l’on s’amuse vivement de voir malicieusement Jaimie inverser le rapport de force initialement en faveur de l’aventurier expérimenté que constitue Starkey. Le tour de force du récit consiste à faire marcher le rude mais sympathique baroudeur dans les pas de la jeune femme, non tant du fait des pouvoirs de celle-ci que de sa force d’âme et de conviction. Starkey  l’avouera lui-même lors d’adieux que la complicité des comédiens autant que des personnages rend étonnamment émouvants.

Lindsay Wagner apporte un précieux éclat à Jaimie, sans lequel l’histoire ne pourrait fonctionner, tandis que le métier et le pittoresque Andy Griffith rendent Starkey savoureux. On apprécie que Jaimie ne se coule pas dans le moule de super espions interchangeables, grâce aux précieuses et logiques limitations introduites par les auteurs, ici la phobie des serpents, mais surtout l’aussi amusante que logique inaptitude à emplir les fonctions d’infirmière et donc à assurer sa couverture. Malgré ses facultés bioniques, Jaimie Sommers reste bien un être humain et pas une figure de style, c’est formidable. Un récit divertissant et chaleureux, auquel Julio ajoute encore du sentiment, même si le doublage québécois le dote d’un accent inutilement  caricatural.


Oscar Goldman déclare une urgence code Blanche Neige (Snow White), afin de mettre la base de Ventura à disposition de l’OSI. Dans les deux séries bioniques, ce terme désignera les grandes crises auxquelles devra faire face l’organisation, dont les prérogatives deviennent alors prioritaires sur toutes autres. Le nom de code d’Oscar lui-même est Snow White. Steve et Jaimie porteront de temps à autres des noms de code reprenant ceux des Sept Nains, évoluant selon les missions.

La salle de classe et le téléphone de Jaimie ont étrangement le même numéro, 555-2368.

Le récit établit la phobie de Jaimie envers les serpents, qui se revérifiera dans plusieurs autres épisodes.

La base de Sao Paulo est désignée par l’acronyme USAFB (United States Air Force Base).

L’avion avec lequel Jaimie et Oscar se rendent de Ventura à Sao Paulo est un Lockheed C-130 Hercules. Mis en service en 1954, ce transport de troupes a connu un grand succès grâce à son adaptabilité et demeure encore aujourd’hui en service, notamment en usage civil (bombardier d’eau). Il est aperçu dans de nombreux films et séries, dont Les New Avengers : c’est à son bord que le sinistre régiment de Commando très spécial regagne sa base.

Jaimie et les siens parviennent à s’enfuir à bord d’un Stinson L-5 Sentinel. Ce petit avion fut utilisé massivement par les Alliés durant la Seconde guerre mondiale, afin de transporter des messages, mais aussi pour opérer des missions de reconnaissance.

Jamie regagne Ventura à bord d’un Lockheed C-141A Starlifter, avion à portée stratégique de l’US Air Force. En activité des années 60 aux 2000, il était destiné à transporter des troupes ou du matériel sur de très grandes distances. Il servit notamment à assurer la liaison entre les Etats-Unis et les forces déployées au Viêt-Nam.

Andy Griffith (Jack Starkey) est surtout connu en France pour la série Matlock (1986-1995). Il s’agit néanmoins d’une grande figure de la télévision américaine, pour sa sitcom humoristique The Andy Griffith Show (1960-1968), l’un des plus grands succès des années 60, ainsi que pour de multiples participations remarquées à d’autres séries. Il est également un chanteur de gospel réputé.

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Message  DominiqueDB Lun 7 Sep 2015 - 2:03

Très bonne analyse de l'épisode. Petite rectification : nous avons affaire ici à un doublage français et non à un doublage québecois.
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Message  Estuaire44 Lun 7 Sep 2015 - 2:15

Merci ! Concernant le doublage, à 11'25'', quand Oscar déclare qu'il a caché la véritable nature de Jaimie à Starkey, il dit bien "bio-ionique" et non pas "bionique". Donc cela arrive bien aux doubleurs français d'utiliser ce terme ?
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Message  Estuaire44 Mer 9 Sep 2015 - 11:58

Témoin du passé (A Thing of the Past, 1-04, **)
Date de diffusion : 18 février 1976

- It's funny, about a classroom with no kids in it. Doesn't seem right somehow.
- That's 'cause you're not a teacher

Au retour d’un pique-nique l’autobus scolaire de Jaimie a un accident. Elle sauve la situation, mais Harry, le conducteur, sauve un enfant au péril de sa vie. Il fait alors la une de la presse en héros, or Harry a un secret. Il assista jadis à un meurtre commis par un tueur professionnel et préféra se cacher plutôt que de témoigner. Deux malfrats le reconnaissent et il s’apprête à s’enfuir. Jaimie met les agresseurs hors d’état de nuire et Harry peut finalement  demeurer à Ojai.

L’épisode souffre d’un scénario vraiment trop faible. Le retour d’un passé jusque là dissimulé fait partie des poncifs les plus éculés du Polar et le récit en prolonge trop la mise en place, avec plusieurs scènes creuses montrant les malfrats se demander à qui Harry leur fait penser, puis ne développe guère que quelques péripéties passe-partout une fois posée la situation. La narration manque d’intensité, d’autant que les antagonistes souffrent d’une trop faible caractérisation et se contentent de dialogues fonctionnels ou minimalistes. Une nouvelle fois après l’opus précédent, Super Jamie développe merveilleusement son héroïne, mais moins ses adversaires, ce qui s’avère dommageable pour ce qui demeure une série d’aventures même ici sous une acception de Polar. Johnson semble avoir remarqué ce manque de saveur et tente à la dernière heure de rajouter de l’action avec l’infiltration de Ventura. Mais tout cela demeure bien trop artificel pour stimuler le public, au sein d’une base de l’US Air Force devenue à peu près aussi déserte que celle de la RAF dans L’heure perdue des Avengers, mais bien davantage par facilité scénaristique que pour susciter le mystère. L’apparition de Steve Austin vise également à pimenter la narration, mais rien ne passe entre lui et Jamie, ce qui n’est pas incohérent avec l’évolution de leur relation, mais demeure frustrant.

Heureusement le récit se montre autrement plus convaincant du côté de Miss Sommers. La relation avec élèves continue à apporter de la fraîcheur et de la vie aux récits. Les enfants se montrent d’ailleurs craquants au possible, au rebours de bien d’autres sériées américaines où ils s‘assimilent davantage à un supplice pour les nerfs. Sur son ton léger habituel, le programme distille de nouveau une tonalité féministe, avec l’amusante scène du base-ball. Si la mise en scène ne peut pas tenter grand-chose pour animer les trop nombreuses scènes verbeuses, elle réussit toutefois à rendre prenants les combats bioniques de Jaimie contre les gangsters mais aussi la scène de l’accident, malgré la faiblesse des moyens engagés. La bande son de la série, toujours très relevée, apporte ici un précieux secours. Kenneth Johnson recourt comme souvent aux Pocket Bionics (pouvoirs bioniques activés dans la vie de tous les jours) afin de divertir le public, en proportion idéale. Lindsay Wagner confère toujours humanité et énergie à Jaimie. Valant à l’épisode ses scènes les plus abouties et sensibles elle établit une vraie connivence avec un convaincant Donald O'Connor, parfait dans cette évocation du thème de la seconde chance, cher aux Américains


La scène initiale où Harry conduit le bus à la base militaire avait déjà été employée lors du début de l’épisode  précédent, Angel of Mercy. Il en va de même pour l’insert voyant atterrir l’avion de Steve.

Steve Austin effectue une rapide apparition, lors du tag de conclusion.

Harry déclare à Jaimie que les deux bandits lui ont réclamé 10 000 $ comme prix de leur silence. Lors de la scène correspondante, il s‘agissait de 20 000 $.

La scène où Jaimie repousse ses cheveux pour que son oreille bionique puisse bien entendre les deux malfrats partant de chez elle  est une reprise de l’épisode Welcome Home, Jaimie. On voit brièvement que les vêtements et l’environnement ne correspondent pas.

Kenneth Johnson a indiqué que cette scène rituelle de la série ne correspond à aucune utilité pratique. Elle sert seulement à indiquer au spectateur que Jamie actionne son tympan bionique.

Le soleil change plusieurs fois de position dans le ciel au cours de l’épisode. On passe inexplicablement du matin à l’après-midi, et inversement.

La voiture de Jaimie est une Datsun 280Z bleue, véhicule qu’elle conservera durant l’ensemble de la série. Il s’agit du nom de commercialisation de la voiture de sport japonaise Nissan 130 sur le marché américain (1975-1978).

Donald O'Connor (Harry Anderson), fils d'artistes du cirque se fit connaître très jeune comme danseur dans l'Hollywood d’avant-guerre, avant de donner de multiples spectacles pour les troupes américaines durant le conflit mondial. Durant les années 40 et 50, il devient une figure de proue de la comédie musicale, à l’apogée de ce genre cinématographique. Son numéro le plus connu demeure le Make 'Em Laugh de Dansons sous la pluie (1952). Mais l’alcoolisme va ensuite détruire sa carrière, malgré plusieurs tentatives de come-back il devra se contenter de qulques apparitions, comme lors de l’épisode.


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Message  Estuaire44 Jeu 10 Sep 2015 - 7:39

Les Griffes (Claws, 1-05, ****)
Date de diffusion : 25 février 1976
- Oscar, I hope you never send me on a safari.

L’une des élèves de Jaimie, Katie,  est guérie de sa timidité en fréquentant le ranch de Susan Victor, qui élève avec amour des animaux destinés à apparaître à l’écran. Elle vient d’acquérir un lion de cirque, Neil, devenu un ami pour Katie. Les éleveurs de bétail voisins sont hostiles, car plusieurs de leurs bêtes ont été tuées, ce dont ils incriminent le lion. Jaimie veille sur l’exploitation en l’absence de Susan et trouve le véritable coupable, un couguar.

La présence de Tippi Hedren constitue évidement un évènement, la série poursuivant ses prestigieux guestings. Toutefois, l’actrice délivre son message concernant cette cause animale lui tenant à cœur puis Susan prend prestement congé, afin de faire place nette à Jaimie, se peut aussi du fait de contraintes budgétaires. Les quelques scènes entre les deux actrices fonctionnent néanmoins parfaitement, d’autant que l’on ressent que Lindsay Wagner partage le même engagement. Le rayonnement et la sensibilité de l’actrice, jointe à celui de la petite fille, permet de nous retrouver totalement immergés dans l’émerveillement des séries animalières de notre jeunesse. A côté de l’impressionnant Neil, les animaux ‘avèrent particulièrement attachants et amusants, tandis que l’on apprécie l’évidente sincérité de l’ensemble. Découvrir des épisodes aussi disjoints de l’univers de l’espionnite permet à la série dérivée de pleinement affirmer son identité vis-à-vis de L’homme qui valait trois milliards, tout en capitalisant sur la personnalité de  son héroïne, idéalement développé.

Par ailleurs le scénario ne se contente pas de ce plaisant environnement et développe un véritable mini Western, aux nombreux extérieurs dans la magnifique campagne californienne. La chasse au couguar, absolument terrifiant, puis l’effrénée course contre la montre pour sauver Neil traqué par les chasseurs, permettent à la Femme bionique de briller de toutes ses qualités d’héroïne d’action. Le clou du spectacle demeure la confrontation réellement éprouvante entre Jaimie et le lion rendu furieux par sa blessure, Lindsay Wagner exprime avec conviction la frayeur vécue par Jaimie, mais aussi sa volonté de sauver l’animal envers et contre tout. On n’en ressent que plus fortement le soulagement de l’issue heureuse. La mise en scène se montre efficace, tandis que la distribution peut s’appuyer sur plusieurs acteurs vétérans, rompus aux Westerns et apportant une crédibilité supplémentaire à l’ambiance. L’opus revêt également un agréable cachet 70’s : il est aujourd’hui bien difficile d’imaginer qu’une institutrice puisse ouvrir sa classe à un lion, où que l’on laisse une enfant autant à proximité de l’animal !


Quand Jamie recherche Neil, on s’aperçoit que le soleil change plusieurs fois de position dans le ciel. On passe de  l’après au début de soirée, sans explication.

Le scénario ressemble à celui de l’épisode Taneha, en saison 2 de L’homme qui valait trois milliards. Décidée après le succès de The Return of the Bionic Woman et prenant place en seconde partie de saison, cette première période de la série ne compte que 14 épisodes et dut être tournée rapidement, avec un modeste budget. D’où parfois la réutilisation de séquences, mais aussi la réécriture de scénarios d’épisodes de L’homme qui valait trois milliards.

En 1997, l’épisode fit l’objet d’une novélisation commune avec Canyon Of Death (1-10) sous le titre The Bionic Woman: Extracurricular Activities.

Oscar n’apparaît pas au cours de l’épisode, pour la toute première fois des deux séries bioniques.

Quand Susan visite la classe de Jaimie, l’un des élèves lui demande si c’est elle qui a élevé le requin. Il s’agit évidemment d’un clin d’œil aux Dents de la mer, qui viennent de connaître un immense succès, en 1975.

Bill déclare à Jaimie qu’il s’inquiète pour elle depuis qu’elle a 12 ans. Or Jaimie n’est devenue pupille de sa famille qu’à 16 ans.

Lindsay Wagner indique qu’initialement l’équipe craignait la proximité du lion, mais que celui-ci s’est révélé si vieux et amorphe que la principale difficulté fut de parvenir à  filmer des scènes où il se déplaçait.

Comme son personnage, Tippi Hedren est très engagée dans la protection de la vie animale, notamment des félins. Elle fonde en 1983 une réserve animalière, The Shambala Preserve, en Californie.

Tippi Hedren (Susan Victor) se fit connaitre comme mannequin durant les années 50, avant d’embrasser une carrière de comédienne au début de la décennie suivante. Elle reste surtout remémorée comme Muse d’Hitchcock dans Les Oiseaux (1963) et Pas de printemps pour Marnie (1964). Elle tourne encore quelques films marquants, comme La Comtesse de Hong-Kong (1967) ou Roar (1981), mais son engagement pour la cause animale prend progressivement le pas sur sa carrière. Elle apparaît dans plusieurs séries, comme Pour l’amour du risque, Parry Mason, Arabesque, Dream On... Elle est la mère de l’actrice Melanie Griffith.
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Message  Dearesttara Jeu 10 Sep 2015 - 10:26

Un côté Daktari dans cet épisode, j'ai l'impression. Je pense aussi à Heartland pour ce ranch décrit comme un paradis (menacé) pour les animaux. Quoiqu'il en soit, ce doit être un épisode à part dans une série d'espionnage ! J'avoue que j'aurais bien aimé voir ce que ça aurait donné avec Sydney Bristow... Laughing
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Message  Estuaire44 Jeu 10 Sep 2015 - 14:23

Les arguments échangés avec les chasseurs auraient sans doute été d'une teneur différente...
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Message  Estuaire44 Jeu 10 Sep 2015 - 17:36

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Message  Dearesttara Jeu 10 Sep 2015 - 17:50

C'est une belle interview en effet ! cheers
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Message  Estuaire44 Jeu 10 Sep 2015 - 22:14

L'Ile du Diable (1983), l'épisode de L'homme qui tombe à pic où Lindsay Wagner retrouve Lee Majors

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Message  Estuaire44 Ven 11 Sep 2015 - 21:32

Les Missiles de la mort (The Deadly Missiles, 1-06, ***)
Date de diffusion : 03 mars 1976
- Your leg is bionic ?
-  Both of 'em. But right now, this one needs a repairman, and you're elected.

Un missile s’abat sur l’un des réservoirs d’eau de Los Angeles. Les contremesures installées par l’OSI et supervisées par Steve n’ont pu l’arrêter, car elles ont été momentanément brouillées. Oscar soupçonne JT Connors, riche génie de l’électronique, car il semble que le missile soit parti de sa propriété. Il envoie Jaimie enquêter, car JT est l’un de ses amis. Il s’avère que le coupable est Riker, bras droit de JT, qui veut faire chanter les autorités. Jaimie, dont une jambe a été endommagée, est capturée, mais elle parvient à détruire le brouilleur avec l’aide de JT. Steve abat in extremis un missile lancé vers le centre de Los Angeles.

Après deux opus en définitive consacrés au quotidien de la vie d’institutrice de Jaimie, nous en revenons ici à un forme plus classique de récit d’espionnage. Caractéristiquement accompagnée du retour de Steve Austin, cette histoire de chantage aux missiles fleure bon les années 60, mais ne s’émancipe jamais des clichés relatifs au genre. L’impression de déjà-vu s’accompagne d’un relatif manque d’intensité, la cellule de crise animée par Steve demeurant totalement disjointe de l’action sur le terrain conduite par Jaimie, on se situe aux antipodes des interactions nerveuses irrigant le succès futur des 24h Chrono. Le retour de Steve était aussi guetté du point du relationnel avec Jaimie et le vase clos se montre ici aussi contreproductif. On passe d’un coup d’un seul d’un quasi néant à un baiser fougueux surgissant d’un peu nulle part lors du tag de fin, jamais mis en perspective (quid d’un éventuel retour de la mémoire de Jaimie ?).

Fort heureusement, Lindsay Wagner papote toujours le naturel et l’énergie rendant l’héroïne captivante, même quand les péripéties proposées ne brillent pas par leur inventivité. On aime les réticences morales de Jaimie à trahir la confiance d’un ami, mais aussi son approche directe de la situation, quitte à tout avouer d’un bloc, y compris sa nature bionique, à J.T., c’est rafraîchissant au possible. Hélas le jeu de Forrest Tucker, réduit à quelques tics d’acteur, déçoit quelque peu, le duo formé par J.T. et Jaimie ne suscite pas autant d’émotion ou de complicité qu’il le devrait. La blessure bionique de notre amie dramatise par contre la seconde partie de l’épisode, amenant à point nommé une limitation de ses pouvoirs bioniques, accroissant le suspense et empochant de tomber dans la simple démonstration de force. Johnson n’hésitera d’ailleurs jamais à introduire des scènes illustrant que, même améliorée, Jaime se heurte à des contraintes humaines.

Nous ne nous situons pas ici dans une logique de Comics, répondant à d’autres ressorts et qualités, comme cela à pu être le cas chez Wonder Woman. Jaimie doit aller au bout d’elle même pour sauver la situation, finalement avant tout par son courage et son astuce. Dans la salvation de l’épisode, Jaimie trouve un allié inattendu en la personne de Rayker, joué avec une flamme étonnante par Ben Piazza. L’adversaire du jour souffre d’une intense soif de revanche sociale, après avoir été traité en larbin et en grande partie spolié du fruit de ses inventions par J.T.. Ce dernier n’apporte que des dénégations peu convaincantes, que Jaimie, conscience morale de la série, se garde bien d’approuver, conservant le silence. Un positionnement social orignal et intéressant, pour une série américaine de l’époque, rompant avec le classicisme du reste dus scénario. Efficace, la mise en scène s’appuie également sur l’impressionnant site du radar brouilleur, idéalement conçu pour permettre à Jaimie de réaliser ses exploits.


L’insert du lancement du missile représente en fait celui d’Apollo 17, le seul du programme à s’être déroulé de nuit.

Le titre de travail de l’épisode était Deadly Toys.

Les chaussures de Jamie deviennent inexplicablement des baskets quand elle se met à courir vers le brouilleur.

Nous découvrons pour la première fois l’intérieur d’un membre bionique de Jamie (elle-aussi peut-être). Jaimie éprouve de la douleur quand JT opère sa jambe, les deux séries sont demeurées hésitantes à propos de la sensibilité des membres bioniques.

Jaimie et Steve semblent de nouveau très intimes au moment de fêter la victoire.

Rita Egleston devient ici la doublure cascadeuse de Lindsay Wagner, elle le demeurera jusqu’au terme de la série, contribuant à ses scènes les plus spectaculaires.  Elle doublera également l’actrice en 1987  dans Mission bionique, le premier des trois téléfilms bioniques, peu de temps avant de se retirer. Mais aussi en 1983, pour la participation de Lindsay Wagner à L’homme qui tombe à pic, avec Lee Majors, lors de l’épisode Devil’s Island. Rita Egleston participe également à des films comme TRON ou Blade Runner.

Forrest Tucker  (J.T. Connors) tint de nombreux rôles au cinéma durant les années 40 et 50, principalement dans des films d’action, Westerns et Science-fiction.  Comme de nombreux autres acteurs, il se tourna vers la télévision à partir des années 60, dans des séries de Western, y compris parodiques comme F-Troops (1965-1967), ou en invité dans d’autres (Columbo, Night Gallery…)

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Message  Estuaire44 Sam 12 Sep 2015 - 12:33

Jolies photos de tournage sur le site de Kenneth Johnson
http://www.kennethjohnson.us/BWPhotos.html
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Message  Estuaire44 Sam 12 Sep 2015 - 18:10

Concours de beauté (Bionic Beauty, 1-07, ****)
Date de diffusion : 17 mars 1976

- Oscar... look, before I put on this sash and go in there and make a fool out of myself, why don't you call this agent and make sure he wasn't joking - I mean, this is a pretty silly message.
-  They found this agent this morning, face down in the River Seine.

Oscar Goldman reçoit un énigmatique message d’un agent parisien promptement assassiné, selon lequel Miss Floride va devenir la prochaine Miss Etats-Unis. Afin de percer le mystère, il demande à Jaimie de participer au concours organisé par Ray Raymond, en tant que Miss Californie. Elle va découvrir l’existence d’un complot assurant la victoire de Miss Floride, qui pourra ainsi partir en tournée en Europe et y vendre un micro-ordinateur récemment dérobé. Cet élément clef de la défense nationale est dissimulé dans son sceptre.

Bien avant Miss Detective (2000), Super Jaimie insère une aventure au sein d’un de ces concours de beauté faisant encore plus fureur aux Etats-Unis qu’en France, Miss United States représentant un évident pastiche de l’institution que constitue Outre Atlantique l’élection de Miss America. On demeure sceptique quant à la nécessité d’un complot aussi tarabiscoté pour faire sortir du pays un aussi petit objet, mais, évidemment, cette histoire de microfilm stratégique à retrouver n’est qu’un prétexte justifiant la présence de la Femme bionique au sein de  cet univers particulier.

La description des passages obligés et des petits ridicules de la cérémonie, comme  de son univers gourmé, se montre souvent amusante, même si l’époque et la diffusion sur un Network familial font que tout ceci demeure bon enfant. Le récit ne vire jamais à la véritable satire de cet aspect du rêve américain, il s’en faut de beaucoup. L’épisode Beautés fatales de Tru Calling (2004) se montrera autrement plus corrosif. Caractéristiquement, les piques les plus acérées sont décochées par Lindsay Wagner elle-même, qui s’est toujours particulièrement impliquée dans l’écriture de son personnage, tout en veillant avec Kenneth Johnson à la tonalité féministe de la série (I feel like a side of beef déclare notamment Jaimie).

Mais pour autant l’actrice  n’en demeure pas moins le grand atout de l’opus,  resplendissante de talent, de vitalité et de beauté. L’association entre Jaimie et Helen fonctionne également du tonnerre, cette dernière gagnant à sortir de son rôle traditionnel de confidente de l’héroïne. Certes simple, l’intrigue résulte efficace, ménagent un joli suspense en fin de parcours et surtout en utilisant habilement les règles de la compétition comme autant de imitations au pouvoir bionique d’une Jaimie devant veiller à sa couverture. A l’inverse de l’opus précédent, une connexion astucieuse se met en place entre elle et l’ami Oscar, ce qui dynamise le récit.

La mise en scène tire un beau parti du superbe décor de l’Hôtel Ambassador. Toutefois le manque de moyens, empêchant de recruter des figurants, oblige à utiliser des inserts pour le moins curieux afin de représenter le public, avec des extraits d’un film datant à l’évidence des années 50 ou des vues d’une troublante pénombre. Toutefois le procédé s’avère plus divertissant que vraiment pénalisant ! Les excellents guests parachèvent le succès de cet épisode particulièrement divertissant, notamment un Bert Parks pittoresque à souhait et une séduisante Cassie Yates, parfaite en concurrente vénéneuse. La réconciliation des deux rivales permet de conclure idéalement les débats par un revigorant moment de solidarité féminine.


L’épisode fut tourné après que Lindsay Wagner et Michael Brandon, alors son fiancé, aient subi un accident de voiture, leur véhicule percutant un arbre. Lindsay Wagner refusa d’avoir recours à la chirurgie esthétique et conserva une petite cicatrice, au-dessus de la lèvre supérieure. La production dut être stoppée durant plusieurs jours.

Lindsay Wagner interprète réellement Feelings lors de la traditionnelle démonstration d’un talent par les candidates. Initialement composée en 1957 par Loulou Gasté, pour Dario Moreno, la chanson connut un grand succès en 1974, interprétée par le chanteur brésilien Morris Albert. Elle fut reprise par de nombreux interprètes, dont Ella Fitzgerald, Nina Simone, Petula Clark, Julio Iglesias… En 1989 elle sera également entonnée par Michelle Pfeiffer dans le film  The Fabulous Baker Boys.

Joe Harnell, auteur de nombreuses mélodies de la série, fut chargé de composer un arrangement de Feelings convenant à la voix de Lindsay Wagner. Il raconte que celle-ci, certes une merveilleuse actrice, était une médiocre chanteuse et qu’il fallut enregistrer 38 fois la chanson pour obtenir un résultat correct, grâce à un arrangeur musical très doué.  

Pour éviter toute complication, le concours se nomme Miss United States et non Miss America, la véritable compétition.

Steve est à Bruxelles, pour participer à la recherche du circuit électronique volé.
Le concours se déroule à l’hôtel Ambassador. Inauguré en 1921 il fut fréquenté par de nombreuses stars, mais aussi par des présidents des Etats-Unis, pour qu’il fut un séjour régulier durant leurs voyages à Los Angeles. Son night-club, le Cocoanut Grove, fut l’un des plus côtés de los Angeles durant des décennies et les plus grandes vedettes s’y produisirent. La salle aménagée pour la cérémonie est rompu à lexrcie car celle des Oscars s’y déroula à six reprises. C’est également là que fur assassiné Robert Kennedy, en 1968. Suite à ce drame l’établiss’ment déclina durant les 70’s, avant de ferme. Le bâtiment a été démoli en 205.

Sandra Bullock fut The Bionic Girl dans le téléfilm de 1987 (Bionic Showdown), avant de jouer une policière infiltrant un concours de beauté dans Miss Détective (2000). Or ce concours s’intitule également Miss United States.

Bert Parks (Ray Raymond) fut un acteur et un chanteur, ainsi qu’un animateur d’émissions télévisées surtout connu pour avoir présenté le concours Miss America de 1955 à 1979. Lors du couronnement de Jaimie, iI interprète la chanson There She Is, avec laquelle il saluait alors  rituellement la nouvelle Miss America.
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Message  Dearesttara Sam 12 Sep 2015 - 19:17

Il est vrai que le concours de Tru Calling était très subversif, mais je recommande chaudement celui de Parks and Recreation, un très grand moment de n'importe quoi.
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Message  séribibi Sam 12 Sep 2015 - 19:22

Estuaire44 a écrit:

Bien avant Miss Detective (2000)
Laughing  Laughing

Trés bonne critique.
Peut-être que j'ai vu cet épisode, pas sûr toutefois les épisodes de séries et même les films ayant pour sujet les concours de beauté étant légion.
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Message  Estuaire44 Dim 13 Sep 2015 - 11:11

La Mère de Jaimie (Jaimie's Mother, 1-08, *)
Date de diffusion : 24 mars 1976

- Mom, do you remember how I used to fall out of trees all the time?
- Yeah.
- Watch this.

Une femme se présente à Jaimie, affirmant être sa mère. La femme ayant été enterrée à sa place serait une actrice, Chris Stuart. Elle est demeurée dans l’ombre sur ordre des autorités,  mais est désormais poursuivie  par le gang ayant tué Chris et le père de Jamie. Oscar confirme que les parents de Jaimie, enseignants, travaillaient également secrètement pour le gouvernement. Jamie croit la femme et lui révèle ses pouvoirs bioniques. Oscar prouve qu’elle est en vérité Chris Stuart, amie des Sommers devenue un agent double. Il  craint qu’elle ne s‘apprête à vendre Jamie à l’opposition.

Alors que The Bionic Woman avait jusqu’ici su se montrer souvent émouvante, tout en évitant le piège du mauvais mélodrame, cet épisode tombe en plein dans cette ornière. Le récit ne recule devant artifice pour tirer sur la corde lacrymale et s’y prend de plus fort maladroitement. Dès la scène pré générique, l’imposture se voit dévoilée par la conversation entre les agents de l’opposition, dès lors tout suspense quand à l’identité de Chris devient inopérant. Cela n’empêche pas l’auteur Arthur Rowe de se lancer dans un récit alambiqué afin de tenter de soulever un doute, contre toute évidence. Par ailleurs une bonne partie de cette interrogation repose sur les traumas mémoriels subis par Jaimie lors de sa « résurrection » en début de série. Or il s‘agissait d’un montage tiré par les cheveux  afin de justifier le retour de l’héroïne et de la positionner idéalement vis-à-vis de Steve Austin. Même si la bienveillance a alors été de mise, il serait plus judicieux pour la série d’aller de l’avant plutôt que de ressasser inutilement son enfantement aux forceps.

Le récit demeure très statique, se bornant pour l’essentiel à la description des états d’âme du trio Helen/Chris/Jaimie. Même le fait que Chris opte en définitive pour se sacrifier plutôt que pour vendre Jaimie à l’autre bord était hautement prévisible. Il ne faut pas non plus compter sur les méchants du jour, totalement transparents, pour animer les débats. On s’amuse toutefois de découvrir un Oscar stressé, nettement moins complice avec ses sous-fifres qu’envers ses amis bioniques. Ca rigole moyen chez les soutiers de l’OSI. Comme autre respiration hors du marasme, on déguste du regard les sublimes carrosseries de l’époque : Buck Century, Chevrolet Monte-Carlo ou encore Ford LTD Le talent des trois actrices assure une certaine tenue au récit, mais ne peut rien contre l’artificialité de ses péripéties.

Arthur Rowe ici ici son premier scénario pour la série ; il va particper à l’écriture de 14 épisodes etd evnir producteur lors de la troisième saion.

Mark "Russ" Russell, l’assistant d’Oscar Goldman, apparaît ici pour la première fois. Il participera en tout à huit épisodes.

La pierre tombale des parents de Jamie nous apprend qu’ils sont morts le 16 avril 1966.

Le mystère autour de la mort des parents de Jamie, meurtre ou accident, ne sera jamais éclairci par la suite.

Durant un sommeil agité, Jamie détruit les barres de sa tête de lit. Quand, à son réveil, elle parle au téléphone avec Oscar, on voit que les barres sont miraculeusement devenues intactes.

Lindsay Wagner a indiqué avoir été impressionnée par le jeu de Barbara Rush, notamment par sa faculté de pleurer à volonté.

Barbara Rush (Chris Stuart) connut une belle carrière dans le Hollywood d’après guerre, où elle se spécialisa dans les rôles de femmes raffinées de la haute société. Egalement très présente au théâtre, elle se tourna comme beaucoup d’autres vers al télévision à partir des années 60. Elle apparaît dans Le Fugitif, Batman, Mannix, les Rues de San Francisco…


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Message  Estuaire44 Dim 13 Sep 2015 - 17:31

Gagner c'est l'essentiel (Winning is Everything, 1-09, ***)
Date de diffusion : 07 avril 1976
- Oscar... what is so important that one of your men has to call me out of my classroom in the middle of an algebra lesson, throw me on a plane, take me clear across the country, without one word of explanation ?

L’OSI doit s’infiltrer  au Taftan, un pays oriental hostile, afin d’y récupérer une cassette contenant des informations cruciales. Oscar va saisir l’occasion d’un rallye automobile s’y déroulant pour y inscrire Jaimie. En effet le règlement prévoit que les concurrents doivent former des duos mixtes. Jaimie va faire équipe avec Tim Sanders, ancien champion automobile rongé par le doute depuis un accident. Mais deux agents ennemis participent également à la course, et sont bien déterminés à contrecarrer la mission de la Femme bionique. Celle-ci da également affaire au pittoresque pilote Scappini.

L’épisode renoue pleinement avec l’allant et la distraction assurés par les récits de course, que la jeunesse de l’époque appréciait vivement via les dessins animés qu’elle regardait en même temps que Super Jaimie, comme Les Fous du volant ou Les Comètes (pour ceux qui s’en souviennent). On retrouve ici tous les ingrédients fondant le succès du genre : les superbes paysages (même à l’évidence plus californiens qu’orientaux), l’action riche en péripéties, le rugissement des bolides, les fourberies et ricanements des vilains s’opposant au courage et au panache des héros… La personnalité lumineuse de Jaimie accompagne idéalement l’aspect ludique de l’histoire. Il s’avère très amusant de la voir se prendre au jeu et être totalement saisie par la gagne, au-delà de la dimension d’espionnite du récit.

Une légère mais bien présente dimension de road movie est impulsée au récit, via la rencontre avec Tim. Découvrir comment cet être blessé et traumatisé retrouve une énergie nouvelle au contact de Jaimie s’effectue avec sensibilité, tout au long d’une narration efficacement reliée aux évènements de la course. On aime que Jaimie ne se fige pas dans l’espoir de lendemains qui chantent  avec Steve et se prenne à flirter avec son partenaire, jusqu’à des adieux émouvants. La complicité avec Oscar nous vaut également plusieurs scènes amusantes. Le final est mené tambour battant et se montre étonnamment spectaculaire compte tenu des faible moyens matériels de la réalisation.

L’épisode souffre toutefois de quelques naïvetés très 70’s. Il en va ainsi des concurrents soviétiques poussant l’obligeance jusqu’à parler anglais entre eux, permettant ainsi à Jaimie de les comprendre avec sa super ouïe, ou de cette junte militaire s’emparant du pouvoir et fermant les frontières, mais maintenant la course car « cela attire les touristes ». L’amusant Scappini s’accompagne des clichés habituels liés aux Italiens. On peut aussi s’étonner que l’hélicoptère assurant jusque là une surveillance complète de la course disparaisse comme par enchantement quand survient l’affrontement final.


Apparaissant sur la liste du commissaire de course, les noms des différents duos participant à la course sont en fait ceux des scénaristes et des membres de l’équipe technique. Johnson -Appling correspond ainsi au showrunner Kenneth Johnson et à son assistante Susan Appling.

Johnson a indiqué avoir renoncé au passage voyant Jaimie et Tim franchir en vainqueurs la ligne d’arrivée, parce qu’il n’avait pas les moyens de payer les nombreux figurants prévus dans ce type de scène.

Oscar accompagne Jaimie sur le terrain, un évènement qui restera rare.

Il est ici explicteement précisé que l’OSI est sous l’autorité directe du Secrétaire d’Etat, le chef de la diplomatie américaine. Il s’agit alors d’Henry Kissinger.

Pour la première fois dans sa série, Jamie rend visite à Oscar dans son bureau de Washington, un lieu récurrent dans L’homme qui valait trois milliards.

Le tournage de la série est connu pour s’être particulièrement déroulé dans la bonne humeur. Celui de l’épisode fit particulièrement divertissant grâce à d’irrésistibles pitreries d’Alejandro Rey, indique Lindsay Wagner.

Il n’est jamais expliqué pourquoi Oscar revêt une voyante fausse moustache poire et sel.

Alejandro Rey (Carlos Scappini), acteur d’origine argentine se fit connaître dans les telenovelas de son pays. Il s’installa aux USA au début des années 60 et fut naturalisé en américain en 1967. In tint de nombreux seconds rôles durant les années 60 à 80, se spécialisant dans les rôles d’Hispaniques pittoresques. Son rôle le plus connu demeure celui de Carlos Ramirez, le propriétaire du casino dans The Flying Nun (1967-1970).
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Message  Estuaire44 Lun 14 Sep 2015 - 23:35

Le Canyon de la mort (Canyon of Death, 1-10, **)
Date de diffusion : 14 avril 1976
- You're a spirit.
- Oh, c'mon, Paco. I'm just a... a... a space age product.

Jaimie reçoit un nouvel élève dans sa classe, Paco. Cet enfant hyper imaginatif se projette beaucoup dans les traditions et contes amérindiens, culture dont il est issu. Il s’enfuit dans le désert et Jaimie part à sa recherche. Ils vont atteindre un site où l’OSI teste une combinaison volante révolutionnaire, que Paco prend pour un esprit. Ensemble, ils vont empêcher des agents infiltrés de l’opposition, dirigés par John Mallory,  de s’emparer du prototype.

On apprécie que le traditionnel épisode amérindien, présent dans la plupart des séries américaines relevant du Fantastique ou de la Science-fiction, ne soit pas abordé sous l’angle du surnaturel, mais par le rapport à l’enfance cher à Super Jaimie et à son interprète. Les scènes entre Paco et une Jaimie ayant à lutter contre l’univers factice dans lequel s’est refugié le jeune garçon se montrent très sensibles, en dehors de toute emphase. Lindsay Wagner démontre une fois de plus son talent, tandis que son partenaire juvénile se montre suffisamment convaincant pour ne pas compromettre ces passages (Guillermo San Juan, revu notamment dans Captain Furillo). Le récit évite également le travers de l’angélisme, montrant des enfants volontiers rosses entre eux et un Paco par moments désarmant dans ses affabulations.

Malheureusement ces scènes constituant le sel de l’épisode demeurent bien trop succinctes, la faute en revenant au remplissage vraiment trop conséquent représenté par les multiples inserts d’avions, auxquels viennent encore se rajouter les films visionnés par Oscar et Jaimie (visiblement amusée par les commentaires guerriers de son ami), la partie de cache-cache entre Paco et Jaimie, ou les scènes de discussions inutiles détaillant les mesures de sécurité mises en place. Ce délayage affecte également la conspiration du jour, réduite à quelques éléments simplistes, même si Gary Collins effectue une solide prestation en félon de service. Les amateurs de 007 apprécieront de retrouver une copie conforme de la tenue volante d’Opération Tonnerre la suprématie de Jaimie ne s’en savourant que davantage. L’épisode bénéficie également d’impressionnantes localisations dans le désert californien,, même si l’effet s’en voit quelque peu gâché par une avalanche rocailleuse au carton pâte vraiment évident,


Alors que Jaimie utilise son écoute bionique pour localiser Paco, ses vêtements changent brusquement, sans aucune explication. Il s’agit de la reprise d’une chute de l’épisode Claws.

Lors du gros plan voyant Jaimie s’arrimer à l’homme volant, on distingue clairement les deux fils soutenant cet dernier.

Les scènes dans le désert furent tournées à Vasquez Rocks, dans le nord du Comté de Los Angeles. Situé à proximité d’Hollywood, ce site rocheux apparaît dans de nombreuses productions. C’est notamment là que furent tournés tous les extérieurs de la série Zorro, mais aussi le célèbre duel entre Kirk et Gorn pour Star Trek Classic. Il représenta de nombreuses planètes de cette série, ce qui lui vaut d’être surnommé Kirk’s Rock.

Gary Collins (John Mallory) a participé à de multiples séries des années 60 aux 80, mais reste surtout connu pour avoir incarné le Dr. Michael Rhodes, protagoniste de Le Sixième Sens (1972). Collins fut également un populaire animateur d’émissions télévisées, présentant notamment la cérémonie d’élection de Miss America, durant les années 80. Il fut d’ailleurs l’époux de Mary Ann Mobley, actrice et Miss America 1959.
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Message  Estuaire44 Mar 15 Sep 2015 - 21:07

Les Naufragés (Fly Jaimie, 1-11, ****)
Date de diffusion : 05 mai 1976
-. I can't open it.
-  Would you care to make way for the six million dollar can opener ?

Rudy se rend au Brésil, où il mémorise une formule scientifique particulièrement importante. Jaimie se fait passer pour une hôtesse de l’air dans le vol le ramenant à la base de l’US Air Force de Rio, afin de veiller sur lui incognito. Elle va faire face aux avances de Romero, passager très entreprenant, mais aussi à des tueurs tentant d’éliminer Rudy. Soudain une tempête électrique provoque un atterrissage d’urgence dans une île déserte.

Malgré de faibles moyens faisant que la mise en scène ne parvient jamais à nous faire croire que nous sommes dans un véritable avion, toute la première partie du récit reconstitue à merveille l’ambiance de ces films de catastrophe aérienne ayant marqué le cinéma des années 70. Inauguré en 1970 par Airport, ce genre de production va en effet connaître une véritable vogue durant la décennie, marquée par des films comme Alerte à la bombe (1972) ou 747 en péril (1974), avant d’aboutir à une forme de consécration par l’hilarante parodie de Y a-t-il un pilote dans l'avion ? (1980). L’épisode renoue avec le code de ces productions : péripéties stressantes, suspense et huis clos favorisant l’interaction psychologique des personnages, avec quelques grands classiques ici représentés, comme le héros improvisé (héroïne ici, bien entendu!), le passager alcoolique le stressé, le comique de service, mis en avant ici grâce à l’abattage de Vincent Scotti, etc. La réalisation se montre tonique, tout en se coulant dans la scénographie habituelle de style de récit Au total la séquence se monte réellement intense, avec en plus la saveur documentaire de la quintessence d’un genre.

Le second temps de l’opus, une fois les passagers arrivés en l’île, revêt pour le spectateur contemporain des convergences aussi troublantes que stimulantes avec les débuts de LOST, chef d’œuvre de J. J. Abrams et l’une des séries les plus marquantes des années 2000. S’il n’y avait antériorité, on pourrait clairement parler de pastiche. La compagnie fictive  Trans Pacific Airlines se substitue à Oceanic Airlines et Jaimie à Jack Shephard, un rôle charismatique assumé avec conviction et rayonnement par Lindsay Wagner. On apprécie vivement que le scénario, avant d’en venir à la résolution d’un complot, prenne le temps d’approfondir le relationnel et le portrait des protagonistes. Il revêt la forme d’un récit choral où chacun est appelé à dévoiler ses secrets, là aussi tout comme chez le Disparus. Le spectaculaire combat final permet à la Femme bionique de faire étalage de ses talents, tandis que la blessure de Rudy expose la force du lien entre les deux personnages un sujet peu abordé jusqu’ici. Évidemment le nombre de morts reste dérisoire (personne hormis les copilotes), mais cela participe de cet esprit positif de la série que l’on aime bien. Les paysages demeurent bien entendu californiens et non tropicaux, malgré de jolis inserts, mais l’épisode demeure particulièrement prenant.


Le serpent lancé par une Jaimie horrifiée est un faux, mais la scène est rendue crédible par une Lindsay Wagner partageant la phobie de son personnage.

Christopher Stone (Marlow) reviendra en saison 3 pour jouer le nouveau fiancé de Jamie, Chris Williams.

Le scénario est un quasi remake d’un des épisodes de la première saison de L’homme qui valait trois milliards, Survival of the Fittest. Les lieux de tournage sont également souvent les mêmes. Toutefois aucun des adversaires ne meurt, contrairement à l’original, où ils périssaient tous.

Romero sera de retour dans l’épisode Assault on the Princess, la saison suivante.

La façade de l’aéroport brésilien où embarque Rudy porte l’inscription « Aeropuerto ». Or il s’agit du terme espagnol, on devrait normalement trouver le portugais « Aeroporto ».

Vito Scotti (Romero) se fit connaître comme artiste de pantomime et comme prestidigitateur, avant de percer au cinéma au début des années 50. Il était réputé pour sa faculté d'interpréter de manière amusante diverses nationalités, ce qui lui valut de nombreuses participations à des séries télé. La qualité de sa table était très réputée à Hollywood et il accueillit de nombreuses stars à ses dîners, qu'il cuisinait lui même à partir de recettes italiennes traditionnelles.

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