Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
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Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Les Naufragés (Fly Jaimie, 1-11, ****)
Date de diffusion : 05 mai 1976
-. I can't open it.
- Would you care to make way for the six million dollar can opener ?
Rudy se rend au Brésil, où il mémorise une formule scientifique particulièrement importante. Jaimie se fait passer pour une hôtesse de l’air dans le vol le ramenant à la base de l’US Air Force de Rio, afin de veiller sur lui incognito. Elle va faire face aux avances de Romero, passager très entreprenant, mais aussi à des tueurs tentant d’éliminer Rudy. Soudain une tempête électrique provoque un atterrissage d’urgence dans une île déserte.
Malgré de faibles moyens faisant que la mise en scène ne parvient jamais à nous faire croire que nous sommes dans un véritable avion, toute la première partie du récit reconstitue à merveille l’ambiance de ces films de catastrophe aérienne ayant marqué le cinéma des années 70. Inauguré en 1970 par Airport, ce genre de production va en effet connaître une véritable vogue durant la décennie, marquée par des films comme Alerte à la bombe (1972) ou 747 en péril (1974), avant d’aboutir à une forme de consécration par l’hilarante parodie de Y a-t-il un pilote dans l'avion ? (1980). L’épisode renoue avec le code de ces productions : péripéties stressantes, suspense et huis clos favorisant l’interaction psychologique des personnages, avec quelques grands classiques ici représentés, comme le héros improvisé (héroïne ici, bien entendu!), le passager alcoolique le stressé, le comique de service, mis en avant ici grâce à l’abattage de Vincent Scotti, etc. La réalisation se montre tonique, tout en se coulant dans la scénographie habituelle de style de récit Au total la séquence se monte réellement intense, avec en plus la saveur documentaire de la quintessence d’un genre.
Le second temps de l’opus, une fois les passagers arrivés en l’île, revêt pour le spectateur contemporain des convergences aussi troublantes que stimulantes avec les débuts de LOST, chef d’œuvre de J. J. Abrams et l’une des séries les plus marquantes des années 2000. S’il n’y avait antériorité, on pourrait clairement parler de pastiche. La compagnie fictive Trans Pacific Airlines se substitue à Oceanic Airlines et Jaimie à Jack Shephard, un rôle charismatique assumé avec conviction et rayonnement par Lindsay Wagner. On apprécie vivement que le scénario, avant d’en venir à la résolution d’un complot, prenne le temps d’approfondir le relationnel et le portrait des protagonistes. Il revêt la forme d’un récit choral où chacun est appelé à dévoiler ses secrets, là aussi tout comme chez le Disparus. Le spectaculaire combat final permet à la Femme bionique de faire étalage de ses talents, tandis que la blessure de Rudy expose la force du lien entre les deux personnages un sujet peu abordé jusqu’ici. Évidemment le nombre de morts reste dérisoire (personne hormis les copilotes), mais cela participe de cet esprit positif de la série que l’on aime bien. Les paysages demeurent bien entendu californiens et non tropicaux, malgré de jolis inserts, mais l’épisode demeure particulièrement prenant.
Le serpent lancé par une Jaimie horrifiée est un faux, mais la scène est rendue crédible par une Lindsay Wagner partageant la phobie de son personnage.
Christopher Stone (Marlow) reviendra en saison 3 pour jouer le nouveau fiancé de Jamie, Chris Williams.
Le scénario est un quasi remake d’un des épisodes de la première saison de L’homme qui valait trois milliards, Survival of the Fittest. Les lieux de tournage sont également souvent les mêmes. Toutefois aucun des adversaires ne meurt, contrairement à l’original, où ils périssaient tous.
Romero sera de retour dans l’épisode Assault on the Princess, la saison suivante.
La façade de l’aéroport brésilien où embarque Rudy porte l’inscription « Aeropuerto ». Or il s’agit du terme espagnol, on devrait normalement trouver le portugais « Aeroporto ».
Vito Scotti (Romero) se fit connaître comme artiste de pantomime et comme prestidigitateur, avant de percer au cinéma au début des années 50. Il était réputé pour sa faculté d'interpréter de manière amusante diverses nationalités, ce qui lui valut de nombreuses participations à des séries télé. La qualité de sa table était très réputée à Hollywood et il accueillit de nombreuses stars à ses dîners, qu'il cuisinait lui même à partir de recettes italiennes traditionnelles.
Date de diffusion : 05 mai 1976
-. I can't open it.
- Would you care to make way for the six million dollar can opener ?
Rudy se rend au Brésil, où il mémorise une formule scientifique particulièrement importante. Jaimie se fait passer pour une hôtesse de l’air dans le vol le ramenant à la base de l’US Air Force de Rio, afin de veiller sur lui incognito. Elle va faire face aux avances de Romero, passager très entreprenant, mais aussi à des tueurs tentant d’éliminer Rudy. Soudain une tempête électrique provoque un atterrissage d’urgence dans une île déserte.
Malgré de faibles moyens faisant que la mise en scène ne parvient jamais à nous faire croire que nous sommes dans un véritable avion, toute la première partie du récit reconstitue à merveille l’ambiance de ces films de catastrophe aérienne ayant marqué le cinéma des années 70. Inauguré en 1970 par Airport, ce genre de production va en effet connaître une véritable vogue durant la décennie, marquée par des films comme Alerte à la bombe (1972) ou 747 en péril (1974), avant d’aboutir à une forme de consécration par l’hilarante parodie de Y a-t-il un pilote dans l'avion ? (1980). L’épisode renoue avec le code de ces productions : péripéties stressantes, suspense et huis clos favorisant l’interaction psychologique des personnages, avec quelques grands classiques ici représentés, comme le héros improvisé (héroïne ici, bien entendu!), le passager alcoolique le stressé, le comique de service, mis en avant ici grâce à l’abattage de Vincent Scotti, etc. La réalisation se montre tonique, tout en se coulant dans la scénographie habituelle de style de récit Au total la séquence se monte réellement intense, avec en plus la saveur documentaire de la quintessence d’un genre.
Le second temps de l’opus, une fois les passagers arrivés en l’île, revêt pour le spectateur contemporain des convergences aussi troublantes que stimulantes avec les débuts de LOST, chef d’œuvre de J. J. Abrams et l’une des séries les plus marquantes des années 2000. S’il n’y avait antériorité, on pourrait clairement parler de pastiche. La compagnie fictive Trans Pacific Airlines se substitue à Oceanic Airlines et Jaimie à Jack Shephard, un rôle charismatique assumé avec conviction et rayonnement par Lindsay Wagner. On apprécie vivement que le scénario, avant d’en venir à la résolution d’un complot, prenne le temps d’approfondir le relationnel et le portrait des protagonistes. Il revêt la forme d’un récit choral où chacun est appelé à dévoiler ses secrets, là aussi tout comme chez le Disparus. Le spectaculaire combat final permet à la Femme bionique de faire étalage de ses talents, tandis que la blessure de Rudy expose la force du lien entre les deux personnages un sujet peu abordé jusqu’ici. Évidemment le nombre de morts reste dérisoire (personne hormis les copilotes), mais cela participe de cet esprit positif de la série que l’on aime bien. Les paysages demeurent bien entendu californiens et non tropicaux, malgré de jolis inserts, mais l’épisode demeure particulièrement prenant.
Le serpent lancé par une Jaimie horrifiée est un faux, mais la scène est rendue crédible par une Lindsay Wagner partageant la phobie de son personnage.
Christopher Stone (Marlow) reviendra en saison 3 pour jouer le nouveau fiancé de Jamie, Chris Williams.
Le scénario est un quasi remake d’un des épisodes de la première saison de L’homme qui valait trois milliards, Survival of the Fittest. Les lieux de tournage sont également souvent les mêmes. Toutefois aucun des adversaires ne meurt, contrairement à l’original, où ils périssaient tous.
Romero sera de retour dans l’épisode Assault on the Princess, la saison suivante.
La façade de l’aéroport brésilien où embarque Rudy porte l’inscription « Aeropuerto ». Or il s’agit du terme espagnol, on devrait normalement trouver le portugais « Aeroporto ».
Vito Scotti (Romero) se fit connaître comme artiste de pantomime et comme prestidigitateur, avant de percer au cinéma au début des années 50. Il était réputé pour sa faculté d'interpréter de manière amusante diverses nationalités, ce qui lui valut de nombreuses participations à des séries télé. La qualité de sa table était très réputée à Hollywood et il accueillit de nombreuses stars à ses dîners, qu'il cuisinait lui même à partir de recettes italiennes traditionnelles.
Estuaire44- Empereur
- Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Derrière les barreaux (The Jailing of Jaimie, 1-12, ***)
Date de diffusion : 12 mai 1976
- Boy, now I know how Bambi felt on the first day of deer season.
Le Dr. Hatch a inventé un décodeur universel, que Jaimie est chargée d’apporter à un centre de tests. Elle est toutefois dupée par des imposteurs se faisant passer pour des militaires, à qui elle remet le prototype. Soupçonnée de complicité, elle est arrêtée par le National Security Bureau, tandis qu’Oscar s’efforce de la disculper. Impatiente et en colère, elle s’évade pour mener sa propre enquête. Elle découvre que le Dr. Hatch est mêlé à la conspiration.
L’épisode a la bonne idée de développer l’une des spécificités fortes de la série, en l’occurrence la personnalité positive de Jaimie, demeurée inaltérée même après avoir été confrontée au milieu délétère de l’espionnite. Nous aurions évidemment été contrits de voir tomber John Drake, Napoléon Solo ou John Steed tomber dans le panneau mais découvrir Jaimie ne pas se laisser gagner par la méfiance ou la paranoïa inhérente au genre (à deux reprises !) permet d’affirmer cette authenticité, une précieuse particularité de la série perdurant encore aujourd’hui. Lindsay Wagner incarne comme toujours avec un naturel confondant cette lumière propre à Jaimie. Par ailleurs on retrouve le messages social cher à la série avec une condamnation certes non assénée, mais néanmoins persistante, de la limitation des libertés que suscite une administration policière arbitraire, avec ses cellules où ne pénètre aucun avocat et la charge de la preuve incombant à l’accusé. L’épisode consacre également l’amitié et la loyauté indéfectibles existant entre Jaimie et un Oscar n’hésitant pas un mettre sa démission dans la balance, une complicité que celle existant manifestement entre Lindsay Wagner et Richard Anderson rend plus chaleureuse encore.
Le scénario bénéficie également de l’impact d’une situation hitchcockienne voyant l’univers d’un protagoniste s’effondrer autour de lui, sans qu’il ait de prise us une cause restant énigmatique. L’effet se voit accentué par l’affection particulière portée par son public à l’héroïne d’une série télévisée. Néanmoins, malgré quelques scènes spectaculaires les pouvoirs bioniques de Jaimie s’exercent ici à contre-courant lui permettant de s’enfuir aisément, puis de mettre fin à la conspiration avec une facilité confondante (en à peine une demi-heure montre en main). De fait le récit aurait paru plus intense et oppressant s’il était survenu à un quidam. Malgré la mise en place du suspense final, l’impression prédomine d’un soufflet trop rapidement dégonflé. La mise en scène sans doute la plus urbaine jusqu’ici, perd en paysages naturels mais se attrape en exposant nombre des impressionnantes carrosseries de l’époque : Chevrolet C-20, AMC Matador, Buick Electra 225 ou encore Chrysler Newport entre bien d’autres voitures majestueuses.
Lors de sa visite au laboratoire du Dr. Hatch, la chevelure de Jaimie change d’apparence à deux reprises.
Les locaux du National Security Bureau sont en fait représentés par l’hôtel de ville de Van Nuys. Cette ville est le centre administratif de la Vallée de San Fernando.
Quand le Secrétaire d’Etat appelle Jaimie pour lui présenter des excuses officielles, celle-ci déclare le reconnaître grâce à son charmant accent et conclut la conversation par un Auf wiedersehen en allemand dans le texte. Il s’agit d’un clin d’œil aux origines franconiennes d’Henry Kissinger, alors Secrétaire d’Etat (de 1973 à 1977), et qui conserve toujours un accent bavarois très prononcé.
Barry Sullivan (Dr. Ellis Hatch) est un visage régulier des séries américaines depuis les années 60. Il joua notamment de nombreux rôles de vilains. Sullivan est également connu pour son engagement très marqué au côté du Parti démocrate.
Date de diffusion : 12 mai 1976
- Boy, now I know how Bambi felt on the first day of deer season.
Le Dr. Hatch a inventé un décodeur universel, que Jaimie est chargée d’apporter à un centre de tests. Elle est toutefois dupée par des imposteurs se faisant passer pour des militaires, à qui elle remet le prototype. Soupçonnée de complicité, elle est arrêtée par le National Security Bureau, tandis qu’Oscar s’efforce de la disculper. Impatiente et en colère, elle s’évade pour mener sa propre enquête. Elle découvre que le Dr. Hatch est mêlé à la conspiration.
L’épisode a la bonne idée de développer l’une des spécificités fortes de la série, en l’occurrence la personnalité positive de Jaimie, demeurée inaltérée même après avoir été confrontée au milieu délétère de l’espionnite. Nous aurions évidemment été contrits de voir tomber John Drake, Napoléon Solo ou John Steed tomber dans le panneau mais découvrir Jaimie ne pas se laisser gagner par la méfiance ou la paranoïa inhérente au genre (à deux reprises !) permet d’affirmer cette authenticité, une précieuse particularité de la série perdurant encore aujourd’hui. Lindsay Wagner incarne comme toujours avec un naturel confondant cette lumière propre à Jaimie. Par ailleurs on retrouve le messages social cher à la série avec une condamnation certes non assénée, mais néanmoins persistante, de la limitation des libertés que suscite une administration policière arbitraire, avec ses cellules où ne pénètre aucun avocat et la charge de la preuve incombant à l’accusé. L’épisode consacre également l’amitié et la loyauté indéfectibles existant entre Jaimie et un Oscar n’hésitant pas un mettre sa démission dans la balance, une complicité que celle existant manifestement entre Lindsay Wagner et Richard Anderson rend plus chaleureuse encore.
Le scénario bénéficie également de l’impact d’une situation hitchcockienne voyant l’univers d’un protagoniste s’effondrer autour de lui, sans qu’il ait de prise us une cause restant énigmatique. L’effet se voit accentué par l’affection particulière portée par son public à l’héroïne d’une série télévisée. Néanmoins, malgré quelques scènes spectaculaires les pouvoirs bioniques de Jaimie s’exercent ici à contre-courant lui permettant de s’enfuir aisément, puis de mettre fin à la conspiration avec une facilité confondante (en à peine une demi-heure montre en main). De fait le récit aurait paru plus intense et oppressant s’il était survenu à un quidam. Malgré la mise en place du suspense final, l’impression prédomine d’un soufflet trop rapidement dégonflé. La mise en scène sans doute la plus urbaine jusqu’ici, perd en paysages naturels mais se attrape en exposant nombre des impressionnantes carrosseries de l’époque : Chevrolet C-20, AMC Matador, Buick Electra 225 ou encore Chrysler Newport entre bien d’autres voitures majestueuses.
Lors de sa visite au laboratoire du Dr. Hatch, la chevelure de Jaimie change d’apparence à deux reprises.
Les locaux du National Security Bureau sont en fait représentés par l’hôtel de ville de Van Nuys. Cette ville est le centre administratif de la Vallée de San Fernando.
Quand le Secrétaire d’Etat appelle Jaimie pour lui présenter des excuses officielles, celle-ci déclare le reconnaître grâce à son charmant accent et conclut la conversation par un Auf wiedersehen en allemand dans le texte. Il s’agit d’un clin d’œil aux origines franconiennes d’Henry Kissinger, alors Secrétaire d’Etat (de 1973 à 1977), et qui conserve toujours un accent bavarois très prononcé.
Barry Sullivan (Dr. Ellis Hatch) est un visage régulier des séries américaines depuis les années 60. Il joua notamment de nombreux rôles de vilains. Sullivan est également connu pour son engagement très marqué au côté du Parti démocrate.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Un côté Affectueusement vôtre dans ce script, on dirait. Comme Vénus, Cathy, et Emma, Jaimie me fait l'effet d'une talented amateur plus qu'un agent secret dans l'âme.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Tout çà fait, un côté Le Cocon également, pour une dénonciation de pratiques en cours du "bon côté" de la barrière, sur un ton plus léger, il est vrai. Jaimie sert l'OSI par gratitude envers Oscar et Rudy, pour le lien avec Steve, par ce que quelque doit bien se dévouer pour que la ligne soit tenue, mais pas par vocation. Elle se considère avant tout comme une institutrice et demeure une femme merveilleusement ordinaire, plaçant l'éthique par dessus tout.
Super jaimie c'est l'histoire d'une femme ayant toutes les qualités d'intellect et de bravoure (les capacités physiques on en parle même pas) pour devenir une grande espionne mais qui refuse obstinément d'en revêtir l'esprit et les pratiques, la violence, le cynisme, la défiance envers son prochain, etc... Elle a été modifiée physiquement mais résiste opiniâtrement à ce qu'il en aille de même pour son caractère ou son âme, selon comment on veuille l'appeler. Lindsay Wagner exprime cela avec naturel, en évitant toujours le sentencieux. Cette dichotomie nous vaudra aussi un finale particulièrement sombre et intense.
Super jaimie c'est l'histoire d'une femme ayant toutes les qualités d'intellect et de bravoure (les capacités physiques on en parle même pas) pour devenir une grande espionne mais qui refuse obstinément d'en revêtir l'esprit et les pratiques, la violence, le cynisme, la défiance envers son prochain, etc... Elle a été modifiée physiquement mais résiste opiniâtrement à ce qu'il en aille de même pour son caractère ou son âme, selon comment on veuille l'appeler. Lindsay Wagner exprime cela avec naturel, en évitant toujours le sentencieux. Cette dichotomie nous vaudra aussi un finale particulièrement sombre et intense.
Dernière édition par Estuaire44 le Mer 16 Sep 2015 - 21:13, édité 1 fois
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Euh il manque pas un mot dans la phrase, Estuaire ?Estuaire44 a écrit:Elle a été modifiée physiquement mais réussite opiniâtrement à ce qu'il en aille de même pour son caractère ou son âme, selon comment on veuille l'appeler.
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Ok,modifié
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Je ne partage pas l'enthousiasme pour la série. Il est vrai que j'ai beaucoup de mal avec les productions des années 1970, qui semblent, d'après moi, bien plus datées que celles des années 50 ou 60 (paradoxalement). J'ai déjà vu quelques épisodes de la série, et, bien que que les effets spéciaux, avec bruitage et ralentis, puissent rendre gentiment nostalgiques, ils donnent surtout un aspect très ''power ranger'' à la série pour les spectateurs d'aujourd'hui. Après, je veux bien croire que les intrigues soient convenables et que Lindsay Wagner soit une bonne actrice, mais j'avoue que ce n'est pas ma tasse de thé. Néanmoins, toujours d'excellentes critiques comme toujours
Cetp65- Prince(sse)
- Age : 32
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 01/08/2010
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Oui, je pense que l'on posera sans doute un regard différent sur la série si on l'a découvert aujourd'hui ou alors. Tout l'aspect technique n'est plus aux normes du jour (i y a aussi énormément de petites erreurs de montage, c'est désormais moins fréquent) et j'ai vécu les 70's, c'est l'époque de ma prime jeunesse, le rapport à elles varie forcément. Merci pour la bonne critique des critiques !
Pour la première fois, sortie aux USA des trois saisons réunies en un seul coffret (les épisodes initiaux sont également compris)http://www.tvshowsondvd.com/news/Bionic-Woman-The-Complete-Series/21338
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Double Identité (Mirror Image, 1-13, ****)
Date de diffusion : 19 mai 1976
- I got your looks, but I sure don’t have your moves !.
Grâce à une opération chirurgicale, le Dr. Courtney transforme Lisa Galloway en sosie de Jaimie. Elle est chargée de s’emparer des secrets de l’OSI et tuer oscar, tandis que Courtney envoie des tueurs éliminer Jaimie, en vacances à Nassau. Elle triomphe de ses agresseurs puis prévient Oscar, qui arrête Lisa in extremis. Jaimie se fait passer pour celle-ci, afin d’infiltrer l’organisation de Courtney. Mais Lisa s’évade et va tenter elle-aussi de rejoindre Courtney. Une ultime confrontation va opposer les deux femmes.
Le recours au thème si Sixties (et si Avengers) du double permet une agréable replongée dans cette période alors encore si récente, d’autant que la tonalité d’espionite se voit prolongée par l’emploi de gadgets par Lisa (lance-fléchettes, bracelet-appareil photos, rouge à lèvres- bombe à gaz soporifique…), comme à la grande époque. L’attaque nautique contre Jamie, située près de l’emblématique Nassau, revêt une petite saveur à la 007, évidemment à relativiser par la différence des budgets. Au-delà de ces retrouvailles, l’intrigue se déroule à vive allure, multipliant les péripéties et jouant avec habilité des meilleurs rouages de la mécanique bien rodée des doubles : protagoniste visé, vision des deux côtés du miroir, confrontation finale… Le récit se montre passionnant, même si en soi il n’apporte rien de neuf au sujet.
Linsay Wagner sort le grand jeu à l’occasion de ce double rôle, s’amusant visiblement beaucoup en créant cette version alternative de Jaimie, cruelle et cynique, mais aussi doublée d’un fort chantant accent du sud des Etats-Unis. L’actrice démontre la variété de son talent en se montrant très convaincante lors des scènes où Lisa se montre une tueuse impitoyable. Par sa sensibilité elle permet également à l’épisode ne de pas demeurer un simple recyclage malin. Lindsay introduisant une frayeur très humaine chez Jaimie, loin des stéréotypes de l’espionnage, mais aussi beaucoup d’humour lors des multiples maladresses de Jaimie usurpant l’identité de Lisa ou quand, attendant au bar, elle prise pour une escort. Autant de scènes rendant le récit très drôle, de même que les moments de complicité avec Oscar, sans pour autant jamais verser dans la parodie.
Le scénario ressemble beaucoup à celui de Look Alike, épisode de la saison 2 de L’homme qui valait trois milliards, où un double de Steve Austin tentait pareillement d’infiltrer l’OSI. La première saison de The Bionic Woman dut être tournée rapidement, d’où une importante quantité d’adaptations de scénarios préexistants, ce qui limita également les coûts.
Les fléchettes fichées dans le bras bionique de Jaimie disparaissent puis réapparaissent sans raison.
Lisa Galloway et le Dr. Courtney seront de retour dans le double épisode Deadly Ringer, en saison 2.
Après l’épisode précédent, c’est au tour d’Oscar de plaisanter sur les origines allemandes et l’accent de Kissinger, quand il dit « Danke schön» de sa part à Jaimie.
Oscar déclare qu’il s’inquiétera de l’existence d’un double de lui-même quand cela arrivera. Cela va en fait survenir dès la saison suivante, avec l’un des robots de Kill Oscar.
Le bar où Jaimie se fait passer pour Lisa se situe sur Ventura Boulevard, dans Studio City. Il s’agit de la plus ancienne voie de communication de la vallée, en fait de l’ancien Camino Real espagnol reliant les différentes missions religieuses de la région. S’étendant d’est en ouest, il forme le grand axe commercial de la Vallée, regroupant la plupart de ses magasins et restaurants. Il forme la plus longue avenue au monde composée uniquement d’entreprises, sans logements.
Date de diffusion : 19 mai 1976
- I got your looks, but I sure don’t have your moves !.
Grâce à une opération chirurgicale, le Dr. Courtney transforme Lisa Galloway en sosie de Jaimie. Elle est chargée de s’emparer des secrets de l’OSI et tuer oscar, tandis que Courtney envoie des tueurs éliminer Jaimie, en vacances à Nassau. Elle triomphe de ses agresseurs puis prévient Oscar, qui arrête Lisa in extremis. Jaimie se fait passer pour celle-ci, afin d’infiltrer l’organisation de Courtney. Mais Lisa s’évade et va tenter elle-aussi de rejoindre Courtney. Une ultime confrontation va opposer les deux femmes.
Le recours au thème si Sixties (et si Avengers) du double permet une agréable replongée dans cette période alors encore si récente, d’autant que la tonalité d’espionite se voit prolongée par l’emploi de gadgets par Lisa (lance-fléchettes, bracelet-appareil photos, rouge à lèvres- bombe à gaz soporifique…), comme à la grande époque. L’attaque nautique contre Jamie, située près de l’emblématique Nassau, revêt une petite saveur à la 007, évidemment à relativiser par la différence des budgets. Au-delà de ces retrouvailles, l’intrigue se déroule à vive allure, multipliant les péripéties et jouant avec habilité des meilleurs rouages de la mécanique bien rodée des doubles : protagoniste visé, vision des deux côtés du miroir, confrontation finale… Le récit se montre passionnant, même si en soi il n’apporte rien de neuf au sujet.
Linsay Wagner sort le grand jeu à l’occasion de ce double rôle, s’amusant visiblement beaucoup en créant cette version alternative de Jaimie, cruelle et cynique, mais aussi doublée d’un fort chantant accent du sud des Etats-Unis. L’actrice démontre la variété de son talent en se montrant très convaincante lors des scènes où Lisa se montre une tueuse impitoyable. Par sa sensibilité elle permet également à l’épisode ne de pas demeurer un simple recyclage malin. Lindsay introduisant une frayeur très humaine chez Jaimie, loin des stéréotypes de l’espionnage, mais aussi beaucoup d’humour lors des multiples maladresses de Jaimie usurpant l’identité de Lisa ou quand, attendant au bar, elle prise pour une escort. Autant de scènes rendant le récit très drôle, de même que les moments de complicité avec Oscar, sans pour autant jamais verser dans la parodie.
Le scénario ressemble beaucoup à celui de Look Alike, épisode de la saison 2 de L’homme qui valait trois milliards, où un double de Steve Austin tentait pareillement d’infiltrer l’OSI. La première saison de The Bionic Woman dut être tournée rapidement, d’où une importante quantité d’adaptations de scénarios préexistants, ce qui limita également les coûts.
Les fléchettes fichées dans le bras bionique de Jaimie disparaissent puis réapparaissent sans raison.
Lisa Galloway et le Dr. Courtney seront de retour dans le double épisode Deadly Ringer, en saison 2.
Après l’épisode précédent, c’est au tour d’Oscar de plaisanter sur les origines allemandes et l’accent de Kissinger, quand il dit « Danke schön» de sa part à Jaimie.
Oscar déclare qu’il s’inquiétera de l’existence d’un double de lui-même quand cela arrivera. Cela va en fait survenir dès la saison suivante, avec l’un des robots de Kill Oscar.
Le bar où Jaimie se fait passer pour Lisa se situe sur Ventura Boulevard, dans Studio City. Il s’agit de la plus ancienne voie de communication de la vallée, en fait de l’ancien Camino Real espagnol reliant les différentes missions religieuses de la région. S’étendant d’est en ouest, il forme le grand axe commercial de la Vallée, regroupant la plupart de ses magasins et restaurants. Il forme la plus longue avenue au monde composée uniquement d’entreprises, sans logements.
Estuaire44- Empereur
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Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
En lisant le résumé, je me suis dit qu'il y avait une bonne louchée d'Inter-Crime aussi.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
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Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Il y a de ça, c'est vrai !
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Chasseur de fantômes (The Ghost Hunter, 1-14,**)
Date de diffusion : 26 mai 1976
- Ghosts ?
- You said that, not me. I didn't say "ghosts". I just said "something".
Non loin de Salem des phénomènes étranges surviennent chez le Dr. Cory, important scientifique lié à l’OSI. Jaimie se fait passer pour la nurse de sa fille, Amanda, afin de mener l’enquête. D’après le parapsychologue Laslo c’est l’esprit d’une ancêtre d’Amanda, condamnée pour sorcellerie, qui se manifeste et exercer une emprise sur l’enfant. Jaimie va découvrir une vérité inattendue.
Cette première saison de Super Jaimie, par ailleurs très relevée, voire souvent galvanisante, s’achève malheureusement sur un épisode singulier et partiellement hors sujet par son ouverture sur le Fantastique au sein d’un programme relevant de la Science-fiction. Le scénario de Johnson cherche manifestement à surfer sur l’air du temps, louchant sur l’écho alors récemment rencontré par L’Exorciste (1973), tout en ayant le mérite de préfigurer le succès prochain de Poltergeist (1982). Malheureusement, passant pour la première fois derrière la caméra dans le cadre de cette série, Kenneth Johnson privilégie manifestement son rôle de réalisateur à celui de scénariste. En effet, dès la situation hâtivement exposée, via une évocation passablement pompière du drame de Salem, l’histoire cesse de véritablement se développer pour se borner à héberger toujours plus de manifestations surnaturelles. Certes spectaculaires selon les normes de l’époque, ces scènes subissent de plein fouet les quatre décennies nous séparant désormais du tournage.
Si l’on ne peut en vouloir au brillant et sympathique showrunner de se faire plaisir avec ses jouets, après des mois d’un labeur incessant couronné de succès, le récit souffre néanmoins d’apparaître au service exclusif du spectaculaire. Johnson ne développe que modérément la psychologie de ses personnages, au-delà des clichés du genre, et néglige quelques pistes intéressantes mais à peine esquissées : les pouvoirs psychiques comme passerelle entre le Fantastique et la Science-fiction, ou encore le portrait sentimental d’un homme s’étant réfugié dans le travail après le décès de son épouse, négligeant sa fille, et renaissant à la vie au contact de Jaimie. Fort heureusement, Johnson en revient à ses fondamentaux, l’humain et le rapport à l’enfance, lors du dernier segment d ‘une intrigue se centrant alors sur Amanda. A cet instant le récit fantastique devient une jolie parabole de l’enfance sacrifiée au point de vue adulte. Elle s’appuie sur d’excellents comédiens, dont Lindsay Wagner dès lors qu’elle peut exprimer autre chose que le déploiement de pouvoirs bioniques. On apprécie une chaleureuse scène d’adieux : Super Jaimie s’est retrouvée avant de conclure sa première période.
Le Senseur Alpha présente au cours de l’épisode est en fait représenté par le même objet que le décodeur du Dr. Hatch, vu dans l’épisode The Jailing of Jaimie, cette saison.
Le pont sur lequel Jaimie combat les « esprits » était en fait un des décors du Universal Studios Tour, célèbre visite guidée de ces studio. Il figure désormais parmi les atractions de Dosney World.
La scène du pont fut la dernière réalisée pour cette saison. Suite à son accidente de la route, Lindsay Wagner fint le tournage avec l’aide d’antidouleurs, l’avis médical était d’arrêter de travailler.
L’épisode est dirigé par le showrunner Kenneth Johnson, qui effectue ici sa première réalisation pour la série. Il réalisera également le double épisode Doomsday Is Tomorrow, la saison suivante.
Parallèlement à sa première saison, Jaimie intervient dans un très bref caméo pour l’épisode L'Empreinte du diable de la saison 3 de L’homme qui valait trois milliards et dans deux autres légèrement plus développés dans les épisodes Tanya et Le grand frère.
Paul Shenar (Dr. Alan Cory), après une près une carrière militaire dans l’US Air force, devient une figure reconnaissable des séries télé américaines des années 70 et 80 (Columbo, Wonder Woman, Mannix, Kojak, Dynastie…). Il tient également plusieurs rôles marquants au cinéma, dont celui du baron de la drogue Alejandro Sosa, dans Scarface (1983). Paul Shenar eut une liaison avec l’acteur Jeremy Brett durant les années 70 et décède des suites du SIDA en 1989, à West Hollywood.
Date de diffusion : 26 mai 1976
- Ghosts ?
- You said that, not me. I didn't say "ghosts". I just said "something".
Non loin de Salem des phénomènes étranges surviennent chez le Dr. Cory, important scientifique lié à l’OSI. Jaimie se fait passer pour la nurse de sa fille, Amanda, afin de mener l’enquête. D’après le parapsychologue Laslo c’est l’esprit d’une ancêtre d’Amanda, condamnée pour sorcellerie, qui se manifeste et exercer une emprise sur l’enfant. Jaimie va découvrir une vérité inattendue.
Cette première saison de Super Jaimie, par ailleurs très relevée, voire souvent galvanisante, s’achève malheureusement sur un épisode singulier et partiellement hors sujet par son ouverture sur le Fantastique au sein d’un programme relevant de la Science-fiction. Le scénario de Johnson cherche manifestement à surfer sur l’air du temps, louchant sur l’écho alors récemment rencontré par L’Exorciste (1973), tout en ayant le mérite de préfigurer le succès prochain de Poltergeist (1982). Malheureusement, passant pour la première fois derrière la caméra dans le cadre de cette série, Kenneth Johnson privilégie manifestement son rôle de réalisateur à celui de scénariste. En effet, dès la situation hâtivement exposée, via une évocation passablement pompière du drame de Salem, l’histoire cesse de véritablement se développer pour se borner à héberger toujours plus de manifestations surnaturelles. Certes spectaculaires selon les normes de l’époque, ces scènes subissent de plein fouet les quatre décennies nous séparant désormais du tournage.
Si l’on ne peut en vouloir au brillant et sympathique showrunner de se faire plaisir avec ses jouets, après des mois d’un labeur incessant couronné de succès, le récit souffre néanmoins d’apparaître au service exclusif du spectaculaire. Johnson ne développe que modérément la psychologie de ses personnages, au-delà des clichés du genre, et néglige quelques pistes intéressantes mais à peine esquissées : les pouvoirs psychiques comme passerelle entre le Fantastique et la Science-fiction, ou encore le portrait sentimental d’un homme s’étant réfugié dans le travail après le décès de son épouse, négligeant sa fille, et renaissant à la vie au contact de Jaimie. Fort heureusement, Johnson en revient à ses fondamentaux, l’humain et le rapport à l’enfance, lors du dernier segment d ‘une intrigue se centrant alors sur Amanda. A cet instant le récit fantastique devient une jolie parabole de l’enfance sacrifiée au point de vue adulte. Elle s’appuie sur d’excellents comédiens, dont Lindsay Wagner dès lors qu’elle peut exprimer autre chose que le déploiement de pouvoirs bioniques. On apprécie une chaleureuse scène d’adieux : Super Jaimie s’est retrouvée avant de conclure sa première période.
Le Senseur Alpha présente au cours de l’épisode est en fait représenté par le même objet que le décodeur du Dr. Hatch, vu dans l’épisode The Jailing of Jaimie, cette saison.
Le pont sur lequel Jaimie combat les « esprits » était en fait un des décors du Universal Studios Tour, célèbre visite guidée de ces studio. Il figure désormais parmi les atractions de Dosney World.
La scène du pont fut la dernière réalisée pour cette saison. Suite à son accidente de la route, Lindsay Wagner fint le tournage avec l’aide d’antidouleurs, l’avis médical était d’arrêter de travailler.
L’épisode est dirigé par le showrunner Kenneth Johnson, qui effectue ici sa première réalisation pour la série. Il réalisera également le double épisode Doomsday Is Tomorrow, la saison suivante.
Parallèlement à sa première saison, Jaimie intervient dans un très bref caméo pour l’épisode L'Empreinte du diable de la saison 3 de L’homme qui valait trois milliards et dans deux autres légèrement plus développés dans les épisodes Tanya et Le grand frère.
Paul Shenar (Dr. Alan Cory), après une près une carrière militaire dans l’US Air force, devient une figure reconnaissable des séries télé américaines des années 70 et 80 (Columbo, Wonder Woman, Mannix, Kojak, Dynastie…). Il tient également plusieurs rôles marquants au cinéma, dont celui du baron de la drogue Alejandro Sosa, dans Scarface (1983). Paul Shenar eut une liaison avec l’acteur Jeremy Brett durant les années 70 et décède des suites du SIDA en 1989, à West Hollywood.
Fin de la saison 1 de Super Jaimie
Une petite pause et passe à la seconde partie de la saison 1 de The Alfred Hitchcock Hour.
Estuaire44- Empereur
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Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
J'avoue que le thème de la SF comme atour d'une série centrée sur l'humain et le rayonnement chaleureux de l'heroïne n'est pas pour me séduire. Si je remonte le temps des 70's, je pourrais jeter un coup d'oeil voire plus à la série.
Merci de cette chronique Estuaire !
Merci de cette chronique Estuaire !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Merci ! je craignais que la série n'ait vieilli, mais au contraire cela a été un vrai Bain de Jouvence !
Maintenant cela reste une série où il y a des hauts et des bas !
Maintenant cela reste une série où il y a des hauts et des bas !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Une photo prise la semaine dernière à une convention, postée par un ami belge sur Facebook.
Avec vidéo
http://www.fox5dc.com/good-day/21338582-video#
Avec vidéo
http://www.fox5dc.com/good-day/21338582-video#
Invité- Invité
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
La présentation et la saison 1 de Super Jaimie par Estuaire44 sont en ligne!
http://theavengers.fr/index.php/hors-serie/annees-1970/super-jaimie-1976-1978
http://theavengers.fr/index.php/hors-serie/annees-1970/super-jaimie-1976-1978
Invité- Invité
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Ok, merci Steed !
Estuaire44- Empereur
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Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Deuxième saison (1976-1977)
Le Retour du Scalpeur (The Return of Bigfoot, 2-01, ***)
Date de diffusion : 19 et 22 septembre 1976
- Here she comes again, Nedrik !
- Very tenacious, that Bionic Woman. But this time she won't escape !
Steve est suspecté quand une série de vols indique l’usage de pouvoirs équivalents aux bioniques. Précédemment rencontrée, l’extraterrestre Gillian lui révèle que des rebelles dirigés par le sombre Nedlick se sont emparés de Sasquatch, puissante créature évoquant Bigfoot. Ils s’en servent pour amasser des matériaux nécessaires afin de rendre invulnérable leur base utilisant l’énergie d’un volcan, pour ensuite dominer le monde. Quand Oscar refuse de le croire, Steve doit s’enfuir, mais il conserve la confiance de Jaimie. Un affrontement avec Sasquatch tourne mal et Steve est empoisonné par des radiations. Aidée par Gillian et son alliée Shalon, la Femme bionique reste la seule qui puisse le sauver et contrer les plans diaboliques de Nedlick. Réuni, le duo bionique doit enfin empêcher une cataclysmique éruption volcanique.
La première partie du double épisode, également écrite par Kenneth Johnson, bénéficie bien entendu de l’impact des retrouvailles entre Jaimie et et Steve. Au-delà de l’aspect ludique de leurs pouvoirs complémentaires, on sent bien que c’est l’émotion ressentie par ses personnages qui intéresse avant tout Johnson dans cette histoire. Derechef au rendez-vous, le généreux soleil californien est à l’unisson de cette chaleureuse rencontre se déclinant en moments complices ou tragiques, comme lors de la bouleversante scène finale voyant Jaimie au chevet d’un Steve agonisant. Lee Majors et Lindsay Wagner s’fonctionnent toujours parfaitement ensembles.
Pour le rest,e on sent déjà que l’auteur se passionne déjà nettement moins pour les histoires trop indexées à son goût sur la Science-fiction. Il se contente d’un canevas minimaliste, autour de la formule éculée de la course aux ingrédients nécessaires au Projet du jour, et évoque la présente rencontre avec Bigfoot à travers des flashbacks purement fonctionnels. Malicieux, l’auteur souffre le plaisir d’une scène voyant Steve narrer toutes les péripéties mises bout à bout, ce qui les rend particulièrement ridicules, un régal. Si le déguisement de Bigfoot a bien vieilli, la mise en scène se montre efficace, allant notamment aussi loin que le permettent les moyens de la séries concernant les combats.
La suite du récit dans le cadre de Super Jaimie n’apporte aucune rupture de ton. Si les évènements se succèdent sans défaillir, le fait que Steve et Jaimie demeurent séparés durant l’essentiel de l’action, hormis lors du final, prive le récit d’une précieuse dimension. Du coup le côté parfois enfantin du récit n’en ressort que davantage, on se trouve vraiment devant une histoire purement distractive. On apprécie néanmoins la vision positive et humaniste des Aliens, renouvelant les poncifs du genre (Nedlick étant clairement présenté come un déviant). La mise en scène se montre également plaisamment désuète, avec ses inserts évidents et ses décors mêlant carton pate et design 70’s à la Cosmos 1999, en considérablement plus fauché !
Si les deux héros se voient nettement cantonnés à l’action et à la manifestation de leurs pouvoirs bioniques, ils trouvent néanmoins des relais percutants chez les seconds rôles. Stefanie Powers apporte de l’émotion à Shalon, tandis que la jeune Sandy Duncan pétille dans le rôle de la vaillante et loyale Sandy Duncan. On savoure particulièrement le jeu affranchi de toute retenue de John Saxon, qui, en vieux routier des séries télé, a bien compris qu’il ne fallait ménager aucun effort afin de camper Nedlick en félon archétypal. Un spectacle dans le spectacle, encore rehaussé par un costume violet/doré absolument 70’s. A l’issue de cette reprise distrayante et mouvementée de Super Jaimie, on pourra également s’amuser à percevoir en Bigfoot un intéressant prototype de l’incroyable Hulk, la série suivante de Johnson.
La première partie du double épisode fut diffusée chez Steve Austin, et la seconde chez Jaimie Sommers. Bien qu’il établisse un crossover entre les deux séries bioniques, le double épisode fut diffusé en syndication comme relevant de L’Homme qui valait trois milliards. Ici on s’intéresse aux deux parties du double épisode.
Sasquatch et Gillian étaient d’abord apparus dans The Secret of Bigfoot, en saison 3 de L’homme qui valait trois milliards. Sasquatch interviendra une dernière fois dans Bigfoot V, en saison 5.
Précédemment interprété le célèbre catcheur français André le Géant, Sasquatch l’est ici par Ted Cassidy. Des passages avec André étant toutefois réutilisés, Sasquatch change plusieurs fois d’apparence en cours d’épisode.
Nedlick parle de la mésosphère comme d’une couche de la croûte terrestre, alors qu’il s’agit d’un niveau de l’atmosphère (entre 50 et 60 km d’altitude).
Steve Austin arbore désormais des moustaches, un choix peu apprécié du public et qui sera abandonné en fin de saison.
Au moment de révéler ses pouvoirs lors du saut, Jaimie demande au pilote d’hélicoptère quel est son niveau d’autorisation. Quand il répond qu’il est de niveau 5, elle lui annonce qu’il va passer au 6. Les agents de l’OSI se divisent en nivaux, donnant chacun accès à des secrets plus importants. Considérée comme particulièrement stratégique, la technologie bionique est classée au niveau 6, comme indiqué au générique de la série. Il s’agira longtemps du summum, mais dans le triple épisode Kill Oscar, cette saison, il est révélé que le Dr. Rudy Wells est de niveau 7, ce qui laisse envisager d’autres connaissances encore plus pharamineuses.
La musique accompagnant la scène voyant Jaimie et Steve courir de concert vers le volcan est un mix des thèmes principaux de leurs séries.
John Saxon (Nedlick) a tenu plus de 200 rôles au cours d’une carrière s’étendant sur six décennies. Il se spécialisa dans les rôles d’action, notamment dans les Westerns, les Polars et les films d’épouvante. Il a également interprété le Major Fredrick Sloan dans L’homme qui valait trois milliards.
Stefanie Powers (Shalon) se fit connaître grâce à la série The Girl from U.N.C.L.E. (1966-1967). Par la suite elle connut une belle carrière au cinéma et davantage encore à télévision, son rôle le plus connu demeurant celui de Jennifer Hart dans Pour l’amour du risque (1979-1984). Grande joueuse de polo, elle est membre du Royal County of Berkshire Polo Club, tout comme le Prince de Galles.
Ted Cassidy (Sasquatch) est surtout connu pour avoir joué l’imposant Lurch, l’imposant majordome de La Famille Addams (1964-1966). Son timbre particulier, très grave, lui a valu d’être un important acteur de voix, pour l’animation et les voix hors champ.
Le Retour du Scalpeur (The Return of Bigfoot, 2-01, ***)
Date de diffusion : 19 et 22 septembre 1976
- Here she comes again, Nedrik !
- Very tenacious, that Bionic Woman. But this time she won't escape !
Steve est suspecté quand une série de vols indique l’usage de pouvoirs équivalents aux bioniques. Précédemment rencontrée, l’extraterrestre Gillian lui révèle que des rebelles dirigés par le sombre Nedlick se sont emparés de Sasquatch, puissante créature évoquant Bigfoot. Ils s’en servent pour amasser des matériaux nécessaires afin de rendre invulnérable leur base utilisant l’énergie d’un volcan, pour ensuite dominer le monde. Quand Oscar refuse de le croire, Steve doit s’enfuir, mais il conserve la confiance de Jaimie. Un affrontement avec Sasquatch tourne mal et Steve est empoisonné par des radiations. Aidée par Gillian et son alliée Shalon, la Femme bionique reste la seule qui puisse le sauver et contrer les plans diaboliques de Nedlick. Réuni, le duo bionique doit enfin empêcher une cataclysmique éruption volcanique.
La première partie du double épisode, également écrite par Kenneth Johnson, bénéficie bien entendu de l’impact des retrouvailles entre Jaimie et et Steve. Au-delà de l’aspect ludique de leurs pouvoirs complémentaires, on sent bien que c’est l’émotion ressentie par ses personnages qui intéresse avant tout Johnson dans cette histoire. Derechef au rendez-vous, le généreux soleil californien est à l’unisson de cette chaleureuse rencontre se déclinant en moments complices ou tragiques, comme lors de la bouleversante scène finale voyant Jaimie au chevet d’un Steve agonisant. Lee Majors et Lindsay Wagner s’fonctionnent toujours parfaitement ensembles.
Pour le rest,e on sent déjà que l’auteur se passionne déjà nettement moins pour les histoires trop indexées à son goût sur la Science-fiction. Il se contente d’un canevas minimaliste, autour de la formule éculée de la course aux ingrédients nécessaires au Projet du jour, et évoque la présente rencontre avec Bigfoot à travers des flashbacks purement fonctionnels. Malicieux, l’auteur souffre le plaisir d’une scène voyant Steve narrer toutes les péripéties mises bout à bout, ce qui les rend particulièrement ridicules, un régal. Si le déguisement de Bigfoot a bien vieilli, la mise en scène se montre efficace, allant notamment aussi loin que le permettent les moyens de la séries concernant les combats.
La suite du récit dans le cadre de Super Jaimie n’apporte aucune rupture de ton. Si les évènements se succèdent sans défaillir, le fait que Steve et Jaimie demeurent séparés durant l’essentiel de l’action, hormis lors du final, prive le récit d’une précieuse dimension. Du coup le côté parfois enfantin du récit n’en ressort que davantage, on se trouve vraiment devant une histoire purement distractive. On apprécie néanmoins la vision positive et humaniste des Aliens, renouvelant les poncifs du genre (Nedlick étant clairement présenté come un déviant). La mise en scène se montre également plaisamment désuète, avec ses inserts évidents et ses décors mêlant carton pate et design 70’s à la Cosmos 1999, en considérablement plus fauché !
Si les deux héros se voient nettement cantonnés à l’action et à la manifestation de leurs pouvoirs bioniques, ils trouvent néanmoins des relais percutants chez les seconds rôles. Stefanie Powers apporte de l’émotion à Shalon, tandis que la jeune Sandy Duncan pétille dans le rôle de la vaillante et loyale Sandy Duncan. On savoure particulièrement le jeu affranchi de toute retenue de John Saxon, qui, en vieux routier des séries télé, a bien compris qu’il ne fallait ménager aucun effort afin de camper Nedlick en félon archétypal. Un spectacle dans le spectacle, encore rehaussé par un costume violet/doré absolument 70’s. A l’issue de cette reprise distrayante et mouvementée de Super Jaimie, on pourra également s’amuser à percevoir en Bigfoot un intéressant prototype de l’incroyable Hulk, la série suivante de Johnson.
La première partie du double épisode fut diffusée chez Steve Austin, et la seconde chez Jaimie Sommers. Bien qu’il établisse un crossover entre les deux séries bioniques, le double épisode fut diffusé en syndication comme relevant de L’Homme qui valait trois milliards. Ici on s’intéresse aux deux parties du double épisode.
Sasquatch et Gillian étaient d’abord apparus dans The Secret of Bigfoot, en saison 3 de L’homme qui valait trois milliards. Sasquatch interviendra une dernière fois dans Bigfoot V, en saison 5.
Précédemment interprété le célèbre catcheur français André le Géant, Sasquatch l’est ici par Ted Cassidy. Des passages avec André étant toutefois réutilisés, Sasquatch change plusieurs fois d’apparence en cours d’épisode.
Nedlick parle de la mésosphère comme d’une couche de la croûte terrestre, alors qu’il s’agit d’un niveau de l’atmosphère (entre 50 et 60 km d’altitude).
Steve Austin arbore désormais des moustaches, un choix peu apprécié du public et qui sera abandonné en fin de saison.
Au moment de révéler ses pouvoirs lors du saut, Jaimie demande au pilote d’hélicoptère quel est son niveau d’autorisation. Quand il répond qu’il est de niveau 5, elle lui annonce qu’il va passer au 6. Les agents de l’OSI se divisent en nivaux, donnant chacun accès à des secrets plus importants. Considérée comme particulièrement stratégique, la technologie bionique est classée au niveau 6, comme indiqué au générique de la série. Il s’agira longtemps du summum, mais dans le triple épisode Kill Oscar, cette saison, il est révélé que le Dr. Rudy Wells est de niveau 7, ce qui laisse envisager d’autres connaissances encore plus pharamineuses.
La musique accompagnant la scène voyant Jaimie et Steve courir de concert vers le volcan est un mix des thèmes principaux de leurs séries.
John Saxon (Nedlick) a tenu plus de 200 rôles au cours d’une carrière s’étendant sur six décennies. Il se spécialisa dans les rôles d’action, notamment dans les Westerns, les Polars et les films d’épouvante. Il a également interprété le Major Fredrick Sloan dans L’homme qui valait trois milliards.
Stefanie Powers (Shalon) se fit connaître grâce à la série The Girl from U.N.C.L.E. (1966-1967). Par la suite elle connut une belle carrière au cinéma et davantage encore à télévision, son rôle le plus connu demeurant celui de Jennifer Hart dans Pour l’amour du risque (1979-1984). Grande joueuse de polo, elle est membre du Royal County of Berkshire Polo Club, tout comme le Prince de Galles.
Ted Cassidy (Sasquatch) est surtout connu pour avoir joué l’imposant Lurch, l’imposant majordome de La Famille Addams (1964-1966). Son timbre particulier, très grave, lui a valu d’être un important acteur de voix, pour l’animation et les voix hors champ.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Faibles Femmes (In this Corner, Jaime Sommers, 2-02, ***)
Date de diffusion : 29 septembre 1976
- I don't suppose you'd consider putting Steve in a dress, huh?
Un agent de l’OSI disparaît après s’être intéressé à une équipe de catcheuses, dirigée par Milt Bigelow . Oscar demande à Jaimie d’infiltrer celle-ci en se faisant passer pour une aspirante à la profession. Jaimie est embauchée après avoir démontré sa force et prend le pseudonyme de Savage Sommers. Il s’avère que le chef de l’équipe, Milt, et ses catcheuses ont partie liée avec une agente soviétique dissimulée au sein de l’OSI et tentant d’exfiltrer une invention vitale pour la sécurité du pays. Tout en se liant d’amitié avec April, une autre lutteuse, Jaimie parvient à stopper le complot.
Le volet espionnage du scénario apparait totalement improbable avec cette histoire de catcheuses servant à exfiltrer un agent soviétique et son secret technologique tenant dans une poche. En soi cela ne pose pas réellement problème, la fantaisie atteint de tels niveaux que l’épisode pourrait presque relever des séries d’aventures des Sixties, voire des Avengers. Mais il n’en demeure pas moins que le récit aurait du être davantage construit, il manque ici par trop de substance. Tout se résout avec une confondante facilité et Johnson ne cherche pas à activer le moindre ressort narratif, avec une identité des antagonistes dévoilée dès la scène d’introduction ou une permanente absence du moindre danger ressentie autour de l’héroïne. Jaimie est évidemment chloroformée, un rrssort trop souvent utilisé, dans ce domaine elle fait concurrence à Tara King. Seul le twist de l’identité de l’agent de l’Est constitue une sensation au sein d’une intrigue tout à fait prévisible.
De fait cette dernière apparaît avant tout comme un moyen d’insérer le tournage au sein du Grand Olympic Auditorium de Los Angeles, un décor il est vrai extraordinaire et parfaitement mis en valeur par une mise en scène prenant le temps de nous en faire découvrir aussi bien le ring que les diverses coulisses. L’ambiance est pleinement au rendez-vous. Kenneth Johnson parvient également à faire sa petite la musique, notamment avec une héroïne constante dans son refus de la violence et dont les pouvoirs ne se voient pas enflés jusqu’au ridicule, avec des limitations clairement établies (devant se reprendre à deux fois pour effectuer son grand saut). L’auteur nous offre une description du petit monde du catch s’avérant souvent amusante et pittoresque, mais aussi sensible grâce à la sympathique et touchante April, véritable covedette de l’opus. Grâce à elle, le récit s’ouvre à ces gens de modeste condition, confrontés aux difficultés d’un quotidien cruel, soit un population encore peu présente dans des séries télé privilégiant souvent le rêve et les sensations fortes.
La cascadeuse Rita Egelston (très sollicitée dans cet épisode) indique que le costume de ring de « Savage Sommers » fut dessiné par Robert Mackie. Celui-ci a crée les tenues de scènes de nombreuses vedettes, dont Cher, mais aussi Diana Ross, Tina Turner ou Elton John. Son style bien reconnaissable lui a valu d’être surnommé le Maharadjah des strass. Ayant aussi beaucoup travaillé pour le cinéma, il a reçu sept Emmy Awards.
Les combats furent filmés au Grand Olympic Auditorium, à Los Angeles. Inauguré en 1924, il a accueilli de nombreux concerts ainsi que les matchs de boxe et de catch les plus mémorables de Los Angeles. Il a été également employé pour le tournage de Rocky, en 1976.
Norman Fell (Milt Bigelow) fut une figure régulière des séries américaines, des années 60 aux 80. Son rôle le plus connu demeure celui de M. Roper, le propriétaire de l’appartement servant de décor à la sitcom à succès Vivre à trois (1977-1984), très populaire aux États-Unis et au Canada.
L’arbitre est interprété par Gene Lebell, grand spécialiste des arts martiaux et cascadeur vétéran très respecté à Hollywood. Entre autres multiples travaux, il a notamment assuré la formation d’Anne Francis pour scènes de combat de la série Honey West.
Quand Jaimie constate que la salle de catch n’est pas située dans les beaux quartiers de Washington, Oscar confirme qu’il ne s’agit pas de Georgetown. Ce quartier chargé d’histoire de la capitale américain est effectivement toujours aujourd’hui un secteur chic et branché du district fédéral, dont il regroupe une grande partie de la vie culturelle. On y trouve également plusieurs ambassades, dont celle de la France.
Date de diffusion : 29 septembre 1976
- I don't suppose you'd consider putting Steve in a dress, huh?
Un agent de l’OSI disparaît après s’être intéressé à une équipe de catcheuses, dirigée par Milt Bigelow . Oscar demande à Jaimie d’infiltrer celle-ci en se faisant passer pour une aspirante à la profession. Jaimie est embauchée après avoir démontré sa force et prend le pseudonyme de Savage Sommers. Il s’avère que le chef de l’équipe, Milt, et ses catcheuses ont partie liée avec une agente soviétique dissimulée au sein de l’OSI et tentant d’exfiltrer une invention vitale pour la sécurité du pays. Tout en se liant d’amitié avec April, une autre lutteuse, Jaimie parvient à stopper le complot.
Le volet espionnage du scénario apparait totalement improbable avec cette histoire de catcheuses servant à exfiltrer un agent soviétique et son secret technologique tenant dans une poche. En soi cela ne pose pas réellement problème, la fantaisie atteint de tels niveaux que l’épisode pourrait presque relever des séries d’aventures des Sixties, voire des Avengers. Mais il n’en demeure pas moins que le récit aurait du être davantage construit, il manque ici par trop de substance. Tout se résout avec une confondante facilité et Johnson ne cherche pas à activer le moindre ressort narratif, avec une identité des antagonistes dévoilée dès la scène d’introduction ou une permanente absence du moindre danger ressentie autour de l’héroïne. Jaimie est évidemment chloroformée, un rrssort trop souvent utilisé, dans ce domaine elle fait concurrence à Tara King. Seul le twist de l’identité de l’agent de l’Est constitue une sensation au sein d’une intrigue tout à fait prévisible.
De fait cette dernière apparaît avant tout comme un moyen d’insérer le tournage au sein du Grand Olympic Auditorium de Los Angeles, un décor il est vrai extraordinaire et parfaitement mis en valeur par une mise en scène prenant le temps de nous en faire découvrir aussi bien le ring que les diverses coulisses. L’ambiance est pleinement au rendez-vous. Kenneth Johnson parvient également à faire sa petite la musique, notamment avec une héroïne constante dans son refus de la violence et dont les pouvoirs ne se voient pas enflés jusqu’au ridicule, avec des limitations clairement établies (devant se reprendre à deux fois pour effectuer son grand saut). L’auteur nous offre une description du petit monde du catch s’avérant souvent amusante et pittoresque, mais aussi sensible grâce à la sympathique et touchante April, véritable covedette de l’opus. Grâce à elle, le récit s’ouvre à ces gens de modeste condition, confrontés aux difficultés d’un quotidien cruel, soit un population encore peu présente dans des séries télé privilégiant souvent le rêve et les sensations fortes.
La cascadeuse Rita Egelston (très sollicitée dans cet épisode) indique que le costume de ring de « Savage Sommers » fut dessiné par Robert Mackie. Celui-ci a crée les tenues de scènes de nombreuses vedettes, dont Cher, mais aussi Diana Ross, Tina Turner ou Elton John. Son style bien reconnaissable lui a valu d’être surnommé le Maharadjah des strass. Ayant aussi beaucoup travaillé pour le cinéma, il a reçu sept Emmy Awards.
Les combats furent filmés au Grand Olympic Auditorium, à Los Angeles. Inauguré en 1924, il a accueilli de nombreux concerts ainsi que les matchs de boxe et de catch les plus mémorables de Los Angeles. Il a été également employé pour le tournage de Rocky, en 1976.
Norman Fell (Milt Bigelow) fut une figure régulière des séries américaines, des années 60 aux 80. Son rôle le plus connu demeure celui de M. Roper, le propriétaire de l’appartement servant de décor à la sitcom à succès Vivre à trois (1977-1984), très populaire aux États-Unis et au Canada.
L’arbitre est interprété par Gene Lebell, grand spécialiste des arts martiaux et cascadeur vétéran très respecté à Hollywood. Entre autres multiples travaux, il a notamment assuré la formation d’Anne Francis pour scènes de combat de la série Honey West.
Quand Jaimie constate que la salle de catch n’est pas située dans les beaux quartiers de Washington, Oscar confirme qu’il ne s’agit pas de Georgetown. Ce quartier chargé d’histoire de la capitale américain est effectivement toujours aujourd’hui un secteur chic et branché du district fédéral, dont il regroupe une grande partie de la vie culturelle. On y trouve également plusieurs ambassades, dont celle de la France.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Rendez-vous en haute mer (Assault on the Princess, 2-03, ****)
Date de diffusion : 06 octobre 1976
- Well is this the time when you give me twenty lashes and throw me in irons?
- Yeah, sure, if that's the sort of thing you're into. But it'd be just as easy for me to call a couple of my men and throw you overboard.
Jaimie s’infiltre à bord du Princess Louise, un luxueux navire casino. Elle doit identifier le mystérieux Iceman. Celui-ci s’est emparé de deux cellules énergétiques révolutionnaires et a un rendez-vous en haute mer avec un sous-marin. Il risque également d’utiliser son butin pour faire exploser le bateau. La mission de Jaimie se complique quand elle doit à nouveau faire face au volubile et exalté Romero, mais aussi quand une romance se crée entre elle et le propriétaire du Princess Louise, le séduisant et aventureux Lucky Harrison.
Une réjouissante atmosphère à La Croisière s’amuse imprègne cet épisode nautique, où le décor du superbe paquebot occupe une place similaire à celui du Grand Olympic Auditorium de Los Angeles lors de l’opus précédent. La mise en scène met similairement en valeur les différentes parties du navire, de la passerelle à la salle des machines, en passant par le casino et les extérieurs. L’œil se régale, tandis que, cette fois, Kenneth Johnson n’oublie pas d’agrémenter la visite par un authentique scénario. Certes celui-ci ne se départ pas des menées traditionnelles de la série d’aventures, mais les péripéties et rebondissements se montrent suffisamment rythmés et conséquents pour pleinement maintenir l’intérêt du spectateur. Cette fois-ci une véritable interrogation se met en place quant à l’identité de l’adversaire du jour, d’autant que son pseudonyme The Iceman, se révèle un indice fort ludique.
Comme souvent Kenneth Johnson soigne particulièrement la caractérisation de ses personnages. Alors que les adversaires se montrent sinistres à souhait, Romero, de nouveau porté par la verve de Vito Scotti, s’avère très amusant. L’auteur sait l’insérer dans l’action principale pile au moment où son numéro en roue libre pourrait lasser. Ed Nelson sait rendre crédible la personnalité à la fois cynique et romanesque de Lucky. On apprécie également que Jaimie vive une romance et qu’elle ne reste pas confinée dans l’attente de possibles lendemains avec Steve. Tout l’épisode se révèle d’ailleurs un magnifique véhicule pour Lindsay Wagner, avec une Jaimie décidée et séduisante en diable, faisant chavirer bien des cœurs, mais aussi sujette à d’humaines faiblesses et tout à fait non conventionnelle comme agent secret. Tandis que l’auteur fait montre d’imagination afin d’employer ses pouvoirs de manière non violente, Jaimie conserve sa spécificité même au sein d’aventures classiques.
Jaimie avait déjà rencontré l’entreprenant Romero en première saison, lors de l’épisode Fly Jamie.
La diffusion de l’épisode fut avancée d’une demi-heure, afin de laisser place au débat opposant Jimmy Carter et le Président Gerald Ford, pour l’élection de 1976. Carter remporta celle-ci de justesse.
Le bureau de Lucky s’orne de plusieurs reproductions n&b de portraits de couronnement de souverains britanniques, on remarque en particulier celui de George V, peint en 1911 par Luke Fildes.
Cette décoration est en rapport avec le nom de son navire, le Princesse Louise. Louise Caroline Alberta (1848-1939), Princesse du Royaume-Uni et Duchesse d’Argyll, fut la quatrième fille de la reine Victoria. Elle se fit connaître comme une personnalité non conventionnelle de l’époque, protectrice des arts et des idées libérales, notamment le féminisme. Epouse du Gouverneur général du Canada, elle séjourna longtemps dans ce pays. La province de l’Alberta fut nommée en son honneur. Jaimie prend également le pseudonyme de « Jaimie Windsor ».
Le pilote du Princess Louise est joué par Steve Kanaly, qui va très bientôt accéder à la célébrité avec le rôle du Ray Krebbs de Dallas.
Ed Nelson (Lucky Harrison) débuta comme réalisateur, avant de rapidement devenir comédien à part entière dans les années 50. Il participe à un très grand nombre de séries américaines : Bonanza, Laramie, Peyton Place, Les Incorruptibles, Le Fugitif, Cannon, Le Sixième Sens, Les Rues de San Francisco, Super Jaimie, Dynastie, Arabesque etc. il fut également un membre actif de la direction du grand syndicat d’acteurs, The Screen Actors Guild.
Vito Scotti (Romero) se fit connaître comme artiste de pantomime et comme prestidigitateur, avant de percer au cinéma au début des années 50. Il était réputé pour sa faculté d'interpréter de manière amusante diverses nationalités, ce qui lui valut de nombreuses participations à des séries télé. La qualité de sa table était très réputée à Hollywood et il accueillit de nombreuses stars à ses dîners, qu'il cuisinait lui-même à partir de recettes italiennes traditionnelles.
Date de diffusion : 06 octobre 1976
- Well is this the time when you give me twenty lashes and throw me in irons?
- Yeah, sure, if that's the sort of thing you're into. But it'd be just as easy for me to call a couple of my men and throw you overboard.
Jaimie s’infiltre à bord du Princess Louise, un luxueux navire casino. Elle doit identifier le mystérieux Iceman. Celui-ci s’est emparé de deux cellules énergétiques révolutionnaires et a un rendez-vous en haute mer avec un sous-marin. Il risque également d’utiliser son butin pour faire exploser le bateau. La mission de Jaimie se complique quand elle doit à nouveau faire face au volubile et exalté Romero, mais aussi quand une romance se crée entre elle et le propriétaire du Princess Louise, le séduisant et aventureux Lucky Harrison.
Une réjouissante atmosphère à La Croisière s’amuse imprègne cet épisode nautique, où le décor du superbe paquebot occupe une place similaire à celui du Grand Olympic Auditorium de Los Angeles lors de l’opus précédent. La mise en scène met similairement en valeur les différentes parties du navire, de la passerelle à la salle des machines, en passant par le casino et les extérieurs. L’œil se régale, tandis que, cette fois, Kenneth Johnson n’oublie pas d’agrémenter la visite par un authentique scénario. Certes celui-ci ne se départ pas des menées traditionnelles de la série d’aventures, mais les péripéties et rebondissements se montrent suffisamment rythmés et conséquents pour pleinement maintenir l’intérêt du spectateur. Cette fois-ci une véritable interrogation se met en place quant à l’identité de l’adversaire du jour, d’autant que son pseudonyme The Iceman, se révèle un indice fort ludique.
Comme souvent Kenneth Johnson soigne particulièrement la caractérisation de ses personnages. Alors que les adversaires se montrent sinistres à souhait, Romero, de nouveau porté par la verve de Vito Scotti, s’avère très amusant. L’auteur sait l’insérer dans l’action principale pile au moment où son numéro en roue libre pourrait lasser. Ed Nelson sait rendre crédible la personnalité à la fois cynique et romanesque de Lucky. On apprécie également que Jaimie vive une romance et qu’elle ne reste pas confinée dans l’attente de possibles lendemains avec Steve. Tout l’épisode se révèle d’ailleurs un magnifique véhicule pour Lindsay Wagner, avec une Jaimie décidée et séduisante en diable, faisant chavirer bien des cœurs, mais aussi sujette à d’humaines faiblesses et tout à fait non conventionnelle comme agent secret. Tandis que l’auteur fait montre d’imagination afin d’employer ses pouvoirs de manière non violente, Jaimie conserve sa spécificité même au sein d’aventures classiques.
Jaimie avait déjà rencontré l’entreprenant Romero en première saison, lors de l’épisode Fly Jamie.
La diffusion de l’épisode fut avancée d’une demi-heure, afin de laisser place au débat opposant Jimmy Carter et le Président Gerald Ford, pour l’élection de 1976. Carter remporta celle-ci de justesse.
Le bureau de Lucky s’orne de plusieurs reproductions n&b de portraits de couronnement de souverains britanniques, on remarque en particulier celui de George V, peint en 1911 par Luke Fildes.
Cette décoration est en rapport avec le nom de son navire, le Princesse Louise. Louise Caroline Alberta (1848-1939), Princesse du Royaume-Uni et Duchesse d’Argyll, fut la quatrième fille de la reine Victoria. Elle se fit connaître comme une personnalité non conventionnelle de l’époque, protectrice des arts et des idées libérales, notamment le féminisme. Epouse du Gouverneur général du Canada, elle séjourna longtemps dans ce pays. La province de l’Alberta fut nommée en son honneur. Jaimie prend également le pseudonyme de « Jaimie Windsor ».
Le pilote du Princess Louise est joué par Steve Kanaly, qui va très bientôt accéder à la célébrité avec le rôle du Ray Krebbs de Dallas.
Ed Nelson (Lucky Harrison) débuta comme réalisateur, avant de rapidement devenir comédien à part entière dans les années 50. Il participe à un très grand nombre de séries américaines : Bonanza, Laramie, Peyton Place, Les Incorruptibles, Le Fugitif, Cannon, Le Sixième Sens, Les Rues de San Francisco, Super Jaimie, Dynastie, Arabesque etc. il fut également un membre actif de la direction du grand syndicat d’acteurs, The Screen Actors Guild.
Vito Scotti (Romero) se fit connaître comme artiste de pantomime et comme prestidigitateur, avant de percer au cinéma au début des années 50. Il était réputé pour sa faculté d'interpréter de manière amusante diverses nationalités, ce qui lui valut de nombreuses participations à des séries télé. La qualité de sa table était très réputée à Hollywood et il accueillit de nombreuses stars à ses dîners, qu'il cuisinait lui-même à partir de recettes italiennes traditionnelles.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Mission à Nashville (Road to Nashville, 2-04, ****)
Date de diffusion : 20 octobre 1976
- So you and Oscar were in intelligence together during North Korea ?
- Yeah, that's right, only I had the intelligence to get out of this racket after the war.
Un agent de l’OSI disparaît alors qu’il s’intéressait à Big Buck Buckley, chanteur vedette de Country Music. Via un ami commun, Muffin Calhoun, Oscar introduit Jaimie dans l’entourage de Buckley, à Nashville, afin qu’elle y mène l’enquête. Elle se fait passer pou une chanteuse débutante. Il s’avère que, grâce à un code en ultrason, les chansons de Buckley servaient à faire passer des messages à l’étranger, mais à l’insu de l’artiste. Sa partenaire et compagne Tammy est toutefois complice des conspirateurs.
Imbibé de chansons et d’airs Country, Road to Nashville fait figure d’épisode musical de la série, une spécificité souvent porteuse. Et, de fait, tout le volet Nashville s’avère extrêmement convainquant, bien avant la série de 2012 du même nom (fastueuse bande son), auquel l’opus fait souvent songer. La participation d’artistes reconnus, tels Nicolette Larson, Doc Severinsen et Hoyt Axton (même si clairement meilleur chanteur que comédien) apportent de la crédibilité au projet et nous valent de fort jolies chansons. On avouera que le clou du spectacle demeure la pétillante interprétation de Lindsay Wagner, lors d’un très sympathique Good To Be Alive In The Country. Evidemment il faut apprécier le genre pour goûter l’épisode, Johnson ayant fait le choix de s’y tenir, contrairement à un Joss Whedon à l’inverse particulièrement éclectique lors du Once More, with Feeling de Buffy contre les Vampires. Mais ce choix confère une appréciable unité au récit, parfaitement relayée par l’écriture de personnages pittoresques et une mise en scène reconstituant savoureusement l’esthétique Country (concerts, ranch somptueux, costumes, voitures…).
L’immersion est totale, signifiant un vrai dépaysement pour le spectateur européen. Johnson n’oublie pas non plus d’incorporer quelques plaisanteries sur la rivalité avec le Rock and Roll, l’autre grande musique de l’Amérique profonde. Le corolaire de cette option thématique si développée reste toutefois que l’intrigue d’espionnage, prestement expédiée, passe une nouvelle fois au second plan. C’est d’autant plus vrai que l’on éprouve le sentiment d’un simple décalque vis-à-vis de celle du récent épisode In this Corner, Jaime Sommers, avec pareillement un justificatif fantaisiste, une Jaimie se faisant passer pour une débutant afin de pénétrer un univers particulier, l’importance du décor central, une opposition peu relevée… Mais Kenneth Johnson a l’excellente idée d’accentuer le pathos autour de la relation amoureuse entre Buckley et Tammy, transformant le récit en une de ces histoires d’amour contrariées dont raffole la Country Music, à l’instar du Jess-Belle de La Quatrième Dimension, un convergence parachevant en définitive le succès de l’épisode. L’occasion aussi d’un final débordant d’émotion et magnifiquement porté par Lindsay Wagner, Jaimie accordant visiblement autant d’importance au sentiment qu’au succès de sa mission.
La tenue très Country arborée par Lindsay Wagner fut dessinée par Nudie Cohn, créateur de vêtements connus pour leur alliage spectaculaire de style western et de strass divers et variés : les Nudie Suits. Il compta parmi ses clients Elvis Presley, John Lennon, Tony Curtis, Michael Landon... Il travailla également pour le cinéma (Le cavalier électrique 1979). Nudie Cohn est également connu pour la customisation passablement délirante de véhicules en style également inspiré du Western. Aperçue dans l’épisode, la voiture arborant des cornes de taureau appartient à sa collection personnelle.
Il s’agit du premier épisode de la saison à représenter Jaimie dans sa classe. Ce type de scène va progressivement se raréfier, du fait des contraintes liées aux tournages avec enfants.
Pour simuler le public du concert, on retrouve le même insert de spectateurs plongés dans l’ombre que lors de Bionic Beauty, la saison précédente.
Lindsay Wagner interprétera de nouveau la chanson Good To Be Alive In The Country dans le film Second Wind, en 1976.
Non créditée au générique, l’une des deux choristes de Buckley est interprétée par Nicolette Larson. Elle va connaître une belle carrière de chanteuse de Pop et de Country à partir de 1979 et du succès de son tube Lotta love, composé par Neil Young. Elle décède à 45 ans, en 1997, du fait d’un œdème cérébral.
Par ses attitudes, son look et son style musical, le personnage de Tammy Dalton s’inspire clairement de Tammy Wynette, grande chanteuse Country des années 60 et 70. Elle est connue notamment pour son tube international Stand By Your Man (1968). Comptant parmi les icônes les plus influentes de la Country Music, elle séjourna à principalement à Nashville, ou elle décède en 1998.
Doc Severinsen (Muffin Calhoon) a dirigé de 1967 à 1992 l’orchestre de The Tonight Show, pilier depuis 1956 de cette institution très américaine que sont les talk-shows du soir. Alors animée par Johnny Carson. l’émission l’est aujourd’hui par Jimmy Fallon. Surnommé Little Doc, car fils d’un dentiste, Severinsen est également un trompettiste de jazz très réputé, tout en enregistrant des disques de styles très variés.
Hoyt Axton (Buck Buckley) fut un très populaire chanteur/compositeur de Folk et de Country. Egalent acteur il tint de nombreux rôles proches de l’Amérique rurale, à l’image de sa musique (Bonanza, Shérif, fais-moi peur, Arabesque...). Hoyt Axton reprendra la chanson qu’il interprète ici, I Don't Know Why I Love You, dans l’album Snowblind Friend (1977).
Un peu de Nashville pour la route, la série où l'on pleure beaucoup, mais en bonne compagnie et toujours en musique.
Date de diffusion : 20 octobre 1976
- So you and Oscar were in intelligence together during North Korea ?
- Yeah, that's right, only I had the intelligence to get out of this racket after the war.
Un agent de l’OSI disparaît alors qu’il s’intéressait à Big Buck Buckley, chanteur vedette de Country Music. Via un ami commun, Muffin Calhoun, Oscar introduit Jaimie dans l’entourage de Buckley, à Nashville, afin qu’elle y mène l’enquête. Elle se fait passer pou une chanteuse débutante. Il s’avère que, grâce à un code en ultrason, les chansons de Buckley servaient à faire passer des messages à l’étranger, mais à l’insu de l’artiste. Sa partenaire et compagne Tammy est toutefois complice des conspirateurs.
Imbibé de chansons et d’airs Country, Road to Nashville fait figure d’épisode musical de la série, une spécificité souvent porteuse. Et, de fait, tout le volet Nashville s’avère extrêmement convainquant, bien avant la série de 2012 du même nom (fastueuse bande son), auquel l’opus fait souvent songer. La participation d’artistes reconnus, tels Nicolette Larson, Doc Severinsen et Hoyt Axton (même si clairement meilleur chanteur que comédien) apportent de la crédibilité au projet et nous valent de fort jolies chansons. On avouera que le clou du spectacle demeure la pétillante interprétation de Lindsay Wagner, lors d’un très sympathique Good To Be Alive In The Country. Evidemment il faut apprécier le genre pour goûter l’épisode, Johnson ayant fait le choix de s’y tenir, contrairement à un Joss Whedon à l’inverse particulièrement éclectique lors du Once More, with Feeling de Buffy contre les Vampires. Mais ce choix confère une appréciable unité au récit, parfaitement relayée par l’écriture de personnages pittoresques et une mise en scène reconstituant savoureusement l’esthétique Country (concerts, ranch somptueux, costumes, voitures…).
L’immersion est totale, signifiant un vrai dépaysement pour le spectateur européen. Johnson n’oublie pas non plus d’incorporer quelques plaisanteries sur la rivalité avec le Rock and Roll, l’autre grande musique de l’Amérique profonde. Le corolaire de cette option thématique si développée reste toutefois que l’intrigue d’espionnage, prestement expédiée, passe une nouvelle fois au second plan. C’est d’autant plus vrai que l’on éprouve le sentiment d’un simple décalque vis-à-vis de celle du récent épisode In this Corner, Jaime Sommers, avec pareillement un justificatif fantaisiste, une Jaimie se faisant passer pour une débutant afin de pénétrer un univers particulier, l’importance du décor central, une opposition peu relevée… Mais Kenneth Johnson a l’excellente idée d’accentuer le pathos autour de la relation amoureuse entre Buckley et Tammy, transformant le récit en une de ces histoires d’amour contrariées dont raffole la Country Music, à l’instar du Jess-Belle de La Quatrième Dimension, un convergence parachevant en définitive le succès de l’épisode. L’occasion aussi d’un final débordant d’émotion et magnifiquement porté par Lindsay Wagner, Jaimie accordant visiblement autant d’importance au sentiment qu’au succès de sa mission.
La tenue très Country arborée par Lindsay Wagner fut dessinée par Nudie Cohn, créateur de vêtements connus pour leur alliage spectaculaire de style western et de strass divers et variés : les Nudie Suits. Il compta parmi ses clients Elvis Presley, John Lennon, Tony Curtis, Michael Landon... Il travailla également pour le cinéma (Le cavalier électrique 1979). Nudie Cohn est également connu pour la customisation passablement délirante de véhicules en style également inspiré du Western. Aperçue dans l’épisode, la voiture arborant des cornes de taureau appartient à sa collection personnelle.
Il s’agit du premier épisode de la saison à représenter Jaimie dans sa classe. Ce type de scène va progressivement se raréfier, du fait des contraintes liées aux tournages avec enfants.
Pour simuler le public du concert, on retrouve le même insert de spectateurs plongés dans l’ombre que lors de Bionic Beauty, la saison précédente.
Lindsay Wagner interprétera de nouveau la chanson Good To Be Alive In The Country dans le film Second Wind, en 1976.
Non créditée au générique, l’une des deux choristes de Buckley est interprétée par Nicolette Larson. Elle va connaître une belle carrière de chanteuse de Pop et de Country à partir de 1979 et du succès de son tube Lotta love, composé par Neil Young. Elle décède à 45 ans, en 1997, du fait d’un œdème cérébral.
Par ses attitudes, son look et son style musical, le personnage de Tammy Dalton s’inspire clairement de Tammy Wynette, grande chanteuse Country des années 60 et 70. Elle est connue notamment pour son tube international Stand By Your Man (1968). Comptant parmi les icônes les plus influentes de la Country Music, elle séjourna à principalement à Nashville, ou elle décède en 1998.
Doc Severinsen (Muffin Calhoon) a dirigé de 1967 à 1992 l’orchestre de The Tonight Show, pilier depuis 1956 de cette institution très américaine que sont les talk-shows du soir. Alors animée par Johnny Carson. l’émission l’est aujourd’hui par Jimmy Fallon. Surnommé Little Doc, car fils d’un dentiste, Severinsen est également un trompettiste de jazz très réputé, tout en enregistrant des disques de styles très variés.
Hoyt Axton (Buck Buckley) fut un très populaire chanteur/compositeur de Folk et de Country. Egalent acteur il tint de nombreux rôles proches de l’Amérique rurale, à l’image de sa musique (Bonanza, Shérif, fais-moi peur, Arabesque...). Hoyt Axton reprendra la chanson qu’il interprète ici, I Don't Know Why I Love You, dans l’album Snowblind Friend (1977).
Un peu de Nashville pour la route, la série où l'on pleure beaucoup, mais en bonne compagnie et toujours en musique.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Pour la vie d'Oscar (Kill Oscar, 2-05/06, ****)
Dates de diffusion : 27 et 31 octobre, 03 novembre 1976
- Colonel Austin and Miss Sommers are quite extraordinary, but they are no match for the forces of Nature !
Jadis rejeté par l’OSI, le Dr. Franklin a développé des androïdes surpuissants et impossibles à distinguer des humains. Il est financé par une puissance étrangère souhaitant s’emparer d’un contrôleur climatique détenu par l’OSI. Il va substituer l’un de ses robots à Oscar, ainsi que des androïdes féminines, les Fembots, aux secrétaires de ce dernier et de Rudy. Ayant pris le contrôle de l’OSI. Il s’empare de la machine, mais ses plans machiavéliques se voient percés à jour par Steve et jaimie. Un combat oppose les Fembots à la Femme bionique, tandis que Steve triomphe du faux Oscar. Steve et Jaimie se rendent alors dans l’île où le Dr. Franklin a installé sa base secrète et où il détient encore Oscar. Il déchaîne un ouragan apocalyptique, grâce au contrôleur météorologique. Le climat est bouleversé sur toute la planète, tandis que le duo bionique tente d’arriver à temps pour empêcher un désastre.
Cet ambitieux arc de trois épisode présente le grand intérêt de pleinement renouer avec la tonalité grand train des séries d’aventures de la décennie précédente, de manière tout à fait réussie. Rien ne manque au cocktail, du Maître Plan du Diabolical Mastermind de rigueur aux exploits spectaculaires des héros, en passant par l’enjeu d’un péril mondial. Les mateurs des Avengers se réjouiront en particulier de nombre de convergences avec leur propre série. Nous découvrons ainsi un efficace traitement du thème des Doubles, si cher à chapeau Melon, avec toute paranoïa ambiante et les rebondissements que ce sujet autorise (la révélation du faux Oscar s’avère un twist magistral). La machine à contrôler le temps et son déchainement final évoque A Surfeit of H2O, l’aspect robotique, The Cybernauts, les dangereuses secrétaires et leur importance dans le fonctionnement de leur organisation, How to succeed.. at Murder. Jaimie se fait même traquer par un hélicoptère, tout comme Mrs Peel lors de Murdersville, tout en s’en sortant (évidemment) nettement mieux !
Le triple épisode a l’excellente idée de particulièrement mettre en avant l’Adversaire diabolique, le Dr. Franklin se voyant de plus incarné avec un parfait sens de la théâtralité par le vétéran John Houseman. C’est d’autant plus appréciable que la faiblesse d’ennemis peu relevés et interchangeables constitue une faiblesse de la série. Le génie scientifique se double d’un stratège habile et la longue et acharnée partie d’échecs menée contre Rudy et le duo bionique, où il réussit quelques brillants gambits, le positionne en adversaire de très haut vol. S’il sait se montrer beau joueur et élégant (évitant de tuer quiconque), sa mélomanie s’avère jouissive, nous régalent notamment de l’éclat de rire sardonique sans lequel le spectacle ne saurait être complet.
Avec lui retrouve également une figure bien connue des Avengers, le savant aux travaux refusés par les décideurs et avant tout en quête de revanche. Vis à vis de ses confrères de Chapeau Melon, il bénéficie d’une production aux moyens supérieurs, même si les séries bioniques n’ont jamais appartenu aux grosses cylindrées de la télévision américaine. Les effets de la machine climatique résultent ainsi davantage spectaculaires et l’étrange humanité des Fembots, combinée à l’horreur de la révélation de leur véritable visage, déstabilise bien plus le spectateur que les robots à lunettes et chapeau. Le fait que les Fembots soient des marionnettes, et non des automates bornés et répétitifs, permet à Franklin de prendre bien davantage part à l’action que le Dr. Armstrong, auquel il fait songer par bien des aspects (misanthropie, culte de la Machine).
Le procédé permet aussi à Kenneth Johnson de placer l’un de ses messages sociaux qu’il affectionne. L’opposition entre Franklin contrôlant ses créatures et le groupe d’individualités formés par Steve, Jaimie et Rudy, ainsi que la victoire de ces derniers, plaident certes pour la suprématie de l’esprit humain sur le mécanique, mais aussi de la démocratie participative sur la dictature (plusieurs esprits œuvrant de concert prévalent sur un seul, aussi brillant soit-il).. Le scénario utilise d’ailleurs le temps long d’un arc triple pour s’affranchir de la stricte intrigue d’aventures. La première partie complète ainsi agréablement la découverte du petit monde de l’OSI, tandis que les discussions entre Jamie et les secrétaires revêtent une tonalité légèrement féministe. Chaque tronçon présente d’ailleurs son intérêt propre, le deuxième capitalisant sur les Doubles et le troisième sur le final tonitruant.
On regrettera toutefois que le thème de l’ordre donné par Oscar de l’abattre en cas de capture (donnant son titre à l’ensemble) ne débouche en définitive sur rien de concret et un certain absurdes inserts en troisième partie. Surtout, alors que ce triple épisode constitue le chant du cygne de la relation entre Steve et Jaimie avant les téléfilms postérieurs (dernier crossover), les deux protagonistes sont séparés dans la majeure partie des deux premières parties, ce qui s’avère réellement frustrant. Passer de la fraicheur et de l’originalité du caractère de Jaimie au sein d’une série d’aventures à la personnalité autrement plus conventionnelle de Steve s’avère d’ailleurs passablement cruel pour L’Homme qui valait trois milliards. Le duo est heureusement réuni pour une conclusion épique, où la confrontation finale, entre Jaimie et un Franklin défait mais digne, brille une nouvelle fois par l’humanité et la compassion de l’héroïne.
Les parties 1 et 3 de cet arc de trois épisodes furent initialement diffusées dans la cadre de Super Jaimie, et la 2 dans celui de L’homme qui valait trois milliards. Toutefois, en syndication, ils relèvent tous les trois de Super Jaimie.
Steve Austin avait déjà affronté un robot semblable à Oscar dans l’épisode Return of the Robot Maker (2.15). Son créateur était alors le Dr Chester Dolenz, ennemi semi-récurrent de Steve durant les deux premières saisons.
Le journaliste d’ABC évoquant le dérèglement climatique à la télévision est Howard K. Smith. Au sein d’une riche carrière, il fut de 1962 à 1979 l’un des présentateurs et intervieweurs vedettes de la chaîne.. Il reste notamment fameux pour avoir été le premier journaliste à réclamer publiquement la démission de Nixon lors du scandale du Watergate. Il joua son propre rôle dans nombre de films ou de productions d’ABC.
Peggy Callahan, la secrétaire d’Oscar, apparaît ici pour la première fois dans Super Jaimie. Interprétée par Jennifer Darling, elle interviendra dans quatre autres épisodes de la série, en saison 3, dont Fembots in Las Vegas.
Callahan s’apprête à partir en vacances à Cap Hod. Cette presqu’île du Massachusetts, où le Mayflower aborda en 1620, est réputée pour ses dunes et se réserves naturelles attirant de nombreux touristes. La beauté du lieu fit que les habitants aisés de boston et de New York y construisirent de superbes villas durant les années 50 et 60.
L’arc constitue l’ultime crossover entre les deux séries bioniques (diffusées sur des chaînes différentes la saison suivante). Un ultime baiser est échangé mais la relation entre Jaimie et Steve se poursuivra à travers les trois téléfilms ultérieurs, à partir de 1987.
Le commanditaire de Franklin, le Baron Constantine, n’apparaît que durant le premier épisode. Sa disparition et celle de son organisation ne sont jamais expliquées.
John Houseman (Dr. Franklin) remporta l’Oscar du second rôle en 1973, pour le film La Chasse aux diplômes. Il y avait collaboré avec Lindsay Wagner, qui interprétait la fille de son personnage. Important acteur de théâtre, il fut aussi un collaborateur proche d’Orson Welles avant guerre. Il se spécialisa dans les rôles d’autorité au cinéma, où il fut également producteur.
Dates de diffusion : 27 et 31 octobre, 03 novembre 1976
- Colonel Austin and Miss Sommers are quite extraordinary, but they are no match for the forces of Nature !
Jadis rejeté par l’OSI, le Dr. Franklin a développé des androïdes surpuissants et impossibles à distinguer des humains. Il est financé par une puissance étrangère souhaitant s’emparer d’un contrôleur climatique détenu par l’OSI. Il va substituer l’un de ses robots à Oscar, ainsi que des androïdes féminines, les Fembots, aux secrétaires de ce dernier et de Rudy. Ayant pris le contrôle de l’OSI. Il s’empare de la machine, mais ses plans machiavéliques se voient percés à jour par Steve et jaimie. Un combat oppose les Fembots à la Femme bionique, tandis que Steve triomphe du faux Oscar. Steve et Jaimie se rendent alors dans l’île où le Dr. Franklin a installé sa base secrète et où il détient encore Oscar. Il déchaîne un ouragan apocalyptique, grâce au contrôleur météorologique. Le climat est bouleversé sur toute la planète, tandis que le duo bionique tente d’arriver à temps pour empêcher un désastre.
Cet ambitieux arc de trois épisode présente le grand intérêt de pleinement renouer avec la tonalité grand train des séries d’aventures de la décennie précédente, de manière tout à fait réussie. Rien ne manque au cocktail, du Maître Plan du Diabolical Mastermind de rigueur aux exploits spectaculaires des héros, en passant par l’enjeu d’un péril mondial. Les mateurs des Avengers se réjouiront en particulier de nombre de convergences avec leur propre série. Nous découvrons ainsi un efficace traitement du thème des Doubles, si cher à chapeau Melon, avec toute paranoïa ambiante et les rebondissements que ce sujet autorise (la révélation du faux Oscar s’avère un twist magistral). La machine à contrôler le temps et son déchainement final évoque A Surfeit of H2O, l’aspect robotique, The Cybernauts, les dangereuses secrétaires et leur importance dans le fonctionnement de leur organisation, How to succeed.. at Murder. Jaimie se fait même traquer par un hélicoptère, tout comme Mrs Peel lors de Murdersville, tout en s’en sortant (évidemment) nettement mieux !
Le triple épisode a l’excellente idée de particulièrement mettre en avant l’Adversaire diabolique, le Dr. Franklin se voyant de plus incarné avec un parfait sens de la théâtralité par le vétéran John Houseman. C’est d’autant plus appréciable que la faiblesse d’ennemis peu relevés et interchangeables constitue une faiblesse de la série. Le génie scientifique se double d’un stratège habile et la longue et acharnée partie d’échecs menée contre Rudy et le duo bionique, où il réussit quelques brillants gambits, le positionne en adversaire de très haut vol. S’il sait se montrer beau joueur et élégant (évitant de tuer quiconque), sa mélomanie s’avère jouissive, nous régalent notamment de l’éclat de rire sardonique sans lequel le spectacle ne saurait être complet.
Avec lui retrouve également une figure bien connue des Avengers, le savant aux travaux refusés par les décideurs et avant tout en quête de revanche. Vis à vis de ses confrères de Chapeau Melon, il bénéficie d’une production aux moyens supérieurs, même si les séries bioniques n’ont jamais appartenu aux grosses cylindrées de la télévision américaine. Les effets de la machine climatique résultent ainsi davantage spectaculaires et l’étrange humanité des Fembots, combinée à l’horreur de la révélation de leur véritable visage, déstabilise bien plus le spectateur que les robots à lunettes et chapeau. Le fait que les Fembots soient des marionnettes, et non des automates bornés et répétitifs, permet à Franklin de prendre bien davantage part à l’action que le Dr. Armstrong, auquel il fait songer par bien des aspects (misanthropie, culte de la Machine).
Le procédé permet aussi à Kenneth Johnson de placer l’un de ses messages sociaux qu’il affectionne. L’opposition entre Franklin contrôlant ses créatures et le groupe d’individualités formés par Steve, Jaimie et Rudy, ainsi que la victoire de ces derniers, plaident certes pour la suprématie de l’esprit humain sur le mécanique, mais aussi de la démocratie participative sur la dictature (plusieurs esprits œuvrant de concert prévalent sur un seul, aussi brillant soit-il).. Le scénario utilise d’ailleurs le temps long d’un arc triple pour s’affranchir de la stricte intrigue d’aventures. La première partie complète ainsi agréablement la découverte du petit monde de l’OSI, tandis que les discussions entre Jamie et les secrétaires revêtent une tonalité légèrement féministe. Chaque tronçon présente d’ailleurs son intérêt propre, le deuxième capitalisant sur les Doubles et le troisième sur le final tonitruant.
On regrettera toutefois que le thème de l’ordre donné par Oscar de l’abattre en cas de capture (donnant son titre à l’ensemble) ne débouche en définitive sur rien de concret et un certain absurdes inserts en troisième partie. Surtout, alors que ce triple épisode constitue le chant du cygne de la relation entre Steve et Jaimie avant les téléfilms postérieurs (dernier crossover), les deux protagonistes sont séparés dans la majeure partie des deux premières parties, ce qui s’avère réellement frustrant. Passer de la fraicheur et de l’originalité du caractère de Jaimie au sein d’une série d’aventures à la personnalité autrement plus conventionnelle de Steve s’avère d’ailleurs passablement cruel pour L’Homme qui valait trois milliards. Le duo est heureusement réuni pour une conclusion épique, où la confrontation finale, entre Jaimie et un Franklin défait mais digne, brille une nouvelle fois par l’humanité et la compassion de l’héroïne.
Les parties 1 et 3 de cet arc de trois épisodes furent initialement diffusées dans la cadre de Super Jaimie, et la 2 dans celui de L’homme qui valait trois milliards. Toutefois, en syndication, ils relèvent tous les trois de Super Jaimie.
Steve Austin avait déjà affronté un robot semblable à Oscar dans l’épisode Return of the Robot Maker (2.15). Son créateur était alors le Dr Chester Dolenz, ennemi semi-récurrent de Steve durant les deux premières saisons.
Le journaliste d’ABC évoquant le dérèglement climatique à la télévision est Howard K. Smith. Au sein d’une riche carrière, il fut de 1962 à 1979 l’un des présentateurs et intervieweurs vedettes de la chaîne.. Il reste notamment fameux pour avoir été le premier journaliste à réclamer publiquement la démission de Nixon lors du scandale du Watergate. Il joua son propre rôle dans nombre de films ou de productions d’ABC.
Peggy Callahan, la secrétaire d’Oscar, apparaît ici pour la première fois dans Super Jaimie. Interprétée par Jennifer Darling, elle interviendra dans quatre autres épisodes de la série, en saison 3, dont Fembots in Las Vegas.
Callahan s’apprête à partir en vacances à Cap Hod. Cette presqu’île du Massachusetts, où le Mayflower aborda en 1620, est réputée pour ses dunes et se réserves naturelles attirant de nombreux touristes. La beauté du lieu fit que les habitants aisés de boston et de New York y construisirent de superbes villas durant les années 50 et 60.
L’arc constitue l’ultime crossover entre les deux séries bioniques (diffusées sur des chaînes différentes la saison suivante). Un ultime baiser est échangé mais la relation entre Jaimie et Steve se poursuivra à travers les trois téléfilms ultérieurs, à partir de 1987.
Le commanditaire de Franklin, le Baron Constantine, n’apparaît que durant le premier épisode. Sa disparition et celle de son organisation ne sont jamais expliquées.
John Houseman (Dr. Franklin) remporta l’Oscar du second rôle en 1973, pour le film La Chasse aux diplômes. Il y avait collaboré avec Lindsay Wagner, qui interprétait la fille de son personnage. Important acteur de théâtre, il fut aussi un collaborateur proche d’Orson Welles avant guerre. Il se spécialisa dans les rôles d’autorité au cinéma, où il fut également producteur.
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Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Frissons à la carte (Black Magic, 2-07, ***)
Date de diffusion : 10 novembre 1976
- Carstairs Manor ? Lafitte Island ? Oscar, it sounds like an old horror movie.
Jaimie se rend sur une île isolée dans les marécages de la Louisiane, où doit être lu le testament de feu Carstairs. Elle est chargée de récupérer la formule d’un alliage révolutionnaire inventé par le défunt. Jaimie se fait passer pour une nièce éloignée mais doit composer avec les autres membres de la famille, de pittoresques escrocs se détestant cordialement, comme le frère jumeau de Carstairs ou la cousine Claudette. Le trésor du mort revenant à celui qui le découvrira en premier, une compétition se met en lace, tandis qu’une mystérieuse créature rode autour du manoir familial.
La première partie de l’épisode, se montre distrayante, au fur et à mesure que l’on découvre les irrésistibles membres de la famille Carstairs. Leur caractère et apparences pittoresques ainsi que leurs disparitions successives des mains d’un mystérieux inconnu n’est d’ailleurs pas sa ns évoquer certes sur un ton mineur, la grande réussite d’Amicalement vôtre que représenta A Death in the Family, quatre ans plus tôt. La mise en scène s’appuie sur un superbe décor de manoir gothique archétypal (le bâtiment est également magnifique), créant toute une ambiance évoquant plaisamment les grands classiques du film d’horreur. Sous cette optique, les dialogues truculents et décalés, rayonnant de la joie d’être mauvais, positionnent les Carstairs en amusant pastiche de la Famille Addams.
Le clou du spectacle demeure bien évidemment l’exceptionnelle présence de Vincent Price, ci comme dans un poisson dans l’eau. Son raffinement, son brio et sa voix si riche apportent immensément à l’opus, d’autant que le grand comédien n’est pas seulement là pour le cachet. On ressent totalement son propre amusement à ainsi s’encanailler, et son pur plaisir à jouer la comédie (déjà si perceptible dans Batman 1966). La complicité avec Lindsay Wagner fait également plaisir à voir, elle-même irrésistible dans une tenue de bohémienne également insolite. Le reste d’une distribution haute en couleurs joue également le jeu avec bonne humeur en cabotinant avec brio, à commencer par une tonique et élégante Julie Newmar.
L’épisode ne parvient toutefois pas à totalement décoller, du fait d’un scénario ne venant pas relayer cette porteuse situation initiale. La fusion entre l’univers particulier de la famille et celui du récit d‘espionnage ne convainc pas. Il reste tout à fait saugrenu qu’une formule révolutionnaire de carburant ait pu être inventée dans ce manoir et l’on sent bien que Jaimie est plaquée sur une intrigue de chasse au trésor pouvant parfaitement fonctionner sans elle ; De plus sa présence indique d’emblée qui va remporter la course, privant le récit d’une bonne partie de son aspect ludique. De plus l’intrigue ne cesse de changer de braquet, passant rapidement d’une chasse au trésor à une série de disparitions à la Dix petits nègres, puis à un faux Fantastique à la Scoubidou et enfin à une résolution d’espionnite classique. Autant de segments disjoints ne disposant pas de suffisamment d’espace pour se développer de manière satisfaisante.
Le domaine des Carstairs se situe aux environs de Lafitte. Ce village de pécheurs cajuns est une site très fréquenté par les touristes visitant les bayous de Louisiane. Comme de nombreux autres lieux-dits de la région il doit son nom au flibustier Jean Lafitte qui domina l’embouchure du Mississippi et écuma le Golfe du Mexique au XIXème siècle. Des références à Lafitte sont d’ailleurs plusieurs fois effectuées au cours de l’épisode.
Le majordome ne coupe pas l’extrémité du cigare avant d’allumer celui-ci. Il n’ pas suivi la même école que ceux de Les espions font le service, dans Chapeau melon !
Le titre orignal demeure énigmatique, car le scénario ne met jamais en œuvre de magie.
Linsay Wagner a indiqué qu’à compter de cet épisode elle a désormais demandé que Jaimie utilise souvent une identité d’emprunt très typée durant ses missions. Elle espérait ainsi de pas trop être associée au seul rôle de Jaimie.
La superbe manoir des Carstairs est en fait la Stimson House, bâtie en 1891 à Los Angeles sur Street View, et classée monument historique en 1979. Surnommée The Red Castle, son architecture raffinée de style roman richardsonien, à la fois gothique et latine, lui vaut d’apparaître dans de nombreuses production, comme les films House II (1987) et After Midnight (1989), ou les séries Pushing Daisies et Mad Men. Actuellement un couvent des Sœurs de Saint-Joseph, le bâtiment a été endommagé lors du tremblement de terre de 1994. Vincent Price apprécia beaucoup l’accoustique des lieux durant le tournage et y fit réaliser l’enregistrement ultérieur de plusieurs de ses livres audio.
Vincent Price (Manfred/Cyrus Carstairs) fut l’une des plus grandes figures du cinéma d’épouvante, genre qu’il marqua par sa présence élégante, son rire diabolique et son timbre de voix particulier, à la fois inquiétant et caressant. Il devient ainsi un acteur fétiche de Roger Corman et particpe à de nombreux classiques du genre : La Chute de la Maison Usher, Le Corbeau, la Mouche, L'Abominable Docteur Phibes ? Je suis une légende... . Il se parodie dans Batman 1966 avec l’inénarrable Crâne d’œuf, mais aussi dans Le théâtre de sang aux côtés de Diana Rigg (1973). Egalement un important acteur de voix, il assura celle du clip Thriller de Michael Jackson, mais aussi celle de l’attraction Phantom Manor, à Disneyland Paris.
Julie Newmar (Claudette) débuta comme danseuse à Broadway et fut une célèbre pin-up. Elle apparaît dans de nombreuses séries, mais reste surtout connue pour le rôle de l'iconique Catwoman initiale de Batman 1966, dont les tenues de cuir ne sont pas sans évoquer une célèbre héroïne anglaise de série télé, à la même époque.
Date de diffusion : 10 novembre 1976
- Carstairs Manor ? Lafitte Island ? Oscar, it sounds like an old horror movie.
Jaimie se rend sur une île isolée dans les marécages de la Louisiane, où doit être lu le testament de feu Carstairs. Elle est chargée de récupérer la formule d’un alliage révolutionnaire inventé par le défunt. Jaimie se fait passer pour une nièce éloignée mais doit composer avec les autres membres de la famille, de pittoresques escrocs se détestant cordialement, comme le frère jumeau de Carstairs ou la cousine Claudette. Le trésor du mort revenant à celui qui le découvrira en premier, une compétition se met en lace, tandis qu’une mystérieuse créature rode autour du manoir familial.
La première partie de l’épisode, se montre distrayante, au fur et à mesure que l’on découvre les irrésistibles membres de la famille Carstairs. Leur caractère et apparences pittoresques ainsi que leurs disparitions successives des mains d’un mystérieux inconnu n’est d’ailleurs pas sa ns évoquer certes sur un ton mineur, la grande réussite d’Amicalement vôtre que représenta A Death in the Family, quatre ans plus tôt. La mise en scène s’appuie sur un superbe décor de manoir gothique archétypal (le bâtiment est également magnifique), créant toute une ambiance évoquant plaisamment les grands classiques du film d’horreur. Sous cette optique, les dialogues truculents et décalés, rayonnant de la joie d’être mauvais, positionnent les Carstairs en amusant pastiche de la Famille Addams.
Le clou du spectacle demeure bien évidemment l’exceptionnelle présence de Vincent Price, ci comme dans un poisson dans l’eau. Son raffinement, son brio et sa voix si riche apportent immensément à l’opus, d’autant que le grand comédien n’est pas seulement là pour le cachet. On ressent totalement son propre amusement à ainsi s’encanailler, et son pur plaisir à jouer la comédie (déjà si perceptible dans Batman 1966). La complicité avec Lindsay Wagner fait également plaisir à voir, elle-même irrésistible dans une tenue de bohémienne également insolite. Le reste d’une distribution haute en couleurs joue également le jeu avec bonne humeur en cabotinant avec brio, à commencer par une tonique et élégante Julie Newmar.
L’épisode ne parvient toutefois pas à totalement décoller, du fait d’un scénario ne venant pas relayer cette porteuse situation initiale. La fusion entre l’univers particulier de la famille et celui du récit d‘espionnage ne convainc pas. Il reste tout à fait saugrenu qu’une formule révolutionnaire de carburant ait pu être inventée dans ce manoir et l’on sent bien que Jaimie est plaquée sur une intrigue de chasse au trésor pouvant parfaitement fonctionner sans elle ; De plus sa présence indique d’emblée qui va remporter la course, privant le récit d’une bonne partie de son aspect ludique. De plus l’intrigue ne cesse de changer de braquet, passant rapidement d’une chasse au trésor à une série de disparitions à la Dix petits nègres, puis à un faux Fantastique à la Scoubidou et enfin à une résolution d’espionnite classique. Autant de segments disjoints ne disposant pas de suffisamment d’espace pour se développer de manière satisfaisante.
Le domaine des Carstairs se situe aux environs de Lafitte. Ce village de pécheurs cajuns est une site très fréquenté par les touristes visitant les bayous de Louisiane. Comme de nombreux autres lieux-dits de la région il doit son nom au flibustier Jean Lafitte qui domina l’embouchure du Mississippi et écuma le Golfe du Mexique au XIXème siècle. Des références à Lafitte sont d’ailleurs plusieurs fois effectuées au cours de l’épisode.
Le majordome ne coupe pas l’extrémité du cigare avant d’allumer celui-ci. Il n’ pas suivi la même école que ceux de Les espions font le service, dans Chapeau melon !
Le titre orignal demeure énigmatique, car le scénario ne met jamais en œuvre de magie.
Linsay Wagner a indiqué qu’à compter de cet épisode elle a désormais demandé que Jaimie utilise souvent une identité d’emprunt très typée durant ses missions. Elle espérait ainsi de pas trop être associée au seul rôle de Jaimie.
La superbe manoir des Carstairs est en fait la Stimson House, bâtie en 1891 à Los Angeles sur Street View, et classée monument historique en 1979. Surnommée The Red Castle, son architecture raffinée de style roman richardsonien, à la fois gothique et latine, lui vaut d’apparaître dans de nombreuses production, comme les films House II (1987) et After Midnight (1989), ou les séries Pushing Daisies et Mad Men. Actuellement un couvent des Sœurs de Saint-Joseph, le bâtiment a été endommagé lors du tremblement de terre de 1994. Vincent Price apprécia beaucoup l’accoustique des lieux durant le tournage et y fit réaliser l’enregistrement ultérieur de plusieurs de ses livres audio.
Vincent Price (Manfred/Cyrus Carstairs) fut l’une des plus grandes figures du cinéma d’épouvante, genre qu’il marqua par sa présence élégante, son rire diabolique et son timbre de voix particulier, à la fois inquiétant et caressant. Il devient ainsi un acteur fétiche de Roger Corman et particpe à de nombreux classiques du genre : La Chute de la Maison Usher, Le Corbeau, la Mouche, L'Abominable Docteur Phibes ? Je suis une légende... . Il se parodie dans Batman 1966 avec l’inénarrable Crâne d’œuf, mais aussi dans Le théâtre de sang aux côtés de Diana Rigg (1973). Egalement un important acteur de voix, il assura celle du clip Thriller de Michael Jackson, mais aussi celle de l’attraction Phantom Manor, à Disneyland Paris.
Julie Newmar (Claudette) débuta comme danseuse à Broadway et fut une célèbre pin-up. Elle apparaît dans de nombreuses séries, mais reste surtout connue pour le rôle de l'iconique Catwoman initiale de Batman 1966, dont les tenues de cuir ne sont pas sans évoquer une célèbre héroïne anglaise de série télé, à la même époque.
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Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Pub de 1983
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Sœur Jaimie (Sister Jaime, 2-08, ***)
Date de diffusion : 24 novembre 1976
- Patience, Sir, this one's giving birth to a lamb.
- Eh, this is police business, ma'am.
- God's business comes first.
Une trafiquante de diamants est arrêtée alors qu’elle se faisait passer pour une nonne. Jaimie se substitue à elle et intègre le couvent où les diamants doivent être délivrés, afin de découvrir qui est lee membre suivant du réseau. Elle va découvrir que le trafic s’étend également à la drogue et faire en sorte de faire arrêter les bandits, sans que les innocentes nonnes et leur Mère supérieure ne soient entachées par le scandale. Afin de sauver le couvent, elle ne va pas hésiter à ruser avec Oscar.
La première partie de l’épisode, durant laquelle Jaimie mène un semblant d’en quête au sein du couvent, inquiète réellement. L’action se limite à des allées et venues très passe partout au sein des bâtiments et le pot aux roses est découvert avec une facilité déconcertante. Les différentes rencontres avec le sympathiques nonnes s’avèrent aussi sympathique que superficielles,. Alors qu’il se confirme que cette saison aime s’insérer dans des lieux originaux et dignes d’intérêt, La très belle localisation de la Chapelle de Guasti ne se voit pas suffisamment mise en valeur par une réalisation très quelconque, uniquement fonctionnelle. Au total, malgré une fausse piste fort bien menée, faire passer la Mère supérieure pour une complice des bandits, le spectateur se dit que la vacuité et le déjà vu vont singulièrement limier l’intérêt de l’opus.
Tout change du tout au tout quand les masques tombent entre Jaimie et le Mère supérieure et que l’héroïne fait pleinement cause commune avec les Sœurs pour sauver l’établissement. Cœur de l’épisode, la scène où la Mère avoue ses angoisse et fraternise avec Jaimie au pied de l’autel peut certes être qualifiée de naïve à notre époque davantage cynique, mais Lindsay Wagner et Kathleen Nolan y insufflent une émotion emportant toutes les digues. L’humour des différentes Sœurs et la narration portée par une musique guillerette de l’exploit empêchent également le récit de sombrer dans le mélodrame édifiant, de même que la tonalité féministe revendiquée de l’ensemble. On aime aussi le divertissant fatalisme d’Oscar face à l’aplomb et au naturel de son agente d’élite décidément pas comme les autres, jamais démontée par ses échecs temporaires.
Jaimie goûte l’héroïne afin de l’identifier. Les tests étaient encore peu répandus à l’époque et cette image apparaît dans de nombreuses séries, mais est bien entendu proscrite dans la vraie vie. On ne goûte jamais une drogue, qui peut s’avérer être un poison violent.
Whoa... talk about the flying nun ! s’exclame Jaimie après avoir goûté à l’héroïne. Il s’agit d’un clin d’œil à la série The Fying Nun (La Sœur volante, 1967-1970).
Rita Egleston, la doublure de Lindsay Wagner, ne réalise ici aucune cascade. Toutefois Kenneth Johnson lui fit conduire le camion transportant les tonneaux, afin qu’elle soit créditée et puisse ainsi toucher son cachet.
Le couvent est représenté par la Chapelle de Guasti et ses annexes. Fondée en 1900 par un immigré italien catholique, il s’agit de l’exploitation d’un immense vignoble toujours en activité de nos jours et qui produisait initialement du vin de messe (Guasti Sacramental Wines).
L’épisode permet d’admirer de superbes voitures d’époque. Les bandits disposent d’une impressionnante Pontiac Grand Prix rouge, Oscar d’une Lincoln Continental et l’Evêque d’une Imperial Crown Imperial Limousine.
Kathleen Nolan (la Mère supérieure) est une grande figure de Broadway, membre à vie de l’Actor’s Studio. Elle est également apparue dans une multitude de séries et fut la première femme a diriger la Screen Actors Guild, grand syndicat d’acteurs (1975-1979).
Date de diffusion : 24 novembre 1976
- Patience, Sir, this one's giving birth to a lamb.
- Eh, this is police business, ma'am.
- God's business comes first.
Une trafiquante de diamants est arrêtée alors qu’elle se faisait passer pour une nonne. Jaimie se substitue à elle et intègre le couvent où les diamants doivent être délivrés, afin de découvrir qui est lee membre suivant du réseau. Elle va découvrir que le trafic s’étend également à la drogue et faire en sorte de faire arrêter les bandits, sans que les innocentes nonnes et leur Mère supérieure ne soient entachées par le scandale. Afin de sauver le couvent, elle ne va pas hésiter à ruser avec Oscar.
La première partie de l’épisode, durant laquelle Jaimie mène un semblant d’en quête au sein du couvent, inquiète réellement. L’action se limite à des allées et venues très passe partout au sein des bâtiments et le pot aux roses est découvert avec une facilité déconcertante. Les différentes rencontres avec le sympathiques nonnes s’avèrent aussi sympathique que superficielles,. Alors qu’il se confirme que cette saison aime s’insérer dans des lieux originaux et dignes d’intérêt, La très belle localisation de la Chapelle de Guasti ne se voit pas suffisamment mise en valeur par une réalisation très quelconque, uniquement fonctionnelle. Au total, malgré une fausse piste fort bien menée, faire passer la Mère supérieure pour une complice des bandits, le spectateur se dit que la vacuité et le déjà vu vont singulièrement limier l’intérêt de l’opus.
Tout change du tout au tout quand les masques tombent entre Jaimie et le Mère supérieure et que l’héroïne fait pleinement cause commune avec les Sœurs pour sauver l’établissement. Cœur de l’épisode, la scène où la Mère avoue ses angoisse et fraternise avec Jaimie au pied de l’autel peut certes être qualifiée de naïve à notre époque davantage cynique, mais Lindsay Wagner et Kathleen Nolan y insufflent une émotion emportant toutes les digues. L’humour des différentes Sœurs et la narration portée par une musique guillerette de l’exploit empêchent également le récit de sombrer dans le mélodrame édifiant, de même que la tonalité féministe revendiquée de l’ensemble. On aime aussi le divertissant fatalisme d’Oscar face à l’aplomb et au naturel de son agente d’élite décidément pas comme les autres, jamais démontée par ses échecs temporaires.
Jaimie goûte l’héroïne afin de l’identifier. Les tests étaient encore peu répandus à l’époque et cette image apparaît dans de nombreuses séries, mais est bien entendu proscrite dans la vraie vie. On ne goûte jamais une drogue, qui peut s’avérer être un poison violent.
Whoa... talk about the flying nun ! s’exclame Jaimie après avoir goûté à l’héroïne. Il s’agit d’un clin d’œil à la série The Fying Nun (La Sœur volante, 1967-1970).
Rita Egleston, la doublure de Lindsay Wagner, ne réalise ici aucune cascade. Toutefois Kenneth Johnson lui fit conduire le camion transportant les tonneaux, afin qu’elle soit créditée et puisse ainsi toucher son cachet.
Le couvent est représenté par la Chapelle de Guasti et ses annexes. Fondée en 1900 par un immigré italien catholique, il s’agit de l’exploitation d’un immense vignoble toujours en activité de nos jours et qui produisait initialement du vin de messe (Guasti Sacramental Wines).
L’épisode permet d’admirer de superbes voitures d’époque. Les bandits disposent d’une impressionnante Pontiac Grand Prix rouge, Oscar d’une Lincoln Continental et l’Evêque d’une Imperial Crown Imperial Limousine.
Kathleen Nolan (la Mère supérieure) est une grande figure de Broadway, membre à vie de l’Actor’s Studio. Elle est également apparue dans une multitude de séries et fut la première femme a diriger la Screen Actors Guild, grand syndicat d’acteurs (1975-1979).
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Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
La poupée Fembot !
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Les Ondes de l'Espace (The Vega Influence, 2-09, *)
Date de diffusion : 01 décembre 1976
- You know, at times like this it's kinda nice being a girl, cause I can admit to being very scared !
Jaimie accompagne le Dr. Michael Marchetti lors d’un voyage en avion destiné à rapporter du matériel médical de haute technologie depuis Londres. Afin de se ravitailler en carburant, l’appareil se pose dans une base du grand nord aérien, où se trouve également une station scientifique. Or tous les habitants semblent avoir mystérieusement disparu. En fait une météorite semi-vivante découverte profondément enterrée dans le permafrost émet des ultrasons transformant les Terriens en Zombies à ses ordres. Jaimie est protégée par son oreille bionique, elle doit réagir alors que l’entité s’apprête à se faire transporter vers des zones plus peuplées.
Le seul moment de l’épisode parvenant à réellement intéresser le spectateur demeure les quelques minutes où l’on parcoure l’énigmatique étrangeté de la base déserte. On songe bien entendu à L’heure perdue des Avengers, mais le récit souffre d’une mise en scène considérablement plus sommaire et ne tirant qu’un bien faible parti du pourtant propice décor à l’air libre. Par ailleurs on trouve très vite la clef du mystère relevant d’une Science-fiction très classique, voire relevant des séries B des années 50. Mais là où La Mangeuse d’hommes du Surrey, autre épisode de Chapeau Melon, développait un savoureux pastiche anglais sur un thème tout à fait similaire, The Vega Influence ne bâtit absolument rien. L’intrigue se contente de répéter à satiété les scènes de poursuite de Jaimie par des similis Zombies bien davantage amorphes qu’effrayants. Elle et l’autre rescapée ne cessent de ressasser l’action en cours, une astuce bien connue pour délayer la sauce.
Par ailleurs l’intrigue d’Arthur Rowe multiplie les contresens. Elle semble oublier que la Femme bionique n’a strictement rien à craindre d’un groupe d’individus impavides et quasi figés, elle peut leur échapper ou les ventiler façon puzzle quand elle le désire. On peut e finalement filmer la météorite en aussi grand plan que l’on voudra, avec musique et effet spécial à profusion, elle reste un bête caillou, pour l’effet terreur on repassera, là aussi. Par ailleurs Jaimie ne dispose que d’une seule oreille bionique, donc le son fatal lui parvient fatalement à elle aussi. Mais le plus irritant reste que l’auteur, pour relever un plat à l’évidence bien fade, décide de charger jusqu’au ridicule les réactions de Jaimie, sans cesse en crise de panique comme jamais elle ne l’a été. Transformer la Femme bionique en Damsell in distress passablement hystérique, il fallait oser. The Vega Influence résulte bien comme le prototype de ces épisodes de Science-fiction bas de gamme imposés par le diffuseur, qui finiront par pousser Kenneth Johnson au départ.
La lumière du jour varie à plusieurs reprises lorsque Jaimie et Laurie fuient devant les zombies. Visiblement la scène a été tournée a divers moments de la journée.
On retrouve Michael Marchetti, le médecin ayant contribué à la « résurrection » de Jaimie et flirt passager de celle-ci. Il n’apparaîtra plus par la suite.
Alors que le titre original de l’épisode est The Vega Influence, le terme de « Vega » n’y est jamais utilisé.
Les images servent à représenter les manifestations de l’organisme extraterrestre sont tirées du film Le mystère Andromède (1971).
Richard Lenz (Dr. Michael Marchetti) est apparu dans de nombreuses séries, mais il reste surtout connu comme auteur de pièces de théâtre pour Broadway, où il effectua ses débuts.
Date de diffusion : 01 décembre 1976
- You know, at times like this it's kinda nice being a girl, cause I can admit to being very scared !
Jaimie accompagne le Dr. Michael Marchetti lors d’un voyage en avion destiné à rapporter du matériel médical de haute technologie depuis Londres. Afin de se ravitailler en carburant, l’appareil se pose dans une base du grand nord aérien, où se trouve également une station scientifique. Or tous les habitants semblent avoir mystérieusement disparu. En fait une météorite semi-vivante découverte profondément enterrée dans le permafrost émet des ultrasons transformant les Terriens en Zombies à ses ordres. Jaimie est protégée par son oreille bionique, elle doit réagir alors que l’entité s’apprête à se faire transporter vers des zones plus peuplées.
Le seul moment de l’épisode parvenant à réellement intéresser le spectateur demeure les quelques minutes où l’on parcoure l’énigmatique étrangeté de la base déserte. On songe bien entendu à L’heure perdue des Avengers, mais le récit souffre d’une mise en scène considérablement plus sommaire et ne tirant qu’un bien faible parti du pourtant propice décor à l’air libre. Par ailleurs on trouve très vite la clef du mystère relevant d’une Science-fiction très classique, voire relevant des séries B des années 50. Mais là où La Mangeuse d’hommes du Surrey, autre épisode de Chapeau Melon, développait un savoureux pastiche anglais sur un thème tout à fait similaire, The Vega Influence ne bâtit absolument rien. L’intrigue se contente de répéter à satiété les scènes de poursuite de Jaimie par des similis Zombies bien davantage amorphes qu’effrayants. Elle et l’autre rescapée ne cessent de ressasser l’action en cours, une astuce bien connue pour délayer la sauce.
Par ailleurs l’intrigue d’Arthur Rowe multiplie les contresens. Elle semble oublier que la Femme bionique n’a strictement rien à craindre d’un groupe d’individus impavides et quasi figés, elle peut leur échapper ou les ventiler façon puzzle quand elle le désire. On peut e finalement filmer la météorite en aussi grand plan que l’on voudra, avec musique et effet spécial à profusion, elle reste un bête caillou, pour l’effet terreur on repassera, là aussi. Par ailleurs Jaimie ne dispose que d’une seule oreille bionique, donc le son fatal lui parvient fatalement à elle aussi. Mais le plus irritant reste que l’auteur, pour relever un plat à l’évidence bien fade, décide de charger jusqu’au ridicule les réactions de Jaimie, sans cesse en crise de panique comme jamais elle ne l’a été. Transformer la Femme bionique en Damsell in distress passablement hystérique, il fallait oser. The Vega Influence résulte bien comme le prototype de ces épisodes de Science-fiction bas de gamme imposés par le diffuseur, qui finiront par pousser Kenneth Johnson au départ.
La lumière du jour varie à plusieurs reprises lorsque Jaimie et Laurie fuient devant les zombies. Visiblement la scène a été tournée a divers moments de la journée.
On retrouve Michael Marchetti, le médecin ayant contribué à la « résurrection » de Jaimie et flirt passager de celle-ci. Il n’apparaîtra plus par la suite.
Alors que le titre original de l’épisode est The Vega Influence, le terme de « Vega » n’y est jamais utilisé.
Les images servent à représenter les manifestations de l’organisme extraterrestre sont tirées du film Le mystère Andromède (1971).
Richard Lenz (Dr. Michael Marchetti) est apparu dans de nombreuses séries, mais il reste surtout connu comme auteur de pièces de théâtre pour Broadway, où il effectua ses débuts.
Dernière édition par Estuaire44 le Ven 11 Déc 2015 - 22:47, édité 1 fois
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Rinja Gabrin (Jaime's Shield, 2-10/11, ****)
Date de diffusion : 15 et 22 décembre 1976
- There's only one thing more dangerous than being an undercover agent...
- Being a school teacher.
- Being a cop.
Des espions auraient infiltré le LAPD. Afin de mener l’enquête, Jaimie se fait passer pour une cadette en formation à l’académie de police. En fait l’opposition projette d’enlever une chef de gouvernement étrangère en visite à Los Angeles, dont la protection doit être assurée par les forces de l’ordre locales. Jaimie soupçonne la trop douée Arlène Hart, mais celle-ci est la fille d’un haut gradé de la police, désireuse de faire ses preuves incognito. Repérée par les agents ennemis, la Femme bionique est désormais en danger, amis Arlène va faire équipe avec elle.
Le format long permet à la première partie du double épisode de s’inscrire pleinement dans la totalité propre de la série, utilisant le format de la série d’aventures avant tout comme véhicule pour évoquer les valeurs humaines. Seules quelques péripéties convenues viennent émailler le portrait d’un groupe de jeunes femmes se préparant au dur métier de policier de patrouille. Une évidente fausse piste (marronnier de la série) est esquissée et vite abandonnée, la coupable est évidemment celle que l’on suspecte le moins et on a droit à la tentative d’assassinat rituelle de Jaimie. Une tonalité féministe se fait évidemment jour au sein ces années 70 où celui-ci s’ouvre effectivement au beau sexe dans les polices urbaines américaines.
Mais c’est avant tout l’étude de caractères qui séduit, notamment la belle amitié naissant entre Arlène et une Jaimie toujours irrésistible de naturel et d’humour. La véritable académie du FBI confirme l’intérêt de la saison pour les localisations apportant une nette valeur ajoutée et la visite des lieux, efficacement assurée par la mise en scène, développe un véritable intérêt documentaire. Mais la découverte de cette école vaut surtout par son expression des plus belles valeurs policières : protéger et servir la population, être solidaires, refuser la gâchette facile et les attitudes de matamore. Sans naïveté on demeure sensible à l’évidente sincérité de ce discours. Même si le mot « Shield » figure dans le titre original, on se situe au parfait antipode de la série contemporaine du même nom !
La seconde partie de l’opus complète l’ensemble en laissant cette fois la part belle au spectacle. On retrouve avec plaisir toute l’esthétique des séries policières des années 70, des voitures fonçant sirènes enclenchées aux scènes de vie en commissariat, ce qui renouvelle une fois de plus une programme ne cessant de passer d’un univers à l’autre cette saison. Que le complot du jour se révèle hautement fantaisiste ne pose pas réellement problème au sein d’une série d’aventures et il autorise quelques retournements de situation efficaces et un joli suspense final. L’agente ennemie se montre également un peu plus relevée que le commun des adversaires de Jaimie. Le récit à l’intelligence de pleinement impliquer des liens d’amitié (voire le flirt entre Jaimie et son binôme masculin) dans l’action principale, ce qui assure une continuité et prolonge les parcours individuels jusqu’à d’émouvants au-revoirs.
La première partie d’épisode a été majoritairement tourné dans la véritable académie du LAPD. Les amateurs des Drôles de Dames reconnaîtront d’ailleurs le grand portail ouvrant le générique de cette série, ainsi que les tenues beiges de cadettes qu’y portent les Anges de Charlie.
Tandis que Jaimie participe à une poursuite automobile à travers des studios de cinéma, elle passe devant la semi-remorque servant de mobile home à Jim Rockford. Il s’agit d’un clin d’oeil, Lindsay Wagner ayant participé au pilote de 200 dollars plus les frais, ce qui lui a permis d’être remarquée pour le rôle de Jaimie.
La même année, Steve Austin s’était aussi fait passer pour un policier, dans l’épisode The Bionic Badge.
Rinja Gabrin, la chef de gouvernement en visite, est un évident décalque d’Indira Gandhi, dirigeante de l’Inde de 1966 à 1977, puis de 1980 à sa mort en 1984. Initialement proche de l’URSS au sein des pays non alignés, elle opéra effectivement sur le tard un recentrage au bénéfice des USA, une inflexion que les agents étrangers veulent contrecarrer.
Admirant les dons d’Arlène au tir, Jaimie la compare à Annie Oakley. Cette dernière (1860-1926) fut une figure de l’histoire du Far Westn célébrée pour l’effarante précision de ses tirs. Après avoir remporté plusieurs concours elle accéda à la célébrité par son spectacle itinérant. Elle devint l’une des étoiles de celui de Buffalo Bill et fit également sensation en Europe.
La mission décrite reste la plus longue jamais vécue par Jaimie, car elle recouvre l’ensemble de la formation d’un membre du LPAD, mais aussi toute une période en service. Alors que les références à son métier d’institutrice se sont raréfiées, Oscar précise qu’une remplaçante temporaire a été trouvée à Jaimie.
Diane Cary (Arlène Hart) est alors l’épouse de James D. Parriott, auteur de l’épisode et importante plume de la série. Elle participera également à l’épisode Rancho Outcast, en troisième saison. Elle figure dans de nombreuses autres séries (Misfits of Science, Tales from the Crypt...), dont V, autre production de Kenneth Johnson, où elle joue Harmony, l’humaine tombant amoureuse d’un extra-terrestre.
Date de diffusion : 15 et 22 décembre 1976
- There's only one thing more dangerous than being an undercover agent...
- Being a school teacher.
- Being a cop.
Des espions auraient infiltré le LAPD. Afin de mener l’enquête, Jaimie se fait passer pour une cadette en formation à l’académie de police. En fait l’opposition projette d’enlever une chef de gouvernement étrangère en visite à Los Angeles, dont la protection doit être assurée par les forces de l’ordre locales. Jaimie soupçonne la trop douée Arlène Hart, mais celle-ci est la fille d’un haut gradé de la police, désireuse de faire ses preuves incognito. Repérée par les agents ennemis, la Femme bionique est désormais en danger, amis Arlène va faire équipe avec elle.
Le format long permet à la première partie du double épisode de s’inscrire pleinement dans la totalité propre de la série, utilisant le format de la série d’aventures avant tout comme véhicule pour évoquer les valeurs humaines. Seules quelques péripéties convenues viennent émailler le portrait d’un groupe de jeunes femmes se préparant au dur métier de policier de patrouille. Une évidente fausse piste (marronnier de la série) est esquissée et vite abandonnée, la coupable est évidemment celle que l’on suspecte le moins et on a droit à la tentative d’assassinat rituelle de Jaimie. Une tonalité féministe se fait évidemment jour au sein ces années 70 où celui-ci s’ouvre effectivement au beau sexe dans les polices urbaines américaines.
Mais c’est avant tout l’étude de caractères qui séduit, notamment la belle amitié naissant entre Arlène et une Jaimie toujours irrésistible de naturel et d’humour. La véritable académie du FBI confirme l’intérêt de la saison pour les localisations apportant une nette valeur ajoutée et la visite des lieux, efficacement assurée par la mise en scène, développe un véritable intérêt documentaire. Mais la découverte de cette école vaut surtout par son expression des plus belles valeurs policières : protéger et servir la population, être solidaires, refuser la gâchette facile et les attitudes de matamore. Sans naïveté on demeure sensible à l’évidente sincérité de ce discours. Même si le mot « Shield » figure dans le titre original, on se situe au parfait antipode de la série contemporaine du même nom !
La seconde partie de l’opus complète l’ensemble en laissant cette fois la part belle au spectacle. On retrouve avec plaisir toute l’esthétique des séries policières des années 70, des voitures fonçant sirènes enclenchées aux scènes de vie en commissariat, ce qui renouvelle une fois de plus une programme ne cessant de passer d’un univers à l’autre cette saison. Que le complot du jour se révèle hautement fantaisiste ne pose pas réellement problème au sein d’une série d’aventures et il autorise quelques retournements de situation efficaces et un joli suspense final. L’agente ennemie se montre également un peu plus relevée que le commun des adversaires de Jaimie. Le récit à l’intelligence de pleinement impliquer des liens d’amitié (voire le flirt entre Jaimie et son binôme masculin) dans l’action principale, ce qui assure une continuité et prolonge les parcours individuels jusqu’à d’émouvants au-revoirs.
La première partie d’épisode a été majoritairement tourné dans la véritable académie du LAPD. Les amateurs des Drôles de Dames reconnaîtront d’ailleurs le grand portail ouvrant le générique de cette série, ainsi que les tenues beiges de cadettes qu’y portent les Anges de Charlie.
Tandis que Jaimie participe à une poursuite automobile à travers des studios de cinéma, elle passe devant la semi-remorque servant de mobile home à Jim Rockford. Il s’agit d’un clin d’oeil, Lindsay Wagner ayant participé au pilote de 200 dollars plus les frais, ce qui lui a permis d’être remarquée pour le rôle de Jaimie.
La même année, Steve Austin s’était aussi fait passer pour un policier, dans l’épisode The Bionic Badge.
Rinja Gabrin, la chef de gouvernement en visite, est un évident décalque d’Indira Gandhi, dirigeante de l’Inde de 1966 à 1977, puis de 1980 à sa mort en 1984. Initialement proche de l’URSS au sein des pays non alignés, elle opéra effectivement sur le tard un recentrage au bénéfice des USA, une inflexion que les agents étrangers veulent contrecarrer.
Admirant les dons d’Arlène au tir, Jaimie la compare à Annie Oakley. Cette dernière (1860-1926) fut une figure de l’histoire du Far Westn célébrée pour l’effarante précision de ses tirs. Après avoir remporté plusieurs concours elle accéda à la célébrité par son spectacle itinérant. Elle devint l’une des étoiles de celui de Buffalo Bill et fit également sensation en Europe.
La mission décrite reste la plus longue jamais vécue par Jaimie, car elle recouvre l’ensemble de la formation d’un membre du LPAD, mais aussi toute une période en service. Alors que les références à son métier d’institutrice se sont raréfiées, Oscar précise qu’une remplaçante temporaire a été trouvée à Jaimie.
Diane Cary (Arlène Hart) est alors l’épouse de James D. Parriott, auteur de l’épisode et importante plume de la série. Elle participera également à l’épisode Rancho Outcast, en troisième saison. Elle figure dans de nombreuses autres séries (Misfits of Science, Tales from the Crypt...), dont V, autre production de Kenneth Johnson, où elle joue Harmony, l’humaine tombant amoureuse d’un extra-terrestre.
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